Revue UFA 09/2015

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LANDI

Claas dans de nouvelles dimensions Page 26

Les bases pour de bonnes moissons Page 32

Veaux à l’engrais: alimentation intensive Page 62

Transformation des fruits sauvages Page 88


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SOMMAIRE EDITORIAL

Tomas Roffler mise sur une génétique favorisant une belle mamelle, un bassin large et un poitrail profond.

Hans Peter Kurzen Le professionnalisme, la fiabilité et la qualité paient Commercialisation des pommes de terre

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En un mot de Martin Keller Décisions du Conseil d’administration Campagne nationale pour acheter en Suisse Sélection végétale: fenaco soutient une chaire à l’EPF de Zurich

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GESTION Grande dispersion Agroscope a calculé les coûts totaux de toutes les branches d’exploitation de plusieurs centaines d’exploitations de référence.

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Dialogue pratique/théorie Planifier et regarder plus loin

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Brèves Procrastination: montagnes de factures et frais de rappel Différences dans les coûts totaux

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TECHNIQUE AGRICOLE Claas dans de nouvelles dimensions Poursuite de l’évolution de la moissonneuse-batteuse Lexion

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Brèves Valtra T174E: qualité finlandaise

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PRODUCTION VÉGÉTALE

Découvrir le Valtra T174E La qualité finlandaise a débarqué en Suisse. Premières expériences dans notre test pratique.

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Faire beaucoup avec peu Les oligoéléments sont nécessaires en quantités infimes, mais indispensables à la croissance.

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Le maïs ensilé dans l’alimentation des vaches laitières Digestibilité des résidus de plantes

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Brèves Les bases d’une moisson réussie productionvegetale.ch: le site web pour les professionnels Oligoéléments: faire beaucoup avec peu Campagne 2016 difficile pour les pommes de terre

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PRODUCTION ANIMALE Positivement surpris par l’élevage intensif du bétail laitier

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Brèves: Vitalisation de l’eau? Tarir sans antibiotiques? Comment trouver des vaches laitières robustes? Les concentrés fertilité au banc d’essai La famille Roffler présente une famille d’élevage avec 86 points UFA actuel: aliments vaches laitières et lait pour veaux en promotion Faire appel au conseil en élevage Les logettes flexibles présentent des avantages Durée de gestation plus courtes chez la Jersey et la Holstein Opter pour une race à deux fins? Page bio: Renzo Blumenthal mise sur les produits UFA Veaux: Comment améliorer le degré de couverture? L’Aubrac, une race intéressante Pénurie de fourrages grossiers: examiner les alternatives Distribution de fourrage structuré aux chevaux La porcherie de mise bas idéale Truies âgées: à risques particuliers, mesures particulières

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VIE QUOTIDIENNE Teneurs du lait améliorées Un plan d’affouragement «UFA W-FOS» est synonyme d’animaux en bonne santé, confirme Renzo Blumenthal.

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Les fruits sauvages sont à la mode Autoapprovisionnement

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Brèves Voyage des lecteurs: un circuit aux antipodes Échanges transfrontaliers entre paysannes Agenda des paysannes 2016: à commander dès maintenant Jardin: éclats de lumière en fin d’automne En chemin de ferme en ferme

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Les consommatrices et les consommateurs savent-ils à quel point nous apprécions la fidélité qu’ils accordent aux denrées alimentaires suisses? Consommer des denrées alimentaires suisses savoureuses, acheter local et passer des vacances en Suisse n’est pas seulement un moyen de soutenir les agriculteurs suisses. Cela contribue également à • assurer des places de travail • soutenir la Suisse en tant que site de production • veiller à la prospérité de la Suisse. Les personnes qui agissent en ce sens font preuve d’esprit de responsabilité et privilégient le développement durable. Toute personne souscrivant à cette démarche est simplement «waouh». Tel est le message véhiculé par la campagne nationale en faveur des achats effectués en Suisse. Cette campagne coordonnée par Agro Marketing Suisse et soutenue par des organisations renommées a été lancée le 27 août. Nos lectrices et nos lecteurs peuvent eux aussi contribuer à ce que cette campagne déploie ses effets. La Revue UFA s’efforce que ce soit le cas, comme vous pourrez le lire en page 7. Les agricultrices et les agriculteurs sontils conscients de tout ce qu’entreprend fenaco pour les soutenir dans le développement économique de leurs entreprises? fenaco se conforme aux objectifs stipulés dans son plan directeur en intensifiant notamment la collaboration qu’elle entretient avec les organisations de recherche agricole. L’objectif de cet engagement consiste à favoriser le développement agricole, sachant que les agricultrices et les agriculteurs suisses ont besoin de nouvelles technologies pour réussir dans leur métier d’entrepreneur. Une étape importante a été franchie avec le lancement d’une collaboration encore plus étroite avec l’EPF de Zurich. Dans le cadre de cette initiative, fenaco soutient une chaire professorale dans le domaine de la sélection végétale, pour que la Suisse maintienne l’avance dont elle dispose en la matière (voir en page 8).

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FENACO ACTUEL

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ACTUEL FENACO

Professionnalisme, fiabilité et qualité COMMERCIALISATION DES POMMES DE TERRE  Quelque 1000 producteurs de pommes de terre collaborent avec le groupe fenaco-LANDI et apprécient le professionnalisme et la fiabilité des centres de prestations fenaco et des LANDI.

Markus Hämmerli

Dans le cadre des journées d’avant-saison que fenaco a organisées en août dans le Plateau central, en Suisse orientale et en Suisse romande, des spécialistes ont informé les participants des contrôles d’entrée, des exigences qualitatives et de l’évolution du marché.

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«Le secteur des pommes de terre a beaucoup changé au cours de la décennie écoulée et se distingue par une dynamique impressionnante», explique Jörg Schär, chef du centre de prestations Steffen-Ris à Bätterkinden et Category Manager Pommes de terre fraîches chez fenaco». Cette spécialisation et ce professionnalisme accru au niveau de la production se traduisent par une augmentation des surfaces cultivées par exploitation, des rendements plus élevés à l’ha ainsi qu’une amélioration de la qualité des tubercules. Le degré de mécanisation toujours plus poussé des pratiques culturales est étroitement lié aux tendances évoquées plus haut. Au niveau du commerce, du stockage et du conditionnement des pommes de terre, les sites de prestations du groupe fenaco-LANDI ont consenti à des investissements énormes dans leurs infrastructures ces dernières années, dans le but d’améliorer encore

leur niveau qualitatif et d’abaisser leurs coûts. Les grands distributeurs et les entreprises de transformation sont soumises à une pression économique énorme. «L’instauration d’une collaboration judicieuse au sein de la chaîne de valeur ajoutée représente une prestation commerciale professionnelle, associée à une optimisation des structures de coût. Tous les acteurs, et plus spécialement les producteurs, bénéficient de ces efforts», poursuit Jörg Schär. fenaco-LANDI, un trait d’union  Les sites de prestations du groupe fenacoLANDI qui sont actifs au niveau commercial ainsi que dans le stockage et le conditionnement des pommes de terre font office de trait d’union entre les producteurs de pommes de terre et les clients du secteur frais et de la transformation. Les partenaires commerciaux sont exigeants. L’industrie alimentaire exige des lots homogènes et de qualité

régulière. La production agricole ne doit pas négliger les conditions climatiques et ses conséquences sur les volumes et la qualité produits, surtout lors d’années comme celle que nous sommes en train de vivre. «Les volumes commercialisés par variété et par segment fluctuent au fil des ans. Dans le cadre du rôle charnière entre les producteurs et les consommateurs qui est le sien, le groupe fenaco-LANDI doit s’adapter de façon souple et dynamique au marché tout en proposant aux producteurs un environnement de production stable», explique Christoph Kohli, Category Manager Pommes de terre auprès de fenaco. Et Christoph Kohli de préciser: «les producteurs comptent sur nous. Au niveau commercial nous entretenons des partenariats tout aussi fiables et anciens avec l’industrie alimentaire et le commerce de détail». Ces solides partenariats s’avèrent payants les années où les conditions climatiques difficiles et les 9 2015 · REVUE UFA


ACTUEL FENACO

AUF EIN WORT EN UN MOT

Qu’est-ce que la reprise, la transformation et la commercialisation des pommes de terre issues de la récolte 2015 a à voir avec une chaire d’enseignement à l’EPF de Zurich? En fait beaucoup plus qu’il y paraît au premier abord, sachant que ces deux activités ont pour objectif de soutenir les agriculteurs dans le développement économique de leurs entreprises. La première a un effet à court terme, la seconde sur le long terme. Or fenaco agit aussi bien sur le court terme que sur le long terme.

En ce qui concerne les pommes de terre, le taux d’auto-approvisionnement est très important et s’élève en moyenne à 90 %.

rendements des récoltes confrontent l’industrie des denrées alimentaires à des défis importants. Un partenariat payant  Le groupe fenaco-LANDI commercialise des agents de production (semences, engrais, phytosanitaires) et s’implique en

faveur d’une commercialisation performante des produits agricoles. Le partenariat entre fenaco et les LANDI régionales repose sur une répartition efficace du travail. Les besoins supposés en pommes de terre sont définis par fenaco Produits du sol avant d’être définitivement ancrés sous la forme d’une pla-

VERWALTUNG FENACO CONSEIL D’ADMINISTRATION fenaco cède sa participation dans Univo à Translait  En vendant pour le 1er janvier 2016 sa participation majoritaire dans Univo, une entreprise active dans l’engraissement de veaux, fenaco société coopérative focalise encore davantage son activité commerciale dans le domaine Agro sur l’approvisionnement de l’agriculture en agents de production et en technique agricole ainsi que sur la commercialisation des céréales, des oléagineux et des aniREVUE UFA · 9 2015

maux de rente. Translait, l’acheteur, est le leader suisse de la vente de co-produits laitiers de haute qualité destinés à l’alimentation des animaux. Les deux parties ont convenu de ne pas divulguer le montant de la transaction. «fenaco société coopérative est convaincue d’avoir trouvé en Translait un excellent nouveau propriétaire pour Univo», explique Heinz Mollet, chef de la division Agro de fenaco société coopérative.

Suite à la page 6

La récolte de pommes de terre 2015 fait partie de nos activités quotidiennes. Nous attachons beaucoup d’importance à la transparence, à la prévisibilité et à la fiabilité. Si nous travaillons bien, nos clients auront la satisfaction de disposer de pommes de terre fraîches en sacs de qualité irréprochable ou de pommes frites et de chips croquants. Comme ce fut le cas ces années passées, les producteurs de pommes de terre recevront un accompte important pendant la campagne. Une fois la récolte terminée, ils recevront un décompte final transparent qui leur permettra, nous l’espérons, de réaliser un résultat satisfaisant. Le soutien accordé à la sélection végétale dans le cadre de la collaboration avec l’EPF de Zurich et Agroscope a surtout pour objectif de développer le niveau de compétence élevé dont disposent la recherche et la vulgarisation suisses dans le domaine de la production végétale. Un exemple: la sélection de variétés de graminées et de trèfles adaptées au site, la production de mélange annuels et pluriannuels tout comme la culture, la récolte et la conservation de ces mélanges impliquent également des compétences techniques de haut niveau et beaucoup d’expérience. En comparaison internationale, la part élevée de lait et de viande produite à partir du fourrage de base constitue un des atouts de la production animale suisse. A travers la collaboration qu’elle entretient avec des instituts de recherche qui sont des pôles d’excellence en la matière ainsi que dans d’autres domaines, fenaco contribue au maintien et au développement de cet atout. Martin Keller Président de la Direction

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ACTUEL FENACO

Informations de récolte de fenaco Produits du sol L’information accroît la transparence, le savoir-faire, le professionnalisme, la qualité et l’efficacité. C’est en tous cas l’avis des responsables Pommes de terre de fenaco, qui informent régulièrement et à différents niveaux leurs partenaires commerciaux et de travail. Les journées de pré-récolte qui se déroulent au mois d’août et à l’occasion desquelles les contrôles à la réception, les exigences en matière de qualité et la situation de marché actuelle sont abordés, revêtent beaucoup d’importance. En août et septembre 2015, 700 producteurs ont profité de cette occasion de s’informer. Pour eux, être informés est aussi un gage de sécurité. Ils savent où en est l’entreprise, comment le marché évolue et bénéficient de précieux conseils pour la récolte et la livraison des pommes de terre. Au niveau du commerce de détail et de la transformation, les responsables de fenaco font également office de trait d’union, notamment en accompagnant leurs clients chez les producteurs. Les représentants du commerce de détail et les transformateurs bénéficient ainsi d’un aperçu de la production agricole tout en apprenant à connaître et à apprécier personnellement les producteurs.

nification de culture clairement structurée et contractuelle avec les producteurs. Poser des jalons pour l’avenir  D’un point de vue opérationnel, une entreprise tel le groupe fenaco-LANDI ne se contente évidemment pas de naviguer à vue d’année en année mais se fixe des objectifs stratégiques clairs dans la durée. Dans cette optique, la

dynamique du marché, les spécificités des exploitations suisses produisant des pommes de terre ainsi que les progrès technologiques et organisationnels servent de fil conducteur. Toutes les mesures développées à cette occasion sont réalisées dans le respect des engagements qui ont été pris au sein de l’organisation de branche Swisspatat. L’objectif consiste à améliorer le professionnalisme et la compétitivité à tous les niveaux, au sein d’un contexte commercial de plus en plus difficile. Tous les partenaires commerciaux doivent en ressortir renforcés pour affronter l’avenir. Ce n’est en effet qu’en unissant nos efforts que nous parviendrons à cultiver et à commercialiser avec succès des pommes de terre. A cette occasion, fenaco a impérativement besoin d’une organisation de branche qui fonctionne correctement: Swisspatat dispose d’un ancrage solide et constitue une plate-forme d’information et de décision. Swisspatat se charge de plusieurs tâches allant du testage des variétés à la mise en valeur des excédents, en passant par l’estimation des récoltes et la fixation des prix, en faisant preuve d’un grand professionnalisme. En Suisse, la population consomme environ 45 kg de pommes de terre par personne et par année. Cette consommation se compose pour moitié de produits transformés telles les chips et les pommes frites. Près de 90 % des pommes de terres consommées sont cultivées en Suisse. A l’avenir, il s’agira

Pius Diener procède au contrôle d’entrée au centre de prestations de Frauenfeld.

Klaus Meier et Bendicht Zehnder illustrent bien la compétence du site de Bätterkinden.

Emilien Piot réceptionne les pommes de terre au centre de prestations de Bercher.

de préserver ce taux d’auto-approvisionnement élevé. Toute la chaîne de valeur active dans le domaine des pommes de terre accomplit des efforts importants pour que cela soit le cas. m

Auteur Markus Hämmerli, directeur adjoint du département Produits du sol, 3001 Berne. www.fenaco-landesprodukte.ch Plus d’informations concernant la récolte des pommes de terre 2015 en page 40. www.ufarevue.ch

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ACTUEL FENACO

Une campagne nationale en faveur des achats effectués en Suisse APRÈS LE RENCHÉRISSEMENT DU FRANC, les prix ont été mis sous pression. Le tourisme des achats a augmenté. En réponse à cela, fenaco société coopérative a mis sur pied une campagne nationale, en collaboration avec plusieurs partenaires.

Les consommatrices et les consommateurs savent-ils à quel point les agriculteurs suisses et fenaco apprécient la fidélité qu’ils manifestent envers les denrées alimentaires suisses? Sont-ils conscients de l’importance qu’ils revêtent pour notre succès? Comment pouvons-nous nous montrer reconnaissants envers tous ceux qui achètent régulièrement voire même exclusivement des produits et des prestations en Suisse? La Direction du département Produits du sol de fenaco société coopérative a abordé ces questions en début d’année en collaboration avec plusieurs organisations agricoles, quelques jours après que la Banque nationale suisse a décidé d’abandonner le taux fixe liant le franc suisse à l’Euro. C’est à cette occasion qu’a germé l’idée de s’adresser à tous les consommateurs et consommatrices suisses, dans le cadre d’une campagne nationale au bénéfice d’un large soutien. Le message de cette campagne est le suivant: «tu es waouh. Parce que la Suisse te tient à cœur». Ce message englobe de nombreux éléments. Il s’appuie surtout sur une constatation: les personnes qui achètent des produits et des prestations en Suisse attachent davantage d’importance aux actes qu’aux mots. Il s’agit d’inciter la population à consommer des produits indigènes, dans le but d’assurer notre prospérité sur le long terme. Il s’agit également d’un remerciement à tous ceux qui oeuvrent en ce sens, car cela permet de préserver des places de travail en Suisse. Le lancement de la campagne «tu es waouh» a eu lieu le 27 août. Cette campagne vivante et dynamique est préREVUE UFA · 9 2015

Une campagne nationale disposant d’un large soutien et invitant les consommateurs à privilégier les produits nationaux.

sentée progressivement au public et (espérons-le) sera le sujet dont tout le monde parle. Dans un premier temps, ce sont les partenaires qui soutiennent cette campagne qui y veillent: outre fenaco société coopérative et ses entreprises de commerce de détail Volg, LANDI et TopShop, il s’agit de l’Union suisse des paysans, Swisscofel, swisspatat, fruit-union suisse, l’association suisse des maraîchers et l’association suisse des détaillants en alimentation (VELEDES). La campagne a été coordonnée par Agro Marketing Suisse. Carnasuisse, Proviande, le système suisse de fidélité ProBon ainsi que Tourisme suisse soutiennent également cette initiative par des actions individuelles. Cette campagne durera jusqu’au début 2016. Toutes les organisations et tous les commerces qui

soutiennent cette campagne ont reçu il y a quelques semaines un «kit de lancement» comprenant divers matériaux de campagne destinés à informer les clientes et les clients de façon détaillée. Un site Internet vient juste d’être créé – pour en savoir plus, consultez www. tueswaouh.ch. En plus de cela, la campagne «Tu es waouh» sera présentée sur divers canaux de médias sociaux, notamment par une page facebook spécifique. Les agricultrices et les agriculteurs peuvent également contribuer à cette action en transmettant les informations ci-dessus autour d’eux. Ensemble, nous nous efforcerons d’accroître encore la présence médiatique de cette campagne et parviendrons ainsi à atteindre une large partie de la population. m

Auteure Alice Chalupny, fenaco communication, 8401 Winterthour www.ufarevue.ch

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fenaco soutient la recherche en production végétale LA SÉLECTION VÉGÉTALE  est confrontée à des défis importants. Pour que l’agriculture suisse réussisse sur le long terme, fenaco s’implique dans la recherche scientifique et soutient financièrement une chaire à l’EPF de Zurich.

Plusieurs régions ont été affectées par la sécheresse. Les sols se sont asséchés alors que les cultures, les animaux et les agriculteurs souffraient de la chaleur. Dans un pays spécialisé dans les cultures fourragères tel que la Suisse, ces conditions climatiques sont plutôt inhabituelles et constituent un défi de plus en plus important. Sachant que les régions préalpines et alpines de Suisse abritent une des plus importantes variétés de graminées et de trèfles au monde, il est essentiel de répondre à ce défi. En raison des conditions très favorables qui prévalent dans notre pays, l’agriculture qui s’y est développée s’est fortement spécialisée dans la production animale et a privilégié une part de fourrage de base élevée dans la pro-

duction de lait et de viande. L’arboriculture et le maraîchage sont également devenus des piliers importants de l’agriculture suisse. La pratique agricole a permis de développer des connaissances séculaires sur les plantes fourragères. Ce savoir s’étend des semences à la conservation et à l’affouragement en passant par les semis, les soins et la récolte. Depuis près de cent ans, la recherche et la vulgarisation se préoccupent de plus en plus de sélection végétale: il s’en est suivi une spécialisation dans ce domaine. En Suisse, l’Institut de recherche Agroscope est un des leaders mondiaux. Dans le même temps, des entreprises telles que Semences

UFA, une société-fille de fenaco, ont développé un savoir-faire unique, grâce auquel les agricultureurs réalisent des rendements optimaux. Longueur d’avance en production végétale Afin de préserver la longueur d’avance dont dispose l’agriculture suisse dans le domaine de la production végétale au niveau mondial, fenaco a décidé de soutenir financièrement une chaire professorale à l’Ecole politique fédérale (EPF) de Zurich. Les scientifiques planchent aujourd’hui déjà sur l’élaboration de nouvelles solutions dans différents secteurs agricoles. Mais comment parvenir à ap-

Initiative World Food System Actuellement, la terre compte plus de sept milliards d’habitants. On s’attend à ce que ce chiffre passe à neuf milliards d’ici à 2050. Nourrir une population mondiale en constante progression tout en ménageant les ressources restreintes qui sont à disposition est un des défis les plus importants auxquels l’humanité est confrontée. A l’EPF de Zurich, des chercheurs planchent donc de façon interdisciplinaire sur des solutions promouvant un système alimentaire mondial qui garantisse durablement la sécurité alimentaire globale, en Suisse également. Avec le World Food System Center, qui met en réseau des professeures et des professeurs actifs dans diverses disciplines, l’EPF de Zurich contribue à assurer la sécurité alimentaire sur le long terme. L’objectif consiste à développer ensemble les bases indispensables à la production durable de denrées alimentaires saines et de haute qualité ainsi qu’à un approvisionnement stable d’une population en bonne santé. Afin de dispenser des connaissances axées sur la pratique et de former les spécialistes dont le secteur a urgemment besoin, le centre de l’EPF collabore étroitement avec les pouvoirs politiques, le monde de l’industrie et diverses institutions nationales et étrangères. Les partenaires actuels sont Bühler, Coop, Nestlé, la fondation Mercator Suisse et Syngenta, fenaco société coopérative vient s’ajouter aux entreprises et institutions soutenant la chaire d’enseignement de l’EPF de Zurich.

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ACTUEL FENACO

L’innovation chez fenaco fenaco société coopérative est une entreprise appartenant aux agriculteurs suisses. Son objectif prioritaire consiste à assurer durablement l’avenir de l’agriculture productive en Suisse. fenaco s’est fixé trois priorités pour l’avenir: l’innovation, le développement durable et la compétence internationale. fenaco est un employeur de premier plan pour les diplômées et diplômés de l’EPF Zurich, surtout pour ceux qui ont suivi une spécialisation dans les sciences de l’agronomie et des denrées alimentaires. fenaco s’est récemment impliquée activement et avec succès en faveur de l’introduction du stage pratique dans le contexte de l’initiative «Agrofutur» de l’EPF de Zurich. fenaco souhaite renforcer encore le partenariat qu’elle entretient avec l’EPF de Zurich et est prête à apporter son soutien à la nouvelle chaire de sélection végétale (Molecular Plant Breeding) de l’EPF Zurich, en lui accordant une aide de départ.

pliquer très rapidement les connaissances scientifiques dans la pratique, soit au champ et à l’étable ? Pour cela, il faut que les institutions, les entreprises, les organisations non-gouvernementales et les acteurs individuels comme les agriculteurs suisses, qui jouent un rôle de leader dans le domaine de la formation et de la recherche, collaborent étroitement et échangent des connaissances. Transfert de connaissances fenaco société coopérative se considère comme un pont entre l’EPF, l’institut de recherche et le partenaire de projets qu’est Agroscope, avec ses installations d’essai, et les agriculteurs suisses. Pour assurer leur avenir entrepreneurial, les agriculteurs ont besoin de produits et technologies innovants et garants de succès. A cette occasion, fenaco renforce encore la mise en réseau de cette chaire d’enseignement au niveau international. A l’étranger, les sciences agronomiques font face à des défis similaires à ceux auxquels la Suisse est confrontée. Il est donc primordial que les scientifiques du monde entier échangent leurs expériences et apprennent les uns des autres. L’instauration d’un réseau interdisciplinaire est primordiale elle aussi,

surtout dans le secteur des animaux de rente. Après cinq ans de relation contractuelle, fenaco et l’EPF procéderont à un état des lieux. Si le bilan est positif, le partenariat entre fenaco et l’EPF sera prolongé pour cinq ans de plus. Chaire de sélection végétale Actuellement, l’accent est mis sur la recherche de candidates et candidats compétents susceptibles de correspondre au profil de cette chaire professorale. Avec son représentant, fenaco dispose d’un membre au sein de la commission chargée de trouver un professeur/une professeure. La nomination relève de la responsabilité de l’EPF de Zurich et est agendée pour le premier semestre 2016. La nouvelle chaire de sélection végétale de l’EPFZ s’inscrit dans une approche globale: dans le cadre de l’initiative «World Food System» (voir encadré), l’EPF de Zurich a fortement développé ses activités de recherche et de formation dans le domaine de l’agronomie et des sciences alimentaires en créant de nouvelles chaires d’enseignement. D’autres chaires doivent encore venir s’y ajouter, à l’image de la chaire en sélection végétale évoquée dans les lignes qui pré-

Dans le domaine de la production végétale, l’agriculture suisse dispose d’une longueur d’avance au niveau mondial.

Auteure Alice Chalupny, Communication fenaco, 8401 Winterthour www.ufarevue.ch

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Du bon travail... à découvrir en vidéo“

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Vraiment du bon travail. Les Tracteurs CLAAS.

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Kim Toft Kragh

Coord. GPS: 55°10.700 09°29.250 Pays :

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Exploitation: 600 ha de terres

Hej du Danemark. J‘ai choisi de diviser ma surface cultivée par deux. Envie d‘en savoir plus ? Rendez-vous sur : traktor.claas.com


BRÈVES GESTION

NOUVELLES DU TRIBUNAL FÉDÉRAL

Développement interne refusé L’entreprise A SA est propriétaire d’un bien immobilier en zone agricole. Dans les années 1998 à 2006, ce bien immobilier a été l’objet de plusieurs dérogations pour des constructions et des installations en relation avec le négoce de bétail exploité par l’entreprise A SA. En 2010, l’entreprise A SA a déposé une demande de permis de construire pour la construction d’un abri de préparation de fourrage et des boxes pour 49 veaux. L’engraissement des veaux ne devait pas être lié au sol, les veaux étant nourris avec de la poudre de lait ou du babeurre. En zone agricole, les constructions et installations pour une production non tributaire du sol ne peuvent en principe être installées que dans le cadre d’un développement interne. Dans le cadre d’un développement interne, une exploitation

principalement tributaire du sol peut être complétée par des bâtiments et des installations pour une production agricole non tributaire du sol. Les tribunaux ont dû vérifier si l’entreprise A SA, avec son négoce de bétail, pratiquait une exploitation agricole tributaire du sol et avait par conséquent le droit d’être complétée par un engraissement de veaux non tributaire du sol. La détention d’animaux est considérée comme tributaire du sol lorsque les animaux sont nourris essentiellement à base du fourrage produit sur l’exploitation. Le Tribunal fédéral a considéré que les animaux détenus dans les étables de l’entreprise A SA n’ont pas grandi sur l’exploitation. Ainsi, le rapport au sol de l’entreprise A SA n’est pas assez étroit pour considérer que cette entreprise soit une exploitation agricole tributaire du sol. Lors

La démolition est une perte de valeur de leur bref séjour au sein de l’entreprise A SA, les animaux, devraient en effet être nourris quotidiennement sur l’exploitation et les vaches laitières être traites sur l’exploitation également. Dans le cas abordé ici, le sol ne serait pas, pour l’entreprise A SA, un facteur de production indispensable. L’entreprise A SA a expliqué qu’il est plus rationnel pour elle de travailler avec des exploitations agricoles des environs pour leur acheter des produits fourragers et leur livrer des engrais de ferme, au lieu d’exploiter sa propre surface agricole. Le Tribunal fédéral a rejeté la requête de développement interne en estimant que l’exploitation A SA ne pratiquait pas un mode d’agriculture tributaire du sol (Jugement 1C_71/2015 du 23.06.2015).

Andreas Wasserfallen, agronome et avocat, Berne,  031 300 37 00

Prix indicatifs pour l’élevage sous contrat Pour l’élevage sous contrat, de nouveaux prix indicatifs s’appliquent dès le 15 août 2015, avec de légères augmentations. En raison de la situation actuelle du marché et de la politique agricole PA 14-17, l’absence d’augmentation aurait généré des discussions intensives entre les représentants des régions de montagne et de plaine. Un nouveau système de calcul des prix pourrait être introduit au plus tôt l’année prochaine. Les formu-

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laires de contrat ainsi qu’une feuille explicative peuvent être commandés auprès d’ Agridea, 8315 Lindau, 052 354 97 00, www.agridea.ch. Marges brutes 2015 La brochure «Marges brutes» d’Agridea est publiée chaque année en automne et contient des exemples de calculs pour les marges brutes en grandes cultures, cultures herbagères et cultures spéciales (sauf les légumes), ainsi que la production animale. Il est possible d’acheter un exemplaire unique pour CHF 27.– ou dans le cadre d’un abonnement annuel, pour CHF 24.–. Agridea, 8315 Lindau, www.agridea.ch

projets qui ont bénéficié de contributions fédérales (CHF 87.2 mio.) et entraîné un volume global d’investissements de CHF 482.5 mio. Des crédits d’investissement de l’ordre de CHF 308.4 mio. prélevés sur le fonds de roulement, ont été octroyés pour des maisons d’habitation et des bâtiments d’exploitation, ainsi que sous la forme de crédits de construction et d’aides initiales. Les prêts accordés au titre de l’aide aux exploitations à des exploitations confrontées à des difficultés financières qui ne leur étaient pas imputables et à la conversion de dettes se sont chiffrés à CHF 15.1 mio. www.suissemelio.ch

Info: Développement rural En 2014, un montant de CHF 89.2 mio. a été versé pour les contributions au titre des améliorations foncières et des bâtiments ruraux. L’OFAG a approuvé de nouveaux

Coopération payante L’OFAG démarre cette année un projet visant à renforcer la coopération entre les entreprises agricoles. L’ensemble du projet dure jusqu’en 2022.

Dans le canton d’Argovie, depuis 2010, la plupart des constructions en zone agricole ne sont autorisées qu’avec une obligation de démolir. Cela signifie par exemple qu’à partir du moment où une remise n’est plus utilisée à une fin agricole, elle devrait être démolie. Dans une motion, Ralf Bucher, député au Grand conseil argovien et directeur de la

chambre cantonale d’agriculture, a exigé une clause de dérogation pour l’agriculture. En général, les constructions et les installations en dehors de la zone à bâtir sont à réduire au strict nécessaire pour maintenir à long terme les terres cultivées. Avec le changement de la loi sur les constructions en 2010, le canton d’Argovie a introduit une obligation de démolir pour les bâtiments et les installations (éoliennes, serres, silos, etc.) qui ne peuvent pratiquement pas être employés à d’autres fins. Il serait en effet absurde qu’une éolienne, par exemple, qui ne produirait plus d’énergie, reste implantée pour toujours dans le paysage. Dans le cas de bâtiments plus importants, et en particulier de sites agricoles, Ralf Bucher conteste le bien-fondé de l’obligation de démolir. D’un point de vue juridique, il s’agit d’une intrusion trop forte dans la propriété foncière, qui anéantit d’importants investissements. Pour toutes ces raisons, Ralf Bucher souhaite ancrer dans la loi une clause de dérogation, ou alors adapter le règlement d’application.

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Regarder plus loin PLANIFICATION ENTRE THÉORIE ET PRATIQUE  Simon Peter analyse l’évolution de l’agriculture à l’aide de calculs modélisés basés sur un comportement économique optimisé. Dans ses décisions pour planifier son avenir, la communauté d’exploitation des frères Buri ne se base pas uniquement sur des principes quantitatifs mais également sur les préférences personnelles de chaque membre.

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UFA-Revue: Christoph et Adrian Buri, en tant qu’associés, vous réfléchissez beaucoup à l’évolution future de votre exploitation. Que planifiez-vous concrètement? Christoph Buri: Notre étable n’est pas vraiment idéale du point de vue de l’organisation du travail et nous avons réfléchi s’il ne serait pas judicieux d’en construire une nouvelle pour 60 vaches. Il s’agissait d’une alternative parmi d’autres. Une autre option consistait à construire un nouveau bâtiment pour plus de 100 vaches. Nous avons ensuite comparé ces deux options avec la situation de référence. Adrian Buri: Pour l’organisation du travail, la construction d’une étable de 60 places aurait été une bonne solution. Mais le chiffre d’affaires n’aurait pas augmenté alors que la charge financière liée à la nouvelle construction aurait représenté un surcoût important. La variante à 100 vaches ne nous a pas convaincus non plus. Christoph Buri: Après avoir visité plusieurs stabulations, nous sommes rapidement arrivés à la conclusion qu’il fallait intégrer l’alternative d’un robot de traite à notre planification. Adrian Buri: Nous avons calculé plusieurs variantes de systèmes de traite. Nous avons ainsi envisagé la solution du robot de traite pour 60 vaches ou pour 140 vaches. Financièrement, c’est la variante à 140 vaches qui se serait avéré la plus rentable. Toutefois, cette solution ne nous convenait pas du point de vue de l’organisation du travail. Christoph Buri: La variante à 140 vaches était en porte-à-faux avec la stratégie bien ancrée que nous avons développée au fil des ans et qui 12

consiste à faire nous-mêmes le travail, même lors des pointes de travail en grandes cultures. Nous avons un parc machines et souhaitons l’amortir. Adrian Buri: Les grandes cultures et la production laitière sont au centre de notre activité et nous aimons ces branches de production. Le fait de disposer de notre propre parc machines augmente par ailleurs notre flexibilité. Peter Simon: Vous n’avez jamais pensé aller travailler à l’extérieur? Adrian Buri: Non, absolument pas. Nous sommes une exploitation familiale et voulons le rester. Christoph Buri: Je pense qu’il serait totalement absurde de construire un nouveau bâtiment et de devoir ensuite travailler à l’extérieur pour financer cet investissement. Simon Peter: Pour passer à 140 vaches, vous auriez dû doubler votre droit de livraison. Est-ce que cela aurait été possible? Adrian Buri: Oui sans problème. Nous sommes situés à un endroit stratégique, à proximité immédiate d’un axe autoroutier et d’un transformateur. Christoph Buri: Opter pour la construction d’une nouvelle stabulation pour 140 vaches nous aurait contraints à augmenter notre SAU, que ce soit par le biais de contrats de fermage à long terme, une collaboration avec d’autres exploitations ou une communauté de grandes cultures. Le profil des exploitations avoisinantes ne nous permettait pas d’envisager une telle solution. Financièrement parlant, il faut en effet que toutes les parties y trouvent leur compte. C’est ce qui nous a finalement incités à optimiser notre bâtiment actuel de 60 vaches en instal-

lant un robot de traite et en renonçant à d’autres mesures d’amélioration au niveau des bâtiments. Voilà où nous en sommes pour l’instant. Adrian Buri: En installant un robot de traite, nous serons plus flexibles dans l’organisation de notre travail. Un robot présente en outre l’avantage d’être déplaçable dans n’importe quel autre bâtiment/exploitation en cas de besoin. Nous n’avons plus non plus 20 ans et notre façon d’appréhender les risques a également évolué. Quand on a une famille, on privilégie souvent la sécurité financière et la prévoyance professionnelle. Christoph Buri: Tout porte à penser que le prix du lait ne remontera pas à 70ct. C’est la raison pour laquelle nous préférons attendre avant d’augmenter la taille de notre troupeau.

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DIALOGUE THÉORIE-PRATIQUE GESTION

Agriculteurs et scientifique se sont rencontrés sur l’exploitation de la famille Buri à Krauchthal.

Les agriculteurs Adrian (39 ans) Buri, avec son fils Leon, et son frère Christoph (36 ans) gèrent une communauté d’exploitation. Ils exploitent tous deux un domaine de 50 ha à Bannholz Krauchthal (BE). Les branches d’exploitation principales sont les grandes cultures et la production laitière. Les Buri cultivent du blé, du maïs, du colza, de l’orge, des betteraves et détiennent 60 vaches laitières. Leurs parents ont acheté l’exploitation en 1998. Cette dernière était précédemment propriété du pénitencier de Thorberg. L’exploitation a opté pour une production plutôt intensive. Le développement futur de l’exploitation revient fréquemment sur la table et ce sujet est discuté tant en famille qu’en s’adjoignant l’avis de différents experts.

La communauté Buri procède à une planification complexe en intégrant le marché, les coûts, l’environnement, la famille et la prévoyance professionnelle. Comment l’EPFZ effectue-t-elle ses calculs modélisés? Simon Peter: Le concept de base consiste à définir le comportement des agriculteurs dans une fonction cible et à l’intégrer au sein d’un modèle. On part du principe que l’agriculteur utilise

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les facteurs limités dont il dispose, soit les terres, le travail et le capital d’une manière économiquement optimale, de manière à réaliser le revenu le plus élevé possible. Ce modèle intègre en outre les prix au producteur, les paiements directs ainsi que les restrictions à respecter dans le cadre de la maximisation du revenu. Le respect d’une rotation définie, du bilan nutritif ou du bilan fourrager en fait notamment partie.

Simon Peter (38 ans), Dr. MSc EPF Agr., est domicilié à Gränichen (AG) et est professeur à l’Institut interdépartemental des choix environnementaux (Institut für Umweltentscheidungen) à l’EPF de Zurich. Il enseigne aux futurs agronomes les Operations Research (méthodes quantitatives) et la thématique des chaînes de valeur ajoutée agricole. Il représente également l’EPFZ au comité directeur de Profi-Lait (www.profi-lait.ch).

Il ne suffit alors plus que d’appuyer sur une touche pour lancer le calcul modélisé? Simon Peter: Exactement. Les activités agricoles telles la production laitière, les grandes cultures ou la production carnée sont alors en concurrence pour les ressources rares que sont le sol ou l’offre en travail disponible. Pour sa-

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DIALOGUE THÉORIE-PRATIQUE GESTION vu de ce qui précède, je crois totalement en mes calculs. J’ai en outre veillé à ce que le calcul modélisé que j’ai adopté soit aussi transparent que possible. Je reconnais toutefois que les calculs modélisés sont tellement spécifiques qu’il est pratiquement impossible pour les «novices» d’en comprendre tous les tenants et aboutissants. Dans notre discipline, les standards éthiques revêtent donc une grande importance dans le domaine de la recherche. Mais c’est incontestable: on peut tricher à tous les niveaux, que ce soit dans le domaine de la recherche ou au moment de remplir son bilan de fumure.

La famille Buri à Krauchthal: (de g. à dr.) Ramona, Leon, Adrian et Christoph Buri. (de g. à dr.) Jana et les parents Anni BuriFankhauser en compagnie de Christian Buri. Lisa Buri manque sur la photo. Elle était encore à l’école.

voir ce qu’il adviendra de l’agriculture à l’avenir, nous nous basons sur différentes variantes: par exemple l’ouverture de la ligne blanche dans le cadre d’un marché de la viande protégé. Nous introduisons les prix probables dans le cadre de chacune de ces variantes et procédons à une optimisation du modèle en question. Dans le cadre de ces calculs, on constate que de nombreux agriculteurs abandonnent la production laitière pour se lancer dans des activités bénéficiant d’une plus grande protection douanière (viande) ou permettant de bénéficier de paiements directs élevés (écologie). Les résultats des calculs modélisés ne portent toutefois pas sur une exploitation individuelle. Ils indiquent une tendance pour l’ensemble de la production suisse, selon qu’il s’agit de la région de plaine, des collines ou de montagne. En ce qui concerne les calculs modélisés, ne peut-on pas affirmer, comme on le dit des statistiques, qu’il faut uniquement croire aux chiffres que l’on a «falsifiés» soi-même? Simon Peter: Les résultats des calculs modélisés dépendent surtout de la base de données et des modes de comportement des agriculteurs pris en compte lors de la modélisation. Dans le cadre de mon travail de doctorat, j’ai soigneusement mis en valeur les données disponibles. Par ailleurs, le pouvoir d’adaptation relativement flexible des agriculteurs rend le scénario «ligne blanche» assez plausible à mes yeux. Au

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Que pensez-vous de la manière dont la famille Buri planifie son exploitation? Simon Peter: Je trouve qu’elle fait très bien les choses. On sent qu’ils sont animés par une vision et une passion. La famille Buri établit aussi plusieurs scénarios pour planifier. Les Buri sont capables de peser relativement rapidement tous les avantages et désavantages importants, sans pour autant se perdre dans des questions de détail. Adrian Buri: Nous estimons que le bouclement comptable ne doit pas finir dans un tiroir mais qu’il doit servir de base pour la planification. Nous l’utilisons chaque année pour disposer d’une vue critique sur notre stratégie et notre travail. Christoph Buri: Nous n’avons pas non plus l’ambition d’être absolument parfaits dans tous les domaines. Simon Peter: Dans la majorité des cas, le perfectionnisme n’est pas rentable. Le pragmatisme accroît la flexibilité. Christoph Buri: Il ne faut pas non plus cacher ses plans mais en parler ouvertement avec des collègues. Se faire conseiller par des personnes compétentes et avoir de bonnes discussions permet d’éviter des investissement erronés. Parfois, les choses tournent autrement. Il faut alors s’en tenir à ses choix. Simon Peter: Si tous les facteurs avaient été réunis, en termes de surface etc, le faible niveau du prix du lait aurait-il eu un impact dans votre décision? Si tel n’est pas le cas, avec 140 vaches et la surface qui va de pair avec un tel cheptel, il est aussi possible de travailler avec un prix de 50 ct.

Christoph Buri: Il n’est malgré tout pas possible d’investir d’énormes montants. Un agriculteur qui produit un volume de lait élevé dans une ancienne étable aura toujours davantage de marge de manœuvre qu’un producteur qui construit un nouveau bâtiment. Simon Peter: Une autre question me vient encore à l’esprit: produire du lait ou de la viande constitue une décision stratégique: en vous reconvertissant à l’engraissement bovin, vous pourriez éviter d’investir dans un robot de traite. Vous êtes-vous penchés sur cette question? Christoph Buri: En fait, la production laitière nous passionne. Comme nous l’avons dit précédemment, nous sommes situés à un emplacement idéal. Adrian Buri: Si le prix du lait se maintient à un tel niveau au cours des années à venir, nous étudierons d’autres variantes. Nous ne nous entêterons pas à produire du lait jusqu’à ce que cela ne soit plus possible. Que pensez-vous de Profi-Lait? Christoph Buri: Cela ne me dit rien. Simon Peter (fait partie de comité directeur de Profi-Lait): Profi-Lait est un groupe de travail qui regroupe des représentants de la recherche et de la pratique. Son objectif consiste à favoriser le transfert de connaissances entre la recherche et la pratique. Nous nous rencontrons trois à quatre fois par an. Nous publions des articles techniques sous le logo «Profi-Lait». Nous organisons également des séminaires. Christoph Buri: Les chercheurs et les offices fédéraux nous expliquent qu’il faut faire les choses comme ça et pas autrement. Les agriculteurs répondent quant à eux que c’est impossible. Non, sans plaisanter, tous ces organismes sont très utiles car ils permettent de savoir ce que font les autres.

Interview Daniela Clemenz, Revue UFA, 8400 Winterthour Dans notre série «Théorie et pratique», un agriculteur ou une agricultrice s’entretient avec un représentant de la recherche ou d’autres instances agricoles. www.ufarevue.ch

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GESTION

Montagne de factures et de rappels REPOUSSER LES FACTURES  En général, les familles paysannes sont réputées pour leur discipline en matière de paiements. Il peut toutefois arriver, comme le démontre une étude récente de la HAFL et de la Haute école de travail social de Genève, que les factures et les rappels s’accumulent en présence d’une situation financière difficile.

Sandra Contzen

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Alors que la situation financière de certaines familles paysannes est bonne, voire très bonne, d’autres de leurs collègues éprouvent en revanche beaucoup plus de difficultés à boucler leurs fins de mois. Des chercheurs de la HAFL et de la Haute école de travail social de Genève se sont penchés sur cette question en se basant sur les résultats d’un sondage détaillé que l’Office fédéral de la statistique a réalisé au niveau national (Survey on Income and Living Conditions). L’étude en question démontre que près de 7 % des ménages agricoles suisses sont pauvres, ce qui signifie qu’ils vivent en dessous du seuil de pauvreté (spécialement ajusté sur le secteur agricole), tel qu’il

est défini par l’Office fédéral de l’agriculture. Le nombre de ménages agricoles affectés par la pauvreté est inférieur à d’autres groupes de comparaison, où cette proportion oscille entre 3 et 11 %. L’étude précitée indique également que près d’un quart des ménages agricoles est menacé par la pauvreté. Cela signifie qu’ils bénéficient d’un revenu inférieur à 60 % du revenu médian du reste de la population. Cette proportion est supérieure à celle des autres groupes de comparaison, où ce chiffre varie entre 3 et 16 %. Repousser les factures à titre de stratégie  Les motifs de ces situations difficiles ont été recherchés dans

le cadre d’interviews qualitatives réalisées en collaboration avec des familles paysannes issues de toute la Suisse (Revue UFA, 7-8/2015). Ces interviews ont démontré que les familles paysannes développent plusieurs stratégies pour contrer une situation financière problématique. En plus de se restreindre au niveau des dépenses privées et d’exploitation, ces familles en difficulté procèdent à de nombreux changements au niveau de l’exploitation. Repousser les factures fait également partie des stratégies fréquemment adoptées. Négocier   Dans de nombreux cas, les familles paysannes négocient avec les organes de facturation pour qu’un paiement intervienne dans les délais.

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GESTION Des accords sont souvent trouvés pour un paiement échelonné. Selon de nombreux agriculteurs, les fournisseurs d’aliment ou les mécaniciens sur machines agricoles savent que leurs clients finissent toujours par payer, mais que le règlement en question intervient souvent au moment où les paiements directs sont versés: «Les agriculteurs ne paient pas toujours dans les délais mais honorent toujours leurs factures, tôt ou tard». Lors de l’interview précitée, un agriculteur explique néanmoins que dans le cadre d’un paiement échelonné, «il est indispensable de s’en tenir à ce qui a été convenu et d’être sincère au moment de négocier». Développer un système de paiement  D’autres familles agricoles commencent à tout calculer et à planifier quand quelle facture doit être payée, afin de disposer d’une vue d’ensemble sur les factures en suspens et d’éviter des rappels. Une paysanne a décrit le système qu’elle appliquait en expliquant: «Nous avons établi une stratégie à l’aide de ce fichier Excel. Nous savions quelle entreprise nous laissait quel délai. (…) Les factures de téléphone en sont un exemple typique. Je savais exactement qu’il était possible d’attendre deux mois et demi mais

qu’ensuite la ligne serait coupée. J’ai donc toujours fait attention de payer de manière à ce qu’ils… (ne nous coupent pas le téléphone, ndlr.)». Une pluie de rappels  Pourtant, certaines familles paysannes ont expliqué cumuler les rappels et les poursuites. En début d’interview, un agriculteur a présenté cette situation en faisant preuve d’un certain flegme: «Il arrive parfois que nous prenions trois mois pour payer certaines factures. En fait, la base du problème, c’est que nous ne sommes pas payés régulièrement. C’est la raison pour laquelle nous recevons une avalanche de rappels. Nous finissons par être en mesure de payer mais… c’est comme ça». Un peu plus tard, l’agriculteur en question a néanmoins précisé que cette situation était une source de stress: «Je me suis tellement habitué à cette situation que dès que je reçois un rappel, je jette le courrier en question. Au début, on a du mal à se faire à cette idée. Mais il ne sert à rien de se rendre malade pour ces rappels et d’avoir mauvaise conscience». Un autre agriculteur a lui aussi expliqué qu’il n’ouvrait plus une seule facture et qu’il préférait se concentrer sur l’essentiel, selon sa propre affirmation. Les frais de rappel plombent le budget  La situation que les agriculteurs ont surtout évoqué comme un stress psychique au cours des interviews constitue toutefois également une charge financière, en raison des coûts engendrés par les rappels et les poursuites. Une paysanne qui s’est toujours efforcée de bien planifier la gestion de l’exploitation sans toutefois toujours y être parvenue, a expliqué à son mari: «Si nous additionnions tous les frais de rappel et de poursuite que nous avons payés, nous arriverions à une somme de Fr. 5 000 à Fr. 10 000.–». Avant de préciser: «En fait c’est illogique. On ne le fait pas exprès et on a déjà du mal à nouer les deux bouts, on n’a pas de moyens et voilà que ces frais de rappel viennent se greffer là-dessus». Conclusion  Comme l’a dit une des paysannes interrogées, il est nécessaire de chercher de l’aide: «Il n’y a pas à

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Conserver une bonne vue d’ensemble et réagir L’étude démontre clairement que les exploitations agricoles sont toujours plus nombreuses à être confrontées à des problèmes de liquidités. Lorsque les factures ne sont pas payées dans le délai imparti, les rappels arrivent très vite et quelque temps plus tard, c’est au tour des poursuites. Les rappels sont souvent associés à une amende. En ce qui concerne les poursuites, il faut s’attendre à des frais de traitement relativement élevés et à des intérêts de retard. En plus de cela, ce genre de situation est une source de stress psychologique important et peut avoir une incidence négative sur la gestion de l’exploitation. Il est vivement recommandé de contacter les créanciers pour demander une prolongation du délai de paiement. A cette occasion, on peut s’attendre à ce que les créanciers qui disposent d’une relation privée avec leur client soient plus enclins à accorder une prolongation pour le paiement. Pour ce qui est des factures envers l’Etat (impôts, contributions AVS) ou les assurances et les banques, il n’est en règle générale pas possible d’obtenir une prolongation. Pour conserver un contrôle et une bonne maîtrise des factures en suspens et des délais de paiement, je recommande vivement d’établir un fichier Excel et de documenter les factures, comme le fait la paysanne citée par Sandra Contzen. Lorsque les problèmes de liquidités deviennent récurrents, il faut impérativement se faire aider par une personne externe. Emil Steingruber, ES Agro Consulting à Lyss, chargé de cours en économie agraire à la HAFL

A long terme, il ne sert à rien de repousser le problème. Bien au contraire.

avoir honte. Des centres de conseil sont à même de nous aider». Il est essentiel de conserver une bonne vue d’ensemble sur la situation financière, les factures en suspens et les éventuels rappels. Il est compréhensible qu’une telle situation décourage les familles paysannes concernées et qu’elles jettent à la poubelle les factures et les rappels qui leur sont adressés. Les fiduciaires agricoles pourraient occuper une place centrale dans l’assainissement des dettes et aider les personnes affectées par ces problèmes à maîtriser leurs finances. Les collaborateurs des fiduciaires sont en effet souvent des personnes de confiance pour les familles paysannes, sachant qu’ils disposent d’un aperçu sur la «sphère privée» de leurs clients à travers la comptabilité et qu’ils les suivent souvent pendant de nombreuses années. m

Auteure Sandra Contzen, collaboratrice scientifique auprès de la «Berner Fachhochschule», Haute école des sciences agronomiques, alimentaires et forestières (HAFL). www.ufarevue.ch

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GESTION

Pas encore de conclusions en ce qui concerne la rentabilité ECARTS EN MATIÈRE DE COÛTS DE PRODUCTION  Agroscope a calculé les coûts totaux de toutes les branches d’exploitation pratiquées par plusieurs centaines d’exploitations de référence.

Alexander Zorn

Markus Lips

La réduction des coûts revêt une importance centrale pour l’amélioration de la compétitivité de l’agriculture suisse. Dans ce contexte, il est très important que les chefs d’exploitation connaissent les coûts de production de leurs branches d’exploitation respectives telles les céréales panifiables ou la production laitière. Outre le niveau absolu des coûts à l’hectare ou par unité de gros bétail UGB), les structures de coûts et la répartition des coûts entre les exploitations a une incidence décisive. Exploitations mixtes Sur la base des données comptables issues du dépouillement centralisé, Agroscope a calculé les coûts de production des branches d’activité d’exploitations mixtes lait-grandes cultures. 596 résultats d’exploitation réalisés entre 2010 et 2012 ont été pris en considération. Onze postes de coûts ont été définis pour les différentes branches d’exploitation. Pour chaque d’entre elles, six positions de charges spécifiques tels les semences ou les frais vétérinaires et les inséminations ont été saisies par les chefs d’exploitation et les fiduciaires. Pour l’estimation des terres agricoles, ce sont les montants moyens des fermages (médiane) des exploitations de plaine, différenciés selon le type d’utilisation (grandes cultures, prairies) qui ont été pris en considération. Les frais généraux, tels le travail, les coûts de machine, de bâtiment et les autres charges de structure (électricité ou as1818181818S

En production laitière, le travail représente près de la moitié des coûts.

Défi: répartition des frais communs  Le défi méthodologique de base réside dans la répartition des frais communs. Habituellement, ils sont répartis proportionnellement sur les branches d’exploitation, en fonction de facteurs d’imputation tels les heures de tracteurs ou le chiffre d’affaires. Contrairement à cela, le «principe d’entropie maximale» développé par Agroscope autorise une répartition non proportionnelle de ces coûts. Les branches d’exploitation impliquant des facteurs d’imputation élevés sont plus fortement pondérées que les autres. Cette façon de calculer colle plus à la réalité agricole. Supposons par exemple qu’une exploitation implique nettement plus de travail que la planification

d’exploitation le suppose. Lorsqu’une telle exploitation cultive du blé, qui est peu gourmand en travail, et des pommes de terre, qui en nécessitent au contraire beaucoup, le travail est proportionnellement davantage réparti sur les pommes de terre. Au niveau du travail, la répartition s’effectue sur la base des journées normales de travail. A partir d’un revenu paritaire reposant sur les résultats du relevé des structures de salaires de l’Office fédéral de la statistique et 280 jours de travail par an, nous partons sur un dédommagement journalier de Fr. 266.– Dès que les coûts de production de toutes les exploitations prises en considération ont été établis, une répartition par quartile de niveau de coûts est opérée, ce qui simplifie l’appréciation de la répartition des coûts. Lors de la présentation des résultats, Agroscope s’est focalisé sur sept branches d’exploitation. Pour les grandes cultures, c’est

surances) ont également été ventilés selon les branches d’exploitation.

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GESTION l’hectare qui fait objet d’unité de référence. En ce qui concerne le bétail laitier et les poules pondeuses, c’est en revanche l’UGB qui est prise en considération. Dans le cas présent, une UGB équivaut à cent poules pondeuses. Coûts totaux à l’ha  Dans le cas des céréales, les coûts totaux s’élèvent en moyenne à Fr. 4636.– par ha (tableau 1). Le quartile aux coûts les plus avantageux (1er quartile) affiche des charges de Fr. 3951.– contre Fr. 5389.– pour le 4e quartile, soit un écart de Fr. 1438.– La variance entre le 1er et le 4e s quartile est donc énorme, avec un surcoût de 36 %. Dans les branches d’exploitation liées aux grandes cultures, la variance oscille entre 36 et 53 %. Coûts totaux par vache laitière  Les coûts totaux par vache laitière s’élèvent à Fr. 7110.– Ce montant ne comprend pas uniquement la traite et l’affouragement mais également les frais d’élevage et la production de fourrage sur l’exploitation (soit, outre les prairies intensives et moyennement intensives, les pâturages, l’ensilage de maïs et la propre production de céréales fourragères). Le 4e quartile affiche des coûts par vache près de deux fois supérieurs (Fr. 9328.–) au 1 er quartile (Fr. 5074.–). En ce qui concerne les poules pondeuses, la variance est encore plus importante: les coûts totaux englobent également les coûts des fourrages produits et consommés sur l’exploitation (céréales).

Tableau 1: Coûts totaux de sept branches d’exploitation Branche d’exploitation Céréales panifiables Céréales fourragères Colza Pommes de terre Betteraves Bétail laitier Poules pondeuses

Unité ha ha ha ha ha UGB UGB

Moyenne des coûts de production en Fr. Nombre 1er quartile 4e quartile d’observations Toutes (V1) (V4) 562 4636 3951 5389 484 4574 3885 5347 241 4635 3885 5549 273 14 089 11 208 17 120 287 6396 5138 7761 596 7110 5074 9328 91 16 330 11 260 23 187

Tableau 2: Structure des coûts de sept branches d’exploitation Céréales Position de coût panifialbes Semences 6 % Engrais 7 % Protection des plantes 5 % Fourrages achetés – Vétérinaire, insémminations – Autres charges spécifiques 6 % Terres 14 % Travail 22 % Machines 33 % Bâtiments 3 % Autres frais communs 4 % Total 100 %

Céréales fourragères Colza 4 % 3 % 6 % 11 % 6 % 9 % – – – – 6 % 7 % 14 % 14 % 23 % 21 % 34 % 30 % 3 % 2 % 4 % 4 % 100 % 100 %

Pommes Betteraves de terre à sucre 18 % 6 % 5 % 8 % 7 % 10 % – – – – 4 % 2 % 5 % 10 % 32 % 20 % 24 % 38 % 2 % 2 % 3 % 5 % 100 % 100 %

Frais de machines et de travail  Le tableau 2 mentionne l’importance proportionnelle des onze positions de coût. Sauf pour les pommes de terre, dans les grandes cultures, ce sont les machines qui représentent le facteur de coût le plus important, suivi du travail. Pour ce qui est du bétail laitier et les poules pondeuses, le travail est, et de loin, le poste de coût le plus important. Dans le cas du bétail laitier, les machines (et également celles qui sont utilisées pour les cultures fourragères) occupent le second rang au niveau des coûts, avant les charges liées aux bâtiments et les coûts des fourrages achetés (surtout les concentrés). Conclusion  Les résultats démontrent qu’il existe plusieurs moyens de réduire les coûts, surtout dans le domaine du travail et des machines. Les différences entre les quartiles indiquent que les exploitations optent pour des méthodes de production très différentes et qu’une comparaison entre ces dernières permet d’identifier dans quels domaines des réductions de coûts peuvent être opérées. Sachant que le présent article met uniquement l’ac-

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Différence V4-V1 en Fr. en % 1438 36 1462 38 1664 43 5912 53 2623 51 4254 84 11 928 106

Bétail Poules laitier pondeuses 1 % 0 % 1 % 0 % 0 % 0 % 8 % 28 % 4 % 0 % 5 % 9 % 4 % 0 % 49 % 55 % 14 % 1 % 9 % 3 % 5 % 3 % 100 % 100 %

cent sur les coûts et qu’il ne prend en compte ni le produit des ventes ni les paiements directs, il est impossible de tirer des conclusions sur la rentabilité économique. Des coûts élevés n’impliquent pas nécessairement de faibles revenus. Au cours d’une prochaine étape, Agroscope intégrera à son système les produits des ventes et les paiements directs, dans le but de procéder à une appréciation de la rentabilité. Les premiers résultats seront présentés le 10 septembre 2015 dans le cadre du séminaire d’économie agraire de Tänikon. m

Auteurs Alexander Zorn (collaborateur scientifique) et Markus Lips (chef du groupe de recherche Economie d’entreprise), Agroscope, Institut des sciences du développement durable, Tänikon, 8356 Ettenhausen Le rapport «Coûts de production des branches de production pour les exploitations combinées production laitière/grande culture» est disponible sur www.agroscope.ch/science. www.ufarevue.ch

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BRÈVES TECHNIQUE AGRICOLE

Fella-Werke GmbH devient AGCO Feucht GmbH Dans le cadre de l’intégration de la société Fella-Werke GmbH au sein du groupe AGCO, l'entreprise change de raison sociale et devient AGCO Feucht GmbH; Feucht étant le centre de compétences pour la récolte du fourrage. Depuis mars 2011, la société Fella-Werke GmbH est intégré à 100 % au groupe AGCO. Le changement de raison sociale représente donc l’étape logique suivante qui explicite l’appartenance à la maison mère. La marque Fella reste indépendante et gagne en importance, grâce à la focalisation des compétences. Le site de Feucht est ainsi devenu le centre de compétences pour la récolte du fourrage en Europe, à partir duquel la technique de récolte est amenée à progresser. Les autres nouveautés positives sont le succès de la mise en place

du système de production AGCO APS et le passage de l’ensemble du montage des machines au système Lean Management avec de faibles stocks et des temps d’usinage courts. Les faucheuses, faneuses et andaineurs «made in Feucht» sont considérés dans le monde entier comme des machines efficaces et fiables pour la récolte du fourrage. En changeant de raison sociale, AGCO insiste sur l’importance du

site de Feucht pour le groupe et l’importance de la fabrication des machines de récolte du fourrage sur place. Fella joue par ailleurs un rôle essentiel dans le portefeuille de produits du groupe AGCO. L’indépendance et la signification de la marque est encore consolidée notamment par la création d’un poste de directeur Marketing et ventes, exclusivement pour la marque Fella.

Siloking réduit les besoins de puissance L’embrayage hydraulique est placé dans la transmission planétaire des vis de mélange. Au début du pro-

cessus de chargement, seule une vis est enclenchée. Les 2 autres s’activent en fonction du volume de fourrage contenu dans le mélangeur. Avec ce système et l’embrayage Soft-Start, le constructeur annonce une baisse de la puissance nécessaire pouvant atteindre les 50 %. La nouvelle génération de mélangeuses automotrices viendra compléter les remorques mélangeuses en fin d’année 2015.

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BRÈVES TECHNIQUE AGRICOLE

Potato Europe: nouveauté Grimme Grimme présentera le 2 et 3 septembre 2015 à Kain (BE) trois nouveautés d’arracheuse à pommes de terre. L’automotrice 4 rangs VARITRON 470, l’arracheuse 2 rangs SE 260 et l’arracheuse 2 rangs SV 260 seront présentes au rendez-vous. Les nouveautés comprennent un déchargement de la trémie en douceur grâce à une bande de déchargement en continu et réversible, l’arrachage par disque empêchant la compression des buttes dans les sols lourds, divers systèmes permettant le travail dans des conditions difficiles et l’application informatique «Grimme Tools».

Pöttinger élargit sa gamme La filiale suisse Pöttinger de Birmenstorf (AG) qui commercialise des machines de récolte des fourrages, des faucheuses, des autochargeuses ainsi que des faneuses et andaineurs élargira sa gamme de vente dès le 1er octobre 2015. Elle distribuera alors les machines de travail du sol commercialisées jusqu’à présent par Althaus SA à Ersigen (BE). Le service des pièces de rechange sera assuré par Sahli AG, déjà implantée dans ce milieu. Pöttinger exposera l’intégralité de son programme du 16 au 18 octobre prochain sur son site de Birmenstorf.

Kverneland: nouvelle combinaison de semis «u-drill» La nouvelle génération u-drill de Kverneland associe puissance et simplicité dans les semis universels. L’u-drill est un semoir à disques trainé qui allie tous les processus, de la préparation du sol à la mise en place du semis, à une vitesse comprise entre 10 et 18 km/h. Le semoir est entrainé électriquement et l’u-drill est compatible avec l’isobus. Le tasse-avant (Ø 80 mm) est suivi par deux rangées de disques crénelés de 18» avec forme de disques coniques. Les disques fixés indépendamment et espacés de 12.5 cm permettent de réaliser un lit de semence précis et homogène. Le rouleau packer (Ø 900 mm) réduit la puissance nécessaire du fait de la taille de ses roues et rappuie avant l’encemencement. De ce fait, la profondeur de semis est elle aussi précise et homogène,

même en présence d’une vitesse élevée. La force de pénétration (100 kg) est utilisée pour la formation des lignes de semis mais peut aussi être utilisée pour le rappuyage avec la roue plombeuse. Ce dernier garantit un semis homogène et donc une régularité de la levée du semis, mais aussi un système capillaire qui approvisionnera la semence en eau et favorisera le développement de la racine.

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TEST PRATIQUE KNOW-HOW

Qualité finlandaise LE VALTRA T174E  a remporté le titre de «Machine de l’année 2015» lors du dernier SIMA. Le premier exemplaire est arrivé chez l’entrepreneur Heinz Hofstetter à Utzenstorf (BE). La Revue UFA a recueilli ses impressions après quelques semaines d’utilisation de ce tracteur qui allie puissance, maniabilité et modernité.

Les tracteurs Valtra de la série T4, dont les puissances vont de 150 à 250 CV, ont été présentés l’hiver dernier. Les agriculteurs ont notamment pu découvrir l’un de ces tracteurs lors du roadshow organisé par GVS en juin. Comme les autres modèles de la série, le Valtra T174 Versu est équipé d’un moteur Agco Power. Il est le plus petit modèle à disposer d’un moteur 6 cylindres d’une cylindrée de 7.4 l. Le T174 EcoPower offre la possibilité de choisir la cartographie du moteur en

fonction des travaux à réaliser. Pour les transports par exemple, il est ainsi possible de choisir des réglages favorisant le couple et un fonctionnement à bas régime du moteur (puissance max à 1700 t/min, 850 Nm). Pour les travaux lourds, le mode Power place la puissance maximale à 1 900 t/min avec un couple maximal à 740 Nm. Les deux modes de fonctionnement disposent encore de la fonction boost SigmaPower qui augmente la puissance du moteur de 15 CV lorsque la prise de force est enclenchée.

Excellente maniabilité  Parmi les tracteurs de puissance comparable des marques concurrentes, le Valtra T174 E fait partie des grands gabarits, tant en taille qu’en poids. Il se démarque par contre par un rayon de braquage inférieur (selon les données des constructeurs publiées dans les brochures). Ce gabarit supérieur ne pénalise pas la charge utile du tracteur finlandais qui affiche un poids total autorisé également parmi les plus élevés pour des tracteurs de cette catégorie. Le constructeur annonce encore disposer

L’accoudoir comprend tous les éléments nécessaires. le joystick de droite est nécessaire à la commande de l’arracheuse de carottes attelée au T174 Le Valtra T174: un gros gabarit très maniable et extrêmement bien fini.

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TEST PRATIQUE KNOW-HOW

Bien conçu, jusque dans les moindres détails

Heinz Hofstetter apprécie l’espace de rangement proposées sur le côté droit du tracteur.

de la garde au sol la plus importante du marché avec 600 m mesurés au milieu du tracteur. Hydraulique performant  Le Valtra T174, dans sa version Direct, dispose en série de 5 distributeurs hydrauliques à commande électrohydrauliques et d’un raccordement Power Beyond à l’arrière (2 en option) et de 2 ou 3 distributeurs électrohydrauliques à l’avant. Le système hydraulique, de type Load Sensing, du T174 débite 115 l/min (160 en option). Le relevage arrière dispose d’une capacité de près de 10 tonnes (81 kN). Quant au relevage avant, parfaitement intégré au

Données techniques «Valtra T174 E Direct» Moteur: 6 cylindres, 7.4 l, Niveau de gaz d’échappement 4 final, DOC et SCR. 170 CV de puissance nominale, 190 CV avec Boost. Couple max mode standard 740 Nm à 1 500 t/min, mode eco 850 à 1100 t/min. Capacité du réservoir 380 l + 70 l AdBlue Transmission: variation continue Prise de force 540/1000 t/min, en option 540E ou 1 000E Hydraulique: Load Sensing, 115 l/min, jusqu’à 150 l Power Beyond, max 5 distributeurs à l’arrière, 3 à l’avant. Force de levage : 8 100 ou 9 500 kg à l’arrière, 5 100 à l’avant Dimension: poids à vide: 7 300 kg, Poids maximal à charge: 13 500, Empattement: 2.995 m, rayon de braquage 5.25 m. Hauteur: 3.13 m (Données fournies par le constructeur)

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châssis, sa force de levage atteint les 5 tonnes (50 kN). Lors de l’utilisation d’un chargeur frontal avec un modèle de la version Direct, le régime moteur augmente automatiquement pour améliorer les performances du système hydraulique, ceci sans modifier la vitesse d’avancement du tracteur. Personnalisation sans limites  Le constructeur finlandais a fait le choix de proposer un tracteur avec des possibilités de personnalisation presque illimitées. C’est ainsi que le configurateur permet plus de 500 000 combinaisons possibles. Les Valtra T sont disponibles en sept couleurs différentes et le studio Unlimited installé dans l’usine offre des possibilités de personnalisation unique parmi les constructeurs de tracteurs agricoles. Machine de l’année 2015  Le design de la nouvelle série T4 marque un tournant dans l’histoire de la marque finlandaise. La longueur du Valtra T174 lui confère une excellente stabilité sans pénaliser sa manoeuvrabilité et ses capacités de levage sont parmi les plus importantes pour des tracteurs de puissance comparable. Avec la nouvelle série T4, Valtra ne présente pas un tracteur type répondant à des exigences prédéfinies. Les nombreuses options, dont certaines exclusives comme le poste inversé «TwinTrac», permettent à l’acheteur de configurer le tracteur selon ses propres besoins. Les tracteurs de la série T ont de plus été désignés «Machine de l’année 2015» dans la catégorie des tracteurs de 180 à 280 CV lors du dernier SIMA. m

Heinz Hofstetter exploite un domaine d’une trentaine d’hectare à Utzenstorf (BE). Il produit 8 ha de pomme de terre de consommation, 3 ha de betteraves sucrières, 3 ha d’oignons et 6 ha de carottes. Le reste de la SAU est occupé par des prairies temporaires. Heinz et son épouse Kathrine possèdent encore 1 cheval qui est accompagné de 6 chevaux en pension. Heinz Hofstetter gère une entreprise de travaux agricole spécialisée dans le pressage de paille et fourrage, la plantation et la récolte de pommes de terre, le semis et la récolte d’oignon et de carottes ainsi que le transport de récolte depuis les champs jusqu’aux industries de transformation ou de stockage. Il emploie actuellement deux personnes à l’année, renforcées par un employé supplémentaire pendant l’automne. Dès octobre, l’entreprise comptera également un mécanicien agricole. Chez Heinz Hofstetter, le Valtra T 174 remplace un Valtra N163 acheté l’année dernière. Ce dernier manquait de puissance, notamment pour les travaux de pressage. Le T 174, le premier commercialisé en Suisse, est arrivé chez Heinz Hofstetter début juillet, juste à temps pour les travaux de pressage qui constituent, avec les transports et l’arrachage des carottes, l’une des principales tâches qui lui seront dévolues. L’entrepreneur bernois s’est décidé sans avoir jamais vu ou essayé ce tracteur. Il a simplement fait confiance au garage Hess à Burgdorf et à son expérience des tracteurs finlandais pour décider de l’acquisition de son nouvel engin. Pour Heinz Hofstetter: «Le N 163 est un bon tracteur, mais il n’est pas assez puissant pour les travaux qu’il avait à réaliser: pour le pressage, il faut un moteur 6 cylindres.» Après une centaine d’heures de travail, l’entrepreneur est très satisfait de son T174: «La nouvelle cabine est très spacieuse et offre une excellente visibilité. La suspension du pont avant, de la cabine et du siège gérée électroniquement apporte un confort comparable à celui d’un camion et le siège pivotant est un réel avantage, notamment pour l’arrachage des carottes. En plus, malgré son grand gabarit, j’ai immédiatement été impressionné par la maniabilité et la qualité de la finition de ce tracteur.» L’enthousiasme de l’entrepreneur est réel et ce n’est qu’après réflexion qu’il nous confie que l’écran placé sur l’accoudoir du siège pourrait être un peu plus grand. Mais il ajoute immédiatement que ceci ne gêne en rien la fonctionnalité de l’équipement. Heinz Hofstetter estime disposer là d’un tracteur de haut niveau avec les équipements nécessaires à une utilisation intensive. Il apprécie particulièrement la qualité des finitions et le soin apporté aux détails comme l’éclairage du marche-pied, la bonne accessibilité de tous les éléments de service, la présence d’une caisse à outils ou encore la fixation des différents flexibles. Parmi les diverses options qui équipent le T174, l’entrepreneur bernois a souhaité ajouter une plaque de protection placée sous le tracteur. Outre son rôle de protection, elle facilite le passage sur les gros andains de paille en empêchant cette dernière d’accrocher au tracteur.

L’entretien est facilité par le bon accès au moteur et aux différents points de contrôle.

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA, 1510 Moudon www.ufarevue.ch

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BRÈVES TECHNIQUE AGRICOLE

Nouvel importateur des transporteurs Caron Sepp Knüssel, le concepteur du fameux Rigi Trac, commercialise depuis peu les transporteurs italiens Caron. Six séries de transporteurs, totalisant 27 modèles différents pour des puissances allant de 40 à 110 CV, sont proposées par le constructeur italien Caron. Ces transporteurs sont destinés aux usages les plus variés allant du paysagisme aux travaux agricoles en passant par l’entretien de voirie.

Sur le plan technique, les transporteurs Caron se démarquent par leur cabine basculable qui facilite l’accès au moteur pour les réparations et les travaux d’entretien. Le châssis est articulé et chaque roue dispose d’une suspension hydropneumatique à double triangulation pour assurer en tout temps un contact parfait entre les pneumatiques et le terrain. Avec une charge utile de 7 tonnes, deux

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prises de force (540 et 1000  t/ min), trois distributeurs hydrauliques double effet et un simple effet ainsi que de nombreuses options proposées, Sepp Knüssel espère séduire les agriculteurs suisses et commercialiser une dizaine de transporteurs pendant la première année.

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Présentation des transporteurs  Sepp Knüssel organise cet automne deux manifestations qui permettront aux personnes intéressées de découvrir les produits Caron : • La démonstration en plein champ aura lieu les 4 et 5 septembre 2015 à Meierskappel (signalisation dès la sortie d’autoroute Küssnacht am Rigi) • L’exposition d’automne du 27 au 29 novembre 2015 sur le site de Küssnacht am Rigi

Silohäcksler Eple Blasius 936; Silohäcksler Botsch 33; Drahtsilo komplett + 071 799 14 03 4 Rollen Rübenschutzflies, 50 x 4.9 m / Rolle, Fr. 245 / Rolle + 079 272 72 88 Gummiförderband Blaser Occ., 9 m, fahr­ bar; Gummiförderband Gamo, 7 m, fahrbar; Div. Gummiförderbänder, 2 m und 4 m, 14 m und 17 m; Flachförderband, 30 m, www.foerder­ baender­top.ch + 033 437 51 54 oder + 079 628 83 80 Kartoffelsetzgerät Haruwy, Halbautomat, 4­reihig + 077 492 51 10 Silofräse Huber Typ 1; LKW Rockingerkup­ plung; blaue Kraftfutterschalen; Holzbrüggliwagen 1.7 x 4.6 m mit Seitenladen + 079 243 75 25 Kraftfuttersilo Holz­ Metall, 18 t Inhalt; Magnetbohrmaschine; Silofräse Huber Typ 1, Rockinger von LK­ W;Frischwassertank von Spritze 80l + 079 243 75 25

Rapid: des roues à la pointe Rapid étend son assortiment de roues de type cylindres à pointes. Le corps de base de la nouvelle roue est équipé de 52 pointes en matériau synthétique réparties sur quatre rangées. Ce nouvel équipement correspond à des pneumatiques de dimension 5.00-10. Les cylindres à pointes se caractérisent par une importante force de traction et un travail respectueux du sol. De plus, le fourrage n’accroche pas aux roues, ce qui améliore la sécurité du travail dans les fortes pentes. Les nouveaux cylindres à pointes peuvent être utilisés seuls ou en jumelage avec des roues à pneumatiques usuelles. Ils sont disponibles de suite.

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BRÈVES TECHNIQUE AGRICOLE Verder reprend le groupe Fullwood

Le groupe Verder, spécialisé dans la distribution de produits industriels, a repris l’intégralité du groupe Fullwood, ce qui met ainsi un terme à ses 230 ans d’existence. Les compétences du groupe Fullwood dans la technique de traite, le refroidissement du lait et les équipements spéciaux pour les industries pharmaceutiques et alimentaires renforcent la position de Verder dans les secteurs des technologies de l’hygiène et des produits alimentaires. Selon Verder, le niveau technologique élevé de Fullwood sur les marchés permettront à Verder de

se positionner au niveau mondial dans ces segments.

John Deere: nouveaux moteurs pour les 6M John Deere a dévoilé les 8 modèles de la nouvelle série 6M (116 à 206 CV) équipés de moteurs 4 ou 6 cylindres répondant aux normes d’échappement IV/Tier 4 Final. Les nouveaux 6M seront disponibles dès novembre 2015. Les 6M, de 110 à 195 de puissance nominale, peuvent être équipés de transmis-

Lely Agrartechnik bat des records Malgré un marché de la technique agricole en baisse, particulièrement dans le secteur de la production fourragère, Lely Agrartechnick GmbH a réussi à augmenter le volume de production des autochargeuses Lely Tigo de 6% par rapport à la saison précédente. Cette performance permet à l’entreprise de réaliser le meilleur résultat des 12

sion PowerQuad Plus, AutoQuad Plus/AutoQuad Plus EcoShift ou CommandQuad Plus/CommandQuad Plus EcoShift.

dernières années. Ces ventes confirment la croissance du groupe Lely. Elles soulignent l’excellent développement de l’ancien site de production de Mengele Agrartechnik de Waldstetten (D) repris par Lely en 2010. Sur la saison 2013/14, le nombre d’autochargeuses vendues avait déjà progressé de 20%.

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La nouvelle série 8 de Kramer AGRAR Landtechnik AG Hauptstrasse 68 CH-8362 Balterswil info@agrar-landtechnik.ch www.agrar-landtechnik.ch

Diversité et performance dans l’agriculture: chargeuses sur roues, chargeuses et charriots télescopiques Kramer. Quelle que soit la tâche que vous avez à accomplir, Kramer a la solution. En combinaison avec l’outil adapté, chaque Kramer se transforme en une véritable «machine à tout-faire».


TECHNIQUE AGRICOLE

Nouvelle dimension pour Claas LES MOISSONNEUSES-BATTEUSES LEXION  fêtent cette année leurs 20 ans. C’est l’occasion pour le constructeur allemand de présenter de nouveaux modèles caractérisés par de nouveaux moteurs ainsi que de nombreuses améliorations du système de séparation. Les innovations concernent aussi les barres de coupe et les presses à haute densité ainsi que les remorques autochargeuses combinées.

Claas a porté une attention particulière aux moissonneuses-batteuses de la série Lexion. Les améliorations concernent les organes de séparation et de nettoyage, le broyage de la paille et l’électronique. Le système de nettoyage 4D se compose d’une gestion électronique du ventilateur et de clapets supplémentaires placés sous les rotors. Il prend en compte de la position de la machines (dévers, montée ou descente) pour réguler le flux d’air. Les clapets sont là pour optimiser la La Serco Arena à Oberbipp offre une halle d’exposition, une salle de formation et des locaux administratifs.

Claas célèbre les 20 ans de Lexion et propose une série de nouvelles machines encore plus performantes

La nouvelle faucheuse Disco 1100 atteint une largeur de travail de 10.7 m.

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descente des grains et des ôtons sur les tôles de récupération. Les Lexion 700 sont entraînées par des moteurs Mercedes-Benz, à l’exception de la 760 qui dispose d’un moteur Perkins. Les Lexion 750 et 760 sont maintenant disponibles en verison «Montana» avec compensateur de pente latérale allant jusqu’à 17 %. Nouvelles barres de coupe  Les barres de coupe Vario et Cerio ont été présentées l’année dernière sur les

grandes Lexion. Cette année, le constructeurs propose les Vario 680 / 620 / 560 et 500, dont les tables varient de – 10 à + 60 cm, pour l’équipement des moissonneuses-batteuses Lexion, Tucano et Avero. Sur les Cerio 680, 620 et 560 le tablier peux être réglé manuellement de + 10 à – 10 cm en desserrant 10 vis. Pour les barres de 10.50 m et 12.30, Claas propose désormais un chariot de transport à deux essieux avec direction sur les quatre roues pour en améliorer la maniabilité. Les nouvelles presses   120 × 70 cm Quadrant 4200 et 5200 remplacent les séries 3200 et 3300. La conception de ces nouvelles machines a notamment nécessité de revoir les noueur dont le brevet et le plus ancien de la marque. Cette pièce est construite depuis 1921 par Claas, qui est aujourd’hui le seul constructeur de presse à fabriquer ses propres noueurs. Les nouveaux dispositifs ont été développés dans l’usine de Metz (F), qui affiche plus d’un million de noueurs fabriqués. Sur les nouvelles Quadrant, les noueurs haute performance sont placés sous le flux d’air permanent du système de nettoyage Tubo Fan. Ce dernier génère un flux d’air de 140 km/h qui est dirigé par des déflecteurs sur les noueurs, évitant ainsi les dépôts de poussières, notamment lors de l’utilisation d’un broyeur de paille. Les Quadrant 4200 ert 5200 disposent aussi du système automatique de régulation de la pression APC. Ce système utilise 4 capteurs placés sur les noueurs et les parois de la chambre de compression pour optimiser le pressage et réguler la densité des bottes. 9 2015 · REVUE UFA


TECHNIQUE AGRICOLE

Pick-up hydraulique  Le pick-up de la Quadrant 5200 est lui aussi une innovation. Cette presse est en effet la première a être équipée d’un pick-up à

entraînement hydraulique. Ce nouvel entraînement permet de faire varier en continu la vitesse de rotation du pickup sans influencer le régime de la prise

Inauguration de la Serco Arena Le site Serco d’Oberbipp achève sa mutation. La nouvelle Serco Arena, située sur une parcelle de 11 000 m2, comprend les bureaux du secteur Markting et Ventes, le Serco Training Center ainsi qu’une importante halle d’exposition. Elle a été inauguré le 14 août. L’aménagement de la parcelle n’a pas été des plus facile. En effet, la liaison entre les bâtiments existants de Serco Landtechnik et la future Serco Arena a nécessité la construction d’un pont enjambant la ligne de chemin de fer adjacente. La portée de ce pont devait tenir compte d’un possible doublement de la ligne, de l’augmentation de la vitesse des trains à cet endroits ainsi que le passage de la piste cyclable inscrite dans le plan directeur du canton de Berne. Au final, la nouvelle infrastructure et son accès représenteront un investissement de quelque 6.6 millions de francs. Lors de la soirée d’inauguration à laquelle participaient les employés de Serco Landtechnik, les entreprises qui ont participé à la construction, les représentants de la commune, de fenaco et des principales marques commercialisées par Serco, ces derniers ont souligné l’importance symbolique de cette nouvelle infrastructure : en réalisant la Serco Arena, Serco Landtechnik affirme clairement son engagement pour une agriculture productive. REVUE UFA · 9 2015

de force. Cette nouveauté s’avère intéressante pour le pressage de fourrage délicat comme la luzerne. En réduisant la vitesse de rotation du pick-up, le constructeur affirme réduire les pertes dues aux brisures des feuilles. Le canal de ces presses a aussi été allongé de 40 cm et la fréquence du piston passe de 51 à 56 améliorant ainsi la densité et la régularité des balles. Nouveautés fourragères  Claas présente encore ses nouvelles faucheuses Disco 1100 C et RC d’une largeur maximale de 10.70 m. Neuf nouveaux modèles de 2.60 à 3.4 m disposent désormais des lamiers Max Cut. Les autochargeuses combinées Cargo voient aussi l’arrivée des trois nouvelles Cargo 9000, de 38 à 50 m3 ( D I N ) . m

Les presses Quadrant 4200 et 5200 disposent des nouveaux noueurs hautes performances développés par Claas.

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA, 1510 Moudon www.ufarevue.ch

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Sophistication en toute simplicité En s’appuyant sur les solides bases des MF 7600, la nouvelle gamme MF 7700 introduit un choix exceptionnel de tracteurs offrant toujours davantage de fiabilité en toute simplicité. La gamme compte neuf modèles de 140 à 255 ch, associés à un choix de trois transmissions, disponibles avec trois niveaux de spécifications. La surpuissance Engine Power Management (EPM), qui permet de disposer de jusqu’à 25 ch supplémentaires, est désormais gé-

Les nouveaux modèles «Boss Alpin» remplacent les modèles «Boss LT». Les «Boss Alpin» se distinguent par leur pick-up pendulaire de 150 mm et leur porte arrière hydraulique. Un timon hydraulique doté d’un réglage automatique de la hauteur du timon «Autotast» est dis-

Le crochet qui fait la différence

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tâches agricoles. Ces nouveaux tracteurs bénéficient de l’excellent pedigree déjà établi par le MF 7600. GVS Agrar 8207 Schaffhausen + 052 631 19 00 www.gvs-agrar.ch

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néralisée à l’ensemble des modèles. La gamme culmine avec le MF 7726 développant jusqu’à 280 ch. Les tracteurs de la gamme MF 7700 sont simples à prendre en main et fiables. Ils se caractérisent également par des besoins en maintenance réduits et excellent dans toutes les

ponible en option. Ce système jauge en continu la position du pick-up par rapport au sol et gère l’ouverture du passage entre le pick-up et l’unité de chargement. Il garantit une adaptation au sol et un ramassage du fourrage parfaits dans les conditions difficiles des zones alpines. Le réglage en hauteur préserve le pick-up et le flux de fourrage vers le dispositif de chargement est régulier. L’adaptation automatique de l’unité de chargement est

une aide utile pour le conducteur. Il est possible de ramasser à une vitesse de 8 km/h. Les terminaux de commandes «Select» et «Direct Control» sont disponibles en option pour les «Boss Alpin». La foire d’automne organisée par Pöttinger se déroulera du 16 au 18 octobre à Birmenstorf. Pöttinger SA 5413 Birmenstorf + 056 201 41 60

Le Claas Atos séduit Sous la devise «Vraiment du bon travail – les tracteurs de Claas», Serco Landtechnik SA a voyagé à travers toute la Suisse du 22 juin au 4 juillet 2015 pour présenter sa gamme complète de tracteurs Claas. Le nouveau Claas «Atos» a également été présenté durant cette tour-

née. Les options disponibles permettent de satisfaire toutes les exigences. La gamme Atos compte 6 modèles différents, trois moteurs 3-cylindres (les Atos 200) et trois moteurs 4-cylindres (les Atos 300). La puissance de ces moteurs oscille entre 76 et 109 ch. Outre trois variantes de boite de vitesse et un inverseur électronique, le Claas Atos est équipé de la fonction «Smart Stop» qui immobilise le tracteur lorsque l’on actionne la pédale de frein,

sans devoir utiliser la pédale d’embrayage. L’action sur Claas Atos permet de bénéficier d’un rabais spécial de Fr. 12 500.– jusqu’au 30 septembre 2015. Plus d’informations sous www.sercolandtechnik.ch. Les gagnants du concours Claas Atos sont: Déborah Progin, 1724 Le Mouret, Peter Imhof, 3472 Wynigen, Jürg et Rachel Rasi, Marthalen. Serco Landtechnik SA 4538 Oberbipp + 058 434 07 07 9 2015 · REVUE UFA


BRÈVES PRODUCTION VÉGÉTALE

Les revenus des cultures baissent Le temps bénit des grandes cultures tire à sa fin. Pour la troisième année consécutive, les exploitations typiques des zones de grandes cultures enregistrent une baisse de leurs revenus. C’est la conclusion que tirent les 45 agronomes qui participaient à la conférence agri benchmark Cash Crop qui se déroulait au Brésil. agri benchmark Cash Crop et un réseau mondial d’agronomes coordoné par l’Institut Thünen pour l’économie agraire et la DLG (Allemagne). Son but est de fournir des analyses fiables et utiles sur le développement global des grandes cultures. Les agronomes ont également constaté que, malgré une tendance générale à la baisse, de différences régionales existent. Ainsi, les

Power pour la recherche Bio

L’Institut de recherche sur l’agriculture biologique FiBL et Agroscope ont signé un Memorandum of Understanding visant un renforcement de la collaboration. Les chercheurs du FiBL et d’Agroscope collaborent déjà dans différents projets. Ils mènent ainsi conjointement l’essais DOK de Therwill, qui compare production biologique et conventionnelle, depuis 1978. Les deux instituts collaborent aussi pour la sélection de variétés de céréales, de pommes et de pommes de terre sous des conditions biologiques et dans la lutte contre la drosophile suzukii. Cet accord permettra l’utilisation commune d’installations de recherche et d’essais ainsi que le partage d’appareils et d’équipements particuliers. REVUE UFA · 9 2015

revenus des exploitations européennes, brésiliennes et autraliennes connaissent des baisses moins marquées que celles attendues suite à la chute des cours mondiaux. «La cause de cet effet est à rechercher du côté de l’appréciation de ces devises face au dollar US», expliquait le coordinateur du réseau agri benchmark, le Dr. Yelto Zimmer, de l’Institut Thünen. Il ajoute encore que: «dans cette situation conjoncturelle, les oléagineux sont les ‚Cash Cow‘ de nombreuses exploitations.» Les calculs d’agri benchmark prouvent que les exploitations

Baisse de la consommation Selon les statistiques sur la consommation d’alcool en Suisse, la tendance à la baisse se poursuit. En 2014, les Suisses ont consommé en moyenne 8.1 litres d’alcool pur contre 8.3 litres en 2013. La baisse de la consommation de vin est à l’origine de ce recul. Une sécheresse modérée favorise le développement du raisin À la fin juillet, la plupart des vignobles de Suisse romande connaissait une séchereses modérée. Alors que le raisin approche de sa maturi-

Feu bactérien toujours plus visible russes et ukrainiennes sont en meilleure santé financière qu’attendue. Michael Langemeier (Université de Purdue, USA) expliquait que les prix des terrains aux USA allaient baisser d’au moins 25 % quand les prix des produits agricoles se seront stabilisés. Une série d’études australiennes, anglaises, américaines et brésiliennes démontre que les résistances aux herbicides sont un problème mondial qui aura des conséquences économiques importantes. Selon les chercheurs de l’Institut Thünen, les systèmes de production basés sur le blé seront plus concernés que ceux basés sur le maïs. Source: www.ti.bund.de, Thünen-Institut, Braunschweig/ Deutschland

té, cette situation est favorable. Elle encourage la production de raisins plus riches en sucre, en anthocyane et en composés phénoliques. Elle réduit aussi la teneur en acides. La situation diffère toutefois d’une région à l’autre. Certains vignobles affichent clairement des symptômes de stress hydrique (feuilles jaunies) alors que d’autres ne semblent pas en souffrir. Jusqu’à présent, les perspectives de production sont bonnes. Une météo ensoleillée et sèche est encore nécessaire pour assurer une maturité optimale du raisin pour les vendanges attendues à la fin-septembre.

Début août, les cas de feu bactérien dans les vergers de poiriers sont repartis à la hausse. Agrocope a obtenu des résultats d’analyses positifs sur des échantillons de cognassiers, d’aubépines, de buissons ardents et de photinia. Agroscope avait déjà reçu près de 150 annonces de communes touchées. À la même période en 2014, le nombre des annonces atteignait 80, contre 30 en 2013. Les conditions météo du printemps ont favorisé l’infection. Le canton d’Argovie a enregistré un niveau d’infection qu’il n’avait plus connu depuis des années. Dans ce seul canton, 33 communes sont concernées et quelque 250 arbres ont été abattus. L’utilisation de la streptomycine a été autorisée en Argovie, comme dans d’autre cantons. Ces traitements ne sont permis que sur les exploitations autorisées et liés au respect de mesures de protection strictes. Depuis 2012, le canton d’Argovie indémise les propriétaires touchés par le feu bactérien en offrant un nouveau jeune plant. Cette mesure aide à maintenir le nombre de vergers haute-tige dans le canton. En 2014, le faible nombre d’infections avait conduit à l’abattage de 18 arbres haute-tige (2012: 230, 2013: 30). Près de 90 % des arbres détruits ont été remplacés par des jeunes arbres. Le canton d’Argovie espère pouvoir continuer d’offrir des arbres de remplacement aux propriétaires concernés. www.agroscope.ch

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Régulation des rumex dans les prairies – meilleure efficacité à l’automne! Important: En automne, avec la rosée, les plantes restent souvent humides toute la journée. Ceci n’a aucune incidence sur l’efficacité des produits de protection des plantes. Au contraire: les plantes sont plus actives, resp. l’absorption des matières actives est optimale.

Désherbage des céréales d’automne Ne remet pas au lendemain ce que tu peux faire le jour-même! La sécheresse persistante (situation au début août), ne nous encourage pas à penser au désherbage des céréales d’automne. Mais l’expérience nous enseigne que le temps peut changer très vite. Il est donc d’autant plus important de bien planifier le désherbage des céréales. Pour les semis réalisés jusqu’à la mi-octobre, une intervention automnale est justifiée. Les graminées comme le vulpin des champs ou le pâturin, doivent, dans la mesure du possible, être contrôlées dès les premiers stades de développement. Recommandations à l’automne pour toutes les céréales (sauf l’avoine): • Contre toutes les annuelles et les graminées: Carmina 2.5  l/ha • Contre toutes les annuelles et les graminées, vulpin des champs inclus: Carmina 2.5 l/ha + Lexus 20 g/ha.

En production fourragère intensive, les rumex ne sont pas les bienvenus: ce sont des voleurs de place qui envahissent l’espace des graminées productives. Dans les régions de production fourragère avec une importante production animale, l’énorme stock de semences qui se trouve dans le sol rend les rumex omniprésents. La grande quantité de nutriments apportée par les engrais de ferme fertilise le sol jusque dans les couches les plus profondes ce qui est particulièrement profitable aux rumex et à ses longues racines. Dans les pairies naturelles, les mesures de lutte sont souvent remises à plus tard. Soudain, tout doit aller très vite et un assainissement est inévitable. La lutte à l’automne est plus efficace pour les raisons suivantes: • L’automne, les plantes sont dans une situation particulière: le flux de sève est «dirigé vers le bas». Ceci est particulièrement visible au changement de couleur des feuilles des arbres. Il est intéressant de profiter de cette situation pour lutter contre les rumex. Cela permet d’envoyer un maximum de matière active vers les racines et d’éviter ainsi la reprise de cette dernière l’année suivante. • En automne, la croissance est rallentie. Comme le fourrage vieillit moins vite, le délai d’attente de 3 semaines avant affouragement au bétail laitier est aussi moins contraignant. Au printemps, une attente de 3 se-

maines est très longue: le fourrage vieillit vite et perd de sa valeur. • En automne, il n’y a pratiquement plus de plantes en fleur. L’activité des abeilles dans les prairies est donc faible, ce qui facilite l’utilisation des produits indésirables pour elles. La période idéale s’étend de septembre, quand les rumex ne forment plus d’hampe florale, jusqu’en octobre. Souvent, la fin octobre est encore favorable à la croissance. Dans les régions à föhn, l’activité des plantes peut être encore importante à la fin de l’automne, ce qui contribue à l’efficacité d’Harmony SX ou de Trifulox. La lutte d’automne contre les rumex favorise aussi à un bon développement de la prairie au printemps. Les graminées présentes peuvent ainsi combler les espaces laissés vides par les rumex. Ce processus peut être soutenu par un sursemis réalisé fin-février ou début-mars ou par une pâture précoce. La lutte contre les rumex est un processus long. Les mesures suivantes doivent être prises: • Ne pas laisser les rumex grainer, récolter avec soins les porte-graines. • Répéter contamment la lutte plante par plante dans les prairies ne comptant que peu de rumex. Recommandation: Trifulox 2 l/ha + Harmony SX 25 g/ha + X-Change.

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Eléments clef pour une bonne récolte de céréales CHOIX VARIÉTAL ET SEMIS Le site et la stratégie culturale jouent un rôle central dans le choix variétal. La qualité du grain ne cesse de prendre de l’importance, spécialement pour la teneur en protéine dans la classe top.

Mike Bauert

Mathias Flückiger

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Les bases de la prochaine récolte de céréales se posent maintenant. Il n’y a pas de raison de changer de choix variétal ou de stratégie culturale après une bonne année à céréales lorsque l’on est parvenu à nos attentes. Néanmoins, un choix réfléchi de la variété est payant. Les aspects environnementaux, les résistances aux maladies, le potentiel de rendement et la teneur en protéines sont autant de paramètres à prendre en compte dans la décision du choix variétal. Les aspects de l’envi-

ronnement ne sont souvent connus que par l’expérience du chef d’exploitation. Les autres points d’évaluation pour la récolte 2016 peuvent être consultés à partir de la liste des céréales recommandées par Swiss Granum et autres rapports d’essais. Il est important d’observer les différences que comportent les variétés sur plusieurs années. Une bonne variété doit pouvoir se conserver à long terme. Les exploitants désirant changer de variété ont tout intérêt à diviser une grande

parcelle et d’observer quelle variété s’y adapte le mieux. Il est préférable de ne pas non plus trop se disperser. Variétés recommandées Pour la mise en place des semis de céréales, plusieurs variétés peuvent être conseillées: Il semble que dans la classe top, la variété Claro, qui en était le leader, a dépassé son zénith et que la baisse enregistrée l’année dernière pourrait continuer. La principale raison de ce recul est sa vulnérabilité à la nouvelle

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Chaumont, un nouveau joker Chaumont est une nouvelle alternative pour les semis tardifs. Cette variété se caractérise par un très bon potentiel de rendement, un poids/hectolitre élevé ainsi qu’une bonne résistance aux maladies. Elle est moyennement longue et résistante à la verse. Chaumont est un blé alternatif, comme Fiorina que l’on peut aussi semer en tant que blé de printemps. Il pourrait toutefois avoir de meilleurs rendements. La variété Hanswin a été rajoutée dans la classe I. Hanswin est une variété mi-précoce avec une bonne performance de rendement et une résistance moyenne aux maladies. La variété est en processus de multiplication et la disponibilité des semences est donc limitée. La classe II comprend quatre variétés à choix. Ludwig développe son potentiel de rendement élevé sur de bons sols en PER. Il est ceREVUE UFA · 9 2015

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nant de multiplicateurs suisses pour cette dernière. Molinera est dans la classe Top pour la qualité du blé, mais ses potentiels de rendement sont clairement inférieurs. On trouve aussi à ses côtés le Titlis, Runal et Lorenzo. Ces derniers pourraient être plus adaptés en production biologique. Dans la classe I, Forel reste la principale variété. Cette variété ne pose pas de problèmes particuliers et se distingue chaque année par des rendements stables. Elle est accompagnée d’Arina, qui sera mise en place pour sa 35ème année, mais aussi de CH Combin et de Simano qui sont de très bonnes alternatives. CH Combin est connu pour sa capacité de rendement dans des conditions défavorables. Elle est une variété précoce et stable avec un bon potentiel de rendement même dans des années sèches comme l’a été 2015. Elle comporte une faiblesse pour l’oïdium et la septoriose. Simano est adapté aussi bien en PER qu’en Extenso. Simano offre de bons rendements, sauf dans les sols tourbeux.

15 %

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rouille jaune et son faible taux de protéines. Claro est cependant toujours une variété top en termes de rendements dans ce segment. Nara pourrait être la nouvelle variété prometteuse. Son rendement est certes inférieur à Claro mais il est résistant à la verse et aux maladies. Il présente aussi un bon poids/hectolitre et une bonne teneur en protéines. Camedo (barbu) est une bonne alternative à Nara. Il tend à de meilleurs rendements que Nara mais il est moins résistant à la fusariose. La variété Siala, précoce et résitante à la verse, est souvent sous-estimée. Ses rendements et poids à l’hectolitre sont toutefois persuasifs. Siala est adapté tant en PER qu’en Extenso. Arnold est une nouvelle variété à fort rendement de la classe Top. Elle est la première variété étrangère dans cette classe. Elle est très précoce mais moyennement résistante à la germination et aux maladies. Il n’y a pas encore de semences prove-

Maîtrise de la protection phytosanitaire. Prenez de l’avance avec le désherbage d’automne!

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PRODUCTION VÉGETALE Tableau: Recommandations de fenaco pour la récolte 2016 Etat au 11 mai 2015, sous réserve d’adaptations Recommandations de base pour les semis d’automne 2015 • tenir compte des résultats concernant la qualité • cultures (classe/variété) d’entente avec le centre collecteur MAXI • pour les classes Top et 1, une teneur élevée en protéine est demandée Recommandations nationales: Top 40 %

Classe 1 40 %

Classe 2 20 %

Répartition régionale visée par classe région ouest Blé Top 35 % Blé classe 1 35 % Blé classe 2 30 %

région centre 40 % 50 % 10 %

région est 45 % 40 % 15 %

Seigle panifiable A, Blé biscuit A et épeautre seulement d’entente avec le centre collecteur/fenaco Culture de céréales fourragères / légumineuses à graines Orge choisir des variétés avec poids hl élevé

Triticale cultiver des variétés résistantes à l’ergot

Blé fourrager Pois protéagineux Maïs grain augmenter maintenir augmenter fortement

Anbau von Ölsaaten Colza selon recommand. FSPC. HOLL sous contrat avec CC Maxi

Tournesol d’entente avec CC Maxi. Très bonne demande

Soja concentrer les cultures dans les régions traditionnelles

LANDI a pris en main l’analyse de la teneur en protéines NIR Le vaste travail de préparation des groupes Landi fenaco pour l’installation des appareils NIR s’avère efficace. Pour la récolte 15, c’est environ 75% de la production de la classe Top du blé qui a été mesurée à l’aide des appareils NIR. Cela permet une évaluation rapide de la qualité boulangère du blé. A l’exception des lieux secs combinés à des sols légers, les premières évaluations montrent des niveaux de protéines légèrement plus élevés que l’année passée. Le ring de calibration de la fenaco qui possède un laboratoire indépendamment assure que les dispositifs de mesures dans les centres de collecte sont efficaces et affichent des valeurs correctes. Les résultats de la teneur en protéines du convoi sont communiqués aux producteurs lors de la livraison. Ils peuvent alors se baser sur ces résultats pour ensuite, en communication avec leur Landi, envisager leur prochain semis avec les variétés souhaitées en fonction du climat, du type de sol, des besoins et de la demande des centres collecteurs.

pendant très haut est n’est donc pas souvent retenu en Extenso. Comparée à Ludwig, la variété Magno affiche un poids/hectolitre inférieur. Les variétés Rainer et Levis se vendent bien. Dans les blés fourragers, les variétés Mulan et Papageno se distinguent par des rendements élevés. La variété Mulan est toutefois plus saine que la Papageno. Sailor est une nouveauté sur les listes de variétés recommandées. C’est un blé fourrager d’hiver avec un bon poids/hectolitre et une résistance aux maladies dans la moyenne, mais sensible à la fusariose. Sa disponibilité est toutefois très limitée pour cette saison. 34

La qualité compte aussi pour l’orge Swiss Granum a enregistré pour la deuxième année consécutive un pic de rendement pour la variété d’orge KWS Tonic avec 96 dt/ha en PER et 89 dt/ha en Extenso. Avec un poids à l’hectolitre de 67.8 kg/hl en PER, KWS tonic présente, à l’image des variétés à 6 rangs, un poids à l’hectolitre relativement bas. La variété hybride Hobbit a démontré de très bon rendements avec 94.7 dt/ha en PER et 85.9 dt/ha en Extenso. Hobbit a rendu un poids à l’hectolitre de 70.9 kg/hl en PER avec la meilleure qualité en comparaison avec les autres variétés 6 rangs. Avec 94.2 dt/ha, KWS Meridian

apparaît comme une valeur sûre. Elle est toutefois moins rentable que les variétés mentionnées ci-dessus en Extenso. Dans les variétés à deux rangs, la nouvelle variété California enregistre de bons résultats avec 83.8 dt/ha en PER et 82.2 dt/ha en extenso. California affiche des meilleurs rendements que les variétés KES Cassia et Caravan. Avec un poids à l’hectolitre de 68.7 kg/hl en PER et 67.6 kg en extenso, California est toutefois distancée par KWS. Il convient de rappeler que les moulins favorisent les orges affichant des poids à l’hectolitre élevés. Jaunisse nanisante Les virus peuvent causer d’importantes pertes de rendement des céréales. A l’automne 2014, de nombreuses parcelles d’orge présentaient des symptômes de jaunisse nanisante (taches jaunes dans la culture. Cette maladie compte de nombreux hôte (céréales, maïs, graminées, chiendent, vulpin,). Les semis précoces et les automnes doux favorisent les attaques de pucerons vecteurs de la maladie depuis les parcelles de maïs ou les repousses de céréales. Un traitement de semence combiné (Smaragd ou Cruiser) permet de lutter contre la maladie. Nouvelles variétés de triticale Les rendements de tritical étaient eux-aussi très élevés cette année. La disponibilité en semences de la variété Larossa enregistrée l’année dernière est limitée. Le blé alternatif Villars (semis d’automne mais aussi possible au printemps) est disponible. Pour le choix du tritical, il est important de porter une attention particulière au poids à l’hectolitre mais aussi à la résistance à l’ergot. Il est important de s’adapter à la demande du marché en tenant compte des recommandations des centres collecteurs/LANDI.

Auteurs Mike Bauert et Mathias Flückiger, Semences UFA, 3421 Lyssach www.ufarevue.ch

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PRODUCTION VÉGÉTALE

Le site internet de référence PRODUCTIONVEGETALE.CH  Le site internet de fenaco Protection des plantes est en ligne. Assortiments phyto, résultat d’essais, fiches de données de sécurité et actualités de la production végétale sont consultables ou téléchargeables à tout moment. Le nouveau site internet productionvegetale.ch est conçu pour une utilisation conviviale avec tous les types d’appareils.

fenaco Protection des plantes a mis en ligne son nouveau site internet. Ce site est complet et contient une multitude d’informations. On y trouve les contacts des conseillers techniques en fonction du canton dans lequel on se trouve, un assortiment phytosanitaire pour les arbo-viti, grandes cultures, cultures fourragères, cultures maraîchères et un assortiment bio. Ces documents sont consultables en ligne. Le nouveau site internet présente les fiches de données de sécurité des intrants agricoles et surtout, point fort du site, les résultats de tous les essais en plein champ effectués par le département fenaco Production végétale au cours des 7 dernières années. Le site internet sera aussitôt mis à jour en fonction des nouveautés. Sécurité prioritaire  Les fiches de données de sécurité sont directement mises à disposition par les fournisseurs des produits phytosanitaires. Elles permettent aux utilisateurs de prendre connaissance des mesures de sécurité inhérentes aux différents produits. Les fiches techniques concernant la protection des plantes (secteur phyto), qui englobe 10 firmes différentes, la nutrition des plantes et Semences UFA, sont disponibles. Mais aussi divers liens utiles et les nouveautés. L’onglet (essais variétaux, puis « tous les résultats ») est un réel atout pour les agriculteurs. Il mentionne les essais qui se sont déroulés dans diverses régions de Suisse. Les exploitants peuvent ainsi se référer à une région présentant des caractéristiques similaires à la leur sur le site. Une fois la région choisie, l’utilisateur peut alors visualiser les résulREVUE UFA · 9 2015

tats qui comprennent les détails du site de l’essai, le travail du sol effectué, l’analyse de terre, la fumure et les mesures sanitaires avec les types de produits utilisés et les dates respectives. Les résultats de chaque essai y sont ensuite affichés puis commentés. Afin de fournir des résultats précis à leur clientèle, les conseillers fenaco collaborent avec les exploitants de la région pour gérer au mieux les essais. Ces derniers sont conduits dans le respect des règles PER et/ou extenso. Le

Plus clair, plus convivial, idéal pour la lecture sur tous les types d’écrans, le nouveau site de fenaco Protection des plantes fait partie des outils indispensables des producteurs modernes.

but n’étant pas de mettre en avant une méthode par rapport à une autre, mais de fournir des faits et chiffres réels à sa clientèle agricole. Les traitements ne sont donc faits qu’en cas de besoin, en respectant évidemment les seuils d’intervention. Ces essais permettent de réaliser des expériences dans un cadre proche de la pratique, afin de donner les meilleurs conseils à nos clients. Le nouveau site peut être consulté dès maintenant sur www.productionvegetale.ch m

Emile Turin

Auteur Emile Turin, stagiaire fenaco Protection des plantes, 1510 Moudon www.ufarevue.ch

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PRODUCTION VÉGETALE

Ensilage de maïs en production SÉLECTION, TECHNIQUE AGRICOLE, QUALITÉ  Quelques entreprises sont actives dans la sélection de variétés de maïs spécialement adaptées pour l’affourage- ment du bétail laitier. Dans ces processus de sélection, outre la part importante des épis et la résistance à la verse, la digestibilité des parois cellulaires du reste de la plante est particulièrement importante.

HansHeinrich Herrmann

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Pendant longtemp, le choix des variétés était uniquement motivé par le rendement à l’hectare de l’ensemble de la plante. Le développement juvénile, la résistance à la verse et la part des épis jouaient aussi un rôle. Aujourd’hui, certains sélectionneurs mènent des programmes de sélection de maïs spécialement adapté à l’affourragement du bétail laitier. Ici, en plus de la part des épis et de la bonne résis-

tance à la verse, un accent particulier est mis sur la digestibilité des parois cellulaire du reste de la plante. Pour ce caractère, la variabilité génétique est de 40 %. C’est ce qui explique pourquoi certaines variétés «traient mieux que d’autres». Dans la sélection, il est nécessaire de s’intéresser à la digestibilité du reste de la plante (sans l’épi), parce que la digestibilité total de la plante (épis compris) n’apporte aucune indication utile sur ce paramètre. Les parois cellulaires sont composées de cellulose, d’hémicellulose et de lignine. La digestibilité est dépendante de l’agencement de ces molécules dans la

paroi de la cellule. En présence de longues barrières de molécules de lignine, la digestibilité est mauvaise. Cet agencement et fixé génétiquement. Dès que la semence est dans le semoir, la digestibilité du reste de la plante est fixée. Contrairement à l’herbe, la date de récolte et les conditions climatiques n’ont aucune influence. Dans une fenêtre de récolte comprise entre 30 et 38 % MS, la digestibilité des parois cellulaires ne varie pas. Les variétés destinées aux étables laitières se caractérisent par de grandes gaines foliaires (la partie la plus digeste du reste de la plante), de grandes feuilles, une floraison tardive et un remplissage rapide de l’épis. La digesti-

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PRODUCTION VÉGETALE bilité est un paramètre important pour une consommation élevée. Pour les ruminants, la digestibilité de la partie structurée du fourrage l’est particulièrement. Une consommation insuffisante, en particulier pour les primipares des races à forte production en début de lactation, est souvent à l’origine de problèmes. La faible rumination réduit l’apport de substances tampon dans la panse et des acidoses subcliniques – et leurs conséquences - se déclarent. Il en découle des taux de remonte élevés qui constituent un facteur souvent sous-estimé dans les frais de production d’un litre de lait. Le reste de la plante doit présenter une digestibilité de 60 %. Cette digestibilité favorise la consommation et aide à réduire les problèmes. La connaissance de cette relation est malheureusement encore trop peu prise en compte dans les évaluations d’homologation des variétés. Choix des variétés en bref  Les agriculteurs doivent tenir compte des données sur la digestibilité du reste de la plante. La variété doit être choisie en fonction de son utilisation. Les maïs sélectionés pour le grain n’ont pas une

Le compactage de l’ensilage revêt une grande importance.

génétique favorable à la digestibilité du reste de la plante. Ils sont sélectionnés pour d’autres utilisations. Nouveautés techniques – le shredlage  Il s’agit ici d’un ensilage de maïs avec une longueur de coupe plus longue, un conditionnement mécanique du reste de la plante et un concassage intensif du grain. Ce travail est réalisé par un processeur spécial qui remplace le Kornkracker sur les ensileuses automotrices: • Ensilage de maïs actuel standard: rotor de hachage plus kracker, longueur de coupe théorique de 19 mm. • Shredlage: rotor de hachage plus processeur spécial (écart réduit entre les rouleaux et différence de régime élevée entre les rouleaux, longueur de coupe théorique 26 à 30 mm. Pour la récolte 2014, 600 ensileuses automotrices étaient équipées de ce système aux USA. Deux essais d’affouragement laitier positifs (1 à 1.2 l de lait en plus, Université du Winsconsin) ont été conduits. Attention: l’essai utilisait une nouvelle ensileuse (groupe d’essais) et une ancienne (groupe de contrôle) et était basé sur une variété hybride «brown midrib» (une variété de maïs qui n’est pas cultivée ici). Les échos de la pratique sont plus nuancés. Certains acteurs ont constaté des améliorations alors que d’autres n’ont pas vu de différence. Des institutions européenne devraient tester cette nouvelle technique cette année. Il est possible que des ensileuses équipées pour la technique du shredlage soient déjà disponibles en Europe cet automne. Les points suivants devront être analysés: • Comment ce fourrage se laisse-t’il compacter dans les silos, notamment lorsque la teneur MS est importante? • Pour quelle part d’ensilage dans la ration ce processus est-il intéressant? • Y-a-t’il des effets sur la consommation du fourrage, la production laitière, la santé des animaux? L’intérêt pour cette technique est motivé par des articles parus dans la presse spécialisée et par des agriculteurs ayant effectué un voyage aux USA. Processus d’ensilage  Bien que le maïs soit considéré comme facilement ensilable, dans la pratique, on constate

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souvent des problèmes. L’un de ces problèmes concerne la stabilté aérobie après ouverture du silo: la température de l’ensilage est supérieure à celle de l’air ambiant. D’autres problèmes comme le développement de moisissures et des teneurs en alcool supérieures aux valeurs tolérées sont également constatés. Les lacunes de la flore microbienne sur la plante au moment de la récolte, le tassement insuffisant ou la couverture perméable sont à l’origine de ces problèmes. Le tassement et l’étanchéité de la couverture peuvent être optimisés par l’agriculteur et l’entrepreneur. Les lacunes liées à la flore microbienne peuvent être comblées par l’utilisation d’agents d’ensilages. Il convient ici de tenir compte du potentiel d’amélioration de la stabilité aérobie de l’ensilage apporté par le produit. Les produits contenant les lactobacilles buchneri ont un effet positif. Les produits combinés (bactéries lactiques + sorbate de potassium) agissent bien eux aussi. Certaines souches de bactéries lactiques appartenant à des produits définis, peuvent développer les effets suivants dans les ensilages de maïs: amélioration de la valeur fourragère de l’ensilage de maïs par la souche MTD/1 (TM volac Ecosyl) : Ø 1.65 litre de lait en plus par vache et par jour. Augmentation de l’accroissement de moyen de Ø 7.3 %. Avant d’acheter un agent d’ensilage, il est judicieux de demander à consulter les résultats d’essais. Le nombre de produits affichant un label de qualité est confus (transparence ?). Les résultats provenant d’institutions indépendantes sont des aides précieuses. m

La couverture de l’ensilage peut souvent être encore améliorée.

Auteur Dr. HansHeinrich Herrmann, AgriBusiness Consulting, 
 Seggernweg 13, 
 21255 Bötersheim www.ufarevue.ch

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PRODUCTION VÉGÉTALE

Grands effets à moindres coûts OLIGO-ÉLÉMENTS  2015 a été marqué par des extrêmes climatiques: un printemps très humide suivi d’un été sec et caniculaire. Ces conditions ont engendré des stress physiologiques importants des plantes ainsi que des carences, parfois marquées en oligo-éléments. Pour limiter les pertes, il est important d’anticiper ces carences en intégrant les oligo-éléments dans les plans de fumure.

René Simon

1 · Les céréales sont sensibles aux carences en manganèse. 2 · Symptômes typiques de maïs carencé en zinc. 3 · Les manques de bore sont à l’origine de la pourriture du cœur de la betterave.

Bien que nécessaires en faibles quantités, les oligo-éléments (bore, zinc, manganèse, molybdène, etc.) n’en restent pas moins essentiels pour une croissance optimale des plantes. Les phénomènes de carences sont liés aux caractéristiques du sol et aux conditions climatiques. Les carences peuvent avoir plusieurs origines: les nutriments sont absents, ils sont trop fortement liés au sol pour être accessibles, un phénomène d’antagonisme bloque l’absorption, les plantes n’ont pas la vigueur suffisante pour les absorber ou ces éléments ne sont simplement pas présents dans le sol. Ainsi, le pH, la richesse en humus, la sécheresse, l’humidité excessive et le froid peuvent être à l’origine de carences latentes ou de carences plus ou moins aigues. Comme pour les nutriments

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principaux, le principe de J. von Liebig, selon lequel le rendement d’une culture est limité par le premier élément qui vient à manquer, est aussi valable pour les oligo-éléments. L’absence de ces derniers ne déclenche pas immédiatement de symptômes visibles, on parle alors de carence latente. Bien qu’invisibles, ces carences sont à l’origine de pertes de rendement bien réelles. Anticiper les problèmes  La réalisation d’analyse de terre constitue la première mesure à prendre. Les paramètres physico-chimiques et les quantités d’éléments disponibles dans le sol renseignent sur le risque d’apparition de carence. Par la suite, une observation attentive de la météo permet d’anticiper les périodes propices aux

carences. Les épandages d’engrais enrichissent le sol. Mais ils sont sans effet si les conditions ne permettent pas l’absorption des oligo-éléments par les plantes (sol sec ou détrempé, antagonisme d’un autre éléments, etc.). En présence de carence, latente ou aigue, les applications foliaires ont l’avantage de mettre les éléments à disposition des plantes en évitant les contraintes liées au sol. Les oligo-éléments sont en effet directement absorbés par les feuilles. Le risque d’apparition de carence latente devrait être évalué dès la planification de la fumure. Cette réflexion met en évidence les situations à risque et facilite l’observation de la culture. Toutefois, seules les analyses de plantes permettent de confirmer des soupçons de carence latente.

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PRODUCTION VÉGÉTALE Sels, chélates ou produits formulés?  Les oligo-éléments contenus dans les engrais foliaires se présentent sous différentes formes possédant toutes des avantages et des inconvénients. Les sels d’oligo-éléments sont relativement bon marché. Ils sont toutefois caractérisés par un risque de brûlures des feuilles et une mauvaise capacité à pénétrer dans la plante. Les produits chélatés présentent des concentrations faibles qui permettent une action très ciblée. Ils sont par contre coûteux. Les engrais foliaires formulés contiennent, en plus des oligo-éléments, des mouillants ou des adhésifs qui améliorent la pénétration dans la feuille et atténuent la sensibilité à la pluie. Les produits formulés sont généralement miscibles avec les produits phytosanitaires, réduisant ainsi le nombre de passages dans la culture. Le site internet www.tankmix.com renseigne sur la miscibilité des différents produits et engrais. Il est ici primordial de respecter l’ordre d’incorporation dans les cuves des pulvérisateurs indiqué par les fabricants. Pour prévenir les risques de brûlure, il est recommandé d’appliquer les engrais foliaires quand la température est inférieure à 25 °C et que l’ensoleillement est réduit. Les applications tôt le matin ou en soirée sont préférables.

Tableau: Besoins en oligo-éléments des cultures B Cu Mn Céréales et maïs Blé d’automne et de printemps 0* 2 3 Seigle d’automne et de printemps 0 1 1 Orge d’automne et de printemps 0 2 1 Avoine 0 3 3 Maïs grain, ensilage, vert 1 1 1 Légumineuses Pois, haricots, vesce 0 0 2 Féverole 1 1 0 Lupin 2 2 0 Oléagineux et plantes à fibres Colza 2 2 1 Moutarde 1 1 0 Pavot 2 2 0 Lin 1 2 0 Tournesol 2 2 1 Chanvre 1 0 0 Sarclées Pommes de terre 1 0 1 Betterave à sucre et fourragère 2 1 2 Navet 2 0 1 Carotte fourragère 1 2 1 Navette 2 1 2 Navette, production de semences 2 0 1 Plantes fourragères Trèfle violet 1 1 1 Luzerne, graminées, prairies, pâtures 0 1 1 Luzerne 2 2 1 Choux fourrager 2 0 1 0 = besoins faibles 1 = Culture avec des besoins importants lorsque la fumure et moyenne, respect. que ses besoins en fumure sont moyens 2 = Culture avec des besoins importants lorsque la fumure est haute, respect. que ses besoins en fumure sont élevés * = Les besoins en fumure dépendent des conditions météo, mais important pendant la floraison

Zn 0 0 0 0 2 0 1 0 0 0 0 2 0 0 1 1 0 0 1 0 1 0 1 0

LANDOR Engrais foliaires ✔ Agents d’absorption pour augmenter l’efficacité

✔ Bonne résistance à la pluie ✔ Concentration élevée de la matière active

✔ Evite les risques de brûlures ✔ Assure une dispersion uniforme du produit sur la surface de la plante

✔ Facilité d’emploi

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problème. Quand on s’intéresse aux oligo-éléments, il faut garder en mémoire que de petites doses peuvent avoir de grands effets. m

Auteur Simon Walter, Service technique Landor, 4127 Birsfelden Téléphone conseil gratuit: 0800 80 99 60

Appel gratuit 0800 80 99 60 0800 LANDOR landor.ch LANDOR fenaco société coopérative Rte de Siviriez 3, 1510 Moudon Tél. 058 433 66 13 Fax 058 433 66 11 E-Mail info@landor.ch

info@landor.ch, www.landor.ch www.ufarevue.ch

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En bref  Il n’est pas toujours facile de couvrir les besoins en oligo-éléments des cultures. Les conditions pédo-climatiques peuvent être à l’origine de carences latentes qui pénalisent parfois fortement les rendements. La prévention de ces situations sous-entend une bonne connaissance de ses sols, une observation attentive des conditions climatiques mais aussi de l’anticipation. Lorsque des symptômes apparaissent, les pertes sont déjà importantes. Les faibles dosages nécessaires paraissent quantités négligeables et ne favorisent pas la prise de conscience du

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PRODUCTION VÉGÉTALE

Campagne difficile RESTER VIGILANTS  La récolte principale des pommes de terre commence ces jours, alors que les tubercules ont connu des conditions de croissance difficiles en de nombreux endroits, avec des conditions météo extrêmes. Plus de 2000 producteurs exploitent une surface de près de 9000 ha de pommes de terre selon les directives Swiss GAP, pour approvisionner le marché suisse.

La culture des pommes de terre est si exigente en travail et coûteuse qu’elle exige des producteurs une attention accrue de la plantation jusqu’à la livraison. Les producteurs peuvent même aller plus loin selon Christoph Jakob. Ce dernier est producteur de pommes de terre, mais aussi employé par Quali-Service pour veiller au respect des critères de prise en charge et des exigences qualité. «Chaque agriculteur doit savoir ce qu’il a récolté. La connaissance des normes de qualité constitue la base de l’organisation du tri des pommes de terre». Christoph Jakob estime qu’il est important, dans la mesure du possible, que le producteur effectue lui-même ses livraisons. Les deux parties participent ainsi à la réception et au contrôle qualité. Christoph Jakob recommande à ses collègues producteurs d’emporter les pommes de terre refusées lors du contrôle qualité et de les utiliser pour former leur personnel de récolte. Cela contribue à former les collaborateurs et favorise un tri des tubercules plus efficace. L’année 2015 a été éprouvante pour les producteurs de pommes de terre. Entre sécheresse marquée, précipitations excessives et canicule, les conditions ont été très extrêmes. Dans les sols déjà malmenés l’automne dernier, les cultures ont été confrontées à des conditions particulièrement difficiles qui influencent directement la qualité et les rendements. Météo extrême  Le printemps sec a favorisé une plantation précoce des pommes de terre. Alors que le sol était sec en surface, l’humidité rencontrée à 40

une profondeur de 15 cm était encore très importante. L’excédent de pluie de l’automne et de l’hiver n’y était pas étranger. En ajoutant à cela les conditions difficiles qui ont prévalu pendant les récolte d’automne, on obtient l’ensemble des éléments qui ont affecté la structure du sol et auxquelles les tubercules ont été confrontées. Les pluies importantes du mois de mai, soit plus de 100 mm, ont colmaté les sols. Le phénomène a été aggravé par le travail du sol trop intensif à la plantation qui a favorisé les remontées capillaires. De nombreux plants se sont retrouvés noyés dans les buttes. De plus, la forte humidité du printemps n’a pas encouragé les jeunes plantes à développer un enracinement profond pour atteindre l’eau, ce qui a encore accentué les problèmes liés à la météo très sèche du mois de juillet. Cette période de canicule a aussi endommagé la masse foliaire des plants. Avec la fin de la canicule et de la sécheresse, le risque de voir apparaître une nouvelle génération de tubercules est particulièrement marqué pour certaines variétés.

sèchent moins vite que ceux préparés au printemps. Si le premier procédé cultural est choisi, il est nécessaire de retarder la plantation, surtout lorsque des techniques comme la plantation All-in-one sont appliquées. La charrue et le déchaumeur peuvent être utilisés pour le travail du sol au printemps. Il est judicieux de prévoir plusieurs passages pour obtenir un meilleur mélange et l’uniformisation du taux d’humidité du sol sur toute la profondeur travaillée.

Nouvelle germination des tubercules-fils  Les périodes de chaleur

Prévenir les pertes liées à la structure du sol  Les problèmes liés à la structure du sol auxquels sont confrontés les producteurs de pommes de terre sont les conséquences du travail du sol de ces dernières années. Cela a conduit au tassement du sol et à la formation de mottes grossières qui ont perturbé la croissance des tubercules. Le travail intensif du sol au printemps, combiné aux importantes précipitations, a eu pour conséquence l’asphyxie des racines. De manière générale, les sols travaillés l’automne 9 2015 · REVUE UFA


PRODUCTION VÉGÉTALE extrêmes favorisent la germination des tubercules-fils. La formation de grandes buttes et l’arrosage maintiennent les tubercules au frais et limitent l’apparition de ce phénomène dommageable à la qualité et au rendement de la culture. Pour les variétés sensibles, l’application d’inhibiteurs de germination comme Fazor et Itcan est possible. Celles-ci doivent être planifiées et effectuées assez tôt. Les recommandations d’application doivent être scrupuleusement respectées. Spécialisation et stratégie de développement  Les producteurs suisses de pommes de terre sont hautement spécialisés. Ces dernières années, l’évolution des marges brutes indique des disparités importantes. Il est toutefois nécessaire de simplifier les processus de travail, d’optimiser le taux d’utilisation des machines et de répartir les risques en misant sur deux ou trois variétés. m

La récolte 2015 s’annonce particulièrement difficile.

Christoph Jakob, collaborateur de Quali-Service, et le personnel de Steffen-Ris à Bätterkinden expliquent les critères de qualité qui prévalent lors de la prise en charge des pommes de terre.

Photo: Grimme

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA, 1510 Moudon www.ufarevue.ch

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BRÈVES PRODUCTION ANIMALE

Vitaliser l’eau?

En production animale, un approvisionnement abondant en eau potable de qualité est un des principaux facteurs de réussite. Certaines exploitations installent des dispositifs spéciaux censés vitaliser l’eau. Dans la Revue UFA 11/2013, un article faisait état du scepticisme des scientifiques vis-à-vis de telles méthodes de vitalisation de l’eau et rappelait l’importance des mesures de nettoyage et d’hygiène. Une enquête sur les expériences réalisées avec la vitalisation des liquides et des solides a suscité peu de réponses, mais des réponses positives. Ainsi, Hansruedi Brändli, à Au (ZH), écrit: «Dans les dégustations de spiritueux, les produits qui ont été au préalable remués avec l’appareil Vitaltron 2000 se distinguent.» Et de poursuivre: «L’appareil a eu des effets positifs sur les allergies cutanées de notre plus grand fils, si bien qu’il peut désormais se passer de pommade à la cortisone.» Hermann Fankhauser, à Ochswand (BE), a utilisé l’appareil Vitaltron 2000 pour réduire les émissions olfactives de sa porcherie. «Je ne peux pas faire de déclaration définitive sur la réduction des odeurs, la consommation d’eau des animaux ou la formation de la couche flottante sur le purin, car ces facteurs peuvent subir l’influence de diverses conditions», dit-il. Mais ses voisins auraient réagi positivement au fait qu’il ait pris des mesures pour lutter contre les émissions olfactives.

Toujours actuelles www.ufarevue.ch 42

«Sierra devrait être morte depuis longtemps» Regal Sierra (Ex 91) a produit plus de 170 000 kilos de lait et elle est de nouveau portante. Son propriétaire, Andreas Nef, d’Ottikon (ZH), met la génétique et l’affouragement en tête des facteurs de réussite pour de bonnes performances de vie. Cet éleveur couronné de succès nourrit ses 20 vaches Brown Swiss avec du foin, du regain, de l’ensilage de luzerne hachée, de l’ensilage de maïs, du CCM, de l’ensilage d’herbe, du concentré protéique UFA 249 et de l’aliment démarrage UFA 173F. L’approvisionnement en minéraux est assuré par du sel bétail et plusieurs produits de la gamme de minéraux appétibles Minex, en fonction des circonstances. Il y a 20 ans, les descendants du père de Sierra, Regal, étaient très largement répandus. «La vieille génétique a aussi ses atouts», dit avec

conviction Andreas Nef qui ajoute «Sierra devrait être morte depuis longtemps.» Sa mère Sabrina était portante quand le vétérinaire lui a diagnostiqué un ulcère sur un ovaire. Par bonheur, l’éleveur avait refusé de la faire piquer. Une fille de Payoff (petite-fille de Sierra) en quatrième lactation a récemment

réalisé une performance laitière impressionnante de 17 260 kg. La moyenne du troupeau se situe à 12 222 kg par lactation. L’exploitation Nef est un modèle qui convainc par sa gestion, son mode de garde et son affouragement. Martin Giger, Spécialiste UFA du bétail laitier

Indiquer correctement le type d’utilisation des bovins En 2014, quelques exploitations laitières n’ont pas touché l’entier des contributions SST et SRPA faute d’avoir indiqué correctement le type d’utilisation de leurs bovins sur www.agate.ch. Les indications correctes sont les suivantes: • «Non défini»: animaux mâles, animaux femelles qui n’ont pas encore vêlé. • «Autres vaches»: vaches mères et nourrices, à l’engrais, taries déplacées dans une autre exploitation et autres vaches non traites • «Vaches laitières»: vaches traites avec ou sans production de lait commercialisé, y c. les vaches taries se trouvant dans le troupeau. Si une exploitation laitière inscrit une vache comme «autre vache», les contributions SRPA et SST ne seront pas versées pour cet animal, car l’exploitation n’a pas annoncé la catégorie «vaches allaitantes» pour l’octroi des contributions SRPA et SST. St. Galler Bauer 30/15

Rédactionnel pour calendrier des manifestations Le 30 octobre 2015, le Haras national suisse organise sa première journée technique d’information «Equiday Avenches». Répartis sur six postes, des experts reconnus communiqueront les dernières nouveautés en termes de détention en box et en groupe, d’alimentation et de médecine équine. Il sera aussi possible de discuter des questions actuelles liées à la législation sur l’aménagement du territoire et à la rentabilité des pensions pour chevaux. Equiday Avenches aura lieu sur le site du Haras national suisse d’Agroscope à Avenches et sera complétée d’une exposition de matériel et d’installations pour la garde de chevaux. www.harasnational.ch

Plus d’œufs dans les coins La position des nids influence considérablement le choix sur celui que les poules choisissent pour pondre. Dans un essai effectué à l’Aviforum, beaucoup plus d’œufs ont été pondus dans des nids installés dans les coins. Par ailleurs, l’essai a montré une préférence des pondeuses pour les nids munis d’une paroi de séparation au milieu.

Chanson UFA 2000 Beat Stucki est spécialiste UFA en production porcine mais aussi auteur-compositeur-interprète très doué. Sa chanson «UFA 2000» a beaucoup plu aux participants à la fête des 40 ans du programme de production porcine. www.ufa.ch (> Porcs> UFA 2000> 40 ans). 9 2015 · REVUE UFA


PRATIQUE VÉTÉRINAIRE PRODUCTION ANIMALE

Tarissement sans antibiotiques? MAMMITES  Idéalement, les infections de la mamelle doivent être soignées en début de phase de tarissement. Le recours aux tarisseurs antibiotiques n’est toutefois pas toujours couronné de succès.

Pascal Furer

Luc Gerber

Jürg Frigg

L’analyse approfondie des données fournies dans le cadre du contrôle laitier (voir encadré) permet d’identifier les facteurs augmentant le risque de mammites et d’adapter la gestion du troupeau dans le but de les éliminer. Lorsqu’il s’agit d’assainir un troupeau, c’est au moment de la période de tarissement que les chances de guérison sont les meilleures. Pour ce faire, il convient de comparer les numérations cellulaires avant le tarissement et après le vêlage, puis de répartir les vaches en plusieurs groupes: saines, infectées chroniques, guéries, nouvelles infections. En début et en fin de lactation, la pression infectieuse est élevée. Elle est par contre relativement faible entre ces deux périodes, pour autant que le bouchon de kératine soit intact.

Les obturateurs des trayons constituent une alternative Lorsque le taux d’infection est élevé pendant la période de tarissement, nous recommandons d’utiliser des obturateurs des trayons en complément aux tarisseurs antibiotiques. Les vaches affichant une numération cellulaire supérieure à 150 000 CCS/ml devraient être traitées avec des tarisseurs antibiotiques. Les exploitations où la santé de la mamelle ne pose pas problème peuvent renoncer de manière sélective aux tarisseurs antibiotiques. Les vaches affichant des numérations cellulaires inférieures à 15 000 CCS/ml peuvent être taries au moyen d’obturateurs des trayons. Ce tarissement exempt d’antibiotique deviendra encore plus important à l’avenir dans le cadre de la pro-

Ce que révèlent les résultats du contrôle laitier L’état d’embonpoint d’une vache a un fort impact sur la santé de la mamelle. Plusieurs travaux de recherche évoquent souvent un bilan énergétique négatif et une cétose après le vêlage comme étant une cause indirecte de mammite. Le système immunitaire des vaches affectées par une cétose est affaibli. Chez ces vaches, les infections par E. coli semblent avoir des conséquences plus graves que chez celles qui sont en bonne santé. Dans le cadre de «UFA Herd Support», les résultats des contrôles laitiers des fédérations d’élevage sont analysés pour déceler d’éventuelles erreurs en matière d’affouragement et en tirer des enseignements. Le rapport matière grasse-protéine permet également d’identifier une carence en énergie. Dans un troupeau, si plus de 25 % des vaches affichent un rapport matière grasse-protéine supérieur à 1.5, le risque de cétose est accru. Les mesures destinées à accroître la consommation (optimisation de la consommation de MS durant la phase de tarissement, qualité du fourrage de base élevée) ainsi qu’une optimisation de la densité des nutriments (p.ex via la distribution de «UFA top-form») sont recommandées en phase de pré et post-vêlage. Les cétoses subcliniques ne sont souvent pas décelables dans un premier temps. Seules une production laitière restreinte et une mauvaise fertilité en fin de lactation attirent l’attention sur d’éventuels problèmes. La méthode de dépistage de la cétose BHB dans le sang est de plus en plus utilisée. Les vaches affectées par une fièvre du lait ont 8 à 9 fois plus de risques d’être victimes d’une mammite que les autres. Le recours à un sel de phase de tarissement tel «Minex 971» pendant le tarissement ainsi qu’un affouragement adapté à l’état corporel jouent un rôle important dans la prévention de la fièvre du lait. La prévention des mammites passe par ailleurs par un approvisionnement suffisant en structure, en vitamine E et en sélénium pendant toutes les phases de la lactation. Renseignez-vous auprès de votre spécialiste laitier UFA !

Le renoncement aux antibiotiques lors du tarissement est une alternative limitée aux vaches bénéficiant de mamelles en bonne santé. Photo: agrarfoto.com

blématique de la résistance aux antibiotiques. Tout doit être en adéquation  La réussite des traitements de la mamelle dépend toujours davantage des conditions de détention, de la gestion du troupeau et des facteurs de risque. Une analyse approfondie de la situation ainsi que l’adoption de mesures ad hoc sont des gages de réussite. m

Auteurs Dr. med. vet. Pascal Furer; Dr. med. vet. Luc Gerber, FVH; med. vet. Jürg Frigg La «Clinique du Vieux-Château Grands Animaux» est une clinique pour grands animaux essentiellement axée sur les soins vétérinaires aux bovins et aux chevaux. La gestion de troupeau fait partie des domaines de spécialisation des quelque 25 collaborateurs (dont 15 vétérinaires et quatre assistant-vétérinaire), répartis sur quatre sites (Delémont, St.Imier, Breitenbach et Alle). Actuellement, 80 exploitations laitières ont opté pour un suivi de troupeau à intervalles réguliers. Les questions d’économie d’entreprise sont également intégrées à la réflexion. La clinique du Vieux-Château est équipée d’un appareil à rayons X et d’un appareil à ultrasons permettant d’effectuer les analyses directement à l’étable.

Vincent Fietier, spécialiste bétail laitier auprès du service technique UFA, 2800 Delémont www.ufarevue.ch

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PRODUCTION ANIMALE

Qu’est-ce qu’une vache économique DANS L’ÉLEVAGE LAITIER  une «vache économique disposant d’une performance de vie élevée» est un objectif fréquemment cité. Certains producteurs privilégient les jours de vie alors que d’autres mettent plutôt l’accent sur le niveau de production. Des études récentes démontrent que ces priorités, différentes au premier abord, ne sont pas contradictoires au niveau des animaux individuels.

Josef Gross

Rupert Bruckmaier

Les termes «résistance, santé et robustesse» sont principalement utilisés pour qualifier la bonne capacité d’adaptation des vaches laitières à la situation métabolique qui prévaut en début de lactation en présence d’un bilan énergétique négatif. Les vaches en question sont souvent perçues comme étant des sujets robustes, surmontant cette phase critique «sans signe apparent particulier», c’est-à-dire sans manifester de symptômes subcliniques et/ou cliniques de maladie. Les vaches  s’adaptent différemment aux changements telles la transition de la gestation à la lactation ou la modification de la ration alimentaire de base. Il s’agit là de propriétés caractéristiques qui déterminent le niveau et la rapidité d’adaptation des vaches laitières à leur milieu. Les mécanismes et les principes de base sont identiques pour toutes les vaches. Seule leur efficacité varie sensiblement dans des environnements différents, ce qui permet d’identifier les animaux robustes et ceux qui le sont moins. Cela signifie également que les animaux moins robustes ne sont pas nécessairement affectés par des problèmes de santé, pour autant qu’ils soient détenus dans un environnement qui leur convient (p. ex. climat d’étable idéal, approvisionnement). En revanche, dès que ces conditions se détériorent (p. ex. densité d’animaux élevée, dégradation de la base fourragère, stress dû à la chaleur, détérioration des conditions d’hygiène, pression des maladies plus élevée), les animaux moins robustes réagissent plus rapidement et plus fortement par une réduction des performances à différents niveaux

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(p.ex. production laitière, fertilité, santé de la mamelle). Le niveau de performance n’est pas décisif  De nouvelles études indiquent qu’une robustesse réduite ne résulte pas exclusivement d’une performance laitière plus élevée et des troubles métaboliques qui en découlent. Au sein d’une population de vaches laitières haute production affichant une consommation de fourrage et un bilan énergétique similaire au cours des 14 premières semaines de lactation, des écarts significatifs ont été constatés au niveau de la concentration du plasma en acides gras libres et en corps cétoniques, sans pour autant que des différences soient apparues en ce qui concerne l’occurrence des cas de mammites, de maladies des onglons et de troubles métaboliques. Dans le cadre de l’étude évoquée ci-dessus, les vaches se sont adaptées très différemment à un bilan énergétique négatif, bien qu’elles aient bénéficié de la même ration pendant la phase de transition et la lactation. Explication génétique?  Des caractérisations détaillées n’ont jusqu’à maintenant pas permis d’identifier de manière satisfaisante les vaches laitières les plus robustes. Il n’est donc pas exclu qu’il y ait une explication génétique à cela. Dans le cadre d’une étude, 25 vaches laitières ont été réparties en fonction de leur niveau de stress métabolique en début de lactation, pendant la période de déficit énergétique induite par le démarrage de la lactation. Après être parvenues à un bilan énergétique positif, toutes les vaches ont à nouveau été soumises à un sous-appro-

visionnement en nutriments. En début de lactation, les animaux au bénéfice d’une production laitière plus élevée ont affiché une concentration du plasma en acides gras libres (AGL) et en acide butyrique Beta-Hydroxy beaucoup plus élevée dans le cadre d’un bilan énergétique nettement plus négatif, en comparaison avec les vaches affichant une production laitière inférieure (les AGL et l’acide butyrique Beta-Hydroxy indiquent dans quelle mesure une vache mobilise ses graisses). Il est intéressant de constater que les vaches qui ont réagi plus fortement à un tel déficit en début de lactation se sont ensuite distinguées à plusieurs reprises par des concentrations plus élevées en AGL et en acide butyrique Beta-Hydroxy lors d’un sous-approvisionnement ultérieur. Leur bilan énergétique et leur performance laitière n’étaient pourtant alors pas différents de ceux des vaches réagissant moins d’un point de vue métabolique. Cela laisse supposer, de manière évidente, que la capacité d’adaptation du métabolisme résulte d’une prédisposition génétique. A la recherche de marqueurs  La réaction génétique aux changements des conditions d’environnement ou de détention a été démontrée de manière très claire dans le cadre d’une étude englobant des lignées d’élevage complètement différentes. En comparaison avec leurs congénères nord-américaines, les vaches Holstein néo-zélandaises produisaient moins de lait et étaient moins affectées par des troubles métaboliques. Les différences au niveau des mécanismes de régulation expliquent l’amplitude des écarts de stress métabolique. 9 2015 · REVUE UFA


PRODUCTION ANIMALE

Optimisation de la gestion du troupeau Les maladies qui surviennent durant la phase de bilan énergétique négatif en début de lactation peuvent être prévenues de la manière suivante: • Eviter un embonpoint excessif (BCS) durant le dernier tiers de la lactation. • Maintenir la consommation à un niveau élevé durant la phase de tarissement, mais «diluer» la ration. • Après le vêlage, distribuer de l’eau tiède et un produit spécial vêlage sous forme liquide. • Effectuer un test cétonique et privilégier une observation attentive (remplissage de la panse, température du corps, sécrétions) • Permettre aux animaux de se nourrir sans stress (assez de place au cornadis, places de séparation au cornadis, etc.) • Habituer les vaches au concentré distribué (lorsqu’aucun concentré n’a été distribuer pendant la phase de tarissement) et augmenter progressivement les quantités (+ max. 1.5kg par semaine) • Assurer un approvisionnement élevé en eau propre. • Bonne qualité d’air et climat adapté aux vaches. • Aborder les autres maladies, telles la fièvre du lait, l’acidose de la panse ou les problèmes d’onglons en collaboration avec le vétérinaire, le conseiller en affouragement et l’ongleur.

Indirectement, elles définissent également le potentiel de production et la robustesse des animaux. Un étude récente portant sur 282 vaches de diverses races permet d’expliquer scientifiquement l’influence du génotype sur la capacité d’adaptation (sujets de race Brune, Red Holstein, Holstein-Friesan, Tachetée rouge). Des interactions ont été constatées entre certains gènes et le stress métabolique en présence d’un bilan énergétique négatif en début de lactation. Actuellement, les interactions entre diverses voies métaboliques sont étudiés au niveau génétique, dans l’optique d’obtenir des marqueurs servant à identifier les vaches robustes. Robustesse égale longévité?  Dans le cadre d’une autre étude, plus de 230 vaches laitières en lactation ont fait l’objet d’une caractérisation génétique pendant la phase de bilan énergétique négatif. La performance de vie REVUE UFA · 9 2015

et la durée d’utilisation a été évaluée plusieurs années après. Initialement, on partait de l’hypothèse que les animaux soumis à un stress métabolique accru étaient moins robustes et qu’il était probable qu’ils restent moins longtemps sur l’exploitation, en raison des maladies associées à leur niveau de production. Les vaches qui ont quitté l’exploitation une ou plusieurs lactations plus tard affichaient une production de vie et par jour de vie plus élevée. Il est intéressant de constater que, toutes classes d’âge confondues, toutes les vaches qui ont quitté le cycle de production (écart allant de la 3ème à la 17ème lactation) ont présenté une variance comparable et importante au niveau du stress métabolique. Les vaches affectées par un stress métabolique plus important n’ont pas eu une performance de vie et une durée d’utilisation différente de celles de leurs congénères soumises à un stress métabolique moins important.

Perspectives  La robustesse des vaches laitières ne peut pas être définie sur la seule base de leur situation métabolique. Actuellement, les scientifiques planchent intensivement sur les facteurs mesurables et génétiquement disponibles. On peut dès lors s’attendre à ce que de nouveaux instruments de sélection destinés à estimer la robustesse métabolique soient disponibles dans les années à venir. La longévité n’est pas systématiquement synonyme de robustesse. Il existe cependant des interconnexions étroites à ce niveau. A ce jour, les causes restent toutefois méconnues. La gestion du troupeau a une forte incidence sur l’occurrence des maladies qui surviennent pendant la phase où le bilan énergétique est négatif en début de lactation (voir encadré). Dans la pratique, c’est cette phase qui recèle actuellement le plus grand potentiel d’optimisation. m

Dans toutes les races, il existe des animaux robustes.

Auteurs Dr. Josef Gross et Prof. Dr. Rupert Bruckmaier, Physiologie vétérinaire, Faculté Vetsuisse, Université de Berne, 3001 Berne, www. vetphysio.unibe.ch www.ufarevue.ch

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PRODUCTION ANIMALE

Concentré fertilité au banc d’essai UN SONDAGE EFFECTUÉ AUPRÈS DES EXPLOITATIONS LAITIÈRES  le confirme: affourager un concentré de phase de démarrage de haute valeur tel «UFA top-form» permet d’améliorer la fertilité et de se conformer plus facilement aux exigences liées à la PLVH. Il est également primordial de veiller aux recommandations d’utilisation.

Michael Imfeld

Roger Bolt

«UFA top-form» existe depuis 25 ans alors que sa version destinées aux exploitations équipées d’un DAC, «UFA top-form DAC» est commercialisée depuis cinq ans. Dans le cadre d’un travail de diplôme réalisé à l’école supérieure pour Agro-technicien au Strickhof Lindau, les avantages et les potentiels de ces deux concentrés énergétiques et à base de substances actives ont été observés de plus près afin d’en tirer des enseignements pour les exploitations laitières. Le sondage réalisé auprès de 767 clients constituait la colonne dorsale de ce travail de diplôme. 141 clients ont renvoyé un questionnaire complet. Economiser des inséminations  En tant que motif d’élimination numéro 1, la fertilité a un impact déterminant sur la rentabilité des exploitations laitières. Il vaut donc la peine d’investir dans des mesures améliorant efficacement la fertilité. Près de 70 % des participants au sondage susmentionné ont qualifié de bon à très bon l’impact de «UFA top-

Pourcentage de réponses

Graphique: évolution des paramètres de santé grâce à «UFA top-form» 70

Sondage Imfeld 2015

60

 Sympt. de chaleur  Index d’insém.  Insém. fécondante

50 40 30 20 10 0

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bon à très bon

pas d’impact

mauvais à très mauvais

form» et «UFA top-form DAC» sur les symptômes de chaleur et le temps de vide, sur leur exploitation. L’effet de ces produits sur l’index d’insémination est encore meilleur selon le sondage. L’encadré explique l’impact de «UFA top-form» sur la fertilité. Compenser les coûts  Près de 35 % des participants au sondage ont affirmé être parvenus à réduire leurs coûts vétérinaires en utilisant «UFA top-form». Chez environ 60 % des participants au sondage, les coûts générés par la production animale ont baissé ou sont restés inchangés depuis qu’ils recourent à «UFA top-form». 18 % des personnes interrogées n’ont pas fourni de réponse à ce sujet. On peut en conclure que «UFA top-form» n’est pas un produit de luxe mais un aliment pour bétail laitier qui s’intègre de façon rentable dans la ration. Selon des estimations réalisées auprès de la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires (HAFL), les coûts d’une cétose s’élèvent à Fr. 357.– par cas. Il vaut donc la peine d’utiliser «UFA top-form» au lieu d’un aliment de phase de démarrage à partir du moment où le recours à cet aliment de phase de démarrage permet d’éviter une cétose chez une vache sur cinq. En intégrant tous les troubles et tous les coûts inhérents à une cétose clinique ou sub-clinique, les avantages liés à l’utilisation de «UFA top-form» sont d’autant plus évidents. Des exploitations totalement différentes  La clientèle «UFA topform» est constituée d’exploitations de plaine et de montagne ainsi que de

producteurs de lait de fromagerie et d’industrie issus de toute la Suisse. Ce concentré énergétique de haute valeur est généralement affouragé a des vaches affichant un niveau de production élevé ou à des vaches en début de lactation. Une fertilité insuffisante, une consommation trop faible ou des problèmes de santé sont d’autres motifs d’utilisation. Dans de nombreuses exploitations, les paramètres de santé évoluent favorablement après l’affouragement de «UFA top-form» (graphique). Succès dans le cadre d’une utilisation judicieuse  Au cours de la phase de démarrage, la moitié des exploitations recourt uniquement à «UFA top-form» et renonce à d’autres aliments de phase de démarrage. Comme le sondage le démontre, «UFA topform» pourrait être encore mieux être utilisé dans certaines exploitations. Une erreur classique commise dans le cadre de l’utilisation de ce produit consiste à ne pas habituer les vaches à «UFA top-form» avant le vêlage et à ne le distribuer qu’une fois que des troubles métaboliques ont été identifiés (p. ex. cétose). Comme c’est le cas pour tous les autres aliments spécifiques, une distribution progressive de cet aliment dans les dix jours précédant le vêlage est indispensable pour que les vaches s’habituent à l’odeur et au goût de cet aliment. Il s’agit d’augmenter progressivement les quantités pour arriver à 0.5 kg par vache et par jour au moment du vêlage. Après le vêlage, UFA top-form sera distribué à raison de deux fois 0.5 kg par vache et par jour jusqu’à l’insémmination fécondante. 9 2015 · REVUE UFA


PRODUCTION ANIMALE La PLVH couvre deux fois les coûts La moitié des participants au sondage a affirmé participer au programme «Production de lait et de viande basée sur les herbages» (PLVH). 20 % des exploitations participant à ce programme ont affirmé qu’en raison de sa concentration élevée en nutriments, «UFA top-form» leur permettait de répondre plus facilement aux normes PLVH. «UFA top-form» affiche des teneurs très élevées en matière azotée (26 %) et en énergie (13.2 NEL/kg) et remplace environ 2 kg d’aliment composé standard. Les Fr. 200.– par hectare octroyés dans le cadre du programme PLVH équivalent à deux, voire trois fois le montant des coûts d’achat de «UFA top-form». Les avantages évoqués précédemment en matière de fertilité et de santé animale ne sont pas inclus dans ce montant. Pour bon nombre de chefs d’exploitation, le fait que «UFA top-form» soit exempt de soja jouait également un rôle non négligeable. Conclusion  «UFA top-form» est un cocktail efficace et exempt de soja – avec de la graisse et des protéines protégées dans la panse ainsi que des substances actives sélectionnées – des-

«UFA top-form» (dr.) et «UFA top-form DAC», pour la distribution au DAC.

Stratégie multi-factorielle en faveur d’une bonne fertilité De nombreuses études démontrent qu’un déficit énergétique au cours de la période entourant le vêlage favorise l’apparition de problèmes de fertilité chez les vaches laitières. «UFA top-form» applique plusieurs stratégies à la fois pour prévenir ces troubles, optimiser l’efficacité de l’affouragement et garantir le niveau de rentabilité du troupeau: 13.2 MJ NEL: plus une vache produit de lait, plus la densité en nutriments de la ration doit être élevée. Après le vêlage en particulier, la consommation n’augmente pas suffisamment pour couvrir les besoins. Avec ses 13.2 MJ NEL par kilo et ses 26 % de matière azotée, «UFA top-form» est la réponse logique à ce défi. Grâce aux faibles quantités distribuées et à la présence d’énergie respectivement de protéine protégée dans la panse, «UFA top-form» prévient le risque de cétose et d’acidose tout en ménageant la panse. Carnitine, cobalt, méthionine & Co.: consommé ne signifie pas mis en valeur. Les nutriments et substances actives individuels ne déploient leurs effets positifs que pour autant qu’ils fassent partie d’un ensemble équilibré. C’est la raison pour laquelle «UFA topform» contient des additifs sélectionnés telles les levures vivantes, la carnitine, la niacine, le cobalt, la choline et la méthionine, qui assurent le bon fonctionnement de la panse, notamment grâce à une combinaison optimale de composantes protégées et disponibles dans la panse et qui contribuent à une mise en valeur efficace de l’énergie et de la protéine. Biotine: Une vache en bonne santé tire davantage partie de l’énergie meilleure marché incluse dans le fourrage de base. Elle est moins sensible aux maladies et aux troubles métaboliques. Ses performances par jour de vie augmentent. Comme c’est le cas de tous les autres additifs, la biotine inclue dans «UFA top-form» tend entièrement vers cet objectif. En présence d’une fermentation restreinte dans la panse, dans les situations de stress ou em cas d’un manque de structure, le bétail laitier affiche souvent une carrence au niveau de cette vitamine importante. L’adjonction de biotine favorise la santé de la mamelle et des onglons au cours de la phase de démarrage. Un meilleur état de santé se traduit par un gain de vitalité et une consommation plus élevée. En plus de cela, un meilleur état de santé contribue indirectement à une réduction du déficit énergétique et à une amélioration de la fertilité.

tiné aux exploitations laitières modernes et efficaces. Un sondage réalisé auprès des clients confirme la rentabi-

lité de ce concentré améliorant la fertilité, que ce soit en raison de coûts tendanciellement inférieurs (vétérinaire, inséminations etc.) ou de rentrées financières plus importantes pour les exploitations qui sont ainsi en mesure de satisfaire les prescriptions PLVH grâce à «UFA top-form». 25 ans après son lancement, le potentiel de cette «bombe énergétique» est plus élevé que jamais, en raison de l’augmentation du niveau des performances qui en découle. m

Pour les producteurs laitiers, la rentabilité d’un aliment est un facteur décisif.

Auteurs Michael Imfeld, 6078 Lungern, a suivi une formation d’Agro-technicien au Strickhof Lindau et a rédigé un travail de diplôme sur «UFA top-form». Son travail a été suivi par Dr. Roger Bolt, Strickhof Lindau, et Hansueli Rüegsegger, UFA SA. www.ufarevue.ch

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GÉNÉTIQUE PRODUCTION ANIMALE

En top-forme pour l’exposition L’EXPLOITATION ROFFLER  accorde une grande importance à l’extérieur de ses vaches car la constitution corporelle a une influence notoire sur la fertilité, la santé et la longévité des animaux. L’affouragement durant la phase de démarrage joue un rôle déterminant.

Karl Mirer

Joachim Kirchler

Jet Sina est la mère de souche de la famille d’élevage Roffler. (à droite) Glenn Simba, une fille de Sina, convainc avec un super pis et un dos large. (à gauche)

La famille Roffler à Grüsch (GR) a remporté le championnat des exploitations de la race Brune. Pour enregistrer de bons résultats lors ce concours, les familles d’élevage sont d’un précieux secours, comme a pu le constater Thomas Roffler en présentant sa vache de souche Sina au bénéfice d’un pointage de 87 sur 90. Les familles d’élevage sont gages de longévité, de fertilité et de rentabilité pour un troupeau laitier. Thomas Roffler décrit les principaux avantages de sa vache – qui a également obtenu d’excellents résultats lors des salons «Tier&Technik» et «Olma» – en ces termes: «un beau pis, une faible numération cellulaire et un dos large». Le président de la fédération grisonne d’élevage de la Brune mise sur la génétique pour obtenir un poitrail large permettant une bonne capacité d’ingestion de fourrage grossier. Outre une consommation élevée, il estime que la composition de la ration de démarrage est un facteur de santé décisif pour ses vaches. Energie concentrée pour le démarrage  L’exploitation Roffler parti-

cipe au programme «Production de lait et de viande basée sur les herbages». Elle a opté pour l’aliment hautement concentré «UFA top-form» (qui remplace env. 2 kg d’aliment démarrage) distribué aux alentours du vêlage. Ce concentré de démarrage est distribué progressivement avant le vêlage. Il vaut la peine d’apporter en complément de l’énergie concentrée et des substances actives sélectionnées pour le démarrage, comme celles contenues dans «UFA top-form». Au démarrage, les vaches restent en meilleure condition et «les problèmes de cétose ont disparu», constate Thomas Roffler. La fertilité est également bonne. Taux d’urée Durant l’affouragement hivernal, la ration de base se compose d’ensilage d’herbe et de maïs, de foin/ regain ainsi que du concentré protéique «UFA 149» et du mélange de céréales «UFA 145F». La coordination de ces deux aliments composés UFA débouche sur des teneurs de 4.1 % de matière grasse et de 3.4 % de protéine. Les Roffler visent des taux d’urée oscillant entre 23 et 28. «En présence de valeurs

Profil de l’exploitation Thomas et Karin Roffler-Flütsch avec Jasmin, Marc Andri et Stefanie, Grüsch GR Surface agricole utile: 27 ha (zone de montage, 3.2 ha en plaine) Cheptel: 20 vaches laitières Brown Swiss, 30 têtes de jeune bétail, 300 poules pondeuses Production végétale: 1 ha de maïs ensilage Main d’œuvre: famille d’exploitants

d’urée trop faibles, les vaches prennent de l’embonpoint et produisent moins», explique Thomas Roffler. La ration est minéralisée avec «Minex 972» et du sel bétail, respectivement avec des «UFA Cake Bloc Pâturage» durant la belle saison. Vente de vaches de rente  Malgré l’estivage, les vaches atteignent en moyenne une production de 8700 kg, et certaines d’entre elles même 12 000 kg. Sept à huit vaches de rente sont vendues par année. Outre la production laitière, l’exploitation Roffler élève également 300 poules pondeuses nourries avec «UFA 524» et «UFA 526». Les œufs sont commercialisés en vente directe. m

Auteurs Karl Mirer, spécialiste de l’affouragement au service technique UFA, 9501 Wil. Joachim Kirchler, directeur de la LANDI Graubünden SA, Landquart. www.ufa.ch Fr. 25.– /100 kg de rabais sur «UFA topforme» (incl. DAC) jusqu’au 10.10.15 www.ufarevue.ch

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0FFRES SPÉCIALES ACTION

Aliments UFA pour vaches laitières Assortiment principal, y c. UFA 250 / 256 / 280 Bio Rabais Fr. 4.–/100 kg

UFA-ACTUEL

L’action aliment vaches est avancée La sécheresse a laissé des traces. Dans certaines régions, on constate une baisse des rende­

jusqu’au 19.09.2015

ACTION

Laits UFA pour veaux Compléments au lait entier: UFA 200/201/202/203/204/211/213 Bio Compléments aux sous-produits laitiers: UFA 205 plus/208/209 start/209 Laits d’élevage: UFA 207 instant/207 plus

ments des fourrages grossiers et des teneurs énergétiques du maïs. UFA a donc avancé à fin août son action en faveur des aliments pour vaches laitières. Celle-ci concernera l’assortiment principal mais aussi les compléments de ré­ gime UFA 256 Fibralor, UFA 280 bio (avec les fourrages peu struc­ turés) et UFA 250 Speciflor (avec les fourrages très structurés) qui feront également l’objet d’un rabais. Compte tenu de leurs

avantages (minéralisation, teneurs garanties etc.), ces compléments de régime sont aussi très avanta­ geux aux prix usuels, par rapport aux fourrages de base tels que les granulés de maïs ou les pulpes de betteraves, surtout si on les com­ mande en grandes quantités. Jusqu’au 19.9.2015, les aliments UFA pour vaches laitières sont en vente avec un rabais de Fr. 4.– par 100 kg.

Rabais Fr. 10.–/100 kg

jusqu’au 19.09.2015

ACTION

UFA top-fit/UFA top-punch Concentré de substances actives pour veaux Rabais 10 %

jusqu’au 19.09.2015

ACTION

UFA 861 Lait pour agneaux Rabais Fr. 10.–/100 kg

jusqu’au 19.09.2015

ALIMENT DU MOIS

UFA top-form, UFA top-form DAC Concentré énergétique pour vaches laitières Rabais Fr 25.–/100 kg

Jusqu’au 21.11.2015, les ache­ teurs de 200 kg de composés mi­ néraux MINEX/UFA recevront gratuitement une veste polaire de couleur bleu nuit, avec mem­ branes respirantes, doublure inté­ rieure pour un meilleur confort, et poches extérieures et intérieures pouvant se fermer. Cette superbe veste est très agréable à porter (membrane techno) et protège parfaitement du vent. Elle se prête à de nombreuses activités

physiques. Un achat de 600 kg de composés minéraux MINEX/UFA vous donnera droit, en plus, à 25 kg d’UFA-Rumilac (prévention des météorisations, avec de l’huile de foie de morue). Les exploitations bio re­ cevront un sac gratuit d’UFA 990 Vita Extra, concentré de vita­ mines et d’oligoélé­ ments.

Maintenant Action Minex, jusqu’au 21.11.2015.

jusqu’au 10.10.2015

ACTION

Composés minéraux MINEX/UFA Gratuit: 1 veste polaire par 200 kg. Gratuit: 1 veste polaire et 25kg d’UFA-Rumilac par 600kg (exploitations bio: 25 kg d’UFA 990)

Gratuit: avec les composés minéraux MINEX/UFA

jusqu’au 21.11.2015

UFA top-form et UFA top-form DAC (pour le DAC), rabais de Fr 25.–/100 kg, jusqu’au 10.10.2015 REVUE UFA · 9 2015

ALIMENT DU MOIS

25 ans, 25 francs de rabais UFA top-form – gage d’une bonne fertilité - est sur le marché depuis 25 ans. Très riche en énergie et en protéines disponibles sous forme protégée dans le rumen, UFA topform contient aussi toutes les substances actives qui sou­ tiennent la métabolisation et la valorisation des nutriments en phase de démarrage. A ce jour,

aucun autre fabricant n’a réussi à produire un concentré équiva­ lent, présentant la même struc­ ture. Etant donné sa haute concen­ tration nutritionnelle, UFA topform est idéal pour les exploita­ tions qui n’utilisent du concentré que de manière restreinte et/ou pas du tout de soja. 49


EN ROUTE AVEC  …

…Peter Moos, spécialiste UFA des bovins laitiers

Faire au mieux pour les vaches La production laitière occupe une place importante dans les cantons de Thurgovie et St-Gall. Par conséquent, les agriculteurs se montrent très exi­ geants en ce qui concerne le conseil en matière d’affouragement. Peter Moos est spécialiste des bovins laitiers au Service technique Wil. Le suivi de plu­ sieurs exploitations de production lai­ tière lui a donné une riche expérience et il sait à quel point les besoins des clients peuvent se différencier. Il y a tout d’abord les différents systèmes de production (avec ou sans silo/ pâture etc.) et orientations (pro­ duction conventionnelle, bio etc.). Auxquels s’ajoutent les qualités des fourrages de base, très variables selon les régions. Certains clients accordent la prio­ rité au prix, d’autres veulent une solution pratique pour minimali­ ser leur charge de travail. D’autres encore, grands pro­ ducteurs de lait, visent d’abord et surtout la sécurité. «L’assorti­ ment UFA offre une solution ap­ propriée à tous les besoins», dé­ clare Peter Moos, convaincu. Il faut parfois faire preuve de

Peter Moos, Bütschwil (SG) Famille

marié à Barbara, enfants: Larissa (7 ans) et Andrea (9)

Né le

4 janvier 1973

Formation

maître-agriculteur, école de commerce agri­ cole, chef d’exploitation dans plusieurs fermes laitières, pendant plusieurs années, au Service technique UFA Wil depuis avril 2014

Devise

«Cibler l’affouragement en fonction de la situation de chaque exploitation.»

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patience et peut-être passer à un autre aliment UFA qui répondra parfaitement aux exigences. Energie lentement digestible  Ro­ land Mathis, établi à Kirchberg SG, est content de son affouragement. «Je vou­ lais faire quelque chose de bien pour mes vaches et je recherchais un aliment qui couvrirait au mieux leurs besoins en phase de démarrage», se souvient-il. Avec UFA 173F (3 kg/vache/jour), j’ai trouvé une solution idéale. L’évolution des résultats de la fertilité confirme mon choix. En 2014, le nombre d’insé­ minations par gestation s’est chiffré à 1.6. «Grâce à sa structure floconnée, UFA 173F complète idéalement les ra­ tions sans ensilages, il fournit de l’éner­ gie et des protéines lentement diges­ tibles, et décharge le rumen dont il prévient une acidification excessive», détaille Peter Moos. En phase de dé­ marrage, on a tendance à donner trop vite des hydrates de carbone rapide­ ment digestibles, pour combler le cé­ lèbre déficit énergétique, ce qui peut induire une acidose ruménale. «Lente­ ment digestible» signifie que les nutri­ ments d’UFA 173F sont continûment libérés dans le rumen et l’intestin grêle, pendant un temps assez long – comme ceux du foin/regain et des produits secs – de sorte que la vache peut les méta­ boliser totalement. Elle reste donc en bonne santé.

Penser à tout  Un affouragement équilibré doit compenser toutes les ca­ rences. Rien ne sert de concentrer l’at­ tention sur un élément et d›en négliger un autre. La famille Mathis applique une stratégie cohérente dans le sens où elle attache tout autant d’importance à un affouragement axé sur le rumen, basé sur le concept UFA W-FOS, qu’à une complémentation minérale sûre, selon les phases de la production. Elle utilise donc les composés minéraux ex­ pansés MINEX, riches en oligoéléments organiques (sélénium, zinc, cuivre, et manganèse pour certains). Minex 976, riche en biotine, est dis­ tribué en phase de démarrage, sur l’ali­ ment composé. Minex 971, riche en vi­ tamines et en oligoéléments, est donné dans la crèche vide, pendant le tarisse­ ment. «La publicité UFA dit vrai: les vaches raffolent de Minex», confirme Roland Mathis. Quant à UFA-Ketonex Les génisses de l’exploitation Mathis entament leur carrière de vaches laitières à l’âge de 24 mois.

Roland et Rita Mathis, avec Roman (9 ans), Jonas (7), Lukas (5) et Leonie (2.5).

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(0.5 kg/vache/jour), il prouve toute son efficacité au moment des vêlages. Affouragement en vert  La ration de base qui, en automne, se compose d’herbe de pâture, de maïs vert et de foin riche en sucres (prairies équili­ brées, stade 4), est complétée par du concentré protéique UFA 248-2 (0.5 kg/vache/jour), l’affouragement de production par de l’UFA 243. Ainsi, le troupeau donne en moyenne 8500 kg de lait, une production intéressante pour une exploitation n’utilisant pas d›ensilage. Le taux de protéines s’éta­ blit à 3.4 % et le troupeau est en bonne santé. Peter Moos affine son optimisa­ tion saisonnière à l’aide des données

de lactation, dans le cadre du pro­ gramme UHS extra. Ainsi, on réussit à corriger les taux d’urée surtout élevés en automne, par des apports supplé­ mentaires d’énergie. Roland Mathis vend son lait à une fromagerie appenzelloise. Au prin­ temps et en été, les vaches qui pâ­ turent à mi-temps, reçoivent aussi du fourrage vert à l’étable. Vêlage à 24 mois  Roland Mathis vise un âge de 24 mois au premier vê­ lage pour réduire les coûts de l’élevage, augmenter la production laitière par jour de vie et favoriser la santé et la fertilité de ses vaches. Les veaux nou­ veau-nés reçoivent jusqu’à 6 rations de

colostrum au cours de leurs deux pre­ miers jours de vie. Dès la deuxième se­ maine, le lait est complété par de l’UFA 116F, également riche en composants lentement digestibles, et du foin/re­ gain. L’exploitant engraisse lui-même dix à 15 taurillons par an pour conser­ ver la valeur ajoutée y relative sur l’ex­ ploitation. Travail d’équipe  A l’étable, Roland Mathis peut compter sur le soutien de sa femme, Rita, qui s›occupe non seu­ lement de leurs quatre enfants mais aussi de toutes les tâches administra­ tives et comptables. Tous deux ont bien l’intention de développer leur do­ maine, sur les solides bases existantes.

Le lait est conservé chaud dans cette citerne mobile et distribué ad libitum, via un procédé automatisé.

La ferme de la famille Mathis se trouve à 720 m d’altitude, en zone de collines.

Exploitation Famille Roland et Rita Mathis, 9533 Kirchberg Surface utile: 23.9 ha Cheptel: 32 vaches (Red Holstein, Holstein; droit de livraison de lait 230 000 kg), jeune bétail jusqu’à 4 mois (ensuite sous contrat d’élevage), engraissement 10 à 15 taurillons propres, par an, 10 brebis. Cultures: 1.5 ha maïs ensilage, prairies temporaires et permanentes. Main-d’œuvre: le couple d’exploitants et Ruedi Mathis, père de Roland. REVUE UFA · 9 2015

Minex pour tous les cas • Minex 971 riche en oligoéléments, composé minéral tarissement • Minex 972 riche en sélénium, composé minéral démarrage • Minex 973 riche en phosphore • Minex 974 riche en magnésium, pour le printemps / l’arrière-au­ tomne • Minex 975 équilibré • Minex 976 à la biotine, en cas de mammites ou d’affections des onglons

• Minex 980 pour exploitations bio Gratuit: 1 veste polaire par 200 kg de composés minéraux Minex/ UFA Gratuits: 1 veste polaire et 25kg d’UFA-Rumilac par 600 kg (exploitations bio: 25 kg d’UFA 990). Jusqu’au 21.11.2015..

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DE LA RECHERCHE UFA

A LIRE Stabilisateur digestif pour veaux UFA top-fit fournit de précieux miné­ raux, oligoéléments et vitamines qui renforcent l’immunité des veaux. Il contient aussi des bactéries lactiques qui stabilisent la digestion. Utilisation: avec du lait entier, 80 g par 100 kg de poids et par jour. Si utilisation de com­ pléments au lait entier, selon conseils du Service technique UFA. UFA top-fit est très soluble et stimule le réflexe de succion. De plus, il fait l’objet d’un rabais de 10 %, jusqu’au 19.9.2015.

Les qualités d’UFA-Rumilac Selon les détenteurs d’animaux in­ terrogés dans le cadre d’une thèse soutenue à l’Ecole technique su­ périeure pour agrotechniciens, UFA-Rumilac offre une excellente protection contre les météorisa­ tions. Tous les exploitants interro­ gés ont déclaré n’avoir pas consta­ té de météorisations grâce à une distribution préventive de ce pro­ duit à base d’huile de foie de mo­ rue. L’un d’eux a aussi noté des animaux plus calmes, un autre a observé un effet apéritif, en parti­

culier chez des parturientes. La plupart des exploitations qui ont recours à UFA-Rumilac uti­ lisent beaucoup de fourrages verts. Ce produit spécial, à la structure farineuse, se montre efficace avec l’herbe jeune, peu fibreuse, et/ou l’herbe de printemps et d’au­ tomne riche en trèfle et les déro­ bées. On l’utilise aussi lorsque les animaux mangent trop vite de grandes quantités. Ration quoti­ dienne: jusqu’à 250 g/vache et jusqu’à 50 g/mouton. UFA-Rumi­

lac contient désormais plus d’éner­ gie (8.1 MJ NEL) et de protéines (110 g/kg). Les acides gras omé­ ga-3 soutiennent le développe­ ment du fœtus. Le fenouil et le mélange de plantes UFA font aussi de cette spécialité une aide effi­ cace en cas d’inappétence. A l’achat de 600 kg de composés minéraux Minex/UFA jusqu’au 21.11.2015, vous recevez une veste polaire et un sac d’UFA-Rumilac gratuits. Tobias Burren, agrotechnicien ES

Sélénium pour génisses d’élevage UFA 292 est spécialement formulé pour la minéralisation des rations d’élevage, notamment grâce des te­ neurs élevées en sélénium, en vita­ mine E, en cobalt et en iode. Profitez de notre promotion actuelle en faveur des composés minéraux Minex/UFA!

ANIMAUX D’AGREMENT

Largement éprouvé Grâce à la vente via le canal LANDI, les agriculteurs et les détenteurs d›animaux d’agrément de tout le pays peuvent utiliser les produits UFA ensachés. Cette disponibilité à

proximité est un grand avantage – précisément pour le lait UFA 861. Néanmoins, la quantité nécessaire ne peut jamais être planifiée avec une certitude absolue.

Une large diffusion signifie beaucoup de commentaires et beaucoup de commentaires in­ duisent toujours une amélioration régulière des produits. La rénova­ tion de l›usine de Sursee, en 2014, a constitué une étape majeure, vraiment profitable à la fois pour l’efficacité énergétique et pour la 52

qualité des laits en poudre. UFA 861 s’impose sur le marché, grâce aux propriétés suivantes: • excellente appétibilité • remarquable solubilité • efficacité alimentaire maximale • qualité constante Les modalités d’utilisation sont in­ diquées sur les nouveaux sacs – et sur www.ufa.ch (>Moutons > Ali­ mentation générale > Agneaux) Rabais Fr. 10.–/100 kg d’UFA 861, jusqu’au 19.9.2015, dans votre LANDI.

Conseillers UFA 3052 Zollikofen 058 434 10 00 1070 Puidoux 058 434 09 00 6210 Sursee 058 434 12 00 9500 Wil 058 434 13 00 ufa.ch 9 2015 · REVUE UFA


GÉNÉTIQUE PRODUCTION ANIMALE

Les maîtres-mots sont fonctionnalité et productivité CONSEIL EN ZOOTECHNIE  Depuis la fin 2014, swissherbook propose aux exploitations un service de conseils en zootechnie personnalisé. Un grand nombre d’éleveurs y ont d’ores et déjà fait appel.

Marcel Egli

UFA est partenaire de «swisscow» 2015.

Le choix de taureaux à disposition est gigantesque. Plus d’un paysan se sent submergé par l’offre en constante évolution et l’avalanche d’informations. Le conseil en zootechnie, tel qu’il est pratiqué par swissherdbook (encadré), est une aide appréciable. Le dialogue avec le conseiller zootechnique permet de définir les buts d’élevage à court et à long termes, tels que la base fourragère, l’alimentation, l’orientation de la production, le prix du lait et les bâtiments à disposition. Sans oublier les idées apportées par le chef d’exploitation. Plan d’accouplement  Chaque vache est analysée avec le chef d’exploitation en fonction du but d’élevage choisi. L’idéal est d’inséminer les vaches correspondant à l’objectif avec du sperme sexé et les autres avec de la semence de taureaux de races à viande. Pour chaque vache, le paysan se voit proposer quatre propositions d’accouplement par le conseiller. Généralement, il choisit la première proposition. Le but est d’utiliser deux ou trois géniteurs pour dix vaches. Cela permet de répartir idéalement les risques, notam-

Conseil zootechnique «My Herd» Avec le lancement du conseil en zootechnie «My Herd», swissherdbook met un place un service durable, comme la confirme la bonne demande émanant des éleveurs. Le conseil zootechnique est indépendant et permet d’élaborer un plan d’accouplement taillé sur mesure individuellement pour chaque exploitation. Le zootechnicien, en plus de la visite annuelle, contacte le chef d’exploitaiton après chaque estimation de la valeur d’élevage afin de discuter des nouveautés ou des corrections à apporter. Prix: 150 Fr. par visite d’exploitation, 50 Fr. de forfait de base, 2 Fr. par animal (moins de 15 accouplements), 1 Fr. (plus de 15 accouplements). REVUE UFA · 9 2015

Plus la taille des troupeaux augmente, moins l’agriculteur a de temps pour établir le plan d’accouplement. Le conseil en zootechnie apporte une aide bienvenue.

ment en cas d’utilisation de jeunes taureaux intéressants mais avec un faible indice de sécurité. Le programme d’accouplement exclut par ailleurs tout risque de tare héréditaire et de consanguinité. Pas trop grandes  L’éventail des exploitations qui ont décidé de recourir au conseil en zootechnie est large. Les critères de sélection les plus souvent mentionnés sont le nombre de cellules, la fertilité et le déroulement du vêlage. La fonctionnalité prime également pour ce qui est de la morphologie. On ne souhaite pas de vaches trop grandes. La mamelle doit être bien attachée et saine et les membres doivent fonctionner sans problème. Les critères tels que la position des aplombs, la mobilité, la constitution des onglons et la hauteur du talon sont prioritaires. Le recours croissant aux robots de traite a pour conséquence que l’on recherche des vaches avec des trayons pas trop courts et pas trop rapprochés.

Exemples d’outre-Atlantique  La productivité est également importante. Les paysans souhaitent une vache très productive, sans problèmes métaboliques ou d’autre nature. Les grandes unités de production d’outre-Atlantique, qui ne sélectionnent que sur la productivité et la fonctionnalité depuis des générations et possèdent un troupeau homogène, nous prouvent que c’est possible. La sélection génomique a d’ailleurs permis de créer des lignées très productives. Grâce à la masse d’informations à sa disposition, le conseil en zootechnie peut prendre en compte les besoins des éleveurs avec précision et choisir les taureaux appropriés dans l’immense réservoir disponible. m

Auteur Marcel Egli, Services de conseil en zootechnie, swissherdbook, 3052 Zollikofen, www.swissherdbook.ch www.ufarevue.ch

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INSTALLATIONS D’ÉTABLES PRODUCTION ANIMALE

Séparations de logettes flexibles? «GREENSTALL EASY»  Le système de séparations de logettes flexibles «Greenstall Easy» a été soumis à un essai pratique approfondi à l’institut agricole «Landwirtschaftliches Zentrum Liebegg». Les résultats de la phase d’essai, qui a duré un an, ont démontré qu’un tel investissement pouvait en valoir la peine.

Andreas Estermann

Les séparations de logettes flexibles permettent d’éviter des zones de compression sur la colonne vertébrale et les épaules.

Le comportement des vaches laitières dans la stabulation équipée en partie de séparations de logettes flexibles et de séparations fixes a été observé précisément dans le cadre d’un essai d’une année. Il est en ressorti que les vaches ont plutôt privilégié les systèmes de séparation de logettes flexibles. En fait, ce sont surtout les vaches plus lourdes, respectivement de grand gabarit, ainsi que les animaux ayant un rang élevé dans la hiérarchie du troupeau qui ont préféré ces séparations de logettes flexibles de couleur verte. Cette préférence s’explique certainement par le gain d’espace disponible au niveau de la tête et de l’aire de repos elle-même, en comparaison avec les logettes fixes existantes.

Les expériences réalisées par le chef d’exploitation permettent de tirer d’autres conclusions importantes (quand bien même ces résultats ne sont pas «mesurables») en ce qui concerne le système «Greenstall Easy». L’essai réalisé à l’étable et l’analyse des données d’essai a permis de tirer les conclusions suivantes: • Les vaches dominantes et de plus grande taille privilégient les systèmes de séparation de logettes flexibles. • Beaucoup de liberté de mouvement au niveau de la tête, beaucoup de place pour se lever/pour avancer la tête au moment de se lever. • Pas de zone de compression au niveau de la colonne et des épaules.

• Pas de blessures occasionnées par les séparations de logettes. • Réglages simples et adaptés à la taille du troupeau. Le montage s’effectue rapidement à l’aide d’une notice de montage simple et des instructions du représentant. Il est ainsi également possible d’installer ce type de logettes dans des bâtiments existants. Les coûts de montage des séparations de logettes flexibles de l’entreprise Cow-Welfare s’élèvent à environ EUR 135.– par logette. Ces séparations de logettes de couleur verte sont donc tout à fait concurrentielles par rapport aux séparations de logettes fixes. m

Auteur Andreas Estermann, Landwirtschaftliches Zentrum Liebegg, 5722 Gränichen, www.liebegg.ch www.ufarevue.ch

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GÉNÉTIQUE PRODUCTION ANIMALE

A quand le vêlage? CHEZ LES RACES LAITIÈRES,  la durée de gestation varie à dix jours près. En raison de son impact sur le déroulement du vêlage et le taux de naissances mortné, la durée de gestation est intégrée à la valeur d’élevage en tant que critère indirect.

En production laitière, la durée de gestation est intéressante à plus d’un titre. Les mesures telles que le tarissement, l’intégration au sein d’un groupe de production, l’habituation à la ration à venir et le suivi de la mise-bas impliquent une bonne appréciation du moment du vêlage. Gestation plus courte chez la Holstein  L’intervalle entre l’insémination fécondante et la mise-bas est influencé par la génétique et varie selon les races et les individus. Le tableau présente les données des fédérations d’élevage. En comparaison avec les années 2002 à 2006, il n’y a pas de changement notable, hormis pour la Hostein, chez laquelle la gestion dure en moyenne deux jours de moins. Le poids à la naissance est déterminant  Une durée de gestation plus longue a un impact négatif sur la production laitière et va généralement de pair avec un poids à la naissance plus élevé. Les vaches Simmental et Montbéliarde donnent ainsi naissance aux veaux les plus lourds (env. 44 à 45 kg). Avec près de 43 kg à la naissance, les Holstein, Red Holstein et Brown Swiss affichent des poids moyens alors que les veaux Jersey ne pèsent que 25 kg. Pour ce qui est du poids à la naissance, le tableau démontre que les gestations donnant naissance à des veaux femelles durent environ 1.8 jour de moins que celles qui débouchent sur un veau mâle et que ces derniers pèsent près de 2.2 kg de plus. Dans le cas des jumeaux, le terme du vêlage est avancé de 3 à 4 jours. REVUE UFA · 9 2015

Les primipares vêlent plus tôt  Dans le cadre d’une étude portant sur 3 544 625 naissances intervenues entre 2002 et 2006 et intégrant également les races d’engraissement, les primipares affichaient une durée de gestation inférieure de 2.2 jours à celles des vaches plus âgées. Elles donnaient aussi naissance à un nombre nettement inférieur de vachettes. La période de l’année avait également un impact important (exception: Red Holstein). L’écart le plus important est intervenu entre les vêlages de printemps (288 jours de gestation) et les vêlages d’été (286 jours). La durée de gestation moyenne en automne et en hiver était de 287 jours. Risque plus élevé en été  En été, le risque d’avortement précoce est plus élevé qu’en hiver. Cela s’explique par le stress dû à la chaleur, qui réduit l’irrigation sanguine du placenta et, partant, l’approvisionnement en oxygène du fœtus. Selon une étude récente, à partir de 270 jours de gestation, les fœtus des races laitières sont suffisamment développés pour pouvoir survivre. Sélection indirecte  La durée de gestation présente une héritabilité élevée alors que celle du déroulement du vêlage et du taux de naissances mortnés est faible. Dans le cas des gestations très courtes ou très longues, le risque de perte à la naissance est particulièrement élevé chez les vaches primipares. La sélection indirecte à l’aide de la durée de gestation permet d’améliorer rapidement le déroulement du vêlage et de diminuer le taux de naissances mort-né, comme le confirme un travail de master (2009) réalisé à l’Université de Vienne.

En Suisse, l’estimation de la valeur d’élevage tient compte de la durée de gestation. Seules les naissances de veaux nés vivants et les naissances normales sont toutefois publiées. Ces dernières sont étroitement corrélées à la durée de gestation.

Le déroulement du vêlage est corrélé avec la durée de gestation. Photo: agrarfoto.com

Conclusion  La durée de gestation moyenne d’une race, l’âge de la vache et l’éventuelle information préalable concernant le sexe du veau (sexage) permettent d’estimer le terme du vê-

Estimation de la durée d’élevage Jours de gestation moyenne selon les races: • Jersey: • Holstein: • Red Holstein: • Swiss Fleckvieh: • Montbéliarde: • Brown Swiss: • Simmental: Corrections: • Primipares: • Veaux femelles: • Veaux mâles: • Jumeaux: • Naissances au printemps*: • Naissances en été*: * excepté Red Holstein

lage. L’éleveur n’aura pas d’autre choix que de bien observer les animaux individuellement (p. ex. vulve détendue, décrochement des muscles du bassin). La sélection indirecte sur une durée de gestation optimale permet, outre la sélection de bassins légèrement inclinés et un affouragement adapté à la condition corporelle, d’améliorer le déroulement du vêlage. m

281 jours 281 jours 283 jours 286 jours 286 jours 290 jours 291 jours – 2 jours –1 jour + 1 jour –3 jours +1 jour –1 jour

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee www.ufarevue.ch

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PRODUCTION ANIMALE

Adapter la performance laitière UNE HYPOTHÈSE DE CALCUL  établie par la Revue UFA confirme que les races à deux fins permettent de réaliser des résultats économiquement intéressants grâce à un produit supérieur pour les animaux de boucherie et un abaissement des charges spécifiques. En revanche, pour atteindre la même production de lait, les troupeaux de type laitier requièrent moins de vaches, de place à l’étable et de surfaces.

Ces derniers temps, en raison de la sécheresse, le nombre de vaches de boucherie sur le marché a certes augmenté. Mais en raison de l’accroissement des performances laitières, à long terme, la viande de vache pourrait venir à manquer. Une solution possible serait alors de recourir aux races à deux fins. Il faudrait alors davantage de vaches pour produire la même quantité de lait. Les vaches abattues seraient également mieux couvertes. Vu le prix du lait au producteur, le produit généré

par les veaux et les vaches de boucherie a un impact toujours plus important. Différence de Fr. 200.– par veau En plus du lait, les vaches Brune suisse originale (OB), Simmental et Montbéliarde se distinguent par une production carnée respectable. Selon Yvan Meuwly, d’Anicom, en prenant la race Brune à titre de référence, cela signifie que les vaches de transformation Brown Swiss (BS) rejoignent généralement la classe A2 alors que les vaches

Tableau: Charges et produits annuels en CHF Zone des collines, élevage sous contrat La race Brune originale Brown Swiss Vaches de 650 kg PV par vache par expl. par vache par expl. Ventes de lait 3665 82 500 4125 82 500 Produit vente veau d’engrais 1/2 385 8661 244 4887 Produit abattage vache 1/3 606 13 641 557 11 133 SRPA/SST 284 6391 284 5684 Compensation surface fourragère utilisée 5428 Charges d’élevage 778 17 519 799 15 981 Charges d’étable (amortiss., intérêts) 900 20 258 900 18 000 Coûts pour l’aliment complémentaire 4 522 11 750 706 14 120 Autres charges spécifiques 4 324 7293 358 7160 Différence produits - charges 2416 54 372 2447 54 371 Hypothèses Âge au 1er vêlage (mois) 5 33.40 Forfait mensuel élevage (Fr.) 95.00 Investissements par place vache (Fr.) 18 000.00 Prix du lait (Fr./kg) 0.55 Droits de livraison (kg lait/an) 150 000.00 Lait pour les veaux (kg/animal) 480.00 Nombre de vaches 22.56 Durée d’utilisation (ans) 5 4.08 Lait commercialisé par vache jet par lactation (kg) 6664.00 Marge brute vente de foin 4

31.80 95.00 18 000.00 0.55 150 000.00 480.00 20.00 3.78

7500.00 2231.00

Différence par vache par expl. – 460 0 140 3774 49 2508 0 706 – 5428 – 21 1539 0 2258 – 184 – 2370 – 34 133 – 32 0

Produit moyen de l’abattage selon Anicom 2 (Nombre de naissances – 5 % pertes de veaux – remonte) * produit Divisé par la durée d’utilisation 4 Selon catalogue marges brutes Agridea (production par lactation 7000 resp. 8000 kg, zone ensilage) 5 moyennes selon Braunvieh Schweiz

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OB parviennent souvent à se hisser dans la classe T+3. Dans le cadre d’une différence de prix de Fr. 1.20 par kilo de poids mort (PM) et un PM moyen par vache avoisinant 305 kg, il s’ensuit un produit supérieur d’environ Fr. 370.– De l’avis d’Yvan Meuwly, la différence est même souvent supérieure. En ce qui concerne les veaux d’engrais, on table sur un écart de prix moyen de Fr. 2.80 sur l’année, pour un poids de vente de 70kg: il en résulte un écart de près de Fr. 200.– par veau. En ce qui concerne les veaux, cet écart a lui aussi tendance à s’accentuer. Longévité supérieure mais maturité plus tardive  Les races à deux fins sont robustes et au bénéfice d’une bonne longévité. On estime également qu’elles sont moins exigeantes en termes d’affouragement. Il faut aussi davantage de vaches pour produire une quantité de référence donnée. Les bovins bien couverts arrivent plus tard à maturité, ce qui accroît les besoins en fourrage et les coûts d’élevage et annihile parfois l’avantage résultant d’une durée d’utilisation plus élevée. On part du principe que la charge de travail ne diffère pas sensiblement entre les vaches de type laitier et les races à deux fins. Dans le cas des races à deux fins, la charge de travail supplémentaire résulte du nombre de vaches plus élevé (ce qui implique davantage de traites, d’onglons à parer, etc.). Les vaches de type laitier nécessitent quant à elles plus de travail d’observation et de suivi. Intégrer la surface d’affouragement nécessaire dans les calculs L’estimation approximative présentée 9 2015 ·REVUE UFA


PRODUCTION ANIMALE dans le tableau et s’appuyant sur les sujets OB et BS démontre qu’à l’échelon des animaux individuels, la production laitière, les charges spécifiques des fourrages et les prix des veaux d’engrais sont les facteurs les plus importants. Au niveau de l’exploitation elle-même, des écarts significatifs apparaissent au niveau des produits réalisés avec la vente des vaches, des coûts de construction d’étable et, plus encore, de la surface fourragère nécessaire.

(Fr. 450.–/UGB) et des contributions pour la détention d’animaux dans des conditions difficiles (Fr. 260.–/UGB). Ces contributions étaient elles-mêmes fonction du nombre d’animaux détenus. Dans le cadre de cette politique, en zone des collines, les vaches de type laitier auraient dû produire environ 1030 kg de lait de plus par lactation pour arriver au même résultat économique que leurs congénères à deux fins. L’abandon des contributions liées

Marge de manœuvre dans l’affouragement D’une manière générale, les règles en matière d’affouragement sont identiques pour les vaches de type laitier et les races à deux fins. Au cours de la période entourant le vêlage, il convient de favoriser une consommation élevée ainsi qu’une forte concentration des nutriments. En fin de lactation, il faut tenir compte de l’état corporel pour la complémentation en aliments. La donne change lorsque la vache en question est destinée à l’abattage. Dans ce cas, il est financièrement intéressant d’intensifier l’affouragement pour réaliser une bonne classification et un prix de boucherie élevé. Pour que l’engraissement de finition soit couronné de succès, il est préférable de tarir les vaches au préalable. Dans les bâtiments permettant une séparation en plusieurs lots, une ration optimisée selon UFA-Toro W-FOS, distribuée ad libitum et riche en maïs, permet de réaliser rapidement les accroissements souhaités. Il existe une alternative en donnant aux vaches en finition, suivant le résultat du plan d’affouragement «UFA W-FOS», davantage d’énergie lentement fermentescible avec «UFA 246» ou davantage d’énergie rapidement et progressivement fermentescible avec «UFA 145» (expansé), «UFA 145F» (flocons et granulés expansés) ou «UFA 245» (granulés expansés). Osi Arnold, spécialiste UFA bétail laitier

Le choix de la race de vache peut avoir une incidence décisive sur les résultats économiques. Photo: agrarfoto.com

Les vaches BS enregistrent une performance moyenne de 7104 kg, contre 6209 kg pour les vaches OB, même si certains sujets de ces deux races réalisent des lactations supérieures à 10 000 kg.

Compensation avec le sexage  Dans le cas d’une quantité de référence fixe, les vaches de type laitier s’avèrent plus rentables que les races à deux fins dès que l’écart de production laitière est supérieur à 840 kg. L’utilisation de semence sexée et l’engraissement des vaches de boucherie avant l’abattage permettrait encore d’améliorer les produits réalisés, pour autant que le niveau de prix de la viande reste élevé (voir encadré). Les paiements directs modifient la donne  L’ancienne politique agricole qui prévalait jusqu’en 2013 prévoyait des contributions pour animaux consommant des fourrages grossiers REVUE UFA · 9 2015

aux nombre d’animaux est également une des raisons pour lesquelles bon nombre d’exploitations de plaine misent sur une stratégie haute productivité incluant un âge précoce au premier vêlage ainsi que des performances laitières élevées. Dans les exploitations qui alpent leurs vaches, pour la comparaison entre vaches de type laitier – races à deux fins, la situation est similaire à celle qui prévalait avant l’introduction du système de paiements directs actuel. Situation actuelle  La performance de lactation moyenne des vaches composant le cheptel de race brune est de 7059 kg selon la fédération d’élevage.

Conclusion  Les chiffres détaillés varient en fonction de la génétique, de la santé animale, de la base fourragère et de l’étable. Les calculs indiquent seulement des tendances et confirment la pratique des éleveurs de bétail en matière de race. Les producteurs de zone de plaine et de zone des collines qui disposent d’un cheptel de type laitier au bénéfice d’une bonne santé seraient bien inspirés de poursuivre leur stratégie et d’optimiser leurs résultats financiers en produisant des veaux d’engrais race à viande et, éventuellement, en finissant d’engraisser leurs vaches de boucherie. En présence d’une base fourragère moins avantageuse ou de problèmes récurrents en matière de santé animale, le passage à une race à deux fins pourrait constituer une solution. Mais dans ce cas également, la rentabilité ne sera au rendez-vous qu’à partir du moment où un certain niveau de production sera atteint. m

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchee www.ufarevue.ch

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PAGE BIO

Teneurs du lait optimisées RENZO BLUMENTHAL  transforme l’herbe de ses prairies de montagne en lait bio de haute valeur, en combinaison avec des aliments composés UFA et des sels minéraux UFA. En s’adjoignant l’aide du service technique UFA, il est parvenu à optimiser les teneurs de son lait. La santé des vaches profite également de cet affouragement équilibré.

Karl Mirer

Ignaz Hutter

Même plusieurs années après son élection en tant que Mister Suisse, Renzo Blumenthal reste connu et apprécié. Lorsqu’une opportunité se présente, il en profite pour mettre en exergue les prestations fournies par l’agriculture suisse. L’option de la production  Cet engagement, qui l’occupe un à deux jours par semaine, n’est compatible avec la gestion d’une exploitation laitière de 64 ha qu’au prix d’une bonne organisation et du recours à une technique appropriée. C’est pourquoi Renzo Blumenthal a investi dans un système de traite automatique. L’ancienne étable entravée avec traite directe s’est muée en stabulation libre accueillant 40 vaches, soit deux fois plus qu’auparavant. En raison du peu de temps qu’il avait à disposition, le chef d’exploitation avait également envisagé une conversion aux vaches mères. Mais il a préféré la production laitière car cette dernière lui permettait de réaliser une plus-value plus importante à partir de la production agricole.

Amélioration des teneurs  En ce qui concerne l’affouragement, il y a matière à réfléchir: «Au niveau des teneurs, le fourrage de base à notre altitude n’est pas comparable à celui de la plaine». Pour nourrir les vaches principalement avec des fourrages grossiers, les objectifs ont été sciemment plafonnés en matière de performances laitières alors que l’accent a été mis sur la qualité du lait. Durant l’hiver, la ration est préparée à l’aide d’une remorque mélangeuse. Elle se compose de foin, de regain, d’ensilage d’herbe et d’un peu d’ensilage de maïs. L’équilibrage protéique est réalisé avec «UFA 277» et également avec «UFA 279» suivant les teneurs du fourrage de base. L’aliment complémentaire est distribué avec précision sur la base des résultats du contrôle laitier. A ce sujet, Renzo Blumenthal s’en remet aux bons conseils du service technique UFA: «L’année dernière, nous avons pu nettement améliorer les teneurs du lait», nous confie l’ex-Mister Suisse.

Profil de l’exploitation Renzo et Ladina Blumenthal, Villa GR Surface agricole utile: 64 ha, zones de montagne 3 et 4 Cheptel: 40 vaches laitières avec remonte, 30 places porcs à l’engrais Spécialité: vente directe Main d’œuvre: le couple d’exploitants, parents, 1 apprenti.

vant, les charges vétérinaires étaient de deux tiers plus élevées», se souvient Renzo Blumenthal. La cétose et

Coûts vétérinaires inférieurs  Ces adaptations ont été payantes: «Aupara-

Tableau: Régulation des teneurs du lait Résultat d’analyse Carrence Correction Protéine Urée en … p. ex avec… Trop bas (< 3.1) Normal (15 – 30) Energie UFA 175F/275 Trop bas (< 15) Energie, PAIN UFA 174/274F Moyenne (3.2 – 3.6) Trop bas (< 15) PAIN UFA 277 Rapport matière grasse-protéine Brièvement élevé (>1.5) Amidon bypass, WFKH 175F Durablement élevé (>1.5) HCVF/HCRF UFA 275 Le service technique UFA de votre région vous fournira de plus amples renseignements. L’aliment bio vaches laitières UFA est disponible avec un rabais de Fr. 4.–/100 kg jusqu’au 19.9.2015. 58

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PAGE BIO l’acidose ne sont plus d’actualité alors que la fertilité s’est nettement améliorée. Le grand confort dont bénéficient les vaches a pratiquement relégué aux passé les blessures aux trayons et les enflures de genoux. «UFA 274F»  Au printemps et en automne, les vaches de l’exploitation Blumenthal ont libre accès au pâturage. Pour optimiser la fréquentation du robot, le chef d’exploitation a des exigences élevées envers les aliments distribués au robot. L’aliment doit être appétible, inciter les vaches à venir au robot, augmenter la production et afficher un rapport prix/prestation intéressant. C’est pourquoi son choix s’est porté sur «UFA 274F». Cet aliment combiné se compose de granulés et de flocons garantissant une dégradation lente et complète dans le rumen des animaux.Il est ainsi possible d’en distribuer jusqu’à 4 kg par jour sans risque d’acidose de la panse. Grâce à sa concentration optimale en nutriments, «UFA 274F» est également un aliment de production performant qui permet de respecter la limite des 10 % de concentrés en agriculture biologique. Outre sa structure, ses matières pre-

Gratuit • Une veste polaire à la commande de 200 kg de sel minéral «Minex»/UFA • 1 veste polaire et un sac de sel minéral pour le tarissement «UFA 990» à la commande de 600 kg de sel minéral «Minex»/UFA jusqu’au 21.11.2015

mières sélectionnées et extrudées au moulin UFA-Bio contribuent fortement à son excellente appétibilité. Sel minéral pour le tarissement La ration est désormais minéralisée avec le sel expansé «Minex 980». Dans ce domaine-là également, Renzo Blumenthal mise sur la carte de l’appétibilité. Les minéraux et les vitamines ne sont efficaces que s’ils sont effectivement consommés par les animaux. Les vaches ne laissent pas une miette de «Minex 980». Pour la complémentation supplémentaire en sélénium, c’est «UFA 995 Selen» qui est utilisé. Durant le tarissement, les vaches reçoivent le concentré de vitamines et d’oligoélé-

ments «UFA 990» (sans calcium) afin de renforcer leur résistance aux alentours du vêlage et d’améliorer l’approvisionnement en oligoéléments des veaux. Une vache de 15 ans  Pour Renzo Blumenthal, c’est surtout la longévité du troupeau qui compte. «Notre plus vieille vache est âgée de 15 ans», nous confie fièrement l’agriculteur. Une grande attention est accordée aux veaux. A partir de leur deuxième semaine de vie, ils disposent de foin/regain et d’«UFA 170F» ad libitum afin de favoriser un volume de panse important ainsi qu’un développement précoce du rumen. m

Renzo Blumenthal mise sur les aliments UFA pour optimiser les teneurs du lait de son troupeau.

Auteurs Ignaz Hutter, chef de ressort et spécialiste du bétail laitier, et Karl Mirer, spécialiste de l’affou­ra­gement au service technique UFA, 9501 Wil, www.ufa.ch www.ufarevue.ch

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PRODUCTION ANIMALE

Avantages de l’élevage intensif LE CENTRE DE FORMATION «BILDUNGSZENTRUM LIEBEGG»  réalise des essais pratiques en lien avec l’affouragement des veaux d’élevage. Les premiers résultats corroborent les résultats de plusieurs études réalisées à l’étranger et selon lesquelles il est intéressant de distribuer davantage de lait et des substances actives spécialement destinées à cette phase, au cours des six premières semaines de vie.

Ueli Wolleb

Samuel Brunner

Un affouragement intensif durant les premières semaines de vie favorise des accroissements journaliers élevés et la santé des veaux. Il crée également les conditions indispensables à une insémination et à un âge précoces au premier vêlage, comme l’atteste un essai pratique réalisé par le «Landwirschaftliches Zentrum Liebegg». Depuis le printemps 2013  des relevés sont effectués dans les exploitations laitières de la famille Wolleb, à Lupfig, et de la famille Hauri, à Seon, ainsi que dans les exploitations des familles Senn à Asp, où les veaux sont placés en contrat d’élevage. Les deux exploitations d’origine ont classé leurs veaux au sein d’un groupe d’essai et d’un groupe témoin. L’exploitation Hauri (buvée au seau) attribue cinq veaux nés successivement au groupe d’essai et les cinq suivants au groupe témoin. L’exploitation Wolleb procède par alternance (1 veau au groupe d’essai, 1 veau au groupe témoin), car elle est équipée d’un DAL (distributeur automatique de lait). Les plans de buvée et d’affouragement du groupe d’essai sont présentés dans le tableau. Le groupe témoin reçoit au maximum 6 l de lait par jour ainsi qu’une ration complémentaire constituée d’UFA 116, de foin, de pierre à lécher minérale pour veau UFA ainsi que d’eau à volonté (pas de poudre de lait UFA 207 et pas de concentré à base de substances actives UFA top-punch). Les poids des animaux sont mesurés plusieurs fois pendant la phase d’élevage. Sur l’exploitation Wolleb, la consommation de concentrés et de lait a également été mesurée et les problèmes de santé ont été consignés.

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«Nettement plus vifs»

Agréablement surpris

Christian Hauri exploite un domaine de 30 ha et produit du lait des prés avec 50 vaches (Holstein et Red Holstein). Les veaux passent deux à trois semaines dans des igloos avant d’être placés par groupes de 4 ou 5 dans une étable. Dès l’âge de 2 mois et demi/3 mois, les veaux sont placés en contrat d’élevage dans l’exploitation Senn, à Asp.

L’exploitation de la famille Wolleb à Lupfig (AG) compte 65 vaches Red Holstein et Holstein. Les veaux sont détenus pendant une semaine en igloos. Ils rejoignent ensuite leurs congénères dans une étable équipée d’un DAL. Le chef d’exploitation, Christian Wolleb, considère que ses veaux sont vifs et en bonne santé. Ils ont grandi plus rapidement que les animaux du groupe témoin. Suite aux expériences positives qu’il a réalisées jusqu’à maintenant, Christian Wolleb continuera à appliquer le plan de ration présenté dans le tableau.

«Suite à l’adjonction de poudre de lait et d’UFA top-punch, les veaux sont nettement plus vifs qu’avant». Le meilleur approvisionnement en énergie se traduit aussi par de meilleurs accroissements journaliers. «L’augmentation des quantités de lait distribuées grâce à l’adjonction de lait en poudre est très bien assimilée, nous n’avons pas constaté plus de cas de diarrhées», précise l’éleveur avant d’ajouter: «A l’avenir, je vais continuer à affourager mes veaux d’élevage à l’aide du plan d’affouragement élaboré par UFA».

Démarrage réussi  Au cours de la phase de démarrage, l’exploitation Hauri a réalisé un accroissement journalier de 868 g, soit 10 g de plus que le groupe témoin. Dans le cas de l’exploitation Wolleb, cet écart s’est même élevé à 46 g (716 g contre 670 g). Cette différence importante s’explique par par la période de distribution de la buvée différente entre les deux exploitaitons (100 j pour l’exploitaiton Haurik et 80 j pour l’exploitaiton Wolleb). Au niveau des données sanitaires, aucune différence significative n’a été constatée entre le groupe d’essai et le groupe témoin.

Avant de participer à l’essai, Christian Wolleb craignait que ses veaux soient davantage affectés par des problèmes de diarrhées au moment où ils consommeraient 9 l de lait par jour, au cours des semaines 3 et 4. Ses craintes se sont avérées infondées, ce qui l’a agréablement surpris.

L’avantage en terme de poids se poursuit  Après le sevrage, les exploitations Hauri et Wolleb placent la majeure partie de leurs veaux auprès de l’exploitation d’élevage Senn. L’essai portant sur un nombre d’animaux restreint, les résultats enregistrés jusqu’à maintenant sur l’exploitation d’élevage doivent être considérés comme des premières tendances. Des chiffres plus précis suivront. Les résultats actuels de l’exploitation Senn démontrent que les veaux sont parvenus à préserver la longueur d’avance qu’ils avaient pris en terme de poids pendant de distribution de lait. 9 2015 · REVUE UFA


PRODUCTION ANIMALE De la naissance à leur 8e mois de vie, les veaux ont enregistré un accroissement journalier moyen de 907 g par jour (+33g par rapport au groupe témoin). Entre le 8e et le 15e mois, les accroissements ont également atteint un niveau élevé, soit 901g (+88g). Les génisses du groupe témoin ont atteint le poids de 420 kg requis pour l’insémination à l’âge de 15 mois. A ce moment-là, les génisses appartenant au groupe d’essai pesaient déjà 445 kg. Après le 15ème mois, le groupe d’essai affichait encore un accroissement journalier moyen de l’ordre de 820 g (+ 22 g). Ration Senn  Selon le plan d’affouragement d’après «UFA W-FOS», la ration que l’exploitation Senn distribuait initialement aux veaux d’élevage présentait

Tableau: Régime de distribution de lait pour le groupe d’essai Age

Lait entier

UFA 207 instant g/litre

Semaine l/jour Seau (Hauri)

UFA 207 plus g/litre

Automate (Wolleb)

Seau (Hauri)

Automate (Wolleb)

UFA top-punch g/jour

UFA 116*

En plus

kg/jour Pâte de fer (1ère semaine de vie) et eau, foin d’excellente qualité et pierre à lécher minérale UFA à volonté

1

Colostrum

2

2x3

7

30

20

30

Distri­ bution à volonté

3

2 x 3.5

9

40

35

40

4

2 x 3.5

9

50

50

40

0.25

5

2x3

8

30

30

40

0.5

30

30

40

0.75

6

2x3

6

7

2x3

6

1

8

2x3

6

1.3

9

2x3

4

1.6

10

2x2

3

2

11

2x2

2

2

12

2x1

2

* Hauri: distribution à volonté

Accroissement [g/jour]

Graphique: Accroissements 900

Expl. Hauri

850 800

858 g 868 g (14 (26 animal) animal)

750 700 650 600

 groupe témoin  groupe d’essai Expl. Wolleb

716 g (18 670 g (21 a.) animal) 100 92 83 78 Durée de la phase de distribution de lait [jour]

Les différences entre les veaux alimentés intensivement par rapport aux anciennes recommandations sont souvent visibles à l’œil nu.

une concentration de 6.4 MJ NEL et 17 % de MA. Avant la période d’insémination, la ration est bloquée à 5.6 MJ NEL et 15 % de MA. Dès le 17e mois de vie, la teneur en énergie est portée à 5.8 MJ, la teneur en protéine étant quant à elle réduite de 10 g à 14 %. Est-ce intéressant financièrement?  Pour le groupe témoin, les coûts du lait entier et de la poudre de lait s’élevaient à Fr. 235.20 par veau, contre Fr. 278.50 pour la distribution de lait au seau (exploitation Hauri) et Fr. 303.60 pour la distribution à l’aide du DAL (Wolleb). Pour évaluer la rentabiliREVUE UFA · 9 2015

té, les coûts supplémentaires d’un élevage intensif doivent être comparés avec son impact sur la santé, la croissance, l’âge au premier vêlage et le niveau de production à l’âge adulte. Au vu des résultats réalisés par les exploitations Hauri, Wolleb et Senn, les résultats d’essai actuels permettent d’émettre le pronostic suivant: les 25 kg d’accroissement supplémentaires réalisés par le groupe d’essai équivalent environ à un mois d’élevage. Si les animaux du groupe d’essai vêlent en moyenne un mois plus tôt que ceux du groupe témoin, dans le cadre de coûts d’élevage moyens de Fr. 95.–, les coûts

supplémentaires liés à la phase de distribution de lait se muent en un revenu supplémentaire de Fr. 25.– (Wolleb) et Fr. 50.– (Hauri). La programmation métabolique permet aussi de tabler sur une production laitière plus élevée. Davantage de lait?  Les animaux du groupe d’essai vont bientôt vêler. La saisie du poids vif au moment du vêlage, du sexe du veau et de la performance laitière en première lactation permettra de se faire une idée plus précise de la rentabilité de l’élevage intensif et des impacts de la programmation métabolique sur la production laitière. m

Auteurs Ueli Wolleb, enseignant et vulgarisateur au «Land­wirtschaftlichen Zentrum Liebegg», Gränichen. Samuel Brunner, chef de ressort et spécialiste bétail laitier auprès du service technique UFA, 6210 Sursee, www.ufa.ch. www.ufarevue.ch

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PRODUCTION ANIMALE

Dépasser le consommation UELI BIERI  développe l’engraissement des veaux au détriment du lait d’industrie. Afin d’optimiser la rentabilité, avec ses veaux de races à viande, il vise une classification C3 pour ses veaux F1 et T3 pour ceux de races laitières. Pour ces derniers, la couverture de graisse constitue un défi. La clef du succès réside dans l’accroissement de la matière sèche dans la buvée.

Werner Baumann

«Avec l’engraissement des veaux, j’obtiens 10 à 15 ct. de plus par kilo de lait qu’en le commercialisant en lait d’industrie», constate Ueli Bieri. Ses veaux à l’engrais lui apportent un rendement brut de 72 à 73 ct par kg de lait. Si l’on soustrait le revenu du travail (1 à 1.5 h par jour) et un forfait pour le risque, il en résulte encore un prix nettement supérieur à celui réalisé en lait d’industrie. C’est pour cette raison qu’Ueli Bieri a développé l’engraissement des veaux et qu’il planifie un nouvel agrandissement de son atelier d’engraissement en vue de commercialiser annuellement env. 200 animaux dans ce canal.

Classe de couverture 3 grâce à la poudre Depuis septembre 2013, les veaux de boucherie classés avec une couverture de graisse 1 et 2 ont augmenté, notamment en raison de la nouvelle législation en matière de protection des animaux (fourrages grossiers à disposition). Il est important que les veaux démarrent bien, qu’ils prennent rapidement du poids et qu’ils commencent suffisamment tôt à former de la graisse. Si le degré de couverture n’est pas satisfaisant, Ueli Bieri augment la matière sèche dans la ration en utilisant davantage d’«UFA 201». «Préalablement, il faut que la consommation soit correcte. J’augmente toujours le pourcentage de matière sèche précautionneusement et progressivement», souligne l’engraisseur couronné de succès. Les mesures suivantes aident à atteindre la classe de couverture 3 en respectant la limite d’âge de 160 jours: • Achat de veaux en bonne santé et vigoureux (colostrum, fer, beaucoup de lait) • Prophylaxie sanitaire d’entente avec le vétérinaire • Choix de la poudre de lait en fonction du régime alimentaire. Adapter continuellement la courbe d’affouragement (plan de buvée) • Affourager les veaux à l’engrais ad libitum au DAL ou individuellement avec un système de transpondeur • Les concentrés de substances actives Pâte de fer UFA (à la mise en place), «UFA top-start» (durant les 3 premières semaines) et «UFA top-fit» (jusqu’à la fin) stimulent les défenses immunitaires et favorisent l’envie de téter • Départ pour l’abattoir en fonction du degré de couverture. 62

Tonte, traitement contre les poux et contrôle  Le management professionnel pratiqué par l’éleveur contribue pour beaucoup à la rentabilité de l’engraissement des veaux. Ueli Bieri s’approvisionne en veaux d’engrais dans la région pour remplir son étable de 30 places (en bande unique). Les nouveaux arrivants sont systématiquement tondus sur le dos. La généreuse litière en paille de blé et de triticale d’excellente qualité assure des couches sèches et moelleuses ainsi qu’une bonne qualité de l’air. Durant le premier mois d’engraissement, le chef d’exploitation contrôle ses animaux et leur consommation trois à quatre fois par jour. En cas de doute, il prend la température des animaux afin d’entamer un traitement suffisamment tôt si nécessaire. Dix semaines d’engraissement  La finition s’effectue dans des box de 10 places. Ueli Bieri commercialise les animaux F1 dans le canal «IP-Suisse» à un âge moyen de dix semaines alors que les autres animaux ont besoin de jusqu’à quatre semaines de plus pour atteindre la qualité désirée à l’abattage. «Pourtant, je ne vois pas les races laitières d’un mauvais œil: j’apprécie les défis», lance le chef d’exploitation. Le prix relativement élevé des veaux d’engrais en 2014 ne l’effraie pas non plus: «J’essaie de le compenser en atteignant des performances d’engraissement et des carcasses encore meilleures», explique-t-il. Pour les veaux F1, il a pour objectif une classification CHTAX de C3 et de T3 pour les veaux de race laitière.

Une alimentation intensive permet d’atteindre et même de dépasser les objectifs.

Frais de médicaments divisés par deux  Dans ce contexte, Ueli Bieri vise une courbe de consommation de matière sèche nettement plus élevée que la normale, commençant à 900 g par jour et augmentant jusqu’à 3030 g jusqu’à un poids vif de 160 kg (cf. également encadré). Des prix plus élevés pour les veaux de boucherie compensent largement l’utilisation supplémentaire de poudre de lait. En complément aux 80 % de lait de vache, c’est sur «UFA 201» que s’est porté son choix après 9 2015 · REVUE UFA


PRODUCTION ANIMALE l’essai de nombreux produits. Via un doseur additionnel, la buvée est enrichie en fer, puis en «UFA top-start», «UFA top-fit» et en «UFA toppunch» en cas de toux. Pour l’approvisionnement en fourrages grossiers, il met à libre disposition de la paille à la crèche ainsi que du foin écologique dans un râtelier. Grâce à un bon suivi des animaux et un affouragement adéquat, Ueli Bieri utilise deux fois moins de médicaments vétérinaires qu’auparavant. m

Profil de l’exploitation Ueli Bieri, 8484 Weisslingen (ZH) Surface agricole utile: 22 ha, alt. 640 m, zone de plaine Cheptel: 28 vaches (droits de livraison 160 000 kg) 40 places veaux à l’engrais (IP-Suisse), 5 chevaux en pension. Production végétale: 3 ha de maïs ensilage, prairies artificielles et naturelles Main d’œuvre: chef d’exploitation et son père Hansueli Bieri à temps partiel

Ueli Bieri développe l’engraissement des veaux pour mieux valoriser son lait.

Auteur Werner Baumann, spécialiste de l’engraissement des veaux au service technique UFA, 9501 Wil, www.ufa.ch Rabais de Fr. 10.--/100 kg sur les poudres de lait UFA jusqu’au 19.9.2015 dans votre LANDI! www.ufarevue.ch

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GÉNÉTIQUE PRODUCTION ANIMALE

99 % de vêlages faciles LA RACE AUBRAC  est une race bovine française réputée. Le nombre d’animaux et d’exploitations de herdbook a également augmenté en Suisse ces dernières années. Une visite chez Ueli Haueter, président du club de la race, démontre quelles en sont les raisons.

Une bonne charnure, une performance laitière élevée, une bonne fertilité, un comportement calme et des vêlages faciles, voici autant d’arguments qui ont incité Ueli Haueter à opter pour la race Aubrac lorsqu’il a abandonné la production laitière. La race Aubrac est de plus en plus appréciée. Le nombre d’animaux et d’exploitations de Herdbook augmente et le Club Suisse Aubrac enregistre un fort afflux de nouveaux membres. En tant que président du club et éleveur de remontes femelles et de taureaux destinés à la remonte naturelle, Ueli Haueter assiste également de très près à cette évolution et en est convaincu: «le potentiel n’est pas encore épuisé».

A la base, une race à deux fins  Originaires du Massif central en France , les vaches Aubrac étaient initialement élevées en tant que race à deux fins (lait et viande). Aujourd’hui, l’Aubrac est une race de vaches mères réputée qui présente les caractéristiques suivantes: • Hauteur au garrot des vaches: 126 à 134 cm, hauteur au garrot des taureaux: 136 à 144 cm • Poids des vaches: 550 à 700 kg, poids des taureaux: 800 à 1100 kg

• Poids à la naissance: 38 kg • Age au premier vêlage: 32 mois • Intervalle inter-vêlage: 370 jours • 99 % de vêlages faciles (93 % sans aide) • instinct maternel bien développé • très bonne performance laitière • caractère calme et fiable • peu exigeant • charnure des veaux: 99 % de classification C à T+, 68 % en classe de couverture de graisse 3.

Profil d’exploitation Ueli Haueter, 3415 Hasle-Rüegsau Surface agricole utile: 19 ha, 9 ha de forêt Animaux: 32 taureaux d’engraissement, 15 vaches mères Aubrac, 1 taureau, la remonte Prod. vég.: 4 ha maïs ensilage, 2 ha céréales fourr., prairies artif., naturelles et écologiques

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Ueli Haueter est président du Club Suisse Aubrac.

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GÉNÉTIQUE PRODUCTION ANIMALE

Maintenir le potentiel laitier des vaches

Le degré de couverture de ces taureaux Aubrac est impressionnant.

Un veau par vache et par année ainsi qu’un inter-vêlage de 365 jours font partie du cahier des charges des éleveurs de vaches mères désirant réaliser de bons résultats économiques. Les problèmes de fertilité ainsi que les maladies survenant aux alentours du vêlage peuvent coûter très cher. Il est primordial d’éviter un embonpoint excessif en fin de lactation. Les vaches affichant un inter-vêlage prolongé sont particulièrement sujettes au risque d’embonpoint. Une gestion ciblée de l’affouragement selon la méthode «UFA W-FOS» a un impact positif sur la production laitière et entrave la formation de graisse. «UFA W-FOS» tient également compte de la vitesse de fermentation des différentes composantes de la ration dans la panse. Lorsque la lactation s’étend sur plus de cinq mois d’affouragement d’hiver, l’offre en nutriments augmente dès le troisième mois de lactation (voir tableau), pour que les vaches soient en mesure de stabiliser leur production laitière (persistance). La même méthode est appliquée aux vaches qui vêlent très tôt. Les besoins diminuent en fin de lactation avant d’augmenter à nouveau jusqu’au vêlage. Au cours de cette phase sensible, il faut tout mettre en œuvre pour éviter un déficit en nutriments. Chez les vaches qui affichent un bilan énergétique négatif, un flushing avec des concentrés (p.ex. UFA 242-4) permet d’accroître fortement le taux de gestation quatre à six semaines avant l’insémination.

Tableau: Apports en nutriments par vache mère (/j) L’importation de génétique appropriée d’origine française permet de renouveler constamment l’élevage Aubrac suisse en fonction des souhaits émis par le Club Suisse Aubrac. Egalement adaptée pour le bétail laitier  «La race Aubrac peut égale-

ment être utilisée avec succès dans le cadre de croisements avec des vaches laitières», précise Ueli Haueter. En raison de son aptitude aux vêlages faciles, la génétique Aubrac peut être judicieusement utilisée sur les génisses. Ueli Haueter estime qu’une vache mère Aubrac vêle en moyenne sept fois. Ses vaches les plus âgées ont entre onze et douze ans. Le potentiel d’accroissement des Aubrac est respectable. Récemment, Ueli Haueter a vendu un taureau de cinq ans qui pesait 1200 kg, pour un poids mort de 749 kg. UFA 232  L’élevage de futures vaches mères et de taureaux destinés à la remonte naturelle est un métier exigeant. Dans le but de renouveler sa génétique, Ueli Haueter achète régulièrement des animaux. Après leur arrivée sur l’exploitation, les animaux achetés passent quelques semaines dans une étable de quarantaine où ils sont également vermifugés et tondus. Les sujets femelles sont élevés à l’extérieur dans une étable indépendante. Les animaux sont pesés tous les trois mois, afin de contrôler si l’affouragement est bien approprié et de l’adapter si nécessaire. Les veaux d’élevage et les vaches reçoivent de l’ensilage d’herbe et du foin un peu plus vieux (stade 5). Lorsque l’affouragement est basé sur l’ensilage Les vaches Aubrac ont un instinct maternel bien développé

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MJ NEL 7e + 8e mois de gestation 43 9e mois de gestation 49 1er + 2e mois de gestation 55 dès le 3e mois de gestation 61 Pour une vache de 550 kg de poids vif

g mat. azotée 860 980 1100 1220 Source: Livre vert

Dans la pratique, il est très difficile de créer des groupes pour affourager les animaux selon leur niveau de performance. La plupart du temps, toutes les vaches mères vivent en effet dans la même étable. Les vêlages saisonniers peuvent constituer une alternative judicieuse. Il est aussi possible de limiter la concentration en nutriments de la ration de base. Pour la production de foin et d’ensilage d’herbe, il faudrait opter pour une utilisation des prairies moyennement à peu intensive avec une fauche en fin de période d’épiaison (intervalle d’utilisation 8 à 10 semaines). Les vaches affichant des besoins supplémentaires (phase de démarrage, fin de gestation) recevront un aliment de complémentation (p. ex. UFA 242-4). Le «Body condition score» indique si l’affouragement est adapté aux animaux. UFA propose un large assortiment d’aliments exempts de soja pour vaches laitières (caractérisés par un «– 4» dans leur dénomination.

Toni Wyss, spécialiste bétail bovin auprès du service technique UFA, 3052 Zollikofen

d’herbe d’automne, la ration est également complémentée avec de l’ensilage de maïs. Ueli Haueter recourt à un affouragement plus intensif pour les taureaux qu’il n’affecte pas à l’élevage et il les engraisse lui-même. Ces animaux reçoivent de l’ensilage de maïs ainsi que 10 % d’ensilage d’herbe, auxquels s’ajoutent 2.3 kg de «UFA 232» par animal et par jour. Tous les animaux sont vermifugés deux fois par an. m

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee www.ufarevue.ch

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PRODUCTION ANIMALE

Examinez les alternatives L’ÉTÉ SEC  a freiné la croissance des plantes. Les exploitations qui manquent de fourrage seraient bien inspirées d’étudier dès maintenant les alternatives existantes avec leur conseiller en affouragement. Les LANDI proposent un assortiment varié de différents fourrages de base. Il est toutefois important de passer commande suffisamment tôt.

Jürg Burren

La récolte de maïs se présente sous des conditions défavorables. La sécheresse estivale a fortement prétérité la croissance des plantes et la formation des épis. Dans certaines régions, les rendements herbagers et ceux de la betterave sont très nettement inférieurs à ceux des années normales. Selon le stock  Là où le fourrage viendra à manquer, il faudra en parler rapidement avec son conseiller en affouragement. L’assortiment LANDI offre de nombreuses possibilités de substituer le fourrage manquant. L’offre en fourrages de base n’est garantie que dans la limite des stocks disponibles. Commandez suffisamment tôt.

Une plus faible proportion d’épis est synonyme de moins d’énergie.

Maïs Oberkirch plus  Pour le maïs, l’assortiment en fourrages humides de

la LANDI comprend du maïs plante entière, du maïs-épi, du Corn Cob Mix (CCM) ainsi que du maïs grain humide ensilé en balles. Les produits secs incluent les pellets de maïs plante entière, de maïs Oberkirch plus, de maïsépi et de CCM. Les pulpes  sont destinées, tout comme le maïs, à compléter la ration en énergie mais, comme fourrage humide, elles permettent aussi de favoriser l’ingestion. La quantité disponible est nettement plus basse que l’année passée. Les pulpes peuvent être prises en vrac au départ des sucreries ou livrées franco ferme/gare. Ensilées en balles ou en silo boudin, les pulpes gagnent en flexibilité pour la manutention. En raison de sa maturation précoce, le maïs sera récolté tôt, ce qui limite les possibilités de l’ensiler en même temps que la pulpe de betterave. La pulpe séchée en pellets ou moulue (aussi pour les porcs) constitue une alternative pour les exploitations de non-ensilage. Les pommes de terre  sont également un fourrage énergétique avantageux. Les premiers résultats de la récolte laissent présager que cette année, beaucoup de pommes de terre passeront dans le canal fourrager. La Luzerne  a fait ses preuves en tant que substitut de foin et comme fourrage structuré de qualité. Outre la «Rumiluz» et la «Rumiplus» (feuilles intégrées sous forme granulés), on peut obtenir, à titre d’alternative, de la marchandise en provenance de Slovaquie, d’Italie et d’Espagne.

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«Fibralor» et «Spéciflor» accroissent l’efficacité En cas de manque de fourrages, les pellets complémentaires à base de fourrages grossiers «UFA-Speciflor», «UFA-Fibralor» et «UFA 280 Bio» (pour les exploitations bio, 51 % de fourrages grossiers) constituent une alternative. «UFA-Fibralor» et «UFA 280 Bio» permettent de ralentir la vitesse de transit dans le tube digestif, de mieux utiliser le potentiel des fourrages pauvres en structure et d’améliorer les teneurs en matière grasse dans le lait. «UFA-Speciflor» convient pour remplacer les pulpes de betteraves, pour compléter de l’herbe plus vieille, du foin et de l’ensilage de maïs fraîchement ensilé. L’activité de la panse est accrue et la digestibilité de la ration est optimisée. Rabais Fr. 4.–/100 kg jusqu’au 19.9.15

Les drêches  conviennent bien pour un complément protéique mais contiennent également une part de structure. Le transport des drêches de malt et de bière a lieu en partie avec des véhicules spéciaux qui pompent la marchandise directement dans des silos ou des boudins. Elles sont aussi disponibles en «sacs» (ensilage), en balles d’ensilage et en granulés. m

Auteur Jürg Burren, chef du secteur fourrages, fenaco fourrages, 3001 Berne A l’adresse www.fourrages.ch, vous trouverez l’assortiment complet de fenaco fourrages proposé dans les LANDI. Infoline gratuite 0800 808 850. www.ufarevue.ch

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30 ANS DE HYPONA PRODUCTION ANIMALE

Complémentation idéale grâce à l’aliment structuré LES CHEVAUX  posent des exigences élevées en matière de ration fourragère. Grâce à son importante proportion de fibres, le muesli structuré est un aliment complémentaire idéal.

En tant qu’animaux originaires des steppes, les chevaux disposent toujours d’un tube digestif adapté à l’ingestion fréquente de portions de fourrage relativement restreintes, mais réparties sur toute la journée. De nos jours, il est difficile de répondre à ces exigences. Toutefois, des mesures simples permettent de constituer une ration idéale pour les chevaux. Sensation de satiété grâce à la mastication  L’estomac des chevaux ne représente qu’env. 9 % de l’ensemble du tube digestif. Chez un cheval de sport, sa contenance est de 15 à 20 l. Le cheval doit donc pouvoir ingérer fréquemment du fourrage pour couvrir ses besoins. Contrairement à celui de l’homme, l’estomac du cheval ne possède pas de récepteurs transmettant, une fois qu’il a atteint une certaine taille, une sentation de satiété. Des recherches récentes indiquent que c’est bien plus la fatigue des muscles utilisés pour la mastication qui donne l’impression au cheval d’avoir suffisamment mangé. Assez à mastiquer  Plus la ration doit être mastiquée, plus cette sensation de satiété est atteinte rapidement. Des essais ont montré qu’un cheval a besoin d’environ 40 à 50 minutes et 3500 mastications pour ingurgiter un kg de foin. Pour 1 kg d’avoine, il ne lui faut que 10 minutes et 800 mastications. Une mastication suffisante est donc gage d’une occupation plus longue lors de l’ingestion du fourrage et contribue ainsi grandement à une détention conforme aux besoins du cheval. REVUE UFA · 9 2015

Barbara Eichenberger

Charles von der Weid

Gabriela Dietschi affourage de l’«Hypona-Country».

«Hypona-Country» pour une condition optimale «Avec Hypona-Country, j’ai trouvé un aliment complémentaire qui convient à mon cheval», déclare Gabriela Dietschi d’Ersigen (BE). «Hypona-Country» est l’un des nouveaux aliments structurés de l’assortiment Hypona. Gabriela Dietschi n’a réalisé que des expériences positives avec ce dernier: «Le corps de Vallunah s’est énormément développé et sa masse musculaire a augmenté». «Hypona-Country» contient des composantes de grande valeur et appétibles. Ce muesli riche sans avoine confère au cheval de Gabriela Dietschi la force de saut nécessaire sans le rendre nerveux. Elle participe régulièrement à des concours de saut et connaît un grand succès. Gabriela Dietschi est convaincue par Hypona-Country et continuera de donner cet aliment complémentaire à son cheval.

Muesli structuré pour une mastication intensive  Les mueslis dits structurés contiennent, en plus de l’aliment combiné, des supports fibreux d’une longueur masticable, la plupart du temps sous forme de luzerne. On prête aux légumineuses riches en minéraux des vertus digestives. Cette structure fourragère particulière permet de prolonger la durée d’ingestion et d’accroître l’occupation ainsi que l’intensité de mastication. La sensation de satiété survient ainsi au bon moment.

Résumé  La ration idéale pour les chevaux se compose principalement de fourrage grossier d’une qualité irréprochable, complétée par un aliment complémentaire adéquat. Dans ce contexte, il n’y a pas que les teneurs de l’aliment qui comptent mais également une structure conforme aux besoins des équidés. m

Auteurs Barbara Eichenberger, service technique Hypona, 3360 Herzogenbuchsee. Charles Von der Weid, spécialiste des chevaux au service technique Hypona, 1070 Puidoux. www.hypona.ch www.ufarevue.ch

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CONSTRUCTION & TECHNIQUE D’ETABLE PRODUCTION ANIMALE

Une maternité idéale du point de vue sanitaire DANS L’ÉLEVAGE PORCIN  le box de maternité est un endroit primordial. C’est en effet à cet endroit que se décide, souvent sous l’influence du mode de détention pratiqué, si un porc va démarrer dans la vie en étant malade ou en bonne santé.

Alois Estermann

1 · Les carrelages en brique sont isolants, offrent une bonne adhérence aux onglons et préservent la peau des porcelets. 2 ·Dans l’aire de repos, il convient d’isoler le sol pour éviter les problèmes de fièvre du lait. 3 · Chez les porcelets, les onglons usés indiquent un sol trop rugueux. 4 · Mauvaise aptitude physiologique. Des restes subsistent dans les angles de l’auge.

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Dans l’élevage porcin, le rendement financier découle du nombre de porcelets sevrés en bonne santé et disposant d’une bonne vitalité. Il n’est pas rare de constater qu’une consommation accrue d’antibiotiques à la maternité résulte d’erreurs techniques dans la conception des boxes. Quels sont les systèmes qui fonctionnent bien? Beaucoup de place Dans son concept, un box de maternité devrait être rectangulaire et disposer d’une surface d’au moins 6.5 à 7 m2. Dans un box de 3.6 x 1.8 m, une truie d’une longueur de 2 m peut bien se mouvoir. Le mouvement favorise la santé et la vitalité! Les truies qui boitent, qui sont malades ou trop lourdes ont tendance à écraser leurs porcelets, tout comme celles qui n’ont pas un bon instinct maternel. Les truies qui disposent de suffisamment de place ont également tendance à moins écraser leur progéniture. Le montage d’arceaux de protection sur le bord intérieur du box peut réduire encore le risque d’écrasement des porcelets. Contrôle facilité  Le box de maternité se subdivise principalement en trois compartiments: nid à porcelets (secteur «confort» pour les porcelets), couche et aire de déjection de la truie. Il vaut la peine de surveiller les animaux qui se trouvent dans le box de maternité. Depuis le couloir de service, l’éleveur doit pouvoir contrôler facilement le contenu du nid à porcelets, les aires de repos et d’alimentation de la truie ainsi que l’aire de déjection et les abreuvoirs.

Nids en polyéthylène  Dans le nid à porcelets, toute la portée doit disposer de suffisamment de place jusqu’au sevrage. Lors de nouvelles constructions ou de transformations, ces dernières années, les nids à porcelets en polyéthylène (PE) se sont imposés. Grâce à leur effet isolant et leurs plaques chauffantes réglables disposées sur le couvercle, le porcelet nouveau-né bénéficie en tout temps d’une température optimale de 36° C. Capteurs pour porcelets affaiblis Dans les nids, la température doit être adaptée à l’âge des porcelets. En règle générale un capteur régule la température dans deux cases. Les porcelets les plus faibles doivent être intégrés dans la case dotée d’un capteur. Sur les nids à porcelets modernes en PE, le capteur de température se situe sur le couvercle. Lampe LED  Les porcelets sous la mère doivent trouver rapidement le nid après la naissance et entre les phases d’allaitement. Dans cette optique, les exploitations innovantes recourent à une lampe LED spécialement adaptée à l’intérieur du nid. D’autres installent une lampe infrarouge juste devant le nid. Les tabliers en plastique qui restreignent l’accès au nid ne doivent pas s’abaisser jusqu’au sol mais offrir une ouverture de quelques centimètres afin d’assurer un bon échange d’oxygène et de dioxyde de carbone entre l’intérieur et l’extérieur du nid. Amortissement en cinq ans  Par rapport à un nid en bois (avec lampe infrarouge), l’acquisition d’un nid à

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porcelets en PE, y compris la plaque chauffante électrique, est amortie en moins de cinq ans (Rapport FAT/ Agroscope). Les lampes à infrarouge présentent deux inconvénients: d’une part, elles ne diffusent pas une chaleur homogène si bien que seuls les porcelets les plus forts profitent d’une température optimale. D’autre part, ces lampes réchauffent la porcherie, ce qui est surtout problématique durant l’été. Couche isolée pour la truie  La truie a des besoins en chaleur différents de ceux des porcelets. Durant la lactation en particulier, les truies ont un métabolisme très élevé et elles souffrent d’un stress thermique en présence d’une température supérieure à 23° C. On recommande une température de 16° C à 20°C , que ce soit au moyen 9 2015 · REVUE UFA


CONSTRUCTION & TECHNIQUE D’ETABLE PRODUCTION ANIMALE 5 · Les porcs peuvent bien finir les restes dans les auges rondes.

d’un chauffage ou de mesures pour abaisser la température. Les éleveurs porcins se demandent toujours si les couches des truies doivent

6 · Cette prise de vue avec la caméra thermique met en exergue un pont de froid dans les boxes de maternité situés sur les bords.

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7 · Les abreuvoirs mère-enfant permettent aux porcelets de bien apprendre à boire. 4

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également être isolées. La fièvre du lait survient plus fréquemment lorsque les sols sont froids et ce sont surtout les truies qui se trouvent dans les bords des boxes qui sont affectées. Le sol des couches doit donc être isolé. L’aire de déjection peut en revanche être réalisée avec des grilles en béton ou en fonte, afin d’évacuer la chaleur excédentaire. Carrelage en briques  Le revêtement des sols dans les boxes de maternité est toujours sujet à discussion. Ces sols sont soumis à de fortes contraintes chimiques et mécaniques. Le revêtement doit être antiglisse, ménager la peau, présenter une bonne longévité et être facile à nettoyer. Les sols en béton brut deviennent vite dangereusement rugueux. Il n’est pas rare que les porceREVUE UFA · 9 2015

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lets se blessent les articulations carpiennes des pattes avant par frottement afin de parvenir à la meilleure place à la tétine après la naissance. Les revêtements de sols à deux composantes font assurément partie des meilleures solutions, même s’ils peuvent eux aussi être à l’origine de blessures aux articulations. Récemment, certaines exploitations ont réalisé de bonnes expériences avec des carrelages en briques. Le principe «des sols en clinker préservant la peau des porcelets» est durable et ces revêtements offrent aux onglons des truies l’adhérence nécessaire. Les carreaux de sol en brique présentent une épaisseur d’environ 5 cm. Ils ont un effet isolant en hiver et rafraîchissant en été. Aire de déjection séparée  Dans l’aire de déjection, l’urine et les fèces doivent s’écouler dans le canal, loin des porcs, au travers des sols perforés. Dans les cas où il n’est pas possible d’aménager des sols (suffisamment) perforés, il faut les doter d’une pente suffisante pour que l’urine puisse d’écouler. L’aire de déjection est souvent séparée des couches par une paroi sur une partie de la longueur. Les truies apprécient de déféquer dans l’anonymat. Une séparation perforée avec le box voisin stimule la défécation. Auges rondes  Une ingestion suffisante d’aliment et d’eau par les truies et les porcelets est primordiale pour une bonne santé des animaux à la maternité. L’auge doit être solidement fixée tout en permettant à la truie de manger conformément à ses besoins physiologiques. Les auges rondes présentent l’avantage de ne pas offrir d’angles où s’accumulent des résidus fourragers à l’origine de la formation de mycotoxines. Des chaînes près des abreuvoirs Durant la lactation, la truie doit boire quotidiennement entre 30 et 60 l de liquide. Jusqu’à son 21e jour de vie, un porcelet sous la mère boit 12.6 l et au total 18.2 l jusqu’à son 28e. Par exemple, durant sa deuxième semaine de vie, un porcelet de 4 kg boit déjà 6 dl d’eau par jour. Dans un abreuvoir à

bassin, le porcelet peut boire plus vite et de plus grandes quantités d’eau qu’avec une pipette. C’est avec des bassins mère-enfant que les porcelets apprennent le mieux à boire. Dans ce cas, les mères rincent régulièrement le bassin souillé, ce qui apporte une grande contribution du point de vue de l’hygiène. Des essais démontrent par ailleurs que les porcs boivent davantage lorsque l’on installe des chaînes ou d’autres «jouets» à proximité des abreuvoirs. Le type d’approvisionnement en eau doit être coordonné entre la maternité et la porcherie de sevrage. Un porcelet qui n’a que des pipettes à disposition après le sevrage sans en avoir utilisé auparavant à la maternité a besoin d’une semaine pour les utiliser correctement. Une absorption insuffisante de liquide est justement une cause de diarrhée après le sevrage. Possibilités d’isolement  Le box de maternité, de par sa conception, doit également permettre à l’éleveur porcin d’isoler les truies affichant un instinct maternel excessif. Les porcelets doivent pouvoir être manipulés confortablement et en toute tranquillité. Pas de bois  Afin de réduire la pression des germes après chaque rotation, la maternité devrait être exploitée selon le procédé en bande unique. Il doit être possible de nettoyer sans problème toutes les surfaces et de les désinfecter au besoin. En raison de sa surface poreuse, le bois n’a rien à faire dans une porcherie moderne. Lorsqu’il n’y a pas de problèmes sanitaires sur une exploitation, la maternité ne doit pas être obligatoirement désinfectée. Si une désinfection s’avère néanmoins nécessaire, après le traitement avec la solution désinfectante, la porcherie devrait rester vide durant trois jours. m

Auteur Dr. med. vet. Alois Estermann, Directeur du bureau SSP Sempach-Suisse centrale, Chef du secteur Service sanitaire porcin (SSP), 9204 Sempach, www.suisag.ch www.ufarevue.ch

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PRODUCTION ANIMALE

Utiliser le potentiel des truies âgées «RISQUES ACCRUS, SUIVI PLUS DÉLICAT»  C’est ainsi que l’on définit souvent les truies âgées. Le présent article tente de montrer quand et dans quel secteur les charges sont optimales par rapport au rendement. L’optimum ne se situe toutefois pas toujours au même niveau et varie d’une exploitation à l’autre.

Thomas Barmettler

Jusqu’à la première vente de leurs premiers porcelets, les cochettes ne font que coûter de l’argent. Les truies âgées représentent une opportunité d’accroître la rentabilité par animal, mais seulement si les charges qu’elles occasionnent sont optimales par rapport au rendement. Qu’en est-il de la durée d’utilisation sur une exploitation porcine? Dans tous les cas, il s’agit de considérer toute la période de vie, du stade porcelet à celui de la truie âgée productive. Ne faire confiance qu’à ses propres statistiques  On dispose certes de très bons chiffres issus de l’ensemble de la population porcine, qu’ils proviennent d’UFA 2000planer, du herd-book de Suisag ou d’autres programmes de dépouillement des résultats. En les consultant, on se rend compte qu’en moyenne, les performances diminuent clairement à partir de la sixième portée et que les problèmes se multiplient. A l’instar d’un

Check-list □ Incorporation et première saillie correctes chez les cochettes? □ Gestion des saillies/inséminations préservant les membres? □ Surveillance des tétines, de la fertilité et des membres avec documentation à l’appui? □ Zone de repos bien isolée (froid et chaleur) pour tous les animaux? □ Suffisamment de place pour les contacts sociaux? □ Affouragement sans stress et abreuvoirs en suffisance? □ Sol non glissant et sans perte de matériau? □ Transitions des matériaux sans fentes ni arêtes? □ Les seuils et les marches sont-ils bien tolérés ou présentent-ils un danger? 70

spot publicitaire pour une célèbre assurance, il serait toutefois possible d’affirmer: «La moyenne ne nous intéresse pas; notre intérêt, c’est vous.» Il est primordial que vous connaissiez réellement votre exploitation et votre troupeau, peu importe que ce soit sur la base de donnée écrites à la main ou électroniquement. C’est le seul moyen d’investir votre temps, vos forces et votre argent là où cela s’avère judicieux. Contrairement à ce qui est le cas dans l’industrie, il n’y a pas que les chiffres qui comptent mais également des facteurs tels que la protection ou la santé des animaux. Les points principaux qui font une bonne truie  Il est primordial qu’une truie dispose de bons aplombs, d’une bonne fertilité et de bonnes tétines ainsi que d’un bon état de santé général. Concernant ces critères, 20 % sont dus à la génétique, 80 % au management. L’importance des aplombs  Au cours du temps, les membres sont soumis à des sollicitations qui varient fortement. Dans l’élevage des porcelets et des cochettes, durant la période de croissance intensive, des aplombs corrects impliquent des conditions idéales en matière d’affouragement et de détention. La génétique doit également être adéquate. Tout compromis entraîne des défauts par la suite. S’agissant des membres antérieurs, les défauts sont souvent évidents alors pour les membres postérieurs, ils n’apparaissent la plupart du temps qu’indirectement en raison de mauvais positionnement ou de problèmes d’onglons.

Chez les cochettes, les membres doivent en outre relever le défi du stockage du calcium. Lorsqu’elles sont saillies trop tôt, il peut arriver que les membres et le métabolisme soient surchargés. Lors de chaque gestation et à la suite de l’allaitement qui suit, la réserve de calcium est à nouveau réduite. Plus la truie est âgée et plus elle s’est approchée de sa limite de performance, moins elle a de capacité à se remettre. Cela entraîne des mises bas longues, des fièvres du lait, de l’agalactie ainsi que des problèmes de membres et d’onglons. Avec un âge croissant, la santé des onglons devient une véritable gageure. Outre les facteurs susmentionnés (génétique, alimentation, âge à la première mise bas), ce sont surtout les facteurs du milieu qui entrent également en jeu (cf. check-list). Plus de 100 porcelets sevrés  Une performance de vie élevée est le couronnement de la carrière d’une truie âgée. Pour y parvenir, divers facteurs tels que les aplombs, les tétines et la santé doivent être corrects. Seules peu de truies sont en mesure de mettre au monde et de sevrer une centaine ou plus de beaux porcelets. Avec l’âge, le métabolisme et l’utérus fonctionnent moins bien alors que les retours de chaleurs et les portées déséquilibrées s’accroissent. Sur ce point, l’éleveur est appelé à prendre une décision et à déterminer une stratégie basée sur des critères tant objectifs que subjectifs. L’or blanc  La performance laitière est décisive à l’obtention d’une bonne truie âgée. Plus cette dernière vieillit, plus les défis augmentent. Avec le 9 2015 · REVUE UFA


PRODUCTION ANIMALE Tableau: De bonnes truies âgées Avoir sa propre statistique effective  Cela permet de prendre les bonnes décisions sur l’exploitation. Où dois-je investir du temps et du travail judicieusement? Taux de remonte correct  Une bonne diversité d’âge au sein du troupeau est importante. La statistique montre combien le troupeau devrait comprendre de truies âgées. Age à la première saillie  230 – 240 jours et au moins un poids corporel de 130 kg. Surveillance des aplombs  Observation quotidienne et traitement si nécessaire. Avec l’âge, ce sont surtout la surveillance des onglons et les soins qui gagnent en importance. Contrôle des tétines  Affectation de la production laitière et des tétines. Attention aux actinomycoses. Body-Condition-Scoring (BCS)  Maîtriser la condition corporelle des animaux, éviter les écarts importants (effet yo-yo). Les signaux émis par les porcs  Rester coucher, dynamique de groupe, traces de luttes et blessures par morsures.

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temps, des alvéoles mammaires se détériorent et avec le ralentissement du métabolisme, la truie a toujours plus de mal à fournir la production laitière requise. Il faut éviter la fièvre du lait, les pertes de poids importantes durant l’allaitement, des blessures provoquées par les porcelets et les autres truies ainsi que les mammites, par ex. dues à des infections par des actinomycètes. Les truies ont besoin de beaucoup d’eau et d’un climat de porcherie approprié: pas trop chaud en été et pas trop froid l’hiver. En route vers l’objectif  Les truies âgées ont plus de risque de développer une maladie et nécessitent une surveillance accrue. Lorsque la charge de travail reste limitée – et pour ce faire il faut un bon état de santé général – les truies âgées contribuent fortement au bon résultat économique. Reste à relever le défi d’une détention qui permette, du stade porcelet à un âge avancé, à une truie de rester longtemps en bonne santé malgré des performances élevées. La check-list et l’encadré montrent les façons d’y arriver. C’est à vous de décider quelle voie vous allez emprunter. Cette dernière devrait correspondre à votre exploitation et à votre troupeau. Une bonne observation et un relevé exhaustif des données constituent une aide indispensable, parfois accompagnée du regard d’une ou de deux autres personnes. Ne serait-ce que pour constater que la voie choisie est la bonne, ou alors qu’il faille emprunter un funiculaire pour atteindre le sommet. m

1 · Le bar à lait est ouvert. 2 · Tester les sols, corriger les onglons. 3 · Actinomycoses, en partie avec plaies ouvertes. En raison du danger de con­ tamination, la truie doit être éliminée.

Auteur Dr Med vet. FVH Thomas Barmettler, vétérinaire spécialisé dans les porcs auprès du Service sanitaire porcin (SSP), Berne-Suisse romande, Berne, www.suisag.ch www.ufarevue.ch

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Bourse aux bonnes affaires Suite de la page 31 TECHNIQUE AGRICOLE à vendre Trommel-Frontmäh­ werk Fella, 3.05 m, KM 300, F2, Fr. 4200 + 079 272 72 88 Traktor Kramer, Jg. 65, Typ Export 45 PS, einwandfreier Zustand, aufwendig restauriert, wie neu, wegen Platz­ mangel abzugeben, für nur Fr. 3800 + 079 458 65 13 Werkbank L 1.2 m, B 75 cm, mit Schraub­ stock, Fr. 80; PW VW Passat Kombi, AHK, Automat, Fr. 1600; Alte Uniform CH inkl. Gewehr, ca. 100 m Kette 7 mm neuw., Fr. 100; Hühnerlegenest 15 Abteile, Fr. 30, Kt. SG + 079 464 69 61 Remorque plateau 3 ess. 12 m, 30 to frein à air, Fr. 8000; Remorque plateau 2 ess. 12 m, 22 to ess suiveur, Fr. 6800; Plateau 2 ess. basse 18 to 7.20 m, Fr. 3800 + 079 250 65 64 Remorque citerne 2 ess. 17, 20 et 23 m³:, dès Fr. 3000; 2 ess. basc. 12 to, Fr. 2800 + 079 250 65 64 2 ess. 7.20 m, 18 to, basse, bâchée, pneus larges, toute alu, frein à air, Fr. 6600; 2 ess. 18 to porte container, 35 m³, iéal pour stocker des céréales, Fr. 3300; 1 ess. 4 to basse 5x 2 m, Fr. 600 + 079 250 65 64 Roues poids lourd 8.25 x 20 / 9.0 x 20 / 10.0 x 20 / 11.0 x 20 / 295 x 70 x 22.5 / 385 x 22.5 dès Fr. 70 + 079 250 65 64 Silos à céréales 10-2030 to ronds, soufflerie et ventilateur, vis à céréales 10 et 16 cm, 4 à 8 m + 079 250 65 64 Fourches pour paléti­ seur longues 2 to, Fr. 500 et 3 to Fr. 600 + 079 250 65 64 Neuwertiger Kreisel­ schwader Kuhn, Typ GA 72

4321CM, Fr. 5300; Top gepflegter Schneepflug Hunziker, 3 m breit, NP Fr. 20’000, VP Fr. 6800; Wiesenegge Althaus 3 m breit, Fr. 530; Pferderechen schön, Fr. 1900; Düngerstreuer Amazon, f. Pf. Zug, Fr. 480; Tiefgänger 2 Achs, m. Seilwinde f. Kutschen, usw., Fr. 1850; Top Pferde­ anhänger Westfalia, wie neu, ab MFK, nur 5x gebraucht, NP Fr. 14’500, VP nur Fr. 10’900; evtl. mit sehr gepflegten Zugfahrzeug Merc. ML 270, Diesel, blau, 96’000 km, beides zusammen Fr. 34’000; schöne kleinere Kutsche m. Scheibenbremsen, Lederpolsterung, Fr. 1900 + 079 678 59 85 Gesellsch. Wagen für ca. 16 Personen, Dach, Bänken Hand und Fuss, 4 Radbremsen, Stiege hinten abnehmbar, Fr. 5800; Vielseitig verwendbarer 1 + 2 sp. grüner Wagen m. Pneu­ rädern, Dach und Bän­ ken neu, früher einge­ setzt für Kleintier­- transport, Fr. 550; Gesellsch. Wagen 1 sp. für ca. 6 Personen, aus schönem Holz, mit Spei­ cherträchern, Fr. 950; kl. Leiterwägeli m. Holz­ speichenrädern, Fr. 320; kl. blaues Handzugwägeli, Pneuräder + kipp­ bare Seitenläden, Fr. 300; mehrere schöne Antikschränke für Bücher, Geschirr, Kleider usw.; 2 schmale, neue Glasvitrinen à Fr. 215; Tiefkühlschrank mit 4 Schubladen, Fr. 85; 2 Trakorengewichte 1x 600 kg à Fr. 350, 1x 1200 kg à Fr. 530; für Pferdezug Heuwender und Schwadenrechen, je Fr. 320 + 079 678 59 85 Mischwagen JF-Stoll, 8 m³ auf 10 m³ erweiter­ bar mit Waage, vertikale Schnecke mit neuen Messer, geeignet um Rundballen auflösen, ab 45 PS, hydraulische Schieber, beidseitig und hinten, schöne Maschine, Fr. 17’300; Heckscheibenmähwerk Pöttinger Novacat 305

Extra Dry, mit Anbau­ bock Kurmann für sepa­ raten Aufbereiter, nur 4 Saison gelaufen auf kleinem Betrieb, neuwertig, Fr. 14’300; Frontmähwerk Claas Corto 290FN, tadelloser Zustand, mit neuen Messerhalter, Fr. 4900; Heckmähwerk Fella mit 2.25 m Arbeitsbreite, hydr. hochstellbar, Fr. 1900; Feldspritze Rau Sprimat 600 l, mit 12.5 m Gestänge und Gleichdruckregelung, mit Spülwassertank und Spritzentest, wenig gebraucht, Fr. 3900; Kreiselheuer Kuhn GA 6301 mit hydraulischer Schrägstellung und Aufklappung, 6 Kreisel, Dreipunktanbau, sofort einsatzbereit, Fr. 4300, Region Ostschweiz + 079 254 93 77 12 Gussroste für Kühe, Breite 90 cm, Fr. 300; Kolbenwasserpumpe 250 l, Fr. 500; Tansport­ anhänger für Motor­ mäher, Fr. 100 + 041 450 17 41 Dreiseitenkipper, Einachs LKW, inkl. Auf­ satz 10.5 m³:, Zapfwelle, hydr. Bremsen, top Zustand + 044 814 38 83 Traktor Bucher D4000, mit FZ-Ausweis, läuft gut, Fr. 3000 + 062 299 14 30 Heckstapler Hubhöhen 2.9, 3.2 und 5 m, mit verstellbaren langen Gabeln, ab Fr. 1000; Palettengabel an Drei­ punkt evtl. mit Ballens­ pitze, Hubkraft 1200 kg, ab Fr. 500 + 078 881 42 20 Heizöltank 2000 l, Kunststoff inkl. 100% Auffangwanne, Tank ist vollständig entleert und von Fachfirma gereinigt, optisch und technisch beides in sehr gutem Zustand, Fr. 650, Kt. BE + 079 328 76 63 Aluviehwagen 12.9 m³, Vierrad mit Druckluft oder Oelbremse, mit Ausweis, Tierschutz­ konform, Fr. 8500 + 071 951 53 03 oder + 079 354 86 73 Pflegeräder Schaad, 8 Loch, H 11.2 - R 48, V 230 x 95 R 36, 9.5 R 36,

geschraubt, Region Aarberg + 032 381 11 10 Wasserenthärter Vitalon 2000, Wasser­ belebung, Stall, Jauche weniger Geruch, Amo­ niak, einfache Montage, weitere Infos unter www.Vitalon.ch; Güllenrührwerk Wälchli, Typ TMRW 100, 10 PS, bis 3 m Tief, Fahrgestell 3 Räder; Zuckerrüben-Rodeagregat, kleine, Köpfer K 6 II für Frontanbau, 6-reihig, dazu Roder Heckanbau Bühl / Aarberg + 032 381 11 10 Siloverteiler; Heulüfter; Heuschrote S&M; Obst­bröckler + 079 752 87 48 Schaufelrührwerk; Güllenmixer; alte Güllenpumpe + 079 752 87 48 Hydraulische Ballengabel, mit Euro8 und Dreipunktaufnahme, Jg. 2015, Fr. 1400 + 078 812 12 24 Schöner Maiswagen 12 m³, hydr. Kratzboden, Tandemachsen, neu­ wertig, Fr. 5000 + 041 280 16 87 Maisgebiss 2-reihig zu Feldhäcksler, Mengele SH 20 + 079 303 00 38 Klauenstand Berweger, Fr. 1500; Heuschrote Schmid und Mägert, mit Kabelrückrzug, Fr. 900; Klauenstand Amhof, Fr. 1300 + 079 575 25 52 3-Seitenkipper Brand­ ner, 8 m³:, mit Kornschieber, hydr. Bremsen, Körnerdicht, guter Zustand, Fr. 6500; Strohmühle Allmann, mit Elektro-Motor + 079 733 06 46 Säkombination Kverne­ land NG-S-Drille Pro, klapp- und schiebbare Walze, Schneckenstreuer neuwertig + 062 758 22 76 Kleine Zuckerrüben­ roder R6, Fr. 1900; Pflegeräder, 8-Loch, 11.2R42, 80%, Conti­ nental, Fr. 400; Cambridge Walze 3 m, gezogen, mit hydr. Rad­ aushebung, Fr. 2500; Weidemann 917DM,

Bauernspiess, Mistgabel Krokodil, Leicht­ gutschaufel, guter Zustand + 079 717 62 19 oder + 032 381 14 89 Kreiselschwader Pöttinger, Front oder Heckschwader mit ­Getriebe für 540 oder 1000 U / min., 8 Armen à 4 Zinkenpaare, 2.85 m breit, mit Tastrad, Fr. 1200, Kt. SZ + 079 720 11 20 elektr. Siloverteiler Kaufmann, 40er Rohranschluss, Fr. 200, Kt. SZ + 079 720 11 20 Schubbodenaustragung occ. zu Holzschnitzel­ heiz, mit hydr. Agregat und Querschnecke, Boden 2 x 2.65 m, mit WDM oder Frontl. befüllbar, guter Zustand + 078 817 60 22 Bandrechen Reform, C306, 13 Rechen à 4 Zinken, einsatzbereit, guter Zustand, VP Fr. 850 + 062 844 34 50 Sämaschine Konskil Hecker Tip, 3 m, mit Scheibenschaaren + 079 233 48 23 Reihendüngerstreuer Nodet; Saurer 2 DM; Ballensammelwagen für Kleinballenpresse; Vierradholzwagen mit Bord­ wand; Frontmähwerk KM 25 F; Dünger­ streuer Amazone; Getriebe für Maschio Kreiselegge; div. Hydraulikzylinder und Pumpen, gebraucht + 079 729 45 22 Tunnelunterstand, B 8 m, L 15 m, H 4.70 m, günstig + 032 951 24 23 Feldspritze Berthoud, 600 l, 15 m hydraulische Klappung, Höhenverstel­ lung, Einspühlschleuse, Frischwassertank, weitere Infos auf www. landtechnik-mueller.ch + 078 818 33 51 Abladehäcksler Botsch HGS 34, 3 Messer, 25 PS-Motor, Standrohr, ca. 10 m, Rohr mit Bogen, ab Platz, Fr. 2500 + 062 723 23 04 Holzschnitzelheizung Iseli, komplett, Jg. 2011, Fr. 12’500; Rohren­

wagen 300 m, Ø 100 mm, Auer, neuwertig, Fr.C400; Bewässerungspumpe, 3 Stufen, mit Motor, Abstellautomatik und viel Zubehör, Fr. 4500; Frontpacker 3 m, gelenkt, Hawel, Ring Ø 65 cm, neuwertig, Fr. 5500 + 078 705 54 79 Reform M12, mit Band­ heuer, guter Zustand, Fr. 2800 + 077 418 96 43 Pumpdruckfass Agrar, PDF 4000, 2 Rührwerke, hydraulischer Schieber, Bereifung 16.0/70-20, Weitwinkelgelenkwelle ect., interessanter Preis + 079 422 30 55 Dosiergerät Lansberg, Fr. 3000; Ladewagen Hamster 802 Doppelrad, 3 Schwingen, Fr. 1400; Ladewagen Hamster Plus, Fr. 20’900; Stroh­ mühle Vaccumat 11 kw, Fr. 800; Milchcontainer 460 l, fahrbar, Fr. 500 + 079 688 47 89 Bergladewagen Pöttinger Boss 1T, mit Kurmanntriebachse, super Zustand + 079 622 45 82 Mulcher zu Aebi HC55, CC56, CC66 + 079 622 45 82 Raupendumper, 500 kg + 079 622 45 82 Doppelrad zu Rapid 505 oder Rapid Euro + 079 622 45 82 Rapid 505 mit Bandein­ graser, guter Zustand, Fr. 1800 + 079 622 45 82 Autoanhänger, Ge­ samtgewicht 1300 kg, günstig, neuwertig + 079 622 45 82 Traktor Neu Holland 4040 85 PS + 079 622 45 82 Transporter, Diesel­ motor, für Hobbyholzer, günstig + 079 622 45 82 Rapid Cargotrac CC12, guter Zustand, günstig + 079 622 45 82 Rapid AC 1350 Trans­ porter mit Ladegerät Lüend, 1380 Std., günstig; Antonio Cararo 7700 mit neuem Wende­system und Mehrwerk 260 Knüsel 9 2015 · REVUE UFA


Bourse aux bonnes affaires Blitz; Traktor Same Argon 65 PS, 4 x 4, günstig + 079 245 11 39 Traktor New Holland T4030, 350 Std., günstig + 079 245 11 39 Schneckenpumpe mit Zapfwellenantrieb, 60 m³ , günstig + 079 245 11 39 Gummiraupen zu di­ versen Baggern, günstig + 079 245 11 39 Kreiselheuer, leichte Ausführung, zu 2-Achs-Mäher, 3-Punkt- Anhängung + 079 245 11 39 Mulcher zu Rapid 505 oder Rapid Euro, günstig + 079 245 11 39 Motor Honda, 13 PS zu Rapid 505 + 079 245 11 39 Motor Mag, zu Rapid 505, + 079 245 11 39 Diverse Mähmesser und Balkenteile, neu, günstig + 079 245 11 39 Motor Mag, zu Aebi AM40 und AM41 + 079 245 11 39 2 Traktorenpneu 360/70 R20; 2 Traktorenpneu 420/70 R30, günstig + 079 245 11 39 Raupendumper, 800 kg Gesamtgewicht, hydrau­ lishe Kippmulde + 079 154 41 97 Frontmähwerk zu Traktor Knüsel 260 + 079 154 41 97 Sternhackgerät Haruwy, 4-reihig f. Mais; Kreiselmäher Fella, 1.75 m, mit Mäh­ aufbereiter, Fr. 1200 + 077 472 26 18 oder + 052 763 24 72 Federzahnegge 3 m, mit Krümmler + 077 492 51 10 Hackbürste Bärtschi + 079 810 43 53 Strassenreinigungsmaschine 2.3 m Arbeits­ breite, 3 Punkt, Heck- oder Frontanbau, Fr. 1900 + 079 810 43 53 Hackbürstenteile Bärtschi Ø 50 cm, zu aussergewöhnlichem Preis bei Sammelbestel­ lung, mit spez. Bürsten­ querschnitt, extra stark + 079 530 26 85 REVUE UFA · 9 2015

Kunststofftank mit Wanne, 2000 l für Diesel oder Heizöl, guter Zustand + 079 857 80 09 Silo à céréales sur pieds avec cône, capacité 10 m³:, Fr. 1000 + 079 416 35 14 Zweiachs Rasentraktor 2.4 m breit, Allradan­ trieb, hydrostatischer Antrieb, Hang tauglich, sehr wendig, Kubota Diesel Motor 47 PS, erst 2595 h, mit Hydraulik­ motoren für Antrieb von Geräten, VP Fr. 3800 + 078 744 30 32 Ladewagen Mengele 310, mit Kurmannachse, hydr. Kickdeichsel / Rückwand guter Zustand + 079 299 45 69 2 Räder Ford, 18.4, 34 mit Pirelli TM300S, 85%, original, für nur Fr. 500 + 079 670 54 51 oder + 079 670 54 51 Stoll V202, Jg. 98 + 078 734 51 67 Weidetränkewagen mit Chromstahltrog, 1000 l; Futterschrägmischer Lüthi, neuer Motor; Kalbertränkeautomat Heierli, Durchlauferhitzer 60 l Behälter; Kunst­ stoff­wassertank 1000 l; Chromstahltank 80 l; 2 grössere Wagenblachen; ca. 100 Stopppfähle Holz, 120 cm und Eisenpfähle; 8 Rollen Weidebänder; Gelenk­ welle zu Kreisel­ schwader Fella + 071 411 60 14 Kartoffelgraber Samro, mit Absacke und Bühne, gut erhalten, inkl. 3-Punktbock, Fr. 1500 + 032 675 26 36 3-Scharpflug Vogel & Noot, Permanit 3S mit Stützrad, Bilder unter www.landtechnik- mueller.ch + 078 818 33 51 Bindegerät Strappex mit Klammern + 079 580 26 74 Rau Rototiller RE 25, Arbeitsbreite 2.5 m, 2 Zuführscheiben, Packerwalze, revidiert, Fr. 2950 + 079 662 61 15 Pneuladentor 3.5 t, mit Palettgabel, Schaufel,

Adapter für Euro8 Aufnahme und Rund­ ballenspitz, Fr. 9800; LKW Einachskipper, Fr. 3300; Bürocontainer 5 x 5 m + 079 457 69 77 1er Siloballenspitz, Fr. 200; Klauenstand Berweger Fr. 1500; 85 Stk.; Heuschrotmesser Lanker, mit Kabel Fr. 500 + 079 575 25 52 Kartoffelkrautschläger Famro, 4-reihig, einsatz­ bereit, Verhandlungs­ preis Fr. 2000; Milch­ automat für Direktmilchverkauf, MKM 1, für Montage direkt bei Milchtank, Fr. 600 + 079 355 53 45 Ford New Holland 6640 SLE sehr gepflegte Maschine, 5750 h, Jg. 94, 38 Zoll Bereifung, FH, 4 DW, revidiert, ab MFK, Luftsitz usw. Fr. 22’800 VB + 052 747 11 91 oder + 078 614 77 07 Rapid 306 mit Mähbalk­ en 1.9 m und Aussen­ schneidwerk, Gitterrad, sehr guter Zustand, ab Service Fr. 3000 + 055 283 23 46 Doppelräder Schaad, 6.5-16 mit Firestone 8-Ply Pneu 30% Profil, NP Fr. 1200, VP Fr. 450 + 055 283 23 46 Mofa Pony 2 Gang Sachs, neu ab Service, top Zustand, 13’000 km, Fr. 1000; div. Fahr­ treicheln, Inner­ schweizer Schellbert, Omlin, Müstel, Seiner Franz; Stromgenerator mit Dieselmotor, 6.5 KVA, neuwertiges Gerät, nur 100 Betriebsstun­ den, Fr. 3000; Industrie­ werkbank 1.8 m lang, mit Schraubstock und Schublade, Fr.C500; Milchkannen 40 l, milch­tauglich, Fr. 50 / Stk. ab 18 Uhr erreich­ bar., + 079 275 50 14 Holzsilos, druckimprä­ gniert, 50-450 m³: + 079 355 04 59 Standhäcksler Botsch HOG34, 22 Kw, einsatz­ bereit; Gebläse Aebi HG10 ohne Motor, diverse Rohre, Bogen und Briden 31 cm + 044 853 01 42

Milchtank 600 l, mit Kühlagreggat, Fr. 800; Trutest Fr. 500 / Stk.; Heuschrote Schmidt und Mägert, mit Ka­ belrückzug Fr. 800; Heuschrote Lanker, mit Kabel, Fr. 600; Siloballenspitz 1er Fr. 200, + 079 575 25 52 Ballenförderband + 079 426 06 35 Diverse Förderbänder + 079 426 06 35 Zubringerband + 079 426 06 35 Kart. Paloxen von Pflanzgutprod. z. T. nur einmal gebraucht, 70 Stk. à Fr. 60 + 031 701 23 45 Bergmäher Rapid 306 mit Gitterrad und Mäh­ balken, 1.6 m, mit aussen Mulch, Fr. 2800 + 079 262 39 62 3 Zwetschgenfässer à 100 l, oder 200 l; Gelenkwelle lang; 60 Asthalter; 1 Set Rohrzangen Spezial; Chrom­ stahlbehälter 80 l; 3 Hamsterkäfige; zwei 3-teilige Kanichentransportkisten; Umlenkrolle Eisen; Trennscheibe gross; Doppelachs­ anhänger 2 x 5 m mit Kratzboden & Aufsätzen; Kreissäge; Stallgang Gummimatte 10 m lang, 1.2 m breit, Auf­ gabe der Landwirtschaft + 071 411 60 14 Traktor John Deere, 6230 Premium, 1600 Betriebsstunden, Berei­ fung vorne 540/65R24, hinten 600/65R38, neuwertig + 078 705 54 79 Triolet UKW3500, Siloentnahme und Verteilgerät, VP Fr. 4700 + 079 466 73 60 Rappel-Räder, 9 x 36 für Traktor Steinmühle; Pneu Wagen für Pferde und Traktor, 4 - 8 t, Körnerdicht, komplett mit Beleuchtung; Mostflaschen 25 und 50 l; Obst und Gemüse Harassen; Mostfässer; Glocken Milch-SiebValle; Häkertigmaschine und Heurüstmaschine, alles günstig + 032 351 23 58 Hosenstück für Heu­ gebläsrohr, Fr. 500 + 079 245 60 38

Stallventilator mit Thermostat; Boiler 300 l; Handkettenzug; Pendeltüre; Stalltüren Alfa Laval + 041 450 17 41 Wesi Mischer mit Elektromotor, Sch­ neidewerk und Rückholschnecke + 079 765 67 51 Bewässerungsanlage komplett mit Pumpe, Fläche 1 ha + 079 530 26 85 Federzahnegge 3 m, Fr. 550 + 079 810 43 53 Federzinkenegge 2.6 m breit, mit 2 Sternhack- und 1 Stabkrümler, System Haruwy, Ost CH + 079 415 75 21 Forstzange, 3 Punkt, inkl. Euro 8 Aufnahme, wie neu; Strohmühle Lanker; Front­heck­ schaufel, 2.2 m breit + 079 286 15 88 Polytrack, 40 RF, Jg, 1985, BTR Std 1600, neue Kupplung, mit Bandheuer und Mähwerk, Fr. 6500 + 079 673 24 71 Traktor Pflegerad 1 Paar, 230 x 36 neu, 9.5 x 36; Sauerstoff- und Gasflasche, U 10 l, neu mit Schlauch und Bren­ nersatz komplett; 3 Oldi WasserverdampfMotoren Deutz-Otto, Jg. 1912 PS3 Typ E20, Jg. 1929 PS4 MA511, Jg. 1931 PS4 MA511, alle orig. Zustand + 079 436 96 66 Grubber 2.5 m, Grunderco + 041 921 16 35 Kreiselegge Tulip, 3 m, mit Packerwalze oder Stabwalze, sehr guter Zustand; Rototiller, 3 m, mit Hitch, Packerwalze, sehr guter Zustand + 052 680 11 14 Kleinballenpresse JHC 440, mit hydraulischem Pick-up, voll funktions­ tüchtig, neue Licht­ anlage, Verhandlungs­ preis Fr. 2500 + 079 211 01 24 Kranbahn Stocker für Silofräse, Montage­ platten, Schiene 7 m, 3 Böcke und 1 Strebe für 2 Silo 3.5 m, Verhand­ lungspreis Fr. 1200 + 079 211 01 24

Milchkühltank Griesser, 1750 l, stationär, mit Waschautomat, Fr. 6500 + 031 755 89 89 oder + 079 323 23 40 Melkmaschine Alfa Laval, 24 GVE, Milk­ master, 3 Aggregate, Standeimer, Chrom­ stahlleitung 52 mm, Boiler 300 l + 031 755 89 89 oder + 079 323 23 40 Kreiselschwader Pöttinger Euro Top 380N, Jg. 2013 mit Tandemachse, Tastrad vorne und Dämp­ fungsstreben + 079 778 10 87 Kleinballenlader Gilioli, Zapfwellenantrieb, hy­ draulische Höhenverstel­ lung, guter Zustand + 079 778 10 87 Kleinballenförderband, 4 m, Fr. 800 + 079 302 46 35 Förderband 7 m, neue­ rer Bandgurt, Fr. 1200 + 079 672 94 13 oder + 0527452346 1 P. Felgen W11x36 zu Fiat 640 u.a., neuw. Fr. 600 + 079 672 94 13 oder + 0527452346 Wiesenegge Kondor HK5/R/C/4BH, neu­ wertig, ca. 10 ha, 5 m, hydr. Brückenwagen 5x1.85, div. Neuteile, hydr. Bremse und Stütz­ fuss; Heugebläse Aebi HG8 mit 12.5 Elektro­ motor, infolge Aufgabe Landwirtschaft + 079 629 88 41 Mähdrescher Fahr M66T, gezogen, Fr. 1500; Mistzetter IH, 8 t, Fr. 1800 + 076 321 10 10 Kleinballlenpresse, IHC45HD, wenig gebraucht + 052 746 14 20 Hecklader Farmi, Hubhöhe 1.90 m + 078 624 44 34 Anhänger 18 t, Stahlbo­ den 6.5x2.55 m, DLBremsen, guter Zustand + 079 331 02 94 2-Scheibendünger­ streuer Amazone, 450 l, guter Zustand Fr. 250 + 056 664 29 24 Suite à la page74 73


Bourse aux bonnes affaires Suite de la page 73 TECHNIQUE AGRICOLE à vendre Zinkenrotor Dyna Drive, Bodenantrieb, 2.1 m breit Fr. 1000 + 079 664 86 34 Wagen Krone, 5x 2 m, H 0.7 m, Öldruck­ bremse, Blattfederung + 078 624 44 34

Futterraufe 4-seitig mit Safety Selbstfangitter, 12 Plätze, Baujahr 2012 Fr. 1100; kleiner AutoAnhänger mit Verdeck Fr. 50, Heuschrotmaschine Oleo-Mac Fr. 450 + 071 983 28 35 Ladewagen Mengele Quadro 310 mit Kur­ mann Achse, hydr. Bremse, Rückwand/,

Kickdeichsel, Vorschuh­ verst., guter Zustand + 079 299 45 69 Siloverteiler für Hoch­ silo; Viehanhänger 1.4m/2.4m; LKW Anhänger 1-Achs + 079 673 40 65 Absauganlage Happel, 9 Einhand-Anschlüsse Abstand 2 m, 2 Aggre­ gate, 50 mm Rohre, Reinigungsautomat.

betriebsbereit; Kühltank Alfal Laval, 680 l, rund, leichter Bockwagen mit 2 Längsbänken für total 12 Personen + 044 767 05 50 Wischmaschine Tuchel, handliche Maschine, Einachs-Kehrmaschine, ideal für alle Wisch­ arbeiten rund um den Hof, Arbeitsbreite 100 cm, Schmutzsam­ melwanne, Bürste seit­ lich in 5 Positionen verstellbar,guter Zus­ tand, gebraucht, ab grossem Service, gepfle­ gte Maschine Fr. 1850 (Neupreis Fr. 4100.), weitere Bilder und Infos auf Anfrage, Raum Winterthur + 079 459 83 06

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Anbauspritze Rau, 3­Punkt, 800 l, Balken hydr. klappbar 12 m, hydr. Hangausgleich Fr. 4800 + 079 346 34 22 oder + 052 657 17 22 Pflug Kuhn, 3­Schar Streifenriester, Stützrad, mechanische Einstellung, Abreissbolzen Fr. 6500 + 079 346 34 22 oder + 052 657 17 22 Grubber 2.5 m + 079 530 26 85 Grubber 3 m, gefedert, 11­scharig, Tasträder stufenlos + 079 530 26 85 Doppelstabkrümler Ha­ ruwy, 2.7 m Arbeitsbreite, wenig gebraucht Fr. 290 + 077 472 26 18 Stromerzeuger 24 kvA ab ZS Anlage, wie neu, 170 Betriebsstunden (Pro­ beläufe) Fr. 5700 + 077 472 26 18 Doppelräder 9,5/9­36R, 1 Paar, passend zu 14.9/ R28, System Schaad; Kreiselheuer Niemeyer, Dreipunkt, Stützrad, beide Artikel top Zustand, Preis nach Absprache + 079 308 41 82 Kultivator, 2 m; leichter Brückenwagen, Unterteil Metall; Kranwagen, 2.5 – 3 t; günstig + 044 814 38 21 30 Stallgummimatten Fr. 800, Silogabel Wigger, für Siloentnahme im Hochsilo, 5­jährig, Fr. 3200 + 079 575 25 52 Bergmäher Aebi AM10, günstig + 079 748 30 57 Ladewagen Agrar 219 mit Breitreifen, Fr. 1500; Ladewagen Agrar 189 mit Breitreifen Fr. 1000 + 071 311 18 65 Fahrsiloentnahmefräse mit Austragung links und rechts, MUS MAX V15A Top Fr. 4800, + 077 419 37 55 Kreiselegge Rabe Taucan SL 2500, Stabwalzen­ krümler erst 32 ha Fr. 5300 + 079 235 96 22 Tracteur ancien Vierzon et Bührer, + 079 360 61 17 John Deere 5090 R mit Frontlader, 2800 Betriebss­ tunden, Jg. 2010 Fr. 69800 mit Garantie + 052 685 14 03 BMW X3 2.0d 4x4 9.08, 161000 km, Autom., Leder,

Navi, Anhängerkupplung, Taglicht, Regensensor, 18 Zoll, ab MFK Fr. 15900 + 076 746 71 63 Ladewagen Agrar LW 270, Silierschneidwerk, Pneu­ tasträder, Weitwinkel­ gelenkwelle, gepfl egte Maschine, nur für Dürrf­ utter und Silo gebraucht Fr. 4600, + 062 961 06 70 Geringhoff Ersatzteile für Schneidwerk und Mais­ pfl ücker + 079 430 57 71 Maispflücker Geringhoff + 079 430 57 71 Klappschneidwerke Geringhoff + 079 430 57 71 Säkombination Maschio Gaspardo, 24 Scheiben­ scharen, neu Fr. 23500 + 079 430 57 71 Ladewagen Agrar 120, nur für Heu gebraucht; Kreiselschwader 63501 Kuhn, Tandem und Tastrad z.k.; Kreisler Fella 401 DM, 1 Jahr gebraucht + 079 218 59 76 Tandem 3 Seiten Kipper Oehler, 12 t Gesamt­ gewicht, 9.5 m³ Inhalt, neu bereift. Fr. 5000; LKW Zweiachskipper , hydr. Bremsen, 13 m³ Inhalt, körnerdicht, günstig + 056 664 29 24 Ladewagen Agrar LW­270 mit Schneidewerk, guter Zustand, wenig gebraucht, günstig. + 056 664 29 24 Pflug Huard 3 Schar, guter Zustand, Preis günstig + 056 664 29 24 Kreisegge Kuhn, 3 m, mit Hubvorrichtung für Sä­ maschine, guter Zustand. Preis günstig; Sämaschine Hassia, 3 m, Schleppschar, elektr. Fahrgassenschaltung, top Zustand, Preis nach Absprache + 056 664 29 24 Ballenförderband, Kette 5m, mit Honda Benzin­ motor, wenig gebraucht, NP Fr. 3200 VP Fr. 600 + 056 664 29 24 Süssmostflaschen, 25 l, neuwertig Fr.20/Stk. + 079 483 60 90 Brückenwagen 4.5 x 1.8 m, Metallchassis, guter Zustand Fr .250, Kt. LU + 079 483 60 90 Suite à la page 76 75


Bourse aux bonnes affaires Suite de la page 75 TECHNIQUE AGRICOLE à vendre Kreiselschwader Pöttinger Top 380, Tandembereifung, Tastrad, Dämpfungsstre­ ben, hydr. Schwadtuch Jg 2013; Kreiselheuer Pöttinger Hit 910, 8 Kreisel, Dämpfungsstreben, Tastrad, Jg 2012; Frontmähwerk Pöttinger 301 alpha Motion, 3 m, mit Aufbereiter Jg 2012; Heckmähwerk Pöttinger Novacat 265 ED mit Aufbereiter, Jg 2013; Seil­winde Tajfun EGV 85, 8,5 t mit hydr. Seilausstoss und Funk Jg 2014 + 079 319 58 47 Kipper Marolf, Einachs­ dreiseitenkipper, Alu, 10 t, Michelinbereifung XTE 385/65 R 22,5 mit 8-Lochfelgen, hydr. Bremse und Kippleitung durchgehend, Korn­ schieber, Aluboden, Aufstiegleiter, Achs­ federung, etc., keine Beulen, Rost nicht ver­ zogen, 4,30 m x 2,30 m + 0,70 m + 0,50 m + 0.10 m Aufsatz, Raps­ dicht, Kipper in Top-Zustand + 079 422 30 55 Viehanhänger Daltec, VT2500D, für 2-3 Tiere, mit Kombitüre und Seitengeländer + 076 683 08 00 Kippbrücke, 3-Seiten Kipper, passend zu Reform Muli, 180 cm x 300 cm, sehr guter Zustand + 079 683 08 00 Federzahnegge Knoche, 3.30 m, hydraulisch klappbar, Gaareggen­ zinken, mit Doppel­ krümler, sehr guter Zustand, Standort Nord­ westschweiz. Fr. 2000 + 079 215 74 32 Sämaschine Nordsten ca. 40-jährig für Ersatz­ teile, + 079 275 65 71 Motormäher Messerschleifgerät Rocky + 079 810 43 53 Ladewagen Pöttinger Trend, mir Kurmann­ achse, + 079 673 24 71 Säkombination Krummenacher, 3 m, mit 76

Packerwalze + 077 472 26 18 Sägerät Krummenacher, Schleppschar, 3 m, 180 l, zu Kreiselegge, ev. mit Packerwalze + 079 765 20 26 Gebläsespritze Fischer Turbo 561, 200l + 062 871 74 31 Holzschnitzelheizung Heizomat Iseli, guter Zustand, 200 Kw, Jg. 2002, inkl. Austragung, Fr. 9500 + 079 440 92 89 Tränkewagen, Alu, 680 l + 1350 l, mit Sch.Trog, günstig + 034 495 51 43 Ensileuse Mengele MK 3, pour épis de maïs + 076 227 21 65 Feld- und Baumspritze Birchmeier Meteor III, 500 l; Dezimalwaage, 250 kg + 032 351 23 58 Hänggi Mahl- und Mischanlage Getreide­ bunker 1800 kg, Mischer 2000 kg, mit verschiede­ nem Zubehör, kann im Betrieb besichtigt werden + 076 407 66 50 Ladegerät Trunkenpolz, passend zu Reform Muli 50/45, günstig + 079 210 19 21 Freischneider Husqvarna 545 RX, 2.8 PS, Hub­ raum 45.7 m³:, 3-Zahn­ messer, Tragegurt, Balance X, Vorführ­ maschine + 055 440 34 64 Mazda 323, Jg 2001; Taurus Silofräse für Mais; Menzi Schritt­ bagger, ca. 30-jährig; Altas Bagger 1302, mit Schwenklöffel; Stahl­ träger verzinkt + 077 440 36 91 Laubbläser Husqvarna 13CBT, Luftleistung 10.2m³/min., Rucksack­ modell, Gewicht 6.7 kg, NP Fr. 590, Abholpreis Fr. 390 + 055 440 34 64 Wasserpumpe Efco PA1050, Zentrifugal­ pumpe, 2.1 PS, För­ derleistung 270 l/min., max. Förderhöhe 30 m, max. Ansaughöhe 7 m, Demomodell Fr. 430 + 055 440 34 64 Landwirtschaftstraktor, Oldtimer, Hürlimann D120, mit Anbaugerät

und Karoffelgraber Burekönig; Glattwalze, 3-teilig, 3m, Kugel­ gelagert füllbar + 052 317 17 36 TECHNIQUE AGRICOLE recherche Spreizketten; Guss­ wabenroste 1 m; 3 Melkaggregate zur Rohrmelkanlange,; Tor 3 x 3 m; Stallfenster aus Holz + 079 318 93 07 Glocken und Treichel; Trutest; Güllenbrüggli Hochdorf; Messerschleifapparat; Rundballenzange; Siloballenspitz; Amboss bis 300 kg; Klauenstand, Traktor, günstig + 079 408 82 18 Glocken und Treicheln Hohnführer; Klauen­ stand; Trutest; Güllen­ werfer mit Weitwurf­ düse, + 079 408 82 18 Silogestell für Kranbahn auf 3.5 m Silo + 079 667 42 47 Landwirt und Sammler sucht Glocken und Treicheln, werden abgeholt und bar bezahlt + 056 225 10 34 günstiger Traktor oder Transporterli sowie einen Motormäher + 062 299 04 36 Porsche-Traktoren, kaufe alle Typen + 062 299 14 30 Tränkewagen; Seilwinde für 3 Punkt Anbau + 044 935 19 70 Kartoffelsetzgerät und/ oder Häufelgerät + 077 492 51 10 Junger Landwirt sucht Einachs- oder Tandem­ anhänger mit DL oder Öl Bremsen, Nutzlast mind. 7 t, Bitte melden + 079 950 60 69 Scheibenscharsämaschine Nodet, 2.5 oder 3 m + 079 765 20 26 Grubber mind. Breite 2 m, + 077 492 51 10 Sternhackgerät oder Scharhackgerät für Mais, Rüben, Kartoffeln + 079 530 26 85 Heurüstmaschine Kran­ modell Lanker/Agrar, auch defekt + 079 672 76 25 Treibachsanhänger zu

Aebi AM 70 + 078 677 79 02 Kleinballenpresse + 044 935 19 70 Säkombination Krummenacher, 3 m + 079 422 30 55 3 oder 4-Scharpflug, Non-Stop oder Halb­ automat, evtl. mit Stütz­ rad, + 079 422 30 55 Alter, kleiner Mäh­ drescher, bis 3 m Schnittbreite, wenn auch defekt, Marke egal + 079 241 64 81 oder + 079 241 64 81 Pflugschar zu Kverne­ land Mod. F 80, Jg. 1993, dritte Schar komplett evtl. mit Stützrad, ab 19 Uhr + 052 763 38 97 Doppelräder, 7.50R18; Doppelräder 5.00R16 zu Metrac + 077 418 96 43 Traktor Allrad, günstig + 079 673 24 71 Kälbertränkeautomat günstig + 079 673 24 71 Setz- sowie Häufel­ scheiben Bärtschi, oder komplettes Gerät + 079 810 43 53 Mähwerk Busatis + 079 295 40 77 Doppelrad zu Tansporter 7.5 x 18, mit Schaad­ system; Wiesenegge 4 m, für 2-Achsmäher + 079 713 33 06 Wiegeboxenbügel für Kühe; Wiegeboxen­ bügel für Jungvieh + 079 759 27 47 Melkabsauge mit Aggregat und Motor, günstig oder gratis, Marke egal + 079 408 82 18 Häufelgerät Haruwy, 2- oder 4-reihig + 041 931 08 52 oder + 079 482 98 31 Bohnen und Raps­ säscheiben zu Nodet, Planter 2 + 078 677 79 02 Sämaschine Schlepp­ schar, Getreide, 2.5 oder 3 m Arbeitsbreite + 079 530 26 85 2 Scharpflug occ. + 079 765 20 26 Kreiselegge 2.5 m + 077 492 51 10 Stabkrümmler 3 m, zu Federzahnegge, Fr. 470 + 077 492 51 10 Kleinviehwaage, fahrbar

+ 079 511 88 20 Traktor Porsche , fahrbar u. Traktor Steyr, 1 Zylinder, Typ 180 + 079 436 96 66 Weidepannel, Occ. aber guter Zustand + 079 302 46 35 Heurüstmaschine Normalmodell Lanker mit Kunststoffzinken + 079 672 76 25 Kälbertränkeautomat; Michkannen und Käsekessel; Traktor Allrad + 079 408 82 18 Traktor IHC, 833 Allrad + 078 947 43 64 Seilwinde zu Aebi TP + 079 429 33 03 Aebi TP47S + 079 429 33 03 Strohhäcksler zu Mäh­ drescher Fahr M66, auch andere Marke möglich, Breite ca. 85 cm, auch reparaturbedürftig + 079 516 14 92 Aebi TP 57 + 079 429 33 03 Ballenspitze an 3-Punkt, stabile Aus­ führung, Kt. TG + 079 261 80 20 Heizöltank 2000 Liter Kunststoff mit 100 % Auffangwanne, geliefert, Kt. BE + 079 328 76 63 Traktor John Deere 80 -100 PS, ab Serie 6020, Kt. Bern + 079 328 76 63 12 m-Schleppschlauch­ verteiler, für Dreipunkt, Vogelsang, Hochdorfer oder Fankhauser Verteil­ kopf. + 079 652 25 34 Tandem-3-Seitenkipper oder Einachs-3-Seiten­ kipper + 079 278 45 31 Kreiselheuer, guter Zustand, günstig + 079 673 24 71 Kreiselschwader, günstig + 079 673 24 71 Obstauflesemaschine Krauss SF 1000 / SF 1000/A, guter Zustand + 077 443 58 00 Schneepflug für Motor­ mäher oder Traktor + 044 935 19 70 Silowasserpresse, 3 Ø m, gut erhalten; Blackenspritz-Gerät Sobidoss + 077 409 64 92

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BRÈVES VIE QUOTIDIENNE

L’avenir des jeunes dans les régions de montagne

Tirage au sort

Le Groupement suisse pour les régions de montagne (SAB) a consacré son assemblée générale ainsi qu’une journée d’étude fin août au sujet: «les jeunes des régions de montagne». Dans le cadre de cette journée d’étude, les résultats d’une enquête menée par le SAB auprès des jeunes ont été présentés. Le nouveau label «Commune de montagne, La jeunesse notre avenir» a également été pré-

Le stylo tactile Agrisano

La recette de Pia

Huile aux herbes aromatiques 0.75 l huile de colza 2 gousses d‘ail 2 branches de romarin 4 branches de thym 1 branche de basilic 1 branche de origan 1petite cuillère de poivre rouge Laver les petites branches d’herbes aromatiques et les laisser sécher au soleil pendant une journée. Les placer dans une bouteille. Ajouter les grains de poivre, et les gousses d’ail, pelées et coupées en deux. Remplir la bouteille d’huile jusqu’à ce que les herbes soient totalement immergées. Laisser reposer deux semaines au frais dans un endroit sombre. Lorsque la période de stockage est terminée, filtrer l’huile à travers une passoire fine. Enlever les branches d’herbes aromatiques. Pia Amstutz-Grädel www.inforama.ch REVUE UFA · 9 2015

senté au public et décerné à certaines communes. Ce thème est très actuel pour les régions de montagne, sachant que de nombreux villages de montagne déplorent l’exode de leurs jeunes. Les jeunes aspirent en effet parfois vainement à une amélioration des infrastructures et à des perspectives d’avenir dans leur commune d’origine. Le départ des jeunes mène à une spirale négative,

selon le SAB. Les infrastructures qui avaient été souhaitées et réalisées deviennent non rentables et sont finalement fermées. Une fois que le processus d’exode a été amorcé, il est très difficile de l’endiguer, explique le SAB. Au cours de la journée d’étude, des projets ayant pour thème «la jeunesse dans les régions de montagne» ont été présentés. L’étude d’Ursula Schiess concernant les jeunes et les régions de montagne peut être téléchargée sur www.sab.ch.

Changer de caisse maladie Les personnes qui souhaitent profiter l’an prochain de primes avantageuses devraient changer de caisse et adhérer à Agrisano. L’assurance de base peut être résiliée jusqu’à la fin du mois de novembre. Les assurances complémentaires doivent être annulées avant la fin du mois de septembre. Des rabais de prime sont consentis aux assurés s’ils choisissent une franchise élevée, s’ils adhèrent au modèle de médecin de famille AGRI-eco et s’ils paient leurs primes sur une base annuelle ou semestrielle. En ce qui concerne les assurances pertes de gain, les primes diminuent si l’assuré opte pour un délai d’attente plus long. Les personnes qui sont déjà assurées contre les accidents par leur employeur peuvent suspendre le volet «couverture des accidents» de leur assurance maladie obligatoire. agrisano.ch

veloppement agricole (FIDA). La Suisse relève ses contributions annuelles générales à 16 millions de francs pour ONU-Femmes pendant la période 2015-2017 et à 15 millions de francs pour le FIDA pendant la période 2016-2018.

Sécurité alimentaire Soucieux de renforcer encore sa contribution pour améliorer la situation des femmes et d’assurer la sécurité alimentaire à l’échelle planétaire, le Conseil fédéral accroît l’engagement de la Suisse auprès de l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU Femmes) et du Fonds international pour le dé-

Caisse maladie L’année prochaine, la Confédération redistribuera CHF 520 millions de taxes environnementales à la population, soit un montant de CHF 62.40 par personne. C’est l’Office fédéral de l’environnement qui est chargé de redistribuer ces taxes environnementales, via les assureurs maladie. Le montant en question sera déduit de la facture de prime 2016 pour l’assurance maladie obligatoire respectivement pour l’assurance de base. www. agrisano.ch 8e salon des alpages 17 et 18 octobre 2015, Maison des congrès, Les Diablerets VD Pendant deux jours, venez assister au 8e salon des alpages placé sous le titre «Le retour des grands carnivores». Exposition de matériel agricole et sylvicole, d’activités artisanales et de thèmes techniques sous forme de posters, exposition d’animaux, projection de films, vente de produits d’alpage et de montagne, restauration et animation musicale vous attendent au Diablerets.

On a toujours besoin d’un stylo à bille, mais qu’en est-il d’un stylo tactile? L’utilisation d’un stylo tactile, vous permet d’utiliser facilement votre portable et votre tablette. Un stylo tactile est aussi très pratique si on travaille avec des gants et que l’on souhaite rapidement rédiger un SMS ou rechercher une information sur Internet. Notamment pour y trouver les solutions d’assurances avantageuses proposées par Agrisano pour les entreprises agricoles (assurances de personnes et de choses), solutions particulièrement adaptées aux familles agricoles (www.agrisano.ch). Si vous ne voulez plus taper sur les touches de votre Smartphone ou de votre tablette avec vos doigts, participez à notre tirage au sort et gagnez deux stylos tactiles (avec un stylo à bille intégré), offerts par Agrisano. Envoyez un SMS à KFL AgrisanoPen Nom Adresse an 880 (0.90 CHF.). Date limite d’envoi: 11 septembre 2015. Dans la Revue UFA 7-8 /2015 il y avait 10 lots de 2 tasses Agrisano avec des cuillères et des infusions aux fruits à gagner. Les lauréats du tirage au sort sont: Tanja Brand de Fischbach, Titus Bucher de Stüsslingen, Margrit Gut de Kottwil, Jasmin Hungerbühler d‘ Arnegg, Christine Joss de Uetendorf, Ruth Kämpf de Gampelen, Ulrich Kiener de Trimstein, Cili Künzler d‘Untereggen, Otto Raunhardt de Mettmenstetten et Max Ulrich d‘Hugelshofen.

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VOYAGE DES LECTEURS EN AUSTRALIE VIE QUOTIDIENNE

Un périple aux antipodes 1er Voyage du 15 janvier au 2 février 2016 | 2e Voyage du 17 janvier au 4 février 2016

Départ à l’autre bout du monde pour découvrir l’Australie au cours d’un voyage des lecteurs de la Revue UFA de près de trois semaines! L’Australie passe pour avoir une des économie les plus libérales au monde. Env. 80 % de la production agricole est exportée (viande, laine, vin). En outre, la plupart des zones de production sont irriguées. Ce voyage des lecteurs de la Revue UFA est très varié: découverte, lors de visites techniques, de la production agricole des principaux produits australiens exportés. La visite de la foire agricole internationale de Shepparton, et ses ventes aux enchères, en constituera le point d’orgue. Des contacts directs avec les producteurs offriront une vision plus complète de l’agriculture australienne. Ce voyage des lecteurs n’oublie pas pour autant de joindre l’utile à l’agréable par la visite de monuments et de sites touristiques d’importance.

Le programme 1er jour: Zurich – Hongkong Vol direct avec Cathay Pacific de Zurich à Hongkong. 2ème jour: Hongkong – Melbourne Arrivée matinale à Hongkong. Poursuite vers l‘Australie. Le soir, arrivée à Melbourne, la capitale de l’Etat du Victoria. 3ème jour: Melbourne – Shepparton Après un petit-déjeuner abondant sous forme de buffet, les participants découvriront, lors d’une visite guidée, la deuxième plus grande ville d’Australie, y compris une partie de son magnifique jardin botanique. Poursuite du trajet en direction de Yarra Valley pour une dégustation ainsi qu’un déjeuner tardif sur le domaine viticole Ferguson Winery. Dans l’après-midi, poursuite en direction de Shepparton, une des pôles agricoles les plus importants de l’Etat du Victoria. 4ème jour: Shepparton – Visite technique Au programme la visite d’une grande exploitation à Gowangardie: 1800 ha, des moutons mérinos, des vaches mères et de l’engraissement avec du bétail de race Angus.

Des céréales sont cultivées sur plus de 500  ha. Après un repas de midi pris sur une exploitation produisant des framboises, poursuite du trajet en direction de Merrigum, où une visite d’une exploitation laitière avec des vaches Holstein est prévue. 5ème jour: Exposition agricole internationale sur l’économie laitière L’exposition de la semaine internationale du lait constitue le moment fort de ce voyage, avec des mises aux enchères de diverses races, de la Jersey à la Ayrshire, Guernsey ou la Brown Swiss jusqu’à l’élevage Illawarra. En cours d’après-midi, poursuite du trajet jusqu’à Yanco. 6ème jour: Yanco/Leeton La première visite concerne Murrumbidgee Rural Studies Centre MRSC (Centre de recherche sur le riz et l‘irrigation). La visite d’un moulin à riz est ensuite prévue au programme. Visite d’une société s’occupant de coton après le déjeuner pris chez Lillypilly Wines. 7ème jour: Yanco – Seymour En matinée, visite de l’exploitation Langi Wagyu Beef Farm à Temora. Poursuite du trajet en direction de Seymour en passant une nuit dans un Best Western Australia. 8ème jour: Seymour – Ballarat Au programme en matinée la visite de l’exploitation Chatswood Stud Farm; cette exploitation pratique, sur 400 ha, l’élevage de chevaux de course/pur-sang. Dans l’après-midi, poursuite en direction de Ballarat qui, au milieu du 19ème siècle, fut un centre important de la ruée vers l’or de l’Etat du Victoria. C’est à Ballarat que fut découverte en 1858 la troisième plus grosse pépite d’or de tous les temps en Australie. Le musée de type «Open-Air» de Sovereign Hill transporte les voyageurs au temps des chercheurs d’or. 9ème jour: Ballarat – Hamilton Dans le courant de la matinée, poursuite du trajet jusqu’à Hamilton où les voyageurs sont attendus par des familles d’accueil. Hébergement et repas du soir sur les exploitations par groupe de quatre ou six. 10ème jour: Hamilton/Farmstays Les participants seront transportés au centre d’information par les familles d’accueil et, de là, poursuite du trajet à destination d’une exploitation laitière où le repas de midi sera pris en commun. Hébergement et repas du soir sur les différentes exploitations.

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11ème jour: Hamilton – Adelaide Poursuite du trajet en direction du sud et la mer de Tasman, le long d’une des plus belles routes côtières d’Australie, la célèbre Great Ocean Road, où se trouvent les «12 Apôtres» – d’étonnantes formations rocheuses surgissant majestueusement de l’océan. Repas de midi à Apollo Bay et poursuite du trajet en fin d’après-midi en direction de l’aéroport de Melbourne. Vol de nuit vers Adelaide et hébergement pour deux nuits. 12ème jour: Barossa Valley, Adelaide Après une petite visite guidée de la ville d’Adelaide, poursuite vers la célèbre vallée Barossa, la plus ancienne et la plus célèbre région viticole d’Australie. Elle fut découverte au 19ème siècle par des immigrants allemands et désignée comme région viticole idéale. Trajet en direction des terroirs les plus renommés et visite de la cave Yalumba Winery. Visite de la cave avec dégustation et repas de midi. Poursuite du trajet en direction des Adelaide Hills. 13ème jour: Adelaide/Kangoroo Island Visite de la célèbre Kangaroo Island. Rencontre avec des kangourous, des koalas, des émeus et des lions de mer dans un cadre idyllique, visite des formations rocheuses exceptionnelles dans les falaises et pique-nique sur l’île. 14ème jour: Adelaide – Alice Springs Dans le courant de la matinée vol, en direction d‘Alice Springs, située au cœur du «Red Centre» (centre rouge) australien. Les principales curiosités touristiques sont la «Royal Doctor Base», le premier poste télégraphique ainsi que l’école par radio «School of the Air». La vue depuis Anzac Hill sur cette ville au milieu du désert vaut le détour. 15ème jour: Alice Springs – Ayers Rock Après le petit-déjeuner, le bus reprend la route à travers steppes et déserts, et avec quelques arrêts, jusqu’aux monolithes distants d’environ 450 km et dont le plus connu est Ayers Rock. Les aborigènes l’appellent Uluru et le vénèrent comme un sanctuaire. D’une hauteur de 348 m et d’une circonférence de 9 km, ses teintes changeantes tout au long de la journée font battre le cœur de chaque photographe. La visite des Olgas, une formation de dômes rocheux arrondis, est également au programme de l’après-midi. 16ème jour: Ayers Rock – Sydney Au cours de la randonnée matinale autour des monolithes, vous pourrez admirer les peintures rupestres ainsi que les rochers 9 2015 · REVUE UFA


VOYAGE DES LECTEURS EN AUSTRALIE VIE QUOTIDIENNE

17ème jour: Sydney Sous la conduite d’un guide spécialisé, la journée débute par une visite de la ville par les quartiers résidentiels chics et le long des nombreuses baies jusqu’à la falaise The Gap, la plage réputée de Bondi, à travers le quartier chinois, l’ancien quartier historique «The Rocks» ainsi qu’à Circular Quay où trône le célèbre opéra. 18 jour: Sydney – Hongkong Tôt le matin, visite guidée du marché central de Sydney, au travers les étals de fruits, légumes, fleurs ainsi que viandes et poissons. Le reste de la matinée peut être mis à profit pour une visite du magnifique jardin botanique ou pour de dernières emplettes à Sydney. Dans l’après, départ du vol retour vers l’Europe via Hongkong avec Cathay Pacific. ème

19ème jour: Hongkong – Zürich Arrivée à Zürich-Kloten au petit matin.

Les prestations Prix forfaitaire • Par personne en chambre double: Fr. 7480.– • Supplément pour chambre individuelle: Fr. 1410.– Sur une base de 25 participants (au maximum 32 participants) Prestations comprises: • Vols de ligne en classe Economy avec Cathay Pacific Airlines • Vols de ligne en Australie avec Qantas lt. • Hébergement dans de bons hôtels de première catégorie, parfois de classe moyenne ou des lodges, base chambre double. • Petits-déjeuners australiens copieux sous forme de buffet ainsi que la demi-pension durant tout le séjour. • Présence de guides compétents pour toutes les visites techniques. • Tous les transferts, toutes les excursions et entrées selon le programme. • Démarches pour l’obtention du visa australien. • Toutes les taxes d’aéroport et de sécurité ainsi que les taxes environnementales. • Visites techniques sous la direction d’agronomes, de guides Terra Travel et, parfois, de guides locaux. • Documentation de voyage complète. REVUE UFA · 9 2015

Programme complémentaire Australie Séjour balnéaire de 4 nuits à Terrigal (env. 1 heure au nord de Sydney) dans le magnifique hôtel 4 étoiles Crown Plaza Terrigal, petit-déjeuner et transferts inclus pour Fr. 685.–/personne (valable pour un minimum de 10 personnes). Supplément pour chambre individuelle de Fr. 490.–. Escale à Hong Kong Hébergement pour 2 nuits à l’hôtel 4 étoiles Kimberley Hong Kong situé au centre-ville (quartier de Kowloon), y compris une visite de l’île de Hong Kong d’une demi-journée qui vous mènera tout d’abord au Peak (pic de Victoria, point culminant de l’île de Hong Kong) à Repulse Bay puis à Aberdeen pour une croisière en Sampan ainsi qu’un déjeuner de type Dim Sun sur le Jumbo Floating Restaurant. Temps libre à disposition pour des visites, se détendre ou faire du shopping. Prix par personne Fr. 395.–, hébergement pour 2 nuits, y compris petit-déjeuner, le Hongkong Island Tour avec guide parlant allemand ainsi que le déjeuner et les transferts. (pour un minimum de 10 personnes). Supplément chambre individuelle Fr. 170.–.

Bulletin d’inscription

eux-mêmes, sous une lumière changeant en permanence.

Remarques générales Climat: Le voyage se déroule en plein été avec des températures allant de 25 à 38 degrés celsius. Formalités: Pour ce voyage, les citoyens suisses doivent avoir un passeport encore valable après la date du retour ainsi que d’un visa que Terra Travel se fait un plaisir d’obtenir pour vous. Modifications du programme: Celles-ci demeurent réservées en cas d’éventuels changement d’horaires des vols. Acompte: A réception de l’inscription, les participants reçoivent de Terra Travel une confirmation ainsi qu’un bulletin de versement pour le règlement de l’acompte de Fr. 800.– par personne. Inscription: Inscription jusqu’au 15 octobre 2015 au plus tard à l’aide du talon annexé. Le nombre de participants étant limité, il sera tenu compte de l’ordre d’arrivée des inscriptions. Annulation: 50 % du montant forfaitaire sera facturé en cas d’annulation jusqu’à 2 mois avant le départ, 80 % jusqu’à 9 jours avant le départ et l’intégralité du montant en cas d’annulation entre 0 et 8 jours avant le départ. Il est recommandé de conclure une assurance annuelle de type Elvia Secure Trip (y c. assistance) se montant à Fr. 109.– par personne ou Fr. 189.– pour 2 personnes ou familles.

Organisation Terra Travel + Consulting AG Schaffhauserstrasse 89 8042 Zürich + 044 363 23 10 Votre spécialiste des voyages agricoles.

Bulletin d’inscription pour le voyage d‘étude 2016 de la Revue UFA en Australie A renvoyer dès que possible et au plus tard jusqu’au 15 octobre 2015 à l’adresse suivante Revue UFA, Voyage des lecteurs, Case postale 344, 8401 Winterthour 1. Nom (figurant dans le passeport)

2. Nom (figurant dans le passeport)

Prénom (figurant dans le passeport)

Prénom (figurant dans le passeport

Rue

NPA/Lieu

Date de naissance

Date de naissance

Tel.

E-Mail

M 1er Voyage (15.1. – 2.2.2016) | M 2e Voyage   (17. 1. – 4. 2. 2016)

M Chambre double

M Séjour balnéaire complémentaire de 4 jours à Terrigal/SYD

M Chambre individuelle

M Escale de 2 jours à Hongkong Date

M Je souhaite/Nous souhaitons conclure une assurance annulation avec assistance Signature


VIE QUOTIDIENNE

Farah: Un Projet innovant AGRIDEA  Créer un réseau d’échange transfrontalier qui permettrait de reconnaître et renforcer la place des femmes dans les exploitations agricoles et les organisations professionnelles était l’un des objectifs du projet «Farah». Ce projet mené par Agridea et Trame a duré trois ans et a mobilisé une cinquantaine de femmes actives en agriculture de l’Arc jurassien suisse et français.

Camille Kroug

Les participantes se sont beaucoup investies dans la réalisation du projet.

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Le projet «Farah» était un projet innovant de par sa composante transfrontalière mais surtout d’un point de vue méthodologique. En effet, les animatrices ont souhaité que les participantes soient des actrices à part entière du projet. Celui-ci offrait un cadre et un soutien pour la mise en place d’actions souhaitées et menées par les participantes. Ainsi, les activités ont évolué au fur et à mesure des questionnements qui tenaient à cœur des participantes. Échanges transfrontaliers  A travers les échanges transfrontaliers et les activités communes, les participantes ont pu se questionner sur leur place dans leur exploitation et dans le monde agricole au sens large. Il faut dire que les situations dans les deux pays sont à la fois différentes et semblables sur certains aspects. Alors qu’en Suisse, les paysannes n’ont pour

la plupart pas de statut juridique sur l’exploitation de leur conjoint, en France, 27 % des agricultrices sont cheffes d’exploitation ou associées. L’évolution des formes juridiques de l’agriculture familiale est très différente en France et en Suisse. Si en Suisse la grande majorité des exploitations sont gérées à titre individuel, en France, les formes sociétaires ont un grand succès. La possibilité de s’associer entre époux et l’obligation de statut pour un conjoint travaillant dans l’exploitation stimulent l’accès à un statut officiel pour les épouses. En Suisse, les femmes rejoignent majoritairement le métier agricole par mariage et n’ont pas forcément suivi les formations leur permettant de devenir cheffe ou associée. Même si leur nombre augmente dans les formations initiales, la majorité des femmes actives en agriculture en Suisse n’ont pas de CFC en agriculture.

Rôle des femmes  A travers les échanges, les participantes «Farah» ont pu prendre conscience de leur propre situation et réfléchir sur d’autres façons d’aborder le travail en couple et la reconnaissance de leur contribution au fonctionnement de l’exploitation. En France et en Suisse, l’imbrication de la dimension familiale au sein des exploitations participe à l’ambiguïté de la position de la femme, entre sa place de professionnelle et de mère. Les femmes sont dès lors une main d’œuvre disponible et flexible pouvant alterner, selon les besoins, une multiplicité de tâches pour l’exploitation et pour la famille. La notion de reconnaissance pour le travail effectué a été présente tout au long des échanges. Nous avons beaucoup travaillé avec sur cette notion afin de comprendre et préciser les attentes des participantes. En effet, la reconnaissance est un concept très large qui peut recouvrir des aspects très différents. Nous avons donc tenté de concrétiser le désir de reconnaissance qu’exprimaient les participantes au projet. Pour les Françaises, comme pour les Suissesses, la reconnaissance sociale de leur contribution, que ce soit par leur mari, leurs proches et par elles-mêmes est très importante à leur épanouissement individuel. Dans le cadre du projet, les participantes suisses ont mené une enquête auprès de leurs collègues pour connaître leur situation au niveau juridique et l’appréciation qu’elles en ont. Les résultats sont sans équivoque. Même si la plupart des paysannes sans statut juridique sont satisfaites de leur situation, elles souhaiteraient une 9 2015 · REVUE UFA


VIE QUOTIDIENNE

meilleure reconnaissance de leur travail et surtout sont conscientes que leur situation est précaire car elles n’ont aucune protection sociale individuelle. En cas de coup dur, leur situation serait très compliquée. On peut résumer les résultats de notre enquête par le principe de «tant que tout va bien, ça va bien» dans lequel les paysannes se reconnaissent. Initier le changement  Cette enquête a renforcé chez les participantes la prise de conscience du besoin d’information afin de permettre aux paysannes d’anticiper certains événements qui pourraient arriver dans une famille, comme par exemple un accident, une maladie ou un divorce. Les participantes ont donc voulu créer une brochure d’information permettant aux paysannes de se poser les bonnes questions, aux bons moments et de savoir où trouver des réponses adaptées à leur situation spécifique. Cette brochure «Paysannes, questionnez-vous et parlez-en!» est disponible gratuitement au format papier ou en version REVUE UFA · 9 2015

électronique sur le site d’Agridea (www.agridea.ch). Le projet «Farah» a également été le cadre de réflexions et d’actions pour initier le changement. Les participantes ont vécu «Farah» comme un déclencheur. Les échanges et les formations suivies, notamment sur la confiance en soi, ont permis aux participantes de se sentir moins seules dans leur quotidien et leur ont permis de débuter un certain nombre de réflexions personnelles et avec leurs proches. Cela leur a permis d’oser prendre leur place. Points forts   L’organisation de deux colloques, l’un en France et l’autre en Suisse, a été autant d’occasion de présenter à un grand nombre de personnes (environ 140 participant-e-s à chacun des colloques) les activités et les résultats du projet. Ces deux colloques ont mis en évidence les compétences des participantes, que ce soit dans la créativité des présentations, leur capacité de s’exprimer en public ou encore d’assumer l’animation d’une

L’équipe franco-suisse du projet lors du colloque final à Yverdon-les-Bains. Photo: Agri

telle journée. Ces colloques ont été des points forts de «Farah» car ils ont permis aux Françaises et aux Suissesses de collaborer de manière intense, de se mettre d’accord sur les messages importants qu’elles voulaient faire passer et de mettre en pratique l’autonomie recherchée par le projet. Ils ont été une vitrine importante de toutes les compétences que les femmes mettent en œuvre au quotidien dans leur entreprise ou dans leur engagement public. Ces compétences qui sont souvent trop invisibles, mais si indispensables et qui ne demandent qu’à être reconnues. m

Auteur Camille Kroug, Master en ethnologie et géographie, Agridea, Jordils 1, CP 1080, 1001 Lausanne. La brochure «Paysannes, questionnezvous et parlez-en!» est disponible gratuitement au format papier ou en version électronique sur le site d’Agridea (www.agridea.ch, Publications). www.ufarevue.ch

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Splendeurs d’automne CHEZ NOUS LES CROCUS  sont considérés comme étant les précurseurs du printemps. Et pourtant beaucoup connaissent un crocus d’automne: le safran est une épice précieuse cultivée depuis l’Antiquité. Le colchique ressemble au crocus d’automne. Plantées en septembre, ces deux fleurs à bulbe embellissent la fin de la saison.

Les personnes qui aimeraient essayer de planter du safran, ne serait-ce que pour ses belles fleurs violacées rayées et ses longs stigmates oranges, trouveront les bulbes de Crocus sativus dans les commerces spécialisés. Il faut les planter au plus

tard jusqu’à la mi-septembre à bien 5 cm de profondeur et à 5 cm de distance l’un de l’autre dans de la terre maigre. Arroser en cas de sécheresse. Les charmants petits nains Ces messagers d’automne peu exigeants peuvent être plantés dans les rocailles, 2

Conseils vert pour le jardin • planter les baies, les kiwis et les arbrisseaux à feuilles persistantes en septembre, afin qu’ils puissent encore prendre racines avant l’hiver . • si les têtes du chou de Bruxelles ne devaient pas encore être clairement développées, enlever la pointe des pousses. Et il est temps de remettre de l’engrais! • les courges comestibles qu’on aimerait stocker ne doivent être cueillies que lorsque la tige est lignifiée et qu’elle sonne creux. Placer une planche sous la courge pour éviter la pourriture. • cueillir les noisettes précocement, sinon les écureuils vous précéderont! • scarifier (griffer) les parties du gazon ayant souffert de la chaleur, mettre de l’engrais et arroser en cas de sécheresse. Remettre des semences sur les parties très abimées et maintenir humide jusqu’à la germination. REVUE UFA · 9 2015

dans des platebandes d’arbrisseaux ou devant un groupe d’arbre afin qu’ils prolifèrent. La plupart des crocus d’automne proviennent des régions à climat tempéré autour du bassin méditerranéen et de l’Orient. Il faut donc leur réserver un endroit ensoleillé au jardin. Les crocus d‘automne (Crocus speciosus) se plantent en septembre à 10 cm de profondeur et à 10 cm de distance l’un de l’autre. Ils foisonnent rapidement et forment – comme les espèces précoces – des tapis denses. Le crocus d‘automne a des fleurs semblables au colchique. La différence essentielle consiste en leur nombre d’étamines. Les crocus en ont trois alors que les colchiques en ont six. Le nom de leur genre «Colchicum» rappelle le paysage de Kolchis sur la rive sud de la Mer Noire. Ils fleurissent en automne et portent leurs fruits au printemps. Ils sont donc totalement à l’envers. Les colchiques pour le jardin existent en rose, lila, violet et blanc, avec des fleurs simples ou pleines. Ils apprécient les endroits semi-ombragés et peuvent également s’acclimater à un sol plutôt humide. Les variétés indigènes, par contre, préfèrent clairement les prairies marécageuses. Elles y foisonnent et y tissent un merveilleux tapis de fleurs violacées. Pour que les colchiques puissent se mettre en scène dans la lumière blafarde de l’automne, on plante leurs bulbes en septembre en groupe, à une profondeur de 20 cm et à une distance de 20 cm. Mais attention! Un enfant en bas âge qui mangerait les fleurs ou les semences pourrait souffrir d’une intoxication sévère. Veillez donc à ce qu’il ne cueille pas ces fleurs! m

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Edith Beckmann

1 · Le safran séduit avec ses belles fleurs et ses stigmates rouge-orange servant d’épice. Photo: Albedo/pixelio.de

2 · Ce colchique original à fleur pleine s’appelle «Waterlily» (iris des marais). Photo: Ingrid Nickel/pixelio.de

Auteure Edith Beckmann, journaliste indépendante à Frauenfeld (TG), est passionnée de jardinage. www.ufarevue.ch

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RECETTES VIE QUOTIDIENNE

Les fruits sauvages sont à la mode AUTOAPPROVISIONNEMENT  En automne la nature offre aux animaux un riche choix de fruits sauvages. Les hommes ont, eux aussi, découvert ces fruits à haute valeur nutritive et ils les consomment toujours davantage. Selon la recette, la préparation de produits en conserve à base de fruits sauvages peut nécessiter davantage de travail.

Rita SteinerLippuner

Ceuillir des fruits sauvages à l’aide de la brochure «Délices de la nature» d’Agridea permet de différencier les fruits sauvages comestibles et ceux qui ne le sont pas.

Les couleurs intenses des fruits sauvages attirent l’attention et indiquent la présence de substances végétales secondaires. On leur attribue divers effets positifs sur le corps humain. La teneur en caroténoïde des fruits orange favorise la protection de la peau et des yeux et renforcent le système immunitaire. La flavone et l’anthocyane donnent aux fruits leur couleur jaune, violette, bleue et rouge. Ils influencent de manière positive le système vasculaire, ont un effet antiinflammatoire et freinent le vieillissement de la peau et des vaisseaux sanguins. La plupart des fruits sauvages contiennent une bonne portion de vitamine C, renforçant le système immunitaire et favorisant l’absorption du fer. La vitamine C est par ailleurs un antioxydant naturel et il est possible qu’elle entrave le développement de tumeurs. Pour développer leurs caractéristiques positives, les fruits sauvages doivent bien entendu être consommés régulièrement.

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Cueillette dans la nature  Veiller à ne cueillir que des fruits connus et bien différenciables. En cas de doute, il convient de faire appel à un manuel spécialisé ou à la brochure Agridea «fruits sauvages» (voir cadre). Il s’agit de les cueillir prudemment afin de ne pas casser les branches et de ne pas blesser les plantes. Ne cueillir que de petites quantités à différents endroits, afin de préserver la base alimentaire des animaux. Prendre un panier, un baquet ou un sac en papier pour transporter les fruits à la maison. On trouve toujours plus d’espèces fruitières sauvages dans les jardins. Les pépinières vendent des espèces greffées permettant une plus grande production. Pour les nouvelles sortes, on a essentiellement éliminé les substances amères. Préparation  Les fruits doivent être traités en l’espace de un à deux jours après la cueillette ou mis au congéla-

Confiture d’argousier aux pommes 250 g de pommes 500 g de baies d‘argousier 500 g de sucre gélifiant (sorte 1: 2 teneur en sucre réduite) Laver les pommes, les peler et les couper en petits dés. Mettre les baies d’argousier et les pommes en dés dans une casserole et laisser mijoter avec un peu d’eau jusqu’à ce que les fruits soient cuits. Passer le mélange de fruits au passe-vite. Ajouter le sucre gélifiant et cuire tout en remuant jusqu’au point de gélification. Observer le mode d’emploi sur l’emballage. Remplir de confiture bouillante les verres propres jusqu’à 1 mm du bord et fermer immédiatement avec un couvercle à vis intact. Conseil: ajouter éventuellement un peu de sucre aux fruits au début de la cuisson afin que le mélange ne brûle pas. Peser le mélange de fruits avant d’en faire de la confiture afin de pouvoir adapter la quantité de sucre gélifiant.

9 2015 · REVUE UFA


RECETTES VIE QUOTIDIENNE Tableau: Espèces de fruits sauvages et préparation

Gelée de baies de sureau avec vin rouge et anis étoilé 1.5 kg de sureau noir 1 l de vin rouge 800 g  – 1 kg de sucre gélifiant pour 1 l de jus 1 étoile d‘anis (ou bâton de cannelle) Laisser prendre le sureau noir au congélateur. Enlever les baies des ombelles à l’aide d’une fourchette et les mettre dans une grande casserole. Ajouter le vin rouge, porter à ébullition jusqu’à ce que les baies éclatent. Verser les baies dans un linge à gelée et en recueillir le jus. Mélanger 1 l de jus avec 800 g – 1 kg de sucre gélifiant. Ajouter l’anis étoilé (le bâton de cannelle). Porter le jus à ébullition et laisser cuire tout en remuant jusqu’à ce que le jus se gélifie. Observer le mode d’emploi sur l’emballage (temps de cuisson). Enlever l’anis (la cannelle), écumer si nécessaire et remplir de gelée bouillante les verres propres jusqu’à 1 mm du bord et fermer immédiatement avec un couvercle à vis intact.

teur. La congélation des fruits sauvages permet de répartir le travail en automne et de repousser la préparation des fruits à l’hiver. Sachant que la cueillette des différentes variétés de fruits sauvages s’étend de juillet à novembre, la congélation permet également de combiner plusieurs arômes grâce à des mélanges de confitures et de jus. La nèfle, le cynorrhodon et le sureau noir se cueillent après le premier gel, ils sont alors plus mous et sont plus faciles à travailler. De plus, le gel inhibe le tanin (substance amère) et rend ainsi les fruits plus doux. Selon la recette, la préparation de produits en conserve à base de fruits sauvages peut nécessiter davantage de travail. La cueillette des fruits, par contre, se laisse très bien combiner avec une promenade. Il est conseillé de commencer par produire de petites quantités. On peut ainsi développer ses propres recettes et agrandir son choix personnel de délices en conserve selon la devise «les plaisirs de la nature». m

Nom

Caractéristiques/Remarques

Préparation

Cynorrhodon (septembre/ octobre)

Ne cueillir le cynorrhodon qu’après le premier gel. Riche en vitamine C

confiture, gelée, pulpe pour sauce ou dessert

Sureau noir (septembre/ octobre)

Ne pas manger les fruits crus

confiture, jus de fruit, gelée, sirop de fleurs et de fruits, compote pour dessert, liqueur

Cornouiller sauvage (août/ septembre)

Les fruits crus sont difficiles à dénoyauter, on en fait donc, en général, du jus

jus de fruit, gelée, confiture, liqueur

Argousier (septembre/ octobre)

Couper de petites branches avec baies et les mettre au congélateur. Enlever ensuite les baies à l’aide d’une fourchette. Riche en vitamine C.

jus de fruit, confiture, pulpe pour dessert

Prunellier (Epine noire) (septembre jusqu‘en hiver)

Les fruits ont un goût acide et âpre. Après le gel ils sont plus doux.

confiture (mélanger avec d’autres fruits), jus de fruits, gelée, sirop, liqueur

Sorbier des oiseleurs

Ne pas manger les fruits crus.

(août à octobre)

Les fruits crus sont difficiles à dénoyauter, on en fait donc, en général, du jus Les fruits cueillis dans la nature ont un goût acide très prononcé, ceux provenant de cultures sont plus doux et plus sucrés.

compote servie avec la chasse jus de fruit et gelée (mélanger avec des framboises, des mûres, des poires ou des pommes)

Source: brochure «Délices de la nature - fruits sauvages et châtaignes»

Au début, il s’agit de produire de petites quantités. Il est ainsi possible de développer progressivement ses propres recettes et un assortiment personnalisé. Photos: Toni Löffel et Rita Steiner-Lippuner

Auteure Rita Steiner-Lippuner, Service d’économie familiale agricole, Centre de formation Wallierhof. 4533 Riedholz. www.wallierhof.ch www.ufarevue.ch

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PAYSANS ET PAYSANNES COMME AMBASSADEURS VIE QUOTIDIENNE

Rendre visite à «ses» paysans 2

3

1

1 · Nadine et Urs Steinmann de Ellikon an der Thur misent sur les pommes de terre. 2 · A pied, en vélo ou en bus pour se rendre de ferme en ferme dès le 20 septembre 2015. 3 · Doris Hebeisen et René Meili à Rickenbach au milieu de leurs baies.

Vo Puur zu Puur Neuf exploitations diversifiées du district de Winterthour ouvriront leurs portes aux visiteurs dès le 20 septembre 2015. Ces derniers pourront y déguster des spécialités et assister à un progamme varié. Plus amples informations sur: www.vopuurzupuur.ch

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«Underwägs vo puur zu puur» est une initiative promotionnelle de la chambre d’agriculture du canton de Zurich. Il va de soi que lors de la journée «underwägs vo puur zu puur» qui se déroulera le 20 septembre dans la région de Winterthour, les visiteurs auront également l’occasion de se rassasier. Mais cette journée leur permettra surtout de s’informer. Comment participer? Les personnes intéressées doivent prévoir suffisamment de temps pour découvrir, à pied, à vélo ou avec le bus-navette, le chemin «vo puur zu puur». Ils pourront se rendre, par exemple, chez Nadine(38) et Urs (39) Steinmann à Eilikon an der Thur, Doris Hebeisen (49) et René Meili (48) à Rickenbach ou dans une des neuf autres exploitations, toutes très différentes, participant à la journée «unterwegs vo puur zu puur» dans le canton de Zürich. Il sera bien sûr possible de se rassasier – chaque exploitation proposant des délices culinaires produits sur place. Il sera également possible d’admirer de superbes paysages. Les visiteurs pourront aussi réviser leurs éventuelles idées préconçues sur l’agriculture et mettre à jour leur savoir en matière de production de denrées alimentaires.

La récolte de pommes de terre: hier et aujourd‘hui  Le temps des bassins fleuris, des 5 ou 6 vaches à l’étable et du brave berger appenzellois sont bel et bien révolus, comme l’explique Nadine Steinmann «Nous produisons du vin, des légumes et des céréales, élevons des porcs et des moutons et, cultivons, depuis toujours, des pommes de terre». «Chez nous, la journée «vo-puur-zu-puur-tag» sera par conséquent placée sous le thème de la récolte des pommes de terre hier et aujourd’hui.» Hier, c’est-à-dire juste après la seconde guerre mondiale, quand le grand-père Steinmann, âgé aujourd’hui de 91 ans, plantait et récoltait les pommes de terre à la main, voire à l’aide d’un cheval et d’une remorque. De nos jours, il existe des machines de récolte de la taille d’une maison familiale, machines avec lesquelles la famille Steinmann effectue également des travaux pour tiers.

sur l’exploitation de la famille Meili-Hebeisen, de petites et robustes vaches-mères, taureaux et veaux de race Luing ont remplacé les vaches laitières. Ces vaches proviennent d’Ecosse, d’îles arides du même nom. Comme l’explique René Meili: «Par nature, elles sont dépourvues de cornes, grandissent très lentement et leur viande est particulièrement savoureuse». Tellement savoureuse même que René Meili parvient sans peine à écouler toute sa production en vente directe. La culture de baies de sa partenaire est un complément à l’élevage de vaches Luing. Des baies de type Aronia, importées des USA et de Russie, poussent sur près de 30 ares. Des fruits aux noms inconnus sous nos latitudes tels l’Asiminier ou le jujubier prospèrent également sur l’exploitation.

Plus performants avec de nouvelles idées  Ballotés entre des paiements directs controversés et des suppressions de subventions, bon nombre d’exploitations ne peuvent plus être gérées de manière rentable qu’en s’adonnant à plusieurs activités et en adoptant des idées innovantes. Ainsi,

Auteur Franz Bamert, journaliste, LID, Weststrasse 10, 3000 Berne 6, téléphone 031 359 59 77, www.lid.ch Cet évènement se déroulera le dimanche 20 septembre de 11 à 18 heures. Informations: www.vopuurzupuur.ch , www.vopuurzupuur-sg.ch www.ufarevue.ch

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Impressum Revue UFA Périodique spécialisé des membres des LANDI. Les nu­méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sont accompagnés du LANDI Contact, compris dans l’abonnement.

Editeur fenaco société coopérative, Erlachstrasse 5, 3001 Berne Hans Peter Kurzen, Directeur de publication

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info@ufarevue.ch | www.ufarevue.ch Coéditeurs LV-St. Gallen et GVS Schaffhouse. La participation des éditeurs à d’autres entreprises est indiquée dans les rapports d’activité respectifs, disponibles auprès de la maison d’édition. Rédaction Tél. 058 433 65 30 Fax 058 433 65 35 Theaterstrasse 15a, 8401 Winterthour Hans Peter Kurzen, (Directeur de publication); Daniela Clemenz, (réd. en chef adj.), Christian Hirschi, Cyril de Poret (resp.

édition française), Gabriela Küng, Matthias Roggli, Gaël Monnerat, rédac­teurs; Anne-Marie Trümpi, assist.. Rédaction romande fenaco, CP 129, 1510 Moudon Tél. 079 408 73 61 ou Tél. 058 433 69 09 le lundi et le mercredi Annonces/Abonnements Tél. 058 433 65 30 Fax 058 433 65 35 Revue UFA, Conseils pour les annonces, Theaterstr. 15a, 8401 Winterthour, Alex Reimann, Fabienne Elmer

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Prix de vente Gratuit pour les membres des coopératives agricoles. Les personnes abonnées à la Revue UFA acceptent que leur adresse postale soit utilisée et commu­niquée pour des envois ciblés. Si les abonnés désirent que ce ne soit pas le cas, leur adresse peut être bloquée chez l’éditeur. Prepress Aline Pulfer, Stephan Rüegg, AMW – Atelier publicitaire groupe fenaco-LANDI, Winterthour

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