Saint-V
Badminton et tennis de table
Finales handball
Sortie culturelle*
Sortie cultureXsport marché de Noël*
Finales basket
Saint-V off Pré-TD pré Saint-V
AprèmNoël
Pré-TD Saint-V
TD Saint-V
Éditorial
Bien que cet été indien fut d’une douceur incroyablement réconfortante pour les longues semaines d’acti’, il est temps à présent de commencer à se reconcentrer sur nos cours.
Mais pas si vite ! Avant tout, profitons ensemble de cette journée pour célébrer notre université et notre folklore. Après deux années dépourvues de Saint-V, il est temps pour deux générations de bleu.e.s de découvrir, de voir, de comprendre et de vivre et pour les plus ancien.ne.s de retrouver cet évènement tant attendu. La place du Sablon étant dressée aux couleurs de l’U.L.B. le temps d’une journée, c’est le moment pour la communauté estudiantine de l’investir et de célébrer la création de notre Alma Mater. Entre joie, chants et bières (ou eau !), tout le monde est la bienvenue pour profiter de ce moment de détente avant de retrouver ses syllabi (semaine 10 tu bosses ou tu bisses tmtc).
Souhaitons également la bienvenue aux bleu.e.s des différents cercles dans la communauté folklorique, et aux bleu.e.s philo dans leur nouvelle maison après des semaines d’un dur labeur dûment récompensé.
Mais qui dit Saint-V, dit également cause à soutenir. Cette année, le thème est l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Usons de notre voix pour rappeler que le droit des femmes compte, usons de notre voix pour rappeler que nous sommes libres de disposer de notre corps comme nous l’entendons, usons de notre voix pour montrer que la haine et la rage qui bouillonne en chacun.e d’entre nous ne diminuera pas tant que les lois anti-IVG seront là.
Dans cette édition, tu pourras retrouver des informations sur la Saint-V et le folklore, sur le thème de cette année, des articles en rapport avec cette bleusaille 2022, et bien d’autres choses encore.
Cette journée marque le début de la fin de ce premier quadri’ mais ce n’est pourtant pas fini pour autant ! Le préfab’ reste ouvert pour ses permanences, les sorties culturelles continuent et bien entendu, notre aprèm Noël arrivera plus vite que vous ne le pensez.
Sur ce, je vous souhaite de profiter de cette journée comme il se doit.
Toujours avec ardeur !
Bonjour à toustes du Sablon, avec une choppe en main. Je suis ici, entouré de toute la Philo, de tout le CJC et de toute la LWK et de bien d’autres (coucou le FLTR). Je vous souhaite à toustes une bonne Saint-V, bien méritée après tant d’absences.
Et oui, il est temps que les étudiant.e.s s’en retournent battre les pavés du centre, changer les préjugés qui guident les fronts tremblant des bourgeois.e.s. Il est temps que les étudiant.e.s montrent au reste de la Belgique qu’iels n’ont pas disparu.e.s mais qu’iels attendaient tapis dans l’ombre, le retour de leur heure de gloire ! Alors ami.e.s, buvons ensemble, bien haut nos pintes (bien évidement remplies de ce que vous voulez) pour célébrer à nouveau la date de la création de notre chère université qui nous à toustes réuni.e.s.
Comme a dit un jour un grand poète : « Une révolution sans danse est une révolution manquée », je vous enjoins d’en profiter au maximum, car le 18 novembre 2022 ne s’arrêtera que quand la.e dernier.ère étudiant.e sera parti.e se coucher).
Dansons, chantons, rions, nous n’oublions pas que la ST-V est aussi enfièvrement engagée (coucou titi). Cette année la ST-V est tournée vers tous ces pays et états qui ont fait marche arrière-face au droit à l’avortement ainsi que vers tout ceux qui n’ont pas encore franchi le pas. Sachez qu’aujourd’hui particulièrement, l’étudiant.e vous regarde, vous juge et vous condamne pour vos faits.
C’est sur ces belles paroles que s’achève mon mot du président, j’espère que vous passez une bonne année jusqu’à maintenant. Gardez un œil sur les futurs évents de la philo (ça va envoyer du lourd) et profitez de cette superbe Philomène spéciale ST-V.
- StuttleProgramme Saint-V
La journée de la Saint-Verhaegen est chargée, elle commence tôt et finit très tard !
Voici le programme de cette journée de commémoration et de fête pour vous aider à y voir plus clair :
8 à 12h : petit déjeuner à la Maison Communale d’Ixelles, commémoration et dépôts de gerbes au Tir national et au cimetière d’Ixelles.
12h-13h30 : commémoration à l’Hôtel de ville de Bruxelles
12h-16h30 : festivités étudiantes sur la Place du Grand Sablon
17h : les chants sacrés seront faits sur les marches de la Bourse
17h30 : pré-td organisé par les différentes cercles étudiants
22h : TD Saint-Verhaegen
Parce que la ST-V est aussi engagée
La Saint-Verhaegen est connue pour son coté folklorique. Cependant, elle a aussi un côté engagé puisqu’elle choisit chaque année une association, laquelle reçoit des dons, entre autres, à la suite de quêtes sociales organisées par les cercles estudiantins. « Fédération Laïque des Centres de Planning Familial » est l’association qui a été choisie par les cercles étudiants pour cette Saint-Verhaegen 2022. Cependant, d’autres projets nous avaient été proposé, vous trouverez également une présentation de ceux-ci.
• « Garance »: ASBL luttant contre les violences sur le genre. Celui-ci étant masculin ou féminin. Le but de l’association est de « se respecter et se faire respecter et contribuer à une société plus égalitaire, moins violente ».
• « Groupe d’Action des Centres Extrahospitaliers Pratiquant l’Avortement »: cette association regroupe des centres de planning familial, ceux-ci pratiquant l’avortement en dehors des hôpitaux en Wallonie et à Bruxelles. Son objectif premier est de rendre l’avortement accessible à toutes les femmes dans de bonnes conditions psychologique, physique et médicale et dans le respect de la libre pensée de la personne enceinte.
• « Fédération des Centres Pluralistes de Planning Familial » (fcppf): organisme assurant deux missions principales: la représentation des 26 centres de planning familial et la production d’outils pédagogique sur les thématiques de l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle. Il est un espace de prévention, d’accueil et d’accompagnements à toutes les questions .
• « Luna »: cette associations possède des centre de « abortuscentra », ces centres pratiques l’IVG dans le sud de la Belgique. Ces centres sont très médicalisés et axés sur les processus médicaux.
• « Fédération Laïque des Centres de Planning Familial »: la FLCPF promeut les droits sexuels et reproductifs comme étant une partie à part entière des droits humains. Leur but est de renforcer la liberté, l’égalité et la dignité de la population.
• « L’Université des Femmes »: elle se dit être « un laboratoire de recherche, d’enseignement et de réflexions féministes sur la condition des femmes ». Leur aspiration est la déconstruction d’un savoir dominé par le patriarcat et les bourgeois. Elle permet aux femmes de contribuer à l’élaboration d’une critique de notre société et donc la reconstruction des connaissances en fonction de la vie réelles des femmes.
- Ab-Inbev1- IVG ( interruption volontaire de grossesse, ou avortement )
vrai / faux
2- C’est l’expulsion de l’embryon ou du fœtus hors de l’utérus, lors d’une intervention médicale
vrai / faux
3- L’IVG se pratique dans un centre spécialisé avec des professionnel.le.s formé.e.s, seul.e un.e médecin peut la réaliser
vrai / faux
4- La loi dépénalise l’avortement depuis 1990 sous certaines conditions
vrai / faux
5- Deux méthodes existent : L’IVG médicamenteuse, jusqu’à 5 semaines de grossesse en France et 6 semaines en Belgique ( 95 % efficace ) . Et l’IVG par aspiration qui est possible jusqu’à 12 ou 14 semaines de grossesse ( 99, 7 % efficace )
vrai/ faux
6- Au Moyen Age, le christianisme interdit et sanctionne l’avortement, les lois rendent possible la peine de mort pour toutes les femmes ayant avorté ainsi que toutes les personnes les ayant aidé
vrai / faux
7- Au 20e siècle on estime à 500 000 le nombre d’avortements clandestins par an et à 300 le nombre de décès maternels par an
vrai / faux
8- La loi Veil : qui porte le nom de Simone Veil. Loi du 17 janvier 1975, qui encadre une dépénalisation de l’avortement en France
vrai / faux
9- En 2013 l’IVG est remboursée a 100 % par la sécurité sociale et le tarif de l’acte médical est revalorisé pour augmenter le nombre de praticiens.
vrai / faux
10- Le 24 juin dernier, la cour suprême des Etats-Unis révoque l’arrêt de Roe V. Wade mettant fin à 49 ans de droit à l’avortement sur tout le territoire.
vrai / faux
« La femme est seule juge de cette situation et est libre de sa décision » - Manglar
C’était un vrai ou vrai, toutes les réponses sont vraies.
Laissez-nous nos droits
Écrire ces lignes n’est pas chose facile. Une rage bouillonne au fond de moi et des larmes de colère embuent mes yeux. Le droit à l’interruption volontaire de grossesse (aussi appelé par son acronyme « IVG ») est encore et toujours compromis. Mais quand laissera-t-on les personnes possédant un utérus tranquilles ?
Reprendre ce droit (ou ne pas le donner) c’est cracher sur celleux qui ont milité pendant des années (et qui militent encore) pour l’obtenir , c’est préférer que des personnes mettent leur vie en danger pour avorter clandestinement plutôt que de se soucier d’elles, c’est vouloir encore une fois choisir à la place des personnes possédant un utérus et les réduire à leur rôle de parent.
Le droit à l’IVG est une lutte sans fin. Pourtant, il suffirait d’écouter les concerné.e.s.
Si vous souhaitez vous renseigner sur le droit à l’avortement en Belgique, je vous conseille de vous rendre sur le site laïcité.be et de chercher « Défense du droit à l’avortement ».
Chloé aka Aramis
Un discours fondateur
Le discours de Simone Veil, prononcé à l'Assemblée nationale lors de la première séance du 26 novembre 1974.
"Parce que si des médecins, si des personnels sociaux, si même un certain nombre de citoyens participent à ces actions illégales, c'est bien qu'ils s'y sentent contraints ; en opposition parfois avec leurs convictions personnelles, ils se trouvent confrontés à des situations de fait qu'ils ne peuvent méconnaître. Parce qu'en face d'une femme décidée à interrompre sa grossesse, ils savent qu'en refusant leur conseil et leur soutien ils la rejettent dans la solitude et l'angoisse d'un acte perpétré dans les pires conditions, qui risque de la laisser mutilée à jamais. Ils savent que la même femme, si elle a de l'argent, si elle sait s'informer, se rendra dans un pays voisin ou même en France dans certaines cliniques et pourra, sans encourir aucun risque ni aucune pénalité, mettre fin à sa grossesse. Et ces femmes, ce ne sont pas nécessairement les plus immorales ou les plus inconscientes. Elles sont 300 000 chaque année. Ce sont celles que nous côtoyons chaque jour et dont nous ignorons la plupart du temps la détresse et les drames.
C'est à ce désordre qu'il faut mettre fin. C'est cette injustice qu'il convient de faire cesser [...]. Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur les 300 000 avortements qui, chaque année, mutilent les femmes de ce pays, qui bafouent nos lois et qui humilient et traumatisent celles qui y ont recours."
L’avortement ; l’histoire d’un droit compromis
«L’avortement est une pratique ancienne et universelle. Elle se décline de manière différente selon les époques et les contextes politiques, sociaux et culturels. À travers le monde, les législations sont variables, allant de l’autorisation à la demande de la femme jusqu’à l’interdiction totale. La libéralisation de l'avortement fait l’objet de polémiques intenses, et une fois acquise elle est parfois remise en question. Certains revendiquent l’accès à l’avortement comme un droit humain, un droit des femmes, un droit sexuel et reproductif, mais aussi comme un droit à la santé face aux conséquences des avortements illégaux. D’autres le condamnent au nom du droit à la vie de l’embryon ».
Déjà interdit par le Code de Hammurabi, il l'est également dans le papyrus d’Ebers, texte égyptien du XVIème siècle avant notre ère. Dans la Grèce classique et la Rome antique il était fortement réprouvé car « il privait le père de disposer de sa progéniture comme il l’entendait ». Alors qu’en est-il du fait que la femme devrait pouvoir disposer de son corps comme elle l’entend?
Au Moyen-Âge, en fonction de si l’avortement était pratiqué avant ou après le début de l’animation du fœtus, la peine encourue variait. Comme à toute époque, certaines femmes s'avortent elles-mêmes et ce, au péril de leur vie. Certaines faisaient également appel à des "faiseuses d'anges".
À la fin du XVIIIème siècle, les femmes recouraient de plus en plus à l'avortement, souvent pour limiter la taille de leur famille.
Au XIXème siècle, la médecine effectue de larges progrès dans les domaines de la chirurgie, de l'anesthésie et de l'hygiène. Certains médecins font pression pour interdire l'avortement aux États-Unis alors que les interruptions de grossesse sont réprimées : l'article 317 du code pénal de 1810 punit en effet d'un à cinq ans de réclusion la femme qui avorte et le "tiers avorteur".
À partir du XXème siècle, beaucoup d'événements vont s'enchaîner pour la lutte en faveur du droit à l'avortement. Voici un enchaînement d’évènements absolument non exhaustifs qui se sont déroulés en France entre le siècle passé et aujourd’hui :
« 31 juillet 1920 : Suite à la première Guerre Mondiale et dans un contexte de politique nataliste, la loi réprime fortement l'avortement, défini comme un crime et interdit la propagande pour les méthodes anticonceptionnelles.
27 mars 1923 : Le code pénal fait de l'avortement un délit, afin de mieux poursuivre les avortées et avorteurs devant la cour d'assises.
15 février 1942 : La loi considère l'avortement comme un crime contre l'État français, passible de la peine de mort.
1943 : Marie-Louise Giraud et Désiré Pioge sont guillotinés pour avoir pratiqué des avortements.
1955 : L'avortement thérapeutique est autorisé. Mise au point de la pilule anticonceptionnelle aux États-Unis.
5 avril 1971 : Publication dans Le Nouvel Observateur du Manifeste des 343 salopes dans lequel 343 femmes (personnalités du spectacle, de la littérature et de la politique) déclarent avoir avorté. Aucune poursuite n'est engagée par le gouvernement Messmer.
Juillet 1971 : Création de l'association Choisir par Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir pour défendre les personnes accusées d'avortement.
20 novembre 1971 : Plus de 40 000 femmes manifestent à Paris pour le droit à l'avortement.
Octobre 1972 : Procès de Bobigny. Gisèle Halimi fait acquitter une jeune fille de 17 ans qui avait avorté après un viol.
5 février 1973 : À l'initiative du Groupe d'information santé, publication du Manifeste des 331 médecins qui revendiquent dans Le Nouvel Observateur avoir pratiqué des avortements.
28 juin 1974 : L'Assemblée nationale vote le projet de Simone Veil, ministre de la Santé, qui libéralise totalement la contraception. La Sécurité sociale rembourse la pilule et les mineures ont droit à l'anonymat.
26-29 novembre 1974 : Débat houleux à l'Assemblée nationale sur le projet de Simone Veil d'autoriser l'IVG.
17 janvier 1975 : Promulgation de la loi Veil, mise en place pour une période de cinq ans.
30 novembre 1979 : La loi Veil est reconduite définitivement.
1er mars 1994 : Entrée en vigueur du nouveau code pénal dépénalisant l'avortement (lois promulguées le 22 juillet 1992). 1999 : Année de la mise en vente libre de la "pilule du lendemain", le contraceptif d'urgence Norvelo.
4 juillet 2001 : La loi Aubry porte de 10 à 12 semaines de grossesse le délai légal de l'IVG et supprime l'autorisation parentale pour les mineures.
Décembre 2003 : Après une vive polémique, le gouvernement Raffarin repousse la proposition du député UMP Jean-Paul Garraud, qui institue un délit d'interruption involontaire de grossesse. Cet amendement visait à créer un délit d'homicide involontaire pour un médecin ayant entraîné la mort d'un enfant à naître sans le consentement de la mère en prévoyant une peine d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende en cas d'interruption de grossesse causée "par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence".
2013 : Conformément à la promesse de campagne de François Hollande, le gouvernement décide, un an après son arrivée au pouvoir, de rembourser à 100% l'IVG par l'assurance-maladie.
2017 : L'extension du délit d'entrave à l'IVG aux plateformes numériques est adoptée en mars 2017. Il punit les initiatives en lignes "de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif, sur les caractéristiques ou les conséquences d'une interruption volontaire de grossesse", selon le texte de loi.
Pour plus d’informations à ce sujet, je t’invite à lire des articles tels que celui-ci :
GUILLAUME Agnès, ROSSIER Clémentine , « L’avortement dans le monde. État des lieux des législations, mesures, tendances et conséquences », Population, 73, 2018, 2, pp. 225-322. [en ligne]. <https:// www.cairn.info/revue-population-2018-2-page-225.htm>.
N’hésite pas à faire tes propres recherches et à t’informer sur ce sujet qui est plus que jamais au centre de notre actualité.
L’avortement a toujours existé et existera toujours. Continuons notre combat. Notre corps, nos choix !
- FollonL'IVG en chiffres
220 000 : C'est le nombre d'avortements pratiqués chaque année en France. Un nombre quasi stable depuis 2006 après 10 ans de hausse : le nombre d'IVG avait en effet légèrement augmenté entre le milieu des années 1990 et 2006.
1/3 : On compte aujourd'hui environ une IVG pour trois naissances.
35 % des Françaises (soit une Française sur trois) ont eu recours à un avortement au cours de leur vie).
12 : C'est le délai légal maximum en semaines pour recourir à l'IVG après le début de la grossesse. Il était de 10 jusqu'en 2001.
15 000 : C'est le nombre d'avortements pratiqués tous les ans sur des mineures.
50 % des femmes qui ont recours à l'avortement vivent en couple.
4 femmes sur 5 habitent à plus de 100 km d'un centre de planning familial.
5 000 femmes partent avorter à l'étranger parce qu'elles ont dépassé le délai légal d'IVG.
88 % des femmes estiment que la légalisation de l'IVG a contribué à l'amélioration de la santé des femmes et à la diminution des risques liés aux avortements.
82 % des femmes considèrent que la légalisation de l’IVG a libéré les femmes de la peur d'une grossesse non désirée et ont affirmé qu'elles seraient prêtes à se mobiliser pour la défendre si elle était remise en cause.
Sources : Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES), Inspection générale des Affaires sociales, INED (institution national d'études démographiques), Ministère de la santé et OpinionWay.
Historique de la Saint-Verhaegen
La Saint-Verhaegen, fête connue de toustes et inscrite depuis 2019 dans le patrimoine culturel immatériel de Bruxelles. Mais, quel est son historique ? D’où vient-elle ?
Qu’elles ont été les évolutions de celle-ci ?
La Saint Verhaegen célèbre la création de l’ULB. Celle-ci étant le 20 novembre 1834, période marquée par une désorganisation de l’enseignement supérieur. L’idée de la création d’une université libre avait été lancée par Auguste Baron et Adolphe Quételet en 1831 au sein de leur loges maçonnique « Les amis philanthropes ». Mais ce fut la création de l’université catholique de Malines et ce, sous l’impulsion d’évêques de Belgique qui poussa le monde libéral à réagir. En 1834, Théodore Verhaegen, maitre, de la même loge que Baron et Quételet, décida de lancer un appel à l’aide pour la création d’une université libre. Cette dernière ayant pour principe de vouloir combatte l’intolérance et les préjugés et ce en rependant la philosophie des Lumières. Verhaegen fut freiné dans son projet dit « utopique ». Cela était sans compter sur l’appui du bourgmestre de Bruxelles et franc-maçon Nicolas-Jean Rouppe, qui trouva des locaux pour ce projet, ceux de l’ancien palais de Charles Alexandre de Lorraine. Quant aux professeurs, Verhaegen annexa son projet à l’école de Médecine. Cela lui permit de trouver des enseignants volontaires du musée des sciences et lettres parmi les hommes ayant de l’expérience. Sur cette belle lancée, la ville de Bruxelles décida de donner des subsides à l’Université, ce qui permettra l’édification de celle-ci. La création de notre chère Université fut marquée par le discours d’Auguste Baron qui définit l’esprit de l’Université Libre par ce discours « Nous jurons d'inspirer à nos élèves, quel que soit l'objet de notre enseignement, l'amour pratique des hommes qui sont frères, sans distinction de caste, d'opinion, de nation ; nous jurons de leur apprendre à consacrer leurs pensées, leurs travaux, leurs talents au bonheur et à l'amélioration de leurs concitoyens et de l'humanité. ».
La Saint-V commémore donc le création de L’université Libre de Bruxelles. Cette fête est célébrée par les étudiant.e.s de l’ULB et de la VUB, les deux universités n’étant séparées que depuis 1969 et ayant donc le même principe du libre examen.
De nos jours, la Saint-V est organisée par l’association des cercles étudiant.e.s de l’ULB (ACE) et son homologue néerlandais, « Brussels Studententgenootschap » (BSG). Mais cela n’a pas toujours été le cas, retournons donc quelques années en arrière. Dès 1843, des anciens étudiants se réunirent dans des cafés bruxellois pour commémorer la création de l’Université. Mais ça n’est qu’en 1888 que le terme « Saint-Verhaegen » fut utilisé suite à une réaction des étudiant.e.s à l’organisation universitaire vue comme anti-démocratique et s’éloignant du principe de base de l’Université Libre, le libre examen. Pour marquer un esprit de réaction, 200 étudiant.e.s se munirent de drapeaux et se rendirent ensuite devant la statue du « Saint Verhaegen». En 1890, les autorités académiques décidèrent de prendre part aux cérémonies. Au fur et à mesure des années, des changements furent faits. Cela fut d’abord marqué par la création d’un cortège, celui-ci partant du boulevard Anspach en après-midi. Le cortège fut précédé de drapeaux et fanfare pour se rendre jusqu’à l’université à la Rue des sols à l’époque (Monts de arts), devant le monument dédié à Verhaegen. Là y étaient prononcé des discours au nom des étudiant.e.s et de l’ULB. Les cérémonies commémoratives finissant, les étudiant.e.s n’allèrent faire la fête qu’aux alentours de 17 heures. Nous voyons donc que la journée était essentiellement dédiée aux hommages et non à la fête comme aujourd’hui. Maintenant, la rétrospective étant finie, passons au déroulement actuel ; la journée se déroule en plusieurs partie. La première étant les cérémonies du matin. A partir de 1963, les étudiant.e.s et autorités de l’ULB
et de la VUB se réunirent dès le petit matin à l’Enclos des fusillées, là où 18 étudiants furent exécutés lors de l’occupation allemande de 1939-1945. Ensuite, les commémorations se poursuivent devant le monument du Groupe G (résistants du milieu libre exaministe actifs en Belgique lors de la Seconde guerre mondiale). Pour continuer, les cérémonies se déroulent dans le Hall des marbres de l'ULB devant le mémorial dédié aux membres de la communauté universitaire décédés au cours des deux conflits mondiaux. A cet endroit, des discours en néerlandais et en français sont prononcés par les recteurs de l'ULB et de la VUB, le président de l'UAE, le bourgmestre de Bruxelles et le grand maître du Grand Orient de Belgique. Des discours sont aussi prononcés pour les étudiants et étudiantes par la.e président.e de l'ACE, de la BSG ainsi que celui/celle du Cercle du Libre Examen. Afin de clôturer les commémorations, des gerbes de fleurs sont déposées devant le mémorial des statues de Verhaegen et Ferrer. Pour clôturer totalement les cérémonies, le Semeur, chant sacré de l’ULB est chanté. La deuxième partie de la journée est festive et dédiée aux étudiant.e.s et ancien.ne.s étudiant.e.s. Elle a longtemps été constituée d’un cortège de chars décorés par des ornementations illustrant le thème annuel. Cependant, depuis 2016, les chars ont disparus au profit d’un village festif constitué de stands, ceux-ci étant tenus par les cercles étudiants sur la place du Grand Sablon. Un cortège pédestre a lieu pour clôturer la journée, celui-ci descendant vers le bas de la ville (l’itinéraire change chaque année mais les arrêts au Manneken-Pis et à la Rue des Sols ne bougent pas). Cependant, depuis 2019, des changements eurent encore lieu, le cortège se finissant sur la place de la Monnaie et par le brulage des décors sur le campus du Solbosch.
*Certains mots ne sont pas en inclusifs, c’est normal, c’est parce que seuls les hommes étaient concernés à ce moment. - Ab-Inbev
Le savais-tu ?
La Saint Verhaegen fût marquée par des annulations, celles-ci se comptant au nombre de 8 :
- De 1838 à 1941 : seules des collectes de dons fut organisées
- 1975 : annulation causée par des conflits entre les universités et le gouvernements
- 2015 : suite aux menaces terroristes
- 2020-2021 : à cause de la crise sanitaire du COVID-19
La Saint-V ne s’est pas toujours déroulée à Bruxelles. En effet, de 1914 à 1918 et en 1942, celle-ci se déroule à la Panne. De plus, en 1943 suite à l’occupation ennemie, la Saint-Verhaegen se déroula à Londres.
La Saint-V à travers les âges
Témoignages de deux époques
#1 Salut ! Voici comment j'ai vécu ma première Saint-Verhaegen (2018). Je n'ai pas commencé directement la journée avec les cortèges et les discours, je n'ai rejoint les autres que vers dix heures. La fête battait donc déjà son plein. Quand je suis arrivée sur la place où les cercles s'étaient rassemblés, j'ai été frappée par le monde qu'il y avait et l'ambiance qui régnait. Partout, je voyais des gens s'affonner, rire, s'interpeler au dessus des têtes, se serrer les uns contre les autres... Bref, un joyeux chaos.
Je crois me souvenir que la place était délimitée par des barrières et qu'on était contrôlés par des vigiles quand on rentrait mais ça reste assez flou, ce n'était pas important. J'avais prévu de quoi manger et de l'eau et je pense avoir bien fait, vu la journée qui a suivi. J'ai commencé par rejoindre mon cercle (la philo ne périra pas !) et j'y ai retrouvé toutes les têtes bien connues, mes cobleu.e.s, les ancien.ne.s, les poils et plumes, et bien sûr, nos célèbres comitards.
Et évidemment, la première chose que l'on m'a demandé, c'est si j'avais à boire. Et à partir de là, je n'ai cessé de voir mon écocup se remplir, au fil des heures. L'ambiance était incroyable, un vrai chahut, de la musique partout, des cris, des chants, les gens qui parlent, ... Un vrai tourbillon folklorique.
Quelques heures après (me demandez pas, j'ai pas fait attention) le cortège s'est mis en place, avec les cercles et leurs chars. Je ne sais même pas à quoi ressemblaient ceux des autres, juste que les quelquesuns que j'ai aperçus étaient vraiment bien fait. Et on s'est tous mis en route. En descendant les rues, on alternait entre nos cris ou chants de cercles (en criant sinon c'est pas drôle) et d'autres chansons, menés par les leaders. Un vrai tohu-bohu, et un spectacle pour les passants qui nous voyaient défiler. Je ne me suis jamais sentie appartenir à un groupe autant qu'à cet instant précis. Et c'était merveilleux.
On est ensuite arrivés devant la Bourse et tout le monde s'est posé sur les marches. Pour une photo, un discours ou des chants ? J'avais tellement bu que ça n'avait pas d'importance. En tout cas, je me rappelle de la nuit qui tombait, de la joie de tout le monde et de cette foule qui m'entraînait.
Bien vite, on a formé des "petits" groupes et on a tous pris le métro, direction notre ULB bien aimée et les préfabs, pour un début de soirée endiablé. Mon groupe à moi s'est arrêté au McDo pour manger rapidement avant de rejoindre la philo. Les autres étaient de nouveau en train de boire de tout et on s'est tous beaucoup amusés pendant les quelques heures qui ont suivi.
Personnellement, j'ai du rentrer vers minuit, à cause d'un souci de santé, mais je sais que cette célébration s'est poursuivie en TD puis en after pour les plus motivés. C'était une journée incroyable, qui restera pour toujours gravée dans ma mémoire. Et j'espère que toutes les St-V à venir seront autant, si pas plus magnifiques.
Le 20 novembre a toujours eu une saveur particulière pour moi... Chaque année, depuis mon entrée à l'université, mes amis organisent une énorme fête au Sablon avec des milliers d'étudiant.es représentant tous les cercles de l'ulb et de la vub ! La bière coule à flot, les baffles crachent leurs décibels... Bref, c'est génial !
Imaginez des milliers de pennes, de toges, de tabliers réunis dans une immense parade reliant la place du Sablon à la place de Brouckère…
Imaginez des dizaines de chars - de la petite camionnette aux immenses trucks - avec des décorations plus ou moins réussies, bourrés de fûts, de pompes, de gobelets en plastique (non réutilisables sic !) avançant au pas dans les rues de Bruxelles !
Traditionnellement, le cortège quittait le Sablon en début d'après-midi pour se retrouver en début de soirée devant la Bourse avant de rejoindre le campus pour le brûlage des décors... Un énorme feu de joie (encadré par les pompiers !)…
Traditionnellement, je ne me rappelais plus de rien après être passé sous le pont (qui est environ à 200m du Sablon !)
C'était évidemment un bordel sans nom dans le centre-ville de la capitale... Rues bloquées, commerces fermés, des plein-morts dans tous les sens... Mais qu'est-ce qu'on se marrait !
Et puis différents événements tragiques ont profondément changé la Saint V…
Il y a d'abord eu les attentats de Paris du 13 novembre 2015, au Bataclan notamment... La St V qui devait se dérouler quelques jours plus tard est annulée ! Une décision extrêmement rare, à ce momentlà, puisqu'elle n'a été prise que quatre fois en près de 130 ans principalement durant la Deuxième guerre mondiale. Ce qui n'empêchera pas certain.es irréductibles de se rassembler dans les cafés environnants pour une Saint V off…
L'édition suivante sera radicalement différente... Selon Wikipedia, ce sont les étudiants qui ont repensé le concept... Pas sûr du tout ! Quelques mois après les attentats de Bruxelles, la question sécuritaire est omniprésente et il est clair qu'une telle manifestation regroupant plusieurs milliers de personnes est quasiment impossible à encadrer... Dès lors, place à un village festif entouré de nadars à l'entrée duquel il faut montrer patte blanche... Plus de chars, plus de camions, plus de décors, juste une tente par cercle et des fûts…
J'imagine que la mort d'un étudiant passé sous les roues d'un char en 2011 a également pesé dans la balance…
C'est la version actuelle de la Saint V qui sera encore mise à mal en 2020 et 2021 en raison de la pandémie... Une version 2.0 totalement minimaliste qui se termine vers 16h30 avec des types de la sécurité qui virent tout le monde de la place manu militari....
A 17h,l'équipe de nettoyage est là et à 18h, les voitures peuvent à nouveau circuler aux abords de la place... Merci bonsoir !
Bon évidemment la fête se poursuit dans différents cafés hein mais c'est pas tout à fait pareil... Peutêtre que, pour une fois, le 'c'est plus comme avaaaaaant, avaaaaaant c'étaiiiiit mieuxxxxx !!!! ' est justifié…
En plus, entre-temps, j'ai appris que ce rassemblement n'était pas destiné à me fêter moi mais bien le jour de la création de notre Alma Mater... Décidément tout fout le camp !
Allez bonne St-V à tous et toutes quand même !
- Seb, Bleu Philo 98, Président de baptême 2002.
Jeune guindailleur.euse, toi qui aimes l’histoire, qui connais par coeur tous les évènements relatifs aux prémices, à la création et aux origines de l’ULB, cet article est fait pour toi car tu as sans doute oublié une date... celle de la création de notre cher campus adoré !
En effet, tu as déjà dû entendre d’une oreille plus ou moins attentive ou du moins voir du coin de ton œil fatigué par tes 4 heures de cours (que tu passes finalement dans ton lit parce que flemme d’écouter des vieilles rabougries parler d’un livre que tu as déjà été obligé de lire en rhéto), que le Solbosch fêtait cette année son centième anniversaire, et donc sa coruscanéité dans Bruxelles.
Je vais te galéjer ( du verbe galéjader) comment l’ULB est venue s’implanter au Solbosch.
Je vous parle d’un temps que même Élisabeth II ne peut pas connaître. Le premier conseil Solvay va avoir lieu en avril, et Jean Massart (qui est aussi le nom de mon arrière-grand-père, ne me remerciez pas pour cette anecdote) va fonder le jardin botanique de l’ULB.
C’était le 12 aout 1921, il faisait froid, c’était un mardi ou peut-être un jeudi, je ne sais plus en tout cas, c’était un jour de la semaine. Charles de Keyser alors recteur, passait voir ses bâtiments situés rue des Sols, au centre de Bruxelles, et il se répétait : « Godferdom c’est que ça devient vachement exigus pour les élèves ces petits bâtiments situés ici même où je me situe présentement... ».
Non loin de là, à 35 minutes en prenant le bus 71 qui existait déjà sous le nom de AUTOBUS-VAPOR-71MAXVITESSE, Adolphe Max, ambassadeur du gouvernement aux fêtes du Centenaire de l'indépendance du Brésil et bourgmestre de Bruxelles se baladait et sautait dans les flaques de ce boueux terrain qu’était alors une partie du plateau du Solbosch ! Quand il reçut un coup de téléphone. Après avoir mis un pansement sur sa blessure, il répondit à l’appel :
« HOOOOLA, c’est de Keyser à l’appareil, dis tu n’aurais pas une p’tite place aut’ part, genre 12 hectares qui pourrait être desservi par la STIB dans 30ans pour l’ULB par hasard ?
« Non peut-être » lui répartit le bourgmestre.
Max regardait cette vaste étendue de terre qui lui avait d’ailleurs servi pour l’exposition universelle de 1910 et eu comme un éclair de génie. Ni une ni deux, il fit venir les autorités de l’ULB et ils signèrent le soir même leur collaboration afin d’implanter le campus Solbosch… au Solbosch !
1 an plus tard les cours avaient commencés et en 1924 les travaux étaient terminés devenant ainsi le centre de cette université ! Le campus du Solbosch abrite depuis 1930, une grande partie des facultés. Et pour fêter son centième anniversaire, l’ULB va continuer de nous gâter. En effet, entre certaines paroles qui la placeraient comme un modèle de vertu et la réalité, il y a un fossé. Je pourrais commencer en disant que l’homosexualité est rangée dans la catégorie « trouble psychologique » à la bibliothèque, ou en vous offrant les merveilleux propos du vice-recteur qui voit le viol seulement comme une erreur de parcours. Peut-être même oserais-je parler de son librex qu’elle emploie à tort et à travers, surtout quand c’est pour s’excuser d’engager une personne problématique à son festival alors qu’au fond elle s’en fout. Ou encore du fait de mettre son argent dans de la pub plutôt que de rénover les
affreux Janson et autres auditoires miteux qui n’ont plus de nobles que le nom qu’ils portent ! Notre université prend en effet un certain coup de vieux en lisant tout ceci ! Halloween est peut-être passé mais j’ai l’impression que l’ULB prend un malin plaisir à continuer de nous faire peur.
Peut-être que l’année prochaine, l’ULB offrira aux premières, dans son petit sac découverte, un seau pour pallier au plafond troué du Janson et des stickers « » rangés à côté des « quand ce n’est pas oui, c’est non
À bon entendeur,
Sur ce ma baverie... Vous connaissez la suite.
#1 Ma bleusaille était un long questionnement sur le vocabulaire de menuisier. C'est quoi un guéridon ? Ah bah oui! Un POUF
#2 La seule raison pour laquelle je n’ai pas eu de bail avec ma co-bleue, c’est parce qu’elle m’appelle Jacquouille. #vdm
#3 La bleusaille a finalement réussi à épuiser mes grands zygomatiques, reste plus qu'à muscler les petits ^^
#4 J’ai été suspendue par les pieds au dessus des molochs pour récupérer un k-way déchiré.
#5 Je me suis ramenée à une acti avec une chapka, la présidente de baptême m’a demandé de la lui donner, et même si ça lui allait à ravir, je ne l’ai plus jamais revue, elle me manque #ripmachapka #swag -
#7 A l’acti pique nique, quand notre vice président de baptême a mangé mon mouchoir que je venais d’utiliser, c’est là où j’ai compris qu’au final même en tant que bleu.e.s on est quand même très proche de nos comitard.e.s #quelamiff
#8 Chaque jeudi j'arrivais en retard aux actis car j'avais TP de linguistique, un jour comme on m'a dit que c'était une activité très très importante j'ai réussi à avancer mon TP de 16h à 18h... Donc j'arrive au TP pleine d'entrain et d'énergie et qui vois-je en entrant ? Mon fier poil Grodzilla assis juste à côté de mes amis. Je me suis donc assise derrière pour éviter de devoir avoir des contacts avec lui en forçant mes amis à changer de place. Le détail que j'ai oublié de préciser c'est que durant les deux heures qu'a duré le TP j'étais convaincu que j'avais en face de moi le président de cercle Stuttle
#9 J’ai schmetté toutes les afters, sauf la dernière alors que j’avais un test le lendemain à 8h.
#10 On a fort apprécié les afters chez bleu sourire.
#11 J’ai croisé ma comitarde de baptême en rue en sortant des courses un jour. Celle-ci m’a « craché » dessus tel un chat. Je dois avouer que j’ai fortement apprécié ce moment (et la dame à côté de moi qui n’avait rien à voir là-dedans aussi).
#12 Arrivée à la 4e acti, le bleu flamboyant de mes cheveux avait définitivement été remplacé par un gris verdâtre extrêmement terne... et au même moment les bleus se trouvant sur mes genoux et mes cernes ne cessait d'augmenter à tel point qu'ils auraient pu faire concurrence à mon bleu de travail.
Une anecdote de 2021 s’est glissée dans cette liste. Devine laquelle !
Les pépites des bleu.e.s
Un.e bleu.e c’est teubé.e, c’est bien connu ! C’est donc pour ça que nous avons, ici, récolté certaines pépites dites durant la bleusaille. Délectez-vous !
« - Comment sont nos toges comparées à celles des prêtres ?
- Bah elles sont plus sales, quoi.
- Qu'est-ce que ça pourrait vouloir dire?
- Que les prêtres en prennent mieux soin? »
« - Bleu, tu sais qui je suis ?
- déléguée Gentillesse ? »
« - On dit au revoir, les bleu.e.s !
- Au revoir!
- Au revoir qui ?
« - Chante le cri du CI
- C’est ignoble, c’est immonde, c’est hyper drôle ! »
« -C’est quoi la devise de l’ULB ?
- Gaudeamus Igitur ? »
« Les actis en fait c'est mal mais en fait non »
Aramis : « Tous les cobleu.e.s de Fatou dorment chez elle, c'est vraiment l'hôpital de la charité là »
« - Pourquoi nous sommes 10 ?
- Parce que c’est mieux que 13. »
« - C’est quoi les couleurs de la Philo ?
- Gris et bleu !!
- Au revoir mesdames les comitardes de cercle déléguées Philanthrope ! »
« - Tu vas te déguiser en savane.
- C’est quoi une savane? Ah oui, les biscuits ! »
« - Ton acti préférée ?
- la danse. »
Aramis a un bleu : « eh oh frérot ahh euh non pas frérot du tout… CHACAL »
« Sais-tu quelle est la devise de l’U.L.B. ?
- La science enterre les ténèbres »
*Contexte : jeu du petit bac en fonction du nom de baptême*
« - Quel film correspond à votre comitarde Follon ?
- Il faut sauver le Colonel Reyel ! »
« - Lui, c’est qui ?
« J’ai sa tête en gueule »
- Monsieur le comitard de cercle délégué gestion Bablotte, 2detension! »
*Lasagne à une bleue* : « Pourquoi t’as volé ma casserole ? Je ne sais plus me faire de pâtes maintenant… J’ai pas de pâtes et toi t’as pas de penne ! »
*sur les marches* « Quoi ??
L’alcool c’est pas cool ??? Alors pourquoi il y a le mot ‘alcool’ dans ‘cool’??? »
« - Les bleu.e.s, comment on dance en anglais ?
*une bleue qui fait la dance de ‘YMCA’ »
La bleusaille c’est aussi des dissertations ! Mais comme d’habitude, il y a de la schmette. Entre les ‘copier-coller’ de Wikipédia, celleux qui ne rendent jamais rien,… et puis il y a des bleu.e.s qui se dédouanent pour que d’autres personnes écrivent à leur place. Heureusement, parfois ça donne des choses plutôt cocasses !
Once upon a time
Les histoires des bleu.e.s
«Il était un fois, huit bleu.e.s dans un local. Iels avaient chaud, soif (#ouinouin). Iels n’avaient qu’une chose en tête : atteindre le Saint-Graal. Lequel étant de voir la période « d’après bleu.e.s » (c’est jamais fini !!) car iels avaient traversé de nombreuses épreuves pour en arriver là. Notamment un super voyage dans l’espace qui a permis de découvrir de nouvelles cultures : celle les ouin-ouins de l’espace, celle de la piscine spatiale et celle des coincoin de Mars.
Les ouin-ouins de l’espace ont une crète bleue sur la tête, iels portent toustes des robes, font du golf tous les jours pendant 7h, mangent du pain rassis, font des gueules en sable et c’est très moelleux.
La piscine spatiale étaient remplie de larmes de bleue.e.s bien bien bien salées (comme leur seum). Dans la culture de la piscine spatiale, les personnes se basent sur le système de la matriarchie. Les bouées sont des lardons géants. Le principe étant que chaque personne qui entre dans la piscine spatiale doit faire le crawl en marchant. Si iels réussissent, iels gagnent un tiramisu, genre.
Les coincoins de Mars sont des guerrier.e.s. Leur hymne est basée sur l’air de Star Wars. Iels attaquent la piscine spatiale car iels veulent le tiramisu mais ne peuvent pas participer au crawl marchant car iels marchent en coincoin et ne savent pas crawler. Quand les forces coincoins attaquent l’empire de la piscine spatiale contre attaquent. Les ouin-ouins pleurent parce qu’iels ne savent pas avoir le tiramisu et sont des énormes victimes (vicos)
Mais la France vient à la rescousse avec leurs beaux paysages et leur peuple plus que sympathique (big up à autoroute A12+1) . En fait, la reine des ouinouins est Brigitte Macron et c’est elle qui avait tout orchestré. Finalement, c’est les ouin-ouins qui gagnent. »
- Vendredi«C'est l'histoire d'un monde médiéval où les dragons, les sorcier.e.s et les mages existent. L’activité préféré des sorcier.e.s c'est courir après les chèvres roses. Le pourquoi du comment iels courent après ces chèvres c'est parce que ça leur offre un don qu'iels vont pouvoir utiliser tout au long de leur vie et chaque chèvre à un don différent. Un des jeunes sorciers, après avoir attrapé une chèvre, se mit à pondre des œufs toutes les nuits. Pour éviter cet inconvénient, le sorcier devait trouver la chèvre d'or qui annule tous les inconvénients. Mais la chèvre d'or n'était pas sous forme de chèvre ; c'était un canard. Il est tout tout petit, on arrive à peine à le voir, et il est gris. Le petit canard était très difficile à attraper car il courait très très vite avec ses petits pieds. Il courait à du 212+1 km/h. Il était tellement petit et léger qu'il s'envola à jamais dans le ciel après une énorme bourrasque en criant « 22 maaaan ». Une bande d'aliens l'a kidnappé et l'a emprisonné. Mais le canard gris reprend sa forme de chèvre d'or avec tous ses pouvoirs et pris le contrôle du vaisseaux. »
- Samedi
Remèdes de grand-mère pour se remettre de la maladie du folklore
Te voilà baptisé.e mais tu continues de cracher tes poumons toutes les 2 minutes ?
Tu sors enfin de ton rôle de comitard.e mais la bleuite aigue te poursuit ?
Je suis là pour te donner des petits conseils de grand-mère pour te débarrasser de la maladie du folklore le plus vite possible (testé et approuvé) !
- Faire une inhalation thym + eucalyptus.
- Le thym est un puissant anti-infectieux, anti-inflammatoire et antiseptique. Lorsqu’il combiné à l’eucalyptus, possédant les mêmes vertus, il fait des miracles !
- Boire THE boisson pour la gorge.
Elle est composée d’eau chaude, de miel, de citron, de gingembre (qui peut être remplacé par de la cannelle). Alors c’est pas le meilleur breuvage que j’ai bu mais ses bons résultats ne sont plus à prouver.
- Faire du miel ton meilleur ami.
- Dès que tu passes à côté de ton pot de miel, prends-en une cuillère à café. Tu te fais un thé ? Remplace ton morceau de sucre par du miel.
- Couvrir ta gorge un maximum.
- Ne lésine pas sur les écharpes, les cols roulés, les foulards, etc...
- Manger des aliments qui contiennent beaucoup de vitamine C. Elle aidera à stimuler ton système immunitaire et à combattre l’infection. Voici une courte liste d’aliments riches en vitamine C : Poivrons rouges/verts, oranges, kiwis, brocolis.
Enfin, n’oublie pas de bien t’hydrater et de te reposer pour aider ton système immunitaire à combattre la maladie en deux temps trois mouvements.
Soigne-toi bien <3,
- Chloé aka Aramis
Pourquoi on a probablement tort plutôt que raison
Je ne sais pas pourquoi mais apparemment la St-V est un symbole/moment d’engagement. Or, beaucoup parmi nous en Philo sont porteurs de valeur qu’ils chérissent et expriment, des valeurs qu’on retrouve d’ailleurs largement défendues dans le milieu folklorique et estudiantin. Mais sans vouloir m’y opposer ni prendre position dans aucun de ces débats, j’aimerais proposer une petite nuance aux prises de positions engagées (en général, pas seulement celles que nous rencontrons habituellement).
En règle générale tout engagement rencontre aussi une résistance : sur la plupart des sujets d’engagement on a au moins deux camps s’affrontant. Les exceptions auxquelles on peut penser sont des formes d’engagement humanitaire qui font consensus mais recherchent une sensibilisation plus grande. En ce qui concerne les débats tentant de faire bouger l’opinion publique, la chose se corse. Différentes visions du monde se rencontrent et se contredisent, si bien qu’elles deviennent des affrontements conceptuels et demandent alors qui a raison et qui a tort.
Or voici le nœud du problème : quand deux positions s’affrontent, il faut nécessairement que au moins l’une des deux soit dans le faux, donc la controverse prouve la possibilité de l’erreur. Or se tromper c’est avant tout prêter foi à des croyances qui ne le valent pas, c’est donner son assentiment à des idées de manière injustifiée. C’est croire (quelque chose) sans avoir (une bonne) raison (, une bonne justification pour croire ce qu’on croit). Mais si se tromper c’est croire sans bonne raison, l’absence de bonne raison ne mène pas pour autant à l’erreur. Un mauvais raisonnement ne mène pas à un endroit en particulier. Il peut donc aussi mener, par hasard, à une position vraie. Donc défendre la bonne position ne signifie pas encore le faire pour une bonne raison. Pourtant il n’y a qu’une bonne raison qui puisse justifier (et non causer) une prise de position.
Si l’opinion publique était parfaitement divisée en deux sur un débat, on pourrait déduire que 50% de la population soutient une erreur, mais alors il serait improbable que l’autre 50% ne soit composé que de grands sages. On serait plutôt avisé mathématiquement de supposer que personne n’ait raison et que les gens se soient répartis au hasard sur deux positions opposées. Et dans l’absolu on devrait supposer qu’il y a autant de gens qui se trompent dans chaque camp (même en ayant raison).
On rencontre vite des gens qui votent comme nous, soutiennent les mêmes causes que nous, mais qu’en même temps on entend dire n’importe quoi, tenir des raisonnements abusifs ou s’abaisser à des méthodes rhétoriques absurdes. Or ces personnes qui ont raison sans bonnes raisons sont sans doute le pire mal d’une cause engagée puisqu’ils sont des cibles faciles pour discréditer tout un mouvement et de mauvais promoteurs auprès des sans-causes. Je crois que ces personnes sont les premières à corriger, avant-même l’opposition, mais qu’il faut tout autant se méfier de soi-même, de ce qu’on croit avant de vouloir contester quoique ce soit. Il faut avant tout chercher à avoir raison d’avoir raison. Bref, méfiez-vous des gens qui pensent comme vous et de ce que vous pensez. Mdr
Témoignage (souvent poignants) sur les violences sexistes et sexuelles
Des comptes militants à suivre
Compte féministe
Témoignage de sexisme subi (souvent)
Compte féministe
Pour les femmes et les statistiques (très vaste)
Le semeur au soleil couchant À l’approche de l’hiver, il se ternit, semble petit à petit endormi. Les fleurs qu’il revêtit tout au long de l’été, se sont à présent enfuies. Le bourdonnement des insectes, désormais dans le chaud de leur nid, a laissé place au friselis léger des feuilles jaunies. Les tomates ont bien rougi, les concombres ont fourni et les courges grossi. Si la taille des haricots nous a ahuris et que les piments cueillis ont épicé les plats des plus aguerris, c’est la réussite des petits Jack qui nous a probablement tous le plus réjouis. Et pour les plus gourmands de nos amis, ce seront les framboises, les fraises et les coings qui feront office de sucreries. Signalons sans l’oublier que la discosoupe de rentrée a réussi, et c’est aussi grâce aux personnes en gris.
Dorénavant, avec le temps qui s’adoucit, ses parcelles, jadis bien remplies, se vident lentement des légumes qui durant l’été l’ont garni. Car si le chou kale et la bette, les carottes toutes arrondies et l’ail enfoui n’en ont pas fini, et que la sauge, le romarin, la verveine, la menthe ou le thym continuent à emplir de leurs doux parfums vos narines, le retour du froid annonce le règne de l’humus, de la boue et de l’argile. Ce n’est pourtant pas le moment pour le potager de tomber dans l’oubli, ni pour les jardiniers de s’accorder un moment de sursis, pire, de glisser dans l’ennui. En effet, sous ses aspects parfois ramollis, parfois durcis, la terre ne demande qu’à être bichonnée et chérie. Alors hop jardinier ! à tes outils, les mauvaises herbes ne laissent aucun répit. Derrières les cabanes en bois vieillis et aux planches certainement un peu pourries, tu retrouveras d’ailleurs cette petite troupe de folie discuter des prochains semis. Si toi aussi, tu sens vouloir être investi dans ce petit coin de paradis, où voltigent les oiseaux et où la renarde élève ses petits, rejoins-nous les midi pour un agréable moment d’accalmie. Ici, ce sont la convivialité et le ; ici, tu seras instruit des rouages de la culture en bonne compagnie, promis ! y sans soucis, le portail est toujours ouvert aux personnes respectant le dit. Saches toutefois que sa préservation n’est pas sous garantie, et que l’ULB aimerait qu’il y soit un jour bâti, sapristi ! C’est pourquoi, s’il y a bien un message que je veux que tu retiennes de toutes ces rimes en i, c’est que tout au long de l’année, il y grouille de vie. Alors, si tu tiens à la biodiversité, fais en sorte que cet endroit en
- Curling
: Le Jardin des Semeurs
Devine de quelle personne des comités de cercle et de baptême il s’agit.
Monsieur j’ai toujours trop chaud
Madame bisounours après une bière
Madame moi je suis vraiment en philo
Madame déléguée paillette
Madame « mon petit cœur de beurre »
Madame « QuOi Ma ChAiSe ReNtRe PaS eN tD ?? »
Madame est plus bleue que les bleu.e.s CARé
Madame mon crâne est une boule disco
Monsieur « à poil à l’aventure »
Monsieur j’ondule comme personne
Madame SLAYYYYYYY
Madame j’ai un style de dingue
Madame *send a feet picture*
Madame serait un atelier à outils si elle était une pièce
Madame j’ai des pyjamas trop stylé grâce à mamie *miaou*
Madame je regarde mal mais je suis un sucre
Madame passion raton laveur
Monsieur j’ai un hôpital sur le dos
Monsieur Dany Fantôme
Madame j’ai perdu la penne que je viens de retrouver
Monsieur on m’appelle Kreatuur
Madame je gère les defratax comme jamais
Madame passion câlin général
Monsieur je ramène un pote à chaque bleusaille
Monsieur « je suis trop chauve »
Monsieur on a raté ma colo
Monsieur « c’est un falafel par personne! »
Madame « respectez les deadlines svp »
Madame passion nouvelle colo
Madame fait revivre les interfacs
Madame je pète m/des rotules
Monsieur « c’est nous qu’on gagne »
Monsieur je suis bougon quand je bois
- Al Ghucs
Follon, PCR, Becky, Lasagne, Gruyère, Wallasticot
tik, Coluche, Dramamurge, Carlota, Tetrokon, 2tension, Duche, Pudu,
Franginette, Obeer Wan, Mary Poppers, Zygoma-
tacourt, Fringante Banane, Totally Cuite, Manglar, Tyrassick, Dropsan, Ral le bol, Inbev,-Ab
Stuttle,Cubix, Grumpy, Ghucs,-Al Bablotte, Aramis, Balou, 2bile, Pan-
Réponses (de bas en haut et de gauche à droite) :
Mots croisés
Vertical
1. Pas intelligente
2. Boucle d’or
3. Secte
4. Dinosaure*
5. Fournisseur de bières qui n’aime pas quand on respecte pas les deadlines !!
6. Ordre et animal
7. Cape
8. Cuite au théâtre
Horizontal
A. Un des sept nains
B. _suffixejaponais
C. Fruitviande
D. Meurt mal
E. Le plus chauve et déchainé
F. Mou
G. Petit cervidé (qui crache)
H. Plat italien
I. Sniiiiiiiif
J. Fruit fringant
K. Vive le vin
L. Guillaume
9. Muscles des joues
10. Fromage à trous
11. Le plu affamé
12. Comme oncle Picsou
13. Y en a marre
14. Premiers soins
15. Test covid
16. Jean long
17. Humouriste
M. Mousquetaire
N. Disney
O. Rat
P. Sportive
Q. Douche sans eau
R. Pas intelligent
S. Peintre qui n’aime pas quand on respecte pas les deadlines !!
T. Créatrice de bleu.e.s
U. Parle beaucoup
V. Teubé.e.s
W. Tcru
X. Belgicisme pour activités festives
* Il y a une faute d’orthographe, oups
Pour le correctif, envoie un message à Laurine Gref ou Camille Nogris.
151,59 cm
148,69 cm
Merci à Romain Hancisse pour les illustrations
Merci à toustes les contributeur.rice.s