Magazine XTRA Boom

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MAGAZINE XTR ABOOM

VOYAGE La Suisse

PA S S I O N

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I N S P I R AT I O N

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AC TION

CHRIS HADFIELD Un terrien pas comme les autres

AUTOMNE 2016

ESPRIT Activité zen

PROMOTION AUTOMNE 2016


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*À l’achat à partir de 27 785 $ (taxes en sus) pour la Forester 2.5i 2017 (HJ1 X0) à transmission manuelle. ** À l’achat à partir de 26 785 $ (taxes en sus) pour la Crosstrek 2.0i Tourisme 2016 (GX1 TP) à transmission manuelle. Les frais de transport et de préparation (1 675 $ / 1 675 $), la surcharge sur le climatiseur (100 $ / 100 $) et les droits spécifiques sur les pneus neufs (15 $ / 15 $) sont inclus. Les offres ne sont pas applicable aux modèles illustrés. Financement à l’achat ou à la location également offerts. Le concessionnaire peut vendre à prix moindre. Photo à titre indicatif seulement. Les spécifications techniques peuvent changer sans préavis. Visitez votre concessionnaire Subaru participant pour tous les détails. 1. Pour évaluer la résistance aux impacts, l’IIHS attribue à chaque véhicule une cote « bonne », « acceptable », « moyenne » ou « faible » selon sa performance dans cinq essais. Pour recevoir la mention Premier choix sécurité + 2016, un véhicule doit obtenir une cote « bonne » aux essais de collision frontale à chevauchement modéré et de collision latérale, aux essais de résistance de toit et d’efficacité des appuie-tête ainsi qu’une cote « bonne » à l’essai de collision frontale à faible chevauchement. Les véhicules doivent aussi offrir, en équipement optionnel, un système d’alerte de collision avant et/ou un système de freinage automatique (Subaru EyeSight ®) en plus d’obtenir une évaluation « avancée » ou « supérieure » en matière de prévention des collisions frontales. Pour plus de détails, rendez-vous au iihs.org. 2. EyeSight ® est un système d’aide à la conduite susceptible de ne pas fonctionner de manière optimale dans certaines conditions. EyeSight ® n’est pas conçu pour se substituer à la vigilance et à l’attention du conducteur sur la route. Le système pourrait ne pas réagir dans toutes les situations. Il incombe en tout temps au conducteur d’adopter une conduite sécuritaire et prudente. L’efficacité du système dépend de nombreux facteurs, tels que l’entretien du véhicule ainsi que les conditions météorologiques et routières. Enfin, malgré toutes les technologies sophistiquées en place, un conducteur doté d’une bonne vision, qui est attentif à la route sera toujours le meilleur gage de sécurité sur la route. Consultez le Manuel du propriétaire pour les détails de fonctionnement et les limites. 3. ALG est la référence de l’industrie en matière de valeurs résiduelles et de données de dépréciation, alg.com. Visitez votre concessionnaire Subaru participant pour tous les détails.


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FORESTER 2017 À l’achat à partir de

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Association des concessionnaires Subaru du Québec | quebecsubaru.ca


SOMMAIRE

Le ciel est la limite On connaît tous l’expression Sky’s the limit, signifiant « Il n’y a pas de limite », et qui se traduit littéralement par « Le ciel est la limite ». Mais que fait-on, après avoir vraiment atteint l’ultime limite ? L’astronaute canadien Chris Hadfield répond à cette question (et à bien d’autres) dans l’excellente entrevue qu’il nous a accordée avant le lancement de son premier livre pour enfants. Vous trouverez également dans ce numéro une foule d’idées de sorties et d’activités pour combattre la grisaille de l’automne : voyages, spectacles, lectures et recettes réconfortantes. Et si jamais rien ne fonctionne, notre dossier sur l’achat d’une propriété dans le Sud est probablement pour vous… Bonne lecture !

ARTS ET DIVERTISSEMENT 06 AGENDA CULTUREL 09 CLUB DE LECTURE

GRANDE ENTREVUE 10 CHRIS HADFIELD

UN TERRIEN PAS COMME LES AUTRES

STYLE DE VIE 14 MODE

UN PEU DE CHALEUR

ARGENT

16 PROCHAIN CHAPITRE

GUIDE D’ACHAT POUR UNE PROPRIÉTÉ DANS LE SUD

SANTÉ 19 ESPRIT

PETIT GUIDE DE L’ACTIVITÉ ZEN

23 CORPS

COUP DE JEUNESSE SANS BISTOURI

PLAISIRS

26 BOUFFE ET CIE À LA SOUPE !

30 VOYAGE

LA SUISSE : AU-DELÀ DES CLICHÉS

34 NOUVELLES ADRESSES RESTOS NOUVEAUX

Découvrez encore plus de contenu dans la version interactive du magazine XTRABOOM sur La Presse+, dans la section Hors-séries.

35 LE MOT DE LA FIN

NOVEMBRE : MODE D’EMPLOI

DIRECTEUR DU MAGAZINE Frédérick J. Fortin///RÉDACTEUR EN CHEF Martin Beauséjour///RÉVISEURE LINGUISTIQUE ET CORRECTRICE D’ÉPREUVES Anne Marie Parent/// EN CO UVERTURE Chris Hadfield Photographe : Max Ro s e n ste i n / / /AG E N DA C U LT U R E L Rédaction : Clémence Risler Photos : Pierre Roussel, MOMA, Hemlock Forest, LM Chabot, HIRES, Hervé Courtain, Jérôme Guibord et Francisco Cruz/// CLUB DE LECTURE Rédaction : Clémence Risler///GRANDE ENTREVUE Rédaction : David Nathan Photographe : Max Rosenstein et L’Agence canadienne spatiale///MODE Rédaction : Martin Beauséjour/// PROCHAIN CHAPITRE Rédaction : Nicolas Cardinal///ESPRIT Rédaction : Madeleine Arcand Photos : iStock Photos///CORPS Rédaction : Vincent Farly Photos : iStock Photos/// BOUFFE ET COMPAGNIE Rédaction : Clémence Risler Photos : Jean Longpré et iStock Photos/// VOYAGE Rédaction : Josée Larivée Photos : Josée Larivée/// NOUVELLES ADRESSES Rédac tion : Clémence Risler///LE MOT DE LA FIN Rédaction : Kristina G. Landry VENTES PUBLICITAIRES La Presse, 514 285-6931 PRODUCTION Directeur artistique : Martin Moreau Conseillère artistique principale : Sabine Clusiau Conseillère en projets publicitaires : Anne-Marie-S oleil B ernard Chef d’équipe : Marc-Antoine Rousseau Graphistes : Simon Bertrand, Patrice Bourgeault, Geneviève Fredette, Joanie Gill, Mireille Laurin-Burgess, Vé ro n i q u e La vo i e e t P h i l i p p e Provost///IMPRESSION Imprimeries Transcontinental. Tous droits réservés. Le contenu de la publication ne peut être reproduit, en partie ou en totalité, sans l’autorisation de La Presse ltée. 750, boulevard Saint-Laurent, Montréal (Québec) H2Y 2Z4 Téléphone : 514 285-7272///Faites-nous parvenir vos commentaires à : x traboom@ lapresse.ca///PROCHAINE PARUTION : décembre 2016


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AGENDA CULTUREL

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AGENDA CULTUREL Voici des événements incontournables pour célébrer la culture, d’ici et d’ailleurs, sous toutes ses formes.

CHANSON

Coup de cœur francophone Pour sa 30e édition, le festival dédié à la chanson francophone fait les choses en grand en recevant plus de 100 artistes d’ici et d’ailleurs, dont Richard Séguin, Yann Perreau, Catherine Major et Avec pas d’casque. Du pop au rock, en passant par le hip-hop ou le country-folk, il y en aura pour toutes les oreilles. L’œuvre de Léo Ferré (qui aurait eu 100 ans cette année) y sera aussi à l’honneur dans le spectacle Corps Amour Anarchie, où la chanson se conjuguera à la danse contemporaine. Du 3 au 13 novembre coupdecoeur.ca


OPÉRA

Don Giovanni Le baryton-basse Gordon Bintner se glissera dans la peau de l’un des séducteurs les plus célèbres, soit le personnage de Don Juan. Dans un registre qui oscille entre le drame et la comédie, cet opéra en deux actes de Mozart, ici mis en scène par David Lefkowich, se compose de chassés-croisés menés par l’amour et la haine. Du 12 au 19 novembre À la Place des Arts operademontreal.com

ARTS VISUELS

Biennale de Montréal Expositions, performances, concerts, projections, visites guidées et conférences, voilà les multiples formes sous lesquelles se déploiera cet événement d’envergure où les arts visuels sont à l’honneur. Pour l’occasion, près de 50 artistes de partout dans le monde convergeront vers la métropole. Au Musée d’art contemporain et dans 14 autres lieux d’exposition. Du 19 octobre 2016 au 15 janvier 2017 bnlmtl.org

THÉÂTRE

Nos femmes Paul (Guy Jodoin), Max (Sylvain Marcel) et Simon (David Savard), amis de très longue date, se rencontrent chaque semaine pour jouer aux cartes. Leur amitié est mise à rude épreuve lorsque Simon avoue à ses comparses avoir commis un geste impardonnable. Les discussions que l’aveu soulèvera seront animées et généreront moult réflexions quant aux limites de la loyauté et de l’amitié. Du 26 octobre au 3 décembre Au Théâtre Jean-Duceppe duceppe.com


CINÉMA

Pays La réalisatrice Chloé Robichaud, qui s’est fait connaître il y a trois ans avec Sarah préfère la course, présente son deuxième long métrage mettant en vedette Macha Grenon, Emily VanCamp et Nathalie Doummar. On y suit Félixe, une jeune femme catapultée dans un monde où les femmes parviennent à se tailler une place, mais non sans difficulté : celui de la politique. En salle le 18 novembre

DANSE

Roméo et Juliette Depuis sa création par Shakespeare, le récit des deux amants de Vérone ne cesse d’être raconté. Grâce au chorégraphe français Jean-Christophe Maillot et aux Grands Ballets, l’idylle tumultueuse prendra vie de nouveau, cette fois sur la scène de la Place des Arts. Le tout, sur des pièces de Prokofiev. Du 13 au 28 octobre À la Place des Arts grandsballets.com

CIRQUE

Réversibles La troupe québécoise des 7 doigts de la main, avec son approche qui relève autant du cirque que du théâtre et avec une originalité sans pareille, nous a habitués à des spectacles hauts en émotions d’où l’on sort souvent aussi remués que fascinés. Cette nouvelle production nous fait voir ce qui se cache derrière des portes closes et nous dévoile l’existence de huit hommes et femmes. Du 16 novembre au 30 décembre À la Tohu tohu.ca


CLUB DE LECTURE

CLUB DE LECTURE

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PORTRAITS Montréalissimo. Vivre et manger à l’italienne De Lynne Faubert et Michele Forgione

Au coin du feu, sur le canapé ou dans son lit, voici trois nouveaux livres à dévorer immédiatement… ou très prochainement.

Copropriétaire de restaurants avec Stefano Faita, le chef Michele Forgione rend hommage à ses origines italiennes. À travers des portraits et des recettes, on découvre comment les immigrants italiens ont transformé le paysage gourmand de Montréal. En librairie LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE Journal d’un homme heureux Philippe Delerm

Le célèbre auteur Philippe Delerm nous revient ici avec un journal écrit à la fin des années 1980, donc avant qu’il ne connaisse le succès. À travers de brefs tableaux, il décrit les aléas de son existence, comme lui seul sait le faire. En librairie le 1er novembre

RÉCITS Conversations avec un enfant curieux Michel Tremblay

Michel Tremblay puise à nouveau dans le monde de l’enfance pour ce recueil qui prend la forme d’une succession de dialogues. On le retrouve, à différents moments de sa jeunesse, en train de discuter avec son entourage. En librairie le 9 novembre

Une arme de destruction massive cachée dans les Cantons-de-l’Est…

LOUISE PENNY place l’affaire Gerald Bull au cœur de la 11e enquête d’Armand Gamache.

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GRANDE ENTREVUE

CHRIS HADFIELD Un terrien pas comme les autres


À 57 ans et avec une brillante carrière qui l’a propulsé au firmament (au propre comme au figuré), Chris Hadfield pourrait tout arrêter. Mais le plus célèbre des astronautes canadiens a encore bien des rêves à réaliser… Comme ce premier livre pour enfants qu’il vient tout juste de publier.

UN IMPOSSIBLE RÊVE… OU PRESQUE Est-ce d’avoir passé de longues heures avec les œuvres de Jules Verne ou de Ray Bradbury ? Est-ce d’avoir accompagné devant sa télé le Capitaine James Kirk de Star Trek dans ses aventures intersidérales ? À moins que ce soit surtout d’avoir assisté en direct à l’alunissage d’Apollo 11 et des premiers pas d’un humain sur la Lune ? « C’est un peu tout ça qui m’a donné envie de faire cette carrière », explique Chris Hadfield, joint par téléphone alors qu’il rentrait d’une mission scientifique en Arctique. « C’est vrai que l’alunissage d’Apollo 11 a été pour moi quelque chose de très fort, de magique. C’était comme si on venait de me donner la permission de rêver à des choses aussi grandes que de marcher sur la Lune ! » Depuis ce jour, le petit Chris le sait : un jour, il sera astronaute. Toutefois, rêver aux étoiles ne l’empêche pas de rester lucide. « À ce moment-là, je savais pertinemment que c’était quelque chose d’impossible en tant que Canadien puisque je ne pouvais pas postuler pour les missions spatiales américaines, continue-t-il. Mais peu m’importait, j’ai continué à me préparer en me disant que, si un jour ça devenait possible, au moins je serais prêt. Je voulais me donner toutes les chances de réussir. » Élève extrêmement brillant, Chris suit un parcours scolaire sans faute et décroche un diplôme en génie mécanique. Quand il n’est

pas sur les bancs de l’école, il apprend à piloter un planeur, puis un avion propulsé. Aussi doué dans les études que dans le sport, il se joint au Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord et devient pilote d’essai. Plus de 70 types d’avions passeront entre ses mains. En 1992, Chris Hadfield fait partie des quatre astronautes canadiens sélectionnés parmi 5330 candidats à être retenus par l’Agence spatiale canadienne pour suivre un entraînement au Centre spatial Johnson de la NASA, à Houston, au Texas. Le pont vers les États-Unis est désormais bien concret : le rêve d’enfant de Chris devient enfin réalité et il fait son premier vol spatial en 1995. Sept ans plus tard, alors qu’il prend les commandes de la Station spatiale internationale, il se fera connaître du grand public grâce aux réseaux sociaux et à une certaine chanson...

LE MUSICIEN SPATIAL Ce n’est pas faire offense à Chris Hadfield que d’affirmer que pour beaucoup de gens, il est avant tout l’astronaute à la moustache qui a fait une reprise de Space Oddity dans l’espace. Son interprétation de la célèbre chanson de David Bowie a en effet suscité un engouement mondial comme en témoignent les quelque 33 millions de vues s’affichant à ce jour au compteur de sa vidéo sur YouTube. « Ça reste évidemment un des moments les plus forts de ma vie, dit Chris Hadfield. Je suis musicien, je ne pouvais pas ne pas faire cette chanson à ce moment-là ! C’était le timing parfait. »


Le chanteur spatial n’aura malheureusement pas eu l’occasion de rencontrer David Bowie avant sa mort, mais celui-ci lui a néanmoins témoigné sa reconnaissance. « J’ai échangé avec David Bowie par courriel et il m’a dit combien il avait aimé mon interprétation, explique l’astronaute. J’étais vraiment très fier car je savais qu’il était déjà malade à ce moment-là. Tracer un sourire sur le visage de David Bowie grâce à Space Oddity, lui qui a écrit cette chanson alors qu’il n’avait que 19 ans, c’était extraordinaire. Pour moi, la boucle était bouclée. » Plus qu’une passion, la musique est une constante dans la vie de Chris Hadfield. « Je ne serai jamais musicien professionnel, mais la musique fait partie de ma vie. C’est mon passe-temps préféré et dès que je peux jouer sur scène ou même seul, je le fais, déclaret-il. Je me souviens qu’après l’accident de la navette Columbia, en 2003, les vols ont été stoppés pendant une longue période. C’était une mauvaise nouvelle pour tout le monde, mais ça m’a permis d’avoir beaucoup de temps pour la musique et je me suis retrouvé dans trois groupes en même temps ! »

CURIOSITÉ CONTAGIEUSE Dire que Chris Hadfield est curieux est un euphémisme. Il a érigé la curiosité en principe de vie. « J’ai toujours eu le sentiment profond de ne pas savoir assez de choses ; il y a tellement de domaines dans lesquels je ne connais rien d’ailleurs, confie l’astronaute. Si je suis comme ça, c’est que j’ai été élevé par des parents qui avaient cette même curiosité et qu’ils me l’ont transmise. Oui, la curiosité est contagieuse. Quand j’étais petit et qu’on était confronté à une question, on devait aller chercher la réponse ; c’était inimaginable de rester là sans savoir. On n’avait peut-être pas Google pour nous aider, mais on avait un outil très pratique : l’Encyclopédie universelle. J’y ai passé des heures. » Cette soif de connaissance n’a jamais quitté Chris qui demeure aujourd’hui toujours aussi avide de savoir. « Oui, je connais bien tout ce qui concerne le pilotage d’un avion de chasse, ce qui est relatif à l’espace, mais j’ignore en revanche tout de la paléontologie, par exemple, qui est une science fascinante, déclare-t-il. Dès que quelque chose est complexe et dépasse les limites de ma connaissance, ça m’intrigue et j’essaie de comprendre. II faut rester curieux dans la vie, s’ouvrir au monde au sens large. » L’importance de la curiosité, l’astronaute canadien en parle dans les conférences qu’il donne depuis des années. Qu’il s’adresse à des enfants ou à de futurs astronautes, les messages sont sensiblement les mêmes.

Chris est un témoin, mais aussi une source d’inspiration pour beaucoup de gens. « Je n’ai jamais revendiqué ce rôle-là, mais je dois admettre que je suis devenu, pour certains, un modèle, une inspiration, confie-t-il. C’est pourquoi j’essaie de toujours faire passer des messages positifs dans mes conférences. Je parle des objectifs de vie qu’il faut avoir, des rêves aussi, et je dis qu’une fois qu’on les a atteints, tout n’est pas fini ; au contraire, il y a toujours d’autres rêves, d’autres défis à relever. Je dis aussi que le fait de ne pas réaliser ses rêves ne doit pas être vécu comme un échec. Après tout, mon rêve ultime était de marcher sur la Lune un jour ; je ne l’ai pas réalisé, mais j’en ai réalisé d’autres. C’est la vie ! »

AU-DELÀ DE LA PEUR Chris Hadfield fait également passer ses messages par les livres qu’il écrit. Son dernier en date est un livre pour enfants intitulé Plus noir que la nuit. Toutefois, contrairement à la plupart des ouvrages de ce genre, celui de Chris Hadfield ne contient pas une symphonie de couleurs à chaque page. En effet, les magnifiques illustrations des frères Fan déclinent plutôt un inquiétant nuancier de gris et de noirs. Il faut dire que le thème principal du livre est la peur de l’obscurité, de la nuit. L’astronaute n’a pas eu à chercher bien loin le sujet de son histoire puisque Plus noir que la nuit s’inspire directement de sa vie. Le héros de l’aventure s’appelle Chris et, comme lui, il rêve d’aller dans l’espace après avoir vu à la télévision Neil Armstrong marcher sur la Lune un jour de juillet 1969. Mais le jeune Chris a un problème : il a une peur panique du noir et de la nuit, persuadé que celle-ci « attire les pires extraterrestres qui soient ». La peur de la nuit et des dangers qu’on lui attribue est un thème que l’auteur utilise pour faire passer son message. « L’aventure de ce jeune garçon qui a peur de la nuit et qui se rend compte en voyant les astronautes dans l’espace que l’obscurité peut être quelque chose de magique et de merveilleux, c’est évidemment un prétexte pour aborder un thème qui touche tout le monde, petits et grands, explique Chris Hadfield. Tout le monde a peur, qu’il s’agisse de la nuit ou d’autre chose. Ce qui compte c’est comment on réagit face à la peur, c’est ça le vrai message de mon livre. La peur, ce n’est pas le danger. Il faut analyser pourquoi on a peur et la prendre comme quelque chose de concret qu’on regarde en face, c’est la seule façon de faire, et de la dépasser. Le deuxième message de ce livre, c’est qu’une fois qu’on a dépassé la peur de l’inconnu, tout devient possible, on a devant soi la vie et des possibilités à l’infini. »

Plus noir que la nuit est un livre pour enfants écrit par Chris Hadfield, fortement inspiré de sa vie. On y suit Chris, un jeune garçon qui rêve de devenir astronaute, mais qui est terrorisé par la nuit et la noirceur. C’est en regardant l’alunissage d’Apollo 11 à la télévision qu’il prendra conscience que l’obscurité n’est pas si terrifiante et que ses peurs peuvent être dépassées. Plus noir que la nuit, aux Éditions Scholastic. Prix : 22,99 $.



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PROCHAIN CHAPITRE

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GUIDE D’ACHAT POUR UNE PROPRIÉTÉ DANS LE SUD


Que ce soit un bungalow au Costa Rica ou un condo en Floride, l’achat d’une propriété dans le Sud représente un bon investissement pour plusieurs Québécois. Encore faut-il planifier son acquisition avec doigté et lire les petits caractères en bas des contrats.

COMMENT PLANIFIER SON ACHAT ? Las de grelotter en hiver, Claudette Messier et son conjoint ont acheté en 2008 une maison dans une communauté fermée à Boca Raton, en Floride. « Nous avons fait des travaux dans chaque pièce. Aujourd’hui, la valeur de la propriété s’est appréciée de 150 000 dollars américains. Si on la vendait maintenant, on serait gagnants », se réjouitelle. La rentabilité d’une telle entreprise n’est pas toujours au rendez-vous, rappelle l’avocat Shlomi Steve Levy, du cabinet Altro Levy à Montréal. Les différences fiscales et culturelles entre les deux pays, mêmes voisins, sont considérables. « Par exemple, en Floride la responsabilité de contracter une assurance de titres* au moment de la transaction varie d’un comté à l’autre. Il faut également savoir que dans une société aussi litigieuse que les États-Unis, la couverture

des polices d’assurance-responsabilité est beaucoup plus limitée qu’au Québec. L’acheteur devrait s’entourer d’experts qui connaissent les lois de chaque pays afin de bien planifier son acquisition. » *Un titre immobilier est un document officiel prouvant que vous êtes propriétaire de votre maison ou condo. L’assurance de titres protège contre les vices cachés.

QUELLES DÉPENSES PRÉVOIR ? Sans surprise, les dépenses reliées à la résidence secondaire dépendent de son emplacement et de sa taille. Raymonde Pelletier ne débourse pas une fortune pour son pied-à-terre près de Fort Lauderdale. « Pour une propriété évaluée à 50 000 $, je paie 1580 $ en taxes municipales, frais de condos et assurances. J’ai un proche qui vient faire son tour régulièrement pour


« Je pouvais louer ma maison pour 1500 $ par mois durant la haute saison, mais le reste de l’année, le prix baissait à 500 $. Après la commission de l’agence de location et les frais d’entretien, il ne restait plus grand-chose. » — Robert Houle

s’assurer que rien n’est brisé. » À l’opposé, la gated community de Claudette Messier offre une panoplie de services et une surveillance constante. Les frais de résidence s’élèvent à plus de 11 000 $ par année. De plus, une personne est embauchée pour jeter un coup d’œil à la propriété en son absence. La gestion à distance peut occasionner des maux de tête, déclare Robert Houle, un amoureux de la nature qui a longtemps possédé une maison au Costa Rica. Si ce pays d’Amérique centrale présente de nombreux avantages et un faible taux de taxation, l’entretien d’une maison en zone tropicale n’en reste pas moins très prenant. « Aussitôt que l’on est parti, il y a des feux à éteindre, confie-t-il. Durant la saison des pluies, un ruisseau peut se transformer en torrent et arracher une partie du terrain. Sinon, ce sont les racines qui poussent à un rythme fou et qui bloquent le drain. Donc il faut souvent avoir recours à des ouvriers pour faire des travaux. Plusieurs étrangers ont revendu après quelques années seulement. »

TIRER PROFIT DE SON PIED-À-TERRE L’un des principaux attraits de posséder une résidence secondaire est de pouvoir générer des revenus de location. La rentabilité n’est pas nécessairement au rendez-vous, prévient Robert Houle. « Je pouvais louer ma maison pour 1500 $ par mois durant la haute saison, mais le reste de l’année, le prix baissait à 500 $. Après la commission de l’agence de location et les frais d’entretien, il ne restait plus grand-chose. » Acheter une propriété dans un complexe immobilier peut aussi limiter les sources de revenus de l’investisseur. Plusieurs associations de copropriétaires interdisent la location à des tiers. « C’est très embêtant, déplore Raymonde Pelletier. Certains de mes amis ont revendu parce que cette règle était trop contraignante. Si l’un d’eux tombait malade et qu’il devait rester au Québec, le condo devenait un fardeau. » Puisque ces associations ont le dernier mot, il est important de prendre connaissance des règles internes de chaque immeuble. De plus, si le pied-à-terre engendre des revenus, son propriétaire devra produire une deuxième déclaration de revenus. Sans quoi, il s’expose à de graves pénalités, surtout si le fisc américain lui court après…

CONDO OU MAISON ? L’éternel débat se transpose même à l’étran­­ger. Il faut garder en tête que dans plusieurs pays, les vols sont plus fréquents qu’au Québec. Si un propriétaire est absent plusieurs mois par année, sa maison peut

devenir la cible des criminels. L’embauche d’un gardien de sécurité représentera donc un coût supplémentaire, en plus de l’entretien du terrain et de la piscine. En revanche, un condo peut être limitatif dans la mesure où l’association de propriétaires décide d’interdire la location. Il n’y a pas de bonne réponse ici. L’idée est de choisir le type de résidence qui convient le mieux à ses besoins.

ATTENTION AU FISC ! Malgré les occasions d’investissement à l’étranger, il incombe aux Québécois de se renseigner sur les lois fiscales en vigueur, souligne Marcel Racicot, avocat associé principal du cabinet Racicot & associés et président de la chambre de commerce Québec-Floride. Aux États-Unis, par exemple, la question de la succession est réglée devant un juge, ce qui entraîne généralement un processus long et coûteux pour les héritiers. « L’impôt sur les successions américain peut être très pénalisant si l’acheteur prévoit détenir un patrimoine mondial de plus de 5,45 millions de dollars. Différentes stratégies existent pour ne pas trop payer au fisc, notamment en ayant recours à des fiducies », explique M. Racicot. Certains propriétaires sont souvent mal conseillés en matière de succession, constate l’avocat Schlomi Steve Levy. « Ajouter les autres membres de la famille à la liste des propriétaires jusqu’au dernier décès pour éviter de passer en cour revient à mettre un pansement sur une plaie ouverte. Aux États-Unis, c’est considéré comme un acte de donation. Pour les Canadiens, l’exemption est limitée à seulement 14 000 $ ; le reste est imposable. »

GRANDES RESPONSABILITÉS Robert Houle a finalement vendu sa maison au Costa Rica. Le vaste terrain qu’il possédait a été subdivisé. L’an dernier, un acheteur a acquis le dernier lot pour 75 000 $. « Sur le plan financier, ç’a été un très bon investissement. Mais la maison ne correspondait plus à mes besoins et elle demandait beaucoup d’entretien pour le peu de temps que j’y passais. » Avec des amis, il a acheté un autre pied-à-terre dans le même pays. « Mes parts me donnent droit à un mois d’occupation et nos responsabilités sont réparties équitablement. C’est un mode de gestion qui me simplifie la vie. »


ESPRIT

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PETIT GUIDE DE L’ACTIVITÉ ZEN Diminuer l’anxiété pour augmenter la joie. Être plus calme, concentré et mieux dormir. Est-ce votre souhait ? Il est peut-être temps de vous engager dans une activité zen. Mais laquelle choisir ? Suivez le guide !

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LE YOGA C’est du haut de ses 92 ans que Madan Bali, Ph. D., fondateur du Studio Yoga Bliss, enseigne à des élèves de tous âges et horizons. « Si je peux le faire, tout le monde le peut ! Il suffit de choisir le bon ‘‘ style’’  de yoga. En Amérique du Nord, on a tendance à le pratiquer de façon trop intense. Optez pour une approche modérée, car les postures les plus simples sont souvent les plus bénéfiques. » De très doux à extrêmement rigoureux, le spectre du yoga est en effet fort large. Que vous recherchiez des effets physiques (augmentation de l’amplitude de mouvement, du tonus musculaire, de la capacité du système cardio-respiratoire…) ou psychologiques (réduction du stress, meilleure gestion des émotions, diminution de l’état dépressif…), vous trouverez votre compte en

pratiquant le yoga. « En vieillissant, certaines fonctions du corps sont en déclin, notamment le métabolisme, explique Madan Bali. La routine de yoga que j’enseigne permet de compenser pour ces pertes. » Que ce soit par le site Internet, à l’aide d’un DVD ou dans un cours de groupe, il n’en tient qu’à vous de choisir. La retraite est une autre formidable façon de plonger dans l’aventure yogique. Durant une semaine – ou plus –, souvent sous le ciel radieux d’une destination exotique, vous apprendrez les rudiments de cette pratique, tout en vous alimentant des meilleurs produits locaux. Selon M. Bali, cette approche est idéale. « Durant une retraite, vous n’êtes pas préoccupé par votre travail, le souper, etc. Votre esprit et votre corps sont entièrement

disponibles. Et une fois que les racines sont bien implantées, la fleur peut s’épanouir. » La bonne adresse : la Fédération francophone de yoga s’assure de former des instructeurs qualifiés. Son site Internet est une bonne piste afin de trouver l’école qui vous conviendra. federationyoga.qc.ca

Le bon plan : la retraite de yoga de Madan Bali, au cœur de la forêt tropicale du Costa Rica. Au coût de 2470 $, le forfait d’une semaine comprend les cours de yoga, de méditation et de Reiki, l’hébergement et les repas 100 % locaux, biologiques et véganes. yogabliss.ca


LA MÉDITATION Activité simplissime s’il en est une, la méditation n’est toutefois pas « facile ». S’asseoir sur un coussin afin d’être réellement présent au moment en portant toute notre attention sur nos sensations et émotions peut être assez dérangeant. Toutefois, une fois l’inconfort passé, les bienfaits qu’apporte cette pratique sont majeurs : meilleure gestion des émotions perturbatrices, diminution importante de l’angoisse, augmentation du niveau de joie, pour ne nommer que ceux-là. Simplissime donc, puisque cette pratique ne requiert qu’une assise – chaise droite, banc ou coussin de méditation. La technique la plus répandue de méditation pleine conscience consiste à se concentrer sur sa respiration. L’air frais qui entre par les narines et l’air réchauffé qui en ressort, rien de plus. L’esprit vagabonde, certes, mais constamment et avec douceur, revenez à l’inspiration et l’expiration. La détente est presque immédiate et, en quelques semaines seulement, les changements seront profonds. La bonne adresse : Sivananda offre une introduction à la méditation au coût de 60 $ pour quatre cours de 1 h 30 chacun. sivananda.org/montreal

Le bon plan : l’application PetitBambou vous guide à travers une méditation pleine conscience, à raison de dix minutes par jour. Une bonne façon de rester motivé. Disponible dans l’App Store. petitbambou.com

LE TAI CHI Plus actif que la méditation assise, mais moins que le yoga, le tai chi est une formidable option. Surnommée « la méditation en mouvement », cette pratique millénaire est constituée de mouvements simples exécutés len-te-ment. Qu’il soit pratiqué seul ou en groupe, le tai chi est accessible à tous. Sur le plan physique, il apporte une grande relaxation musculaire, une augmentation de l’équilibre, un meilleur fonctionnement des organes internes et une augmentation du rythme cardio-respiratoire. Mais c’est sur le plan psychologique que le tai chi prend toute son importance. Cette philosophie de vie harmonise la connexion corps-esprit, augmente la concentration, calme et mène à un état d’esprit positif. Des chaussures confortables et un vêtement ample suffisent à la pratique du tai chi. Un cours proposé par un instructeur certifié est souhaitable a priori, afin d’apprendre correctement l’enchaînement des mouvements. Vous aurez, par la suite, le loisir de le pratiquer en groupe ou seul dans un parc près de chez vous ou dans le confort de votre foyer. La bonne adresse : Tai Chi Montréal offre une foule d’activités, comme ce forfait de 10 cours de 2 heures, en groupe de 5 élèves, pour 150 $. taichimontreal.ca

Le bon plan : préparez-vous à pratiquer le tai chi dans un parc l’été prochain. En effet, plusieurs arrondissements offrent des cours extérieurs. ville.montreal.qc.ca


LE QIGONG Comme son petit cousin le tai chi, le qigong (aussi orthographié qi gong) allie le mouvement à des techniques respiratoires et méditatives. Un peu plus vigoureux que le tai chi, mais pouvant être pratiqué peu importe la condition physique, le qigong produit de réels bienfaits sur les plans physique et mental. Qi fait référence à l’énergie vitale qui est à la base de notre santé. Gong, de son côté, désigne la maîtrise d’un art qui s’acquiert grâce à la discipline et la pratique régulière. Trois aspects constituent cette fabuleuse pratique. D’abord des postures en mouvements lentes, fluides et pratiquées de façon circulaires. Ensuite, la respiration, qui se veut profonde et, surtout, consciente. Enfin, une attention tournée vers l’intérieur, en plein contrôle de chacun des mouvements. Résultat : un travail profond sur les corps physique, énergétique et émotionnel. La liste des bienfaits physiques de cette pratique est fort longue : assouplissement des articulations,

détente, relaxation, gestion du stress, meilleure vitalité, prévention des maladies, entretien de la mémoire et sommeil accru. Mais c’est la liste des bénéfices psychologiques qui impressionne. En effet, elle va d’une meilleure gestion des émotions négatives, à l’adaptation au stress, en passant par l’amélioration de la mémoire, de l’imagination et de la créativité. Certains vont même jusqu’à dire que sa pratique régulière peut accroître la longévité et accélérer le processus de convalescence. La bonne adresse : l’Institut de Qigong du Québec offre 10 cours d’une durée de 1 h 15 pour 145 $. quebec-qigong.com

Le bon plan : pratiquez à la maison avec la Maître Nicole Bordeleau. Cette dernière a savamment combiné le qigong, le yoga et la méditation dans son excellent DVD « Le pouvoir du Qi Gong Yoga ». nicolebordeleau.com

Situé dans un environnement champêtre, à proximité de tous les services. À quelques pas du centre-ville de Laval, de la nouvelle Place Bell, au sein de la Cité de la Culture et du Sport, du Terminus Montmorency et de la Salle André-Mathieu.

187 unités sur 22 étages, 1 ou 2 chambres, penthouse Disponibilité au printemps 2018 BUREAU DES VENTES Ouvert tous les jours de 9h à 16h 3055, boul. Notre-Dame, Laval 450-681-3055

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LE SUMMUM POUR LA PERSONNE RETRAITÉE

De ses 22 étages, «Le Prestige» dominera le Boisé Notre-Dame. Chaque appartement-condo aura fait l’objet d’une attention particulière pour optimiser la superficie habitable qui sera de 15% plus vaste que la norme. Boiseries, plancher de bois franc, comptoirs en pierre noble, immenses penderies, robinetterie sophistiquée, salles de bain contemporaines, stationnement intérieur, etc., tous les éléments de luxe qui souligneront l’habitat exceptionnel offert par les lieux.


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COUP DE JEUNESSE SANS BISTOURI Retrouver une apparence jeune, en douceur, c’est maintenant possible. Les chirurgies esthétiques du visage sont aujourd’hui moins douloureuses, moins risquées et surtout moins invasives. Survol d’un domaine en pleine transformation.

« À la demande générale, on fait plus avec moins. On nous demande un maximum de résultats, mais un minimum d’incision, de temps de récupération, d’anesthésie et de risques […] et, grâce aux avancées, on y arrive », affirme le D r Nabil Fanous, chirurgien spécialisé en visages et professeur. Chaque année, une horde de nouvelles machines permettant de nouveaux types d’interventions arrive sur le marché, principalement aux États-Unis. Et les innovations tendent à s’orienter de plus en plus vers la mé-

decine douce ou dite non invasive. Laser, lumière pulsée, microdermabrasion, injections de botox, d’acide hyaluronique ou de graisse et peeling remplacent de plus en plus le bistouri tant leurs usages se sont peaufinés.

UNE RETOUCHE PAR-CI, UNE AUTRE PAR-LÀ Côté injection, rien ne détrône le botox. Dans le front, autour des yeux ou dans le cou pour décontracter les fameuses cordes qui deviennent plus apparentes en vieillissant. Le but ici est de détendre les muscles pour éliminer les rides d’expression.


Prêt pour vos travaux d’automne?

« Les doses injectées sont de plus en plus subtiles. Les gens le font et ne le disent à personne. Ils reviennent tout simplement avec un air plus reposé au bureau », affirme Lucie Rose Bickel, professeure en esthétique au Collège Inter-Dec. Sinon, de plus en plus de Québécois se tournent vers les injections de comblement à l’acide hyaluronique, comme le Juvéderm ou le Restylane, surtout pour les interventions autour des lèvres et sur les contours du visage. Pas de botox ici. Il risquerait de geler les muscles et d’empêcher le visage de bouger normalement, voire d’affecter l’élocution. Le plus beau c’est qu’il y a un antidote au Juvéderm qui permet de le faire disparaître si jamais le spécialiste rate son intervention, assure Lucie Rose Bickel, qui a travaillé auprès d’un médecin esthétique pendant quelques années.

Le comblement liquide est devenu tellement populaire que depuis quelques années, les adeptes du rajeunissement laissent tomber implants et lifting faciaux, plus coûteux et plus risqués. Pour ceux qui craignent la présence de corps étrangers sous leur épiderme, comme l’acide hyaluronique, un petit nouveau a fait son entrée sur le marché : le PRP ou communément appelé le vampire lift. Certains médecins de la province proposent de remplir les rides avec du plasma isolé extrait à même le sang du patient. Selon les adeptes, la méthode permettrait de transporter tous les nutriments contenus dans le plasma et stimulerait les fibres de collagène. Autre nouveauté chez nous : les injections de Belkyra, acide déoxycholique, pour réduire l’apparence de ce qui est appelé communément le double menton. Ce type d’acide, qui ne peut pour l’instant être injecté que sous le menton, réduit le gras sous-cutané et induit son élimination progressive et un resserrement de la peau, lui donnant du tonus. La procédure est cependant réservée aux cas qui n’ont pas trop d’excès de peau.

FAIRE PEAU NEUVE Il n’y a pas que les techniques d’injection qui se sont raffinées. En plus d’être utilisé pour l’élimination de taches pigmentaires, de rougeurs, de varices superficielles et de cicatrices, le laser est maintenant employé pour des traitements anti-âge de toutes sortes. La chaleur qu’il dégage active les fibroblastes, les cellules responsables de la formation du collagène et de l’élasthane, forçant la régénération cellulaire et diminuant l’apparence des rides. « Le laser peut avoir de bonnes propriétés liftantes ou lissantes, mais c’est davantage destiné aux cas légers et modérés », soutient Lucie Rose Bickel, qui insiste sur le fait qu’il demeure nécessaire de répéter les traitements pour un effet substantiel.


Au menu des cliniques s’est ajoutée récemment une technique un peu plus inusitée : la microponcture. Elle consiste au balayage du visage à l’aide d’un petit rouleau muni d’une centaine d’aiguilles d’un millimètre. Ce dernier laisse de microtrous dans la peau, forçant la régénération cellulaire. Et contrairement à ce qu’on peut penser, pas trop de souffrance en perspective. L’application d’un gel anesthésique prescrit est nécessaire.

INTERVENTIONS PLUS FINES Malgré la longue liste de traitements rajeunissants sur le marché, les interventions les plus remarquées demeurent effectuées par des chirurgiens. Et il n’y a plus lieu de craindre que son visage soit charcuté. Par exemple, si autrefois toute la peau du front devait être coupée et détachée d’une oreille à l’autre pour un lifting, aujourd’hui seulement quelques incisions de trois à cinq centimètres sont nécessaires. Et à la clinique du Dr Nabil Fanous, comme dans bien d’autres, la plupart des opérations sont effectuées sans anesthésie générale.

Dans la catégorie non envahissante, une nouvelle procédure fait jaser de plus en plus : le lift avec fils tenseurs. Elle consiste à insérer un fil dentelé soluble de chaque côté du visage, puis à tirer vers le haut pour corriger le relâchement des traits. Le fil se dissout quelques jours après l’intervention. Selon le Dr Fanous, les techniques du futur seront encore moins invasives. « C’est là-dessus que le monde de la chirurgie travaille depuis des années. […] On ne peut pas inventer toujours de nouveaux produits. Il y a une limite à ce qu’on peut injecter sous la peau », affirme-t-il. Il croit cependant que les chercheurs réussiront à trouver des traitements ou produits qui permettront de contracter la peau. Une technique qui, selon lui, n’est pas encore suffisamment efficace. Malgré les avancées technologiques, il serait faux d’admettre que la chirurgie esthétique est hors de tous risques. Avec toutes les promesses de traitements plus « révolutionnaires » les uns que les autres sur le marché, les plus chevronnés appellent à la prudence et préfèrent attendre qu’ils donnent des résultats significatifs avant de les ajouter à leur carte de services. Vous serez probablement d’accord avec le Dr Fanous : « Une intervention ratée sur mille, c’est une de trop.»

Évitez les blessures avec une bonne posture! Racler les feuilles, vider les gouttières, monter l’abri d’auto et soulever une brouette lourde peuvent être synonymes de torsions, d’extensions et d’utilisations de force excessive qui peuvent occasionner des blessures. Demandez à votre chiropraticien comment bien bouger pour préparer l’arrivée de la saison froide. Visitez le chiropratique.com pour tous les #chirotrucs afin de réaliser vos travaux d’automne sans vous blesser.

C’est mon chiro qui me l’a dit!


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BOUFFE ET CIE

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À LA SOUPE ! Plutôt vue comme un repas simple, et souvent reléguée au second plan, la soupe mériterait pourtant qu’on s’y attarde davantage. Pleins feux sur un plat aux mille et une possibilités gastronomiques.

Banale, une soupe ? Ce n’est pas ce que croit Racha Bassoul. Bien au contraire. Celle qui a été chef et propriétaire des réputés restaurants Anise et Bazaar à Montréal et qui vient tout juste de faire paraître le livre Mon Liban, ma cuisine – Petites bouchées et grands plats (éditions Flammarion Québec) adore ce mets. « On ne place pas assez la soupe en vedette dans nos menus, déplore-t-elle. Pourtant, il s’agit d’un plat très important qui fait partie du quotidien de plusieurs cultures. » Chaque coin du monde a en effet ses traditions en matière de soupe : Haïti a sa joumou, l’Inde sa dhal, le Japon ses ramens, la France sa bisque... et on pourrait poursuivre cette énumération presque indéfiniment.

À TOUT MOMENT « Dans mon pays d’origine, le Liban, on sert de la soupe à tout moment de la journée. C’est d’ailleurs le cas de

plusieurs autres cultures. On a par exemple une soupe au petit-déjeuner qui est préparée à base de lait et parfumée à l’eau de rose et à la cannelle, dans laquelle on peut tremper des croûtons. Enfant, j’adorais cette préparation chaude et sucrée grâce à laquelle on entame la journée sur une note des plus réconfortantes ! » Contre toute attente, la soupe se sert aussi bien à la toute fin d’un repas, pour un dessert tout en fraîcheur et en légèreté. « Il suffit d’ajouter des fruits frais ou séchés et des noix dans du jus ou une purée de fruits, et de parfumer le tout avec du basilic, de la menthe ou du thym. Ou encore de zeste d’orange », nous propose en ce sens Racha Bassoul. Présenté dans de belles coupes, ce dessert original et facile à improviser a de quoi impressionner les convives durant nos réceptions ! En plus, il se sert froid et ne nécessite aucune cuisson.


VITE FAIT, BIEN FAIT « Ce qu’il y a de fabuleux avec les soupes, poursuit Mme Bassoul, c’est que tout le monde peut en faire avec les outils dont il dispose. Leur préparation n’exige pas non plus d’ingrédients onéreux ni de maîtriser des techniques compliquées. » On peut en effet concocter une soupe très rapidement avec ce qu’on a sous la main : il suffit de faire mijoter des légumes que recèle notre réfrigérateur (ceux qui sont légèrement fatigués font très bien l’affaire, pour une solution anti-gaspillage sans pareille), d’y mettre de la crème ou du lait de coco pour une proposition plus onctueuse, d’y ajouter des légumineuses déjà cuites pour une version plus soutenante et (surtout !) de ne pas hésiter à parfumer généreusement le tout d’épices et d’aromates au choix. « Nul besoin d’une recette spécifique pour réaliser une soupe extraordinaire, explique la chef. Les aliments peuvent dicter notre recette. Il s’agit de rajouter des épices ou des herbes à notre goût. En été, j’aime pour ma part utiliser de la coriandre séchée, parce qu’elle se marie à merveille avec de la coriandre fraîche, même si leurs goûts sont très différents. En automne et en hiver, j’utilise beaucoup le cumin, dont je trouve le parfum très réconfortant et qui se conjugue bien avec les légumes racines et les légumineuses. »

Puisque bien des soupes seront meilleures dans les jours suivant leur préparation, leur saveur continuant à se développer, la chef suggère d’en faire une bonne quantité pour s’assurer d’en avoir toujours en réserve. Et pour ne pas se lasser d’une même recette jour après jour, elle propose de passer au mélangeur une soupe aux légumes, par exemple, pour lui donner une nouvelle dimension, soit celle d’un velouté.

D’UN CHIC FOU ! Recevoir avec de la soupe en repas plutôt qu’en guise d’entrée ? Mme Bassoul n’y voit aucun problème. « Pour rendre une soupe élégante, il faut soigner sa présentation, la rendre agréable à l’œil, avec des garnitures. Au service, j’aime ajouter une touche de yogourt sur une soupe. C’est plus léger qu’une crème et également plus frais. Le yogourt se marie par ailleurs très bien aux épices : il arrondit leurs parfums, leur donne de la profondeur. On peut aussi rehausser cette garniture d’herbes au goût. J’aime aussi ajouter du croquant, pour que les papilles ne s’ennuient pas avec une consistance trop monotone. Je fais souvent des craquelins de pita grillés que je parfume d’huile d’olive, de zaatar ou de fines herbes. Ils accompagnent bien n’importe quel genre de soupe », conclut Racha Bassoul, qui aurait pu nous parler encore longtemps de ce sujet l’animant au plus haut point !

« Ce qu’il y a de fabuleux avec les soupes, c’est que tout le monde peut en faire avec les outils dont il dispose. Leur préparation n’exige pas non plus d’ingrédients onéreux ni de maîtriser des techniques compliquées. » — Racha Bassoul


VELOUTÉ DE LENTILLES ROUGES Vertes, brunes ou rouges, les lentilles entrent dans la composition de nombreuses soupes dont les saveurs sont très variées. Donne de 6 à 8 portions Ingrédients : 500 ml (2 tasses) de lentilles rouges 2 c. à soupe d’huile d’olive 250 ml (1 tasse) d’oignons hachés ½ c. à thé de cumin 1 c. à thé de cari 1 grosse carotte en morceaux 1 grosse tomate en 8 quartiers 25 g (3/4 oz) de gingembre haché 6 gousses d’ail pressées 2 L (8 tasses) d’eau Sel et poivre Garnitures 1 c. à soupe d’huile d’olive 2 gousses d’ail hachées 125 ml (1/2 tasse) de coriandre ciselée Un peu de yogourt légèrement dilué avec de l’eau

1 - Mettez les lentilles dans une passoire et rincez-les. Réservez. 2 - Dans une casserole à fond épais, à feu modéré, chauffez l’huile et faites sauter l’oignon 5 min jusqu’à ce qu’il soit transparent. 3 - Incorporez le cumin et le cari et ajoutez la carotte, la tomate, le gingembre, l’ail et les lentilles. Versez l’eau et portez à ébullition. Écumez, si nécessaire. Après 3 min, baissez le feu et laissez mijoter, à couvert, 25 min ou jusqu’à ce que la carotte soit tendre. Salez et poivrez. 4 - Entre-temps, préparez la garniture. Dans une poêle, à feu modéré-doux, chauffez l’huile et faites sauter l’ail et la coriandre 1 min. Réservez. 5 - Transvidez la soupe dans le récipient d’un mélangeur et broyez jusqu’à l’obtention d’une consistance veloutée. Réchauffez, si nécessaire, et rectifiez l’assaisonnement. 6 - Servez la soupe dans des assiettes creuses ou des petits bols, garnie d’un trait de yogourt et du mélange d’ail et de coriandre sautés.

Mon Liban, ma cuisine – Petites bouchées et grands plats de Racha Bassoul, aux éditions Flammarion Québec, 39,95 $.

La recette et les photos sont tirées du livre de Racha Bassoul. Photographe : Jean Longpré


LA SUISSE : AU-DELÀ DES CLICHÉS Le pays de la neutralité n’est pas qu’alpin et bucolique. Il est aussi artistique, international et urbain ! Au-delà de la fondue, de l’horlogerie et du chocolat, voici des lieux qui valent le détour.


VOYAGE

1. BAIN D’ART À GENÈVE Avec ses glaciers plaqués en toile de fond, qui se reflètent sur le lac Léman, Genève est extrêmement belle. Mais elle a souvent été accusée d’être ennuyante. C’était sans doute avant le développement du Quartier des Bains, dans Plainpalais. Ancien bled industriel abritant les usines où étaient fabriquées les fameuses montres suisses, les Bains s’est développé à l’image du Marais de Paris ou du quartier Shoreditch à Londres, soit comme étant l’un des quartiers d’art contemporain les plus innovants. En mars dernier, le New York Times comparait Les Bains à SoHo, soulignant que le quartier newyorkais avait même perdu des plumes. Ces temps-ci, il ne se trouve pas un Genevois pour ne pas citer fièrement l’influent quotidien américain. Avec le design hors du commun de sa façade et ses 1500 cultures représentées, le MEG, ou le Musée d’ethnographie de Genève (notre photo) – l’une des six institutions culturelles membres de l’association du Quartier des Bains –, est l’un des poumons artistiques non seulement de la ville, mais du pays. À l’image de Genève, ville d’expatriés par excellence, le musée est résolument tourné vers les cultures du monde. Pour être vu et bien manger, on s’arrête au Café des Bains, rue des Bains, juste en face du Musée d’art moderne et contemporain (le MAMCO).

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ville-ge.ch/meg

2. DORMIR INSPIRÉ À Vevey, à un jet de pierre de Montreux sur la côte vaudoise, l’hôtel Modern Times, un établissement 4 étoiles nommé d’après l’un des célèbres films de Charlie Chaplin, fait plus d’un clin d’œil aux fans du cinéaste. Sur les murs apparaissent des extraits de films de celui qui a choisi Corsier-sur-Vevey pour passer les 25 dernières années de sa vie. Et il n’était pas le seul à tripper sur les lieux ! Le chanteur Freddie Mercury a immortalisé la Riviera vaudoise – les cimes du Grammont et le lac Léman – sur la pochette de Made in Heaven. Prince, épris du vignoble en terrasses du Lavaux, en a fait le titre d’une chanson. Et c’est Montreux qui a inspiré à Igor Stravinski Le Sacre du printemps. Allez y dormir, vous pourriez vous aussi être inspiré… Et la vue qu’offre la terrasse est sublime ! moderntimeshotel.com

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3. JOUER AVEC CHARLIE CHAPLIN

Profitez de votre passage pour visiter le Chaplin’s World By Grévin, le tout nouveau musée interactif cofondé par le muséographe québécois Yves Durand. Ce passionné de cinéma aura mis 15 ans à convaincre toutes les parties : le pays et la famille, principalement, Chaplin ayant eu 11 enfants, dont 8 avec Oona O’Neill. « J’ai tenu à un musée familial, où l’on pourrait se rapprocher de l’artiste », résume le créateur. C’est tout réussi. Ici, on apprend, on s’émeut et on touche à tout ! On peut porter le chapeau melon, s’asseoir sur la chaise du barbier ou ramper sous la table pour « discuter » avec un Charlie en cire plus vrai que nature. Au jardin, qui donne sur la rive du lac Léman, on accède au Manoir de Ban, la maison privée de Charlot, et à toute une collection d’éléments qui permettent de se rapprocher de l’homme, y compris des films familiaux tournés par Oona. La visite se termine dans sa chambre à coucher, là où il a rendu l’âme un certain soir de Noël 1977. Fans ou non, sortez vos mouchoirs. Réservez une bonne demi-journée. chaplinsworld.com

3 4. RESPIRER À CRANS-MONTANA

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Située dans le centre du Valais, au cœur des Alpes, cette station touristique, véritable reine des neiges, est l’un des lieux où l’air serait le plus pur de Suisse. Dans ce décor de carte postale à 180 degrés, on peut voir une soixantaine de monts et de cols enneigés, dont les plus imposants sont à plus de 4000 mètres d’altitude. On raconte que dans les années 1960, les Gina Lollobrigida, Alain Delon et Michèle Morgan y skiaient avec des cagoules intégrales pour éviter les paparazzis. On parle encore de Jackie Kennedy, débarquée avec Caroline et John-John pour y passer les vacances de Noël 1975. Puis, Crans-Montana, l’ultrachic que rien ne pouvait déloger, a dormi sur ses lauriers. Aujourd’hui, on redouble d’effort pour attirer les jeunes générations afin que les lieux redeviennent à la mode. À 1500 mètres d’altitude, les pistes alpines pour la marche en montagne sont innombrables et les neiges y sont éternelles. L’automne, on monte son vélo en funiculaire et l’hiver, le domaine skiable (140 km) n’a d’égal que le nombre de restaurants, bars et chocolateries pour l’après-ski ! Les établissements ont rajeuni, les événements s’y multiplient – la Coupe du monde Dames de ski alpin y est confirmée jusqu’en 2020. Ah oui, pour les « rares » que la question intéresse, les statistiques prêtent à l’endroit 300 jours d’ensoleillement par an.

5. FAIRE SA LISTE DE MUSÉES

La Suisse compte 480 musées et, ces dernières années, ils ont grandement été dépoussiérés ! Outre le MEG, le MAMCO et le Chaplin’s World, on doit souligner le bon moment passé à Lausanne au Musée Olympique où, outre les performances historiques qui y sont répertoriées, les costumes et les équipements donnent une autre dimension au rêve. Jamais une vieille espadrille n’aura suscité autant d’intérêt que lorsqu’elle a été chaussée par Jesse Owens. On se souviendra qu’aux Jeux olympiques de Berlin de 1936, le sprinter noir américain avait remporté quatre médailles d’or, infirmant ainsi les théories racistes d’Hitler. Dans un registre plus douloureux, impossible de passer sous silence le Musée international de la CroixRouge et du Croissant-Rouge de Genève (notre photo), où archives et témoignages font de la visite une expérience bouleversante. On met des jours entiers à tenter d’oublier ce mur tapissé de photos d’enfants dont on a perdu la trace. redcrossmuseum.ch

crans-montana.ch

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LA SWISS TRAVEL PASS

6 6. CHASSELAS, LE CÉPAGE ROI

Durant la balade dans les terrasses du vignoble de Lavaux (inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO), la pente est parfois si raide qu’on se demande si la vigne va tenir le coup ! Elle est en fait étagée en paliers, de 375 à 650 mètres d’altitude. La pierre calcaire, extraite de la rive d’en face et transportée par bateau par les moines cisterciens et bénédictins dès le 12e siècle, assure non seulement solidité aux plants, mais aussi chaleur supplémentaire aux raisins. « On manque souvent de vocabulaire pour qualifier le vin qui en résulte », lance Blaise Duboux, vigneron à Épesses en Lavaux. Le territoire est toutefois grand comme le fond d’une poche et l’importation de vin suisse au Québec, quasi nulle. Bonne raison pour s’y rendre et constater sur place… si le vin est bon !

Indispensable pour tous les voyageurs, ce fantastique billet tout-en-un permet de parcourir la Suisse en train, en autocar et en bateau, en plus de donner accès gratuitement aux quelques 490 musées helvètes. Quand on connaît la qualité des transports suisses, on sait alors que le parcours est un voyage en soi ! Une passe pour 8 jours en première classe coûte 621 $US. On peut aussi opter pour une passe de 3, 4 ou 15 jours. Si l’on ne souhaite pas des jours consécutifs, on peut aussi choisir une passe Flex (3, 4, 8 ou 15 jours dans 1 mois). Attention, on s’en amourache très rapidement. Au retour, ne la présentez pas dans le métro de Montréal ; on a essayé… Et ça ne fonctionne pas ! swisstravelsystem.com

lavaux-unesco.ch

GALA DES GRANDS CHEFS 2016

Crédit : Julie Perreault

16e édition

Chaque année, les foodies de toute la province convergent au Fairmont Le Manoir Richelieu pour participer au Gala des Grands Chefs, l’événement culinaire le plus attendu en Charlevoix! Du vendredi soir au dimanche après-midi, les amoureux de la gastronomie viennent vivre leur passion et faire l’expérience de moments épicuriens au travers de plusieurs activités et événements thématiques. Notre chef exécutif, Patrick Turcot et ses chefs invités, vous convient à l’édition 2016 qui se déroulera les 18 et 19 novembre, avec Jessica Harnois comme maître de cérémonie. LES CHEFS INVITÉS SONT: GIOVANNI APOLLO MATTHIEU SAUNIER MARTIN JUNEAU

Le PastApollo Hôtel InterContinental Montréal Pastaga

POUR PLUS D’INFORMATIONS OU POUR RÉSERVER UN DE NOS FORFAITS POUR CET ÉVÉNEMENT : 1 866 840 8203 | fairmont.fr/grandschefs

JEAN-MARC GUILLOT Essence Maître Glacier ARNAUD MARCHAND Chez Boulay Bistro Boréal


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NOUVELLES ADRESSES

RESTOS NOUVEAUX Voici trois nouvelles adresses à essayer en amoureux ou entre amis. Rien de mieux que la gastronomie et le bon vin pour réchauffer une froide soirée !

BEC À VIN

CADET

CAMPO

Ouvert depuis un an, ce lieu à l’ambiance détendue et conviviale a de quoi surprendre. Le chef Phil Tees fait preuve d’audace quant aux alliances de saveurs (son risotto aux légumes est saupoudré de poudre de framboise, alors qu’il accompagne son tataki de bœuf de jus de melon d’eau) tout autant que dans la présentation de ces plats, de véritables œuvres d’art hautes en couleur. Ses fleurs de courgettes frites sont un vrai régal pour les yeux avant de l’être pour le palais.

Plusieurs se sont vivement réjouis à l’annonce de l’ouverture de ce restaurant. C’est qu’ils savaient que la qualité serait au rendez-vous, car derrière ce projet se trouvent les deux propriétaires du Bouillon Bilk, considéré comme l’une des meilleures tables en ville. Ce petit frère a toutefois sa personnalité bien à lui, un caractère plus éclaté sur le plan de l’inspiration des plats, notamment. Au menu, on peut donc autant retrouver des dumplings que de la salade panzanella ou du tartare de bœuf. Et sans surprise, tout est délicieux !

Après la pizza cuite au four à bois, le poulet rôti a pris d’assaut la métropole en se hissant sur le menu de plusieurs restos. Et cette nouvelle rôtisserie, pilotée par le Groupe Ferreira, fait foi de cette tendance. Ici, on le prépare à la portugaise, relevé de sauce piri piri et accompagné comme il se doit de salade et de frites. On l’incorpore aussi à des hot-dogs, sandwichs et poutines à déguster sur place ou à emporter.

1052, rue Lionel-Daunais # 101, Boucherville lebecavin.ca

1431, boul. Saint-Laurent, Montréal restaurantcadet.com

1108, av. de Maisonneuve O. Montréal campomtl.com


MOT DE LA FIN

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NOVEMBRE : MODE D’EMPLOI Sa réputation de rabat-joie n’est plus à faire : novembre est à nos portes et, avec lui, sa tire Sainte-Catherine et ses feuilles mortes. Qu’à cela ne tienne ! Cette année, le mois des morts sera glorieux grâce à ce petit guide de survie à l’usage des chiâleux et des frileux !

PRATIQUEZ LE DÉNI

FAITES-VOUS PLAISIR

Qu’importe le ciel gris, les arbres dénudés ou le défilé du Père Noël : chez vous, c’est encore l’été. Enfilez vos vêtements les plus colorés, sortez la lampe de luminothérapie du grenier et conviez tous vos amis à votre beach party. Concoctez une sangria sur des airs de samba, cuisinez une énorme paella, faites un marathon de zumba : cette année, novembre ne vous aura pas.

On ne le répétera jamais assez : un des grands secrets du bonheur est de prendre du temps pour soi, peu importe ce que cela signifie pour vous. Vous rêvez d’un massage depuis janvier dernier ? C’est le moment de vous gâter. Vous n’écoutez pas assez de musique à votre goût ? Rien de mieux qu’un samedi après-midi gris pour redécouvrir l’œuvre complète de Miles Davis. Vous n’avez jamais comblé votre déficit de sommeil depuis la naissance de votre aîné ? Bonne nouvelle, le soleil se lève plus tard : une occasion en or de faire la même chose.

CHANGEZ-VOUS LES IDÉES Il fait noir plus tôt ? Votre voisin a déjà installé son abri Tempo ? Eh oui, comme chaque année. Maintenant l’habituel choc passé, aussi bien l’accepter. Après tout, l’hiver ne fait que commencer. Alors remontez vos manches et occupez-vous : faites le tri de vos photos de famille, finissez le ménage de votre garage, lancez-vous dans un projet de pesto maison. Bref, faites ce que vous voulez, mais de grâce, ne restez pas assis à déprimer.

PRÊT, PAS PRÊT : SORTEZ Exit le mou : en novembre, on met ses culottes (et son foulard) et on sort de sa chaumière. Une virée culturelle, peut-être ? Montréalais, plusieurs options s’offrent à vous. Du 10 au 20 novembre, les Rencontres internationales du documentaire de Montréal vous convient à visionner le meilleur du documentaire d’ici et d’ailleurs. Du 16 au 21 novembre, le Salon du livre de Montréal prend la relève avec son circuit littéraire complet. Enfin, jusqu’en janvier, le Musée des beaux-arts de Montréal présente une exposition exclusive du photographe Robert Mapplethorpe. Il s’agit de la première grande rétrospective du controversé photographe depuis l’exposition emblématique The Perfect Moment, montée en 1988 par l’Institute of Contemporary Art de Philadelphie. À ne pas manquer.

FUYEZ Fermez radio et télé, évitez les centres commerciaux et les supermarchés : le temps des fêtes a déjà amorcé sa propagation. La solution : s’évader. Invitez-vous au chalet de votre beau-frère, faites une retraite prolongée au spa ou, mieux, choisissez la fuite ultime : une semaine de repos complet dans un tout-compris, souvent plus abordable à cette période de l’année. L’occasion idéale de se reposer avant le tourbillon incessant des fêtes !


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