Thema : Les dossiers du dirigeant - Entreprendre 286

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Franchises L’Homme

au cœur du système


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Franchises L’Homme au cœur du système

i nous connaissons tous au moins une franchise, nous nous devons tout de même de mettre en lumière ses différents tenants et aboutissants. En effet, elle s’apparente à un système de commercialisation de services ou de produits basé sur une collaboration entre des entités juridiques et financières indépendantes. Quelle distinction entre franchiseurs et franchisés ? Le franchiseur, entrepreneur indépendant, accorde à ses franchisés le droit d’exploiter une entreprise en respectant un cahier des charges (et donc un concept) qu’il aura préalablement mis au point et éprouvé… Il est titulaire des droits de son franchisé qui est autorisé à utiliser une en128 ENTREPRENDRE MAI 2015

seigne, une marque déjà existante. Il s’agit cependant d’un véritable échange au sein duquel la notion de partage est essentielle. En effet, dans la mesure où le franchisé devra honorer un droit d’entrée en s’acquittant de frais, le franchiseur quant à lui assurera une transmission de son savoir-faire, de son assistance technique et commerciale ou encore des droits de propriété intellectuelle et de formation. Le tout sera bien entendu énuméré et défini au sein du contrat franchise afin de permettre de mener à bien l’activité, dans le respect des règles établies par l’entité mère. Ainsi, le franchisé est-il simple exécutant ou réel entrepreneur ? Ne vous méprenez pas, le franchisé est un entrepreneur indé-

pendant, propriétaire de son entreprise. C’est un fait, il doit respecter un cahier des charges fixé par le franchiseur, mais qui existe uniquement pour assurer l’identité, la réussite et la pérennité d’un concept mis au point et expérimenté par ce dernier. L’intérêt du franchiseur me direz-vous ? Le franchisé le rétribue bien entendu pour ses apports, le plus souvent par le biais d’une redevance forfaitaire… En sus, le franchiseur voit son enseigne grandir, selon des critères qu’il a lui-même établi et n’est-ce pas là l’objectif de tout dirigeant ? Vous l’aurez compris, le concept de franchise repose sur un échange « donnant/ donnant », « gagnant/gagnant » entre franchiseurs et franchisés.


INTERVIEW

Mme Zimmer, Fédération française de la Franchise Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs et nous détailler votre parcours ? J’ai suivi une formation sup de Co ainsi qu’un troisième cycle de finances. J’ai ensuite pu travailler dans l’entreprise familiale pour finalement créer ma propre société dans le domaine de l’outillage forestier et du jardin. Je l’ai ensuite revendue pour m’installer à Paris. J’ai œuvré dans une société de consulting et de promotion immobilière et c’est un peu par hasard que je suis arrivée à la FFF. En effet, un chasseur de tête m’a contactée pour le poste de Délégué Général de la fédération, en 1985. Ce fut une nouvelle expérience pour moi car je suis née dans l’entreprise. Il fut très enrichissant d’aborder un tout nouveau secteur, d’autant plus que la FFF avait alors besoin d’être restructurée et pilotée comme une entreprise ! Cette époque était précisément celle où la franchise était remise en cause au plan européen puisque une Cour d’appel allemande considéra que la franchise était illicite au regard du traité de Rome. Nous dûmes effectuer un énorme travail d’influence sur les instances européennes, et la FFF, principal moteur européen du secteur, dut regagner les lettres de noblesse de la franchise afin de lui donner un droit de cité en France et en Europe. C’est en 1987 que la franchise fut exemptée du traité. Quel est votre rôle au sein de la FFF ? Mon rôle est de faire appliquer les décisions du conseil d’administration et de suggérer des orientations stratégiques ou politiques. Je dois donc sentir les tendances et surtout être en contact avec les franchiseurs, les franchisés et les différentes instances politiques françaises, européennes et internationales. Je me dois de faire rayonner la franchise française et d’assurer son développement. Par ailleurs, et afin de professionnaliser la franchise, nous avons développé la formation des acteurs et nous avons créé un département de recherche scientifique de la franchise en 1996. Nous sélectionnons ainsi un sujet de recherche chaque année, réalisons un appel d’offre et un laboratoire

de recherche œuvre 18 mois durant. Il doit ensuite rendre compte des résultats de ses travaux aux franchiseurs et franchisés au cours des Entretiens de la franchise. Nous mettons un point d’honneur à ce que la franchise française soit une voie de développement économique et qu’elle rayonne à travers le monde. Nous avons mis de puissants outils de promotion en œuvre, dont le Salon de la Franchise. Auriez-vous des conseils à donner aux candidats quant aux profils recherchés ? À mon sens, il n’y a pas réellement de profil type pour devenir franchisé, bien que certains domaines nécessitent des formations spécifiques (optique, coiffure, etc.). Avant tout, les franchiseurs recherchent des candidats ayant la fibre entrepreneuriale et l’envie d’entreprendre ! Bien évidemment, les contraintes budgétaires conditionneront également la création d’entreprise.

Auriez-vous des conseils en implantation à donner à nos futurs franchisés ? Non, car le premier critère pour réussir est la qualité du franchisé… S’il ne joue pas son rôle, qu’il n’est pas commerçant, ni gestionnaire, il est évident que cela ne fonctionnera pas ! Quant à l’implantation même, celle-ci variera en fonction du secteur et des différents concepts. Ceci étant, le franchiseur sait mieux que quiconque où et quand il doit s’implanter ! Comment expliquer que les franchises ont globalement mieux résisté à la crise que les entreprises indépendantes isolées ? Nous avons réalisé en 2010 une recherche scientifique relative aux facteurs de résistance des franchises en période de crise. Il y a dans l’ADN de la franchise tous les gènes permettant de faire face aux perturbations économiques. Franchiseurs et franchisés sont de grands professionnels et en période MAI 2015 ENTREPRENDRE 129


STÉPHANE LAURE

FRANCHISES

de tension, l’alliance de deux patrons qui sauront couper les coûts où il le faut et investir où il y a besoin est primordiale. Cette période néfaste aura même permis de renforcer le dialogue entre franchiseurs et franchisés qui ont pu se recentrer sur leur cœur de métier. N’omettons pas que la franchise est la seule stratégie de commerce associé organisé où le rôle de chacun des acteurs est clairement défini, encadré et le tout est explicité dans le Code de déontologie européen de la franchise. Il est ressorti de certaines discussions avec nos partenaires des difficultés d’emprunt et il semblerait que les banques ne jouent pas totalement le jeu. Qu’en pensez-vous ? La France est le pays en Europe où la fran130 ENTREPRENDRE MAI 2015

chise est le mieux financée ! Toutes les banques ont maintenant un département spécifique avec du personnel formé et dédié à la franchise… Par ailleurs, les banques financent mieux les franchises que les indépendants isolés puisqu’elles encourent moins de risques et d’incidents. En effet, elles peuvent étudier les têtes de réseaux et valider le business model. Si le franchiseur a effectivement les moyens de l’être, vous comprendrez qu’une fois qu’il sera « connu », identifié et qu’il aura démontré sa viabilité, la moitié du travail sera alors déjà faite. Ne restera plus qu’au franchisé de présenter son business model et la banque financera… alors ou pas ! Présentez-nous la FFF. La FFF est un organisme professionnel qui rassemble des réseaux de franchise. Sa mission est de promouvoir la franchise française, la représenter, la faire évoluer et de servir ses adhérents. Elle existe depuis 1971

et met son expertise et son professionnalisme au service de cette stratégie de développement des entreprises. Nous comptons aujourd’hui plus de 160 réseaux adhérents, représentant 45% des franchisés français. Il s’agit là d’une interface essentielle entre pouvoirs publics, créateurs de réseaux, entrepreneurs et investisseurs. Elle informe et forme les futurs créateurs d’entreprise sur le modèle de la franchise et accompagne les réseaux dans leur développement en France et à l’international. Elle dialogue avec les pouvoirs publics et les élus locaux sur l’indispensable modernisation du commerce et des services marchands, dont la franchise est l’un des vecteurs les plus puissants. Elle contribue également par ses programmes d’échange et de recherche à l’évolution constante de la franchise, une stratégie qui connaît de fortes progressions de croissance (entre 5 et 10 %, en nombre de réseaux nouveaux et de points de vente) dans les secteurs les plus dynamiques. Elle fut créée il y’a 44 ans afin d’écrire les règles de conduite de la franchise. Le code de déontologie quant à lui vit le jour en 1972 et régit les relations franchiseurs/franchisés en toute transparence, équité et loyauté. Pour résumer, le rôle de la FFF se décline autour de 4 grands axes : • Représenter la franchise • Promouvoir la franchise et sa déontologie. • Pérenniser la franchise et la faire évoluer • Servir ses adhérents. Quel est le profil de vos partenaires et adhérents ? Il s’agit de réseaux de franchises s’engageant et respectant le code de déontologie. Le franchiseur doit avoir les moyens de sa stratégie à moyen et à long terme et surtout une vision globale de son projet. Bien entendu, nous exerçons une sélection à l’entrée, assurons un contrôle strict et conservons une possibilité d’exclusion en cas de manquement au code de déontologie. Comment le devenir ? Le franchiseur ayant une stratégie de développement réseau doit constituer un dossier de présentation comprenant le DIP, les bilans financiers franchiseurs et franchisés, le contrat de franchise, démontrant l’exis-

La FFF est un organisme professionnel qui rassemble des réseaux de franchise. Sa mission est de promouvoir la franchise française.


tence d’un véritable savoir-faire et de sa transmission aux franchisés. Le franchiseur sera ensuite entendu par une commission d’admission et devra expliquer la viabilité de son concept, son parcours, etc. Une enquête interne auprès du réseau viendra déterminer si la réalité est conforme à la description du franchiseur. Nous interrogeons les franchisés, décortiquons l’activité, etc. Ce n’est qu’une fois ces vérifications effectuées que la commission d’admission soumettra une décision au Conseil d’Administration qui statuera. Quel rôle assumez-vous auprès de vos partenaires et adhérents ? Nous les formons et les informons sur tout ce que qui se passe dans la franchise et plus largement dans le commerce. Nous offrons également la possibilité de former les équipes et organisons des rencontres entre franchiseurs (dont nos adhérents sont très friands) afin de favoriser les échanges d’expérience. Bien entendu, nous assurons la promotion et fournissons les outils promotionnels nécessaires en France et à l’étranger. Nous avons enfin mis en place un comité d’arbitrage afin de régler litiges entre franchiseurs et franchisés, mais également entre les franchises et leurs clients. Gardons enfin à l’esprit que chaque action menée conserve le Code de déontologie en filigrane. L’Académie de la Franchise a été créée il y a 6 ans avec pour objectif de dispenser des formations dans les différentes spécificités de la franchise : comment devenir franchisé, créer et développer son réseau de franchise, droit de la franchise, art du recrutement des franchisés, management du réseau, etc... Quel est le rayonnement de votre organisation ? La FFF est à l’origine de la Fédération Européenne de la Franchise créée en 1975, que nous présidons à l’heure actuelle, mais également du World Franchise Council. Nous

sommes toujours très actifs au plan international et sommes la fédération la plus importante d’Europe et la seconde au niveau international… derrière les Etats-Unis ! Le mot de la fin ? La franchise est une stratégie mature, qui a fait ses preuves ! Elle s’avère d’une efficacité et d’une polyvalence infaillibles lorsque l’on en maitrise les composantes. Il appartient donc aux entrepreneurs de la mettre en

œuvre et d’en respecter les règles. Comme nous l’avons évoqué ci-haut, la relation franchiseur/franchisé ne peut fonctionner que si les valeurs sont respectées. En effet, la franchise ne se base pas uniquement sur de la théorie mais bel et bien sur de vraies valeurs (transparence, loyauté, équilibre, équité) qui conduisent à une confiance indispensable entre les parties. La franchise ne peut donc fonctionner sans confiance, or cette notion ne s’achète pas, ne se décrète pas, mais elle se mérite, se développe et surtout s’entretient ! La franchise modélise un concept, le franchiseur transmet un savoirfaire, clé de voûte du système mais le savoirfaire est au service du savoir-être du franchiseur et franchisé. La franchise met ainsi l’homme au cœur du système. MAI 2015 ENTREPRENDRE 131


FRANCHISES

LES GRANDES SURFACES SPÉCIALISÉES

Spécialisées, donc axées sur un seul type de produits, elles bénéficient généralement d’une forte renommée : FNAC, Décathlon, Leroy Merlin, Kiabi…. Elles ont une surface comprise entre 1000 et 10 000m², et proposent de nombreux produits avec des assortiments larges et profonds.

LES HYPERMARCHÉS

D’une surface minimum de 2500 m² et d’une surface moyenne de 5770m², ils distribuent entre 20 000 et 40 000 références, on en trouve plus de 1290 en France. Leur expansion a été limitée par la loi française, qui exige le passage en CDEC (Commission Départementale d’Equipement Commercial). Nous retrouvons là peu de franchisés.

LES SUPERMARCHÉS

La grande surface

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e commerce moderne est basé sur trois évolutions majeures qui sont apparues durant l’après-guerre. Le libre-service fit son apparition en juillet 1948 avec l’ouverture du premier magasin libre (service Goulet-Turpin, à Paris dans le XVIIIème). La guerre des prix suivit rapidement puisqu’Edouard Leclerc ouvrit son premier magasin en décembre 1949, entraînant la suppression de nombreux intermédiaires, diminuant ainsi drastiquement les coûts. Ne cessant de grandir et de proposer davantage de choix, c’est en Juin 1963 que Carrefour inaugura son premier hypermarché permettant au consommateur de trouver denrées alimentaires et non alimentaires…. Actuellement, la grande distribution représente en France 230 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit 10% de notre PIB. Ce sont un peu plus de 630 000 emplois pour 25 000 points de vente, dont les six leaders se partagent 80% de parts de marché… Effectivement, le grand commerce s’est révélé mieux placé et mieux armé pour répondre à la demande croissante. Ce secteur regroupe les commerces de détail de biens de

consommation (généralistes ou spécialisés), qui sont proposés en libre-service généralement. Ainsi, les ventes en hypermarchés gardent une longueur d’avance sur celles du grand commerce spécialisé, la majorité des acteurs étant organisée en réseau, ce qui permet d’optimiser les politiques en termes d’achats et de communication.

LES DIFFÉRENTS TYPES DE MAGASIN EN GRANDE DISTRIBUTION LES COMMERCES DE PROXIMITÉ

Ils sont généralement situés en centre-ville, avec une zone de chalandise limitée à une centaine de mètres, leur surface ne dépasse pas 300m². Le commerce de proximité regroupe des magasins essentiellement alimentaires généralistes, avec différents formats : supérette, supermarché de proximité, etc… Ils axent leur valeur ajoutée sur la qualité de service et la disponibilité, donc des heures d’ouverture large. On y retrouve énormément de franchisés, ce qui leur permet de proposer des prix concurrentiels.

230 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit 10% de notre PIB. 132 ENTREPRENDRE MAI 2015

D’une surface moyenne de 1000m² (surface minimum de 400m² et maximum de 2 500 m²), ils sont souvent consacrés majoritairement à l’agroalimentaire. Leur CA global s’élèverait à 65,1 milliards d’euros. On retrouve de grands noms de la franchise pour ce format de magasins dont notre partenaire Casino.

LES MAGASINS DE HARD DISCOUNT

Leur surface est de 400 à 1200m² et font le minimum en termes de marketing, merchandising avec un choix relativement restreint de produits : assortiment peu profond et étroit. Mais ils visent l’efficacité organisationnelle, et la rentabilité tout en pratiquent des prix bas. Ils ont fleuri rapidement un peu partout en France mais se voient actuellement concurrencés par les hyper et supermarchés qui développent leur gamme discount. On y trouve également des franchiseurs.

LES GRANDS MAGASINS

A dominante non alimentaire avec une surface minimum de 2500m², ils sont généralement axés sur le haut de gamme. Il y en a une centaine en France, souvent très connus des touristes : Le Printemps, le Bon Marché, le BHV, etc… qui ne sont pas en franchise ! Vous l’aurez compris, il ressort que chaque franchise du secteur de la grande distribution va proposer ses propres concepts et modes de fonctionnement. Vous n’avez plus qu’à faire votre choix !



FRANCHISES

Un raz-de-marée !

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osséder une piscine n’est aujourd’hui plus l’apanage des nantis et il n’est donc plus essentiel d’avoir une villa de luxe pour s’offrir un bassin. Piscines en kit, naturelles ou en béton, spas, la pléthore d’offres correspond à tous les budgets et s’avère extrêmement diversifiée. Surfant sur le boom des piscines privées de ces dernières années, le secteur ne cesse de conquérir une clientèle de plus en plus variée ! Le marché de la piscine et des Spas est donc en pleine forme. Se développe en paSAVOIR-FAIRE Le candidat ne doit avoir des compétences commerciales développées et sont bien souvent des commerciaux souhaitant investir le marché ou des managers désireux de monter leur propre structure.

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rallèle le marché de la restauration et de l’entretien. Estimé à près de 2 milliards d’euros (tous secteurs cumulés) il existe aujourd’hui des réseaux franchiseurs sur le marché qui pour la plupart étaient indépendants et ont développé leur structure en multipliant les points de vente. Evolution locale, régionale puis nationale, ces entreprises familiales sont devenues de véritables mastodontes prêts à conquérir les marchés étrangers. Ainsi, de nombreuses enseignes sont à la recherche de candidats et voici le profil type de candidat recherché.

PERSONNALITÉ Il faut bien entendu être attiré par ce secteur et de convaincre les clients de passer par son entreprise plutôt qu’une autre. Il devra bien entendu avoir réalisé une étude de marché (locale en premier lieu) avant de contacter un franchiseur.

INVESTISSEMENT L’apport personnel minimum varie de 10 000 € à 170 000 €. Pour peu que vous disposiez des compétences, de la volonté et bien entendu des apports nécessaires, vous pourrez bénéficier du savoir et de l’expérience de réseaux à la rentabilité vérifiée !


De très chers compagnons...

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i nous sommes parfois esclaves de nos animaux de compagnie, le marché autour de nos fidèles compagnons est encore relativement confidentiel et peu exploité en franchise. Cependant, il ne cesse de progresser en France pour atteindre les 4.5 milliards d’euros (pour 1.5 milliards dédié à l’achat d’animaux). Nous cajolons ainsi plus de 100 millions d’animaux rien que dans l’hexagone… L’alimentation truste bien entendu la première place du secteur (72%), puis viennent les accessoires (17% de parts de marché), tandis que les dépenses vétérinaires (secteur en pleine boom ayant progressé de près de 70% en 10 ans) sont sur la troisième marche du podium (avec 11% de parts de marché).

SAVOIR-FAIRE Le candidat doit bénéficier d’une expérience commerciale réussie et surtout être autonome ainsiqu’un minimum gestionnaire.

PERSONNALITÉ Des commerçants dans l’âme sont recherchés ! INVESTISSEMENT L’apport personnel minimum varie de 20 000 € à 60 000

COMMENT EXPLIQUER UN TEL ATTRAIT DANS UN CLIMAT ÉCONOMIQUE MOROSE ?

Si auparavant les animaux de compagnie remplissaient véritablement des missions utilitaires (protéger le domicile familial ou encore chasser d’hypothétiques nuisibles), aujourd’hui les animaux de compagnie font partie intégrante de la famille. Cette évolution sociétale peut s’expliquer par un monde déshumanisé, devenu impersonnel engendrant une recherche d’affection sans contrepartie des individus. De plus, la solitude rencontrée par la population vieillissante vient renforcer ce phénomène. Egalement, lorsqu’il s’agit d’animaux de race, ces derniers viennent assoir la position sociale des propriétaires bien que pouvant nous interroger sur de telles motivations. Vous l’aurez compris, rien n’est trop onéreux pour son animal de compagnie et les professionnels le savent ! Ils multiplient les offres dans tous les secteurs (petfood et petsafe) et encouragent inévitablement les propriétaires à la consommation… Psy et comportementalistes pour animaux, boutiques d’accessoires de mode, nounou, assurances et mutuelles, les créateurs débordent effectivement d’imagination. N’oublions pas les interventions médicales et chirurgicales et des cabinets vétérinaires de plus en plus perfectionnés, qui se rapprochent de plus en plus de ceux des êtres humains...

Rien n’est trop onéreux pour son animal de compagnie

LES FRANCHISES MANQUERAIENT-ELLES DE MORDANT ?!

Etonnamment, les franchises dans le secteur ne sont pas encore légion bien que certaines enseignes liées au jardinage et au bricolage possèdent des rayons animalerie. Certaines sociétés de services proposent quant à elles des gardes à domicile ou des promenades… Ceci étant, le potentiel du marché est loin d’être exploité !

Sa marge de progression est donc gargantuesque de par un secteur émergent en France et clairement à la traine vis-à-vis des Etats-Unis ou du Japon ! En effet, des chaines spécialisées proposent de très nombreux points de vente dédiés à des activités pour le moins originales : ostéopathie, massage ou encore aromathérapie ! Ceci étant, nous vous présentons maintenant notre partenaire… l’un des plus actifs du marché ! MAI 2015 ENTREPRENDRE 135


FRANCHISES

Rapid CroQ’ a les crocs ! Au départ simple mais innovante entreprise de livraison de croquettes à domicile, Rapid CroQ’ s’est développé en franchise pour devenir le premier réseau spécialisé en alimentation et accessoires pour animaux. marchand rapidcroq.com en 2007 puis un autre magasin au Puy en Velay en 2008.

LA FRANCHISE, MAIS PAS SEULEMENT…

Vers 2009 et afin de poursuivre son développement, Eddy Cathaud décide de se tourner vers la franchise. Il fait alors appel à Alain-Pierre Célarier, homme de réseau et bénéficiant d’une solide expérience de 20 ans dans diverses sociétés nationales, et mettent en place le projet complet d’une franchise à l’enseigne Rapid CroQ’. La première franchise pilote a été ouverte à

PUBLI-REPORTAGE

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la genèse d’une success story entrepreneuriale, il y a souvent une idée née d’une observation a priori anodine mais empreinte de bon sens. C’est le cas pour Eddy Cathaud qui en 2001, à l’âge de 24 ans, est parti du simple constat que les femmes qui faisaient leurs courses devaient encombrer leur charriot avec des sacs de croquettes pour chiens d’une quinzaine de kilos lourds, volumineux et difficiles à manipuler. L’entrepreneur en herbe, qui avait pour bagage un BTS Action Commerciale et une expérience comme adjoint de direction chez Twinner Sport, décide alors de lancer son entreprise de livraison de croquettes à domicile dans la région stéphanoise baptisée Rapid CroQ’. Après avoir livré ses premiers sacs à moto, l’entreprise connait un essor rapide. Eddy Cathaud développe son activité, embauche de nouveaux livreurs. C’est en cherchant un dépôt à Bonson (42) qu’il décide finalement de transformer ce dernier en magasin en 2004 et d’étoffer son activité en proposant des accessoires. Il ouvre ensuite une seconde boutique à Saint-Etienne en 2005, le site 136 ENTREPRENDRE MAI 2015

Tous les univers relatifs aux animaux de compagnie sont couverts : nourritures, voyages, hygiène, santé, beauté, éducation, jouets (etc.) répartis en 20 rayons différents.

La création de marques distributeur comme les croquettes Hays permet de maintenir un haut niveau de marges et une indépendance certaine vis-à-vis des fournisseurs.

Roanne en 2010 avec un ancien collaborateur qui connaissait déjà le concept et les produits. En 2011, Eddy Cathaud renforce son équipe, notamment grâce à Mme Barbara Gossot pour le suivi commercial et l’animation… Aujourd’hui le réseau compte 8 magasins succursales concentrés sur la Loire et la Haute-Loire, 13 magasins franchisés indépendants et 5 magasins Associés (voir encadré).

DES MARQUES EN PROPRE

Eddy Cathaud, PDG fondateur de Rapid CroQ’ prévoit d’atteindre les 50 points de vente d’ici 2 à 3 ans.

Aujourd’hui encore, les deux concepts transverses et complémentaires Rapid CroQ’ que sont le magasin et la livraison à domicile cohabitent, avec un savoir-faire sur ce service de livraison qui contribue à la spécificité de l’enseigne et qui n’est pas encore


développé ailleurs. Le magasin propose des aliments et accessoires pour tous les animaux de compagnie, en majorité chien et chats pour plus de 90% du chiffre d’affaires, mais aussi pour des rongeurs, oiseaux et poissons à la marge. Le réseau propose près de 8 500 produits dans une large gamme de

Le Contrat Associé, futur pôle de développement A côté du contrat de franchise, Rapid CroQ’ désire s’engager directement avec ses partenaires grâce à la mise en place d’une nouvelle formule, le Contrat Associé, qui deviendra à terme le pôle de développement privilégié du réseau. Le principe repose alors sur la création d’une Société avec d’un côté la participation d’HEC

de développement plus rapide que par le simple réseau franchisé, une crédibilité financière accrue auprès des fournisseurs. Le Contrat Associé permet en outre de donner sa chance à des candidats de valeur n’ayant pas forcément une solidité financière pour la franchise et assure un revenu régulier au manager dès le 1er mois d’activité .»

Développement (Rapid CroQ’) à 51% et celle de l’Associé à 49%. Comme l’explique Alain-Pierre Célarier, cette structure juridique qui allie souplesse de fonctionnement et grande liberté des associés présente plusieurs avantages, « en particulier une maitrise plus complète de la politique de réseau, une politique

Les véhicules de livraison (en moyenne 10 % du CA), logotypés 4 faces, sont une véritable publicité ambulante et contribuent pour beaucoup à la notoriété de la marque.

par rapport à la concurrence, d’avoir une reconnaissance forte sur le marché, un haut niveau de marge et plus de liberté de prix et

prix. Tous les univers relatifs aux animaux de compagnie sont couverts : nourritures, voyages, hygiène, santé, beauté, éducation, jouets (etc.) répartis en 20 rayons différents. Dans chaque linéaire, plusieurs marques sont disponibles en entrée, moyenne et haut de gamme. De plus, Rapid CroQ’ développe et distribue ses marques propres, mais avec des noms de marques à part entière comme VitaDiet, Han’Cook, Hays ou Natür, forts d’une identité visuelle, d’un univers et d’un positionnement réfléchi sur le marché et par rapport à la concurrence. Ces marques maison font d’ailleurs l’objet d’un dépôt à l’INPI. Elles permettent à l’enseigne de se diversifier

D’une surface commerciale de 250 m² à 300 m² respectant une charte graphique et un cahier des charges rigoureux, les magasins Rapid CroQ’ se situent idéalement en périphérie, des villes de moyenne importance ou en retail park.

d’action et enfin de fidéliser les chiens (ou plutôt leur maitre !) par des produits spécifiques qu’on ne trouve pas dans les autres circuits de distribution. « Ainsi quand on a trouvé l’équilibre alimentaire de son chien avec un certain type de croquettes qui lui conviennent, précise Alain-Pierre Célarier, on les lui change très rarement. Le fait d’avoir développé ces marques en propre a été un des gros piliers de la réussite de l’enseigne. Si l’on considère uniquement le rayon alimentation, la moyenne du CA réalisé avec nos marques propres avoisine les 50%. ». Responsable Développement Alain Pierre Célarier alainpierre@rapidcroq.com Tel. 07 60 42 20 00 & 04 77 58 80 61

Aujourd’hui en France naissent chaque jour plus de chiots que d’enfants. Un foyer sur deux possède au moins un animal, ce qui place la France au 3ème rang mondial pour la proportion animaux domestiques par habitants. Ce constat étonnant reflète bien l’importance qu’ont dans nos vies les animaux

domestiques. On compte en 2012, dans notre pays, près de 63 millions d’animaux de compagnie dont 11,4 millions de chats et 7,4 millions de chiens. On constate que la population canine est en baisse et la population féline en hausse comparée à 2010, même si la dépense moyenne par an pour chien (800

€) reste plus élevée que celle pour chat (600 €). Le marché des animaux de compagnie en France est estimé à 4,2 Mds€ par an (3Mds€/A pour l’alimentation, 580 M€/A pour l’hygiène&soins et 405 M€/A en accessoires). Ces chiffres sont confirmés par la place importante de la relation homme-animal

aujourd’hui et à ce titre, le marché des pet-food, de l’hygiène et des soins ainsi que celui des accessoires pour animaux ne sont pas particulièrement sensibles à la conjoncture économique. Sur les produits d’alimentation, on distingue deux segments principaux du marché : l’humide

(conserves et produits préparés) qui représente 46,7% de la production, un pourcentage en baisse régulière au profit de l’autre pendant du marché, les fameuses croquettes, qui sont de nouveaux plébiscités, car moins onéreuses et d’une durée de conservation supérieure.

PLUS D’INFOS www.rapidcroq.fr | 23 Avenue de Sury, 42160 Bonson MAI 2015 ENTREPRENDRE 137

PUBLI-REPORTAGE

Un marché qui se valorise


FRANCHISES

Prêt-à-porter : se spécialiser pour mieux résister !

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algré une conjoncture défavorable, le marché du textile bénéficie de certains relais de croissance de par son importante variété. En effet, si le prêt-à-porter féminin s’avère littéralement saturé, la vente d’accessoires et la mode masculine ou enfant semble s’imposer comme des pistes intéressantes. D’après la FFF, le marché du prêt-à-porter en franchise représenterait 4.5 milliards d’euros sur un marché évalué à 30 milliards d’euros. Largement dominé par les indépendants multimarques ou encore les succursales, le nombre de commerces associés est en augmentation : 356 en 2013 pour 7 764 points de ventes. Les chiffres prennent compte des franchises, des concessions (Benetton ou encore Lacoste) et de l’ensemble des formes de commerces associés. La consommation textile-habillement a donc subi une baisse de près de 2% ces dernières années selon l’IFM (l’Institut Français de la Mode) de par les arbitrages financiers des ménages résultants de la crise financière, de la hausse de l’imposition mais également de par les nombreuses phases de soldes et autres ventes privées, la population concentrant ses achats durant ces périodes… L’arroseur serait finalement arrosé ?! Ainsi, si le secteur s’avère meurtri, certaines niches tirent brillamment leur épingle du jeu, comme nous l’explique Antoine Guillorit, Directeur du Pôle Franchise Groupe AB Management. « Notre problématique est davantage de traiter les nombreux dossiers que nous recevons et nous n’avons pas réellement de profil type. En effet, si des enseignes plus généralistes disposent de grilles toute faite, nos candidats et franchisés sont à l’image de notre clientèle : Masculine, élégante, citadine et nous touchons davantage les CSP+ voire CSP++ de par nos produits haut de gamme. Le marché de la chaussure est en baisse depuis de nombreuses années, mais le secteur est tellement large (de par des produits divers et variés), que nous avons la chance d’être sur une niche, celle de la chaussure pour homme cousue main. Il est

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évident que plus nous allons vers des niches haut de gamme et plus nous sommes à l’abri des fluctuations rapides du moyen de gamme et des changements de modes. Ainsi, notre marché est relativement stable et nous connaissons une croissance à deux chiffres depuis près de 10 ans maintenant ! On surperforme par rapport à notre secteur qui pour le coup, s’avère en stagnation. Notre droit d’entrée est à 25 000€ et le porteur de projet devra au total réunir 80 000

à 100 000€ pour financer son projet. Nous proposons une zone d’exclusivité pour toute la durée du contrat, c’est-à-dire 6 ans. Nous offrons une formation d’une durée de 5 semaines et percevons des royalties de l’ordre de 5% des ventes. » Vous l’aurez compris, dans un monde hyper concurrentiel et en constante évolution il faut savoir ruser, anticiper et innover afin d’éviter l’inévitable !



FRANCHISES

Des réseaux pétris de talent ! total à environ 30 000) depuis les années 60 et la consommation du pain aurait reculé de près de 10% cette dernière décennie.

LA FRANCHISE, UNE SOLUTION ÉVIDENTE ?

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olidement ancrée dans la culture française, les boulangeries font partie des commerces les plus répandus. En effet, si la consommation de pain ne cesse d’augmenter et que près de 98% des français en consomment à tous les repas, les boulangeries pâtisseries artisanales sont en nette régression, meurtries par la grande distribution, sa politique tarifaire ultra agressive et les (mauvaises) habitudes de consommation de la population... Ainsi, il s’avère plutôt risquer de se lancer à corps perdu dans ce secteur. La franchise offre donc un système des plus avantageux, dans la mesure où elle permet aux boulangers de bénéficier de la communication et de la notoriété d’enseignes existantes. Ainsi, le professionnel n’aura qu’à se consacrer à son activité et pourra délaisser l’ensemble des prérogatives marketing et communication de son entreprise. C’est véritablement un concept clé en main que le franchisé adoptera et il bénéficiera du soutien et de l’assistance

SAVOIR-FAIRE Le candidat idéal peut avoir une expérience plus ou moins significative dans le secteur de la restauration ou du commerce alimentaire et bien entendu en boulangerie pâtisserie pour certaines franchises haut de gamme.

de l’enseigne. La variété des concepts de franchises en boulangerie étant effarante, ces dernières recrutent dans toute la France.

RÉVOLUTION DES MODES DE CONSOMMATION/ DISTRIBUTION

Boulanger est un métier rude. La difficulté inhérente au secteur décourage bon nombre de prétendants au poste. Horaires contraignants, travail le dimanche et jours fériés, les inconvénients sont nombreux, notamment à une époque où le confort et la qualité de vie sont primordiaux. Le secteur dut bien entendu passer par un processus d’adaptation aux nouveaux modes de consommation et de distribution. En effet, comme évoqué en introduction, la grande distribution est un mastodonte et concurrence gravement le secteur, malgré des produits d’une qualité évidemment inférieure. D’après l’Etude Individuelle Nationale des Consommations Alimentaires, le nombre de boulangeries traditionnelles a diminué de moitié (portant le

PERSONNALITÉ Il faut bien entendu bénéficier d’un excellent relationnel et d’un contact humain facile et engageant. En effet, l’essentiel des tâches ayant rapport à la fidélisation quotidienne d’une clientèle.

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INVESTISSEMENT L’apport personnel minimum varie de 70 000 € à 100 000 €.

La boulangerie-pâtisserie truste la première place du podium de l’artisanat français, d’après la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française et les avantages à retirer de travailler en franchise sont évidents : l’avantage concurrentiel de l’image de marque : le franchisé gagnera immédiatement en rentabilité, puisque la clientèle attirée sera d’ores et déjà fidélisée par un réseau de boutiques. La stabilité est donc de mise comme en atteste notre partenaire Borea en atteste. L’activité du boulanger franchisé sera bien entendu moins pénible puisqu’uniquement portée sur le métier, comme nous l’avions évoqué. Ainsi, les pâtons surgelés n’exigent aucune connaissance spécifique en boulangerie ou pâtisserie et suite à la formation initiale, le candidat standard sera prêt à se mettre au travail… solution clés en mains, comme nous l’avions dit !

DAVID PEUT-IL LUTTER CONTRE GOLIATH ?

C’est un fait, chaque hypermarché ou supermarché compte un stand boulangerie (mais également viennoiserie et pâtisserie) dans ses rayons. Si les premières franchises spécialisées ont vu le jour début 80, elles ont effectivement dû se réinventer milieu 90 afin de pouvoir tenir le choc. Les stratégies de diversification ont donc pris différentes formes : intégration de menus « diètes » avec salades, bagels et autres sandwichs légers, viennoiseries, etc. Les boulangeries artisanales individuelles se voient ainsi devancées par les franchises, devenant le principal concurrent des hypermarchés et supermarchés. Ces derniers ont par ailleurs de plus en plus de difficultés à rivaliser avec la qualité supérieure des produits des boulangeries franchisées et du savant mélange tradition/originalité. Il est important de noter que des franchises de boulangeries artisanales haut de gamme ont été mises en place. Ainsi, le Fournil des Provinces se voit attribué l’appellation « réseaux d’artisans ». Les lancements de ces franchises d’excellence sont beaucoup plus régulés et un titulaire d’un CAP doit notamment impérativement faire partie des structures afin de valider leur création. Quid de la grande distribution ?!



FRANCHISES

Automobile : les chevaux sont lâchés !

S

i le marché de l’automobile s’avère fluctuant depuis le début de la crise, le contexte économique difficile s’avère être un terreau fertile à l’entreprise en franchise. Que ce soit dans l’achat/vente de véhicules, la réparation, la location ou encore le lavage auto, de très nombreuses franchises du secteur de l’automobile recrutent dans toute la France.

HISTORIQUE

Les réseaux de centres auto et de réparation rapide furent créés dans les années 70. Ils connurent un développement rapide courant années 80/90. Ce n’est qu’à partir des années 90 que les rachats d’enseignes se sont succédés et ont permis l’émergence de trois grands groupes (Feu Vert, Speedy et Norauto). Ces trois entités sont toutes basées sur un modèle social et économique tiré de la grande distribution : normalisation et standardisation sont donc de mise. Elles migrent aujourd’hui vers une politique de bas tarifs en accentuant les offres de services et surtout en diversifiant leurs activités et leurs gammes de prestation, misant avant tout sur l’évolution des compétences de leurs salariés. Différents profils composent le milieu des franchises liées à l’automobile. De la TPE Indépendante ou franchisée (représentant de loin la grande majorité des entreprises du secteur), à la très grande entreprise couvrant l’ensemble du territoire, nous pourrons dénombrer des centres auto et de réparation rapide, des spécialistes du vitrage ou encore des pneumaticiens. La France comptabilise ainsi 7000 franchisés dans le secteur automobile et si le secteur s’avère fortement concurrentiel, il n’en est pas moins attractif, la population et le parc automobile ne cessant de croitre. Vous l’aurez compris, le secteur automobile offre de nombreuses possibilités aux candidats.

EVOLUTION DU MARCHÉ DE LA RÉPARATION ET DE L’ENTRETIEN AUTOMOBILE.

Ce marché comprend l’ensemble des activités liées aux véhicules automobiles, de leur sortie d’usine à leur destruction et s’avère être en pleine mutation grâce aux évolutions techniques impulsées par les 142 ENTREPRENDRE MAI 2015

SAVOIR-FAIRE Le candidat idéal peut avoir une expérience plus ou moins significative dans le secteur de la restauration ou du commerce alimentaire et bien entendu en boulangerie pâtisserie pour certaines franchises haut de gamme. PERSONNALITÉ Il faut bien entendu bénéficier d’un excellent relationnel et d’un contact humain facile et engageant. En effet, l’essentiel des tâches ayant rapport à la fidélisation quotidienne d’une clientèle. INVESTISSEMENT L’apport personnel minimum varie de 4000€ à 120 000€.

constructeurs. D’après l’Observatoire de l’ANFA nous comptabilisons 326 000 salariés répartis en 71 000 entreprises pour un total de 36 millions de véhicules. S’il est évident que l’amélioration constante des véhicules en terme de fiabilité réduit drastiquement le nombre de pannes, l’évolution même de ces derniers (en effet, de plus en plus d’électronique les compose…) rend impossible au particulier d’effectuer les réparations ponctuelles luimême… même pour l’entretien courant (vidange, etc.) nécessite parfois l’intervention d’un professionnel ! Le facteur législatif est à prendre en considération de par l’augmentation de la fréquence et le durcissement des contrôles techniques. L’obligation de soumettre son

véhicule à un contrôle technique biannuel (contre tous les trois ans auparavant) accroit le besoin de mise aux normes des véhicules. Ainsi, les centres de réparations automobiles en bénéficient tout autant que les centres de contrôles automobiles. De plus, la durée des véhicules s’est largement accrue ces dernières décennies, dopant l’accroissement du parc automobile. Ce nouveau facteur offre ainsi davantage de chances aux entreprises du secteur de gagner en parts de marchés puisque le nombre de véhicules à remettre en état s’avère croissant. Les professionnels doivent quant à eux investir en matériel et recruter, créant des emplois et de la richesse ! Toujours afin de rester sur le secteur législatif, la réglementation européenne favo-


stabilisé le parc automobile. Le kilométrage effectué par véhicule afin de réaliser des économies et ces phénomènes engendreront inéluctablement une baisse du marché de la réparation automobile. On devrait donc assister à une augmentation du coût de la main d’œuvre, du prix des pièces détachées. De plus, l’essor des véhicules électriques et hybrides modifiera grandement le marché de l’automobile. Alors qui résistera le mieux ? Il parait évident que les réseaux auront le plus de chances de réussir. Feu vert par exemple développe ses propres centrales d’achats ce qui permet au franchisé de bénéficier de nombreux avantages de par le volume produit, augmentant son attractivité et donc sa productivité ! Ainsi, les réseaux de franchiseurs contribuent eux-mêmes à l’évolution du secteur de l’automobile. Approche de nouveaux concepts, innovation constante, la puissance des réseaux est telle qu’ils font aussi bien face aux évolutions technologiques, législatives, que comportementales et qu’ils apportent les moyens nécessaires afin de couvrir ces besoins, notamment dans le quadrillage du territoire…

L’essor des véhicules électriques et hybrides modifiera grandement le marché de l’automobile. La pression concurrentielle est telle qu’il semblerait (à terme) que seuls les réseaux aient la résistance pour faire face à la crise économique et ainsi gagner des parts de marché…

PAROLE D’EXPERT

rise aussi la croissance du marché automobile. Les constructeurs et concessionnaires qui étaient auparavant les seuls à assurer un service d’après-vente subissent maintenant la féroce concurrence des garagistes indépendants et franchisés. De plus, l’obtention d’agréments de plusieurs constructeurs valorisera les garagistes auprès de leur clientèle permettant de gagner en crédibilité.

QUELLE ÉVOLUTION POUR LE MARCHÉ AUTOMOBILE ?

Et si nous nous projetions quelques années plus tard ?! Les campagnes incessantes de sécurité routière ont drastiquement diminué la sinistralité de la route. De plus, le développement des transports en commun et l’essor du covoiturage auront littéralement

« La nécessité d’être conseillé et rassuré par des professionnels reste un facteur clef ! » Pierre Chatillon, Directeur d’enseigne Feu Vert « Comparé à des purs players qui ne font que de la distribution, des spécialistes du pneu ou du vitrage ou des concessionnaires de marque automobiles, les réseaux de centres auto ont pour eux une notoriété, une reconnaissance, un savoir-faire et surtout une polyvalence avérée qu’aucun des autres acteurs n’a ou n’aura. Avec le multiplexage

électronique apparu après 2000, l’automobile reste un domaine technique complexe. La nécessité d’être conseillé et rassuré par des professionnels reste un facteur clef ! Les centres auto ont enfin un niveau de prix moyen qui s’est resserré par rapport aux pure players et qui reste avantageux par rapport à celui proposé par les

concessionnaires en termes d’entretienrévision. Attention, il faut aussi que les centres auto soient capables de se remettre en cause, d’être attentifs sur les prix pratiqués et enfin restent extrêmement vigilants sur la satisfaction de leurs clients en mesurant la qualité perçue. »

MAI 2015 ENTREPRENDRE 143


FRANCHISES

Feu Vert privilégie la qualité à la quantité !

volonté de simplification et d’optimisation des outils au niveau de nos process et de nos métiers pour que nos collaborateurs soient le plus en phase possible avec les comportements des clients. Nous avons ainsi été les premiers du secteur à faire du Click & Collect ou du rendez-vous en ligne. Quelles sont les typologies d‘exploitants d’enseignes Feu Vert ? Le métier des Feu Vert Services, plus technique, s’adresse davantage à des « hommes de l’art », plus opérationnels dans l’activité de réparation et d’entretien des véhicules, alors que celui des Feu Vert et/ou des multi franchisés conviendra mieux à des managers d’équipe. Toutefois nos franchisés ont des profils multiples et divers. Ce qu’il faut absolument pour réussir, c’est être un bon commerçant en ayant en permanence la satisfaction de ses clients comme point de mire et s’avérer bon manager car le relationnel (avec les équipes et les clients) est fondamental.

A

vec plus de 300 centres auto en France dont 180 centres auto en franchise implantés dans toute la France, Feu Vert permet à tous les conducteurs d’équiper leur véhicule et d’en réaliser l’entretien courant dans les meilleures conditions de coût, de qualité, de délai et de praticité. Entretien avec Pierre Chatillon, Directeur d’enseigne. La première spécificité de votre enseigne est de proposer deux concepts différents ? En effet, le concept historique est celui d’un centre auto qui s’articule autours de deux parties très distinctes mais complémentaires : le magasin en libre-service assisté qui propose toutes les pièces d’entretien et accessoires du véhicule et l’atelier équipé de 6 à 8 baies de montage attenantes où les techniciens procèdent aux opérations d’entretien et de réparation courantes. Pour optimiser notre maillage, nous avons lancé des centres Feu Vert Services exclusivement dédiés aux interventions rapides, avec ou sans rendez-vous. Implantés sur des surfaces moins dimensionnées de

300 m2, ils s sont équipés de 4 à 6 postes de travail et ne disposent pas de magasin. Quelles ont vos ambitions pour 2016 ? Elles sont plus qualitatives que quantitatives car notre réseau est déjà dense et solide. La société préfère s’assurer que les projets menés à bien soient pérennes et satisfassent à la fois le franchisé et le franchiseur. On s’appuie de plus en plus sur la digitalisation des comportements de nos clients avec une prise en charge omnicanal. Notre stratégie consiste à aller les recruter sur tous les canaux, comme actuellement avec notre campagne TV « Révision expert à partir de 49 € avec devis en ligne » pour les amener in fine à fréquenter nos centres auto. On a la même

Quel est l’ADN de Feu Vert créée en 1972 ? Nous sommes nés par la franchise, avec une culture de l’écoute, de l’échange et du dialogue vis-à-vis des membres de notre réseau. Avec le rachat des centres auto Casino et Carrefour, le pôle succursaliste a fourni la puissance d’un réseau intégré et le couple du moteur Feu Vert! C’est un bon équilibre avec la vitalité et la réactivité propres au commerce indépendant et à la franchise. Nous sommes toujours dans une anticipation raisonnée par rapport aux évolutions des outils afin d’être « just in time », voire précurseurs pour l’utilisation des valises de diagnostic multimarque par exemple. ! Nous sommes très rigoureux sur la sélection des sites et des emplacements. Il n’est pas question de « carboniser » un franchisé qui joue avec ses économies pour ouvrir son centre et de la laisser sur le bord de la route. CHIFFRES CLEFS • Plus de 40 ans d’existence dans la franchise. • 60 % de franchises, 40 % de succursales en France. • 446 centres auto et 38 Feu Vert Services en Europe • 6 200 collaborateurs sous enseigne en Europe

+ D’INFOS www.franchisefeuvert.fr | Tél : 04 26 10 58 30 | Recrutement Franchisés Valérie Polosse vpolloce@feuvert.fr 144 ENTREPRENDRE MAI 2015




FRANCHISES

Les clés de la beauté

C’

est un fait, les français aiment se faire dorloter… Connaissant une croissance effective de 7% par an, le secteur du bien-être semble prendre de plus en plus d’importance dans le paysage hexagonal. Les enseignes sont on ne peut plus nombreuses, variées et ne cessent de se multiplier. Le marché du bien-être pèse près de 3, 571 milliards d’euros et nous pouvons recenser aujourd’hui plus de 50 000 entreprises. Ainsi, malgré la crise économique et une évidente baisse du pouvoir d’achat, ce marché ne cesse de prendre de l’ampleur, preuve que le narcissisme inhérent à notre société moderne peut faire des heureux et créer de la richesse ! Plus sérieusement, de l’envie de se créer un cocon dans un monde urbain de plus en plus agressant à la volonté de prendre soin de soi et de vivre dans un corps sain, les prérogatives liées à la croissance du secteur sont nombreuses et en constantes évolution. Instituts de beauté, clubs de fitness, services d’aide à domicile beauté, nails bars, make-up, centres de bronzage, etc., nous ne comptons plus les enseignes qui sont toutes en recherche de nouveaux franchisés, dont nous vous dressons le portrait.

UN BEL AVENIR ?

Ainsi, les franchiseurs et les candidats s’engouffrent littéralement dans le secteur. Mais comment survivre et/ou se différencier ? Bon nombre de franchises vont se spécialiser dans un secteur donné et proposer des services toujours plus singuliers et novateurs. Conseil en image, alliance de sport et de nutrition, blanchiment des dents… Nous pourrions passer une journée entière à vous exposer les différents corps de métiers. Ainsi, les réseaux rivalisent d’ingéniosité afin d’attirer et fidéliser une clientèle plus que soucieuse de sa santé et de son apparence.

UNE CONCURRENCE FÉROCE…

Le secteur étant hautement concurrentiel, il demande un dévouement, un travail et un investissement de chaque instant. En effet, se tourner vers des réseaux spécialisés bienêtre simplement par attrait des massages ou des produits de beauté conduirait assurément à l’échec. Il faut bien entendu avoir un sens commercial aiguisé, savoir conseil-

ler, écouter et se montrer empathique. Bien évidemment, il faudra réaliser une étude de marché et une veille concurrentielle importante, dans son quartier, sa ville. Ainsi, des estimations chiffrées sont nécessaire avant de se lancer et afin de passer le cap symbolique des deux années.

LE LOW COST : CLÉ DU SUCCÈS ?!

Comme évoqué en introduction, si le secteur est en plein essor, nous subissons encore les effets de la crise économique. Ainsi, comment démocratiser des massages ou des soins du corps habituellement oné-

SAVOIR-FAIRE Le candidat idéal doit être bon manager et surtout bon commercial ! Son implication et sa motivation doivent être sans faille.

reux ? Tout simplement en standardisant et en automatisant les offres ! Ainsi, vous pourrez bénéficier de « packages » dont la durée et la qualité variera inévitablement en fonction du prix. Il n’est d’ailleurs pas rare de trouver des salons de massages proposant des tarifs qui oscillent entre 10 et 30€. Les chiffres d’affaires des différentes enseignes se voient donc dopés par les offres low cost et le développement des concepts d’achats groupés boostent littéralement l’économie du secteur, permettant l’obtention de remises commerciales sur les produits et prestations.

PERSONNALITÉ Des profils d’investisseurs ou en reconversion professionnelle sont recherchés. Des formations étant assurées il n’est pas nécessaire d’être expert du milieu…

INVESTISSEMENT L’apport personnel minimum varie de 8 000 € à 200 000 €.

MAI 2015 ENTREPRENDRE 147



FRANCHISES

Dépil Tech, la franchise sérieuse qui ne se prend pas au sérieux ! tion et téléprospection géociblées, téléopératrices, etc. Les franchisés, de profils divers, peuvent travailler directement dans le centre ou agir en tant qu’investisseurs et gérer un ou plusieurs centres à distance. Il faut compter entre 160 et 200 KF d’investissement global pour ouvrir un centre de 50 m2 avec 50 à 70 KF d’apport initial. La formation franchisé de 4 semaines se déroule au siège de Dépil Tech. Deux jours de formation sont prévus avec le médecin référent du fabricant de la machine de lumière pulsée.

LA FORCE DU MARKETING DIGITAL

Sébastien Chabal, nouveau visage de Dépil Tech, va-t-il passer à l’intégral ?

de nos machines et notre savoir-faire sont des atouts inestimables, précise Jean-Baptiste Mauvenu. Nous avons un contrat d’exclusivité mondial pour l’utilisation de la machine IPL Galaxy Black du fabricant français Eurofeedback, le meilleur modèle de leur gamme autonome et rapide (avec 17 brevets déposés) qui permet de réaliser 15 à 20 séances par jour sans surchauffe. C’est souvent après cette étape d’épilation définitive que les clients basculent sur des soins de photo-rajeunissement avec l’utilisation de la LPI sur le visage et des traitements cosmétologiques associés Esthederm et Clayton Shagal.

UN TRÈS BON ACCOMPAGNEMENT

Trente personnes au siège gèrent la franchise clefs en main de A à Z : conception et maitrise d’ouvrage du centre, déploiement complet du projet, recrutement, formation initiale, marketing, CRM, communica-

UN MARCHÉ VASTE, INNOVANT ET DYNAMIQUE

Lorsque l’on sait que 99 % des femmes éliminent leurs poils d’une manière ou d’une autre, on réalise le potentiel de développement de Dépil Tech qui offre des solutions d’épilation définitive fiables et sûres dans le respect des règles de sécurité et d’hygiène. « Il faut se dépêcher tant qu’il y a encore de la place pour ouvrir un centre car de nouveaux contrats sont signés toutes les semaines, conclut Jean-Baptiste Mauvenu. Le besoin est créé. Il y a énormément de demandes et d’interrogations sur l’épilation définitive sur la toile. Les gens nous cherchent et nous voient de plus en plus.»

+ D’INFOS www.depiltech.com | www.franchise.depiltech.com | Nathalie Schlemmer-Maire, 07 62 52 12 43 MAI 2015 ENTREPRENDRE 149

PUBLI-REPORTAGE

C

réée en 2011, Dépil Tech est la première grande marque nationale à s’imposer sur le segment de l’épilation définitive. En seulement 4 ans, plus de 60 centres franchisés ont essaimé dans les grandes villes, aucun n’a fermé et 40 autres devraient ouvrir d’ici à fin 2015. Jean-Baptiste Mauvenu, cofondateur avec son frère Paul des concepts haut de gamme mais accessibles de photo-dépilation définitive et de photo-rajeunissement Dépil Tech, revient sur les raisons de cette croissance rapide. L’épilation définitive est le cœur de métier de l’enseigne Dépil Tech et représente 85% de son chiffre d’affaires. Le succès phénoménal de la franchise est avant tout lié à l’appétence grandissante des consommateurs pour ce procédé non invasif mais très efficace. À raison de 6 séances de lumière pulsée intense (LPI/ IPL) pour un traitement complet étalé sur un an, 98% de nos clients obtiennent un résultat définitif pour un panier moyen de 800 € payable en 14 fois. « La technologie

« Plus de 40% de nos clients nous ont trouvé grâce à Internet, précise Jean-Baptiste Mauvenu. Cette performance est liée à notre savoir-faire en matière de référencement web et à une stratégie de communication décalée, fondée sur le buzz et les réseaux sociaux pour assurer à nos franchisés un maximum de visibilité. C’est le cas de nos campagnes de pub humoristiques chics et chocs « Une boule de poils peut en cacher une autre… » ou « C’est ici que j’entretiens mon petit gazon ». Le fait d’avoir comme égérie Sébastien Chabal, le célèbre et viril rugbyman aussi poilu que chevelu, a beaucoup contribué à notre notoriété sachant, au passage, que l’épilation définitive draine aujourd’hui une clientèle de plus en plus masculine.»


Tourisme d’affaires Deux régions aux atouts majeurs

A

vec une superficie de 43 698 km2, une population de 6 393 470 habitants, 449 703 entreprises industrielles, commerciales, de services et du BTP et un PIB de 196,995 milliards d’euros, la région Rhône-Alpes fait partie des grandes régions de l’Union européenne. Son positionnement stratégique de carrefour européen, la proximité d’importants marchés, un cadre de vie remarquable ou encore une population jeune et active constituent de puissants atouts. Le niveau de formation des Rhônalpins, ainsi qu’un fort potentiel de recherche et d’innovation, favorisent également le dynamisme des activités économiques et l’attractivité de la région. 2ème région française et 5ème région de l’Union européenne en matière de PIB, lequel représente environ 10% de la richesse hexagonale, Rhône-Alpes dispose

150 ENTREPRENDRE MAI 2015

à la fois d’un socle industriel solide et d’un secteur tertiaire étoffé, avec de puissantes activités touristiques. Au coeur du tissu économique, les Chambres de commerce et d’industrie de Rhône-Alpes représentent près de 270 000 établissements de l’industrie, du commerce et des services. RhôneAlpes se classe également au 9e rang des régions européennes en matière de nuitées touristiques. Elle est la 2e en France choisie par les touristes français et la 3e par les touristes étrangers. Force est de reconnaitre que la région dispose d’atouts touristiques majeurs avec des centres d’intérêts riches et variés : Elle dispose notamment du plus grand domaine skiable équipé du monde avec 150 stations qui réalisent 76 % des recettes nationales des remontées mécaniques ; de 2 Parcs nationaux, 6 Parcs naturels régionaux et 3 des plus grands lacs de France ; 108 sites

culturels, 97 musées nationaux et 79 sites de loisirs ; un tourisme de santé des plus développés avec 16 établissements thermaux. Le tourisme fluvial est également très développé et ses retombées économiques sont estimées à 57 millions d’euros ; ViaRhôna compte 415 km de voies cyclables aménagées au bord du Rhône. Fort de son dynamisme et de sa situation géographique privilégiée, le tourisme d’affaires est en constante augmentation. Avec plus de 400 salles de grande capacité pouvant accueillir des congrès et séminaires, Lyon est au deuxième rang des villes françaises pour l’accueil de congrès internationaux. Bien sûr, Paris demeure, de par son patrimoine exceptionnel et son rayonnement mondial, de loin la destination la plus prisée par les entrepreneurs français. Chaque année, plus de 10 millions de professionnels affluent au sein de la ville. En



TOURISME D’AFFAIRES

Zoom sur Saint-Etienne LAURENT MERCAT

effet, 58% des événements professionnels sont organisés à Paris et en Ile-de-France pour un chiffre d’affaires estimé à plus d’un milliard d’euros. Si la capitale s’avère être la destination touristique la plus prisée au monde grâce à un patrimoine architectural et culturel inégalé, près de la moitié des visiteurs s’y rend pour affaires. Moteur économique français, l’Ile-de-France dispose d’une quantité astronomique de lieux, susceptibles d’accueillir congrès, séminaires ou conventions. Le Stade de France offre, par exemple, la possibilité de recevoir de 10 à 10 000 personnes pour vivre un moment unique dans un lieu mythique en proposant plusieurs espaces, différentes possibilités de restauration, et les prestations techniques les mieux adaptées aux besoins des entreprises. Un peu plus loin, à 10 mn de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle, à la frontière de l’Ile de France, le Parc Astérix accueille toutes sortes de séminaires, conventions ou évènements sur mesure dans l’hôtel des trois Hiboux situé au milieu des bois. Sources : Observatoire Régional du Tourisme. Rhône-Alpes/Rhône-Alpes Tourisme, Eurostat, VNF, UAI. Remerciements particuliers à la CCI Rhône Alpes

Deuxième agglomération de RhôneAlpes et sixième de France, SaintÉtienne se distingue par son goût de l’entreprise, et est aujourd’hui reconnue en tant que capitale du design. Première ville de Rhône-Alpes pour la création d’entreprises, elle a forgé un maillage solide de 12 000 entreprises. La ville foisonne de

projets et entre dans le cercle des grandes métropoles modernes. Le souhait d’ouvrir la ville à de nouvelles perspectives va de pair avec la revitalisation de nombreux quartiers et l’extension du réseau de tramway. Saint-Étienne détient toutes les clés nécessaires à l’accueil d’événements d’envergure. Pour preuve, le Centre de Congrès bénéficie d’une position remarquable en plein coeur de Saint-Étienne. Dans un bâtiment d’exception, résolument esthétique, doté d’espaces chaleureux et modulables, et d’équipements à la pointe de la technologie, le Centre de Congrès de Saint Étienne est à la dimension de toutes vos manifestations. Disposant de 17 salles de réunion, d’un auditorium de 800 places, d’un service de restauration pouvant accueillir jusqu’à 2 200 couverts, il offre à vos évènements d’entreprise une gamme complète de solutions packagées ou sur mesure.

Parc Astérix : des prestations sur mesure pour vos évènements

PUBLI-REPORTAGE

R

econnu pour ses nombreuses attractions, le Parc Asterix l’est moins pour ses espaces Affaires et l’organisation de séminaires. Pourtant, depuis 2011, date de création de la marque Affaires du Parc Astérix et le recrutement d’une nouvelle équipe entièrement dévouée à la réalisation d’évènements d’entreprise, le Parc conquiert chaque année une nouvelle clientèle friande de séminaire au vert. Situé à 10 mn de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle, au cœur de la forêt, l’hôtel des Trois Hiboux dispose de 4 salles de réunion entièrement équipées (WIFI, Vidéo projecteur, écran…) et de 100 chambres, récemment rénovées. L’amphithéâtre, entièrement repensé, offre une capacité de 600 places. « Loin des cadres kitch et

BD, nous offrons des prestations haut de gamme, sur mesure et personnalisées aux couleurs de l’entreprise dans un domaine de 70 hectares. Outre un catalogue de nos principales attractions, nous accompagnons et conseillons nos partenaires en fonctions de leurs attentes en matière de Team Bulding» explique Cécile Soetens,

Responsable du Développement. Le Parc entier peut être également privatisé en semaine et accueillir plus de 3 000 personnes. Comme en témoigne Weldom « l’équipe a été extrêmement satisfaite de l’accueil, des prestations à tout niveau, de la qualité de la restauration ! Nos plus sincères félicitations car TOUT le personnel rencontré était aimable, souriant, réactif, compétent, en résumé aux “petits soins ” avec nous. BRAVO ! ». Preuve de son professionnalisme, le Parc Astérix a organisé plus de 250 évènements d’entreprise et bénéficie d’un taux de fidélité de plus de 25%.

PLUS D’INFOS www.seminaire.parcasterix.fr | conventions.seminaires@parcasterix.com | Tél. 03 44 62 33 94 152 ENTREPRENDRE MAI 2015



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