Sommaire : - Édito …………………………………………………………….3 - Al-ǧihād bi amwalikum wa anfusikum ……………………..4 - Lettre ouverte au Nine City ……………………………...…7 - Le mot d’Alain Delchambre …………………………………8 - Pourra-t-on encore dire « Va te faire enculer chez les Grecs » ? ……………………………………………………….9 - Portraits chinois ……………………………………………..10 - Te mets pas dans cet État! …...…………………………..11 - « J'ai toujours voulu être satirique » ………………….13 - Un racisme anti-blancs en Afrique du Sud ? ……….….14 - L’Assemblée les « Assises du Folklore » ………………17 - Le Tramway des enfants, Théâtre Varia …………..21 - Dour, mon Amour …………………………………………..24 - Brève malsaine ………………………………………………25
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L'édito Vaste sujet que celui que nous avons choisi à l'occasion de cette Philomène. Choix audacieux s'il en est, original mais pas que, nécessaire surtout, deux mois ayant passé depuis la tragédie de Charlie Hebdo. Ce choix, encore, est avant tout peu anodin. L'expression des sentiments de deux jeunes gens qui ont vu leur environnement protégé – la bulle qui entoure notre université n'est pas qu'une image – subitement mis à mal en cette journée de blocus, lorsque facebook et autres ont commencé à propager la nouvelle de l'attentat.
m'a montré un article sur son ordinateur. D'abord, très honnêtement, j'ai bien ri « gros fake », « beau troll ». Puis, je suis tombée sur une vidéo (quitte à procrastiner) sur un site un peu douteux (mais qui prend vraiment la peine de regarder plus loin que SudPresse?). Là, j'ai vu sous mes yeux un homme à terre se faire achever froidement d'une balle dans la tête. Comme l'a dit un autre ami « le « non ça va chef » qui te fout ta journée en l'air ». Et là, grosse réaction de petite gamine choquée et nageant dans l'incompréhension la plus totale, les larmes me sont montées au yeux et j'ai détourné les yeux. Aujourd'hui, en écrivant cet édito et en ayant écrit, lu et compilé tous les articles que vous vous apprêtez à lire, je ne détourne plus les yeux. Et je ris beaucoup en lisant ce que mes amis ont produit, parce que là réside la capacité extraordinaire de l'être humain, le plus bel hommage qui soit. Aujourd'hui, je comprends pourquoi il était absolument nécessaire que nous éditions une Philomène dont le thème est la satire. Tant que nous rirons, nous apprendrons, petit à petit, à ne plus détourner les yeux.
On dit souvent que tout le monde se souvient de ce qu'il était en train de faire le jour de l'attentat contre les deux tours du World Trade Center. Loin de moi l'idée de mettre sur la même longueur d'ondes deux événements incomparables, mais cependant, au niveau de la réception qu'en a eue la population, il me semble logique d'établir un parallèle. Mis à part le fait que nous, étudiants, faisions à priori tous la même chose ce jour-là (Coucou la BSH), il est certain que chacun a vécu cet instant, ces instants, de façon personnelle. Je me souviens que j'étais dans une salle de séminaire et que c'est mon ami qui
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Biffleuse
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Al-วงihฤ d bi amwalikum wa anfusikum
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Lettre ouverte au Nine City Ô toi charmante Schaerbeekoise, sais-tu à quel point j'étais heureuse de vivre une belle aventure avec toi ? Tu semblais sans défauts, tu te présentais à moi telle la moitié que j'avais toujours attendue, un être de perfection ! Ton prix compétitif faisait pleurer de joie mon Trésorier; ton fumoir m'aurait permis d'avoir ma dose de Nicotine sans devoir me couvrir; et surtout j'étais assurée de ta capacité à être un lieu de débauche tout à fait charmant, comme tu nous l'avais déjà démontré plusieurs fois auparavant. Ô comme tu étais parfaite ! Comme je te voulais ! Mais pourtant, tu m'as trahie. Et de l'une des manières les plus dures, des plus froides. Cet appel, deux jours avant la célébration de notre union, pour m'annoncer que tu n'étais plus disponible, m'a brisé le cœur. Qu'importe les raisons que tu as invoquées, tu es partie quand j'avais le plus besoin de toi. Je ne te pensais pas capable d'un acte si impitoyable, tu n'étais pas celle que je croyais. J'ai tout fait pour te récupérer, que tu reviennes près de moi, mais il n'en était pas question. Le monde s'écroulait sous mes pieds et tu t'en fichais. Toi et moi, ce n'était plus possible. J'ai réussi à me relever, et je n'ai pas honte de dire que moins d'un jour après t'avoir perdue, je rencontrais déjà quelqu'un d'autre, un certain Birmingham. Bien sûr, ce n'était pas toi, mais lui au moins, avait l'avantage d'être présent. Comment te pardonner après cette trahison ? Jamais je ne le pourrai. Tu n'es pas un être de confiance; et mon seul regret est de ne pas m'en être rendue compte plus tôt. Tu t'es habillement joué de moi; à un tel point que je ne puis même pas avoir de compensation malgré que tu sois en tort. Mais même ça, tu ne l'admets pas. Sache que je ne te souhaite rien de bon. Pouffiasse.
Une déléguée bal désabusée
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Le mot d’Alain Delchambre Après s’être fait discret pendant quelques mois, il revient ! L’ancien président du Conseil d’administration de notre Université a tenu à nous écrire pour nous faire part de sa réaction face aux attentats qui se sont produits à Paris dans le cadre de notre numéro d’hommage à Charlie Hebdo.
Je suis profondément choqué par l’odieux assassinat perpétré contre la rédaction de Charlie Hebdo. Le 7 janvier 2015 est une date qui restera marquée par l'infamie. Tous ces gardiens de la paix, ces chroniqueurs courageux, ces dessinateurs de grand talent ; disparus en un instant. Toutes ces familles décimées, endeuillées par l’horreur. Cet acte, lâche, n’avait qu’un but : attaquer la liberté d’expression. La liberté d’expression est pour moi une valeur sacrée ; elle fait partie des ciments de notre société. Se vouloir libre, c’est aussi vouloir les autres libres. Parler de liberté n'a de sens qu'à condition que ce soit la liberté de dire aux gens ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre. Il est donc nécessaire de la maintenir en dehors de toute restriction ; sans la liberté d'offenser elle cesse d'exister. La première de ces restrictions est la peur, et telle est leur volonté. Avoir peur, c'est mourir mille fois, c'est pire que la mort. Ces fanatiques ont attenté à la vie d’artistes hors du commun ; et vous savez, maintenant, que je suis très attaché au rôle de l’artiste. L’artiste donne à la vie, comme au monde, saveur, sens et beauté. Témoin de l’histoire, il incarne la révolte contre les absurdités du temps. Il exprime ce qu’un peuple peut offrir de plus singulier. Au cœur de toutes les interrogations, il est aussi doute et fragilité. Il a besoin de liberté et de respect. Une société vit, bouge, progresse d’autant plus qu’elle sait donner aux créateurs et aux artistes, mais aussi à chacun d’entre nous, la place qui lui revient. J’ai un rêve ! Je rêve qu’un jour sur les collines du Levant les terroristes poseront les armes. Je rêve qu’un jour chaque homme pourra choisir et exprimer librement ses opinions. Je rêve qu’un jour tous les hommes pourront s’asseoir ensemble à la table de la fraternité. © Eddy le Pichon !
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Pourra-t-on encore dire « Va te faire enculer chez les Grecs » ? Le 25 janvier 2015, les Grecs sont appelés aux urnes afin d’élire leur nouveau gouvernement. Sans surprise, le parti SYRIZA (« Coalition de la gauche radicale ») remporte le scrutin. Les politiciens de toute l’Europe sont divisés par cette élection. Les partis d’extrême gauche (Mélenchon en tête) saluent une nouvelle ère qui s’ouvre pour la Grèce et l’Europe. Cette nouvelle ère, les partis de gauche Européens la saluent quant à eux timidement. Pour les autres partis, c’est statu quo. En effet, ce qui importe les pays de la zone Euro c’est que la Grèce rembourse ses créances. Alexis Tsipras, le président de SYRIZA, a lui promis à ses électeurs de rediscuter de la dette grecque afin de la baisser. Toujours est-il qu’avant de discuter avec l’Europe, Tsipras est chargé de former un gouvernement et donc d’obtenir une majorité parlementaire. Bonne chance dans un pays aux multiples crises politiques qui a vu la naissance de nombreux petits partis plus farfelus les uns que les autres : PAEKE (Non à la gauche, Non à la droite, Non au PASOK, Non à ND, NON à la guerre,…), ROMA (Front Solidaire Orthodoxe) ou encore le plus célèbre Aube Dorée (parti d'extrême droite). Tsipras s’y colle pourtant, et il a le choix. Son choix est pourtant déjà fait. SYRIZA s’alliera avec le parti de droite souverainiste des Grecs indépendants (ANEL). Politiquement, l’alliance est contre nature. L’extrême gauche qui s’allie avec l’extrême droite, c’est comme demander à $olvay de passer de l’argent à la Philo. L’alliance est pourtant conclue et le gouvernement prête serment le 27 janvier. Mais pourquoi ? Selon Alexis Tsipras, le plus important est la réduction de la dette grecque par les instances européennes. Il unit dès lors son avenir avec le parti le plus proche de ses propres idées en matière de politique européenne. C’est à cet instant que se pose la question : Jusqu’à quel point peut-on abandonner des idées pour en défendre d’autres ? Panos Kamménos, président et fondateur de l’ANEL, est en effet très controversé. D’abord, et comme il se doit pour un politicien d’extrême droite, il a des prises de position racistes. En décembre 2014, il déclare par exemple que « contrairement à l’Église orthodoxe, les bouddhistes, les juifs et les musulmans ne payent pas d’impôts ». En plus d’être raciste, Kamménos est aussi connu pour son homophobie. Il s’est par exemple exprimé contre le PACS pour les homosexuels. Ces prises de position vont bien sûr à l’encontre de l’extrême gauche rassembleuse et unitaire comme l'imagine Tsipras. La Grèce ira-t-elle contre l’une de ses traditions les plus fantasmagoriques ? On pourrait se rassurer en voyant que le gouvernement actuel est uniquement composé par 12 hommes et aucune femme…
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Portraits chinois Vidier Diviers
Le Bleu
Macaron Ladurée
Si j'étais un (une)...
Si j'étais un (une)...
Si j'étais un (une)...
… animal : une chouette … objet : une médaille de St-V … chanson : « Paysages antiques » … couleur : bleu … sport : gym aquatique … plat : le vol au vent du Théo … odeur : celle du cigare … boisson : de l'eau … film : « L'illusionniste » … endroit : la crèche de l'ULB ou pas loin … bruit : l'air original du Semeur … climat : la bruine … vêtement : toge (de cérémonie)
… animal : raton laveur … objet : mon pull du CECS … chanson : « Allons le bleu Gaspard, encore un an encore un an, allons le bleu Gaspard encore un an jamais trop tard. Si l'comitard, si l'comitard revient, on lui dira, qu'son bleu est toujours là, là, là, là... » … couleur : bleu clair … sport : effritage … plat : deux tartines … odeur : herbe fraîche … boisson : un jus d'oranges sanguines … film : Retour vers le futur - 3 … endroit : derrière le bar … bruit : des clochettes … climat : ensoleillé … vêtement : mon jean
… animal : un pepsi light … objet : ma gourde … chanson : « Le cri du Chaa » … couleur : vert (citron, olive foncé, kaki, gazon, forêt, pâle) … sport : le kayak … plat : écrasé de chou romanesco, risotto de courgettes au curcuma sur son lit de panais … odeur : odeur de poney … boisson : vodkapomme … film : tous les films récompensés … endroit : le Rohan … bruit : « chut » en réunion … climat : Pardon ? … vêtement : un foulard en soie
Te mets pas dans cet État ! Sauf si tu es resté enfermé chez toi sans aucun moyen de communication durant l’année précédente, tu n’as pas pu passer à côté de ce nouveau mouvement tendance protecteur d’un certain monde musulman : l’État Islamique. À lui seul, ce nom fout la trouille à tout l’Occident. Pourtant, malgré ses nombreux adeptes (du côté de Verviers par exemple), le mouvement a aussi quelques détracteurs. Mais au fait, tu sais que tu n’es pas un fan de l’État Islamique quand : -… T’as pas envie de mourir au nom d’un mec que tu n’as jamais vu. -… Tu pars en Turquie pour des vacances. Pas pour passer en Syrie ensuite. -… Tu estimes que la djellaba, comme le kilt, c’est un truc de tapette. -… Tu n’es pas raciste, mais « ce sont quand même tous de sales arabes » ! -… T’en es resté à Al-Qaïda. Classique. -… « D’ailleurs, ils ont déjà réussi à planter deux avions dans des tours eux ? » -… Toi aussi tu as déjà lu EI dans ton journal sans comprendre qu’on parlait de l’état islamique. -… La guerre propre, tu y crois ! -… Tu veux encore pouvoir aller à l’école, à la piscine ou au cinéma. -… T’es pas favorable à l’idée qu’on tire à la kalach dans un bureau de rédaction. -… Tu as déjà un mal de fou à parler Anglais, alors apprendre l’Arabe…il faut pas rêver ! -… Pour toi la femme est l’égale de l’homme. -… T’apprécies pas trop qu’on te qualifie de « chien de mécréant ». -… L’avenue Héger serait quand même beaucoup moins agréable l’été si les filles portaient toutes le Niqab... -… Quoique tout dépend des cas. -… T’es laïc. -… Le matin, c’est ton GSM qui te réveille. Pas le Muezzin. (quand même middle, ATTENTION) -… Tu préfères piloter des drones plutôt que de tirer avec une kalachnikov (REDONDANT) -… Les Chiites ? Ça se fume ! -… Tu n’aimes pas vivre dans la crainte. -… Avant, Bachar el-Assad c’était un salaud. Maintenant, c’est un protecteur du monde musulman contre l’islamisme radical. -… T’as encore envie de pouvoir boire une bonne bière. -… T’es pour qu’on recrée l’ordre des frères Templiers (et pas juste à l’ULB). -… Tu préfères l’injection létale plutôt que la lapidation lorsqu’il s’agit de peine de mort.
-… D’ailleurs, t’as pas envie que ta petite sœur un peu volage se fasse lapider. Pareil pour toi si tu couches avec la femme d’un autre. -… Tu sais que l’Islam prône aussi la paix. -… Selon toi, la longue barbe, c’est juste pour les hipsters. -… Tu es Charlie. Pas Charlie Coulibaly. Juste Charlie. -… Tu les trouves assez bête pour se faire exploser tout seul. -… Il y a un mot japonais que cela t'évoque malheureusement trop : KAMIKAZE ! -… Peace and love, c'est ton credo. Et ces mecs n’ont l’air ni peace, ni love. -… Démineur ! American Sniper ! C’est bon tu as compris que les ‘Ricains n’ont aucun mal à botter le cul des islamistes.
-…Tu n’aimes pas trop miss Belgique, mais c’est quand même plus glamour que miss Taliban ou miss État Islamique.
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« J'ai toujours voulu être satirique » Aujourd'hui, une personne naïve peut se sentir perdue dans un monde cynique où la violence se ressent autant dans le bus qu'à la télévision. Une telle personne pourrait de la même façon s'avérer décalée lors de conversations animées où, successivement ses plus proches amis ainsi que d'illustres inconnus lui feront croire bêtises et absurdités sorties tout droit de leur imaginaire, mais paraissant totalement plausibles à ladite personne. Celle-ci, dont l'esprit ne peut être qualifié de pragmatique et pour qui le second degré paraît aussi inatteignable qu'une qualif aux interfacs, se verra de ce fait « trollée » (néologisme créé un beau soir lors d'une soirée fort arrosée au Gauguin, après que trois personnes aient vécu un moment d'intimité inattendu et fort gênant impliquant le père d'une d'elles) à intervalles réguliers, et toute la bonne volonté du monde ne pourrait empêcher cet état de fait. L'innocent ne peut par définition s'épanouir totalement, entouré de gens pratiquant l'humour satirique. C'est pourquoi moi, votre fabuleuse déléguée Philomène, j'ai décidé de vous partager l'avis trouvé un beau matin dans ma boîte aux lettres. « Bonjour à toi, personne spéciale Bienvenue au stage d'humour satirique de Maîtresse O. Au programme, conférences, ateliers, Do It Yourself et mises en situation. Je vous promets 5 clés de réussite infaillibles pour qu'enfin vous puissiez vous sentir en phase avec la société qui vous entoure. Le temps des gentils, c'est fini! » Imaginez ma surprise et mon soulagement à la réception de ceci ! J'ai dès lors sans plus attendre envoyé ma candidature (ne vous brusquez pas mais un curriculum de la loose vous sera demandé pour évaluer votre niveau – forcément mauvais – dans le but de vous attribuer un niveau ! Au plaisir de vous y voir sous peu, Désespérément, Biffleuse
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Un racisme anti-blancs en Afrique du Sud ? Durant de longues années, la vie en Afrique du Sud a été régie par la politique de « développement séparé » plus connue sous le nom d’Apartheid. Ce régime est conceptualisé et mis en place en 1948. La politique d’Apartheid se voulait être l’aboutissement d’une pratique ancienne visant à la ségrégation raciale. Le statut social ou le rattachement au territoire dépendait en effet de la race de l’individu. Durant les années 1980, les lois raciales vont peu à peu être réformées via l’instauration de droits politiques pour les indiens et les métis. Mais c’est en 1989, suite à l’arrivée au pouvoir de Frederik de Klerk et la libération de Nelson Mandela en 1990 que les dernières grandes lois sur lesquelles reposaient l’Apartheid vont être abolies. Ce sera le cas en 1991. La fin de l’Apartheid va créer une forme de malaise des blancs en Afrique du Sud. Plusieurs raisons sont évoquées pour expliquer ce phénomène. Bien sûr, le changement de statut est dur à avaler pour une partie de la population blanche. La nostalgie du passé est souvent évoquée par les plus vieux Afrikaners du pays. La vie était en effet simple pour cette classe de privilégiés. Pour autant, est-ce que le mal-être actuel de la population blanche est uniquement du à cette nostalgie ? Il est certain que non. Affirmative Action : À la fin de l’apartheid, l’Affirmative Action (ou la discrimination positive) est mis en place. Il a pour but de permettre l’accès aux noirs à des domaines tels que la politique, l’économie, la culture, l’enseignement. La discrimination positive peut se définir par « le fait de mieux traiter une catégorie particulière de la population, estimée être systématiquement lésée ». En 1994, l’ANL, le parti de Nelson Mandela, prend le pouvoir. Ils vont tenter de s’attaquer aux inégalités héritées de l’Apartheid. Il crée donc la loi dite de « l’embauche équitable ». Son objectif est de donner plus de place sur le marché du travail aux catégories de Sud-Africains anciennement victimes de discriminations : handicapés, femmes et noirs. Cette loi va profiter presque exclusivement à la communauté noire. Ainsi dans de nombreux secteurs, notamment publics, des Blancs ont été invités à faire valoir leurs droits à la retraite ou à accepter des licenciements, moyennant une indemnité de départ. Les conséquences ont été rapides puisqu’une partie de la minorité blanche s’est appauvrie. En même temps, une classe moyenne noire (black diamonds) apparaît. Cet état de fait va bien sûr créer des formes d’incompréhension et de frustration au sein de la communauté blanche qui se sent délaissée par le pouvoir de son État. Ce malaise va se traduire par un fort pessimisme des blancs vis-à-vis de l’avenir de leur pays. Cape Times (quotidien national sud-africain à lectorat principalement blanc) réalise un sondage qui dit que 48% des blancs avoueraient ne pas avoir foi en l’avenir de leur pays, tout comme 39% des !
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métis et 42% des indiens contre à peine 19% des noirs. Ce sondage tend à prouver la méfiance des minorités envers la politique de leur pays. Les blancs sont d’ailleurs nombreux à le quitter. L’institut sud-africain de relations raciales (organisme indépendant) a publié un rapport alarmant affirmant que 800.000 sud-africains blancs ont quitté le pays entre 1995 et 2005. Dans la plupart des cas, il s’agit d’hommes actifs et qualifiés âgés de 25 à 35 ans. Des blancs qui quittent le pays sont de jeunes blancs souvent très qualifiés. Victimes de la discrimination positive, ces jeunes gens ne trouvent en effet pas de travail dans leur pays. Ce dernier se prive de cette façon d’un personnel très compétent dans une grande variété de domaines.
L’idéologie du président Zuma : Alors que Nelson Mandela fait de la réconciliation des différentes communautés un axe essentiel de sa politique, Jacob Zuma, le président actuel, ne semble pas être du même avis. Il considère qu’il a avant tout été élu pour défendre les intérêts de la communauté noire du pays qui représente ses principaux électeurs. Les blancs votent eux pour l’opposition. Zuma ne prône pas une politique de réconciliation, et il n’est d’ailleurs pas avare lorsqu’il s’agit de critiquer la communauté blanche du pays. En décembre 2012, il déclare par exemple que le fait de posséder un chien n’est pas africain et que cela fait partie intégrante d’une culture blanche. Le fait de posséder un animal de compagnie reflète selon lui une tendance inquiétante des noirs à vouloir imiter les blancs. Il doit également composer avec des extrémistes au sein de son parti. La polémique fut importante, lorsque Julius Malema, alors président de la ligue de la jeunesse de l’ANC, avait entonné la chanson symbolique de l’Apartheid « tuer les boers » lors de l’ouverture d’une conférence du parti.
L’Insécurité : L’Afrique du Sud est un pays rongé par l’insécurité. En 2005, le pays enregistrait des chiffres records : 19.000 assassinats, 55.000 viols et 120.000 hold-up. Les blancs se plaignent régulièrement de cette insécurité dont ils estiment être les principales victimes. Il n’est en effet pas rare que des bandes de noirs viennent attaquer des blancs pour des motifs racistes. Le phénomène semble d’ailleurs être aussi important dans les villes qu’à la campagne. Les blancs sont encore souvent de grands propriétaires terriens, et de fait des fermiers. Il semble que ces dernières années les fermiers blancs aient régulièrement été la cible d’attaques, de vols et d’assassinats. C'est sur ce motif de persécutions racistes dans son pays d'origine qu'un Sud-africain blanc a obtenu l'asile au Canada.
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Rejet du passé par les autorités locales : Les Afrikaners sont visés par les politiques culturelles de certains édiles de l'ANC très enclins à réécrire la toponymie locale. C'est ainsi que pour le polémiste afrikaner Dan Roodt, « le gouvernement est engagé dans une sorte de nettoyage ethnique » aussi bien concernant le changement des noms que la diminution de l’afrikaans dans l’enseignement. Concrètement, plusieurs gouvernements locaux prennent comme priorité de faire disparaître tout vestige linguistique ou toponymique se rapportant à l'héritage du colonialisme ou de l'apartheid alors que les populations les interpellent sur les difficultés économiques, l'explosion de la criminalité et les ravages de la pandémie du sida. À cette fin, ces gouvernements disposent du Conseil des noms géographiques sud-africain (SAGNC), dont les membres, proches de l'aile la plus radicale de l'ANC, sont chargés de recommander les changements de dénominations au Ministre de la Culture. Bien que stricts, les critères du processus sont occasionnellement détournés par le Conseil et le Ministre. L'exigence en particulier de l'existence d'anciens noms africains n'est pas toujours respectée. Ainsi, quand ceux-ci n'existent pas, ils sont inventés et approuvés par le conseil (Pietersburg et Pretoria).
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L’Assemblée les « Assises du Folklore » 19h15. Moi, l’autre rédactrice en chef et un compère arrivons au Chavanne avec un quart d’heure de retard. Mais visiblement fallait bien ça comme temps pour cuire suffisamment les pizzas qu’on avait commandé, afin d’être sûr qu’elles soient bien noires et que le cuisto oublie l’œuf de ma Bismark. J’ai un faible pour tout ce qui a une sonorité allemande. Ça n’a pas encore commencé. Sur le chemin vers le fond de l’auditoire, vingt personnes au bas mot nous font la blague de la livraison en nous voyant arriver avec nos cartons. « La quatre fromages c’est pour ici ! ». Bonne vanne, on se fend vraiment la poire. Ça annonce la couleur de l’auditoire. Les baptisés sont des crétins, c’est sûr. Dans la salle, ça sent bon le jus de Jefke; le CPS est venue en bande, tous pennés, folklo. Ça sent bon le Librex aussi : on nous distribue des questionnaires de satisfaction et Hamza, président du Librex, porte sa chemise fétiche. Tout semble en place pour laisser place à un grand débat, même notre Président ne peut être mieux situé, entre deux bons potes de folklore. 19h25. Introduction d’Hamza pour le Librex puis de Boris Peckel, délégué folklore de l’ACE, ancien président de baptême du CPS, pour l’ACE. A vu d’œil, je dirais qu’il est célibataire. Ça parle de charte folklorique, du pas du comment mais du pourquoi. Intervention de Jean-Michel De Waele, vice-recteur aux affaires étudiantes, à la politique sociale et aux affaires institutionnelles. C’est dire s’il se touche. Des délégués ACE apportent de la flotte et des gobelets réutilisables aux intervenants, une sorte de compromis sans crédibilité. Vient enfin le tour des présidents. « Qu’est-ce que le folklore pour vous ? ». On commence par Änder le président de baptême du CELB. Evidemment, on comprend rien. En attendant, on peut apercevoir Kiki, le président de baptême du CARé en train de gratter, sûrement occupé à se dépêcher de répondre aux questions proposées auparavant par l’ACE et le Librex, en copiant autant que possible sur ses voisins. Änder finit, Hamza demande de garder les applaudissements pour la fin de toutes les interventions. Applaudissements. Je m’étais peut-être trompé sur Kiki, son texte est bien trop long pour qu’il l’ait fait à l’arrache. Mais il est grillé, il a utilisé Wikipédia pour sa définition du folklore. Le prez’ Kiné : pas aussi bon que son entrée présidentielle lors du baptême Kiné. Le prez’ de Cercle du CDS : distinction intéressante entre esprit et coutume.
Boris partage l’avis de ses frères… de table. Il parle de « la richesse du folklore », mais je ne peux pas me retirer de la tête cette image de lui à poil sur le bar du fût délèg’ en Jefke. « Richesse du folklore »… Prez’ CP, trop bas pour que je puisse apprécier. Enfin, Dimitri aka Picore, notre président de baptême Philo. Il parle de l’importance de l’Absurde (Credo Quia Absurdum), du jeu bonne enfant que la bleusaille doit rester, c’est un poète. Original mais toujours juste, c’est définitivement lui le meilleur (oui je suis un gros suce-boule). Et pour finir vient Cru, présidente de baptême du CPS. Elle fait remarquer à juste titre que c’est la seule fille présente à cette table. Je lâche une mauvaise vanne et on enchaîne. Je n’ai pas très bien entendu la question suivante, dont je n’ai noté que des bribes : « baptême émancipateurs des inégalités sociales... » ? Picore parle de nudité et profite d’avoir la parole pour placer une pub pour la semaine culturelle. Avant, il venait de dire « niveau culturel, de qui se moque t-on ? ». Prez’ CP : « mon rôle n’est pas d’inculquer des valeurs, mon rôle c’est de planter une graine… » L’auditoire est hilare. Les baptisés sont des crétins. « Je ne suis pas la mère du bleu, je ne suis pas là pour formater ou imposer ». Et les ordres on en reparle ? Peckel fait un constat assez juste en disant que les universités, comme les écoles, sont inégalitaires. Le baptême devrait être universel mais il ne présente pas tellement de diversité en fait. Prez’ CDS : « Popopom » Kiki est mignon quand il parle. Surtout quand il parle de son pays. LA FRANCE MONSIEUR ! Änder : on ne comprend toujours rien. On en arrive à la troisième question, mon assiduité est en berne, mais au moins je suis encore là, ce qui n’est plus le cas de la moitié de la salle. La question porte sur la place du Libre Examen. Blablabla, tout le monde s’emballe, Peckel contre le monde, le prez’ CP qui ne veut pas en parler publiquement et Dimitri qui fait une parfaite synthèse. C’est toujours le meilleur (et je suce toujours autant de boules). 20h50. On passe à la deuxième partie, le débat interactif. Première question pertinente : « quel est le but d’un comitard quand il commence une bleusaille ? Que veut-il faire pendant 6 semaines ? » S’en suit une intervention de 3h de Martin Casier, une autre d’une fille d’ouvrier, musulmane, baptisée 2013 (« tu peux rester » lui lâche un Hamza farceur) et une flopée d’autres questions intéressantes telles que « pourquoi avoir invité uniquement des présidents de baptême si le folklore ne se limite
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pas qu’au baptême » ou « pourquoi détruire les normes de notre société si c’est pour en reconstruire d’autres parfois plus stigmatisantes (toges, vlecks, grades,…) ? ». On redonne la parole à M. De Waele qui nous dit que si l’on n’évolue pas, il en va de la survie du baptême, qu’on sent bien que le folklore est en déclin. Mais qu’est-ce qu’il en sait ? Ce n’est pas parce qu’on a 50 bleus au lieu de 100 que notre folklore s’en porte plus mal Monsieur ! Pour défendre son parti, Dimitri parle de son ressenti en tant que jeune baptisé (ndlr : vous n’étiez pas né), son vécu du changement radical entre ce que la société lui montrait et le coup de poing que le baptême lui avait offert. Plus jamais ! Plus jamais il ne se laisserait avoir ! Il en profite pour adresser une pique aux autorités de l’ULB qui selon lui n’assume pas leur responsabilité dans l’image actuelle que dégage le folklore estudiantin. Et pour finir en beauté, il est le seul à dire haut et fort que le CPL est un cercle BAPTISMALE assumé, et que donc les Cercles de sections (en citant le CPhi en premier) sont là pour prendre le relais sur une grande partie du pan culturel et du quotidien académique, ainsi que vis-à-vis de personnes qui voudraient s’investir dans un cercle sans passer par le baptême. Quelqu’un de l’auditoire soulève que ces cercles ont justement été créés en réactions à une Philo trop fermée sur elle même et ses pennés. Ce quoi je te réponds ici : certes ! mais il y a de cela combien d’années ? Et si on regarde un peu dans le présent plutôt que dans le passé, ne fonctionne t-on pas très bien ainsi ? La Philo assume de ne plus vraiment être un cercle facultaire, tout en accueillant un maximum de gens et en restant ouvert au plus large public possible. Le président de cercle du CDS fait une remarque qu’on entend trop peu : il parle de privatisation de la penne. Les baptisés réservent bien souvent le port de la penne aux moments bibitifs, ne donnant pas la meilleure image possible d’un penné. Même si le folklore de la boisson n’est pas à omettre et occupe une place importante dans notre Alma Mater, il a bien raison de souligner qu’on pourrait également porter notre penne dans nos autres activités étudiantes, plus valorisantes (sorties culturelles, remise de diplôme, etc.). Ouf. C’est que ça devient sérieux tout ça. Heureusement un vieux con se lève, baptisé 85 et nous éclaire d’une vision nouvelle bien que plus vieille sur notre manière d’aborder nos bleusailles. À son époque, la Guindaille n’était absolument pas libre-exaministe. Un gueule-en-terre était gratuit et ne méritait aucune explication et la dérision prévalait durant le baptême (avec de bêtes épreuves comme devoir voler des plaques de noms de rues). Le Libre Examen, lui semble l’avoir appris sur les bancs durant les cours (selon un de ses profs, le Libre Examen consistait en la différence entre « Amen(e) » et « Amène tes preuves »). Le tournant qui valut l’exacerbation du Libre Examen se situerait autour de 1995 avec notamment apparition des
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Jugements. De nos jours, on en arrive à exagérer le rôle du Libre Examen dans les baptêmes au point qu’on veut qu’un bleu se rebelle mais pas trop non plus pour qu’il reste gueule-en-terre; alors qu’un mec qui se casse avait peut-être justement tout compris au Libre-Examen. Je me fais alors la réflexion que le système Louvaniste d’un baptême et d’un passage de couvre-chef séparés n’est peut-être pas une si grosse connerie. Une piste à explorer. Dimitri dans une dernière prise de parole balance un « je suis un cercle baptism… » avant de se reprendre « je représente un cercle… ». Trop tard. Hamza en profite pour dire qu’il a organisé cette assemblée juste pour obtenir cet aveu. Qu’est-ce qu’on se marre quand même. 22h15. Conclusion de Boris, qui dit de plus pertinent : « 3h de débat presque sobre ». C’est vrai que ça manquait de pils. Surtout après la Bismark sans œuf mais avec trop de sauce piquante. Tiens je vais écrire ça sur le questionnaire de satisfaction. Ça manque toujours de pils. Quoi ? J’entends Hamza annoncer qu’il y a deux fûts au CPS ? Feinte, ils n’ont plus de fûts, eux non plus. Triste époque. Semeur vaillant du rêve…
Fantomate
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Le Tramway des enfants, Théâtre Varia La mort est toujours présente et est une des conditions de la vie. C'est selon cette réalité que cette pièce se construit. Quatre enfants sont morts, dans des circonstances assez rudes, dans des lieux et des temps différents et vagues. Ces enfants sont morts et se retrouvent dans un nouvel espacetemps, celui d'un tramway qui dans sa course avance inexorablement. Et, qui ne s'arrête que pour débarquer ou embarquer de nouvelles âmes. L'oubli étant la condition de leur vie dans ce nouvel espace. Et si l'on vivait encore dans les souvenirs de nos proches après la mort ? La réflexion est enclenchée. C'est dans un espèce de purgatoire que se retrouvent ces enfants, dans un lieu étrange : pourquoi un tramway ? La vie, la mort, ne serait-ce qu'une ligne droite ou qu'un cycle ? La vraie mort n'arrive-t-elle qu'une fois qu'on a été oublié ? La pièce pousse décidément à la réflexion et le fond s'allie parfaitement avec la forme. Les enfants seront donc joués par des adultes assez âgés, l'image est forte et bien pensée. Dans un contre jeu qui en vaut la peine, ces corps d'adultes joueront avec brio le jeu de l'enfance et de ses
caprices. Le texte est difficile et la qualité de jeu est pourtant à la hauteur. Ces enfants-adultes sont déroutants, ils emploient à certains instants un vocabulaire qui n'est pas celui des personnages joués et qui remet directement le spectateur face à la réalité. Le texte est un exercice de style à chaque instant, entre des litanies de mots, des répétitions et des échos, il donne un rythme et raccroche perpétuellement le spectateur au spectacle. La disposition scénique et les effets de son et de lumière m'ont convaincu. L'action se passe et les tensions se construisent dans un décor épuré. Ce huis-clos dans lequel les personnages s'entraideront, se disputeront, se construiront, pourra nous faire repenser à la lecture de celui de Jean-Paul Sartre, dans un univers à la fois différent et pourtant relativement proche. L'intertextualité entre la pièce et l’œuvre de Sartre est claire pour qui aurait lu Huis-Clos. « L'enfer c'est les autres » : on peut le retrouver, sans trop d'efforts, ici aussi. La scène épurée nous permet d'autant plus de profiter du jeu et du texte. Avec par instants quelques effets qui sauront nous rappeler le tramway ou la mort, des effets simples mais qui mettent en place un appel à notre inconscient. Un théâtre de réflexion, voilà ce que le Varia nous propose pour cette représentation. Des questions telles que la valeur du temps, l'oubli, la mort, les
souvenirs. Des souvenirs, on en aura tellement et ils évoqueront chacun à leur manière certaines choses pour le spectateur ; chacun pourra faire un lien avec sa propre vie, avec ses propres souvenirs d'enfances, et ça fait du bien. Lorsque les comédiens évoquent cette enfance (ses odeurs, ses bruits, ses images) nous serons replongés aussi vite dans notre passé. Le spectateur repensera à sa vie et l'écho que le texte provoquera en lui le ramènera à ses doux souvenirs de jeunesse. L'exercice serait amusant à faire chacun de son côté. Je me souviens que nous grimpions aux arbres, je me souviens des feuilles mortes dans les bois, des myrtilles qu'on y mangeait, de l'odeur du feu de bois, des rires, du goût des tartes aux pommes, des pommes de pin qu'on ramassait, de l'odeur de la boue et de la terre, …
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La pièce jongle entre humour et sérieux : humour noir ou cynique, humour bon enfant, répétitions et échos. Plus j'y pense et plus je trouve cette pièce complexe et dotée d'un équilibre plus qu'intéressant. Elle nous permettra, en outre, d'exercer la puissance de notre imaginaire, qui nous portera dans ce monde parallèle. Entre grains de folie et sérieux du sujet, entre drôlerie et introduction de certaines réflexions. Cette pièce est un plaisir, condensée en une heure. Je ne saurais que conseiller d'aller la voir car le sujet même s'il paraît lourd, ne l'est plus tant que ça tant il est agréablement traité. On est porté du début à la fin, et la fin en vaut la peine. Clément Fourrey
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Dour, mon Amour Amis mélomanes, réchauffez vos cœurs et vos oreilles à l’annonce des quarante premiers artistes confirmés pour le Dour Festival. Pour rappel, il aura lieu cette année du 15 au 19 juillet. Non vous ne rêvez pas : cinq jours, donc ! Dites merci à Mons 2015. Une huitième scène couverte fera son apparition cette année : « le labo », à la place du Dub Corner (qui lui bouge à la Balzaal). La Red Bull Encyclopedia Balzaal quant à elle devient une scène en plein air et migre « au terril » (ils se rendent compte que cela commence à faire loin pour passer de scènes en scènes?). Bref, on se motive avec un début de line-up qui nous tient d’ores et déjà en haleine. AME- REJ CAMO & KROOKED – All Night CAMO & KROOKED – Move Around CHINESE MAN – Washington Square CHINESE MAN – Racing with the Sun DANNY BROWN ft. Purity Ring – 25 bucks DIXON & Guy Gerber – No distance DJ TENNIS – The Outcast EAGULLS – Nerve Endings FLUME – Insane GOOSE – Synrise HIGH CONTRAST – The Agony and the Ecstasy JON HOPKINS – Open Eye Signal JON HOPKINS – Collider JULIO BASHMORE – Au Seve KLANGKARUSSELL - Netzwerk (Falls Like Rain) NILS FRAHM –Says NINA KRAVIZ – Ghetto Kraviz NINA KRAVIZ - Pain in the Ass OMAR SOULEYMAN – Warni Warni PAN POT – Mental Rush SALUT C’EST COOL – Trick Global RONE – Bye Bye Macadam RONE – So, so, so SIMIAN MOBILE DISCO – Cerulean Parce qu’il n’y a pas que Dour dans la vie (quoique…) on vous annonce aussi que Noel Gallagher, Chemical Brothers et The Prodigy seront à Werchter mais aussi Rone, Fakear et IAM au Main Square (et Lenny Kravitz + Muse qui font les deux)
Brève malsaine Comment, lorsque l'on parle d'érotisme et d'amour sensuel, ne pas mentionner le plus bel outil mis à la disposition de l'homme pour aider à la réalisation de celui-ci. Si le charme qu'il faut mettre en place au TD est tout à la discrétion de chacun dans l'art et la manière de faire, les auteurs de ce présent ouvrage ne sauraient trop vous conseiller pour séduire la gente demoiselle de votre choix – hormis une bleuette qu'on ramène sans problème grâce à l'effet toge – de vous munir de ce qui est en la matière une des plus belle création de l'homme, j'ai nommé le GHB. Outre ses effets euphorisants avant de passer à l'acte, il vous permettra de farcir de la donzelle sans trop d'efforts et de ne pas vous ennuyer à devoir lui préparer le petit déjeuner le matin venu. Fini, donc, les collocs qui râlent parce qu'un morue squatte la douche ou les cris et les murs qui tremblent à en réveiller maman, laisser votre proie après vos ébats torrides directement sur la baleine, les gestionnaires de la salle Jefke pourront directement la déposer au Mollocks. Si l'usage de ces pilules magiques est aisé, s'en procurer peut relever d'un sport plus complexe, il vous faudra vous mettre en contact avec quelques amis de vos amis de vos amis et oublier qui ils sont aussi vite l'achat effectué, la rédaction pourra vous proposer si l'illégalité vous pose problème de vous munir d'une demi boite de dafalgans qui auront un effet tout similaire même si les quantités à cacher dans le verre de vos compagnes seront, elles, moins discrètes. Quelques fieffés saligauds ayant donné mauvaise presse à cette aide du Dom Juan ces derniers temps, veillez bien à être à l'abri des regards et n'hésitez pas à dénoncer ceux qui comme vous auraient recours à cela. A bientôt pour d'autres conseils à la con, Satiriquement vôtre Julien Lepers NDLR : C'est de l'humour bande de cons.
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que l'on se donne par soi et pour soi, n'a rien avoir avec celui qu'on partage (comme dirait JeanJacques, « mais rien vraiment ne change, mais tout est différent, comme ces festins que l'on mange seul ou en les partageant ») (je vous accorde qu'il ne parlait pas de masturbation, mais soit). Ne vous inquiétez donc pas, une vie sexuelle à deux et la masturbation sont tout à fait compatibles. Je dirais même plus : ils fonctionnent très bien ensemble ! Une femme qui se masturbe est plus heureuse, mieux dans sa peau, connaît mieux son corps et ce qui lui plaît. Autant d'éléments qui facilitent un acte sexuel réussi. Le Dr. Lauren Streicher, professeur agrégée en gynécologie obstétrique à Northwestern University (sisi j'ai des références) dit même se masturber entretient notre libido, et donc on a plus souvent envie d'une partie de jambes en l'air avec son partenaire. En gros : plus on
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fait l'amour, plus on en a envie. La masturbation agit comme un stimulus. (L’Huffington Post a écrit un article en janvier 2015 sur 13 bonnes raisons pour une femme se masturber, je vous y envoie). De plus, disons-le, quand on n’a pas de plan cul en blocus, on peut quand même se détendre de manière rapide. C'est vachement cool, et apparemment, selon la légende, on réussit mieux ses examens car on est plus détendu. Alors, plus question d'hésiter ! De plus, cette merveilleuse semaine vous permet même de venir à une démonstration de sex-toys. Vous savez ce qui vous reste à faire. En espérant que vous ayez pleins d'orgasmes, S.M.
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Ode au clitoris, à mon vibro et à ma main droite J'en ai entendu des hommes rigolant à propos de leur bras droit plus musclé que leur collègue de gauche. Souvent, ce genre de discours s'accompagne d'un clin d’œil appuyé – « u know what i mean » - ou encore d'un cours sur la vitesse à adopter lors d'une branlette. La masturbation masculine semble évidente pour tout le monde. Et tant mieux ! Mais j'ai la fâcheuse impression que celle féminine reste plus taboue. Ou du moins, on en parle avec moins de facilité. Pourquoi donc ? La main droite des femmes peut tout autant être un partenaire valable que celles des hommes. Alors, moi j'ai eu très envie d'en parler. Il y a moins d'un an, je ne me masturbais pas. Ou du moins, j'avais essayé mais je m'y étais mal prise (tentative quasi vaine de pénétration avec mes doigts). Dans quel monde triste vivais-je ! Depuis la découverte du plaisir du toucher du clitoris, je peux me donner plusieurs orgasmes par jour toute seule. L'univers me semble différent, plus beau. Alors j'appelle toutes les femmes : masturbez-vous ! Osez chipoter à votre clitoris, tous vos nerfs de plaisir sont là, réunis dans ce petit endroit. Le vagin et la pénétration sont des mythes. Oui, ça peut
mener à l'orgasme évidemment, mais vous êtes bien plus assurée du résultat en vous focalisant sur le clitoris. Quand on l'a exploré, on ne plus s'en passer et vous êtes simplement tentée de vous toucher en permanence (je vous conseille tout de même d'éviter de le faire en public, mais après vous faites ce que vous voulez). Plusieurs armes du bonheur s'offrent à vous : les sex-toys (le gode ou le vibro par exemple) ou, si vous êtes fauchée, votre main (à ne pas sous-estimer, vraiment). Le vibro c'est plus facile, indéniablement. Ça vous mâche une partie du travail et on peut se la couler douce. Mais la main est plus agile, et peut trouver les petits « spots-plaisirs » inattendus (par exemple, jouer avec les coutures de votre jogging qu'on appuie sur le clitoris est assez incroyable, et les doigts ne puent pas après) (astuce de fi-folle). Je sais que certaines d'entre vous pensent que si on a un vibromasseur, ou tout autre sextoy, on ne voudra plus jamais de partenaire sexuel après. C'est vrai que les performances du vibro sont très élevées et que son taux d'échec est quasi nul. Il est toujours prêt à être utilisé et ne fatigue jamais, ô merveille ! Mais il s'agit de deux types de plaisirs bien différents et distincts. Le plaisir
et sur la Satyre. Je rêvais avec un avant-goût de jouissance, vous savez ce chatouillement du bas ventre avant de jouir réellement, que l'on pourrait m'insulter et me calomnier en me traitant de salaud et j'en éructais d'avance d'un rire gras et pleinement satisfaisant. J'en était si excité que j'en partais pour le TD trouver un endroit pour décontracté mes diverses crampes. Et voilà le moment où je vais trop loin. Je m'arrête donc ici mais qu’on
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n’appelle pas la police des mœurs, je m'excuse déjà platement de mes dires ! Même si pour ce qui est de ces excuses, seule la forme existe, car du fond je n'en ai guerre à faire, j'emmerde définitivement les castrateurs de liberté de tout bord. Bisous de moi. Où vous voulez (si votre esprit le désire) Satiriquement vôtre, Julien Lepers, président du vice.
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50 Shade of Vulgarity J'étais encore en train de réfléchir à la manière la plus impertinente – mauvaise réputation oblige – de commencer un article sulfureux pour ce journal ô combien sérieux et vieille France que vous tenez entre vos mains tremblantes d'alcooliques en manque de la veille. Il me semblait du meilleur goût de traiter de sujet acide sans acide, s'en est peut être le plus dommage, de l'amour charnel entre un homme et un femme. Et qu'elle ne fut pas la surprise éclairée de mon unique neurone quand mes pensées me portèrent au frontière du politiquement-correct ; moi, qui me laissait aller aux pensées les plus viles et les plus animales que nos être de chairs puissent avoir. Je me remémorais mes lectures de Sade avec une mi-molle complètement assumée. Mais mon esprit retors me laissait soudain à penser à la tête de ma douce victime imaginaire lors des plus douloureux sévices, que moi et mes parties génitales pourrions lui infliger si la donzelle existait vraiment. Je me réjouissais à l'idée d'une petite claque savamment dispensée sur les fesses d'une féministe un peu trop convaincue par la cause. Oui ! je cherchais bien évidemment la merde mentalement. Imaginant déjà les scandales que cela provoquerait dans le doux monde de l'interprétation fallacieuse des idées d'autrui à mille lieues des intentions premières de son auteur. Mon esprit excluait du
prisme de ses réflexions la probabilité de me faire taper sur le bras – mais lequel – pour mon impertinence et mon manque de tact. Je me faisais un mont merveilleux en pensées où je pourrais me permettre quelques petites choses lors de mes prochaines mille et une nuits. Je rêvais, peut-être après avoir vu les photos du calendrier, que la vie pourrait être un perpétuel porno chic ou douceur côtoierait brusqueries de certains instants. Ça en deviendrait presque érotique mais je me préserve pour le prochain numéro de cette tribune. Enfin bref, je vous laisse imaginé l'étendue de mes rêveries du branleur solitaire, elles peuvent aller assez loin, enfin pas tant que ça, je suis un peu vieille France madame. J'aime à penser que j'ai – peut-être – un côté aristo. Je voyais déjà la cavalerie arriver à l'assaut du monstre phallocrate que j'aurais pu être dans une autre vie, si je n'avais pas un jour penser que l'Homme avec un grand H, comme umanité, s'il en avait fallu un (grosse vanne, les gramar nazi) n'était égal en tout avec son voisin et sa voisine. Qui seulement si elle le voulait pourrait passer des heures dans sa cuisine, parce qu'au final, je savais très bien m'y débrouiller seul. Je m'imaginais donc avoir une autre histoire – avec un petit H, comme il le faut – et pensais à l'interprétation que le monde ferait de ce texte dans un journal sur la Liberté d'expression
Mangez érotique ! De nombreux aliments recèlent des pouvoirs secrets censés « pimenter » nos soirées. Il n’est pas toujours évident de différencier le vrai du faux. Oubliez les queues de lézards ou les nids d’hirondelles censés réveiller votre libido ! Je vais vous parler ici d’aliments tout simples et courants de la vie de tous les jours. Des fruits et légumes dont on ne soupçonnerait pas le pouvoir érotique. Mais tout d’abord, qu’est-ce qu’un aphrodisiaque ? Un aphrodisiaque est une substance qui a pour effet de réveiller le désir sexuel ou d’augmenter les performances sexuelles des hommes et des femmes. Certains sont des plantes ou des épices, à consommer directement ou préparés, et d’autres sont faits à partir d’éléments d’origine animale. Même si le gingembre et l’ail ont pour réputation d’ouvrir les veines et les artères et donc d’augmenter le flux sanguin (je vous laisse deviner la suite), il est clair qu’on peut trouver mieux que ça pour stimuler sa libido. En voici un aperçu. Dans les croyances, il est dit que le cacao et le céleri auraient des vertus aphrodisiaques. Le chocolat libère bien des endorphines, hormones liées au plaisir mais rien de vraiment concluant n’a été prouvé jusqu’à aujourd’hui. En fait, la liste des aliments ayant ces
effets est très longue, mais ils ne sont pas tous efficaces. Il y a bien les incontournables huîtres, riches en zinc, stimulant la production de testostérone. Seulement, tout le monde n’est pas friand de ces petites bestioles mangées vivantes ! Au niveau des fruits et légumes, on démontre que les avocats ou encore les asperges libéreraient de la testostérone également. Hormone hyper importante dans la sexualité ! Mais l’un des plus puissants aphrodisiaques est le clou de girofle. Il combat la fatigue mentale et physique. Certains le conseillent lors de pannes de désir, rien que ça ! Maintenant, je vous l’accorde, ce ne sont pas les aliments les plus appétissants ! Alors, si vous voulez simplement donner une ambiance coquine à votre soirée, il reste les incontournables (faux) érotiques, qui sont juste là pour faire frémir. Des fraises trempées dans du chocolat, des sushis posés partout sur le corps façon Samantha dans Sex And The City, des coupes de champagne accompagnées de cerises… Rien ne vous interdit d’user de tous ces ingrédients pour booster votre sexualité. Mais après tout, l’érotisme ne passe t’il pas surtout par l’attitude que l’on dégage ? Fred aka Cerf
Smoothie Fire Kiss Ingrédients : 2 1 2 1
tasses de lait d’amande tasse de myrtilles (congelées ou fraîches) bananes pouce de gingembre frais épluché et finement haché
Préparation : Mixez tous les ingrédients dans un blender avec quelques glaçons et dégustez tant que c’est frais. Enjoy ! Louise aka Fievel
peut vous faire sortir. Et dans ce cas-ci, un simple baiser ne suffira peut-être pas… Mettez du temps à réagir à ses caresses et baisers. Dans ce jeu, c’est l’homme amoureux qui éveille le désir, le sentiment que votre prince charmant est enfin venu ! 1. Le serviteur : Si au contraire, vous êtes du genre dominateur, que 50 nuances de Grey vous a émoustillé, c’est plutôt celui-ci qui vous conviendra. Il y a une relation maître-esclave dans ce jeu. Le serviteur ne peut rien faire de lui-même et doit obéir à vos moindres demandes. Vous pouvez laisser tous vos désirs se réaliser ! Ce jeu de rôle fonctionne bien évidemment dans l’autre sens également. 2. Le professeur et l’élève : Ne mentez pas en disant que vous n’avez jamais fantasmé sur un de vos professeurs que ce soit en secondaire ou à l’université ! Et bien ici, vous pourrez satisfaire vos fantasmes. Vous êtes l’étudiante coquine et faussement sage et lui le professeur mûr et si sexy. Imaginez un cours particulier qui dégénère… Il y a ici le contraire qui est tout aussi intéressant : vous pouvez jouer la professeure sévère et sexy qui veut punir son élève insolent. Vous pouvez être sûr que monsieur y a au moins déjà pensé une fois ! Ces cinq idées ne sont bien sur qu’un mince échantillon de tous les jeux possibles à réaliser à deux (ou plus). Que ce soit en plein jour, ou à la lumière d’une bougie, dans un lit ou dans l’ascenseur qui vous conduit à votre auditoire, n’oubliez pas que la seule limite reste votre imagination.
Fred aka Cerf
5 idées de jeux érotiques pour passer une nuit torride Il arrive parfois que l’on ait des petites baisses de régime, que l’on soit mou et que notre libido soit au plus bas. Dans ces cas-là, pas besoin de passer la porte d’un club SM ou échangiste, il y a plus simple ! Avez-vous déjà essayé un jeu érotique ? Que ce soit un de ces jeux de société coquins ou ces jeux de rôles sexuels ? Vous trouverez dans cet article 5 idées de jeux à faire pour être sûr de se servir de son lit pour tout sauf dormir ! 1. Le jeu de société : Il y a tellement de jeux coquins en vente un peu partout. En passant par les dés jusqu’aux défis érotiques. Je vais vous donner ici l’exemple du jeu « Hôtel d’Amour » (en vente au Bibliopolis du cimetière d’Ixelles ; testé et approuvé). Ce jeu de société se présente comme un jeu de l’oie avec 69 cases (évidemment). Chaque case sur laquelle vous tombez vous donne droit à un défi et/ou une faveur sexuelle. Cela va du massage aux jeux de doigts coquins. Le but est d’arriver le premier sur la case 69 (et de vous chauffer en même temps), pour avoir droit à une nuit de rêve commandée entièrement par vous-même. Si vous arrivez à terminer le jeu, tenez-moi au courant ! 2. La strip-teaseuse : Si vous avez toujours rêvé de jouer l’effeuilleuse et de vous sentir désirée par votre partenaire, c’est LE jeu de rôle qu’il vous faut. Vous dansez, vous vous déshabillez avec sensualité sur la musique de votre choix, sous le regard de monsieur qui n’a pas le droit de toucher. Vous multipliez les poses et les gestes lascifs. C’est le voyeurisme et l’exhibitionnisme dans tout ce qu’il y a de plus sain car la vue est un des sens qui participe le plus au désir et au plaisir. D’ailleurs, pour plus de conseils sur la manière de s’effeuiller, venez à la représentation burlesque durant la semaine culturelle ce jeudi 12 mars ! 3. La belle au bois dormant : Si vous êtes plutôt du genre romantique, adepte du prince charmant doux et attentionné, ce jeu de rôle est pour vous. Il s’agit de jouer à la belle au bois dormant plongée dans un sommeil très profond, dont un seul prince charmant (très habile)
… un mec de droit : - ça ne sert à rien, son préfab ne sera tout de même jamais ouvert … un mec du brigang : - lire Sciences et Vie - dire que le brigang est très secret - dire que le brigang a un bon baptême - accepter un rachat du brigang dans son cercle - leur dire qu'ils sont acceptés à l'ACS (et bientôt l'ACE !) … ton parrain de baptême : - le retrouver à l'hôtel après une tournée Louvain - finir les actis chez lui - avoir des soucis de mâchoire - lui apporter des petits cadeaux en acti - voter pour lui pour le comitard le plus sexy … un chanteur de BB Brunes : - lui écrire un poème - être une hipster - être blasée - être noire - savoir faire des bananes plantains
… un moniteur skikot : - être déléguée sport - avoir des gros seins et glousser
- être un peu stupide - aimer la sensation de la neige sous ses fesses - aller dans la discothèque de la station même si elle a un nom pourri … un mec de la sécu d'André : - faire un selfie avec lui - lui faire la bise tous les soirs - passer de force derrière le bar - casser des coleçons - se mettre nue en plein milieu de la Jefke … un(e) vlecké(e) : - lui dire qu'avant, c'était mieux - lui dire que la couleur de son vleck lui va bien au teint - lui dire que sans son aide, le cercle s'enterrerait avec la philo - lui demander de raconter ses années de loyaux services envers son cercle - avoir une asinerie … un artiste incompris : - avoir dans son armoire le seul bouquin qu'il a écrit - être hipster - lui dire qu'il est unique en son genre - l'attendre nue dans sa loge et devenir sa muse - lui écrire un poème
Lysis, Fred, Dindon, Clem, Alys, Gaspard, Julien ET DAMIEN
5 conseils pour choper… … un bleu : - avoir une toge - lui tapoter sur l'épaule et dire "on s'enroule ?" - lui bourrer la gueule - lui dire ô combien son jugement était incroyable - lui dire qu'il a de l'avenir pour la toge … un comitard : - être une bleuette (et avoir des énormes seins) - lui bourrer la gueule - lui dire que la toge lui va bien ("mais t'es mieux sans") - lui caresser la tondeuse - l'héberger après une acti
… une minorité : - aller au cercle des étudiants étrangers - lui offrir un joint - se faire membre à l'UEJB - avoir un briquet de 30cm de Johnny Hallyday et avoir une relation très intime avec Yvette - savoir faire des bananes plantains … un cousin germain vachement mignon : - en lui faisant croire qu'on a tout les deux été adoptés (ou, du moins, qu'on est très éloignés) - remettre l'inceste à la mode - revoir ses principes moraux à la baisse - regarder ensemble Game of Thrones - "Mais je te jure que nos gosses seront pas trisomiques !"
… une féministe : - faire semblant de ne pas vouloir la laisser payer au restaurant - lui dire que le jour des droits de la femme c'est toute l'année - l'emmener voir les monologues du vagin - à 120km/h - lui demander si elle met des soutien-gorge
… un djihadiste : - porter de beaux sous-vêtements rouges sous ta burka - avoir de jolis yeux - lui acheter des grenades (au marché) - lui offrir une boîte de crayons pour qu'il fasse un joli dessin - lui demander de changer son fusil d'épaule
… un barman : - "Oh tu sers si bien les bières !" - lui dire que la bière ne le fait pas du tout grossir - lui dire qu'il a une belle pompe - accepter de passer après la bière - avoir un prénom fruité
… un prof : - se mettre au premier rang (avec un énorme décolleté) - aller en cours - lui proposer une collaboration avec le cercle pour faire une conférence pour la semaine culturelle sur l'érotisme - lui proposer un cours particulier - lui offrir une bière (et y mettre du GHB)
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VENDREDI 13 : ACTIVITE : Pour finir cette semaine culturelle en beauté, nous vous invitions à une séance de cinéma pour voir le film phare "50 nuances de Grey". Venez prendre une dernière dose d'érotisme avec nous ! Rdv : 12h au PUB Tarif: Prix normal d'une place étudiant
JEUDI 12 : ACTIVITE : Venez vous trémousser à notre cours d'initiation au pole dance ce jeudi ! Si vous avez toujours rêvé de faire une surprise à votre compagnon ou alors si vous voulez simplement vous sentir plus sexy, vous êtes au bon endroit ! Rdv : 13h au PUB pour un départ groupé Tarif : 5 euros/personne
CONFERENCE :
Une artiste burlesque viendra nous parler de son art : l'effeuillage. Elle nous expliquera, entre autre, pourquoi son activité relève de l'érotisme et non de la pornographie. Et petit bonus : elle nous fera une petite représentation juste pour le plaisir des yeux ! Rdv : 20h au H2.215 Tarif : 1 euro/personne
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MERCREDI 11 : PROJECTION : Nous projetons Eyes Wide Shut, film à caractère érotique de Stanley Kubrick. Synopsis : A New-York, un jeune couple bourgeois, Bill Hatford, médecin beau et brillant, et sa femme, Alice, commissaire d'exposition, se rendent à une réception mondaine. Le lendemain, après avoir fumé de la marijuana, Alice révèle qu’elle avait été tentée précédemment de le tromper, sans passer à l'acte. Ebranlé Rdv : 14h au R42. Tarif : gratuit
DEBAT INTERACTIF : Charlotte Leemans, sexologue de renom, viendra animer ce débat autour de la question : "Comment pimenter sa vie sexuelle grâce à l'érotisme ?". Ainsi, des fantasmes banals aux rêves farfelus, qu'est-ce qui pourrait vous permettre d'entretenir et de stimuler votre quotidien ? N'hésitez pas à lui poser vos questions les plus intimes ! Rdv : 20h au H1.308 Tarif: 1 euro/personne
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MARDI 10 : ACTIVITE : Nous organisons une démonstration de produits érotiques (huile de massage, lubrifiant, jouets en tout genre, etc.) en partenariat avec Lovely Secret, association qui organise des soirées « upperware » en Belgique. Nous proposerons pendant cette activité différents cocktails et zakouskis aphrodisiaques. Vous aurez ainsi la possibilité de voir, de tester et même d'acheter ces différents produits ! Ne soyez pas timide et n'hésitez pas à lui poser des questions, notre hôte, démonstrateur professionnel et plein de bonne humeur, est là pour ça. Rdv : 15h au CJC, bâtiment U Tarif : gratuit
CONFERENCE-RENCONTRE : Pour continuer notre exploration de l'érotisme, nous vous proposons une conférence-rencontre sur la façon dont le théâtre a traité ce sujet à travers les époques. Cette conférence sera dirigée par Andrés Cifuentes, metteur en scène pour la compagnie "Central Dogma", compagnie qui trace sa route depuis déjà plusieurs années dans le milieu du spectacle à Bruxelles et ailleurs. Cette compagnie vient assez régulièrement faire des représentations à l'ULB. Elle y a déjà joué notamment Eva Peron et 4.48 Psychose. Rdv : 20h au H1.308 Tarif : gratuit
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Programme des activités LUNDI 9 : VISITE : Pour commencer en beauté cette semaine culturelle, nous avons l'honneur de vous inviter à une visite du Musée de l’érotisme et la mythologie de Bruxelles créé par le Dr Guy Martens qui a consacré tout son temps libre a glaner des objets rares et de qualités en rapport avec l’érotisme et la mythologie. Monsieur Martens nous fera une visite guidée personnalisée. Rdv : 13h au PUB pour un départ groupé vers le Sablon Tarif : 1euro/personne
CONFERENCE-DEBAT : Au lendemain de la journée internationale des droits de la femme, nous vous présentons une conférence autour de la question de la place de la femme dans l’érotisme. Nous aurons l’honneur d’explorer cette riche thématique en compagnie d'un professeur de l’ULB, Mme Piette. Spécialisée dans l'Histoire des femmes, elle parcourra ainsi le sujet de l'histoire de la sexualité et de l'érotisme féminin en abordant des sujets divers et variés tel que le Marquis de Sade. Rdv : 20h au UA2.114 Tarif : gratuit
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L'Édito Chers amis philosophes et d’ailleurs, Voici venu le temps de la semaine culturelle du cercle de philosophie et lettres. Cette semaine où l’on met en avant les différents aspects de la culture par des conférences, des visites de musée, etc. Cette année, nous vous proposons un thème inédit : l’érotisme. Je vous entends d’ici ricaner, même répliquer qu’il n’y a rien de culturel là-dedans et que ce n’est que du sexe, mais venez d’abord jeter un œil à notre programme ! L’érotisme est longtemps resté un thème « tabou » directement associé au sexe. Encore aujourd’hui, les sourires gênés sont légions lorsque l’on parle d’érotisme. C’est pourquoi, nous allons vous montrer les différentes facettes de cet art encore trop méconnu. Cette semaine, nous le jurons, vous décomplexera et vous apprendra des choses que vous n’imaginiez même pas. N’oublions pas que le but est aussi (et surtout) de vous divertir et de passer un bon moment avec les différents intervenants qui nous feront l’honneur d’être présents. Venez donc vous réchauffer en Philo cette semaine. Nous vous attendons avec impatience ! Culturellement vôtre, Lysis Mettens et Frédérique Laloy
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Sommaire : -
Édito …………………………………………………….…….42 Programme des activités ……………………………….….43 5 conseils pour choper… ………………………….……....36 5 idées de jeux érotiques pour passer une nuit torride 34 Smoothie Fire Kiss ………………………………...………..32 Mangez érotique ! ……………………………………...…..33 50 Shade of Vulgarity ……………………….…………..…30 Ode au clitoris, à mon vibro et à ma main droite ......…28
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