Abstract
Dans ce ouvrage Richard SENNETT fait un tour de la question sur l’artisanat en donnant une definition allant au delà du travail manuel. Il y explore les questions de la compétence, de l’engagement et celle du jugement. Il y fait une analyse thématique en naviguant entre passé et présent pour assembler des données liées l’Expérience.
La boite de Pandore
L’auteur introduit l’ouvrage en proposant son point de vue sur les «dangers de la curiosité». Il cite pour soutenir son propos des faits relevant de la mythologie greque, notemment le châtiment envoyé sur la terre par le dieu Zeus: la boite de Pandore. Il met en parrallèle ce fait mythologique grèque avec les travaux de Robert Oppenheimer qui aboutirent à la fabication de la bombe atomique et à son largage sur les ville d’Hiroshima et Nagasaki. Pour etayer son propos il citera son proffesseur et philosophe Arendt pour qui les soixante dix millions de morts pendant les cinquantes premières années du XXeme siècle sont un mélange d’aveuglement scientifique et de puissance bureaucratique. Mais même de nos jours la destruction se poursuit. La terre à mis 1 million d’années pour générer l’energie faussile que nous consommons en une année. Open up the Pandora box, F.S. Church
Artisans
Selon l’auteur l’artisan n’est pas que le vieil homme assis au milieu d’apprentis et d’outils. Selon lui l’artisan peut bien être dans un laboratoire ou une salle de concert. Ce qui fait d’eux des artisants réside dans la recherche de l’exellence. L’exellence est conditionnée par le type d’organisation des entreprises et la facilité qu’ont celle-ci à s’adapter aux enjeux modernes imposés par les progrès technologiques (Nokia qui malgré les difficultés de départ a su se reconvertir avec ses windowsphones, Sonyerickson: qui a eu du mal à suivre le développement des smartphone, linux qui par son organisation rend la relation quasi-instantanée entre la résolution et la découverte des problèmes. ) Le lieu de travail de l’artisan est l’atelier. selon lui l’atelier est un espace productif dans lequel les gens traitent en face à face les problèmes d’autorité. Dans ce context, la machine devint très tôt l’enemi de l’artisan, parce qu’elle demeure plus productive. Sennet compte deux catégories de machines: le repliquand et le robot. Il propose de travailler par contre intélligemment avec la machine.
Metiers
La deuxième partie du livre met l’accent sur les progrès réalisés pour developpement d’un savoir faire. Celui-ci se heurte à des resistances que l’on trouve sur notre chemin (le pianiste qui veut devenir vurtuose) ou que l’on créé (exemple du revettement en façade du musée Guggenheim de Franck Ghery). ces deux situations requièrent une «tolérance de la frustration et de l’imagination». Les obstacles auxquelles l’homme de metier est amener à faire face nous oblige à faire des progrès de façon sinusoidale et non de façon linéaire. Quand une personne recourt à des techniques en vu d’améliorer sa pratique du metier, plus «elle sonde, plus elle y gagne en satisfaction du travail bien fait et en sentimet de compétence» qui est la «finalité». Musée Guggenheim Bilbao, Frank Gehry
Musée Guggenheim Bilbao, Frank Gehry
Artisanat
Cette partie traite la question du «travail de qualité» et des aptitudes pour y parvenir. l’idée de travail de qualité renvoi à celle d’énergie obsetionnelle qui pour se definir comme l’énergie à produire dans la formation d’un objet ou d’une compétence. l’intransigence doit être complémentaire de l’energie obsetionnelle pour aboutir à un travail de qualité, celle-ci consistant à ne rien laisser passer par négligence ou par indifférence. On aboutit à un travail de qualité lorsque l’on travaille avec assiduité, ainsi la «servante industrieuse deviendra plus probablement une bonne cotoyenne que sa maitresse qui s’ennuie».
“ Les artisans sont surtout fiers du travail qui mûrit. C’est bien pourquoi la simple imitation ne procure pas une satisfaction durable; la compétence doit évoluer. La lenteur même du temps professionnel, est une source de satisfaction; la pratique s’enracine et permet de s’approprier un savoir-faire. La même lenteur permet aussi le travail de reflexion et d’imagination - au contraire de la course aux resultats rapides. La maturation demande du temps; on prend durablement possesion d’une compétence.” Richard Sennett
Ce que sait la main, Richard SENNETT 2008
La culture de l’artisanat