LE MAGAZINE MASCULIN #1 AU QUÉBEC. PRINTEMPS 2016
GUILLAUME WAGNER DANS LA MARGE STYLE GENTLEMEN’S CLUB BOUGER PLAISIRS VERTIGINEUX
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Printemps 2016
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FORESTER 2016
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Caméra de recul Sièges avant chauffants Système d’aide à la conduite EyeSight® en option Technologie PZEV (véhicule à émissions quasi nulles) en option
*À l’achat à partir de 27 785 $ (taxes en sus) pour la Forester 2.5 2016 (GJ1 X0) à transmission manuelle. Les frais de transport et de préparation (1 675 $), la surcharge sur le climatiseur (100 $) et les droits spécifiques sur les pneus neufs (15 $) sont inclus. L’offre n’est pas applicable au modèle illustré. Financement à l’achat ou à la location également offert. Le concessionnaire peut vendre à prix moindre. Photo(s) à titre indicatif seulement. Les spécifications techniques peuvent changer sans préavis. 1. Pour évaluer la résistance aux impacts, l’IIHS attribue à chaque véhicule une cote « bonne », « acceptable », « moyenne » ou « faible » selon sa performance dans cinq essais. Pour recevoir la mention Premier choix sécurité + 2016, un véhicule doit obtenir une cote « bonne » aux essais de collision frontale à chevauchement modéré et de collision latérale, aux essais de résistance de toit et d’efficacité des appuie-tête ainsi qu’une cote « bonne » à l’essai de collision frontale à faible chevauchement. Les véhicules doivent aussi offrir, en équipement optionnel, un système d’alerte de collision avant et/ou un système de freinage automatique (Subaru EyeSight®) en plus d’obtenir une évaluation « avancée » ou « supérieure » en matière de prévention des collisions frontales. Pour plus de détails, rendez-vous au iihs.org. 2. EyeSight® est un système d’aide à la conduite susceptible de ne pas fonctionner de manière optimale dans certaines conditions. EyeSight® n’est pas conçu pour se substituer à la vigilance et à l’attention du conducteur sur la route. Le système pourrait ne pas réagir dans toutes les situations. Il incombe en tout temps au conducteur d’adopter une conduite sécuritaire et prudente. L’efficacité du système dépend de nombreux facteurs, tels que l’entretien du véhicule ainsi que les conditions météorologiques et routières. Enfin, malgré toutes les technologies sophistiquées en place, un conducteur doté d’une bonne vision, qui est attentif à la route sera toujours le meilleur gage de sécurité sur la route. Consultez le Manuel du propriétaire pour les détails de fonctionnement et les limites. 3. ALG est la référence de l’industrie en matière de valeurs résiduelles et de données de dépréciation, alg.com. Visitez votre concessionnaire Subaru participant pour tous les détails.
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• Traction intégrale symétrique à prise constante • Technologie PZEV (véhicule à émissions quasi nulles) de série • Moteur BOXER® SUBARU à quatre cylindres, 2,0 litres et 148 chevaux de puissance • Transmission manuelle à cinq rapports ou CVT Lineartronic® (transmission à variation continue) en option
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CROSSTREK 2016
CROSSTREK 2016
Te c h n o l o g i e d ’ a i d e à l a c o n d u i t e
VÉHICULES À ÉMISSIONS QUASI NULLES
• Systèmes de contrôle de la dynamique du véhicule (VDC) et de contrôle de traction (TCS) • Climatiseur avec système de filtration d’air • Sièges avant chauffants • Caméra de recul • Système d’aide à la conduite EyeSight® en option
**À l’achat à partir de 26 785 $ (taxes en sus) pour la Crosstrek 2.0i Tourisme 2016 (GX1 TP) à transmission manuelle. Les frais de transport et de préparation (1 675 $), la surcharge sur le climatiseur (100 $) et les droits spécifiques sur les pneus neufs (15 $) sont inclus. L’offre n’est pas applicable au modèle illustré. Financement à l’achat ou à la location également offert. Le concessionnaire peut vendre à prix moindre. Photo(s) à titre indicatif seulement. Les spécifications techniques peuvent changer sans préavis. 1. Pour évaluer la résistance aux impacts, l’IIHS attribue à chaque véhicule une cote « bonne », « acceptable », « moyenne » ou « faible » selon sa performance dans cinq essais. Pour recevoir la mention Premier choix sécurité + 2016, un véhicule doit obtenir une cote « bonne » aux essais de collision frontale à chevauchement modéré et de collision latérale, aux essais de résistance de toit et d’efficacité des appuie-tête ainsi qu’une cote « bonne » à l’essai de collision frontale à faible chevauchement. Les véhicules doivent aussi offrir, en équipement optionnel, un système d’alerte de collision avant et/ou un système de freinage automatique (Subaru EyeSight®) en plus d’obtenir une évaluation « avancée » ou « supérieure » en matière de prévention des collisions frontales. Pour plus de détails, rendez-vous au iihs.org. 2. EyeSight® est un système d’aide à la conduite susceptible de ne pas fonctionner de manière optimale dans certaines conditions. EyeSight® n’est pas conçu pour se substituer à la vigilance et à l’attention du conducteur sur la route. Le système pourrait ne pas réagir dans toutes les situations. Il incombe en tout temps au conducteur d’adopter une conduite sécuritaire et prudente. L’efficacité du système dépend de nombreux facteurs, tels que l’entretien du véhicule ainsi que les conditions météorologiques et routières. Enfin, malgré toutes les technologies sophistiquées en place, un conducteur doté d’une bonne vision, qui est attentif à la route sera toujours le meilleur gage de sécurité sur la route. Consultez le Manuel du propriétaire pour les détails de fonctionnement et les limites. 3. ALG est la référence de l’industrie en matière de valeurs résiduelles et de données de dépréciation, alg.com. Visitez votre concessionnaire Subaru participant pour tous les détails.
LA NATURE C’EST TROP je trouve ça extraordinaire quand
SAUVAGE Association des concessionnaires Subaru du Québec
quebecsubaru.ca
UN PRINTEMPS LÉGER
06 LA LISTE XY
CHIC PRINTEMPS
08 PORTRAIT
GUILLAUME WAGNER
12 STYLE
GENTLEMEN’S CLUB
18 VOYAGE
L’AUTRE CÔTE OUEST
21 ESPACE
LA MAISON LAC JASPER
24 SXY
Si l’arrivée du printemps vous redonne le sourire, cette édition du XY en fera tout autant. Guillaume Wagner revient dans la métropole, avec des supplémentaires de son spectacle Trop humain. L’humoriste s’est confié à l’équipe du XY sur sa jeunesse, ce qui l’allume et ce qu’il pense de l’industrie du rire. Un portrait (humain) à lire ! On vous amène en road trip sur « l’autre » côte ouest, de Vancouver à Portland. Puis, on vous ouvre les portes de la Maison Lac Jasper, une résidence hors-norme parfaite pour les réunions entre amis ou en famille. Nouveau rendez-vous : notre chronique SXY où l’on explorera la sexualité masculine et les relations amoureuses. Ce mois-ci, le sexologue François Renaud nous aiguille afin de raviver le désir dans notre couple. Bonne lecture ! Découvrez encore plus de contenu dans la version interactive du magazine XY sur La Presse+.
DÉSIR 2.0
25 BOUGER
PLAISIRS VERTIGINEUX
29 NUTRITION
CUISINE SPORTIVE
DIRECTEUR DU MAGAZINE Frédérick J. Fortin///RÉDACTEUR EN CHEF Martin Beauséjour///RÉVISEURE LINGUISTIQUE ET CORRECTRICE D’ÉPREUVES Anne Marie Parent///LA LISTE XY Rédaction : François Bernier///PORTRAIT Rédaction : David Nathan Photos : Jimmi Francœur jimmifrancoeur.com Assistant-photographe : Rodolfo Moraga Styliste : Sabrina Deslauriers duceldo.ca Maquillage et coiffure : Amélie Bruneau-Longpré avec les produits Giorgio Armani et L’Oréal. boiteamaquillage.com///STYLE Photographe : Jimmi Francœur jimmifrancoeur.com Assistant-photographe : Rodolfo Moraga Styliste : Samuel Fournier (Dulcedo) dulcedo.ca Assistant-styliste : François Gravel///VOYAGE Rédaction : Kristina Landry Photos : Kristina Landry///ESPACE Rédaction : Martin Beauséjour, en collaboration avec v2com Photos : James Brittain Photography///SXY Rédaction : François Renaud///BOUGER Rédaction : Nicolas Cardinal Photos : Loïc Briand///NUTRITION Rédaction: David Nathan Photos: Jonathan Robert et Tango Photographie – EN COUVERTURE : Guillaume Wagner porte une chemise de Frank and Oak (65 $). Un pantalon Impérial (98 $) et une ceinture (39,95 $) en vente à La Maison Simons. VENTES PUBLICITAIRES La Presse, 514 285-6931 PRODUCTION Directeur artistique : Martin Moreau Conseillère artistique principale: Sabine Clusiau Conseillère en projets publicitaires : Anne-Marie-Soleil Bernard Chef d’équipe : Marc-Antoine Rousseau Graphistes : Patrice Bourgeault, Simon Bertrand, Joanie Gill, Mireille Laurin-Burgess, Véronique Lavoie et Philippe Provost – IMPRESSION Imprimeries Transcontinental. Tous droits réservés. Le contenu de la publication ne peut être reproduit, en partie ou en totalité, sans l’autorisation de La Presse ltée. 7, rue Saint-Jacques, Montréal (Québec) H2Y 1K9 Téléphone : 514 285-7272 Faites-nous parvenir vos commentaires à : xymagazine@lapresse.ca PROCHAINE PARUTION : JUIN 2016///Découvrez la version interactive du magazine XY, dans la section Hors-séries, sur La Presse+.
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LA LISTE
LA LISTE XY OBJETS MODE ET TECHNO, LE MAGAZINE XY VOUS PROPOSE DES NOUVEAUTÉS POUR UN PRINTEMPS CHIC ET RÉJOUISSANT.
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Le Ghost Airwave n’est pas qu’une enceinte de qualité optimale, c’est aussi le premier système acoustique qui lévite. Son look impeccable s’accompagne d’une autonomie de 24 heures. Et la recharge se fait sans fil ! Prix : 349,99 $US. ghosttechcorp.com
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Coup de cœur pour la collection BLACK & BLACK de l’entreprise québécoise BY THE NORTH. On y trouve des pièces de mobilier, comme des bancs ou encore des tables, en bois lamellé-collé. Une fois assemblée, chaque pièce est ensuite brûlée et huilée pour lui donner cette apparence unique. Prix des tabourets : 350 $. bythenorth.com
B I J O U X , M O N T R E S E T F R AG R A N C E S C A R O L I N E N E R O N .CO M
GUILLAUME WAGNER DANS LA MARGE ON S’ATTENDAIT À RENCONTRER UNE « GRANDE GUEULE » ; ON S’EST PLUTÔT RETROUVÉ FACE À UN HOMME CALME ET DISCRET. ENTREVUE AVEC GUILLAUME WAGNER, UN HUMORISTE QUI VA TOUJOURS LÀ OÙ L’ON NE L’ATTEND PAS.
« Ce que je suis sur scène, ce n’est pas du tout moi dans la vraie vie ; c’est un fantasme de moi, un moi idéal, précise le sage Guillaume Wagner. Je suis quelqu’un de très réservé ; je ne suis pas un gars qui va s’imposer dans les conversations, mais à cause de la scène, je projette l’image inverse de ça. » Bien qu’il soit né dans une ville plutôt aisée de la banlieue de Québec (Lac-Beauport), Guillaume Wagner reconnaît que sa famille était loin de rouler sur l’or. « Ma mère était une excellente gestionnaire, ce qui fait qu’on n’a manqué de rien ; mais disons que quand mes amis du quartier prenaient des cours de tennis, faisaient du vélo de montagne et partaient faire du ski, moi je me contentais de jouer au basketball. Toutefois, je ne m’en plains pas ; je considère que j’ai eu une enfance heureuse. À l’adolescence par contre je me suis senti un peu plus décalé par rapport aux gars de mon quartier, alors j’ai eu ma période marginale, je suis devenu plus rebelle, disons. J’écoutais du hip-hop et je n’avais plus les mêmes fréquentations. » C’est à ce moment-là que Guillaume affiche un trait de caractère qui ne le quittera plus : une très faible tolérance à l’autorité, chose qui compliqua logiquement sa scolarité. « Je ne supportais pas que l’on me dise que je devais lire tel ou tel livre et ce que je devais en penser. L’école, ce n’était juste pas pour moi ; je ne me sentais pas du tout à ma place alors j’ai quitté le cégep avant la fin. J’ai voulu me réinscrire par la suite, mais on m’a fait comprendre que mes notes étaient vraiment trop horribles pour ça ! » Il enchaîne donc les jobines dans la restauration pour gagner un peu d’argent. À18 ans, il a enfin une révélation : il veut faire de l’humour. C’est l’Américain Eddie Murphy qui lui en donne l’envie.
« Quand j’ai vu ce mec-là sur scène, je me suis dit shit ! C’est ça que je veux faire dans la vie, dit Guillaume Wagner. Même s’il n’est pas une de mes idoles comme peuvent l’être George Carlin, Stewart Lee et Louis C.K., j’aimais son énergie et ce qu’il dégageait sur scène. Avec le stand-up, j’avais enfin trouvé un métier où j’allais pouvoir être libre, sans aucune contrainte, dire ce que je veux... Finie l’autorité ! » L’autorité, il la retrouvera cependant un peu plus tard à l’École nationale de l’humour. « Oui, c’était une école, avec ses règles, ses codes, mais je suis passé à travers et j’ai beaucoup appris, même si j’ai ouvert ma gueule souvent, reconnaît-il. Ça m’a permis d’essayer, d’écrire du matin au soir, de présenter mon matériel, de me tromper… Ça a été très formateur. » TROUVER SA VOIE
Après l’école du rire, il fréquente les festivals d’humour et commence à se faire un nom dans le milieu. Il cherche encore son style et se trouve aussi confronté à une situation qui va le déstabiliser : ne pas assumer le rire qu’il provoque. « Je me suis retrouvé dans un gala et à la fin du numéro j’ai eu une ovation. J’ai scanné les gens des yeux et j’ai compris à ce moment-là que non seulement ces gens-là ne m’aimaient pas pour les bonnes raisons, mais surtout que je n’étais pas moi-même et ça m’a profondément dérangé, confie l’humoriste. J’avais essayé de leur plaire, et j’avais réussi. Mais je me pliais à eux, à ce qu’ils attendaient comme humour, alors que j’aurais dû faire exactement l’inverse : les faire plier, EUX, à mon humour. En fait, je faisais un humour consensuel qui ne me ressemblait pas du tout. » Le consensus est en effet un mot qui ne semble pas faire partie du vocabulaire de Guillaume Wagner. Celui-ci n’hésite pas à rire de tout et de tout le monde, y compris de ses collègues humoristes. « Ça m’est arrivé de faire des jokes sur des gens comme Martin Matte et Louis-
José Houde, mais il ne l’ont pas forcément bien pris, explique-t-il. J’ai beaucoup de mal avec ça. Il y a comme une règle implicite qui dirait qu’entre humoristes, on doit se serrer les coudes... fuck that ! J’ai énormément de respect pour leur travail, mais j’ai un problème avec leur ego. J’ai l’impression qu’ils veulent demeurer cette entité adulée et intouchable alors que pour moi, l’humour, ça consiste justement à enlever du pouvoir à ceux qui en ont trop. » Que ce soit à cause de ses jokes sur MarieÉlaine Thibert et Richard Martineau ou de la crudité de ses propos et des thèmes qu’il aborde, Guillaume Wagner fait du stand-up de façon frontale : il dit ce qu’il a à dire. Alors forcément, ça divise et ça ne fait pas l’unanimité, ce qui n’est pas un problème puisqu’il assume ne pas vouloir plaire à tout le monde, ni chercher à devenir LA plus grande vedette de l’humour québécois. « Je suis dans le métier depuis assez longtemps, alors les gens me connaissent quand même, donc si j’avais dû exploser, je pense que ça serait déjà arrivé, dit-il. Je veux continuer à faire mon métier comme je veux, à dire ce que veux, mais surtout ne pas plaire au plus grand nombre. » Ce serait un raccourci de résumer le travail de Guillaume Wagner à de la pure provocation. « Choquer pour choquer, c’est tout simplement inutile s’il n’y a pas un message ou un propos derrière, dit l’humoriste. Je ne fais jamais une joke si elle ne porte pas une idée personnelle. Après, que mes idées plaisent ou non, c’est un autre débat. » Et si le petit gars de LacBeauport fait grincer les dents d’un paquet de « matantes », il n’en demeure pas moins capable de mettre de l’eau dans son vin quand il a été trop loin. Ainsi après que Marie-Élaine Thibert eut écrit qu’elle avait été blessée par ses propos sur sa page Facebook, l’humoriste et la chanteuse se sont parlé au téléphone et il
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PORTRAIT
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a retiré la blague en question de son spectacle. « MarieÉlaine est même venue à la première de mon spectacle suivant. » Guillaume Wagner n’est pas anti-système, c’est simplement qu’il ne rentre pas dans le système en place !
RIRE AUTREMENT
On parle souvent de lui et d’autres jeunes humoristes comme Virginie Fortin ou Adib Alkhalidey comme étant les représentants de la nouvelle génération. « Je ne sais pas si j’incarne la nouvelle génération, mais ce qui est sûr, c’est que je ne me reconnais pas dans la façon de faire de l’humour aujourd’hui, continue Guillaume. Les spectacles sont trop formatés, il y a toujours une grosse musique rythmée au début pour annoncer l’humoriste et il n’a que sept minutes pour présenter son matériel. Les thèmes qui sont abordés sont aussi, à mon goût, trop consensuels et concernent ce que j’appelle “l’hommeblanc-hétéro-occidental”. Selon moi, ils plafonnent et ne correspondent plus aux réalités du monde actuel. Je pense qu’on peut aller plus loin, en tout cas faire de l’humour différemment. » Proposer autre chose, c’est précisément ce qu’il a fait avec ses complices Sèxe Illégal, Adib Alkhalidey et Virginie Fortin pour la première édition du Dr Mobilo Aquafest, un festival d’humour alternatif qui s’est tenu à Montréal du 16 au 19 mars dernier. « On ne voulait surtout pas que le nom comporte le mot rire ou ce genre de références trop attendues, dit Guillaume Wagner. L’idée de ce capitaine (Dr Mobilo) nous a amusés. C’est peut-être simplement une métaphore pour évoquer un capitaine et son sous-marin qui vont explorer les profondeurs de l’humour. Je voulais que les spectateurs ne sachent pas à quoi s’attendre. » Et pour bien faire la distinction entre ses prestations et les spectacles d’humour « majeurs », le prix des billets était à 15 $. « Je trouve toujours ça très malaisant d’aller voir un artiste sur scène qui est debout, avec pour seuls accessoires un micro et un tabouret, et devoir payer 60 $ ! » Décidément, Guillaume Wagner ne fait rien comme les autres… Guillaume Wagner sera en spectacle à Montréal les 8 et 9 avril 2016. Une supplémentaire a été ajoutée le 5 novembre 2016. Autres dates : guillaumewagner.com
Page 9 : Guillaume Wagner porte une chemise (139 $), chez In Wear Matinique. Un complet Circle of Gentlemen (1200 $), tmfashion.ca. Une pochette jaune (4 $), à La Maison Simons. Chaussures (45,90 $), chez Zara. Page 10 : Guillaume Wagner porte une chemise Ben Sherman (148 $), à La Baie d’Hudson.
Voyez un extrait du spectacle Trop humain de Guillaume Wagner dans notre version numérique sur La Presse+.
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L’AUTRE CÔTE OUEST ENVIE D’UN ROADTRIP SUR LA CÔTE OUEST ? OUBLIEZ LA NAPA VALLEY ET SAN FRANCISCO ; ON MET LE CAP SUR VANCOUVER, POUR UNE VIRÉE NON CONVENTIONNELLE JUSQU’À PORTLAND.
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LE PLEIN À VANCOUVER 1 FAIRE L’odeur fraîchement iodée de l’air vous accueille dès
votre sortie de l’aérogare : entre le Pacifique et les Rocheuses, Vancouver respire. En toile de fond, un cortège de montagnes vous suivront où que vous alliez : de votre randonnée à travers les totems du parc Stanley à votre virée des antiquaires sur la hip Main Street, il y a de quoi s’en mettre plein les yeux… et la panse. Simple mais sophistiquée, la gastronomie vancouvéroise se fait un devoir d’honorer les produits de la région. Au Alibi Room, taverne moderne servant aussi le brunch, le bacon est local, les saucisses sont faites à la main et les œufs viennent de poules en liberté. Ça donne le ton au reste du voyage. Pendant qu’on y est, pourquoi ne pas accompagner votre déjeuner d’une des 50 bières artisanales au menu ? tourismvancouver.com
À L’ÉTAT SAUVAGE 2 WASHINGTON La frontière canadienne est derrière vous : bienvenue dans
l’État de Washington. Aussi vert que vaste, l’Evergreen State regorge de parcs nationaux, tous plus grandioses les uns que les autres. À mi-chemin entre Vancouver et Seattle se trouve le parc national de North Cascades : tenant son nom de la chaîne de montagnes du même nom, il impressionne avec ses pics vertigineux et ses lacs cristallins. Ses 650 km de sentiers de randonnée en font un terrain de jeu immense et difficile à couvrir. Peu importe, l’époustouflante autoroute North Cascades Highway à elle seule en vaut le détour. Si cette escapade vous donne la piqûre, vous ne serez pas en reste : le mont Rainier et le parc national Olympique ne sont que quelques-unes des autres merveilles de la nature que recèle cet État trop peu connu. nps.gov/state/wa
VILLE ALTERNATIVE 3 SEATTLE, Seattle est une ville éclectique. À preuve, elle a vu naître
Bill Gates, Jimmy Hendrix et les cafés Starbucks. Mais par-dessus tout, elle est mélomane : véritable berceau de la musique grunge, elle a mené à la création de formations légendaires comme Nirvana et Pearl Jam. Peu importe le jour de la semaine, il y a de fortes chances qu’un concert ait lieu quelque part, plus probablement dans le quartier Belltown, ancienne mecque du grunge où se succèdent aujourd’hui restaurants, petits bars branchés et salles de concerts mythiques. Nos suggestions ? The Crocodile, véritable institution ayant vu ses planches foulées par les plus grands noms de la musique alternative. Quelques coins de rue plus loin, le Triple Door représente également une valeur sûre et vous offre une des meilleures tables asiatiques de la ville. Pour finir la soirée, faufilez-vous discrètement dans la ruelle du Bathtub Gin, un bar clandestin à l’ambiance feutrée où on sert des cocktails préparés avec soin. bathtubginseattle.com
POUR EMPORTER 4 CAFÉ La nuit a été courte ? Ce n’est pas la caféine qui manque
sur les routes de l’Oregon, notre prochaine destination. Comme leurs voisins du Nord, les Orégonais lui vouent un véritable culte : ils possèdent d’ailleurs leur propre chaîne locale, Stumptown Coffee Roasters. Mais notre coup de cœur va à ces minuscules baraques au bardeau coquet et aux néons incertains qui parsèment les routes de la région, vous servant chaleureusement espresso directement au volant. Les moins pressés pourront tout de même prendre le temps de se dégourdir, les aires de stationnement permettant de savourer sa mouture en pleine verdure. stumptowncoffee.com
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LA VAGUE 5 PRENDRE Véritable chef-d’œuvre de la nature, le littoral de l’Oregon
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est le théâtre de panoramas à couper le souffle dans lesquels vous aurez littéralement envie de plonger. D’Astoria à Bandon, un chapelet de plages de sable fin, souvent peu fréquentées et bordées de falaises boisées spectaculaires, accueillent les surfers n’ayant pas peur de l’eau froide. En tête de liste, Indian Beach, située à proximité de l’un des sites incontournables de la région, l’Ecola State Park. Les plus avancés pourront tenter leur chance du côté de Seaside, à quelques kilomètres plus au nord. Mais restez prudent : l’apparent calme des vagues pourrait vous réserver quelques surprises. oregonsurf.com
PORTLAND 6 DÉLICIEUSE Singulière jusqu’au bout des orteils, Portland ne fait pas les
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choses comme les autres. Que ce soit en matière d’urbanisme (elle a proscrit les banlieues de sa périphérie) ou de gastronomie (les grandes chaînes de fast-food y sont bannies) elle se plaît à entretenir sa différence. Sa signature ? Les food carts, qui sont plus de 800 à animer les rues. Installés par grappes aux quatre coins de la ville, souvent dans les stationnements publics, ces camions de bouffe offrent des plats thématiques savamment concoctés aux files de clients enthousiastes et affamés. Notre suggestion : Tidbit, un marché d’une vingtaine de restaurants autour d’un jardin joliment éclairé à l’ambiance décontractée. Vous l’aurez deviné, on y trouve produits locaux et bières artisanales. foodcartsportland.com
DU SÉJOUR 7 L’ART Fine cultivatrice de bien-être, Portland offre des possibili-
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tés de séjours des plus confortables. Notre attention s’est portée sur l’hôtel Lucia, un hôtel-boutique élégant au centre-ville de la métropole. Son charme discret et sa grande attention portée au détail, tant sur le plan du service que du design, en font le choix tout distingué pour un séjour urbain. Son emplacement vous permet d’explorer facilement le cœur vibrant de la ville et de rentrer à temps pour l’apéro au lobby, où on vous servira gratuitement une bière locale bien fraîche. Les amateurs d’art seront également servis, les murs de l’établissement accueillant la plus grande collection permanente de photographie noir et blanc de l’artiste orégonais David Hume Kennerly. À voir absolument. hotellucia.com
FAÇON DE VOYAGER 8 L’AUTRE Vous souhaitez élever votre expérience de la culture alter-
native à un niveau supérieur ? Louez une autocaravane (camper), ou même un Westfalia. Ce mode de transport économique, très populaire dans la région, est facilité par la forte concentration de terrains de camping et de parcs nationaux. Une façon originale de donner de la spontanéité à votre itinéraire et de ramener de fameuses histoires dans vos bagages. westfaliarentals.com
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ESPACE
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LA MAISON LAC JASPER FRUIT DE L’IMAGINATION DE LA FIRME ARCHITECTURAMA, LA MAISON LAC JASPER SURPREND PAR SON AMÉNAGEMENT. VISITE D’UNE RÉSIDENCE SINGULIÈRE.
Les demandes des propriétaires étaient claires. Ces derniers désiraient une demeure, près de l’idée d’un chalet, mais empreinte d’un certain raffinement. Surtout dans les relations entre les espaces et entre les gens. Ils voulaient également une maison qui s’adapte parfaitement à toutes les occasions. Les architectes, Sylvain Bilodeau et Nicolas Mathieu-Tremblay, ont usé d’ingéniosité pour créer la demeure parfaite… que l’on soit en amoureux ou vraiment très nombreux!
D’abord, tout l’espace intérieur est divisé en deux types bien distincts. On y trouve des espaces minimaux, qui renferment les usages demandant des aménagements fixes ou une plus grande intimité. Puis il y a un espace maximal (et magistral), qui contient toutes les autres fonctions et qui permet plusieurs transformations.
et de supports. Cet espace, fort original, peut être modifié de plusieurs façons. On y trouve des blocs libres déplaçables à volonté et des paliers intermédiaires boulonnés à la structure principale. Puis, finalement, l’ensemble des gradins peut être reconstruit de manière différente. Le tout étant simplement déposé au sol, sur la dalle de béton.
Deux gradins de bois ont été construits dans l’espace principal. Ils servent à la fois de mobilier surdimensionné, d’agora, d’aire de circulation, de parois, de bibliothèques
Cette forme, en agora, est propice aux interactions. Les blocs libres des gradins peuvent devenir un dossier ou une table d’appoint. Un foyer, un projecteur pour le
DES GRADINS
cinéma et de multiples coussins permettent de profiter de cet espace au maximum. Ces ingénieux gradins se rejoignent au niveau du sol extérieur, sur les faces sud et ouest. En partie haute, ils permettent de profiter de la vue tout en demeurant en continuité avec le sol. Près de la cuisine, le gradin devient à la fois un espace de travail attenant à la cuisine et une table qui peut accueillir jusqu’à huit personnes assises. L’espace, tout juste en dessous, est plus introverti et dense. Sa lumière, filtrée par les gradins, est complexe et changeante. La foison des fines colonnes rappelle les troncs des arbres dans la forêt. Les espaces minimaux sont plus enveloppants et presque caverneux avec leurs finis moelleux, sombres et riches. DÉVELOPPEMENT DURABLE
Exploiter le potentiel bioclimatique du site faisait partie des objectifs du projet. En implantant le bâtiment de manière à orienter la façade «plein sud», la configuration du terrain permettait de tirer parti d’une fenestration en direction de la vue et d’optimiser le chauffage solaire passif. Un large débord de la toiture, dont les dimensions ont été en calculées en fonction de la course du soleil, empêche la surchauffe estivale tout en laissant pénétrer le soleil hivernal. La position élevée du bâtiment et son orientation favorisent également une ventilation naturelle hautement efficace. Des fenêtres ouvrantes, en partie basse à l’avant et en partie haute à l’arrière, permettent de profiter à la fois de l’effet de cheminée et des pressions différentielles. Lauréat d’un Grand prix du design 2015, catégorie mobilier intégré, ce projet d’exception se démarque véritablement de toutes autres résidences secondaires.
Céragrès authentique depuis 1990 C é r a m i q u e P o rc e l a i n e P i e r re Mosaïque Comptoirs
Montréal dix30 Québec Ottawa Toronto Halifax
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SXY
DÉSIR 2.0 LA BAISSE DU DÉSIR SEXUEL DANS UN COUPLE : PASSAGE OBLIGÉ ? OUI, MAIS IL FAUT PLUTÔT VOIR CETTE ÉTAPE COMME UNE OCCASION À SAISIR. FRANÇOIS RENAUD, SEXOLOGUE ET PSYCHOTHÉRAPEUTE, PARTAGE QUELQUES PISTES POUR RÉINVENTER SON COUPLE. SUIVEZ LE GUIDE !
SÉDUIRE EST UN JEU
Un outil fort simple pour susciter un rapprochement sexuel avec sa douce moitié ? La séduction. Petit rappel « séduction 101 » ? La séduction sexuelle passe par les regards, le toucher et le langage corporel. Ce jeu exprimant notre désir et qui crée l’envie chez l’autre est généralement un gage de succès. --- On diminue l’utilisation du célèbre « Ça te tente-tu ? ». Il nous reste dix minutes avant de partir pour le bureau ? Peu importe, on caresse sa partenaire et on l’embrasse. On commence les préliminaires, en sachant très bien qu’on n’aura pas le temps d’aller plus loin. Il faudra donc attendre jusqu’au soir, sous la couette, pour la suite.. RÉTABLIR LA CONNEXION SEXUELLE
Il faut prendre le temps de se retrouver dans nos rapports pour rétablir une
connexion sexuelle. Si nos rapports sexuels sont comme un vieux film qu’on aurait vu des dizaines de fois, ça ne sert à rien de changer la position du téléviseur. Il faut s’attaquer à l’histoire. En créer une nouvelle, du début jusqu’à la fin. --- Ouvert aux jeux de rôles ? C’est l’occasion idéale pour expérimenter. Si votre partenaire aime les parties de plaisir qui naviguent entre douceur et vigueur, pourquoi ne pas se créer deux personnages distincts qui viendront visiter, à des moments différents, notre douce moitié ? Et pourquoi ne pas demander à l’autre d’embarquer dans l’aventure ? OUBLIER LA PERFORMANCE
Les hommes aiment être performants, et la sexualité n’y échappe pas. On croit souvent, à tort, que faire jouir sa partenaire sera un laissez-passer pour la prochaine partie de jambe en l’air. Quand on se focalise trop sur
la technique, c’est la chimie sexuelle avec l’autre qui en prend pour son rhume. --- On arrête de se concentrer sur la stimulation des organes de notre partenaire. Même si l’on est reconnu pour notre fameux doigté, on le met de côté. Et on prend plutôt plaisir à redécouvrir tous les centimètres carrés du corps de notre douce moitié. Il faut également prendre le temps d’apprécier les caresses et les baisers reçus en retour. En bref, on joue aux grands explorateurs. Et on est assuré de faire de nouvelles découvertes ! Vous avez des questions pour François ? N’hésitez pas à nous écrire à l’adresse suivante : xymagazine@lapresse.ca . Aucun tabou. Et on vous promet l’anonymat. Vous pouvez également consulter son site à l’adresse suivante : lesexologue.ca
BOUGER
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FAIRE LES PREMIERS PAS
PLAISIRS VERTIGINEUX ENVIE DE FAIRE PASSER VOTRE ACTIVITÉ PHYSIQUE À UN NIVEAU SUPÉRIEUR ? POURQUOI NE PAS TENTER L’ESCALADE, UN SPORT QUI GAGNE EN POPULARITÉ AU QUÉBEC ! VOTRE NIVEAU D’ADRÉNALINE ATTEINDRA DE NOUVEAUX SOMMETS. C’EST GARANTI !
Par soif de dépassement ou seulement pour se mettre en forme, l’initiation à l’escalade peut parfois vous mener loin. Parlez-en à l’aventurier François-Guy Thivierge qui collectionne les exploits. Sa passion l’a mené sur les sept sommets les plus hauts du globe. « Une personne qui a l’opportunité d’apprendre l’escalade devrait saisir sa chance », souligne-t-il. Mais par où commencer ? Il est maintenant facile de s’initier en salle, un peu partout dans la province. « La paroi artificielle est une sorte de laboratoire à l’abri des intempéries », illustre M. Thivierge, également propriétaire du centre d’escalade Roc Gyms à Québec. « C’est comme apprendre à nager dans une piscine. » Mais la présence de nombreux sites-écoles sécuritaires permet maintenant de faire son baptême à l’extérieur, précise Loïc Briand, cofondateur de l’école Escalade Zénith et vétéran grimpeur. « Des endroits comme la Montagne d’argent et le parc d’escalade Julien Labedan dans les Laurentides, ou la paroi du Lac Larouche dans les Cantons-de-l’Est se prêtent bien à une initiation. Des responsables surveillent les sites et des ouvreurséquipeurs s’assurent de la solidité des ancrages. Bien entendu, il faut rester vigilant puisqu’on demeure en milieu sauvage. » Attention, l’activité requiert au moins deux participants. Le premier reste au sol et assure son compagnon à l’aide d’une corde liée à son baudrier (harnais de sécurité). La corde coulisse sur une barre au sommet de la voie. On appelle cette technique l’escalade en moulinette, qui est somme toute facile à maîtriser. LA FORMATION
La sécurité passe avant tout ! Au moment de choisir une école, assurez-vous qu’elle est membre de la Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade (FQME) ou que ses guides
La chiropratique…
possèdent un brevet de l’organisme. La région métropolitaine possède cinq centres d’escalade avec des parois artificielles. Vous pourrez facilement y faire vos premières armes. Contrairement à la plongée dont la pratique requiert des certifications, n’importe qui peut s’acheter la panoplie du grimpeur et se lancer à l’assaut d’une falaise. La témérité n’a pourtant pas sa place dans cette discipline qui présente des risques de blessures graves. « Au cours de ma carrière, j’ai constaté peu d’accidents, témoigne François-Guy Thivierge, mais les gens sans formation prennent souvent des risques inutiles. » « Quelqu’un qui s’improvise grimpeur met sa santé en péril, renchérit Loïc Briand. Une formation solide permet d’éviter de commettre de grosses bêtises et d’adopter une bonne éthique sportive. » Un cours d’initiation à la moulinette, dans un centre intérieur, dure environ trois heures. Cette formation permet au participant de se familiariser avec l’univers de l’escalade et l’équipement, tandis qu’une formation sur rocher, pour la même technique, nécessitera deux jours complets. Lorsque la moulinette n’aura plus de secrets pour lui, l’adepte pourra s’adonner à l’escalade sportive. Pour gravir la voie, il devra désormais installer des dégaines à des ancrages déjà aménagés sur la paroi. Il pourra aspirer à devenir premier de cordée et à assurer son compagnon du haut de la falaise… après une autre formation de deux jours. Passé ce stade, il ne restera plus au grimpeur qu’à pratiquer l’escalade traditionnelle : soit l’art de gravir une paroi en installant au fur et à mesure les ancrages ! Au terme de cette formation de quatre jours, le participant pourra se mesurer aux plus belles falaises d’ici et d’ailleurs. LES SITES
Soyons francs, les grimpeurs québécois ont un faible pour les montagnes de la Nouvelle-Angleterre. La complexité des falaises et la beauté des paysages contribuent à la popularité de lieux comme les White Mountains et les Green Mountains. Le parc des Adirondacks, dans l’État de New York, a aussi la
cote auprès des amateurs. À quelques heures de route de Montréal, ce massif semble être une source intarissable de défis. « Le potentiel des Adirondacks est illimité, s’enthousiasme Loïc Briand. Des grimpeurs parcourent la région depuis un siècle, et chaque année, de nouvelles falaises sont découvertes. » Cela dit, le Québec compte son lot de falaises à couper le souffle. François-Guy Thivierge s’enflamme lorsqu’il décrit les voies de Charlevoix. « Le parc des Grands-Jardins, les HautesGorges de la Rivière-Malbaie et les Palissades de Charlevoix possèdent plusieurs perles pour les plus expérimentés. Le seul coup d’œil vaut le déplacement. » La FQME entretient 42 sites d’escalade, dont plusieurs dans les Laurentides et Lanaudière. Puisque leur accès est un privilège accordé par un propriétaire, les visiteurs doivent adopter un comportement irréprochable au bénéfice des futurs grimpeurs, rappelle l’organisme. On consulte le site de la FQME pour en apprendre davantage : fqme.qc.ca L’ÉQUIPEMENT
Vous avez découvert en vous des talents insoupçonnés d’homme-araignée ? La plupart des écoles prêtent le matériel de base lors des premiers cours, mais il faudra songer à s’équiper si vous désirez pratiquer librement votre nouvelle passion. Une trousse de départ d’escalade extérieure comprend un baudrier (harnais de sécurité), des varappes (souliers), une corde, des dégaines et un casque. Prévoyez un budget minimal de 300 $ (avant les taxes). Certains détaillants louent également de l’équipement.
PETIT LEXIQUE DE L’ESCALADE BAUDRIER : un harnais de sécurité porté par le grimpeur. MOUSQUETONS : crochets réutilisables qui servent de
liens entre les grimpeurs et leur matériel de protection.
DÉGAINES : deux mousquetons reliés ensemble servant
à attacher la corde aux points d’ancrage. POINTS D’ANCRAGE : système fixé au rocher, ou au mur artificiel, qui permet l’ascension. VARAPPES : chaussons conçus spécifiquement pour l’escalade.
pour les accros aux textos. Une utilisation sur une période prolongée de votre téléphone intelligent ou votre tablette, toujours dans la même posture, peut occasionner des raideurs à la nuque et dans le haut du dos. Des #chirotrucs pour éviter les douleurs? Gardez l’appareil à la hauteur des yeux et prenez des pauses souvent. Le docteur en chiropratique est un professionnel de la santé de premier contact, aucune référence médicale n’est requise pour le consulter*. Ses soins sont également couverts par la majorité des assurances privées. *À l’exception des cas CSST et SAAQ
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CUISINE
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CUISINE SPORTIVE BIEN MANGER ET FAIRE DU SPORT SONT DEUX CONCEPTS INTIMEMENT LIÉS À LA MISE EN FORME ET À UNE BONNE SANTÉ. MAIS IL N’EST PAS TOUJOURS FACILE DE CONCILIER LES DEUX. AVEC LE SOULARD DES SPORTIFS, JEAN SOULARD ET BENOÎT LAMARCHE NOUS INDIQUENT COMMENT RÉUSSIR. Un énième recueil de recettes qui vient allonger l’interminable liste des ouvrages culinaires ? On vous rassure tout de suite, la réponse est non. Les auteurs ne s’adressent pas ici aux foodies en mal de plats originaux à mijoter, mais bien aux sportifs, qu’ils soient amateurs ou professionnels. Les deux auteurs sont des sommités dans leur domaine respectif. Jean Soulard est le célèbre chef culinaire qui a fait, notamment, les beaux jours du Château Frontenac. Et Benoît Lamarche est un ancien patineur de vitesse olympique, aujourd’hui chercheur et professeur de nutrition à l’Université Laval. Les deux comparses se sont réunis afin de concocter un livre qui répond à cette question essentielle : « Que doit-on manger quand on fait du sport ? » Pour M. Lamarche, il existe plusieurs (bonnes) réponses à cette interrogation. « On me le demande très souvent et je réponds toujours par une autre question : « De quel sport sommes-nous en train de parler ? » précise-t-il. Car chaque activité implique des besoins nutritionnels différents et un régime alimentaire bien spécifique. Très concrètement, une ballerine ne mangera pas la même chose qu’un joueur de hockey. » Même si l’aspect nutritionnel y tient évidemment une place prépondérante, les deux auteurs se sont entendus pour
garder la notion de plaisir en dénominateur commun. Car Jean Soulard, tout amateur de sport qu’il est, n’en reste pas moins un grand épicurien. « Ce n’est pas parce qu’on propose des recettes équilibrées pour les sportifs que le plaisir de manger doit être gommé, bien au contraire ! C’est même d’ailleurs une notion que j’ai personnellement besoin de retrouver, tant dans mon assiette que durant les activités que je pratique. Je mange avant tout par plaisir, et je m’entraîne plusieurs fois par semaine également par plaisir, jamais par contrainte. Contrairement à ce que certains peuvent penser, il est possible de manger santé tout en se régalant ! » Pour faire ce livre de recettes destinés aux sportifs, les deux hommes ont dû prendre en compte un paramètre essentiel : le temps de préparation. « Il était hors de question de proposer des recettes qui nécessitent plusieurs heures en cuisine, souligne Benoît Lamarche. On y propose plutôt des plats qui peuvent se préparer très rapidement. On n’a pas cherché à faire de la haute gastronomie, mais plutôt à trouver des recettes faciles à faire. Et toujours efficaces sur le plan nutritionnel pour telle ou telle activité sportive. » Pour atteindre ce dernier objectif, les deux auteurs se sont adjoints les services de la nutritionniste Geneviève Masson, dont le rôle était de contrôler et d’assurer la teneur nutritionnelle des plats.
Si, sur papier, l’association des deux auteurs semble complémentaire, leur façon d’aborder l’activité physique et leur rapport à la nourriture sont en revanche aux antipodes. « Quand je fais du sport, que ce soit sur un vélo ou pendant un triathlon, je ne prends jamais de montre, je ne surveille pas ma fréquence cardiaque, je me lance simplement et je me fais plaisir, avoue Jean Soulard. Et c’est pareil en ce qui concerne ma façon de cuisiner, je suis du genre généreux, je ne calcule pas vraiment les calories ou les valeurs nutritives. » À l’opposé, Benoît Lamarche préfère plutôt rester… en contrôle. « Je dois reconnaître que, contrairement à Jean, je ne suis pas du tout un amateur de bouffe ; je pourrais même presque manger des pizzas tous les jours, ironise-t-il en riant. Et en ce qui concerne notre rapport au sport, c’est la même chose, on ne fonctionne pas de la même façon. Contrairement à lui, je ne peux pas sortir courir si je n’ai pas un chronomètre, si je ne contrôle pas mon rythme cardiaque, la distance parcourue, etc. Quand je fais du sport, j’ai besoin d’avoir un objectif bien précis, sinon ça ne m’intéresse pas ! » Pour le plaisir de bouger ou pour atteindre leurs objectifs, les lecteurs du Soulard des sportifs auront, dans tous les cas, un précieux ouvrage pour manger de façon optimale avant l’effort !
TRANCHES DE MORUE CUITES À L’UNILATÉRAL JEAN SOULARD ET BENOÎT LAMARCHE PARTAGENT AVEC NOUS UNE RECETTE DE POISSON QUI SAURA ÉMERVEILLER AUTANT VOS PARTENAIRES DE SPORT QUE VOS PAPILLES GUSTATIVES.
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PRÉPARATION
CUISSON
PORTIONS
INGRÉDIENTS 4 tranches de morue fraîche de 120 g (4 oz) 30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive Sel et poivre 200 g (7 oz) de pennes de blé entier 20 tomates cerises rôties 4 petites branches de céleri Sauce au céleri-rave 350 g de céleri-rave (environ 1 petit), pelé et coupé en morceaux 1 gros oignon, émincé 6 gousses d’ail Le jus de 1 citron et demi 60 ml (1/4 tasse) de crème épaisse 15 % Sel et poivre
Le Soulard des sportifs, Éditions La Presse, sera en vente dès le 4 avril. 36,95 $
INSTRUCTIONS 1 Préparer la sauce au céleri-rave. Dans une
casserole, déposer le céleri-rave, l’oignon et l’ail. Couvrir d’eau, saler et porter à ébullition. Faire cuire de 15 à 20 minutes. Égoutter et passer au mélangeur avec le jus de citron et la crème jusqu’à l’obtention d’une sauce très fine. Au besoin, passer à travers un tamis. Vérifier l’assaisonnement. 2 Dans une poêle, déposer la morue côté peau et faire cuire dans l’huile à feu moyen de 10 à 12 minutes sans la retourner. Saler et poivrer. 3 Pendant ce temps, faire cuire les pennes dans de l’eau bouillante salée jusqu’à ce qu’ils soient al dente. 4 Mettre les pâtes dans chaque assiette. Y verser la sauce de céleri-rave, puis déposer la morue côté peau. Ajouter les tomates cerises rôties et décorer des petites branches de céleri.