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transport & logistique
Transport & Logistique Une perpétuelle métamorphose
C’
est du 31 Mars au 2 avril 2015 qu’aura lieu l’un des plus importants rassemblements européens lié au transport et à la logistique. Nous ne pouvions ainsi faire fi de cet événement et nous avons décidé de réaliser un dossier complet, intégralement consacré aux secteurs de la logistique et du transport. Il est principalement destiné à informer nos lecteurs décisionnaires des dernières tendances de ces marchés. Nos études porteront ainsi sur différents domaines inhérents à ces deux secteurs : Logistique du E-commerce, transport ferroviaire, routier, fluvial, GNL, etc… les thèmes sont nombreux ! Nos partenaires privilégiés que sont l’union TLF, l’AFGNV, le salon SITL, la Commis-
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sion Européenne ainsi que le cabinet de Monsieur Vidalies (Secrétaire d’Etat chargé des Transports de la Mer et de la Pêche) interviendront tour à tour afin d’apporter leur expertise. Nous les remercions de tout cœur pour le soutien apporté à cette réalisation et nous vous souhaitons maintenant une excellente lecture !
Evolutions régionales et nationales
Eu égard à la structure de ses échanges commerciaux ainsi qu’à sa situation géographique, la France a un rôle fort dans l’organisation de la logistique et du transport européen. Véritable carrefour continental et passage obligatoire afin de rejoindre la péninsule ibérique. Les collectivités terri-
toriales ont bien entendu un rôle important à jouer en ce qui concerne la logistique et le transport. C’est au travers des Contrats de plans Etat-Région ou encore des Schémas Régionaux des Infrastructures et des Transports, qu’elles vont encadrer les professions et organiser leur développement. Ainsi, une véritable mutation s’est opérée ces dernières décennies et l’ensemble de la profession se voit maintenant encadré par le domaine public et législatif. Véritables moteurs des stratégies territoriales et parts prépondérantes du développement économique des régions, la logistique et le transport modifient notre paysage tant économiquement qu’au plan des infrastructures. Ce développement, aujourd’hui conçu de manière durable est évidemment source de
richesses, dans une période pour le moins néfaste… Nos partenaires aborderont cet aspect dans leurs différentes interventions. Ceci étant, il est évident qu’une véritable logique multimodale doit être promulguée. En effet, de par les difficultés rencontrées par certains modes de transports - que nous détaillerons plus loin – et la propension aux énergies propres à ne pas pouvoir pleinement émerger (poids de certains lobbys, enjeux politiques ?), la « vision » collaborative du multimodale permet l’émergence d’offres globales et adaptées. Bien sûr, cette mise en place régionale dépend intrinsèquement de directives nationales et européennes. En effet, les politiques d’aménagement du territoire se voient singulièrement marquées par le transport et la logistique, de par l’évolution des routes, des voies ferrées ou encore des voies fluviales. En effet, l’ensemble des canaux de circulation est en constante évolution. L’amélioration ainsi que le développement des outils physiques (infrastructures, plateformes) sont également notables et correspondent aux politiques ambitieuses des objectifs de transfert modal.
Une véritable mutation s’est opérée et l’ensemble de la profession se voit maintenant encadré par le domaine public et législatif.
Une nouvelle Europe : le triangle de Weimar
L’Union Européenne a accueilli plus de 100 millions d’habitants cette dernière décennie. Nous connaissons depuis lors de véritables métamorphoses, tant au plan infrastructurel, qu’économique et démographique. La concurrence s’est également durcie, de par la période de crise. En effet, l’Europe des 28 compte d’importantes disparités concernant le coût de sa main d’œuvre et certaines nations, Pologne en tête ont clairement pu (ou su) trouver leur place… L’Allemagne et la France sont respectivement les premiers et seconds marchés du secteur du transport et de la logistique. La Pologne quant à elle s’avère le premier marché des nouveaux états membres. Leur coopération trilatérale forme le triangle de Weimar. Véritable forum de dialogues, de rencontres et d’échanges entre ces trois nations, il ne s’agit en rien d’un accord formel de coopération. Il fut officiellement instauré en août 1991, un an après la réunification allemande (donc deux ans après la chute du mur de Berlin), l’année même de la dissolution de l’URSS sous l’impulsion du Ministre des Affaires étrangères allemand (Hans-Dietrich Genscher). Il réunit ainsi ses homologues français et polonais (Krysztof Skubiszewski et Roland Dumas), le 28 Août 1991… à Weimar !
L’idée même était d’incarner la réconciliation germano-polonaise tout en s’inspirant de celle franco-allemande, dans le but d’engager des démarches de bon voisinage. Ainsi, depuis l’entrée de la Pologne dans l’UE, il s’agit du cadre privilégié de concertation et de renforcement du dialogue politique des trois nations. Concrètement ? Cela se traduit par des rencontres fréquentes entre Chefs d’Etats et Ministres (Affaires Etrangères, Affaires Sociales, Défense, etc.). De plus une véritable coopération régionale et communale est instaurée, de par de nombreux jumelages de villes, lycées et d’universités. Les coopérations régionales du triangle de Weimar, quant à elles se traduisent par les alliances : Nord-Pas-deCalais, Rhéanie-du-Nord-Westphalie et Silésie ; Île-de-France, Brandebourg et Mazovie ; Limousin, Bavière et Poméranie, etc. L’augmentation des flux de transports transfrontaliers s’est donc accentuée, créant aussi de nouveaux flux d’échanges, de par le
déplacement du barycentre européen vers l’Est et à l’accroissement de la concurrence entre les entreprises de transports. C’est au début des années 90 que certains opérateurs logistiques français se sont installés dans ces pays, par le biais de filiales locales. Logistique et transport étant intrinsèquement liés, les entreprises européennes du transport ont contribué à l’élargissement du réseau des firmes logistiques au niveau européen voire mondial. Un nouveau marché s’est donc construit à l’échelle de l’Europe des 28 et les stratégies mises en œuvre par les acteurs du transport et de la logistique en Europe sont en adéquation avec ce phénomène… Ceci étant, cela nous pousse à soulever certaines questions, notamment en ce qui concerne le glissement vers l’est, ou la délocalisation industrielle dont nous sommes victimes. Nous ne pouvons donc plus occulter la forme de concurrence malsaine entre des états censés être partenaires… mais nous verrons plus loin dans notre étude quels dispositifs européens ont été mis en place afin d’essayer d’enrayer ce phénomène. MARS 2015 entreprendre
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transport & logistique
Union TLF : solidarité et transparence
publi-reportage
Informations générales relatives à l’Union TLF
L’Union TLF est une organisation professionnelle patronale française qui regroupe des entreprises de toutes tailles dans le secteur du transport et de la logistique. Elle représente des entreprises actives sur l’ensemble des métiers de la branche: transport routier, messagerie rapide et express, location de véhicules industriels, logistique, commission de transport terrestre et fluvial, consignation maritime, levage, transport exceptionnel, et à travers sa filiale TLF Overseas elle regroupe, les entreprises organisatrices de transports aérien, maritime,
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les commissionnaires en douane ainsi que les syndicats professionnels portuaires. L’Union TLF compte parmi ses adhérents 50 des 100 premiers groupes de transport et de logistique en France (source OT Novembre 2014). Les entreprises adhérentes à l’Union TLF emploient plus de 200 000 salariés.
Ses valeurs
Solidarité : par essence, en tant que Fédération patronale, l’Union TLF promeut entre les entreprises adhérentes la solidarité indispensable à la défense des intérêts de leur profession.
Transparence du dialogue social : la représentativité de l’Union TLF lui confère la légitimité pour négocier ou participer à des instances de consultations ou de décisions où siègent les organisations syndicales. Défense de la libre entreprise : l’Union TLF est profondément attachée au respect et à la défense des valeurs entrepreneuriales qui sont le fondement des entreprises qu’elle fédère.
Organisation de l’Union
Niveau National : • un Conseil d’Administration et un Comité Directeur présidés par Yves Fargues,
• des Conseils de métiers, • des Commissions transverses (développement durable, sociale, sûreté-sécurité, technologie de l’information et la communication…) Niveau Régional : • des Délégations Régionales apportent aux adhérents les services de proximité qu’ils attendent et assurent leur représentation et leur défense au niveau local. Cette organisation fonctionne au quotidien grâce au travail d’une équipe de permanents qui, en région comme au siège, mettent au service des adhérents leur expérience et leur professionnalisme.
A-t-elle un rôle de contre pouvoir ?
Forte de cette représentativité dans le secteur du transport et de la logistique, l’Union TLF s’est imposée comme un acteur majeur du lobbying auprès des instances françaises, européennes et internationales. Elle siège dans les institutions patronales ou paritaires qui gèrent la protection sociale, la formation professionnelle, le logement social et participent à l’évolution des réglementations dans ces différents domaines. Sa représentation dans l’environnement de la profession, est importante, à travers les organismes tels que : Gouvernementaux : AFNOR, CNDP, CNR (Comité National Routier), CNS (Commission Nationale des Services)… Interprofessionnel : GITL (Groupement Interprofessionnel Transport) Professionnels : ATMD (Association Transport Matières Dangereuses), CLTL (Comité de Liaison Transport et Logistique), GATMARIF, TDIE (Transport Développement Intermodalité Environnement), UFT, URF (Union Routière de France). De Lobbying : ASLOG, ICC France, MEDEF, UNIR, CGPME …
l’accompagnement des adhérents
A l’heure où le mot compétitivité revient à la une de tous les sujets de conversations politico-économiques, l’Union TLF a su anticiper le rôle du marketing dans le développement de la compétitivité de nos PME du monde du transport et de la logistique. L’Union TLF a lancé un programme totalement innovant en accompagnant 16 entreprises adhérentes dans la mise en place d’une démarche marketing, avec des sessions collectives et individuelles menées par des permanents TLF et des consultants
experts en marketing. Le bilan très positif de ce programme a permis un déploiement de celui-ci en Haute-Normandie, dans un partenariat TLF/ LSN. Afin de mobilier les entreprises de transport routier dans la certification OEA sûreté-sécurité, TLF/TLF Overseas, en partenariat avec la DGDDI, le cabinet Kilean, ont développé un service d’accompagnement pour les TPE & PME du transport routier de marchandises : le PACK ROUTIER OEA Testé par les entreprises pilotes réalisés dans le cadre du projet « un parrain pour une certification OEA », ce pack offrira, à travers la filiale TLF Services, une boite à outils adaptée à chaque métier du transport routier, facilitant grandement la préparation de la certification.
QUEL ROLE ASSUMEZ-VOUS VIS-A-VIS DES ADHERENTS ?
– Apporter aux adhérents un support de proximité – Conduire le dialogue social au niveau de la Branche – Défendre au niveau national et européen les intérêts de la Profession. Confrontées aux bouleversements des marchés comme à l’évolution rapide de l’environnement social réglementaire et juridique, les entreprises de transport et de logistique ont besoin d’informations, de conseils, de services et d’outils adaptés aux enjeux actuels. L’essor des technologies nouvelles rend indispensables une veille, une information et un accompagnement spécifiques. L’Union TLF anticipe ces évolutions et favorise l’émergence de projets collectifs innovants, de nouveaux modes de pensée, d’action et d’organisation.
Rayonnement de TLF, National et International
L’Union TLF, regroupe 14 syndicats affiliés, en plus des entreprises adhérant en direct. Ce maillage lui permet d’être active dans les nombreux métiers du transport et de la logistique et sur une zone géographique très large, au niveau national, européen et international. Sa présence à l’international est assurée à travers TLF Overseas. TLF Overseas est une organisation professionnelle patronale, affiliée à l’Union TLF, présidée par Patrick Legal. L’activité principale de ses adhérents est dédiée à l’organisation du transport de fret à l’international. A travers ses trois commissions : Maritime, aérienne et Douane, TLF Overseas défend les intérêts
Yves Fargues
L’Union TLF favorise l’émergence de projets collectifs innovants, de nouveaux modes de pensée, d’action et d’organisation. de la profession auprès des législateurs et des Pouvoirs Publics aux niveaux national, européen et international et la veille réglementaire et conjoncturelle. TLF Overseas œuvre en permanence pour renforcer l’attractivité et la compétitivité du commerce extérieur français, l’efficacité de ses entreprises adhérentes et des infrastructures qu’elles utilisent ainsi que pour la défense et le maintien des emplois en France. Pour cela elle s’appuie sur le réseau qu’elle a tissé au niveau européen et international, véritable levier d’actions en faveur de la compétitivité des entreprises françaises. Elle s’investit dans les projets d’innovations
comment devenir adhérent ? Remplir un formulaire d’adhésion sur notre site www.e-tlf.com MARS 2015 entreprendre
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transport & logistique
Douanes : se préparer au big bang
Anne Sandretto
A
nne Sandretto Déléguée Générale TLF Overseas nous explique en quoi le secteur des douanes va connaitre une véritable révolution : l’entrée en vigueur du Code douanier de l’Union Européenne, CDU. « Son entrée en application est prévue pour le 1er mai 2016. Ce nouveau code permettra une harmonisation réglementaire pour l’ensemble des Etats membres » se félicite Mme Sandretto, qui précise quelques-
unes de ses évolutions : dématérialisation des documents tout au long de la chaine du transport et de la logistique, mise en place d’une douane électronique, harmonisation et la simplification des procédures, insertion de mesures sécuritaires, modernisation du dédouanement… L’arrivée de ce code va nécessiter une adaptation des professionnels de la supply chain et entrainera de nouvelles contraintes pour l’ensemble des acteurs du commerce international et notamment pour nos entreprises adhérentes. La profession doit s’y préparer et le rôle de TLF Overseas est de l’aider en l’accompagnant. La libéralisation totale du dédouanement va avoir comme contrepartie l’obligation pour les entreprises de démontrer qu’elles ont une compétence en douane. TLF a participé à la création d’un standard européen de « compétence en douane ». Ce standard permettra à une entreprise française (customs representative) d’offrir ses services dans un autre Etat Membre. D’autre part, la compétence en douane sera dorénavant évaluée dans le cadre de la certification Opérateur Economique Agréé. Pour faciliter la mise en application de ce CDU en France, TLF va proposer des programmes de sensibilisation et de formation et développer des solutions pour aider les entreprises à s’adapter. « Ce sont de vrais enjeux pour les 3 à 5 prochaines années » précise Anne SANDRETTO. Si le sujet vous intéresse, rendez-vous à la Semaine du Transport International et de la Logistique, SITL, à Paris porte de Ver-
L’Union TLF veut rompre avec l’image désuète d’un secteur figé dans ses habitudes. des systèmes d’information, des plateformes d’échanges électroniques, la collecte et la gestion des données relatives au transport du fret de leurs entreprises clientes. Elle est force de proposition auprès des organisations internationales telles que : CLECAT1, CONFIAD2, LEASEUROPE3, FIATA4, auprès du Parlement Européen, des différentes directions de la Commission Européenne, de l’Organisation Mondiale des Douanes, de l’Organisation Mondiale du Commerce, des organisations internationales de normalisa-
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tion telles que UN/CEFACT5 ainsi qu’auprès de toutes les organisations internationales du commerce (ESC6,IATA7, WSC8…).
LE MOT DE LA FIN
Le secteur du transport souffre d’une image passéiste et sclérosée qui ne correspond pas à ce qu’il est aujourd’hui. L’Union TLF veut rompre avec cette image désuète d’un secteur figé dans ses habitudes, ses structures et parfois même ses conflits, pour redonner aux professionnels du transport et de
sailles, jeudi 2 avril. TLF y organise avec le Comité de liaison européen des commissionnaires et auxiliaires de transport du marché commun, CLECAT, une matinée d’informations destinée aux acteurs de la supply-chain aérienne et maritime.
Au programme, trois conférences
- Chaine logistique internationale : com-
prendre et s’adapter aux grands bouleversements 2015/2020. Les nouvelles politiques de la commission européenne et de l’organisation mondiale des Douanes : comment la digitalisation changera les pratiques de travail dans les prochaines années ? Quels seront les changements et comment s’y préparer ? L’importance d’être un opérateur Economique agréé. - Les nouvelles réglementations ECS, ICS Precise. Comment les systèmes de données avancées et les solutions IT peuventelles contribuer à faciliter le commerce ? Quel impact et quelles responsabilités pour les transporteurs, transitaires, chargeurs, consignataires… ? La transmission électronique de données : qui est responsable ? - Innover et collaborer pour gagner en compétitivité et sécurité : l’exemple du projet CORE. Innover de manière créative pour rendre plus efficaces contrôle, supervision et application des douanes, avec la facilitation du commerce légitime. Améliorer les opérations transfrontalières avec des pays tiers pour éviter dérangements et retards nuisant à la supply-chain.
la logistique leur véritable identité : celle d’agents économiques majeurs et responsables, modernes et dynamiques, bien décidés à faire de leur secteur l’un des fers de lance de l’économie française. 1. CLECAT - Comité de Liaison Européen des Commissionnaires et Auxiliaires de Transport 2. CONFIAD - International Federation of Customs Brokers and Customs Representatives 3. LEASEUROPE – European Federation of Leasing Company Associations 4. FIATA – International Federation of Freight Forwarders Associations 5. UN/CEFACT - United Nations Center for Trade Facilitation and Electronic Business. 6. ESC – European Shipping Council 7. IATA – International Air Transport 8. WSC – World Shipping Council
Le Salon SITL répond aux besoins des utilisateurs de transport et de logistique
L
e salon SITL présente la particularité d’avoir été créé dans les années 80 par et pour les chargeurs, c’est-à-dire l’ensemble des industriels et des distributeurs, PME ou grandes entreprises, pour répondre à leurs besoins transport et logistique. Cette particularité est toujours constitutive de son ADN : répondre aux besoins des utilisateurs de transport et de logistique. Du 31 mars au 2 avril ce sera la 32ème édition de la Semaine Internationale du Transport et de la Logistique. Quelles sont les grandes thématiques du salon ? Le salon réunit à la fois les
prestataires de transport et de logistique, les régions et infrastructures logistiques, l’immobilier logistique, les technologies et systèmes d’information. Deux salons lui sont accolés dans le même hall : Intralogistics, le salon de la manutention et des équipements d’entrepôt, et Transport Next Generation, le salon des équipements de transport innovants. En tout, les visiteurs peuvent rencontrer 500 exposants. Le salon adresse tous les types de transport, avec un programme destiné au ferroviaire, un autre au maritime et un autre à l’overseas. Le programme général de cette année abordera les grands types de logistiques comme la température dirigée, la logistique des grands projets industriels, la logistique urbaine, la logistique du e-commerce, la logistique des retours, la logistique urbaine, la logistique des pièces détachées. Il fournira aussi une vision des transformations digitales : logistique connectée, Big Data et Supply Chain Intelligente, véhicules autonomes et robotisation. Enfin 2015 est l’année de la COP 21 en France. Le secteur transport et logistique est particulièrement contributif en ce qui concerne les limitations d’émissions polluantes et sonores. La conférence plénière d’ouverture portera donc sur les défis du changement climatique. En tout SITL réunit 400 conférenciers de très haut niveau.
plan des réglementations que sur celui des infrastructures. Bien entendu, avec ses 24000 participants, SITL n’a pas d’équivalent en France mais il rayonne aussi dans une soixantaine de pays avec une influence particulière sur le BENELUX, l’Europe du Sud et l’Afrique Chez Reed Exhibitions, notre stratégie pour le marché transport et logistique est d’agir localement. Ainsi nous organisons une quinzaine de salons transport et logistique dans le monde, à Paris mais aussi à Sao Paulo, Atlanta, Djakarta, Bangkok, Mumbai, etc. Parlez-nous de « Transport Next Génération » svp. Optimisation des schémas de transport, nouvelles réglementations (motorisations camions et navires, poids et dimensions, circulation et manutention urbaines, marchandises dangereuses), protection de l’environnement, sécurité des personnes et des biens, développement du e-commerce et des livraisons en ville… les besoins de transport évoluent chaque jour et les véhicules industriels, les utilitaires, les navires, les trains, les engins de transfert modal doivent accompagner ces changements. Transport Next Generation a pour objectif de réunir les équipements de transport innovants tous modes, au service de la performance des nouveaux schémas de transport des industriels et des distributeurs. Leur acquisition nécessite une collaboration étroite entre le transporteur et son client chargeur. Ce nouvel espace s’intègrera donc naturellement à l’offre de SITL. Le mot de la fin ? Un seul mot bien entendu : rendez-vous à la Porte de Versailles du 31 mars au 2 avril !
Comparons le salon SITL aux autres grandes conférences du métier. Quel est son rayonnement ? Le marché transport et logistique est par essence un marché international mais les achats et les contrats se traitent localement, tant les spécificités locales sont fortes, que ce soit sur le MARS 2015 entreprendre
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transport & logistique
Alain Vidalies, secrétaire d’État
chargé desTransports, de la Mer et de la Pêche
Transport ferroviaire
Energies propres transport de marchandises en France
Le gaz naturel liquéfié (GNL), seul carburant techniquement opérationnel aujourd’hui pour le transport routier de marchandises, présente un fort intérêt écologique. Par rapport au diesel, il permet une diminution de 95 % des émissions de particules fines et d’environ 70 % de celles d’oxyde d’azote. L’intérêt du gaz naturel est aussi économique : son prix est plus compétitif que le gazole. Dans un cadre européen fortement concurrentiel, le bénéfice ne doit pas être négligé pour les transporteurs routiers, car le carburant représente en moyenne plus de 30 % des coûts d’exploitation. Je souhaite établir un état des lieux partagé sur les avantages de l’utilisation du gaz naturel. Il est nécessaire d’associer à cette démarche tous les acteurs concernés. Dans ce contexte, avant la fin 2016, le Gouvernement présentera à l’Union Européenne le schéma national pour l’approvisionnement en carburants alternatifs, prévu par la directive d’octobre 2014.
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Interopérabilité des télépéages UE
Depuis la fin des années 1990, l’interopérabilité des télépéages en Europe est l’un des objectifs de la politique européenne des transports. Quel que soit son pays d’origine, un européen doit pouvoir circuler sur l’ensemble des routes à péages d’Europe avec un badge de télépéage unique. Mais le développement et la mise en œuvre de la législation européenne se heurtent à des difficultés techniques, procédurales et contractuelles. Afin de remédier à ces difficultés, un groupe de travail régional a été constitué en 2013 avec le soutien financier de l’Union Européenne. Le Ministère français des Transports, sept autres Etats membres et la Suisse, ont donné la priorité au déploiement du service européen de télépéage à l’échelle de leurs réseaux routiers, pour les véhicules de transport de marchandises. Les travaux de ce groupe de travail sont en bonne voie, pour une expérimentation concrète de l’interopérabilité à l’horizon 2015-2016.
Le fret ferroviaire est le mode de transport de marchandises le plus écologique, si on le rapporte à la masse transportée. Mais il est en baisse constante depuis les années 2000, au détriment des autres modes de transport. Depuis 2012, il représente environ 10 % du marché du transport de marchandises, avec un niveau de trafic compris entre 32 et 33 milliards de tonnes/kilomètres par an. Pour la relance du fret ferroviaire, je préside périodiquement une conférence réunissant les acteurs du secteur. En février 2014, douze mesures ont été retenues afin de redynamiser ce mode de transport. Dix mois plus tard, j’ai procédé à un point d’étape sur leur mise en œuvre : création d’un observatoire pour la qualité des circulations fret ; refonte des référentiels de maintenance ou encore nouveau rôle des ports dans l’organisation des acheminements ferroviaires. Pour la sauvegarde des lignes capillaires, un accompagnement financier de 30 millions d’euros sera déployé sur trois ans, par les partenaires locaux, à travers l’Agence de Financement des Infrastructures de France. Pour soutenir le report modal et encourager le transport combiné, 30 millions d’euros seront dédiés à une bonification transitoire.
Transport fluvial
La France dispose de l’un des principaux réseaux fluviaux d’Europe, au quatrième rang, derrière les Pays-Bas, l’Allemagne et la Belgique. En France, depuis la fin des années 1990, le transport fluvial connaît une progression de 40 % du volume de marchandises transportées, avec un gain de part de marché sur des filières spécialisées. Mais dans notre pays, le transport de marchandises par voie fluviale ne représente que 2 à 3 % en part modale. Je suis déterminé à permettre l’essor du transport fluvial. Dans ce contexte, j’ai initié en octobre 2014, une conférence sur le fret fluvial, avec l’ensemble des professionnels du secteur. L’objectif est double : faire le point sur les actions déjà entreprises en faveur de l’utilisation du fret fluvial et réfléchir, ensemble, à un plan d’actions prioritaires, pour accroitre la compétitivité de ce mode de transport.
Jakub adamowicz, porte-
parole pour le Transport de la Commission européenne est essentiel pour éviter toute concurrence déloyale.
Quels sont les dispositifs existants afin de préserver les entreprises des pays ayant la main d’œuvre la plus couteuse (la France notamment) de la concurrence d’autres nations de l’Union Européenne et donc de préserver les emplois ? Les conditions salariales ne sont pas harmonisées en Europe puisqu’elles reposent sur la liberté contractuelle. En revanche, il existe tout un corpus de règles sociales applicables au transport qui garantissent l’existence d’une concurrence saine entre opérateurs. La législation de l’Union règlemente ainsi le temps de travail ou de repos, ou encore les conditions minimales de formation des professionnels. En outre, la directive sur le détachement des travailleurs (directive 96/71/CE) prévoit dans un certain nombre de cas l’application des règles de l’Etat dans lequel le travail est effectué en ce qui concerne notamment la sécurité, la santé et l'hygiène au travail, les périodes maximales de travail et les périodes minimales de repos, la durée minimale des congés annuels payés et le salaire minimal. Le contrôle par les autorités nationales de la bonne application de ces règles
Existe-t-il une harmonisation législative européenne afin de faciliter le transport entre les pays de l’Union Européenne ? L'Europe a besoin de se connecter pour être compétitif. Pour répondre à cette ambition d'espace européen unique des transports, l'UE planche sur le réseau de transport unifié. Cela comprend notamment la création de neuf corridors prioritaires qui formeront la charpente des transports au sein du marché unique européen. Les fonds de l'UE destinés à l'infrastructure de transport seront multipliés par trois pour la période 20142020 pour atteindre 26 milliards d'euros. Il y a les projets transfrontaliers visant à réduire les goulets d'étranglement, la mise en œuvre du ciel unique européen, le système européen de surveillance du trafic ferroviaire, autant d'initiatives et de réglementations pour rationaliser les opérations de transport pour les passagers et les entreprises, et harmoniser les conditions du cadre législatif dans le domaine des transports, dans toute l'UE. De quelle manière l’Union Européenne sanctionne-t-elle les pollueurs ? L’industrie, les transports et le chauffage domestique contribuent pour une grande part. La politique européenne de l'environnement se fonde sur le principe du «pollueur-payeur». En matière de transport, la Directive 1999/62/EC ("Eurovignette"), qui constitue le cadre réglementaire pour les systèmes de péage appliqués en UE aux poids lourds, prévoit la variation obligatoire de la redevance d'infrastructure en fonc-
tion de la classe EURO du véhicule. Ainsi, les camions les moins pollueurs bénéficient d'une réduction sur leur redevance, alors que les camions les plus pollueurs paient un surplus. Depuis la révision de 2011, la Directive prévoit aussi la possibilité, mais pas l'obligation, d'introduire une redevance pour coûts externes en plus de la redevance d'infrastructure. La redevance pour coûts externes varie aussi en fonction de la norme EURO du camion. Pour le moment, l'Allemagne est le seul Etat membre à utiliser cette possibilité. Existe-t-il une incitation pour les entreprises à employer des énergies propres et à permettre un le développement du transport ferroviaire, du ferroutage et des moyens de transport les moins polluants ? Fiscalité et incitations fiscales sont de la compétence des États membres. Par contre, la directive 2009/33 relative à la promotion des véhicules de transport routier propres et économes en énergie exige les adjudicateurs publics et certains adjudicateurs privés de tenir compte dans la décision d'achat des coûts des incidences énergétique et environnementale de ces véhicules pendant toute leur durée de vie. L'intention est de renforcer la compétitivité des véhicules à carburants alternatifs. Quelles sont les perspectives de l’Union Européenne tant au niveau environnemental, qu’économique (lutte contre la pollution, concurrence des pays étrangers, etc.) ? La directive 2014/94 sur le déploiement d'une infrastructure pour carburants alternatifs impose les États membres de mettre en place des cadres d'action nationaux dans lesquelles ils s’engagent au déploiement des infrastructures pour carburants alternatifs à la fois pour le transport routier et le transport maritime tels que l'alimentation électrique, l'alimentation en hydrogène et l’alimentation en gaz naturel (GNC et GNL). Cette mesure est destinée à améliorer la qualité de l'air dans les agglomérations urbaines, à réduire notre dépendance au pétrole importé vis-à-vis des pays tiers et d'améliorer la compétitivité de l'industrie européenne dans ce domaine. MARS 2015 entreprendre
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transport & logistique
Transport routier
L
e transport routier est de loin le moyen de transport (terrestre) le plus répandu. Représentant à lui seul plus de 75% du fret intérieur de l’UE à 28 (source Eurostat). Principalement grâce à sa souplesse, sa flexibilité, son faible coût de revient et sa grande capacité d’adaptation, il offre aux usagers des services rapides, efficaces et bon marché. De plus, il s’agit d’un mode de transport particulièrement adapté aux courtes et aux moyennes distances, en faisant un maillon indispensable de la logistique. L’augmentation du nombre d’envois de marchandises, de services porte-à-porte et du juste à temps, a contribué à l’explosion du transport de marchandises par la route depuis l’Aprèsguerre. Il y aurait ainsi près de 40 000 entreprises de transport routier en France, 34 000 en Allemagne et 85 000 en Pologne, caractérisées par leurs petites tailles. En effet, plus de 70% des entreprises de transport routier ont moins de 6 salariés et sont bien souvent des entreprises familiales, alors que seulement 2% comptent un effectif dépassant les 100 salariés. Nous pouvons noter que la France a plus d’entreprises TRM et d’effectifs salariés que l’Allemagne, alors que son flux d’échanges est moindre. 90% des effectifs sont salariés, dans une sphère où le chauffeur est très souvent responsable de sa propre entreprise individuelle (généralement une SARL Unipersonnelle). Néanmoins, le faible pourcentage des entreprises de plus 50 salariés regroupe plus de 40% des emplois de la branche, pour des taux similaires en matière de parc de véhicules et de CA global. Nous pouvons distinguer différents types de transports : le transport routier de marchandises de proximité, le transport routier de marchandises interurbain, le déménagement, la location de camion avec chauffeur et les différents transports spécialisés. C’est un fait, les transports routiers dominent largement le marché du transport terrestre de marchandise, que ce soit en Allemagne, en Pologne ou en France. Il ressort en analysant les trois pavillons, que le pavillon français est peu présent à l’international, se concentrant sur son propre marché, contrairement à l’allemand, qui est pour sa part plus équilibré. Evidemment, l’industrie allemande rayonne différemment de la nôtre et l’internationalisation croissante des
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grands groupes conforte la place de leader de l’Allemagne sur le marché des échanges européens. Le pavillon polonais est (hyper) actif à l’international, ce qui laisse supposer que les transporteurs polonais profitent de l’accroissement des échanges commerciaux de leur nation avec le reste de l’Europe. Evidemment, la main d’œuvre est moins couteuse et le coût des prestations s’en trouve réduit. Malheureusement, ils sont bien souvent sous-traitants pour de grands groupes étrangers… A l’heure où le développement se veut durable et que la prérogative environnementale déchaine les passions, qu’en est-il des énergies propres ?
Avec TLF, le TRM met le cap sur la transition énergétique Denis Bertin, président du conseil de métier Route S’il existe une commission Développement Durable chez TLF, la Route s’est également emparée du sujet. Denis Bertin, président du conseil de métier Route justifie : « Les entreprises de TRM ont signé la charte de l’Ademe « les transporteurs s’engagent » permettant d’éviter l’émission d’un million de tonne de CO2 depuis 2008. » Des efforts pas assez visibles. Qui sait que les poids lourds ne représentent que 7% des émissions de Co2 en France, que leurs dépenses énergétiques ont été réduites de 25% en 25 ans et que les rejets de gaz des camions ont été réduits de 90%, grâce aux progrès des constructeurs ? Pour mettre en évidence les efforts réalisés par la profession, TLF souhaite obtenir un label récompensant le travail réalisé par les transporteurs. Et pour qu’ils puissent aller encore plus loin, « il faudra adopter des carburants de substitution. L’électricité pour les livraisons en centre-ville, mais surtout le gaz, GNC ou GNL qui permettra de réduire encore de 20% les émissions de CO2 et de près de 100% les rejets de particules.» Pour parvenir à cette transition énergétique, tous les acteurs doivent jouer leur rôle afin de mettre en place le cercle vertueux nécessaire à l’émergence de véhicules plus propres, souligne M. Bertin. Pour que les camions au gaz se développent, il faut que l’Etat s’engage
à ne pas fiscaliser cette nouvelle énergie, que les stations de ravitaillement se multiplient, que des aides à l’investissement soient proposées… Pour contribuer à une planète plus propre, les transporteurs sont prêts à s’impliquer. Ils attendent des chargeurs, des gaziers, des constructeurs et des politiques de partager ce même engagement. « La volonté est là, il faut un élément déclencheur » conclut M. Bertin. En cette année de Conférence climat Paris 2015, tous les espoirs sont permis.
AFGNV M. Durand Place aux énergies propres ! Selon vous, le pari est-il réalisable tant de par le poids des lobbys et leur lien étroit avec la classe politique décisionnaire en la matière, mais surtout, les avancées technologiques nous permettent-elles cette révolution tant attendue ? En matière de transports, la classe politique française s’est longtemps focalisée uniquement sur les émissions de Gaz à Effet de Serre et a favorisé les motorisations Diesel moins émettrices de CO2 que celles fonctionnant à l’essence. Elle s’est donc naturellement tournée vers l’énergie électrique en s’appuyant sur le parc nucléaire français pour promouvoir une mobilité « décarbonée ». Or, deux limites apparaissent dans ce raisonnement. La première concerne le fait
de limiter la notion de transport propre aux émissions de CO2 sans prendre en compte la qualité de l’air dont les effets induits sur la santé humaine sont aussi préoccupants, et plus immédiats, que les effets du changement climatique. Or, les émissions de particules et d’oxydes d’azotes sont prises en comptes, de manière drastique, dans la dernière norme européenne Euro 6. Pour un camion homologué Euro 6, le gaz naturel permet de diviser par 4 les émissions de particules et par 2 les émissions d‘oxydes d’azotes par rapport au gazole. La seconde limite de ce raisonnement concerne la technologie électrique qui, aujourd’hui ne permet pas d’envisager le transport routier de marchandises tant pour des contraintes d’autonomie que de prix des véhicules. Le biogaz, prolongement renouvelable du gaz naturel, permet aux poids lourds de rou-
ler avec un bilan carbone équivalent à celui des véhicules électriques pour un investissement bien inférieur à celui d’un camion électrique et une autonomie bien supérieure.
AFGNV M. Girot président Renault Trucks Comment percevez-vous l’évolution du transport de marchandise en France, dans l’UE et le monde entier ? En France, le transport de marchandises restera principalement le transport routier. Aujourd’hui, 87% des transports se font par la route. Il en est de même, à un degré moindre, en Europe. La situation dans le monde est tellement diversifiée que je ne l’aborderai pas. Mais les échanges économiques s’accentuant, même en période de crise, le transport de marchandises est, et restera, l’un des secteurs clés de l’économie. Le e-commerce
se développant, il faudra gérer les livraisons des marchandises commandées par internet et inventer de nouveaux procédés logistiques, plus rationnels, plus massifiés sinon nous irons vers des congestions inacceptables dans les grandes villes. Le transport de marchandises ne devra plus être considéré comme un mal nécessaire mais intégré dans le développement économique des grandes cités.
Transport ferroviaire
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e fret ferroviaire français connait une forte décroissance depuis le début des années 2000. En effet, le volume transporté est quasiment divisé par deux pour atteindre son niveau le plus bas en 2010 (bien qu’ayant connu une légère remontée en 2011)… Nous observons un recul marqué du fret ferroviaire en France, qui ne s’explique pas uniquement par une baisse des échanges tous modes. Evidemment, le contexte économique de ces dernières années a eu des effets néfastes sur l’ensemble des secteurs du transport de marchandises. En France, le fret ferroviaire a particulièrement été meurtri suite à la première année de crise et la branche ferroviaire de transport de marchandises du groupe SNCF a nettement accusé le coup. Dès 2008, le groupe subissait une perte colossale … Ce déficit est principalement dû à la rigidité du système ferroviaire, difficilement adaptable et donc très sensible aux baisses non anticipées des volumes de trafics. Face à cette situation déficitaire et aux difficultés de relance du fret ferroviaire, un plan d’investissement (« Engagement National pour le Fret Ferroviaire – ENFF) a été mis en place. L’objectif est d’améliorer la qualité
même du réseau afin d’offrir un service de fret plus performant pour un investissement de 7 milliards d’euros d’ici à 2020. Pari réussi ? Pas vraiment, dans la mesure où la SNCF s’est repliée sur les trafics les plus rentables de son activité au détriment du transport de marchandises, comme nous l’explique Ghislain Billaudel.
pas de train-train pour la commission ferroviaire TLF Ghislain Billaudel, PDG du groupe Delcroix-Logways Ghislain Billaudel, PDG du groupe DelcroixLogways, a pris récemment la présidence de la commission ferroviaire de TLF. Une commission qui regroupe l’ensemble des entreprises commissionnaires du transport ferroviaire. « Ce sont des entreprises qui organisent les transports de leurs clients, en en sous-traitant tout ou partie » résume M.Billaudel, « comme un architecte qui construit des maisons, nous construisons de solutions de transport, en intégrant une partie
en train.» La commission ferroviaire de TLF s’est fixé trois objectifs. « Promouvoir et valoriser le rôle des commissionnaires de transport. » Démontrer que ces entreprises, même de petite taille, peuvent apporter de la valeur ajoutée par rapport au ferroviaire : assurer le backup par camions au cas où un train ne part pas, proposer l’écrêtage en mettant en place des transports par poids lourds en cas de volumes supplémentaires que les trains ne pourraient pas absorber, piloter les pré et post acheminements... TLF entend aussi participer au rebond du fret ferroviaire en France. Un mode de transport qui a perdu 30% de son activité en 10 ans. Pour cela la commission ferroviaire se positionne comme acteur et force de proposition. Enfin, le président Billaudel sera vigilant sur l’administration du réseau ferré, dans le cadre de la réforme ferroviaire. « Nous devons veiller à ce que le réseau ferré puisse continuer à supporter le fret ferroviaire et éviter que les arbitrages de la SNCF ne se fassent toujours en faveur de l’activité voyageurs, au détriment des marchandises. » MARS 2015 entreprendre
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transport & logistique
Transport fluvial
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n France depuis le milieu des années 90, le transport fluvial connait un véritable renouveau de par l’accroissement du volume de marchandises transporté et surtout grâce à son positionnement de nouvelles filières. De plus, il a été totalement libéralisé au premier janvier 2000. La loi de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement de 2009 (loi Grennelle n°1) a priorisé la lutte contre le changement climatique et donc le respect des engagements de la France en la matière. Elle a ainsi confirmé le report du transport de marchandises vers des modes alternatifs à la route comme l’un des moyens permettant la mise en œuvre d’une politique de réduction des émissions de GES dans le domaine du transport de marchandises. Ceci étant, la récente crise économique mondiale a engendré des difficultés pour les entreprises du transport fluvial, au niveau européen comme au niveau national, qui ont entrainé les manifestations sociales que nous avons connu… L’objectif avéré est de conduire à une évolution de la part du modal non routier et non aérien de 14 à 25% d’ici 2022. En atteste le projet du canal
Seine-Nord Europe à l’horizon 2020 et Christine Morel nous apporte son expertise.
TLF se bat pour que le fluvial sorte la tête de l’eau Christine Morel, également directrice commerciale de Rhenus Seules 5% des marchandises empruntent la voie fluviale en France. Ce mode de transport pourrait faire bien mieux si certains projets voyaient le jour. Pour atteindre les 14 à 22% de parts de marché fixés par le Grenelle de l’environnement, la commission « fluvial » de TLF, qui regroupe les opérateurs de transports multimodaux du secteur, attend beaucoup du projet Canal Seine Nord Europe, qui devrait permettre de relier la Seine et le Benelux via l’Oise et l’Escaut. Un dossier a été déposé auprès de l’Union Européenne pour en obtenir le financement à hauteur de 40%. Le cout total du projet étant de 5 milliards d’euros. « La France est en Europe le pays qui dispose du plus grand réseau navigable. Mais ces voies sont dif-
ficilement accessibles, et ne sont pas reliées les unes aux autres » regrette la présidente de la commission fluviale de TLF, Christine Morel, également directrice commerciale de Rhenus. « Cela oblige à jongler avec des navires aux gabarits très différents : de 300 tonnes à 4000 tonnes. La mise au gabarit du canal Seine Nord permettrait de passer de bateaux de 5 à 700 tonnes à des convois de 5500 tonnes » se réjouit Mme Morel, qui devra toutefois patienter jusqu’à la fin des travaux, prévus pour 2023, si le projet aboutit. « Cette massification des flux permettra d’attirer de nouveaux chargeurs vers le transport combiné fleuve-route et de désengorger l’A1. » Parmi les autres projets défendus par TLF : Mageo, visant à mettre au gabarit européen l’Oise entre Creil et Compiègne, et la mise à grand gabarit de la liaison fluviale BrayNogent. Des réalisations qui contribueraient à développer un mode écologique et complémentaire à la route.La Commission « Fluvial » de TLF regroupe commissionnaires de transports, courtiers de fret et opérateurs de terminaux, ses membres représentent de 80% de la profession.
Livraisons en ville : TLF s’inscrit dans la durée
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ivrer en ville parait simple. La logistique urbaine est pourtant un exercice compliqué. Chaque municipalité met en place sa réglementation pour tenter de limiter la circulation, l’encombrement et la pollution des centres villes. « On veut nous imposer des horaires de livraison, des surfaces de véhicule, des types de motorisation… sans prendre en compte la réalité du terrain » regrette Philippe de Clermont Tonnerre, vice-président de la Commission développement durable de TLF. « Quant une entreprise achète un camion, elle a besoin de temps pour l’amortir. Il faut agir pour limiter la pollution et la congestion des villes, mais nous devons faire com-
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prendre aux politiques que cela ne doit pas se faire de manière autoritaire, sous peine de mettre en péril notre équilibre économique. » Le rôle de TLF est aussi de souligner que les entreprises sont dépendantes des évolutions techniques. « Le véhicule électrique pourra être envisagé lorsque qu’il aura davantage d’autonomie et qu’il sera rapide de recharger les batteries. Passer au gaz sera envisageable lorsqu’il y aura suffisamment de pompes de rechargement... Les choses doivent évoluer, mais il faudra du temps ». Les espaces de logistique urbains, approvisionnés par des poids lourds en amont des villes, avant que la marchandise soit redistribuée avec des moyens de transport respectueux de l’environnement dans
les centres, peut-être une piste. A condition de disposer de foncier… Le recours aux barges, comme le fait Franprix à Paris ou aux trains comme Monoprix à Bercy, ne pourra pas se développer, faute des structures adéquates dans des centres villes déjà très denses estime M. Clermont Tonnerre. La logistique urbaine est une problématique complexe pour laquelle il n’existe pas de solution universelle.
Bruno Coste, Président d’Adaméo-FIL « Choisir la solution en adéquation avec ses besoins… » « Cela peut paraitre évident, mais il est essentiel de bien formaliser ses besoins afin de choisir la solution avec la meilleure adéquation à ses besoins, quitte à modifier ou ajuster un certain nombre de process internes… Il faut savoir se remettre en question et rester dans le standard de la solution retenue. Il faut éviter de vouloir reproduire dans le nouveau système d’anciens process et développer du spécifique trop souvent source de surcouts et de retours sur investissement plus qu’incertains.»
Sollo : le logiciel de gestion tout en un
éléments peuvent être programmés (traitements, états, interfaces…). Pour aider à ces développements spécifiques, un consultant sollo se charge d’implanter les nouvelles fonctionnalités directement avec l’utilisateur. Un forfait d’1 heure est d’ailleurs prévu à cet effet dans le coût d’acquisition de la première licence à 247 € ht. Quant à son appréhension, « il suffit de 30 mn de formation sur site ou en vidéo pour savoir l’utiliser », se réjouit notre interlocu-
teur. Sollo compte déjà plus de 2 500 clients provenant de tout secteur d’activité de la logistique à la gestion de parcs automobiles, en passant par la portage salarial et la formation : tels que Trans’Instal, le groupe Proman, SMV ou encore HEC. Preuve de la satisfaction de ses clients, Loïc Castellarnau de JDS TRANSPORTS témoigne : « Un outil simple, efficace, pas cher et surtout un service proche de vous, bref : la solution à votre problème. Quoi dire de plus. SUPER! »
PLUS D’INFOS www.logicielsollo.com/promo | Tél. 0970 448 559 MARS 2015 entreprendre
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publi-reportage
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éveloppeur informatique depuis 1991 et fort de son expérience, Arnaud Colas crée en 2005 une première version du logiciel sollo. Il répond à l’ensemble des besoins de gestion des entreprises. Créé sous Microsoft Access et livré open source, sollo n’a cessé d’évoluer, et peut être doté très rapidement de fonctionnalités spécifiques et complémentaires. « On part de sollo qui couvre déjà 90% des besoins, et on implémente des fonctionnalités spécifiques à nos clients, comme des interfaces extranet, des générations de factures automatisées, des gestions de stocks multi sites, des nomenclatures jusqu’à 3 niveaux… et ce, en un temps record, car nos clients sont équipé de l’outil de développement », explique son créateur. Le logiciel est vendu avec des éléments de gestion standard (Devis, factures, stocks…). A tout moment cependant, de nouveaux
transport & logistique
L’Association française du gaz naturel pour véhicules
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AFGNV a été créée en 1994, à l’initiative du Secrétariat d’Etat à l’Industrie et de Gaz de France. L’Association mobilise les acteurs publics, économiques et industriels pour accompagner le développement de l’usage carburant du gaz naturel et du biogaz en France au bénéfice d’une mobilité durable et compétitive. Aujourd’hui, nous représentons une filière industrielle de premier plan qui réunit des constructeurs de véhicules, des industriels de différents secteurs, des centres de recherche et développement ainsi que des entreprises et des collectivités. Notre rôle est de représenter la filière auprès des pouvoirs publics, de mobiliser les énergies et savoir-faire de nos adhérents pour en accroitre, sans cesse, la performance et enfin, de la positionner à sa juste place dans l’ambitieux chantier de la transition énergétique pour une croissance verte. Sur ce dernier point, le gaz naturel et son prolongement renouvelable, le biogaz
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est positionné comme un carburant très complémentaire à l’électricité en particulier dans le domaine du véhicule industriel. L’usage du carburant gaz, sous sa forme comprimée à 200 bars, s’est développé à la fin des années 90 dans les secteurs du transport urbain de voyageurs et de la collecte des ordures ménagères. Ainsi, et on ne le sait pas forcément, de nombreuses agglomérations, de toutes tailles, utilisent des autobus et des bennes à ordures ménagères fonctionnant au gaz naturel ou au biogaz. Depuis deux ans, nous observons un intérêt croissant du secteur du transport routier de marchandises pour le gaz naturel et le biogaz, carburant qui répond aux nouveaux enjeux de ce secteur en matière de compétitivité économique, de qualité de l’air et de changement climatique. Deux vecteurs accélèrent significativement l’intérêt de ce dernier secteur pour l’usage carburant du gaz en France. Il s’agit d’une part de l’émergence de la forme liquéfiée du carburant gaz qui permet une autonomie des véhicules proche de celle
des véhicules Diesel et d’autre part du biogaz, version renouvelable du gaz issu des déchets fermentescibles, dont le gisement potentiel de production ouvre la voie à une mobilité durable dans un cadre vertueux d’économie circulaire et de valorisation de ressources locales. C’est particulièrement vrai pour les véhicules industriels. Avec le biogaz, ces véhicules lourds accèdent à une mobilité « décarbonnée » que l’électricité ne peut leur offrir compte tenu des contraintes fortes d’autonomie liées à cette technologie. Aujourd’hui, les principaux constructeurs de véhicules industriels proposent des motorisations gaz avec des rendements moteur et des couples identiques à ceux des motorisations Diesel. Nous avons même constaté des gains de consommation, non négligeables, par rapport au gazole. L’enjeu actuel de notre filière est la mise en place, sur le territoire français, d’un réseau, optimisé, de stations d’avitaillement, tant sous la forme comprimée que liquéfiée, du gaz. La réussite de cet enjeu, dans le secteur du transport routier, passe par une mutualisation des besoins pour accroitre encore la compétitivité de ce carburant. C’est ce travail que nous souhaitons engager avec notre filière, y compris les chargeurs et les transporteurs qui ont décidé d’améliorer leur compétitivité et réduire leur impact environnemental avec le carburant gaz. Le gaz naturel, et son prolongement renouvelable le biogaz, est le carburant du 21ème siècle pour réussir la transition énergétique dans les transports.
Fret Management : la filiale de SeD LOGISTIQUE vous garantissant un transport de qualité
publi-reportage
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ret Management est la branche transport terrestre d’affrètement de la société SeD LOGISTIQUE, elle-même filiale à 100% du groupe familial de dimension international S.e.D (volume d’affaire proche de 95 millions d’Euros pour un effectif de 600 personnes). Créée en 2003, l’activité dirigée par Denis Lefèvre, est spécialisée dans l’organisation de transports de lots partiels ou complets, en France mais aussi en Europe. Fret Management, qui a réalisé 40 millions de chiffres d’affaires l’an passé, connait une croissance annuelle de plus de 10% depuis sa création. « Cela se fait par l’acquisition de nouveaux clients, mais aussi parce que nous savons conserver ceux que nous avons déjà » se félicite M. Lefèvre. « Nos clients du début nous sont restés fidèles. » Aujourd’hui Fret Management a la confiance de plus de 500 clients. Parmi eux des grands noms de la grande distribution, mais aussi de l’industrie ou du secteur de l’automotive : Leclerc, Metro, Map-Spontex, Delsey, Terraillon... La réussite de Fret Management ne doit rien au hasard et beaucoup à ses équipes. « Les 60 salariés de Fret management sont à l’écoute des clients, ils veillent au respect des engagements, sont force de proposition, tout en offrant flexibilité et réactivité. Et dans notre métier, ce sont les équipes qui font la vraie différence » constate Denis Lefèvre. Pour satisfaire les exigences de ses clients Fret Management sait s’adapter : respect des rendez-vous, contraintes de livraison, suivi des expéditions en temps réel, reporting, mise à disposition des lettres de voiture en PDF … L’activité du commissionnaire de transport est organisée autour de 6 agences. Quatre plateformes de groupage nationales et internationales : Marly-la ville en région parisienne, Lyon-Saint Priest, Lille-Lesquin et Nantes, et deux agences de transport à la demande, à Rouen-Sotteville, et au Mesnil Amelot. Toutes sont certifiées qualité ISO 9001 version 2008. Denis Lefèvre souhaite faire progresser son activité en trouvant
« Les 60 salariés de Fret management sont à l’écoute des clients, ils veillent au respect des engagements, sont force de proposition, tout en offrant flexibilité et réactivité. Et dans notre métier, ce sont les équipes qui font la vraie différence » – Denis Lefèvre de nouveaux partenaires en Europe du Nord. L’entreprise a déjà d’importants partenariats en Europe du sud et en Europe centrale. Et le directeur général de Fret Management souhaite également créer de nouvelles agences : dans le Sud-Est, dans le Sud-Ouest mais aussi dans l’Est. « Mais cela ne se fera pas aux dépens de la qualité. Il est important de trouver de bons collabora-
teurs qui partagent notre philosophie. C’est facile de créer une agence, c’est beaucoup plus compliqué de trouver les bons hommes à mettre dedans.»
PLUS D’INFOS Tél. 01 60 54 55 70 MARS 2015 entreprendre
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transport & logistique
Cryostar, leader technologique Dernier exemple en date du dynamisme de l’entreprise: la création du plus grand banc d’essais à l’azote liquide au niveau mondial pour tester des nouvelles pompes toujours plus puissantes et techniques. « Une innovation qui renforce notre crédibilité auprès des clients », assure Philippe Heisch
Vue du nouveau banc d’essais à l’azote liquide de Cryostar
prise conseille et fournit ainsi à ses clients les usines de remplissage complètes les plus sophistiquées au monde tout comme des systèmes de remplissage individuels. Parallèlement, Cryostar se développe aussi sur d’autres marchés en expansion, les énergies renouvelables (20%) et le gaz naturel (40 %). Sur ce dernier segment très prometteur dans le domaine du transport, elle fonde d’ailleurs de gros espoirs. « Nous souhaitons nous distinguer en tant qu’acteur majeur », soutient Philippe Heisch, Responsable des ventes du Cluster LNG de Cryostar. « Aussi, nous nous sommes engagés de façon durable sur ce marché en développant et en mettant en œuvre un ensemble de solutions adaptées à ces nouveaux besoins. » Il est vrai que la société investit de manière massive en R&D, avec plus d’un quart de son effectif dédié à l’étude de nouvelles solutions et à l’adaptation d’équipements existants afin d’être toujours plus proche des besoins de ses clients. Ce travail se concrétise par le nombre croissant de dépôt de brevets sur ces dernières années.
Grâce à ses neuf filiales et à son réseau d’agents, Cryostar réalise plus de 98% de son chiffre d’affaires à l’international et entend encore renforcer sa présence afin d’apporter toujours plus de proximité et de service à ses clients.
Naissance de Cryostar En 1966, à Bâle comme filiale de la société américaine Airco Cryogenics. Siège social 68220 Hésingue Chiffre d’affaires Plus de 300 Millions d’euros Nombre de collaborateurs 600 Localisation des filiales Chine, USA, Angleterre, Brésil, Inde, Singapour et France
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a cryogénie est un marché qui évolue très rapidement : chaque année apporte son lot de nouvelles applications et Cryostar, unique acteur sur le marché français participe largement à ce mouvement. Grâce à son expérience et à une approche novatrice, Cryostar fournit des équipements, des techniques d’ingénierie et des projets clés en main pour des applications dans le domaine du gaz naturel et des gaz industriels, médicaux et spéciaux dans le monde entier. Avec plus de 15 ans d’expérience, Cryostar Automation, sa filiale, est devenu un des principaux fournisseurs de stations de remplissage pour cylindres de gaz industriel auprès des acteurs majeurs de la filière. Etre moteur d’innovation : voilà le challenge que s’est fixé la société Cryostar qui s’inscrit comme expert en équipements et solutions cryogéniques. Un programme ambitieux, certes, mais il est vrai que le groupe a de la ressource. Il s’illustre notamment comme l’un des principaux fournisseurs de stations de remplissage pour cylindres de gaz industriel. Un secteur où Cryostar réalise 40% de ses ventes. Grâce à son approche novatrice, l’entre-
PLUS D’INFOS Tél. 03 89 70 32 08 | www.cryostar.fr MARS 2015 entreprendre
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transport & logistique
Gas Natural Fenosa : un leader de caractère pour la révolution GNL
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ournisseur historique de gaz naturel en Espagne, Gas Natural Fenosa chamboule le marché français depuis maintenant une dizaine d’années. Il se positionne aujourd’hui très fortement sur le segment du Gaz Naturel Liquéfié, dont il est le leader du transport sur l’ensemble des bassins atlantique et méditerranéen. L’objectif premier de ce groupe est de permettre aux industriels, qui ne jouissent pas encore des réseaux nécessaires, de bénéficier des avantages du gaz naturel liquéfié et aussi de proposer ce nouveau carburant aux transporteurs. Fort de son statut de leader, Gas Natural Fenosa démocratise ainsi peu à peu l’utilisation du GNL en France, comme il l’a fait en Espagne. De par les prérogatives liées au développement durable, et imposées par les normes légales françaises et européennes, les transporteurs se doivent aujourd’hui de trouver des carburants moins polluants et aussi efficaces que le gasoil, comme le GNL. Transition énergétique oblige, Gas Natural Fenosa poursuit son inexorable ascension que JeanFrançois Daubonne, Directeur Commercial France, va nous décrire.
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Pouvez-vous nous présenter votre groupe ? Gas Natural Fenosa est une multinationale leader dans le secteur énergétique et pionnière en approvisionnement de gaz et d’électricité. Notre groupe, dont la création remonte à plus de 170 ans, est reconnu pour son expertise et pour la qualité de sa relation client. Nous comptons à ce jour 17 000 collaborateurs répartis dans plus de 25 pays, pour 20 millions de clients dans le monde. Notre expérience, ainsi que notre innovation constante, nous permettent d’afficher un résultat net, en 2014, de 1.445 milliards d’euros. Nous sommes acteurs sur le marché européen du gaz naturel via notre filiale Gas Natural Europe et sommes présents en France, en Italie, en Belgique mais également aux Pays-Bas et en Allemagne. A quand remonte votre arrivée sur le marché français ? Nous nous sommes installés dans l’hexagone en 2005 avec pour pre-
mière activité la vente de gaz naturel réseau. Cette implantation est un succès, puisque nous sommes aujourd’hui positionnés dans le top 3 des fournisseurs alternatifs en France. Si nous travaillons depuis le départ avec de nombreux consommateurs industriels, il ne s’agit plus là de nos uniques clients. En effet, nous comptons également comme clients des PME/PMI issues de différents secteurs (chimie, emballage, agro-alimentaire, etc.) ainsi que des collectivités territoriales. Nous fournissons en 2015 plus de 2 000 sites sur le territoire français. Forts de notre réseau commercial, et aussi de la grande expérience acquise ces 10 dernières années, nous avons décidé de créer le marché du GNL français en 2011, en commençant par le GNL industriel à destination des clients qui n’ont pas accès au réseau gazier. Nous avons donc signé rapidement notre premier contrat avec la société Imerys et trois ans plus tard, nous sommes toujours le leader français et fournissons une vingtaine d’entreprises. Dans la continuité de cette réussite, nous avons décidé l’an dernier de nous lancer dans le GNL carburant dédié aux transporteurs. Ayant ouvert, en septembre 2014, la première stationservice en France délivrant du gaz naturel liquéfié ou comprimé, pour notre client Transports Mendy, nous sommes encore une fois pionniers en la matière. Quels sont les spécificités de ce nouveau segment de marché ? Le GNL est tout simplement la nouvelle alternative pour les transporteurs et pour les entreprises non reliées au réseau de gaz naturel. En effet, ses avantages sont considérables. En premier lieu, le gaz naturel à l’état liquide s’avère plus économique que les autres alternatives (fioul, gasoil et même GPL), pouvant ainsi générer jusqu’à 30% d’économies sur la facture énergétique ou carburant des entreprises. De plus, la liquéfaction du gaz naturel permet de réduire 600 fois son volume initial, facilitant son transport sur de grandes distances ainsi que son stockage, mais nous y reviendrons un peu plus loin.
Egalement, le GNL se révèle bien moins polluant puisqu’il entraine une réduction des émissions de CO2, mais également de particules, de soufre et d’autres composants polluants… C’est l’une de ses forces eu égard au développement durable, ainsi qu’aux dernières restrictions légales imposées dans le transport. Enfin, le GNL réduit très fortement les nuisances sonores produites par les moteurs des camions l’utilisant, les amenant à faire jusqu’à 2 fois moins de bruit. S’il en résulte un confort accru pour les chauffeurs, qui profitent aussi d’une absence complète d’odeur de carburant, il en est de même pour les riverains. Aujourd’hui, les livraisons par camions sont proscrites dans certains lieux urbains à cause du bruit et le GNL permet donc de réconcilier les habitants et les entreprises, et aux transporteurs de livrer avec des plages horaires étendues. Aujourd’hui, quelle est la situation du GNL en France ? En France, le GNL est utilisé comme gaz réseau depuis 1972, date de mise en service du premier terminal de regazéification de GNL. A l’heure actuelle, environ 14% de la consommation de gaz naturel réseau sont issus du GNL. A titre de comparaison, ce taux est de 50% en Espagne, les approvisionnements au gaz naturel étant principalement acheminés par bateau méthanier, sous sa forme liquéfiée, plutôt que par gazoduc comme pour le reste de l’Europe. En sus de son utilisation pour la regazéification et l’injection dans le réseau, le GNL peut être directement utilisé par des entreprises non raccordées au réseau de gaz. Dans ce cas, le GNL est alors acheminé par camion-citerne jusqu’à une cuve installée chez le client. Nous livrons ainsi 250 entreprises espagnoles depuis plus de 25 ans, réalisant plus de 20000 chargements/déchargements de camions-citerne chaque année. Nous avons décidé d’amener ce produit en France en 2011 pour les entreprises. Le GNL pouvant aussi être utilisé comme carburant de substitution au diesel, principalement pour les poids lourds, son potentiel de développement s’avère énorme. La Commission Européenne encourage l’utilisation de cette alternative via la nouvelle directive sur le déploiement d’une infrastructure pour carburants alternatifs, publiée au JO de l’Union Européenne du 28 octobre 2014 et qui doit être transposée en France d’ici deux ans. L’objectif est même quantifié,
puisqu’elle impose, pour toute l’Europe, une station-service de GNL tous les 400 kilomètres. Pour l’heure, nous avons construit la première station-service à Castets, dans le département des Landes (40, Sud-Ouest), qui approvisionne les transporteurs sous contrat avec nous en GNL et en gaz naturel comprimé. Pour terminer, nous sommes en négociations avancées avec d’autres clients afin d’en construire rapidement deux autres, dans la région Centre et dans l’Ouest. Quels sont vos objectifs dans le domaine du GNL Carburant ? Nous croyons énormément en ce marché. Gas Natural Europe compte déjà plus de 70 collaborateurs en France, que ce soit à Paris ou dans nos antennes en région, créées avec une forte volonté de proximité vis-à-vis de nos clients. Nous avons mis en place une équipe spécialisée GNL il y a 4 ans et nous avons de grandes ambitions ! Concrètement ? Nous visons la création d’une quinzaine de stations-service publiques de GNL (délivrant aussi du gaz naturel comprimé) à moyen terme. Ceci étant, chaque établissement nécessite un investissement de plus d’un million d’euros. C’est pourquoi nous devons nous assurer d’avoir un minimum de 15 camions venant s’approvisionner régulièrement dans chaque station. Nous pouvons aussi réaliser des stations privatives pour le compte d’un ou plusieurs tiers qui le souhaiteraient, comme c’est déjà le cas en Espagne.
Volonté politique, innovation de notre part ; le marché se développe également grâce aux constructeurs de camions. Iveco et Scania commercialisent cette année leurs premiers modèles fonctionnant au GNL. Ainsi, de plus en plus de grands noms du transport semblent percevoir et comprendre l’opportunité qu’est le GNL et nous savons que leurs services R&D se penchent sur la question ! Pour finir, quelle sont vos ambitions pour l’année à venir ?En plus de faire croitre notre position parmi les premiers fournisseurs alternatifs de gaz naturel réseau, l’ambition de Gas Natural Fenosa en France est de garder le leadership du marché du GNL, que se soit comme carburant ou pour les industriels. Notre expérience en Espagne dans le secteur du GNL, nous permet d’appréhender sereinement le marché français. Forts de la qualité et de la durée de nos approvisionnements, de notre compétence technique et de notre expérience opérationnelle dans l’exploitation de stations services et d’installations industrielles de GNL, nous savons pouvoir apporter à nos actuels et futurs clients français, en plus d’une offre vraiment compétitive, toutes les garanties et le sérieux nécessaires à la mise en place de ce nouveau produit. Nous vous invitons à retrouver l’équipe de Gas Natural Fenosa aux côtés de l’AFGNV et de leurs partenaires au salon SITL, ayant lieu Portes de Versailles du 31 mars prochain au 2 avril.
PLUS D’INFOS GAS NATURAL EUROPE 20 Avenue André-Prothin | 92927 Paris, La Défense Cedex | 01 81 93 28 00 MARS 2015 entreprendre
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transport & logistique
L’interopérabilité des systèmes de télépéage au sein de l’UE
L’
harmonisation des politiques publiques au niveau européen est souvent un casse-tête. Nombreuses sont les lois rendues inapplicables pour diverses raisons, d’ordre juridique, technique ou environnemental. Dans certains secteurs pourtant, des directives parviennent à rassembler un large consensus. Le transport routier, par exemple, est aujourd’hui encore
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un secteur ô combien central au sein du tissu économique européen. Et malgré l’évolution d’autres formes de transport (ferroviaire, fluvial…), le transport routier reste le principal poste des transports terrestres en Europe. Face à la diversité des systèmes de péages et des situations, le Parlement européen s’est saisi de ce dossier. L’objectif ? Faciliter le paiement des péages de l’UE. Plus de 75%
de l’activité européenne de transport routier de marchandises se déroulent sur des distances supérieures ou égales à 150 km, la question des péages est donc cruciale. Avant 2004, l’absence d’interopérabilité créait des obstacles au fonctionnement du marché intérieur. C’est ainsi que l’Union européenne s’est saisie de ce sujet en fixant un cadre. La directive 2004/52/CE, qui entérinait la création d’un service européen de télépéage (SET), la décision 2009/750/CE portant sur les exigences, normes, spécifications techniques et règles opérationnelles du SET, puis le “Guide pour l’application de la directive sur l’interopérabilité des systèmes de télépéage routier” publié en 2010 eurent pour objectif de réaliser l’interopérabilité de tous les systèmes de télépéage routier européens afin d’éviter la prolifération de systèmes incompatibles, laquelle risquait de compromettre à la fois le fonctionnement du marché intérieur et brouiller la réalisation des objectifs de politique de transport. Selon le rapport d’information du Sénat sur la question, datant de 2013, ce système “devait permettre de ne souscrire qu’un
L’avis d’expert
Jérôme Lejeune, Président d’Axxès, leader du télépéage en France
« La difficile extension de l’interopérabilité du télépéage en Europe » « Le constat est très décevant. La France, le Portugal, l’Espagne et la Belgique avec le tunnel du Liekenshoek jouent le jeu. Pour les autres pays, il est extrêmement compliqué pour une société habilité au télépéage (SHT) de rentrer sur le marché. Il y a des raisons techniques pour l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie ou la Suisse qui avaient déjà mis en place leur système. D’autres Etats n’ouvrent pas le marché car ils ont d’autres soucis à l’esprit. Constatant ces freins, l’Europe a lance le projet REETS * dont l’objectif est de développer dans les deux ans qui viennent ces fameuses interopérabilités difficiles et manquantes. Axxès participe à ce projet avec d’autres compétiteurs pour donner à nos client la capacité à circuler facilement dans le plus de pays possibles. » (*) Regional European Electronic Toll Service.
seul abonnement et de n’avoir qu’un seul équipement embarqué à bord du véhicule pour acquitter tous les péages routiers faisant l’objet d’une perception électronique sur le territoire de l’Union européenne”. En clair, la solution finalement retenue consistait à laisser en place les opérateurs nationaux de télépéage, mais en ajoutant un échelon supplémentaire, constitué par des prestataires du SET. Après des retards dans le déploiement de ce dernier, le service est finalement en phase d’harmonisation.
des solutions
Comment favoriser une circulation libre de l’ensemble des transporteurs sur toutes les autoroutes européennes ? Un seul contrat et un seul équipement embarqué. En supprimant la manipulation d’espèces et en réduisant les frais de transaction des micro-paiements, cette technologie permet de lever les barrières pour les transporteurs, chaque véhicule bénéficiant désormais d’un
contrat unique pour tous ses paiements de péage en Europe et un équipement embarqué propre. Face à cette évolution insufflée par les instances communautaires, le marché a été scindé en deux. Désormais, deux types d’acteurs se partagent le secteur : les sociétés concessionnaires d’autoroutes chargées de la gestion des réseaux autoroutiers et les émetteurs et les fournisseurs dont le rôle est l’émission et la commercialisation des badges. Réagissant à cette nouvelle organisation, la SANEF (Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France), par exemple, a créé une filiale, Eurotoll. Ainsi, Axxès, DKV ou encore Total GR fournissent les outils aux transporteurs afin de leur permettre de circuler librement sur l’ensemble du réseau autoroutier européen. Chaque transporteur peut donc désormais souscrire une des nombreuses offres disponibles chez les différents acteurs du marché. Avec le badge ou le boîtier, les transporteurs bénéficieront de tous les
avantages du télépéage (détection à distance, réduction de la consommation de carburant, gestion informatisée, géolocalisation, gain de temps…) dans la plupart des pays de l’UE. Malgré l’efficacité et la diversité de ces acteurs, quelques bémols techniques retardent encore le développement massif du SET. C’est ainsi qu’en avril 2014 le Parlement européen a formulé quelques préconisations visant à accélérer le processus. Pointant du doigt les grandes disparités en termes de performance, de coût et d’interopérabilité des différentes technologies, les parlementaires suggèrent la création d’un dispositif embarqué unique et son intégration au moment de la fabrication du véhicule, une réduction des coûts, une harmonisation des redevances routières entre les différents états membres, et l’établissement du prélèvement électronique des droits de péage routiers (ETC) comme moyen de paiement le plus courant en Europe.
Face à la diversité des systèmes de péages, le Parlement européen s’est saisi du dossier. L’objectif ? Faciliter le paiement dans l’UE. MARS 2015 entreprendre
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transport & logistique
Toujours plus loin avec Axxès, précurseur et leader du télépeage poids lourds en France
cette année, a été créée en 2005 lorsque la France a décidé de respecter la Directive européenne n°2004/52/CE qui instaurait un Service Européen de Télépéage routier, et dont l’objectif était de permettre aux chauffeurs de poids lourds de régler les péages partout dans l’Union avec un seul équipement à bord du véhicule et un seul contrat d’abonnement. Axxès, précurseur et leader du télépéage poids lourds en France, a été le premier à introduire l’interopérabilité avec l’Espagne puis la Belgique et le Portugal.
Une société experte
publi-reportage
A
xxès qui a toujours été à l’écoute de ses clients, propose trois offres sur-mesure qui rencontrent un franc succès et répondent aujourd’hui à toutes les attentes des transporteurs souhaitant s’affranchir de l’arrêt au péage et du paiement en numéraire ou par carte de crédit tout en bénéficiant des réductions au péage accordées aux utilisateurs du télépéage. Grâce à son produit phare, le boîtier GPS Viaxxès SAT, les clients règlent le péage et ont accès en plus à leurs données GPS et de péage en temps réel. Il leur est également possible de gérer toutes ces données via une application de géolocalisation inédite le Viaxxès Sat Manager, qui a été entièrement développée par la société. En complément, les clients peuvent accéder à toute une gamme de services de télématique embarquée via des partenariats conclus avec des sociétés leaders sur le marché. La société, qui souffle ses dix bougies
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Les boitiers Viaccès Sat permettent d’accéder à de nombreux services.
Les boitiers Acces interopérables sur l’arc Portugal-Belgique (bleu foncé) vont bientôt être actifs dans d’autres pays européens (bleu clair).w
Axxès compte parmi ses membres fondateurs les plus importantes sociétés concessionnaires d’autoroutes, mais également une grande banque française spécialisée en monétique, et qui héberge également le système d’information par lequel transitent toutes les transactions et données quotidiennes des clients, ce qui contribue à garantir la sécurité et la fiabilité du back office Axxès. La solidité de ses actionnaires reste encore aujourd’hui l’une des grandes forces de cette PME et la garantie de son succès. Son siège social est basé à Lyon. « Dans un pays qui est très centralisateur comme la France à fort tropisme parisien, c’est une force » souligne Jérôme Lejeune, son président. « La métropole rhodanienne occupe une position stratégique dans la circulation nord-sud en Europe et compte de plus des gens très bien formés». Après une phase d’investissement pour préparer le back-office et former les équipes, la société a commencé à commercialiser en 2007 son premier badge TIS-PL, système de Télépéage Poids Lourds français dédié aux véhicules de classe 3 et 4. Dès 2008, Axxès a été certifié ISO 9001 répondant ainsi à l’attente extrêmement forte des clients d’avoir un système qualité certifié pour gérer toutes ces transactions financières. Le système a commencé à être interopérable avec l’Espagne en 2009, puis les boîtiers ont été acceptés en Belgique en 2011 et au Portugal en 2013. Ce qui fait d’Axxès une société émettrice de télépéage de référence dans le domaine de l’interopérabilité sur l’arc péninsule Ibérique – France Bénélux.
« Notre raison d’être est de développer l’interopérabilité à travers l’Europe. Pour cela, nous cherchons toujours à proposer un produit innovant et de nouveaux services correspondant aux besoins de nos clients» Un service de proximité
Aujourd’hui cette PME composée d’une cinquantaine de collaborateurs multiculturels et polyglottes compte plus de 30 000 sociétés clientes et près de 250 000 véhicules équipés de badges en circulation, dont 125 000 boitiers GPS. « En France, nous nous sommes surtout focalisés sur une clientèle de TPE-PME de 1 à 50 poids lourds, mais nous comptons aussi quelques grands transporteurs français. Ces sociétés ont besoin d’un service de proximité et nous permettent d’avoir la capacité de mieux connaitre et comprendre les besoins de nos clients directs. Enfin, au niveau international, comme nous ne pouvons nous permettre de créer des entités dans chaque pays, nous travaillons avec un réseau de partenaires réputés comme Shell, UTA , et bien d’autres qui utilisent en fait nos solutions sous leur propre marque au seins de leur bouquet de services. »
Trois formules pour une offre évolutive
L’offre historique de base Viaxxès, accessible avec un badge à technologie microonde appelée DSRC, permet de se déplacer librement tout en bénéficiant de remises par les différentes sociétés d’autoroutes (jusqu’à ‑13% en France et -50% en Espagne). La seconde offre ViaxxèsSAT comprend le dernier boîtier Axxès à technologie satellitaire qui propose en complément l’option EDI, l’envoi de données péage et/ou l’envoi de données informatisées. Ce service personnalisé propose au transporteur de recevoir les transactions de péage enregistrées pour faciliter leurs tâches quotidiennes
Jérôme Lejeune, Président d’Axxès « Une relation client performante » « Au-delà des technologies embarquées dans nos badges, nous apportons à nos clients un réel service de proximité. Evoluant sur un marché ultra compétitif, les TPE et PME de transport sont assez souvent dans des situations financières un peu compliquées. Plutôt que de demander d’énormes garanties et des barèmes qui pourraient leur poser des problèmes pour utiliser nos moyens de paiement embarqués, nous mettons en place un service personnalisé qui permet de les suivre au jour le jour avec nos équipes de terrain. Pour le SAV et l’accompagnement, nous avons monté notre propre centre d’appels, avec des téléconseillers multilingues, salariés d’Axxès depuis le début, qui ont noué avec nos client s un rapport de proximité pour offrir un service premium qui permet à Axxès de valoriser sa position de leader par la qualité du service rendu. En plus toutes nos équipes sont basées en France ! Axxès c’est le télépéage européen « made in France » qui crée des emplois en France ! »
telles que la refacturation aux clients et/ou les positions GPS de leurs véhicules, au fil de l’eau dans le format qu’ils souhaitent et à la fréquence désirée. Enfin, avec Viaxxès SAT Manager, offre accessible uniquement grâce au boîtier ViaxxèsSAT, les transporteurs ont accès à l’application la plus complète du marché qui inclue de nombreuses fonctions de géolocalisation et de simplification de la gestion des coûts de péage. Cette offre permet également d’accéder au service EDI en option. Elle permet surtout de suivre en temps réel le positionnement de ses véhicules, de constituer et d’analyser le rapport d’activités détaillé de sa flotte et
de redéfinir ses itinéraires en fonction des coûts liés à la route. « Notre raison d’être est de développer l’interopérabilité à travers l’Europe (voir carte d’Europe) », insiste Jérôme Lejeune « Pour cela, nous cherchons toujours à proposer un produit innovant et de nouveaux services correspondant aux besoins de nos clients afin de faciliter l’utilisation du péage par les routiers sans oublier d’améliorer et simplifier le travail des gestionnaires de flotte.. Cette dynamique de simplification du péage se développe partout en Europe. Axxès en a l’expertise, mais aussi et surtout, les moyens et la volonté. »
KM-X, l’offre TPE-PME au meilleur prix Accès a lancé en début d’année l’offre KM-X, une offre de télépéage simplifiée pour la France unique et qui est la moins chère du marché. Cette offre s’adresse aux TPE-PME équipées de véhicules de plus de 3,5 tonnes qui ne circulent pas en permanence sur le réseau autoroutier français. À partir de 0,99 € par mois* et sans engagement de durée, ces derniers peuvent bénéficier des avantages du télépéage et réaliser des économies sur tous leurs trajets pouvant aller jusqu’à 13% du montant du péage. www.km-x.fr
PLUS D’INFOS 10/12 bd Vivier Merle 69393 Lyon | Tél. 04.26.29.75.20 | Fax 04.26.29.75.22 | www.axxes.eu MARS 2015 entreprendre
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transport & logistique
L’immobilier logistique remercie l’e-commerce d’affaires a atteint plus de 50 milliards d’euros l’an dernier, avec une progression de 13,5 % par rapport à 2012. Ces chiffres de ventes, en progression régulière chaque année, sont pour les propriétaires de bâtiments logistiques, une véritable manne. L’autre facteur, permettant à la France d’occuper une position privilégiée sur le secteur européen de la logistique, est sa situation géographique. Elle est considérée comme la plaque tournante de l’Europe.
Il serait presque étonnant de constater, que malgré la crise et l’absence de croissance, le secteur du transport et de la logistique reste l’une des rares branches à résister mieux à la crise, et ce, même si le marché a tendance à régresser.
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l serait presque étonnant de constater, que malgré la crise et l’absence de croissance, le secteur du transport et de la logistique reste l’une des rares branches à résister mieux à la crise, et ce, même si le marché a tendance à régresser. Directement lié à l’activité économique, Il apparait donc logique que ce secteur subisse une croissance nulle. Cependant, force est de constater que les plateformes liées au e-commerce se multiplient. Ce sont d’ailleurs ces nouveaux acteurs économiques qui permettent au marché de la logistique immobilière de ne
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pas chuter. En effet le commerce sur internet connait une croissance à deux chiffres. Ce nouveau business nécessite d’énormes plateformes logistiques dépassant parfois les 50 000 m2. Pour répondre dans les plus brefs délais aux demandes de leurs clients, elles s’implantent même au plus près des grandes agglomérations afin d’effectuer toutes formes de livraisons, que ce soit « B to B » ou « B to C ». Ce sont elles qui maintiennent et contribuent à l’évolution du marché de la logistique immobilière. D’après la Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance), le chiffre
Aussi l’immobilier logistique reste-t-il attractif, malgré le contexte économique morose, auprès des opérateurs et des investisseurs internationaux. Pour preuve, au 1er semestre 2014, en France, environ 735 000 m² ont été placés sur les surfaces supérieures à 5 000 m²dont 373 000 m² en Île-de-France, 155 000 m² en région Lyonnaise et 207 000 m² sur le reste du territoire français. La région Ilede-France concentre aujourd’hui plus de 50 % de la surface totale du parc logistique de l’Hexagone, avec 12 100 000 de m2. Outre sa position géographique, et ses infrastructures modernes, la banlieue parisienne se distingue également par la compétitivité de ses coûts de location, comparée à l’échelle européenne. Dans cette région, les loyers s’élèvent à environ à 60 euros par m2 sur une base annuelle, soit des niveaux trés inférieurs à ceux affichés par d’autres grandes métropoles européennes.
transport & logistique
IDI Gazeley France a les moyens de ses ambitions
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en France, aux Etats-Unis ou e groupe immobilier en Chine pays où nous sommes canadien Brookfield présents. » a créé l’été dernier la marque mondiale unique IDI Gazeley Une stratégie en rachetant deux leaders de de valeurs l’immobilier logistique : IDI ajoutées En tant qu’investisseur, déveacteur majeur du secteur aux loppeur et opérateur d’entreEtats-Unis et Gazeley présent pôts logistiques, les équipes de depuis 25 ans en Europe et IDI Gazeley suivent avec beauplus récemment en Chine. IDI coup d’attention l’évolution Gazeley représente désormais des besoins de leurs utilisaprès de 5,5 millions de m2 Fabrice Cervoni, d’actifs. L’entité France compte Directeur Général IDI teurs. L’immobilier logistique une dizaine de collaborateurs, Gazeley France doit répondre rapidement et environ 430 000 m2 d’entreefficacement aux attentes d’un pôts et 17 bâtiments dans l’hexagone. L’opé- marché en constante mutation. « C’est donc rateur immobilier logistique, qui est à la fois en prenant soin d’être toujours dans un rôle développeur, investisseur et gestionnaire d’accompagnement que nous prévoyons aud’actifs, se positionne sur des fonciers stra- jourd’hui les besoins qui seront ceux de nos tégiques à Paris, Lyon, Lille ou Marseille en fonction des opportunités. Parmi ses principaux clients, on trouve des prestataires logistiques qui apportent aux utilisateurs une prestation spécialisée en logistique, mais aussi les utilisateurs finaux qui peuvent louer directement ces bâtiments pour les gérer directement ou sous-traiter cette tâche à un prestataire logistique.
IDI Gazeley
IDI Gazeley France a la volonté de devenir un acteur clef du marché immobilier logistique dans l’hexagone grâce à une stratégie de création de valeur, à la fois qualitative et sélective
IDI Gazeley est le 1er développeur d’entrepôts logistiques en France a avoir obtenu la certification NF HQE™ Bâtiments Tertiaires en exploitation pour l’un de ses bâtiments situé à proximité de Nancy.
clients demain. Ce que l’on recherche, insiste Fabrice Cervoni, c’est la création de valeur sur un bâtiment neuf ou sur un portefeuille d’actifs existants à redévelopper ou qui n’est plus aux normes. Le critère principal reste la localisation, la qualité des opérations et la valeur que l’on peut créer. Ensuite on va utiliser tout notre réseau et notre force commerciale pour louer ce bâtiment. »
Deux exemples de réalisations récentes en France :
publi-reportage
L’appartenance à un acteur incontournable dans le milieu de l’investissement associée à la présence d’une plateforme mondiale permet à IDI Gazeley de répondre d’une manière globale aux attentes de ses clients, à la fois au niveau local mais aussi international. « Il est primordial de pouvoir capitaliser sur cette plateforme mondiale, souligne Fabrice Cervoni, Directeur Général IDI Gazeley France. C’est une force très importante comparée à un acteur local car ce que recherchent de grands acteurs comme Adidas ou Wal Mart, c’est la même qualité de service, d’efficacité et de respect des délais
IDI Gazeley
Capitaliser sur une plateforme mondiale
IDI Gazeley a construit pour Toys R Us un campus logistique et tertiaire situé à Saint-Fargeau-Ponthierry (77). Le site est composé d’un siège social de 3 000 m2 et d’un centre de distribution de 48 000 m². Ce bâtiment, opérationnel en avril 2015, sera le principal centre de distribution national et répondra aux besoins croissant du département e-commerce. Il disposera d’une surface de stockage, d’un système de convoyage automatisé de dernière génération et d’un quai cross dock. L’opérateur a également développé pour le compte de Relay France, filiale du Groupe Lagardère, un bâtiment de 18 000 m² à Marly-la-Ville (95) livré en décembre 2014. Ce nouvel entrepôt logistique, stratégiquement situé non loin de Paris et de l’aéroport de Roissy CDG, continuera à approvisionner tous les points Relay du territoire situés dans les gares, métros et aéroports, en particulier ceux de la région parisienne qui représentent 50% des expéditions.
PLUS D’INFOS 125 Av. des Champs-Élysées, 75008 Paris | Tél. 01 44 43 49 50
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E-Commerce :
l’avènement du numérique
U
n simple clic, l’effleurement de l’écran d’une tablette ou d’un smartphone suffisent aujourd’hui à commander un bien, sans pour autant avoir à vous déplacer. Avec 54 milliards d’euros dépensés en 2014, il est évident que le commerce en ligne français se porte bien et que le potentiel client ne cesse de croître. Il devrait par ailleurs dépasser les 60 milliards d’euros en 2015, malgré une légère baisse du panier moyen. De par l’exigence MARS 2015 entreprendre
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transport & logistique
grandissante des internautes désirant de bas prix, une livraison efficace (que ce soit au niveau du délai ou de l’intégrité des produits commandés) et une traçabilité complète, la concurrence entre les 157 300 sites d’e-commerce français est rude. L’impact du cross-canal et le développement de nouveaux outils numériques bouleversent littéralement les modèles organisationnels de la supply chain, tant en
amont (réapprovisionnement, stockage, préparations de commandes à l’unité) qu’en aval (livraison à domicile, gestion des retours). Les schémas logistiques classiques se voient ainsi chamboulés et nécessitent une mise sous contrôle totale du processus logistique (disponibilité en stock, délais, tarifs, fiabilité, service aprèsvente, etc.) qui garantira la satisfaction et la fidélisation du client.
L’avis d’expert
M. Castelot, A2Dis
« Une distribution spécialisée - «Sur ce segment de la distribution spécialisée, allant de la livraison e-commerce des encombrants avec services associés, de la prestation fine en BtoB, comme de la livraison urbaine, nos clients attendent des solutions professionnelles. A nous de construire et valoriser avec eux ces solutions» commente Marc Castelot, directeur général d’A2dis. »
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Ainsi le commerce se digitalise et la distribution connaît depuis environ 10 ans une véritable révolution. De par le large choix de références, la compétitivité des tarifs et la praticité d’une commande depuis son ordinateur ou son terminal mobile, ce nouveau mode de consommation impose aux e-commerçants une innovation constante. La logistique est devenue pour eux un véritable élément de différenciation, décisive, au même titre que l’offre produit, le marketing ou la sécurité de paiement. Au e-commerce s’associe donc la e-logistique qui est devenue un véritable facteur de succès, un simple retard de livraison ou des colis endommagés pouvant avoir des effets dévastateurs pour l’image de marque d’une entreprise. La chaine logistique se voit simplifiée : disparition des intermédiaires tels que les grossistes ou les détaillants (en effet, plus de passage par un
Le commerce se digitalise et la distribution connaît depuis environ 10 ans une véritable révolution. magasin), de nombreuses économies permettent de construire une organisation logistique performante. De plus, ces phénomènes ont des incidences directes sur le transport, l’information, l’entreposage ou encore les prestations telles que le co-packing et la co-manufacturing. Principalement, les différences entre la logistique et la e-logistique sont notables au niveau : — Du stockage : le nombre de stocks intermédiaires étant moindre, le niveau de stock général obtenu est donc plus bas. Ainsi, toutes les prestations logistiques à fortes valeurs ajoutées (type préparation de commandes, co-packing, etc.) doivent être réalisées dans un seul et même entrepôt. — Du transport : les clients exigent des délais de livraisons quasi similaires à celui dont ils bénéficieraient s’ils se déplaçaient en magasin. Ainsi deux possibilités : le transport peut s’effectuer en point relais ou directeur au client. Son coût s’avère donc globalement plus important que dans la distribution traditionnelle. — Des systèmes d’informations : le ecommerce impose un suivi de la com-
Bruno Coste, Président d’Adaméo-FIL « La révolution du U-commerce » « La logistique du e-commerce soulève plusieurs problématiques. La première est opérationnelle avec des process et des besoins utilisateurs qui évoluent. On parle de e-commerce, de m-commerce, d’U-commerce avec cette capacité d’Ubiquité qu’ont désormais les utilisateurs d’accéder aux réseaux n’importe où, à tout moment et sur tous supports. De fait, les organisations logistiques et transport doivent évoluer, ce qui a un impact sur les SI car le flux informationnel doit suivre le flux physique avec des éditeurs TMS et WMS extrêmement agiles, capables d’apporter rapidement des solutions innovantes aux utilisateurs. Enfin sur la partie RH, il faut que les gens évoluent et soient accompagnés. Souvenons-nous que certains grands vpcistes ont failli mourir faute d’avoir anticipé, voire même suivi la vague du e-commerce ! »
mande en temps quasi réel, du produit à sa livraison. Certains outils informatiques permettant d’exercer ce contrôle existent : TMS (Transport Management System) et SCEM (Supply Chain Event Management)Si sur le papier, le circuit e-logistique peut paraitre simple, sa mise en œuvre l’est évidemment beaucoup moins, de par les prérogatives exposées dans cet article. De plus, si l’acheminement de nos biens s’avère être savamment orchestré qu’advient-il d’eux une fois obsolètes ?
Logistique inverse : des économies de ressources pour vos retours
L
a logistique inverse englobe les retours produits découlant de leur utilisation ainsi que leur recyclage. La prérogative environnementale est ainsi prédominante : l’économie des ressources, l’élimination des déchets et l’amélioration de la productivité en minimisant l’impact sur l’environnement sont les facteurs essentiels de la logistique inverse. L’objectif est donc d’assurer le retour des produits et des matières de l’utilisateur. Collecte, tri, transformation, recon-
ditionnement… les activités en découlant sont nombreuses et le secteur s’avère porteur à l’heure du développement durable. Cependant, ce concept n’est pas restreint aux seules activités de récupération et de recyclages des matières puisqu’il intègre les activités de retours produits pour cause de défectuosité ou de non conformité aux besoins (des retours sous garantie aux retours commerciaux en passant par les produits en fin de vie). Comme pour la e-logistique, des différences avec la logistique « traditionnelle »
sont notables. La plus évidente concerne le transport qui ne s’effectue plus d’un point vers plusieurs mais l’inverse. Les retours, aléatoires sont également difficiles à prévoir. Le processus s’avère donc plus complexe de par la diversité des matériaux et produits à transporter induisant un grand nombre d’intermédiaires. Vous l’aurez compris, le processus de retour de marchandises nécessite des compétences certaines et nous vous invitons maintenant à découvrir les partenaires qui vous permettront de l’assurer ! MARS 2015 entreprendre
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transport & logistique
A2Dis : un expert de la livraison spécialisée
publi-reportage
L
e e-commerce se développe, tant vis-à-vis des particuliers que des professionnels. L’an dernier, les français ont dépensé pas moins de 57 milliards sur internet. Les sites de e-commerce se multiplient et représentent désormais 9% des ventes de détail, hors produits alimentaires. Les dirigeants de SED Logistique et Globe Express, avaient senti le potentiel de ce marché, et ont créé A2dis en 2012, entreprise spécialisée dans la livraison du dernier kilomètre, destinée à accompagner ce marché. Marc Castelot en a pris la direction générale et veille à la développer. Depuis sa création, A2dis propose tout un éventail de solutions de livraisons, des plus simples au plus compliquées. L’entreprise dont le siège est à Marly-la-Ville (95), propose aux chargeurs, issus du e-commerce mais aussi d’autres univers, grande distribution ou industrie, d’assurer leurs livraisons, y compris les plus complexes, à une ou deux personnes, en BtoB ou BtoC. Concrètement, A2dis livre tous types de produits, que ce soit chez le particulier, en boutique ou en zone commerciale avec
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une large palette de possibilités : livraison sur rendez-vous, en ville, de nuit, avec déballage, reprise d’emballage, montage, mise en service, ou mise en rayon… y com-
pris pour des colis sensibles, pondéreux ou volumineux. « Les livraisons proposées par A2Dis peuvent se faire au 6e étage sans ascenseur s’il le faut, inclure l’installation du meuble ou de l’appareil commandé dans la pièce voulue, voire sa mise en service » détaille Marc Castelot. Ce qui peut parfois nécessiter la présence de deux livreurs. « Tout type de livraison est possible. Nous sommes soucieux d’apporter un service de qualité, en respectant le cahier des charges de nos clients », précise le directeur général d’A2Dis. L’entreprise se définit comme un apporteur de solutions logistiques, pour tout type de livraison spécialisée permettant, par exemple aux e-commerçants, de mieux gérer leur relation client. « Livrer un réfrigérateur américain, un canapé en cuir ou une boutique en centre-ville de nuit demande des savoir-faire particuliers, mais très différents » souligne le directeur général. « Nous fournissons une gamme de services adaptés à la nature des produits livrés. Nous pouvons apporter des solutions aux besoins exprimés, en nous appuyant sur notre réseau de 37 agences, capable d’assurer une couverture nationale, comme peu de prestataires en dispose sur ces segments de marché », se félicite M. Castelot. Sur la région parisienne, A2Dis peut en outre assurer des livraisons express, y compris pour des colis de plus de 100 kilos ! Pour A2Dis, il n’y a pas de problème de livraison, il n’y a que des solutions. « Nous devons travailler comme des architectes et dessiner des plans de livraisons efficaces, adaptés à la réglementation et aux impératifs du client ». Mais A2dis n’est pas qu’un spécialiste de la livraison sur mesure. « Quand on sait traiter des produits complexes, on peut aussi faire des livraisons plus classiques tout en conservant notre axe différenciateur. » Pour exister sur ce marché, les dirigeants ont recensés quatre critères clés : les tarifs, le délai, le service et… les remontées d’informations. C’est pourquoi A2Dis a mis en place un logiciel TMS spécifique qui permet de suivre et de remonter les informations
« Nous devons travailler comme des architectes et dessiner des plans de livraisons efficaces »
aux clients, chargeurs ou destinataires. A2Dis propose également à ses clients, et leurs destinataires finaux, un portail web dédié, www.a2dis.fr, et un outil spécifique dénommé Zendayliv’ sur lequel il est possible d’effectuer des prises de rendez-vous directes, de consulter le trafic remis au transporteur, ou encore l’historique et les statuts des livraisons. A nos yeux, l’information est primordiale, car un client informé et satisfait est un client fidélisé. « Sur notre site, nos clients peuvent vérifier, en toute transparence, la tenue de nos engagements en terme de qualité et de respect de la date de livraison demandée par le destinataire » précise M. Castelot. La qualité est au rendez-vous puisqu’A2Dis s’enorgueillit d’un taux de livraison réussie de 99,74% en 2014 ! Toujours à la recherche de la meilleure performance, A2dis met un point d’honneur à former régulièrement ses équipes aux spécificités du métier de la livraison du dernier kilomètre et aux besoins des clients. Fort de ses bons résultats, cette toute jeune entreprise a déjà trouvé sa place dans le marché de la livraison du dernier kilomètre. Le chiffre d’affaires de l’entreprise, a progressé de 30% en 2014, à environ 4 millions d’euros. Et ce n’est qu’un début. Le directeur général vise « un doublement de l’activité d’ici deux ans. » Une ambition réaliste. D’autant que l’entreprise dispose de quelques atouts de taille pour y parvenir. A commencer par un hub central au sein des 60 000 m2 de SeD Logistique, à proximité de Roissy, d’où partent les flux clients vers
« Nous fournissons une gamme de services adaptés à la nature des produits livrés. Nous pouvons apporter des solutions aux besoins exprimés, en nous appuyant sur notre réseau de 37 agences, capable d’assurer une couverture nationale, comme peu de prestataires en dispose sur ces segments de marché » port SeD logistique nous permet d’offrir des délais fiables, et raccourcis par rapport à ce que propose le marché, de livrer quasi quotidiennement ses agences, sans rupture de charge. Un vrai avantage lorsqu’on sait que ces passages a quai sont synonymes de casse, perte ou de colis dévoyé. » le réseau de 37 agences réparties sur les principales villes de France, « 25 détenues en propre et 12 en partenariat » précise M. Castelot. Ceci permet à A2dis d’avoir un réseau homogène et complet, et donc d’assurer une présence, au plus près des clients destinataires, sur tout l’hexagone. « Notre plan de traction optimisé par les flux trans-
PLUS D’INFOS www.a2dis.fr MARS 2015 entreprendre
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transport & logistique
SeD Logistique couvre toute la supply Chain
S publi-reportage
eD logistique créée en 2000, filiale à 100% du groupe familial de dimension internationale S.e.D, réalise un chiffre d’affaires de près de 95 millions d’euros pour un effectif de 600 personnes. Sed Logistique est à même d’assurer toute solution Supply Chain en s’appuyant sur la déclinaison de ses solutions métiers
— SeD Overseas, qui propose une solution en porte-à-porte, de pilotage des importations et exportations, par voie aérienne ou maritime, intégrant les formalités douanières, sur les secteurs géographiques d’Asie, mais aussi du pourtour méditerranéen, et du continent Américain. Depuis 18 mois Sed est actionnaire majoritaire d’une société Chinoise installée à Hong Kong, Xiamen, Ningbo, Shangaï, Tianjin, et Guangzhou. « Cela nous permet de proposer une offre aérienne et maritime d’import et d’export entre ces villes chinoises et les bureaux que nous avons ouverts à Roissy » précise Denis Labastrou, directeur commercial du groupe.
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— Logistique organisée en réponse « métiers » avec : • SeD Fashion pour le textile • Logistique on line pour le e-commerce et la VAD • Logistique solutions pour l’industrie, la grande distribution, réseaux spécialisés — Fret management, qui en tant qu’organisateur de transports, peut prendre en charge des expéditions Pan Européenne depuis et vers la France de 1 palette au camion
complet. Cette activité dispose de quatre plateformes de groupage et cross dock, Marly-laVille, Saint Priest Nantes et Lesquin ainsi que de 2 agences à Rouen et Roissy — A2dis, qui propose des solutions pour la logistique de livraison du dernier kilomètre, de 1 a plusieurs personnes et nécessitant un haut niveau de technicité pour les colis sensibles, pondéreux, volumineux. A2Dis s’appuie sur son hub en région parisienne et son réseau de 37 agences réparties sur toute la France, afin d’assurer plus de proximité avec ses clients.
Cinram Logistics France fait son retour… et ceux de Zalando !
P
La logistique des retours
Dans le cadre de sa diversification, l’entreprise Cinram Logistics France a décidé de se focaliser sur un créneau très porteur, celui de la Reverse Logistics qui peut être traduit dans le jargon métier par logistique inverse ou logistique des retours pour les acteurs de l’e-commerce. Cette discipline consiste à gérer et à optimiser les flux provenant du consommateur en direction du fabricant. Pour ce faire, le logisticien normand, s’appuyant sur son savoir-faire de la logistique fine, a conclu un partenariat avec la société hollandaise Docdata devenant ainsi en quelque sorte sa branche française. « Il faut savoir qu’une bonne partie des produits vendus en vidéo reviennent. Le Reverse Logistic faisait donc déjà partie de notre génétique. Nous traitons depuis début 2014 pour tout le marché français les retours des produits Zalando, la boutique en ligne de chaussures
En médaillon : Jean-Jacques Berthelon. Ci-contre : Anne Callamand, Directeur Business Development, entourée par l’équipe dédiée aux retours Zalando
et de vêtements présente dans quatorze pays européens. C’est très important, insiste JeanJacques Berthelon, car l’expérience client d’un site de e-commerce se situe à deux niveaux. Sur la vitesse et la précision de livraison, mais aussi sur la gestion du retour client. Ce dernier veut pouvoir retourner sa marchandise en cas d’insatisfaction et être crédité le plus vite possible ! »
35 nouvelles embauches
Pour le site de e-commerce, il y a un enjeu extrêmement fort qui est de vérifier que le produit qui lui est retourné est bien conforme à celui qui a été expédié chez le client et qu’il soit en condition d’être revendu. Parmi les
250 personnes qui travaillent sur le site de Champenard, les 35 nouveaux salariés embauchés pour la reverse s’assurent de cet état de fait et reconditionnent le produit, vérifient l’état de l’article retourné, plient le vêtement avant de le protéger dans un emballage adapté. « C’est très intéressant, conclut JeanJacques Berthelon, car c’est une valeur ajoutée que nous apportons au client. C’est un produit rémunérateur qui nécessite une main d’œuvre attentive et soignée. De plus, nous commençons aussi à avoir des pistes sur des clients qui pensent à nous confier leurs produits sortants, c’est-à-dire pour stocker et expédier leurs articles ce qui sera la troisième étape de notre évolution. »
Le Reverse Logistic oui, les D3E non ! Le SAV tend à se développer vers le recyclage, par exemple celui des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) mais cet axe de développement n’ a pas été retenu par Jean-Jacques Berthelon. « La filière de collecte et recyclage des D3E est une bonne alternative, reconnait-il, mais le ratio surface de stockage versus gestion des produits est quand même très important de par le volume de certains appareils électroniques. »
PLUS D’INFOS Anne Callamand 02 32 21 47 47 – 06 81 35 97 49 | annecallamand@cinram.com MARS 2015 entreprendre
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publi-reportage
artenaire historique logistique des majors du home entertainment pour distribuer leurs supports numériques, Cinram Logistics France a commencé à diversifier son activité en 2013 suite à la régression constante du marché du DVD-Blu-Ray, mis à mal par la VOD, la SVOD, mais surtout le streaming et l’offre illégale. Sa plate-forme de Champenard (Eure), visible depuis l’autoroute A 13, reste cependant le plus gros site de distribution français de produits culturels sur supports numériques pour les entreprises leader du marché comme 20th Century Fox, Pathé, Europa Corp, Universal Vidéo, Studio Canal, etc. « Nous prenons d’ailleurs de plus en plus de parts de marché sur ce secteur, explique Jean-Jacques Berthelon, le directeur de l’entreprise. Nous étions déjà la plateforme n° 1, Champenard représentant environ 45% du marché français du DVD Blu-Ray et on se dirige vers 55% voire 65% l’année prochaine, ce qui va nous permettre d’étaler la diminution chronique de ce marché en baisse de 10 à 15% par an. Nous avons actuellement 12 millions d’unités stockés pour environ 8000 références et adressons environ quelque 2 700 points de vente dans l’hexagone dont la Fnac, Auchan, Cultura, Leclerc, etc..»
transport & logistique
La formation contre la Crise
A
cheminement de matières premières, expédition de produits finis ou encore gestion des stocks. Qu’elles soient commerciales ou industrielles, les entreprises font appel aux professionnels du transport et de la logistique. Ce pan entier de notre économie est le 5ème secteur d’activité économique du pays, devancé par l’industrie, le BTP, le commerce ainsi que l’hôtellerie restauration. Il ne cesse pourtant pas de se développer grâce à la mondialisation des échanges commerciaux pour compter à ce jour plus de 1.3 million de salariés en France, dont 800 000 en logistique (soit 5.5%). La crise mondiale subie a comme pour tout secteur économique eu d’importantes répercutions, auxquelles sont venues s’ajouter les mutations technologiques et démographiques exposées dans nos précédentes séquences... bien que l’activité semble connaitre une relative embellie. Il est à noter qu’une importante partie des travailleurs s’avère vieillissante et s’il est pour l’instant difficile de parler de reprise réelle, ce phénomène s’avère positif quant à l’emploi des jeunes travailleurs. Des entreprises proposent des services dans le domaine de la formation, du recrutement et des ressources humaines pour orienter l’ensemble des flux de travailleurs. Nous donnons maintenant la parole à nos partenaires privilégiés qui présenteront leur activité et nous éclaireront quant aux secteurs de la logistique et du transport.
Marc Pietra, Directeur général d’Adaméo-FIL
« Une logistique la plus fine possible» « En ce qui concerne les fonctions middle et top management dans l’environnement logistique et supply-chain, une bonne partie des postes sont à connotation internationale. L’objectif principal est de trouver des compétences pour engager des process
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d’amélioration continue et d’optimalisation afin de permettre une logistique la plus pointue possible, mais surtout capables de produire de la prestation qualitative à un haut niveau. L’informatique y concourt mais ne remplace pas les compétences humaines
dont on a besoin pour gérer et optimiser un entrepôt, prendre en compte les contraintes permanentes sans cesse renouvelées en matière de traçabilité par exemple. On recrute à la fois un manager d’hommes de coûts et de budget. Les trois sont indissociables ! »
Transport-logistique : on manque de visibilité !
Après une année chaotique chahutée par le feuilleton de l’écotaxe et une conjoncture encore difficile, le secteur du transport routier et de la logistique aborde 2015 avec incertitude
J
ean-Charles Cipriotti, Président-fondateur du Groupe Mantrans, professionnel spécialisé dans le travail temporaire, le recrutement et la formation dans les domaines du transport et la logistique, décrypte les tendances et l’évolution de ces deux branches d’activités étroitement liées qui se modernisent, adoptent une démarche écoreponsable et augmentent le niveau d’exigence de leurs recrutements. Quel est le poids du secteur d’activité du transport et de la logistique en France ? Toutes les entreprises, commerciales ou industrielles, font appel aux professionnels du transport et de la logistique pour acheminer leurs matières premières, expédier des produits finis ou gérer des stocks. Ce secteur regroupe trois grands pôles d’activité : le transport routier de marchandises (51,5 %), la logistique (15,2%) et le transport routier de voyageurs (13,8%). Peu médiatisé, c’est pourtant le cinquième secteur d’activité économique en France après l’industrie, la construction, le commerce et l’hôtellerie-restauration. C’est un secteur dynamique qui n’a cessé de se développer ces dernières années avec la mondialisation et l’essor des échanges commerciaux. Pour rester compétitives, les entreprises du secteur, ici comme ailleurs, ont multiplié les rapprochements et on observe d’ailleurs une concentration progressive des entreprises de plus grande taille. Aujourd’hui les entreprises du transport et de la logistique comptent à peu près 1,3 million de salariés en France dont 800 000 en logistique, ce qui représente tout de même 5,5% du total des salariés en France. Côtés métiers, les chauffeurs routiers et les opérateurs sont majoritaires. L’avènement du e-commerce a-t-il boosté le secteur ? En effet, le digital a pris une place importante dans les modes de consommation des particuliers. Tous les secteurs sont concernés (produits culturels, vêtements, High-Tech…). On a vu
également l’émergence des «drive» mis en place par la grande distribution pour répondre au développement du e-commerce. L’essor constant de ces nouvelles façons de consommer agit comme un véritable booster dans ce secteur. Qu’est-ce qui caractérise encore le transport et la logistique ? Le Grenelle de l’environnement et tout ce qui est lié. Cela crée vraiment de gros changements pour les opérateurs avec un certain nombre de normes qui sont ou vont être mis en place. On l’a vu avec le feuilleton de l’écotaxe. Ce secteur n’échappe pas à la règle et l’on observe des mutations, notamment sur des modes des transports moins polluants longtemps délaissés comme le fluvial qui représente désormais plus de 10 % du fret de marchandises. Dans le transport routier on constate également l’émergence de véhicules de plus en plus propres, et en logistique, des bâtiments autonomes énergétiquement. Le développement des NTIC a également fortement transformé le secteur du transport et de la logistique, participant à l’amélioration des performances de la chaîne d’approvisionnements. Pour exemple, le suivi en temps réel des marchandises est un besoin des chargeurs et une des conditions de la performance des transporteurs. Est-ce qu’on peut parler de reprise aujourd’hui ? On a vécu une véritable crise systémique en 2008 où l’arrêt de l’activité a été brutal, à tel point que l’on se demandait où allait s’arrêter cette chute vertigineuse. Nous ne devons pas nous leurrer et attendre le retour à une situation d’avant-crise, cela ne se produira pas, je pense. C’est un véritable changement sociétal que nous vivons ; ce serait trop long de le développer, je dirais simplement qu’il entraîne des interrogations et des incertitudes, et fatalement un manque de visibilité. L’entreprise, pour créer de la croissance durable a besoin de se projeter, or aujourd’hui l’activité fonctionne par à-coups. Cela ne favorise pas la créa-
Jean-Charles Cipriotti, Président-fondateur du Groupe Mantrans : « Nous ne devons pas nous leurrer et attendre le retour à une situation d’avant-crise. » tion d’une situation de plein emploi dans ce secteur malgré des besoins réels et des profils pénuriques. Néanmoins, comme dans tous les secteurs en France, on assiste au vieillissement des effectifs. Dans les dix prochaines années, 26% des conducteurs routiers partiront en retraite, nous devrons donc nous préparer pour pallier au remplacement de ces derniers. MARS 2015 entreprendre
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transport & logistique
Adaméo-FIL : « le bon profil au bon moment pour le bon projet ! »
publi-reportage
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réée en mars 2011 par Bruno Coste, Adaméo (désormais Adaméo-FIL) vient de fêter ses quatre ans d’existence. Son fondateur, Bruno Coste, ancien directeur des systèmes d’information a voulu mettre son expérience acquise dans différents groupes logistiques comme CMA CGM dans le maritime, puis comme DSI chez ID Logistics et Wincanton au service des entreprises. « D’entrée de jeu, j’ai créé Adaméo avec l’objectif clair d’accompagner mes clients dans la mise en œuvre et l’optimisation de leurs processus logistiques et leurs systèmes d’information uniquement dédiés Transport et Logistique. La vingtaine de consultants et chefs de projets qui m’entourent ont été sélec-
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tionnés pour leur expérience professionnelle dans le secteur d’activité du client chez lequel ils interviennent. Nous capitalisons ainsi sur la mise en œuvre réussie de méthodologies projets éprouvées et pragmatiques afin de mener à bien les projets qui nous sont confiés dans le respect des budgets et des plannings.»
Un marché des TMS en devenir
Autre spécificité, le cabinet met un focus particulier sur tout ce qui gravite autour des progiciels de gestion du transport (TMS) et des solutions de gestion d’entrepôts (WMS) sachant que pour certaines fonctionnalités, les frontières s’atténuent entre WMS et TMS. « Le marché des solutions de transport devient
mature et je suis persuadé que les TMS vont connaitre un essor aussi fort que les WMS ces dernières années, liés notamment à un retour sur investissement plus rapide d’où ce positionnement stratégique. » Sur les projets opérationnels et SI, la société de conseil basée à Paris, Lyon et Marseille intervient en phase amont du projet (audit, réponse aux appels d’offres, aide au choix de solutions métier & SI). « Sur la phase d’implémentation, nous pouvons intervenir avec une casquette de pilotage en mode PMO (Project Management Officer) avec un chef de projet qui assure la gestion du reporting, effectue le suivi et l’analyse des risques en termes de budget et de timing, etc., soit avec une casquette plus technique où l’on est capable de mettre carrément les mains dans le cambouis des différents SI et briques fonctionnelles liés au domaine de la supply chain que nous sommes amenés à déployer. » Enfin, le cabinet intervient en aval du projet sur les process et les organisations déjà en place, en vue de les optimiser et assurer des missions de réingénierie de façon à améliorer la qualité de ce qui a déjà été développé et déployé. Adaméo accompagne également ses clients qui le sollicitent souvent en termes de conduite du changement. Du coup, ce coaching réalisé chez le client l’est aussi en interne pour faire monter en compétences les collaborateurs amenés à travailler sur différents projets et adresser différents secteurs (e-commerce, retail, industrie) que ce soit sur la partie métier, la partie SI et sur la partie conduite du changement. Le cabinet travaille aujourd’hui a l’international en Europe, au Maghreb et dans les pays du Golfe. Dans cette volonté de développement, il se tourne aujourd’hui vers l’Amérique du Nord afin d’apporter son expertise Conseil et Recrutement.
Une stratégie conseil-recrutement-RH fructueuse
De fil en aiguilles, Adaméo a développé une activité de recrutement et de consulting RH. « Il faut savoir qu’il y a une vraie problématique en termes de recrutement dans les entreprises
aujourd’hui et ce sur la majeure partie des secteurs d’activités sur lesquels nous intervenons, explique Bruno Coste. Mes clients me disaient souvent que « mon consultant ou mon chef de projet était super » au point de vouloir le débaucher ! Heureusement ces derniers n’avaient pas envie de me quitter... C’est ainsi que nous avons commencé à aider nos clients à recruter, une vingtaine de personnes par an en moyenne. Mi 2014 j’ai saisi l’opportunité de racheter le cabinet de recrutement Français FIL (France Ingénierie Logistique), LE cabinet de recrutement spécialisé en Logistique et Transport, leader en France et qui assure chaque année entre 150 et 200 recrutements. » Au sein de la nouvelle entité, Marc Pietra, fondateur de FIL, reste dans l’entreprise en qualité de Directeur Général et apporte ses 40 ans d’expertise RH-recrutement aux 20 ans d’expérience DSI-conseil de Bruno Coste, aujourd’hui Président de la société Adaméo-FIL. L’objectif de ce rapprochement est clairement de rapprocher le monde des projets logistiques de celui du recrutement pour permettre aux clients de trouver « le bon profil au bon moment pour le bon projet », de fédérer les compétences afin de concevoir la meilleure équipe pour un projet, d’identifier la personne idoine, voire même de composer de A à Z des BU logistiques à la carte. « Cette stratégie hybride s’avère fructueuse, souligne Bruno Coste, car chez nos clients, nous pouvons nous adresser à la fois au DG, au DRH, au Directeur des opérations et au DSI sachant que toutes ces entrées se rejoignent ! »
Un taux de satisfaction proche des 100%
Sur les 2,5 M€ du chiffre d’affaires réalisé par la nouvelle entité Adaméo-FIL, les prestataires logistiques contribuent à la moitié du CA, les acteurs du retail et de l’industrie à 30 à 40% et le reste pour les éditeurs. « Nous sommes agiles et capables de travailler pour des géants mais aussi pour des TPE-PME avec un CA plus modeste, insiste Bruno Coste. Pour la partie RH, nous sommes capables de recruter des profils d’agents de maitrise comme des profils de cadres dirigeants. Nous facturons en général en pourcentage du salaire annuel brut de la personne sélectionnée. » Le département recrutement dispose d’une CVthèque riche de plus de 200 000 profils spécialisés dans le domaine du transport et de la logistique, un vivier de choix qui est le fruit d’une expérience de plus de 40 années d’expertise
Le cabinet met un focus particulier sur tout ce qui gravite autour des progiciels de gestion du transport et des solutions de gestion d’entrepôts. avec une analyse psycho, grapho si besoin, voire de commandement pour des fonctions managériales, etc. Notre accompagnement est complet. Il est clair que cela coute un peu plus cher qu’un recrutement géré en interne (et réussi…) mais nous sommes garants de la qualité des candidats proposés sachant que sur les 200 recrutements effectués l’an passé, nous n’avons eu qu’un seul qui n’a pas abouti…Les autres recrutés sont toujours en poste !» dans ce secteur. Enfin Bruno Coste insiste sur l’approche qualitative de FIL basée sur l’humain et portée par l’équipe des chargés de recrutement. « Il y a bien sur un entretien physique avec tous les candidats que l’on présente. Chacun a un dossier personnel
PLUS D’INFOS Bruno Coste | contact@adameo-fil.com | Tél. 04 91 85 42 43 MARS 2015 entreprendre
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transport & logistique
Le Groupe Mantrans : l’expérience qui fait la différence ! lequel il travaillait. Il a vite réalisé qu’une vraie demande existait à l’extérieur et que parler métier était un avantage. C’est ce qui l’a incité, quelques années plus tard, avec son associé, à fonder leur propre entreprise de travail temporaire, Mantrans, exclusivement dédiée aux métiers du transport et de la logistique. Cet ADN et cette ligne conductrice ont perduré. En 15 ans, 13 agences d‘interim spécialisées ont essaimé en régions Ile-de-France, Centre, RhôneAlpes et Midi-Pyrénées. L’entreprise a ensuite consolidé son statut d’acteur global RH dans les domaines du transport et de la logistique avec son cabinet de recrutement et de conseil 1G-Trans et son institut de formation IMF en couvrant ainsi l’ensemble des besoins en compétence de ces domaines.
Une obligation de résultat
Jean-Charles Cipriotti, Présidentfondateur du Groupe Mandrans : “Ce qu’apprécient nos clients, c’est notre engagement.“
publi-reportage
S
pécialiste du travail temporaire (Mantrans),du recrutement (1G-Trans Consultant) et de la formation (Institut Mantrans Formation), le Groupe Mantrans fournit une solution globale RH exclusivement dédiée aux métiers du transport et de la logistique. Lorsque Jean-Charles Cipriotti a créé sa première structure d’intérim spécialisée en 1986, c’était pour répondre à un réél besoin de recruter des conducteurs en interne pour la filiale d’un groupe de transport dans
Aujourd’hui Mantrans est la seule entreprise de travail temporaire (ETT) exclusivement dédiée aux secteurs du transport et de la logistique. La majeur partie des collaborateurs permanents est issue du secteur. Les effectifs intérimaires des agences d’emploi Mantrans sont uniquement composés de conducteurs toutes spécificités, de personnels de quai et d’entrepôt, ainsi que de personnels administratifs et d’exploitation transport et logistique. «C’est un secteur complexe, qui implique un grand professionnalisme, et une totale disponibilité. Recruter un conducteur et lui voir confier un 44 tonnes ne s’improvise pas et peut s’avérer catastrophique si l’on ne possède pas le savoir-faire nécessaire. J’ai toujours souhaité conserver mon hyper-spécialisation, c’est ma force. Même par les temps difficiles, je me suis toujours refusé à m’ouvrir à d’autres secteurs d’activité, plus porteurs. C’est mon choix même si celui-ci est risqué, concède le Président fondateur du groupe. Aujourd’hui nous sommes reconnus par
1 G-trans recrute et gère des talents tournés vers le middle et le top management.
nos clients, et ce qu’ils apprécient tout particulièrement, c’est notre engagement. En effet, nos clients sont soumis à une obligation de résultat, ce qui n’est pas le cas du travail temporaire. Cette situation peut créer un décalage si l’ETT ne se sent pas investi de cette même obligation envers son client. Chez Mantrans, cette obligation fait partie de nos fondammentaux. »
Difficultés de recrutement : des métiers à valoriser
Le secteur du transport et de la logistique a recours à du personnel de plus en plus qualifié. On demande toujours plus au conducteur routier. Savoir conduire certes, voire écoconduire, mais aussi bien se conduire (savoir-être) car il est “le premier représentant de son agence d’emploi mais également du client de notre client “. En France, les cursus de formation sont de bonnes qualité mais les métiers du secteur du transport-logistique souffrent d’un déficit d’attractivité, notamment chez les jeunes. Ils sont trop peu valorisés et pourtant à la pointe de la technologie. L’Etat, les centres de formation et les professionnels du secteur devraient mettre en avant les multiples possibilités de carrière et d’évolution que ces métiers offrent pour attirer de nouvelles vocations, par choix et non par dépit. C’est
Jean-Charles Cipriotti est également Président et membre fondateur du réseau Aprime, composé de professionnels indépendants du travail temporaire. Le Réseau Aprime représente 28 adhérents pour 197 agences sur le territoire national.
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ce que vient de faire l’OPTL, l’Observatoire Prospectif des métiers et des qualifications dans les transports et la logistique, avec sa campagne “Mon choix, je le transporte.“ «Ce secteur propose des métiers où l’on peut encore évoluer en interne lorsqu’on est volontaire et si l’on sort un peu du lot, sans être bloqués par des diplômes ou des années d’expérience, insiste Jean-Charles Cipriotti. Enfin ce sont des métiers d’avenir qui ne risquent pas d’être délocalisés. »
L’intérim, coût ou valeur ajoutée ?
Aujourd’hui plus que jamais, dans un contexte cyclique et extrèmement concurrentiel, les entreprises doivent avoir la capacité de s’adapter rapidement aux changements de situations. Pour ce faire la flexibilité est indispensable et le recours à l’intérim s’avère être la solution la plus adaptée. «Je constate ces dernières années que nos clients nous répercutent les pressions tarifaires qu’ils subissent au quotidien, nonobstant toute valeur ajoutée à notre profession, la réduisant à une simple notion de coûts, regrette Jean-Charles Cipriotti.Cette spirale entraine la profession du travail temporaire
« Le secret du changement c’est de concentrer toute son énergie, non pas à lutter contre le passé, mais à construire l’avenir » —Socrate à rechercher en permanence des économies se traduisant naturellement par un désengagement et une simple action de délégation de personnel négligeant la qualité et le service client. L’intérim est alors dans ce contexte, sans valeur ajoutée. Chez Mantrans, ce n’est pas le choix que nous avons fait. La complexité des profils et les risques associés ne nous permettent pas de vendre une prestation low-cost, banalisant nos services. Nous considérons que notre spécialisation, notre disponibilité 24h/24, 7j/7, nos
engagements et nos process garantissent du personnel intérimaire de qualité, donc de la valeur ajoutée . Nous avons à coeur de le prouver à nos clients, quotidiennement, en développant un partenariat gagnant-gagnant. »
Une offre globale RH
A côté du travail temporaire qui constitue le gros de l‘activité du Groupe Mantrans, 1Gtrans Consultant est un cabinet de recrutement qui est lui aussi entièrement consacré au monde du transport et de la logistique. Son activité est plutôt positionnée sur le middle et le top management. «Nous travaillons beaucoup sur une notion de communauté, explique Jean-Charles Cipriotti. Le leitmotiv du cabinet 1G-trans Consultant est de surtout veiller à ne jamais déshumaniser le recrutement . Nous devons écouter, conseiller, rassurer parfois, orienter les candidats, qu’ils soient jeunes diplômés ou professionnels confirmés, et ce dans une approche personnalisée, favorisant un véritable échange.» Enfin le dernier pôle d’activité du groupe est IMF, l’Institut Mantrans Formation, un organisme proposant exclusivement
Mantrans compte 13 agences d’emploi sur le territoire. Ci-dessus celle située à Paris Gare du Nord, 1ère agence du Groupe.
des formations comportementales, de perfectionnement métiers, ainsi que des formations sur-mesure, dédiées aux secteurs du transport et de la logistique. «Par notre expertise de l’humain et notre présence sur le terrain, nous sommes partis d’un constat : aujourd’hui la formation ne doit pas se résumer à un simple moyen d’augmenter la productivité des collaborateurs, mais repositionner l’Homme au coeur de la stratégie d’entreprise. Nos programmes sont des concentrés de technique mis en relation avec les singularités des entreprises du secteur. Ce sont des apprentissages adaptés, dans l’objectif d’ajuster les savoirfaire des salariés aux exigences de activité de l’entreprise. La mise en place de nos différents modules correspond au développement d’un concept novateur en termes de formation associé à une expertise issue de notre spécialisation. Il est statistiquement prouvé que des formations courtes, pratiques et ciblées sont d’autant mieux mises en pratiques qu’elles sont bien comprises.»
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Handicap
L ’accessibilité physique aux lieux publics Au-delà de l’aspect purement réglementaire, l’accessibilité des personnes handicapées constitue un enjeu sociétal majeur porté par des valeurs desolidarité et d’égalité des droits et des chances. La loi sur le handicap du 11 février 2005 prévoyait un délai de 10 ans afin de rendre accessible les lieux publics à toutes les personnes en situation d’handicap.
L
a loi de 2005 portait en elle une grande lueur d’espoir de changement. Des avancées considérables étaient initiées concernant le droit à compensation du handicap : besoin en assistance humaine, technique ou animalière, l’aménagement du logement ou encore du véhicule en fonction du projet de vie de la personne concernée. Les 10 années prévues se sont écoulées et les lieux publics ne sont toujours pas pour autant accessibles aux handicapés. Selon un sondage IFOP, une personne handicapée sur deux estime que son quotidien n’a pas changé depuis les dispositions entérinées.
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L’ambition était –elle surréaliste et démesurée ? Comment imaginer un plan d’actions ancré dans la réalité et atteignable ? Les premières initiatives de mise en conformité ne datent pas de 2005 mais de 1975… Cela fait donc 40 ans que le pays aurait dû se mettre aux normes. L’antériorité du dossier n’encourage pas à l’optimisme et les balbutiements posent des questions de fonds. En décembre 2013, le gouvernement à, une nouvelle fois, repoussé son objectif et instauré une ordonnance à travers des Agendas d’Accessibilité Programmée (Ad’AP). Ces derniers introduisent des délais supplémentaires de 3 ans renouvelables
une ou deux fois pour se mettre aux normes sans encourir de sanctions. Cependant, ces agendas stipulent que les commerçants, les professions libérales et les établissements publics doivent s’engager pour l’accessibilité avant le 27 septembre 2015. Cette ordonnance a suscité l’indignation des grandes associations, comme l’Association des Paralysés de France ou encore l’Unapei, fédération des associations françaises, qui représentent et défendent les intérêts des personnes handicapées. Que penser de ce nouveau dispositif simplifié ? Obtiendra-til un écho favorable et gagnera-t-il enfin en efficacité? Le gouvernement montre un engagement fort afin d’accompagner les acteurs publics dans leur démarche d’accessibilité : mise en place d’ambassadeurs de l’accessibilité, aides financières de la caisse des Dépôts et Consignations et Bpifrance dans le financement des travaux, sensibilisation des enjeux à travers une campagne de communication, etc. Désormais, l’environnement normatif est simplifié afin d’instaurer un dialogue possible entre les attentes et les contraintes de l’ensemble des protagonistes. Le 1er mars 2015 consacre une première échéance du calendrier avec l’envoi de l’attestation accessibilité. Une formalité pour certains, le début d’un long cheminement pour d’autres. La Délégation Ministérielle à l’Accessibilité (DMA) s’est fendu de la mise en place d’une lettre d’information mensuelle visant à rappeler les obligations à satisfaire.
Sourdline : le centre d’appels qui donne la parole aux sourds
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renant très vite conscience de la difficulté pour les personnes sourdes et malentendantes de contacter les SAV d’entreprise, Caroline Mitanne, fondatrice et directrice de Sourdline, créé en 2008, une première entreprise de service de traduction Langue des signes pour les particuliers consommateurs. « Ce service était à la charge des demandeurs, ce qui était économiquement non viable », déclare Caroline Mitanne. Mettant un terme à cette expérience, elle créé en 2013, en partenariat avec Urbilog, Sourdline Développement, un nouveau centre d’appels en visiophonie. Les utilisateurs sourds peuvent contacter une plateforme dédiée pour le compte d’administrations ou de groupes tels que Canal+, Vente-Privée, ou encore la Macif via le site internet de Sourdline. Le modèle économique est différent. Ce sont les groupes partenaires qui payent une prestation annuelle à Sourdline. « Pour faciliter l’accès des personnes sourdes à ces services, nous avons mis en place des outils de contact adaptés. Le premier est la possibilité pour les sourds d’appe-
ler en visioconférence nos services, comme si nous étions l’entreprise elle-même, auquel cas, nous répondons directement et en toute autonomie à leur problématique. Dans certains cas les appels sont traités en traduction en Langue des Signes. Le second. un chat adapté. Dans 80% des cas, les sourds ont des difficultés avec l’écrit. Leur écrit est parfois difficilement compréhensible. Aussi faut-il un travail de réécriture afin de mieux percevoir leur message », explique la fondatrice. Pour pouvoir répondre au mieux aux attentes des utilisateurs de Sourdline, l’entreprise emploie prioritairement des personnes en situation de handicap et ayant une parfaite connaissance de la langue des signes. Sourdline Développement dispense alors en langue des signes une première formation en interne d’une durée de 15 jours permettant à chaque nouveau collaborateur d’appréhender la culture de la relation client. Une seconde formation de 10 jours environ est également suivie au sein même des entreprises partenaires afin que chaque videoopérateur puisse comprendre et répondre aux attentes spécifiques et parfois techniques des acheteurs.
Le call center réceptionne près de 1 000 appels par mois. Ce chiffre est en constante augmentation. De ce fait, Sourdline entend recruter deux nouveaux collaborateurs cette année et atteindre un CA de 600 000 euros. Enfin, afin de remédier au manque d’instituts de formation spécialisés pour les personnes malentendantes, Sourdline va également dispenser une formation diplômante reconnue par l’Etat dédiée au métier de conseiller à distance. Sourdline va encore plus loin en entamant une démarche de certification NF Service « Relation Client ».
PLUS D’INFOS www.sourdline.com | Tél. 01 47 82 40 05 | Skype : sourdline MARS 2015 entreprendre
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publi-reportage
Avec plus de 80 % de son personnel en situation de handicap, Sourdline a obtenu l’été dernier l’agrément entreprise adaptée. « Il est non seulement prioritaire pour nous de favoriser l’accessibilité à l’emploi aux personnes en situation de handicap, mais également de valoriser leur travail, de les monter en compétence et de leur permettre, de ce fait, d’évoluer au sein de l’entreprise », rajoute notre interlocutrice.
handicap
URBACCESS : des solutions urbaines pour tous
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es 10 et 11 Mars 2015, s’ouvre la 4ème édition d’URBACCESS. Fort de son succès, il s’installe au Paris Center Event Porte de la Villette pour bénéficier de plus de 4 000m2 et offrir ainsi plus d’espace à ses exposants et à ses 3 000 visiteurs. « L’idée de créer cet évènement résulte de la loi de 2005 et plus particulièrement à son volet spécifique sur l’accessibilité. Face aux obligations légales de mettre aux normes et rendre accessibles tout lieu public, beaucoup de professionnels, par manque d’information, se voyaient proposer toutes sortes de services, de produits et de projets. Pour eux, très rapidement, la loi est apparue comme contraignante et coûteuse. En aucun cas, elle ne fut perçue comme un confort d’usage. Il fallait donc mieux expliquer la notion d’accessibilité et, de ce fait, éclairer et organiser le marché. Cela concerne 15 millions de personnes en France et 80 millions en Europe. C’est un marché de plusieurs dizaines de milliards d’euros », explique Jean-Marc MailletContoz, Président du salon URBACCESS. S’imposant comme la référence sur le thème de l’accessibilité et de la mobilité dans la ville, URBACCESS s’adresse exclu-
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sivement aux professionnels , que ce soit du bâtiment (maîtrise d’œuvre et d’ouvrage etc. …), des gestionnaires de parcs de logements, des responsables de la voirie, de la signalétique, de la lumière, des transports, des élus et des responsables des collectivités locales et territoriales ou encore des représentants du secteurs du tourisme ou de l’économie numérique….et bien sûr des associations. Dans le même temps, il permet aux exposants de présenter leurs services,
produits ou innovations technologies à des visiteurs décisionnaires en quête d’informations concrètes. URBACCESS organise aussi différentes rencontres et tables rondes, animées par des experts reconnus, où sont abordés différents sujets qui sont au cœur de l’actualité du thème de la conception universelle et d’une ville accessible à tous. A titre d’exemple, Michèle Delaunay, ancienne Ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie débattra du vieillissement des populations. Seront également abordés des sujets relatifs à la mobilité, l’accessibilité culturelle et touristique, la signalétique ou encore la sécurité de l’enfant handicapé organisée par NOVA CHILD. «En plus des visiteurs des pays frontaliers, certains viennent de Russie, de Tunisie, du Maroc ou encore d’Arabie Saoudite. Nous faisons également venir certains intervenants du Japon. URBACCESS est le seul évènement au monde entièrement dédié à l’accessibilité. C’est aujourd’hui la référence mondiale. D’ailleurs, tous nos exposants sont satisfaits de par la qualité des contacts engendrés par l’évènement».
handicap
Entreprise adaptée de production vidéo : Séquences Clés Productions
Xavier Doublet
Axel Nilsson
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réée en 2010, Séquences Clés Production met au service des entreprises, des associations et des organismes publics, la créativité et la compétence technique de ses équipes.
Une rencontre déterminante
Axel Nilsson, professionnel de la vidéo, rencontra un jour Dorine Bourneton, pilote d’avion paraplégique. Après quelques mois de discussion et de réflexion, est né le projet Séquences Clés Productions : « J’avais fait le tour du monde de l’entreprise. Dorine m’a donné l’occasion de rencontrer des personnalités du monde du handicap. J’ai eu envie de m’investir dans cette nouvelle aventure. Il y a eu une certaine complexité lors de la création car aucune entreprise adaptée n’existait encore sur le marché de la production vidéo, mais nous y sommes arrivés et finalement, nous avons été soutenus » explique Axel Nilsson.
Marie-France Poulizac-Reznik
Un succès confirmé
Aujourd’hui Séquences Clés Production travaille avec une centaine de clients dont de grandes entreprises. « Nous avons commencé à travailler avec les missions handicap, mais très vite, devant notre professionnalisme, les services RH et les services communication ont souhaité collaborer avec nous » ajoute Axel.
Un management d’exception
L’équipe a été organisée avec des réalisateurs valides reconnus dans la production Corporate et des personnels techniques souffrant de différents handicaps. Marie-France Poulizac-Reznik nous explique sa motivation au sein de la société : « J’ai travaillé pendant 30 ans dans le montage de films long métrage,
Des prestations complètes Séquences Clés productions réalise tout support de communication audiovisuelle et prend en charge tout le process de la conception à la diffusion :
•P rogrammes institutionnels et corporate • Information • Formation • Ressources Humaines • Sensibilisation RSE
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• Captation d’événements • Portraits – Interviews • Mise en accessibilité des vidéos (sous-titrage, audiodescription) • Présentation de produits ou d’activités…
mais après une greffe du rein, je suis restée fragilisée, avec un handicap reconnu. Le milieu du cinéma m’a écartée. Quand après deux ans de chômage, j’ai eu l’occasion de travailler pour Séquences Clés Productions, ma vie a repris. Il a fallu que je m’adapte car ce job est vraiment différent, en termes de délai et d’objectifs à atteindre. Cette embauche a été pour moi un coup de chance incroyable car je ne pouvais pas imaginer d’arrêter là ma carrière professionnelle. Je ne pourrais pas travailler dans une entreprise classique, ici mes horaires sont aménagés et quand je suis vraiment trop fatiguée, je reste travailler à mon domicile ».
Une nouvelle équipe aux commandes
A 68 ans, Axel Nillson a souhaité prendre sa retraite cette année, mais il ne voulait pas fermer l’entreprise. Ce sont trois associés qui ont pu reprendre l’entreprise il y a quelques mois, accompagnés encore par Axel. Xavier Doublet, associé et dirigeant nous raconte son choix : « A 42 ans, je voulais investir dans une entreprise, cesser d’être salarié pour mettre en application tout ce que j’ai appris au cours de ma carrière dans le marketing. J’ai pu passer un long moment d’immersion dans l’entreprise avant que nous nous décidions, avec Ryadh et Ralph, à investir dans cette entreprise. J’ai ainsi appris à connaître l’entreprise et son équipe, à connaître les spécificités du métier et à appréhender le marché. Humainement, cette entreprise est très agréable. Mes proches m’ont aussi aidé à me qualifier, mais finalement, cette entreprise est un vrai coup de cœur ! Au-delà du commerce, cette entreprise a un véritable intérêt en elle-même. » www.sequences-cles.fr
L ’accessibilité à l’emploi
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uvrir l’emploi aux personnes handicapées est un enjeu névralgique dans le dossier de l’accessibilité et un facteur d’appartenance au corps social. La loi Handicap de 2005 formalise le principe de non discrimination, définit la priorité de travailler en milieu ordinaire et instaure des mesures incitatives pour les employeurs. Un panel de dispositions ont été entérinées afin d’encourager les entreprises à prendre les mesures adéquates afin que les travailleurs handicapés puissent accéder à un emploi en cohérence avec leur qualification et bénéficier de formations leur permettant d’acquérir les compétences requises. La philosophie du dispositif est de permettre l’insertion, le maintien et la promotion de l’emploi des personnes handicapées dans un souci d’intégration dans un univers « classique » de l’entreprise. Si les entreprises sont de plus en plus sensibilisées à l’insertion des personnes handicapées, l’enjeu est qu’elles finissent par devenir proactives sur le sujet et ne se cantonnent pas de répondre uniquement aux contraintes légales par obligation et peur des mesures coercitives. Certains secteurs comme la banque ou l’assurance montrent l’exemple et créent des cursus en alternance pour former les travailleurs handicapés à leurs métiers. Depuis 1987, les entreprises de plus de 20 salariés ont l’obligation d’employer au minium 6% de salariés handicapés. La loi du 11 février 2005 réaffirme cette obligation et l’élargit à de nouvelles catégories de personnes handicapées. Pour renforcer les bonnes pratiques et dissuader les réfractaires, elle renforce également la contribution à l’Association nationale pour la gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph) pour les entreprises n’ayant pas satisfait les obligations légales. Le montant est triplé pour les entreprises n’ayant manifesté aucun efforts au terme de trois ans, de quoi faire réfléchir. Par ailleurs, les partenaires sociaux ont pour obligation de négocier l’emploi des travailleurs handicapés tous les ans dans les entreprises et tous les trois ans au niveau de la branche. Il existe des structures d’aide à l’emploi telle que CAP emploi, des établissements et des services d’aide par le travail (ESAT) qui n’embauchent que des personnes han-
dicapées, des entreprises adaptées (EA), des centres de rééducation professionnels (CRP) pour accompagne des reconversions. Des structures ont également vu le jour afin d’aider les entreprises à réussir l’intégration de personnes handicapées au sein de leurs équipes. Malgré l’existence d’une dynamique positive, le taux de chômage constaté chez les personnes handicapées est le double de celui de la population active. Certains obstacles complexifient l’insertion professionnelle : la population des personnes handicapées est significativement moins diplômée que la moyenne de la population
française (7% des personnes handicapées sont diplômées de l’enseignement supérieur contre 27%). Les chiffres font prendre la mesure du sujet : 15% des personnes handicapées affirment que leur employeur n’est pas informé de leur handicap et seulement 7% font l’objet d’une aide à l’insertion de travailleurs handicapés. Même si les organismes se développent, la majorité ne bénéficie pas du soutien d’organisme spécifique. ’accessibilité à l’emploi conditionnent l’intégration sociale, malgré une volonté manifeste de faire bouger les lignes, le chemin à parcourir est encore long. MARS 2015 entreprendre
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handicap
Entretien avec Maude Heren, responsable mission handicap des hypermarchés Carrefour Carrefour et le Handicap… cela remonte à quand ? Nous avons fêté les 15 ans de la Mission Handicap l’année dernière ! Notre premier accord date de 1999, et nous en sommes aujourd’hui à notre 6e accord. Est-ce sous l’impulsion de la loi ou estce une prise de conscience des hypermarchés Carrefour qui incita à recruter du personnel handicapé ? Ce n’est pas la loi qui a été notre première préoccupation. Peu d’entreprises étaient d’ailleurs engagées à l’époque, car les contributions financières versées à l’AGEFIPH étaient beaucoup moins importantes qu’elles ne le sont aujourd’hui. Au départ, c’est donc la prise de conscience des partenaires sociaux qui a déclenché la démarche. Syndicats et Direction se sont retrouvés sur un enjeu commun : la nécessité de venir en aide aux salariés qui peuvent rencontrer des problèmes de santé au cours de leur carrière. C’était donc, et c’est toujours, une politique qui a permis de renfor-
cer le dialogue social chez nous. Le 2e aspect qui était important, c’était aussi d’ouvrir les portes à la différence et de ne pas discriminer à l’embauche. Depuis que la politique handicap a été mise en œuvre, nous avons recruté plus de 3 200 travailleurs handicapés. Quel est le rôle de la Mission Handicap ? Ses missions au sein des Hypermarchés Carrefour ? Le rôle de la Mission Handicap est de décliner le contenu de l’accord national dans l’ensemble des établissements. En tant que chargée de Mission Handicap, je dois donc m’assurer que les mesures prévues sont appliquées sur l’ensemble du territoire. Heureusement, je ne suis pas seule pour assurer cette mission ! Je m’appuie sur un réseau de pilotes et de copilotes basés dans chaque établissement qui répondent aux besoins concrets du terrain : aménager une caisse, nouer des partenariats avec des structures du secteur protégé pour sous-traiter des produits et des services… Quels sont les postes les plus souvent occupés par le personnel handicapé ? Nous avons des travailleurs handicapés sur tous nos postes ! Il n’y a pas de « postes réservés ». Nous allons donc retrouver logiquement une majorité de collaborateurs en caisse et en rayon. Nous avons également des travailleurs handicapés représentés dans tous les statuts : la majorité sont des salariés, mais nous avons aussi une centaine de cadres.
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Quelles sont leurs évolutions de carrière au sein des hypermarché Carrefour ? Nous suivons de près les évolutions de carrière. L’entretien annuel comprend par exemple un volet sur la situation de handicap de la personne afin de vérifier qu’il n’y a pas d’aggravation et d’adapter le poste en cas de besoin. Néanmoins, l’évolution de carrière est encore un point sur lequel nous devons progresser. Nous avons mis en place de nouvelles aides pour cela, comme des bilans de compétences spécifiques
Le rôle de la Mission Handicap est de décliner le contenu de l’accord national dans l’ensemble des établissements. tenant compte des problématiques de santé au travail. Quels sont les investissements que les hypermarchés Carrefour ont dû effectuer pour recevoir ce nouveau personnel ? Grâce à notre accord dérogatoire, l’argent de la contribution qui est théoriquement versée à l’AGEFIPH reste en interne pour que la Mission Handicap puisse déployer les aides de cet accord. Pour reprendre l’exemple de l’aménagement de caisse que je prenais tout à l’heure, la Mission Handicap va donc financer l’intervention d’un ergonome puis l’aménagement matériel de la caisse. Cela ne coûte rien au magasin ! Quelles autres initiatives les hypermarchés Carrefour envisagent-elles de prendre au profit de son personnel handicapé ? Nous avons beaucoup d’initiatives dans notre nouvel accord ! Concernant le recrutement, nous voulons par exemple renforcer le recours à l’alternance pour intégrer des travailleurs handicapés durablement dans nos effectifs. L’alternance répond au manque de qualification des travailleurs handicapés sur le marché de l’emploi ; mais elle offre aussi un parcours d’intégration resserré basé sur un système de tutorat qui permet d’apprendre les rudiments du métier et de s’insérer plus facilement dans l’entreprise.
PLUS D’INFOS Mission Handicap / Carrefour Hypermarchés | Maude Héren, 93 Avenue de Paris 91300 Massy
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Promotion de la diversité : un enjeu pour la branche Retraite complémentaire et Prévoyance volonté de la branche de s’impliquer encore davantage : trois groupes ont le label Diversité. D’autres, comme le Gie Agirc-Arrco en 2014, ont opté pour la signature des chartes diversité et/ou parentalité. Vous arrivez à un moment où les régimes de Retraite complémentaire font l’actualité. Quelles sont vos missions dans ce contexte ? Mes objectifs prioritaires sont de contribuer auprès des Partenaires sociaux au pilotage et à la pérennité des régimes paritaires, continuer à améliorer l’efficience de gestion des régimes, avec l’objectif de 300 millions d’euros d’économies d’ici 2018, poursuivre l’amélioration de la relation avec les clients des régimes que sont les assurés et les entreprises. Pouvez-vous nous donner quelques indications sur votre parcours avant votre nouvelle prise de fonctions ? Je crois avoir l’expérience de la mise en œuvre, dans le domaine social, de réformes complexes et sensibles avec des résultats tangibles et une pratique du management tant à des niveaux stratégiques que très opérationnels. J’ai ainsi exercé des responsabilités aux hospices civils de Lyon comme directeur financier adjoint, activité qui faisait suite à des fonctions de DRH. J’ai, ensuite, occupé différentes fonctions au sein de Ministères sociaux et économiques. Depuis 2013, j’étais à l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) en qualité de conseiller général des établissements de santé. Ces différentes responsabilités m’ont donné le gout de la négociation et des relations sociales.
« Des objectifs que nous avons atteints et parfois dépassés. »
PLUS D’INFOS dc.presse@agirc-arrco.fr MARS 2015 entreprendre
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Que représente la politique Diversité au sein de la branche Retraite complémentaire et Prévoyance ? C’est dans le cadre incitatif posé par les accords de branche depuis 2009 et fidèles à leurs valeurs que le Gie Agirc-Arrco et les groupes paritaires de protection sociale s’engagent pour promouvoir la diversité, l’égalité des chances et l’accessibilité à l’emploi des personnes en situation de handicap. La branche considère que les groupes, de par la nature de leurs activités et des valeurs qui les sous-tendent, ont une responsabilité sociale à assumer pleine-
ment dans ce domaine. Un discours adopté d’emblée par son nouveau Directeur Général François-Xavier SELLERET. La sensibilisation à la diversité a débuté officiellement dans les groupes avec la signature par les partenaires sociaux de l’accord du 27 mars 2009. Les actions se sont progressivement développées selon quatre axes : l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, l’emploi des personnes en situation de handicap, l’articulation entre la vie professionnelle et la vie familiale, la gestion de la diversité des âges. De nouvelles négociations se sont engagées pour aboutir à un troisième accord. Nous nous étions fixé des objectifs que nous avons non seulement atteints et parfois dépassés. En pratique, alors qu’en 2009, la branche affichait un taux de travailleurs en situation de handicap de seulement 3,5%, elle est passée aujourd’hui à 6,2%. On note de nettes améliorations dans plusieurs domaines : la conciliation vie professionnelle et familiale, mais aussi l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, notamment en matière salariale. Par exemple, l’article 4 de l’accord demande que les groupes améliorent le taux d’accès des femmes aux emplois à responsabilité. L’accord fixait un objectif à atteindre d’au moins égal à 37,5 % fin 2010, au niveau de la branche puis 40 % au 31 décembre 2014. Or, nous sommes arrivés à 41,6 % nous indique le nouveau Directeur Général. D’autres résultats traduisent la
Le handicap bénéficie d’une large audience chez TF1 Communiquer sur le thème du handicap, tout en s’assurant de son intégration dans sa société et du retour positif de ses salariés, telle est la mission que s’est assignée le groupe TF1. Retours d’expériences.
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Cécile Monthiers Directrice Diversité Handicap relations Ecoles
Job dating Handi-alternance 2014
mi-journée dans nos locaux », ajoute Cécile Monthiers. Les postulants ont été coachés de manière à peaufiner leur CV, leur présen-
tation... Le but étant, bien sûr de leur donner le plus d’aisance possible pour le job dating mais aussi, plus généralement, pour leurs recherches d’emploi à venir. Les opérations menées en 2013 et 2014 ont été fructueuses. Le groupe a décidé de la renouveler cette année en juin prochain. En parallèle, TF1 met en place des formations diversités dont près de 1200 collaborateurs ont bénéficié. Plus de 400 ont été formés plus spécifiquement au handicap. Autant d’initiatives qui ont pour but d’ouvrir toujours plus le groupe à la diversité, considérée comme une richesse pour l’entreprise. * lien vidéos « ni plus ni moins » sur Groupe TF1/ carrières/Actions diversité handicap
Valérie, 30 ans, recrutée en alternance par TF1 témoignage
« Un jour, le téléphone a sonné et j’ai eu TF1 au bout du fil. Je n’en reviens toujours pas », témoigne Valérie, recrutée à la rentrée en contrat d’alternance au poste d’assistante du chef de service audiovisuel. Marquée par une lourde opération, la jeune femme a dû, à 30 ans, reprendre ses études pour prétendre à un nouveau poste, compatible avec son handicap. Un vrai parcours du combattant, mais qui s’achève en apothéose pour elle. Beaucoup de gens finalement aimeraient être à sa place et travailler à TF1 ! D’autant que l’intégration fut rapide et sans heurts. « J’appréhendais bien sûr au départ, mais tout est organisé de telle sorte que si j’ai le moindre problème, un référent est là pour m’aider. Comme pour aménager mon poste de travail : TF1 m’a immédiatement installé un siège ergonomique, pour m’éviter des problèmes de dos », explique-t-elle. Et dans deux ans, à l’issue de son contrat ? « J’aimerais bien rester », avoue-t-elle. Cqfd.
PLUS D’INFOS www.tf1.fr MARS 2015 entreprendre
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ikos qui s’exprime en langue des signes, sans en connaître un seul, devant un collaborateur malentendant sidéré ça vaut le coup d’œil ! « C’est le but », sourit Cécile Monthiers, Directrice adjointe Diversité à TF1*. « Nous souhaitions en effet réaliser des saynètes amusantes, diffusées sur le site intranet du groupe TF1, des animateurs emblématiques de la chaîne, mais aussi des collaborateurs valides et en situation de handicap ont participé au tournage afin de faire tomber les stéréotypes autour du handicap ». Belle initiative donnée par le groupe média, qui s’avère être aussi le premier dans son secteur à avoir obtenu le label diversité en 2010. «Le Label a été une formidable opportunité d’impulser une dynamique diversité dans l’entreprise et notamment autour du handicap et y compris en matière de recrutement », poursuit-elle. Un point crucial aujourd’hui, quand on sait que le taux de chômeurs des travailleurs handicapés se révèle deux fois plus important que celui des personnes valides. D’où l’insistance de TF1 à prévenir les discriminations et à faciliter l’intégration des collaborateurs en situation de handicap. Si actuellement la chaîne compte 77 collaborateurs en situation de handicap dans ses rangs, elle entend grossir leur nombre en développant l’alternance. « Nous recrutons 200 alternants chaque année. Dès lors il nous a semblé primordial de réfléchir à une opération nous permettant de recruter des personnes en situation de handicap y compris des adultes en reconversion professionnelle », indique la responsable. Aussitôt dit, aussitôt fait : en partenariat avec Cap emploi, la chaîne a alors diffusé des offres d’alternance sur le site de l’Agefiph dans des métiers très variés tels que le journalisme, la production, l’assistanat, la gestion, le marketing, l’informatique... Plus de 35 profils ont été retenus sur les 2 premières éditions de l’opération, « nous avons invité les candidats lors d’une de-
TIC
Cloud Computing World, l’incontournable évènement du Cloud
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ujourd’hui, 63% des entreprises ont recours au cloud (+ 15% par rapport aux chiffres publiés en 2012) et la répartition d’utilisation des DSI entre les différents types de cloud est la suivante : 53% pour le cloud privé, 21% pour le cloud public et enfin 10% pour le cloud hybride. C’est pour répondre aux problématiques Cloud que le 1er avril prochain, la 6ième édition du Salon Cloud Computing World Expo ouvrira ses portes au CNIT. L’occasion de découvrir les innovations technologiques dans le vaste domaine du cloud en parallèle du salon complémentaire qu’est Solutions Data Center Management.
Comme chaque année, s’adressant principalement aux dirigeants d’entreprise et aux prestataires de services cloud, le salon organisent différentes conférences abordant entre autres les évolutions technologiques, les grands projets ainsi quel les meilleures pratiques de conception, d’intégration et de déploiement de composants ouverts. A cette occasion, les visiteurs pourront bénéficier de l’expertise des directeurs des services informatiques de la Société Générale, de MIKIT et celui d’une société du CAC 40. Le salon propose également la tenue de Workshop et d’ateliers thématiques animés par les exposants eux-mêmes. Deux sessions de Cloud Me Up sont programmées chaque jour en début d’après-midi
et permettent aux exposants de présenter en « flash » leur entreprise, leur activité et leurs spécificités. Enfin, des tables rondes sont également organisées et sont le lieu de débats stratégiques et de confrontations entre experts. L’objectif de l’évènement est de donner des clés à nos visiteurs sur des projets qui ont vrais enjeux. le salon en chiffres 5 000 visiteurs dont 60% sont des utilisateurs finaux 3 000 auditeurs 150 exposants et partenaires.
Cloud computing, Sécurité, Progiciels de gestion, Maintenance… Les nouvelles technologies au service des entreprises Particuliers ou entrepreneurs, petite structure ou multinationale, nous vivons aujourd’hui dans une société de la communication électronique en plein essor et toujours avide de nouveautés. Au fait, les TIC, ça sert à quoi ? Petite piqure de rappel… Depuis la fin des années 80, les TIC sont petit à petit apparues dans le monde des entreprises et ce au fur et à mesure de l’apparition des nouvelles technologies de l’information qui ont connu un essor fulgurant Pour les entreprises, le but principal est de s’adapter à ces évolutions et de mettre en place un management
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adapté, le tout pour une meilleure communication autant en interne de la structure (circulation de l’information via intranet, vidéo conférence…) qu’à l’externe en diffusant l’information au client potentiel par le biais de nouveaux moyens de communication digitale. Les TIC sont présentes dans 3 grandes catégories dont chaque entreprise à déjà eu recours : - la visio et téléconférence, la téléphonie mobile, le système GPS, la VOIP… - l’équipement audiovisuel (télévision, lecteur DVD, vidéoprojecteur…)
- Internet, serveurs, hébergement, sécurité, maintenance… C’est au cours de ces dernières années que les Technologies de l’Information et de la Communication (les TIC) ont participés à une croissance économique importante favorisant ainsi les échanges commerciaux dans le monde entier ainsi que le développement de la communication interne des entreprises, touchant aussi bien les grandes multinationales que les petites structures.
Praxedo : optimiser le temps de vos collaborateurs nomades
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raxedo, qui fête cette année son dixième anniversaire, conçoit et développe depuis 2005 une solution SaaS facilitant la gestion des interventions de collaborateurs nomades. Praxedo permet notamment à ces derniers d’effectuer sur leur lieu d’intervention les tâches administratives ou techniques liées à leur mission directement sur leurs Smartphones ou leurs tablettes. Le logiciel est d’ailleurs compatible avec la majorité de terminaux mobiles disponibles (Android, iPhone, Windows Phone, Chrome...). «Dès lors, l’entreprise va pouvoir organiser et optimiser les rendez-vous de ses collaborateurs terrain, notamment les techniciens. Elle va pouvoir en temps réel suivre l’avancement d’une mission, et, en fonction, réorganiser certaines interventions efficacement grâce à un module de planification intelligente proposée par notre solution logicielle », explique Jean de Broissia, Directeur Général. En plus de ces fonctionnalités, Praxedo propose une application mobile qui permet de transmettre des comptes-rendus d’intervention. D’autres fonctionnalités existent également telles
Interface Web
jours à la pointe de la technologie. A ce titre, près de 50% de son effectif est dédié à la R&D. S’adressant au PME comme aux grands comptes, l’entreprise compte déjà plus de 200 clients parmi lesquels Veolia ou GDF Suez et 10 000 utilisateurs de sa solution. Preuve de son succès, avec une croissance de plus de 25% par an ces trois dernières années et un CA de 3,5 millions d’euros en 2014, Praxedo, déjà présent en Belgique, s’implante maintenant en Allemagne, Suisse et Autriche.
Application multi-terminaux / multi-OS
PLUS D’INFOS www.praxedo.com | Tél. 01 40 33 79 79 MARS 2015 entreprendre
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publi-reportage
Le spécialiste au croisement du SaaS et de la mobilité
que la signature numérisée, la prise de photos et de vidéos ou encore la déclaration du nombre de pièces détachées utilisées. Pour initier ses clients, Praxedo propose la mise à disposition d’un compte de démonstration et éventuellement un accompagnement au paramétrage avec l’un de ses chefs de projet. Par la suite, il faut compter un abonnement de 35€ à 49€ par mois et par collaborateur équipé (le tarif est dégressif en fonction du volume). «Praxedo est une solution totalement packagée qui peut être paramétrée en fonction des spécificités métiers. Elle peut s’interfacer avec n’importe quel système d’information, que ce soit SAP, Sage, Microsoft Dynamics ou tout autre système ERP. Les mises à jour se font automatiquement et de manière totalement transparente pour les utilisateurs. A la demande de certains de nos clients ou partenaires, nous enrichissons régulièrement notre logiciel avec de nouvelles fonctionnalités et tous en bénéficient gratuitement. Nous faisons en effet évoluer notre solution en tenant compte des nouveaux besoins dont ils nous font part. C’est une véritable relation de partenariat que nous entretenons avec nos clients, précise notre interlocuteur. Fort de son autofinancement et de son indépendance, Praxedo s’impose comme le spécialiste dans son domaine, au croisement du SaaS et de la mobilité, en accompagnant dans la durée chacun de ses clients et en fournissant des services tou-
TIC
« Surfer librement sur le web ne devrait pas être une option mais un droit fondamental. » Nous avons interrogé Olivier Quiniou sur les différentes nuisances et les risques encourus en surfant sur le web… Le constat (sans langue de bois) est édifiant : « Il y a trois sources potentielles de danger utilisant des chevaux de troie, des virus ou encore des logiciels malveillants. Les activistes, dont les motivations sont essentiellement liées à leurs convictions, cherchent à faire parler d’eux et/ou à nuire aux entreprises. Viennent ensuite les organisations criminelles, les mafias, dont les motivations sont purement pécuniaires. Très structurées, elles disposent de gros moyens. Ainsi, elles récupèrent des données financières et autres contenus sensibles pour accéder aux flux financiers des entreprises. Enfin, viennent les États… l’espionnage n’a pas uniquement lieu dans les films ! On appelle ce phénomène intelligence économique : espionnage industriel, traçabilité et suivi de personnes, de flux monétaires, tout y passe. L’actualité récente le démontre avec la société Gemalto… » (ndlr – qui affirme avoir été espionnée par la NSA et la GCHQ). De quoi devenir paranoïaque ? Oui, car la vie digitale est maintenant obligatoire, les risques sont réels, omniprésents et touchent l’ensemble de la population. Olivier Quiniou l’affirme, « surfer librement
sur le web ne devrait pas être une option mais un droit fondamental, que vous soyez une entreprise ou un particulier. Sécurité, intraçabilité, anonymat, protection Wifi ? Notre solution F-Secure Freedome vous le garantit et en toute simplicité. Aucune adaptation ou appréhension de l’outil n’est nécessaire, puisqu’un bouton « on/off » suffit à enclencher la protection pour 39.90€ par an. Notre impératif est que nos utilisateurs puissent immédiatement percevoir le bénéfice et l’efficacité de notre solution. » Ainsi, les solutions cloud de F-Secure sont sur des cloud privés, maitrisés et surtout sécurisés ! De plus, aucune application n’est industrialisée sans avoir préalablement obtenu un certain niveau de satisfaction des utilisateurs sur les différentes plateformes web. Les utilisateurs bénéficient en sus d’un accompagnement de chaque instant. Si Big Brother est là, FSecure le met à mal et vous facilite la vie digitale, alors qu’attendez-vous ? publi-reportage
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e monde est en pleine révolution digitale. Tout (ou presque) est connecté : ordinateurs fixes et mobiles, téléviseurs, appareils et même véhicules sont constamment connectés à internet et donc vulnérables. Digne du roman de Georges Orwell ? Oui ! Une fatalité ? Non ! Certains outils existent afin de protéger vos données et votre vie privée, que vous soyez un professionnel ou un particulier. F-Secure est une société finlandaise pesant 150 millions d’euros et régie par le droit européen. Elle existe depuis maintenant 27 ans et est présente dans 20 pays de par le monde, pour un effectif total de plus de 900 salariés. Olivier Quiniou, Directeur Général de F-Secure France, nous explique les fondements mêmes de la société : « le dogme de base et d’engagement de F-Secure est la sécurité et le respect de la vie privée. Avec nous, aucun risque de « backdoor » ou d’accord (officiel ou officieux) avec un quelconque état ou organisation étatique. L’éthique et l’origine des fournisseurs sont importantes. Difficile de croire en certains acteurs étrangers, ou parfois dirigés par d’anciens militaires américains ou russes quand on parle de respect ou de confidentialité. » Forte de son 4ème Award consécutif attribué par le cabinet indépendant AV-Test, pour sa solution F-Secure Client Security, la société cotée en bourse est un exemple de stabilité et investit 27% de son CA en R&D. Trois canaux de distribution sont employés : les revendeurs BtoB, les opérateurs télécoms ainsi que les sites marchands. Son marché s’articule donc autours de deux segments : la sécurisation de l’ensemble des données informatiques sur tous types de périphériques et la protection de la vie privée.
Capucine Henry
F-Secure : le meilleur de la technologie au service de la sécurité et de la vie privée
PLUS D’INFOS communications-france@f-secure.com | www.f-secure.com | Tél. 01 77 54 94 00 MARS 2015 entreprendre
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Nuages virtuels
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ous assistons depuis quelques années à une véritable déferlante « cloud ». Le principe est simple : le client n’est plus propriétaire de son infrastructure, qui se voit « virtualisée », mais uniquement locataire d’un service rendu par un fournisseur distant, utilisable à travers un réseau. D’un point de vue purement économique, le cloud computing est une offre commerciale d’abonnement à des services externes et vous payez alors ce que vous consommez, au même titre que votre électricité. Ce phénomène est devenu l’une des première préoccupations des DSI, les solutions apportées étant nombreuses et ayant vocation à réduire les coûts infrastructurels… mais pas uniquement !
Cloud privé, cloud public, cloud hybride… Quésaco ?
Le cabinet d’études IDC a interrogé 126 entreprises, tant dans le secteur privé que public (respectivement 76 et 55), dans les grands domaines d’activité de l’économie française (industrie, distribution, bancassurance, etc.), de sorte à analyser le marché du cloud dans notre pays. D’après cette étude, 63% des entreprises ont recours au cloud (+ 15% par rapport aux chiffres publiés en 2012) et la répartition d’utilisation des DSI entre les différents types de cloud est la suivante : 53% pour le cloud privé, 21% pour le cloud public et enfin 10% pour le cloud hybride.
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S’il est vrai que le panel étudié n’est pas des plus larges, il permet cependant de déterminer une tendance à l’adoption du cloud ; Mais quels sont ces trois différents types ? D’une manière générale, le cloud privé est une extension du centre de données traditionnel d’une entreprise, qui est alors optimisé pour offrir puissance de traitement et capacité de stockage à un éventail de fonctions, le terme privé signifiant simplement que la plateforme utilisée n’est pas partagée. Il s’appuie donc sur des ressources géographiquement situées dans le périmètre de l’entreprise (on parle alors de cloud privé interne) ou a contrario chez un intégrateur (et l’on parle alors d’un cloud privé managé ou hosté). Deux choix s’offrent alors aux entreprises : l’exploitation est uniquement réalisée par les équipes internes du client ou alors par un prestataire externe.-Le cloud public quant à lui, se compose d’un ensemble de services achetés et livrés via internet, par un fournisseur tiers. Les services alors achetés utilisent des ressources hardware (espace de stockage, processeurs) qui ne sont pas la propriété de l’entreprise cliente mais détenues (sous formes de serveurs et data center) par un fournisseur d’infrastructure cloud. Ainsi, choisir entre cloud public ou privé ne relève plus réellement de l’épreuve de force (une fois les fondamentaux les concernant acquis me direz-vous…), mais davantage d’une bonne évaluation de ses ressources et/
ou de son activité. Alors qu’est-ce que ce cloud hybride peut-il apporter de plus ? Le cloud hybride est l’aboutissement même du pragmatisme dont doivent faire preuve les entreprises, en trouvant le juste équilibre entre l’utilisation de leurs infrastructures internes (pouvant être réaffectées à la constitution d’un cloud privé interne) et celles fournies par les fournisseurs de services cloud public.
IaaS, PaaS et Saas
Il existe donc trois grandes catégories de services offerts par le cloud computing. Iaas (Infrastructure as a Service) : Brièvement abordé dans notre article précédent, il s’agit là du niveau de service le plus « bas ». N’y voyez rien de péjoratif, puisqu’il est à considérer comme le socle du « cloud », consistant en un accès à un parc informatique virtualisé, véritables machines virtuelles sur lesquelles le consommateur peut alors installer son système d’exploitation, ses applications et se voit donc dispensé d’investissements hardware. PaaS (Platforme as a Service) : Situé un niveau au-dessus de l’Iaas, les outils d’infrastructures sont alors sous la houlette du fournisseur, mais l’utilisateur conserve bien entendu le contrôle des applications et peut ajouter ses propres outils. En procédant par analogie, nous pouvons rapprocher cette situation à celle de l’hébergement web, la différence étant que les systèmes sont mutualisés et bénéficient de la grande souplesse chère à nos dirigeants s’adaptant automatiquement à la demande et aux besoins. SaaS (Software as a Service) : Plus haut niveau de service, les applications sont alors mises à disposition du consommateur et entièrement paramétrables, utilisables via un navigateur web. L’intérêt principal est que l’utilisateur n’a plus à se soucier de quelconques mises à jour, d’ajouter tel ou tel patch de sécurité ou encore assurer la disponibilité du service. Sans le savoir, nous l’utilisons au quotidien, notamment par le biais d’applications Webmail.
Conclusion
Il existe bien entendu pléthore d’autres services tels le DaaS (Data as a Service), mettant des données à dispositions, sur le réseau, ou encore le BPaaS (Business Protocole as a Service) qui consiste en une externalisation des procédures d’une entreprise, ou bien le plus commun DaaS (Desktop as a Service), un véritable bureau virtuel hébergé. Force est de constater que les fournisseurs rivalisent d’ingéniosité afin de proposer des services toujours plus performants et couvrant un maximum d’applications… au risque de nous perdre !
Ecritel : toutes les solutions d’un hébergeur Internet
Quelles sont les principales activités d’Ecritel ? Nos équipes d’ingénieurs conçoivent des infrastructures d’hébergement web sur-mesure pour les besoins de nos clients, installent les serveurs puis administrent et infogèrent en 24/7/365 durant toute la durée du contrat dans nos datacenters plus généralement mais parfois aussi chez le client ou dans un datacenter tiers. Quelles sont les offres proposées par Ecritel ? De l’hébergement haute disponibilité, en cloud public ou privé, en serveurs physiques et toutes les prestations qui en découlent : solutions réseau et sécurité, stockage, sauvegarde, messagerie, accélération de contenu… Quelles sont les spécificités des solutions et des services proposées par Ecritel ? Notre orientation e-commerce - Nous proposons des solutions redondées en haute disponibilité garantissant la continuité
de l’activité quoi qu’il se passe, et des infrastructures complètement sur-mesure s’adaptant aux choix des suites e-commerces choisies par nos clients. - Nous maîtrisons les suites logicielles e-commerce les plus répandues et notamment Magento ou Hybris ; nous savons gérer les spécificités et les latences de chacune d’elles. - Nous administrons les sites avec des outils bien adaptés, dans une recherche permanente de qualité. - Nous garantissons le taux de disponibilité à 99,99%, des garanties de temps d’intervention (GTI) sous 15 minutes et le rétablissement (GTR) sous 4h, et jusqu’à 30 minutes en période critique que ce soit en heures ouvrées ou en heures non ouvrées. - La souplesse : les infrastructures comme les prix s’adaptent à la saisonnalité de l’activité du e-commerçant. - Nous sommes membre de la FEVAD Notre présence internationale Ecritel est aujourd’hui le seul acteur français présent sur trois continents, disposant d’un réseau comptant 9 datacenters dans le monde et d’un backbone reliant ces centres avec une quinzaine de points d’interconnexion. Son offre de services s’adresse principalement aux entreprises françaises dont les installations informatiques sont critiques ou nécessitent un accompagnement sur-mesure, et qui souhaitent se développer à l’international, dans un environnement cloud avec des SLA et des méthodes de travail homogènes avec celles de leur pays d’origine. Pour accompagner nos clients à l’étranger, nous nous sommes implantés en Asie, à Shanghai et Hong-Kong, en Amérique du Nord, à New York et Montréal, en Amérique du Sud à São Paulo. Ces structures nous permettent d’assurer le service en continu « follow the sun », sur tous les fuseaux horaires. Quel est la CA du groupe ? et la part du CA consacré à la R&D ? Ecritel représente aujourd’hui 150 collaborateurs sur nos différents lieux d’implantation. La France accueille environ les 3/4 de nos équipes et 85% de notre CA. Chaque année, le réseau d’Ecritel absorbe quelques 3,5 milliards d’euros de commandes
passées sur les sites de nos e-commerçants. La R&D est une condition sine qua non de notre activité : pour rester performant dans notre métier, il faut rester innovant : avoir des salles blanches et du matériel haut de gamme et évolutif, avoir des outils logiciels performants aussi bien pour nous en interne que pour le compte de nos clients pour suivre leur activité, s’interfacer avec leurs propres outils. Nous avons depuis plusieurs années une importante équipe de R&D basée à Nantes qui développe nos outils d’aujourd’hui pour toutes nos filiales et planche sur les solutions Ecritel de demain. Ecritel a d’ailleurs été certifiée Entreprise Innovante par BPI France. Quels sont les principaux clients d’Ecritel ? Air France, Aramis Auto, Auchan, Chopard, Decathlon, Galeries Lafayette, Marmara, Nature et Découvertes, Nouvelles Frontières, Price Minister, Oscaro, The Kooples, Vente Privée, Yves Rocher… En terme de développement… le groupe envisage-t-il de nouvelles implantations internationales ? Notre prochain challenge est de développer notre filiale de New York ouverte très récemment. Ecritel disposait déjà à Manhattan d’un nœud de son backbone et, à Weehawken, d’un datacenter. Notre défi cette année sera de développer l’activité notamment grâce à l’équipe américaine que nous venons de monter. Quelles nouvelles solutions, Ecritel envisage de développer ? Nous complétons régulièrement nos offres en fonction des besoins de nos clients. Mais l’année 2015 sera résolument l’année de la sécurité. Nous sommes en cours de certification 27001 et PCI DSS.
PLUS D’INFOS contact@ecritel.net | 01 40 61 20 00 MARS 2015 entreprendre
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Qui est Ecritel ? Ecritel est un hébergeur internet proposant des solutions cloud en haute disponibilité et de l’infogérance. Notre cœur de métier : l’hébergement et l’administration d’infrastructures sur-mesure critiques, principalement pour les e-commerçants. En France, Ecritel est leader avec un tiers des principaux e-commerçants parmi ses clients. Nous disposons de notre propre réseau reliant 10 centres d’hébergement dans le monde pour nos clients ayant des activités sur plusieurs continents. Créé en 1985, Ecritel a toujours fait de l’hébergement, d’abord sur le minitel, avec notamment l’hébergement des premières plateformes de réservations hôtelières françaises, puis sur internet dès 1995. Nous avons repris Ecritel par un LBO en 2007 et l’avons développée en apportant un service personnalisé aux e-commerçants, avec une stratégie internationale et une volonté de nouer des partenariats forts avec nos clients. Nous leur concevons une architecture différenciée, par exemple en fonction de leurs attentes de disponibilité liée à la saisonnalité de leurs ventes. Nous avons aussi su prendre des risques : nous avons été les premiers à nous implanter en Chine, il y a 7 ans.
Gestion électronique de documents
Laurent Eydieu, Directeur de la division Nouvelles Technologies de Reed Expositions France 3 questions à…
Manager l’information, Stratégie et Business
La 21ème édition de l’événement du management des contenus et des data se tiendra les 18 et 19 mars 2015 au CNIT de Paris-La Défense. Quelles sont les ambitions de Documation-‐MIS ? Documation-‐MIS existe maintenant depuis plus de 20 ans et représente pour les professionnels le grand rendez‐vous annuel d’échanges et de rencontres sur les sujets du management des contenus et des data pour tous les métiers de l’entreprise. Suite à une collaboration de 3 ans avec le salon MIS (Management Information Stratégie) co- ‐ organisé avec Veille Magazine, nous sommes cette année partenaires pour créer un seul et même salon, Documation-‐MIS. Ce rapprochement vient renforcer les différentes thématiques avec des sujets dédiés plus spécifiquement aux professionnels de l’information
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stratégique,de la gestion des connaissances et plus largement à tous les décideurs impliqués dans la transformation numérique de leur activité. À travers ces événements, nous souhaitons fédérer les acteurs du management de l’information (de la dématérialisation à la gestion des data), jouer le rôle de place de marché, et favoriser ainsi les opportunités d’affaires entre les fournisseurs de solutions et les porteurs de projets en entreprise. Quelles seront les nouveautés de Documation-‐MIS en 2015 ? Pour cette nouvelle édition, nous avons souhaité renforcer le
programme de conférences, mais aussi faire « peau neuve » en faisant évoluer notre visuel et notre signature à l’image des besoins de nos futurs visiteurs. Pour cela, nous avons mis en place deux Comités Scientifiques, placés sous la présidence de Louise Guerre (Groupe Serda) et de Jacqueline Sala (Veille Magazine), réunissant à la fois des experts de la data et de l’information numérique, des utilisateurs et des décideurs métiers de différents secteurs. Ces comités ont pour mission de créer un programme de conférences à forte valeur ajoutée, permettant de couvrir les grandes thématiques transverses du secteur, comme la gouvernance documentaire ou la data intelligence, mais également de les décliner par secteur et par fonction. On retrouvera des conférences thématiques dédiées à certains métiers, comme les Ressources Humaines ou le Marketing, et à certains domaines d’activité, comme la Santé ou la Finance. L’édition 2015 sera également marquée par le lancement du « Forum Lecko » qui valorise le social/collaboratif. Ce forum développera des cas concrets illustrant l’application de la transformation numérique à l’univers de l’entreprise, via la mise en place et l’utilisation des outils collaboratifs. L’événement va rassembler des institutions et des entreprises qui portent le changement au sein de leur organisation et développent une brique sociale et collaborative dans leur offre. Quelles seront les thématiques clés abordées lors de l’édition 2015 ? Notre ambition est d’accompagner les entreprises et les organisations dans leur transformation numérique. Elles trouveront sur Documation-‐MIS toutes les solutions en la matière, et tous les angles seront traités : valorisation des nouveaux usages, identification des nouveaux risques et définition des nouvelles frontières. Plus spécifiquement, Documation- ‐MIS 2015 couvrira les thèmes de la dématérialisation, de la gestion électronique de document, de la gestion du contenus, de la gouvernance de l’information, du collaboratif, des réseaux sociaux d’entreprise, de la data intelligence, de l’archivage électronique et du record management, de l’accès à l’information et la connaissance…
Planzone : le logiciel collaboratif pour mieux travailler en entreprise permet également l’extraction de données et autres éléments dans des rapports pouvant être partagés au format Excel. « Toutes les données clients sont hébergées chez OVH, en France. Garantie de sécurité, elles ne sont pas non plus soumises au Patriot Act Américain », précise Michael Benninga. « Nos clients trouvent que c’est un logiciel très simple à utiliser. La seule difficulté réside dans la faculté de l’entreprise à transposer son mode de travail et la façon dont elle s’organise dans Planzone. A cette fin, un de nos formateurs consultants peut réaliser au sein de l’entreprise un véritable ’Workshop’ permettant d’appréhender l’environnement client, son activité, son organisation, les différentes tâches allouées, les personnes responsables… Le tout est ensuite matérialisé dans Planzone », complète Cédric Micard, DG.
Michael Benninga et Cédric Micard, PDG et DG de Planzone
tous types d’utilisateurs. « C’est un outil collaboratif qui permet d’organiser et de répartir les tâches entre chaque membre d’une équipe de travail affecté à la réalisation d’un projet commun. Outre le fait de suivre l’avancement des tâches, il permet également d’échanger des documents et de partager des informations sur le projet à travers des commentaires et discussions contextualisés. C’est également un moyen de responsabiliser les membres d’une équipe vis-à-vis des autres et de les impliquer plus fortement dans le travail qui leur a été affecté », explique Michael Benninga, PDG.
Des fonctionnalités puissantes et un service de proximité
Afin de mieux assurer le suivi des tâches effectuées tout en respectant le planning établi, Planzone offre un diagramme de Gantt dynamique ainsi que la synchronisation et le partage de calendriers. Planzone
Par ailleurs, Planzone assure un service complet auprès de ses partenaires et clients en les accompagnant via un pack d’assistance dédiée sur l’année. L’intervention est alors réalisée en live afin de remédier au problème dans les délais les plus courts, que ce soit en français, anglais, allemand, hollandais ou encore russe. Fort de 25 personnes, d’une présence en Espagne et en Allemagne, d’un tarif plus qu’attractif (à partir de 10 €/mois), Planzone compte déjà plus de 250 clients en France et à l’International et une vingtaine de nouveaux partenaires chaque mois. L’outil peut d’ailleurs être testé gratuitement pendant 14 jours, sans engagement ni mode de paiement. Enfin, objet de plus de deux ans de recherche, une nouvelle version sera disponible au second semestre de cette année.
PLUS D’INFOS www.planzone.fr | Tél. 01 46 10 15 50 MARS 2015 entreprendre
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n entreprise, force est de constater que la communication au sein et entre les différentes équipes contribue à la réussite et à l’aboutissement des projets. C’est à cette problématique que tente de répondre Planzone, outil de gestion de tâches et de projets collaboratif en ligne. Planzone a été fondé par Augeo Software, société éditrice d’un outil de gestion de projet et de portefeuilles de projet. A la demande des clients Augeo, Planzone a été conçu pour répondre aux besoins des directions métiers et fonctionnelles qui sont amenées à gérer de nombreux projets sans pour autant avoir de connaissances pointues en management de projet. Ces utilisateurs voulaient un logiciel clé en main et financièrement abordable pour gérer des projets dont l’essentiel résident dans la gestion des tâches et la participation des équipes. Planzone s’est basé sur les 20 années de savoir-faire en gestion de projet de sa maison mère Augeo pour construire un logiciel puissant, collaboratif et simple à utiliser par
« Un outil collaboratif qui permet d’organiser et de répartir les tâches entre chaque membre d’une équipe de travail affecté à la réalisation d’un projet commun. »
Knowings & Everial : des solutions GED et collaboratives complètes adaptées à tous les secteurs
du traitement des flux d’information, entre majoritairement au capital de Knowings en janvier 2015, lui permettant entre autres de proposer à ses clients et prospects une offre de plateforme collaborative attractive. « Ce rapprochement entre les deux entités permet de proposer à nos clients une offre plus complète encore. Elle intègre l’ensemble du traitement physique des documents. Nous devenons un opérateur global du traitement de l’information et de son contenu. On ne traite plus seulement les savoirs mais aussi les savoir-faire. C’est une nouvelle GED interactive qui s’offre au client grâce au monde du 2.0», rajoute notre interlocuteur. Fort de cette solution unique sur le marché français (un million de documents peuvent être numérisés chaque jour et envoyés dans la GED du client via le Web), le Groupe EVERIAL permet également à KNOWINGS de bénéficier d’une importante force commerciale en France (17com-
merciaux) et d’une présence international en Suisse, au Maroc, en Espagne et à l’île Maurice. Avec 24 salariés intégrés dont une douzaine de chercheurs et ingénieurs, KNOWINGS oursuit ses investissements en consacrant plus de 30% de son chiffre d’affaires à son département R&D. « Nous travaillons sur différents programmes de recherche dans les domaines du Big data ou de l’interface par exemple. Ces travaux, que l’on pourrait presque qualifier de recherche fondamentale, sont effectués en étroite collaboration avec des partenaires académiques tels que les Universités de Lyon, Grenoble ou Annecy ». Pour davantage de renseignements KNOWINGS et EVERIAL seront présents au Salon Documation-Mis qui se tiendra les 18 et 19 mars prochain au CNIT Paris La Défense, sur le stand E19.
PLUS D’INFOS www.knowings.com / www.everial.com | Tél. 04 79 65 04 25 MARS 2015 entreprendre
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ondée en avril 1999, la société KNOWINGS figure déjà parmi les principales sociétés françaises éditrices de logiciels collaboratifs. Ces logiciels ont pour vocation 4 usages principaux : la gestion électronique de documents (GED), le travail collaboratif, le Knowledge Management (gestion des connaissances) et le réseau social d’entreprise (RSE). « Nos solutions sont parfaitement adaptées à divers secteurs d’activités ayant besoin d’organiser, classer, simplifier, conserver et échanger un grand nombre de documents. Le fait que nous ayons des offres déclinées par secteur d’activité permet de répondre au mieux aux intérêts de nos partenaires et clients», explique Patrick Michels, Fondateur de KNOWINGS Outre des solutions spécifiques paramétrées à la demande, l’entreprise propose donc des solutions packagées prêtes à l’usage, comme des solutions de GED à destination de métiers spécifiques tels que les ressources humaines ou les experts comptables, mais aussi à destination d’organisations de toutes tailles. Que ces solutions soient commercialisées en concession de licence ou en mode Software as a Service (SaaS), KNOWINGS assure à ses clients la totale sécurité et confidentialité des données hébergées. « Nous sommes propriétaires de l’ensemble des infrastructures et disposons de deux sites sous surveillance 24/24. Nous hébergeons sur nos plateformes plus de 100 000 utilisateurs du monde entier. Un audit récent a même testé avec succès la sécurité et la fiabilité de nos hébergeurs. L’ensemble de notre système étant en France, nous ne sommes pas non plus soumis au Patriot Act Américain » précise notre interlocuteur. Preuve de son succès, KNOWINGS compte parmi ses clients des noms aussi prestigieux que GDF Suez, EDF, Bouygues, le CNRS, l’ONU, et, dans les métiers de l’expertise comptable, les groupes COGEP et Grant Thornton. Parallèlement, le Groupe EVERIAL, acteur majeur de la gestion documentaire et
À vos services !
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ou plusieurs entreprises. Bien choisir n’est pas facile, car certains prestataires peu scrupuleux ont entachés l’image du métier. Si par exemple, vous êtes sensible au sujet du développement durable, vous pourrez choisir de travailler avec INCUB’ETHIC et ses partenaires. Si vous souhaitez optimiser la gestion technique de vos bâtiments, une entreprise comme INTESIA vous conviendra parfaitement.
e Facility Management est un marché qui se développe au fur et à mesure que les entreprises souhaitent se concentrer davantage sur leur métier, celui avec lequel elles dégagent une véritable valeur ajoutée.
Facility Management ?
Accueil et standard, gestion du courrier, reprographie, restauration, propreté, achats de matériels et de fournitures, gestion du mobilier et de l’immobilier, des locaux techniques et des fluides, entretien des bâtiments et travaux divers… constituent des taches connexes à réaliser pour toute entreprise. Alors qu’auparavant ces fonctions étaient effectuées en interne au sein d’un département « services généraux », elles sont aujourd’hui le plus souvent soustraitées auprès d’une entreprise de services multiservices. Ce métier se dénomme le « Facility Management ».
Quels avantages ?
Le Facility Management regroupe un certain nombre de métiers techniques, faisant appel à des normes que les entreprises doivent respecter. Confier ces taches à des spécialistes confère une plus grande assurance sur le respect des textes législatifs, notamment en ce qui concerne la sécurité
L’énergie domaine sensible
des personnes, les normes énergétiques ou la législation sur les déchets. Plus besoin de former non plus son personnel sur des sujets aussi divers qui se complexifient au fil du temps. Sous-traiter permet aussi de rester concentré sur son cœur de métier… tout en réalisant des économies.
choisir son partenaire ?
Vous souhaitez sous-traiter vos services généraux. En fonction de la taille de l’entreprise, de son organisation et de ses exigences, vous préférerez travailler avec une
Le Facility Management représente un marché important. En effet, les entreprises souhaitent toutes améliorer la performance énergétique de leurs bâtiments et installations. L’enjeu des prochaines années pour les prestataires multiservices est de démontrer les gains énergétiques et économiques possibles. Positionné « développement durable », INCUB’ETHIC effectue des diagnostiques et met en œuvre les solutions en phase avec ces objectifs. D’une façon générale, la valeur ajoutée du métier de Facility Management dans ce domaine réside dans le pilotage technique mais surtout dans le conseil. Mesure, contrôle, information, transparence sur les résultats et communication constituent des axes de progrès à effectuer pour une majorité d’entreprises multiservices.
ASC : au service de la relation client Créé en 2004, ASC compte 300 salariés et plus de 100 clients pour un CA en 2014 de 8 millions d’euros. Spécialisée dans l’accueil physique et téléphonique, ASC développe parallèlement des activités de conseils et de services à haute valeur ajoutée. Fort d’un investissement de 150 000 €, l’entreprise a développé un logiciel QUALISATIS permettant de mesurer la qualité de service d’accueil et du service client des entreprises.
A-SC a récemment mis au point le baromètre Préventions des Risques Sociaux qui répond aux obligations générales des employeurs. Il consiste en une évaluation des risques psychosociaux, et, de ce fait, d’appréhender tout risque physique ou mental pour les salariés. Un baromètre similaire, mais consacré au secteur de l’environnement de travail, permet de recueillir les différentes appréciations dans les domaines de l’accueil et des services internes
PLUS D’INFOS www.a-sc.fr | Tel. 01 75 00 17 00
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d’une entreprise. Des questionnaires sont adressés par voie électronique aux occupants d’un bâtiment afin de recueillir leurs opinions. La prestation est proposée sous forme d’enquête annuelle afin de mesurer d’une année sur l’autre les résultats concrets des plans d’actions mis en œuvre.
Adobe Marketing Cloud : l’innovation au service du marketing
Répondre aux besoins croissants du marketing. Afin de répondre aux besoins croissants des professionnels du marketing, Adobe a fortement investi dans le développement de solutions visant à optimiser les campagnes marketing et à mesurer leur succès. Adobe Marketing Cloud, plate-forme intégrée regroupent tous les outils indispensables aux spécialistes du marketing digital. Elle inclut une gamme complète de solutions métier pour la gestion de l’expérience web et des campagnes marketing cross-canal, pour la connaissance et le parcours client, la segmentation des audiences, le ciblage et la personnalisation, pour l’optimisation des investissements media, pour les réseaux sociaux, pour l’utilisation du mobile dans tous les points d’interactions et pour la mesure de performances de l’ensemble des initiatives Marketing. Adobe Marketing Cloud rassemble toutes les informations qu’un professionnel du marketing doit connaître sur ses campagnes. Ce dernier peut ainsi tirer des enseignements des données et passer directement à l’action, de manière pertinente.
Christophe Marée, directeur du marketing digital chez Adobe, nous présente cet ensemble de solutions composant Adobe Marketing Cloud : « Grâce à Adobe Marketing Cloud, nous aidons les entreprises à réinventer leur marketing. Composé d’outils adaptables, modulables, ciblant intelligemment les audiences, les solutions d’Adobe Marketing Cloud permettent aux professionnels du marketing de trouver les meilleures opportunités et d’en tirer profit. Adobe Marketing Cloud offre de nouveaux moyens performants pour réaliser des campagnes marketing, permettant une attribution marketing précise et des prises de décision reposant sur une logique prédictive puissante. » A l’heure où la mobilité, le big data, les réseaux sociaux sont des composantes essentielles pour les entreprises, Adobe propose six solutions différentes au sein d’Adobe Marketing Cloud pour répondre aux nouveaux enjeux du marketing : • Adobe Analytics permet de collecter et d’analyser les données de toute campagne marketing et d’en mesurer avec précision la performance digitale. • Adobe Target permet de réaliser un ciblage efficace des audiences pour proposer un parcours client personnalisé. • Adobe Social permet de créer des connexions plus étroites sur les réseaux sociaux en s’appuyant sur du contenu pertinent et adapté aux communautés en fonction des données collectées. • Adobe Experience Manager permet de gérer l’ensemble des contenus numériques de l’entreprise puis de les diffuser sur l’ensemble des canaux digitaux en proposant de nouvelles expériences d’utilisation. • Adobe Media Optimizer propose une vue centralisée de la performance des médias ainsi que des outils pour prévoir de façon précise le mix média et l’optimiser en permanence. • Adobe Campaign permet de personnaliser les expériences cross-canal en fonction du profil et du comportement des clients.
Christophe Marée, directeur du marketing digital chez Adobe
« Adobe s’appuie régulièrement sur les retours des directeurs marketing et autres experts marketing pour améliorer ses solutions et les rendre plus efficaces », poursuit Christophe Marée. «De nombreuses grandes marques ont d’ores et déjà adopté nos différentes solutions : Accor, BNP Paribas, Renault, Vente-Privée… Leurs retours d’expérience sont très importants pour nous. A cet effet, nous organisons la plus grande conférence européenne sur le Digital Marketing, le Summit 2015 à Londres (summit.adobe.com/emea) où plus de 3500 professionnels du Marketing et du Digital viendront découvrir les témoignages et points de vue d’entreprises et d’experts ainsi que les dernières innovations du Marketing Digital. » Restez au fait des dernières tendances du marketing digital en suivant le fil twitter @MktgCloudFR
PLUS D’INFOS Adobe Systems France SAS | 112, avenue Kléber 75784 Paris Cedex 16 | Tel. 01 56 54 99 00 MARS 2015 entreprendre
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ondée en 1982 et devenue depuis lors une véritable institution de la création digitale, Adobe compte aujourd’hui près de 13 000 collaborateurs à travers le monde. A la fois acteur et auteur de révolutions numériques, Adobe a notamment permis la standardisation des processus d’échanges numériques de documents grâce au format PDF. Au début des années 2000, l’entreprise américaine a également ouvert la voie au web 2.0 en déployant le langage Flash, qui permit une plus grande interactivité et une modernisation graphique considérable. Adobe, bien connue pour la qualité des produits phares d’Adobe Creative Cloud (Photoshop, Illustrator, Indesign associés à des applications mobiles et à des services), a ainsi poursuivi une stratégie d’innovation constante.
multiservices
Charles Louis MAME, directeur commercial
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réé en 1974 par Patrick Thélot, Phone Régie est très vite devenu le leader européen spécialisé dans l’accueil en entreprise. Comptant 25 agences réparties dans 7 pays et près de 4 400 collaborateurs, Phone Régie considère l’accueil comme un enjeu essentiel pour l’image des entreprises. « Les entreprises du CAC 40 et du SFB120 ont compris que la première image que percevaient les visiteurs était leur accueil. C’est le premier contact avec des clients potentiels, des fournisseurs… Aussi, celui-ci doit-il être remarquable, irréprochable qu’il soit téléphonique ou physique », explique Charles Louis MAME, Directeur Commercial.
Une formation & un emploi en CDI
Force est de constater que depuis 20 ans, les métiers d’accueil subissent une transformation. Les mails et téléphones portables ont eu pour conséquences de faire notamment baisser le nombre d’appels entrants. Aussi, l’hôtesse d’accueil se voit elle confier d’autres missions telles que l’assistanat administratif ou la prise en charge de la petite comptabilité (gestion de factures fournisPLUS D’INFOS www.phone-regie.fr
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Une offre globale de services
Outre les métiers d’hôtesse, Phone Régie développe parallèlement une offre globale de services associés dans l’univers de l’accueil. Travaillant avec différents partenaires dans les domaines spécifiques tels que la décoration florale, l’architecture intérieure ou de la High Tech (à l’image d’Infotrafic System), Phone Régie est en mesure de conseiller, repenser et aménager tout l’environnement de l’accueil. Depuis la création de son département R&D, Phone Régie propose également à ses clients un logiciel propriétaire innovant, Clic Accueil. Celui-ci permet
un suivi permanent des prestations liées à l’accueil (envoi automatique de reportings, de statistiques…), et limite de ce fait considérablement l’utilisation du papier avec la suppression des cahiers d’accueil.
Deux nouveaux axes de développement
Enfin, partant du constat que l’accueil n’était pas uniquement réservé au monde de l’entreprise, Phone Régie se consacre également depuis 4 ans à deux nouveaux axes de développement. Le premier, au travers de sa filiale Muséa qui intervient dans des missions de gestion d’accueil du grand public et de billetterie pour le compte de musées, d’espaces culturels, de parcs à thèmes et de zoo. Fort de son savoir-faire, elle compte déjà parmi ses clients le Musée du Luxembourg, le Musée du Louvres de Lens, le Grand Palais… Le second secteur dans lequel se spécialise Phone Régie au travers de sa filiale HOTELING, créée le 1er janvier dernier, est l’ensemble des métiers de l’hôtellerie. Après avoir recruté et formé un personnel qualifié, HOTELING le délègue au sein même des établissements hôteliers et des résidences de vacances. Preuve du professionnalisme et du savoir-faire du Groupe, en moins d’un mois d’existence, HOTELING a déjà conclu des partenariats avec plusieurs chaînes d’Aparthotel.
photo © Phone Régie
photo ©Peter Allan
seurs, de stocks…). « Les métiers d’accueil ne peuvent pas être considérés comme des sous métiers, il y a une véritable professionnalisation de cette fonction », poursuit notre interlocuteur. Afin de répondre à ses nouveaux besoins Phone Régie crée en 2010 une école de formation qui deviendra en 2014 l’A.M.A - l’Académie des Métiers de l’Accueil. Cette école, à l’issue de laquelle est délivré un certificat professionnel certifié par l’Etat, dispense une formation sanctionnant un Titre enregistré au RNCP. Les modules de formation dispensés vont de l’accueil, à l’anglais en passant par la bureautique, la communication et le management. Cette formation d’une durée de 7 mois permet à nos salariés de développer leurs compétences, leur employabilité et d’évoluer sur des postes d’encadrement.
photo © Phone Régie
Phone Régie : une offre globale des métiers de l’accueil
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MARKETING POINT DE VENTE
Les POPAI Awards Paris reviennent en force en 2015 ! Cette conférence vise à informer et sensibiliser les acteurs du marketing point de vente de cette préoccupation commune.
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omme chaque année, POPAI France organise le 24 mars à Paris, porte de Versailles le concours international des POPAI Awards Paris 2015. De grande renommée internationale avec une présence pour la 1ere fois de l’Australie, de l’ile Maurice, de DUBAI et des Pays Bas, il récompensera 300 réalisations en PLV, Agencement et Digital en point de vente. Pour départager les participants, une centaine de jurés noteront les réalisations. Les nominés seront annoncés en fin de journée et les récompenses finales seront attribuées le 18 juin à l’occasion d’un grand Gala, salle Wagram à Paris. Nouveauté cette année ! Pour l’édition 2015, POPAI France organise une conférence autour de la thématique du développement durable : « Le marketing au point de vente : un secteur responsable ». L’occasion de fédérer les participants au concours autour d’un sujet au cœur de l’actualité des
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entreprises. Elle aura lieu le 24 mars de 11 heures à 12 heures. Cette conférence vise à informer et sensibiliser les acteurs du marketing point de vente de cette préoccupation commune. POPAI France propose d’ores et déjà des outils à destination des professionnels : calculateur équivalent carbone, rapport sur la fin de vie des PLV, fiches pratiques sur l’éco conception, guide RSE … Deux principaux points seront abordés au cours de cette conférence. Le premier porte sur le nouveau standard ÉCO POPAI qui vise à aider et accompagner les réflexions globales des professionnels sur l’éco-conception. Il s’agit de montrer la voie pour mieux intégrer les processus d’achat et faciliter le recyclage du matériel en fin de cycle. Le second abordera la nouvelle réglementation en faveur de la mise en place d’une filière de recyclage des déchets d’ameublement au travers d’une éco-contribution sur le mobilier professionnel. L’idée étant de préciser les notions de metteur sur le marché, le champ d’application et les contraintes qui s’imposent à la profession. Sous forme de table ronde, elle regroupera les principaux acteurs du secteur à savoir les fabricants de Publicité sur lieu de vente, les retailers et les marques. La participation est gratuite. Il est néanmoins fortement recommandé de se préenregistrer sur le site internet des POPAI Awards Paris (www. popaiawards.com). Cette manifestation va permettre de revenir sur un sujet d’avenir à ne pas manquer.
Atmosphère Diffusion, leader du marketing olfactif empreinte dans l’imaginaire du consommateur. Atmosphère Diffusion en a fait son fer de lance depuis sa création. Contribuer au bien-être du client, créer du trafic au sein d’un point de vente, susciter l’achat d’impulsion, théâtraliser un lieu ou encore créer une fragrance pour un événement, telles sont les types de missions de l’entreprise prescriptrice.
Une stratégie pour monter en gamme
Le marketing olfactif est bien souvent utilisé dans une stratégie de premiumisation. Les magasins « La Halle » ont fait appel au savoir-faire de l’expert pour soutenir son changement de positionnement. Atmosphère Diffusion a donc créé une odeur sur mesure pour les différents points de vente en adéquation avec le mix marketing de la marque. L’entreprise compte également parmi ses clients phares la marque Nike pour qui elle a conçu une fragrance tonique et sportive en accord avec les produits commercialisés.
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Un secteur en plein boom
Le marketing olfactif a le vent en poupe. Et pour cause : face au e-commerce et à
Une technologie de micronisation
Béatrice Attard, Directrice Générale Atmosphère Diffusion
l’intensification des marchés, les enseignes ont besoin de se démarquer. Il faut dire que la mémoire olfactive est efficace. L’individu retient 35% de ce qu’il sent contre 15% de ce qu’il voit et 5% de ce qu’il entend. À partir de ce constat, le marketing olfactif peut s’avérer efficient pour marquer l’esprit du visiteur de l’enseigne. Le but est évidemment de rendre mémorable une marque pour fidéliser une clientèle et créer ainsi une
Atmosphère Diffusion met l’innovation au cœur de son métier en misant sur la recherche et développement, notamment pour sa tête de nébulisation brevetée qui permet de transformer le parfum en un gaz froid et sec en évitant les phénomènes de combustion ou encore les risques pour la santé. Cette technologie de micronisation propre à Atmosphère Diffusion permet également une propagation dans l’air de façon homogène. Il est possible de parfumer l’enseigne uniquement à l’entrée des points de vente ou alors sur l’ensemble de la surface en intégrant le diffuseur à la centrale de climatisation. Une chose est sûre, Atmosphère Diffusion a de beaux jours devant elle avec une augmentation du chiffre d’affaires en 2014 de 40%, elle commence l’année 2015 sereinement. Elle envisage d’ailleurs une ouverture à l’internationale très prochainement.
PLUS D’INFOS 64 Bis Rue La Boétie, 75008 Paris | Tél. 01 42 12 77 01 MARS 2015 entreprendre
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réé en 1998, Atmosphère Diffusion, pionnier du marketing olfactif, a fait de la mise en ambiance olfactive son cœur de métier. De plus en plus en vogue, cette pratique est en pleine expansion. Auparavant utilisée uniquement par les enseignes haut de gamme, elle s’étend aujourd’hui à des points de vente de grande consommation. Le principal but est d’associer une enseigne à une odeur. Autrement dit, donner une identité olfactive à une marque. Dans cette logique, Atmosphère Diffusion s’est entourée d’experts et dispose d’un savoir-faire métier incontestable. Dans ses équipes, elle compte notamment un aéraulicien ayant l’expérience et la connaissance des grands volumes, une olfactive profiler pour une meilleure adéquation entre le choix du parfum et les objectifs marketing et commerciaux de l’enseigne ainsi qu’un comportementaliste sensoriel qui va étudier le comportement des consommateurs face aux stimulus olfactifs. Avec cette team de choc, l’entreprise va travailler aussi bien sur le traitement olfactif de l’air que sur la création de parfums surmesure.
MARKETING POINT DE VENTE
Agences Design & Stand : bien plus qu’un stand… une offre stratégique globale en marketing
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EADS « Les Agences Design & Stand » est une association de loi 1901 regroupant des professionnels du stand, du design événementiel et commercial. Elle a pour mission de réunir les sociétés référentes du secteur, d’en défendre les intérêts et de promouvoir leurs spécificités, leurs savoir-faire. « Nous regroupons près de 35% des principales agences de ce secteur et nous valorisons notre métier auprès des exposants salons », indique Fabrice Laborde, Président du LEADS et Dirigeant de l’agence Galis. « Nous ne travaillons qu’avec des bureaux d’études. Notre plus-value consiste en une approche stratégique, une capacité à créer un design, une identité, une personnalité au stand sur mesure que nous allons créer. Nous imaginons des espaces éphémères dans le but de servir l’image de nos clients. A ce titre, notre métier nécessite non seulement que le stand soit attirant, mais surtout que le visiteur, potentiel client, reste sur celuici. Nous cherchons pour nos annonceurs une logique de retour sur investissements.
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Pour y arriver, il faut prendre en considération plusieurs facteurs : l’emplacement du stand, la population visée par l’annonceur c’est-à-dire une population de masse ou qualifiée, le choix d’un stand ouvert ou fermé, la préparation et la formation des commerciaux du client ; le tout afin de parvenir à faire rester sur le stand le visiteur plus de 20mn». Pour cela, les membres du LEADS doivent recourir le plus souvent à des compétences spécifiques capables de maîtriser des logiciels de création complexes et s’entourer de collaborateurs pour la plupart, issus d’écoles prestigieuses comme l’Ecole Boule ou Les Beaux-Arts. Parallèlement, les agences de Design Stand multiplient leurs compétences (conseil stratégique, conception, design et réalisation de projets, suivi des chantiers….) et travaillent de plus en plus en étroite collaboration avec les services marketing des grands groupes afin d’assurer à leurs clients une offre complète de services. Le chiffre d’affaires des sociétés spécialisées dans la conception et la fabrication
de stands sur mesure était de 455 M€ sur 2012, contre 599 M€ en 2008. Cependant, le marché semble à la reprise avec 474 M€ l’année dernière, soit une hausse de 8% en 2013 et 3% en 2014. 12 000 exposants font appel aux services des agences Design and Stand. Aussi la profession reste-t-elle confiante quant à l’avenir. « Chaque année, le nombre d’exposants salons augmente de 3%. Le média salon se porte plutôt bien. Même si ces derniers ne permettent pas encore de connaître précisément les retours sur investissement, ils restent les seuls évènements permettant de montrer un produit tout en étant en contact direct avec un client potentiel», poursuit notre interlocuteur. Aussi, l’offre des Agences Design & Stand entend répondre au mieux aux stratégies image, communication et marketing de leurs clients pour les accompagner dans leur réussite.
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epuis le 1er janvier, une nouvelle agence est arrivée sur le créneau du conseil en stratégie et solutions marchandes pour le retail, Cross. Tout est dit dans son patronyme : elle est capable de traiter l’ensemble des problématiques d’efficiency-in-store. Du concept magasin complet au digital in-store en passant par le merchandising, la toute nouvelle agence Cross se positionne d’emblée comme un acteur référent sur le marché. Avec, comme son nom l’indique, un savoir-faire sur le multicanal. Internet ne cessant d’influencer la façon de consommer, les magasins doivent revoir leur copie (concept, positionnement, communication, design graphique...) et c’est là qu’intervient ce nouvel acteur. Se dotant d’une adresse en plein coeur de la Capitale, dans le 6ème arrondissement parisien, Cross vise un développement rapide. C’est l’ambition affichée en tout cas par les deux fondateurs, Christophe Davene et
Sébastien Tourné. Le premier, après avoir effectué un parcours au sein de grandes agences, aura en charge toute la partie retail design. Le second, qui revendique dix huit années d’expérience dans le secteur de la grande distribution, dirigera la partie conseil en merchandising. Un duo qui se complète parfaitement. « Beaucoup de structures dominent sur l’un des deux marchés, mais peu allient les deux compétences comme nous. C’est notre atout, souligne Christophe Davene. Egalement, le champs d’intervention de Cross se révèle très vaste, l’agence comptant une large variété de secteurs d’activité dans son portefeuille. « Nous nous adressons à tout le monde. Nos clients vont de Sanofi à Samsonite en passant par Jardiland, Sport 2000... », indique l’associé. Des grands noms de la distribution qui cherchent un savoir-faire mais aussi une bonne compréhension de leurs problématiques.« Nous évoluons dans un monde qui évolue très vite. Le shopper devient plus exigeant, plus
informé, ne se déplace plus sans son mobile... Autant de facteurs dont on doit tenir compte désormais quand on s’intéresse au marketing point de vente », souligne le créatif. Pour autant, il ne faut pas tomber dans l’excès et se laisser aller au tout-digital. Le digital doit être une valeur ajoutée dans l’expérience du client, pas un objectif en soit. Il deviendrait alors un coût inefficace pour le nouveau concept. « C’est l’erreur commise par certains réseaux », admet-il. D’où le minutieux travail de recensement des besoins effectués par des spécialistes du retail au sein de l’agence Cross. Toutes les informations sont passées au crible et ces experts sont capables ensuite de fournir une solution appropriée, accompagnée d’indicateurs de mesure de performance (évaluation d’augmentation de panier moyen, potentiel d’augmentation de flux, estimation de progression du chiffre d’affaires...). Du créatif donc mais aussi du pragmatisme. Un bon cocktail pour réussir des affaires.
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Cross, la nouvelle agence du marketing point de vente
PLUS D’INFOS Sébastien Tourné, consultant associé | 06 74 67 35 82
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réé en 2006, RadioShop s’est rapidement hissé au rang des entreprises créatrices de valeur sur le secteur du marketing en point de vente. Elle propose des solutions innovantes de marketing sensoriel en point de vente dans le design musical et sonore. L’entreprise est née de la fusion des compétences de deux associés issus respectivement du monde de la radio et de l’informatique. En 2008, RadioShop débute la commercialisation de ses solutions en auto-financement et le succès est au rendezvous ! C’est pourquoi en 2010, les deux créateurs, Thomas Bergerot et Stanislas Thiry, décident de réaliser une levée de fonds pour accélérer le business. Le secret de Radioshop réside dans l’innovation à tous les niveaux que ce soit dans le service ou en matière de
technologie. Sans oublier que contrairement à de nombreuses entreprises du secteur, RadioShop a intégré la dimension conseil en plus de l’expertise technologique. Cette particularité permet au client de disposer d’un accompagnement global sur la problématique du design sonore, depuis son positionnement stratégique, jusqu’a son déploiement en magasin, en passant par toute la création inhérente à son identité sonore (logo sonore, composition musicale sur mesure, communication via spots radio et télévisions, attente
téléphonique, réseaux sociaux, évènementiel). Avec 22 collaborateurs et un chiffre d’affaires de près de 3 millions d’euros en 2014, RadioShop est une start-up avec un avenir assuré. Et pour cause : RadioShop propose des solutions toujours plus innovantes comme un logiciel cross-media pour assurer un ecosystème digital complet pour une meilleure expérience en point de vente. Cet esprit d’innovation a même permis à RadioShop de bénéficier d’une aura à l’international sans entamer aucune démarche: la croissance à l’export a passé le cap des 200 000 € de chiffres d’affaires en 2014. RadioShop ne s’arrête pas là, déjà doté d’un bureau à Shanghai, la startup vise désormais la conquête du marché Belge, et cherche d’ailleurs activement un distributeur ou un associé là-bas. À bon entendeur…
PLUS D’INFOS 0820 20 50 15 | info@radioshop.net | www.radioshop.fr MARS 2015 entreprendre
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publi-reportage
RadioShop : l’explosion des sens au service du point de vente