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Casting haut de gamme pour Reims Polar
ÉDITO de Simon Ksiazenicki, journaliste
Suisse-ide assistée
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Le chanteur emblématique Patrick Bruel a annoncé une nouvelle tournée pour l'année prochaine, à l'occasion de la sortie de son dernier album, « Encore une fois », paru en novembre. Après avoir réuni plus d’un million de spectateurs lors de sa dernière tournée, en 2019, l’auteur-compositeur-interprète remontera sur scène pour une création unique qui mêlera les chansons de son dernier opus et ses morceaux emblématiques connus de tous et toutes. Le Tour 2024 débutera le 27 février à Aurillac, s'arrêtera deux fois à l'Accor Arena de Bercy les 14 et 15 mars, et atterrira enfin le 21 mars au Millesium d'Épernay. La billetterie sera ouverte le vendredi 17 mars, à 10 h.
Tarif : à partir de 39 €. Infos : lemillesium.com
La 3e édition du festival de cinéma Reims Polar, qui se tiendra du 4 au 9 avril à l'Opéraims, rendra hommage au polar français. Pour célébrer cette thématique, l'événement accueillera un grand nombre de talents du 7e art made in France, dont Olivier Assayas (en photo), Thierry de Peretti, Yann Gozlan, Cédric Jimenez, Cédric Kahn, Vincent Lindon, Olivier Marchal, Sébastien Marnier, Patricia Mazuy, Olivier Megaton, Dominik Moll, Frédéric Tellier ou encore Elsa Zylberstein. Cet hommage prendra notamment la forme de leçons de cinéma et de présentations quotidiennes de films par leurs auteurs.
Le programme de Reims Polar est à découvrir sur reimspolar.fr.
Traversez la Montagne de Reims !
Forts d’une première réussie qui avait rassemblé 2 000 participants en mai, le Parc de la Montagne de Reims et la Fédération française de randonnée ont annoncé la tenue de la 2e édition de la Grande traversée, le dimanche 11 juin. Événement festif et convivial organisé autour de Rilly-la-Montagne, Germaine, Mutigny et Aÿ-Champagne, il prendra la forme d’une randonnée de 20 km à travers la Montagne de Reims, mais aussi de plus petites boucles, de 2 à 10 km, toutes accessibles en train, et enrichies de différentes animations. Un événement qui vise à promouvoir la nature, les mobilités douces et le patrimoine local.
Infos : lagrandetraverseeduparc.fr
Même si le sujet vous passionne peu, vous n’avez pas pu passer à côté de la fermeture de la Silicon Valley Bank, devenue la plus grosse faillite bancaire depuis la crise mondiale de 2008. Quelques jours plus tard, c’est le Crédit Suisse qui essuyait la pire chute en bourse de son histoire et emportait plusieurs valeurs bancaires européennes. Deux événements aux causes totalement différentes, mais qui ont pour conséquence de faire réémerger le spectre d’une crise financière mondiale. Du côté de l'institution helvétique, déjà fragilisée, une petite phrase de son premier actionnaire, la Banque nationale d’Arabie Saoudite, a suffi à déclencher un séisme : « Nous excluons d’injecter davantage de fonds ». Aux États-Unis, la déliquescence de la SVB est passée sous les radars de la surveillance bancaire, plus souple, notamment depuis que Donald Trump a estimé, en 2018, que la réglementation freinait l’efficacité du secteur bancaire américain. Elle a aussi été victime de la hausse des taux. Explications. Soucieuses de contenir l’inflation galopante, toutes les grandes banques centrales ont augmenté leurs taux d’intérêt dans un mouvement plus vu depuis les années 1980. C’est un principe que l’on apprend dès la seconde en sciences économiques et sociales : si l’argent coûte plus cher, il y a moins d’emprunts, donc moins de monnaie en circulation et de consommation, ce qui enraye la hausse des prix. Or, de l’autre côté, les banques centrales n'hésitent pas à injecter des milliards pour sauver des banques, comme ce sera le cas pour la SVB et le Crédit suisse. Cette dernière, considérée comme trop importante pour être laissée coulée, a obtenu un prêt de 50 milliards d’euros de la Banque nationale helvétique. Si le cours du Crédit Suisse, jugé sain et solvable, a rebondi fortement après l’annonce de ce soutien massif, des craintes demeurent sur un risque de contagion, dans un contexte international très instable. Ce qui devrait tous nous inquiéter, que l’on soit nul en économie ou titulaire d’un portefeuille d'actions fourni. Les gouvernements préféreront toujours renflouer les banques pour éviter des crises financières aux conséquences économiques et sociales désastreuses, mais ils prendront alors le risque, comme on l’a vu précédemment, de poursuivre la hausse de l’inflation. Comme l’explique un analyste financier dans Le Monde : « Tout le monde croit que l’objectif numéro un des banques centrales est la stabilité des prix, mais l’objectif numéro un, c’est la stabilité financière. Si demain, il y a un risque de voir la stabilité financière remise en cause, l’inflation ne sera plus du tout prioritaire. » Dans un cas comme dans l’autre, la situation n’est sans doute pas prête de s’arranger pour Monsieur et Madame Tout-le-Monde.
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