Magazine XY

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LE MAGA ZINE MASCULIN #1 AU QUÉBEC

AUTOMNE 2016

GASPARD ULLIEL L’IRRÉSISTIBLE ASCENSION STYLE DES CRÉATEURS D’ICI VOYAGE SOLEIL ET CINÉMA PROMOTION Automne 2016


L’attrait des grands espaces.

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Pour tous.

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Des hommes créatifs 06 LA LISTE XY

TOUT POUR L’AUTOMNE

10 PORTRAIT GASPARD ULLIEL

14 STYLE

HOMMES DE STYLE

20 VOYAGE

SOLEIL ET CINÉMA

23 SXY

Voici un XY dédié à la créativité québécoise… Avec l’acteur français Gaspard Ulliel en couverture? Oui. Parce que sans le talent hors norme de Xavier Dolan et son impressionnante feuille de route, Gaspard Ulliel n’aurait jamais accepté de tourner le film Juste la fin du monde dans une banlieue québécoise. Discret, mais très généreux, l’acteur s’est confié à notre équipe en exclusivité. À lire! En plus de faire la part belle aux créations d’ici dans La Liste XY, notre dossier Style vous présente des créateurs montréalais qui ont la cote. Côté architecture, on explore un projet ambitieux à New York, réalisé également par deux firmes « bien de chez nous ». Bonne lecture! Découvrez encore plus de contenu dans la version interactive du magazine XY sur La Presse+, dans la section Hors-séries.

PLAISIRS TECHNO

25 ESPACE

LE 738 BROADWAY

29 BOUGER

S’ENVOYER EN L’AIR

32 NUTRITION

MASSE MUSCULAIRE 101

DIRECTEUR DU MAGAZINE Frédérick J. Fortin///RÉDACTEUR EN CHEF Martin Beauséjour///RÉVISEURE LINGUISTIQUE ET CORRECTRICE D’ÉPREUVES Anne Marie Parent///COUVERTURE Photographe : Marcel Hartmann Production : Clotilde Lecuillier @contourbygettyimages///LA LISTE XY Rédaction : Kristina G. Landry Photo : Jean-Sébastien Senécal pour 7 Deadly Soaps///PORTRAIT Rédaction : David Nathan Photographe : Marcel Hartmann et Shayne Laverdière Production : Clotilde Lecuillier @contourbygettyimages///VOYAGE Rédaction : Martin Beauséjour Photos : Secretaría de Turismo de Baja California Sur///STYLE Rédaction : Martin Beauséjour et Kristina G. Landry Photographe : Arkan Zakharov pour Kanuk, Cesar Ochoa pour Tailor2Go et Mathieu Fortin pour WANT///ESPACE Rédaction : Martin Beauséjour en collaboration avec v2com Photos : Robert Lowell///BOUGER Rédaction : Nicolas Cardinal Photos : Nicolas Cardinal///NUTRITION Rédaction : David Nathan Photos : YUL Fitness ///SXY Rédaction : Martin Beauséjour VENTES PUBLICITAIRES La Presse, 514 285-6931 PRODUCTION Directeur artistique: Martin Moreau Conseillère artistique principale: Sabine Clusiau Conseillères en projets publicitaires: Anne-Marie-Soleil Bernard et Alexandra Le Manac’h Chef d’équipe: Marc-Antoine Rousseau Graphistes: Simon Bertrand, Patrice Bourgeault, Joanie Gill, Mireille Laurin-Burgess, Véronique Lavoie et Philippe Provost – IMPRESSION Imprimeries Transcontinental. Tous droits réservés. Le contenu de la publication ne peut être reproduit, en partie ou en totalité, sans l’autorisation de La Presse ltée. 750, boul. Saint-Laurent, Montréal (Québec) H2Y 2Z4 Téléphone: 514 285-7272 Faites-nous parvenir vos commentaires à: xymagazine@lapresse.ca PROCHAINE PARUTION: décembre 2016



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LA LISTE

PROMOTION

La liste XY Meubles, restos, objets technos ou tout simplement beaux, voici les nouveautés automnales qui ont retenu notre attention.

Voyage intelligent

Surnommée « Le iPhone des bagages », la valise Blue Smart propose une technologie 3G et un GPS intégré lui permettant d’être localisée en tout temps à l’aide d’une simple application. Robuste mais légère, elle est même capable de vous dire combien elle pèse. Prix : 449 $US. bluesmart.com

Prête à tout

Avec son cadran mince et ses deux bracelets interchangeables, la Titan GM est parfaite pour affronter toutes les occasions. Véritable objet caméléon, cette montre offre un bracelet en mailles milanaises pour le bureau et les sorties, ainsi qu’un autre à rayures, en nylon résistant, pour le weekend et les activités sportives. Un must ! Prix : 225 $. carolineneron.com

Péché mignon

Bienvenue dans l’univers sombre et sensuel de l’artiste montréalais Joffrey Dumas. Clin d’œil aux sept péchés capitaux, les savons luxueux 7 Deadly Soaps sont faits à la main et composés à 86 % d’éléments biologiques. Ils se déclinent en un riche éventail de couleurs et de parfums tels que Cendres de cèdre poivré et Patchouli interdit. Prix : 17 $. 7deadlysoaps.com


Suspendre le temps

Les Ateliers Guyon sont une autre preuve du rayonnement du savoirfaire québécois dans le monde entier. En effet, quelques-unes des chaises signature du designer Félix Guyon se balancent dans certaines boutiques Lululemon aux États-Unis. La MÉLIÈS est un hommage à l’univers onirique du réalisateur du même nom, oscillant habilement entre solidité et légèreté, passé et futur. Prix : 2850 $US. lesateliers-guyon.com

Chambres en ville

S’élevant entre deux bâtiments historiques du Vieux-Montréal, le nouvel hôtel-boutique William Gray sait éblouir. Que ce soit avec son décor sophistiqué, la vue imprenable qu’offre la terrasse sur le toit ou les produits locaux finement apprêtés sur le gril du restaurant Maggie Oakes, on ne risque pas de s’ennuyer. En prime : une deuxième boutique Off The Hook (OTH) et un second Café Olimpico viennent d’ouvrir à même l’hôtel. hotelwilliamgray.com


Chic brut

Soudeur de profession, Alex Cunnington vient de lancer son propre atelier de création de meubles personnalisés. On craque pour son minimalisme industriel et l’utilisation réinventée qu’il fait du fer forgé et du bois, comme en fait foi l’originale table Z, notre coup de cœur alliant audace et rusticité. Prix : à partir de 644 $. cunnington.ca

Délice pour les yeux

Niché dans le quartier Mile-End à Montréal, le restaurant Socialito est le projet du designer Agostino De Riggi et de ses deux complices Daniel Perez et Richele Shafer, les propriétaires de Meubles Perez. On s’y rend donc pour admirer le décor éclaté et savourer une cuisine mexicaine teintée d’accents asiatiques. Au menu : tacos à l’aubergine japonaise, salade de papaye… et churros, évidemment ! 75, rue Saint-Viateur Ouest


MODE ALDO ARITMETIK BANANA REPUBLIC BENCH BROWNS BOUTIQUE THE NORTH FACE CAFÉ COTON CALVIN KLEIN CLARKS EMPIRE ERNEST H&M HR2 HOLT RENFREW HUGO BOSS JACK & JONES JOE FRESH LACOSTE LULULEMON M/2 BOUTIQUES M/2 GÉNÉRATION Y PEAK PERFORMANCE PORSCHE RIVE SUD PUMA RUDSAK SHAN TILLEY ENDURABLES TRISTAN URBAN OUTFITTERS VANS WLKN ZARA

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PORTRAIT

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L’irrésistible ascension de

Gaspard Ulliel Gaspard Ulliel est aujourd’hui l’un des acteurs français les plus respectés de sa génération, et pour cause. Dans Juste la fin du monde de Xavier Dolan, il interprète avec justesse et finesse une partition des plus complexes.

Rares sont ceux qui, à 31 ans, peuvent se vanter d’avoir déjà près de 20 ans de métier. Gaspard Ulliel n’a que 12 ans quand il fait sa première apparition sur un écran, dans le téléfilm Une femme en blanc, aux côtés de Sandrine Bonnaire. Mais même si son talent (et son joli minois) contribue à lui faire décrocher des rôles devant la caméra, c’est plutôt derrière celle-ci qu’il s’imagine. Le jeune Ulliel a donc suivi des études de cinéma à la faculté de Saint-Denis de l’Université Paris 8, caressant la douce ambition de réaliser un jour ses propres films.Toutefois, la vie en a décidé autrement. Après un rôle dans le film Julien l’apprenti et une fugace apparition dans Le Pacte des loups de Christophe Gans, il est remarqué par les réalisateurs Michel Blanc et AndréTéchiné qui le feront tourner respectivement dans Embrassez qui vous voudrez et Les Égarés. Puis la consécration et le César du meilleur espoir masculin viendront en 2005 grâce au film Un long dimanche de fiançailles de JeanPierre Jeunet. Cette récompense fait de lui un acteur de premier plan et les projets s’enchaînent. Il joue, entre autres, dans les films suivants: Hannibal Lecter: Les origines du mal, Paris Je t’aime (sous la direction de GusVan Sant), Le premier cercle, La Princesse de Montpensier et Saint Laurent. «Mon envie de départ, c’était de réaliser des films, mais je me suis un peu laissé happer par le métier de comédien et au fur et à mesure des projets, j’ai aimé ça de plus en plus, avoue Gaspard Ulliel. L’envie de faire un film est toujours là, mais je dois admettre

que plus je côtoie de bons réalisateurs, plus je les admire et moins je m’en sens capable... Je suis un acteur, certes, mais avant tout un spectateur assidu et j’ai développé une estime infinie pour nombre de cinéastes. On a toujours le sentiment que l’on ne sera jamais à la hauteur de ceux qu’on adule.» Et parmi les réalisateurs dont Gaspard Ulliel admire le travail, il y a un jeune Québécois… du nom de Xavier Dolan. UNE RENCONTRE DIFFÉRÉE Il y a des rendez-vous manqués et d’autres qui sont simplement... différés. C’est le cas ici pour Xavier Dolan et Gaspard Ulliel. «La première fois qu’on a voulu me présenter Xavier, c’était l’année de la sortie de J’ai tué ma mère [NDLR: 2009]. On était au Festival de Cannes dans une soirée et l’acteur Niels Schneider est venu me dire qu’il était avec un jeune réalisateur qui souhaitait me rencontrer. Je me suis retourné; je l’ai vu de loin: Xavier avait l’air si jeune! Il était déjà auteur d’un long-métrage, de surcroît en sélection à la Quinzaine des réalisateurs, mais je n’y ai pas cru... J’ai vu ses films par la suite et je me suis aperçu de ma grossière erreur! On s’est recroisés à Cannes, l’année suivante, et on a finalement fait connaissance.» Puis, en novembre 2014, les deux hommes déjeunent ensemble à Los Angeles. C’est là que Xavier Dolan lui fait part de son envie de travailler avec lui sur un projet qu’il doit tourner rapidement parce qu’il n’a que très peu de temps entre deux projets. La suite appartient

à l’histoire. Le long-métrage se fera avec un casting hexagonal cinq étoiles: Nathalie Baye, Marion Cotillard, Léa Seydoux,Vincent Cassel et Gaspard Ulliel. Cinq monstres sacrés… réunis dans un modeste bungalow de Laval, plus exactement dans le quartier Sainte-Dorothée. JUSTE LA FIN DU MONDE Le film Juste la fin du monde est une adaptation de la pièce de théâtre du même nom, écrite par Jean-Luc Lagarce. Un drame dans lequel Louis (Gaspard Ulliel), un jeune auteur, retourne chez lui après 12 ans d’absence pour annoncer sa mort prochaine. «Quand Xavier m’a proposé le rôle, Marion Cotillard et Léa Seydoux avait déjà dit oui; j’ai accepté immédiatement. J’avais une réelle envie de travailler avec lui et ce rôle m’intéressait énormément. Louis est un personnage peu bavard; il y avait un vrai travail intérieur à faire, il fallait que je lui invente une histoire. Et le travail sur la langue de Lagarce, un langage si particulier, était aussi un vrai défi.» Les délais de tournage étant très courts, c’est dans l’urgence que les acteurs ont dû travailler. «Ce n’est pas désagréable d’être dans l’urgence, ça crée une certaine pression sur le plateau qui impose concentration et rigueur. Ça amène aussi une forme de fragilité qui servait le film. En ce moment, en France, c’est très compliqué de monter des projets et on se retrouve très souvent en attente pour plusieurs films qui ne cessent d’être repoussés. Ce que j’ai aimé avec le film de Xavier, c’est que tout s’est enchaîné très vite.»


Gaspard Ulliel dans Juste la fin du monde.


En cinq semaines, Dolan met ainsi en boîte un film qui allait quelques mois plus tard décrocher le prix du jury au célèbre Festival de Cannes. Ce tournage fut également, pour Gaspard Ulliel, un premier contact avec la Belle Province. «J’ai adoré tourner au Québec; ça m’a permis de découvrir Montréal, le soir après le tournage. J’ai été vraiment sous le charme de la ville et de l’accueil très chaleureux de ses habitants. Ça m’a vraiment donné envie d’y retourner dès que possible et de visiter le reste de la province.» GASPARD ET XAVIER Quand on prononce le nom du jeune réalisateur québécois devant l’acteur français, ce dernier devient intarissable et les compliments s’enchaînent rapidement. «Xavier est un réalisateur hors norme et pas seulement au regard de ce qu’il a déjà accompli à un si jeune âge. C’est un vrai passionné. On le voit se métamorphoser dès que la journée de tournage commence. Ses yeux s’illuminent, une vibration particulière l’envahit, il se laisse totalement absorber par le plateau et là, plus rien n’existe hormis ce qui est en train de s’inventer devant sa caméra. Pour Xavier, faire des films c’est plus qu’une passion: c’est une nécessité, une raison de vivre. Cette avidité créatrice est sa véritable force. Il ne recule devant rien, n’accepte aucun compromis et s’arrange pour maîtriser tout le processus de création du début jusqu’à la fin. Il a une énergie incroyable! Ses films sont à son image: d’une vitalité, d’une générosité débordante, entiers, pleins, sans demi-mesure. Mais ce qui m’a vraiment frappé chez Xavier, c’est cette grande sensibilité dont il fait preuve. Il a beaucoup d’instinct et il sait qu’il peut s’appuyer là-dessus; il sent les choses. C’est assez fascinant de le voir travailler. Sur le plateau, c’est quelqu’un qui est très loin de l’image arrogante que certains peuvent avoir de lui. Au contraire, il fait preuve de beaucoup d’humilité et laisse la place au doute permanent en ce qui concerne son travail. Il a souvent un plan élaboré, un avis bien tranché, mais il sait aussi reconnaître une idée qui est meilleure que la sienne.» NE PAS FORCER LE DESTIN Le moins que l’on puisse dire, c’est que Gaspard Ulliel n’est pas un acteur omniprésent au cinéma. Il sélectionne plutôt avec attention les projets dans lesquels il s’engage, sans vraiment avoir de plan de carrière très précis. «Je trouve que c’est dangereux de se projeter quand on est acteur, en tout cas ça ne me convient pas, dit-il. Je préfère laisser toutes les opportunités ouvertes et voir où les choses me mènent. Je veux être dans le travail, dans l’expérience, donc dans le présent.»

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Quand la griffe Chanel l’a choisi en 2010 – puis de nouveau en 2015 – pour devenir l’égérie de son parfum Bleu, il a eu la chance de tourner une publicité sous la direction de Martin Scorsese. «Quand on est acteur, il y a des noms de réalisateurs comme Scorsese qui font rêver immédiatement, avoue Gaspard Ulliel. C’était une expérience formidable de travailler sous la direction de ce très grand cinéaste.» Ce n’est pas pour autant que l’acteur français s’est mis à rêver d’Hollywood. «Oui, c’est vrai que j’adorerais tourner dans un long-métrage de Scorsese, mais je ne force pas le destin et je ne cherche pas à avoir une carrière américaine à tout prix. Ce qui prime, c’est le personnage que l’on me propose. Je veux aller vers des rôles, des projets, qui m’emmènent vers des expériences nouvelles, qui me permettent de me réinventer, de me redécouvrir.» Le film Juste la fin du monde prendra l’affiche le 21 septembre. Voyez un extrait de Juste la fin du monde dans notre version numérique sur La Presse+.

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STYLE

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Hommes de style Partout sur la planète, la mode masculine est en pleine ébullition. Et Montréal n’y fait pas exception. Voici des créateurs d’ici qui redéfinissent la mode masculine.


PHILIPPE DUBUC LE GRAND MAÎTRE Figure de proue de la mode masculine montréalaise depuis ses débuts en 1993, Philippe Dubuc s’apprête à nous dévoiler le fruit d’une toute nouvelle collaboration. Et cette dernière est de taille. Voilà plus d’un an que le créateur travaille sur une collection pour Kanuk, l’emblématique marque de manteaux qui, après 42 ans d’existence, s’affaire à rafraîchir son image. Très attendue, la collection KANUK + DUBUC arrivera en magasin le 20 septembre. Philippe Dubuc a réussi à injecter l’ADN de sa griffe éponyme dans cette collection capsule : lignes modernes, textures et détails utilitaires pour un look résolument urbain. En avant-première : le modèle TALC. Prix : 1600 $. kanuk.com


LAJOIE LE NOUVEAU MAROQUINIER Le moins que l’on puisse dire, c’est que le parcours de Jordan Lajoie est singulier. Financier prospère, le jeune entrepreneur vend sa compagnie et quitte le pays en direction de l’Australie. En quête de nouveaux défis, il se découvre là-bas une passion pour l’artisanat et la maroquinerie. Le coup de foudre fut tel qu’il a lancé sa propre marque en revenant à Montréal. Depuis 2015, Lajoie se spécialise dans la fabrication de sacs et d’accessoires en cuir haut de gamme, tous créés, taillés et cousus à la main à Montréal. Pied de nez à la consommation effrénée, chacune des coutures est garantie à vie. On craque pour son nouveau sac de voyage, Le London, à la forme hexagonale originale et aux fins détails en laiton. Prix: 1490$. chezlajoie.com


TAILOR2GO LE TAILLEUR TECHNO Le concept de Tailor2Go est innovateur. L’entreprise de Nathon Kong propose des complets et des chemises pour hommes faits sur mesure. Ici pas de boutique, mais plutôt un camion luxueux où l’on peut siroter un whisky en choisissant ses tissus… après qu’un scanneur 3D ait pris automatiquement nos mesures en quelques secondes. On choisit ensuite son style, la coupe et les doublures. Les complets sont fabriqués enThaïlande et en Chine chez des fabricants spécialisés, puis livrés au client en moins de quatre semaines. On peut même demander que le camion s’arrête à notre lieu de travail pour en faire profiter les collègues. Un complet coûte de 750$ à 2000$, selon le choix du tissu. Le prix des chemises varie entre 99$ et 150$. tailor2go.com



WANT LES ESSENTIELS LE CHIC TANDEM Lancée en 2006 par les jumeaux Byron et Dexter Peart, la griffe WANT Les essentiels est aujourd’hui une marque incontournable reconnue partout au monde. Au fil des années, les deux Montréalais ont su développer leur griffe avec brio, sans déroger de leur philosophie : offrir des accessoires intemporels, pratiques et hautement irrésistibles. Des chaussures, des ceintures, des tricots et des lunettes sont venus s’ajouter à la gamme de sacs en cuir qui est le cœur de la marque. Dernière addition: une toute nouvelle ligne de pulls en cachemire pour hommes sera lancée en octobre. Sac BARAJAS A4 (495$), bottillons bourgogne STEWART (650$) et chaussures marine MONTORO (550$). wantlesessentiels.com


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VOYAGE

Soleil et cinéma Yachts, premières cinématographiques et stars hollywoodiennes… Non, nous ne sommes pas à Cannes, mais bien au Festival international du film de Los Cabos au Mexique. La cinquième édition de l’événement se déroulera du 9 au 13 novembre prochain.

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« CABO » Véritable paradis mexicain, sur la pointe de la péninsule de la Basse-Californie, Los Cabos est formé par les villes de Cabo San Lucas et San José del Cabo. La première regorge de bars, de restos et de boutiques, alors que la deuxième offre plutôt le charme d’un petit village paisible, coloré et traditionnel. Entre les deux villes, le Corredor Turístico offre 32 km de plage, de paysages à couper le souffle et une multitude de complexes hôteliers luxueux, où dorment les 1,5 million de touristes qui visitent la région annuellement. C’est aussi une destination très prisée par les stars américaines, telles que Sean Penn, Jennifer Aniston et George Clooney, qui nomment tout simplement ce paradis « Cabo». visitloscabos.travel

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CINÉMA SOUS LE SOLEIL Le Festival international du film de Los Cabos attire chaque année son lot d’acteurs et de réalisateurs canadiens, américains et mexicains. Ces derniers viennent y présenter leur dernière offrande ou recevoir un prix. Jean-MarcVallée était d’ailleurs l’invité d’honneur de la dernière édition, en 2015. Le réalisateur québécois a reçu un prix hommage (des mains de l’acteur Jared Leto) avant de présenter en primeur son dernier film, Demolition. Bien qu’il en soit à ses premiers balbutiements, ce festival réussit déjà à attirer des grands noms du 7e art. Outre Jean-Marc Vallée et Jared Leto, la 4e édition nous a aussi permis de croiser Ewan McGregor, Liam Neeson et Alexander Skarsgård. Même si les galas du soir sont essentiellement réservés aux gens de l’industrie, on peut tout de même se procurer assez aisément des billets pour les projections de jour. Ces dernières se terminent souvent par une conférence de presse avec l’équipe du film, y compris les vedettes. cabosfilmfestival.com

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YACHT PRIVÉ Envie de jouer aux stars? Pourquoi ne pas louer un yacht pour quelques heures, ou quelques jours, afin d’explorer le Golfe de la Californie (mer de Cortez) et l’océan Pacifique? Le yacht Ocean Blue, propriété du magazine du même nom, peut accueillir jusqu’à huit personnes dans ses quatre spacieuses cabines décorées par le célèbre styliste américainTommy Hilfiger. Poussant le luxe à son paroxysme, le yacht sera redécoré chaque année par un grand créateur de mode. Si l’on se fie à une rumeur entendue sur les quais, c’est le couturier italien Giorgio Armani qui succédera à l’empereur américain du prêt-à-porter.Vous pouvez également demander l’ajout d’un chef culinaire à l’équipage de base. Et sans grande surprise, les prix ne sont dévoilés que sur demande. Pour faire une réservation: yacht@oceanbluemagazine.com

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PALAIS ROYAL Côté hôtel, vous aurez l’embarras du choix. Nous avons eu un faible pour le Marquis, un toutcompris récemment rénové et réservé seulement aux adultes. Grand collectionneur d’arts, le propriétaire n’a pas hésité à mettre en valeur, ici et là, plusieurs sculptures monumentales issues de sa collection privée. Et impossible de ne pas souligner la nouvelle piscine à débordement et le lobby extérieur qui offre une vue imprenable sur la mer. On y trouve également un spa, plusieurs restaurants et des chambres spacieuses. De plus, chacune des unités possède un passe-plat construit tout près de la porte d’entrée. C’est dans ce petit espace, fermé par deux portes, que le personnel vient déposer tous les matins du café frais et des viennoiseries. On peut ainsi flâner dans sa chambre et savourer la matinée, tout en absorbant sa dose de caféine. marquisloscabos.com

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HAUTE GASTRONOMIE Que l’on préfère la cuisine traditionnelle ou internationale, on trouve d’excellentes tables à Los Cabos. Mais surtout du côté de Cabo San Lucas. Et clientèle haut de gamme oblige: les cartes des vins sont plutôt internationales. Deux adresses, très différentes, ont particulièrement retenu notre attention. La première, le Los Tres Gallos, nous a charmé, avec sa jolie cour intérieure et une cuisine purement mexicaine où tout est fait à la main avec des ingrédients locaux. Et n’hésitez pas à discuter avec les propriétaires, Fabiola et Miguel, qui sont tous deux passionnés par leur métier de restaurateur. Autre suggestion: le Doc Wine Bar, un resto italien. Oui, avec de la vraie cuisine italienne! L’endroit nous a conquis avec son prosciutto, ses pâtes fraîches et son prosecco bien froid. Ces deux adresses figurent, année après année, dans le palmarès des 10 meilleurs restos de Cabo San Lucas. lostresgallos.com

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ARCHITECTURE À Cabo San Lucas, l’architecture existante date principalement du 20e siècle. Il faudra donc vous rendre à San José del Cabo pour découvrir d’authentiques bâtiments espagnols, datant de l’époque coloniale. Fondée en 1730 par un prêtre jésuite, NicolásTamaral, la ville offre un nombre restreint de monuments historiques encore debout. Zone propice aux ouragans oblige! Heureusement, quelques maisons centenaires, converties en boutiques, en galeries d’art ou en restaurant ont tenu le coup. L’église Iglesia de San José, tout près de la Plaza Mijares, vaut également le détour. Une première structure construite vers 1799 a été détruite par l’ouragan de 1918. L’église, encore debout aujourd’hui, conserve tout de même la structure d’origine et quelques murs. Les deux clochers ont été ajoutés pendant la reconstruction dans les années 1920.

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SXY

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Plaisirs techno De plus en plus de jouets sexuels conjuguent design, technologie et plaisirs charnels. Voici quelques suggestions d’objets pour pimenter sa vie sexuelle.

SEXUALITÉ VIRTUELLE Avec la démocratisation des « casques de réalité virtuelle » tels que le HTC Vive et l’Oculus Rift, de plus en plus d’entreprises développent du contenu XXX conçu spécifiquement pour cette nouvelle technologie. Contrairement aux jeux vidéo « en réalité virtuelle », souvent en 360 degrés, ces vidéos pornographiques n’offrent pour leur part que 180 degrés de pur plaisir, et pour cause. L’utilisateur n’aura aucune envie de détacher son regard de l’action qui se déroule devant lui ! En surfant sur le net, on trouve plusieurs studios dédiés exclusivement à la production et à la distribution de matériel XXX pour ce genre d’appareils. Qu’elles soient « homo » ou « hétéro », ces vidéos d’une trentaine de minutes proposent à l’utilisateur masculin des fantasmes dont il est le héros. À condition, évidemment, d’avoir délié les cordons de la bourse pour l’achat d’un casque de réalité virtuelle... dont le prix tourne autour de 1000 dollars.

ONANISME 2.0 Avec le PULSE II (offert en version SOLO ou DUO), l’entreprise britannique Hot Octopuss affirme « révolutionner le plaisir » grâce à sa nouvelle technologie qui mise sur des « oscillations à fortes amplitudes » plutôt que sur des « vibrations à faibles amplitudes ». Cet appareil, à l’allure futuriste, offre cinq modes de stimulation, tous à intensité variable. Même si les deux versions (SOLO et DUO) procurent la même expérience chez l’homme, la version DUO possède une section « vibrante » spécifiquement conçue pour la femme. Cette dernière pourra également contrôler l’intensité desdites vibrations grâce à une télécommande. Le PULSE II peut aussi être utilisé par les hommes ayant une dysfonction érectile. On consulte le site de l’entreprise pour un mode d’emploi fort détaillé. hotoctopuss.com

MAIN BIONIQUE Le HELLO TOUCH X de l’entreprise JimmyJane propose deux ensembles de petites électrodes qu’on enfile sur le bout de ses doigts… afin de transformer sa main en organe bionique. En provoquant une vibration (plus doux) ou une électrostimulation (plus corsé), on utilise l’appareil pour caresser, titiller et exciter nos zones érogènes. Ou celles de notre partenaire. Rechargeable grâce à un fil USB, le HELLO TOUCH X offre dix niveaux d’intensités et six modes de pulsations différents. Maintes fois récompensée, l’entreprise américaine JimmyJane (spécialisée dans les jouets sexuels de luxe) promet de nouveaux « sommets d’excitation »… au bout des doigts ! Consultez le site de l’entreprise pour découvrir les nombreuses possibilités de l’appareil. jimmyjane.com


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© Société General Motors du Canada, 2016. Tous droits réservés. Cadillac MD


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ESPACE

Le 738 Broadway

Deux grandes firmes canadiennes ont joint leurs forces afin d’élargir leurs horizons et offrir, du même coup, un premier projet ambitieux à New York. Avec le 738 Broadway, notre génie créatif repousse encore une fois ses frontières.

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Le 738 Broadway est un projet immobilier de quatre appartements, qui intègre les vestiges du Broadway McKenna Building, tout en offrant des espaces de vie résolument contemporains. Ce projet comprend deux lofts de 2400 pieds carrés, un loft de 3200 pieds carrés répartis sur deux étages et un penthouse de 2400 pieds carrés avec une grande terrasse privée située sur le toit. Le design d’intérieur a été réalisé par Escobar Design by Lemay, auparavant Andres Escobar & Associés, et qui s’est récemment joint à la firme Lemay, un des chefs de file canadien en architecture, design et urbanisme. Colombien d’origine, Andres Escobar a étudié à Montréal, avant d’ouvrir son premier bureau dans la métropole, puis un deuxième à New York.


INDUSTRIEL CHIC Le Broadway McKenna Building est un ancien entrepôt, construit en 1867 dans Greenwich Village. En pleine révolution industrielle, l’architecture new-yorkaise s’édifiait à partir d’acier grâce à un mode de construction appelé cast-iron building (bâtiment en fonte). Usines, magasins et entrepôts utilisaient cette technique rapide, solide et peu coûteuse, notamment dans les quartiers de SoHo, NoHo et Greenwich Village. Le paradoxe du temps a aujourd’hui métamorphosé ces quartiers d’ouvriers en haut lieu d’une bourgeoisie bohème, jeune et branchée. Entièrement vêtue de blanc, la façade de l’immeuble a conservé son architecture d’origine. En franchissant le seuil d’entrée, on constate que le blanc se déverse également à l’intérieur, sur les murs, planchers et plafond. Puis notre regard est attiré par une immense murale de mosaïque italienne, conçue entièrement sur mesure par Andres Escobar et son équipe. Réalisée par la firme SICIS, l’œuvre dévoile une scène emblématique des rues de New York, avec ses gratte-ciel et ses taxis jaunes.


[ LA ] boutique de fine plomberie À découvrir cet automne au Quartier DiX30

TOUT EN SOBRIÉTÉ Dans les lofts, c’est la taille gigantesque des espaces à aires ouvertes qui surprend. Les tons clairs, l’immense fenestration et les retombées de plafond éclairées accentuent également la hauteur. Le foyer de marbre italien Calacatta est la vedette indiscutable de ce tableau. Cet impressionnant monolithe fait plus de 5 mètres (17 pieds) de longueur. Les cuisines sont dotées d’électroménagers dissimulés derrière des armoires de cuisine de marque italienne et conçues sur mesure. La salle de bain des maîtres, aussi habillée de marbre Calacatta, possède une baignoire à débordement et une robinetterie encastrée au plafond. On y trouve même une télévision, dissimulée à même le miroir. Et luxe oblige : un système de domotique contrôle l’éclairage, la musique, le chauffage, la climatisation et la sécurité. Les quatre appartements se délivrent donc des détails utilitaires pour laisser place à des espaces radieux, minimalistes et contemporains. Un repaire new-yorkais où le luxe rencontre la simplicité formelle et intemporelle. Alors? Envie d’un pied-à-terre dans la « Grosse pomme » ? 738broadway.com

Céragrès-les-bains ouverture bientôt

8240, boul. Leduc, suite 20, Quartier DIX30 Montréal-les-bains 2174, av. du Mont-Royal Est, Montréal

ceragreslesbains.ca


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BOUGER

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S’envoyer en l’air Pour le commun des mortels, une falaise abrupte constitue une barrière infranchissable. Pour les amateurs de vol libre, c’est un tremplin vers l’aventure.

Une seule fausse manœuvre de ma part et c’est la dégringolade sur une pente escarpée et rocailleuse. Mon instructeur de parapente n’entend pas à rire. Moi, j’ai la gorge nouée et les jambes qui tremblent. Un peu de courage… il faut sauter. À son signal, nous prenons notre élan. Dix enjambées plus loin, le sol se dérobe sous nos pieds. Nous volons! Six-cents mètres plus bas, les maisons semblent bien minuscules alors que notre parapente se dirige lentement vers l’île d’Orléans, offrant un spectacle magique. Dans mon cas, filer dans les airs parmi les oiseaux est une sensation inusitée, riche en émotions fortes. René Marion,

lui, en a fait son mode de vie. «Dans les airs, mes préoccupations quotidiennes s’estompent. Là où des gens voient des risques, moi j’éprouve un sentiment unique de liberté», confie le propriétaire de l’école de parapente Aerostyle au mont Saint-Anne. «J’ai essayé d’abord le parapente parce que c’était la manière la plus simple de redescendre une montagne après une journée d’escalade», raconte celui qui a grandi dans les Alpes françaises. À 16 ans, son amour pour le vol l’amène à troquer définitivement ses piolets de grimpeur pour l’aile de parapente.


Saviez-vous que quatre adultes sur cinq seront affectés par un...

BAPTÊME DE L’AIR Le deltaplane et le parapente sont les deux principales disciplines composant le vol libre. On a tous aperçu au moins une fois dans le ciel un deltaplane, qui se caractérise par une structure rigide, une voilure triangulaire et un appareil de bord. «Le pilote est couché et manœuvre son aéronef par transfert de poids», décrit Jean-Sébastien Cloutier, propriétaire et instructeur à Vue du ciel, au mont Saint-Pierre. «C’est ce qui se rapproche le plus de la sensation de voler comme un oiseau.» Souvent confondu avec le parachute en raison de son apparence, le parapente est un aéronef plus lent. Son pilote se trouve assis dans une sellette. Aucune formation n’est requise pour voler en tandem, ni en deltaplane, ni en parapente. Plusieurs entreprises offrent des vols accompagnés d’un instructeur. « J’ai fait voler des gens de 7 à 83 ans. L’essentiel, c’est de vouloir l’essayer », assure M. Cloutier qui insiste sur la sécurité de l’activité. Même son de cloche pour Vincent Vaillancourt, de Distance Vol libre au mont Yamaska. « Nous n’avons jamais connu d’accident lors de nos stages d’initiation parce que nous attendons toujours que les conditions météo soient idéales, quitte à reporter l’activité », explique-t-il. FORMATION Si l’on désire voler de ses propres ailes, une formation rigoureuse de pilote nous attend. «L’élève verra plusieurs notions essentielles sur l’aérodynamique, l’aérologie et la météorologie. L’objectif est qu’il comprenne la dynamique des vents et puisse reconnaître les conditions propices au vol », explique René Marion. Fort de ses premières notions, il effectuera ses premières manœuvres au sol. Puis, il pourra s’élancer à partir d’un monticule de faible altitude. Lorsque l’instructeur jugera que son élève est prêt, ce dernier entamera ses premiers vols en solo, assisté par radio. Quant au deltaplane, une dizaine de vols en tandem sont requis. L’instructeur corrige les manœuvres au besoin, ce qui est optionnel dans l’apprentissage du parapente. Au terme du processus, l’aspirant devra passer un examen pratique et théorique pour obtenir son brevet. En tout temps, le cours doit être supervisé par un instructeur accrédité par l’Association canadienne de vol libre. VERS L’INFINI Avoir son brevet en poche ne signifie pas pour autant qu’il soit possible de prendre d’assaut la première montagne venue. Le pilote novice est apte à décoller sur certains sites lorsque les conditions météo sont favorables. L’instauration de niveaux dans la pratique du vol libre permet de mesurer


le degré de difficulté de certains sites. Par exemple, un pilote intermédiaire ne devrait pas s’aventurer sur un site avancé. Certaines écoles offrent d’ailleurs des cours de perfectionnement. Après quoi, les possibilités sont infinies, s’enthousiasme Vincent Vaillancourt. « Avec le vol libre, on trouve toujours ce que l’on recherche. Un jour, je décide de survoler tranquillement la région. Le lendemain, je peux m’aventurer dans des courants d’air plus complexes. » Même si ce sport demeure essentiellement individuel, plusieurs pilotes prennent plaisir à voler en groupe durant de longues randonnées aériennes. «En parapente, certains vont voyager d’un sommet à l’autre, camper la nuit et décoller le lendemain», illustre-t-il. OÙ VOLER Au Québec, qui se caractérise par de petites montagnes, mais avec de forts vents, il est possible de pratiquer le vol libre à longueur d’année. «C’est plus éreintant de grimper la montagne avec l’équipement sur le dos et les deux pieds dans la neige, mais cela ajoute du piquant à l’aventure», promet Jean-Sébastien Cloutier. L’Association québécoise de vol libre répertorie une trentaine de sites où il est possible de pratiquer ce sport extrême dans la province, dont certains réservés à l’usage des membres d’un club. Autrement dit, un pilote ne devrait pas décoller ou atterrir là où bon lui semble, question d’éthique, mais aussi pour finir la journée en un seul morceau. Avant de planifier une journée de vol, un pilote consciencieux s’assurera des conditions à respecter auprès du propriétaire du terrain ou d’un coordonnateur local. Ce dernier sera le mieux avisé pour lui communiquer les particularités du site. S’ÉQUIPER Avant de casser votre tirelire pour vous procurer la panoplie du pilote, sachez que la plupart des écoles de vol libre fournissent l’équipement à leurs élèves pendant les formations. Pour voler de vos propres ailes, prévoyez un montant de 4000$ à 6000$ pour un équipement de base en parapente, qui comprend l’aile, la sellette, le parachute de secours et le casque. Pour un deltaplane neuf avec appareil de bord, comptez de 8000$ à 10 000$. Consultez le site d’Aerostyle : aerostyle.ca Consultez le site de Distance Vol libre : dvl.ca Voyez les images captées, durant notre envolée, dans la version numérique du XY sur La Presse+.

...mal de dos au cours de leur vie? Plusieurs d’entre nous exerçons un travail qui exige d’être assis à un poste de travail informatisé, les yeux rivés sur un moniteur, toute la journée. Sans trop nous en rendre compte, nous adoptons des postures qui peuvent nous porter préjudice. Visitez le www.chiropratique.com pour les #chirotrucs afin de régler adéquatement la chaise, l’écran, le clavier et la souris de votre poste de travail.

C’est mon chiro qui me l’a dit!


Masse musculaire101 Envie de prendre de la masse musculaire ? Dino Masson, kinésiologue, entraîneur privé et propriétaire du gym YUL Fitness, partage avec nous 10 règles à suivre afin de réussir.

1 | UTILISER DES POIDS LOURDS Pour prendre de la masse musculaire, il faut absolument lever de lourdes charges afin de stresser les muscles. « Les poids lourds (surcharge) vont provoquer des micro-déchirures aux fibres musculaires, explique Dino Masson. Pendant la période de repos, et en réaction à ce stress, le corps va fabriquer plus de fibres musculaires, qui se traduiront par une prise de masse. » 2 | MISER SUR LES RM Il y a un concept essentiel à intégrer quand on veut prendre du volume, c’est celui des Répétitions maximales (RM). « Si on veut travailler en hypertrophie musculaire [NDLR : augmentation du volume des muscles], il faut, lorsque l’on soulève

la charge, que le nombre de répétitions maximales se situe entre 6 et 10. Après la dixième répétition, on ne devrait pas être en mesure d’en faire une onzième. Si on travaille des séries de 12 répétitions ou plus, on passe alors en entraînement d’endurance, ce qui est déconseillé si l’on veut prendre de la masse musculaire. » 3 | MAXIMISER SES SÉANCES Évidemment, il n’existe pas qu’un seul plan d’entraînement et chaque individu doit suivre un programme élaboré sur mesure en fonction de ses objectifs et de sa courbe de progression. Cela dit, une séance type peut se résumer ainsi : deux ou trois muscles ou groupes musculaires seront travaillés, avec trois ou quatre séries de 6 à 10 RM

par muscle. Une séance devrait durer de 40 minutes à une heure. Pour que des résultats soient visibles, généralement après 12 semaines, Dino Masson conseille de s’entraîner de trois à cinq fois par semaine. 4 | SAVOIR SE REPOSER S’entraîner sept jours par semaine est absolument contre-productif. « Lorsque l’on s’entraîne en salle, on détruit le muscle et c’est pendant les phases de repos que le corps fabrique la fibre musculaire. C’est aussi la nuit que l’hormone de croissance est sécrétée et qu’elle intervient dans la production des nouvelles fibres. Donc, il faut savoir bien se reposer, avoir de bonnes nuits de sommeil et éviter le surentraînement. »


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NUTRITION

5 | FAIRE PREUVE DE CONSTANCE Il faut beaucoup de constance pour prendre de la masse, semaine après semaine, mois après mois et année après année. Il ne faut surtout pas alterner des périodes où l’on s’entraîne beaucoup et d’autres où l’on ne s’entraîne pas du tout. 6 | SUIVRE SES PROGRÈS Dino Masson conseille de suivre sa progression pour se rendre compte des progrès effectués. On note donc ses mesures, son poids et son taux de graisse au fil des semaines. Il suggère également de prendre des photos et de faire un « avant-après ». Rien de mieux pour la motivation ! 7 | BIEN S’ENTOURER Si on est complètement novice, il recommande fortement de faire appel à un professionnel pour le début de cette aventure. On évitera ainsi de commettre des erreurs, d’avoir de mauvaises positions ou de s’inventer un programme mal adapté qui pourrait augmenter le risque de blessures.

8 | BIEN S’ALIMENTER Selon notre kinésiologue, l’alimentation idéale pour une prise de masse musculaire doit être très riche en glucides, avec un apport moyen en lipides et en protéines. Cette dernière catégorie est trop souvent associée à la musculation, et en ingérer un apport de plus de 30 % de son bol alimentaire ne servirait à rien. « Plusieurs personnes pensent à tort que plus elles vont consommer des protéines, plus elles vont faire du muscle ; c’est faux ! Le corps humain a besoin d’une certaine quantité, mais si on lui en donne trop, il va tout simplement s’en débarrasser. L’apport en glucides est important, car c’est lui qui va fournir l’énergie au corps. » L’entraîneur reconnaît que prendre des compléments de protéines (sous forme de poudre) n’est pas obligatoire, mais qu’ils sont pratiques et peuvent aider à la récupération quand ils sont ingérés juste après l’entraînement.

MENU D’UNE JOURNÉE TYPE

DÉJEUNER 4 œufs Du pain en tranches Un fruit COLLATION #1 Des amandes avec des fruits LUNCH Une portion de légumes ou une salade Une poitrine de poulet avec riz Un fruit COLLATION #2 Un yogourt avec un fruit SOUPER Un steak de porc avec légumes ou pâtes Du fromage et du pain

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9 | L’ALIMENTATION PÉRI-ENTRAÎNEMENT Une alimentation optimale, avant et après une séance (péri-entraînement), doit être intégrée dans le régime alimentaire. « Comme la quantité de nourriture à avaler est importante, on doit bien la répartir, alors je préconise de faire au minimum trois repas plus des collations. Une heure avant l’entraînement, il faut manger un yogourt, un fruit ou une barre tendre, par exemple. Dans la demiheure qui suit la séance d’entraînement, on prendra idéalement des protéines. C’est là que les suppléments en poudre s’avèrent pratiques, quand on les boit dans un shake. » 10 | PRENDRE DE NOMBREUX REPAS Quand on cherche à prendre de la masse musculaire, il faut apporter au corps une quantité conséquente de nourriture. « Il faut manger plus que la moyenne, souligne Dino Masson. Pour un homme de 80 kilos, il lui faudra avaler quotidiennement autour de 3500 à 4000 kCal. » Consultez le site de Dino Masson : yulfitness.com


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