b o u l o g n e b i ll a n c o u rt
n° 339
janvier
2017
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rev u e t r i m e s t r i e l l e d e l’ At h l é t i c C l u b d e Boulogne-Billancourt, club omnisports
Triathlon
L'art
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SOMMAIRE 3
sommaire du n°
édito
339
Signe fort
À l’issue des assemblées générales de sections organisées pendant tout l’automne, l’ACBB comptait douze nouveaux président(e)s, soit plus d’un tiers des effectifs
16
TRIATHLON
24
HANDBALL
renouvelé. Lors des élections au Comité directeur, tout comme celles des membres du Bureau omnisports, les candidats étaient plus nombreux que le nombre de postes à pourvoir. Preuve que le
08
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
bénévolat et l’engagement sont encore bien vivants à l’ACBB.
ACTU
Cette énergie, nous devons
04
la mettre tous ensemble au
ÉVÉNEMENT
service d’une gestion financière
08
BASKET-BALL Les news de l’ACBB en bref
Assemblée générale L’ACBB doit faire sa révolution
drastique, pour que l’ACBB demeure le club omnisports de
12
Le semi-marathon - 20e édition Une course dans le vent !
d’année, que je vous souhaite
TRIATHLON
douce et sportive, marque aussi le
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démarrage d’un nouveau mandat
AVIRON
qui commence par un signe fort :
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football et athlétisme du stade
Invaincu à la trêve en R3 L'ACBB ne cache pas ses ambitions
HANDBALL
24
Nationale 1 et coupe de France Total régal !
SEMI-MARATHON
tous les Boulonnais. Ce début
la livraison officielle des espaces
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L’art d'enchaîner
Or, argent et bronze malgré l'enfer du Nord
TIR À L'ARC
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Concours interne Les archers ont traqué les zombies !
NATATION
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Interclubs Avenirs et Jeunes Tous pour un, un pour tous !
EXPÉRIENCE
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Testé pour vous L’aïkido
Le Gallo, le 9 janvier dernier. Outre mes vœux, je profite donc de ce début d’année pour remercier chaleureusement notre maire Pierre-Christophe Baguet et l’ensemble de son conseil municipal.
Jean-Pierre Epars Président général
10, rue Liot, 92 100 Boulogne-Billancourt • Tél. : 01 41 10 25 30 Mail rédaction : acbbmag@agencek.com • Président : Jean-Pierre Epars Directeur de la publication : Julio Arqueros • Rédacteur en chef : Jérôme Kornprobst - 06 17 18 04 57 • Conception et maquette : Oxygène, Frédéric Nolleau • Impression : Fabrègue • Régie pub : PLC - Brigitte Sultan 01 45 26 08 30 - 06 09 69 08 47 • Ont collaboré à ce numéro : Quentin Belli, Hadrien Blin, Hugues Chanoine, Frédéric King, Michel Leroux, Antoine Verniers. Crédit photo couverture : Jérôme Kornprobst. Crédits photo : Jérôme Kornprobst, sauf mentions.
4 ACTU
Prometteurs © Vigneron
Marathon
Toute l’actu d’Allure Marathon est sur Facebook et sur www.alluremarathon.com
Après un début de saison plutôt réussi (un podium à Jardy le 18 septembre en CSO club et une victoire en complet pour Pauline Monica et Raoul M’Aurea en championnat Île-de-France Amateur 2), l’équipe de CSO n’a pas démérité le 16 octobre dernier lors de l’épreuve club de Vernouillet. Eva et Univers ont réalisé une très belle performance en décrochant une magnifique 2e place en Clubs 2 sur plus de 60 participants. De nombreux sans faute dans la même épreuve : Vairea et Univers se classent 9e, Pierre-Antoine et Nacontendra 12e, Eva et Aie Love you 15e et Marine et Ondraszek 17e. À noter aussi que le 23 octobre lors du premier concours complet de la saison (Jardy), et malgré une épreuve de cross annulée, Alysée et Flynny se sont classés à la 4e place, Morgane E. et Ondraszek à la 6e.
Historique © Michel Leroux
Depuis la fin novembre, Alain Willems a ouvert sa boutique dédiée au running rue Jean-Baptiste Clément. Pour ce passionné de course à pied — une dizaine de marathons au compteur et un chrono de 3h38’ — c’est l’occasion de proposer, outre les grands classiques (Textile Craft, Under Armor ou Salomon), des gammes sortant un peu de l’ordinaire : « En chaussures, je propose Mizuno, Salomon, Adidas ou New Balance mais aussi des produits plus typés comme La Sportiva en trail. » Côté diététique, Alain a choisi de mettre en avant l’Auvergnat Oxsitis qui propose « une petite gamme pertinente avec un produit par utilisation et un super suivi. » Enthousiaste, ce nouvel acteur entend bien privilégier le contact avec les sportifs avec par exemple une ouverture jusqu’à 20h le vendredi ainsi que le dimanche matin jusqu’à midi environ… « C’est pratique pour les urgences de dernière minute ! » Enfin, sachez que pour bien préparer le semi-marathon de Paris, Alain Willems propose une opération dédiée aux femmes au mois de février pour préparer l’épreuve.
Honneurs
Le 1er décembre dernier, les athlètes médaillés paralympiques à Rio étaient reçus dans les salons de l’Élysée par le président de la République François Hollande. Pour l’occasion, Stéphane Tardieu et Perle Bouge, médaillés de bronze en handi-aviron, étaient accompagnés par François Banton, président de l’ACBB aviron et Manu Ihidope, coach à l’Aviron Bayonnais.
Dans son championnat de CFA, l’ACBB football a démarré la saison pied au plancher pour occuper le fauteuil de leader au soir de la 14e journée. Une première historique pour les joueurs de Gregory Benarib, décrochée à l’issue d’une victoire arrachée au bout du suspense face au FC Dieppe grâce à deux buts inscrits dans les dernières minutes de jeu par Mohamed Chalali (88e) et Mamadou Diarra dans les arrêts de jeu. La défaite concédée face à l’Entente SSG (1-3) le 17 décembre ne change rien à l’affaire, l’ACBB foot peut nourrir de belles ambitions. Avec la livraison du Stade Le Gallo le 9 janvier, l’ACBB foot — 10 victoires, 1 nul et 4 défaites en 15 journées, meilleur buteur avec Mohamed Chalalie (9 réalisations) — peut viser haut et pourquoi pas une montée en National… Au 31 décembre, l’ACBB était 2e de sa poule, deux points derrière Lusitanos-Saint Maur.
ACTU 5
Grâce à la chaîne L’Équipe, la pétanque a largement été mise à l’honneur notamment par la 16e édition du Trophée des Villes 2016 qui a réuni, à Valence d’Agen du 10 au 13 novembre dernier, 32 équipes regroupant les meilleurs joueurs français. La ville de Boulogne-Billancourt, représentée par Sébastien Rousseau, Sébastien Noël, Grégory Guido et Rudy Barbesolle, a particulièrement brillé en se hissant jusqu’au dernier carré après avoir battu Chartres, Toulouse et Auch. Face à Lyon en demi-finale, après avoir remporté la triplette et perdu en doublette, Boulogne s’est incliné au tir d’un petit point. Cahors est le vainqueur du Trophée 2016 à l’issue d’une épreuve suivie de près par l’ACBB pétanque et notamment Christian Levallois, Hubert Jouvé et Daniel Binder.
© Jean-Claude Le Dissez
Champion Dans le cadre du championnat des Hauts-de-Seine organisé à Chatenay-Malabry, l’ACBB pétanque a brillé en catégorie promotion. En effet, dans cette compétition mettant aux prises 190 concurrents du département (qui affiche le meilleur niveau d’Île-de-France), Hansraj Dhunrang a décroché le titre de champion des Hautsde-Seine en tête à tête. Après avoir remporté brillamment toutes ses séries avec des scores fleuves, le Boulonnais a dominé un joueur de Rueil-Malmaison en finale. Une très belle performance qui lui permet de se qualifier en catégorie élite pour la prochaine saison.
Bike&Run Dimanche 20 novembre, les jeunes de la section triathlon étaient réunis dans le parc de l’École Polytechnique pour un Bike and Run organisé par l’US Palaiseau triathlon. Malgré un terrain gras, les jeunes Boulonnais ont bien tiré leur épingle du jeu, notamment le binôme Guillaume Rèche Thomas Dupeyron, 2e en benjamins (5km) et le binôme Manon-Bruneau-Roxane Contet, 2e en poussines (2,5km).
Carnet noir Philippe Drouot
© Bertrand Follet
© Jean-Claude Le Dissez
Trophée des villes
L’ACBB hockey sur glace a perdu l’un des siens. Après avoir porté les couleurs du club en tant que joueur puis être devenu trésorier et entraîneur bénévole de la section, Philippe Drouot est décédé le 11 octobre dernier. Tous les membres du bureau, les joueurs et les parents garderont en mémoire sa bienveillance et son engagement pour le club avec toujours la volonté de transmettre le meilleur du hockey auprès des plus petits mais également de ses « anciens petits ». En effet, Philippe n’hésitait pas à rester à la patinoire, après ses créneaux de glace, pour regarder leurs entraînements et les conseiller ensuite dans le maniement de la crosse ou l’art du patinage, leur indiquant des exercices à effectuer à la maison ou sur la glace en séance publique. Il les encourageait à persévérer dans ce sport qu’il savait difficile et exigeant et, bien évidemment, les félicitait aussi. Il assistait à de nombreux matchs, toutes catégories confondues, fier du parcours des joueurs qu’il avait formés. Vous l’aurez tous compris, Philippe Drouot faisait partie de ceux qui comptent… Et ne comptait pas son temps consacré au club, au hockey et aux enfants. Merci Philippe.
Jean-Dominique Devaud Passionné de rugby, ancien joueur, dirigeant puis président de la section rugby, président de la section pelote basque de 2002 à 2008, trésorier général adjoint de l’ACBB omnisports de 1993 à 2001 et directeur de la publication de l’ACBB mag de 1991 à 2008, Jean-Dominique Devaud est décédé jeudi 10 novembre des suites d'une longue maladie. Lecteur assidu de L’Équipe dont il était fier de détenir une collection fournie et fin connaisseur de la Grèce dont il a parcouru toutes les îles, Jean-Dominique Devaud était un passionné de sport et de bonnes tables. À sa famille, l’ACBB adresse ses sincères condoléances.
6 ACTU
Bagarre Dans son championnat de Pro B, l’ACBB tennis de table reste à la bagarre pour son maintien après avoir dominé Nice (3-2) au gymnase Bartholdi. Alexandru Cazacu (n°91 FFT) a idéalement lancé la rencontre en battant Enio Mendes (n°77) en trois manches avant que, pour sa première rencontre sous les couleurs de l’ACBB, Damien Éloi (n°47) ne s’impose à son tour, à l’issue d’un match très accroché disputé en cinq manches, face à Jérémy Petiot (n°64). Avec Damien Éloi, le public a pu admirer le jeu d’une légende du tennis de table français : trois fois vice-champion de France en simple, champion de France en double en 2000 (avec Christophe Legout), champion de France 2004 en simple, demi-finaliste mondial en double avec Jean-Philippe Gatien en 1995 et 1997 et un jeu… électrique ! Cette victoire a relancé l’équipe dans la course au maintien. Prochain match : mardi 31 janvier avec un déplacement à Nantes, concurrent direct au maintien.
Qualifiés ! La première partie de la saison a délivré son verdict à l’issue des championnats inter-régionaux N2 organisé à la piscine Georges Vallerey du 16 au 18 décembre. Dans un contexte de compétition difficile, l’ACBB natation enregistre quatre qualifications pour les championnats de France Promotionnels sur un ensemble de 12 nages : Yannis Guioubly (50m et 100m NL, 50m et 100m papillon), Tamlyne Hajder-Naeye (sur les trois distances du dos et sur 200m 4 nages) — sans surprise, ils étaient même à quelques dixièmes des temps de qualifications pour les Championnats de France — Marine Le Berrigaud (sur 50 et 100m papillon) et Noé Chalendar (sur 200 Nl). Notons que ces deux derniers nageurs en ont profité pour actualiser trois records du club en grand bain : celui du 200m Nl en 2’04’’36 pour Noé Chalendar et ceux du 50m papillon (31’’25) et du 100m papillon (1’09’’84) vieux de 17 ans !
Compact ! À l’issue des matchs aller, l’ACBB badminton joue le haut de tableau dans les championnats disputés par ses équipes. En Nationale 1, l’équipe première était 3e avant d’amorcer la phase retour alors que l’équipe 2 était installée dans le fauteuil de leader de la N3 avec l’assurance, sauf cataclysme, de disputer les barrages pour tenter de monter N2 et former ainsi ce groupe National 1 et 2 cher à la section. En R2, l’équipe 3 occupait le 3e rang du classement alors que l’équipe 4 était 2e de son championnat de R3 avec l’assurance d’un maintien acquis très tôt dans la saison. L’ACBB badminton, c’est du compact !
Héros Après avoir démâté dans l’océan Indien le 18 décembre, Stéphane Le Diraison avait joué les McGyver pour bricoler un nouveau mât avec sa bôme et rejoindre l’Australie. « J’ai passé 12 heures sur le pont dans des conditions épouvantables : à peu près 5-6 mètres de houle dans 20 nœuds de vent, mon bateau se faisait rouler de bâbord à tribord de façon très impressionnante et même dangereuse car je n’avais plus aucune filière. J’ai réussi à faire une installation propre en faisant une chèvre avec les éléments qu’il me restait. J’ai pu mettre la bôme à la verticale et installer mon tourmentin à la tombée de la nuit. » Cet épisode marquait la fin de l’aventure pour le skipper boulonnais dont le Compagnie du Lit–Boulogne-Billancourt occupait pourtant une probante 10e place. Douze jours plus tard, le 30 décembre, Le Diraison accostait en Australie, accueilli par une soixantaine de personnes après 54 jours de mer. « C’était touchant, ça m’a permis de ne pas trop réfléchir quant à mon arrivée à terre… Un soulagement aussi. » Pour les nombreux Boulonnais qui ont suivi le périple de Stéphane Le Diraison au PC Course, ce coup d’arrêt était une déception qui n’enlevait en rien toute l’admiration pour ce skipper. « On l’a suivi depuis le départ, on a vibré, on a eu peur, on a été triste… Comme si on était sur le bateau avec lui. » Après 70 jours de mer et à quelques jours de l’arrivée, Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) devançait toujours Alex Thomson (Hugo Boss) avec une centaine de milles nautiques d’avance seulement au cours d’une remontée de l’Atlantique longue et difficile.
ACTU 7
Play-off ? Chez les filles en Nationale 3, la première partie de saison est équilibrée après neuf rencontres pour un bilan de cinq victoires et quatre défaites. Avec 15 points au compteur, les joueuses de Lida Krawczyk occupaient le 5e rang du classement de leur poule avant Noël. « Même si notre effectif est plutôt stable, notre tâche est compliquée car notre groupe compte 11 joueuses dont trois blessées. Heureusement que les filles sont solidaires car on fait un peu avec les moyens du bord. Malgré cela, les résultats sont plutôt intéressants », soulignait la coach. En N2, les garçons occupaient la 4e place du classement après la belle victoire à Sartrouville (3-2) et avant d’affronter Tours (5e) dans une rencontre cruciale puisque seuls les quatre premiers seront invités à disputer les play-off. Côté bonne nouvelle, notons la sélection de Danny Poda, Boulonnais formé au club depuis les poussins et sélectionné en équipe de France U19 pour disputer le TQCE (Tournoi de qualification aux championnats d’Europe). Enfin, le tournoi de noël a connu un vif succès cette année réunissant plus d’une centaine de personnes réparties sur 18 équipes. Un grand bravo aux vainqueurs du tournoi : Bruno, Lucille, Arnaud et Benjamin.
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8 ÉVÉNEMENT
Assemblée générale
L’ACBB doit faire
L’assemblée générale omnisports s’est tenue le 9 décembre dernier avec notamment les élections des derniers membres du comité directeur. Ce dernier s’est réuni le 5 janvier pour constituer son bureau et élire son président général pour les quatre prochaines années. Sans surprise, Jean-Pierre Epars poursuit sa mission pour un sixième mandat.
A
nnée olympique oblige, l’assemblée générale de l’ACBB omnisports était élective pour compléter le Comité directeur. Outre les présidentes et présidents de section membres de droit, tout comme le président général, le Comité directeur offrait 8 postes à pourvoir pour 12 candidatures, soumises au suffrage des adhérents présents qui ont choisi d’en désigner 6 : Michel Abravanel (équitation), Pierrette Abravanel (sports de glace), Julio Arqueros (canoë-kayak), Cyrille Verrier (handball), Olivier Barbey (judodisciplines associées), Jean-Claude Le Dissez (cyclisme). Le 5 janvier, ce nouveau Comité directeur composé donc de 38 personnes s’est réuni pour
élire les membres du bureau (12 personnes). Président général depuis 1996, Jean-Pierre Epars a logiquement été réélu à son poste pour un dernier mandat… Pour les historiens du club, il fait mieux que l’emblématique Marcel Draghi, président général de 1966 à 1984 ! Jean-Pierre Epars et son bureau auront donc la délicate mission de poursuivre le redressement financier de l’association car, si sur les terrains de sport les résultats sont excellents, sur celui des finances, la situation demeure fragile.
Unanimité Avant cela, l’assemblée générale avait permis d’adopter à l’unanimité les rapports moral et financier de Philippe Leroy (secrétaire général) et François Banton (trésorier général). Le premier a tout d’abord salué les 12 nouveaux présidentes et présidents de section avant de rappeler la belle saison sportive du club en 2015-2016 – 62 podiums départementaux, 38 podiums régionaux, 59 podiums nationaux, 3 médailles européennes et une mondiale – ponctuée cet été à Rio avec les médailles de bronze olympiques pour Cyrille Maret (judo) et Stéphane Tardieu (handi-aviron). Plus délicat, le rapport financier a mis en avant
ÉVÉNEMENT 9
sa révolution Les membres du bureau Jean-Pierre Epars (président général), Bernard Masclet (escrime, président général adjoint), Philippe Leroy (cyclisme, secrétaire général), Cyrille Verrier (handball, trésorier général), Julio Arqueros (canoë-kayak, secrétaire général adjoint, président de la commission communication), Olivier Barbey (judo-disciplines associées, trésorier général adjoint, président de la commission des finances), Michel Abravanel (équitation, président de la commission statuts et règlements), François Banton (aviron, président de la commission des installations), Jean-Claude Le Dissez (cyclisme, président de la commission animations, fêtes et récompenses), Nasser Kochtinat (basket), Lionel Lemour (cyclotourisme), Jacques Migaud (football).
Le Comité directeur C’est l’organe principal d’administration et de contrôle du club. Le Comité directeur a pour mission de débattre et de valider la politique du club, de décider de la répartition des subventions aux sections, de valider les décisions et les actions mises en œuvre par délégation par le Bureau exécutif, et plus généralement, de contrôler la bonne marche du club. Outre les membres du bureau, le comité directeur est aussi composé de : David Hillairaud (athlétisme) - Marion Lemoine (badminton) - Yann Robert (canoë-kayak) Christiane Bonnetaud (éducation physique) Sandrine Di Felice (équitation) - Patrice Roder (gymnastique) - Laurent Simonelli (handball) Marie-Juliette Flamarion (hockey sur gazon) David Hattez (hockey sur glace) - Denis Crozet (judo) - Pierre-Philippe Heizer (karaté) - Moïse Niakhate (musculation wellness) - Jean-Sébastien Corbeels (natation) - Alban Gaudin (pêches sportives) - Hubert Jouvé (pétanque) - Séverine Bourbon (plongée sous-marine) - Jean-Baptiste Alnot (rugby sous tutelle de Cyrille Verrier) Maurice Chatelain (savate boxe-française) - Louis Allasia (sport boules) - Fabienne Sebag (sports de glace) – Pierrette Abravanel (sports de glace) Frédéric Reuseau (tennis de table) - Thomas Jager (tir à l’arc) - Guillaume Contet (triathlon) - JeanClaude Njanko Ngniah (volley-ball) - Pascal Maître (yoga). La section poney est représentée par le Bureau de Comité directeur.
un nouveau déficit conséquent (-223 221 €) nécessitant, pour le mandat à venir, une vigilance de tous les instants. « Nous devrons changer nos règles de vie pour revenir à des résultats positifs dès le prochain exercice et reconstruire notre fonds de roulement », a martelé Jean-Pierre Epars. « La période est compliquée, depuis trois ans nous avons grignoté nos réserves… Pour ne pas couler, les sections en négatif vont devoir inverser la tendance et ce, dès maintenant. En juin 2017,
Alain Siegel, Coq d’or Le Coq d’or récompense un dirigeant, non-membre du Comité directeur. Décerné en reconnaissance de nombreuses années d’activité sur le terrain au sein de l’ACBB et son exemplarité en tant qu’ancien sportif, ancien cadre ou dirigeant de section, il a été attribué à Alain Siegel (escrime). Maître d’armes enseignant aux trois armes (épée, fleuret, sabre), à l’ACBB depuis 1967, Alain Siegel a été vice-champion de France universitaire (1973), vicechampion de France militaire (1974), vice-champion de France par équipes avec l’ACBB (1973). Sélectionné plusieurs fois en équipe nationale juniore, enseignant à l’ACBB depuis 1988, il a obtenu d’excellents résultats avec ses élèves en coupe d’Europe cadets. Depuis 2009, il est présent comme bénévole, s’occupe avec spontanéité du fonctionnement de la salle, donne des conseils pédagogiques à tous les membres du club et coache les jeunes en compétitions parisiennes et régionales. Il vient d’être réélu comme membre du nouveau bureau escrime.
10 ÉVÉNEMENT
Pierrette Abravanel, Oscar
C’est la plus haute récompense décernée à un dirigeant ou une dirigeante de l’ACBB. Et cette année, il consacre Pierrette Abravanel (sports de glace). Dirigeante à la section sports de glace dès 1989 pour restructurer les disciplines du patinage artistique en coordination avec le hockey sur glace, elle a été vice-présidente de la section de 1992 à 1996 puis de 2000 à 2004. Membre du Comité directeur depuis 2004, elle a présidé les sports de glace de 2004 à 2006 après la séparation du hockey. Trésorière de la section sports équestres de 1996 à 2004, juge-arbitre nationale de patinage artistique et internationale de roller in line, elle a représenté ou représente l’ACBB dans de nombreuses instances du sport départemental, régional et national. Pierrette Abravanel est membre du conseil fédéral de la FFSG, du bureau exécutif de la Ligue d’Île-de-France, présidente du Comité départemental des sports de glace et élue du Comité départemental olympique et sportif du 92.
nous visons un solde positif ce qui va nécessiter un suivi budgétaire strict et fortement encadré par la commission des finances. L’objectif prioritaire est de protéger le sport pour tous les Boulonnais, avant le sport de haut niveau dont la politique doit être repensée. » Et si Pierre-Christophe Baguet, maire de Boulogne-Billancourt, a tenu d’abord à remercier le travail des bénévoles, il n’a pas manqué de mettre un petit coup de pression supplémentaire : « Malgré un élan dynamique de la ville depuis 2008, l’ACBB enregistre son troisième exercice comptable déficitaire consécutif. Ça ne peut pas continuer, l’ACBB doit se réformer. Vous devez trouver des réponses en vous-mêmes : l’ACBB doit faire sa révolution ! Toutes les nouvelles installations sportives méritent de fonctionner, beaucoup de Boulonnais ont envie de faire du sport et je veux pouvoir affirmer que l’ACBB utilise bien l’argent et les installations de la commune au service du plus grand nombre. » Message clair et reçu par les dirigeants qui ont donc à faire face, d’ici Tokyo 2020, à un sacré challenge, financier celui-là.
Olivier Le Bail, coach de l’année ! Animée par Bernard Masclet, président général adjoint, l’assemblée générale est aussi l’occasion de célébrer les athlètes, dirigeants et, nouveauté cette année, le coach de l’année 2016 avec quatre nominations de taille puisqu’Olivier Le Bail (handball), lauréat 2016, a devancé Cédric Toublan (aviron, une médaille de bronze à Rio avec Stéphane Tardieu), Grégory Benarib (football, pour le maintien en CFA après trois montées successives) et le duo Stéphane Brégeon et Thierry Dibert (judo, médaille de bronze olympique avec Cyrille Maret). Que du lourd, ce qui a particulièrement ému Olivier Le Bail : « Je suis très honoré et fier de cette distinction. Je la partage avec mes joueurs et mes dirigeants, car tout seul je ne suis pas grand-chose. » Autre récompense spécifique à l’ACBB : le Coq d’or a été décerné à Alain Siegel (escrime) et l’Oscar à Pierrette Abravanel (sports de glace). La cérémonie des récompenses s’est achevée avec Stéphane Tardieu, médaillé de bronze paralympique à Rio. Retenu par d’autres obligations, Cyrille Maret, médaillé de bronze lui aussi à Rio, avait pris le soin d’envoyer un message vidéo : « Je ne peux pas être parmi vous mais je voulais vous adresser ce message pour vous remercier. Vive Boulogne-Billancourt, vive l’ACBB ! »
La soirée en images 1 Olivier Le Bail, coach de l’année 2016 et Victor Marcet, capitaine de l’ACBB hand, champion de France de N2. 2 Séverine Bourbon, présidente de la section plongée sous-marine, médaille de bronze DDCS. 3 Samuel Lerman – Gustave Orain – Emmanuel Sedaros – Antoine Vaillant (aviron) 4 Claude et Valérie Talamona (aviron) 5 Yvan Deslavière (aviron). 6 Vincent Faucheux (aviron) 7 Laura Fau, Lucie Giraud et Marie Tavernier (aviron) 8 William Tchamba et Barnabé Lefèvre (canoë) 9 Cédric Revol (judo) 10 Marie Del Puppo (judo) 11 ACBB judo : Kamel Mohamedi – Romain Poussin – Sébastien Calloud – Nicolas Brisson – Romain Recresio… 12 Baptiste Pierre (judo) 13 ACBB karaté : Aldric Daturlot de Chavigny, Yohan Arabi, Jérémy Olivaud, Antonio Tusseau 14 Maé Champavert (boxe française) 15 François Teroin (aviron) 16 Stéphane Tardieu (aviron)
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12 SEMI-MARATHON
Le Semi-marathon – 20e édition
Une course dans La 20e édition du semi-marathon de Boulogne-Billancourt s’est tenue dimanche 20 novembre. Plus de 8 000 inscrits pour 6 400 finishers parmi lesquels de nombreux adhérents de l’ACBB, toutes sections confondues. Un succès sportif et populaire.
C
ette 20e édition du semi-marathon Christian Granger avait une saveur particulière. D’abord parce que l’on n’a pas tous les jours 20 ans mais aussi parce qu’elle symbolisait un retour à la normale pour tous les coureurs passionnés, après l’annulation de l’épreuve en 2015 pour cause d’attentats. Le maire Pierre-Christophe Baguet n’a d’ailleurs pas manqué de le souligner au moment du départ : « 2016 signe le grand retour du semi-marathon de BoulogneBillancourt. Après l’annulation de 2015, en raison des tragiques attentats qui ont frappé la région parisienne, vous êtes là à nouveau pour relever le défi. Je sais que chacun, à son niveau, saura se surpasser. Bonne course à tous ! » Les avaleurs de kilomètres pouvaient être lâchés.
Podiums
Hommes
Les handisports d’abord, nonvoyants ou joëlettes – le semi est l’occasion de soutenir des associations comme l’étoile de Martin, Enfants de l’Himalaya, Imagine for Margo, les Papillons blancs des rives de Seine… – puis les coureurs élite immédiatement suivis par un flot de 8 000 coureurs dont 1 100 Boulonnais. Comme toujours, à chacun son objectif. Chez les pros, le Kenyan Morris Gachaga a rapidement pris les commandes du petit groupe de tête qui a su prendre la poudre d’escampette dès les premières foulées. Il franchira la ligne d’arrivée au sprint, en 1h02’04, plutôt un bon temps si l’on en juge par les conditions météo particulièrement venteuses. Sur les 21,1 km du parcours, de l’avenue Morizet au Bois de Boulogne, sur les quais ou à Lonchamps, les rafales ont en effet pu atteindre 75km/h ! Avec un chrono de 1h10’21, l’éthiopienne Gebiyanesh Ayele inscrit elle aussi son nom au palmarès. Et puis il y a tous les autres. Ceux qui courent pour une
qualification aux championnats de France de course sur route, pour passer sous les 90 minutes d’efforts ou simplement pour franchir la ligne comme Kennedy Kipyeko, 6466e du classement en 3h00’28. Le respect est le même, toutes et tous sont finishers de l’une des courses référence d’Îlede-France. Le semi-marathon de Boulogne, c’est aussi la participation de nombreux athlètes de l’ACBB : athlétisme bien sûr (le plus rapide, c’est Elie Thuiller avec un joli 1h15’57) mais pas seulement. À l’arrivée de ce gros peloton effiloché au fil des kilomètres, se sont aussi succédé notamment Guillaume Bous (triathlon, 1h24), Kevin Bertrand (cyclisme, 1h28), Benjamin Voirin (aviron, 1h28), Cyrille Verrier (ACBB omnisports, 1h44), Marc Fusina (municipalité, 1h50) ou Rachid Mokrani (triathlon, 1h57). Tous ponctuels à l’arrivée. Le semi-marathon de BoulogneBillancourt est d’abord et surtout une grande et belle fête de la course à pied. Quentin Belli
Morris Gachaga, 1h02’04 Atnafu Ytahal Zerihun, 1h02’06 John Liotang, 1h02’13
Handisport
Antony Diou, 1h27’26 Guillaume Gourdier, 1h35’22 Antony Hardy, 1h35’22
Dames
Gebiyanesh Ayele, 1h10’21 Damaris Areba, 1h11’59 Gesmu Zenesh, 1h13’39
Handisport
Nathalie Maujean, 2h00’15 Catherine Mahe, 2h06’14 Alexandra Wanes, 2h06’15
Morris Gachaga
Gebiyanesh Ayele
Laurent Carlot et Thibaut Mattern
SEMI-MARATHON 13
le vent ! L’ACBB à l’arrivée Élie Thuiller (1h15), Étienne Cavot (1h17), Thibaut Mattern (1h22), Laurent Carlot (1h22), Guillaume Bous (1h24), Philippe Stein (1h24), Philippe Baudoin (1h24), Camille Pitel (1h26), Benjamin Voirin (1h28), Kevin Bertrand (1h28), Nicolas Damico (1h34), Rémy Jaujay (1h34), Emmanuel Haddad (1h36), Xavier Hemon (1h36), Yves Dessertine (1h37), Vincent Lenoir (1h38), Agnès Rozenberg (1h39), Franck Clinchamps (1h39), Daphné Mattern (1h42), Cyrille Verrier (1h44), David Lacombe (1h44), Jean-Jacques Veillerot (1h44), Laurent Dolibeau (1h46), Augustin Decre (1h46), Jérôme Touzot (1h48), Julien Heurtel (1h49), Emmanuel François (1h49), Kevin Boclet (1h49), Carine Royer (1h52), Nathalie Gauthier (1h55), Jean-Philippe Rodenburger (1h56), Maxime Petit (1h56), Rachid Mokrani (1h57), Caroline Trift (2h00), Mirko Obradovic (2h27).
Cyrille Verrier
Marc Fusina
Rachid Mokrani
Avec un chrono de 1h15’57, Elie Thuiller (Athlétisme) a été le plus rapide des licenciés ACBB.
14 JUDO
L’ACBB judo veut
ais dokas boulonn ju s le e u q rs lo A mis comme ta ta s le r su t n brille ts rs championna lors des dernie aille titre, une méd n u – e c n ra F de bronze – en e d is o tr t e t n d’arge ent igeants bâtiss ir d s le s, e ss li u co ive dédiée au rt o sp e u q ti li o une p se d’abord sur o p re i u q u a e haut niv esprit club. l’ t e n o ti a rm la fo
tti © Thierry Albise
cultiver l’esprit
A
près sa médaille olympique, Cyrille Maret est remonté sur le tapis lors des championnats de France individuels pour s’adjuger l’or en plus de 100kg ; Baptiste Pierre, qui s’affirme chaque saison un peu plus, a décroché l’argent, confirmant qu’il sera un sérieux prétendant au poste de titulaire de sa catégorie des moins de 81kg ; en bronze, Cédric Revol confirme qu’il est bien dans le top 3 des moins de 60kg et Marie Del Puppo a créé la belle surprise en montant sur la troisième marche du podium en +78kg. N’oublions pas SarahLéonie Cysique, médaille de bronze en moins de 57kg, qui est aussi montée sur la 2e du podium aux championnats d’Europe juniors avec l’équipe de France ou encore Maxime Merlin, médaillé de bronze en individuels aux championnats d’Europe juniors (-55kg). En février, Maret, Pierre, Revol, et Del Puppo participeront au Grand Slam de Paris (Cysique occupant une place de réserviste)… Bref, la force collective des judokas boulonnais est incontestable – l’ACBB judo est aussi médaille de bronze du dernier championnat de France par équipes – au moment où la section semble devoir renoncer à ses engagements dans les compétitions collectives comme les prochains championnats de France par équipes ou encore la coupe d’Europe. Le président Denis Crozet l’a toujours revendiqué : pas question pour la section de vivre au-dessus de ses moyens. En coulisses, avec Marc Blin* devenu le référent haut niveau pour faire le lien entre exigences et revendications du pôle élite et réalités financières du ressort des dirigeants, il œuvre à construction de l’élite de demain. Pour mieux comprendre la stratégie de l’ACBB judo, entretien avec Marc Blin.
* Marc Blin a été le président de l’ACBB judo entre 2006 et 2014.
Comment a été accueillie votre arrivée au poste de Responsable du haut niveau ? Marc Blin : Plutôt bien notamment du côté des entraîneurs. Je suis là pour fluidifier la communication entre les uns et les autres, en m’appuyant sur mon expérience liée aux enjeux du haut niveau. Le but est de dissiper les nondits, les malentendus. Que les choses soient claires et transparentes pour tout le monde, tout en dédramatisant le contexte. C’est d’ailleurs aussi la raison pour laquelle nous avons favorisé l’entrée en bureau de deux athlètes issus du haut niveau : Romain Poussin et Myriam Auteri sont là pour nous nourrir de leur culture du haut niveau. Je travaille avec eux sous l’œil de Denis Crozet. Leur légitimité fluidifie le dialogue, facilite les arbitrages. Sportivement, comment jugez-vous cette dernière olympiade ? M.B. : Elle est historique. Un titre mondial avec Loïc Pietri, un titre européen avec Loïc Korval, une médaille olympique avec Cyrille Maret et des médailles nationales pour les filles… Une première depuis 1992. Quelle sera la politique sportive pour la prochaine olympiade ? M.B. : Je dirais que c’est une politique à deux têtes. D’un côté, nous mettrons tous efforts pour soutenir un ou une athlète capable de décrocher un podium aux Jeux de Tokyo en 2020. De l’autre, nous poursuivrons nos efforts de formation interne avec des judokas du cru. Dans tous les cas, l’esprit club devra primer. Cyrille Maret a prouvé que l’on
JUDO 15
club pouvait être un athlète de très haut niveau tout en incarnant les valeurs du club auprès des jeunes judokas boulonnais. Et les compétitions par équipes ? M.B. : Sur le principe, nous aimerions participer à tout… Mais soyons clairs, ce qui marque le haut niveau, ce sont d’abord les podiums internationaux individuels. Le rôle des dirigeants est de composer avec des finances qui imposent des arbitrages. Le président Crozet a été clair : le club doit gérer sa subvention de manière responsable. Les coachs haut niveau, Stéphane Brégeon et Thierry Dibert, doivent composer avec ce dont ils disposent, construire un budget pour atteindre l’objectif sportif qui, je le rappelle, est d’abord Tokyo 2020. Si pour atteindre cet objectif, nous devons renoncer aux compétitions par équipes pour préserver le budget, nous y renoncerons. L’école de judo et la formation sont performantes et pourtant, peu de judokas du cru explosent réellement au plus haut niveau. Un échec de la formation ? M.B. : Non, le problème n’est pas lié à la qualité de la formation mais plutôt à l’arbitrage parental. Avec un jeune comme Maxime Merlin qui est arrivé au club avec déjà un certain bagage, on voit que la compétence pédagogique est bien là. Mais chez les petits Boulonnais qui grandissent chez nous, à l’adolescence, les études sont prioritaires pour les parents. Comment les fidéliser les plus prometteurs ? M.B. : Justement en focalisant toute notre attention sur eux sur le plan sportif. Nous devons aujourd’hui accompagner nos jeunes comme Maxime Merlin et Sarah-Léonie Cysique pour atteindre le très haut niveau tout en luttant contre l’inflation des bourses.
Celles et ceux qui veulent toujours plus devront quitter le club. Mais les athlètes qui voudront bénéficier du meilleur encadrement sportif pour atteindre l’objectif Tokyo trouveront la réponse à l’ACBB. Comment imaginez-vous le chemin jusqu’à Tokyo 2020 ? M.B. : Nous ferons un premier arbitrage en 2018. Si parmi nos judokas, filles et garçons, certains sont positionnés, ce que nous espérons tous, le club sera capable de faire les efforts supplémentaires nécessaires pour les accompagner jusqu’au bout. Il ne faut pas oublier que les budgets sont globalement à la baisse. Nous devons donc compenser par un positionnement sportif clair et un esprit club irréprochable. Nous avons des valeurs, pas question d’y renoncer. À l’ACBB judo, nous nous inscrivons dans le temps : ces derniers mois, d’autres clubs ont mis la clé sous la porte. Pour les prochains Jeux, on ne sait pas ce que fera Cyrille Maret mais beaucoup d’autres Boulonnais pourraient être concernés ? Cédric Revol, Baptiste Pierre, Maxime Merlin, Sarah-Léonie Cysique… M.B. : Il va leur falloir désormais prouver au niveau mondial car, sans dénigrer les médailles nationales, elles sont toujours relatives. Le haut niveau qui compte, c’est le niveau mondial. La bonne nouvelle, c’est qu’aux yeux de l’omnisports, nous sommes la principale section concernée par le haut niveau. La section étant autonome financièrement pour le loisir et l’école de judo, la subvention de l’omnisports est entièrement consacrée à l’élite. Soit 70 % de la masse budgétaire pour 1 % des effectifs. Il est bon parfois de le rappeler. Comme je l’ai dit, le bilan de la dernière olympiade est énorme, preuve que notre politique fonctionne bien. Propos recueillis par Jérôme Kornprobst
16 TRIATHLON
Un vélo pour deux… Pas toujours simple !
TRIATHLON 17
Triathlon
L’art
d’enchaîner
Le triathlon a le vent en poupe. Ce sport nature a même été sacré en décembre dernier Coup de cœur des internautes lors des Trophées Generali des sports responsables. Un beau coup de pouce pour une fédération qui multiplie les initiatives pour booster ses disciplines phares : triathlon, aquathlon, duathlon, run & bike ou encore Swimrun.
À
l’ACBB triathlon, les jeunes apprennent l’art d’enchaîner les disciplines. Chaque mercredi au Parc de SaintCloud, Aurélien Penneret et Philippe Bacchin sont fidèles au poste. Malgré la pluie fine et le froid, une vingtaine de jeunes est venue pour une séance spécifique de trois heures dédiée au VTT et à la maîtrise de l’enchaînement entre le vélo et la course à pied. « Il y a deux ans, on annulait les séances tellement il y avait peu de gamins. Aujourd’hui, notre école de tri vise le label 2 étoiles, le groupe de jeunes est assidu », savoure Aurélien, responsable des jeunes. Avec 80 jeunes pour 260 adhérents, la section est en effet en plein essor (+15 % des effectifs en un an). « Pour les gamins, c’est du multisports à la portée de tous. Notre objectif est de poursuivre la formation des jeunes initiée il y a quelques années. Notre ambition est de monter en R2. L’important, c’est d’insister sur cette image du triathlon pour tous », souligne Guillaume Contet, nouveau président de la section. Avec son programme Triathlon Sport Santé, la fédération est d’ailleurs bien dans cette optique de tordre le cou aux clichés du triathlète hors normes
accomplissant des exploits surhumains. « Le triathlon, ce sont trois disciplines de base qui permettent de varier les plaisirs. Un programme spécialisé peut être conçu par les clubs pour permettre à chacun de reprendre une activité sportive à son rythme, de lutter contre des maladies chroniques comme le diabète, les maladies cardiovasculaires ou les cancers », argumente le docteur Olivier Coste, chargé de la mission sport et santé pour la FFTri. Et l’un n’empêche pas l’autre : si le triathlon offre trois bonnes raisons de sentir bien dans son corps, la discipline peut aussi bien sûr se pratiquer en mode compétition. « Pour les quatre prochaines années, en adultes, nous voulons monter des équipes sérieuses qui soient présentes jusqu’aux dernières phases du championnat D3 et créer un groupe spécialisé en longues distances pour fédérer une pratique encore trop souvent individuelle », espère Guillaume Contet.
Des jeunes motivés Ce jour-là, Clara, Victor, Théo, Arthur, Baptiste, Nicolas et tous les autres enchaînent les tours
à vélo et en course à pied, en mode run & bike. On court en binôme, un vélo pour deux… « Le principe pour aller vite, c’est de courir à fond de 30 secondes à une minute puis de récupérer sur le vélo. C’est comme un gros fractionné », sourit Aurélien Penneret. Dans l’apprentissage du triathlon, le travail technique prend toute sa place : « On fait de l’éducatif sur la piste pour apprendre à gérer la foulée, coordonner les bras, apprendre à respirer. Ils sont jeunes alors ils vont vite mais pas très longtemps. Ils doivent apprendre qu’ils peuvent courir plus longtemps en réduisant la vitesse », lance Philippe Bacchin, entraîneur de triathlon depuis 20 ans, ancien spécialiste des épreuves longue distance. Éveil athlétique pour les plus jeunes (dès 7 ans), séances natation, sorties VTT… (la section compte six coaches), les jeunes de la section doivent aussi apprendre à gérer la préparation d’une course en amont car tous vous le diront, avant une épreuve, il y a toujours du stress. « Quand on quitte la maison, on a toujours peur d’avoir oublié quelque chose », soupire Clara, 11 ans. Aurélien Penneret confirme : « C’est vrai qu’ils sont parfois crispés. Pour les aider, je leur fournis une fiche pour leur matériel, leur petit-déjeuner à prévoir selon la
18 RUBRIQUE
b o u l o g n e b i ll a n c o u rt
triathlon
Chaque mercredi après-midi, le groupe de jeunes triathlètes, enca a rendez-vous au Parc de Saint-Cloud pour une sortie VTT et des sé
adré par Aurélien Penneret et Philippe Bacchin, éances spécifiques.
RUBRIQUE 19
course… Ils n’ont qu’à lire sa fiche pour remplir leur sac. Les parents sont là aussi pour les driver mais franchement, on a des gamins qui commencent à bien se connaître physiquement, ils savent comment ils doivent s’alimenter, ils prennent les consignes au sérieux, c’est cool. » Pour Victor, 13 ans, la course nécessite aussi d’être bien concentré notamment lors des fameuses transitions. « On dit qu’il y a trois sports mais les transitions comptent aussi beaucoup. Beaucoup de choses peuvent se passer, on peut perdre des places bêtement. » Pour tous ces jeunes pratiquants, venus parfois d’autres univers comme le foot ou l’escrime, le triathlon est devenue leur discipline phare. « J’aime l’idée de pratiquer trois sports », indique Arthur ; « C’est devenu mon sport », ajoute Théo.
© worldofswimrun.com
20 TRIATHLON
Benjamin Soulié et Boris Tomaszewski, trois ÖtillÖ au compteur.
Rendez-vous au swimrun de Vassivière Outre le triathlon (auquel on associe désormais aquathlon, duathlon et run & bike), des disciplines comme le swimrun sont en pleine émergence. Et devinez quoi ? Avec les BB Rockets (Benjamin Soulié et Boris Tomaszewski), la section triathlon peut compter sur un binôme de choc, trois participations à l’ÖttilÖ – championnat du monde de la discipline en Suède – avec une 14e place en 2015 (le meilleur classement pour un binôme 100 % français). Le principe est simple : on court, on nage d’île en île, on court à nouveau jusqu’à la ligne d’arrivée que les deux swimrunners doivent franchir ensemble. « C’est un mélange de physique et de mental, il faut composer avec la météo, gérer les coups de moins bien… On s’encourage mutuellement. » Pas de transition ici pour se changer : on court en combinaison, on
L’ACBB triathlon lors de la Gravity Race.
nage avec ses running… Comme des fuyards perdus en pleine nature. « On éprouve un grand sentiment de liberté ». Dans leur sillage, un petit groupe de Swimrun a fait surface à l’ACBB triathlon. « On est un petit groupe, avec plein de choses à partager » Ainsi à l’automne dernier, six binômes ont fait le déplacement à Annecy pour participer à la Gravity Race, 39 km de course à pied, 2 000 m de dénivelé positif, pour 5,4 km de natation. Après un premier podium dans les Côtes d’Armor à l’Émeraude swimrun (victoire en mixte !), le binôme Agnès Rozenberg / Camille Pitel était du voyage avec à la clé, une superbe 2e place au classement mixte. « Je suis tellement contente de cette course que
désormais, mon prochain challenge sera l’ÖtillÖ », s’est enthousiasmée Agnès après cette belle course. C’était une première en revanche pour le duo Grégory Banville / Jérôme Validire (35e). Et si pour Jérôme, le dernier kilomètre de course à pied a été vécu comme un calvaire, il a reconnu avoir « passé une sacrée chouette épreuve avec Grégory. » Ainsi va le triathlon ou ses disciplines associées… Quand on y goûte, on ne peut plus s’en passer ! Le groupe a d’ores et déjà rendezvous dans le Limousin le weekend du 18 juin pour disputer l’épreuve Sang pour Sang au lac de Vassivière. Promis, Le Mag y sera aussi… Jérôme Kornprobst
AVIRON 21
Or, argent et bronze malgré
l’enfer du Nord
Les championnats de France seniors bateaux longs (1er octobre à Gravelines) ont ponctué la saison de la plus belle des manières avec quatre médailles, dont une en or. La section boucle ainsi l’année à la 4e place nationale du classement des clubs (151 classés).
P
our le dernier grand rendez-vous de la saison, 43 athlètes boulonnais répartis en huit équipages étaient du voyage pour Gravelines pour disputer les championnats de France seniors bateaux longs. Malgré l’omniprésence du vent et un bassin aux eaux capricieuses, le bilan a été à la hauteur de l’ACBB aviron, dans le Top 5 des clubs depuis quatre ans (numéro 1 cette saison en seniors, handi-aviron et loisir). Une fois de plus, ce sont les équipages féminins qui se sont illustrés avec le titre de championnes de France pour les filles du quatre de couple. Après une course techniquement maîtrisée de bout en bout, Chloé Poumailloux, Frédérique Rol, Céline Gallot-Lavallée et Emmelieke Odul l’ont emporté haut la main avec plusieurs longueurs d’avance. Le huit féminin (Lucie Giraud, Julie Voirin, Jovana Arsic, Ivana Filipovic, Oriane Gabali, Aurélie Morizot, Marie Tavernier et Laura Fau ; barreuse : Chloé Rivoal) a eu fort à faire face à un huit grenoblois très abouti techniquement. Mais les Boulonnaises ont su utiliser toute leur puissance pour contenir les assauts de l’Encouragement Nautique et prendre la médaille d’argent au terme d’une course palpitante au bord à bord.
En argent pour 3 dixièmes Du côté des poids légers masculins, deux quatre sans barreur poids légers (sur trois engagés au départ) se sont qualifiés pour la finale, prouvant la densité d’un collectif à l’esprit de compétition féroce. La déception de Romain Beuret, Svetozar Pavlovic, Emile Sarda et Pierre Roisin, classés au pied du podium (4e), en disait long. Il faut dire que ces quatre rameurs, très agiles techniquement, s’étaient imposé une préparation acharnée dans les semaines précédant les championnats. Le « vaisseau amiral », composé de rameurs ayant fait ou faisant partie des équipes nationales
Au démontage des bateaux, la bonne humeur était générale malgré des conditions météo dantesques.
française et serbe – Vincent Faucheux, Milos Stanojevic, Léo Grandsire et François Teroin – n’a pas déçu. On attendait avec impatience la confrontation avec l’autre pointure de la compétition, le super équipage lyonnais composé d’un médaillé olympique à Rio, de deux champions du monde et d’un quatrième rameur lui aussi international ; le duel a bien au lieu. À l’arrivée, les Boulonnais s’inclinent pour trois dixièmes… Une médaille d’argent qui symbolise toutefois encore un progrès, l’ACBB ayant dû se contenter du bronze en 2014 et 2015. En vétérans aussi, l’ACBB assure le spectacle. Le quatre barré de Franck Droulle, Claude Talamona, Christopher Cala, Clément Cadot et barré par Valérie Talamona a disputé la dernière finale du championnat. Malgré un départ poussif, ils sont remontés sans faiblir pour, au bout de l’effort, arracher la médaille de bronze du critérium. Hugues Chanoine
22 BASKET-BALL
Invaincu à la trêve en R3
L’ACBB ne cache Entre une équipe première masculine invaincue à la trêve et une équipe benjamines qui évolue pour la première fois en régionale, l’ACBB basket peut savourer son début de saison.
P
our l’équipe de benjamines, c’est une première à l’ACBB basket. Après un brillant tournoi de qualification disputé en début de saison, les jeunes basketteuses boulonnaises ont décroché le droit d’évoluer en Régionale 2. Ça n’était jamais arrivé, preuve que le niveau des jeunes, fruit du travail de formation, progresse. Et à l’issue de la première phase, les benjamines tenaient le choc avec un bilan équilibré de cinq victoires pour cinq défaites. « Elles ont connu une belle série de trois victoires consécutives avant de marquer le pas. À ce niveau, l’impact physique et l’intensité sont des notions nouvelles pour nous. Il ne faut pas oublier que dans notre équipe, certaines joueuses sont débutantes », indique Alex qui coache ces jeunes filles. Une première partie de saison prometteuse donc, avec l’objectif ferme de se maintenir à ce niveau. « La deuxième phase est un nouveau championnat qui commence. L’objectif est de nous qualifier pour les play-off et pourquoi
pas d’être champion de notre poule. Ce serait l’assurance de repartir en R2 la saison prochaine. »
Un projet de fond De l’ambition, le coach de l’équipe première masculine, promue en R3 en fin de saison dernière, n’en manque pas et la première partie de saison lui donne raison. Un bilan ébouriffant de 9 victoires pour aucune défaite à Noël, à trois journées de la fin des matchs aller. Mais pour Franck Giroux, ces bonnes performances sont tout sauf un hasard : « Cette montée n’est qu’une
étape dans le projet du club. Alors bien sûr, cet excellent début de saison est une belle surprise mais nous avons commencé ce championnat avec des ambitions. Quand je débute un championnat, je ne me contente pas d’envisager le maintien. Je vise haut car qui peut le plus peut le moins. » Pour accompagner la montée en R3, l’ACBB s’est renforcé avec l’arrivée de quelques joueurs, notamment celle d’Hassan Thioune, ancien capitaine de Sartrouville (N3) qui apporte son expérience dans l’animation du jeu. « Il est un point de fixation incontournable de l’équipe et possède une adresse incomparable à trois points. Hassan est vraiment la force tranquille du groupe, un excellent relais pour moi. » Arrivé au club à l’intersaison, ce beau bébé qui porte le numéro 45 suit dans le même temps une formation BPJEPS, option basket. « Nous construisons tous
BASKET-BALL 23
pas ses ambitions ensemble un projet de fond pour le basket à Boulogne. » Avec l’hyperactif Maghid Khallouf – adroit au tir, sur tous les ballons en attaque comme en défense et qui provoque de nombreuses fautes adverses – l’équipe peut aussi compter sur son meneur de jeu Emmanuel Mesfin ou encore sur Alexandre Charron. « Tous vont dans le même sens et nous avons de l’ambition. On ne se cache pas, l’objectif est de jouer la montée en R2 dès cette saison. » Il faudra toutefois rester lucide pour
rester efficace, continuer à gagner sans s’enflammer. « Les joueurs doivent continuer à bien vivre ensemble et rester concentrés sur le jeu, sur l’objectif. On ira là où ils nous mèneront. » Direction la R2 en restant invaincus au terme de la saison ? À suivre… Antoine Verniers
24 HANDBALL
Nationale 1 et coupe de France
Total régal ! Depuis le début de la saison, la salle Souriau bouillonne de plaisir en venant soutenir l’équipe première de handball dans son championnat de N1. Après un début fragile, l’équipe est montée en puissance. Avant de faire trembler Sélestat, pensionnaire de Starligue, en 16es de finales de coupe de France.
O
n l’annonçait comme un match de gala, les supporters n’ont pas été déçus. Le 17 décembre, l’ACBB accueillait Sélestat dans le cadre de son 16e de finales de coupe de France. Une affiche alléchante, un beau cadeau de Noël pour les joueurs d’Olivier Le Bail qui ont su encore élever leur niveau de jeu pour l’occasion. « Soyons réalistes, exigeons l’impossible » a martelé avant la rencontre celui qui a été désigné coach de l’année 2016 lors de l’assemblée générale de l’ACBB. « On a déjà été chercher l’impossible dans tous les domaines : mental, physiologique, physique… Le travail a été fait, mes joueurs n’ont plus qu’à s’amuser ce soir. » En s’appuyant sur cette devise de Che Guevara, Olivier Le Bail ne pensait peut-être pas transformer ses joueurs
en guerriers à ce point. Combatifs, accrocheurs et nullement impressionnés ni par l’enjeu ni par ces joueurs de l’élite, les Boulonnais ont bousculé, malmené ces visiteurs d’un soir, menant au score pendant près de 50 minutes dans une ambiance de feu. Le retour au vestiaire à la pause avec trois buts d’avance était non seulement mérité mais laissait surtout augurer d’une deuxième période palpitante. Un changement de gardien côté Sélestat (trois arrêts consécutifs) a alors suffi à dérégler la belle machine
HANDBALL 25
boulonnaise. Les Pros ont refait peu à peu surface pour enfin revenir à 17-17 à la 47e minute. Le match a finalement basculé à la 52e, quand les Alsaciens ont fait le break (21-19). Sans abdiquer, les Boulonnais ont continué à s’accrocher mais les dernières minutes étaient de trop. L’ACBB s’incline finalement 20-25 mais quitte la coupe la tête haute à l’issue d’une rencontre dont Olivier Le Bail saura tirer les enseignements au moment d’amorcer la deuxième phase du championnat. « Je suis plutôt content de la première partie de saison. Une montée, ce n’est jamais évident, d’autant que nos moyens ne sont pas illimités, ce qui nous oblige à nous appuyer sur notre centre de formation. Depuis le mois d’août, on n’a pas été épargnés par les soucis et les blessures avec trois absences chez nos joueurs cadres depuis le début de saison. Mais l’équipe affiche un état d’esprit remarquable et joue de mieux en mieux, avec une qualité de jeu assez intéressante. On met beaucoup de buts, on commence à bien se trouver en défense, les gardiens font bien leur travail. » De quoi être satisfait ? « Je ne serais pas coach si j’étais satisfait. Un coach n’est jamais satisfait (rires). Mais je
26 HANDBALL
Quand l’ACBB hand marque, c’est tout Souriau qui exulte !
suis réaliste, on évolue dans un niveau professionnel, j’ai des joueurs qui cumulent vie de famille, boulot à grosses responsabilités et handball de haut niveau. Il faut donc d’abord regarder ce qui est positif. Alors même si peutêtre que trois ou quatre points supplémentaires étaient à notre portée lors de la première phase, on a aussi été disputer des gros matchs à des moments où on ne nous attendait peut être pas. On va continuer à faire évoluer notre jeu et réaliser une deuxième partie de saison la plus performante possible d’autant qu’on bénéficie d’un beau soutien populaire, même dans la défaite. Le public est là et ça aussi, c’est une forme de réussite. » Un public qui a rendu hommage à ses joueurs à l’issue de cette rencontre qui, outre une déception légitime, pouvait surtout laisser naître un beau sentiment de fierté. « Quand on voit le match qu’ils ont livré, on ne peut être que fiers de nos joueurs », appréciait d’ailleurs le président Laurent Simonelli au coup de sifflet final. Car dans la politique de formation de la section, l’équipe première a valeur d’exemple. En affichant un tel état d’esprit, l’objectif est
largement atteint. Dans tous les championnats auxquels l’ACBB handball participe, garçons et filles, cinq équipes étaient d’ailleurs encore invaincues à la fin de l’année 2016 : les filles de plus de 16 ans, les garçons moins de 17 ans, les filles moins de 15 ans, les garçons moins de 13 ans et les mixtes moins de 9 ans. Des résultats d’ensemble qui doivent faire plaisir aux fidèles partenaires de la section, parmi lesquels le petit nouveau Groupaxis (lire par ailleurs). En ce début d’année 2017, l’équipe va donc reprendre sa lutte en N1, championnat dans lequel elle occupait la 5e place au moment de la trêve des confiseurs. Les héros malheureux de la coupe de France recevront le leader du championnat (SM Vernon) le 4 février. Une très belle affiche dès la reprise. Jérôme Kornprobst
Partenaire
Groupaxis et le sponsoring participatif
Spécialisé dans le conseil en environnement bancaire, Groupaxis a rejoint les rangs des partenaires de l’ACBB handball. Pour son directeur général qui habite à Boulogne, il s’agissait surtout de trouver une autre façon de réunir ses consultants, en dehors du contexte professionnel. Créer un fil rouge autour duquel la petite cinquantaine de salariés pourrait ainsi se retrouver. « Je cherchais un sport collectif, plutôt au niveau amateur avec des valeurs proches des nôtres. L’ACBB hand répondait parfaitement à ces critères », explique Pascal Moreau. « L’idée de notre partenariat repose sur l’abondement, le sponsoring participatif. L’entreprise a déjà signé un chèque et chaque salarié a la possibilité de mettre au pot la somme de son choix. À chaque fois qu’un salarié verse une contribution, Groupaxis ajoute la même somme. Depuis le début de la saison, des salariés sont venus à trois ou quatre matchs. Si on mobilise 10 à 20 % de la boîte, l’objectif sera atteint. Ce que je souhaite avec ce partenariat, c’est accentuer encore la cohésion au sein de l’entreprise. Se retrouver pour assister au match ensemble, boire un verre, partager les résultats… » www.groupaxis.fr
TIR À L’ARC 27
Concours interne
Les archers ont traqué
les zombies !
La section tir à l’arc a organisé son concours interne le vendredi 16 décembre. Une épreuve pour tous les adhérents et pour finir l’année en toute convivialité.
L
e nom du concours en disait long sur ce qui attendait les archers et archères de l’ACBB tir à l’arc : « Sérénité et adresse en milieu hostile Zombie ». Après les cibles traditionnelles placées à 15 mètres, les 8 équipes engagées (25 tireurs) ont vu apparaître des cibles un peu différentes qu’à l’accoutumée. « Vous marquerez plus de points si vous touchez la tête du zombie, encore davantage si c’est la main ». Bonne humeur garantie ! Pour Thomas Jager, nouveau président de la section, et son bureau, ce concours était un bon moyen de ponctuer l’année mais aussi de faire les présentations du bureau fraîchement renouvelé. « Nous comptons aujourd’hui près de 70 adhérents et les effectifs devraient encore gonfler avec les inscriptions du mois de janvier. » Au tir à l’arc, même si les hommes sont plus largement représentés, la mixité est de mise avec de jeunes archers qui se mêlent aisément aux adultes. « Ce type de concours ludique permet de constituer des équipes et de mélanger les niveaux. » La soirée a d’ailleurs été l’occasion de sonder les adhérents
Le nouveau bureau Thomas Jager, président – Antoine Perez, vice-président – Catherine Maameri, trésorière – Cong-Son Trinh, secrétaire. Claire Diet, Claire Ferlin, Karma Caram, membres du bureau. Toute l’actu du tir à l’arc est désormais sur Facebook/acbbtiralarc
sur leurs souhaits futurs entre concours par équipes ludique et épreuve par équipes plus sérieuse. Côté zombies, les volées de 3 flèches ont plutôt bien touché leurs cibles. Et si l’équipe de Karma Caram, Perrine Mirabel, Séverin Schaeffer et Émilie Rousseau était en tête au classement intermédiaire, c’est bien la formation emmenée par l’instructeur William Landry, composée aussi d’Elena Chetverikova et Juliette Huy, qui s’est finalement imposée devant le trio Dorian Caldeirou, Paul Riquier et Charlotte Texidor et la formation de Thomas Jager, Solal Ledru et Noreen Baillet, baptisée pour l’occasion les Extracteurs de Zombies. Frédéric King
Les chasseurs de zombies
1 - William Landry, Elena Chetverikova, Juliette Huy 2 - Dorian Caldeirou, Paul Riquier, Charlotte Texidor 3 - Thomas Jager, Solal Ledru et Noreen Baillet 4 – Éléonore Vaissaire, Guillaume Fay, Olivier Mado 5 - Karma Caram, Mirabel Perrine, Séverin Schaeffer, Émilie Rousseau 6 – Hugo Azuelos, Antoine de Tarle, Colombe Ledru 7 – Claire Ferlin, Christopher Teixera, Maxime Guiboust 8 – Simon Lecaillon, Delphine Batisse, Maverick Debut
28 NATATION
Interclubs Avenirs et Jeunes
Tous pour un, un Pour cette nouvelle formule des Interclubs Avenirs (8-11 ans) et Jeunes (11-13 ans), les clubs des Hauts-de-Seine se sont retrouvés dans les lignes d’eau de la piscine de Boulogne-Billancourt les 16 et 17 décembre derniers. Dans une chaude ambiance propre aux compétitions par équipes…
Avant chaque journée d’interclubs, on travaille le cri de guerre !
NATATION 29
pour tous ! B
eaucoup flottent un peu dans leur short et t-shirt trop grands floqués au nom de leur club. Mais une fois sur le plot, ils donnent tout, pour eux mais surtout pour l’équipe. Dans une discipline réputée individuelle, les interclubs ont ceci de singulier qu’ils transcendent tous les compétiteurs. On donne tout pour les autres qui font de même en retour. On se surpasse en relais dans une ambiance de feu et sous l’œil attentif de Benoît Descamps, responsable technique et des coachs qui, chrono en main, n’en perdent pas une miette. Implacables, les juges valident virages, coulées et reprise de nage, disqualifient les contrevenants aux règlements. Il y a aussi des larmes mais, surtout, beaucoup de joie. De cette euphorie naissent aussi les performances comme en témoignent les innombrables records personnels battus au cours du week-end : 62 exactement pour 64 courses nagées, rien que pour le groupe Jeunes coachée par Anaïs Raguin. Mais les chronos ne font pas tout pour la technicienne boulonnaise : « Les nageurs doivent respecter les consignes travaillées à l’entraînement. J’accorde une grande importance aux parties non
nagées et un bon chrono sans le respect des consignes ne me satisfait pas. » Avec trois équipes filles et une équipe garçons engagées, soit 16 nageuses et nageurs, l’objectif chez les Jeunes est d’accrocher deux podiums. « Une troisième place pour les filles et pourquoi pas la gagne chez les garçons », se risquait Anaïs à mi-parcours. En Avenirs, Emmanuel Rabouin peut compter sur une équipe filles et une équipe garçons et viser lui aussi les podiums. « On représente le club, j’attends de tous qu’ils soient contents d’être là, pleinement engagés dans un bel esprit d’équipe et qu’ils aient envie de gagner. » Anaïs Raguin et Emmanuel Rabouin ont semble-t-il été entendus puisque l’ACBB a pleinement atteint ses objectifs avec, en Jeunes, la victoire pour les garçons et la deuxième place pour les filles. « Mention spéciale à Milan Nathan, Alix Bayon, Cassandra Rémy et Lucile Coudert qui ont réalisé des améliorations personnelles très importantes sur la totalité de leurs courses. » En avenirs, les filles sont montées sur la deuxième marche du podium, les garçons sur la troisième pour le plus grand plaisir d’Emmanuel Rabouin : « Un super week-end ! Je félicite particulièrement
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Léonie Poissier-Lortet, 1re du classement en individuel sur 100m 4 nages en 1’38’’57 et Alexandre Chalendar, dont les trois records du club ont marqué les esprits. » En effet, les interclubs sont toujours propices pour faire tomber des records… Sept meilleures performances du club ont ainsi été battues ce week-end-là : Lucile Coudert (100 papillon 12 ans en 1’12’’71), Skander Mahjoub (100m dos 13 ans en 1’06’’23), Léo Chalendar (100m 4 nages 13 ans en 1’08’’87 et 100m brasse 13 ans en 1’11’57) et Alexandre Chalendar, 10 ans (50m Nl en 32’22 ; 50m papillon en 36’’55 et 100m 4 nages en 1’24’’04). Et comme pour briller aux interclubs, il faut pouvoir compter sur tout le monde, mention spéciale pour leurs bonnes prestations à Inès Bègue-Turon, Éléonore Bonnet, Joséphine et Victor Arranz dont c’était la toute première compétition. Le président Jean-Sébastien Corbeels peut être fier, tant sur le plan des résultats que de l’organisation.
Apprentissage « Ces interclubs sont la seule occasion, avec les interclubs toutes catégories, de nager en équipe, les uns pour les autres. Les enfants adorent et sont hyper-motivés, ils se soutiennent et se motivent »,
re !
e équipe qui vib
, c’est tout un
eur est à l’eau Quand un relay
souligne Anaïs qui aime travailler en groupe aussi à l’entraînement. « Un nageur est bon aussi grâce à ses partenaires d’entraînement. Les plus forts tirent les autres vers le haut, ceux qui progressent poussent les plus forts. » Pour ces jeunes qui participent jusqu’à quatre entraînements par semaine, ces compétitions sont aussi l’apprentissage de la patience. « Les journées sont longues, ils doivent apprendre à meubler, à s’occuper. » Et esprit de groupe oblige, les téléphones portables sont interdits autour du bassin… Alors quand un copain ou une copine monte sur le plot, c’est tout le club qui se mobilise pour encourager. Ce n’est pas pour rien si tout ce petit monde travaille son cri de guerre en début de week-end ! Hadrien Blin
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Les équipes
Avenir, filles Léonie Poissier-Lortet, Émilie Cognet, Éléonore Bonnet, Inès Bègue-Turon Médaille d’argent
Jeunes, filles Équipe 1 : Lucile Coudert, Ève Colas-Bara, Meryem El Kateb, Camélia Corbeels. Médaille d’argent Équipe 2 : Cécile Colas-Bara, Manon Thibaut, Cassandra Rémy, Alix Bayon. Équipe 3 : Nine Loubeyre-Molinari, Ilyana Thomson, Joséphine Robillard, Charlotte Robinson-Cueva.
Avenir, garçons (photo podium garçons avenir) Alexandre Chalendar, Yannis Mesror, Lucas Vahlas, Victor Arranz Médaille de bronze Jeunes, garçons Léo Chalendar, Skander Mahjoub, Milan Nathan, Benjamin Wald. Médaille d’or
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Testé pour vous
L’aïkido Le mardi soir, Olivier, Sandrine, Franck, Alain, David, Virginie, Frédéric, Johnny, Fayaz, Marc, Paul et tous les passionnés d’aïkido1 se retrouvent au dojo de la rue de Seine pour suivre l’un des cours dispensés par Sensei Brahim Saiah. Pour ce test, ils nous ont accueillis avec bienveillance. 1 Voie de la concordance des énergies.
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’
accueil est chaleureux, l’ambiance propice au partage et à la transmission. Dans la pratique de l’aïkido, les plus chevronnés encadrent les novices, toujours. En toute simplicité et avec bienveillance. Voilà ainsi résumé en quelques mots l’ambiance qui règne dans le groupe de l’ACBB aïkido. Dans un respect absolu – notamment celui de Jean Gache, enseignant de 1973 à mai 2009 à l’ACBB et dont le portait trône dans le Dojo – Brahim Saiah, Sensei discret aux gestes précis et à l’œil aiguisé, salue son groupe du soir. « L’aïkido, c’est l’esprit d’apprendre en permanence. On est là ni pour échouer ni pour réussir, juste pour apprendre. Apprendre l’un de l’autre, progresser avec son partenaire, pas contre lui. » Vieux de 800 ans, cet art martial était l’apanage des samouraïs dont la mission était de protéger l’Empereur. Au fil du temps, la violence de l’école Takeda a cédé la place au daitōryū. Le Maitre Morihei Ueshiba, grand professeur de daitōryū aikijūjutsu prend le contre-pied d’un Japon nationaliste et militariste à la fin des années 30 en créant un budo pacifique. « L’idée géniale a été d’utiliser l’énergie du partenaire pour apprendre des techniques efficaces et mettre un adversaire hors d’état de nuire sans
le blesser. » D’où la nécessité de souplesse, de la maitrise des équilibres, de l’art de la rotation, de l’association des énergies. Il s’agit de créer un état de déséquilibre pour rétablir l’harmonie. Ce travail s’effectue via des techniques à mains nues et à travers l’étude de trois armes (sabre, bâton et couteau), un beau concept qui prend forme quand on regarde les pratiquants de plus près.
Créer le vide L’art de l’aïkido consiste à déjouer une attaque en créant le vide. De ce vide, on exploite l’énergie associée des deux partenaires pour retourner la situation à son avantage par une technique d’immobilisation ou de projection… « Toute l’intelligence de cet art est de savoir utiliser tout le potentiel de l’attaque pour l’associer à son propre potentiel et pouvoir ainsi répondre efficacement et rapidement à n’importe quelle situation : saisie, poussée… D’abord on crée le vide. La non-résistance entraîne une réponse beaucoup plus puissante que si l’on avait résisté, que si l’on s’était durci. Il ne faut pas aller contre son agresseur mais avec lui. On démultiplie alors les possibilités de le mettre hors d’état. C’est très sérieux mais
EXPÉRIENCE 33 on s’amuse beaucoup. Il y a un aspect ludique indéniable. » Pour Franck, 54 ans et dix ans de pratique, « l’aïkido, c’est apprendre à désarmer un adversaire sans le blesser, utiliser son énergie pour lui faire comprendre qu’il doit passer son chemin. C’est l’amitié, le partage, la vie. » À 16 ans, Paul est parmi les plus jeunes pratiquants. « J’ai fait du karaté… J’ai eu un coup de foudre pour l’aïkido. C’est l’art martial que je recherchais. Pas de violence, beaucoup de spiritualité. » Pour Franck (plus jeune que le premier celuilà !), « ce que voulait le Maître, c’est créer un art pour préserver l’autre, faire la paix entre les hommes. S’il vous agresse, il sera gentiment
remis dans la voie, pacifiquement. » Tous vous le diront, la pratique de l’aïkido est aussi une histoire de philosophie.
Énergie, déséquilibre et harmonie Mais revenons à notre séance. Après le salut, un long échauffement occupe vingt bonnes minutes : respiration, articulations, étirements, roulades arrières ou chutes avant, marche à genoux – « tous les mouvements que l’on réalise en position debout sont aussi effectués en position à genoux », souffle Olivier avec un petit sourire goguenard – le tout assorti de drôles de bruits allant du gémissement au râle en passant par des cris plus guerriers… Pour Christine et moi, le chemin (Do) vers l’harmonie et la maîtrise des énergies est semé d’embûches !
34 EXPÉRIENCE
L’avis de Christine « Méditation et respect » Troisième fois que nous testons un art martial et, comme à chaque fois, l’expérience a été singulière. D’abord, la séance commence par une phase méditative sans le moindre bruit dans le dojo. Puis vient le salut reconnaissant au maître (Jean Gache) dont la photo est entourée de fleurs. C’est la première fois que je ressens une telle vénération des anciens. L’entraînement peut alors débuter par une longue phase d’échauffement dont certains mouvements pourraient s’apparenter à des postures de yoga. Toutes les parties du corps sont progressivement sollicitées pour faire arriver l’influx jusqu’au bout des doigts. Les mouvements sont doux mais les répétitions finissent par donner chaud. Tout cela sans une parole. Les élèves suivent les mouvements du professeur. L’échauffement devient ensuite plus actif avec des séries de chutes avant et arrières puis de déplacements. Des mouvements loin d’être évidents et j’imagine qu’il faut les répéter pendant des milliers de fois pour les maîtriser sans réfléchir. La séance se poursuit par la répétition de plusieurs mouvements successifs qui suivent une logique identique : le premier attaque, le second esquive avant d’appliquer un geste de défense qui lui offre la possibilité de contre-attaquer. Tout ceci bien évidemment sans violence. Cette discipline ne demande pas de caractéristiques physiques particulières même s’il vaut mieux être un peu souple. Elle requiert toutefois une certaine assiduité si l’on veut mémoriser les pas et les mouvements qui m’ont paru tellement compliqués. Je rappelle que la synchronisation n’est pas mon fort ! La section aïkido de l’ACBB fonctionne sur le principe de la transmission. Les aïkidokas les plus expérimentés enseignent aux novices. Ainsi le professeur actuel est un ancien élève de Jean Gache. Certains cours sont également assurés par Olivier Barbey et Thierry Rousselet. Par ailleurs, tous les cours de la semaine sont ouverts à tous. On peut donc pratiquer jusqu’à cinq fois par semaine ! La section ne s’arrête jamais et, aux beaux jours, les cours d’armes sont dispensés dans le parc de Saint-Cloud. www.acbb-aikido.fr
On passe à l’apprentissage de différentes prises. Le Sensei montre toujours la situation avec un élève chevronné avant que chacun ne la reproduise par binôme. Pour nous aider, Olivier, Franck, Johnny et Virginie sont mis à contribution. À l’ACBB depuis trois ans, Virginie a trouvé dans l’aïkido le moyen de pratiquer un sport sans l’aspect compétition : « On travaille tous ensemble, les plus expérimentés ne cherchent pas à écraser les autres et on apprend beaucoup de choses même si ça prend énormément de temps. On prend confiance en soi, même si en aïkido, plus on progresse, plus on a l’impression d’être nul, c’est génial ! Et surtout, on s’amuse beaucoup. » À voir le sourire de Virginie pendant nos tentatives de reproduction des mouvements, elle s’est en effet visiblement beaucoup amusée ce soir-là. Retenir prises et contorsions ponctuées de roulades et de chutes en tous genres n’est pas chose aisée mais nos partenaires d’un soir ont largement contribué à ce que nous puissions toucher du doigt l’esprit de la discipline. On ne les remerciera jamais assez. Pour clore la séance, quelques élèves chevronnés ont entrepris des attaques répétées sur Sensei Brahim Saiah. Sans succès. Dans une chorégraphie voluptueuse, comme dans un ballet bâti sur l’esquive, le Sensei s’est débarrassé de ses assaillants sous l’œil de l’ensemble du groupe. Avant de remercier tous les participants lors d’un ultime salut. Jérôme Kornprobst
Déjà testés dans les précédents numéros : le budomove, le kayak-polo, la pelote basque, le cyclisme sur route, la savate boxe-française, l’équitation, le tir à l’arc, le hockey sur glace, le yoga, le trail, l’aviron, le triathlon, la plongée sous-marine, la pêche sportive, le kayak en ligne, la Cyclo Fernand Leroy, le kendo, le half Ironman, le rugby à 5, le Raid 28, la pétanque, les Triathlètes du cœur.
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Athletic Club Boulogne-Billancourt
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ACBB 32 sections sportives 12 000 adhérents