Vive la Co-révolution!” peut être considéré comme le cri de guerre de la société collaborative. La société collaborative s’organise autour de différents grands axes. Tout d’abord, il s’agit d’un retour au bon sens, c’est à dire, redéfinir le “Vivre ensemble” en pronant le savoir faire et le savoir être face à l’apparence et au superficiel. Il s’agit de créer une société plus humaine, une société où tous les acteurs intéragissent et où l’interêt relationnel prône contre l’intêret matériel. La société collaborative crée un monde de partage où se dévellope une identité collective et une culture de la solidarité. On parle d’un véritable “Système D collectif”. Cette société repose sur la nouvelle technologie ( Web 2.0, réseaux sociaux...) qui permet de tisser des liens, de collaborer et de partager..
Le contexte de crise dans lequel nos sociétés font partis depuis les années 2000 incite les populations à s’organiser autour d’un système D collectif. Il s’agit de revoir les logiques de consommations. L’hyperconsommation laisse place à une consommation collaborative où les besoins fondamentaux remplacent le superficiel.
Cette Co-révolution prend appui sur les atouts d’Internet, des réseaux sociaux et de la créativité de la génération Y qui impactent fortement sur nos modes de pensées. Ce Web 2.0 ou Web participatif interconnectent les citoyens et crée une mentalité 2.0, un sentiment communautaire.
La devise “moins de biens, plus de liens” annonce une société moins consumériste et une révolution des modèles économiques. La vision individualiste (j’achète, je consomme, je jette) laisse place à l’action globale et collective ( j’achète, je consomme, je recycle, je donne...). Les auteurs tissent ainsi des liens entre consommation collaborative, être ensemble et économie ouverte. La consommation collaborative s’organise en quatre axes: La co-utilisation, a co-élaboration, le troc et la co-habitation.
Les outils actuels font de cette société, une société Open source basée sur une nouvelle forme d’intelligence collective. On peut aussi dire, que c’est une société créative fondée sur l’innovation et le partage (DIY). Cette société possède des lieux d’apprentissage où les outils de production y sont distribués équitablement et où l’objectif est d’apporter facilité et gestion au bien commun.
Les auteurs sont partis du fait que la logique collaborative imprègne aujourd’hui notre société et qu’elle peut être une réponse aux enjeux du dévellopement durable. Ils partent aussi du constat qu’aujourd’hui, qu’une majorité de citoyens appartient à une logique consumériste et n’a pas conscience des effets cumulés de son comportement. Cependant, les citoyens dégagent une certaine lassitude à cette hyperconsommation et désirent désormais vivre dans des systèmes économiques plus humains.
- La co-utilisation repose sur l’économie de l’échange et de la fonctionnalité, elle traduit le partage de l’usage. - La co-élaboration définit les pratiques d’achats groupés ou de financement collaboratif qui aboutissent à un projet. ( exemple: les fatlabs ). Les projets associatifs, coopératifs et mutualistes appartiennent à la co-élaboration. - Le troc, signifie le don contre don qui repose sur une logique d’échange d’égal à égal. - La co-habitation s’attache au “faire ensemble”, la notion de propriété n’existe pas, le but est de favoriser un bien commun. Cette manière de concevoir la consommation est nouvelle, le consommateur peut consommer en achetant de l’usage et de l’accès. On ne parle plus de consommateur mais d’utilisateurs ou d’usagers. Les services d’auto-partage comme le co-voiturage, la co-location concercent désormais les espaces de travail, le co-working défini sur Wikipédia comme “un type d’organisation du travail qui regroupe deux notions : un espace de travail partagé, mais aussi un réseau de travailleurs encourageant l’échange et l’ouverture».
Les médias et réseaux sociaux fonctionnent comme un “levier économique, social et politique dominant”. Ils participent à la naissance d’une nouvelle civilisation numérique, à la culture du “nous” et à la prise de conscience des enjeux du dévellopement durable. Les réseaux sociaux favorisent une mobilisation citoyenne mondiale Notre société évolue dans un monde hyper ouvert où il est essentiel d’être transparent pour créer des liens, innover, collaborer. L’interconnexion permanente des réseaux engendre une mutualisation en réseau des ressources de chacun. Les modes de partage et de collaboration tel que la co-location ou le co-voiturage, le troc, le don, l’échange sont désormais rattrapés par le P2P ( pair à pair ), une technologie informatique permettant aux ordinateurs de communiquer en réseau, de partager des contenus multimédias via internet. Plus le système comporte d’ordinateurs, plus le système est performant et le partage important. Pour conclure, La Co-révolution se traduit par l’addition de la collaboration, de la transparence, du partage et de l’interdépendance. La co-révolution peut aussi se traduire par la fameuse formule mathématique : 1+1 = 3 “ La collaboration à deux ou à plusieurs apporte plus que la somme des parties en présence” ( Vive la co-révolution! ).
VIVE LA CO-REVOLUTION! - A.S Novel & S.Riot - 2012
1+1 = 3