IMAGE DE PENSÉE Des données à voir
IMAGE DE PENSÉE Des données à voir
Document écrit de DNAP. Laetitia Boiteau 2013
Le symbole r renvoie à l’index iconographique P 25.
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COMMENT DONNER À VOIR DES INFORMATIONS ?
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DESIGNER L’INFORMATION :
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L’ ARCHITECTURE DES DONNÉES.
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UNE HISTOIRE COMPLEXE.
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VISUALISER SUR PAPIER.
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VISUALISER SUR LE WEB.
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APPLICATION DANS LE PROJET.
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LE DESIGN D’INFORMATION EN DEVENIR.
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INDEX ICONOGRAPHIQUE.
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BIBLIOGRAPHIE.
COMMENT DONNER À VOIR DES INFORMATIONS ?
1. r Détails d’une carte heuristique réalisée fin 2012. Elle visualise une somme de recherche que j’ai mené autour de l’idée du design génératif et de l’utilisation de langage de programmation dans la production graphique. 2. www.bruno-latour.fr/virtual/index.html 3. Paris ville invisible, en colaboration avec Emilie Hermant aux éditions Les Empêcheurs de penser en rond & La Découverte. Paris 2009.
4. Atelier mené par Francesca Cozzolino, Docteur en Anthropologie sociale et Histoire de l’art. Enseignante d’histoire et de la théorie du design graphique en 3ème année DGM à l’ÉSA des pyrénées site de Pau. L’atelier mené d’octobre à juin 2010 a concerné la mise en valeur du patrimoine Palois par les écritures exposées. 5. Julien Bidoret, designer graphique et webdesigner, assistant multimédia à l’ésa des pyrénées site de pau.
Au cours de ma formation en design graphique j’ai utilisé régulièrement la carte heuristique comme outil de visualisation pour synthétiser ma recherche. Je pouvais ainsi obtenir une vue d’ensemble, créer des liens entre les différents morceaux du puzzle, prendre un certain recul sur les informations récoltées et avoir une image globale pour mieux continuer 1. C’est ainsi que je me suis intéressée à la question de la visualisation de données et plus particulièrement de la pensée en action, du processus de recherche. La visualisation de la recherche est une préoccupation qui se retrouve dans différents domaines. Bruno Latour, sociologue, anthropologue et philosophe des sciences, met en scène dans son virtual book 2 la somme des recherches qui lui ont permis l’écriture de son ouvrage 3. Il nous permet ainsi une navigation au travers ses déambulations urbaines et ses réflexions sur la ville invisible. Plus directement, au cours de cette troisième année d’étude j’ai participé à un atelier de méthodologie de la recherche 4 qui a aboutie à la création données multiples et variées. Julien Bidoret 5, aidé d’étudiants, on mis au point une plateforme multimédia qui permet de centraliser et de visualiser les informations recueillies. Cette interface rejoue les enjeux de notre recherche, permet les liens transversaux entre les différentes données et offre la possibilité de choisir son propre chemin de lecture. La visualisation d’informations est un domaine qui connait un réel intérêt depuis une dizaine d’années, avec l’explosion des moyens de communication. Je me suis donc demandée comment donner à voir des informations aujourd’hui et comment l’intégrer dans ma pratique du design graphique. Ceci m’a engagée dans une réflexion sur les outils et la production de formes graphiques pour visualiser des données. C’est pourquoi dans un premier temps, je propose de définir l’architecture de l’information et par la suite de questionner le travail de représentation de données par des exemples de visualisation par image fixe sur papier puis sur support numérique. Enfin je parlerai de son application dans ma pratique.
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DESIGNER L’INFORMATION : L’ ARCHITECTURE DES DONNÉES. 6. Robin Kinross, Modern Typography, Londres, aux éditions Hyphen Press, 1992. 7. Gui Bonsiepe, Théorie de l’information et structures typographiques, communication et langages, n° 1, aux éditions scientifiques CELSA, École des hautes études en sciences de l’information et de la communication.
8. Edward Rolf Tufte (1942-) professeur américain de statistiques, d’informatique, de design de l’information et d’économie politique à l’Université Yale. 9. Graphics are instruments for reasoning about quantitative information. Edward R.Tufte, The visual display of quantitative information, aux éditions Graphics Press, 2007.
10. r Richard Saul Wurman (1935-) architecte américain et graphiste. Il réalise en 1984 une carte du métro de Tokyo.
D’après Robin Kinross 6, une des premières apparitions du concept de design d’information (Information design) dans le monde graphique est apparue à l’École d’Ulm en Allemagne. Il situait le point de départ dans les travaux développés par Gui Bonsiepe 7. Ceux-ci reposaient sur une enquête effectuée à partir de deux exemples de pages d’un catalogue de produits industriels, aux mises en page différentes : une classique et une plus rationnelle. L’objectif était de répondre à la question des rapports entre esthétique et ordre. Ce fut une des rares tentatives d’appliquer la théorie mathématique de la communication au design. Le concept Information design est anglo-saxon, il peut être traduit en français de deux façons: design d’information : le design (essentiellement graphique) destiné à informer ; design de l’information : ensemble des méthodes de mise en forme de l’information au sens large, du processus. Il me paraît difficile de choisir entre l’une des deux traductions car les deux concepts fonctionnent souvent ensemble. Pour Edward Rolf Tufte 8 la visualisation de données est un instrument de raisonnement sur des données quantitatives 9. Elle représente bien plus qu’une simple substitution de tableaux statistiques. Souvent, elle est le moyen le plus efficace de décrire, d’analyser et de résumer un ensemble de nombres. Elle passe par la construction et l’observation de l’image de ces chiffres. Tufte considère que de toutes les méthodes d’analyse et de communication de l’information statistique, la visualisation de données bien conçue est généralement la plus simples et la plus puissante.Le graphisme de données affichent visuellement des quantités de mesure au moyen de l’utilisation combinée de points, lignes, système de coordonnées, chiffres, symboles, mots, ombrage et couleur. Comment qualifier celui qui réalise un travail de conception de design d’information? La tendance actuelle est d’utiliser le terme information architect (architecte de l’information). Richard Saul Wurman 10,
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architecte américain et graphiste, fait un parallèle entre les architectes, censés structurer et ordonner le monde à travers la planification et la construction, et les designers d’information qui doivent concevoir visuellement un ordre dans l’espace de donnée 11.Leur tâche principale étant de rendre cette information plus simple, plus directe et, finalement, plus compréhensible. En 1976, Wurman préside la conférence nationale de l’American Institute of Architects (AIA) et c’est à cette occasion qu’il énonce sa définition des designers de l’information qui reste encore d’actualité: Le designer d’information est une personne qui organise les modèles inhérents aux données, clarifiant ainsi le complexe 12 ; C’est aussi une personne qui crée la structure ou la cartographie de l’information pour permettre aux autres de trouver leur chemin personnel de connaissance ; Il amène également l’idée que les préoccupations professionnelles émergentes du XXIème siècle, répondant aux besoins de l’époque, doivent mettre l’accent sur la clarté, la compréhension humaine et la science de l’organisation de l’information. On parle d’architecture de l’information par analogie avec l’architecture physique des bâtiments. C’est un principe général visant à définir les fondations d’une construction visuelle. Son activité consiste à extraire une structure conceptuelle d’un ensemble de contenus dans le but d’en faciliter l’appréhension. Le travail de classification, de catégorisation, d’organisation, donne des éléments pour penser la structuration et le comportement de bases de données 13. L’activité de structuration permet la création de liens transversaux entre différentes données, les redondances d’informations et les raccourcis, mettant ainsi en valeur certains concepts et contenus. Il s’agit de passer d’une forme conceptuelle à son organisation visuelle. Une part importante de la réussite d’une architecture de l’information tient à la façon dont on réussit à transmettre les concepts sousjacents à l’idée visualisée. Le cartographe et théoricien français Jacques Bertin 14 l’explique : Une représentation graphique n’est pas un simple dessin, elle implique souvent une grande responsabilité au moment de décider comment procéder, il ne suffit pas de dessiner une représentation graphique dans une forme solide. Il faut la construire et l’organiser jusqu’à ce que toutes les relations entre les données soient révélées.
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11. Interview avec Richard Saul Wurman de Dan Klyn (2009). Audio disponible sur : www. wildlyappropriate.com/2012/12/19/ learning-from-a-marvel-and-a-fable-byrichard-saul-wurman/
12. Resmini Andréa, architecte de l’information, article Of Patterns and Structures, 2011. Vu sur son blog : http://andrearesmini.com/blog/ofpatterns-and-structures#footnote4_mui3s54
13. Article sur l’architecture de l’information sur le site de ressources en ergonomie web et logiciel Ergolab : www.ergolab.net/articles/architectureinformation.php
14. Jacques Bertin (1918-2010) est un cartographe français, père de la sémiologie graphique (aussi appelée la graphique).
UNE HISTOIRE COMPLEXE.
15. Élaborée vers 780 par le moine Beatus de Liébana, se basant sur les descriptions D’Isidore de Séville, de Ptolémée et des Saintes Écritures. Elle représente une Terre circulaire partagée en trois parties (référence à la sainte Trinité) par deux bras de mer en T. L’Europe est toujours à gauche, l’Afrique à droite et l’Asie en haut, car c’est en Orient que siège le Paradis terrestre 16. De architectura, en français : à propos de l’architecture, est écrit vers -25 avant J-C, il est dédié à l’empereur Auguste.
17. Joseph Priestley (1733-1804) est un théologien, pasteur, philosophe, pédagogue et théoricien de la politique britannique. 18. Diagramme circulaire de William Playfair.
19. Article Invitation à la lecture du petit livre rouge de William Playfair,revue en ligne Modulad : www. rocq.inria.fr/axis/modulad/archives/ numero-35/Notule-falguerolles-35/ Falguerolles-35.pdf
La visualisation de l’information prend ses racines dans des pratiques anciennes et connaît une histoire complexe. En Égypte antique à la période de Thinite en -3000av JC, des fresques représentant l’importance sociale, religieuse et politique des hommes font leur apparition. Ces représentations répondent à des lois de construction précises où ordre, proportions et couleurs ont un sens symbolique. Les lignes claires et simples sont alors associées à des formes et des aplats de couleurs. Plus tard avec la mappa Mundi 15, une des oeuvres cartographiques majeure du Haut Moyen Âge, c’est la subordination du royaume terrestre à l’empire céleste qui est indiquée. Théologiquement orientées, elle affirme clairement que la seule aventure qui compte est le salut de l’âme, le passage d’un monde à l’autre. Aux alentours de 1492, Léonardo da Vinci visualise ses recherche sur les proportions humaines. Inspiré du traité d’architecture de Vitruve De architectura 16 il dessine l’homme de Vitruve. En 1765, Joseph Priestley 17 r fut le premier qui eu recours à une frise chronologique, dans laquelle des barres superposées de différentes longueurs permettaient de comparer les époques auxquelles vivaient différentes personnes. La frise chronologique de Priestley fait alors sensation et connait un grand succès commercial, avec pas moins de douze rééditions. L’un des pionniers de la représentation graphique de données statistiques est sans doute William Playfair r, ingénieur et économiste écossais. Il introduit plusieurs types de diagramme : en 1786 la série chronologique et l’histogramme de données économiques, puis en 1801, le diagramme circulaire 18 montrant les proportions relatives entre des parties. Les frises de Joseph Priestley ont directement inspiré à William Playfair l’invention de l’histogramme, qui apparaît pour la première fois dans son Commercial and Political Atlas 19, publié en 1786. C’est le manque de données disponibles qui mène Playfair à cette invention. Il compile dans son Atlas, une série de 34 planches sur les importations et exportations de différents pays sur plusieurs années consécutives, et les exploite en traçant ce qu’il appelait des surface charts, graphiques de séries chronologiques.
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Mais comme Playfair ne disposait pas de données pour l’Écosse, il représente ses statistiques commerciales pour chaque année séparément, faisant figurer 34 bâtons par planche, soit un pour chacun des partenaires commerciaux. Ainsi, dans cet histogramme, il put représenter les importations et les exportations de l’Écosse pour l’année 1781 avec 17 pays : cet histogramme est le premier graphique à ne pas localiser ni dater les données, comme le faisaient jusque-là les tableaux de chiffres ou la frise chronologique de Priestley. Le début du XXe siècle voit l’apparition d’un langage visuel international créé par le philosophe autrichien Otto Neurath 20 en collaboration avec l’artiste graphiste allemand Gerd Arntz 21 : l’Isotype 22. Conçue comme méthode de représentation symbolique de données quantitatives ou d’informations pratiques au moyen d’icônes facilement interprétables, l’Isotype a pour but d’être un médium de communication universel. En 1933 Harry Beck conçoit le plan du métro londonien r. Graphiquement simple, comprenant seulement les stations avec leur nom, et des segments de droites les reliant, ce plan influence grandement le graphisme des cartes de réseaux de transport, encore de nos jours. En France, le travail de Jacques Bertin 23 établit une véritable théorie de la Graphique 24 qui depuis fait école. Les sujets abordés pourraient très bien servir de fondement à une grammaire du design d’information. En 1967 J.Bertin écrit un essai sur les moyens graphiques disponibles pour représenter des données, la Sémiologie graphique. Pour lui, elle est l’ensemble des règles d’un système graphique de signes pour la transmission d’une information 25. En plus des deux dimensions de la surface du papier sur laquelle peuvent être dessinés des points, des lignes et des plans, six autres éléments permettent de représenter visuellement les données : la taille, la valeur, la texture, la couleur, l’orientation et la forme. De nombreux graphistes, bureaux de création et agences se sont penchés sur la question du graphisme d’information. La revue annuelle Graphis voit le jour vers la fin de la seconde guerre mondiale sous la direction de Walter Herdeg, graphiste suisse. Le magazine met en valeur le travail de designers et illustrateurs du monde entier dans le but de partager leur travail avec d’autres
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20. Otto Neurath, Modern Man in the making, 1939.
21. r Archives visuelles de Gerd Arntz: www.gerdarntz.org 22. Isotype, en anglais : International System of TYpographic Picture Education, en français : Systeme international d’éducation par les images typographiques. 24. Jacques Bertin, La Graphique, Paris, Flammarion, 1977. 25. Bertin Jacques, Sémiologie graphique, Paris, Mouton/Gauthier-Villars, 1967.
23. Jacques Bertin, tables de representation et perception graphique.
26. Robert Kinross, Modern Typography, Londres,aux éditions Hyphen Press, 1992. 27. Emil Ruder, Typographie, aux éditions Verlag Arthur Niggli, Heiden, 1988 (5ème édition).
publics. Le numéro de 1974 comprend quelques 182 pages entièrement consacrées à l’infographie ce que W. Herdeg nommait à l’époque des Diagrammes. Graphis a joué un rôle déterminant dans la formation de la culture du design et il continue d’éduquer, de développer et de promouvoir dans le monde du graphisme aujourd’hui. Si la visualisation symbolique de données est une problématique très ancienne, le concept de design d’information trouve une de ses principales origines dans le fonctionnalisme visuel des années 60 mis en forme par la typographie helvétique 26 qui, elle même, suite à l’émigration d’Allemagne, avait puisé ses références dans le mouvement du Bauhaus. La méthodologie de cette approche est synthétisée dans l’ouvrage majeur Typographie, d’Emil Ruder 27 qui est une parfaite illustration des outils nécessaires à la mise en scène esthétique de l’information.
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VISUALISER SUR PAPIER.
Mark Lombardi 28 est un artiste qui utilise le système de la carte heuristique comme principe de base de construction de ces œuvres. A partir d’informations publiques, essentiellement issue de la presse, et d’un minutieux travail de classification et archivage de ses données 29, il a réalisé des tableaux qui retracent les principaux scandales politico-financiers des dernières années. Une anecdote souvent citée pour démontrer la rigueur de ses recherches est celle sur son œuvre majeure concernant le scandale de la banque BCCI 30, exposée au Whitney Museum de New York, qui a fait l’objet d’une perquisition par le FBI au lendemain du 11 septembre. Ce tableau terminé en 2000 permet, dans une petite partie du vaste diagramme, de voir les réseaux de noms, de banques, d’institutions qui lient les noms de la famille Bush à ceux de la famille saoudienne des Ben Laden. Le travail de Lombardi dénote d’une grande capacité de projection mentale de l’information ainsi qu’un certain don à la synthétisation des données dans le but de créer un ensemble visuel cohérent. L’auteur appelle ces figurations des structures narratives 31. Ces figures expérimentales réunissent la pensée, le dessin, l’espace d’une feuille, dans une immédiateté visuelle. Elles permettent de travailler l’écrit, la créativité et l’image dans un même espacetemps. Le travail de cet artiste n’est pas un cas isolé dans sa façon de procéder cartographique, entre le dessin et la carte de pensée. L’ouvrage Images de pensées 32 sortie aux éditions de la Réunion des musées nationaux, nous donne à voir une collection de document non standard d’auteurs, célèbre ou inconnue, dans différentschamps d’activités. Ce recueil d’images nous permet d’appréhender une visualisation de la réflexion ainsi qu’une mise en espace de processus cognitifs 33. Ces systèmes graphiques supportent difficilement une formulation unique. Image de pensée en est une parmi d’autre. Lacan les nomme dessin d’écriture, Kant : formes pures de l’intuition. Posé intuitivement sur le papier, la substance même de la création se matérialise au travers de brouillonnements, de dessins. Le support papier permet aussi bien un travail long et rigoureux qu’un rapide jet de ses idées. Avec pour seul
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28. Mark Lombardi : né et formé en Italie (Syracuse), il a développé sa carrière aux Etats-Unis en travaillant dans des musées (Houston), puis comme galeriste avant de développer ses propres créations à partir de 1994. 29. Mark Lombardi a accumulé au cour de sa vie plus de 14 500 fiches qu’il organisait entre elles sous forme de réseaux. 30. r Détail du tableau de Lombardi BCCI-ICIC & FAB (1972-91), montrant les liens entre la famille Bush et la famille Laden.
31. Parce que chacune consiste en un réseau de lignes et de notes qui sont là pour raconter une histoire récente qui présente pour moi un intérêt - Mark Lombardi. Source : note 32, ci-dessous. 32. Marie-Haude Caraës et Nicole Marchand-Zanartu, Images de pensée, éditions de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, Paris, 2011.
33. Les processus cognitifs sont les différents modes à travers lesquels un système (naturel comme le cerveau ou artificiel comme la machine) traite l’information (perception et appropriation) en y répondant par une action. www.fr.wikipedia.org/wiki/ Processus_cognitifs
34. Joseph Beuys, artiste (1921-1986), So kann die Partiendiktatur überwunden werden ! (Voilà comment peut être vaincue la dictature des partis ! ), non daté. Source : note 32. 35. La figure est si intimement liée à son auteur que ce dialogue de soi à soi est difficilement appréhendable par l’observateur extérieur. C’est le paradoxe d’une image à priori immédiatement saisissable et dont pourtant il faudra des heures […] pour en saisir des bribes. M.‑H. Caraës et N. Marchand-Zanartu (ibid). 36. Les images de pensées sont, en première instance, destinées au regard intérieur, celui de l’auteur, même si certaines vont connaître un destin public .M.‑H. Caraës et N. Marchand-Zanartu (ibid).
37. r Jean Malaurie, cercle généalogique des Inughuit, revu et corrigé par les Anciens du clan. Source : note 32. 38. www.strabic.fr/La-pensee-a-l-oeuvre. html.
intermédiaire le crayon : c’est un instantané de l’idée. La facilité de la mise en place des outils garde ce caractère immédiat du jaillissement de l’idée. Le travail manuscrit conserve des traces de l’activité du jugement de l’auteur sur sa propre recherche. Les hésitations des traits tremblés, les ratures et griffonnements, les annotations témoignent de l’action de son cheminement intérieur et constituent en soi des données à voir 34. Dans leur ouvrage Marie‑Haude Caraës et Nicole Marchand-Zanartu soulèvent la difficulté d’appréhension de ces objets graphiques par un public extérieur 35. Pour elles ces représentations sont avant tout un dialogue intérieur du créateur et de sa pensée, un parler pour soi 36. Mais bien que les images de pensées utilisées en tant qu’outils intimes de réflexion paraissent parfois hermétique, elles peuvent cependant devenir objet de médiation lorsqu’elles sont utilisées dans le cadre d’un travail collaboratif. Par exemple, lorsqu’en 1967 Jean Malaurie, ethnologue, trace le premier tableau généalogique des Esquimaux du nord-ouest du Groenland 37, le visualise sous forme d’un cercle généalogique et le soumet à la communauté des anciens, ceux-ci l’agrémentent d’une série de corrections et participent ainsi à la création d’une formes complexe et collaborative appréhendée et réappropriée par la communauté elle-même. Les images de pensées peuvent ainsi constituer un outil de travail collaboratif, d’appropriation commune. C’est dans cette articulation entre une pensée et un public que le designer graphique peut jouer son rôle de médiateur. L’image de pensée et la carte se différencient dans leur définition de l’image. L’une donne à voir un processus de réflexion par des formes, nous l’avons vu, parfois obscures et incertaines alors que l’autre donne à comprendre un territoire géographique ou relationnel précis et procède par légende et système défini pour une facilité de lecture partagée. Cependant les images de pensée et pratique cartographique possèdent des territoires d’expression commun et par leur nature même, donnent à penser la carte autrement 38. Dans le cas du projet de la cartographie des lieux de pouvoir économique et social de Grenoble 39 par collectif pluridisciplinaire du Bureau d’études 40, la pratique de la cartographie est mise
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au service d’une pensée dans le but de transmettre et d’informer un public. Ce document nous donne à voir les liens entre firmes transnationales, banques, siège de lobbies, structures de recherche, universités, zones résidentielles, concentration de personnalités locales, lieux de culte. Cette démarche militante est différente de la représentation officielle du territoire. La carte comporte une double dimension politique et esthétique, elle est aussi une création graphique et imaginaire qui permet d’optimiser la compréhension des liens du pouvoir aux usagers et de faciliter leurs usages du monde social et urbain. Ces pratiques se retrouvent également dans certaines cartographies opérées par les collectifs Bijari 41 (Brésil) et Los Iconoclasistas 42 (Argentine) dans leur travail de sensibilisation contre les projets de gentrification 43 de deux quartiers populaires de grandes métropoles : La Barceloneta à Barcelone et Pinheiros à São Paulo. De telles interventions se situent à la frontière du politique et trouvent leurs usages auprès des populations concernées par les projets urbains. Les outils de visualisation de pensées peuvent être utiles dans le cadre de la démocratie participative, de la prise de conscience et de la concertation. À ses débuts, le design d’information avait comme objectif de mettre l’accent sur la notion de lisibilité/visibilité. Aujourd’hui, tout en gardant son sens initial, il retrouve une nouvelle vigueur en permettant de rassembler toutes les notions utiles à la définition de la navigation dans les oeuvres multimédia.
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39. r Carte des lieux du pouvoirs à Grenoble, par le Bureau d’études. 40. Bureau d’études, basés à Paris, est formé pas le duo Léonore Bonaccini et Xavier Fourt. Pendant plusieurs dernières années, le groupe français a produit des cartographies de systèmes politiques, sociaux et économiques contemporains. L’analyse visuelle de capitalisme transnational est basée sur une vaste recherche et est d’habitude présentée en forme de peintures murales de grande taille. www.bureaudetudes.org 41. www.bijari.com.br 42. www.iconoclasistas.net 43. La gentrification (du mot anglais gentry : petite noblesse) est un phénomène urbain d’embourgeoisement. Il s’agit du processus par lequel le profil économique et social des habitants d’un quartier se transforme au profit exclusif d’une couche sociale supérieure. www.fr.wikipedia.org/wiki/Gentrification
VISUALISER SUR LE WEB. 44. www.wedodata.fr 45. McCandless est auteur de nombreux ouvrage tel que Information is Beautiful : The Information Atlas, aux éditions Collins, 2011. www.informationisbeautiful.net
46. r Jer Thorp, Cascade, visualisation de l’usage des mots dans le New York Times, 2011, détails. Jer Thorp, artiste Canadien, explore les frontières entre la science, les données, l’art et la culture et intègre l’utilisation de langage de programmation dans sa création graphique. http://blog.blprnt.com/ 47. www.visualcomplexity.com/vc/ 48. Troisième édition de Rosa.B, Format-standard de 2010 : dirigé par Patricia Falguières, Michel Aphesbero et Pierre Ponant. Conception graphique et développement du site : Didier Lechenne. www.rosab.net/format-standard/
49. Vue d’ensemble de l’édition Formatstandard, un bureau virtuel infini.
L’arrivée des appareils numérique a changé nos habitudes de lecture. Ils ont apporté de nouvelles possibilités, à la fois dans la récupération de données, ainsi que dans leurs traitements et leurs visualisations. Aujourd’hui on observe une grande quantité de visualisations interactives qui permettent d’appréhender par une manière simple et efficace les données liées à des grands thèmes de société. Karen Bastien, journaliste data et infographiste chez WeDoData 44 considère que nous avons besoin d’indicateurs chiffrés. Tout est de plus en plus mesuré : performances, résultats, prévisions... On peut récupérer des données et en faire une visualisation, une animation. Le Web abonde de designer proposant des visualisations d’information tel que David McCandless 45, ou Jer Thorp 46. Le site visualcomplexity.com 47 pourrait même faire office de galerie proposant un foisonnement d’exemple trier par thématique et type de données. Cependant je m’attacherai à un exemple particulier, celui de la troisième édition de Rosa B, Format standard 48, car elle est à mon sens une parfaite adaptation multimédia du principe de l’image de pensée. Cette édition offre une manière d’appréhender l’information qui pourrait s’apparenter à celle des cartes de pensée ; son interface zoomable nous donne à voir l’ensemble des informations d’un coup d’œil 49. Elles sont hiérarchisées et ordonnées grâce à différents niveaux de lecture pour permettre une meilleure appropriation du savoir et une plus grande liberté de choix quant aux chemins de navigation. Rosa B est un espace dédié à la recherche et à la réflexion qui aborde et questionne les différentes problématiques actuelles de la création artistique. A la différence d’une édition traditionnelle, ce magazine en ligne prend en compte à travers chaque nouveau numéro la spécificité du médium informatique. Il permet, dans sa forme et son contenu, la multidisciplinarité en croisant des textes et contributions théoriques à des propositions visuelles ou sonore dynamiques. Ici le numérique est un véritable support de création et l’Internet un mode de diffusion à part entière. Le but de cette démarche est de générer une écriture critique réellement innovante grâce à de nouvelles manières de parler des pratiques et de regarder l’art.
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Les dispositifs multimédia transforment et ajoutent des temporalités et des espaces d’appréhension du savoir. L’approche peut être perçue comme moins formatées, plus inventives. Format standard se veut une contribution, une continuité à une recherche menée lors du colloque Edit Normes, formats, supports, organisé par l’Ecole des beaux-arts de Bordeaux en mars 2009. Elle propose une réflexion sur le graphisme, la typographie, les normes et leurs usages, en se penchant sur les conséquences de l’innovation numérique. Dans l’edito nous pouvons lire : Au sein de l’empire des normes, le graphisme occupe une place singulière.[…] Panneaux et pictogrammes qui organisent le flux de la circulation urbaine, écrans et interfaces de nos ordinateurs, courbes, « camemberts », graphiques et diagrammes qui constituent les instruments de pilotage de la décision politique et les éléments du diagnostic économique, modules d’argumentation ultra formatés du PowerPoint : autant de dispositifs graphiques qui sont devenus transparents à nos yeux parce qu’ils nous semblent « aller de soi ». Pourtant ils ne sont pas neutres. Ils ont une histoire, ils sont le fruit d’interactions complexes entre des acteurs, des logiques institutionnelles, des stratégies d’entreprises, des configurations technologiques. C’est même ce qui rend si difficile leur approche : ils convoquent l’artiste, le graphiste autant que l’ingénieur ou le décideur économique. Cette proposition de rosa b. se positionne par rapport à l’évolution des interfaces et du design d’information, ainsi qu’aux perspectives ouvertes par l’open sources et aux innovations et nouveaux usages sociaux (my space u-tube, face book, twitter etc.) Elle traite des tensions nouvelles et des mises à l’épreuve des formats, standards et normes. Ici le concepteur graphique et développeur du site, Didier Lechenne 50 a choisi d’utiliser une ZUI (zoomable user interface) 51, un type d’interface utilisateur graphique (GUI) 52 sans fenêtre qui permet d’accéder à une information en avançant ou en reculant. Les éléments d’information apparaissent directement sur un bureau virtuel infini. Ce qui est loin grossit peu à peu et devient lisible au premier plan : il n’y a plus de pages verticales qui se déroulent en actionnant des ascenseurs. Le zoom est utilisé comme métaphore principale de navigation et d’accès à l’information par liens variés et hypertextes. Certains experts considèrent le paradigme ZUI
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50. Didier Lechenne, www.lechenne.fr
51. La ZUI, interface zoomable, permet différents niveaux de lecture.
52. En informatique, une interface graphique (anglais GUI pour graphical user interface) est un dispositif de dialogue homme-machine, dans lequel les objets à manipuler sont dessinés sous forme de pictogrammes à l’écran, que l’usager peut utiliser en imitant la manipulation physique de ces objets avec un dispositif de pointage, le plus souvent une souris.
comme un successeur souple et réaliste à l’interface de fenêtrage traditionnelle. Les utilisateurs peuvent parcourir la surface virtuelle en deux dimensions et choisissent, selon leur intérêt, le niveau de lecture sur lequel s’arrêter.
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53. En informatique, un langage de programmation est une notation artificielle, destinée à exprimer des algorithmes et produire des programmes. D’une manière similaire à une langue naturelle, un langage de programmation est fait d’un alphabet, un vocabulaire, des règles de grammaire, et des significations
54. Big data, : littéralement les Grandes données, est une expression anglophone utilisée pour désigner des ensembles de données qui deviennent tellement volumineux qu’ils en deviennent difficiles à travailler avec des outils classiques de gestion de base de données. Le phénomène Big data est considéré comme l’un des grands défis informatiques de la décennie 2010-2020. www.fr.wikipedia.org/wiki/Big_data
55. r Elijah Meeks, cartographie des principaux contributeurs à Catalogue of Life, leurs cathégories, références et bases de données, 2011. Ce visuel a été conçue grâce à l’outils de visualisation open source Gephi qui permet la gestion d’une grande quatité de données.
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APPLICATION DANS LE PROJET
56. Le MIT situé à Cambridge, Etats-Unis, est une institution de recherche qui allie les domaines des sciences, de la technologie, des arts et du design. 57. John Maeda est l’un des pionnés de l’utilisation de langage de programmation à des fins artistiques. Il est diplômé du MIT.
58. Casey Reas r, www.reas.com et Benjamin Fry, www.benfry.com sont diplômés du MIT et ont étudié sous la direction de John Maeda. Ici avec Deprocess, Ben Fry visualise la séquence et la répétition du code d’un projet de Casey Reas. Réalisé pour la présentation de processing à la Triennale de Design Cooper-Hewitt 2006. 59. Processing (autrefois orthographié Proce55ing) est un langage de programmation Open source et un environnement de design interactif. Processing est le prolongement Multimédia de Design by numbers, l’environnement de programmation graphique développé par John Maeda au Media Lab du MIT. 60. Cours de design des nouveaux médias dirigé par julien Drochon. 61. Ici, par processus j’entends la manière dont sont crées et récoltées les données.
Au fur et à mesure des recherches que j’ai mené sur la visualisation de données j’ai compris l’importance de cette pratique. Ce qui avait été pour moi un outil personnel d’aide à la visualisation et à la synthétisation de mes idées a pris une autre dimension. Le design d’information, serait plutôt une attitude générale, un état d’esprit devant le besoin d’une communication efficace. Mais il n’est pas possible de réduire la communication graphique à la seule fonction d’information car cela la priverait de la dimension esthétique qui peut aussi faciliter le processus d’appropriation. Même si l’utilisation des médias traditionnels reste une base incontournable dans ma pratique j’attache aussi une grande importance aux procédés multimédia notamment à l’utilisation du langage de programmation 53 comme outils de gestion de big-data 54, 55. Depuis une vingtaine d’année le langage de programmation sort de la sphère de l’ingénierie, pour venir se frotter à l’expression artistique et graphique. C’est grâce à des établissements tel que l’université américaine MIT (Massachusetts Institute of Technology) 56, que ces phénomènes sont possibles. John Maeda 57 y dirige le département Aesthetics and Computing Group il est un artiste, graphiste, enseignant et chercheur, précurseur en la matière. Deux de ces anciens élèves Casey Reas et Benjamin Fry 58 on créer en 2001 Processing 59. Lors de ma formation, en 2ème année, dans l’atelier de design de nouveaux médias 60 j’ai découvert l’utilisation de Processing commegénérateur de formes plastiques et graphiques et c’est un outil que je continue d’utiliser car il est particulièrement adapté aux artistes et aux graphistes, notamment dans le domaine du graphisme d’information. Devant l’utilisation de plus en plus importante de la visualisation de données dans notre environnement, je ressens, en tant que futur designer graphique, une certaine responsabilité face aux images que je génère. Je m’attache particulièrement à la visualisation du processus 61 car il détient un potentiel d’information important souvent mis de cote.
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LE DESIGN D’INFORMATION EN DEVENIR. J’ai pu constater la nécessité que l’humain a de communiquer des idées et des données par images symbolique et qu’il s’agit d’une problématique ancienne. Même si le concept de design d’information s’affirme plus distinctement au cour du XXème siècle le besoin de cette pratique et les tentatives sont ancestrales. Les données sont plus qu’une simple liste d’informations ou de chiffres et c’est tout l’art du designer d’information que d’imager les concepts inhérents aux réseaux de données. Les outils et supports orientent ce travail. Le papier, dans le cadre d’un travail manuscrit, offre une certaine facilité et spontanéité de mise en pratique. Il permet ainsi de garder les traces du processus de travail de l’auteur. Il est créateur d’information et constitue le témoin d’un temps précis de la pensée en action. Dans le cadre de l’objet imprimé la visualisation de données peut s’apparenter aux pratiques cartographiques. La représentation de données est de plus en plus présente sur Web. De nombreux designer nous propose des systèmes mettant en scène les outils du multimédia et de l’internet : du son à l’image en mouvement, de l’interaction au langage de programmation. Ces outils permettent de nouveaux champs d’exploration tant dans la façons de données à voir l’information que dans la gestion de quantité de données toujours plus grande. Ainsi l’utilisation des médias numériques combinée à celle des médias traditionnels peut ouvrir de nouvelles pistes pour une monstration contemporaine de la pensée. Nous assistons cependant, avec l’arrivé d’outils permettant la gestion de big-data, à l’apparition de nombreuses créations qui privilégient l’esthétisme formel au détriment de la fonction d’information. Ce phénomène peut engendrer une confusion quant au processus d’appropriation des données. Mais peut être que la visualisation de données traverse une ère expérimentale et qu’elle doit trouver son nouvel équilibre.
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INDEX ICONO GRAPH IQUE
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Laetitia Boiteau, cartes heuristiques.
Au cour de ma troisième année de formation j’ai mené une série de recherche autour du design génératif et de l’utilisation du langage de programmation dans le design graphique. Cette carte est un état des lieux de ma recherche.
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Dans le cadre de l’atelier Des visages, des figures, suivi par Marie Bruneau et Bertrand Genier, j’ai travaillé sur le personnage de Pierre Bourdieu. J’ai créée une plateforme web qui visualise le processus par lequel j’ai appréhendé le personnage. Dans la carte heuristique qui m’a servi à synthétiser la pensée de Bourdieu j’ai intégré les vidéos qui m’ont permis d’approché le personnage sensible. Chaque zone de la carte est un hyper liens vers les divers documents que j’ai utiliser pour approcher le personnage.
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calendrier des transports aériens de Tchécoslovaque, 1933.
Voici un réseau complexe réalisé pour la Société des transports aérien Tchécoslovaque en 1933. Il visualise les itinéraires, le temps de vol et les numéros d’identification dans une carte/calendrier. Vu dans : Edward R.Tufte, The visual display of quantitative information, Cheshire, Connecticut, éditions Graphics Press, 2007.
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Carte d’itinéraires et d’index de la China Railway, ministère des chemins de fer de la République populaire de Chine. Pekin, Avril 1985.
Cette carte à une double fonctionnalité ; Celle de représenter les lignes de chemins de fer chinois, en maintenant la relations spaciale des villes et celle d’index pour un catalogue de 200 pages. Les chiffres le long des lignes de l’itinéraire représentent les numéros de page, où se trouver le programme détaillé pour cette voie. Bien que le dessin au trait et la typographie sont chancelante, la disposition générale a un caractère direct et la clair. Vu dans : Edward R.Tufte, The visual display of quantitative information, Cheshire, Connecticut, éditions Graphics Press, 2007.
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Tokyo par Richard Saul Wurman, 1984.
Cette carte n’est pas à proprement dit le plan du métro de Tokyo. Elle montre deux lignes de la JR East du réseau de transport en commun rapide qui, très habilement, permettent de définir Tokyo : la boucle circulaire Yamanote Line et la ligne Chuo-SOBU qui traverse la ville. Les stations le long de la ligne Yamanote ont toutes des points d’intérêt, tandis que le complexe du Palais impérial est indiqué au centre du cercle.
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Londres par Harry Beck, 1933.
À partir des années 1920, le réseau du métro de Londres devient complexe. Harry Beck en a dessiné un plan extrêmement simplifié, comprenant seulement les stations avec leur nom, et des segments de droites les reliant ; même le tracé de la Tamise allait verticalement, horizontalement ou à 45 degrés.
Circulaire London Underground, croquis, Harry Beck, 1964.
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William Playfair, cartogrphie des exportations et importations d’origine et à destination du Danemark et de la Norvège de 1700 à 1780.
Il s’agit d’un graphique en courbes standard, mais certains des encodages plus subtils ont été mis en évidence. Dans nombreux graphiques en courbes, la zone située entre deux lignes représente quelque chose. Ici la taille verticale des zones quantifier comment favorable de la balance commerciale est pour une partie donnée.
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Joseph Priestley’s Chart of Biography (tableau biographique), 1765.
Cette image a été conçue comme une validation de principe pour une version plus grande et plus détaillée. Elle montre la durée de vie de 2000 personnes célèbres, de 1200 avant J.C. à 1750 après J.C. Priestley a divisé les gens en deux catégories: les hommes de savoir (Men of Learning)et les hommes d’Etat(Statesmen). Joseph Priestley est crédité pour avoir inventé l’idée de montrer leur durée de vie par la longueur d’une ligne horizontale. Il a aussi inventé la convention d’employer des points pour indiquer les dates de naissance et de mort incertaines.
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Gerd Arntz, Exemple d’isotype, début XXéme. Gerd Arntz fut le concepteur chargé de faire des pictogrammes et des signes visuels de l’Isotype. Il conçu environ 4000 signes, qui symbolisait les données clés de l’industrie, de la démographie, de la politique et de l’économie.
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Ces données, directement illustrées en images simples et en structure claire, etaient aussi dirigées pour les gens qui ne pouvaient pas, ou difficilement, lire. Un autre objectif de cette méthode était de surmonter les barrières linguistiques et culturelles et d’être compris partout. Les pictogrammes conçus par Arntz travaillaient systématiquement, en combinaison avec les cartes stylisées et diagrammes. Neurath et Arntz ont accomplis de grandes collections de statistiques visuelles de cette manière, et que leur système est devenu un exemple mondial de ce que nous appelons maintenant infographie.
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Mark Lombardi.
J’appelle [ces compositions] «structures narratives» parce que chacune consiste en un réseau de lignes et de notes qui sot là pour raconter une histoire récente, qui présente pour moi un intérêt comme la déroute d’une grande banque internationale, celle d’une compagnie d’exportation ou une banque d’investissement. Un de mes buts est de cartographier l’interaction des forces politiques, sociales, économiques dans les affaires comtemporaines. Mark Lombardi, The recent Drawings : An Overview, manuscrit inédit, 2000.
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Mark Lombardi, Georges W.Bush, Harken Energie and Jackson Stephens ,1979-90. 5ème version. 1999. C’est une de ses œuvres majeures, elle est exposée au Whitney Museum de New York et a fait l’objet d’une attention soutenue par le FBI au lendemain du 11 septembre. Ce tableau permet, dans une petite partie du vaste diagramme, de voir les réseaux de noms, de banques, d’institutions qui liaient les noms de la famille Bush à ceux de la famille saoudienne des Ben Laden via un certain R. Bath, homme d’affaire texan.
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Jean Malaurie, cercle généalogique des Inughuit, 1952.
Premier tableau généalogique, dans l’histoire, de l’isolat des trois cent deux Esquimaux, dits «Inughit», au nord-ouest du Groenland. Réalisé de 1950 à 1951, en interrogeant chacune des familles, réparties sur trois cent kilomètres. L’enquête a permis de dresser ,en 1952, ce cercle génalogique, à l’Institut national d’études démographique, à Paris.
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En 1967 de retour sur le terrain, il a fait l’objet, de la part des Anciens, de quelques corrections. Cette popluation est de littérature orale, donc sans archives. Jean Malaurie, dans Les Derniers Rois de Thulé, Paris, Plon, collection Terre humaine, 1955,
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Ce labyrinthe visuel un peu confus dans lequel la perte semble inévitable pourrait être l’antithèse de la carte qui est censée nous aider à comprendre et lire un territoire.
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Philippe de Jonckheere, artiste (1964,-), Sans titre, extrait du site Désordre, 2005, collection particulière.
Ici, le territoire est numérique, et l’on navigue dans la multitude des réseaux entrecroisés, au cœur de pensées simultanées. Philippe de Jonckheere réfléchit par cette image à l’organisation de son site Internet Désordre qui renvoie vers toutes sortes de contenus disponibles sur la Toile. Il s’agit donc d’une représentation spatialisée de ce matériau virtuel qu’est le Web.
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CEA
Établissement public Société publique ou privée
Thales
JARRIE
Chimie du sud grenoblois
Fondation 1897
fourniture d'équipements
SEE Gréesivaudan
NBPP
équipements pour les barrages hydrauliques
Henri Dagalier
Merlin Gérin
des ée lté ces Facu ien
Sc
Maire de Grenoble de 1908 à 1910
DAM
CEA
1946 Création d'une "sart-up", la Société Anonyme des Machines électrostatiques (SAMS) par Néel
LEM
pilotage pilotage
LEMP
1919 1945 - Création fondation d'une section de du Laboratoire radioélectriciens d'Essais Mécaniques
1929 - 1939 - fondation de Gosse l'Ecole d'Ingénieurs prend Hydrauliciens EIH la direction de Suite à la dissolution du Centre l'IPG de recherche de la Marine par
Paul Mistral
1954/71 Néel directeur de l'IPG
1980
EFCIS (Étude et Fabrication des Circuits Intégrés): créé par le CEA au début des EFCIS années 70 pour produire des circuits d'ordinateur grâce aux technologie issues du LETI.
1925 - exposition internationale de la Houille blanche et du tourisme
1975 - Prise de participation par Schneider
Thomson entre dans le capital de EFCIS en 76 et en détient 100% en 82.
1988 - 2 pôles : Thomson Multimédia, à vocation "grand public"
1987 - ST Microelectronics émerge de la fusion entre EFCIS et l'italienne SGS
1998 - le capital de Thomson SA étant toujours détenu par l'État à 76% et par France Télécom à 20%, le groupe Thomson est privatisé et devient
1967 - ILL (Institut Laue Langevin) : étude de la structure microscopique et de la dynamique de la matière, avec le CNRS, le CEA et de nombreux partenaires européens.
XENOCS
Gemini
ILL
affinités dans les orientations de recherche et collaborations
2000 - l'Ass Développement des B à Grenoble est créée l'UJF, du CHU, du CE de l'UPMF. Elle Biopolis, un hotel d biotechno-logies, en pa SINANO le CNRS, l'INSER CEMAGREF, l'INRA, la CCI, la chambr FMNT
SPINTEC
CIM
INRIA
Nombreuses associations de laborato l'INPG, le CNRS et l'UJF, à l'échelle r européenne, dont certains auront leu
Institut National Polytechnique de Grenoble
G
ST Micr mo
CORYS
1989 - Michel Destot est fondateur, président et principal actionnaire de CORYS SA, sureté nucléaire (par ex, simulateurs industriels pour la conduite, de centrales nucléaires. 1992- création de l'INRIA (Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique Rhône-Alpes) sur la zirst de Monbonnot. Collaborations avec de nombreuses sociétés privées.
INP
Partenariat "p
CNRS 1961 - 1è pierre du nouveau campus de St Martin d'Hères (celle de l'IMAG). 1960 - Les laboratoires de physique de l'Université s'installent à proximité du CENG sur le Polygone
F
UJ
F
UPM
ha
nd
1958 - Hubert Dubedout, ancien officier de marine, recruté au CENG.
1970 - Réorganisation des Facultés en 4 Universités : l'INPG, l'UJF (Université Joseph Fourier sciences, médecine et géographie), l'UPMF (Université Pierre Mandès) France (sciences humaines et sociales), -l'Université Stendhal (lettres)
l
1994- Fondation du Syncrotron (ESRF, European Synchrotron Radiation Facility). Financé par 18 pays européens. Source de rayons X la plus puissante
CCSTI 1979 - Création du
Centre de Culture Scientifique Technique et Industrielle. Organe de propagande scientiste par l'ogarnisations de conférences et d'expos ouvertes au grand publics et aux écoles.
Avec le rapprochement au sein de l'UJF des disciplines scientifiques et de la géographie développement de la géophysique et de l'astrophysique
IBS
CRSSA : Centre de Recherches du Service de Santé des Armées, à La Tronche. Alimenté en chercheurs par l'UJF. Doté d'un labo P3.
CRSSA ESRF
1992 - Création de l'Insitut de Biologie Structurale par l'UJF, le CEA et le CNRS. Conventions avec le CNRS et l'UJF. Partenariats avec Aventis, BASF... Doté d'un Labo P3 depuis 1999.
Ste
Alain Carignon
Hubert Dubedout Maire de Grenoble de 1965 à 1983
1968 - Tenue des Jeux Olympiques d'hivers à Grenoble et construction du 1er Centre Culturel Le Cargo
Dubedout : .carrière militaire dans la marine .ingénieur au CEA-grenoble sous la direction de Louis Néel .maire de Grenoble de 65 à 83
1977 - Michel Destot Ingénieur au LETI, devient adjoint à Hubert Dubedout
Maire de Grenoble de 1983 à 1995
Construction d'EUROPOLE, Quartier des affaires
Cette carte nous donne à voir les liens entre firmes transnationales, banques, siège de lobbies, structures de recherche, universités, zones résidentielles, concentration de personnalités locales, lieux de culte. Cette démarche est militante et donc, diffère de la représentation officielle du territoire. Le Bureau d’études nous
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Thales Industri travaillant sur
1992 - Installation de ST Microelectronics sur un nouveau site : Crolles 1. "Ici les élus ont été à la high Tech. Cela permet d'avancer plus vite et d'éviter les questions métaphysiques" (François Brottes, député PS et 1er adjoint du Maire de Crolles, Le Monde, 17.04.02)
financement par la DGA LIR
1960- IMAG : Institut de Mathématiques Appliquées crée par Kunztmann
1955 - Création d'une 1957 - Création d'une section spéciale spécialité Génie atomique "mathématiques appliquées" par Kuntzmann
STMicroelectronics
1986 - création de sofradir pour Sofradir valoriser les technologies du LIR sur le marché militaire.
1978 - création du Laboratoire InfraRouge (labo du Léti). Applications militaires et spatiales
IMAG
Gosse co-fonde le CNRS
Maire de Grenoble de 1910 à 1932
C
Thomson
production de puces
1992 - co Rapproc et l'italie
ES
1982 - Nationalisation de Thomson-CSF
Thomson - CSF, spécialisé dans l'électronique à vocation militaire.
1967- Cap Gemini, issu du Collaboration IMAG/CEA-Léti labo de maths appliquées est, en 2002 la plus pour la importante société de conception services informatiques en assistée par Europe avec 50 000 salariés. ordinateurs (CAO) Cap
Jean Kuntzmann
Vichy, l'EIH offre un bon refuge aux cadres de la marine et de l'armée de l'air
René Gosse
Schneider Electric
Merlin Gérin équipe les réacteurs nucléaires
1968 - Fusion de la CSF avec Thomson-Brandt, pour donner Thomson-CSF
Thomson CSF
1967 - Création du LETI Laboratoire d'Electronique, de Technologie et 1955 CEA LETI d'instrumentation Création du par Néel Centre d'etudes Nucléaires de Grenoble, CENG par Louis Neel, son 1er directeur
CENG
Louis Neel 1946 1945 - Louis Néel crée le Néel prend LEMP, la direction Labo du LEM d'Electrostatique et de Physique du Métal
1955 Création en secret de la Division Applications Militaires,
SAMS
1939 - achèvement du nouveau batiment de la faculté des sciences promu par René Gosse, à proximité de l'IPG René Gosse participe à la municipalité en tant qu'ami proche de Paul Mistral
Ville de Grenoble
Félix Viallet
1947 - Création de l'AUG : concertation de tous les acteurs interessés par le développement
Alliance Universitaire de Grenoble AUG
pilotage
IEG : Institut Electrotechnique de Grenoble Fondation 1898
IPG
Asso.pour le développement dela Recherche ADR
Commissariat à l'Énergie Atomique CEA
financement
don d'un terrain et d'un immeuble
fournisseur d'ingénieurs fournisseur d'ingénieurs
IEG
POLITIQUE
Société des Amis du LEM
IPG : Institut Polytechnique de Grenoble Fondation en 1907 par le regroupement de l'IEG de l'école de Papeterie et de formations électrochimiques et électrométallurgiques.
financement
fournisseur d'ingénieurs
150 membres (patrons, ingénieurs, universitaires, banquiers ainsi que le Préfet)
financement
RECHERCHE
Société pour le Développement Technique SDET
Fondation 1928
1955 - L'implantation de la CSF (Compagnie générale de la téléphonphonie Sans Fil), marque les débuts des activités liées à l'électronique.
1986 - transformation en société Anonyme d'Economie Mixte Locale : Gaz et Electricité de Grenoble, GEG
1988 - filiale à 100% de GEC-ALSTHOM. Abandonne les activités nucléaires pour se consacrer à l'hydrauliques et prend pour nom ALSTOM-HYDRO
1983- la CCI fonde l'Ecole Supérieure de Commerce
CSF
CE Valori
1992 - H sur les tél
1975 - prise de participation par Schneider
Association des Producteurs Alpins APAF
Memscap
production d'ordinateurs personnels et professionnels
Production d'appareillages électriques
Fondation 1945 Fondation 1900
HewlettPackard
1962- au terme de graves conflits sociaux, Neyrpic est repris pas ALSTHOM
Dagalier président de Neyrpic de 60 à 62.
Casimir Brenier
Equitime
1997 - Memscap, start-up issue de l'UJF. Leader mondial des Mems vers les marchés civils (matériel médical, télécom) et militaires (aéronautique).
1998 - Elf Atochem reprend les activités eau oxygénée d'Air Liquide.
1983 - Avec les nationalisations l'usine rejoint Elf-Atochem, branche chimie du groupe Elf Aquitaine.
PaulLouis Merlin
Président de la CC
Arexsyc
UJF Industrie Valorisation
GEG
1971 Suite au refus de Philips, Dubebout convainc l'américain Hewlett-Packard de s'installer sur Eybens.
1948, les NBPP deviennent Neyrpic
Neyrpic
Fondation 1864
Proxim
Prozirst
ASTEC
1945 - transformation en Régie municipale autonome Gaz Electricité de Grenoble, la RGE 1903 - Rachat par la ville de Grenoble des société de distribution de Gaz et d'électricité et fondation du Service Municipal de Distribution de Gaz et d'Electricité
Fondation 1920
Chambre de Commerce CC
1986 - L'ASTEC (Aire de Services et de Transfert de TEChnologies) est la1ère pépinière d'entreprises grenobloise. Elle oeuvre au service des scientifiques du CEA désireux de dévelloper leur innovations.
1953 Le site du Pont-de Claix opère son envol avec le passage à l'industrie pétrolière (chloration des dérivés de pétrole)
L'installation de la ligne aérienne venant de l'usine de Lancey pour éclairer les communes jusqu'à la Tronche provoqua la fureur des écologistes qui arrachèrent les poteaux électriques et se battirent avec les monteurs tandis que les moines Capucins de Grenoble lançaient des anathèmes. ((Ref. 1)
1999 - Création Claude Allègre les collectivités et l'UPMF
1987 - Association gérée par 21 chefs d'entreprises et les représentants de Meylan et Monbonnot. Offre des services aux start-up pour favoriser les transferts recherche/industrie.
1955-1970 : l'usine de Jarrie multiplie par 20 sa capacité de production de chlore. Dansl e même temps, Oxysynthèse (50% Air Liquide, 50% SECEMAEU) s'installe sur le site.
Chimie dérivée du PETROLE
Société d'Éclairage Électrique du Grésivaudan est fondée en 1897 par Aristide Bergès.
1991-2000
VitamiB
collaborations en mécanique et hydroélectricité
PONT DE CLAIX
1972 -Cr'éation des Zones d'innovation Scientifique et Technologique de Meylan et Monbonnot.
transfert des locaux de l'ESC à Europole
Production de CHLORE pour le gaz Moutarde (gaz de combat)
Hubert Dubedout, puis pour son adjoint (et maire) Michel Destot. 1989 : création de la start-up Corys par Michel De Corys emploie Geneviève Fioraso. Fioraso, adjoin maire Destot. Fioraso, première vice-présidente Métro. Fioraso, présidente de Minatec-entrep Minatec-entreprise, filiale de Minatec. Jean The directeur de Minatec. Jean Therme, directeur du Jean-Therme, directeur du CEA-Léti. Min première pôle européen sur les nanotechnolo Nanotec300, financé par Minatec et Alliance. Alli leader mondial de l’électronique par le regroupe de Philips, Motorola et StMicroelectronics. STMi Thomson – EFCIS. EFCIS, start-up issue du CEA-Lé
1981-1990
Pendant la Guerre, la Société Universelle des explosifs installe les établissements pyrotechniques à grenoble, d'oû sortent des milliers de tonnes d'explosifs qui provoqueront la boucherie de la Guerre 14-18. Des papetiers, des fabricants de métiers à tisser et des usines de cycles se mettent à fabriquer des obus. Bouchayet-Viallet produit 50 000 obus par jour. Dans l'Usine chimique de Pont-de-Claix sont fabriquéS en grande quantité du chlore et du gaz Moutarde causant chezles ouvriers une inflammation généralisée des voies respiratoires accompagnées d'hémorragies et de la formation de foyers purulents. Le risque de cancer augmente aussi après une exposition au gaz Moutarde, substance qui a déjà un effet mutagène (modifiant le patrimoine génétique) à de très faibles concentrations.
alimente en thésards
fourniture d'équipements
INDUSTRIES
1916 Création des Plate-formes chimiques du sud grenoblois
ZIRST
1972 - face à la concurrence des industries du pétrole et de l'atome, Bouchayer-Viallet ferme.
Entreprise d'envergure internationale
50 000 obus par jour pendant la 1ère guerre
Production de PHOSGENE pour le gaz Moutarde (gaz de combat)
physique atomique
1971-1980
1945 constructions métalliques et "fort esprit d'innovation"
armement
Connexion, coopération
1946-70
Fondation 1871
Bouchayet Viallet
chimie
1970
1900-1945
biotech
Organisme public ou privé destiné à favoriser les transferts industriels
Louis Néel, est cet ancien militaire de carrière qui débarque à Grenoble en 1945 pour prendre la direction du Laboratoire d’Essais Mécaniques (LEM), officine chérie de l’Institut Polytechnique de Grenoble (IPG). De là, il crée un second laboratoire, le LEMP, avant d’accéder à la direction générale de l’IPG en 54. C’est la position d’influence dont il avait besoin, pour persuader le Commissariat à l’Energie Atomique (le radieux CEA) d’étendre une nouvelle tentacule vers Grenoble, le CENG, en 55. Au sein du CENG est créé le CEA-Léti, Laboratoire d’Electronique, de Technologie et d’Instrumentation, " sasse initiatique " pour l’ingénieur (et futur maire)
nucléaire
nanotech electronique électricité
Laboratoire, centre de recherche privé ou public
IBS
Société des Amis du LEM
Chronique d’une généalogie techno-industrielle
Université et école
G
INP
1990
Chronologie de la Techno-société Grenobloise
problèmes judiciaires
Miche Desto
De .A .fo .M .an
Bureau d’étude, Chronologie de la Thechnosociété Grenobloise.
futur
estot. nte au de la prise. erme, u CEA. natec, ogies. iance, ement icro – éti …
En un siècle, Grenoble a grossi et a aménagé à une vitesse frénétique le terrain propice au développement des technologies de pointe. Dans son contexte montagneux, sans matière première pour l’industrie, pour ainsi dire " hors sol ", les notables grenoblois ont compris, dès le début du siècle, que la matière grise serait la " matière première " de LA RECHERCHE MILITAIRE A GRENOBLE "Pourquoi avoir choisi la capitale leur prospérité. dauphinoise? Pour son Cette Chronique d’une généalogie techno industrielle, fait apparaître, à rayonnement mondial à travers ses nombreux laboratoires, Grenoble, le maillage des organismes et de leurs hommes sur un centres de recherche et universités qui constituent une source siècle. Elle les situe sur trois sphères intimement connectées entres inépuisable d'innovations dans laquelle la DGA pioche elles: régulièrement". Laurent Malier,de Politique locale : manutention démagogue du bétail humain la DGA, avril 2001. 2002 : le CEA et la DGA signent Recherche : distillation des cervelles ingénieuses et dociles un partenariat, qui associe la Industrie = fric, jou-jou et normalisation DGA aux orientations de Minatec, afin de participer aux choix de Sans oublier la manœuvre transversale et omniprésente de l’Etat sujets de thèses, orienter les programmes du LETI militariste.
.. .
2001-2004
n de GRAIN, suite à la loi sur l'innovation de e. Incubateur de start-up financé par toutes s territoriales, le CEA, le CNRS, l'INPG, l'UJF F. Le credo : "transformer les chercheurs en manageurs".
Elycitil
GRAIN Grenoble Alpes Incubation
Soisic
2004 - Plus de 250 entreprises domiciliées sur la ZIRST
2001 - Apibio, filiale de BioMérieux, spécialisée dans les biopuces (systèmes miniaturisés d'analyses biologiques, Floralis génétiques et immunologiques). BioMérieux 8è mondial, spécialiste des diagnostiques biologique (ma2003 - TRACIT: ladies infectieuses), possède transfert des un labo P4 à Lyon. microsystèmes du CEA-Léti vers TRACIT l'industrie automobile.
Cabrilog
Cabrilog: start-up lancée par UJF-industrie et appuyée par GRAIN
Protein' expert
Scalagent
Mataru
2000 installation de GRAIN sur la ZIRST
Bio Méerieux
Apibio d
CEA-Valorisation:
filiale du CEA destinée à EA isation valoriser les connaissances issues du CEA.
Polytec : parc d'entreprises POLITEC technologiques. Héberge Apibio.
ATOFINA
BAYER
2003 - Accord SNPE/Bayer pour accueillir au Pont-de-Claix un nouvel atelier de production de phosgène, suite à la "fermeture" de l'usine AZF de Toulouse.
En 2000, l'usine de Jarrie devient ATOFINA, branche chimie du groupe TotalFinaElf. Elle emploie 750 personnes, auquelles s'ajoutent 500 salariés des autres entreprises de la plateforme. ATOFINA Jarrie, c'est chaque année 820000 tonnes de produit fini, plus d'un milliard de kwh (l'équivalent d'une ville de 300000 personnes) et 7,79 millions d'euros de taxe professionnelles. Aujourd'hui, la chimie du sud grenoblois c'est 3000 emplois et 20% de la capacité totale de production de chlore en France. Oxysynthèse est la plus importante unité de production d'eau oxygénée du monde.
2000 - Isergie
ISERGIE
2004 -Floralis : entreprise créée par l'UJF pour "soutenir et développer ses activités de partenariat industriel et de transfert de technologies". Capital de 1,5 millions d'euros (à 80% à l'UJF).
H-P fait de Grenoble son centre décision mondial lécommunications et les ordinateurs personnels.
AEPI
AEPI (Agence d'étude et de promotion de l'isère), organe de propagande et d'aide à l'implantation d'entreprises en Isère
ontrôlé par Schneider chement avec l'américain Square D en Modicon. Devient Schneider Electric Parmis les projets de MINATEC, partenariat CEA-CCI, en liaison avec l'AEPI pour la promotion des micro et nanotech auprès des PME et PMI
2000 - La CCI regroupe 22 500 entreprises en Isère
2000 - Rassemblement des activités "énergie" de ALSTOMHYDRO et le groupe helvéticosuédois ABB et prend pour nom ABB-ALSTOM-POWER. ABB, c'est 30% du marché mondial des alternateurs pour turbine hydrauliques ; ALSTOMHYDRO, 15% du marché mondial des turbines Schneider Electric 7000 salariés à Grenoble présence dans 130 pays chiffre d'affaire 2000 : 7, 5 millions d'euros
echs biot
l'ESC et l'UJF créent un magistère "bio-technologies, santé et création d'entreprises", pour "faciliter l'intégration " et le "bio-business".
Philips
ial Services, les biopuces
2003 - Les trois industriels STMicroelectronics, Motorola et Philips rassemblent 2,8 milliards d'euros (dont 542,6 millions publics) pour former ALLIANCE, "la plus grosse compagnie du monde" pour la production de composants électronique à l'échelle nanométrique. Le site de Crolles2 est inauguré par Jacques Chirac en février 2003. C'est le plus gros investissement industriel des 20 dernières années. 2000- Lancement de l'opération MINATEC par le CEA-Léti et l'INPG
THALES
Feurstein : .président de l'Adebag .ex-Président de l'UJF
Claude Feuerstein
avec le soutien de la DGA
ro : 4e fabriquant ondial de puces
Soitec
Jean Therme : .directeur actuel du CEA-Grenoble .directeur du CEA-Léti en 99 .directeur de la technologie du CEA .président de Minatec en 2003 .membre de l'accadémie de stechnologies en 2002 .chevalier de la légion d'honneur ordonné en 2003 par Alain Mérieux
MinatecEntreprise
2002 - Créé par STMicroelectronics, France Télécom R&D Hewlett Packard, Labs, France et le Léti, IDEAs Lab a pour objectif d'imaginer l'avenir de nouveaux IDEAs Lab objets et services interactifs et communi-cants, basés sur la microélectronique et les microtech. Appliquer l'inutile et le vendre.
ADEBAG BIOPOLIS
2004- Nanotec300 : Plateforme de Recherche et de Développement pour transférer vers l'industrie les recheches publiques en nanotechnologies. "Le Léti se met au service de l'Alliance" (dixit Jean Therme, directeur du CEA) 2000- MINATEC : "le 1er pôle d'innovation européen dans les MIcro et NAno TEChnologies (...) qui va fédérer universitaires, chercheurs et industriels" (André Vallini, président de Conseil Général et député de l'Isère, Lettre d'information du 12/02).
Jean Therme
2002 - partenariat
DGA
Nanotec 300
MINATEC
1999 - Soitec, start-up issue du CEA-Léti (silicium pour isolant pour téléphonie mobile), domiciliée sur la Zirst.
sociation pour le Biotechnologies à l'initia-tive de EA, de l'INPG et e porte le projet d'entre-prise en ar-tenariat avec RM, le CRSSA, le l'Etat, la Métro, re d'agriculture, GRAIN,...
Motorola
ALLIANCE
MEMS
2004 - collaboration INRIA/CEALéti pour la création d'un centre de conception rhônealpin des systèmes embarqués sur puces (MEMS)... en discussion avec l'INPG, l'UJF, le CNRS, France Telecom, StMicro, Schneider, Cap Gemini, etc.
oires entre le CEA, régionale et ur place à Minatec.
particulièrement étroit et exemplaire" entre la DGA et le CNRS
.
el ot
2000 - GENOPOLE: plateforme technologique (bioinformatique, protéines et nanotech), avec l'Univ, le CEA, l'INRIA, l'Inserm.
HYBRISER
GENOPOLE
HYBRISER : plateforme biotechnologique issue du partenariat UJF/CRSSA
NANOBIO: pôle d'innovation nano/biotechnologique initié par le CEA et l'UJF.
NANOBIO
NANO-2-LIFE
PSB
EMBL (European Molecular Biology Laboratory): partenariat avec Hybrisère, l'UJF, l'ESRF, l'ILL et l'IBS.
Maire de Grenoble depuis 1995
estot : Adjoint de Hubert Dubedout ondateur de la la Start-up CORYS Maire PS de Grenoble ncien ingénieur au CEA-Léti
METRO
EMBL
PSB: Partenariat pour le Bioligie Structural de l'ESRF, lEMBL, l'ILL, IBS.
NANO-2-LIFE: réseau européen pour "rap-procher les 'nano' et les 'bio', mettre l'Europe en position dominante sur le marché, transformer la science en bénéfices économiques".
Geneviève Fioraso : .conseillère municipale PS à Grenoble .Adgointe chargée du Dévelloppement économique .1ère vice-présidente de la Métro au budget .Présidente de la société d'économies Geneviève mixte Fioraso Minatec-entreprise .ex-directrice de cabinet de Destot .ancienne cadre de la Start-up de Destot CORYS .présidente de l'agence régionale du numériqe
rappelle ainsi que celle-ci est construite avant que les citoyens ne s’approprient les lieux représentés : la carte officielle, filtre donnant à voir une certaine réalité, précède celle de l’usage civique de l’espace urbain.
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Jer Thorp, Cascade ou l’usage des mots dans le New York Times, 2011.
Visualisation de l’usage des mots dans le New York Times, 2011.Jer Thorp, artiste Canadien, explore les frontières entre la science, les données, l’art et la culture et intègre l’utilisation de langage de programmation dans sa création graphique.
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Le projet Cascade est un projet qui visualise la partage de l’activité du New York Times contenu sur les réseaux sociaux. Construit à la New York Times Company (laboratoire de recherche et de développement), Cascade est un outil interactif, exploratoire qui est présenté dans un certain nombre d’environnements dont un mur vidéo 5-écran. Le programme a accés à une base de données de partage d’événement constamment mise à jour, le système construit des structures de partage appelées cascades en temps quasi-réel. Ces cascades peuvent être analysés et explorés à travers une interface en trois dimensions.
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Elijah Meeks, cartographie des principaux contributeurs à Catalogue of Life, leurs associés, références et bases de données, 2011.
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Ce visuel a été conçue grâce à l’outils de visualisation open source Gephi qui permet la gestion d’une grande quatité de données. Elijah Meeks a produit une série d’expériences illustrant les bases de données dans divers styles. Nous sommes ici en présence d’une cartographie des principaux contributeurs à Catalogue of Life, leurs cathégories, références et bases de données.
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Ben fry, All Streets, 2011.
All Streets se compose de 240 millions de segments de routes individuelles. Il n’y a pas d’autres indications, pas de contours, de villes, ou de types de terrain. Les canyons et les montagnes apparaissent comme la contreformes des routes autour d’eux, et les nappes clairsemées sont la marque des zones moins peuplées.
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Casey reas, Path Prints, 2001.
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Path Prints est une série de six gravures documentant la circulation des systèmes neuronaux synthétiques. Chaque ligne dans l’image révèle l’histoire du mouvement d’un système de la façon dont il navigue dans son environnement.
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LUST, S+RO: New Town Traces, 2013.
Couverture réalisée pour le numéro du magazine hollandais stedenbouw + Ruimtelijke Ordening 2/2013. Le thème etant les New Towns (villes nouvelles), aussi appelées planned communities (communautés planifiées). La visualisation montre le cheminements des individus qui passent à travers les villes nouvelles tout au long de leur journée. Les lignes qui relient les villes contiennent le texte des tweets, et la couleur des lettres représente le moment de la journée où le tweet a été posté.
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Les Tweets géolocalisés constituent un bon groupe de données à regarder. Sur une période d’une semaine, à partir d’environ un demi-million de tweets nous avons filtré ceux des utilisateurs qui sont liés à une ou plusieurs New Towns néerlandaises. De cette façon, les conversations des personnes liées à ces villes créent un nuage de forme typographique du pays. Les dicutions politiques pour les anciens centres des villes sont constamment accompagnées sur ce que sont réellement leurs banlieues actuelles. New Towns tient son origine dans la tension entre urbanité et sub-urbanité. Le discours dominant, c’est qu’ils ne sont pas assez urbains. Il y a eu beaucoup de critiques de leur manque de commodités urbaines, identité et stratification historique et spatiale. Un autre point de vue, plus récent est celui de la décroissance : un processus graduel de déclin a être observée dans les villes nouvelles. Mais malgré leur mauvaise réputation, la plupart des résidents des villes nouvelles semblent être satisfaits, comme le suggère un certain nombre d’études sociologiques urbaines à Zoetermeer, Nieuwegein et Almere. www.lust.nl.
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Trompetstraat 4 6811 HK Arnhem The Netherlands
Merci à Francesca Cozzolino, Perrine Saint-Martin et Julien Drochon pour leur contribution à la realisation de ce document écrit. Merci aussi à Denis pour son soutien.
Imprimé à l’ésa des Pyrénées site de Pau en avril 2013. Papier : Cyclus offset 115 Grs. Composé en Scala, Scala Sans et Scala Sans SC.