francis
delabre « Capenoules ! , c’ est con mais c’est comme ça, c’est un manifeste de l’amitié, de la fraternité, de la liberté. » Yolande Moreau
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Capenoules ! de Francis Delabre janvier 2010
16 Avril La Voix du Nord
Actualité /Avesnes
Francis Delabre et William Schotte visitent le temps des Capenoules | SPECTACLE | L’auteur et scénariste Francis Delabre invite le blic, dimanche à 16 h 15 à l’église Saint-Martin d’Écuélin, pour une lecture conviviale et décontractée de son roman « Capenoules ! ». ... Qui étaient les Capenoules ? Une bande de copains qui dans les années 1960 à Lille heurtait la société bien-pensante par leurs canulars. Ils refaisaient le monde, buvaient de la bière et enre-
gistraient des chansons (Quand la mer monte ). Francis Delabre a rencontré les survivants de cette époque et recueilli leurs témoignages. Cela donne ce roman fiction campant deux personnages qui, se rencontrant à la braderie de Lille, se souviennent du temps des Capenoules. Cerise sur le gâteau, dimanche à Écuélin Francis Delabre ne sera pas seul puisque l’accompagnera au violoncelle et à la corde vocale William Schotte. Soit du plaisir en perspective. L’entrée de ce spectacle est, de surcroît, gratuite.
22 Avril L’Observateur de l’Avesnois
Ecuélin / Lecture d’extraits
Les Capenoules rentrent à l’église après 50 ans Qui sont les Capenoules ? Les Capenoules sont une bande de copains, qui, dans les années 1960 chantaient dans les bistrots lillois. Ils étaient, à l’époque, surtout connus pour leurs canulars et leurs textes qui bousculaient la morale et la société d’autrefois. Ils avaient d’ailleurs enregistré neuf 33 tours qui s’étaient vendus clandestinement car ils avaient été interdits à leur sortie. Dans les années 1960, Francis Delabre, originaire de Lille, fréquentait les lieux où sortait le groupe. 35 ans plus tard, Frédérique Delbarre, fille du capenoule Raoul de Godewarsvelde, propose à Francis Delabre d’écrire l’histoire de la bande de copains. Francis accepte alors sans hésitation et recueille plus de 17 heures d’enregistrement des Capenoules encore en vie. Dans son livre « Capenoules ! », l’écrivain crée des personnages se retrouvant à la braderie de Lille. Un personnage se remémore alors l’époque des Capenoules et raconte à l’autre plusieurs anecdotes de la bande qui a marqué sa jeunesse. Aujourd’hui, par plaisir et pour vaincre sa timidité, Francis Delabre parcourt plusieurs théâtres et librairies pour lire des extraits de son livre. Il est
accompagné de William Schotte, un ami de longue date, qui joue du violoncelle durant sa lecture mettant ainsi de la joie et de la bonne humeur au récit. Habitant à mille kilomètres l’un de l’autre, Francis envoie ses extraits à William, qui adapte la musique au texte. Dimanche 17 avril après-midi, à l’église d’Ecuelin, Francis et William se sont produits pour la première fois dans une église devant une quarantaine de personnes. Pour Francis Delabre, « cela est formidable puisque les Capenoules étaient anticléricaux ». Durant cette lecture, Francis Delabre propose une véritable mise en scène avec blagues, chansons et interactions avec le public. L’écrivain a d’ailleurs placé les femmes d’un côté de l’église et les hommes de l’autre, comme pour une messe, dès le début du spectacle. Pour Christian Habart, organisateur de cet aprèsmidi, « il est important de faire partager dans les villages des choses non connues par les gens. Dans une époque de galères et de stress, il est bon de présenter des spectacles qui soient Brueghel et Rabelais, qui fassent rire et apportent sans prétention une joie de vivre dans la difficulté. »
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Capenoules ! de Francis Delabre parution Janvier 2010
24 septembre La Voix du Nord
Edition Boulogne sur Mer
L’esprit de Raoul et des Capenoules au coeur du 59ème « Livre à la mer »
Raoul était bien là, samedi dernier, au Cap Gris Nez... Non ! Pas en chair et en os bien sûr, mais ... ...avec l’esprit Raoul, conjugué à celui des Capenoules, ce groupe musical lillois dont il faisait partie dans les années 60-70. Raoul était présent également à travers les souvenirs de sa fille, Frédérique Delbarre, invitée par l’association « Le Livre à la Mer », qui organisait son café littéraire de rentrée au bar « La mer monte ». Un beau clin d’oeil à l’adresse du chanteur « dont la voix était rocailleuse comme le pied du Cap Gris-Nez ! » dit joliment Lydie George. L’auteur convié ce jourlà était Francis Delabre (curieuse ressemblance
avec le vrai nom de Raoul de Godewarsvelde !) qui vient de publier un ouvrage singulier, ni document ni roman, sur les Capenoules : « Un docuromantaire », a souligné l’équipe littéraire usant du langage capenoulesque. Les aventures des joyeux lurons lillois, insouciants et très bons vivants, ont suscité de nombreux éclats de rires. Un public joyeux et prêt à tout, les chansons de Raoul entonnées par une chorale improvisée : les Capenoules n’auraient pas renié une aussi « bielle » fête !
9 septembre La Voix du Nord
Edition Boulogne sur Mer
C’est la rentrée au Livre à la Mer ! Et pour démarrer en fanfare et sous le signe de la franche rigolade (pas très sérieux, pour une rentrée), ... Francis Delabre monte à bord du Livre à la Mer. Il va raconter… les inénarrables Capenoules lillois. Cherchez bien. ça doit vous dire quelque chose. Les années 60-70, un groupe de joyeux lurons qui entonnent des chansons à ne pas mettre entre toutes les oreilles, celles de la tradition nordiste et du Carnaval de Dunkerque. Voilà, ça vous revient ? Et dans ce groupe, une voix rocailleuse comme le pied du Gris-Nez, la voix d’un type qui attend. Ça y est ? C’est Raoul, bien sûr ! Frédérique Delbarre, sa fille, journaliste lilloise, se joindra à l’auteur
Spéciale Braderie Jusqu’à 12h20, Christelle Sabarots et Jean-Luc Douchet accueilleront des chroniqueurs et invités sur le plateau du boulevard de la Liberté. L’émission sera rythmée par des directs à travers la ville. Didier Lockwood, violoniste de jazz fran-
pour évoquer les souvenirs qu’elle garde de son enfance passée avec ce père pas comme les autres. Révisez donc « Quand la Mer Monte » (interrogation écrite en arrivant) et venez partager l’analyse de Francis Delabre qui a assisté à la naissance de la culture nordiste à une époque où le Nord n’évoquait que les terrils pour 99 % des Français. A très bientôt au Livre à la Mer qui espère les amateurs de belles histoires suffisamment nombreux piour partager ce moment d’amitié avec les organisateurs au bar « Chez Léonce » devenu « La Mer Monte », au Cap Gris-Nez.
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5 septembre France 3
çais, et Francis Delabre, auteur des Capenoules viendront raconter leur braderie. Découvrez aussi le shopping tendance de cette nouvelle édition, des objets rares et cultes, la braderie des enfants, l’histoire et les origines de la Braderie.
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Capenoules ! de Francis Delabre parution janvier 2010
Avril - Mai
Ecoute-voir
L’Echo du 62 - Jean-Yves Vincent Un livre réjouissant : « Capenoules !, c’est con mais c’est comme ça, c’est un manifeste de l’amitié, de la fraternité, de la liberté », écrit Yolande Moreau en préface. Deux bonshommes qui se sont rencontrés lors de la braderie racontent de chapelle en chapelle l’aventure des Capenoules, de Raoul et de sa bande, du premier 45 tours avec un grand trou au milieu vendu à 10 000 ex. sous le manteau à la boîte de prod Déesse.
D’autant plus réjouissant que, bière aidant, nos lascars manient à gorge déployée un picard transcrit dans un « français » lisible. Capenoule cela veut dire un peu voyou, iconoclaste à coup sûr. Dans Quand la mer monte, J.-Cl. Darnal dévoile le secret : « On se retrouve chez Léonce, on est onze… ». Onze Capenoules et un titre de « Capenoule d’honneur » attribué à Jean Yanne !
Mai Eulalie n°4
Souvenirs
Capenoules ! Francis Delabre Vie littéraire
Charles Pennequin Un rire explosif au bord du trou
Édition
Courant alternatif idéal continu Reportage
Colères du présent À Arras
Parutions Pierre Dhainaut, Patrick Varetz, Jérôme Leroy, Georges Flipo, Carole Fives, Catherine Guillot, Francis Delabre, Lucien Suel, Olivier de Solminihac, Bernard Thilie, Pascal Dessaint, Patrice Bergues, Philippe Nouveau et Edmond Olek, Alice Richard et Vedrana Donic’, Marie-France Painset et Marie Malher, Eric Pintus et Rémi Saillard…
RFID Une puce savante dans les bibliothèques
Librairie Parcours de repreneurs
Dessin : Anaïs Ruch
n°4 – mai 2010
Dans les années 60, les Capenoules (dont Jack Defer, Raoul de Godewarsvelde, Marco Slincart, Robert lefebvre, Roger Frézin), par leurs chansons paillardes en patois, égayèrent les auditeurs et les spectateurs du Nord et défrayèrent la chronique par leurs canulars. Ils avaient pour protecteur un personnage farfelu, surnommé Parrain, et pour amis les paroliers et chanteurs, Bernard Dimey, Jean-Claude Darnal et enfin les peintres et sculpteurs d’un autre groupe de joyeux lurons, l’Atelier de la Monnaie. Francis Delabre évoque avec nostalgie cette époque disparue et ces personnages haut en couleurs. Il a trouvé le moyen original de donner des informations détaillées en faisant dialoguer deux hommes, l’un qui sait, l’autre qui apprend. Ce dialogue a lieu au cours de la Braderie de Lille, où ils dégustent maintes bières, verres de vin (du Chiroubles) et de cham-
pagne, passent la nuit au poste de police et finissent, dans un épisode digne des Marx Brothers, par rencontrer les survivants des Capenoules chez l’une de ceux-ci, Mimi Ducherloque. Le tout est raconté dans un patois savoureux, bien retranscrit (même si on peut regretter certaines fautes d’orthographe). L’ouvrage est préfacé par Yolande Moreau qui réalisa le film Quand la mer monte, d’après la célèbre chanson de Jean-Claude Darnal, interprétée par Raoul. Francis Delabre a écrit une hilarante biographie de groupe, qui renferme aussi une anthologie des textes des Capenoules et qui se termine par un « Petit lexique non exhaustif de mots et d’expressions en usage ici, à l’usage des malzieutants, mauvaisouïsseurs et tropbuvants », digne de Rabelais ou de l’Oulipo. P.R
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4 Février Nord Eclair
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Capenoules ! de Francis Delabre
Laurie Moniez
janvier 2010 parution janvier 2010
Avril Partages - P. Tiberghien
Les Capenoules nous reviennent Le 4 février dernier a été inaugurée à Lille-Moulins une place au nom de place Raoul de Godewarsvelde, chanteur populaire et Capenoule de 1928 à 1977. Les Capenoules, vous connaissez ? Bien sûr, diront les Lillois ! Et comment dons, ajouteront les Moulinois ! Eux qui ont vu grandir Raoul de Godewarsvelde, le prince des Capenoules. «Les Capenoules, ce sont de vrais êtres vivants, nous dit Francis Delabre, l’auteur du livre Capenoules !; une bonne bande de farceurs, les rois du canular. Aujourd’hui encore, on chante (très fort !) dans les mariages et autres événements festifs : «Quand la mer monte !», comme en 1967». Raoul habitait à l’angle de la rue de Bapaume et de Condé. Il était photographeofficiel de la foire internationale de Lille et... des oeuvres de l’évêché ! Nous devinons son oeil malicieux briller quand, de là-haut, il voit son géant de 5,20 m inaugurer la place qui désormais porte son nom.
Et c’est avec le même sourire qu’il doit souhaiter «bon courage» aux habitants de cette nouvelle place quand ils devront épeler son nom pour donner leur adresse !
Avril Service Littéraire - Bernard Leconte
Trous du cul sans fesses Beuveries et moules frites dignes de Rabelais et de Brueghel. Les Capenoules étaient une bande de lascars, qui, dans les années 60, à Lille, se traitaient, quand ils étaient en veine d’affection de «trous du cul sans fesses», buvaient des quantités délirantes de bière et de chiroubles, enregistraient des disques, puis montaient dans la grande roue pour décrocher les étoiles et redescendaient par l’échelle des pompiers. À leur tête, était Raoul de Godewarsvelde ; la compagnie avait pour membres d’honneur Jean Yanne et Jean-Claude Darnal. Francis Delabre a entrepris de raconter leurs prouesses, dans un livre qui tient du recueil de souvenirs et du roman parce que les souvenirs sont adressés, un soir de braderie, par un poivrot fictif et nostalgique à un bradeux fictif, avide qu’on lui raconte le passé en lui conférant beaucoup de poésie. On est chez Rabelais et chez Brueghel. Hormis le patois de l’Îlede-France, le seul patois admis dans la littérature française est le provençal. Pagnol et Giono y sont peut-être pour quelquechose. Je crois que Francis Delabre est tout à fait capable d’élever le patois de Lille à la dignité du parler de Marseille.
Quand on lit son livre, on s’aperçoit qu’il y a beaucoup plus de gros mots dans le patois du Nord, dont sont faits les dialogues, que dans celui des calanques. Nos Capenoules entonnent des tas de chansons. En voici une : « Y avot eun’négresse qui mingeot du fu. Elle kiot des braisses, elle kiot des braisses. Y avot eun’négresse qui mingeot du fu. Elle kiot des braisses pal’trou d’sin cul. » On le voit, ce patois est compréhensible pour un parigot, même tête de veau. D’ailleurs, l’ouvrage est suivi d’un lexique : on y apprend que «fu» vient du japonais « Fuji Yama ». C’est instructif. Le patois du Nord peut être aussi poétique ; ainsi cette phrase : « Le ciel s’a déboutonné sin manteau sus’bedaine eud’constellations ». C’est du Giono nordique. Les paragraphes de liaison, en revanche, sont en français très élevé.
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11 Avril La dépêche du Midi - Sylvie Leclercq
Littérature
Francis Delabre était hier chez Mots et Cie./Photo DDM, Sylvie Leclercq
Delabre en pays libre « Capenoules » Francis Delabre était hier chez Mots et Cie Pour sûr, mieux vaut être un tantinet familiarisé avec le patois cht’i, car au début, parole de lecteur libraire, « ça déconcerte, mais très vite, on s’y fait ». Et si on ne s’y fait pas, on peut toujours puiser des traductions, en fin de livre, dans le lexique : « Euh, attention, ce n’est pas tout à fait le Robert ! », précise l’auteur de son air amusé. Hier, Francis Delabre était l’invité de Mehdi Bouzoubaa, le libraire de « Mots et Cie ». Installé à Caunes depuis quelques années, Delabre, un gaillard du Nord à la belle voix de basse, aux rouflaquettes et casquette de déménageur de piano écrit comme il est. Il manie le verbe tendre, teinté d’argot. Qui a lu « Vis d’éternité » sait de quelle plume frottée à l’encre sympathique cachant entre des lignes pudiques une humanité
à fleur de peau, le bonhomme est capable. Avec « Les Capenoules », paru aux éditions La Contre Allée, il livre un quatrième roman qui est une fiction basée sur des faits réels. Dans les années 60, les Capenoules étaient cette bande de copains, ouvriers et ingénieurs mêlés, écumant les estaminets lillois pour y déverser leurs drôles de chansons égrillardes. De quoi crisper le général du Gaulle qui censura le 45 tours de ces zouaves-là. Parcourue des souvenirs personnels de son auteur, sur fond de grande braderie, cette truculente épopée « c’est un manifeste de l’amitié, de la fraternité, de la liberté », dixit Yolande Moreau qui a signé la préface.
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Fou
Mars - Avril Télérama Sortir
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30 mars - 6 avril RADIO CLUB - François Gaillard
« On s’en fout » / chronique
Francis Delabre : « Les Capenoules ! » Pour tous les nordistes, Les Capenoules sont une bande de copains qui chantent des chansons à boire, des chansons gaillardes et même paillardes, qui chantent leur pays, mais aussi qui chantent pour leur plaisir. L’emblème, le porte drapeau des Capenoules, est bien entendu Raoul de Godewarsvelde, qui fera aussi carrière en solo, mais qui à l’origine était tellement timide que sur les photographies il n’apparaissait que de dos. Les Capenoules c’est aussi un orchestre, celui de Jack Defer et ce sont aussi des producteurs nordistes : les frères Célie ! Les Capenoules, ce sont encore des artistes aux talents différents comme Robert Lefebvre, Roger Frézin, Jean-Claude Darnal, Jean-Luc Drion… Les Capenoules, ce sont même
Exposition Gratuite !
«Tout ce que tu es en mesure d’imaginer peut exister...» Tel est le défi que tentent de relever plusieurs expositions que l’on peut voir à la Maison Folie de Moulins. Myona Rimoldi-Guichaoua nous invite à trouver une minute de bonheur, et Francis Delabre ressuscite l’esprit des Capenoules, ces chansonniers et humoristes des années 1960...
des femmes dont la plus célèbre est Mimi Ducherloque… Les Capenoules, ce sont nos Marius, nos Cesar, nos Fanny, nos Mireille, nos Pagnol, nos Daudet, nos Bizet. Les Capenoules ont réveillé en Flandres, en Hainaut, en Artois et en Picardie nos chants, nos légendes, notre convivialité et notre tendresse. Francis Delabre fait revivre dans un livre en français et en patois cette épopée vivante démarrée dans le début des années 60 et dont la ferveur est intacte. Les Capenoules, désormais, c’est nous autres quand on chante leurs chansons qui font partie de notre patrimoine artistique en ayant apporté ce plus qu’est un mode vie et l’amitié.
8 Mars Top Annonces
Le conseil : laissez la voiture et préférez les transports en commun. M° Porte d’Arras ou bus Citadine, arrêt Douai-Arras. Jusqu’au 14 mars, du mercredi au dimanche de 14h à 19h. Maison Folie de Moulins, 47- 49 rue d’Arras, Lille. Entrée gratuite. Renseignements au 03 20 95 08 82.
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17 Mars France 3 - Brunch Myriam Schlecher
Francis Delabre pour son roman : «Capenoules» Il y a 5 ans Frédérique Delbarre, fille de Raoul de Godewarsvelde, proposait à Francis Delabre d’écrire l’histoire des Capenoules. Francis Delabre, peintre et écrivain, a enregistré de nombreux témoignages sur l’épopée Capenoules. «Capenoules !» est un roman, préfacé par Yolande Moreau, dans le quel deux personnages se rencontrent à la Braderie de Lille. Années 60. Lille. Une bande de copains. Le samedi soir, ils chantent dans les bistrots de vieilles chansons régionales revisitées. Une nuit, «pour rire», ils enregistrent un 45 tours. Le succès est immédiat. Sous le manteau. Iconoclastes hilares, les Capenoules vont faire exploser à coups de canulars quelques carcans d’une société bien-pensante. Il faut dire que le répertoire n’est pas à mettre entre toutes les oreilles, et répéter que nous sommes en 1964...Rien de plus naturel alors si Jean Yanne est nommé 1er Capenoule d’Honneur par cette fine équipe ! Depuis, le verbe haut en couleur qui fit leur renommée entraîne fêtes et engouements populaires, quand il n’est pas régulièrement repris par différentes scènes artistiques contemporaines.
Autant de ralliements à un état d’esprit joyeusement frondeur qui se sera toujours réservé le droit de dire ce qui lui chante, et cela pour notre plus grand bien à tous. Avec la malice qui lui sied à ravir, Francis Delabre nous fait l’intimité de cette épopée tout en nous baladant au coeur de l’unique phénomène qui soit à la hauteur des Capenoules : la Braderie de Lillle...Tronches de vie ! Francis Delabre, en résidence à la Maison Folie de Lille Moulins , a animé un atelier d’artistes pour faire suite à l’écriture de son livre «Capenoules !». Pour visiter le blog de Francis Delabre «le blag des Capenoules» cliquez ici.
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14 Mars La Voix du Nord
Le « Bal chez Raoul », hier, clôt plus d’un mois dédié aux Capenoules
Le public a rempli au fur et à mesure de l’après-midi la piste de danse.
Guy et Jeanne-Marie, la soixantaine, sirotent un verre, assis sur l’un des longs bancs ... autour des tables de la salle Courmont, à Moulins, hier après-midi. Après l’avoir lu dans le journal, ce couple d’Halluin est venu pour la clôture du mois et demi d’expositions et ateliers consacrés par la Maison folie du quartier aux Capenoules, ce mythique groupe paillard patoisant fondé dans les années 60. De quoi les faire tomber dans une douce nostalgie : « Ça nous rappelle des bons souvenirs. Dans les boîtes de nuit, la drague en fin de soirée, c’était toujours les Capenoules. Il y avait beaucoup d’ambiance ! On faisait des farandoles... On pensait retrouver cette animation-là, avec du folklore régional, mais c’est plus exotique. C’est bien, on apprécie aussi. » Car sur scène, c’est « Eul’ grind orquesse des Tire-Noules » (la Compagnie du Tire-Laine) et son répertoire musical métissé, allant du tzigane à la chanson française en passant par des touches méditerranéennes, au son notamment de l’accordéon de « Nono » marié à de la derbouka. Une joyeuse atmosphère guin-
guette du monde, comme cette chanson des Capenoules interprétée en kabyle. Au fil de ces cinq heures de fête, de 14 h à 19 h, le public afflue (plus de 200 entrées) : des familles, des amis, des jeunes, des personnes âgées. Cette mixité se retrouve sur une piste de danse se remplissant au fur et à mesure. On s’y déhanche, le plus souvent par deux, façon valse ou tango. L’esprit Capenoules, on le retrouvera aussi ensuite dans la restitution des ateliers chansons organisées à la Maison folie ces dernières semaines, avec la montée sur l’estrade des compositeurs en herbe qui les ont suivis : « On s’est consacré au thème de la bière. Moi j’ai écrit la chanson d’un gars qui aime bien la bière quand il n’est pas en forme. Il en boit des fois plus qu’il ne faudrait. » Un hommage aux Capenoules que Raoul de Godewaersvelde, son membre le plus connu natif de Moulins, n’aurait sans doute pas renié. D’où ce bal en sa mémoire. • B. DU.
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14 Mars Nord Eclair - Mathieu Jegou
Bal « Chez Raoul » pour la clôture des Capenoules
Pendant deux mois, la Maison Folie de Moulins a fait renaître l’épopée des célèbres Capenoules. Sous les traits du patron de bar de l’ancienne brasserie lilloise, Francis Delabre a été, pour les curieux venus redécouvrir un pan entier du patrimoine régional, le guide en chef. Pour la dernière ligne droite des animations proposées aux Lillois, les ultimes participants chanceux ont travaillé dur.
« Le houblon gagnant » Lola, Ambre, Darell et Ezékiel peaufinent leurs dessins sur les bancs de l’atelier graphique autour du tableau de Roger Frézin, « Raoul de Godewaersvelde ». Sous le regard admiratif de l’artiste Claude Harchin et Frédérique Delbarre, fille du leader de la bande. Au rez-de-chaussée, les apprentis Capenoules fignolent leurs proses. « J’ai écrit sur un personnage en pleine déchéance, qui croit sortir la tête de l’eau... », précise Ian, juste après avoir immortalisé son texte avec les musiciens, sur l’enregistreur numérique de Gilles Defacque. « Si je devais lui donner un titre, ça serait le houblon gagnant ». Pour la dizaine de moussaillons actifs, tous sont unanimes, « l’atelier est une vraie Master Class » comme on dit dans le jargon. En effet, en plus de Gilles Defacque, on retrouve la comédienne Babette, Nono Van Lancker à l’accordéon et Fred Tétaert à la guitare. La troupe d’artistes leur a apporté son expertise en
Remue-méninges collectif où à l’issue de l’atelier, chaque participant repartira avec sa chanson sous le bras pour le Bal !
la matière. « Les morceaux font grave bistrots » . Par conséquent, le challenge de l’atelier est relevé avec succès. Maëlle est arrivée depuis peu à Lille pour faire ses études et chante ici sa Bretagne bien aimée. « Mon texte s’articule autour du conflit entre Lille et Nantes, pour savoir qui fait la meilleure bière ». Autour du thème de ce breuvage ancestral, chacun décline son histoire à sa façon. Pour admirer toutes ces créations et bien d’autres encore, rendez-vous ce dimanche pour le grand bal de clôture, salle Courmont. Cinq heures de musiques et de fête non stop sont d’ores et déjà assurées. Salle Courmont - 2, rue de Courmont. Infos : 03.20.95.08.82
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Julien Dufurier
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Revue de presse 2010 7 Mars Nord Eclair - Mon Dimanche AglaĂŠ de Chalus
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17 - 23 Février Sortir - Guillaume Branquart
Patrimoine pas catholique
Francis Delabre aime laisser traîner ses oreilles dans une région qui lui colle à la peau bien qu’il l’ait quittée. Au cours de ses pérégrinations, au gré de ses rencontres et au fil de ses souvenirs, lui est venue l’idée de plonger dans l’histoire des Capenoules, bande de musiciens aussi célèbres pour leurs compositions que pour leur bonne humeur. C’est dans un ouvrage sorti il y a peu qu’il compile cette aventure décidément singulière.
Une rencontre inopinée, inattendue, involontaire presque, au détour de la célèbre et incontournable braderie de Lille. Un dialogue qui se noue entre deux compères aussi portés sur le parcours à travers les étals que sur l’évocation de souvenirs et l’arrosage régulier de leurs gosiers. De ce cheminement sympathique, l’un tire de l’autre des petits secrets de fabrication sur le dessous des Capenoules, fameux groupe de musiciens qui jouaient autant de la déconne que de leurs instruments. Premières rencontres, premières idées, premiers disques... Les souvenirs s’enchaînent en un dialogue savoureux tantôt en patois tantôt en français, selon l’humeur et l’alcoolémie des compères. Dans leur sillage, outre la braderie de Lille et ses étapes obligées, le lecteur revit l’aventure des Capenoules qui connurent un succès aussi inattendu que remarquable. D’amitiés en rencontres, de coulisses en chansonnettes poussées presque par coeur par
les camarades entre bières, frites, souvenirs brumeux et aventure humaine autant qu’artistique, la plume de Francis Delabre donne vie à une époque et une région avec un réel brio. Entonnoir à bonnes histoires, il a collecté et remis savamment en ordre, en un parcours attachant une belle histoire du Nord. De celle qui aura laissé encore beaucoup de traces jusqu’à aujourd’hui, ce que le livre a aussi l’intelligence de montrer, sans jouer jamais la carte d’un régionalisme à la mode pour préférer regarder du côté d’une aventure humaine décidément singulière et encore très présente dans les esprits. Un très beau prologue, ou un joli prolongement, aux activités mijotées à la maison Folie de Moulins jusqu’au 14 mars, qui creuse aussi le sillon du travail de proximité passionné et attentif des (éditions) La Contre Allée.
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17 Février La Voix du Nord
ATELIERS - Les Capenoules !
En marge des expositions Si l’irréel devenait réel, l’écrivain Francis Delabre, auteur de Capenoules !, pose ses valises à la Maison Folie de Moulins où se succèdent tables rondes, ateliers et rencontres. À 15h, atelier graphique, avec Claude
Harchin, et université du canular (écriture), avec Francis Delabre. À la Maison Folie de Moulins, 47- 49 rue d’Arras. Gratuit. Inscription recommandée au 03 20 95 08 82.
10 - 16 Février Sortir
Rendez-vous de l’Enfarcé : ateliers graphiques et écriture de chansons Dans le cadre des expositions Si l’irréel devenait réel, du 4 février au 14 mars, l’écrivain Francis Delabre, auteur de Capenoules ! Pose ses valises à la maison Folie de Moulins. Dans un atelier-bistrotthéâtre baptisé l’Enfarcé, il profite de ces quelques semaines de résidence pour commettre un Capenoules ! deuxième, une suite dans laquelle les deux héros se retrouveront à Lille Moulins, une suite qui se nourrira de tables rondes, d’ateliers et
de rencontres avec les habitants... Ce samedi 13 février à 15h, profitez d’un atelier graphique avec Claude Harchin, ainsi que d’un atelier écriture de chansons avec William Schotte. Retrouvez le calendrier des rendez-vous de l’Enfarcé sur le « blag » de l’écrivain : http://leblagdescapenoules.over-blog.com
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Du 8 Février au 17 Mars Radios et télés
lundi 8 fév - 17 mars : France Bleu 10 épisodes sous forme de feuilleton radiophonique
lundi 8 mars : RCF Lille, émission « La Baraque à livres » dimanche 14 mars : Radio Boomerang Roubaix, interview
mardi 9 fév : Mona FM, interview pour 3 futures émissions
mardi 15 mars : RDL St Omer, direct téléphonique
mardi 11 fév : France Bleu direct 45min
mercredi 17 mars : France 3 Picardie, émission « Brunch »
lundi 8 fév : direct France Bleu (15h30-16h)
jeudi 25 fév : WEO (télé) direct
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15 Février Métro - Guy Le Flécher
La chronique
Emportés par Raoul Le 13 avril 1977 Raoul larguait les amarres. Il était né quarante-neuf ans plus tôt, à Lille-Moulins. De son vrai nom Francis Delbarre, il travaillait comme photographe lorsqu’en 1966, il participe à la création des Capenoules, un groupe de chanteurs loufoques et patoisants. En écoutant sur une bande-son sa chaude voix rocailleuse et malicieuse, râpeuse et gouailleuse, fleurant bon l’accent du Nord, le genièvre et le houblon, ses copains décident de lui monter un canular.
En 1970, Quand la mer monte, écrit par Jean-Claude Darnal, fait un tabac. S’enchaînent les galas et les albums qui font de lui un véritable artiste de variétés, un amuseur public généreux et fier, à la fois grande gueule et pudique, toujours fidèle au Nord et à ses amis «d’ichi». Jamais tant heureux qu’à la barre de son bateau, au large du cap Blanc-Nez ou accoudé au zinc avec les « petites gens », des ouvriers, des pêcheurs, des mineurs, des hommes de la terre et de la mer.
Ils inventent de toutes pièces Raoul de Godewarsvelde, un chanteur sans visage au nom imprononçable et trop flamand pour être vrai. Aux radios ils envoient un 45 tours dans une pochette sans photo. En quelques semaines, Raoul est fredonné dans la France entière, à qui il est finalement contraint de dévoiler sa bonne bouille de moustachu-barbu, au regard pétillant derrière des lunettes et à l’éternelle casquette de marin.
Aujourd’hui, Raoul est encore dans les mémoires. Il est devenu un grand géant d’osier de 5,20 m de haut, que l’on balade de rues en kermesses. Il vient de recevoir les honneurs de son quartier d’enfance, puisque Moulins lui a dédié une place.
9 Février 20 Minutes - Antoine Pecquet
Exposition
L’imagination au pouvoir à la Maison-Folie de Moulins Les brasseurs d’imaginaire Avant, on y faisait de la bière. Aujourd’hui, la Maison Folie de Moulins élabore des événements culturels thématiques. Si l’irréel devenait réel se veut une exploration de l’imaginaire, versant joyeux et côté obscur. Francis Delabre, écrivain en résidence fait revivre les Capenoules, chansonniers patoisants des années 60, dans un décor d’estaminet. L’artiste Myona Rimoldi-Guichaoua, filme des gens de rencontre qui parlent de leur expérience du bonheur. Medhi A. propose une intrigante installation à base de moulages corporels et invite le visiteur à écrire ce qu’il en pense sur les murs. Trois artistes thaïlandais ont travaillé sur
l’épidémie de sida et montre un visage poignant de leur pays, loin de l’habituelle imagerie sex ‘n sun. Enfin, la suissesse Anna Katharina Scheideger livre une émouvante série de photos de jeunes patients d’un service de psychiatrie. Se refusant à exhiber le visage et le symptôme, elle observe le corps en mouvement. Un regard doux qui laisse imaginer l’au-delà de la souffrance. Pour rêver plus loin, une programmation ad hoc de théâtre, danse, conte et ateliers se rattache à l’exposition, au jour le jour.
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Collection - La Sentinelle
Capenoules ! de Francis Delabre parution janvier 2010
6 Février La Voix du Nord - Ph Max Rosereau
Pour fêter les Capenoules, Yolande Moreau est à Lille ce soir
Dans le cadre des expositions « Si l’irréel devenait réel » (présentées jusqu’au 14 mars), l’écrivain Francis Delabre, auteur de Capenoules !, pose ses valises pendant quelques semaines à la Maison folie de Moulins, à Lille, dans un atelierbistrot-théâtre baptisé « L’Enfarcé » où se succéderont tables rondes, ateliers et rencontres avec les habitants (lire aussi notre édition d’hier, p. 6). Les premiers rendez-vous ont lieu aujourd’hui. - À 15 h, université du canular & atelier graphique : prises de contact et inscriptions avec Francis Delabre, Dimitri Vazemsky, Claude Harchin et Sam Appourchaux. - À 16 h, première table ronde de L’Enfarcé, « En compagnie des Capenoules authentiques ». La soirée avec Irène À 20 h 30, au Prato, ce sera la soirée de lancement des festivités avec la projection du film Quand la mer monte, en présence de la réalisatrice et actrice Yolande Moreau, suivie d’un repas fraternel. Le titre de ce film formidable, sorti en 2004, est évidemment un hommage à la chanson la plus connue de Raoul de Godewarsvelde, l’un des Capenoules.
Quand la mer monte raconte l’histoire d’Irène, en tournée dans le Nord avec son one woman show, Sale Affaire. Cette part autobiographique du film, le Prato s’en souvient bien, ayant accueilli le spectacle à plusieurs reprises entre 1986 et 2003... • Dans la journée à la Maison folie de Moulins, 4749, rue d’Arras à Lille. Gratuit. Inscription recommandée au 03 20 95 08 82. Le soir au Prato, 6, allée de la Filature à Lille. 5 E. Tél : 03 20 52 71 24.
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5 Février La Voix du Nord
Collection - La Sentinelle
Capenoules ! de Francis Delabre
Emmanuel Crapet
parution janvier 2010
Francis Delabre, 62 ans, a partagé le quotidien des Capenoules. Photo : Patrick Delecroix
Francis Delabre aurait pu être le douzième Capenoule À Lille, qu’il a quittée il y a quinze ans, Francis Delabre a tout fait, et surtout de travers. Il revient animer un atelier d’artiste à la Maison folie de Moulins, pour faire suite au livre qu’il vient d’écrire sur les Capenoules.
Un petit bistrot improvisé dans l’ancienne brasserie de la rue d’Artois - pendant six semaines, il s’appellera L’Enfarcé. Une toile cirée sur la table. Avec sa casquette et ses rouflaquettes, on lui a dit qu’il était l’homme de la situation. Lui, c’est Francis Delabre, en résidence à la Maison folie de Moulins. La situation en question, c’était l’écriture d’un livre sur les Capenoules, paru aux Éditions de la Contre-Allée avec une préface signée Yolande Moreau (lire également en page 6). Francis Delabre ne regrette pas cette infidélité aux polars qu’il écrit d’habitude. Ce bouquin lui a donné l’occasion de replonger avec une certaine délectation dans les plus folles heures de sa vie lilloise. Bar de nuit Natif de Lambersart, Francis Delabre arrive très jeune à Lille. « J’ai claqué la porte de chez mes parents à 16 ans . » Après un crochet par Moulins, il s’installe dans le Vieux-Lille. Le début d’une vie d’artiste. Il peint, écrit, joue du saxo dans le groupe Pas de pitié pour Ursula... « J’ai aussi fait des boulots sérieux », concède-t-il. Il a notamment ouvert l’un des premiers bars de nuit à Lille : « Le Mental rue de Roubaix. » L’aventure n’a pas duré très longtemps : « Les clients allaient pisser sur la porte du général qui habitait quelques maisons au-dessus. » Il a aussi été patron de boîte et architecte d’intérieur - « J’ai passé mes diplômes à 40 ans ». Dans une autre vie professionnelle, il a été
ingénieur du son dans le studio où les Capenoules enregistraient. L’Eden (rue de Paris) n’est pas le seul trait d’union entre Francis et la bande à Raoul. Dans l’esprit, le gaillard aurait pu être le douzième homme des Capenoules. Mais l’histoire du Nord et d’ailleurs a retenu qu’ils étaient onze. La première fois que Francis rencontre Raoul, c’est au Muscadet (toujours rue de Paris). « Ce jour-là, il y avait un truc qui ne lui avait pas plu. Il a tout cassé dans le bistrot. Il était comme ça Raoul. » Francis Delabre aussi a fait les 400 coups. Des tranches de vie et une tronche de vie. Avec ses copains Sam et Léo, il formait « le trio infernal ». « À l’époque, tout était possible. » Comme, en pleine projection du film Le Décapité vivant, de jeter du mou dans la salle. Le Bellevue était encore un cinéma sur la Grand-Place. « Le grand rendez-vous du samedi, c’était les Minuits du Bellevue. » Les trois compères avaient même prévu de décapiter un canard, mais se sont contentés de jeter une poule. « Elle m’est retombée sur la tête . » Un autre jour, ils circulent dans le centre-ville. Rue Solférino, ils refusent une priorité. Un bras d’honneur dans la voiture de Francis un gyrophare dans l’autre. « Sam est sorti et a attrapé le policier pour l’embrasser sur la bouche. » Ils venaient de s’enfiler une bouteille de vodka au poivre. « Les clients de la Ducasse sont sortis pour applaudir. Les flics ne pouvaient plus rien dire et nous ont juste demandé de garer la voiture. » Il est conseillé de ne revivre aucune de ces aventures.
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Collection - La Sentinelle
Capenoules ! de Francis Delabre parution janvier 2010
5 Février La Voix du Nord
Actualité Armentières
Francis Delabre était mercredi à la librairie Majuscule.
Francis Delabre : un roman qui raconte les Capenoules « Je crois qu’ils ont pensé à moi parce que j’avais des rouflaquettes ! » ... À l’évidence, pas seulement. Si, il y a quelques années, Frédérique Delbarre, la fille à Raoul, a proposé à Francis Delabre d’écrire l’histoire des Capenoules, c’est aussi parce qu’elle se doutait que son écriture sentirait la bière, le genièvre et les frites, qu’on y entendrait ce gras accent du Nord qui écrase les « a », les « in » et les « ch » comme le pouce d’un marayeur de Malo écrabouillerait une mouche sur son étal. Dans sa jeunesse, Francis Delabre fréquentait les bistrots de Lille où Raoul de Godewarsvelde, Jean-Claude Darnal, Jack Defer, Marcel Celie ou Robert Lefebvre faisaient la fête. Dans les années soixante et soixante-dix, le jeune peintre aimait cet esprit du Nord, cette gouaille à l’accent ch’ti, ce goût qu’ils avaient de partager leurs histoires drôles et leurs chansons à boire. Puis Francis Delabre a un peu pris le large et s’est retiré près de Carcassonne. Jusqu’à ce que, donc, Frédérique Delbarre lui propose d’écrire l’histoire à la bande à son père. C’était il y a cinq ans. En
cinq ans, Francis est allé rencontrer les survivants de l’épopée Capenoules, enregistré dix-huit heures de bandes son de témoignages. Et il s’est mis à écrire, sous la forme d’un roman, en créant deux personnages qui se rencontrent à la braderie de Lille. Le livre, édité par La Contre-Allée, dans sa nouvelle collection « La Sentinelle », est sorti lundi. Un délice. Mercredi, l’auteur dédicaçait son ouvrage chez Majuscule à Armentières. Et hier, il participait à l’inauguration, à Lille Moulins, de la place Raoul-de-Godewarsvelde, qui servait, entre autre, de lancement à sa résidence d’écriture à la Maison Folie de Moulins où se tiendra pendant plusieurs semaines une expo sur les Capenoules. • « Capenoules ! », de Francis Delabre, préface de Yolande Moreau, Éd. La Contre-Allée 18,50 E.
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4 Février Nord Eclair 1/3
Collection - La Sentinelle
Capenoules ! de Francis Delabre parution janvier 2010
AUJOURD’HUI
N˚ 34 - 66e ANNÉE - JEUDI 4 FÉVRIER 2010
L’affaire d’Outreau portée au cinéma Page 36
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L’ouverture dominicale ne fait pas l’unanimité
« À l’ombre de ma vie », Liévin, capitale Florence Cassez du tennis féminin raconte son livre ce week-end
L’Usine et McArthurGlen pourront ouvrir dix dimanches par an.> PAGE 8
Entretien par téléphone avec Un événement sportif de taille la Béthunoise depuis sa prison.> PAGE 6 pour la région ! > PAGES 2-3 ET 25
LILLE
Moulins va revivre à l’heure des Capenoules
Trente-trois ans après sa mort, le chanteur Raoul de Godewarsvelde va donner, ce soir, son nom à une place du quartier de son enfance. Et durant deux mois, des expos, des tables rondes.... vous feront (re)découvrir > PAGES 12-13 l’esprit de sa joyeuse bande de Capenoules – pour la plupart octogénaires aujourd’hui.
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7652 - 0204
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SANTÉ
L’infarctus cérébral, l’autre type d’AVC
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Revue de presse 2010
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Collection - La Sentinelle
Capenoules ! de Francis Delabre parution janvier 2010
Raoul, le Capenoule, a désormais sa «place» à Lille
4 Février Nord Eclair
Laurie Moniez
2/3
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Capenoules ! de Francis Delabre parution janvier 2010
Revue de presse 2010 4 FĂŠvrier Nord Eclair
Laurie Moniez
3/3
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Capenoules ! de Francis Delabre parution janvier 2010
Revue de presse 2010 Février Lille Magazine Guy Le Flécher
1/2
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Revue de presse 2010 Février Lille Magazine Guy Le Flécher
2/2