À votre service… Lynette Lafrenière Buchanan, gérante Christian Gagné Glenn Crawshaw Yvon Tétreault S. Rose Desrochers, s.n.j.m. Mona Berard Albert Dupuis Eugène Prieur 357, rue Des Meurons Saint-Boniface (MB) R2H 2N6 (204) 233-4949 1-888-233-4949 CONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS N° 40012102 N° D’ENREGISTREMENT 7996
Gagnant
dud’Excellence grand générale prix
DE L’ASSOCIATION DE LA PRESSE FRANCOPHONE
récipiendaire du
capot bleu
2013
RÉCIPIENDAIRE DU PRIX
Spirit of Winnipeg
WWW.LA-LIBERTE.MB.CA
LIBERTÉ
Vo l . 1 0 0 n ° 1 0 • du 5 au 11 juin 2013 • S A I N T- B O N I FA C E
138, boulevard Provencher Saint-Boniface (Manitoba) R2H 0G3 Téléphone : (204) 237-4816 Télécopieur : 233-2313 Courriel : information@deschambault.biz
COMMERCIALE HABITATION ASSURANCES VOYAGES PERMIS DE CONDUIRE
1,10 $ + taxes
Kes Kis s’est Passé
photo : Katrine Deniset
Freda Tougas et Lynn Gagnon travaillent à l’épicerie de Sainte-Anne où elles recevaient chaque mois le journal local, le Kes Kis Passe. Après sept ans d’existence grâce au travail acharné de quelques bénévoles, dont la directrice du comité culturel de Sainte-Anne et rédactrice en chef du journal, Diane Connelly, le mensuel publiera son dernier numéro en juin et cessera ses activités. À la direction du comité culturel, on regrette le manque d’engagement de la Ville de Sainte-Anne pour préserver la culture et le seul journal local bilingue. n Page 13.
Défense nationale
National Defence
AVERTISSEMENT POLYGONES DE TIR DE SHILO Des tirs de jour et de nuit seront effectués aux polygones de tir de Shilo jusqu’à nouvel ordre. Les polygones de tir sont des terrains sous le contrôle du MDN situés à environ 32 km au sud-est de Brandon et au nord de la rivière Assiniboine dans les cantons 7, 8 et 9; polygone 14 OMP, cantons 8, 9 et 10; polygones 15 et 16 OMP et cantons 9 et 10; polygone 17 OMP, dans la Province du Manitoba. Au besoin, une description détaillée de la propriété de Shilo peut être obtenue du Bureau du génie construction de la Base des Forces canadiennes Shilo. Toutes les limites, voies d’accès, routes et sentiers menant aux polygones sont clairement marqués et ornés d’écriteaux d’ACCÈS INTERDIT. La chasse est dorénavant interdite aux polygones de tir de Shilo. MUNI T IONS PERDUS
ET
EXPLO S IFS
Les bombes, grenades, obus et autres engins explo sifs similaires et leurs enveloppes peuvent causer des blessures ou entraîner la mort. Ne ramassez pas ces objets et ne les gardez pas comme souvenirs. Si vous avez trouvé ou si vous avez en votre possession un objet que vous croyez être un explosif, signalez-le à la police locale, qui prendra les mesures nécessaires pour l’éliminer. Aucune personne non autorisée ne peut entrer dans ce secteur où tout accès est strictement interdit. Par ordre du Sous-ministre Ministère de la Défense nationale Ottawa, Canada 17630-77
Devenez fan de
La Liberté sur Facebook
Suivez-nous sur Twitter
RENDEZ-VOUS SUR WWW.LA-LIBERTE.MB.CA! Directrice et rédactrice en chef : Sophie GAULIN n Rédactrice adjointe et projets spéciaux : Lysiane ROMAIN n Journalistes : Daniel BAHUAUD, Katrine DENISET et Camille HARPER-SÉGUY n Journalistes et reporters de projets spéciaux : Wilgis AGOSSA et Angelika ZAPSZALKA n Journaliste stagiaire : Sabine TRÉGOUËT n Webmestre et infographiste : Françoise GÉNUIT n Chef de la production : Véronique TOGNERI n Adjointe à la direction : Roxanne BOUCHARD n Réceptionniste : Sophie WILD n Caricaturiste : Cayouche (Réal BÉRARD)
Journal hebdomadaire publié le mercredi par Presse-Ouest Limitée
C. P. 190 420, rue Des Meurons, unité 105 Saint-Boniface (Manitoba) R2H 3B4
Les bureaux sont situés au 420, rue Des Meurons, unité 105 et sont ouverts de 9 h à 17 h du lundi au vendredi n Toute correspondance doit être adressée à La Liberté, Case postale 190, Saint-Boniface (Manitoba) R2H 3B4 n Les lettres à la rédaction seront publiées si leur contenu n'est pas diffamatoire et leur auteur(e) facilement identifiable. L’heure de tombée pour les lettres à la rédaction est le vendredi 12 h pour une possible parution le mercredi de la semaine suivante. n Veuillez noter que les chroniques publiées dans La Liberté reflètent l’opinion de leurs auteurs et pas forcément celle du journal n Téléphone : (204) 237-4823 n Sans frais : 1 800 523-3355 n Télécopieur : (204) 231-1998 n Web : la-liberte.mb.ca L’heure de tombée pour les annonces est le mercredi 16 h pour parution le mercredi de la semaine suivante. La direction se réserve le droit de refuser toute annonce envoyée après cette échéance ou d’imposer une surcharge de 10 %. n Nos annonceurs ont jusqu'au mardi de la semaine suivante pour nous signaler toute erreur de notre part. La responsabilité du journal se limitera au montant payé pour la partie de l'annonce qui contient l'erreur.
L’adresse Internet : www.la-liberte.mb.ca n Courrier électronique : Direction et lettres à la rédaction : la-liberte@la-liberte.mb.ca n Communiqués de presse : redaction@la-liberte.mb.ca n Abonnements : administration@la-liberte.mb.ca n Département graphique : production@la-liberte.mb.ca L'abonnement annuel: Manitoba : 33,60 $ (TPS et taxe provinciale incluses) n Ailleurs au Canada : 36,75 $ (TPS incluse) n États-Unis : 95 $ n Outre-mer : 130 $ n Les abonné(e)s manitobain(e)s qui passeront une partie de l’année aux États-Unis devront payer un supplément de 5 $ par mois n Les changements d’adresse pour les abonnements doivent nous parvenir AU MOINS DIX JOURS avant la date de déménagement. Le journal LA LIBERTÉ est imprimé sur les presses de Derksen Printers à Steinbach. CONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS N° 40012102 N° D’ENREGISTREMENT 7996 RETOURNER TOUTE CORRESPONDANCE NE POUVANT ÊTRE LIVRÉE AU CANADA à : C.P. 190, SAINT-BONIFACE (MANITOBA) R2H 3B4 COURRIEL : la-liberte@la-liberte.mb.ca ISSN 0845-0455
« Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Canada pour les périodiques, qui relève de Patrimoine canadien. » Scannez ce code avec votre smartphone pour rencontrer notre équipe.
2 | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA
LA LIBERTÉ
DU 5 AU 11 JUIN 2013
ACTUEL
BILINGUISME
Le taux qui déçoit Statistique Canada vient de publier un rapport sur le bilinguisme entre 2001 et 2011, qui dénote un taux de bilinguisme en légère baisse malgré un nombre absolu de bilingues toujours en hausse. Sabine TRÉGOUËT presse5@la-liberte.mb.ca e taux de bilinguisme a diminué au Canada entre 2001 et 2011. En effet, la proportion de Canadiens bilingues a baissé de 0,2 point pour s’établir à 17,5 % en 2011. Pour autant, le nombre absolu de personnes se déclarant bilingues a continué d’augmenter sur cette même période.
L
Comment l’expliquer? Le rapport de Statistique Canada qui a dévoilé ces chiffres montre que le nombre de Canadiens bilingues a augmenté moins vite que la population totale.
Quelles solutions? Les causes sont à chercher dans l’immigration et l’éducation. Et
pour cause, les immigrants qui font gonfler la population totale sont peu souvent bilingues. En dehors du Québec, seulement 6 % des immigrants se déclarent bilingues en 2011, un pourcentage qui incite les organismes tels que la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA) à pousser l’immigration francophone. « Les provinces ne comprennent pas le besoin d’immigration francophone, explique la présidente de la FCFA, Marie-France Kenny. Nous avons un travail de sensibilisation à faire auprès des ministres et des employeurs. Les employeurs ne comprennent pas que les francophones qu’ils pourraient recruter sont capables de travailler en anglais. »
Le président-directeur général de la Société franco-manitobaine, Daniel Boucher.
Au Manitoba, la SFM a choisi d’encourager l’immigration francophone depuis 2001 déjà.
« L’immigration francophone fait partie de notre stratégie d’élargir l’espace francophone, explique le
Archives La Liberté
SAINTE-ANNE
Du nouveau au Musée? epuis qu’un incendie a ravagé le 24 mai dernier le Musée Pointe Des Chênes à Sainte-Anne, son président, Paul-Guy Lavack, a pu se rendre sur les lieux du sinistre à plusieurs reprises.
D
« Je ne suis pas expert, mais d’après moi, on sera contents si on peut sauver 25 à 30 % de nos items, confie-t-il. C’est pire que ce à quoi je m’attendais. Même l’ordinateur, qui n’était pas dans la partie qui a brûlé, a fondu! Tout est très noir, on a besoin de lampes de poche, et la fumée est tellement forte qu’on ne peut pas rester dedans plus de cinq minutes. » La Ville de Sainte-Anne, qui est responsable de la gestion du Musée, est pour sa part à la recherche d’un emplacement « pour conserver les artefacts qui
ACTUEL
auront pu être sauvés de l’incendie, indique le maire, Bernard Vermette. C’est notre priorité. On voudrait aussi, plus tard, trouver un autre endroit pour reconstruire le Musée ». Quant aux propriétaires du terrain sur lequel s’érigeait le Musée Pointe Des Chênes, la Villa Youville, elle attend les rapports d’assurance et du bureau des incendies pour prendre toute décision sur l’avenir. « On ne sait pas encore si on va reconstruire, mais il est probable que si on reconstruit, on fasse de la nouvelle bâtisse un entrepôt pour la Villa Youville plutôt que d’y remettre le Musée, confie le directeur général de la Villa Youville, Claude LaChance. Mais on ne prendra pas de décision finale
DU 5 AU 11 JUIN 2013
LA LIBERTÉ
avant de voir les rapports des assurances et du bureau des incendies. Pour le moment, on n’a pas assez de détails officiels. » L’avenir du Musée Pointe Des Chênes dépend donc de ces rapports, très attendus par la Villa Youville, la Ville et le Musée. Mais Bernard Vermette estime que « ça pourrait prendre jusqu’à 30 jours ». « C’est toute une partie de la mémoire de la communauté qui est partie en fumée, conclut le fondateur du Musée Pointe Des Chênes, Louis Bernardin. Il y avait là des artefacts irremplaçables. Je suis inquiet pour l’avenir du Musée, d’autant plus que la Ville et la Villa ont déjà dans le passé été comme chien et chat. » C. H.-S.
président-directeur général de la Société franco-manitobaine (SFM), Daniel Boucher. Cela permet d’augmenter les nombres, mais ce n’est pas la seule raison. Nous voulons, de manière générale, aller chercher la grande communauté francophone pour montrer que le Manitoba, qui est au centre de l’anglophonie, c’est une place pour la francophonie. » Quant à la formation, si les écoles d’immersion sont de plus en plus populaires, les programmes réguliers de français langue seconde voient leur taux à la baisse. « Le fédéral doit faire la promotion des programmes d’immersion et s’assurer que l’argent distribué aux provinces pour ces programmes est bien dépensé, soutient Marie-France Kenny. Le français n’est pas une langue parmi les autres. Dans un pays bilingue, l’apprentissage du français à l’école devrait être obligatoire, tout comme devrait l’être l’anglais au Québec. »
Des barrières gouvernementales Les organismes de la francophonie en milieu minoritaire rencontrent cependant des défis de
financement. Non seulement le recrutement coûte cher, mais l’accompagnement des employeurs nécessite des ressources et un soutien politique. « Il faut travailler avec le fédéral, confie Daniel Boucher. On doit marier nos priorités avec les leurs. Ils ont des populations cibles, car ils cherchent de l’immigration économique. Et on ne peut pas travailler seul parce que sinon, les immigrants seront refusés par la suite au fédéral. » Pour contourner ces obstacles, la SFM s’est structurée pour accueillir et intégrer les nouveaux arrivants francophones. « Le fait que l’on soit organisé avec l’Accueil francophone et l’Université de Saint-Boniface nous permet de sauter plus haut, conclut Daniel Boucher. Soutenir l’immigration francophone nécessite de l’accompagnement et des structures, mais l’aventure vaut le coup! Aujourd’hui, je constate que le visage de la francophonie a changé, on ressent une plus grande vitalité. Quand on va dans les écoles, on voit beaucoup de jeunes immigrants qui parlent uniquement le français. »
WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | 3
ÉDITORIAL par Jean-Pierre Dubé jpdube@la-liberte.mb.ca
Honoré et Herma ette histoire commence avec un mariage le 30 décembre 1918. Honoré était petit comme Herma était grande. Ce n’était la peur de la guerre ou du célibat qui les unissait. Il se perdit dans ses jupes au milieu d’un champ de patates à Giroux. Leur langue commune était le latin du dimanche. Ils eurent 14 enfants.
C
Honoré était sang-mêlé. Descendant de la tribu dominante de 1870, il avait hérité d’un lot de rivière. Il vivait tranquillement, en coupant du bois de chauffage. Onoray, s’that French? Se sentant de trop, les parents avaient fui le Manitoba avec les autres enfants. Mais l’intolérance allait les poursuivre et ils disparurent dans le Nord-Ouest. Honoré n’entendit plus parler d’eux. Après le départ des chefs métis, l’archevêque de Saint-Boniface était devenu le plus puissant des plaines avec la charge d’un immense diocèse. Ne pouvant compter sur les Métis pour remplir ses paroisses, il se tourna vers le clergé québécois pour recruter des colons. Mais les Canadiens français étaient au fait des évènements à la Rivière-Rouge et préféraient la NouvelleAngleterre. Les Ontariens sont arrivés, presque 100 000 en 20 ans, et la part des francophones au Manitoba est passée de 50 à 15 %. En 1890, la Législature supprima le français comme langue officielle. Mais l’archevêque ne s’avoua pas vaincu. Il sollicita une immigration catholique de France, de Belgique et de Suisse. Ce n’était pas suffisant et le prélat recruta ensuite en Irlande, Pologne et Allemagne, en comptant sur la solidarité confessionnelle pour sauver la cause française. La famille de Herma arriva ainsi à Giroux.
À VOUS la parole L’auge à la porcherie Madame la rédactrice, Avec tout ce qui se passe à Ottawa ces derniers temps, ça me porte à penser à un joli petit animal, la mouffette - bête puante. Étant loin d’être un La Fontaine, je me contente de quelques
analogies. Après tout, certains « pleurent de joie ». Alors que faire lorsque ça sent mauvais? Rire peur être? Pourtant les humains ainsi que les animaux ne s’habituent pas aux mouffettes, seulement celles d’Ottawa. Ça devient presque normal. Par exemple, sur la ferme nos cousins « de la ville » ne pouvaient pas endurer la senteur de l’étable. Normale pour nous. Que feront les Canadiens devenus habitués aux senteurs? En 2011, le gouvernement Harper a été trouvé coupable d’outrage au Parlement - qui veut dire mentir. Du jamais vu dans
l’histoire du Commonwealth, 35+ pays. Et la punition de l’électorat canadien fut de lui donner une majorité avec 24 % de l’électorat canadien, il obtient une majorité contre 76 % qui n’a pas voté ou s’est divisé parmi 4 partis de l’opposition. Chose certaine, les partisans de Harper seront aux urnes en 2015 car ils se doivent de protéger leurs intérêts. Sur notre petite porcherie à la ferme, on décrivait ça comme « l’auge ». 2015? Pensons peut-être à 2020. Armand Bédard Saint-Boniface (Manitoba) Le 31 mai 2013
Le chef spirituel fonda La Liberté en 1913, ainsi que des journaux allemands et polonais. On peut imaginer les tensions entre les Métis et les Canadiens français. Mais avec l’arrivée des Européens, le Diocèse de Saint-Boniface devint une tour de Babel. En 1916, c’est la double claque. La Province abolit la confessionnalité dans les écoles, propulsant la francophonie dans l’underground. Et sous la pression d’évêques irlandais de l’Ontario, Rome annonce la rupture du territoire en deux : à l’Ouest de la Rouge, ce sera le Diocèse de Winnipeg. S’appeler Honoré est problématique. L’accent métchif dans l’une ou l’autre langue est une trahison. “Henry” glisse lentement dans l’abîme de la minorité invisible et inaudible. Ses enfants ne parleront pas français et il ne leur racontera jamais son histoire. Avec ce genre d’antécédents, on pourrait avoir glané quelque sagesse. Mais l’histoire du Manitoba continue. Honoré ne connaîtra pas le retour de la fierté métisse. Ses grands blonds de descendants sont-ils parmi les 21 000 qui fréquentent l’école d’immersion? Ont-ils fouillé leur généalogie et obtenu leur carte métisse? Cette identité fondée sur les liens de sang se multiplie par une exogamie inclusive. En 2011, les Métis étaient 78 000 au Manitoba. Par contre, l’identité franco-manitobaine reste sur la défensive. À défaut de cool, la langue stagne avec une exogamie génératrice d’exclusion. Les deux tiers des enfants francophones ont un parent non francophone. Une fraction fréquente l’école française. Moins de 18 000 des 42 000 de langue maternelle parlent le français quotidiennement. Selon une récente étude de Statistique Canada, le nombre de Manitobains capables de converser dans les deux langues officielles est passé de 9,3 à 8,6 % en dix ans. Ça fait néanmoins 100 000 bilingues. La diminution des inscriptions en immersion ainsi que l’immigration auraient contribué à ce fléchissement. Voilà où on en est. Pas si mal après ce qui s’est passé, après l’invasion des nationalistes ontariens et la négligence des nationalistes québécois. Mais le rêve lancé voilà 150 ans par les Métis n’est pas mort. L’exogamie est l’origine du Manitoba : elle définit l’unique province canadienne constituée sur la dualité linguistique. Personne n’est obligé de devenir bilingue ni de choisir un partenaire dans son clan. Qu’importe les fluctuations des chiffres et les changements politiques, il demeure que, 50 ans après les débuts tardifs du bilinguisme canadien, la dualité linguistique est solidement ancrée dans un consensus national. C’est ça qui est important. Essayons maintenant de ne pas pousser nos enfants, nos conjoints et nos immigrants qui “ne parlent pas comme il faut” dans l’absence et le silence.
4 | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA
LA LIBERTÉ
DU 5 AU 11 JUIN 2013
ÉDITORIAL
INONDATIONS
Deux canaux permanents L’annonce de la construction de deux canaux de dérivation qui protégeront les communautés du lac Manitoba fait le bonheur du premier ministre, Greg Selinger, et du préfet de la Municipalité rurale de Saint-Laurent, Earl Zotter. Daniel BAHUAUD redaction@la-liberte.mb.ca
L
e gouvernement provincial créera deux canaux permanents reliant le lac Manitoba au lac Saint-Martin, et le lac Saint Martin au lac Winnipeg, afin de protéger les communautés du lac Manitoba des ravages des inondations de l’envergure de celles connues en 2011. C’est, du moins, ce qu’ont annoncé, le 29 mai dernier, le premier ministre, Greg Selinger, le ministre de l’Infrastructure et des Transports (MIT), Steve Ashton et le ministre adjoint du MIT, Doug McNeil.
« Le premier élément du projet sera de faire usage permanent du canal reliant les lacs Saint Martin et Manitoba, construit d’urgence en 2011, précise Steve Ashton. Un système de contrôle des eaux y sera installé à son embouchure, sur le lac Saint Martin. Et il est possible que le canal soit élargi. » Le deuxième élément du projet sera de relier le lac Manitoba au lac Saint Martin. « Les ingénieurs de la firme de consul tation KSG Group exploreront cinq routes possibles, indique Doug McNeil. Certaines sont plus longues que d’autres, mais pourraient s’avérer moins coûteuses puisqu’elles ne traversent pas du roc. Reste à savoir quel parcours ils nous conseilleront d’emprunter. »
« Ce sera un projet capital majeur, qui aura un impact positif pour des générations à venir, a indiqué Greg Selinger. Notre but est de créer un système de gestion des eaux qui nous permettra de contrôler les niveaux d’eau sur les lacs, et sur la rivière Assiniboine, bien longtemps avant que ne se déclare une inondation. Ainsi, nous pourrons agir de façon proactive, au lieu de réagir à une situation d’urgence. »
La Province compte avoir en main les recommandations formelles du KSG Group d’ici deux ans. La recherche coûtera environ 50 millions $.
Le projet, qui fait partie des recommandations du Lake Manitoba and Lake St. Martin Regulation Review, déposé le 5 avril dernier, sera entamé en 2016, et se chiffrera à quelque 250 millions $.
« La hausse de la taxe nous permettra de glaner quelque 250 millions $ de plus par année, indique Greg Selinger. Or, la construction des canaux n’est qu’un élément, quoique clé, des nouvelles mesures de protection
Taxe de vente Selon le premier ministre, les coûts élevés des canaux expliquent en grande partie la hausse d’un pourcent de la taxe de vente provinciale, annoncée lors du dernier budget provincial.
contre les inondations que nous voulons mettre en place. « En fait, nous sommes déjà en train d’élever et de rendre plus solides les barrages construits le long de la rivière Assiniboine en 2011, poursuit-il. Et il ne faut pas oublier que nous avons encouru des dépenses importantes, en indemnisant les résidants et propriétaires de chalets dans les régions sinistrées. » On se rappellera qu’en effet, la Province a dépensé quelque 850 millions $ en dépôts d’assurance. « Malgré ces dépenses, le coût de ne rien faire est trop grand, souligne Greg Selinger. Surtout lorsqu’on tient compte du fait que les changements climatiques se font déjà sentir. Nous avons connu trois inondations majeures depuis 1997. Selon les scientifiques et les experts des compagnies d’assurance, elles deviendront encore plus fréquentes. Les mesures envisagées nous protégeront d’une inondation de l’envergure de celle de 2011. » Le préfet de la Municipalité rurale de Saint-Laurent, Earl Zotter, abonde dans le même sens. « L’annonce de la Province nous soulage énormément, déclare-t-il. Depuis les inondations de 2011, les communautés longeant le lac Manitoba vivaient dans l’incertitude. Sachant que leurs propriétés seront protégées à long terme, les résidants et propriétaires de chalets peuvent entamer la reconstruction avec confiance. La
photo : Daniel Bahuaud
Doug McNeil, Greg Selinger et Steve Ashton.
vie des gens pourra bientôt retourner à la normale. Celles de nos économies locales aussi. Cela
ne se fera pas du jour au lendemain, mais nous savons maintenant que cela se fera. »
SAINT-LAURENT
Solutions potentielles Katrine DENISET
L
e deuxième évènement annuel organisé par Builder’s Track Limited à Saint-Laurent, qui invite les victimes des inondations en 2011 à rencontrer des entrepreneurs de construction, a eu lieu le 25 mai dernier. Plusieurs entrepreneurs généraux qui y étaient l’an dernier étaient de nouveau présents, parmi certains nouveaux entrepreneurs spécialisés. « Il y avait toutes sortes de nouvelles solutions et de produits, note le résidant de Saint-Laurent, Luc Paul Fontaine, qui vivait dans une maison évacuée. Entre autres, il y avait des kiosques avec des produits anti-moisissures. Ça pourrait devenir utile pour certains résidants, parce que j’ai vu des chalets et des maisons qui avaient des marques d’eau jusqu’à 6 pieds sur leurs murs. » Daniel Fortier, un ancien locataire à Saint-Laurent, a aussi assisté à l’évènement. Il maintient une attitude positive, et explique même qu’un bonheur est né des inondations.
« Il faut dire que cette crise a donné naissance à toutes sortes de jeunes sociétés et organismes dynamiques, dit-il. Les gens à la rencontre étaient reconnaissants et mieux éclairés. Ils ont encore besoin d’aide, mais ils se remettent tranquillement de ce qui leur est arrivé. » L’organisateur de l’évènement, Gordon Gray, a déjà travaillé en construction. C’est au moment où il a aperçu la résidence d’un ami à Saint-Laurent suite aux inondations en 2011, qu’il a mis en marche Builder’s Track Limited, un organisme dédié à appuyer les victimes des inondations. Il remarque que l’évènement de cette année avait un air plus prometteur que celui de l’an dernier. « L’an dernier, c’était encore assez tôt après les inondations, et l’évènement avait été organisé surtout pour redonner de l’espoir aux évacués, explique-t-il. Cette année, les résidants et locataires ne sont pas aussi découragés, et ils avaient l’air d’être plus réceptifs aux idées des entrepreneurs. Je pense qu’ils sont prêts à prendre des pistes d’action. »
JOURNÉE PORTES OUVERTES et BARBECUE Caserne de pompiers et d’ambulances à Sage Creek Dan Vandal, le conseiller municipal de Saint-Boniface a le plaisir de vous inviter à la 2e journée portes ouvertes et barbecue communautaire de la caserne de pompiers et d’ambulances (Station 27) à Sage Creek.
Le samedi 8 juin 2013, à 11 h 30 27, boulevard Sage Creek Venez en famille pour faire un tour de la caserne et restez pour un hot-dog! Téléphonez au (204) 986-6193 ou visitez danvandal.ca pour plusd'informations.
ACTUEL
DU 5 AU 11 JUIN 2013
LA LIBERTÉ
WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | 5
CSFM
Débat sur les allocations des commissaires La révision des allocations des commissaires de la Commission scolaire franco-manitobaine a suscité un débat au sein de la Commission le 29 mai dernier. Camille HARPER-SÉGUY pleine journée soit réduite de finalement obtenu gain de cause.
Q
uand les commissaires de la Commission scolaire franco-manitobaine (CSFM) doivent se rendre à des journées ou demi-journées de formation, ou à des réunions de comités autres que la CSFM sur mandat de la CSFM, ils reçoivent présentement une indemnisation ponctuelle de 200 $ par jour, ou 100 $ pour la demi-journée. Cette indemnisation a fait l’objet de débats animés lors d’une réunion de la CSFM, le 29 mai dernier. « On révise ces allocations chaque année, précise le président de la CSFM, Bernard Lesage. Elles s’ajoutent à l’indemnité de base des commissaires qui se situe entre 7 000 $ et 8 000 $ par an. » Le commissaire Adrien Grenier a proposé que l’allocation de
200 $ à 150 $, et que celle de demi-journée soit réduite de 100 $ à 75 $. « On n’a pas besoin de recevoir autant, affirme-t-il. La CSFM a commencé avec beaucoup moins d’indemnités que ça et tout allait bien. »
Le commissaire Patrick Fortier note cependant que « quand je dois prendre un jour de congé du travail pour une réunion, je perds plus que 200 $. De plus, avec une allocation de 200 $ par journée, la CSFM pourrait être plus accessible à tous, plus diversifiée ». Pour sa part, le vice-président de la CSFM, Michel Boucher, estime néanmoins que « notre indemnité de base est assez pour compenser la perte d’argent éventuelle ». Les opposants à la réduction des allocations ont
La CSFM a également adopté un amendement stipulant que « quand un commissaire des régions éloignées doit se rendre à une formation de plus d’une journée en fin de semaine, la CSFM lui payera une seconde chambre d’hôtel pour sa famille immédiate s’il le souhaite », indique Bernard Lesage. Par ailleurs, au lieu d’indemnisations ponctuelles, Patrick Fortier a proposé l’octroi de 3 500 $ à chaque commissaire, pour l’année, afin que chacun gère son propre développement professionnel. « Le développement professionnel est important pour les commissaires, mais ça devrait être flexible car chacun est le mieux placé pour connaître ses propres besoins, affirme-t-il.
Archives La Liberté
P a t r i c k Fo r t i e r a p r o p o s é q u e l e s c o m m i s s a i r e s d e l a C SFM re ç oive nt un oct r oi de 3 500 $ pa r a n pou r le ur dé vel oppe me nt professionnel. L’amendement sera discuté le 19 juin prochain.
Chaque commissaire devrait
donc être responsable de choisir les formations auxquelles il assistera ou non, selon ses besoins. De plus, cela mettrait d’avance un cap au budget du développement professionnel de la CSFM. » Les commissaires avaient toutefois besoin de plus d’information pour se prononcer, notamment sur le type de réunions incluses dans le développement professionnel, la possibilité ou non de transférer de l’argent non utilisé d’une année à l’autre, et la moyenne actuelle des dépenses de formation professionnelle afin d’évaluer si 3 500 $ est une somme adéquate.
Ce type de clinique vous intéresse, veuillez joindre Dr Marc Fréchette, directeur des affaires médicales par courriel, téléphone ou par la poste, via les coordonnées suivantes :
FAITES CARRIÈRE AU CENTRE DE SANTÉ PROVENCHER MEDICAL ARTS
Vous avez des évènements à signaler dans les régions suivantes?
Le Centre Provencher est en pleine évolution ,et nous prévoyons que la phase 1 sera prête vers la fin 2013. Plusieurs médecins de famille et spécialistes feront partie de notre équipe médicale.
Notre-Dame-de-Lourdes Ritchot • Saint-Léon Saint-Claude Somerset • Saint-Lupicin • Saint-Laurent
Il est possible de progresser dans votre carrière que vous soyez un professionnel ayant plusieurs années d’expérience ou nouvellement gradué. Nous recherchons aussi des réceptionistes francophones dans le domaine de la santé avec au moins cinq ans d’expérience dans une clinique médicale ansi que des dentistes francophones. Pratiquer la médecine au Centre de Santé Provencher Medical Arts comporte plusieurs avantages tels que la possibilité de :
➊ Travailler auprès d’une clientèle variée et stimulante bien ciblée dans le quartier franco-
Si ce type de clinique vous intéresse, veuillez joindre le Dr Marc Fréchette, directeur des affaires médicales par courriel, téléphone ou par la poste, via les coordonnées suivantes :
N’hésitez pas à contacter Daniel Bahuaud
manitobain. Avoir accès en trois minutes à l’Hôpital Saint-Boniface pour : cours-conférences, stages, chirurgie, etc. Avoir accès à un terrain de stationnement chauffé sécuritaire pour votre voiture ou moto. Avoir du support aux équipes pour répondre aux besoins des patients. Combler au grand besoin de médecins francophones.
Docteur Marc Fréchette, M.D., CCFP., B.Ed, B.Sc, USLME 1,2,3 Directeur Centre Marion 172, rue Marion Winnipeg (Manitoba) R2H0T4 Téléphone : 204-221-4489 Télécopieur : 204-233-6185 Formulaire de contact par courriel : ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• marionmedicalcentre@shaw.ca
➋ ➌ ➍ ➎
L’amendement de Patrick Fortier a donc été tablé et il sera rediscuté lors de la prochaine réunion de la CSFM, le 19 juin prochain. Un vote sur l’intégralité de l’arrêté sur les allocations ponctuelles des commissaires aura ensuite lieu. Si l’arrêté est finalement refusé, le financement de chambres d’hôtel pour les familles immédiates ne serait alors plus d’actualité.
204 237-4823 ou 1 800 523-3355
••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
6 | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA
LA LIBERTÉ
DU 5 AU 11 JUIN 2013
ACTUEL
POLITIQUE FÉDÉRALE
Le Sénat et les francophones Statu quo, réforme partielle, abolition ou Sénat élu? Selon Maria Chaput, Marie-France Kenny et Benoît Pelletier, il s’agit d’un enjeu de taille pour les minorités francophones. Pascale CASTONGUAY (APF) poursuit-elle. Et, il incite les élus à élus au Sénat. À l’heure actuelle, la rouvrir la Constitution canadienne, et Daniel BAHUAUD réfléchir sur les questions qui présence francophone est affirme-t-elle. Le Parti libéral touchent les minorités. »
F
ace au scandale entourant les dépenses des sénateurs Mike Duffy, Patrick Brazeau et Marc Harb, un bon nombre de Canadiens estiment que le Sénat canadien doit être réformé, ou encore aboli. Or, plusieurs commentateurs et leaders francophones s’inquiètent des conséquences des changements au Sénat pour les minorités linguistiques du pays. « Je comprends l’émotion négative des Canadiens qui grommellent présentement, déclare la sénatrice libérale manitobaine, Maria Chaput. Le Sénat n’a jamais été populaire, et encore moins au beau milieu d’une crise politique. N’empêche que beaucoup de Canadiens ne connaissent pas, ou ne comprennent pas le travail du Sénat. « Le Sénat a pour but de jeter un regard plus posé sur les projets de loi de la Chambre des communes, pour faire réfléchir ses députés élus,
Le professeur de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa, Benoît Pelletier, estime pour sa part qu’il est à l’avantage des communautés francophones en situation minoritaire de militer en faveur du statu quo au détriment de la réforme ou de l’abolition de la Chambre haute. « C’est très populaire de parler d’élection des sénateurs, déclare-t-il. C’est quelque chose qui est très attirant. Évidemment, tout ça est drapé du principe démocratique et les gens n’ont que ça à la bouche. On parle d’élire les sénateurs, mais on perdrait l’une des vertus essentielles du Sénat actuel. « Le mode actuel permet au premier ministre de nommer des gens qui viennent de milieux minoritaires, notamment la francophonie, poursuit-il. Si on devait transformer le Sénat en une chambre d’élus, vraisemblablement, ces gens-là ne pourraient pas être élus au Sénat ou n’auraient pas pu dans le passé être
appréciable dans la Chambre haute. »
La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, quant à elle, privilégie davantage une réforme conditionnelle, en préconisant « qu’un siège par province soit réservé aux francophones ». « On n’est pas contre la réforme, précise la présidente de la FCFA, MarieFrance Kenny. Par contre, on veut assurer la représentation des communautés francophones et acadiennes. » Le chef du Nouveau parti démocratique (NPD), Thomas Mulcair, a indiqué, dans une entrevue télévisée, que « le Sénat est un organe complètement dépassé », et préconise son abolition. Maria Chaput s’oppose à ce qu’elle entend comme étant « une solution bien radicale ». « La protection des minorités étant un élément clé trop précieux pour perdre, il y aurait sûrement moyen de réformer le Sénat, sans
discute présentement la question, dans le but de changer le Sénat pour le mieux, et ce de façon réaliste. Il espère même dévoiler des éléments de réponse avant la fin de l’année. « Quant au NPD, il est facile pour lui de s’opposer au Sénat, puisqu’il n’a jamais formé un gouvernement pour élire des sénateurs, poursuit-elle. Et contrairement à Thomas Mulcair, je crois que le Sénat fait beaucoup pour appuyer les minorités. » Marie-France Kenny voit la situation du même œil, citant la modification de la partie VII de la Loi sur les langues officielles, initiée par le sénateur Jean-Robert Gauthier comme « une victoire sénatoriale pour la francophonie canadienne ». Elle salue par ailleurs les tentatives de Maria Chaput, face à l’opposition conservatrice, pour moderniser à son tour la Loi sur les langues officielles. « Les sénateurs jouent un rôle important », défendelle. Selon Benoît Pelletier, ce rôle est
photo : Pascale Castonguay
Le professeur de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa, Benoît Pelletier, soutient que les francophones auraient avantage à militer en faveur du statu quo du Sénat.
tout aussi important pour les minorités de tous genres. « Il n’y a pas que les francophones qui peuvent être concernés par cette question du mode de sélection des sénateurs, fait-il remarquer. Toute personne qui vient d’un milieu minoritaire – les Autochtones, les homosexuels et autres – auraient intérêt à combattre l’idée d’un Sénat élu. »
VILLE DE WINNIPEG
Les terrains de golf ne seront pas loués Camille HARPER-SÉGUY
A
près un long débat entre les conseillers municipaux de Winnipeg le 29 mai dernier à l’Hôtel de Ville, l’organisme qui défend la survie des espaces verts dont les terrains de golf, Outdoor Urban Recreational Spaces (OURS)-Winnipeg, a pu se réjouir. La recommandation, soumise au vote du conseil municipal, de louer à bail quatre terrains de golf municipaux afin que la Ville épargne de l’argent sur leur gestion, a été défaite par huit voix, dont celles des conseillers municipaux de Saint-Boniface, Daniel Vandal, et Saint-Vital, Brian Mayes, contre sept, dont celle du maire, Sam Katz.
« Le débat était intéressant, commente le coprésident d’OURS-Winnipeg, Ron Mazur. J’étais impressionné par tout le travail de recherche détaillée effectué par certains conseillers, notamment Daniel Vandal et Brian Mayes. Ils avaient vraiment des arguments concrets plutôt que des simples affirmations idéologiques. » Entre autres, l’exactitude des pertes annoncées pour la Ville du fait de ses terrains de golf a été remise en question par les conseillers opposés à la location à bail. C’était l’argument principal de ceux en faveur. « Les pertes annoncées de 800 000 $ à 1 million $ par an sont exagérées, affirme Daniel Vandal. Le vrai montant est d’environ 300 000 $ car au moins 600 000 $
de la somme annoncée revient à la Ville sous forme de taxes et de frais de service foncier. S’en séparer car on y perd trop d’argent n’est donc pas justifié. « De plus, la politique de la Ville sur ses 12 terrains de golf, dont ceux pour les novices sont gérés par le secteur public et les autres par le secteur privé en lien avec la Ville, plaît aux citoyens, constate-t-il. Pourquoi changer cela? J’estime que c’est une politique bien équilibrée donc qu’il faut la conserver. » Ron Mazur rapporte aussi du débat l’inquiétude de plusieurs conseillers que « si les terrains de golf sont loués à une compagnie privée, la Ville n’aura plus aucun contrôle sur les frais d’entrée ».
Si le résultat du vote du conseil le réjouit, il regrette tout de même que « la question de la consultation des citoyens n’ait aucunement été mentionnée lors du débat. On avait pourtant présenté en 2012 à la Ville une pétition de quelque 8 500 signatures pour cela, qui est toujours restée sans réponse ». Par ailleurs, le conseil municipal votait aussi sur la possibilité de vendre le terrain de golf municipal John Bloomerg, situé à Headingley mais donné à Winnipeg. Cette proposition a été adoptée par neuf voix contre six, mais Ron Mazur souligne que « ça ne fait qu’autoriser la Ville à faire un appel d’offres. Pour vraiment vendre, il faudra que le conseil revote et que la motion de vente l’emporte avec deux tiers des voix ».
MAISON À VENDRE DANS DOMAINE MARIUS-BENOIST 43, place Gabrielle-Roy • 444 900 $
Visitez mon site Web : www.nicolemilner.com Courriel: nicolemilner@remax.net Pour plus de détails communiquez avec
Nicole Landry-Milner RE/MAX Performance Realty
ACTUEL
DU 5 AU 11 JUIN 2013
LA LIBERTÉ
« Ce vote du conseil municipal termine les débats au sujet de la possible location des terrains de golf de Winnipeg, assure Daniel Vandal. La motion a été défaite par la majorité donc le processus s’arrête. » Pour sa part cependant, Ron Mazur ne croit pas que la guerre est finie. « Il y avait beaucoup de références à la prochaine élection municipale lors du débat, constatet-il. Je crois donc que ce sera un des points de bataille électorale. OURSWinnipeg reste donc vigilant. » En outre, il déplore que « la Ville de Winnipeg manque de vision verte. Le débat s’est concentré sur les terrains de golf et les finances, mais l’enjeu était beaucoup plus grand que ça. L’important dans ce dossier, c’est la survie des espaces verts, qui incluent les terrains de golfs, et leur valeur pour la Ville. « C’est important d’en avoir conscience, conclut-il, car les espaces verts en ville sont de plus en plus menacés par les promoteurs immobiliers. OURS-Winnipeg a encore du travail à faire. »
Emplacement très recherché. Maison style deux étages construite en 1990, située sur un grand terrain. Un total de 1 963 pieds carrés, y compris 4 chambres à coucher au deuxième niveau et une cinquième chambre au sous-sol qui est entièrement fini. Trois salles de bain et demi. Garage double attaché. Vous allez apprécier les vues de la ville de Winnipeg et des couchers de soleil. Appellez Nicole Milner pour visiter par rendez-vous.
Agent immobilier
Et après?
204-255-4204
Brian Mayes a par ailleurs annoncé le 29 mai qu’il allait investir 75 000 $ dans le terrain de golf du parc Windsor, à SaintBoniface, pour améliorer ses infrastructures. Daniel Vandal a également l’intention d’y investir de l’argent.
WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | 7
CONSULTATION PUBLIQUE
Les résidants du Vieux Saint-Boniface se prononcent L’Association des résidents du Vieux Saint-Boniface a organisé une réunion de consultation publique, le 29 mai dernier, où les résidants du vieux quartier ont partagé leurs idées par rapport aux loisirs et à l’infrastructure du voisinage. Katrine DENISET parc Provencher. Elle voulait aussi que les résidants participent au Association des résidents du Vieux Saint-Boniface (ARVSB) ne s’attendait pas à recevoir une foule aussi grande que celle du 29 mai dernier, à sa réunion de consultation publique. Les organisateurs avaient installé 40 chaises au Centre récréatif Notre Dame pour la réunion, qui a fini par accueillir près de 90 résidants de Saint-Boniface.
L’
L’ARVSB, qui a reçu 200 000 $ de la ville suite à la vente de l’ancien poste de police, a organisé l’évènement pour rassembler les suggestions des résidants quant au développement des loisirs dans le
discuter d’un plan à long-terme pour l’amélioration du Vieux Saint-Boniface. Une trentaine de feuilles de papier recouvraient une table à l’entrée du centre communautaire pour présenter les idées qui avaient été soumises à l’ARVSB préalablement. Parmi elles, on y trouvait « jardin communautaire », « mur de graffiti », « salles de bain dans le parc Provencher », et « rue à Saint-Boniface nommée d’après le journal La Liberté ».
La première partie de la soirée était consacrée au travail de groupe. Matthieu Allard, le président de l’ARVSB, a suggéré
groupe, parmi les trois suivants, qui reflétait leur réalité : jeunes adultes, familles, et résidants âgés de 55 ans et plus. « Est-ce que les idées folles sont acceptées? » a lancé le résidant du Vieux Saint-Boniface, Normand Gousseau, pour briser la glace dans le groupe des jeunes adultes. Avant de présenter son idée, il avoue qu’elle lui a déjà causé de se faire expulser de plusieurs réunions. « J’aimerais qu’on utilise un parc ou un espace dans le cœur de Saint-Boniface pour développer un terrain de camping urbain, avec des roulottes et des tentes, propose Normand Gousseau.
photo : Katrine Deniset
Le s r és ida nt s du Vi eu x Sai nt -Bon ifa ce on t p ar t a gé le ur s idé e s autour d’une table dans différents groupes. Dans la photo, on peut voir le groupe des résidants âgés de 55 ans et plus.
C’est devenu très populaire, et ça
permettrait aux touristes de s’installer au centre du quartier où ils pourraient vraiment profiter de Saint-Boniface. » Les réactions à l’idée de Normand Gousseau étaient mixtes, mais celles à la proposition d’un autre résidant, Stéphane Dorge, étaient unanimement positives— du moins si on se fonde sur les opinions de ceux qui se sont exprimés autour de la table, et sur les applaudissements qu’il a reçus suite à sa présentation. « Je veux que le boulevard Provencher soit transformé, a commencé Stéphane Dorge. J’aimerais voir le détournement de la circulation des gros camions sur la rue, en créant une seule voie pour les véhicules au milieu du boulevard. Ça amortirait le son du trafic en créant de la place des deux côtés du boulevard pour fonder des cafés extérieurs et des boutiques. On doit redonner au quartier sa raison d’être. » À la fin des discussions de groupe, l’ARVSB a rendu toutes les idées suggérées au cours de la soirée visibles sur un mur. Les résidants ont pu voter pour celles qu’ils préféraient en collant près d’elles des petites étoiles. Comme la proposition de Stéphane Dorge, celles d’ajouter des toilettes publiques dans le parc Provencher et d’installer plus de panneaux d’annonces communautaires dans le Vieux Saint-Boniface, ont reçu quelque quinze étoiles chacune pour aboutir parmi les plus populaires. Le président du Centre récréatif Notre Dame, Raymond Comeault, a aidé à organiser la soirée. Il explique que la prochaine étape implique la création d’une synthèse des idées les plus populaires, qui sera partagée avec le public après le 11 juin. « L’important, c’est que tout le monde qui est venu à la réunion en soit sorti avec le sentiment de s’être exprimé, dit Raymond Comeault. Je pense que les résultats refléteront la vision des résidants qui y étaient. »
8 | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA
LA LIBERTÉ
DU 5 AU 11 JUIN 2013
ACTUEL
Le 20 mai 1913
Lucien CHAPUT
Dire à nos lecteurs où se trouve la vérité Malgré la présence de deux hebdomadaires de langue française, Le Manitoba (conservateur) et le Soleil de l’Ouest (libéral), Mgr Adélard Langevin, deuxième archevêque de Saint-Boniface, estime qu’il y a un besoin au Manitoba en cette deuxième décennie du 20e siècle pour un nouvel hebdomadaire catholique et français. Le premier numéro de La Liberté, avec ses 8 pages (contre les 4 pages du Manitoba), sort des presses le 20 mai 1913. Elle porte la devise « Dieu et mon droit », la même devise que le premier journal de langue française publié au Manitoba, Le Métis (1871-1881). On évalue le marché franco-manitobain à cette époque à environ 31 000, soit le nombre de francophones manitobains au recensement de 1911.
SIX MILLE COPIES DE JOURNAUX À L’HEURE Avec la fondation de La Liberté, la société éditrice West Canada Publishing Co. fait l’acquisition d’une troisième presse spécialement pour l’impression de ses cinq journaux, soit The Northwest Review pour les catholiques de langue anglaise, le West Canada pour les catholiques de langue allemande, le Gazeta Katolicka pour les Polonais, le Canadian Ruthenian pour les Ukrainiens et La Liberté . Fabriquée à Battle Creek (Michigan), la presse Duplex imprime et plie par heure six mille copies de journaux à deux, quatre, six, huit ou dix pages.
Avec un recul de 100 années, ce qui frappe en premier temps, c’est le lieu de publication : Winnipeg , ville anglophone protestante, et non pas Saint-Boniface, siège du diocèse de Saint-Boniface, capitale des catholiques francophones du Manitoba. Comme l’indique le générique de la Une, les bureaux sont situés au 619, avenue McDermot. Ajoutons que c’est là qu’est situé depuis 1910 l’atelier de la West Canada Publishing Co., une société éditrice fondée en 1906 par les Oblats de Marie-Immaculée, dont Langevin est membre. C ’est là que les bureaux de La Liberté seront pendant près de soixante ans. Précisons aussi que ce quartier fait partie de la paroisse catholique francophone du Sacré-Cœur, et que, pendant quelques années encore, cette paroisse fait partie du diocèse de Saint-Boniface. Ce qui frappe en deuxième temps, c’est l’absence de toute mention du nom du directeur dans les pages du journal. Il faut attendre le 3 juin 1913, lors de la parution du troisième numéro – et on l’apprend par la bande, dans la chronique « Ce qu’on dit de nous » –, que le directeur du journal s’appelle Hector Héroux. Pourtant on sait qu’en janvier 1913, Langevin embauche Hector Héroux qui travaille au Devoir de Montréal, journal fondé en 1910 par Henri Bourassa et Omer Héroux, le frère d’Hector. Le 25 février 1913, Hector Héroux, qui est à la tête de La Liberté durant sa première décennie, quitte Montréal en compagnie de l’archevêque pour le Manitoba. Il loge même pendant les cinq premières semaines à l’évêché où il rencontre les notables locaux1. Ce qui frappe enfin, c’est que le contenu, non signé, de la Une de ce premier numéro de La Liberté est riche de renseignements sur les enjeux politiques clérico-nationalistes. La mission et la raison d’être du journal sont établies dès le premier numéro. « La Liberté n’est pas et ne sera jamais une feuille politique. » « La Liberté est fondée pour promouvoir et défendre dans l’Ouest et surtout au Manitoba la cause française et catholique. » « La Liberté sera un organe manitobain, ne se bornant pas seulement à renseigner la population française de Winnipeg et Saint-Boniface. Elle accordera une attention toute particulière aux centres ruraux. Elle y aura des correspondants. » Ce que propose Langevin donc, c’est un journal de combat qui ne fait pas abstraction des enjeux politiques. « Mais qu’on nous comprenne bien, précise-t-on. S’interdire absolument de combattre en faveur de questions proprement politiques ne signifie pas que nous nous abstiendrons de discuter toute question où il entre de la politique. Il s’en présentera – c’est inévitable – où seront en jeu des intérêts religieux et nationaux. Fuir de tels débats, refuser d’y prendre part et de dire à nos lecteurs où se trouve la vérité serait une lâcheté et un manque de sincérité. » De la parole à l’acte, il n’y a qu’une colonne de texte, comme le témoigne l’article intitulé « M. Jos Bernier », un court article qu’on pourrait titrer aujourd’hui Le député de Saint-Boniface désobéit à Monseigneur. « Mgr l’Archevêque tout en affirmant le droit des catholiques à un représentant
LA LIBERTÉ REVISITÉE
DU 5 AU 11 JUIN 2013
dans le cabinet manitobain a déclaré que M. Bernier portait seul la responsabilité de son acte et que sa nomination semblait plutôt un “don funeste et gênant” fait pour apaiser les catholiques mécontents de ce que rien n’a encore été fait pour améliorer la situation si pénible dans les centres mixtes. » Vous voyez, pour Langevin, la fameuse question des écoles du Manitoba de 1890 n’est toujours par réglée. La situation des catholiques anglophones de Winnipeg n’est pas encore résolue. Pour Dubuc, la question est réglée. Le sort des catholiques anglophones ne concerne pas la minorité francophone qui, pour toute fin pratique, a ses écoles bilingues catholiques financées par l’État. Plusieurs autres articles de la Une présentent des clichés de choses jugées importantes par le chef des catholiques canadiens-français. Exemple : l’article « Chiffres probants » qui fait valoir l’idée de la langue gardienne de la foi si chère au clergé canadien-français. « Les mariages mixtes, fruit de la communauté de langage entre protestants anglais et catholiques anglais, sont la principale cause des nombreuses pertes de l’Église en Amérique. Et c’est grâce à leur langue qui les éloigne du protestantisme anglais que les groupes français et étrangers résistent au fléau. »
l’abonnement. « Nos lecteurs constateront que le roman est disposé de manière telle au bas des pages 5 et 6 qu’on le peut facilement conserver. Il suffit de découper en suivant la bordure. Il sera ensuite très facile de relier entre eux les différents feuillets. De sorte que nos lecteurs obtiendront dans une seule année plusieurs romans qui équivaudront à un remboursement de leur abonnement à La Liberté. » L’abonnement annuel à La Liberté est fixé à un dollar en 1913 et ne changera pas jusqu’en mars 1917 alors qu’il passe à 1,50 $.
(1) -Voir à ce propos le chapitre sur la presse franco-manitobaine de 1871 à 1914 dans l’ouvrage de Bernard Pénisson, Henri d’Hellencourt, un journaliste français au Manitoba (Éditions du Blé, 1986).
Enfin, La Liberté propose à ses lecteurs un feuilleton, qui à lui seul, dit-on, pourrait valoir le prix de
www.laliberte100ans.ca
LA LIBERTÉ
WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | 9
HOMMAGE
Des aidantes aidées Neuf aidantes naturelles ont été honorées lors de l’assemblée générale annuelle de Pluri-elles. Elles ont chacune reçu de l’argent pour pouvoir réaliser leur rêve, elles qui donnent leur vie à d’autres. Camille HARPER-SÉGUY égoïste!, se réjouit Mélanie Ferrer. Demers. Je m’en occupe à la
«L
es aidants naturels sont des personnes très spéciales qui se donnent généreusement, sans relâche, 24 h sur 24, avec empathie, amour et compassion, rappelle la présidente du comité de Pluri-elles Mon RêveMonique Ducharme, Brigitte Arondel-Parent. Elles n’ont aucune rémunération mais elles sont toujours là, pour accompagner leurs proches qui sont malades. » Pluri-elles avait décidé cette année de dédier son fonds Mon rêve-Monique Ducharme à ces personnes qui n’ont souvent ni le temps ni l’argent de penser à ellesmêmes et à leurs rêves. Neuf prix monétaires ont finalement été remis, selon la nature des rêves de chaque récipiendaire, le 27 mai dernier lors de l’assemblée générale annuelle de Pluri-elles.
Du temps pour soi Les rêves des aidants naturels sont simples. Pour beaucoup, c’est avant tout de pouvoir, le temps d’une journée ou d’une soirée, penser à soi et prendre du temps pour soi au lieu de toujours s’occuper d’autrui. Ainsi, Julie Poirier, qui s’occupe de son mari malade, Arthur, a reçu 500 $ car elle rêve d’aller au spa, et Mélanie Ferrer, qui s’occupe de son fils malade, Julien, a reçu 700 $ pour se gâter et prendre soin d’elle. « Je vais pouvoir faire des choses pour moi, me faire belle, être
J’ai notamment très envie de me faire faire un massage, mais je n’avais jamais le temps ni l’argent car les besoins de mes enfants passent en premier. » Elle confie toutefois que « ça va me faire bizarre. Ça fait dix ans que je me sacrifie tous les jours pour le bien-être de mon fils, alors je n’ai pas l’habitude d’utiliser de l’argent pour moi! »
Pour sa part, Jeannine Dufault s’est vue remettre 400 $ pour pouvoir aller au restaurant et au Ballet royal de Winnipeg avec sa fille Lucille Dufault, qui est fan de ballet. « C’est normal pour moi de prendre soin de mon mari Gabriel car je l’aime, mais en ce moment, ma fille traverse un moment difficile, confie Jeannine Dufault. Je suis donc heureuse de pouvoir passer du temps avec elle. Dès que la saison recommencera, on va pouvoir aller au ballet et souper au bistro. On faisait ça avant et on aimait beaucoup. » Quant à Annette Demers, le comité lui a accordé 200 $ pour aller rire à Celebrations le temps d’une soirée. Elle aimait beaucoup s’y rendre dans le passé, mais ce n’est plus vraiment possible aujourd’hui car elle doit s’occuper de son mari malade. « Mon mari a un troisième cancer, du diabète qui fait qu’il n’a plus de motricité et qu’il est en chaise roulante, et il doit subir une dialyse cinq jours sur sept, six heures par jour, confie Annette
maison, avec l’aide de ma bellesœur, mais ça a été un long apprentissage et ça rend notre vie difficile. Je le fais par amour pour lui et parce que ma foi en Jésus me tire d’affaire, sinon ce serait le découragement. « Dans tout cela, pouvoir prendre du temps pour moi, c’est vraiment un cadeau du ciel qu’on me fait, se réjouit-elle. J’irai à Celebrations cet été avec ma sœur, simplement pour relaxer, écouter de la musique, rire et voir les costumes car j’avais moi-même un magasin de costumes pendant 18 ans. »
Motiver les autres Pour sa part, Hélène Vaage ne s’occupe pas d’un proche malade mais elle a choisi de dresser son labrador, Jethro, pour aller visiter les foyers d’aînés. Elle souhaitait pouvoir motiver d’autres propriétaires de chiens, notamment francophones, à faire de même. Le comité lui a donné 800 $. « Jethro et moi visitons le Foyer Valade, à Saint-Vital, depuis septembre dernier, indique Hélène Vaage, et je remarque qu’il n’y a pas assez de francophones qui font cela. Un chien thérapeutique pour tout un foyer francophone, ce n’est pas assez. Le problème, c’est que la formation, avec les Ambulances Saint-Jean, n’est disponible qu’en anglais. « Avec mon prix, poursuit-elle, je voudrais donc soit offrir la formation en français, soit faire de la
photo : Camille Harper-Séguy
L e s r é c ip i e n d a i re s d e g a u c h e à d ro i t e : D o r a R i c a rd - La fo n d , Suzanne Turenne au nom de Julie Poirier, Lorraine Leblanc, Hélène Vaage et son chien Jethro, Mélanie Ferrer et ses enfants Raphaël et Julie n, M ic hèl e D ema rc ke e t Je an nine Dufa ult . Ab se nt es d e l a photo : Louise Legal-Perrin et Annette Demers.
sensibilisation à l’importance de suivre cette formation car il y a un grand besoin, et aider les gens intéressés à bien s’y préparer. » D’autres récipiendaires pourront réaliser leurs rêves de passer du temps de qualité en famille malgré la maladie de certains. Louise Legal-Perrin, dont le mari Victor Perrin est atteint de sclérose latérale amyotrophique, a reçu 850 $ pour aller au restaurant en famille, ce qui représente 13 personnes incluant son mari. De même, Michèle Demarcke, qui s’occupe de ses deux filles ayant des besoins spéciaux, rêve de passer du temps en famille au Chalet des Guides. Ce sera chose faite cet été grâce à un prix de 1 400 $ tiré du fonds Mon rêve-Monique Ducharme. Enfin, les deux dernières
récipiendaires avaient des rêves pratiques à réaliser. Lorraine Leblanc, qui ne conduit pas et dont le mari est très malade, s’est vue offrir une bicyclette d’une valeur de 500 $ pour pouvoir se déplacer en toute sécurité. Quant à Dora Ricard-Lafond, elle va pouvoir réparer sa voiture grâce à un prix de 1 522 $, et ainsi se déplacer plus facilement pour visiter la famille et l’hôpital. « Le mari de Monique Ducharme, Hubert Gauthier, était très heureux des choix du comité de sélection du fonds Mon rêveMonique Ducharme, conclut une membre du comité de Pluri-elles Mon rêve-Monique Ducharme, Pauline Hince. Il est d’ailleurs luimême un aidant naturel pour sa femme Monique, qui vient de subir une greffe de foie car elle avait une maladie grave. »
ADJOINT(E) À LA DIRECTION
Les Éditions du Blé, première maison d’édition de langue française de l’Ouest canadien, sont à la recherche d’un(e) adjoint(e) à la direction. Nous prévoyons que la personne choisie sera en mesure finalement d’assurer la direction de la maison d’édition. Fonctions : • assurer une permanence à temps plein dans les locaux de la maison; • s’occuper du travail de bureau et de l’administration au quotidien; • soutenir la direction pour la rédaction des demandes de subvention et rapports soumis aux bailleurs de fonds; • participer aux activités de promotion et de commercialisation; • participer à la coordination de la production. Qualités requises : • excellente maîtrise du français écrit et oral; bonne connaissance de l’anglais; • connaissance de divers logiciels de traitement de texte, de base de données et de comptabilité; • excellentes aptitudes à l’organisation et à l’attention au détail; • connaissance du milieu du livre et des collectivités francophones en situation minoritaire; • capacité de travailler en équipe et de façon autonome. Les personnes intéressées peuvent soumettre leur curriculum vitae, accompagné d’une lettre de présentation, par courriel, télécopieur ou courrier avant le 25 juin 2013 à l’adresse suivante : Direction Les Éditions du Blé 340, boulevard Provencher, pièce 243 Saint-Boniface (Manitoba) R2H 0G7 Téléphone : (204) 237-8200 • Télécopieur : (204) 233-8182 direction@editionsduble.ca
10 | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA
Ouvert tOus les jOurs! Du lundi au vendredi de 7 h 30 à 20 h Le samedi et dimanche de 8 h à 20 h
Café, thé et petits délices Venez goûter pourquoi tout le monde en parle!
204 414-3654 LA LIBERTÉ
DU 5 AU 11 JUIN 2013
ACTUEL
RÉNOVATIONS
Sur le pont, on y mangera bientôt Le restaurant Chez Sophie sur le pont devrait ouvrir ses portes dans la semaine du 10 juin, après plus de deux mois de rénovations et de course aux autorisations diverses pour les propriétaires du fonds de commerce. Camille HARPER-SÉGUY recherche d’entrepreneurs et de devis epuis qu’ils ont obtenu les clés de leur nouveau restaurant sur le pont Provencher, le 1er avril dernier, les propriétaires du fonds de commerce de Chez Sophie sur le pont ltée, Stéphane et Sophie Wild, n’ont pas arrêté de courir pour pouvoir ouvrir le restaurant au public. Ce devrait être chose faite dans la semaine du 10 juin.
D
« On a eu un gros travail de
à faire pour effectuer les rénovations qu’on souhaitait, et ensuite il fallait attendre entre deux et trois semaines pour les livraisons du matériel, raconte Stéphane Wild. On ne s’attendait pas à ce que ce soit si long. » Le couple Wild avait en effet tout à refaire. « On a changé les tables, les chaises, la peinture des murs, des carrelages et des boiseries, la tapisserie, les revêtements de sols et de banquettes, les luminaires et la machinerie en cuisine », énumère Sophie Wild.
Ils ont toutefois été aidés par la designer franco-manitobaine, Laurianne Parent, et par le charpentier Christian Faïs, à qui ils ont confié de coordonner ce projet de rénovations. « Je les ai aidés à trouver des échantillons de matériaux mais aussi à trouver les corps de métiers nécessaires et faire en sorte que tout se mette bien en place », précise Christian Faïs.
Multiples autorisations Le temps a été un défi pour Stéphane et Sophie Wild à cause notamment des procédures strictes de rénovations, auxquelles ils ne s’attendaient pas. « Quand on avait expliqué à la Ville, au tout début, les rénovations qu’on voulait faire dans le restaurant, on nous avait dit qu’on n’aurait pas besoin de permis pour ça, se souvient Stéphane Wild. « En fait, poursuit-il, il a fallu qu’un inspecteur de la Ville, qui est propriétaire du terrain, soit mis au courant des moindres travaux, et qu’il approuve l’entrepreneur qui allait les réaliser. C’était beaucoup de travail supplémentaire pour les entrepreneurs et pour nous. » Sophie Wild se réjouit cependant d’avoir pu compter sur la « grande aide du directeur général d’Entreprises Riel, Normand Gousseau. On a été en contact avec lui tous les jours. Il nous a guidés dans nos affaires avec la Ville, ce qui nous a soulagés de beaucoup de stress! » Par ailleurs, quelques problèmes dans la bâtisse se sont révélés au fur et à mesure des travaux, ce qui a aussi retardé le chantier. C’était le cas par exemple des portes
ACTUEL
DU 5 AU 11 JUIN 2013
LA LIBERTÉ
Archives La Liberté photo : Camille Harper-Séguy
Christian Faïs, ici au restaurant Chez Sophie sur le pont en travaux, a coordonné les rénovations du restaurant. En médaillon : Stéphane et Sophie Wild espèrent ouvrir leur nouveau restaurant sur le pont Provencher dans la semaine du 10 juin, après plusieurs semaines de défis de rénovations à relever.
coulissantes, qui se sont avérées ne pas être aux normes. « C’était une mauvaise surprise car comme la bâtisse était exploitée avant nous par Salisbury House, on ne pensait vraiment pas qu’il y ait des problèmes avec!, déplore Sophie Wild. On a d’ailleurs perdu quelque 500 $ qu’on avait investis dans de nouvelles serrures de sécurité pour ces portes coulissantes, avant d’apprendre qu’il fallait les changer. » Au total, Stéphane Wild anticipe que les dépenses de rénovations s’élèveront à « au moins 250 000 $. On a donc hâte de pouvoir ouvrir car pour le moment, on paie mais on n’a pas de rentrée d’argent! » Enfin, les portes de Chez Sophie sur le pont bientôt ouvertes, les propriétaires devront continuer à s’adapter à leur nouvel environnement. En effet, le fait d’être situés sur un pont apportera son lot de défis à Stéphane et Sophie Wild. « La Ville
veut qu’on se fasse livrer avant 6 h du matin, déplore Stéphane Wild. D’habitude, on n’est pas encore en cuisine à cette heure-là car on n’ouvre pas pour le déjeuner! Il faudra donc qu’on se réorganise. » « De même, on ne pourra pas stocker nos déchets sur le pont, ajoute Sophie Wild. Mais on a pu trouver une solution à ce problème. On va travailler en partenariat avec La Fourche, qui viendra récupérer nos poubelles chaque matin. » Malgré les défis traversés, les Wild ont hâte d’ouvrir Chez Sophie sur le pont au public. « On a déjà des réservations! », assure Sophie Wild. « Tout le monde nous attend et on en est bien conscients, conclut son mari. On a beaucoup de pression car on aura une toute nouvelle équipe et il nous faudra forcément un peu de temps avant que tout roule bien. Il y aura des problèmes et des erreurs au début, mais on espère que la communauté comprendra. »
WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | 11
RADIODIFFUSION
La SRC face à ses obligations Le 28 mai dernier, le CRTC a renouvelé les licences de radiodiffusion de la Société Radio-Canada en posant des obligations en termes de représentation des minorités francophones. Sabine TRÉGOUËT radiodiffusion du CRTC, Scott télévision de langue française
A
près un processus d’audience de longue haleine, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a rendu sa décision le 28 mai dernier concernant les licences de radiodiffusion de la Société Radio-Canada (SRC). Le CRTC a donc accordé le renouvellement en imposant des conditions pour assurer la représentativité des régions du Canada et des communautés de langues officielles en situation minoritaire. « Nous avons eu près de 8 000 interventions de Canadiens, raconte le directeur exécutif de la
Hutton. Quelques thèmes se sont dégagés de ces audiences et notamment la question de la représentativité trop québecoise de la SRC par rapport à son mandat. »
Concrètement, le CRTC a fixé plusieurs obligations. À partir du 1er septembre 2013, la SRC devra désormais dépenser au moins 6 % auprès des producteurs indépendants hors de Montréal. D’autre part, des consultations officielles dans les communautés de langues officielles en situation minoritaire devront être réalisées tous les deux ans et la SRC devra faire rapport de ces rencontres. Enfin, « toutes nos stations de
doivent présenter au moins cinq heures de programmation locale par semaine, diffusées sept jours sur sept », confie Angus Mckinnon, porte-parole institutionnel de la SRC. « Le dernier renouvellement des licences de la SRC date de 2000, précise Scott Hutton. À l’époque, des suggestions avaient été formulées mais pas des conditions de licence. Ces obligations sont très sérieuses et elles sont mesurables par voie de rapports imposés. C’est donc un grand pas. Nous espérons et croyons que ce sera bénéfique pour la communauté. »
photo : Gracieuseté CRTC
Le directeur exécutif de la radiodiffusion du CRTC, Scott Hutton.
Une semi-victoire Pour la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA), cette décision représente « un pas dans la bonne direction, soutient la présidente de la FCFA, MarieFrance Kenny. Cela fait au moins 30 ans que nous demandions des consultations officielles avec les porte-parole des communautés de langue officielle en situation minoritaire. On l’a obtenu, et c’est un morceau très important.
12 | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA
LA LIBERTÉ
« Mais on aurait aussi voulu des quotas dans les programmes de nouvelles, déplore-t-elle. Il y a une obligation mais sans quotas. Je dois avouer que j’ai perçu beaucoup de progrès à la radio dans la dernière année, mais pas dans les émissions télévisées à caractère national. J’ai encore entendu un animateur souhaiter une bonne fête des mères à toutes les mères du Québec dans une émission nationale. Nous sommes 2,6 millions de francophones à l’extérieur du Québec à payer. »
DU 5 AU 11 JUIN 2013
ACTUEL
DSFM
EN BREF...
SAINTE-ANNE
Camille HARPER-SÉGUY
Kes Kis s’est passé?
Retard aux Tournesols La Division scolaire francomanitobaine (DSFM) a appris le 29 mai dernier que les travaux à la garderie Les tournesols de Saint-Vital, à l’école ChristineLespérance, seraient retardés. En effet, « on a des problèmes d’obtention de permis de la Ville de Winnipeg pour transplanter des arbres, révèle le secrétairetrésorier de la DSFM, Serge Bisson. C’est un problème car il est nécessaire qu’on transplante ces arbres pour pouvoir commencer nos travaux de construction ». Ce contretemps est une surprise pour la DSFM, qui s’attendait à pouvoir aller de l’avant avec ses travaux dans les prochains jours. En outre, « on doit dépenser nos subventions du fédéral avant fin juin, donc ça nous pose vraiment un problème de ne pas avoir ce permis de la Ville! », s’inquiète le directeur du transpor t et de l’entretien à la DSFM, Maurice Chaput. La DSFM espère vite régler la situation avec la Ville de Winnipeg.
Avance à Saint-Norbert Le grand projet communautaire d’embellissement à SaintNorber t, qui inclut plusieurs organismes dont la DSFM avec l’école Noël-Ritchot, entame sa première phase coordonnée par Entreprises Riel. Afin d’assurer le bon déroulement du projet, la Commission scolaire franco-manitobaine (CSFM) a voté « d’avancer 75 000 $ à Entreprises Riel pour que l’organisme ait, si nécessaire, de quoi payer les premières factures en attendant de recevoir les octrois, dévoile le président de la CSFM, Bernard Lesage. « Cet argent sera récupéré, assure-t-il. Ce n’est qu’une avance. On est déjà assurés de recevoir des octrois, mais il peut y avoir un délai. »
Le journal mensuel bilingue de Sainte-Anne, Kes Kis Passe, ne sera plus publié après l’édition du mois de juin 2013. Katrine DENISET presse6@la-liberte.mb.ca
U
ne annonce dans le journal bilingue de Sainte-Anne, Kes Kis Passe, a révélé en mai que l’édition du mois de juin sera sa dernière. Le comité culturel de Sainte-Anne a livré 600 copies du Kes Kis Passe chaque mois depuis sa naissance il y a 7 ans. Il y a un an, le comité culturel de Sainte-Anne s’était donné jusqu’en juin 2013 pour trouver une solution aux problèmes financiers du journal, mais aucun progrès n’a été réalisé depuis. « On voulait entendre des voix qui nous disaient “on ne veut pas vous laisser tomber.” Mais on ne les a pas entendues, et il fallait prendre une décision, explique la directrice du comité culturel de Sainte-Anne et rédactrice du Kes Kis Passe, Diane Connelly. C’est encore quelques personnes du comité culturel qui prennent toute la charge de travail, et on n’a pas les fonds pour payer nos bénévoles. Et puisque les bénévoles ne se font pas payer, le contenu n’est souvent pas rendu à temps. » Il y a deux ans, le comité culturel avait demandé à la ville son aide financière, mais cette dernière a répondu qu’elle n’avait pas l’argent nécessaire. Diane Connelly insiste nonobstant que la culture ne fait pas partie des priorités de la Municipalité de Sainte-Anne. « Quand on parle de bâtir un pont, c’est un oui. Mais un petit journal communautaire
photo : Katrine Deniset
Freda Tougas et Lynn Gagnon reçoivent chaque mois le Kes Kis Passe à l’épicerie de Sainte-Anne, où elles travaillent. Après juin, elles ne le recevront plus.
francophone, ce n’est pas assez important pour eux, dit-elle de la ville qui vient de dévoiler son nouveau budget. « Ça ne paraît peut-être pas gros, mais ce sont ces choses-là qui rendent une communauté intéressante. Le mot écrit a quand même une valeur. » Mireille Bazin-Berryman, la directrice de l’École Sainte-Anne Immersion, reçoit 25 copies du Kes Kis Passe tous les mois et les distribue aux enseignants de l’école. Elle maintient son
optimisme quant à discontinuation du journal.
la
« Il y a certains profs qui partagent les nouvelles dans le Kes Kis Passe avec leurs élèves, mais ça ne va pas changer grandchose ici. C’est dommage, mais je maintiens que quand quelque chose nous quitte, ça fait souvent de la place pour quelque chose de nouveau. » Selon Freda Tougas, une caissière à l’épicerie de SainteAnne, l’arrêt du journal francophone est une vraie perte.
« Je lis tout—le Free Press, le Winnipeg Sun et le Carillon de Steinbach, mais ils sont tous en anglais, explique-t-elle. C’est de valeur. Je lisais le Kes Kis Passe aussitôt qu’il arrivait à l’épicerie à chaque mois. » Avec le départ du Kes Kis Passe, le comité culturel de Sainte-Anne fera des efforts pour développer d’autres activités culturelles dans la communauté, comme des soirées théâtre.
CLINIQUE DENTAIRE LACHANCE Dr Christine Lachance-Piché Dr Richard Santos 275, avenue Taché coin Horace Winnipeg (Manitoba) R2H 1Z8 Bureau :
(204) 233-7726 Télécopieur : (204) 233-7725
Nous acceptons les nouveaux patients.
ACTUEL
DU 5 AU 11 JUIN 2013
LA LIBERTÉ
WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | 13
IMMIGRATION
Nouveautés pour s’intégrer Pluri-elles lance deux nouveaux programmes d’alphabétisation familiale afin d’aider les nouveaux arrivants à mieux s’intégrer à la société manitobaine. Camille HARPER-SÉGUY au Manitoba à l’hiver 2011, puis luri-elles a débuté, les 4 et 5 juin derniers, deux séries inédites d’ateliers d’alphabétisation familiale, de huit semaines. Le premier, Alphamani, vise à faciliter l’intégration des familles francophones réfugiées qui arrivent au Manitoba. Le second, D’une culture à l’autre, je m’intègre en famille, facilitera l’intégration de celles qui arrivent en tant qu’immigrants économiques.
P
« À la demande du gouvernement fédéral, qui nous a mandatés pour le faire car Plurielles a l’habitude des programmes en alphabétisation familiale, on a mené une étude mondiale pour voir s’il existait déjà des programmes en alphabétisation familiale pour mieux intégrer les nouveaux arrivants, raconte la coordonnatrice de projets Alphabétisation familiale à Plurielles, Linda Racicot. « On a cherché dans quatre langues, anglais, français, espagnol et portugais, et on n’a rien trouvé dans le sens qu’on l’entendait, c’est-à-dire donnant autant d’outils possibles à l’adulte entourant l’enfant, dans les langues officielles du pays, pour mieux réussir leur intégration, poursuit-elle. On a donc créé des nouveaux programmes pour les familles. » Les deux programmes proviennent de Pluri-elles, mais ils sont voués à avoir une portée nationale. Ils ont donc été testés
en Alberta et en Nouvelle-Écosse en septembre 2011, avant d’être présentés officiellement pour la première fois au Manitoba en juin prochain. Pluri-elles a par ailleurs consulté au préalable l’Accueil francophone pour s’assurer de ne pas aborder de thèmes qu’ils couvraient déjà.
Informations pratiques Alphamani et D’une culture à l’autre, je m’intègre en famille se ressemblent beaucoup, mais les thèmes abordés dans le second sont plus nombreux et plus complexes. « Les réfugiés ne sont pas tous alphabétisés, et surtout leur arrivée dans un nouveau pays est davantage un choc pour eux que pour des immigrants écono miques qui ont fait le choix de venir, explique Linda Racicot. Ils ne peuvent donc pas toujours intégrer beaucoup d’informations à la fois. On préfère en faire moins avec eux, mais mieux et sur des sujets qui les intéressent. » Les familles participantes du programme Alphamani ont en effet le choix entre plusieurs thèmes, contrairement aux participantes de D’une culture à l’autre, je m’intègre en famille, où tous les thèmes sont abordés. « Dans Alphamani notamment, on utilise beaucoup de saynètes, rédigées en français et anglais, pour les mettre en situation, dévoile Linda Racicot. Ils font par
photo : Camille Harper-Séguy
Li nda Ra c ic ot a ide l e s fa m ill e s n ouve ll e s a r r iva n te s à s e dot e r d’ou ti ls pour mi eu x r éu ss ir l e ur intégration à la culture et la société manitobaine.
exemple semblant d’acheter un ticket de bus ou de gérer un problème de téléphone. On a aussi des cartes images avec le mot dans les deux langues officielles. Chacun peut emmener ces cartes et ces saynètes dans sa bourse pour s’en resservir au besoin. » Parmi les thèmes offerts, on peut noter comprendre et signer un contrat, les transports et la conduite, faire un budget, la discipline, les gangs de rues, les droits, les allocations familiales, la
santé, l’alimentation, où faire ses achats, ou encore comment s’habiller. « Ce sont des informations pratiques sur des différences de culture que les nouveaux arrivants doivent savoir, notamment le fait qu’on est une société individualiste et que ce sont les parents, et non la collectivité, qui élèvent leurs enfants, révèle Linda Racicot. Ce n’est pas la même chose en Afrique par exemple, ce qui peut mener ici à de graves problèmes de gangs de rues. « De même, ici, ce sont les femmes qui reçoivent l’allocation familiale, poursuit-elle. En Afrique, ce sont les hommes. Ça
14 | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA
LA LIBERTÉ
inverse les pouvoirs monétaires! » Elle précise qu’« on a développé les thèmes en fonction des cultures, et on part toujours des cultures d’origine de chacun pour aller vers la culture manitobaine. Ça aide à mieux se rendre compte des différences et des enjeux, et ça les laisse libres de s’adapter s’ils le veulent. C’est moins effrayant car ils ne se sentent pas assimilés ». Par ailleurs, à chaque atelier, des personnes de la communauté franco-manitobaine sont invitées à animer le ou les thèmes du jour. « Notre objectif est en même temps d’aider ces nouveaux arrivants à se recréer un réseau de connaissances », conclut Linda Racicot.
DU 5 AU 11 JUIN 2013
ACTUEL
r e b i L La
S I R I S O L té
Cahier culturel et sportif.
de me prêter ou me vendre leurs photos, et j’ai dû insister plusieurs années. La plupart a finalement accepté. Au total, 82 photographes ont contribué au livre. »
LIVRE
Les papillons pour tous L’écrivaine franco-manitobaine, Simone Hébert Allard, a écrit le tout premier livre complet sur les papillons du Manitoba destiné au grand public et non à la communauté scientifique. Il sera lancé le 19 juin.
photo : Camille Harper-Séguy
Simone Héber t Allard, ici avec la couverture de son livre tout juste sortie de l’imprimerie, publie le premier guide des papillons du Manitoba facile à utiliser par tout amateur.
Camille HARPER-SÉGUY presse2@la-liberte.mb.ca e 19 juin prochain, c’est sur les rayons des librairies que l’écrivaine francomanitobaine, Simone Hébert Allard, célébrera le résultat de sept ans de travail, dont cinq intenses, de recherche et d’écriture sur les papillons. Celle qui a déjà écrit cinq livres pour enfants en français sort en effet son premier ouvrage pour adultes, Manitoba Butterflies : A Field Guide, aux éditions Turnstone Press. (1)
L
« C’est mon premier livre pour adultes et mon premier livre en anglais, souligne l’auteure. J’ai fait ce choix de langue car le marché des amateurs de papillons francophones au Manitoba n’était pas assez grand. Cependant, tous les noms de papillons que je présente dans le livre sont donnés en anglais, en français et en version scientifique. »
Pour tous les amateurs Avant que Simone Hébert Allard ne se mette à la tâche, il existait déjà un livre sur les papillons du Manitoba, mais « il est trop scientifique, explique-telle. Pour pouvoir utiliser l’index, il faut connaître le nom scientifique du papillon. C’est frustrant! C’est pourquoi j’ai voulu réécrire un livre plus accessible à tous sur les papillons du Manitoba. » Elle remarque également que
LA LIBERTÉ LOISIRS
DU 5 AU 11 JUIN 2013
LA LIBERTÉ
dans ce premier livre, tout comme dans tous les livres informatifs sur les papillons du Canada qu’elle a pu trouver, « tout est séparé, les photos des papillons, leurs noms et les cartes des lieux où on les retrouve. Pour ma part, j’ai inventé un nouveau système où toute l’information sur un papillon est rassemblée ». Manitoba Butterflies : A Field Guide présente ainsi en détails 101 espèces différentes de papillons au Manitoba, les plus connues ou intrigantes. Quelque 52 autres espèces sont par ailleurs mentionnées en fin d’ouvrage. « Ce sont des papillons qui n’ont été vus qu’une ou deux fois au Manitoba », explique l’auteure. Pour chacun des 101 papillons, Simone Hébert Allard a donc rassemblé, sur une double page, les trois noms du papillon et celui de la famille dont il fait partie, deux photos du papillon dans son habitat naturel, deux photos en grandeur réelle de son dos et de son ventre, une carte indiquant où le trouver au Manitoba, et une série d’informations sur sa taille, ses habitudes alimentaires comme chenille puis comme papillon, ses caractéristiques physiques et de vol, ou encore comment il survit à l’hiver. Elle a aussi glané une légende par papillon, ainsi qu’un fait intéressant le concernant. Unique au Canada, Simone Hébert Allard a aussi réussi à dénicher, pour chacun, des photos montrant les trois stades d’évolution, comme œuf, chenille puis chrysalide. « Mon
livre est le seul au Canada qui montre ces photos pour tous les papillons, se réjouit-elle. « J’ai aussi repris les informations concernant ce que les chenilles mangent dans un tableau en fin d’ouvrage, ce qui est assez unique, ajoute-t-elle. Ça permettra aux gens d’identifier le futur papillon à partir de la chenille. » Simone Hébert Allard s’est pour cela inspirée de sa propre expérience. « À cinq ans je collectionnais les chenilles, et adulte, j’ai voulu développer ça et élever des papillons monarques, raconte-t-elle. Je suis donc allée chercher des chenilles monarques. Mais pour ça, il fallait que je sache ce qu’elles mangent pour pouvoir les trouver et les nourrir! Aujourd’hui, je plante dans mon jardin ce qui attirera les chenilles des papillons que je veux élever. »
Longues recherches Pour écrire son livre, Simone Hébert Allard a passé des journées de plus de 12 heures parfois à faire des recherches sur l’Internet, dans les livres, auprès d’experts ou en observant ellemême la nature. Elle a aussi envoyé des milliers de courriels pour rassembler toutes les photos dont elle avait besoin. « Manitoba Butterflies : A Field Guide comporte plus de 1 100 photos, précise-t-elle. Je suis allée les demander partout dans le monde, jusqu’en Finlande. Parfois, c’était difficile de convaincre les photographes
Simone Hébert Allard a aussi travaillé avec la photographe franco-manitobaine Gabrielle Touchette. Elle a photographié pour les besoins du livre la collection de papillons d’un ami de l’auteure. « Toute cette recherche de photos était énormément de travail, mais c’est comme un jeu pour moi, affirme l’auteure. J’ai toujours aimé ça. D’ailleurs, j’ai déjà envie de faire un autre livre sur les papillons de la Saskatchewan, et mon éditeur est intéressé. Je me suis prise à fouiller et j’ai déjà trouvé 25 espèces spécifiques à la Saskatchewan! » Simone Hébert Allard souhaite également écrire un second livre éducatif sur les papillons du Manitoba, en français, pour les enfants de huit à 12 ans. « Ce sera pour les enfants mais je prévois y intégrer des informations tout de même assez poussées, notamment sur la métamorphose et la taxonomie », annonce-t-elle. Par ailleurs, elle a déjà créé un accompagnement pédagogique en anglais pour Manitoba Butterflies : A Field Guide, à l’intention des écoles et des bibliothèques. « Il s’agit d’exercices pour un niveau de 6e année environ, précise l’auteure. « Mon objectif était de rendre les papillons accessibles à tous, de faciliter leur identification, conclut Simone Hébert Allard. J’avais peur d’être prise pour une hérétique par le monde scientifique, mais j’ai fait relire mon manuscrit par des universitaires et ils ont vraiment aimé! » (1) Lancement officiel le 19 juin à 19 h à la librairie McNally Robinson au 1120, avenue Grant. Manitoba Butterflies : A Field Guide sera ensuite disponible aux librairies McNally Robinson et À la page au 200, boulevard Provencher.
WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | 15
Personnalité du mois LA LIBERTÉ • RADIO-CANADA PROBLÈME N° 363 Chaque mois, La Liberté et Radio-Canada vous présentent une personnalité qui a marqué l’actualité du dernier mois et a fait rayonner et progresser la communauté francophone du Manitoba. ◗ Camille HARPER-SÉGUY
histoire ne commence pas avec l’arrivée des compagnies de traite des fourrures anglophones.
Q
uand le FrancoManitobain Michel Loiselle a fondé la Compagnie de La Vérendrye avec son ami Daniel Roy, en 1993, il n’avait alors pas de connaissances poussées sur le Sieur de La Vérendrye ou sur l’histoire militaire de l’Ouest.
RÈGLES DU JEU : RÉPONSE DU N˚ 362
Vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres de 1 à 9 qu’une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule fois par boîte de 9 cases. Chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamais répéter plus d’une fois les chiffres de 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.
M O
T
S
C
R O
I
S
É
S
PROBLÈME N° 732
Au fur et à mesure des années, le capitaine de la Compagnie de La Vérendrye admet que « le patrimoine et l’histoire militaire sont quasiment devenus une obsession. Je fais des recherches continuelles, notamment grâce à Facebook et à l’Internet, pour m’assurer de présenter des reconstitutions aussi fidèles que possible. Il y a toujours des petits détails à améliorer ».
11- Qui se trouve vers l'est. – Personnel. 12- Adverbe. – Ralentit.
VERTICALEMENT
9-
quemment et par petits coups. Qui a l'aptitude à effectuer certains actes. Ville du Cameroun. – Priorité d'âge entre frères et sœurs. Verser un liquide dans un tonneau. – Conjonction. Membrane du fond de l'œil (pl.). – Maîtresse.
101- Manière de rédiger un texte. – Difficulté. 2- Rendent un peu 11ivres. – Dans la parenté. 3- Déclencherais, pro- 12voquerais. 4- Qui est tenace. – Ville des Pays-Bas. 5- Qualité de la peau RÉPONSES DU N° 731 (pl.). – Nom de plusieurs rois de Danemark. 6- Monotone, sans intérêt. – Transparaît. 7- On s'en sert pour faire le vide (pl.). – Une lettre les sépare. 8- Baie des côtes de Honshû. – Tire fré-
16 | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA
La Maison Gabrielle-Roy : 10 ans au cœur de sa communauté!
Michel Loiselle tient aussi à assurer une bonne réputation à la
1- Personne qui rédige un texte. 2- Légèrement ivre. – Qui contient de la soude. 3- Action de libérer quelqu'un d'une fonction. 4- Fruit sec indéhiscent. – Souffert. 5- Voiture à deux roues. – Indéfini. 6- Colores. – Métal blanc. 7- Qui existe dès la naissance. – Clairs, purs et calmes. 8- Excepté. – Démodé, périmé. 9- Donnera un éclairage nouveau à une œuvre. 10- Commune de Suisse. – Personnel.
Cette mission est d’autant plus importante que la Compagnie de La Vérendrye est « la plus vieille compagnie de reconstitution historique militaire francophone au Canada et la seule dans l’Ouest », souligne Michel Loiselle.
« On faisait de la reconstitution historique militaire du côté britannique, en anglais, et on a voulu faire quelque chose dans la langue de Molière, se souvient-il. On a donc exploré un peu, et on a découvert que l’officier capitaine des troupes coloniales de la Nouvelle-France, le francophone La Vérendrye, avait des soldats avec lui au Manitoba. Il est donc lié à l’histoire locale. Et comme il n’a jamais eu de compagnie à son nom malgré le fait qu’il soit capitaine, on a voulu lui rendre hommage en se nommant d’après lui. »
Ambassadeur
HORIZONTALEMENT
« Je suis fier d’avoir fait mieux connaître cette histoire, et d’avoir ramené dans l’Ouest une nouvelle fierté francophone », se réjouit-il.
D’ailleurs, il est le seul Manitobain à avoir reçu, le 25 avril dernier à Ottawa, le Prix du Gouverneur général pour l’entraide, qui rend hommage à des actions exemplaires de bénévoles. « J’ai fait beaucoup de bénévolat dans la francophonie manitobaine depuis un jeune âge, confie-t-il, notamment au Festival du Voyageur et au pavillon canadienfrançais de Folklorama. C’était dans ma famille. »
MICHEL LOISELLE. Compagnie de La Vérendrye et, à travers elle, à être un digne ambassadeur de la francophonie manitobaine. Il organise un voyage tous les ans ou deux en moyenne avec la Compagnie. « C’est un grand rôle de la Compagnie, affirme-t-il. On commémore et on sensibilise à la présence et l’importance du fait français au Manitoba et dans l’Ouest. On montre que notre
Par ailleurs, la Compagnie de La Vérendrye s’occupe aussi, depuis quatre ans, de nettoyer et d’embellir le parc La Vérendrye à Saint-Boniface. « La communauté franco-manitobaine nous a beaucoup appuyés donc nous voulons, nous aussi, poser des gestes pour elle », conclut Michel Loiselle. La Compagnie de La Vérendrye compte aujourd’hui 22 membres, dont trois jeunes de 16 ans et d’autres dans la vingtaine, ce qui réjouit son capitaine pour l’avenir.
Gabrielle Roy : les débuts de sa carrière Gabrielle Roy passe la majeure partie des années de la Dépression à SaintBoniface chez sa mère, rue Deschambault. En dépit de ces années difficiles économiquement parlant, elle épargne suffisamment d’argent pour songer à suivre une formation dans le domaine de l’art dramatique en Europe. Comme pour l’écriture, Gabrielle va d’abord vers le monde anglophone pour ensuite se tourner vers la communauté culturelle francophone. Elle ne reste pas longtemps à Londres ou à Paris, car elle se réfugie dans la campagne anglaise pour commencer à écrire. Elle rédige quelques articles qui sont publiés, entre autres, par le journal Je suis partout. Sans le savoir, elle écrit pour un journal qui va obtenir une très mauvaise réputation pendant la Deuxième Guerre mondiale, à cause de ses sympathies pour l’Allemagne. D’ailleurs, la fin des années 1930 en Europe est une période d’inquiétude collective, et Gabrielle, comme beaucoup à cette époque, comprend que la guerre n’est qu’une question de temps. Elle rentre au pays pour s’installer à Montréal et entamer une carrière de journaliste-pigiste avec un certain succès. Ce sera donc l’écriture professionnelle qui lui donnera la discipline de la page à remplir avec des faits et qui lui permettra de survivre d’abord, pour ensuite s’exprimer comme romancière. Jacqueline Blay pour la Maison Gabrielle-Roy : 10 ans au cœur de sa communauté!
LA LIBERTÉ
DU 5 AU 11 JUIN 2013
LA LIBERTÉ LOISIRS
Colloque VOUS ÊTES JOURNALISTE, ÉTUDIANT, PROFESSEUR, CHERCHEUR OU GRAND AMATEUR DU DOMAINE DES COMMUNICATIONS? Inscrivez-vous au Colloque bilingue sur le journalisme organisé dans le cadre du 100e anniversaire de La Liberté.
LE 25 JUIN 2013 À L’UNIVERSITÉ DE SAINT-BONIFACE
Vous pourrez assister aux conférences des rédacteurs des plus grands journaux du pays dont John Stackhouse, du Globe and Mail, Mario Girard, de La Presse et Paul Samyn, du Winnipeg Free Press. Inscription gratuite • Déjeuner et dîner offerts Les places sont limitées, inscrivez-vous aujourd’hui à administration@la-liberte.mb.ca ou au 204-237-4823.
UN GRAND MERCI À TOUS NOS GÉNÉREUX COMMANDITAIRES SOEURS DE LA CHARITÉ DE MONTRÉAL « SOEURS GRISES »
Les Missionnaires Oblates de Saint-Boniface Missionary Oblate Sisters
Archidiocèse de Saint-Boniface
LA LIBERTÉ LOISIRS
DU 5 AU 11 JUIN 2013
LA LIBERTÉ
WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | 17
Soirée petites bouchées
photo : Katrine Deniset
Francofonds a réussi à remplir la Maison du Bourgeois à sa fête annuelle, Chefs en plein air, le 31 mai dernier. Cette année, 6 chefs renommés de la ville ont servi quelques plats gastronomiques tout au long de la soirée à quelque 170 invités.
CÉLÉBRATION
53 ans d’indépendance au Cameroun S ous le Baobab, une association à but non lucratif qui aide des Canadiens d’origine camerounaise, met sur pied son banquet annuel pour célébrer le 53e anniversaire de l’indépendance du Cameroun. Les fonds de l’association dérivent de cette célébration annuelle de la fête nationale du Cameroun, où tous sont invités à célébrer la culture de ce pays.
l’association financera des bourses universitaires pour des immigrants africains.
L’an dernier, Sous le Baobab a remis au dessus de 4 000 $ à des programmes d’aide pour les jeunes immigrants sans-abris. Cette année,
(1) La fête aura lieu le 8 juin à 19 h, au Centre récréatif Notre Dame (271 avenue de la Cathédrale).
« La fête inclura des danses culturelles, et il y aura divers mets de chez nous à partager. On préparera le ndolé, un mélange de légumes, d’arachides, de viande et d’épices du Cameroun », décrit une organisatrice de l’évènement, Blandine Tona.
K. D.
Les invités de la soirée ont pu goûter, entre autres, à des moules saucées dans une sauce blanche au vin blanc, et à une salade aux betteraves et fromage de chèvre. Certains ont aussi fait des offres lors d’un encan aux enchères, qui incluait des prix comme un voyage de pêche au Lac des bois, des peintures d’artistes professionnels, et un souper pour deux au restaurant de SaintBoniface, Resto Gare. Nicole Massé a assisté pour la première fois à l’évènement de Francofonds. Elle avoue qu’elle aurait bien aimé gagner le voyage au Lac des bois lors de l’encan, mais cela n’a pas bouleversé sa soirée. « C’est la première fois que j’assiste à Chefs en plein air, mais ce ne sera pas la dernière, a-t-elle dit lors de la soirée. Les bouchées de tous les différents chefs sont délicieuses, et l’atmosphère est détendue. »
Vous déménagez?
Sur la photo : Jesse Plamondon et Christine Graff, respectivement chef et serveuse au restaurant Promenade café et vin, ont servi des moules dans une sauce blanche.
Si c’est le cas, veuillez nous en informer sans tarder afin de ne manquer aucun de nos articles.
18 | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA
LA LIBERTÉ
DU 5 AU 11 JUIN 2013
LA LIBERTÉ LOISIRS
ANTIQUITÉS
Précieux, votre passé? Quelle est la valeur de vos jouets, bijoux et autres trésors de votre patrimoine familial? Les antiquaires du Festival Montcalm auront la réponse, le 16 juin prochain. Daniel BAHUAUD bénévoles de la fête commu- réelle sur le marché des antiquités. e public qui se rendra au Festival de Montcalm, le 16 juin prochain, à SaintJoseph, pourra satisfaire sa curiosité par rapport à la valeur de ses objets précieux, grâce à une Foire aux antiquités. (1)
L
« Nous avons invité les copropriétaires de la boutique de collection Mike’s General Store, Mike et Barb Huen, au Festival Montcalm, indique une des
nautaire, Denise Perron. Mike Huen est spécialiste des objets de collection et de nostalgie, comme les vieux jouets, les vielles bouteilles et la vaisselle d’autrefois. Il a contacté d’autres spécialistes, qui seront également de la partie pour évaluer les bijoux, les œuvres d’art et d’artisanat. « J’ai hâte, poursuit-elle. Nous possédons tous des petits trésors, mais peu d’entre nous sont vraiment qualifiés pour évaluer leur valeur
On peut fouiller un peu sur Internet, certes, pour se faire une petite idée. Mais on peut facilement se tromper. Un antiquaire qualifié est une tierce partie qui peut trancher la question avec objectivité. J’ai la très nette impression que malgré les résultats des évaluations, les gens qui visiteront les quatre tables de nos antiquaires ne quitteront pas déçus. Après tout, la curiosité est le propre de tout le monde. L’important, c’est de savoir! » Selon Mike Huen, les personnes qui visitent un antiquaire « sont souvent étonnés de la valeur que peut avoir une petite bagatelle rangée au fond d’un vieux tiroir ». « C’est toujours très agréable de pouvoir annoncer à un client qu’il a un article de collection qu’il devrait tout au moins faire assurer », déclare-t-il. L’entrepreneur de Winnipeg en sait quelque chose, ayant visité l’Ouest canadien avec l’équipe de la version canadienne de l’émission de télévision Antiques Road Show.
Boutique d’art et de décor pour la maison et le jardin
« Je connais un homme qui collectionne les anciennes cartes postales des années 1910 et 1920, explique-t-il. Pas n’importe quelles cartes, mais celles où sont dépeints des animaux variés au volant d’une voiture.
photo : Daniel Bahuaud
Denise Perron et Mike Huen.
« Ces cartes ont fait fureur au début de l’ère de l’automobile, explique-t-il. Les premiers voyageurs des autoroutes les postaient à leurs amis, lors d’occasions spéciales. À l’Action de grâce, on pouvait recevoir une carte postale avec un dindon au volant d’une auto. Cette collection unique vaut plus que quelques sous. »
Petit train va loin Pour obtenir un avant goût de la Foire aux antiquités, Denise Perron a présenté à Mike Huen, en présence de ce journaliste, un ancien train électrique fabriqué au cours des années 1950 par la firme Mark’s. « Les trains Mark’s se vendaient pour 12,95 $, explique l’antiquaire. Aujourd’hui, ce train vaut environ 100 $. Or, les trains Mark’s étaient des versions moins coûteuses et moins bien fabriqués que ceux de la firme Lionel. Un train Lionel de la même époque, dans la même condition, vaudrait deux fois plus. » Et la réaction de Denis Perron? « Mon époux sera heureux d’apprendre que ce trésor de son enfance vaut tout de même quelques sous », déclare-t-elle. « Bien sûr, ce que je ne peux pas évaluer, c’est la valeur sentimentale d’un objet, indique Mike Huen. Pour celui qui a joué, à l’âge de dix ans, avec ce train, je suis convaincu qu’il vaut bien plus que 100 $! »
Nouvelle adresse à compter du 8 mai 2013 :
113, chemin Dawson à Sainte-Anne
Au plaisir de vous recevoir! www.papilloncreations.ca LA LIBERTÉ LOISIRS
DU 5 AU 11 JUIN 2013
LA LIBERTÉ
En plus de la Foire des antiquités, le Festival Montcalm offrira toute une brochette d’activités. Le 15 juin, les jeunes et jeunes de cœur pourront assister à des activités pour la famille, y compris un spectacle de Marie-Claude McDonald et un zoo pour enfants. Un défilé, des démonstrations d’avions et des spectacles de Marijo, des Sœurs Brémault et des Louis Boys auront également lieu le 15 juin. Le 16 juin, en plus de la Foire aux antiquités, le public aura droit à des spectacles de Bonhomme Beaudry, de l’École régionale Saint-JeanBaptiste, de Maudite Longue Crise et des Vieux Loups. (1) Le Festival Montcalm aura lieu les 15 et 16 juin prochains à Saint-Joseph. Pour réserver une place prioritaire à la Foire aux antiquités, et éviter ainsi de faire la file, on peut contacter le Musée de Saint-Joseph, au 1-204-737-2244.
WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | 19
PAGE COMMANDITÉE PAR
: L’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba
20 | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA
LA LIBERTÉ
DU 5 AU 11 JUIN 2013
LA LIBERTÉ LOISIRS
Votre hôpital, votre fondation UN VENT NOUVEAU SOUFFLE SUR L’HÔPITAL
ÉvÈnementS Le tournoi de golf Cardiac Classic Le lundi 12 août 2013
Si l’Hôpital Saint-Boniface (HSB) jouissait déjà d’une bonne réputation en 2008, sa direction estimait qu’il pouvait aller encore plus loin dans la qualité des soins offerts aux patients. C’est pourquoi il a entrepris un processus de transformation. « Il demeurait encore un pourcentage trop élevé de patients auprès desquels les soins administrés ne réussissaient pas, explique le président-directeur général de l’HSB, D r Michel Tétreault. Dans un cas sur dix, l’intervention médicale n’avait pas le résultat escompté. Cette situation n’était pas acceptable et c’est la raison pour laquelle nous nous sommes lancés dans la recherche de solutions. »
que nous avons atteint notre but, ce qui nous a permis de générer 9 millions $ supplémentaires. » Si l’HSB est fier d’atteindre de beaux résultats en matière de transformation, il ne compte certainement pas se reposer sur ses lauriers. « Nous n’aurons jamais terminé d’améliorer nos services, indique D r Michel Tétreault. Nos priorités se situent à présent sur la diminution du flux des patients. L’objectif n’est pas d’écourter le séjour du patient, mais de fournir les bons soins et services dès l’admission et à chaque occasion, et de faire en sorte que l’évolution de l’état de santé des patients soit meilleure. C’est un défi qui touche l’hôpital et tous les services sociauxsanitaires de la communauté. »
Dans sa quête vers l’excellence, l’HSB a également souhaité renforcer le sentiment d’enga gement du personnel. « Plus le personnel est motivé, plus grande est la satisfaction des patients », assure Dr Michel Tétreault. Ainsi, depuis maintenant cinq ans, l’établissement hospitalier apporte toutes sortes d’améliorations dans ses programmes. Tous les départements de l’hôpital profitent des innovations. Et les résultats sont palpables!
Un positivisme contagieux Dr Michel Tétreault.
Un progrès quantifiable « La satisfaction des patients ne cesse d’augmenter, note Dr Michel Tétreault. Elle est aujourd’hui de l’ordre de 85 %. Notre objectif est d’atteindre prochainement les 95 %. » Alors que l’engagement du personnel se chiffrait quant à lui à 41 % il y a cinq ans, il a été évalué à 58 % l’an dernier. « On aimerait figurer parmi les 10 % des entreprises canadiennes qui enregistrent le plus haut pourcentage d’engagement de la part du personnel, déclare Dr Michel Tétreault. Pour ce faire, nous devons franchir la barre des 65 %. » En ce qui concerne le taux d’évènements indésirables touchant les patients d’un hôpital, et qui engendrent des blessures, des handicaps, prolongent la durée de l’hospitalisation ou entraînent la mort, l’HSB a fait beaucoup d’efforts en vue de le diminuer. « Nous sommes parvenus à le réduire de 30 % en cinq ans, révèle le président-directeur général de l’hôpital. Alors que le coefficient national se situe à 1 %, nous sommes descendus à 0,7 % l’an dernier. Nous avons atteint notre objectif! » Enfin, les dernières améliorations portent sur la gestion des ressources financières. « Nous nous sommes fixés comme mission d’améliorer notre performance financière d’1 % par année, ce qui équivaut à 3 millions $ par an, afin d’être capables de traiter plus de patients avec le même budget, explique Dr Michel Tétreault. Cela fait trois ans
L’établissement hospitalier rappelle que sans la rétroaction et la participation des patients, aucune évolution n’aurait pu avoir lieu au sein des murs de l’HSB. « Nous écoutons et impliquons les personnes qui reçoivent les soins et leurs familles dans nos processus de décisions, énonce Dr Michel Tétreault. Notre principe est que toute activité d’amélioration doit être menée par une équipe qui comprend au moins un patient ou un membre de la famille du patient. »
Niakwa Country Club
Le tournoi de golf Cardiac Classic de la Fondation de l’Hôpital Saint-Boniface est le tournoi le plus couru de l’année. Les sommes recueillies serviront à soutenir l’excellence dans le domaine des soins aux patients et de la recherche médicale à l’Hôpital Saint-Boniface. Pour plus d’information, composer le 204-237-2067.
Couleur
Galerie Buhler de l’Hôpital Saint-Boniface Visitez la galerie Buhler de l’Hôpital Saint-Boniface pour une exposition d’art mettant en vedette les œuvres de Bruce Head, Rosemary Kowalsky et Keith Wood. Ouvert à tous. Visitez le site Web www.galeriebuhlergallery.ca pour les heures d’ouverture.
Le soutien financier de la communauté, au moyen de dons ou de legs, est lui aussi valorisé puisqu’il permet à nombre de projets d’être concrétisés. « Mais le rôle d’appui de la communauté se situe aussi à un autre niveau, dont on n’a pas toujours conscience, renseigne Dr Michel Tétreault. « Lorsqu’on a initié le processus de transformation de l’hôpital, nous recevions trois lettres de plainte pour une lettre de remerciements ou de félicitations, continue le directeur général de l’HSB. Dans la dernière année, l’inverse s’est produit. Les lettres positives ont un impact formidable sur l’hôpital. Lorsque je présente une lettre positive au centre de soins auquel elle s’adresse, le personnel est heureux et fier. Plus les lettres sont nombreuses, plus c’est motivant, plus les bénéfices sont manifestes et cela, pour tout le monde! »
409, avenue Taché | Winnipeg (Manitoba) R2H 2A6
saintboniface.ca PUBLICITÉ
DU 5 AU 11 JUIN 2013
LA LIBERTÉ
WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | 21
MUSIQUE
Une langue qui chante Pour Gisèle Marion, récipiendaire du Prix Marius-Benoist, le chant choral donne voix à l’identité personnelle et culturelle des Franco-Manitobains. Daniel BAHUAUD paroissiales franco-manitobaines paroles, on est touchée jusqu’au
U
ne passionnée engagée de chant choral, Gisèle Marion a reçu, le 4 mai dernier, le Prix Marius-Benoist de la Chorale des Intrépides, lors du concert de la chorale qui rendait hommage au journal La Liberté. « J’examinais le programme du concert, et je n’y figurais pas, lance Gisèle Marion. Blague à part, c’était la surprise totale. J’étais profondément émue du geste. » Ancienne choriste chez les Intrépides, Gisèle Marion a longtemps préconisé le chant choral. Au cours des années 1970 et 1980, elle a participé aux nombreux Mélo Mani, rassemblements de chorales scolaires et
qui ont plus tard donné naissance à l’Alliance chorale Manitoba.
Alors qu’elle était enseignante, Gisèle Marion a par ailleurs préparé une chorale d’élèves pour le Festival de la Chanson française, qui avait lieu tous les printemps à Saint-Boniface. « Le chant choral est très important pour une commu nauté, et pour le développement de la culture personnelle, lance la résidante de Saint-Malo. Elle transmet la joie, le goût de la vie et du mystérieux. Et elle transmet la langue, mais la langue vécue, qui s’exprime en musique mais qui médite sur le sens des paroles. Lorsque la mélodie du folklore Un Canadien errant s’allie aux
fond de soi-même.
« Le chant est aussi un excellent outil pédagogique, poursuit-elle. Lorsque j’enseignais, j’insistais énormément sur le théâtre et le chant, deux domaines où l’on apprend à lire avec expression. On fait chanter la langue. » Native de Saint-FrançoisXavier, Gisèle Marion a pris le goût pour la chanson à un jeune âge. « Ma mère était musicienne, et aimait chanter, raconte-t-elle. Et les religieuses qui m’ont enseignée nous faisaient chanter à l’école. Avec les leçons de piano que je recevais d’elles, mon amour de la musique n’a fait que se développer.
photo : Daniel Bahuaud
Gisèle Marion.
« De plus, mon grand-oncle, le père Martial Caron, était très près de la famille, poursuit-elle. Et, comme le savent les FrancoManitobains d’un certain âge,
Martial Caron incarnait le chant choral. J’estime que si j’ai pu organiser des chorales jeunesse, c’est parce que j’ai suivi son sillage. »
PATRIMOINE
Plus à voir à la Maison Gabrielle-Roy C’
est la première fois depuis son ouverture il y a dix ans, que la Maison Gabrielle-Roy (MGB) retravaille sa salle d’exposition au deuxième étage. L’exposition originale incluait quelques photos de la jeunesse de Gabrielle Roy. Ces photos ont été transportées dans la nouvelle exposition qui a débuté le 29 mai dernier, mais sont maintenant présentées de façon plus dynamique sur des panneaux épais, auprès de nouvelles photos que la MGB a découvertes en fouillant dans des dépôts d’archives à Winnipeg. Les photos sont également accompagnées de nouveaux textes descriptifs.
22 | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA
LA LIBERTÉ
« Il était temps de refaire l’exposition, insiste la directrice de la MGB, Lucienne Châteauneuf. Dans l’exposition originale, on avait collé des vignettes sur des genres de pancartes, puis ça fripait et ça se décollait. « Même si les photos de l’exposition précédente seront toujours là, il y en aura plein de nouvelles. Il y en aura, par exemple, de Gabrielle et son époux—on ne trouvait nulle part des photos de son mari dans la dernière exposition. »
DU 5 AU 11 JUIN 2013
K. D.
LA LIBERTÉ LOISIRS
CINÉMA
Des caméras françaises captent la francophonie manitobaine Le Français, William Sineux, planifie un deuxième séjour au Manitoba pour traduire l’essence de la francophonie manitobaine aux Français, à travers la lentille de sa caméra, dans un film qu’il a appelé Friendly Manitoba. Katrine DENISET province pour réaliser un
W
illiam Sineux, un Français qui est tombé amoureux de la communauté francomanitobaine lorsqu’il y était pendant un an à La Liberté, a trouvé l’excuse parfaite en stage de journalisme pour revenir. Au début du mois de septembre prochain, William Sineux guidera une équipe de cinéastes français à travers la
documentaire qui explorera la francophonie manitobaine à travers sa scène musicale. Le film, qu’il a déjà baptisé Friendly Manitoba, mettra en vedette des artistes francophones d’ici comme Claire Morrison et les membres du groupe Collage-àtrois, qui dirigeront un personnage d’explorateur français, joué par Alexandre Mélot, qui découvre pour la première fois le Manitoba.
AVIS DE CONVOCATION Les membres du conseil d’aministration de
L’ENTRE-TEMPS DES FRANCO-MANITOBAINES, INC. vous invitent à leur
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE le mercredi 19 juin 2013 au salon Sportex, salle 1341 de l’Université de Saint-Boniface 200, avenue de la Cathédrale Déroulement de la soirée : 19 h 00 19 h 30 20 h 30
Inscription Réunion d’affaires Goûter
Nous vous prions de signaler votre présence en appelant le 204 925-2550 ou par courriel admin@entretempsfm.com au plus tard le lundi 17 juin 2013.
« Ce ne sera pas un documentaire musical, mais les musiciens prendront par la main notre explorateur pour l’aider à mieux comprendre leur communauté à travers la chanson, explique William Sineux. J’ai écrit un scénario, mais je ne veux pas que tout soit prévu. Je veux que les découvertes et les réactions de l’explorateur français soient naturelles. « C’est aussi un bon sujet, parce qu’il cible trois publics : les férus de la musique, les passionnés du voyage, et les amoureux de la langue française. Ce sera du tout nouveau pour les caméras françaises. » Le jeune réalisateur avoue que le point d’ancrage du film sera Saint-Boniface, mais il est convaincu que ses collègues de tournage auront de quoi capturer d’autres coins de la province. « La langue française ne se vit pas qu’à Saint-Boniface, dit-il. Nous allons aussi chercher les francophones qui se mêlent aux anglophones à Winnipeg. « La campagne, aussi! Il y a toutes sortes de petites communautés qui ont de la beauté à offrir au film, poursuit-il. Quand je pense au Manitoba, je pense aux gros champs, à la prairie, et aux lacs. »
photo : Gracieuseté William Sineux
W il li a m S in e ux, un a mou re u x d u M a ni t ob a , v ie n d ra fi lme r se s prairies et ses communautés francophones en septembre prochain.
William Sineux espère que le résultat final consistera d’un bon équilibre entre l’information et le divertissement. « On veut que le film fasse rire le public français, mais à la fois, on veut leur montrer que la minorité francophone au Manitoba se bat au quotidien pour sauver sa langue. » William Sineux avoue que le film sera créé pour un auditoire
français et diffusé pour la première fois en France lorsqu’il sera prêt. La date reste encore indéterminée, mais il ajoute que le documentaire « fera une belle vitrine pour la francophonie manitobaine et sa musique, vu par l’œil d’un Français ». (1) Vous pouvez trouver plus de détails sur le film Friendly Manitoba en visitant le site web suivant : http://www.kisskissbankbank.com/fri endly-manitoba-documentaire
Festival du patrimoine
MONTCALM 2013 Les 15 et 16 juin au Musée Saint-Joseph Le samedi 15 juin 8 h 30-10 h 30 10 h 30-15 h 30 13 h 13 h-16 h 14 h 30 16 h 17 h 30 17 h 30 19 h
Déjeuner gratuit Activités pour enfants Défilé • Démonstration d’avions télécommandés Petting zoo Marie-Claude McDonald Spectacle de Marijo - Quand il pleut… il mouille en masse! Spectacle de Marijosée - Rebondir Les Sœurs Brémault BBQ steak, poulet ou saumon• 17,50 $ ou homard • 10 $ de plus Les Louis Boys
Le dimanche 16 juin 10 h 30 11 h 15 13 h-16 h 13 h-16 h 14 h 15 h 15 16 h 15 17 h 15 17 h 30 18 h 30
Messe à l’église Brunch à la salle communautaire • 7,50 $ Évaluations d’antiquités avec des évaluateurs du Antique Roadshow Smackaroos Bonhomme Beaudry Artistes en découverte Maudite Longue Crise Maudite Longue Crise BBQ poulet et côtelettes • 17,50 $ Les Vieux Loups
BaseBall de famille • activités pour enfants • activités pour aînés concours fête des pères • Kiosques d’artisanat • engins stationnaires visites du musée • cantine • Beer gardens • camping COMMANDITAIRES :
Green Valley Equipment | Seed-Ex Inc. | Bruce Gregory Law Corp. | Emerson Milling Inc. | Sun Valley Co-op | Rhineland Car Company BSI Insurance Brokers | Francofonds | M.R. Montcalm | Coop Saint-Joseph | Nuvision commodities | Rosenort Motrs
Entrée gratuite • Fèves au lard gratuites • Apportez vos chaises pliantes et parasols
www.museestjoseph.ca
LA LIBERTÉ LOISIRS
DU 5 AU 11 JUIN 2013
LA LIBERTÉ
WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | 23
FESTIVAL
Le calendrier communautaire Avis : pour alléger le calendrier et permettre la publication d’un maximum d’évènements, les activités annoncées ne contiendront désormais que les principaux détails (de quoi il s’agit, endroit, date et heure, et où s’informer).
La Broquerie 4
29 juillet au 2 août • Camp sport et plein air – Directorat de l’activité sportive • 9h à 16h • École Saint-Joachim • info. et inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.
4
5 juin • Vernissage - Rassembl’Art : l’exposition • 19 h • Maison Gabrielle-Roy, 375, rue Deschambault • info. : 204231-3853.
4
6 juin • Tournée autobus / Maison Gabrielle-Roy • 8 h 45 • tournée de la région La Montagne, embarquement à la Maison Gabrielle-Roy, 375, rue Deschambault • info. et billets : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.
4
8 juin • Banquet - Sous le Baobab • 19 h • Centre récréatif de Notre Dame, 271, avenue de la Cathédrale • info. et billet : 204-962-2966.
4
8 juin • Cinéma – Le Prénom • 20 h • Salle AntoineGaborieau, Centre culturel franco-manitobain, 340, boulevard Provencher • info. : 204-233-8972.
4
12 juin • Session contre l’abus pour les ainées • 19 h • Club éclipse, 255, avenue de la Cathédrale • info. : 204-235-0670.
4
14 juin • Danse d’été au Cercle Molière • 20 h • Théâtre du Cercle Molière, 340, boulevard Provencher • info. et billets : 204-233-8053.
4
14 juin • Concert – prélèvement de fonds : École Haïtienne sans frontières • 20 h • Salle Jean-Paul-Aubry, Centre culturel franco-manitobain, 340, boulevard Provencher • info. et billets : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800665-4443.
4
18 juin • Mârdi Jazz avec le trio Brian Chipney / Tim Cummings• 20 h 30 • Salle Antoine-Gaborieau, Centre culturel franco-manitobain, 340, boulevard Provencher • info. : 204-233-8972.
4
19 juin • Célébrations du 10e anniversaire d’ouverture • Maison Gabrielle-Roy, 375, rue Deschambault • info. : 204231-3853.
4
19 juin • Réseau Saint-Boniface en Santé - Rencontre • 12 h • Centre des services bilingues, 614, rue des Meurons • info. et inscriptions : 204-845-6220.
Notre-Dame-de-Lourdes 4
15 au 19 juillet • Camp sport et plein air – Directorat de l’activité sportive • 9 h à 16 h • Terrain de jeux municipal • info. et inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.
Richer 4
23 juin • Banquet du 100e de l’Église de l’Enfant-Jésus • info. et billets : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.
Saint-Adolphe 4
19 au 23 août • Camp sport et plein air – Directorat de l’activité sportive • 9 h à 16 h • École Saint-Adolphe • info. et inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.
Sainte-Agathe 4
12 au 16 août • Camp sport et plein air – Directorat de l’activité sportive • 9 h à 1 6h • École Sainte-Agathe • info. et inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.
Saint-Georges 4
5 au 9 août • Camp sport et plein air – Directorat de l’activité sportive • 9 h à 16 h • École Saint-Georges • info. et inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.
Saint-Joseph 4
4
15 et 16 juin• Festival du patrimoine Montcalm • Musée Saint-Joseph, 25, boulevard Brais • info. : 204-737-2244. 20 juin • Activité sociale - ÉMR • Centre Parent, Musée Saint-Joseph, 25, boulevard Brais • info. : 204-256-1360.
4
Saint-Léon 4
8 au 12 juillet • Camp sport et plein air – Directorat de l’activité sportive • 9 h à 16 h • Centre récréatif • info. et inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.
4
24 juin • Déjeuner aux crêpes – Envol 91,1 FM • 7 h à 10 h • Salle Jean-Paul-Aubry, Centre culturel franco-manitobain, 340, boulevard Provencher • info. et billets : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.
4
25 juin • Colloque de journalisme • 8 h15 à 15 h • L’Université de Saint-Boniface, 200, avenue de la Cathédrale • info. et inscriptions : 204-237-4823.
Saint-Pierre-Jolys 4
22 au 26 juillet • Camp sport et plein air – Directorat de l’activité sportive • 9 h à 16 h • École communautaire RéalBérard • info. et inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800665-4443.
AGA
Shilo 4
26 au 30 août • Camp sport et plein air – Directorat de l’activité sportive • 9 h à 16 h • École La Source • info. et inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.
22 juin • Les découvertes manitobaines en chanson • 19 h 30 • Salle Pauline-Boutal, Centre culturel francomanitobain, 340, boulevard Provencher • info. et billets : 204233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.
4
18 juin • AGA – Développement et Paix • 18 h • 622, avenue Taché • info. : 204-231-2848.
4
19 juin • AGA – L’Entre-temps des Franco-Manitobaines Inc. • 19 h • Salon Sportex, salle 1341 à l’Université de SaintBoniface, 200, avenue de la Cathédrale • info. : 204-925-2550.
4
27 juin • AGA – Réseau Action Femmes • 17 h • Salle académique à l’Université de Saint-Boniface, 200, avenue de la Cathédrale • info. : 204-231-7063.
Saint-Boniface 4
Jusqu’au 13 juin • Maman GOOSE • 10 h30, tous les mercredis • École Précieux-Sang, local 217, 209, rue Kenny • info. et inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.
4
Jusqu’au 26 juin • Café-Éclipse • 9 h 30, tout les mercredis • Club Éclipse, 255 avenue de la Cathédrale • info. : 204-793-1054.
4
Jusqu’en octobre • Le club de marche (50+) de SaintBoniface • 10 h, tout les mardis et jeudis • L’Acceuil Colombien, 200, rue masson • info. : 204-233-0040.
4
Les samedis • Classes de citoyenneté • 13 h 30 à 16 h • Accueil francophone, 104 - 420 rue Des Meurons • info et inscriptions. : 204-975-4250.
4
4
Les mardis et mercredis • Club de conversation en anglais • 14 h à 16 h • Accueil francophone, 104 - 420 rue Des Meurons • info et inscriptions. : 204-975-4250.
13 juin • Gala archidiocésain de Saint-Boniface • 17 h 30 • Salle de bal Centennial, Victoria Inn, 1808, avenue Wellington • inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.
4
14 juin • Soirée francophone des Goldeyes • 19 h • Stade Shaw • info. : 204-233-ALLÔ (2556) et billets : 1-855-465-3393.
Autres 4
6 juin • Pique-nique annuel de l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba • 17 h • parc Vermette, chemin Sainte-Anne, ½ km au sud de la route périphérique • info. : 204-255-0531.
4
Les mardis et jeudis • Club d’anglais • 17 h à 19 h • Accueil francophone, 104 - 420 rue Des Meurons • info et inscriptions. : 204-975-4250.
4
20 juin • Les Jeudis Cinéma de l’alliance: L’Illusionniste • 19 h • Alliance Française, 934, avenue Corydon • info. : 204477-1515.
4
Les samedis • Club d’anglais II • 10 h à 12 h • Accueil francophone, 104 - 420 rue Des Meurons • info et inscriptions. : 204-975-4250.
4
25 juin • Gala du 100e de La Liberté • 17 h 30 • Metropolitan Entertainment Centre • info. et billets : 204237-4823.
La Liberté publie gratuitement les informations du Calendrier communautaire, mais peut limiter le nombre de fois qu’un évènement sera publié et la longueur des textes, en raison de contraintes d’espace. Les organisateurs d’évènements peuvent aussi réserver un espace publicitaire. Contactez Sophie Gaulin au 237-4823. Pour faire la promotion d’un évènement communautaire (organisé de préférence en français par un organisme sans but lucratif et s’adressant à un public francophone) , faites parvenir l’information au 233-ALLÔ avant midi le jeudi précédant la date de parution.
233-ALLÔ • 147, boulevard Provencher • Unité 106 • Saint-Boniface (Manitoba) R2H 0G2 Téléphone : (204) 233-2556 • Sans frais : 1 800 665-4443 • Télécopieur : 233-1017 Courriel : 233allo@sfm.mb.ca • Site Web : www.sfm.mb.ca/233allo
24 | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA
Du français plein les jeunes oreilles Le français aura une place de choix lors du prochain Kidsfest, avec la présence de Madame Diva et de Grand Dérangement.
photo : Miguel Lachance
Jocelyne Baribeau, avec son personnage de Madame Diva, sera sur scène pendant le Kidsfest en juin.
Miguel LACHANCE et ils apprennent très vite. Ils s’en
M
adame Diva de Winnipeg et le groupe Grand Dérangement de la Nouvelle-Écosse seront les têtes d’affiche francophones du 31e Kidsfest, qui se déroulera du 6 au 9 juin à La Fourche. Pour Jocelyne Baribeau, qui incarne Madame Diva, ce sera la première fois qu’elle présentera son spectacle complet au Kidsfest. « L’an dernier, j’avais fait la première partie d’autres artistes, rappelle-t-elle. Je suis contente d’être accueillie dans un festival chez nous, où je connais beaucoup de monde. »
Les spectateurs pourront voir un spectacle différent pour le Kidsfest. « Je serai sur scène avec les musiciens qui ont joué sur l’album Viva la Diva, explique Jocelyne Baribeau. Ce sera plus interactif que le spectacle de marionnettes avec bandes sonores. Nous pourrons plus jouer avec la foule et faire réagir les enfants! » « C’est important de présenter plusieurs formes d’art de partout dans le monde, constate Jocelyne Baribeau. Les enfants sont capables d’absorber facilement tout ce qui les entoure. Le festival leur propose du cirque, de la danse, de la musique et de l’artisanat. Ils peuvent rapporter à la maison les projets qu’ils ont réalisés. » Briand Melanson, le batteur et chanteur de Grand Dérangement, abonde dans le même sens. « Nous faisons pendant nos spectacles des ateliers de danse avec les enfants
LA LIBERTÉ
souviennent années. »
pendant
des
Partager la culture acadienne Le groupe Grand Dérangement, originaire de Baie-SainteMarie en Nouvelle-Écosse, sera présent au Kidsfest pour la deuxième fois, alors qu’il avait fait danser les enfants et leurs parents à La Fourche en 2009. « Nous sommes cinq artistes sur scène. Les éléments importants sont le violon et la danse, explique Briand Melanson. Environ la moitié du spectacle est composé de pièces instrumentales très énergiques. C’est un bon spectacle pour maintenir l’attention des enfants. » Grand Dérangement mélange les styles de musique celtiques et louisianais, en chantant en français. « Nous ajoutons parfois une touche moderne avec de la guitare électrique et même une chanson de rap, dévoile Briand Melanson. Nous essayons de rester jeunes! » Les membres de Grand Dérangement sont de fiers ambassadeurs de la culture acadienne. « Depuis 15 ans, la musique nous permet de voyager partout dans le monde et de promouvoir notre langue et notre style de vie, raconte Briand Melanson. Nous sommes bien accueillis partout, même dans les pays anglophones. Aux ÉtatsUnis, notre lien avec la Louisiane nous aide. Les Américains apprécient nos chansons même si elles sont en français. »
DU 5 AU 11 JUIN 2013
LA LIBERTÉ LOISIRS
ENVIRONNEMENT
Pas si facile, jardiner Le Jardin vert de terre, un jardin communautaire à Saint-Boniface, débute sa deuxième année en tant que coopérative—mais pas si facilement. Katrine DENISET moment, ce sont les jardiniers qui en ramènent de chez eux. »
C’
est la deuxième année que le Jardin vert de terre, un jardin communautaire de SaintBoniface, fonctionne en tant que coopérative depuis sa naissance en mai 2010. Vingt-huit participants se sont déjà procuré des parcelles, et plusieurs d’entre eux ont déjà commencé leurs semences. Le lancement d’un jardin communautaire ne se fait toutefois pas sans défis. Catherine Lebigaud, la fondatrice et organisatrice du Jardin vert de terre, décrit celui qui lui cause le plus de difficulté. « On n’a pas de point d’eau ici, explique Catherine Lebigaud qui se tient au milieu du jardin. En ce
L’été dernier, le jardin communautaire a signé un contrat avec une compagnie d’eau qui n’a pas honoré sa part du contrat, et le jardin a perdu de l’argent en conséquence. Cette année, Catherine Lebigaud et ses collègues du Jardin vert de terre ont contacté la Ville en espérant qu’elle les aide. Ils planifient également approcher le Festival du Voyageur, pour possiblement récupérer de l’eau de pluie de leurs toits. « On ne peut pas avoir un jardin de légumes sans eau, sinon ça ne pousse pas! Et lorsque ça ne pousse pas, les jardiniers se découragent et ne viennent pas s’occuper de leurs parcelles. Alors ça fait qu’à chaque année, il faut
photo : Katrine Deniset
Jacky Mukata et Catherine Lebigaud travaillent la terre dans une parcelle du Jardin vert de terre.
reconstruire une nouvelle équipe », explique Catherine Lebigaud. Le deuxième défi est celui de mettre fin aux intrusions. Lisbeth Savard, qui détient une parcelle au Jardin vert de terre jardin depuis 3 ans, se rappelle du résultat de sa première récolte. « Les chevreuils étaient venus manger toute notre nourriture parce qu’on n’avait toujours pas de clôture. »
Les Filles de la Croix, une vie d’inspiration
Même si la clôture empêche maintenant les animaux d’accéder au jardin, ce ne sont pas eux qui dérangent surtout Catherine Lebigaud.
Notre relation avec les Réfugiés est une belle histoire! En 1980, en lien avec le diocèse de Saint-Boniface, nous avons parrainé notre première famille Vietnamienne. En 1986, en réponse à un appel du père Raymond Roussin de la CRC-Manitoba, nous avons accueilli deux Erythréennes exilées à Rome attendant un pays d’accueil. En 1990, en collaboration avec l’abbé Larochelle, nous avons parrainé trois jeunes hommes du Rwanda réfugiés au Burundi.
Soyez stratégique dans vos choix
« On a toujours des gens qui viennent se servir, et c’est vraiment dommage pour ceux qui travaillent fort à développer leur jardin. Les chevreuils me dérangent moins, parce que c’est la nature. On est dans un sens chez eux. Et ils ne savent pas lire les pancartes », justifie-t-elle. Le dernier défi du Jardin vert de terre, situé dans un coin retiré au sud du Fort Gibraltar, est celui de se faire remarquer. Catherine Lebigaud a cependant un plan prêt à être exécuté. « On n’est pas forcément visibles, confie-t-elle, mais nous avons un tout nouveau logo qu’on aimerait afficher un peu partout
autour de Saint-Boniface. » Avec tous les tracas qu’a connus le Jardin vert de terre, il est peut-être surprenant que Lisbeth Savard soit revenue y participer une troisième année. Elle rigole en racontant qu’aucune de ses récoltes ne s’est parfaitement déroulée, mais elle ajoute que le jardin l’attire pour une raison plus importante. « C’est une activité que je fais avec mes deux enfants. L’an dernier, je suis souvent venue au jardin avec mon fils, et je lui ai montré ce qui étaient des graines de betteraves et des graines de carottes, et comment on fait pour planter ça. C’est cet aspect là que j’aime. »
Nous avons aussi été sollicitées par Citoyenneté Immigration Canada pour aider des « familles à risques » à s’établir. Grâce à l’engagement persévérant de sœur Eliane Lagassé, de 1982 à 2007, les Filles de la Croix ont parrainé des centaines de Réfugiés originaires du Vietnam, de l’Érythrée, de l’Éthiopie, du Rwanda, du Burundi, de Bosnie, du Libéria, de Sierra Léone. Nous gardons un souvenir ému de tous les rassemblements à la Maison Provinciale pour marquer les décès des membres de ces familles restés au pays. À partir des années 1990, la grande partie du travail se fait dans le cadre de parrainages privés pour la réunification des familles avec tout ce que cela représente de formulaires à remplir, de visas à obtenir, de rendez-vous chez les avocats, de représentations à la cour, de lettres à divers organismes pour revendiquer des droits. Mme Do, dont l’un des fils est médecin et l’autre pharmacien, nous confie : « Nous travaillons très fort. Nous voulons rendre à ce pays un peu de ce que nous avons reçu. » En 1992, la congrégation achète une maison sur la rue Bannatyne pour faciliter les rencontres de ces nouveaux arrivants : fraternisation, échange d’expériences, fêtes… Nous avons nommé cette maison « Los Arcos » en souvenir de l’accueil fait à SaintAndré-Hubert, notre fondateur, réfugié lui aussi en Espagne au temps de la Révolution française.
LA LIBERTÉ LOISIRS
DU 5 AU 11 JUIN 2013
LA LIBERTÉ
À Taylor McCaffrey, nous comprenons vos besoins et les questions légales qui vous préoccupent. Nous travaillons avec vous pour vous aider à comprendre les enjeux et vous positionner stratégiquement pour faire les bons choix. Les avocats francophones et francophiles à votre service : Alain L.J. Laurencelle Tél. : 204 988-0304 Téléc. : 204 953-7188 al@tmlawyers.com
Solange Buissé Tél. : 204 988-0394 Téléc. : 204 953-7167 sbuisse@tmlawyers.com
Jeffrey Palamar Tél. : 204 988-0364 Téléc. : 204 953-7203 jpalamar@tmlawyers.com
Marc E. Marion Tél. : 204 988-0398 Téléc. : 204 953-7194 mmarion@tmlawyers.com
John A. Meyers Tél. : 204 988-0308 Téléc. : 204 953-7200 jamyers@tmlawyers.com
Patrick Riley Tél. : 204 988-0448 Téléc. : 204 953-7211 priley@tmlawyers.com
WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | 25
E
IN A M E
S A L DE
ne. e Plai d r u o e au T T is je m a iciper t M r . a o p CITA ir vél s pouvo toute pas le i s t e u l n p e m i s ai n’a e ne ain, j’ de, je m ette d u r e t i g d b e n a r le ’h « Je » ais le que d M t s . e urse! e ’ o é c c s , u e a i l m n de na L’iro itesse nt bie v e e m i d a s r ent suis v ngem a h c t se colline , s e s s les bo
ION
Sophie Mulaire 12e année École La Source
ÉCOLE JOURS-DE-PLAINE
Tous à vélo! Daniel BAHUAUD PARC DU MONT RIDING
C’
est sous un ciel ensoleillé que s’est déroulé, le 29 mai, le Tour de Plaine 2013, la course de bicyclette annuelle organisée par l’École Joursde-Plaine. Quelque 40 cyclistes de quatre écoles de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM) ont parcouru les chemins et sentiers du parc du Mont Riding, pour se mesurer aux autres athlètes et à eux-mêmes. (1) « Il n’y a pas eu d’accidents, d’embûches ou de difficultés lors de la journée, indique le coordonnateur de l’évènement et enseignant d’éducation physique, JeanLuc Audet. Je suis très heureux et fier de l’attitude des participants. Les esprits plus compétitifs pouvaient s’empresser pour obtenir le meilleur temps. D’autres ont préféré faire une randonnée à vélo dans la nature. » Le Tour de Plaine offrait des courses dans deux catégories, selon l’âge et l’intérêt des jeunes : débutants (parcours de 16 km) et experts (parcours de 23 km).
13 et 14 ans C’est Cédric Chénier de l’École Noël-Ritchot qui a remporté la course dans la catégorie garçons experts, avec un temps final de 71 minutes et 57 secondes. Chez les filles, la première place a été accordée à Manon Tétrault de l’École Saint-Joachim, grâce à un temps final de 87 minutes et 47 secondes. Parmi les débutants, Nicolas Lepage de l’École NoëlRitchot a obtenu un temps final de 70 minutes et 7 secondes, tandis que Julie Sénéchal, également de l’École Noël-Ritchot, a obtenu un temps gagnant de 70 minutes et 44 secondes.
15 et 16 ans La catégorie garçons experts a été remportée par Christian Mulaire, de l’École La Source, qui a obtenu un temps final de 99 minutes et 19 secondes.
17 et 18 ans Chez les filles débutantes, Sophie Mulaire de l’École La Source a obtenu un temps gagnant de 77 minutes et 11 secondes.
photo : Gracieuseté École Jours-de-Plaine
Les participants du Tour de Plaine 2013 ont donné leur plein rendement, le 29 mai dernier, au Mont Riding.
« Je me suis vraiment bien amusée, indique Sophie Mulaire. Il s’agissait de mon premier Tour de Plaine, et je regrette de ne plus pouvoir y participer, puisque je suis finissante. L’ironie, c’est que d’habitude, je n’aime pas le vélo. Les 10 premiers kilomètres du parcours étaient plutôt faciles. Nous pédalions sur un chemin en terre battue. Mais une fois rendue dans la forêt, j’ai trouvé que c’était un vrai défi! « Surtout que je ne m’étais pas préparée à l’avance, poursuit-elle. Monter et descendre les collines, changer constamment de vitesse et pédaler de toutes mes forces – et bien, j’ai ressenti tout cela le lendemain matin! » Élève en 7e année à l’École Noël-Ritchot, Cédric Chénier s’est également régalé du parcours. « J’ai beaucoup aimé pédaler à toute vitesse pour dépasser les autres cyclistes, dit-il. Je voulais gagner. Mais au fond, c’est pour obtenir le meilleur temps, en donnant de mon maximum, plutôt que de battre des adversaires. « Et puis j’adore faire du cyclisme en pleine nature, poursuit-il. L’été, je passe beaucoup de temps à Plage Albert. Chaque jour, je suis à vélo. » (1) En plus de l’école hôte, les Écoles La Source, Noël-Ritchot et Saint-Joachim étaient au rendez-vous.
AVIS AUX DIRECTIONS, PERSONNEL ET PARENTS DE LA DSFM
Vous voulez faire la promotion de vos évènements scolaires? C’est facile! Vous n’avez qu’à faire parvenir l’information au 237-4823, poste 211, ou à ecoles@la-liberte.mb.ca avant 12 h le jeudi précédant la date de parution. Les pages Dans nos écoles sont une réalisation de La Liberté en collaboration avec les professionnels et les élèves de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM).
www.dsfm.mb.ca PUBLI-REPORTAGE
26 | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA
LA LIBERTÉ
DU 5 AU 11 JUIN 2013
DANS NOS ÉCOLES
ÉCOLE JOURS-DE-PLAINE
Aux rythmes du passé Daniel BAHUAUD LAURIER
L’
École Jours-de-Plaine a accueilli, le 24 mai dernier, la troupe de danse autochtone Summer Bear, qui a livré plusieurs prestations musicales et dansantes, tout en présentant de nombreux éléments de la culture traditionnelle des Autochtones des Plaines. « La troupe Summer Bear nous a présenté des danses ojibwas, cries, sioux et assiniboines, indique une élève en 8e année, Delaney Gamache. J’ai apprécié les tenues cérémonielles hautes en couleur, et riches en signification spirituelle, ainsi que les pas des danses variées. « La toute première danse, celle de l’herbe, est très symbolique, poursuit-elle. Les Autochtones choisissaient une parcelle de plaine recouverte d’herbes sacrées. Ensuite, ils dansaient sur l’herbe pour la piétiner et préparer le terrain pour les autres danses. » Parmi les autres danses présentées, mentionnons la danse aux clochettes, la danse aux cerceaux, la danse aux plumes sacrées et la danse au châle.
« La danse aux clochettes est censée guérir les esprits malades, indique Delaney Gamache. Celle aux cerceaux raconte des histoires variées, et représente plusieurs animaux. Tout cela est fascinant. Et important, puisque je suis Métisse. En appréciant ces danses, j’apprécie davantage la vie de mes ancêtres. Laurier fait partie des terres tradi tionnelles des Autochtones qui ont signé le Traité D e s é l è v e s d e photo : Gracieuseté École Jours-de-P l’École Jo ap p r en ne nt u r s - d e - P l a i laine numéro 2. » qu el q ue ne a v ec l’a id
s ry th m es a u to
Fondée par Barbara troupe Su e et le s co n se ils de s m emch to n es mm er B ear. br es la Nepinak, la troupe Summer Bear prend son nom du mot ojibwa « Neebin-ni-maqua », qui signifie l’Ours de l’été. La troupe winnipégoise livre des prestations annuelles à Folklorama et à La Fourche. Elle a par ailleurs représenté le Canada aux Jeux panaméricains de 1999, et s’est également rendue en Europe, aux États-Unis, en Australie et à Taïwan.
MUSIQUE
Une passion, au son de la guitare Daniel BAHUAUD SAINT-BONIFACE
D
es élèves de la maternelle à la 6e année de six écoles de la Division scolaire francomanitobaine ont convergé, le 28 mai dernier, vers le Centre culturel franco-manitobain, à Saint-Boniface, pour assister au spectacle de François Tremblay, ou plutôt d’Arthur l’aventurier, le personnage qu’il incarne sur la scène. (1) L’ancien technicien forestier québécois a su, par le biais de ses chansons divertissantes, entraîner les jeunes à vivre des aventures éducatives au cœur de la grande nature. « Le spectacle était super amusant, déclare un élève en 4e année de l’École régionale Saint-JeanBaptiste, Joran Grenier. Arthur l’aventurier a pris le temps de nous parler de la nature, pour mieux l’apprécier. J’ai beaucoup aimé sa touche personnelle. Le musicien n’a pas hésité à nous poser des questions, écouter nos réponses et commentaires, et à nous inviter à danser devant l’estrade. »
À noter Pour une liste complète des activités de la DSFM, consultez le calendrier en ligne au www.dsfm.mb.ca. photos : Daniel Bahuaud
François Tremblay, alias Arthur l’aventurier. En médaillon : Naomi Delaquis et Al exie Lavoie se laissent emporter par la musique du spectacle.
Mais avant tout, j’ai aimé les femmes qui dansaient, en imitant un castor. L’humour d’Arthur l’aventurier est vraiment divertissant. »
« On a ri et applaudi et passé un bon spectacle, déclarent en cadence deux élèves en 2e année de l’École Lacerte, Naomi Delaquis et Alexie Lavoie. Les chansons étaient adorables. »
Selon le musicien, il s’agit précisément de la réaction souhaitée. « Je suis un artiste pour les enfants, et ce que je veux par-dessus tout, c’est leur faire découvrir la nature, ce grand terrain de jeu, déclare François Tremblay. C’est lorsque j’étais enfant que je me suis d’abord mis à aimer la nature. Petit, mon père m’emmenait à notre chalet, en Estrie, toutes les fins de semaine. C’est là que je me suis mis à aimer les animaux, la flore et le plein air. C’est une passion que je souhaite transmettre, au son de la guitare. »
Élève en 3e année à l’École régionale Saint-JeanBaptiste, Logan Wiebe, abonde dans le même sens. « J’ai pu danser au pied de l’estrade, raconte-t-il.
(1) Il s’agit des Écoles Christine-Lespérance, Lacerte, Roméo-Dallaire, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Joachim et Sainte-Agathe.
De fait, vers la fin de son spectacle, François Tremblay a entraîné les jeunes à former une ligne de Conga.
ACTIVITÉS SCOLAIRES Le 5 juin, 14 h 30, Le grand DÉFI Pierre Lavoie, La Grande Traversée, Collège LouisRiel. Du 3 au 6 juin, ateliers d’arts visuels dans les écoles, 6e à 12e année. Du 9 au 12 juin, Tournée musicale, école de l’Ouest, 5e à 12e année.
ACTIVITÉS DE LA DIVISION Le 6 juin, à 19 h, Soirée de reconnaissance des retraités de la DSFM, Centre culturel franco-manitobain.
CONGÉS Le 14 juin, journée pédagogique, École J ours de P laine et écoles de la région urbaine.
PUBLI-REPORTAGE
DANS NOS ÉCOLES
DU 5 AU 11 JUIN 2013
LA LIBERTÉ
WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | 27
HISTOIRE ET ARCHIVES
Pour aller en profondeur L’auteur et chercheur en histoire, Bernad Bocquel vient de recevoir un prix pour son livre Les Fidèles à Riel. Les archivistes qui l’ont appuyé tout au long de ses recherches contribuent à l’excellence du résultat, selon lui. Daniel BAHUAUD importante pour créer LE livre ainsi que certains journaux en uteur et chercheur en histoire, Bernard Bocquel a reçu, le 16 mai dernier, un des sept Prix Manitoba Day remis par l’Association manitobaine des Archives (AMA), qui reconnaît l’excellent usage des archives, par un chercheur, auteur ou artiste dans la création d’un texte, d’un film ou d’un enregistrement audio de haute qualité, dans ce cas Les Fidèles à Riel, 125 ans d’évolution de l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba.
A
« Bernard Bocquel s’est servi de nos archives de manière
de référence sur l’histoire de l’Union nationale métisse SaintJoseph du Manitoba (UNMSJM), affirme le directeur de la Société historique de SaintBoniface (SHSB), Gilles Lesage. Son livre Les Fidèles à Riel est une œuvre d’envergure et d’importance pour toute personne voulant approfondir ses connaissances sur l’évolution de cet organisme métis, de ses débuts jusqu’au présent. » Pour ce faire, Bernard Bocquel a fouillé dans les archives de l’UNMSJM, déposées à la SHSB. Il a également utilisé les archives du Comité historique métis, les anciens numéros de La Liberté
ligne, entre autres le Winnipeg Free Press, également disponibles à la SHSB.
« L’obtention du Prix Manitoba Day est une occasion de souligner l’importance des archives, ceux qui les gardent ainsi que les gens impliqués dans le domaine du patrimoine, déclare Bernard Bocquel. En écrivant Les Fidèles à Riel, mon ambition était de donner à l’UNMSJM un livre qui pourrait lui permettre de prendre en main son histoire, une histoire par ailleurs touchante et inspirante. « Je ne voulais pas me contenter d’un survol et des
Archives La Liberté
Bernard Bocquel.
impressions en surface, mais aller jusqu’au bout des choses, en écrivant une histoire en profondeur, profondément humaine, poursuit-il. Pour cela, il faut faire de la micro-histoire, et travailler avec des professionnels, comme Gilles Lesage, qui connaissent bien leurs archives et qui sont en mesure de vous offrir de bons conseils.
28 | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA
LA LIBERTÉ
« Lorsqu’un document ne fournissait pas les renseignements que je cherchais, Gilles Lesage savait bien m’orienter vers d’autres sources, conclut-il. Il s’est avéré d’un grand conseil. On m’a remis ce prix, mais à dire vrai, en contribuant à ce qui, au fond, s’est avéré un travail d’équipe, ce sont les archivistes qui le méritent autant que moi. »
DU 5 AU 11 JUIN 2013
LA LIBERTÉ LOISIRS
JEUX DU CANADA
Une passionnée de softball Brigitte Gauvin jouera pour l’équipe de softball du Manitoba lors des Jeux du Canada au mois d’août. Miguel LACHANCE rigitte Gauvin est une finissante du Collège Louis-Riel et une sportive accomplie. Elle défendra les couleurs de l’équipe de softball du Manitoba pendant les Jeux du Canada qui se dérouleront à Sherbrooke, au Québec, du 2 au 17 août prochains.
B
« C’est un honneur de représenter la province, dit Brigitte Gauvin. Je n’étais pas certaine que je serais choisie. J’ai travaillé très fort pendant la dernière année et cela a fonctionné. » Brigitte Gauvin et ses coéquipières sont convaincues qu’elles peuvent rapporter une médaille de Sherbrooke. « Nous espérons remporter l’or, mais la
Colombie-Britannique et l’Ontario ont aussi de très bonnes équipes », avoue-t-elle. Brigitte Gauvin avait déjà représenté sa province dans d’autres compétitions. « J’ai remporté la médaille d’argent avec Équipe Manitoba aux Western Canada Games en 2011, raconte-t-elle. J’ai aussi participé aux championnats nationaux de softball trois fois. »
photo : Miguel Lachance
Brigitte Gauvin est fière de représenter sa province en softball au Jeux du Canada.
Brigitte Gauvin joue surtout à la position de receveuse, une position importante pour la stratégie « J’aime le softball, car c’est un jeu mental, explique-telle. Il y a de nombreuses situations qui peuvent arriver, et il faut prendre la bonne décision. En tant que receveuse, je dois bien connaître les forces et les faiblesses des lanceuses pour bien les guider pendant les matchs. » L’athlète se débrouille très bien avec l’aspect offensif du jeu. Entre 2010 et 2012, elle a mené son équipe, les Smitty’s Terminators, pour le nombre de points produits avec une moyenne de 60 points par saison. En 2013, Brigitte Gauvin jouera encore 60 matchs avec les Smitty’s, en plus de ceux avec Équipe Manitoba.
LA LIBERTÉ LOISIRS
DU 5 AU 11 JUIN 2013
LA LIBERTÉ
Direction Sud À la fin du mois d’août, Brigitte Gauvin partira pour le San Jacinto College à Houston. « J’ai reçu une bourse d’études pour aller jouer au softball au Texas, relate-t-elle. Je veux aller là-bas depuis plusieurs années, car il fait chaud et le calibre de jeu est élevé. J’ai choisi ce collège en raison de l’entraîneuse. Elle prépare bien ses joueuses pour le niveau universitaire. » Lorsqu’elle ne jouera pas au softball, Brigitte Gauvin étudiera la biologie humaine. Elle envisage une carrière de physiothérapeute. « Je joue depuis que j’ai huit ans et j’espère jouer au softball encore longtemps, confie la jeune fille. Lorsque je reviendrai à Winnipeg, j’aimerais entraîner une équipe, pour continuer à m’impliquer dans ce sport. »
WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | 29
Télé-horaire de la semaine du 10 au 16 juin 2013 DU LUNDI AU VENDREDI Semaine
SRC RDI TV5 TVA
08h00
08h30
09h00
09h30
10h00
10h30
11h00
LeTéléjour RDI matin Les docteurs nal RDI CharboRDI en direct nneau Variées Variées Toute une histoire
L La télé sur le divan / Ricardo Pénélope McQuade V Journal Téléjournal Midi Mot de passe Variées
5h00 Salut, Deux filles le matin / V Variées
KM/H
bonjour!
Denis Lévesque
Mario Dumont
11h30
12h00
12h30
13h00
13h30
14h00
14h30
15h00
Paquet v. Beautés désespérées Cinémas variés express Variées V Période RDI en direct question On n'demande qu'à en Variées V 30 Variées Journal Plus belle Plus belle rire millions Suisse la vie la vie TVA nouvelles Négocia- Shopping TVA Infopubli- Des jours Les feux de l'amour teur cité et des vies
15h30
Le Téléjournal Midi
16h00
16h30
Cap sur l'été Le Téléjournal RDI :25 Chiffres Prendre sa :50 et lettres place Champion :25 Top :55 TVA nouvelles modèles
LUNDI 10 JUIN 10 JUIN
SRC RDI TV5 TVA
17h00
17h30
16h00 Cap
Paquet v. sur l'été express Le RDI National économie 16h50 Journal de Champion France 2 TVA Sucré salé nouvelles
18h00
18h30
Le Téléjournal 24 heures en 60 minutes Ports d'attache "Nouvelle-Orléans" Une minute pour gagner
19h00
19h30
20h00
20h30
Des Oser une Dans l'oeil du dragon squelettes autre vie Grands reportages "Le Le Téléjournal plombier de Moscou" Des racines et des ailes Partons en Côte d'Azur à la découverte de la Riviera française. Fidèles au poste! Testé sur humains Peter MacLeod
21h00
21h30
22h00
22h30
23h00
23h30
24h00
24h30
01h00
01h30
Pénélope McQuade
Téléjou:45 Nouv. Le Téléjournal Cap sur l'été Des Frères et rnal sports squelettes soeurs Comm. Charbonneau Le RDI 24 heures en 60 Le Téléjournal Grands reportages "Le "Résumé de la journée" National économie minutes plombier de Moscou" Ports d'attache Questions Apocalypse TV5lejourn :35 Actions spéciales Les Bougon "Faux départ" "Nouvelle-Orléans" champion al/Afrique douanes TVA :45 Sucré :15 "Elizabethtown" ('05) Kirsten Dunst, Orlando Bloom. :45 Dr House "On fait :45 nouvelles salé quoi maintenant?" Publicité
MARDI 11 JUIN 11 JUIN
SRC RDI TV5 TVA
17h00
17h30
16h00 Cap sur l'été Le National
Paquet v. express RDI économie 16h50 Journal de Champion France 2 TVA Sucré salé nouvelles
18h00
18h30
19h00
19h30
20h00
20h30
Le Téléjournal
Des Le monde Vengeance "La squelettes en parlait menace Tyler" 24 heures en 60 Grands reportages "Le Le Téléjournal minutes deuxième viol" On n'est pas que des La parenthèse inattendue Invité(es): Anthony cobayes Kavanagh, Virginie Hocq, Jean-Marie Perier Qui perd gagne La cible "La princesse Esprits criminels et le garde du corps" "Sous le masque"
21h00
21h30
22h00
22h30
23h00
23h30
Pénélope McQuade
Téléjou:45 Nouv. Le Téléjournal rnal sports Comm. Charbonneau Le RDI 24 heures en 60 "Résumé de la journée" National économie minutes Ports d'attache TV5lejourn :35 "Mourir d'aimer" ('09) Sandor "Nouvelle-Orléans" al/Afrique Funtek, Muriel Robin. TVA :45 Sucré :15 "Tuer Bill vol. 1" ('03) Lucy Liu, Uma nouvelles salé Thurman.
24h00
24h30
01h00
01h30
Cap sur l'été
Des Frères et squelettes soeurs Le Téléjournal Grands reportages "Le deuxième viol" :15 Prisonniers de Questions Dancing l'Himalaya champion :15 Dr House "Égoïste" :15 Infopublicité
MERCREDI 12 JUIN 12 JUIN
SRC RDI TV5 TVA
17h00
17h30
16h00 Cap
Paquet v. sur l'été express Le RDI National économie 16h50 Journal de Champion France 2 TVA Sucré salé nouvelles
18h00
18h30
Le Téléjournal 24 heures en 60 minutes Science Miroir ou fiction Poule aux Signé M oeufs d'or route
19h00
19h30
20h00
20h30
Des L'Épicerie La petite séduction squelettes Les grands Le Téléjournal reportages :35 Cash Investigation Peuples Rachid Badouri Pt. 2 Désordre extrême de 2 suite du 5 juin
21h00
21h30
22h00
22h30
23h00
23h30
24h00
24h30
01h00
01h30
Pénélope McQuade
Téléjou:45 Nouv. Le Téléjournal Cap sur l'été Des Frères et rnal sports squelettes soeurs Comm. Charbonneau Le RDI 24 heures en 60 Le Téléjournal Les grands "Résumé de la journée" National économie minutes reportages Alexis Gruss, la vie Partir Autrement Questions Spécimen "L'ivresse du TV5lejourn :35 Les routes de comme un cirque "Chili: Edelweiss" champion pouvoir" al/Afrique l'impossible TVA :45 Sucré :15 "Le Saint" ('97) Elisabeth Shue, Val Kilmer. :45 Qui perd gagne :45 nouvelles salé Publicité
JEUDI 13 JUIN 13 JUIN
SRC RDI TV5 TVA
17h00
17h30
16h00 Cap
Paquet v. sur l'été express Le RDI National économie 16h50 Journal de Champion France 2 TVA Sucré salé nouvelles
18h00
18h30
Le Téléjournal 24 heures en 60 minutes Les jeux amazones La fièvre de la danse
19h00
19h30
20h00
20h30
Des Animo Prière de ne pas squelettes envoyer de fleurs Grands reportages Le Téléjournal "Uranium appauvri" J'ai marché sur la Routes impossible terre "Gabon" "Sibérie: Mortel dégel" "Un bon cru" ('06) Albert Finney, Russell Crowe.
21h00
21h30
22h00
22h30
23h00
23h30
24h00
24h30
01h00
01h30
Pénélope McQuade
Téléjou:45 Nouv. Le Téléjournal Cap sur l'été Des "Cheech" rnal sports squelettes ('06) Comm. Charbonneau Le RDI 24 heures en 60 Le Téléjournal Grands reportages "Résumé de la journée" National économie minutes "Uranium appauvri" Passe-moi jumelles Questions Science Cliquez TV5lejourn :35 Thalassa Voguons sur plus de 180 km de ou fiction al/Afrique côtes, du nord au sud du Languedoc-Roussillon. "Passeurs et traditions" champion TVA :45 Sucré :15 Le gentleman :15 "Serpents à bord" ('06) Julianna Margulies, :15 Du talent à nouvelles salé Samuel L. Jackson. revendre
VENDREDI 14 JUIN 14 JUIN
SRC RDI TV5 TVA
17h00
17h30
16h00 Cap
Paquet v. sur l'été express Le RDI National économie 16h50 Journal de Champion France 2 TVA Sucré salé nouvelles
18h00
18h30
Le Téléjournal 24 heures en 60 minutes Stars des Amérikozoos logie Du talent à revendre
19h00
19h30
20h00
20h30
"Encore toi!" ('10) Odette Yustman, Kristen Bell. Les grands report 2/3 Le Téléjournal Thalassa "Pays Basque: La force et l'océan" "Le fusilier marin 2" ('09) Lara Cox, Michael Rooker.
21h00
21h30
Zone doc "Le nouveau grand jeu" Commission Charbonneau Partir Autrement "Madagascar: Saha" TVA :45 Sucré nouvelles salé
22h00
22h30
23h00
23h30
24h00
24h30
01h00
01h30
Téléjou:45 Nouv. Le Téléjournal Cap sur l'été "Opération rnal sports Pentagone" ('98) Le RDI 24 heures en 60 Le Téléjournal Les grands report 2/3 National économie minutes :15 La J'ai marché sur la Questions TV5lejourn :35 "Imposture" ('05) Laetitia méchante terre champion al/Afrique Chardonnet, Patrick Bouchitey. :15 Le gentleman :15 "Ça va clencher!" ('97) Jason Patric, Sandra Bullock. :45"Demai n ne meu...
SAMEDI 15 JUIN 15 JUIN
SRC RDI TV5 TVA 15 JUIN
SRC RDI TV5 TVA
08h00
08h30
09h00
Toupie et Manny et Glurp Binou ses outils attack 4h30 RDI matin (week-end)
09h30
10h00
10h30
Galactik Gawayn / Football :45 Lou! RDI en RDI direct économie 7h30 Science On n'est pas que des Diambars "La Reflets ou fiction cobayes compétition" 5h00 Salut, bonjour! qu'est-ce Signé M Culture Qu'est-ce qui mijote route vélo qu'on att.
17h00
17h30
18h00
MagiNation
18h30
19h00
19h30
11h00
11h30
12h00
12h30
13h00
13h30
14h00
14h30
15h00
15h30
16h00
16h30
Oniva
L'Épicerie TéléjouARTV Zone doc "Ne touchez Toujours un train Juli "Tomber... pile!" ('06) Missy Peregrym, Jeff rnal Midi pas à mon église" Meilleur Bridges. TéléjouNational RDI en direct L'actualité en continu grâce à une équipe disséminée aux quatre coins Journal de TéléjouL'Épicerie rnal Midi hebdo du Canada. France 2 rnal TV5 le Toutes les Des racines et des ailes Journal Ports d'attache Mixeur Tout le monde veut journal télés Suisse "Nouvelle-Orléans" prendre sa place TVA Viens voir Infopubli- Shopping TVA Infopublicité Présentation d'une "Volcan" ('97) Anne Heche, Tommy Lee Jones. nouvelles ici cité infopublicité.
20h00
20h30
21h00
21h30
22h00
22h30
23h00
23h30
24h00
24h30
01h00
01h30
La Semaine verte
TéléjouPenthouse La petite séduction Les enfants de la télé Médecins de combat TéléjouNouv.Spor :10 "Pilotes de choix" ('95) Allen Payne, :10 "Chicago" ('02) rnal 5-0 "Imprudence" rnal ts/1800 s. Laurence Fishburne. Catherine Zeta-Jones. La Semaine verte RDI en ARTVSt- Découverte TéléjouCollection Explora Le monde TéléjouARTVSt- TéléjouNational TéléjouL'Épicerie Découverte direct udio rnal en parlait rnal udio rnal hebdo rnal :55 Journal de Ma caravane au Les années bonheur "Lara Fabian, Marc Hamilton, Florent Mothe" TV5lejourn :35 On n'est pas couché Laurent Ruquier est entouré d'invités de tous les domaines Champion France 2 Québec "Montréal" al/Afrique et commente avec eux. TVA "Casino Royale (v.f.)" ('06) Judi Dench, Daniel Craig. :15 "L'arme fatale 4" ('98) Danny Glover, Mel Gibson. :45 TVA :15 "Paranoïak" ('07) Sarah Roemer, Shia :15 "Silence de mort" nouvelles nouvelles LeBoeuf. ('07) Ryan Kwanten.
DIMANCHE 16 JUIN 16 JUIN
SRC RDI TV5 TVA 16 JUIN
SRC RDI TV5 TVA
08h00
08h30
09h00
Bookaboo/ Manny et Le club Bookaboo ses outils des cinq 4h30 RDI matin (week-end) Humanima Cliquez 5h00 Salut, bonjour!
17h00
17h30
09h30
10h00
10h30
18h30
Le Jour du Seigneur
11h00
11h30
12h00
12h30
13h00
13h30
14h00
14h30
15h00
15h30
16h00
16h30
TéléjouLa Semaine verte Second Une heure sur terre "Fantômas se déchaîne" ('65) Louis De Funes, rnal Midi Regard Jean Marais. RDI en L'Épicerie TéléjouARTVSt- RDI en RDI en direct L'actualité en continu grâce à une équipe disséminée aux Journal de TéléjouLe monde direct rnal Midi udio direct quatre coins du Canada. France 2 rnal en parlait Temps présent Kiosque TV5lejourn Amériko- Thalassa "Pays Basque: La force et l'océan" Journal Pour l'amour des Beaux :10 Tout le monde veut al/Technos logie Suisse hôtes palaces prendre sa place "Six jours, sept nuits" ('98) Harrison Ford, TVA Infopubli- La victoire Shopping TVA Infopublicité Présentation d'une Qu'est-ce "Garfield: Une force de la nature" Anne Heche. nouvelles cité de l'amour infopublicité. qu'on att. ('09)
18h00
Oniva
19h00
19h30
Découverte
20h00
20h30
21h00
21h30
Dans l'oeil du dragon TéléjouDécouverte "Les défis Pérusse Les galas du grand Toujours train Nadia rnal de la vie" cité rire 2012 Émond, Daniel Déziel Les grands RDI en RDI en Les grands TéléjouCollection Explora Second reportages direct direct reportages rnal Regard À table! Journal de Questions pour un "L'appel du 18 juin" Cirage Miroir AmérikoFrance 2 super champion logie TVA Les gags LOL :-) Dieu Merci! "Double condamnation" ('99) Ashley Judd, TVA nouvelles Full Ado Tommy Lee Jones. nouvelles
30 | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA
22h00
22h30
23h00
23h30
24h00
24h30
01h00
01h30
Téléjou:25 Nouv. sports /:40 :40 "Fish Tank (v.f.)" ('09) Kierston Wareing, :45"Le rnal Katie Jarvis. gendarm... Amour du country TéléjouL'Épicerie TéléjouLe monde TéléjouARTVSt- Les grands rnal rnal en parlait rnal udio reportages TV5lejourn :35 Arte reportage J'ai marché sur la On n'est pas que des Super al/Afrique terre "Gabon" cobayes champion "Héros" ('02) Maggie Cheung, Jet Li. Infopublicité Présentation d'une infopublicité.
LA LIBERTÉ
DU 5 AU 11 JUIN 2013
LA LIBERTÉ LOISIRS
EMPLOIS ET AVIS
JOURNALISTE Sous la responsabilité de la rédactrice en chef, la personne choisie devra : • mener des entrevues, rédiger des articles, prendre des photos; • faire la recherche de sujets d’articles; • faire le suivi de ses dossiers et assurer une part de la couverture communautaire régionale; • couvrir des sujets dans différents domaines : politique, communautaire, économique, culturel, etc. Exigences : • maîtrise du français parlé et écrit et bonne connaissance de l’anglais; • excellentes capacités de travailler en équipe et sous pression et de respecter des échéanciers serrés; • disponibilité pour couvrir des événements en soirée et les fins de semaine au besoin; • posséder une voiture et un permis de conduire valide. Lieu de l’emploi : Saint-Boniface (Manitoba) Entrée en fonction : dès que possible Le journal offre un excellent régime d’assurances collectives et une équipe dévouée et dynamique. Faites parvenir votre candidature avant le 10 juin 2013 à : Sophie Gaulin, directrice Journal La Liberté C.P. 190 Saint-Boniface (Manitoba) R2H 3B4 Téléphone : (204) 237-4823 ou 1 (800) 523-3355 Courriel : la-liberte@la-liberte.mb.ca Seul(e)s les candidat(e)s retenu(e)s en entrevue seront contacté(e)s.
Le seul hebdomadaire publié en français au Manitoba depuis 1913
RETROUVEZ NOS EMPLOIS SUR WWW.LA-LIBERTE.MB.CA!
EMPLOIS ET AVIS
DU 5 AU 11 JUIN 2013
LA LIBERTÉ
WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | 31
EMPLOIS ET AVIS
RÉCEPTIONISTE MÉDICALE FRANCOPHONE Le Centre médical Marion tout près de l’Hôpital Saint-Boniface est à la recherche d’un(e) réceptionniste médicale francophone qui a un minimum de 5 ans d’expérience dans un bureau de médecin. Réceptionniste avec expérience dans des bureaux de dentistes ou autre type de bureau s’abstenir. Nous recherchons uniquement des réceptionnistes avec expérience dans des bureaux de médecins, avec préférence dans la médecine familliale. Prière de faire parvenir votre réponse par courriel au Dr Marc Fréchette à marionmedicalcentre@shaw.ca
GARDERIE LES PETITS AMIS DAY CARE INC. La Garderie Les Petits Amis est à la recherche d’un(e)
éducateur(trice) II, III ou ASE
Les personnes intéressées doivent : • • • • • •
posséder un diplôme EJE II ou EJE III; ou avoir ASE; être bon(ne) communicateur (trice); posséder d’excellentes connaissances du français parlé et écrit; démontrer la capacité de travailler en équipe; être responsable et avoir un moyen de transport.
Nous offrons : • un salaire compétitif selon le syndicat; • une assurance de Groupe à travers Desjardins Financial Security; • un plan de pension, Multi-Sector Pension Plan. Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir leur demande accompagnée d’un curriculum vitae et trois noms de référence à :
AVIS AUX CRÉANCIERS EN CE QUI CONCERNE la succession de feu ROBERT LUCIEN JOSEPH LAURENCELLE, de Sandilands, au Manitoba. TOUTES réclamations contre la succession susmentionnée devront être déposées au cabinet des soussignés au 9e étage, 400, avenue St. Mary, Winnipeg (Manitoba) R3C 4K5 à l’attention de Maître Alain L.J. Laurencelle (dossier 89489-1), le ou avant le 22 juin 2013, de sorte qu’après cette date l’actif de ladite succession sera remis aux héritiers légaux en tenant compte seulement des réclamations dont l’adminis trateur aura été notifié. Fait à Winnipeg, au Manitoba, ce 16e jour de mai 2013.
Raymond Chartier, Directeur Garderie Les Petits Amis 88, chemin Arena Sainte-Anne-des-Chênes (Manitoba) R5H 1G6
TAyLOR MCCAffREy LLP AVOCATS & NOTAIRES ALAIN L.J. LAURENCELLE TÉL. : 204-988-0304
Téléphone : 204-422-8933 • Télécopieur : 204-422-6116 Courriel : garderie@mymts.net
32 | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA
LA LIBERTÉ
DU 5 AU 11 JUIN 2013
EMPLOIS ET AVIS
EMPLOIS ET AVIS Le Fonds Hôpital Ste-Anne Fund Inc. cherche à pourvoir un poste de
Directeur administratif ou directrice administrative – agent ou agente de financement Offre d’emploi Le ou la titulaire du poste relève du conseil d’administration du Fonds Hôpital Ste-Anne pour l’administration de son énoncé de mission et de l’intégrité de ses objectifs. Cette personne s’occupe des campagnes de financement, de la planification stratégique, de l’administration budgétaire, de la gestion d’événements de campagne de fonds et des relations publiques. Au sujet de l’Hôpital Sainte-Anne Situé à Sainte-Anne, Manitoba, cet établissement bilingue de 21 lits offre depuis 1954 des soins médicaux, cardiaques, chirurgicaux, obstétriques et palliatifs, en français et en anglais. Au sujet du Fonds Hôpital Ste-Anne Le Fonds a pris naissance en 1988 dans le but de fournir à l’Hôpital Ste-Anne des équipements et services non financés par Santé Manitoba. Grâce au soutien de ses généreux donateurs, l’hôpital peut se doter d’équipements de pointe et mener à bien ses projets de réaménagement. Compétences recherchées • expérience dans le financement progressif; • aptitudes exceptionnelles dans les relations interpersonnelles, le leadership et l’analyse; • idéalement, expérience antérieure dans le cadre d’une campagne de financement et connaissance de la philanthropie en milieu hospitalier; • aptitude à comprendre les besoins et les intérêts de chaque donateur, corporation, organismes et autres bailleurs de fonds, afin d’établir des relations mutuellement avantageuses avec l’hôpital et le Fonds; • excellentes aptitudes en communication écrite et capacité de s’exprimer en public; • un permis de conduire en règle et l’accès constant à un véhicule sont requis pour ce poste vu les déplacements fréquents sur place et dans la région; • maîtrise du français et de l’anglais. Salaire : rémunération de base et possibilité de prime. Pour de plus amples renseignements au sujet de ce poste, veuillez consulter le site du fonds à www.fondshopitalsteanne.ca. Veuillez faire parvenir votre curriculum vitae à info@fondshopitalsteanne.ca ou à Fonds Hôpital Ste-Anne Fund Inc. 52, rue St-Gerard Sainte-Anne (Manitoba) R5H 1C4 Date limite : le 10 juin 2013
AVIS AUX ANNONCEURS Toutes les annonces (réservations et matériel) doivent être parvenues à nos bureaux au plus tard le mercredi à 16 h pour parution le mercredi de la semaine suivante à l’adresse production@la-liberte.mb.ca.
Pour les petites annonces, l'heure de tombée est le jeudi à 12 h. (par écrit et payées d'avance)
Merci de votre collaboration! Téléphone : 204 237-4823 • Télécopieur : 204 231-1998
Les Petites
ANNONCES Nombre de mots
Nombre de semaines 1 12,35 $ 13,40 $ 14,45 $
20 et moins 21 à 25 26 à 30
2 19,70 $ 21,80 $ 23,90 $
3 22,85 $ 26,00 $ 29,15 $
4 26,00 $ 30,20 $ 34,40 $
5 29,14 $ 34,40 $ 39,65 $
6 32,30 $ 38,60 $ 44,90 $
Mot additionnel : 11¢
s r
r
TM
7 35,45 $ 42,80 $ 50,15 $
8 38,60 $ 47,00 $ 55,40 $
9 41,75 $ 51,20 $ 60,65 $
10 44,90 $ 55,40 $ 65,90 $
Photo : 14,45 $
Ces tarifs incluent la taxe sur les produits et services (TPS). Les petites annonces doivent être payées d’avance et parvenues à nos bureaux au plus tard le jeudi à 12 h précédant la date de publication désirée. Aucun remboursement ni crédit n’est accordé pour les annonces annulées. Dorénavant les petites annonces seront automatiquement insérées sur le site Internet de La Liberté (la-liberte.mb.ca).
À LOUER STATIONNEMENT en face de l’USB et à 5 minutes de l’hôpital. Composez le 204 770-4912. 191-
www.stleongardens.com
À VENDRE
SERVICES PAYSAGERS : « Power Rake », aération, nettoyage de vos cours, rotoculture pour vos jardins et parterres, fertilisation de vos gazons. Tél. : Jardins St-Léon au cellulaire 204 791-8834 ou 204 2377216. Visitez notre site Web www.stleongardens.com. 171-
APPARTEMENT DE 2 CHAMBRES À COUCHER, 5 minutes de l’USB. Entrée privée, stationnement. Disponible immédiatement. 965 $/mois, tous les services compris sauf l’électricité. Composez le 204 770-4912.
EMPLOIS ET AVIS
DU 5 AU 11 JUIN 2013
RETROUVEZ NOS EMPLOIS SUR WWW. LA-LIBERTE.MB.CA!
189-
LA LIBERTÉ
WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | 33
Participez au concours de la Maison Gabrielle-Roy! Écrivez un court récit de fiction autour du thème 10 ANS! Jeunes et moins jeunes : trouvez dans quelle catégorie vous vous classez, et faites place à votre créativité!
Les RègLes du concouRs Catégories de participation et longueur des textes
La Maison Gabrielle-Roy et La Liberté encouragent toutes les personnes intéressées à participer au concours d’écriture 10 Ans!
Adultes : Élèves de la 5e à la 6e année : Élèves de la 7e à la 8e année : Élèves de la 9e à la 12e année :
À gagner : iPads minis - eReaders
minimum de 1 000 mots, maximum de 1 750 mots minimum de 250 mots minimum de 350 mots minimum de 450 mots Exigences rédactionnelles
Les noms des gagnants seront dévoilés
Textes de fiction Textes écrits autour du thème 10 ANS! Les textes doivent être rendus en version électronique
en septembre 2013. Les textes des gagnants seront publiés
dans La Liberté en octobre 2013.
Le jury Les textes seront jugés sur : le respect du genre, la créativité et la qualité du français, par un jury provenant de la Maison Gabrielle-Roy et de La Liberté. Inscription et soumission des textes Les textes doivent parvenir à l’adresse électronique promotions@la-liberte.mb.ca au plus tard à 17 h le vendredi 14 juin 2013. L’envoi par courriel doit comprendre les renseignements suivants : Prénom et nom de famille Numéro de téléphone Adresse courriel Adresse postale
Pour les élèves : Niveau scolaire et nom de l’école Titre du texte Longueur du texte
Prix à gagner pour chaque catégorie : 1er prix : iPad mini 2e prix : eReader 3e prix : certificat cadeau La Liberté et La Maison Gabrielle-Roy (MGR) se réservent le droit de publier tous les textes soumis sur leur site Web respectif, dans La Liberté et dans toute documentation qui pourrait servir à promouvoir la MGR ou La Liberté.
! s n a 10
e r u t i r c é ’ d s r u o c n o C
34 | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA
LA LIBERTÉ
DU 5 AU 11 JUIN 2013
COMMUNAUTAIRE
COLLÈGE LOUIS-RIEL
Chronique Religieuse
La fin du voyage
GILBERTE PROTEAU, Laïque
L’espérance Un père avait deux fils… La parabole du fils prodigue, je crois que toute la chrétienté la connaît. Aujourd’hui, je vais vous relater une histoire vraie, vécue ici au Manitoba… Malheureusement, elle ne se termine pas comme la parabole de Jésus; mais vous y reconnaîtrez tout de même une histoire d’amour, de miséricorde, d’espérance. Un couple avait quatre enfants : trois filles et un garçon — leur bébé, leur fils unique. Une fillette est décédée à 18 mois… Le couple a pleuré, et la mère s’est tue… Le temps a filé. Les deux filles ont fait leur vie. Quant au fils, dans l’idée du père, ce fils unique lui succéderait sur la ferme. Mais le jeune homme avait d’autres plans pour sa vie. Ils se sont parlés, durement, se sont dit des paroles blessantes, et le fils est parti… Et la mère s’est tue… En peu de temps, le père a regretté, profondément, sa colère, son manque de compréhension. Il a voulu parler à son fils, mais où le trouver? Personne ne le savait. Le fils avait disparu… Le père n’avait plus qu’à espérer que le fils reviendrait. Mais le fils ne revenait pas… Un jour, quelqu’un l’a retrouvé! Il vivait seul, était maigre et n’avait pas l’air en santé. La visite fut bonne, mais le fils ne voulait rien savoir de ses parents… Les parents, même désolés, ont continué d’espérer… Ils ont envoyé des lettres recommandées, demandant pardon et déclarant leur amour et leur désir de réconciliation. Le fils ne donna pas signe de vie… Ils ont délégué un grand ami de la famille pour aller le voir et plaider leur cause. Rien n’y fit… Un jour, une de leurs deux filles est décédée subitement. Sa sœur est allée directement chez son frère, le supplier de venir aux funérailles. Le fils resta sourd à toute supplique; le père a pleuré et la mère s’est tue… La consolation des vieux parents leurs petits-enfants, qui ignoraient leur drame et les aimaient de tout leur cœur.
Après 35 ans au Collège Louis-Riel, Robert Stanners tire sa révérence. Sabine TRÉGOUËT
«C’
est comme un grand voyage local que j’ai fait au collège, confie le directeur adjoint du Collège Louis-Riel qui prendra sa retraite en juin prochain, Robert Stanners. J’y suis depuis que j’ai 12 ans. » Enseignant depuis 35 ans, Robert Stanners est une icône sportive et éducative dans la communauté. Et pour cause, en plus d’enseigner l’éducation sportive, il a toujours entraîné des équipes de basketball et de badminton. « J’ai un background académique, mais je trouve que les adolescents doivent s’attacher à des expériences, n’importe laquelle, pourvu qu’elles soient formatives et éducatives, assure-t-il. Ça leur permet aussi de se respecter en socialisant. » L’actuel directeur adjoint s’est beaucoup engagé dans le parascolaire, au niveau sportif certes, mais également en plein air. Avec une centaine de camps à son actif, Robert Stanners a su développer des belles relations avec les jeunes. « Il y a eu beaucoup de dossiers, d’équipes, de voyages, se souvient-il. Les gens me rattachent beaucoup aux sports, mais on a essayé de toucher les élèves avec des activités qui sortaient de la salle de classe, comme le canot. On a également développé des cours d’art dramatique en partenariat avec le Cercle Molière et l’Université de Saint-Boniface ou
photo : Sabine Trégouët
Robert Stanners prendra sa retraite à la fin de l’année scolaire.
des sessions au Musée des Beaux-Arts de Winnipeg. » Travailler dans l’administration scolaire lui a en effet permis de développer de nombreux projets avec son équipe d’enseignants. « J’aime travailler avec des gens motivés, explique-t-il. Ils ont accès aux élèves, mais ils manquent de temps pour coordonner des projets et des activités. Eux peuvent connecter ce genre d’expérience avec ce qu’ils apprennent en cours aux élèves. Ils travaillent avec les jeunes alors ils savent ce dont ils ont besoin. Moi j’ai accès aux médias et je connais bien la communauté alors je peux coordonner plus facilement. » À l’heure de tourner la page sur ses années au Collège Louis-Riel, Robert Stanners confie une certaine nostalgie. « Ce qui me manquera le plus, c’est les relations particulières avec certains élèves ou certains collègues, conclut-il. Mais quand je parle d’élèves, certains peuvent avoir 50 ans aujourd’hui. » Et pour cause, Robert Daigneault, aujourd’hui directeur
adjoint de l’école Précieux-Sang, fait partie de ces élèves qui ont été profondément marqués par leur expérience avec cet entraîneur de badminton motivé et motivant. « C’est grâce à lui que je suis devenu professeur d’éducation physique, raconte-t-il. En le regardant, je me suis dit qu’il avait l’air de s’amuser. Grâce à sa joie de vivre, il m’a donné le goût. Il était dévoué, il y passait ses soirées et ses fins de semaine, et puis il était toujours intéressé à nous en tant qu’athlète, mais aussi en tant qu’humain. Ça nous inspirait à travailler encore plus nos performances. » Quelques années plus tard, les deux hommes sont devenus amis. C’est donc avec beaucoup de reconnaissance que Robert Daigneault parle aujourd’hui de son collègue. « Les enfants le ressentent quand ils sont aimés, conclut-il. Robert Stanners était un enseignant qui donnait ça et qui le vivait. C’est une grande fierté pour moi d’être enseignant comme lui et d’avoir atteint mon mentor. »
Après la mort des deux parents, à l’ouverture du testament, on a constaté que les parents avaient aimé leur fils au-delà de la mort. En effet, ils séparaient leurs biens considérables en trois parts : une pour les enfants de leur fille aînée décédée, une pour leur fille vivante, et une pour leur fils prodigue… Le repentir du père avait été réel et profond. Lui et sa femme avaient vécu dans l’espérance, jusqu’au bout. Malgré le silence de leur fils unique, jamais leur amour pour lui ne s’était éteint. ________________________ Cette histoire m’habite depuis longtemps, mais je l’ai toujours tue par respect pour la famille. La dernière des filles est décédée récemment et le fils n’habite pas au Manitoba.
% 3
8 À É
U O L
Si j’en parle aujourd’hui, c’est que je trouve que ces parents, très humains, imparfaits et humbles, ont toutefois été des exemples magnifiques d’amour et d’espérance. S’ils ont eu tort dans le traitement de leur fils, jamais ils n’ont parlé en mal de lui, jamais ils ne l’ont dénigré. Ils se sont repentis et ont fait tout en leur pouvoir pour se faire pardonner. Pourtant, le fils n’a jamais répondu à leurs ouvertures, mais qui sait la souffrance qu’il portait en son cœur? On ne le saura jamais… Il y a des ruptures, dans la vie, qui font terriblement mal. Il y a des paroles qui blessent à mort… Mais pour qui croit en Christ, il reste l’espérance… Ce couple en est un exemple frappant. En réfléchissant à cette histoire, j’ai compris une chose : si un couple bien humain a pu ainsi vivre dans l’espérance, alors qu’en est-il de Dieu, notre Père, du Christ, notre frère? Pouvonsnous comprendre leur espérance divine, sans faille, sans détour, sans fin, quels que soient nos choix, nos décisions, nos vies? Une telle espérance dépasse souvent notre entente. Mais elle est réelle dans le cœur de Dieu, elle fait partie du cœur humain de Jésus… Cette espérance amoureuse est là, bien vivante, bien solide. Continuons d’espérer et de garder les bras bien ouverts. Car dans les pires temps de notre vie, il nous reste la vertu d’ESPÉRANCE! L’espérance en Christ, l’espérance en notre Père!
Votre chez vous www.villaaulneau.ca Tournée virtuelle
204-594-6300 Tournée personnalisée
Croyons-y et surtout, vivons-la.
COMMUNAUTAIRE
DU 5 AU 11 JUIN 2013
LA LIBERTÉ
WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | 35
À VOTRE SERVICE AVOCATS-NOTAIRES
SERVICES L’ÉQUIPE
DANIEL VERMETTE Vente de maisons
SERVICES EN FRANÇAIS
255-4204
www.danvermette.com
Résidentiel et commercial
(204) 231-4664 afm@mts.net www.afmplumbingheating.com
performance
Cet espace est à votre disposition! Informez-vous en composant le 204 237-4823 ou 1 800 523-3355
GUY VINCENT TAEKWONDO Programmes hommes • femmes et enfants
487-3687 Courriel : guytkd@shaw.ca
Audioprothésiste TACHÉ 396, avenue Taché Tél. : 204-237-9555 Fax : 204-233-7353
Jim Ryan audiologiste à votre service Aides auditives Accessoires Aide de télé www.grantparkhearingcentre.com
Cet espace est à votre disposition!
451-5000 renee.robidoux@gmail.com
www.vincentmartialarts.ca
Alain J. Hogue
Informez-vous en composant le 204 237-4823 ou 1 800 523-3355
Av o c AT ET n o TAiRE
Barreaux du Manitoba et de la Saskatchewan
Domaines d’expertise:
Découvrez l’abonnement
39 ANS DE SERVICE PROFESSIONNEL DANS NOTRE COMMUNAUTÉ Service en français | Servicio en español RENÉE ROBIDOUX KAPITOLER B.Comm.(Hons.) Agente immobilière
Confiance • Intégrité • Modestie • Contrôle de soi
ROGER ROBIDOUX B.A. Courtier
981-8159
édition en ligne L’intégrale de votre hebdomadaire en numérique
• préjudices personnels • demandes d’indemnité pour Autopac • litiges civil, familial et criminel • ventes de propriété; hypothèques • droit corporatif et commercial • testaments et successions Place Provencher 194, boul. Provencher
237-9600
10 $/an
+
➤S’ABONNER
TARIF RÉGULIER ▼ Vous n’êtes pas abonné(e) à La Liberté version papier. Et vous voulez recevoir La Liberté avant tout le monde? Abonnez-vous à La Liberté édition en ligne pour 25 $.
25 $/an
➤S’ABONNER
Avocats et notaires Rhéal E. Teffaine, c.r. Denis Labossière 247, boulevard Provencher Saint-Boniface (MB) R2H 0G6 Téléphone: 925–1900 Fax: 925–1907
Abonnez-vous à
La
LIBERTÉ
OFFRE SPÉCIALE POUR LES ABONNÉS DE LA VERSION PAPIER ▼ Vous recevez déjà La Liberté version papier et vous souhaitez vous abonner à La Liberté édition en ligne. Pour 10 $ de plus, recevez La Liberté avant tout le monde.
TEFFAINE, LABOSSIÈRE
OPTIONS OFFERTES Au Manitoba
Ailleurs au Canada
1 an 33,60 $ r 2 ans 56,00 $ r
36,75 $ r 63,00 $ r
Nom Prénom Adresse Ville
Province
Code postal
Téléphone
Je choisis de payer par : r Visa : _______________________________ Expiration : ________ r MasterCard : _________________________ Expiration : ________ (inscrire le numéro de votre carte et la date d’expiration)
Chèque ou mandat poste :
RENDEZ-VOUS SUR WWW.LA-LIBERTE.MB.CA!
36 | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA
(libellez votre chèque ou mandat de poste à l’ordre de La Liberté) C.P. 190, 420, rue Des Meurons, unité 105 Saint-Boniface (Manitoba) R2H 3B4
LA LIBERTÉ
DU 5 AU 11 JUIN 2013
À VOTRE SERVICE
2013
PUBLI-REPORTAGE
Qui se concrétise par la qualité élevée de nos services et nos programmes et l’amélioration continue de notre organisation.
MOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL, DENIS FERRÉ la fin de l’année scolaire est proche. avec elle, nous clôturons notre série de cahiers spéciaux destinés à mettre en lumière les trois valeurs fondamentales défendues fermement par la Division scolaire franco-manitobaine : l’équité, le leadership et l’excellence. Plus qu’un objectif à atteindre, l’excellence est, au regard de la DsFM, un moteur de progrès permanent. l’excellence, en effet, ne se résume pas, pour les élèves, à bien étudier leurs leçons pour obtenir de bonnes notes ou, pour les enseignants, à se satisfaire de la réussite des élèves dans les matières enseignées. l’excellence, telle qu’elle est ici cultivée, encourage chacun à révéler au quotidien
sa personnalité et ses talents afin de se réaliser pleinement dans les domaines qui correspondent le mieux à son potentiel. la DsFM se concentre sur l’épanouissement des enfants afin qu’ils deviennent des citoyens autonomes, responsables, solidaires et créatifs. Pour atteindre cet idéal, elle n’hésite pas à se confronter aux nouvelles idées, opinions et pratiques en vue d’améliorer ses méthodes et ses programmes. c’est sa façon à elle de s’assurer qu’elle dispose continuellement des meilleurs outils en matière d’éducation, et de tendre toujours un peu plus vers l’objectif ultime qu’elle se fixe : l’excellence.
nelson caMP.
Patrick saurette.
Jacques De Moissac.
sharice MolGat.
LA PASSION DE L’ENTREPRENEURIAT
LE BIEN-ÊTRE DE L’ÉLÈVE AVANT TOUT
UN ENGAGEMENT COMPLET
L’ART DE MANIER LA LANGUE FRANÇAISE
la création et la gestion d’entreprise, voilà le domaine de prédilection de nelson camp, enseignant d’entrepreneuriat et conseiller au collège louis-riel. sa passion, il la partage avec enthousiasme et plaisir avec ses élèves.
Des élèves bien dans leur peau, dans leur tête ainsi que dans leur environnement scolaire et social, voilà l’objectif premier du conseiller en orientation au collège régional Gabrielle-roy, Patrick saurette.
Et son savoir-faire pédagogique porte ses fruits! Depuis trois années consécutives, l’entreprise fondée par les élèves du Collège Louis Riel dans le cadre du programme Celebration of Achievement de Jeunes entreprises du Manitoba remporte la plus grande distinction. « Cette année encore, nous nous sommes vus remettre le prix de la compagnie de l’année, qui est la récompense la plus honorifique du concours, se réjouit Nelson Camp. Je suis fier que la seule école francophone à participer à la compétition remporte tant de succès. »
Après 12 ans d’activité à l’École Sainte-Agathe en tant qu’enseignant et conseiller, Patrick Saurette a rejoint l’établissement scolaire d'Îledes-Chênes en 2012, pour y occuper le poste de conseiller en orientation.
Élève en dernière année à l’École Pointe-des-chênes, Jacques De Moissac s’est vu couronné, cette année, du Student Leadership Award (prix de leadership étudiant) décerné par la Canadian Association of School Principals (association canadienne de directeurs d’école).
le concours national d’art oratoire de canadian Parents for French (cPF) est devenu un rituel annuel pour sharice Molgat, 15 ans. l’élève de 10e année du centre scolaire léorémillard prend part à la compétition depuis sa troisième année. et, dès ses premiers essais, la jeune élève est parvenue à se distinguer. « en 3e, 4e et 5e années, j’ai remporté la première place dans ma catégorie, développe-t-elle. en 6e et 7e, j’ai obtenu la deuxième place. en 8e, la troisième, en 9e, la deuxième et, cette année, la première place. »
Mieux que personne, Nelson Camp sait comment développer le goût du leadership auprès des élèves. « Souvent, ils méconnaissent l’univers de l’entrepreneuriat, explique l’enseignant. Ils savent en revanche qu’ils ne veulent pas rentrer dans la structure de l’employé. Pleins d’idées et créatifs, ils veulent développer des concepts à leur façon. Je les aide alors à alimenter la petite flamme qui brille en eux. » Pour leur faire comprendre la création d’entreprise d’une façon simple, Nelson Camp n’hésite pas à raconter une petite histoire amusante à ses protégés. « Imaginez un hiver rude, relate-t-il. Un homme dispose de 20 $. Il investit son argent dans une pelle. Après avoir déblayé son allée de garage, il frappe à la porte de son voisin pour lui proposer de débarrasser sa cour pour 20 $. Il renouvèle ensuite sa proposition auprès des autres voisins. Au bout de cinq consentements, il se retrouve avec 100 $. Résultat, à la fin de la journée, il a réalisé un bénéfice de 80 $ à partir de ses 20 $ d’investissement. » Le programme Jeunes entreprises du Manitoba permet aux élèves de mettre en pratique directe toutes les connaissances acquises lors des leçons théoriques. « Les cours comprennent une grande partie pratique, en-dehors de la classe, en soirée, indique Nelson Camp. Là, ce sont les jeunes qui mènent la danse. Ils développent leur projet d’entreprise en groupe et moi, je suis présent pour les orienter et leur poser les questions qui vont leur permettre de réfléchir et d’anticiper. » Enfin, afin d’imprégner profondément les élèves, Nelson Camp s’applique toujours à rendre ses cours les plus concrets possibles. « J’invite des chefs d’entreprise à venir parler de leurs expériences, je montre des vidéos de coaching, développe-t-il. Je me réjouit chaque fois que les élèves découvrent en eux des capacités qu’ils ne soupçonnaient pas et qu’ils désirent poursuivre dans la voix de l’entrepreneuriat. Pour certains, ils deviendront, grâce au programme, des participants actifs dans la communauté économique francophone du Manitoba.»
« Bien que j’adore enseigner, je souhaitais désormais me concentrer davantage sur la profession de conseiller en orientation, exprime Patrick Saurette. Les élèves me passionnent. J’aime être présent pour les aider et les soutenir. Les voir réussir est ma plus grande satisfaction! » Pour développer et mener ses actions, Patrick Saurette garde toujours une notion essentielle à l’esprit, celle du bien-être de l’élève. Il intervient dans des domaines aussi variés que les relations interpersonnelles, les habiletés sociales, la résolution de conflits, l’intimidation, la santé mentale ou encore la réussite académique. « Ma manière d’opérer est plutôt instinctive, relate-t-il. Je m’intéresse autant aux élèves en difficulté, qui ont des comportements perturbateurs manifestes, qu’aux bons élèves, tranquilles, à qui tout semble réussir mais qui, au fond, cultivent l’anxiété, le stress ou même la dépression. » La clé de Patrick Saurette pour accomplir ses tâches dans les meilleures conditions consiste à mettre l’accent sur la communication. « J’établis de bonnes relations avec les jeunes, et ce sont eux qui deviennent mes yeux et mes oreilles », révèle-t-il. Mais si le contact avec les élèves est primordial, le conseiller en orientation estime qu’il est également indispensable de travailler en partenariat avec tous les autres acteurs de l’école. « Pour optimiser le bien-être des jeunes, il est important que tout le monde se parle, insiste-t-il. « Qu’il s’agisse des enseignants, des auxiliaires, du personnel d’administration ou des concierges, tous les adultes de l’école peuvent devenir une source d’information non négligeable. Même chose pour les parents, la famille et les pairs de l’enfant, continue-t-il. Je me mobilise donc de façon à ce que toutes les personnes appartenant de près ou de loin à l’école agissent comme les membres d’une grande famille. » Établir des relations interpersonnelles favorables et gagner la confiance de l’autre est un processus qui requiert du temps et de la patience. Cet aspect figurait parmi les grandes priorités de Patrick Saurette pour l’année académique 2012-2013. « Présentement, l’équipe scolaire sollicite souvent mon avis, tout comme le font les jeunes, se réjouit le conseiller. Pour moi, c’est un beau gage de réussite. »
Ce prix est particulièrement prestigieux puisqu’il honore annuellement un seul élève de chaque province canadienne. « Je suis heureux de représenter mon école et ma province à travers cette récompense, déclare Jacques De Moissac. Je suis d’autant plus fier que je suis le premier francophone à recevoir le prix. » Ce sont ses qualités de leader, mais aussi son engagement communautaire qui sont parvenus à faire la différence auprès du jury et qui lui ont permis de remporter une bourse de 750 $. Avec une moyenne cumulative de 91 %, Jacques De Moissac est un excellent élève. Doté d’un bon sens de l’organisation, déterminé et ambitieux, il parvient à allier harmonieusement ses études et ses activités parascolaires. L’an dernier, Jacques De Moissac était président du groupe de leadership divisionnaire des communautés associés (JMCA). Cette année, il est aussi le président du conseil des élèves de l’École Pointedes-Chênes. « Depuis mon entrée au secondaire, je m’investis beaucoup dans la vie étudiante et communautaire, déclare-t-il. Très tôt, j’ai été sensibilisé au fait que ce qu’on donne contribue positivement à tout ce qui nous entoure et à notre bien-être personnel aussi. « Mes parents sont très engagés au sein de la communauté, ils m’ont inspiré et ont été un bon exemple, indique le jeune homme. Ils ne m’ont jamais poussé à entreprendre quoi que ce soit. » Ses premiers pas dans l’univers du bénévolat, Jacques De Moissac les a réalisés dans sa paroisse où il est lecteur et servant de messe. Ensuite, en 7e et 8e années, il proposait bénévolement ses services à la Villa Youville, un foyer pour les aînés situé à Sainte-Anne. À l’aise sur les planches, Jacques De Moissac a fait partie, ces deux dernières années, de la distribution des productions de théâtre gagnantes au Festival Théâtre Jeunesse. De plus, il est membre de l’équipe d’improvisation de l’École Pointe-des-Chênes, qui évolue au sein de la ligue divisionnaire d’improvisation, la LISTE, et qui a remporté les championnats en 2011 et 2012. Dans le même cadre, il anime, une fois par semaine depuis l’automne dernier, une ligue d’improvisation pour les élèves de la 5e à la 8e année. « Tous mes engagements font de moi une meilleure personne, exprime-t-il. Grâce à eux, non seulement je donne à ma communauté mais en plus, je m’enrichis personnellement. Je développe de meilleures relations avec mon entourage, des relations plus profondes. »
Jusqu’à cette année, Sharice Molgat préparait à l’avance les discours présentés au jury. « Mon papa m’appuyait dans mes compositions et m’aidait ensuite à les mémoriser, déclare-t-elle. Il m’a beaucoup inspirée. » Mais à présent, Sharice Molgat est passée à une étape supérieure au niveau de la compétition, celle de l’improvisation. « Dès la 10e année, l’épreuve consiste à présenter au jury un texte écrit en 15 minutes le jour même du concours, exprime la jeune élève. « Le thème qui m’a été imposé était : Mon voyage de rêve, continue-t-elle. Mon rêve étant de pouvoir voyager, ça n’a pas été très difficile pour moi d’écrire sur le sujet. J’ai parlé de mon désir de voir le monde, d’aller à la découverte de l’histoire de mes ancêtres en France, de visiter différents pays, d’admirer toutes sortes d’animaux, d’aider les gens dans le besoin… » Ainsi, en mai dernier, Sharice Molgat a remporté le premier prix au niveau provincial, dans la catégorie Discours impromptu. Pour la jeune élève, le concours d’art oratoire représente une occasion unique de valoriser sa pratique de la langue française, mais il lui offre aussi l’occasion d’acquérir beaucoup d’autres compétences. « Grâce à lui, j’ai gagné en expérience et en confiance, révèle-t-elle. J’ai aussi enrichi mon vocabulaire et j’ai appris à prononcer un discours en public, sans trop d’hésitations. » Grâce à sa participation au Concours national d’art oratoire de Canadian Parents for French, Sharice Molgat a donc pu développer des habiletés importantes. « Toutes ces aptitudes me serviront dans la vie », assure-t-elle. De plus, l’élève de 10e année pourra mettre ses habilités en pratique l’an prochain puisqu’elle projette de participer au concours d’art oratoire annuel organisé par la DSFM pour les élèves de la 9e à la 12e année.
Berne Joyal.
QUAND EXCELLENCE RIME AVEC SCIENCES De janvier à mars, les sciences sont à l’honneur à l’École la source, à shilo. De la 1re à la 12e année, tous les élèves sont invités à réaliser un projet innovant relatif au domaine scientifique en vue de participer à l’expo-sciences de l’école. « Chaque année, à Brandon, il y a l’expo-science régionale de l’Ouest, explique Berne Joyal, enseignant à l’École La Source. Nous nous sommes inspirés de l’évènement pour organiser une manifestation similaire à notre école. » Depuis trois ans, les élèves de l’école sont engagés dès le mois de janvier dans des projets scientifiques de leur choix. « Nous leur proposons déjà en décembre de réfléchir à des sujets qu’ils souhaiteraient développer et, en janvier, ils sont invités à étudier le thème choisi en suivant une démarche scientifique », souligne Berne Joyal. Les différents projets sont ensuite exposés, en février, dans le gymnase de l’école, dans le cadre d’un évènement ouvert aux parents. « Les sujets sont présentés par les scientifiques en herbe et soumis à l’évaluation d’un jury, continue l’enseignant. Les meilleures présentations sont alors désignées pour participer à l’expo-science régionale de l’Ouest. » Environ 450 élèves de la région de l’Ouest, en provenance d’une vingtaine d’écoles différentes, participent annuellement à cette exposcience à la mi-mars. « Nos élèves adorent participer à l’exposition régionale, affirme Berne Joyal. Ils sont fiers de présenter leurs projets et aspirent à recevoir des médailles de reconnaissance. « Notre école se classe plutôt bien et reçoit chaque année plusieurs médailles, ajoute-t-il. D’ailleurs, pour la deuxième fois consécutive, nous avons reçu le Prix du projet de classe. Nous sommes très fiers de nos élèves. » Mais, avant d’être une compétition, l’expo-science est avant tout et surtout une belle méthode d’apprentissage pour les élèves de l’École La Source. « Elle leur permet d’aborder une multitude de matières, souligne l’enseignant. Les sciences, bien sûr, mais aussi la technologie, les mathématiques ou encore le français. C’est une façon pour eux de toucher aux sciences d’une façon différente et d’approfondir des thématiques qu’ils n’auraient peut-être pas eu l’occasion de développer si le programme n’existait pas. »
LE SPORT SANS MODÉRATION À la Division scolaire franco-manitobaine, Monsieur Sport et Santé, c’est lui! Coordonnateur en programmation des services en éducation physique et santé, Luc Therrien assure la gestion des championnats et de tous les rassemblements sportifs divisionnaires, élémentaires et secondaires. « Avec l’appui des enseignants d’éducation physique, je gère les championnats qui, en soi, révèlent l’excellence de nos équipes ou de nos élèves, indique Luc Therrien. Mon rôle inclut une grande part de logistique. Lors de l’organisation des championnats et rassemblements sportifs, il est question d’assurer la disponibilité des locaux, des arbitres, des services de premiers soins, l’achat de bannières, de rubans, etc. « Cette tâche ne pourrait être assurée par les enseignants d’éducation physique seuls, continue-t-il. Mais leur aide dans l’organisation des évènements est évidemment utile et nécessaire. Sans eux, mon travail ne serait pas possible, et de mon côté j’essaie de leur donner le meilleur appui possible. Le sport est un domaine qui s’accomplit en équipe! » Dans sa position de coordonnateur, Luc Therrien est aussi amené à gérer toutes sortes de situations délicates. Serein et organisé, il répond à toutes les questions en matière de sécurité, de suppléance, et intervient aussi en tant que médiateur entre entraîneurs et élèves.
« Mais, parmi mes différentes fonctions, celle sur laquelle je mets un point d’honneur est sans aucun doute la promotion d’un enseignement de haute qualité, affirme-t-il. C’est ça qu’on devrait toujours viser. » Pour tendre vers l’excellence en matière d’éducation physique, Luc Therrien s’assure que les enseignants de la DSFM sont au courant des pratiques exemplaires en matière d’éducation. « Chaque nouvelle information est directement partagée avec eux, développe-t-il. J’organise d’ailleurs aussi des formations pour les enseignants en vue de les orienter vers des méthodes d’enseignement différentes, selon les besoins actuels. » La réussite des élèves est toujours au centre des préoccupations de Luc Therrien. « La DSFM reconnaît et récompense ses athlètes, affirme-t-il. Ils sont MaxiMe Détourné, Luc therrien et Karina Durupt. valorisés au niveau de l’école, de la Division et de la communauté toute entière. » avons obtenu la deuxième place dans une division plus haute. Ça fait 11 ans que je pratique ce sport. Je m’applique afin de devenir toujours plus performante. »
La culture du sport et de la santé vont de pair, et le coordonnateur est fier de constater que certains élèves choisissent cette voie avec l’espoir d’en faire carrière. C’est notamment le cas de Maxime Détourné et de Karina Durupt, élèves en 12e année du Collège Louis-Riel. Consacrée Most Valuable Player par la Winnipeg Women’s High School Hockey League en 2012, Karina Durupt, sur un terrain de hockey, se sent comme un poisson dans l’eau.
De son côté, Maxime Détourné cultive un appétit grandissant pour le badminton. « Je pratique ce sport depuis cinq ans, explique-t-il. Cette activité me permet de m’évader et de m’amuser. Je prends vraiment beaucoup de plaisir à jouer! » Vainqueur du championnat provincial de badminton dans l’épreuve simple masculin, il sent qu’il peut aller encore plus loin. « Le sport permet de rencontrer beaucoup de monde et de voyager, exprime-t-il. Plus tard, j’aimerais pouvoir vivre de cette activité. »
« Le hockey est pour moi un divertissement, mais aussi et surtout une passion, déclare-t-elle. L’an dernier, mon équipe de hockey a remporté le championnat et, cette année, nous
Donne-moi un exemple d’excellence dans ta vie à la DSFM. Papy-Junior K
Léa TESSIER
-Rémillard
tre scolaire Léo
10e année, Cen
de ma vie. part importante uviens pas e un te en és pr « Le violon re s, je ne me so que j’ai trois an moi. C’est J’en joue depuis n’avais pas mon violon avec je au est déjà pas d’un moment où ession et d’évasion. Mon nive iorer, c’est ça qui pr él mon moyen d’ex est toujours possible de s’am e l’i dé e qu ’il y a il m s ai ai J’ m ci ta nt e. r. mal avancé uj ou rs pl us ex rage à continue to ou ue nc iq ’e us m m ça d, en ic tt re nd la us ’a M m au Winnipeg eau défi qui toujours un nouv ars dernier, le 2e prix de violon . Pe ut -ê tr e qu e m 10 J’ai remporté, en té go ri e ro m an ti qu e, ni ve au travaillerai encore ca Je la e. ns in Fe st iv al , da nnée procha emière place l’a j’obtiendrai la pr e pour y arriver! » né plus dur cette an
12 e année, Centr
WILU
e scolaire Léo-R
émillard « Il ex is te à l’é co o rg an is é ce tt le un Co m it é de ju st ic e so ci al e. Il a e République Dom an né e un vo ya ge hu m an it ai re en inicaine pour ve prochain voyage nir en aide aux él es èves. Le t prévu dans un va lo ri se ce ty pe d’ in it ia ti ve . C’ es e école haïtienne. La DSFM projets d’aide co t mmunautaire, au vr ai m en t su pe r de so ut en ir de s sens large. »
AQUIS Jenesse DEL gimodière e année, École La
à l’école pour me d’écologie m ra og pr miliariser un s « Nous avon e la 8e année. Il permet de se fa prendre à ap 5 d’ la t an de rt es impo les élèv clage. C’est très la planète. » cy re de es gl rè aux éger iques pour prot les gestes écolog
8
Marion COLIN
6e année, École Lagimodière « L’école offre un très bon enseignement au niveau de l’écriture. Beaucoup de moyens sont en place pour aider les élèves à devenir meilleurs dans ce domaine. Savoir écrire est très important pour trouver du travail plus tard. »
Kevin et Andrew STUSKI
Gabrielle BO
ULET
4 année, École /C
ollège région
al Gabrielle-Ro « J’ es sa ye d’ êt y re bo nn e en m at hé m at iè re pr éf ér ée à l’é co le . Je m at iq ue s, c’ es t m a pr classe et à la m aison. Mon prof at iq ue be au co up en esseur m’aide be devenir meilleur e dans ce domai aucoup à ne. »
2013
PUBLI-REPORTAGE
e
6e année, École régionale Saint-Jean-Baptiste « L’excellence c’est quand tu es awesome parce que tu as beaucoup d’habiletés parce que tu as travaillé fort. »