MAGA ZINE XTR ABOOM
ESPRIT Changer de carrière à 50 ans !
PA S S I O N
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I N S P I R AT I O N PATRICK BRUEL Une vie symphonique
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AC TION
PRINTEMPS 2016
ARGENT La fin du pétrole. Vraiment ?
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Association des concessionnaires Subaru du Québec | quebecsubaru.ca
SOMMAIRE
L’éveil du printemps Le printemps se pointe enfin, avec le soleil et son lot de nouveautés ! Tout d’abord, la rentrée culturelle printanière est chargée à bloc, avec notamment Patrick Bruel qui s’amène à Montréal pour une série de concerts uniques avec l’OSM. L’artiste s’est confié à notre équipe sur sa carrière et son amour pour le Québec. Ce numéro foisonne d’idées, de pistes et de suggestions pour se faire du bien et être en santé. Que vous ayez envie de vous mettre à la course à pied ou au végétarisme, nous avons échangé avec des spécialistes qui vous aideront à réaliser vos ambitions. Côté investissement, l’équipe a enquêté sur les prédictions financières entourant le prix du baril de pétrole, et des experts partagent avec nous la stratégie à adopter si certains de vos placements sont reliés à cette industrie. Qui dit printemps, dit souvent grand ménage. On pense immédiatement à la maison, mais pourquoi ne pas en faire également dans sa vie ? Une coach de vie nous donne quelques pistes de réflexion. Bonne lecture !
ARTS ET DIVERTISSEMENT 06 AGENDA CULTUREL 10 CLUB DE LECTURE
GRANDE ENTREVUE 12 PATRICK BRUEL
UNE VIE SYMPHONIQUE
STYLE DE VIE 16 MODE
UN PIED DANS L’ÉTÉ
ARGENT
18 INVESTISSEMENTS LA FIN DU PÉTROLE, VRAIMENT ?
SANTÉ 21 ESPRIT
CHANGER DE CARRIÈRE À 50 ANS
24 CORPS
COURIR DU BON PIED !
PLAISIRS
27 NOUVELLES ADRESSES TROIS RESTOS INCONTOURNABLES
28 VOYAGE
LA JAMAÏQUE, LOIN DES TOUT-COMPRIS
32 BOUFFE ET CIE
VÉGÉTARISME : COMMENT S’INITIER ?
35 LE MOT DE LA FIN Découvrez encore plus de contenu dans la version interactive du magazine XTRABOOM sur La Presse+, dans la section Hors-séries.
FAIRE DU MÉNAGE... DANS SA VIE
DIRECTEUR DU MAGAZINE Frédérick J. Fortin /// RÉDACTEUR EN CHEF Martin Beauséjour /// RÉVISEURE LINGUISTIQUE ET CORRECTRICE D’ÉPREUVES Anne Marie Parent /// EN COUVERTURE Patrick Bruel Photographe : Diane Sagnier /// AGENDA CULTUREL Rédaction : Clémence Risler Photos : Michael Seminaro pour la Foire Papier16, Massimo Chiaradia pour Louise Lecavalier /// CLUB DE LECTURE Rédaction : Clémence Risler /// GRANDE ENTREVUE Rédaction : David Nathan Photos : Diane Sagnier et C. Nielsen /// MODE Rédaction : Martin Beauséjour /// ARGENT Rédaction : Normand SaintHilaire ///ESPRIT Rédaction : Josée Larivée /// CORPS Rédaction : Nicolas Cardinal /// NOUVELLES ADRESSES Rédaction : Clémence Risler Photos : Patricia Brochu pour le Fiorellino /// VOYAGE Rédaction : David Nathan Photos : David Nathan /// BOUFFE ET CIE Rédaction : Clémence Risler /// LE MOT DE LA FIN Rédaction : Nicolas Cardinal VENTES PUBLICITAIRES La Presse, 514 285-6931 PRODUCTION Directeur artistique : Martin Moreau Conseillère artistique principale : Sabine Clusiau Conseillère en projets publicitaires : Anne-Marie-Soleil Bernard Chef d’équipe : Marc-Antoine Rousseau Graphistes : Simon Bertrand, Patrice Bourgeault, Joanie Gill, Mireille Laurin-Burgess, Véronique Lavoie et Philippe Provost /// IMPRESSION Imprimeries Transcontinental. Tous droits réservés. Le contenu de la publication ne peut être reproduit, en partie ou en totalité, sans l’autorisation de La Presse ltée. 7, rue SaintJacques, Montréal (Québec) H2Y 1K9 Téléphone: 514 285-7272 /// Faitesnous parvenir vos commentaires à : xtraboom@lapresse.ca /// PROCHAINE PARUTION : JUIN 2016 /// Découvrez la version interactive du magazine XTRABOOM, dans la section Hors-séries, sur La Presse+.
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AGENDA CULTUREL Le printemps s’amène avec une offre culturelle riche et variée. Voici nos coups de cœur de la saison. OPÉRA
Les feluettes Le dramaturge Michel-Marc Bouchard s’allie au compositeur australien Kevin March et au metteur en scène Serge Denoncourt pour revisiter, façon opéra, sa célèbre pièce Les feluettes. On y retrouve entre autres Simon, ancien prisonnier, qui séquestre un évêque dans le but de lui rejouer le cours des événements l’ayant mené en prison 40 ans auparavant. Les 21, 24, 26 et 28 mai Salle Wilfrid-Pelletier, Montréal operademontreal.com
AGENDA CULTUREL
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Encore une fois, si vous permettez Omniprésente dans l’œuvre de Michel Tremblay, la figure de la mère est au cœur de cette pièce, véritable hommage à la sienne, Nana, interprétée par Guylaine Tremblay. L’auteur y trace un portrait émouvant de leur relation. Rires et larmes sont au rendez-vous. Du 6 avril au 14 mai Théâtre Jean-Duceppe, Montréal placedesarts.com
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FTA Le Festival TransAmérique donne l’occasion d’assister à des prestations scéniques des plus audacieuses. Cette 10e édition promet encore une fois de nous en mettre plein la vue. On aura entre autres l’occasion de voir Mille batailles, nouvelle création de la chorégraphe Louise Lecavalier, ainsi que L’autre hiver, opéra fantasmagorique signé Denis Marleau. Du 26 mai au 8 juin Montréal fta.ca
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Foire Papier Que ce soit sous forme d’estampes, de dessins, de collages, de sculptures, d’installations ou de photos, le support papier est à l’honneur dans cet événement réunissant les œuvres de plus de 400 artistes d’ici et d’ailleurs. Voilà l’occasion de faire de belles découvertes à rapporter à la maison ! Du 22 au 24 avril Hangar 16, Quai de l’Horloge Vieux-Port de Montréal papiermontreal.com
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L’origine des espèces Peu de temps après la mort de sa mère (Élise Guilbault), David (Marc Paquet) apprend que celui qu’il pensait être son père ne l’est pas. Il n’a alors qu’une idée en tête : découvrir d’où il vient et ce qu’a vécu sa mère. Une vérité qu’il aurait peut-être mieux fait de ne pas déterrer… En salle depuis le 22 avril
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CLUB DE LECTURE Voici trois suggestions de lecture qui nous feront patienter jusqu’à l’été !
GUIDE J’aime ! Pénélope McQuade Éditions La Presse
Avide de découvertes, la populaire animatrice nous ouvre son carnet d’adresses pour nous partager ses coups de cœur d’ici et d’ailleurs. Où a-t-elle l’habitude de flâner ? Où aime-t-elle manger ou dormir ? Quels sont ses endroits préférés ? Bien plus qu’un guide, il s’agit aussi d’un journal où cette grande passionnée nous fait part de ses observations et réflexions. Inspirant ! En librairie le 2 mai
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Le Langage de la meute André Alexis Traduction de Michel Saint-Germain Éditions Québec Amérique
Bienvenue à Meurtreville André Marois Éditions Héliotrope
Récipiendaire du prestigieux prix Giller en 2015, l’auteur canadien signe ici une fable touchante à travers laquelle il nous propose de redécouvrir les grands principes de la philosophie occidentale. Il le fait d’une manière aussi singulière que fascinante : en mettant en scène, comme personnages principaux, des chiens dotés d’une intelligence humaine.
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GRANDE ENTREVUE
PATRICK BRUEL UNE VIE SYMPHONIQUE
Avec une fructueuse carrière qui couvre plus de trois décennies, Patrick Bruel n’a vraiment plus besoin de présentation. D’ailleurs, il sera bientôt à Montréal pour une série de concerts uniques avec l’OSM. Portrait d’un artiste à part entière. On dit d’une symphonie qu’elle est une composition instrumentale savante, de proportions généralement vastes, comprenant plusieurs mouvements joints ou disjoints. On pourrait facilement décrire la vie – et la carrière – de Patrick Bruel de la même façon. Chanteur, acteur, père de famille et joueur de poker professionnel, l’artiste français enchaîne les projets les plus divers depuis plus de 30 ans, et ce, toujours avec le même plaisir renouvelé. Chaque fois, qu’il soit sur scène ou sur grand écran. Après avoir chanté le répertoire de Barbara sur son album hommage Très souvent je pense à vous, c’est sur scène, accompagné par l’OSM, qu’il reviendra bientôt à Montréal pour nous charmer une énième fois.
À bientôt 57 ans, on peut dire qu’il en a égrené des notes depuis Marre de cette nana-là, son premier succès en 1983. Place des grands hommes, Qui a le droit ?, Casser la voix, J’te l’dis quand même, Juste avant, Au café des délices, Mon amant de Saint-Jean… Succès après succès, Bruel a construit sa carrière musicale en tissant un indéfectible lien avec le public de ce grand pays qu’on appelle la francophonie. Aussi à l’aise – et populaire – des deux côtés de l’Atlantique, c’est tout naturellement qu’il revisitera son répertoire dans le cadre de la série OSM Pop. « C’est l’OSM qui m’a sollicité et j’ai évidemment tout de suite accepté cette belle proposition, nous confie-t-il. J’ai déjà eu plusieurs fois l’occasion de chanter avec un orchestre symphonique et c’est une expérience incroyable, ça permet d’élargir les horizons musicaux. Changer l’arrangement d’une chanson, c’est comme porter un nouveau vêtement, l’extérieur est différent, mais ça reste la même chanson en soi, la même mélodie. La quintessence reste la même. Je trouve que c’est une bonne façon de réinventer un répertoire. » Le chef d’orchestre Simon Leclerc a réalisé les arrangements des chansons et maniera la baguette du 18 au 20 mai prochain. « Quand on joue avec un orchestre, il y a quand même des contraintes supplémentaires, continue Patrick Bruel. Quand je m’accompagne seul au piano ou à la guitare, je suis complètement libre, je peux faire une pause à tel moment, accélérer à tel autre… alors qu’avec un orchestre de 60 musiciens, il faut être beaucoup plus précis. » En 2015, Patrick Bruel s’est produit à Paris sur la prestigieuse scène de l’Opéra Garnier où il s’est notamment transformé en chanteur lyrique, interprétant entre autres un air de La Traviata de Verdi. Bruel le ténor avait reconnu avoir un peu stressé avant ce concert, ce qui ne semble pas avoir changé à quelques semaines de ses spectacles montréalais. « Oui, je dois avouer que j’ai à nouveau une certaine appréhension de rechanter de l’opéra, et c’est normal je crois, c’est un registre qui n’est pas le mien, mais le feeling est tellement bon d’interpréter les grands airs du classique, surtout accompagné par l’OSM alors… pourquoi se priver ? Ça devrait être un moment riche, en tout cas je vais tout faire pour qu’il le soit. »
BRUEL ET LE QUÉBEC Avec Charles Aznavour et Serge Lama, Patrick Bruel est sans doute le chanteur français le plus populaire au Québec. Il faut dire que l’histoire qui le lie à la Belle Province ne date pas d’hier. « Je me souviendrai toute ma vie de mon premier voyage au Québec, c’était en 1987, je venais présenter le film Attention bandits ! de Claude Lelouch. Je suis immédiatement tombé en amour avec le Québec. À partir de ce voyage, je n’ai pas arrêté de chercher le moindre prétexte pour y revenir. » Et c’est en effet ce qu’il a fait. Avec la régularité d’un métronome, l’auteur de Alors regarde a pointé le bout de sa guitare chez nous. Cette relation que l’intéressé qualifie lui-même de relation d’amour s’est intensifiée avec le temps
et c’est aujourd’hui « en grand » que Patrick Bruel va à la rencontre de son public québécois. Ce fut le cas en 2013 au Centre Bell pour deux concerts mémorables, puis sur les Plaines d’Abraham en 2015 dans le cadre du Festival d’été de Québec, une date que le chanteur évoque encore aujourd’hui non sans émotion. « C’était un moment extrêmement fort et touchant ; je l’ai vécu comme l’apothéose de ma relation avec le public québécois. Ce n’est pas un festival comme les autres, tous les plus grands artistes internationaux ont joué au Festival d’été et d’ailleurs cette année-là, le lendemain de mon concert, il y avait les Rolling Stones ! Je me suis retrouvé en une des journaux du week-end avec personne d’autre que Mick Jagger lui même ! Inoubliable ! » Outre ces pages de journaux, Bruel partage également autre chose avec les Stones : une certaine longévité de carrière. Son public s’étend d’ailleurs désormais sur trois générations. « Encore une et je serai comme Barbara ! » lance-t-il en évoquant la chanteuse à laquelle il rend hommage à travers son dernier opus Très souvent, je pense à vous… Mais face au temps qui passe, le chanteur français reste néanmoins très philosophe. « Vieillir n’est pas quelque chose qui m’angoisse en soi, je pense que chaque âge a ses plaisirs et puis la peur n’évite pas le danger, continue-t-il. La seule chose qui m’embête avec le fait de mourir, c’est de rater des moments avec mes enfants (ndlr : Patrick Bruel est père de deux garçons), c’est de ne pas vieillir assez vieux pour les voir grandir. » Et quand on évoque la fin sa carrière de chanteur, l’intéressé n’envisage pas vraiment de date de péremption artistique. « Je ne me donne pas d’âge pour arrêter de chanter ; j’estime que tant que le plaisir est là et surtout qu’il est partagé, il n’y a aucune raison d’arrêter. » Les fans de Patrick Bruel seront donc rassurés, d’autant plus qu’il nous a confié qu’il travaillait déjà sur son nouvel album… Non, Patrick Bruel n’est pas prêt de s’arrêter !
— Patrick Bruel sera en concert avec l’OSM, à la Maison Symphonique de Montréal, du 18 au 20 mai prochain.
Voyez un extrait du spectacle de Patrick Bruel, à l’Opéra Garnier de Paris en mars 2015, dans notre version numérique sur La Presse+.
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LA FIN DU PÉTROLE ! VRAIMENT? Début 2016, le prix du pétrole raclait le fond du baril et les chefs d’État de la planète venaient de proclamer la fin de l’ère des combustibles fossiles afin de limiter le réchauffement climatique. Si notre portefeuille est « plombé » de titres pétroliers, faut-il vendre à perte? Patienter? Acheter? « Voilà des questions auxquelles il est bien difficile de répondre », prévient Jeremy McCrea, analyste du marché du pétrole et du gaz naturel au service de la firme de courtage Raymond James, joint à son bureau de la capitale canadienne de l’or noir, Calgary. « Le problème, avec les matières premières, c’est que leurs prix seront toujours volatils. Ceci dit, il semble bien que nous soyons au creux d’un cycle. Si bien qu’il se pourrait que ce soit l’une des meilleures périodes qui soit ! Toutefois, de nombreux risques demeurent. »
ÉTUDIER, CALCULER, COMPARER Chose certaine, il faut se tenir loin des entreprises qui ont emprunté beaucoup d’argent pour leurs forages et pour construire leurs installations de production au cours des dernières années. L’investisseur prudent vérifiera et comparera les ratios d’endettement des sociétés dont il reluque les titres. Les compagnies pétrolières les plus endettées « pourraient bien faire faillite si les prix des matières premières demeurent aussi bas pendant encore longtemps », avertit M. McCrea.
Cependant, selon Hendrix Vachon, économiste principal au Mouvement Desjardins, « les facteurs qui ont permis au prix du brut de s’affaiblir autant pourront difficilement se maintenir durant toute l’année 2016 ». L’an dernier, explique-t-il, les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ont augmenté leur production. Comme il y avait davantage de pétrole disponible sur le marché, les prix ont baissé. Or, plutôt que de jeter l’éponge et fermer le robinet, plusieurs pays producteurs ont décidé au contraire de produire davantage. Ils ont misé sur la quantité plutôt que sur des prix élevés pour tirer les meilleurs revenus de leurs ressources. « Or, poursuit M. Vachon, la capacité des pays producteurs à accroître leur production est maintenant beaucoup plus limitée. Seul l’Iran devrait augmenter considérablement son débit en 2016, lorsque les sanctions internationales qui limitaient ses échanges seront levées. » De leur côté, les consommateurs ont profité de la baisse des prix pour augmenter leur
consommation. Il n’y a qu’à compter les gros véhicules utilitaires sport, pick-up et autres 4X4 qui sillonnent nos rues pour le constater. « Au final, prévoit M. Vachon, le surplus actuel de pétrole devrait commencer à diminuer plus tard en 2016, ce qui soutiendrait une remontée durable des prix. »
LE PÉTROLE ET… AUTRE CHOSE EN ATTENDANT
Selon l’Agence internationale de l’énergie, l’équilibre entre l’offre et la demande devrait être atteint en 2017. L’Agence croit que les prix commenceront dès lors à remonter tout doucement. La remontée sera atténuée par la disponibilité de grandes quantités de ressources mises en jachère, en quelque sorte, mais prêtes à être remises en production rapidement.
Il faut donc investir dans les entreprises du secteur qui parviendront à survivre jusque là. « En général, ce sont celles dont la capitalisation est la plus élevée », mentionne M. McCrea. Il faut vraiment décortiquer les états financiers et sélectionner les plus saines parmi les comparables.
Par contre, dans un horizon lointain, l’agence voit la possibilité que les prix connaissent des pics. Ces hausses substantielles seraient attribuables au fait que la faiblesse actuelle des cours du pétrole a découragé la recherche de nouveaux gisements.
Il existe grosso modo trois types de producteurs d’énergie fossile, explique l’analyste albertain. Il y a d’abord ceux dont les puits produisent aussi beaucoup de gaz naturel. Il y a ensuite ceux qui produisent du pétrole de sources traditionnelles, c’est-à-dire à partir de puits forés dans le sol. Enfin, il y a un troisième groupe formé de producteurs qui tirent le pétrole essentiellement des sables bitumineux, en Alberta.
Au moment d’écrire ces lignes, le prix du baril oscillait sous la barre des 40 $US, après avoir atteint un plancher de 29 $, tout juste après le Sommet de Paris. Il était monté à 110 $ en 2014… Selon la prévision de la firme Raymond James, le baril de pétrole devrait atteindre 44 $US d’ici le dernier trimestre de 2016. Au Mouvement Desjardins, Hendrix Vachon prévoit qu’il se situera entre 45 et 50 $US d’ici la fin de l’année. « Il s’agirait encore d’un prix faible, observe-il, mais la tendance serait tout de même orientée vers le haut. »
« Les producteurs de chacune de ces catégories partagent des caractéristiques communes », ajoute-t-il. Or, les caractéristiques que partagent les exploitants des sables bitumineux sont les coûts d’exploitation les plus élevés. « Par contre, le leader canadien de l’exploitation des sables bitumineux, Suncor Énergie (TSX, SU), est également actif en aval de l’extraction pétrolière », poursuit Jeremy McCrea. En effet, Suncor ne fait pas que chauffer du sable pour en extirper le pétrole. La compagnie exploite des raffineries, notamment dans l’est de Montréal. Elle détient les 1500 stations-service PetroCanada. Suncor produit même de l’électricité avec des éoliennes érigées en Ontario, en Saskatchewan et en Alberta. « Ces volets de l’actif de la compagnie lui procurent un répit », affirme l’expert.
AUCUNE PERTURBATION MAJEURE EN VUE À l’instar de M. Vachon, M. McCrea note que la croissance de la production s’est atténuée : « Les puits de pétrole qui cessent de produire ne sont plus remplacés par de nouveaux forages, dit-il. Ça nous laisse croire qu’on a effectivement atteint le creux. »
Si on ne peut clamer la fin du pétrole, « les lois environnementales de plus en plus restrictives qu’on adopte partout au monde vont à tout le moins contribuer à ralentir le rythme de croissance de la demande », estime M. McCrea. La demande mondiale de pétrole a augmenté en moyenne de 1,4 % par an au cours des 15 dernières années, rapporte l’Agence internationale de l’énergie. Depuis 2000, la croissance aurait été encore plus grande n’eût été les progrès accomplis au chapitre de l’efficacité énergétique, selon M. McCrea. La demande future sera contenue pour la même raison, croit-il, mais « aucune percée prévisible ne viendra perturber le marché à court terme ». Les avancées technologiques devraient même, au contraire, contribuer à la surcapacité de production en améliorant les techniques de forage et de production. Bref, est-il temps d’investir ? Oui, mais avec une bonne loupe !
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CHANGER DE CARRIÈRE À 50 ANS Changer de carrière à 50 ans, est-ce possible ? Oui, mais il faut être bien préparé et savoir ce que l’on veut.
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« Une nouvelle vie professionnelle peut s’avérer un tsunami de possibilités. »
André M. a toujours été très actif dans le monde des affaires. L’an dernier, un conflit majeur est survenu entre lui et un autre vice-président. La situation était irréconciliable. D’un commun accord avec l’entreprise, André a quitté, empochant une prime de départ. L’occasion était belle pour réfléchir, se réinventer, faire « autre » chose. Un dimanche, en balade sur un lac bien en vue, il a discuté de ses projets d’affaires avec un voisin de chalet. « Il est vice-président d’une entreprise connexe à mon milieu, raconte André. Il est en fin de trentaine. Un gars brillant, à qui tout réussit. Il a écouté attentivement ce que je lui exposais. À la fin, il m’a dit : Tout fonctionne. « Ton idée est géniale. Mais tu oublies un détail : tu as 52 ans ! » André était abasourdi. Louise Descarie est présidente-fondatrice de La Tête Chercheuse, une entreprise qui intervient dans le processus de recrutement et de formation des organisations. « Une chose est claire dans la tête des patrons : ils ne veulent pas de “vieux” », affirme celle qui répond aux exigences de l’industrie depuis 18 ans. La dépisteure de talent observe qu’à partir de 50 ans, les exigences salariales des candidats sont perçues comme étant élevées, alors que leur motivation et leur énergie sont jugées comme étant à la baisse. « Certains dirigeants évoquent ainsi une notion d’équité au sein de leur organisation », note-t-elle. Un genre de hiérarchie non-écrite qu’un « petit nouveau » de 50 ans viendrait facilement déranger. Oui, la présidente observe que les « quinquas » à la recherche d’un nouvel emploi sont souvent victimes d’âgisme, mais elle offre surtout des conseils pour contourner cet état de fait.
1. SAVOIR CE QUE L’ON VEUT « Attention, c’est la chose la plus difficile », affirme Louise Descarie. À 50 ans, on a passé sa vie active à se faire dire qu’on était un excellent mécanicien, pendant qu’on n’a jamais osé dire qu’on voudrait
devenir cidriculteur ! « Il faut y réfléchir en gardant toutes ses options ouvertes, ajoute la chasseuse de tête. On ne peut pas s’admettre ce dont on n’est pas conscient. Donc, on garde l’esprit ouvert… et alerte ! »
Pour y parvenir Pour savoir exactement ce que l’on veut, il faut être prêt à se détacher de tout. Il n’y a que sur une feuille blanche qu’on pourra raconter une nouvelle histoire. « Pour arriver à déterminer ce qu’on a toujours voulu faire – mais dont, souvent, on n’a jamais osé parler –, il faut cesser de penser avec sa tête », lance la colorée présidente. À la limite, faites une liste.
2. ÉCOUTER SON CŒUR « C’est intimement lié à savoir ce qu’on veut, précise la tête chercheuse. Ça a l’air surfait, cette petite phrase qu’on lance parfois quand on ne sait pas trop quoi dire… Mais écouter son cœur peut s’avérer très épeurant, parce que quand on lui cède les rênes, il devient un moteur extrêmement puissant. La tête va toujours finir par nous mentir. Elle est logique, la tête ! Elle ne nous mène pas facilement vers des options qui dérangent l’ordre établi dans notre vie. Le cœur, lui, ne ment jamais. »
Pour y parvenir Pour arriver à écouter son cœur, il faut prendre conscience des effets qu’a sur soi-même le jugement des autres. S’avouer qu’on prend parfois des décisions importantes en fonction des autres est un pas important à franchir. Dans le domaine des préjugés, on est souvent le premier à en entretenir… sur soi-même. « La question est toute simple : qu’est-ce que j’ai envie de faire ? précise Louise Descarie. Lorsque le coureur automobile Jacques Villeneuve a décidé de se bleacher les cheveux et de devenir chanteur, il n’a sûrement pas écouté sa tête ! »
3. OUBLIER L’ARGENT Ce conseil-là non plus, il n’est pas facile ! On a besoin d’un revenu adéquat qui est personnel à chacun et qui doit être établi. Il faut aussi être
indulgent – une fois qu’on sait de combien d’argent on a besoin, il faut mettre son orgueil de côté, car cette nouvelle carrière peut demander de débuter humblement. « Neuf fois sur dix, analyse la patronne de La Tête Chercheuse, les gens qui ont suivi la voix de leur cœur observent à leur grande surprise qu’ils font plus d’argent qu’ils ne l’avaient évalué. La raison ? La passion ! On est très productif et on peut être bon, lorsqu’on est passionné ! »
Pour y parvenir Il faut travailler sur ses peurs. Il s’agit de repérer ce que l’on craint, et faire la part des choses entre les craintes fondées – dans quel cas on prévoit déjà les solutions qu’on appliquera – et les craintes qui nous servent de bonnes raisons pour maintenir le statu quo. « La vie rend service à ceux qui osent ; rien ne s’ouvre à soi dans la peur, croit Louise Descarie. À 30 ans, les opportunités arrivent parce qu’on est ouvert à les saisir, et non préoccupé à compter. » On prend des notes : il faut vibrer, et non calculer.
4. METTRE À JOUR SES OUTILS Un curriculum ne suffit plus ; il faut que nos médias sociaux suivent également. Il importe de se dépoussiérer, dans tous les sens du terme. Nos médias sociaux représentent qui l’on est, ce qui nous intéresse et comment on pense.
Pour y parvenir On peut consulter des gens qui s’y connaissent pour maîtriser quelle image de soi projeter dans les médias sociaux. Il ne faut pas avoir peur de travailler avec des plus jeunes que soi… et accepter d’apprendre d’eux.
5. PRENDRE DES DÉCISIONS Une nouvelle vie professionnelle peut s’avérer un tsunami de possibilités. Il faut faire un tri rapide et ne pas s’attarder sur l’inutile. « Si on savait qu’on va mourir dans six mois, on passerait peut-être moins de temps au téléphone à s’obstiner avec Bell », lance, sourire en coin, notre experte en recrutement. Il faut demeurer dans l’action.
Pour y parvenir Si l’on souhaite amorcer une nouvelle carrière, il faut accepter de faire les choses différemment. C’est le temps de prouver qu’on est flexible. Si on était ce professionnel avec 20 ans d’expérience, on est maintenant un nouvel effectif, affairé à bâtir un nouveau réseau. Accepter de faire ses preuves, à 50 ans, ce n’est pas donné à tout le monde ! Au moment d’écrire ces lignes, André M. avait une offre sur la table dans son domaine. Il tergiversait entre « écouter sa tête » et prendre cet emploi, ou « écouter son cœur » et mettre son projet de l’avant, « malgré » ses 52 ans. On vous informera de son choix dans un prochain numéro !
« La vie rend service à ceux qui osent ; rien ne s’ouvre à soi dans la peur. » — Louise Descarie
CORPS
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COURIR DU BON PIED Passé le cap des 50 ans, il est toujours possible de se mettre à la course… à condition de suivre un plan de match réaliste.
1. QUOI DE NEUF, DOCTEUR ? Avant de débuter, un examen de routine chez le médecin est de mise. « La personne qui a des problèmes de santé connus ou dont la famille possède de forts antécédents médicaux devrait à tout le moins prévenir son médecin qu’elle commence la course, recommande France Montbourquette, kinésiologue. Il lui donnera certaines limites à respecter. » Chez les sédentaires de 50 ans et plus, les blessures articulaires et les problèmes de cœur, de diabète et de cholestérol sont plus susceptibles de refaire surface durant la pratique d’une activité à haute intensité. « Mieux vaut consulter un spécialiste qui règlera le problème avant de commencer l’entraînement », poursuit-elle.
2. MISSION POSSIBLE ! La course à pied est l’activité idéale pour se fixer des objectifs santé précis. Il reste à formuler des cibles réalistes, qui influenceront le programme d’entraînement à suivre. Veut-on réussir à courir
15 minutes par jour ou se lance-t-on à l’assaut d’une épreuve de 10 kilomètres ? Tout dépend de votre condition physique initiale et du temps que vous avez à investir. Le programme trouvé sur Internet ou celui de votre voisin n’est peut-être pas celui qui vous convient. Un kinésiologue peut vous aider à dresser un plan de match sur mesure et à le suivre au pied de la lettre !
3. PETIT TROT VA LOIN Le retour à l’exercice doit s’effectuer de façon progressive. « On laisse son égo de côté et on commence à la base », tranche France Montbourquette. Un exemple de début prudent consiste à alterner cinq minutes de marche puis cinq minutes de course à intervalles. Le débutant peut même opter pour la marche à haute intensité afin d’aller chercher les mêmes bénéfices qu’une course légère. Au fil des semaines, le participant pourra légèrement augmenter la longueur des entraînements ou leur intensité.
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4e JOUR / 15h, Îles de la Madeleine
4. UN SPORT GRÉGAIRE Un grand nombre d’adeptes préfèrent s’entraîner au sein d’un club pour ses multiples avantages. « Les entraîneurs corrigent notre façon de courir afin d’éviter les blessures, explique Pierre Lesage, 55 ans, qui s’exerce avec le club de l’Université de Montréal. Courir entourés d’amis apporte une motivation supplémentaire, surtout si on fait des intervalles ! » Dans la région métropolitaine, plusieurs groupes comme les Pélicans de Rosemont ou les Kilomaîtres de LaSalle organisent des sessions et des sorties selon le niveau de chacun. Le Club 50 ans + du Complexe sportif ClaudeRobillard offre également un cours d’initiation au jogging à l’automne et à l’hiver.
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5. RIGUEUR, RIGUEUR, RIGUEUR « Quand j’ai voulu participer à mon premier demimarathon, je me suis rendu compte qu’il fallait être plus sérieux dans mon entraînement. Mon club de course m’a été d’une grande utilité pour parfaire ma méthode », raconte André Laperrière. À 57 ans, ce mordu de course compte à son calendrier plusieurs demi-marathons ainsi qu’un marathon en fin de saison. « Chaque année, je fais mon marathon dans une ville différente que je visite avec ma conjointe. Nous sommes allés à Boston, à New York et à Chicago. » Pour réussir à accomplir ses épreuves, l’homme s’entraîne à raison de cinq fois par semaine au retour du travail. Après la saison, il réduit la cadence à « seulement » quatre sessions hebdomadaires. « La course me garde en forme et j’ai le droit de manger ce que je veux », lance-t-il en riant.
6. BÂTIR SON ITINÉRAIRE
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« Prévoir différents itinéraires est une bonne façon de ne pas sombrer dans la routine, suggère Pierre Lesage. La plupart du temps, je cours dans mon quartier, mais j’aime bien faire un saut au parc du Mont-Saint-Bruno ou au parc MichelChartrand à Longueuil. Il n’y a rien de tel que de faire de l’exercice dans la nature. » Même son de cloche pour André Laperrière qui a sous la main des parcours de longueurs différentes. « Je me réserve de temps à autre une longue sortie de 30 kilomètres dans l’ouest de l’île. C’est une sorte de récompense ! »
« Prévoir différents itinéraires est une bonne façon de ne pas sombrer dans la routine. » — Pierre Lesage
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NOUVELLES ADRESSES PROMOTION
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À TABLE ! Voici trois valeurs sûres à essayer absolument.
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1. PETITE MAISON Après quelques années passées à Sherbrooke, le chef Danny St Pierre est de retour dans la métropole pour notre plus grand bonheur. La déco de son nouveau resto est à l’image de sa signature en cuisine : simple, conviviale et empreinte de raffinement. On se retrouve ici aussi souvent que possible, en tête-à-tête ou en groupe, pour savourer sa cuisine réconfortante ! 5589, avenue du Parc, Montréal – petitemaisonmtl.com
2. CHEZ LIONEL PRÊT-À-MANGER Depuis plus d’une décennie, Ian Perreault brille parmi les meilleurs chefs de la province. On peut profiter de son art dans son restaurant de Boucherville, Chez Lionel, mais aussi au Quartier DIX30, où il a ouvert ce comptoir dans le Valmont Galerie Gastronomique. On y passe pour acheter des mets pour emporter (et épater ses invités) ou on les déguste sur place dans l’espace café. 8005, boul. du Quartier, local 101, Brossard – chezlionel.ca/pret-a-manger
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3. FIORELLINO SNACK BAR Bien qu’il porte le nom de snack bar, cet endroit flirte assurément avec la haute gastronomie. Oui, c’est convivial et on peut y manger des plats sans prétention comme des pizzas cuites au four à bois. Mais le chef Erik Mandracchia sait aussi nous surprendre par des plats italiens d’exception. La mozzarella servie avec du pain brioché de même que les pâtes vous feront fondre de bonheur ! 470, rue de la Gauchetière Ouest, Montréal – fiorellino.ca
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VOYAGE
LA JAMAÏQUE, LOIN DES TOUT-COMPRIS La Jamaïque est une destination de plus en plus populaire. Même si les voyages en formule toutcompris ont toujours la cote, il est possible de découvrir cette île en restant loin des grands complexes hôteliers.
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1. GÉOGRAPHIE 101 En Jamaïque, la population vit principalement sur les côtes de l’île : à Kingston et à Spanish Town au sud, et à Montego Bay et à Port Antonio au nord. Le centre est occupé par des montagnes, dont les célèbres Blue Mountains. Si en plus de fuir les tout-compris vous désirez voir du pays, n’hésitez pas à louer une voiture pour quelques jours. Depuis Kingston, il vous faudra environ trois heures pour vous rendre à Montego Bay et à Port Antonio. Toutefois, préparez-vous à une conduite en mode « adrénaline » ! Les routes sont en effet sinueuses et étroites. De nombreux touristes font d’ailleurs appel à des chauffeurs qui connaissent déjà bien la route. visitjamaica.com visitjamaica.com
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2. LOGER «ÉCOLO» Bien loin des chambres impersonnelles des méga-complexes, on trouve dans la région de San Antonio de charmants petits établissements en parfaite harmonie avec la nature environnante. C’est le cas du Mockingbird Hill, un hôtelboutique écoresponsable posé sur une colline entre les Blue Mountains et la mer des Caraïbes. Récompensé d’une vingtaine de prix «verts» sur le plan international, le Mockingbird Hill est l’hôtel le plus écolo de la Jamaïque. Recyclage systématique, absence de bouteilles en plastique et achat de crédits de carbone : l’impact sur Dame Nature est ici quasiment nul ! Ajoutez à cela un service attentif, la fine cuisine du restaurant Mille Fleurs et seulement une dizaine de chambres… et on est vraiment au paradis ! hotelmockingbirdhill.com
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4. CHEZ BOB MARLEY
C’est un passage presque obligé, pour qui se rend à Kingston. Même le président Obama n’y a pas échappé en 2015. Comme lui, des milliers de visiteurs viennent dans ce musée qui fut la demeure de Bob Marley, de 1975 jusqu’à sa mort en 1981. On plonge dans l’univers du célèbre artiste jamaïcain, de ses modestes débuts dans le ghetto de Trenchtown jusqu’à ses toutes dernières heures. Disques d’or, costumes de scène et instruments de musique sont savamment disposés dans toute la maison. Les deux espaces les plus impressionnants sont le studio d’enregistrement (d’époque) et le garage où il se trouvait quand on lui a tiré dessus lors d’une tentative d’assassinat en 1976. L’impact de la balle y est d’ailleurs toujours visible. bobmarleymuseum.com
3. PLAGE POUR AMOUREUX Si vous n’êtes pas fan de plages immenses où le nombre de serviettes au mètre carré est plutôt élevé, vous allez adorer l’anse Frenchman’s Cove à Port Antonio. Entouré par une nature luxuriante, vous pourrez plonger dans l’eau turquoise ou vous étendre sur le sable blanc. L’accès à cette baie peu fréquentée, aux allures de paradis, vous coûtera 10 $. Cependant, l’expérience unique que l’on y fait vaut largement cette somme.
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6. DESCENTE EN PIROGUE
Voici une activité parfaite pour apprécier toute la beauté sauvage de la nature jamaïcaine. Au rythme berçant d’une pirogue en bambou, on glisse sur l’eau du fleuve Rio Grande. On embarque à deux sur ce frêle esquif tout en longueur qu’un homme dirige à l’aide d’une longue perche. La descente dure de deux à trois heures, selon le courant. Vous relaxerez en admirant les magnifiques paysages verdoyants qui vous entourent. Vous croiserez des vendeurs qui vous proposeront des boissons rafraîchissantes bien opportunes. Vous pourrez également faire des arrêts pour nager dans une eau aussi fraîche que limpide. explorerjamaica.com
5. 5. LE MEILLEUR CAFÉ AU MONDE Le Blue Mountain est considéré comme l’un des meilleurs cafés au monde. Selon les spécialistes, c’est l’endroit où il est cultivé qui lui donne son goût si unique. Afin de bénéficier de ce label, les grains doivent pousser dans le massif montagneux des Blue Mountains, mais uniquement dans la zone comprise entre 910 et 1 600 mètres. Pour comprendre la production, il faut visiter une plantation comme celle de Craighton Estate, à Irish Town, une ville située à 45 minutes à l’est de Kingston. Accompagné d’un guide, vous monterez voir les caféiers au cœur des montagnes avant de suivre un atelier qui se conclura par une dégustation. ucc.co.jp/eng/company/ about/estates
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7. UNE VISITE UNIQUE Le Restoration Village Farm dans la paroisse de Portland est à la fois une ferme agricole écologique et un lieu dédié à l’agrotourisme. Sur 14 hectares, on y cultive du cacao, des bananes, des fruits tropicaux et des patates douces. Pour profiter pleinement des lieux, une visite guidée est recommandée. En une heure, on découvre les différentes espèces végétales de l’île, dont certaines plantes médicinales très rares. Les deux moments les plus authentiques sont sans conteste celui où vous plongerez dans une piscine naturelle alimentée par une cascade d’eau et le repas préparé exclusivement avec les produits biologiques de la ferme. restorationvillagefarm.com
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8. LE PARADIS DU JERK S’il est vrai que la Jamaïque est légitimement associée à la musique reggae, les épices font aussi carrément partie de l’ADN culinaire de l’île. On les retrouve dans de nombreux plats dont les populaires «jerks à la jamaïcaine». Cette marinade à sec (ou humide), savant mélange d’épices, d’herbes et de piments forts, est frottée sur du poulet ou du porc avant de laisser la magie opérer pendant 24 heures. Tradition oblige, on fait ensuite cuire ces viandes dans des barils en fer. On trouve également du poisson «à la jerk», mais ne cherchez pas LA recette traditionnelle, il en existe autant qu’il y a de familles ! visitjamaica.com
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BOUFFE ET CIE
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VÉGÉTARISME: COMMENT S’INITIER? Les bienfaits d’une alimentation sans viande ne sont plus à prouver, si bien qu’il s’avère tentant d’effectuer ce virage. Voici quelques pistes qui vous permettront d’accueillir le végétarisme, que ce soit en tout ou en partie. Bien sûr, certaines personnes ont une incroyable capacité à s’astreindre à une solide discipline. Si elles peuvent penser à se lancer du jour au lendemain dans l’aventure du végétarisme, il n’en
va pas de même pour tous. Pour les autres (la plupart d’entre nous), le défi consistant à ne plus manger de viande est de taille, puisque ce mode alimentaire a été acquis il y a plusieurs années. Comme c’est le cas pour n’importe quelle habitude, que ce soit l’arrêt de la cigarette ou la pratique d’un nouveau sport, il vaut mieux procéder graduellement. Bien planifier le processus de changement et procéder à un rythme réaliste à l’égard de votre personnalité et de votre mode de vie, voilà des clés qui augmenteront vos chances de réussite.
APPRENDRE En coupant la viande de votre régime, vous écartez de précieux alliés pour la santé, notamment des protéines et certaines vitamines du complexe B. Avant de faire le changement, il serait donc judicieux d’effectuer quelques lectures afin de connaître la façon d’avoir un apport adéquat de ces nutriments en ne consommant pas de chair animale. Une nutritionniste pourrait également vous guider dans ce processus. Et si vous présentez des conditions particulières de santé, il vaudrait
mieux discuter avec votre médecin avant d’apporter quelque changement que ce soit à votre diète.
EXPLORER Une fois les grands principes acquis, place au plaisir ! Avant de faire le saut vers le végétarisme, explorez-en ses possibilités gourmandes, question d’évaluer si vos papilles sont prêtes. Ouvrez-vous à ces nouveaux horizons en visitant par exemple des restaurants dont le menu propose des mets végétariens. Et ce ne sont pas les choix qui manquent : de la simple sandwicherie à la table plus gastronomique, en passant par les établissements se vouant à diverses cuisines du monde, il y en a pour tous les goûts.
S’ORGANISER Voici venu le temps de passer à l’action. Pour éviter de tomber en panne d’inspiration en cuisine, assurez-vous de garnir votre réfrigérateur et votre garde-manger de certains des aliments vedettes du végétarisme comme du tofu, du miso, du tempeh, des noix, des
graines et des céréales entières (quinoa, millet, riz brun, etc.). Profitez-en aussi pour faire l’inventaire de votre armoire à épices en vue de bien la regarnir. Car si les plats végétariens souffrent parfois d’une mauvaise réputation (on connaît tous quelqu’un qui affirme que le tofu ne goûte rien, non ?), ce n’est souvent qu’une question d’assaisonnement. Bien relevé, un repas végé peut être hautement savoureux.
LENTEMENT, MAIS SÛREMENT En effectuant de petites avancées, plutôt qu’un virage draconien, vous serez en mesure d’évaluer si les changements apportés vous conviennent vraiment. Vous pourrez par exemple constater à quels aliments vous n’étiez pas si attaché et, à l’inverse, lesquels vous n’êtes pas prêt à écarter de votre diète. En adoptant une démarche graduelle, vous serez en outre capable d’évaluer si vous êtes apte à vous lancer dans le végétarisme strict, ou alors si une formule plus souple vous conviendrait mieux. C’est dans cette phase d’apprivoisement que vous établirez si vous vous permettrez de temps à autre la consommation de poisson ou encore de
viande. Plusieurs façons de procéder graduellement sont possibles :
Un aliment à la fois Chaque semaine (ou selon le calendrier établi), on élimine un aliment des repas. Commencez par les éléments dont vous n’êtes pas friand pour terminer par ceux qui vous tiennent le plus à cœur. Une privation trop brusque risquerait de générer un sentiment de frustration qui n’aiderait en rien à la démarche.
Un repas à la fois Lancez-vous d’abord le défi de transformer vos déjeuners en repas végé (défi plutôt facile) pour ensuite, après quelques jours ou quelques semaines, faire la même chose avec les dîners, puis les soupers (l’étape souvent la plus difficile à franchir).
Un jour à la fois Ceux qui suivent déjà la tendance « lundi sans viande » pourraient poursuivre dans la même veine en ajoutant peu à peu une autre journée de la semaine, jusqu’au nombre de jours désirés.
VÉGÉTARIENS, VÉGÉTALIENS OU FLEXITARIENS ?
Prenez le temps d’évaluer pour quelles raisons et dans quelle mesure vous tenez à écarter la viande de votre alimentation. Cette réflexion sera essentielle pour bien établir les changements que vous souhaitez apporter à votre mode de vie, car plusieurs avenues sont possibles. La formule la plus courante du végétarisme consiste à ne pas consommer de chair animale. Les végétariens peuvent donc manger des produits laitiers et des œufs. Plus souvent adopté pour des raisons éthiques, le végétalisme est la forme la plus radicale du végétarisme. Elle bannit tout produit nécessitant l’apport d’un animal. En plus de la viande, du poisson et
TENIR UN JOURNAL DE BORD
Changer son alimentation peut évidemment avoir des incidences sur la santé, la fatigue ou l’humeur. Pour bien évaluer les effets qu’une alimentation végétarienne provoque chez vous, notez dans un cahier les détails de ce que vous mangez et la façon dont vous vous sentez. Vous serez ainsi en mesure de repérer les aliments qui vous font du bien et, à l’inverse, ceux pour lesquels vous devriez peut-être diminuer la consommation.
des fruits de mer, cette direction écarte donc les produits laitiers, les œufs et même le miel. Ces dernières années, le terme « flexitarisme » est par ailleurs apparu, désignant un régime semi-végétarien ou « à temps partiel ». Cette formule, s’il en est une, permet la consommation de viande à l’occasion. Plusieurs adoptent cette approche parce qu’elle s’avère moins contraignante pour les repas à l’extérieur, au restaurant ou en visite. Les gens qui se disent flexitariens se permettent certains aliments, comme le poisson ou le poulet. Bref, il peut y avoir autant de façons d’adopter le végétarisme que de personnes qui s’y adonnent.
LE MOT DE LA FIN PROMOTION
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FAIRE DU MÉNAGE… DANS SA VIE ! Avec le printemps, le grand ménage ! Un coup de plumeau par ci, un coup de pinceau par là, le retour des beaux jours est l’occasion de laisser entrer une bouffée d’air frais dans sa demeure. Pourquoi ne pas en faire autant dans sa vie ? « En changeant, votre entourage remarquera votre nouvelle énergie. Certains s’éloigneront graduellement, d’autres le feront brusquement. » — Karine Duperré
1. DRESSER SA PROPRE CHARTE DES VALEURS Si votre existence ressemble à une remise qui déborde d’objets dont vous ignorez l’utilité, l’heure est venue de faire le tri. « À l’aube de la retraite, plusieurs personnes désirent donner un nouvel élan à leur vie, constate la coach professionnelle Karine Duperré. Le premier pas commence par reconnaître ses valeurs et de les placer en ordre d’importance. » Les gens font souvent l’erreur de confondre ce qui est bien vu dans la société et ce qui compte réellement à leurs yeux, constate-t-elle. « Nos valeurs évoluent et c’est normal. On a même le droit d’inscrire le sexe à notre liste. »
2. CLAIR COMME DE L’EAU DE ROCHE Évitez le flou artistique autour de vos nouveaux buts. « Vouloir devenir plus heureux, c’est plutôt vague, résume Karine Duperré. Encore faut-il être capable d’évaluer son degré de bonheur actuel. De 0 à 10, je me sens comment aujourd’hui ? » Elle
recommande plutôt de formuler des objectifs clairs qui peuvent être mesurés dans le temps. Cette technique mesure facilement le progrès accompli. À défaut de dire : « Je veux voir mon monde plus souvent », on préférera « Je consacre du temps pour mes amis une fois par semaine ».
3. EN FINIR AVEC LE BLUES DU BUSINESSMAN Vous auriez voulu être un artiste ? L’âge de la retraite a sonné. Les enfants partis – du moins, on vous le souhaite –, vous avez encore de l’énergie et vous disposez d’un grand bagage de connaissances. C’est le moment idéal pour aller jusqu’au bout de vos projets. « Plusieurs personnes ont le sentiment de ne pas avoir accompli ce qu’elles voulaient faire dans la vie, observe la coach. Elles devraient s’offrir la chance de rêver à nouveau. J’ai vu un homme de 90 ans se donner la possibilité de changer après un divorce. Pourquoi pas un jeune retraité ? »
4. JETER LE BOIS MORT Faire le grand ménage dans votre vie peut vous amener à prendre vos distances avec certains individus qui vident votre énergie. « En changeant, votre entourage remarquera votre nouvelle énergie. Certains s’éloigneront graduellement, d’autres le feront brusquement », explique Karine Duperré. Eh oui, vous avez le droit de flusher les gens négatifs autour de vous. « Tout se dit, mais tout est dans la manière de le faire. »
5. VOUS ÊTES LE PILOTE À BORD Inutile d’attendre les autres ou les événements pour changer : tout part de soi. Selon la personnalité de chacun, on choisira d’avancer progressivement ou de faire volte-face. « Les gens doivent s’habituer à prendre des décisions maintenant, même si ce sont de petites choses, suggère Mme Duperré. Au fil du temps, ils remarqueront qu’ils ont toutes les qualités requises pour faire chaque pas qui les mènera à leur objectif. »
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