b o u l o g n e b i ll a n c o u rt
n° 348
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juillet 2019
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2,50 €
magazine trimestriel de l’Athlétic Club de Boulogne-Billancourt, club omnisports
CYCLISME
L’histoire
continue
À l’occasion du Forum des activités,
L’ACBB vous donne rendezvous dimanche 8 septembre
pour vous présenter
à l’hôtel de ville de BoulogneBillancourt de 8h à 18h.
ses 33 sections sportives
#sportpourtous
SOMMAIRE 3
sommaire du n°
édito
348
Plus qu’un club De l’autre côté des Pyrénées, le club catalan de Barcelone arbore fièrement sa devise : « Més que un club ». Cette
17 ÉVÉNEMENTS
signature, « Plus qu’un club », colle parfaitement à l’identité de votre club, l’Athlétic Club de Boulogne-Billancourt. Depuis 1943, l’ACBB est une institution : sportive d’abord,
09 CYCLISME
23
SPORTS CO
en donnant l’opportunité au plus grand nombre de pratiquer le sport de son choix au sein de ses 33 sections ; éducative
ACTU
ÉVÉNEMENTS
04 Les news de l’ACBB en bref
17 L’ACBB, acteur majeur
06 Championnats de France
La decima de Stéphane Tardieu
aussi, grâce à la qualité de
hampionnats d’Europe C Grandside et Rol, bronzés !
la formation des jeunes sous la houlette d’encadrants compétents ; citoyenne enfin
CYCLISME
09
ébutée en 1924 D L’histoire continue
car l’ACBB, grâce à l’ensemble
TRIATHLON
de ses compétitions, est
13 Aurélien Penneret est
un acteur majeur de la vie boulonnaise. Chaque weekend, un événement est à suivre
Outre sa capacité à former les jeunes, à les mener jusqu’au plus haut niveau aussi, l’ACBB est un formidable acteur de la vie boulonnaise.
AVIRON
SPORTS CO
23
ockey sur glace : les Tigres ont les crocs H Basket : l’équipe première sauvée au buzzer ? Handball : la fête peut continuer ! Football : une saison contrastée Rugby : viser plus haut Volley : les filles en N3 ?
Ventouxman
SAVATE - BOXE FRANÇAISE
16
hampionnat de France C Des titres et du style !
à Souriau, à Le Gallo, à la piscine, à la patinoire, au dojo… Avec plus de 12 000 adhérents, l’ACBB est plus qu’un club : une grande famille.
Jean-Pierre Epars Président général
10, rue Liot, 92 100 Boulogne-Billancourt • Tél. : 01 41 10 25 30 Mail rédaction : acbbmag@agencek.com • Président : Jean-Pierre Epars Directeur de la publication : Julio Arqueros • Rédacteur en chef : Jérôme Kornprobst - 06 17 18 04 57 • Conception et maquette : Oxygène, Frédéric Nolleau • Impression : Colorteam • Régie pub : PLC - Brigitte Sultan 01 45 26 08 30 - 06 09 69 08 47 • Ont collaboré à ce numéro : Quentin Belli, Hadrien Blin, Cyril Blondineau, Pedro Fereira, Frédéric King, Laëtitia Legrée, Michel Leroux, Pierre Pochon, Antoine Verniers. Crédit photo couverture : Jérôme Kornprobst. Crédits photo : Jérôme Kornprobst, sauf mentions.
4 ACTU
Brillant(e)s
Les championnats d’Europe vétérans d’escrime ont eu lieu à Cognac le 1er juin dernier avec quatre représentants de la section escrime. Après ses deux podiums aux championnats du monde des Maîtres d’armes (2e en fleuret et 3e au sabre avec l’équipe de France) et la reconquête de ses deux titres de champion de France (fleuret et épée), Maître Éric Laumet a encore brillé malgré la présence de 254 tireurs représentant 22 nations. À l’épée en V2, Maître Laumet s’est en effet classé 6e, ne s’inclinant qu’en quart de finales face au Néerlandais Wendt. Au passage, Maître Laumet a dominé le 5e mondial puis le vice-champion du monde 2018. À l’épée en V1, Maître Aldric Benezet s’est incliné au premier tour avant de réaliser une belle poule au sabre. Il a ensuite été battu au 2e tour par un Italien. À l’épée, Valérie Namuroy a été battue au 2e tour et le vice-président de la section, Frédéric Caradant, a été éliminé au premier tour par un Estonien. Lors des championnats de France seniors (Grenoble), l’équipe féminine composée de Gaëlle et Enora Béchade, Marie-Laure de Rolland et Béatrice Boyer a validé son billet pour la N. Sur le plan individuel, les escrimeuses boulonnaises ont confirmé leur rang : Gaëlle Béchade en N1, Enora Béchade en N2, Marie-Laure de Rolland, Valérie Namuroy et Béatrice Boyer en N3. À noter que les sœurs Béchade, Gaëlle et Enora, se sont classées respectivement 4e et 5e du challenge féminin ASPTT (épée) en seniors. Béatrice Boyer est aussi montée sur la 3e marche du podium lors des championnats de France vétérans organisés le 8 mai dernier à la Halle Carpentier avec la sélection LEIFO (Ligue d’escrime Île-de-France Ouest). En juniors, Astrid Soulas a pris la 2e place lors des championnats de N2 juniors à l’épée. En U15, Mathias Mureiba a remporté la compétition Horizon 2024 à l’épée (Pont-à-Mousson). Une performance qui le hisse au rang de premier espoir français de sa catégorie. En outre, le jeune Boulonnais a été sacré champion d’Île-de-France à l’épée en benjamins.
Joies La perf’ pour les jeunes gymnastes N7 UFOLEP avait été de se qualifier pour la grande finale ! Le reste n’était que bonus et expérience, la dernière place de cette finale n’enlève donc rien au bonheur de participer à l’ultime rendez-vous. À noter que la saison s’est achevée avec quelques belles performances parmi lesquelles une belle 3e place lors de la finale Île-de-France Fédérale B pour les poussines (FFG).
Dorée
Après deux médailles glanées aux championnats de France (en double dames et double mixte), la jeune badiste Alison Drouard a confirmé lors du German U17 Open 2019 le premier week-end de juin (Bergisch Gladbach). Outre une belle médaille de bronze en double mixte (associée à Aymeric Tores, Sénart Badminton), la jeune Boulonnaise a remporté l’or en double dames (associée à Laeticia Jaffrenou, Montrouge Badminton). Un joli printemps pour la sociétaire de l’ACBB badminton, cadette aussi pensionnaire du pôle Espoirs de la Ligue Île-de-France de badminton.
Champions Les championnats de France de doublettes FSGT de boules lyonnaises ont eu lieu à Dardilly (Rhône). L’ACBB sport boules a brillé puisque, en quatrième division, Fred Grasset et Patrick Sorignet ont décroché le titre de champion de France après avoir dominé une doublette niçoise en finale. Yves Alberola et Jean-Marc Laude ont quant à eux remporté la coupe du Comité (3e division) face à une doublette de Béziers. Enfin, Louis Allasia et Gérald Gramond ont réussi à se hisser en quart de finale de la coupe de France.
Honneur La coupe du monde de football féminin a été l’occasion pour les joueuses de l’ACBB football d’apporter leur soutien aux Bleues bien sûr mais aussi de participer à l’événement. En effet, elles ont eu le privilège de jouer le rôle de ramasseuses de balles et porte-drapeau au Parc des Princes lors du match d’ouverture face à la Corée du sud (4-0).
ACTU 5
Groupe
Le billet d’Ambre
Pratique du soir Quand vous arrosez une plante, il faut un certain temps de diffusion dans la terre avant que cette eau ne soit disponible pour les racines. Dans ce cas, la terre est un substrat indispensable pour que l’eau soit bien assimilée. Pour nos organismes, le sommeil joue la même fonction pour l’énergie. Respiration Entrer dans le sommeil c’est accepter la dimension horizontale… Allongez-vous et frottez vos mains en posant votre présence dans les centres palmaires.
Mouvement L’attention portée sur le corps n’est pas une concentration avec effort mais une présence légère qui permet d’apaiser tout le métabolisme, de voyager dans ses vibrations silencieuses internes. Pour accueillir l’idée du passage, soyez une tortue :-)
Déposez une main sur le ventre, l’autre sur la poitrine
Sentez votre tronc auquel se rattachent les 4 membres et la tête.
Laissez respirer sous vos mains en transmettant la chaleur et le sourire intérieur.
Comme la tortue sort ses pattes de sa carapace, imaginez que votre bras droit s’étire loin et revient ensuite à l’intérieur du corps.
Le ventre et la région du cœur s’ouvrent et se ferment comme une fleur.
Faites de même avec votre bras gauche puis avec vos deux bras ensemble.
Frottez de nouveau vos mains et déposez-les sur le visage. Laissez respirer de votre visage vers vos pieds en faisant circuler un souffle-lumière. Redéposez vos mains sur le ventre et visualisez le nombril centre d’une spirale partant de l’extérieur de vous vers vos mains. Reliez paisiblement votre corps à l’espace autour.
Après une magnifique 1re place dans sa poule de Nationale 2, l’équipe 2 de l’ACBB tennis de table a pu savourer sa montée en N1 avec un déplacement à Saint-Egrève pour disputer les phases finales de ce championnat de France. Battus par le club de Cugnaux-Villeneuve en demi-finale, les Boulonnais Chen Wang, Nicolas Reuseau, Louis Reuseau et Marvin Hubert terminent donc la saison dans le Top 4 de N2, ponctuant ainsi une très belle saison. De son côté, l’équipe première n’a pu se maintenir en Pro B malgré une lutte acharnée (l’ACBB était le plus petit budget du championnat de Pro B). Mais pas question de baisser les bras : objectif remontée dès la saison prochaine qui s’annonce donc palpitante avec deux équipes en N1. Une belle densité pour atteindre les objectifs.
Maintenant, laissez s’étirer votre jambe droite puis laissez la revenir à l’intérieur. Faites de même avec votre jambe gauche puis avec vos deux jambes ensemble. À présent, comme si vous étiez cette tortue, imaginez vos 4 membres s’étirer ensemble. Déployez tout le cycle plusieurs fois de suite, puis revenez dans le silence intérieur et accueillez la communion de l’espace interne et externe. Acceptez de passer dans l’état de repos.
TOP�
Pur produit de la formation boulonnaise, Romain Valadier-Picard a été sacré champion de France cadets dans la catégorie des moins de 50kg. Déjà titré en 2017 (en moins de 46kg), il avait obtenu le bronze en 2018. En moins de 90kg, Kenny Livèze a décroché le bronze de ces championnats de France. Romain Valadier-Picard s’est ensuite imposé lors de l’European Cup cadets qui avait lieu à Bielsko Biala (Pologne) pendant que Kenny Livèze s’inclinait en quart de finale face au futur vainqueur de sa catégorie. Les deux jeunes Boulonnais ont été sélectionnés pour les championnats d’Europe (Pologne, fin juin). L’équipe féminine de judo a été sacrée championne de France 2e division. La finale face à l’AJ61 était pourtant mal embarquée après deux défaites d’entrée. Après avoir été remis dans le bon sens par Mallaurie Mercadier (-52kg), Linda Besnard (-57kg) puis Ysis Barreto (-63kg) ont achevé le travail permettant à l’ACBB de décrocher ce titre national. Super performance qui récompense aussi le travail des coachs Romain Poussin, Fernando Blazquez, Anthony Fritsch et Sébastien Calloud.
Bronze Le 33e championnat d’Europe de karaté kyokushinkai s’est déroulé à Wroclaw (Pologne) les 18 et 19 mai derniers avec 750 participants engagés. L’ACBB karaté était représenté par Antonio Tusseau, Maxime Demeautis et Arnaud Nekam. Les trois Boulonnais, qui représentaient aussi France Kyokushin, ont fait honneur à leur Dojo avec une médaille de bronze pour Sempai Antonio Tusseau en lourds et une 4e place pour Sempai Maxime Demeautis en super-lourds. Blessé lors de sa demi-finale, Maxime n’a pas pu défendre ses chances dans son combat pour la 3e place.
Élus Olivier Vallée est devenu le nouveau président de l’ACBB handball. Il succède à Damien Mabille parti vivre de nouvelles aventures (lire p. 29).
Jean-Sébastien Corbeels, président de la section natation, a été élu membre du bureau directeur de l’ACBB omnisports.
6 AVIRON
Championnats de France
La decima
© VD-Boulogne 92
de Stéphane Tardieu
AVIRON 7
L
ors des championnats de France d’aviron bateaux courts (12-14 avril à Cazaubon), l’ACBB-Boulogne 92 comptait 23 rameuses et rameurs au départ, répartis dans 19 bateaux. À la clé, deux titres de champion de France et deux médailles d’argent. Vincent Faucheux, associé à Guillaume Raineau (Cercle Aviron de Nantes), est titré en deux sans barreur (poids léger). En para-aviron, belle performance de Virginie Picard (skiff PR1) et de Christophe Lavigne (skiff PR2), tous deux vice-champions de France derrière des adversaires habitués des podiums internationaux. Jamais rassasié, Stéphane Tardieu a quant à lui été sacré pour la 10e fois consécutive en skiff para-aviron (catégorie PR2). Une véritable prouesse pour le vice-champion paralympique de Londres 2012 qui se livre sur son sport et son club.
Le Mag : Pourquoi avoir choisi le club l’ACBB aviron (aujourd’hui Boulogne 92) ? S.T. : Parce que j’habitais Neuilly et que le CNF n’accueillait pas de personnes handicapées. Lors d’une régate à Mâcon en 2008, j’ai rencontré Jean-François Bridel, Cédric Toublan et François Banton qui m’ont convaincu. Je suis donc rentré dans cette grande famille de l’ACBB. Le Mag : Comment avez-vous basculé dans le haut niveau ? S.T. : Progressivement. J’ai gagné un premier critérium bateau court en individuel. Quelque temps après, Jean-Paul Fain, alors DTN de l’handiaviron, m’a proposé de faire un stage en équipe de France. C’était les balbutiements de l’handi-aviron et j’ai eu la chance d’être ainsi au début de l’aventure. Le Mag : Comment garder la motivation tout au long de ces années ? S.T. : J’aime la compétition, j’ai l’esprit compétitif et j’apprécie de me dépasser pour atteindre des objectifs. Bien
sûr, la perspective de participer à des jeux paralympiques est une vraie motivation pour tout sportif. Londres puis Rio ont été des rêves que j’ai pu réaliser. Cette année je m’étais fixé le 10e titre de champion de France. J’ai voulu le préparer en améliorant ma technique et avec l’esprit serein. C’est un objectif qui me tenait à cœur personnellement et pour le club. Le Mag : Quel résultat sportif vous a le plus marqué ? S.T. : Mon premier championnat du monde en 2010 à Karapiro en Nouvelle-Zélande à l’issue duquel je me suis classé deuxième en double avec Perle Bouge.
« On peut s’améliorer encore dans tous les secteurs. » Le Mag : Quelles évolutions pour les années à venir ? S.T. : Que le développement du para-aviron au niveau international se poursuive et que des jeunes viennent renforcer les équipes. Le Mag : L’aviron français se donne-t-il toutes les chances pour briller aux Jeux olympiques de Tokyo et de Paris ? S.T. : Dans ma catégorie, la France peut se classer dans les six premières places.
Le Mag : Quelle suite pour votre carrière de rameur ? S.T. : Je voulais avoir le 10e titre de champion de France, c’est fait. La suite ne sera que du bonus. Le Mag : Comment voyez-vous l’évolution de votre sport ? S.T. : L’aviron mondial est en pleine évolution : suppression d’embarcations aux jeux olympiques et aux championnats du monde (4-PL, 2+), ajout de nouvelles embarcations au programme (4-SF, 2xPR3…), changements de réglementation (passage des courses para-rowing en 2 000 m). Je trouve d’ailleurs le passage sur 2 000 m très positif. C’est une distance que j’ai toujours pratiquée lors de mes entraînements, qui étaient calés sur le programme des valides. Elle requiert une certaine technique qui allie patience et endurance.
© VD-Boulogne 92
Le Mag : Un retour bref sur votre carrière de rameur ? Stéphane Tardieu : J’ai commencé à ramer au CNF en 1984 à l’âge de 14 ans, je me suis ensuite orienté vers le rugby. Après mon accident, j’ai décidé de reprendre l’aviron en 2007. Je ramais alors que je ne marchais pas encore très bien. J’ai eu besoin de trois ans de rame quotidienne afin de retrouver des sensations et un niveau de compétition.
8 AVIRON
Championnats d’Europe
Le Mag : Depuis votre arrivée au
Grandsire et Rol,
club, il a beaucoup progressé pour atteindre en 2017-2018 la deuxième place au classement national. Quelle est la clé de cette réussite ? S.T. : Nous avons la chance de disposer de conditions très favorables avec l’emplacement de la base, la possibilité d’aller à Mantes-la-Jolie quand la Seine n’est plus accessible et le matériel. Il y a surtout un très bel esprit au club avec des entraîneurs et bénévoles motivés et investis.
Les championnats d’Europe seniors ont eu lieu à Lucerne (Suisse, du 31 mai au 2 juin) avec, à la clé, deux médailles de bronze pour Léo Grandsire en quatre de couple hommes, poids léger et Frédérique Rol en deux de couples poids léger.
Le Mag : Quels sont les secteurs où le club peut s’améliorer ? S.T. : On peut s’améliorer dans tous les secteurs. Nous devrons néanmoins avoir une attention particulière pour la formation de jeunes rameurs afin d’assurer notre futur. Le Mag : Des pistes pour continuer à progresser ? S.T. : Je regrette de ne pas avoir eu la possibilité d’accompagner un jeune rameur pour prendre la relève et me succéder au niveau international. Nous devons nous investir plus dans le recrutement. Dans le pararowing, nous devrons essayer de travailler avec des centres de rééducation et des hôpitaux afin de déceler nos futurs rameurs. Au niveau du club, nous devons mieux communiquer sur nos activités, via le Net notamment, afin d’ouvrir des portes pour le recrutement et susciter de nouvelles envies. La perspective d’intégrer l’équipe de France est une motivation mais tout commence par le club et l’esprit qui l’anime. J’en profite d’ailleurs pour remercier François Banton et mes entraîneurs qui m’ont fait confiance ainsi que les compétiteurs et bénévoles qui sont toujours présents pour nous aider et nous faire progresser. Propos recueillis par Pedro Ferreira.
T
rois bateaux français étaient alignés au départ des grandes finales du championnat d’Europe à Lucerne. Le Rotsee a rendu son verdict final : deux d’entre eux repartent médaillés de Suisse, le deux de couple poids léger féminin et le quatre de couple masculin poids léger. Pour ce dernier, la lutte a été au sommet pour Léo Grandsire associé à Hugo Beurey, Benjamin David et Ferdinand Ludwig dans une finale où les grandes nations européennes de la discipline étaient bien au rendezvous. Tutoyant les Italiens et les Néerlandais, les Français ont tout fait pour se maintenir dans le trio de tête et y sont parvenus, accrochant cette belle médaille de bronze. Une première pour le doyen du bateau, Léo Grandsire, tout comme pour le benjamin Ferdinand Ludwig. À noter que lors de cette compétition, le bateau français a établi, lors des séries, un nouveau record avec un
© FFA - Daniel Blin
bronzés !
chrono de 5’55’’21 pour avaler les 2 000 mètres (contre 6’01’’01 auparavant). Pour le directeur technique national Patrick Ranvier, « ce championnat, à ce moment de la saison, n’est pas un objectif prioritaire, même si on aime y faire des médailles. Sur ce premier constat, on peut saluer la belle confirmation du quatre de couple poids léger masculin. On savait que le potentiel était intéressant, cela confirme notre savoir-faire en poids léger. » À suivre donc ! Dans les rangs boulonnais, la locale de l’étape – Frédérique Rol est suisse et s’entraîne à Lausanne même si elle vient régulièrement participer aux championnats de France avec Boulogne 92 –, a aussi décroché le bronze, en deux de couples poids léger (associée à Patricia Merz). Outre ces deux podiums, Julie Voirin s’est classée à la 7e place en quatre de couple femmes (associée à Anne-Sophie Marzin, Margaux Bailleul, Violaine Aernoudts), sans oublier les athlètes portant les couleurs de leurs pays : la Suisse encore avec Eline Rol, 8e en quatre de couple femmes (associée à Lisa Loetscher, Jana Nussbaumer, Fabienne Scheider) et la Serbie avec Milos Stanojevic, 9e en skiff hommes poids léger, Jovana Arsic, 9e en skiff femmes et Aleksandar Filipovic, 20e en skiff hommes. Hadrien Blin
© FFA - Daniel Blin
Cela suppose qu’il y ait un gros travail préparatoire tant au niveau physique que technique, ainsi qu’un accompagnement des athlètes.
CYCLISME 9
Débutée en 1924
L’histoire
continue Les maillots orange et gris de l’ACBB sont surveillés de près sur toutes les routes, dans toutes les courses. En Ufolep, FSGT et FFC – 3e et 2e catégories –, les coursiers boulonnais continuent d’écrire une histoire débutée en 1924.
10 CYCLISME
A
Bien que surveillés de près, les coureurs boulonnais figurent très souvent dans les échappées.
vec Paris-Pussay organisé le 12 mai dernier, les coureurs de l’équipe première emmenée par leurs leaders Cyril Maître, Steeve Touboul et Laurent Mavier avaient à cœur de bien faire. 135 km pour un peu plus de 1 000 m de dénivelé attendaient ainsi la grosse centaine de coureurs au départ de Chevreuse. Parmi eux, les « Orange et gris » de Jean-Claude Le Dissez ont affiché d’entrée leurs ambitions. Après une première attaque au kilomètre 0 de Maxime Guyot (Vélo Club Tournus), c’est Pierre Mavier (2e de l’épreuve l’an dernier) qui a pris les devants. « On savait que ça n’irait pas au bout, mais c’était le moyen de passer les 17 tournants tranquilles, hors du peloton », expliquait le néo-Boulonnais à l’arrivée. Puis ce fut au tour de Cyril Maître de se montrer dans l’échappée suivante, plus conséquente celle-là. Les consignes de course sont appliquées à la lettre, avec dans chaque échappée, un coureur ACBB. Très nerveuse cette année, la course a connu aussi son lot d’incidents avec deux chutes (clavicule pour le jeune Quentin Forget, du VC Montigny, abandon pour Romain Perraud, beaucoup d’efforts pour revenir pour Baptiste Larcher, 35e) et une crevaison pour Steeve Touboul (14e), très actif mais qui paiera cher lui aussi ses efforts pour combler l’écart. Sur ce parcours exigeant, c’est finalement un quatuor progressivement devenu duo (Pierre Mavier et le prometteur Peltrax Matthieu Legrand) qui a pris le large. Legrand s’impose avec une cinquantaine de mètres d’avance. « Il était plus fort, il a beaucoup bossé, sa victoire est méritée » a souligné Pierre Mavier, qui peut toutefois apprécier sa 2e place. « Une course réussie avec des coureurs ACBB qui ont été de tous les bons coups, qui ont montré le maillot », a aussi apprécié le président Philippe Leroy.
Bon début de saison La saison avait d’ailleurs bien démarré quelques semaines plus tôt pour l’ACBB cyclisme avec
CYCLISME 11
un premier podium pour Steeve Touboul et la 3e place au challenge par équipes pour les Boulonnais. C’était dimanche 24 mars lors du Grand Prix de Sannois (95) avec une centaine de kilomètres au programme. En raison du manque de courses en région parisienne, le plateau était dense ce qui n’a pas empêché Touboul d’arracher la 3e place (à deux boyaux de la 2e) et l’ACBB de placer quatre coureurs dans le Top 15 avec Cyril Maître, Bertrand Soubadou et Baptiste Larcher. Puis Touboul a frappé un grand coup lors de la coupe de France handisport Cofidis de cyclisme. Vainqueur de la course en ligne, il a enchaîné avec une victoire lors du contre-la-montre. Un incroyable doublé pour celui qui a fait son retour à l’ACBB en début de saison. Bien que marqués de très près à leur moindre tentative, les coureurs boulonnais sont bien là ! Le premier week-end de juin, l’ACBB cyclisme a réalisé un joli Tour du Vexin organisé à Vigny (Vald’Oise). Lors de cette course de 120 kilomètres sur un parcours très accidenté multipliant les bosses, les Boulonnais ont une nouvelle fois été à la bagarre, pour le plus grand plaisir de leur directeur sportif Jean-Claude Le Dissez. « Ils ont tous fait le boulot. » Dans une échappée comptant huit coureurs et jusqu’à 1’30’’ d’avance, Pierre Mavier n’a pas pu empêcher Lilian Nominé du Team Peltrax (encore !) de sortir à 500 m de l’arrivée. Il termine 3e, s’offrant ainsi un nouveau bouquet. Troisième place aussi au Prix d’équipes pour l’ACBB grâce notamment à Bertrand Soubadou, Baptiste Larcher et Cyril Maître.
Une grande famille Mais l’ACBB cyclisme, ce n’est pas qu’une vingtaine de coureurs évoluant en 3e et 2e catégorie FFC. « La section compte une centaine d’adhérents dont près de cinquante courent au niveau départemental ou régional, en Ufolep ou FSGT », précise Philippe Leroy, président de la section depuis 1997. « Mais
tous les adhérents ne participent pas à des compétitions : une trentaine privilégie le loisir en participant à des cyclo-sportives, des sorties en groupe chaque dimanche matin, à l’étape de Tour de France… Et une vingtaine pratique le VTT avec la participation à des raids notamment. » La section perpétue ainsi une histoire démarrée en 1924 avec l’Amicale Cycliste de Boulogne-Billancourt, qui contribuera d’ailleurs largement à la formation de l’ACBB omnisports en 1943, en lui donnant son acronyme notamment. Et quelle histoire ! En 1929, Émile Faillu et Henri Prévost ont allumé la première mèche en participant comme touristes-routiers (aujourd’hui cyclotouristes) au Tour de France. 29 jours et 5 276 kilomètres de souffrances pour rallier Paris et donner au cyclisme boulonnais ses premiers héros. Impossible de dresser une liste exhaustive tant elle est longue : Louis « Toto » Gérardin, champion d’Île-de-France à 16 ans et demi puis champion de France de vitesse par équipes et champion du monde de vitesse lors de l’été 1930 chevauchait un vélo du constructeur boulonnais « La Gazelle » encore présent sur les maillots aujourd’hui ! Un déclic pour un club dont le prestige demeure aujourd’hui encore dans l’esprit de bon nombre de passionnés de vélo partout en France. Pierre Adam, champion olympique à Londres en 1948, en poursuite par équipes avec ses compères Blusson, Coste et Decanali, Jacque Marinelli, premier sociétaire ACBB à porter le maillot jaune du Tour de France (Tour 1949), Michel Vermeulin, double champion olympique à Melbourne en 1956 (poursuite et route par équipes), Michel Rousseau, dit le Mahousse du Gros Caillou, champion du monde et champion olympique de vitesse… Sans oublier les méga-stars passées dans les rangs de l’ACBB cyclisme : Jacques Anquetil, Bernard Thévenet et Stephen Roche,
Bouquets 2019 Bruno Toïgo
Victoire à Sainte-Geneviève-des-Bois le 30 mai (FSGT4). 2e place à Morangis le 12 mai (Ufolep) 2e place à Beauchamps le 2 mai (Ufolep)
Bertrand Cuilleret
3e place à Baillet le 26 mai (FFC D3). 2e place à Machault le 19 mai (FFC D2). 3e place au Plessis-Robinson (avril 2019)
Laurent Meunier
2e place à Chauffry en mars (FFC D2).
12 CYCLISME
Cap sur les Alpes en VTT
8 Tours de France à eux trois1. Alors bien sûr les temps ont changé, le sport de haut niveau aussi. Mais l’histoire de l’ACBB cyclisme continue de s’écrire, toujours avec la même passion. Celle du président Philippe Leroy qui s’inscrit dans la lignée familiale du cyclisme boulonnais après avoir succédé à son père Gérard et son grand-père Fernand… De ses bénévoles aussi comme Jean-Claude Le Dissez, infatigable directeur sportif ou Charly Desorbaix, l’un des plus anciens adhérents de l’ACBB… Aux coureurs enfin qui portent ces couleurs mythiques. Cyril Blondineau
1 Jacques Anquetil (5 victoires), Bernard Thévenet (2 victoires), Stephen Roche (1 victoire).
Au programme des VTTistes au mois de juin, cap sur les Alpes pour un périple entre Briançon et Fréjus. « Nous sommes un groupe de 7 pour cette traversée des Alpes du sud dans un esprit balade », annonçait Gilles Trémouilles, responsable de l’activité VTT au sein de la section cyclisme à la veille du départ. Au menu : 20 000 m de dénivelé à ingurgiter, des cols encore enneigés et une météo annoncée capricieuse. « Un tracé costaud en sept étapes et chaque soir un gîte pour passer la nuit. Une organisation 100 % maison. » Avec une vingtaine d’adhérents âgés de 16 à 61 ans, le VTT aime donc les raids mais aussi la compétition, certains pratiquant le cyclo-cross entre l’automne et l’hiver. À partir du mois de mars, d’autres participent à des courses de VTT au niveau régional comme le Val d’Oise Trophy ou le VTT Tour qui se déroule dans l’Essonne. « Tous les niveaux sont représentés et les débutants peuvent bénéficier d’un encadrement le samedi. » Et le dimanche, c’est balade en groupe.
TRIATHLON 13
© Julien Heurtel
Aurélien Penneret est
Ventouxman
14 TRIATHLON
Nouvelle date mais toujours un mythe à défier : la 5e édition du Ventouxman aura lieu le 15 septembre. Coach de l’ACBB triathlon, Aurélien Penneret, qui a participé à toutes les éditions de ce triathlon mythique, entretient une relation particulière avec le Géant de Provence.
M
«
ais pourquoi s’infliger cela ? », s’interroge Aurélien Penneret. « C’est tellement de souffrances… mais tellement de satisfaction au sommet. Un sentiment de devoir accompli, envers soi. » Le Mont Ventoux, Aurélien le connaît par cœur, vous raconte ses pièges dans les moindres détails. Avec plus de 25 ascensions du Géant, dont trois dans le cadre du Ventouxman 2015, 2017 et 2018 (en 2016, l’épreuve a été annulée en raison d’un violent orage), Aurélien entretient une relation particulière avec ce sommet réputé parmi les plus difficiles à dompter. « On y va pour sa difficulté, on y retourne pour les sensations que cela procure. C’est un peu comme un pèlerinage. » Un jeu entre haine et amour… « Il y a la difficulté de la pente sur la durée, cumulée avec une brutale différence d’altitude entre le pied et le sommet. On passe de 300 m et 1 910 m… en vingt kilomètres. » Dès le cap des 1 000 mètres, il devient difficile de trouver de l’air : « Tu as déjà parcouru 13-15 bornes, tu es bien entamé… Les sensations sont vraiment particulières. » Une difficulté encore augmentée par le piège du mistral, jamais favorable : « Soit de face, soit de côté… Il faut rester concentré et prudent. »
du Mont Serein « Il ne faut pas tout donner en natation, ni se cramer sur la première partie du parcours vélo. Tout repose sur une bonne gestion de l’effort. » Puis il faut affronter la bête… « Il y a cinq kilomètres accessibles, à 7 % de moyenne puis on arrive au virage de Saint-Estève… On tourne à gauche et là… plus de 10 kilomètres dans le dur, avec des pentes entre 8 et 12 % jusqu’au Chalet Reynard. Ensuite, c’est plus sympa, la vue est sublime, la pente s’adoucit (9 % !). » Puis arrivent les deux derniers kilomètres : « Ce sont les pires, entre 1 700 et 1 900 m d’altitude… C’est là que tout se joue. Il faut être prêt mentalement, ne pas être trop confiant ni trop pessimiste. Il faut juste être parfaitement lucide : avoir pensé à bien s’hydrater, bien s’alimenter et savoir exactement où on en est. » En 2015 et 2017, Aurélien le confesse, ça ne s’était pas trop bien passé pour lui : Accablé par une chaleur caniculaire lors de la première édition, victime de maux de ventre et d’une crevaison deux ans plus tard, il a pourtant toujours terminé. Et pris sa revanche en 2018 avec une épreuve parfaitement maîtrisée. « Une natation relax, un bon vélo avec un chrono d’1h38 pour l’ascension et une course à pied tout à fait correcte (1h51 pour le trail de 20 km). »
10 km entre 8 et 12 %
La lucidité est la clé
Le Ventouxman étant d’abord une épreuve de triathlon, il ne faut pas non plus oublier qu’avant et après le Ventoux, il faut nager – 2 kilomètres au lac des Girardes à Lapalud dans le Vaucluse – et courir – 20 kilomètres ! – autour de la station
Alors pour celles et ceux qui ont décidé de tenter l’aventure – notamment Jérôme Pigat et Alain Sultan qui a décidé de suivre le coach dans cette folle aventure après une première expérience réussie sur format L à Vichy en 2018 –, Aurélien
TRIATHLON 15 livre quelques précieux conseils. Bien se préparer en montant des cols assez longs pour approcher la difficulté du Ventoux, opter pour un braquet sécurisant : 50-34 à l’avant pour un 11-30 à l’arrière. « Un 11-28 suffit mais psychologiquement, ça peut être utile d’avoir un 30. Mais dans l’ascension, malgré la difficulté, il faut essayer de conserver un minimum de braquet, sinon tu n’avances pas. » Outre la bonne gestion des ravitaillements et la vigilance face au vent et dans la descente, « courte mais dangereuse car on n’est plus trop lucide, on croit que c’est fini », Aurélien insiste sur un point crucial : « même si tout va bien pendant l’ascension, il ne faut pas s’enflammer. Et quand ça va mal, pas de panique ! Il faut être patient, accepter de passer par tous les états. Tout peut arriver, à n’importe quel moment. Tout repose vraiment sur la capacité à rester lucide. » Le 15 septembre, 1 000 triathlètes sont attendus pour cette 5e édition du Ventouxman, prêts à en découdre avec eux-mêmes. Aurélien, lui, tentera de rééditer la même performance qu'en 2018. Jérôme Kornprobst
Ils l’ont vaincu Si Aurélien Penneret est accro au Ventoux – il aimerait entrer dans le club des Cinglés du Ventoux (qui compte à ce jour 13 733 cinglés mais aussi 645 galériens et 267 bicinglés) en enchaînant, dans la même journée, les trois ascensions possibles par Bédouin, par Malaucène et par Sault – il n’est pas le seul à l’avoir vaincu dans le cadre du Ventouxman.
Reine Le triathlon de Versailles a permis de sacrer sa reine et elle est boulonnaise ! Chloé Verkindt a en effet remporté cette épreuve régionale, confirmant ainsi les belles promesses des féminines de l’ACBB triathlon lors de la saison 2018. Car outre cette victoire au scratch féminin seniors, la section a aussi vu la victoire de Iléana Gounot chez les cadettes ! En seniors, l’ACBB triathlon a aussi placé deux autres concurrentes dans le top 10 : Arline Aubry (5e) et Pauline Ruben de Cervens (10e). Grâce à ces excellents résultats, la qualification en demi-finale de Division 3 est d’ores et déjà acquise pour l’équipe féminine.
En un mot, comment les finishers de l’ACBB triathlon définissent-ils le Ventouxman ?
Aurélien Penneret, 2018, 2017, 2015 Chrono : 6h37’16 – Ascension en 1h38’12 « Épique ! »
Nicolas Deluy, 2018
Chrono : 7h20’01 – Ascension en 2h01’01 « Le sentiment d’être écrasé par cette immensité renforce le sentiment de dépassement de soi. »
Julien Heurtel, 2018
Chrono : 7h35’12 – Ascension en 2h12’26 « Le Ventouxman est une bataille ! »
Thomas O’Neil, 2018
Chrono : 8h22’39 – Ascension en 2h21’22
Julien Lefant, 2017
Chrono : 6h35’08 – Ascension : 1h40’23
Pierre-Alain Marchadour, 2017
Chrono : 6h46’36 – Ascension : 1h47’4 5
Christophe Domain, 2015
Chrono : 6h11’52 – Ascension : 1h47’00 « Un géant, un ogre qui se respecte. »
Charlotte Mathieu, 2015
Chrono : 7h26’23 – Ascension en 2h15’38 « Une épreuve aussi belle que difficile. »
www.ventouxman.com
Victoire au swimrun du Verdon Course difficile avec ses 1 600 m de D+, le swimrun du Verdon a été remporté chez les dames par le binôme « Pink Jedi » formé d’Agnès Gillet et de Valérie Jeudy en 8h32. En mixte, les Fingers Shoes – Claire Desdoit et Benjamin Soulié – ont pris la 4e place en 8h11. En solo, belle 5e place sur la distance inférieure pour Anne Mathiot en 4h21.
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Championnats de France
Des titres et du style !
Grâce à un mois de mars prolifique aux championnats d’Île-de-France, l’ACBB savateboxe française avait qualifié 8 combattants pour les championnats de France jeunes organisés à Boulogne-sur-Mer les 8 et 9 juin derniers. Bilan : trois titres de champion, deux médailles d’argent et une de bronze !
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oé Leclerc, Joseph De Larouzière, Joseph Moreuil et Arthur Mourier en minimes ; Guillaume De Larouzière, Jean De Larouzière, Nicolas Scheer et Emilie Senard en cadets et cadettes ; Tous avaient validé leurs billets pour les championnats de France en décrochant le titre de champion d’Île-de-France. Une belle satisfaction pour le responsable des jeunes Christophe Marty mais aussi pour toute la section, habituée aux honneurs nationaux puisque la saison dernière, deux tireurs de la section savate-boxe française avaient déjà été sacrés en minimes et cadets. Les 8 et 9 juin derniers, place aux finales nationales donc pour affronter les champions des quatre autres zones et tenter de décrocher le titre de national. « Les assauts ont été difficiles face à des adversaires affûtés techniquement et physiquement, parfois même plus expérimentés », savoure Pierre Poisson. Les Boulonnais s’étaient toutefois bien préparés et ont défendu leurs chances jusqu’au coup de gong final, sans ne rien lâcher.
Des premières réussies Pour leur première participation, Joseph De Larouzière et Noé Leclerc ont dont décroché le titre de champion de France minimes. En outre, grâce à leur virtuosité technique – des enchaînements pieds poings très variés et de beaux coups de pied tournants – chacun des deux a été récompensé de la Coupe de meilleur styliste obtenue par décision unanime des officiels : juge arbitre et délégué officiel. Nicolas Scheer, déjà champion de France minimes la saison dernière, a quant à lui été sacré dans la catégorie cadets. Grâce à ce titre très convoité, il se qualifie pour les championnats du monde jeunes qui se dérouleront à Budapest (Hongrie) du 25 au 28 juillet. Arthur Mourier, pour sa première année en
minimes, décroche le titre de vicechampion de France tout comme Guillaume De Larouzière dont c’était la première année en cadets. Joseph Moreuil termine quant à lui avec le bronze de sa catégorie avec deux victoires pour sa première participation au championnat de France minimes. Il a concédé ses deux défaites à la majorité, trois juges contre deux à chaque fois. En revanche, Jean De Larouzière a dû déclarer forfait après une défaite face à un adversaire très rugueux, qui ne maîtrisait pas toujours la puissance de ses coups, pourtant règle n° 1 des compétitions en assaut. Chez les filles, Émilie Senard était bien engagée dans son championnat avec une défaite et une victoire. Malheureusement, une blessure au bras lors de son assaut victorieux l’a contrainte à déclarer forfait pour la suite des rencontres. Les dirigeants de la section tenaient à féliciter ces jeunes compétiteurs et leurs coachs. « Ils sont récompensés des efforts consentis tout au long de leur saison et bien entendu, des saisons précédentes. » Frédéric King
ÉVÉNEMENTS 17
Manifestations sportives à Boulogne-Billancourt
L’ACBB, acteur majeur Outre sa capacité à former les jeunes, à les mener jusqu’au plus haut niveau aussi, l’ACBB est un formidable acteur de la vie boulonnaise. Retour en images sur dix événements marquants, organisés avec la complicité de la municipalité.
18 ÉVÉNEMENTS
Athlétisme : l’effervescence à Le Gallo Le 13 avril était jour de fête à Le Gallo pour l’ACBB athlétisme avec l’organisation d’une journée complète dédiée à l’athlétisme. « La deuxième étape d’une compétition de quatre rencontres. La première à Vanves en mars, le 13 avril à Le Gallo donc, le 11 mai à Suresnes avec de super résultats – 1er et 2e en Éveil athlétique, 1re et 2e places en individuelles en poussine, vainqueur par équipes en poussine et 3e place par équipes en poussins – et une finale à Châtillon le 15 juin », explique David Hillairaud, président de l’ACBB athlétisme. Le matin, 230 enfants de catégorie Éveil athlétique et poussins ont ainsi déboulé sur la piste de Le Gallo, représentant six clubs venus de tout le département. Au programme : sept disciplines à disputer : circuit formule 1, sprint haies, saut de grenouille, triple saut, lancer à genoux, lancer de Vortex, relais sprint. À la clé, un classement par équipes ! « Pour l’éveil athlétique, c’est une façon ludique de découvrir les premières compétitions grâce à des ateliers adaptés à leur jeune âge », indique David Hillairaud. Le tout dans une ambiance particulièrement joyeuse. Quant aux poussines et poussins (nés en 2008 et 2009), à chacun son choix pour cumuler un saut (longueur ou hauteur), un lancer (balle lestée, Medecine ball d’1 kg ou vortex) et une course (50 m sprint, 40 m haies et 1 000 m).
En Éveil athlétique mixte, l’ACBB a trusté les deux premières places du classement général. Victoire aussi par équipes pour les poussines et 2e place pour les poussins. En individuels, la section décroche aussi deux médailles d’argent grâce à Anaïs Larochelle et Paul Fortin. Clou de la matinée pour tous ces jeunes athlètes, les remises de récompenses ont été effectuées par Manon Trapp, championne de France juniors de cross, aujourd’hui locomotive de l’athlétisme boulonnais. L’après-midi, place au
championnat des Hautsde-Seine de relais en collaboration avec le Comité départemental d’Athlétisme et une belle victoire en relais minimes sur le 4x60m couronnant ainsi une journée sportive et festive. Aussi une belle récompense pour le formidable travail de l’ensemble des coachs boulonnais : Fadi Abdelkader, José Azede, Christian BeaunolRichard, Ronan Lumbroso, Sébastien Maivan, Delphine Montjoie, Stéphane Perron et Sunny Po.
ÉVÉNEMENTS 19
Hand : Souriau en ébullition Une saison bien lancée Si la section a le vent en poupe, elle a quelque peu souffert ce printemps lors des interclubs régionaux avec un 2e tour particulièrement difficile et une modeste 8e place sur dix équipes engagées. « Mais nous restons en régionale, c’est plutôt satisfaisant », se réjouit David Hillairaud. « Mais notre stade ne nous permet pas de travailler les lancers (marteau, javelot et disque). À nous de réfléchir et de trouver des solutions avec la mairie pour la saison prochaine. » En individuelles, Alice Mfomou poursuit sa progression tandis que Manon Trapp – 48e aux championnats du monde juniors de cross – n’en finit pas d’étonner : mercredi 1er mai, la Boulonnaise a pris le départ du 5 km sur route d’Oderzo (Italie) organisé dans le cadre d’une rencontre européenne d’athlétisme : le match juniors sur route (14 nations représentées !) Première française du classement en 17’08, Manon Trapp grimpe sur le podium avec une magnifique 3e place. Notons que la France a remporté le classement général (5 km filles et 10 km garçons) devant l’Italie et l’Angleterre. À Saint-Maur enfin, le 23 mai, Manon a profité d’un meeting à SaintMaur pour établir le meilleur chrono de la saison sur 3 000 mètres en 9’’32. Quentin Belli
À Souriau, c’est l’événement un samedi sur deux grâce à l’équipe première qui évolue en Nationale 1 dans une ambiance souvent surchauffée. Mais chaque année aussi, la section organise son Tournoi Cédric Guirao. Mercredi 8 mai, joueuses et joueurs de moins de 11 ans ont ainsi participé à ce tournoi mixte, rassemblant huit équipes parmi lesquelles le HBC Gagny dont c’était la première participation. Une première réussie pour la formation de Seine-SaintDenis qui s’est imposée en finale face à l’ACBB. À noter que le prix du meilleur
gardien a été attribué à Maxime Crétu (HBC Gagny), celui de meilleur joueur à Mathias Debove (ASSOA handball). Le prix du fair-play a été décerné à Montigny 78 handball. Les prix ont été remis par Marc Fusina, maire-adjoint chargé des sports et Jeanne Defranoux, maire-adjointe à la parité. Classement : 1. HBC Gagny 2. ACBB - 3. US Créteil handball 4. ASSOA handball - 5. Compiègne HBC - 6.Maisons-Alfort - 7. Montigny 78 handball - 8. US Palaiseau handball.
Équitation : le CSO Bien que fortement perturbé par des conditions climatiques très difficiles, le CSO de Boulogne s’est tenu le dimanche 17 mars au Parc Rotschild avant d’être interrompu en raison de dangereuses rafales de vent. Cavalières et cavaliers de l’ACBB n’ont donc pas pu pleinement s’exprimer dans leur jardin et ont dû aller briller sur des terrains voisins. Le site du parc Rothschild demeure toutefois un formidable écrin pour accueillir un événement prestigieux en équitation.
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Hockey : la Boulbi Cup décrocher le titre. Le Trophée Lacarrière, ancien joueur de l’ACBB, ancien international français et vainqueur de la coupe Spengler dans les années 60, a été remis en présence de ce grand Monsieur du hockey sur glace. À la bagarre tout au long de la journée, les U7 ont dû se contenter de la 4e place du tournoi remporté par Colombes. En U13, finale 100 % étrangère entre Allemands de Hambourg et Anglais de Streatham London.
Chaque année, la Boulbi Cup propose trois rendez-vous majeurs pour les catégories U7, U11 et U13. Malgré un niveau général de plus en plus élevé grâce notamment à la participation de formations étrangères, les U11 n’ont pas laissé filer l’occasion de briller à domicile. Après avoir bouclé la première journée en tête de leur poule devant le Hambourg SV, les jeunes Tigres ont à nouveau dominé les Allemands en finale pour
Natation : le Meeting Déjà quatre éditions pour le Meeting jeunes de BoulogneBillancourt de natation qui se déroule traditionnellement le premier week-end de février. Un week-end chargé avec la présence de 25 clubs et 550 nageurs et une organisation toujours mieux huilée pour gérer les 2 300 engagements en course. Un sacré coup de projecteur sur la piscine de Boulogne-Billacourt et la natation jeunes !
Semi : mobilisation générale Le 17 novembre prochain, le départ sera donné pour la 23e édition du semi-marathon ! Chaque année, des milliers de participants prennent le départ du semi qui figure parmi les plus rapides de France (9 300 participants en 2018). Fruit d’une collaboration entre ville de Boulogne et l’ACBB athlétisme, le semi est sans doute la plus belle illustration de mobilisation conjointe au
profit du sport dans la ville. Car ce semi est aussi l’occasion d’un classement entreprises mettant à l’honneur celles les mieux représentées en nombre de coureurs engagés ainsi qu’un challenge ACBB, récompensant les sections les plus performantes. En 2018 : L’athlétisme avait devancé l’aviron, le triathlon, la plongée sous-marine, le tennis de table, la natation et le rugby.
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Judo : tournoi Benboudaoud C’est le rendez-vous incontournable de fin de saison pour les clubs de judo venus de toute l’Île-de- France, avec un niveau chaque année plus relevé en benjamins et minimes, garçons et minimes filles (180 combattants au total). Et si en 2018, aucune équipe ACBB n’était montée sur le podium, le cru 2019 a été bien différent. En effet, les minimes ont réalisé un parcours honorable malgré la blessure de Baptiste Amielles en quart de finales, les benjamins sont montés sur la deuxième marche du podium et les filles ont décroché une médaille de bronze. Avec, au passage pour l'ACBB judo, le trophée du Challenge Benboudaoud récompensant le judo le plus offensif avec le plus grand
nombre de Ippons marqués par les jeunes Boulonnais. Belle satisfaction donc pour Stéphane Masson et tout le staff ainsi que pour le président Yohann Catherin qui a salué l’engagement de ses bénévoles et une organisation réussie.
Boule : le Grand Prix L’ACBB sport boules a organisé le Grand Prix de BoulogneBillancourt dimanche 12 mai sur ses terrains. Tout au long de la journée, huit belles équipes se sont ainsi affrontées au cours d’une épreuve de bon niveau. La victoire est revenue à l’équipe du Lac Saint-James (Robert Marty, Patrice Aura, Mickael Navet et Jar Amin Boued) devant le Paris ASB12 et les Bourguignons d’Auxerre. À noter que la section boules a connu un beau printemps en enregistrant d’excellents résultats. À Dardilly, Fred Grasset et Patrick Sorignet ont été sacrés champions de France de doublettes FSGT en quatrième division après leur victoire face à une doublette niçoise. Yves Alberola et JeanMarc Laude ont quant à eux
remporté la coupe du Comité face à une équipe de Béziers en troisième division. E coupe de France, l’équipe Louis Allasia - Gérald Gramond sont parvenus jusqu’en quart de finale.
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Triathlon : Indoor !
Le 13 avril, pour la 6e année, la section triathlon a organisé son triathlon indoor : épreuve aquathlon (natation-course à pied) pour les moins de 1,40 m ; triathlon découverte jeunes (moins de 17 ans) ; triathlon adultes licenciés et non-licenciés, épreuve adultes et cadets-juniors en relais mixtes… Le cadre de la piscine de BoulogneBillancourt (150 m de natation), sa proximité avec le parc des Glacière idéal pour enchaîner avec la course à pied (700 m) et des home-trainers de pointe pour la partie vélo (4 km) permettent en effet de découvrir la discipline dans les meilleures conditions.
Karaté : 10e Trophée jeunes
Les 23 et 24 mars, l’ACBB karaté a organisé son Trophée jeunes. Pour cette 10e édition, Sensei Vatha Uk El Chau et Sensei Yannick Bègue ont accueilli une cinquantaine de combattants, filles et garçons, en catégories poussins, pupilles, benjamins et minimes dont pour certains, c’était même une première ! Belle journée pour les jeunes Boulonnais qui ont raflé 9 médailles d’or sur 11 possibles : Yanis Soumri (pupilles, - 30kg), Noam Laforêt (pupilles, +30kg), Aglaé Villain (pupilles, +30kg), Souleyma M’Barki (benjamines, -35kg), Théo Wollenweider (benjamins,
-35kg), Romain Wollenweider (benjamins, +35kg), Laizo Mito (minimes, +45kg). L’ACBB a aussi empoché 5 médailles d’argent et 3 médailles de bronze. L’ACBB karaté tient à remercier les clubs présents : l’ASPTT CESCA CharlevilleMézières, AMKD Meudon, Okinawakan Nonancourt et le Basse-Normandie Kyokushin de Bayeux.
Le show chaque week-end
Dans le cadre des championnats auxquels participent les équipes issues de toutes les sections, chaque week-end livre son lot d’animations et d’événements sportifs. Rencontres de tennis de table, matchs de handball, basket, volley, rugby ou volley, rencontres par équipes de badminton… Des week-ends festifs malgré les enjeux sportifs.
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Hockey sur glace
Les Tigres ont les Depuis plusieurs saisons, les Tigres de l’ACBB montent en puissance en s’appuyant sur la formation des jeunes, base du projet. Saison pleine et aboutie pour l’exercice 2018-19 qui laisse augurer une saison 2019-20 encore plus belle.
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omme chaque année, l’entraînement des Tigres a débuté très tôt, par un stage de reprise, fin août 2018, au grand air de Villard-de-Lans. Ce traditionnel stage du club, ouvert aux joueurs et gardiens dès le plus jeune âge, permet à tous de se remettre en jambes pour commencer la saison dans les meilleures conditions. « Nos équipes débutent très tôt leur championnat, surtout du côté des U17. Il est donc primordial pour les joueurs de ne pas rater leur début de saison et mettre toutes les chances de leur côté ». Et ces efforts n’ont pas été vains ! La saison 2018/2019 s’est révélée intense et fructueuse, tant sur le plan sportif qu’humain.
Les U11 vainqueurs de la Boulbi Cup Durant ces neuf mois, chaque catégorie s’est distinguée, à sa manière. De nouvelles générations de Tigres sont apparues chez les petits, U7, U9. « Nos « Tigrous » ont travaillé fort tout au long de la saison. Malgré leur jeune âge (entre 5 et 9 ans), ils n’ont pas hésité à faire de nombreux kilomètres se rendant de tournois en tournois pour parfaire leur formation et aiguiser leurs griffes de Rouen à Mannheim (Allemagne) en passant par Leuven (Belgique), avant de ponctuer leur saison à la maison par la Boulbi Cup « Patrice Metayer » en hommage au joueur
éponyme. » Les U11 et les U13 n’ont pas chômé non plus durant cette saison. Une partie de l’équipe U11 a d’ailleurs eu la chance d’être surclassée en évoluant en parallèle avec la catégorie supérieure. Cette occasion, précieuse dans leur processus de développement, leur a permis de gagner en expérience et en confiance en se confrontant à leurs aînés. C’est grâce à cette configuration que deux groupes (U9/U11) et (U11/U13) se sont envolés pour participer à la traditionnelle tournée en République Tchèque où Prague fait désormais office de camp de base. « Au pays du hockey sur glace, ils ont eu
l’occasion de se confronter à de grands clubs tels que le club formateur de Pisek ou encore le légendaire Slavia Prague. » C’est donc avec des souvenirs plein la tête que les enfants sont revenus de cette aventure, désireux d’en découdre avec leurs futurs adversaires. Ce fut chose faite lors de leurs tournois de fin de saison, durant lesquels ils n’ont pas eu à rougir de leurs résultats, allant même jusqu’à remporter la Boulbi Cup U11, lors d’une finale qui les a opposés à leurs homologues de Hambourg. De leur côté, les U13 se sont classés 6e de leur Boulbi Cup, à l’issue d’un tournoi très relevé qui leur a permis de se confronter à des équipes venant des quatre coins de la France mais également d’Amsterdam (Pays-Bas), de Hambourg (Allemagne) ou encore de Londres (Grande-Bretagne).
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crocs Les U15 en finale du championnat de France Les plus grands ne sont pas en reste et n’ont rien à envier à leurs cadets, offrant eux aussi à leurs spectateurs une saison pleine d’enseignements et de belles surprises. Tout d’abord, les U15 ont réussi l’exploit d’atteindre la finale du championnat de France Élite. En effet, après avoir remporté les ¼ de finales à Boulogne, sous les yeux de leurs proches, c’est à Amiens qu’ils ont décroché le fameux sésame à l’issue d’un match extrêmement serré contre la redoutable équipe de Cergy, soldé par une victoire aux tirs au but. Ils ont donc eu l’opportunité de se rendre à Grenoble où ils ont bataillé contre les équipes de Rouen, du HC74 (entente entre les équipes de Chamonix, Saint Gervais, Megève et MorzineAvoriaz) et Grenoble. « Ce long week-end de phases finales a malheureusement eu raison de nos jeunes qui ne sont pas parvenus à décrocher une médaille malgré un superbe parcours. » Les U17 ont également réussi à se qualifier pour les phases finales du championnat de France Élite de leur catégorie. En effet, en 16e de finales, ils ont brillamment vaincu l’équipe d’Évry-Viry. Par la suite,
ils se sont rendus à Amiens pour y défier les Gothiques. « Après avoir réussi l’exploit de gagner le match du samedi, nos joueurs ont fini par s’incliner face à une équipe qui aura réussi par la suite à se hisser jusqu’en ½ finale nationale. » Carré final aussi pour les U20, qui évoluent dans le championnat de France excellence. Ce « Final 4 » qui avait lieu cette saison à Tours, leur a permis de croiser leurs crosses avec les équipes de Rouen, des Français volants et de Tours. Après avoir réussi une entame parfaite en s’imposant lors du premier match face à l’équipe de Tours (dont les joueurs seront sacrés champions à l’issue du tournoi), les Tigres ont dû se résoudre à s’incliner contre leurs autres adverses, perdant ainsi l’occasion de décrocher une médaille cette saison.
Le hockey gagne en popularité Du côté des adultes, l’équipe D3 a renoué, avec un plaisir non dissimulé, avec les play-offs du
championnat de France. Après une phase régulière qui a maintenu les supporters en haleine, et au cours de laquelle ils ont remporté de belles victoires à la patinoire de Boulogne-Billancourt, ils ont su aussi séduire le public et gagner en popularité. Enfin les seniors de D4 (L1) ont trébuché aux portes du « Final four national » alors que la D4 (L3) a quant à elle, vécu une saison riche d’enseignement pour ses débuts dans cette compétition. En cette fin de saison, toute l’équipe exécutive s’associe aux coachs pour féliciter l’ensemble des joueurs pour leur investissement et leur dévouement. Ces bons résultats généraux n’ont d’ailleurs pas manqué d’attirer l’attention des recruteurs pour asseoir la position des Tigres de l’ACBB en tant que club formateur. En effet, un joueur et un gardien titulaire et deux joueurs remplaçants ont obtenu tout récemment leur convocation pour participer au camp avec le collectif France U16 qui se réunira en août out prochain. Vous l’aurez compris, les Tigres ont vécu une saison très intense, tant humainement que sportivement. Malgré cela, les entraîneurs ainsi que les membres du bureau sont d’ores et déjà au travail afin de donner au club les moyens de revivre de telles émotions dès la saison prochaine. Pierre Pochon
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Basket L’équipe première
Sauvée au buzzer Après avoir joué le haut de tableau en première phase de son championnat de Pré-nationale, l’équipe première masculine s’est écroulée en deuxième.
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ranck Giroux a digéré… Préférant retenir la formidable aventure de quatre montées en cinq saisons à l’échec dans la course à la montée en N3. Pourtant, la saison avait bien commencé. À la bagarre pour une qualification au Tournoi des As (le chemin le plus court pour décrocher la montée), les Boulonnais ont calé « alors qu’on avait les cartes en mains. C’était le signe avant-coureur du naufrage », regrette le coach. Reversée dans la même poule que Versailles (futur champion), Gonesse et Pierrefitte pour la deuxième phase du championnat, l’ACBB a alors enchaîné les contreperformances. « On a voulu trop bien faire face à Versailles, on a été trop gourmands. On s’est épuisés, nos joueurs forts comme Hassane Thioune et Manu Mesfin se sont blessés… On s’est écroulés à Pierrefitte (défaite de 14 points) et la saison a basculé. Impossible de stopper l’hémorragie sans mes
« Retenir que nous avons accompli des choses fantastiques » joueurs principaux à 100 %. » Direction les play-down pour une formation qui, quelques semaines plus tôt croyait encore dur comme fer à l’exploit possible d’une montée en N3 et qui n’était pas prête à jouer sa peau en pré-nationale… Une large victoire à Palaiseau (+30 points) a laissé croire que la machine était relancée mais la défaite de 10 points au retour a prouvé le contraire. « On a évité la relégation directe, mais on n’était pas sauvés pour autant. » Le groupe s’est alors peu à peu effrité au pire des moments, celui des matchs de classement, ceux de la dernière chance. « Les joueurs ont lâché… Nous sommes partis à neuf à Aubervilliers… On ne fait pas un mauvais match mais on prend 13 paniers à trois points et on s’incline de 8 points. » Idem lors du dernier
déplacement à Sartrouville : « Une équipe incomplète, on prend l’eau avant de revenir dans la partie… Et on prend un gros éclat lors du 3e quart-temps. » L’ACBB basket ne s’en remettra pas et termine finalement au 12e rang de ce championnat de pré-nationale (sur 16 équipes) ne devant son maintien qu’au repêchage (non officiel encore) de Marly-le-Roi en N3. « On a raté le coche mais il fallait bien que cela s’arrête un jour. Pendant trois ou quatre saisons, on a joué au talent mais à ce niveau, ce n’est plus suffisant. Je veux juste retenir que nous avons accompli des choses fantastiques et que maintenant, il va falloir rebondir et retrouver cette fraîcheur que l’on a perdue. »
Rajeunir le groupe En revanche, le coach est plus critique envers la nouvelle formule du championnat :
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?
« En réalité, la première phase de sert pas à grand-chose car tout se joue en deuxième. Il faudra apprendre à composer avec cela et préserver certains joueurs cadres pour la 2e phase. » Malgré des propositions pour coacher des clubs de N3, Franck Giroux est déjà prêt à repartir avec son club de cœur : « Si je joue en N3, c’est parce que je serai monté avec l’ACBB ! Le
8e rang national pour l’ACBB basket
nouveau projet s’appuiera sur un groupe de joueurs jeunes, 20 ans de moyenne d’âge, pour construire un nouveau cycle et nous inscrire dans la dynamique du projet Levallois-Boulogne. Il se passe quelque chose ici avec le public qui nous suit et nous soutient. Ça fait chaud au cœur. » Antoine Verniers
Avec 573 licenciés dont 27 % de féminines et 78 % de jeunes, l’ACBB basket pointe au 7e rang national en termes d’effectifs sur 3837 clubs en France. Une ébullition sous les paniers puisque 19 équipes sont engagées en compétition soit 359 matchs joués soit 172 à domicile ! À cela, il convient d’ajouter 12 groupes de perfectionnement/loisirs et deux groupes baby-basket. Sur le plan sportif, les regards ont été tournés vers l’équipe première garçons qui a longtemps rêvé cette année d’une cinquième montée en six saisons. Mais après avoir flirté avec la possibilité de disputer une montée en N3, les Boulonnais ont finalement joué à un jeu dangereux pouvant les précipiter au niveau inférieur (lire ci-contre). Chez les jeunes, on retiendra les titres de champion des Hauts-de-Seine pour les benjamins 1 (2e division) et les minimes 1 (3e division). En première division départementale, les mini-poussins et les poussins (4e), les cadets 1 (6e) et les juniors (5e) affichent un bilan satisfaisant. Bilan très positif chez les filles puisque chez les jeunes, l’ACBB se positionne en haut des classements. Les U18 sont vice-championnes des Hauts-de-Seine, les U15 sont championnes des Hauts-de-Seine (2e division), les U13 et U11 terminant au 3e rang de leurs championnats du 92. Chez les seniors, la saison a été difficile en raison de blessures notamment, et d’un effectif réduit en fin de saison. L’équipe boucle son exercice en pré-régional à la 8e place. Autre fait marquant pour l’ACBB basket, le rapprochement avec le club de Levallois Metropolitans (projet global pour construire une équipe pro à Boulogne d’ici à 2024) a permis aux jeunes pousses de la section de vivre des moments inoubliables : présentation des joueurs en début de match, match exhibition à la mi-temps. « Nos couleurs n’ont pas manqué de panache sur le parquet du championnat Jeep Élite ! ». Véronique Potelle
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Handball
La fête peut con Durant toute la saison, le public de Souriau a vibré au rythme des matchs de son équipe première. Outre le maintien en N1, on retiendra aussi le passage de témoin entre Damien Mabille et Olivier Vallée au poste de président de l’ACBB hand.
À
la fin du mois de mars et après sa victoire face à Montpellier, l’équipe masculine occupait confortablement le fauteuil de leader des playdown de N1, toute proche de décrocher un maintien qui lui tendait les bras. Mais en avril, le coup de la panne, quatre défaites de rang et la dégringolade au classement. Car avec cette 4e défaite, à Martigues (24-28), les Boulonnais ne comptaient alors plus que trois points d’avance sur le premier non relégable. Mais on connaît les ressources de cette équipe, le talent de ses joueurs, la gestion d’Olivier Le Bail aussi ! Sans oublier le soutien d’un public chaudbouillant chaque samedi soir de match. L’équipe est alors repartie, enchaînant cinq victoires consécutives. Une
série débutée face à Annecyle-Vieux, qui s’est poursuivie à Montpellier permettant aux Boulonnais de valider définitivement leur maintien en N1. Nîmes, Villeurbanne puis Bagnols ont ensuite fait les frais de ce sursaut d’orgueil : l’ACBB hand boucle ainsi ces play-down à la deuxième place, à égalité de points avec Annecy-le-Vieux, leader au goal-average. L’heure est à la régénération d’une équipe qui devrait connaître une belle évolution avec sept départs annoncés. Mais fidèle à ses principes, Olivier Le Bail continuera à s’appuyer sur ses joueurs cadres et ses jeunes prometteurs, en intégrant quelques nouveaux talents. Un exercice périlleux pour l’un des plus petits budgets du championnat de N1. Pour la section, le succès de l’équipe première tire aussi l’ensemble des équipes vers le haut.
Après Laurent Simonelli et Damien Mabille, c’est Olivier Vallée qui dirigera l’ACBB hand la saison prochaine.
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tinuer ! Damien Mabille
« La montée en N1, mon plus beau souvenir » Chez les filles, les moins de 18 ans ont été sacrées championnes d’Île-de-France élite, l’équipe 2 ayant réalisé le doublé coupe-championnat des Hauts-de-Seine (Excellence). Les moins de 13 ans sont elles aussi championnes des Hauts-de-Seine (Excellence). Relégation en Pré-Nationale en revanche pour les seniors filles au terme d’une première saison difficile en N3. Chez les garçons, les moins de 18 ans ont gagné le droit de disputer à nouveau le championnat de France la saison prochaine et l’équipe 2 a été sacrée championne des Hauts-de-Seine (1re division). Relégation en revanche Région excellence pour La Réserve des plus de 16 ans après une année en Pré-Nationale. Jérôme Kornprobst
La stat Avec 8,4 buts par match et un taux de réussite de 65,1 %, Romain Perdrix figure de nouveau parmi les trois meilleurs buteurs de Nationale 1M, toutes poules confondues.
Podiums Garçons
Moins de 20 ans : 2e du championnat d’Île-de-France (Elite) Moins de 17 ans : 3e du championnat d’Île-de-France (Elite)
Filles
Moins de 15 ans : 2e du championnat des Hauts-de-Seine (Excellence)
l’équipe seniors en Nationale 3 la saison dernière.
Lors de la dernière journée à domicile, la section a rendu hommage à son président sortant, Damien Mabille. Comment avez-vous vécu cette soirée ? D.M. : C’était une soirée riche en émotions avec de beaux moments de partage et de communion. Avec les joueurs, l’entraîneur Olivier Le Bail mais aussi l’ensemble des bénévoles et dirigeants, le public et Olivier Vallée, le nouveau président de la section. Touché par cet hommage ? D.M. : Pour être honnête, je ne m’attendais pas à autant de gentillesse et de bienveillance. Le poste de président bénévole de section est loin d’être simple, on est plus souvent là pour gérer les soucis et les urgences en prenant des décisions qui s’imposent pour le bien du club. Ces témoignages d’amitié de la part de tous et cette reconnaissance m’ont véritablement touché. Je quitte donc le club avec un sentiment du devoir accompli, dans la lignée des anciens présidents qui ont œuvré pour le bien du club, à commencer par mon prédécesseur, Laurent Simonelli. Que retenir de ces années à construire ? D.M. : Je suis arrivé au club lors de la saison 2009-2010 et depuis, j’ai pu assister d’abord en tant que joueur puis en tant que dirigeant, à un « renouveau » de l’ACBB handball. Sportivement, dans toutes les catégories, le club a su retrouver peu à peu son statut de place forte du handball des Hauts-de-Seine. Les moins de 18 ans ont remporté à deux reprises le titre de champion de France (Elite et Honneur), l’équipe fanion celui de champion de France Nationale 2 et je ne liste pas les titres régionaux et départementaux. Je noterais aussi le développement du handball féminin boulonnais avec en point d’orgue la montée de
Votre bilan est donc très positif ? D.M. : Concernant les actions menées en tant que membre du bureau puis de président, je me réjouis d’une affluence en constante augmentation et une ambiance qui rappelle pour certains anciens les soirs de première division. Lors de certaines rencontres, pas facile de trouver une place assise à Souriau qualifié de chaudron par nos adversaires ! Je retiens aussi la création du club de partenaires de l’ACBB handball, qui compte aujourd’hui dix partenaires fidèles, qui nous soutiennent depuis désormais cinq ans et au moins deux nouveaux qui nous rejoignent chaque année. Autre satisfaction : La stabilité des membres du bureau directeur de la section qui malgré certains points de désaccord parfois offre aux joueurs et encadrants, un environnement de travail serein et rassurant. Enfin la pérennisation du tournoi Cédric Guirao, qui rassemble depuis maintenant six ans, plus d’une centaine de jeunes de moins de 11 ans venus de différentes régions lors de ce tournoi amical devenu une référence. Le plus beau souvenir ? D.M. : Sans hésitation la victoire de la N2 masculine sur le parquet de Saintes le 8 mai 2016 dans une salle comble, qui offre la montée en N1. Un match d’une intensité incroyable conclu par une victoire boulonnaise. Il m’avait alors été impossible de retenir mes larmes devant à mes anciens coéquipiers ! Clairement le moment le plus fort que j’ai vécu au club. Une nouvelle vie commence ? D.M. : Nous nous installons dans les Côtesd’Armor, entre Paimpol et Perros-Guirec. Après la naissance de notre fils il y a dix-huit mois, nous avons décidé de « changer d’air » en quittant la région parisienne et le quartier de La Défense où nous résidions depuis 12 ans. L’objectif premier sera de profiter d’un cadre de vie de bord de mer apaisant, de profiter de la nature et de s’installer dans une grande maison.
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Football Seniors, jeunes, foot féminin
Une saison contr En seniors, La saison de football a été marquée par une relégation en Nationale 3 et une montée en Régionale 2, le titre de champion du 92 en U13 et une finale de coupe pour les filles. décrocher une montée en R2, preuve que le potentiel est bien là ! À suivre.
L’école de foot, la fierté du club
L
a plus grande déception est sans conteste la descente de l’équipe première de N2 en N3 accompagnée du choix de son coach emblématique, Grégory Benarib, de prendre du recul après une aventure de dix années passées au club. L’occasion de saluer le travail du coach qui a su, en une décennie, faire passer l’ACBB foot de DSR à la N2. Il sera remplacé par un ancien pro de l’Olympique de Marseille : Teddy Bertin, qui connaît à la fois le haut niveau (vainqueur de la coupe de France en 2001) et maîtrise l’univers de la formation. En effet, si cet ancien défenseur central, passé par Le Havre, l’OM, Strasbourg
ou Châteauroux, compte 205 matchs en L1 et 175 en L2, il a aussi entraîné l’Amicale Mixte des Neiges du Havre (CFA2, aujourd’hui N3) puis l’ES Harondel (Interdistricts de la Somme) avant de rejoindre le centre de formation d’Amiens SC en 2013 pour y diriger les U19 puis les U17. Malgré un budget revu à la baisse, le nouveau coach entend « insuffler un état d’esprit de compétiteur à ses joueurs. On repart presque sur une feuille blanche. C’est bien d’être là au début d’une nouvelle histoire. Moi, ça me plaît de repartir avec une équipe jeune » confiait-il au Parisien. La bonne nouvelle, c’est que la réserve (R3) a réalisé une saison pleine pour
Chez les jeunes (école de foot et pré-formation), pas de surprise dans les différents championnats avec le maintien de l’ensemble des équipes des U13 aux U19 même si les U15 ont tremblé jusqu’au bout avant de se sauver en R1 lors de l’avant-dernière journée. La grande fierté est venue des U13 qui, un an après la génération 2006, ont réalisé la performance de remporter le titre de champion des Hautsde-Seine à l’issue d’une finale remportée au buzzer sur un but de Franck Traoré, concrétisant ainsi les efforts de toute une génération. « La réussite, c’est la fierté que l’on voit dans les yeux des gens qui nous aiment. Les enfants sont les cadeaux d’hier, la fierté d’aujourd’hui et la joie de demain », appréciaient les dirigeants de la section. Côté filles, Benoît, Benoît Kuczkowiak ne cachait pas sa satisfaction d’une saison réussie. « Franchement, tout le groupe est à remercier pour cette super saison. » Deuxième de son championnat de R3, l’équipe première devra patienter pour une montée au niveau supérieur, sauf repêchage
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astée de dernière minute « mais j’ai peu d’espoir ». Éliminées en finale régionale de la coupe de France, les Boulonnaises étaient tout proches de rejoindre le grand tableau. En coupe des Hauts-de-Seine enfin, les filles de l’ACBB ont disputé la finale le 9 juin dernier face au CA Paris, équipe de R1 qui a échoué d’un rien dans sa course à la montée en D3 nationale. Du solide donc et une partie réussie par les Boulonnaises. Menées 0-2 à la pause, elles ont trouvé la ressource de revenir à hauteur, ne s’inclinant qu’à l’issue de la séance de tirs au but. « Une vraie fierté d’avoir tenu tête à cette équipe, les filles nous ont fait vibrer jusqu’au bout. Après
les “peno”, c’est la loterie, c’est le sport. Mais je veux vraiment retenir cette joie, sentiment de fierté », jugeait Benoit. Avec son équipe réserve 6e en Départementale 1, le groupe ACBB foot féminin a connu une saison pleine « avec ses hauts, ses bas, ses joies, ses déceptions. » En juin, pour récompenser les efforts de chacune et de l’ensemble du staff, le groupe était en virée sur la Côte-d’Azur, à Nice, pour y affronter une équipe américaine en tournée et l’AS Monaco. Pour vivre ensemble et continuer à grandir. Antoine Verniers et Michel Leroux
Côté mercato Club formateur, l’ACBB foot voit chaque année bon nombre de ses joueurs s’envoler vers des centres de formations de clubs pro. Demba Yatera et Grégory Kelo ont signé au Clermont Foot 63, sur les traces de Lorenzo Rajot (1997) parti au même âge en Auvergne et aujourd’hui dans l’effectif professionnel. Wilfried Misiak a signé une convention d’une durée de deux ans en faveur du FC Metz afin de rejoindre le centre de formation des Grenats. Cet attaquant de 17 ans était surclassé cette saison avec l’équipe réserve R3 (9 buts) et a même fait une apparition en équipe première en N2. Junior Ongadia (2002, U17 Nationaux) a signé comme « Aspirant » à l’AJ Auxerre où il rejoindra son compère et ancien capitaine U16 Raphael Lipinski. Après l’attaquant Marvin Geran (Chambly) et le défenseur central Enzo Bovis (Fleury 91), Maxime Ode a rejoint le RC Versailles (National 3). Darnell Bile (U14) a été recruté par le centre de formation de l’AS Saint-Etienne.
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Rugby
Viser plus haut Impérial en rugby à 5, prometteur chez les jeunes, l’ACBB rugby a souffert en seniors. Mais a préservé sa place en Fédérale 3 !
O
n a eu des sueurs froides… Avec son début de saison complètement raté en Fédérale 3, l’équipe première a longtemps flirté avec le danger d’une descente indigne du standing de l’équipe. Mais le groupe s’est accroché pour redresser la barre. Avec l’arrivée d’un nouveau coach – Alexis Teytaut, ancien joueur du club – le travail a fini par porter ses fruits avec une superbe série pour sortir de l’ornière : cinq victoires de rang (Bobigny, Massif Central, Pithiviers, Rueil et Sucy-en-Brie) dont trois à l’extérieur et, surtout, l’assurance d’évoluer en Fédérale 3 la saison prochaine. Après l’ultime journée à Le Gallo et la défaite concédée face au GTO 77 (Gretz Tournan qui jouait sa qualification pour les playoffs) à la dernière seconde sur une très belle pénalité, les Boulonnais (9e du classement final) et leur coach pouvaient d’ores et déjà préparer la saison prochaine. « Le bilan est positif pour cette deuxième partie de saison », saluait
Alexis Teytaut. « On aurait même pu espérer mieux, c’est un peu frustrant mais on a parfois manqué un peu d’expérience à certains postes. Mais il y a beaucoup de positif, un bel équilibre entre des jeunes formés au club et des joueurs venus de l’extérieur. On va construire à partir de ça pour préparer la prochaine saison. L’ambition sera cette fois d’aller chercher les phases
finales de Fédérale 3. » Qualifiée pour les phases finales de son championnat Excellence B de Fédérale 3, l’équipe B s’est inclinée en 32e de finales face à Houilles. Très belle saison en rugby à 5 en revanche avec, pour l’équipe mixte, une victoire dans le championnat Île-de-France assortie d’une victoire en coupe d’Île-de-France. En plus de 35 ans, l’ACBB
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a terminé à la 2e place du championnat Île-de-France et a remporté la coupe d’Île-deFrance.
Les jeunes, solides
Chez les jeunes, la première satisfaction est l’évolution du nombre de licenciés de moins de 14 ans au sein de la section. « Aujourd’hui, ils sont 161 sans compter les Sévriens qui permettent de franchir la barre des 200 enfants. Nous sommes l’un des seuls clubs en Île-de-France à enregistrer une augmentation du nombre de nos licenciés. » Plutôt une bonne nouvelle ! Au niveau des résultats, les équipes de jeunes se portent plutôt bien, croisant le fer dans le haut du tableau de leurs championnats respectifs. Ainsi, les U14 se sont hissés en finale du championnat A3 à XV Île-de-France, ratant le titre « même s’il y avait la place… » Les deux équipes U12 terminent dernière l’intouchable Racing CF dans un championnat départemental particulièrement relevé. Les deux équipes U10 se sont elles aussi bien illustrées tout au long de la saison : l’équipe 2009 rate de peu le podium au niveau départemental et celle de 2010 boucle son exercice à la 2e place, encore derrière le Racing ! Enfin, les U8 voyagent plutôt bien à l’occasion des différents tournois, montant quasi systématiquement sur le podium : finales 92, Tournois de Ris-Orangis, Clichy, PlessisMeudon…
Au niveau régional, il n’y a pas vraiment de championnat pour les écoles de rugby mais il est à noter que les équipes 1re année en U10 et U12 ont été invaincues dans leur poule, les équipes de 2e année finissant sur le podium. Prometteur donc ! Et pour finir l’année en beauté, la saison s’est achevée avec une escapade à Issoire (Auvergne) avec un déplacement d’une centaine d’enfants pour trois jours de sport et de fête entre copains. Tout l’esprit rugby. Jérôme Kornprobst
Il a fallu de la solidarité et du cœur pour relever la tête après un début de saison raté.
Hommage Lors de la dernière journée de championnat à Le Gallo, un vibrant hommage a été rendu à Emmanuel Colcombet avec une minute d’applaudissements entre les rencontres de la réserve et de l’équipe première.
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Volley
Les filles en N3 ? Après avoir décroché une montée historique en N2, les filles de l’ACBB volley ont bataillé toute la saison pour sauver leur tête. En vain, sauf repêchage miraculeux.
Les classements Seniors
SM1 : 9e SM2 : 10e SM3 : 2e Inter-Départementale, 4e phase finale IDF SF1 : 11e SF2 : 1re Inter-Départementale, montée en Régionale
Jeunes
M11 et M9 : multiples plateaux départementaux et régionaux, nombreuses premières places et places d'honneur, une belle relève se prépare. M15 M : 7e Régionale M17 M : 4e Élite régionale M20 M : 5e Inter-Départementale M13 F : 8e Inter-Départementale M15 F : 5e Régionale M17 F : 5e Régionale
E
lles n’ont rien lâché, enchaînant quatre victoires lors des quatre dernières journées de championnat, ce qui rend peut-être cette descente sportive encore plus cruelle. Les Boulonnaises ont en effet battu toutes les équipes avec qui elles étaient en concurrence : Marcq-en Baroeul d’abord (3-0) puis Le Touquet (3-1), Quimper (3-2), Chaville (3-0), Rennes 35 (3-0)… Insuffisant toutefois pour combler le retard ! Avec 24 points au compteur (8 victoires et 14 défaites), l’équipe coachée par Lida Krawczyk échoue au 11e rang (premier relégable),
Coupes à un point de Quimper et deux de Marcq, Le Touquet et Rennes 35. Seul un repêchage pourrait leur permettre de rester en N2. Dans leur championnat de N2, les garçons ont eu aussi souffert avec une 9e place, 32 points au compteur pour un bilan de 10 victoires et 12 défaites. Ils restent en N2. Antoine Verniers
Coupe Île-de-France M17 M : finalistes M20 M : finalistes
Coupe de France M20 M : 7e tour M17 M : 4e tour M15 M : 3e tour M13 M : 3e tour M13 F : 5e tour M17 F : 4e tour
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Athletic Club Boulogne-Billancourt
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ACBB 33 sections sportives 12 000 adhérents
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