b o u l o g n e b i ll a n c o u rt
n° 345
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septembre 2018
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2,50 €
magazine trimestriel de l’Athlétic Club de Boulogne-Billancourt, club omnisports
ZOOM
Pêche à la mouche
Un monde…
2 ACTU
DIMANCHE 18 NOVEMBRE 2018 10H - HÔTEL DE VILLE
SOMMAIRE 3
sommaire du n°
édito
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Rentrée riche Alors que l’ACBB compte 75 printemps dans sa version omnisports, votre club continue d’aller de l’avant avec la
23 JUDO
création d’une nouvelle section – la danse sportive –, jouant ainsi pleinement son rôle au cœur de la cité : proposer à toutes et à tous l’accès au plus grand nombre d’activités sportives. Bienvenue donc
14 AVIRON
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ACTU
TENNIS DE TABLE
à cette dernière née et à son
04 Les news de l’ACBB en bref
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président Christian Fildier.
START-UP
À retenir aussi à l’occasion de
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F RÉQUENCE Running Pour être dans le bon tempo !
cette rentrée, la nomination de
DÉCOUVERTE
Roxana Maracineanu, passée
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dans les rangs de l’ACBB,
CYCLISME
comme ministre des Sports ; et
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le semi-marathon de Boulogne-
AVIRON
Billancourt, dont le départ de la 22e édition sera donné le
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à toutes et tous. Jean-Pierre Epars Président général
êche à la mouche P Un monde…
TRIATHLON
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cole de triathlon É Viser la 2e étoile
EXPÉRIENCE
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Challenge Family Roth, meine Liebe
Du sport pour tous
ÉQUITATION
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hampionnats de France clubs C Podium pour Belle & Sébastien !
RAID
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le vendredi 14 décembre à 19h. Bonne rentrée sportive
L’été leur va si bien
ZOOM
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18 33 sections
date de l’assemblée générale de l’ACBB omnisports :
Une saison, avec la manière !
Centre d’entraînement ACBB TT - Paris L’esprit de famille
ACBB
18 novembre prochain à 10h. Enfin, notez d’ores et déjà la
I nitiation au sport boules Technique et adresse !
PÊCHES SPORTIVES
ntrez dans l’aventure du E Raid Trans Mauritania
JUDO
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cole du judo, Europe et monde É juniors, JOJ Une rentrée à enjeux
10, rue Liot, 92 100 Boulogne-Billancourt • Tél. : 01 41 10 25 30 Mail rédaction : acbbmag@agencek.com • Président : Jean-Pierre Epars Directeur de la publication : Julio Arqueros • Rédacteur en chef : Jérôme Kornprobst - 06 17 18 04 57 • Conception et maquette : Oxygène, Frédéric Nolleau • Impression : Colorteam • Régie pub : PLC - Brigitte Sultan 01 45 26 08 30 - 06 09 69 08 47 • Ont collaboré à ce numéro : Quendin Belli, Hadrien Blin, Cyril Blondineau, Pauline Clot, Valérie Delafosse, Benoit Descamps, Pedro Ferreira, Thomas Jager, Frédéric King, Laëtitia Legrée, Pascale Loubière, Maxime Proust, Julie Voirin. Crédit photo couverture : Jérôme Kornprobst. Crédits photo : Jérôme Kornprobst, sauf mentions.
4 ACTU
Nouveau !
Bronze La rentrée est marquée par l’arrivée d’une nouvelle section, la 33 , au sein de l’ACBB : la danse sportive. Objectif : vous faire partager la passion de la danse sportive mais aussi, plus simplement, de la danse de couple, appelée communément danse de salon. Cette section vous propose de redécouvrir les « danses à 2 », telles que rock, chacha, valses viennoise et lente, tango, quickstep, paso doble, rumba… Et grâce à trois niveaux de cours, il y en a pour tout le monde ! Le niveau 1 s’adresse aux danseurs et danseuses désirant découvrir et s’initier de façon ludique à ces danses de couple, dites danses de salon ou de loisir. Cap ensuite sur le niveau 2 où les couples suivent un programme évolutif, avec des variantes de chorégraphies et un début de travail technique, dans ces mêmes danses. Puis vient le niveau 3 : les danseurs abordent en profondeur, les techniques des danses sportives standards et latines et se préparent, s’ils le souhaitent, à passer différents grades et médailles. Ce niveau 3 est accessible aux couples ayant une expérience d’au moins 2 ans dans la majorité des danses de salon. La connaissance des pas et des figures de base est nécessaire. « Notre objectif est de faire découvrir que la danse à 2 n’est pas seulement un loisir. C’est aussi un sport et une activité artistique avec ses contraintes et ses joies, ce qui implique du travail et des efforts. Si vous êtes motivé, vous constaterez que les marges de progression sont sans limite. Votre âge et votre condition physique importent peu. Seule compte votre volonté de danser au mieux de vos capacités », explique MariePascale Loubière, diplômée de l’AMDF (Académie des Maîtres de Danses de France) qui assure les cours. Mais faire de la danse sportive ne veut pas dire que vous allez vous lancer obligatoirement dans la compétition. « Cela signifie que vous acceptez un travail technique plus élaboré sur des chorégraphies évolutives pour prendre davantage de plaisir à danser. Le volet sportif débute par des acquisitions de niveau, avec des passages de grades ou de médailles de Bronze, d’Argent… Cette progression n’est pas une obligation, chaque danseur ou danseuse, étant libre de faire le choix ou non de ces passages. Chaque niveau de médaille nécessite au moins 1 an de travail pour le niveau Bronze et un minimum de 2 à 3 ans pour le niveau Argent… » Ces danses sportives comprennent les 5 standards — Valse Viennoise, Tango Standard, Quickstep, Valse Lente, Slowfox — et les 5 latines : Chacha, Paso Doble, Rumba, Samba, Jive (version du Rock de compétition). Notez que la section propose aussi des cours de tango argentin associés à une initiation à la Milonga et à la valse argentine (trio des danses argentines). e
www.acbb-dansesportive.fr
Lors des championnats de France de natation moins de 15 ans, Lucile Coudert a brillé en montant sur la 3e marche du podium sur le 100 m papillon en signant un chrono de 1’03’’49, record du club et des Hauts-deSeine 14-17 ans ! À noter que Lucile s’est classée 1re fille de son année 2004 dans cette compétition qui regroupait des nageuses nées en 2003, 2004 et 2005. Lors de la première journée, Lucile avait déjà pris la 6e place des moins de 15 ans sur le 500 m papillon (3e des filles nées en 2004 et record du club et des Hauts-de-Seine 14-17 ans !) Enfin, lors de la 3e journée, Lucile a pris la 1re place de la finale C sur 100 m brasse en réalisant le record du club en 14-15 ans avec un chrono de 1’15’’82.
Champions Après deux titres en 2017 — Champion de France doublettes en 4e div. et Coupe de France en 3e Div. — la section sport boules a brillé cette année encore aux championnats de France FSGT organisés à Mably (Loire). En effet, en 3e division, l’équipe composée d’Oscar Sacilotto, Éric Billaud, Louis Allasia et Yves Alberola a décroché le titre de champion de France en quadrettes. À ce titre s’ajoute une demi-finale pour la deuxième équipe boulonnaise composée de Patrick Sorignet, Jean-Marc Laude, Fréréric Grasset et Alain Asenjo… Une belle campagne nationale pour l’ACBB sport boules !
ACTU 5
Espoirs
Le billet d’Ambre
Pratique du matin au réveil Éveiller le corps au jour, lui offrir un passage de la position horizontale à verticale, le remercier pour les prochaines 24 heures où il travaillera sans relâche pour le principe de Vie… La journée commence. Sourire – Respiration
Secouement et massage
Le sourire naît dans les yeux, s’étirant sur les côtés comme des amandes pour s’épanouir à tout le visage.
On se secoue : « le petit panda »
Poser les mains sur : • Le cœur : sourire, respirer dans « la joie de vivre ». • Les poumons : sourire, respirer dans « le courage ». • La rate : sourire, respirer dans « la sérénité ». • Le foie : sourire, respirer dans « la gentillesse ». • Les reins : sourire, respirer dans « la bonté ». Tourner la langue dans la bouche. Avaler la salive en visualisant la descente vers les intestins : sourire, respirer dans « l’élimination des pesanteurs ». Accueillir de nouveau le sourire dans les yeux et le laisser glisser le long de la colonne vertébrale jusqu’au coccyx. Déposer les mains sur le ventre, sourire et laisser respirer.
• Allongé, monter les jambes et les bras à la verticale. Faire vibrer pendant 1 à 3 minutes. La circulation vibratoire, sanguine, lymphatique est activée pour bien débuter la journée.
Maintenant : massage ! Pour libérer l’expression corporelle et enrichir l’échange à soi et aux autres. Pouce : les poumons Au revoir tristesse. Index : le gros intestin Meilleures éliminations physiques, émotionnelles, mentales. Majeur : le péricarde (enveloppe du cœur) Amélioration du fonctionnement du cœur. Annulaire : le triple réchauffeur Régularisation et harmonisation dans tout le corps. Auriculaire : le cœur Élimination de l’impatience. (Changer de main) Gros orteil : le foie et la rate Disparition des colères et des soucis. Deuxième orteil : l’estomac Acceptation des digestions de toutes natures. Troisième orteil : Trajet secondaire méridien vésicule biliaire. Quatrième orteil : la vésicule biliaire Relâche les effets de la colère du foie. Petit orteil : la vessie Balaye les peurs par les urines.
TOP�
Lors des championnats du monde qui se tenaient du 6 au 15 juillet à Fyn au Danemark, l’ACBB Triathlon était représenté par deux athlètes : Franck Tajiri en aquathlon (1km de natation - 5 km de course à pied) et Charlotte Mathieu en duathlon sprint (5,5 km de course à pied - 20 km de vélo - 2,5 km de course à pied). À la clé, deux très belles performances : Frank Tajiri monte sur la deuxième marche du podium de sa catégorie (26e au scratch sur 270 hommes toutes catégories d’âge confondues) grâce à un chrono de 33’02. Charlotte Mathieu quant à elle termine à la 8e place de sa catégorie (35e au scratch sur 181 femmes toutes catégories d’âge confondues) en 1h11’12. Une très belle expérience pour les deux Boulonnais.
Manon Trapp a été sacrée championne de France juniors du 10km sur route (Liévin). À l’issue d’une course très tactique pendant les quatre premiers kilomètres, Manon a profité d’une côte pour lâcher ses rivales et s’imposer avec 1 minute d’avance. Un très joli titre national qui vient récompenser tous les efforts de la section. Un bonheur n’arrivant jamais seul, Manon Trapp (junior 1re année) et Alice Mfomou (cadette 1re année) sont officiellement entrées dans la liste « Espoir » de la Fédération Française d’Athlétisme. Manon Trapp détient la meilleure performance française junior de l’année sur 10km en 35’15’’ (nouveau record Île-de-France junior) ainsi que sur 3000m en 9’45’’. Alice Mfomou quant à elle a terminé cette saison avec deux places de 6e au championnat de France cadets sur 400 m plat en saison hivernale et estivale. Alice est aussi vice-championne LIFA sur 400m plat. Elle a amélioré son meilleur temps de 3,5 secondes entre décembre 2017 et juillet 2018 pour battre son record en série du championnat de France à Bondoufle en 57’’71.
Prêts ? Le départ de la 22e édition du semimarathon de BoulogneBillancourt sera donné dimanche 18 novembre à 10h devant l’Hôtel de Ville. L’occasion pour toutes les sections de participer au Challenge ACBB remporté en 2017 par l’athlétisme devant les sections triathlon et l’aviron. Avec 41 coureurs engagés, le triathlon était de loin la section la mieux représentée. Ferez-vous mieux ? Mobilisez vos adhérents et participez au semi le plus rapide de France. Attention, le nombre de place est limité à 9 000 coureurs. www.semi-marathonbb.fr
6 ACTU Canoë-Kayak
La belle aventure ! Avec 22 athlètes sélectionnés pour les championnats de France de vitesse (1000m / 500m / 200m) organisés à Poses du 9 au 15 juillet, l’ACBB canoëkayak affichait la couleur de ses ambitions. À la clé, une jolie moisson de 11 médailles chez les jeunes comme chez les vétérans, qui récompense l’investissement et l’implication de l’encadrement. Grâce à une saison riche en travail et apprentissage, sous la coupe de nos vétérans chevronnés et senior fraîchement retraité du Haut Niveau, le travail au niveau des jeunes a été axé sur la création d’équipages tels que le K2 cadettes avec Anaïs De Chambure et Anaïs François (2 médailles de bronze lors de ce championnat) et le K4 cadets : Mattéo Qasimi / Guillaume Chapuis / Henry-Raphaël Matthey et Walter Beschon. « La surprise de ce championnat de France est venue de notre minime Grégoire Genuit, aligné dans le C4HM 3000m (avec Ethan Binisti, Axel During et Dimitri Tostain) qui, au nez et à la barbe des grandes régions du canoë, a su se hisser à une 2e place inespérée dans cette catégorie. Chapeau l’artiste », s’est réjoui le coach Maxime Proust. Cette belle dynamique s’explique par de nombreux facteurs qui ont favorisé l’accomplissement d’une saison pleine : « La confiance des parents mais aussi la présence lors de stages — Banyoles en Espagne en février dernier ou Biscarosse en avril — de William Tchamba et Barnabé Lefèvre qui ont su partager leur goût de l’effort avec les plus jeunes. Sans oublier l’assistance logistique de Carolina Lazzari, Intendante en chef lors de ces championnats de France. » Bref, une belle aventure humaine grâce aussi à un investissement de tous les instants de la part de l’équipe de coachs Matthieu Lauberton, Claudine Chapuis et Quentin Taché. « Ils ont permis de hisser aux portes du podium et sur le podium des bateaux dans les catégories jeunes. » Du coup, l’engouement a aussi gagné les vétérans qui ont su se transcender pour non seulement montrer la voie aux plus jeunes mais surtout leur rappeler qu’ils ne sont pas près de céder leur place dans la hiérarchie des temps !
Résultats
Canoë
C4H minimes 3000m : Grégoire Genuit 2e - K2DC 200m : Anaïs François et Anaïs de Chambure 3e - C1HS 200m : William Tchamba 3e - C2HS 200m : William Tchamba et Barnabé Lefèvre 2e - K1HV4 200m : Éric Lelièvre 2e - K1HV2 200m : Yann Robert 3e - K4HV 200m : Yann Robert / Ronan Hayez / Éric Lelièvre / Yvan Chamielec 3e. à souligner aussi la belle 5e place pour le K4HC 200m : Guillaume Chapuis / Mattéo Qasimi / Walter Beschon / Henry-Raphaël Matthey.
Kayak
K2DC 500m : Anaïs François et Anaïs de Chambure 3e K1HV2 1000m : Yann Robert 3e - K2HV 1000m : Yann Robert et Yvan Chamielec 3e - K4HV 1000m : Yann Robert / Yvan Chamielec / Zbiegniew Wierzbicki / Éric Lelièvre 3e. à noter aussi la jolie 6e place pour le K4HC 1000m de Guillaume Chapuis / Mattéo Qasimi / Walter Beschon / Henry-Raphaël Matthey.
ACTU 7
Le tir à l’arc comme vous l’aimez !
Concours Concours Dampmart (24 et 25 mars 2018) Archers ACBB : Mado Olivier, Pablo Detroyes, Sasha Deneux, Luke Mccaul, Arsène Brégeon, Andéol Courtois, Antoine de Tarlé, Charles Bénady, Eléonore Vaissaire, Shirelle Benoliel, Séverin Schaeffer, Perrine Mirabel, Sarah Pierre-Diai, Shangyu Ahao, Thomas Fleury Calais.
Jeunes de plus d’un an : Cadettes arc classique : Eléonore Vaissaire, 2e Junior dames arc classique : Perrine Mirabel, 1re Juniors hommes arc classique : Charles Benady, 3e Concours Gavroche (27 mai 2018, Montfermeil) Archers ACBB : Shirelle Benoliel, Helen Cerrulli, Thomas Fleury Calais, Artémis Gkotzaridis, Alexandre Hugot, Irène Jolly, Michèle Mars, Assia Mitha, Elizabeth Pierre, Sarah PierreDiai, Nicolas Tchobanoff
Envie de pratiquer le tir en compétition, d’une pratique en mode loisir ou plus introspective axée sur le développement de soi ? Le tir à l’arc à l’ACBB, c’est tout cela à la fois. Rien n’est imposé… Votre voie, vous la choisissez ! Mais si la compétition n’est pas toujours une fin en soi pour les archers, il n’en reste pas moins que beaucoup finissent par se laisser prendre au jeu et deviennent au fil des trimestres, des années, des compétiteurs motivés.
En compétition
La saison 2017-2018 a été l’année du retour programmé à la compétition, en particulier pour les débutants qui se sont illustrés lors des concours auxquels ils ont participé avec à la clé de très belles victoires et des podiums. « Cette dynamique initiée par notre coach William, qui nous entraîne et nous suit, sera une ligne directrice pour les saisons à venir, pour les archers tous niveaux confondus, motivés par l’envie de gagner et de porter haut les couleurs de l’ACBB », apprécie Thomas Jager, président de la section.
Apprendre, progresser, maîtriser pour avancer Jeunes de moins d’un an : Cadettes arc classique : Shirelle Benoliel, 1re Cadets arc classique : Thomas Fleury Calais, 2e Débutants : Cadettes arc classique : Shirelle Benoliel, 1re Cadets arc classique : Thomas Fleury Calais, 1er Seniors femmes arc classique : Michèle Mars, 3e
Décocher une flèche pour l’envoyer au centre de la cible est amusant, indubitablement. La pratique en mode loisir est souvent le point d’entrée qui incite à venir s’inscrire en club et c’est tout à fait naturel ! Ce qui est remarquable, c’est qu’en progressant, les attentes évoluent : « On devient naturellement plus exigeant. Avec la maîtrise de l’arc, vient celle du corps et enfin l’esprit… L’un des aspects les plus sensibles de notre discipline, mais également l’un des plus enrichissants. » Quel que soit le type de pratique souhaitée, le plaisir reste le dénominateur commun et il est possible à tout moment de passer de l’une à l’autre sans conséquence aucune. En salle (au gymnase Voisin à Boulogne-Billancourt) ou en extérieur (sur le pas de tir 70 mètres du pré Saint-Jean à Saint-Cloud), dans un esprit de convivialité et de partage, chacun devient archer à son rythme et devient l’archer qu’il souhaite être.
8 START-UP
FRÉQUENCE Running
Pour être dans le bon tempo ! Les coureurs, qu’ils soient occasionnels ou animés par des objectifs chrono, rencontrent tous la même difficulté quant à leur entraînement : s’astreindre à des séances régulières et adaptées à leurs besoins. Avec l’application FRÉQUENCE Running, bienvenue dans l’ère du coach 2.0.
G
uillaume Contet n’est pas seulement président de la section triathlon, il est aussi un triathlète confirmé – il était au départ d’Embrun le 15 août dernier avec un finish en 14h22 – et le co-fondateur de l’application FRÉQUENCE Running, application mobile de running qui propose à tous les coureurs des plans d’entraînement adaptés et évolutifs. « Nous souhaitons rendre accessible à chaque coureur un accompagnement personnalisé pour lui permettre de s’entraîner sereinement et de se dépasser au quotidien », assure Guillaume.
Lancée voilà 18 mois, cette application gratuite – « et qui le restera dans sa version la plus simple » – offre aujourd’hui des fonctionnalités complémentaires, payantes cette fois, dans une version Premium (10 € par mois). « Cette version sur abonnement offre plus de finesse un suivi de sa courbe de progression, la prise en compte d’objectifs intermédiaires, d’imprévus comme une blessure qui nécessite une reprise progressive ou de bouleversements d’un planning professionnels… » Bref, une souplesse qui facilite le suivi du programme.
Derrière l’appli, des athlètes Après avoir téléchargé l’application (Apple et Android), renseigné votre profil, vos références et vos objectifs, votre environnement (nature, piste…), place à l’entraînement. Outre Guillaume Contet, Jean-Baptiste
Marcovici (17 marathons au compteur avec un chrono référence à 2h53), Yoann Grand-Perret (spécialiste du demifond crédité d’un 31’50 aux 10km) et le coach Éric vous accompagneront dans vos séances. « Nous sommes attentifs aux retours de nos utilisateurs qui reconnaissent que notre suivi les aide à être plus disciplinés. Cette appli n’est pas une révolution, mais un vrai programme de coach personnalisé pour chacun. » Assortie d’un blog bien documenté, de conseils liés à l’avant-course, à la récupération, au matériel… FRÉQUENCE Running peut aussi s’avérer un excellent outil pour les coachs de clubs eux-mêmes : « L’idée, c’est qu’ils proposent leurs plans d’entraînements à leurs athlètes qui ne peuvent pas toujours se rendre physiquement aux séances. Le besoin est réel. » Une idée qui pourrait intéresser bon nombre de coachs des 33 sections de l’ACBB. Jérôme Kornprobst
FR en chiffres 35000 FRÉQUENCES Runners 80000 séances d’entraînement mensuelles 8 000 utilisateurs mensuels 55 % d’hommes pour 45 % de femmes Une moyenne d’âge de 36 ans www.frequence-running.com
DÉCOUVERTE 9
Initiation au sport boules
Technique et adresse ! Le 8 juillet, comme pour célébrer le titre de champion de France FSGT de 3e division décroché à Mably (Loire) par Oscar Sacilotto, Éric Billaud, Louis Allasia et Yves Alberola en quadrettes, la section sport boules a organisé une journée initiation sur les jeux de la Porte de Saint-Cloud. Pour mieux cerner les subtilités d’une discipline exigeante physiquement et mentalement.
10 DÉCOUVERTE
L
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ambiance est décontractée, fidèle à la philosophie de cette section présidée aujourd’hui par Louis Allasia, qui a succédé à Yves Albérola. Dans le groupe initiation composé pour l’occasion, on trouve Philippe, Yves, Caroline, Nadine… Des amis, des collègues, des curieux… Le soleil est au rendez-vous, l’humeur bon enfant… Ça sent bon les vacances. Louis fait le chef d’orchestre : « Régis (Grasset) et Patrick (Sorignet) animeront l’atelier point ; Fred (Grasset) et moi, l’atelier tir. Ce matin, nous faisons l’initiation… Ensuite, ce sera le cassecroûte puis on fera des parties. » L’occasion de constater, rapidement, que le sport boules est une discipline exigeante, avec ses codes, ses règles, ses gestes techniques. Déjà, il y a la dimension de cette boule dont le diamètre varie en 90 et 110 millimètres tout comme son poids compris entre 900 g et 1,3 kg. Une boule avec laquelle on pointe ou on tire, sur un terrain de jeu d’une longueur de 27,50 m de long dont 8 sont réservés à la course d’élan. Car le geste idéal, s’il est complexe à maîtriser, nécessite aussi vitesse, souplesse, dextérité et coordination. Ajoutez à cela puissance et précision… notamment au tir… Ça fait beaucoup pour un seul homme ! D’autant que les formules sont nombreuses entre les épreuves simples, en doublettes, triplettes et quadrettes, en tir de précision, en tir progressif, tir rapide, en double et combiné… Bref, on termine facilement la journée avec un bon nombre de kilomètres dans les pattes et l’épaule bien éprouvée.
La précision prime Ce jour-là, place au jeu traditionnel dont le principe est simple : il s’agit de placer ses boules le plus près possible du but, un peu comme à la pétanque. On pointe donc, mais l’aire de jeu doit impérativement se situer dans une zone placée à une distance de 12,50 m à 17,50 m. Pas facile pour la précision… Par ailleurs, quand un joueur décide de tirer une boule adverse, il doit non seulement en faire l’annonce mais en plus effectuer son tir selon une réglementation très stricte : en effet, l’impact de sa boule devra correspondre à une zone clairement délimitée, soit 50 cm autour de l’objectif. Vous l’avez compris, pas facile de faire un carreau sur un coup de chance tout en faisant croire que c’était volontaire. Le sport boules ne s’improvise pas même si, après quelques tentatives encouragées par les éducateurs du jour, on parvient enfin à toucher la boule annoncée. Très loin des records de ceux qui enquillent les carreaux successifs en tir progressif ! Selon différentes enquêtes menées sur la discipline très prisée en Auvergne-Rhône Alpes notamment (pas un hasard si le sport boules se nomme historiquement la Boule lyonnaise), « le sport boules est très riche en termes d’apports moteurs, physiologiques et psychologiques ». Ce sport, qui peut être pratiqué à tous les âges à partir de sept ans, allie « réflexion et effort physique, adresse, concentration, maîtrise des mouvements… » Et à l’ACBB sport boules, on peut ajouter convivialité ! Jérôme Kornprobst
Comment pointer, avec Louis Allasia.
Mise en application !
DÉCOUVERTE 11
Fred Grasset, le geste du tireur…
… reproduit sous les yeux du professeur.
10 bonnes raisons de pratiquer le sport boules
1.
Un sport pour tous : hommes et femmes, pour tous les âges, pour toutes les classes sociales, partout en France…
2.
Une activité sportive saine et complète faisant à la fois travailler les bras et les jambes, favorisant la souplesse de toutes les articulations et facilitant la circulation sanguine.
3.
La pratique de cette discipline exige patience et rapidité des prises de décisions. Une manière de se forger un mental à toutes épreuves.
4.
Le sport boules allie donc plusieurs facultés en même temps (le physique et le mental), notamment l’adresse en situation de course. Il s’agit d’une authentique épreuve sportive qui exige des nerfs d’acier, des astuces de joueurs d’échecs, des jambes de champion de triple saut, et la concentration d’un tennisman de haut niveau.
5.
« Il s’agit d’un sport rigoureux et quand je le pratiquais, lors des parties finales, j’avais les mêmes sensations qu’au football, de l’émotion, de la tension, et surtout beaucoup de concentration. Du point de vue psychologique, la discipline bouliste ressemble un peu au tennis : tout peut basculer dans l’autre sens à n’importe quel moment. » Aimé Jacquet, ancien directeur technique national du football et sélectionneur de l’équipe de France championne du monde 1998.
6.
C’est l’école de la sagesse : il permet la multiplication des contacts humains, il est un jeu en équipe promoteur d’harmonie. Apprendre à gagner comme à perdre, à lutter ensemble, pratiquer une solidarité effective, un travail d’entraide et de coopération.
7.
La possibilité de pratiquer ce sport en loisir, une distraction de plein air, un divertissement ludique et convivial, qui créé des liens d’amitié entre les hommes, qui procure à l’individu la détente du corps et de l’esprit.
8.
5 min de tir progressif correspondent à 1 500 m de course de fond et 50 kg de bronze jeté, un effort physique certain qu’il faut conjuguer avec une épreuve d’adresse.
9.
Les finalistes d’un concours de 64 quadrettes, disputé en une seule journée, jettent en moyenne 15 boules par partie, effectuent généralement 5 trajets de 14 mètres sur le terrain par mène. Ce sont bien plus de 7 kilomètres que les pointeurs auront arpentés. La dépense physique des tireurs est beaucoup plus importante.
10.
Le Sport Boules à l’école : une activité éducative utilisée pour ses richesses d’approche d’habiletés, de connaissances et d’attitudes d’autonomie, de sécurité pour soi et pour les autres, de respect de l’autre, d’entraide et de solidarité, toutes attitudes qui caractérisent un comportement citoyen. www.ffsb.asso.fr
En sport boule, pas de hasard, on mesure tout. La boule doit tomber dans une zone de 50 cm de diamètre autour de l’objectif annoncé.
12 CYCLISME
Une saison, avec Cet été, une victoire individuelle, une victoire par équipes et trois podiums… Alors que la saison touche à sa fin avec le Challenge Île-de-France par équipes (23 septembre), l’ACBB cyclisme semble d’ores et déjà encore mieux armé pour 2019. les coureurs boulonnais ont toujours été présents dans les groupes d’échappées et de contres, « chacun accomplissant un gros boulot », note le directeur sportif. Après avoir passé une bonne partie de la course dans le groupe de tête, Cyril Maitre a profité de sa puissance pour s’imposer. Grâce aux 4e, 10e et 12e places de Stéphane Ibrahime, Olivier Baud et Arnaud Alvès, l’ACBB cyclisme a donc aussi remporté le challenge par équipes.
Des coureurs exemplaires
À
l’orée de l’été, le 18 juin, l’ACBB cyclisme organisait les championnats d’Île-de-France sur route à l’occasion de son épreuve de Paris-Pussay (devenue pour l’occasion Pussay-Pussay). Neuf boucles de 15 km au menu des 108 coureurs au départ, et la victoire, en 3h14, du coureur de la Peltrax (2e catégorie) qui règle au sprint Pierre Mavier (VC Garennois / 2e catégorie), Tedy Ramassamy (EC Montgeron Vigneux / 3e catégorie) et Cédric Chartier (AV Thiais / 3e catégorie) au terme d’une course très animée. Acteur de la plus longue échappée d’une dizaine de coureurs, qui a
compté jusqu’à 1’55 d’avance, Cyril Maitre n’a rien pu faire contre le retour de la Peltrax aux commandes du peloton. Les champions d’Île-de-France de 2e et 3e catégories sont donc Cyril Delory et Tedy Ramassamy, le premier Boulonnais classé est Kevin Bertrand (23e). Alors bien sûr, il y avait un peu de déception mais que faire quand une formation comme Peltrax décide de prendre les choses en main ? Mais l’été était lancé et les hommes de Jean-Claude Le Dissez allaient avoir l’occasion de briller. À l’image de Cyril Maître qui a profité du weekend de Fête nationale pour rafler la victoire à Breteuil-surIton (Eure) samedi 13 juillet. Sous une chaleur accablante,
Pour Jean-Claude Le Dissez, « les résultats sont là, même si nous n’avons connu aucune victoire depuis la mi-juillet. Mais il ne faut pas regarder que cela, il faut juger la manière et surtout, la difficulté des courses auxquelles nous avons participé cette année. C’était hyper relevé et les coureurs ont été exemplaires. Je suis donc ravi que l’on ait réussi à se classer trois fois deuxième aux challenges par équipes à Villeneuve-sur-Bellot (77), La Gueroulde (27) et Poigny. » Illustration de l’engagement total des Boulonnais, la course à Villeneuve-sur-Bellot : 83 coureurs au départ, 21 à l’arrivée… « Et Arnaud Alvès qui s’est dépouillé pour aller au bout et permettre à l’équipe de monter sur la deuxième marche du podium. Un bel état d’esprit, j’apprécie. » Place désormais au Challenge
CYCLISME 13
la manière !
Cyril Maitre à l’attaque.
Île-de-France pour essayer de clôturer la saison en beauté : trois coureurs en 2e catégorie avec Cyril Maître, Stéphane Ibrahime et Bertrand Soubadou ; trois coureurs en 3e catégorie avec Olivier Baud, Arnaud Alvès et Paul Luez. « Ce sera très difficile mais tous les six ont une carte à jouer. Malgré la fatigue de fin de saison, ils peuvent terminer la saison en beauté. J’ai confiance en eux et tous peuvent viser un podium. » Seul petit regret pour JeanClaude Le Dissez, le départ en Italie pour raisons
professionnelles de Fabian Holzmeier, « un coureur performant et attachant », qui a connu une saison délicate en raison d’une chute. « Je le regretterai. » Alors que 2018 touche à sa fin, les contours de la saison 2019 prennent déjà forme : « Nous sommes très sollicités. L’équipe sera stable et pourra compter sur l’arrivée de quatre coureurs costauds en provenance du VC Aube, du Team Bretagne, du Team Vendée et de Guyane. » Dans la continuité. Cyril Blondineau
Stéphane Ibrahime, toujours dans les bons coups.
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L’été leur va
© Éric Marie - Media Aviron
Championnats de France bateaux longs, épreuve de coupe du monde, championnat du monde moins de 23 ans… Les rameuses et rameurs de l’ACBB aviron ont rayonné pendant l’été.
Médaille de bronze mondiale U23 pour Aurélie Morizot et ses coéquipières à Poznan.
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si bien ! D
u 13 au 15 juillet, Bastien Quiqueret et Julie Voirin avaient rendezvous à Lucerne pour la troisième manche de coupe du monde organisée en Suisse. Engagé dans un double avec Hugo Quemener (SaintNazaire OS), Bastien avait ainsi l’occasion de se confronter à des équipages Élite mais aussi U23. Un bon test donc avant les championnats du monde U23 pour ces deux garçons âgés de 22 ans. Après une 3e place en série directement qualificative pour les demi-finales, la densité des bateaux engagés a été trop forte, les privant de finale. En finale B, elle aussi très relevée, ils terminent 5e, soit une 11e place au général pour ce double prometteur. Julie Voirin était quant à elle engagée en deux sans barreur avec Alice Mayne (société de l’Encouragement du Sport Nautique). Avec seulement quelques semaines de préparation dans cette embarcation, elles ont réussi à s’employer pleinement lors de courses d’un niveau très relevé aussi. « Faire du deux sans barreur à Lucerne est quelque chose d’énorme, le bassin est considéré comme La Mecque de l’aviron, tous les plus grands rameurs sont passés par là ! C’est une étape vraiment incontournable pour tout rameur qui veut s’établir à l’internationale », racontait Julie. Malgré un engagement au maximum, cela
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© Éric Marie - Media Aviron
Du 25 au 29 juillet, place au championnat du monde des moins de 23 ans. Pour sa première participation à une épreuve internationale, Aurélie Morizot s’est offert le bonheur de l’été en remportant le bronze, sa première médaille mondiale, avec ses coéquipières du quatre de couple poids léger, Lou Lamarque (Bayonne AV), Loanne Guivarc’h (Fontainebleau Avon AN) et Marion Colard (Lyon AUN). Une médaille qui a ravi le directeur technique national Patrick Ranvier : « On avait une attente moins forte sur le quatre de couple PL féminin,
elles sont allées chercher leur graal. » Pour Aurélie, qui a commencé l’aviron à l’ACBB en 2010 à l’âge de 11 ans – elle en a aujourd’hui 19 – l’avenir s’annonce prometteur ! Pas de médaille en revanche pour Bastien Quiqueret (associé à Hugo Quemener) : « Pour le deux de couple, une blessure pour Hugo Quemener en début de saison a gêné la préparation du bateau », a justifié Patrick Ranvier. Mais avec deux médailles mondiales pour l’ACBB aviron – bronze à Lucerne et bronze à Poznan –, l’été est réussi pour le président François Banton. D’autant que la section avait une fois de plus brillé lors des championnats de France seniors bateaux longs organisés à Libourne quelques semaines auparavant.
© Éric Marie - Media Aviron
Bronze mondial
© François Banton
n’a pas suffi pour rivaliser avec les meilleurs équipages. Elles terminent 11e elles aussi. À noter que l’ACBB aviron comptait aussi l’une de ses rameuses, Frédérique Rol, dans l’équipe suisse. Avec sa coéquipière Patricia Merz, Frédérique a réussi l’exploit d’empocher la médaille de bronze !
Cinq podiums nationaux C’est avec 61 rameurs et trois barreurs que l’ACBB aviron a fait le déplacement au lac des Dagueys de Libourne qui accueillait donc, pour la première fois, le championnat de France seniors bateaux longs. À la clé, un bilan très positif et ce, malgré l’absence de titre cette année. Mais avec trois médailles d’argent et une médaille de bronze (auxquelles s’ajoute une médaille de bronze en Critérium), le club pointait en tête du classement performance des clubs chez les seniors, devant Grenoble et Nantes. Ce n’est pas rien. En HS2x poids légers, Léo
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Grandsire et François Teroin ont ouvert le bal avec une médaille d’argent. Autre médaille d’argent avec le SF4x d’Aurélie Morizot, Lucie Giraud, Tala Abujbara et Julie Voirin : le podium était en place dès les premiers 500m et les écarts conséquents à l’arrivée. Le bateau de l’ACBB finit 9 secondes derrière Bayonne et 11 secondes devant Nantes. Argent encore pour le quatre de pointe homme poids légers cette fois. Une finale exceptionnelle puisque, fait rarissime, l’ACBB comptait trois bateaux qualifiés. Au terme d’une course intense pour la première place entre le bateau de Nancy et l’équipage Bouchez, Mames, Stanojevic, Faucheux, les Boulonnais, après avoir mené toute la course, ont finalement cédé à 50m de la ligne pour échouer à une seconde des vainqueurs. Du bronze enfin, pour le huit féminin qui s’est incliné pour la 2e place après un beau bord à bord avec l’AUN Lyon pendant que Grenoble remportait l’épreuve haut la main. Une belle médaille de bronze et des filles radieuses sur le podium ! Le huit de pointe homme (HS8+), à la lutte avec Bergerac, était tout près d’apporter une nouvelle breloque mais a dû se
contenter d’une 4e place. Côté critérium, Valérie Talamona et Delphine Lamadon sont reparties de Libourne avec une médaille de bronze en SF2x Crit. Née en 1964, Valérie Talamona a remporté son premier titre national et le premier titre pour le club chez les féminines en 1991. C’était avec Anne Juel en deux sans barreur. On vous laisse faire les calculs ! Hadrien Blin avec Valérie Delafosse, Julie Voirin et Pedro Ferreira
SF4x : Aurélie Morizot, Lucie Giraud, Tala Abujbara, Julie Voirin, 2e SF4- : Alizée Novello-Zlatic, Flore Villaret, Vanessa Lete, Tiphaine Cayol, 15e SF8+ : Selena Sieger, Marine Alaouchiche, Emma Chastenet, Capucine Lemée, Céline Gallot Lavallée, Masa Bezdradrica, Jovana Arsic, Chloé Poumailloux, Bar. : Chloé Rivoal, 3e SF8+ : Cyrielle Peretti, France Orain, Imen Ben Mahmoud, Jeanne Vigneron, Camille Pegaz, Maïlys Demeaulte, Albane Bunel, Marie Audren De Kerdrel, Bar. : Valérie Delafosse, 17e SH8+ : Yvan Deslavière, Valentin Colson, Dusan Slavnic, Ismael Bourennane, Paul Bougon, Aleksandar Filipovic, Bastien Quiqueret, Vincent Faucheux, Bar. : Julien Weber Corviole, 4e SH2x PL : Léo Grandsire, François Teroin, 2e SH4- PL : Vincent Faucheux, Milos Stanojevic, Thibaut Mames, Simon Bouchez, 2e SH4- PL : Emile Sarda, Filip Prodanovic, Victor Fauger, Pierre Roisin, 4e SH4- PL : Romain Beuret, Nicolas Rousseau, Gustave Orain, Johan Yvon, 6e SH4+ : Thomas Lecuire, Mickael Barbotin, Sébastien Jubé, Antoine Seguin, Bar. : Valérie Delafosse, 9e SH4x : Théo Liébert, Hugues Chanoine, Damien Gallet, Vincent Levasseur, 14e SF2x Crit : Delphine Lamadon, Valerie Talamona, 3e SH4+ Crit : Benjamin Henon, Bastien Bechadergue, Edouard Treca, Christopher Cala, Bar. : Valérie Delafosse, 16e
© VD - ACBB aviron
© François Banton
Résultats complets
L’ACBB, 33 sections – YOGA
HANDBALL
Gymnase des Dominicaines Belle-Feuille - Fessart www.acbb-yoga.fr
Gymnase Paul Souriau – Maître Jacques i 5892002@ffhandball.net www.acbbhandball.clubeo.com
HOCKEY
ATHLÉTISME
Gymnase i acbb.
Stade Le Gallo i acbbathle@free.fr www.acbbathle.org
HOCKEY SUR GLACE
Patinoire municipale i bureau@acbb-hockeysurglace.fr www.acbb-hockeysurglace.fr
PLONGÉE SOUS-MARINE
Piscine municipale – Fosse Villene i info@acbb-plongee.org www.acbb-plongee.org
RUGBY
Stade Le Gallo – Stade René Leduc (Meudon) i acbb-rugby@orange.fr www.acbb-rugby.com
KARATÉ – TAI CHI CHUAN QI GONQ
Cosec des Dominicaines i contact@acbbkarate.com www.kyokushinacbb.com
PÊCHES SPORTIVES
Parc Rothschild i webmaster@acbb-pechessportives.org www.acbb-pechessportives.org
BADMINTON
Gymnases Biodiversité - Jean Renoir – Maître Jacques i communication@acbb-badminton.fr www.acbb-badminton.fr
TENNIS DE TABLE
Sous-sol piscine – Gymnase Bartholdi Sous-sol mur d’escalade i administratif@acbb-tt.fr www.acbb-tt.fr
TIR À L’ARC
Gymnase Voisin i acbb.tiralarc@gmail.com
CYCLOTOURISME
Complexe Jacques Anquetil i président@acbbcyclo.fr www.acbbcyclo.fr
TRIATHLON – SWIMRUN – RAID M
Piscine municipale – Stade Le Gallo – Parc de Saint-Cloud – Vallée de Chevre i acbbtriathlon@gmail.com - www.a
CYCLISME - VTT
Complexe Jacques Anquetil www.acbbcyclisme.org
FOOTBA
Stade Le www.acb
MUSCULATION WELLNESS
Espace centre-ville Bellefeuille www.acbb-musculation-welness.fr
SAVATE – BOXE FRANÇAISE
Gymnase Paul-Bert i boxeacbb@gmail.com www.acbb-savate.fr
PONEY
Manège Buchillot – Parc Rothschild i acbb.poney@yahoo.com www.acbb-poney.ffe.com
JUDO & D.A : AÏKIDO – KENDO – NAGINATA – B
Dojo Philippe Pradayrol – Dojo Jean-Luc Rougé – Gymn Salle Denfert-Rochereau i acbbjudo92100@gmail.com - www.acbbjudo.com
RUBRIQUE 19
Du sport pour tous ! ÉDUCATION PHYSIQUE – FITNESS – GYM SENIORS
Gymnases Fessart – Paul Bert – Clamart – Constant Lemaitre – Belle Feuille – Paris - Dominicaines i acbb.educfitness@gmail.com www.acbb-educfitness.fr
GYMNASTIQUE FITNESS AÉROBIC GR – GAF – BABY GYM
Cosec des Dominicaines – Gymnases Denfert-Rochereau – Des Abondances – Jacqueline Auriol i contact@acbb-gym.com - www.acbb-gym.com
Y SUR GAZON
e de Paris .hockeysurgazon@gmail.com
DANSE SPORTIVE
AVIRON
Gymnase Denfert-Rochereau – École Escudier i acbb-dansesportive@gmail.com www.acbb-dansesportive.fr
Parc nautique de l’île de Monsieur i info@acbbaviron.fr www.acbbaviron.fr
NOUVEAU
euve-la-Garenne
PÉTANQUE
BASKET-BALL
Boulodrome des Glacières i jouvehubertpetanque@gmail.com www.acbb-petanque.org
Gymnases Paul Bert – Jacqueline Auriol – Paris – École numérique i acbb92basket@gmail.com
CANOË-KAYAK
Parc nautique de l’Île de Monsieur i acbb.canoe@gmail.com www.acbb-canoe-kayak.fr
MULTISPORTS
euse acbbtri.org
ÉQUITATION
SPORTS DE GLACE
Patinoire municipale i acbb.sg@gmail.com www.acbb-sportsdeglace.fr
NATATION
Manège Pierre Perbos i contact@acbb-equitation.com www.acbb-equitation.ffe.com
Piscine municipale i secretariatnatation@gmail.com www.acbbnatation.fr
ALL
Gallo bbfoot.com
VOLLEY-BALL
Gymnases Couchot – Dominicaines Jacqueline Auriol i contact@acbbvolley.fr www.acbbvolley.fr
BABY JUDO
nase des Abondances - www.acbb-aikido.fr
ESCRIME
Salle d’armes (rue du Dôme) i club@acbb.asso.fr
SPORT BOULES
Boulodrome Ferdinand Buisson – Porte de Saint-Cloud i acbb.sportboules@laposte.net
Retrouvez toutes les sections sur www.acbb.fr
20 ÉQUITATION
Championnats de France clubs
Podium pour Belle Sébastien !
&
Au mois de juillet, cavalières et cavaliers ont traditionnellement rendez-vous à Lamotte-Beuvron pour les championnats de France clubs. L’équipe club de l’ACBB équitation n’a pas laissé passer cette occasion. Avec deux podiums à la clé !
L
e Generali Open de France d’équitation – une semaine dédiée aux compétitions poneys et une semaine aux clubs – est devenu en 2012 la plus grande manifestation équestre au monde ! Un titre certifié par le Guiness World records® qui, selon la Fédération Française, « traduit l’engouement des Français pour l’équitation. » Engouement largement partagé par les adhérents de la section équitation à l’ACBB qui étaient donc, avec l’équipe Club, présents du 21 au 29 juillet pour cette grand-messe. Accompagnés de leur coach Carolyne Le Roux, cavalières et cavaliers
ont particulièrement brillé cette année. Pour rappel, la spécialité boulonnaise est le concours complet d’équitation (CCE) qui combine dressage, cross et CSO (saut d’obstacles). En CCE Club 2 cadet 2, Alix Guillemin-Lemoine et Flynny Bella ont terminé à la 15e place sur 31 engagés grâce à un beau dressage et un sans-faute sur le CSO. En CSO Club 2 jeune cavalier Premium, Clara Grandi et Utwo de Sainval se sont quant à eux classés 7e (sur 91) après quatre parcours sans faute, gagnant ainsi le droit de participer à la remise des prix ! Tout comme Tess Gaulier et Univers qui couraient l’épreuve
ÉQUITATION 21 Le CCE, concours complet d’équitation Il allie trois tests : dressage, cross et saut d’obstacles. La discipline requiert du cavalier et du cheval une grande polyvalence.
Le dressage
Le dressage est une présentation qui révèle l’harmonie entre le cheval et son cavalier. Discipline artistique, le dressage remporte tous les suffrages lors des reprises libres où chacun rivalise dans le choix des costumes et des musiques.
Le Cross
Le cross est l’épreuve phare du CCE, la plus spectaculaire, avec ses obstacles variés disposés dans la nature, notamment les passages de gué. Le couple cheval/cavalier doit enchaîner en pleine nature des obstacles naturels différents comme des haies, des troncs d’arbre, des gués… Sensations fortes garanties !
LE CSO
© FFE/PSV
Le saut d’obstacles est la discipline la plus pratiquée en France. Les cavaliers aiment les sensations qu’il procure et la lisibilité immédiate des résultats. www.acbb-equitation.ffe.com
CCE Club 2 junior 2 et qui, grâce à un bon dressage et un sans-faute dans le temps sur le cross mais une barre au CSO, a pris une belle 6e place (sur 49).
et Univers et enfin de Clara Grandi et Utwo de Sainval concourait en Club 2 Élite sous le nom de « Caro et ses apprentis cavaliers ». Après quatre tours sans fautes qui leur ont permis d’atteindre la finale, un total de 4 points les a assurés de finir dans le Top 10, à une très belle 9e place.
Top 10 pour « Caro et ses apprentis cavaliers »
Une dernière épreuve regroupant deux équipes de l’ACBB clôturait ces championnats : l’Équiathlon Club 2 Excellence. La « Team Coquines » composée d’Alix Guillemin-Lemoine et Flynny Bella sur le dressage, d’Eva di
© FFE/PSV
En CSO Club 2 jeune senior Excellence, Cynthia Blanger et Ondraszeck ont signé un beau sans faute lors de la première manche mais deux barres lors de la deuxième manche d’un tour technique leur ont été fatales, leur interdisant l’accès à la finale. Le premier gros coup d’éclat est venu d’Alysée Vigneron et Verbano en CCE Club 2 jeune senior. Un très bon dressage leur a en effet permis de prendre une 3e place au classement provisoire… Et grâce à deux sans faute dans le temps, sur le cross et le CSO, le couple a encore progressé pour devenir vice-champions de France. Premier podium pour ce couple ! L’équipe CSO, composée de Sébastien Teulé et Toscan des Peupliers, d’Eva di Felice et Vatout Xzanh, Cynthia Blanger
Deux Podiums pour Alysée Vigneron
Felice et Vatout Xzanh pour le CSO et Tess Gaulier et Univers sur le cross termine à la 17e place (sur 41) après des tours et un dressage bien montés. La seconde équipe, « Belle et Sébastien » composée d’Alysée Vigneron et Verbano sur le cross et le dressage et de Sébastien Teulé et Toscan des Peupliers sur le CSO accède à la 3e marche du podium après un bon dressage, un tour sans faute sur le CSO et un cross sans pénalité et dans le temps. Un second podium pour Alysée Vigneron, Verbano et le club qui clôturent en beauté dix jours intenses de championnats ! Pauline Clot
22 RAID
Entrez dans l’aventure du
Raid Trans Mauritania mauritanien émérite, toute l’équipe a mis l’année 2017 à l’épreuve des reconnaissances. Dix jours à parcourir le désert à la recherche des espaces les plus sauvages, des passages techniques les plus originaux… à tester le matériel aussi bien dans l’erg (sable) que dans le reg (cailloux) pour tirer tous les enseignements de cette répétition grandeur nature. « Nous avons constaté l’efficacité du tubeless là où les chambres à air ne résistent pas aux épines d’acacias », se souvient Guillaume. Onze crevaisons en une journée pour les chambres, aucune en six jours pour les tubeless. Conclusion : le tubeless sera obligatoire ! Côté logistique, Mohamed Ould Boydya devra notamment anticiper « Les chambres à air ne l’approvisionnement en résistent pas aux épines eau pour les concurrents : « Dans le désert, un d’acacias. » marcheur lambda consomme deux à trois litres d’eau par jour. Là, je me suis rendu compte qu’il fallait prévoir jusqu’à huit litres d’eau ! » Alors que l’organisation du raid entre dans sa phase ultime, les premiers concurrents sont déjà au rendez-vous. L’occasion pour tous de vivre un morceau de vie hors du commun… Et vous ? Vous faites quoi du 16 au 23 février ?
Vous aimez l’aventure, les grands espaces, la chaleur… Le Raid Trans Mauritania est fait pour vous ! Six étapes pour un total de 310 km à parcourir en binôme en VTT Fatbike dans le désert mauritanien. Du 16 au 23 février 2019, entre zones montagneuses, dunes, canyons, oasis et palmeraies…
C
«
e sera une aventure à couper le souffle », lance Guillaume Orsal, membre de l’ACBB triathlon et à l’origine de la création de ce raid accessible à tous grâce à une version « chronométrée » et une version « Rando à la carte », plus tranquille et qui permettra à chaque participant de choisir d’effectuer l’intégralité du parcours ou quelques étapes seulement grâce à des liaisons en 4x4. Dans tous les cas, il faudra prendre le temps d’admirer ces décors hors du commun. Et chaque soir sera l’occasion de retrouver concurrents et accompagnants lors de bivouacs communs, autour d’un thé, d’un conte… la tête dans les étoiles. Une aventure sportive indissociable de l’aventure humaine selon son créateur, Yann Lannezval, ancien professeur d’EPS au lycée français de Nouakchott entre 2004 et 2010. « Cette idée me trottait dans la tête depuis l’apparition de fatbikes, ces VTT équipés de pneus particulièrement gros qui leur confèrent une meilleure portance sur le sable. » Une belle occasion aussi de contribuer à la relance touristique de la région de l’Adrar.
À couper le souffle
© Jérôme/RTM
Yann s’est alors entouré de copains sportifs, amateurs d’aventures, parmi lesquels Guillaume Orsal, triathlète et raideur confirmé, en charge de la partie web et informatique du raid. Aidée par Mohamed Ould Boydya, ami et guide
Hadrien Blin
Tarifs, infos, règlements sur www.raid-transmauritania.com
JUDO 23
École du judo, Europe et monde juniors, JOJ
Une rentrée à enjeux
24 JUDO
Le 10 juin dernier, l’ACBB judo organisait son Tournoi Benboudaoud, réservé aux benjamins et minimes chez les filles comme les garçons. Pour la première fois, aucune équipe boulonnaise n’est montée sur le podium. Rien d’alarmant toutefois : « Il faut juste continuer à travailler ». La rentrée s’annonce d’ailleurs palpitante.
P
our cette nouvelle édition du Tournoi Benboudaoud, devenu incontournable pour de nombreux clubs, pas de podium pour l’ACBB à domicile donc. L’équipe filles et l’équipe minime garçons se sont classées 5e, battues toutes deux en finale pour la place de 3. En benjamins, victoire finale pour le JAG92 ; en minimes, victoire pour le club des Arts Martiaux d’Asnières qui réalise un doublé avec une victoire aussi chez les filles. Le Challenge Benboudaoud, qui récompense un judo offensif tout au long de la journée, a été décerné à l’Étoile Sportive BlancMesnil. Pour Stéphane Masson, coordinateur de l’école de judo, rien d’alarmant : « Le tournoi est de plus en plus relevé et les clubs de toute la France se présentent avec des équipes très fortes qui viennent pour gagner. C’est une bonne nouvelle pour le tournoi qui est devenu une vraie référence ; et l’occasion d’une bonne remise en question pour nous. Il faut continuer à travailler pour claquer la
« Claquer la victoire au Tournoi Benboudaoud en 2019 » victoire en 2019. » Pour cela, Stéphane Masson, qui se réjouit de reprendre le chemin des tatamis, sait que les jeunes judokas vont devoir s’aguerrir en sortant davantage de Boulogne. « Ils doivent se
frotter à plus solides qu’eux, avec d’autres clubs, plus de stages, avec des participations à des tournois à l’étranger… Les clubs de province sont très actifs. Il faut que nous sortions un peu de l’Île-de-France. » Pas facile sur le plan logistique quand il s’agit d’encadrer une cinquantaine de poussins et benjamins… « Ni sur le plan financier car tout cela a un coût. On ne peut pas faire
n’importe quoi. » La récente alliance avec l’AJBD 21-25, chère au président Denis Crozet, va toutefois bien dans ce sens : « Cela va devenir un atout, un bon levier même si tout n’est pas encore défini. Un projet de tournoi suivi d’un stage en commun est dans les tuyaux », assure Stéphane Masson. Autre atout, les jeunes locomotives de la section que
JUDO 25
« Sarah vise le titre européen et mondial en juniors. »
Un tournoi jeune est aussi l’occasion pour les arbitres de faire preuve de pédagogie.
sont Sarah-Léonie Cysique (junior) et Romain ValadierPicard (cadet 2). « C’est important pour les gamins. »
Locomotives Cinquième aux derniers championnats d’Europe seniors, Sarah a décroché son Bac S en juin avant de monter sur la 3e marche du podium de l’European Cup de Berlin en
juillet. « Ce double projet judo et études était très important. Elle a maintenant une rentrée chargée avec le championnat d’Europe juniors à Sofia (Bulgarie, 13-16 septembre) suivi du championnat du monde juniors aux Bahamas (17-21 octobre). Dans les deux cas, pour sa dernière année juniors, elle visera le titre », annonce Fernando Blazquez, coach référent chez les juniors. Et bien que junior,
Sarah-Léonie Cysique (-57kg) est aussi réserviste pour les championnats du monde seniors (20-27 septembre à Bakou, Azerbaïdjan) dans une catégorie dont les titulaires sont aujourd’hui Hélène Receveaux et Priscilla Gneto. Quant à Romain ValadierPicard, formé au club, l’avenir semble prometteur : après une victoire en Roumanie, le Boulonnais (-55kg) a dû digérer une décevante 5e place aux championnats d’Europe cadets. « Il avait tellement envie de bien faire… Il a été rattrapé par le stress. Mais c’est de bon augure, il a encore une année en cadets », plaide Fernando. Romain vient d’ailleurs d’être sélectionné aux Jeux Olympiques de la Jeunesse organisés à Buenos-Aires (7-10 octobre). À l’heure de la rentrée, Stéphane Masson affiche son optimisme : « Nous avons de nombreux projets, un nouveau fonctionnement et cette nouveauté m’excite. À nous, le staff, d’être à la hauteur des nouveaux enjeux. J’ai hâte. » Frédéric King
26 TENNIS DE TABLE
Centre d’entrainement ACBB TT - Paris
© Stephane Pfefer
L’esprit de famille
Initialement créé pour mieux accompagner deux joueurs boulonnais, le Centre d’entraînement ACBB TT - Paris est aujourd’hui une référence dans le monde du ping.
U
n à un, joueurs et joueuses arrivent, se checkent… L’ambiance est détendue. Les plus jeunes ont presque 14 ans, tous issus de la formation ACBB. Comme chaque jour, ils sont une vingtaine à venir s’entraîner le matin ou l’après-midi, ou même les deux. Bienvenue au Centre d’entraînement ACBB TT - Paris, structure imaginée voilà cinq ans : « Pour aider deux de nos jeunes, prometteurs car dans le top 3 français en juniors mais qui ne faisaient pas partie des plans de la fédération », se souvient Cyril Camion, directeur sportif à la section. Reconnu pour la qualité de sa formation, l’ACBB tennis de table se lance ainsi le défi de créer sa propre structure, « une initiative privée, sans subvention. Avec
aujourd’hui le soutien de Stiga, équipementier du club et SBAM, créateur de boisson énergisante. Un centre qui offre des conditions professionnelles pour celles et ceux qui veulent aller plus haut, avec des vraies ambitions sportives. »
À mi-temps ou plein-temps Un projet lourd ayant nécessité un gros travail de mise en place pour Cyril Camion, qui a multiplié les négociations pour notamment bénéficier de la salle de tennis de table à plein temps jusque-là occupée en partie par les écoles. « Avec l’accord de la ville de Boulogne, j’ai négocié avec les professeurs de sport qui proposaient des séances tennis de table. Une solution de repli très correcte leur a été proposée (gymnase Clamart), ils ont donc adhéré au projet accepté de nous faciliter la tâche. Notre concept a pu se développer. »
TENNIS DE TABLE 27 Pour aider les joueuses et les joueurs, la section a aussi travaillé sur des formules de scolarisation pour les plus jeunes – seul le lycée Jean Renoir propose des horaires aménagés, les collégiens et lycéens sont donc scolarisés à Paris pour la plupart – de logements aussi. Car ici, on vient désormais d’autres clubs français, mais aussi de l’étranger, chercher la qualité ACBB. Anglais, Tunisiens, Ivoiriens, Chinois même se placent ainsi sous la bienveillance de Chen Wang, responsable des entraînements. Avec trois formules proposées – matins de 9h à 11h30/12h, après-midi de 14h30 à 17h30 ou à plein temps du lundi au vendredi – les 21 pensionnaires du Centre s’entraînent ainsi quotidiennement, une à deux fois par jour. Toutes les conditions sont donc réunies pour franchir des paliers : entraînements spécifiques ping mais aussi préparation physique avec Alain Wisniewski, ostéopathie avec des créneaux réservés le mercredi après-midi par la locale Maela Tabastot, sophrologie grâce à des inventions de Fanny Faugeron (lire Le Mag 344), conseils nutritionnels ou sur les façons d’aborder un match… « Notre discipline est hyper exigeante physiquement et mentalement », insiste Cyril Camion. « Un point, un set, une rencontre se gagnent ou se perdent sur des détails et notamment la capacité à ne pas sortir du match. En ping, les points peuvent défiler très vite. »
Franchir des paliers Championne de France Prob B avec son club d’Issyles-Moulineaux, Laura Pfefer, 6e joueuse française, a préféré le Centre de Boulogne à l’Insep. « Ici, j’ai du répondant avec les garçons et depuis mon arrivée de l’Insep il y a deux ans – elle effectue sa troisième rentrée au centre – j’ai progressé, franchi des paliers avec pour la première fois des qualifications en tour principal de tournois internationaux. Je vais devoir m’accrocher car en Pro A cette saison, je vais être confrontée aux meilleures. » Infatigable bagarreuse –
« je parviens parfois à battre de meilleures joueuses que moi car je suis en perpétuelle recherche de solutions », Pfefer puise parfois aussi dans sa boîte à outils en sophrologie pour se remettre sur les bons rails. « Je m’accroche à un mot qui traduit des sensations positives liées à une victoire récente. Le but consiste à retrouver les sensations de ce moment positif. » Celle qui vise le top 3 national pour rejoindre les rangs de l’équipe de France l’avoue toutefois : « Je dois maintenant à mieux gérer l’énervement et la frustration d’après match. » Arrivé de sa Côte-d’Ivoire natale en juin 2017 à 21 ans, Oba Oba Kizito est lui aussi venu chercher le savoir-faire boulonnais. « En Afrique, on connaît la notoriété du centre, les joueurs en parlent. Je me suis dit, c’est là que je dois aller pour progresser. En Côte d’Ivoire, le tennis de table est assez peu développé, mon coach avait atteint ses limites » raconte ce Top 16 continental africain. Licencié à Noisy-le-Grand, il a choisi le Centre de Boulogne pour s’entraîner à temps plein : « Je préfère l’entraînement à la sophrologie », sourit ce joueur réputé pour un coup droit destructeur. « Le secret, c’est le travail à l’entraînement. Ici j’ai appris à me déplacer différemment, j’ai beaucoup progressé en passant du Top 500 mondial au Top 300. » Mais il y a encore du travail pour rejoindre les tout meilleurs : « Les services-remises et mon revers doivent être améliorés pour devenir un joueur plus homogène. » Accompagné par l’ACBB dans ses démarches, le joueur se sent bien en France – « pays un peu froid mais magnifique » – et ne compte pas s’arrêter là puisque dès septembre, il dispute les championnats d’Afrique avec une ambition plus grande : « Atteindre le Top 8 de la compétition traditionnellement dominée par les joueurs égyptiens et nigérians. » Nouvelle rentrée donc pour tous ces pensionnaires avec l’espoir, un jour, de vivre de leur passion au plus haut niveau. Pour Cyril Camion, « tout est fait pour cela et nous sommes fiers du chemin parcouru. Nous avons su créer une famille. » Jérôme Kornprobst
© Stephane Pfefer
Oba Oba Kizito
+ d’infos sur www.acbb-tt.fr et sur Facebook : @centreentrainementACBB
Laura Pfefer
28 ZOOM
Pêche à la mouche
Un mon L’organisation du Trophée Bresson était l’occasion pour les adhérents de la section pêches sportives de se mesurer en compétition : parcours petite rivière, cible d’Arenberg, distance… et bonne humeur pour ces férus de pêches à la mouche.
À
l’aube de l’été, par une belle journée ensoleillée, l’ACBB pêches sportives a donc convié ses adhérents pour disputer le Trophée Bresson au Parc Rothschild. Comme une épreuve de fin de saison avant de prendre le chemin des vacances, dans une ambiance joyeuse soigneusement
cultivée par le président Alban Gaudin. Au menu de cette journée, trois épreuves : la cible d’Arenberg (qui récompense la précision du lancer), la distance (ou le jeu de celui qui lancera sa mouche le plus loin) et le parcours petite rivière, qui outre la précision, nécessite aussi de s’adapter à l’environnement. Donc de savoir moduler la
panoplie de sa technique aux éléments extérieurs : coup droit, revers, lancer roulé ou lancer en clocher, lancer couché ou lancer arbalète… Dans chaque épreuve, les concurrents marquent des points et à la fin, le classement général délivre son verdict. Cette année, 16 participants étaient au rendez-vous du Parc Rothschild. Au final, impossible de départager
nde…
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30 ZOOM Yves Achard et Jean-Luc Lebigre (1ers ex aequo). Puis l’on trouve Alban Gaudin (3e), Marc Bensoussan (4e), Longo Kouloumba (5e) et le premier jeune, Thimothé Nivet (6e). Une belle performance pour ce garçon qui n’a débuté la pratique de la pêche que cette saison avec déjà une victoire en jeunes au concours de Poitiers.
École de lancer au top Car outre la bonne humeur ambiante, l’ACBB pêches
sportives présente surtout la particularité de posséder l’école de lancer-mouche la plus performante de France et un palmarès hors normes avec plus de 30 titres nationaux décrochés ces quatre dernières années. « Les instructeurs – parmi lesquels l’emblématique Pierre Caillau, ancien président de la section – sont là pour mettre les élèves en confiance, grâce à des exercices ludiques et rigoureux. Pour faire d’eux de bons puis de fins moucheurs. » Et qui sait ? Peut-être même de grands moucheurs ! « Apprendre à tenir une canne,
les différents gestes pour bien lancer en toutes circonstances… De la théorie, on passe alors à la pratique lors de sorties en parcours de pêche lors de week-ends organisés quatre à cinq fois par an sur réservoir ou en rivière. Et nous essayons d’organiser une sortie annuelle en France ou à l’étranger. » Et comme la pêche à la mouche, c’est aussi (et surtout) l’art de tromper le poisson, la section propose des ateliers de montage de mouche un à deux samedis par mois. Pour ces adeptes du no-kill – ce qui fait de la discipline un sport
Entretien
Patrice Fouillaud
« La pêche à la mouche, une bén Auteur compositeur — une centaine d’opus joués dans le monde entier — Patrice Fouillaud voue une passion pour la pêche à la mouche. Licencié à l’ACCB pêches sportives, il a écrit un ouvrage intitulé : « Des matins de brume aux crépuscules sur mes rivières. » Entretien avec cet artiste accompli qui compose entre l’Art de la musique et l’art de la pêche. Comment est née votre passion pour la pêche ? Patrice Fouillaud : Ma vie, c’est la musique que je partage avec ma passion de la pêche à la mouche que mon père m’a fait découvrir avec mon grand-père lorsque j’étais enfant. Ça ne m’a pas lâché depuis. Dans votre livre, vous évoquez l’instant magique que seul le pêcheur connaît. Racontez-nous cet instant. P.F. : Un pêcheur se lève tôt car il sait qu’il a un rendez-vous très précieux au bord de l’eau. Passée une certaine heure, la truite aura disparu, cachée sous les souches, les pierres. C’est le coup du matin : Vous êtes au bord de l’eau, en état de pêche et la magie opère. On voit la brume se lever, le petit matin… Le pêcheur fait alors partie du paysage de manière active. Il se fond dans la nature. C’est une vision assez exceptionnelle.
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Pratique
– rien ne remplace la rivière. Mais pour beaucoup, tout débute ici, au Parc Rothschild.
Entraînements Rendez-vous tous les samedis matin de 10h à 13h Étang du Parc Rothschild
Jérôme Kornprobst
Casting compétition
Montage de mouches 1 à 2 samedis par mois de 10h à 15h Au gymnase Paul Souriau
La section propose à ses adhérents le casting de compétition en option. Discipline de pêches sportives affiliée à la Fédération française des pêcheurs en mer, le casting léger a pour objectif de mesurer l’adresse (précision) ainsi que la capacité à lancer le plus loin possible sa mouche ou son poids (distance).
www.acbb-pechessportives.org
édiction » Dans cette ambiance particulière, le bisbigliando… P.F. : c’est un terme musical, qui signifie le murmure… Le calme est absolu et au loin, il y a le murmure de la rivière. Je traduis cela par un terme musical. Un chuchotement qui dit que le paradis est très près.
« Un chuchotement qui indique que le paradis est très près. » Vous faites souvent des comparaisons entre l’univers de la pêche et celui de la musique ? P.F. : C’est vrai. En musique, il y a la hauteur, entre deux notes qui se traduit ici par la hauteur de l’eau. La durée, c’est le rythme. Il y a les notes longues et les notes brèves que je compare à la vitesse du courant ; l’intensité, ou force du son, c’est la force du courant. Et enfin le timbre : quelque chose en dehors qui va permettre de distinguer les instruments… Le hautbois de la clarinette… En rivière, ce sera la couleur du fond, de l’eau. Un univers de poésie ? P.F. : Le lancer de mouche, c’est la beauté du geste, la soie qui se déplace en arrière avant d’être lancée en avant, cette épingle à cheveux qu’on voit dans le ciel et dans l’air, en apesanteur… C’est très beau. La pêche à la mouche, un art de l’imitation aussi ? P.F. : En effet, le pêcheur à la mouche réalise ses mouches dont il existe deux sortes : les mouches d’ensemble qui ne ressemblent à rien mais qui vont avoir
une attraction pour la truite ou l’omble. Et les mouches fantaisistes. Plume de coq, poil de chevreuil, poil d’écureuil… J’en ai beaucoup. Les moucheurs préfèrent souvent les mouches d’ensemble, plus attractives.
les fléchettes. Mais c’est autre chose quand il s’agit de présenter la mouche à la truite et de la leurrer avec cette mouche artificielle. Ici, on acquiert la technique pour poser la mouche juste où il faut.
Quels sont vos poissons moucheurs préférés ? P.F. : J’adore l’ombre. Un poisson merveilleux, magnifique avec lequel il y a une relation particulière. La truite est un poisson peureux, qui se cache sous les pierres dès qu’il vous voit, qui ne sort qu’à des heures précises… L’ombre est fantasque comme s’il n’y avait pas de règles. Et il est combatif, contrairement au chevesne, intéressant toutefois quand on débute.
Tout un art ? P.F. : (il sourit) Est-ce vraiment un art ? En tant qu’artiste musicien, je réponds non, la pêche à la mouche n’est pas un art. Un art demande une autre dimension : celle d’un public qui s’extasie en écoutant une symphonie de Beethoven qui va faire vibrer mille personnes à la fois. Avec la pêche, on est loin de ça : il y a certes un geste, une beauté mais un art au public restreint. Car à part la truite… Le pêcheur est plus proche de l’artisan que de l’artiste. Mais j’aime bien dire que c’est un art car pour les autres, cela démontre qu’il y a une autre dimension. La pêche à la mouche est au-dessus d’un simple sport.
À vous lire, il semblerait que l’art de la pêche à la mouche se transmet plus qu’il ne s’apprend ? P.F. : Il y a de cela, au début. Une transmission familiale qui nécessite, ensuite, un vrai apprentissage de la technique car pour lancer à 20 mètres… Puis il faut maîtriser la fabrication de la mouche, connaître les rivières, les poissons et leurs habitudes… La pêche à la mouche, comme la musique, c’est un monde. Quelles sont vos rivières préférées ? P.F. : Je suis limougeaud… Les limousines comme l’exceptionnelle Vienne, la Maulde ou la Tartoire restent les plus belles même s’il y en a beaucoup d’autres. Quel regard portez-vous sur l’activité de la section pêches sportives ? P.F. : C’est très sympa. Ça nous apprend à avoir des lancers propres et précis sur une cible. C’est amusant, un peu comme
Il y a l’Art de la musique et l’art de la pêche ? P.F. : Nietzsche a une définition de l’art où il parle de volonté, de religion et de bénédiction… Avec le recul, avec ce que j’ai vécu au bord de l’eau, la pêche à la mouche est vraiment une bénédiction. Propos recueillis par Jérôme Kornprobst
Des matins de brume aux crépuscules sur mes rivières, Patrice Fouillaud Avant-propos de Pierre Caillau Collection stèles, éditions confluences
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École de triathlon
Viser la 2 étoile
© Martin Josso
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En participant à 13 courses comptant pour le Challenge Île-deFrance R2 sur 18 possibles, l’école de triathlon de l’ACBB a fait preuve d’une belle motivation. Pour terminer à la 2e place du classement et décrocher sa montée en R1.
A
lors que la rentrée pointe le bout de son nez, les jeunes triathlètes vont reprendre le chemin de l’entraînement après une saison 2018 bien remplie et couronnée de succès. Les protégés d’Aurélien Penneret ont en effet enchaîné une deuxième montée consécutive : « Nous sommes montés en R2 grâce à une 2e place en R3 en 2017. Cette année, grâce à
une nouvelle 2e place avec 13 courses disputées partout en Île-de-France, la montée en R1 est acquise », apprécie le coach. Les 70 jeunes ont donc fait le job : « Ils étaient en moyenne 25 à chaque compétition. L’ACBB triathlon fait désormais partie des cinq clubs d’Île-de-France qui comptent le plus de jeunes dans leur école de triathlon. » Le nombre c’est bien, mais les résultats arrivent aussi grâce à la qualité des entraînements et
des jeunes athlètes. « Nous avons progressé grâce à la création de nouveaux créneaux d’entraînements avec notamment une séance de home-trainer les mercredis soir au stade Le Gallo. Mais pas seulement. Nous avons créé un groupe performance pour mieux cibler les jeunes qui veulent s’investir à fond dans leur discipline dès la catégorie benjamins. L’ouverture des créneaux adultes à ces jeunes favorise un volume d’entraînement plus important. » La qualité de l’encadrement a bien évidemment sa part tout comme l’organisation des stages jeunes à la Toussaint et lors des
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vacances d’hiver, ou l’obtention d’un créneau natation les mercredis après-midi de 14h à 15h. Les efforts ont payé avec des qualifications aux championnats de France pour Clara Obradovic (benjamine) en aquathlon, pour Illéna Gounot (minime) en duathlon, aquathlon et triathlon, pour Alexia Ortiz (junior) en triathlon et Mathilde Parisi (junior) en aquathlon. Ajoutez à cela la création d’un Aquathlon proposé aux plus petits dans le cadre du Triathlon de Boulogne qui s’est tenu au mois d’avril, et vous comprendrez que l’ambition est grandissante pour le coach. « L’ambition est de décrocher la 2e étoile pour l’école de triathlon. Pour cela, nous avons travaillé sur des nouveautés pour la rentrée. » Nouveautés parmi lesquelles la création d’une AS Triathlon en partenariat avec l’équipe d’EPS du collège Landowski et la prise en charge des jeunes le dimanche matin lors des sorties vélo club. « Il faut surfer sur la performance des Français aux championnats d’Europe pour augmenter le nombre de licenciés et organiser une épreuve jeunes comptant pour le Challenge Île-de-France. » Et bien sûr, assurer le maintien en R1 !
Les grands aussi Si les jeunes marchent fort, les adultes ne sont pas en reste. Ainsi, lors des championnats du monde qui se tenaient du 6 au 15 juillet à Fyn au Danemark, l’ACBB Triathlon était représenté par deux athlètes : Franck Tajiri en
aquathlon (1 km de natation - 5 km de course à pied) et Charlotte Mathieu en duathlon sprint (5,5 km de course à pied - 20 km de vélo - 2,5 km de course à pied). À la clé, deux très belles performances : Frank Tajiri monte sur la deuxième marche du podium de sa catégorie (26e au scratch sur 270 hommes toutes catégories d’âge confondues) grâce à un chrono de 33’02. Charlotte Mathieu quant à elle termine à la 8e place de sa catégorie (35e au scratch sur 181 femmes toutes catégories d’âge confondues) en 1h11’12. Une très belle expérience pour les deux Boulonnais. Mercredi 15 août, ils étaient trois licenciés ACBB triathlon à s’élancer au départ du mythique Embrunman (1,8 km de natation / 180 km de vélo dont le col de l’Isoard / marathon). Ils sont tous Finisher de cette 35e édition ! Yoann GrandPerret a signé un très beau 13h12, Guillaume Contet a franchi la ligne après 14h22 d’efforts et Bruno Etcheparre a bouclé l’épreuve en 17h05. Belle aventure taille XXL ! Et le mois d’août est traditionnellement marqué par l’Ironman de Vichy : sur le 70.3, Tristan Mautin (5h15), Sébastien Lacaze (5h22) et Alain Sultan (6h08) ont couru le samedi. Le lendemain sur la distance reine de l’Ironman, Stéphane Coquard a réalisé un super chrono de 10h03 (avec un marathon en 3h13 !) et Xavier Hemon a bouclé l’épreuve en 11h10.
Tristan Mautin
Sébastien Lacaze
Quentin Belli
Alain Sultan
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Challenge Family
Roth, meine Liebe
© Catherine Verniers
La 35e édition du Challenge Roth en Bavière s’est tenue le 1er juillet dernier. Plus qu’une course, un rendez-vous.
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out a débuté à Roth lors de l’épopée de Christine Lavarde et Charlotte Mathieu (lire reportage dans Le Mag n° 322). C’est là que j’ai eu le coup de foudre pour le triathlon. Courir un jour à Roth apparaissait donc comme une évidence lorsque j’ai démarré mon apprentissage de la natation dès mon retour de Bavière en septembre 2012. Comme un clin d’œil, comme pour faire un peu partie de la famille ACBB triathlon. Et comme toutes celles et ceux qui ont couru à Roth avant moi et pour toutes celles et ceux qui courront dans les prochaines années, l’expérience a été… fantastique, inoubliable. Je savais ce qui m’attendait… L’engouement du public allemand et étranger (plus de 200 000 personnes !), le mythique Solarberg à vélo, les encouragements incessants, une aire d’arrivée hors normes… Je savais… Mais la réalité a dépassé mes attentes, allant encore bien au-delà de ce dont je rêvais lors des mois de préparation qui ont précédé.
Le poil hérissé Juste avant le départ… Au bord de l’eau. La musique « Challenge » très cérémoniale vous hérisse le poil avant que le coup de canon ne vous libère avec la meute pour 3,8km dans le canal Rhein-Main-Donau.
Les clameurs qui tombent du pont surpeuplé vous donnent des ailes (ou plutôt des nageoires !). C’est parti pour une journée extra-ordinaire. 1 h 18 plus tard, première transition : les bénévoles sont aux petits soins pour vous faciliter la tâche. Ici, on est traité comme les pros, pas de différence. C’est parti pour 180 km de vélo sur un parcours réputé roulant, certes, mais pas si facile que cela avec succession de bosses et de relances, un vent capricieux qui vient freiner un peu vos ardeurs… Pendant 70 km, on attend LE moment, le Solarberg ! Devant moi, un autre Français licencié aux Sardines de Marseille. On roule en file indienne, pas la place de rouler de front, trop de public. Des inconnus hurlent votre nom, le DJ vous accueille comme un champion du monde… Vous êtes, le temps de cette petite ascension, dans une autre galaxie. Au sommet, petit regard complice avec la Sardine : rien que pour ce moment, ça valait la peine de s’entraîner pendant des mois ! Malgré un deuxième tour plus lent en raison du vent, je pose mon vélo après 6h25 de route… Là encore, bénévoles au top ! L’un prend mon vélo, l’autre me guide jusqu’à la tente… Pendant que je fouille dans mon sac, une bénévole me passe de la crème solaire sur les jambes, les épaules, les bras… Son sourire me donne de l’énergie pour me lancer sur ce marathon toujours un peu inquiétant. Les premiers kilomètres défilent gentiment jusqu’au 20e km… Au sortir du chemin qui borde très longuement le canal, je sens les premiers signes de lassitude, plus que de fatigue, mais je ne m’affole pas. Je sais qu’entre le 20e et 30e km, c’est là qu’il faut s’accrocher et courir avec sa tête. Je sais qu’après le 30e, je serai dans la dernière ligne droite et qu’il ne pourra plus rien m’arriver. Je m’accroche, à mon 9km/h – je ne suis pas un rapide ! – je double des concurrents qui marchent et qui grimacent, j’échange quelques mots avec ma fidèle supportrice Catherine quand vient ce 30e kilomètre. Je m’alimente, le parcours replonge dans la ville et ses animations. Porté par cette ambiance extraordinaire, des ailes me poussent… Ma foulée devient légère et aérienne. Les clameurs du stade parviennent jusqu’à moi, des Allemands me crient « Vive la France ». À l’entrée du stade, en ébullition, l’émotion me gagne. Conquis par Roth en 2012, j’ai conquis Roth en 2018 après 13h18 d’efforts ! Pas la course la plus difficile, c’est certain. Mais il se pourrait bien que ce soit la plus belle. À jamais gravée dans mon cœur. Jérôme Kornprobst www.challenge-roth.com
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// espace Landowski salle des conférences 28, avenue André-Morizet 92100 Boulogne-Billancourt
Athletic Club Boulogne-Billancourt – 10, rue Liot – 92100 Boulogne-Bill ancourt
Athletic Club Boulogne-Billancourt
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ACBB 33 sections sportives 12 000 adhérents