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Les auxiliaires d’enseignement de la FFGG

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Mot de fin

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Auxiliaire d’enseignement vous avez dit? Mais qu’est-ce que ça mange en hiver?! Emploi réservé aux étudiantes et étudiants inscrits à l’université, il représente une opportunité d’une part de gagner un revenu d’appoint, mais d’autre part, d’apporter une vision critique des cours d’un point de vue étudiant. L’auxiliaire offre une aide précieuse aux enseignants qui doivent parfois conjuguer avec de grands groupes. Ses tâches sont entre autres de préparer des documents, notes et séances de cours, d’accompagner les étudiants, de corriger des travaux et des examens, de préparer des exercices, d’assister l’enseignant pour répondre aux questions des étudiants et d’animer des forums en ligne. Bon an, mal an à la FFGG, c’est une soixantaine d’étudiants et d’étudiantes qui, par session, obtiennent des contrats d’auxiliaire. Bien que ce soient principalement des étudiants et étudiantes de 2e cycle (50 à 60%), suivi du 3e cycle, ceux et celles du 1er cycle peuvent également devenir des auxiliaires pour des cours qu’ils et elles ont déjà suivis. Les étudiants et étudiantes acquièrent ainsi une expérience enrichissante d’encadrement, de développement pédagogique et d’approfondissement des connaissances. Ce travail démontre également un engagement envers son programme d’étude et sa faculté et devient très souvent un atout majeur dans un curriculum vitae. Je le recommande à quiconque ayant ce désir de faire sa part pour l’amélioration continue des cours à la FFGG.

Nancy Gélinas,

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Doyenne de la Faculté de foresterie, géographie et géomatique

Un message général a été lancé sur Facebook et 4 questions furent posées aux auxiliaires intéressés. Les questions sont :

Q1 – Ton prénom, nom et le/les cour(s) auquel/auxquels tu participes ?

Q2 – Pourquoi as-tu choisi d’être auxiliaire ?

Q3 – En quoi consistent tes tâches ?

Q4 – Qu’est-ce que tu trouves de positif dans ce travail ?

Q1 – Claudie-Maude Canuel, planification forestière : mise en œuvre (FOR – 3101) et aménagement forestier (FOR – 4042). Q2 – Pour développer mes compétences pour l'enseignement et les outils utilisés (ArcGIS, Excel, Access, OpenSolver), pour approfondir la compréhension de la matière, pour m'impliquer dans la formation des futurs ingénieurs forestiers et pour diversifier mes tâches dans mes semaines et ouvrir mes horizons (pas juste rester dans le petit cocon de mon projet de maîtrise). Q3 – J'assiste aux cours pratiques, réponds aux questions des étudiants, les aide dans leur apprentissage et dans la réalisation des travaux. J'aide le chargé de cours en révisant certains documents (consignes, examens...) et en participant à l'occasion à la correction. Q4 – Tout! Je me sens vraiment privilégiée. Mon supérieur est super avec moi, l'horaire est adapté à mes disponibilités, j'apprends énormément à chaque fois, c'est super valorisant d'aider d'autres étudiants. Ça me permet aussi de connaître les autres cohortes d'étudiants, je développe mes capacités à vulgariser et à enseigner une matière qui m'intéressait déjà beaucoup. Ça me force aussi à rester à jour et à sortir du simple cadre de mon projet de maîtrise.

Q1 – Florence Leduc, fondements de la foresterie (FOR – 1010). Q2 – Au début, c'était le professeur du cours qui m’avait proposé de l’aider puisque le cours était à la fois en ligne et en présentiel et j’ai accepté parce que c’est un emploi qui me convient bien. Puisque j’ai un

horaire chargé, j’aime bien pouvoir travailler un peu quand je veux et quand j’ai du temps. Q3 – Au début de la session, les cours étaient à la fois en ligne et en présentiel, alors je devais surveiller le clavardage pour répondre aux questions des étudiants, si je le pouvais, ou avertir le prof si une question devait être abordée en classe (en parlant à la classe il ne pouvait pas surveiller les questions en ligne). Maintenant que les cours sont entièrement à distance, je fais de la correction. Q4 – J’aime bien revoir la matière du cours de fondements, je trouve que c’est un cours très intéressant et c’est utile de revoir les concepts de base. J’aime aussi le fait que l’horaire soit flexible.

Q1 – Lucas Moreau, carbone forestier et changements climatiques (FOR – 2040). Q2 – La curiosité, j'ai toujours aimé appréhender le milieu scolaire non pas seulement comme étudiant, mais aussi comme formateur. Être auxiliaire d'enseignement, c'est mettre un pied dans ce monde-là ! Q3 – Je supervise les étudiants en les guidant dans leurs questionnements sur les différents travaux qu'ils ont à mener ou bien dans leur compréhension du cours. Je corrige aussi leurs travaux et examens. Q4 – Tout ! Partager ses connaissances ou corriger un travail ne peut pas se faire sans connaitre soi-même le sujet, en apprenant aux autres on découvre donc nos propres lacunes. Rencontrer des personnes de tout horizon avec des chemins parfois différents et donc des a priori parfois importants sur tout ce qui a trait au carbone forestier et plus généralement à la forêt. C'est un sujet d'actualité, comme tous ces sujets ces tempsci, bon nombre d'étudiants ont des réponses toutes faites avant même d'avoir commencé le cours. Leur faire découvrir ce qu'est vraiment la science du carbone forestier et par la même occasion le potentiel de la forêt est donc une belle expérience. Sans parler de la rencontre avec certain(e)s étudiant(e)s qui ont soif d'apprendre et d'approfondir leurs connaissances. Q1 – Nicolas Roy, Géographie des transports (GGR– 2109). J'ai également été auxiliaire pour les cours Changements climatiques (hiver 2019), Introduction à la carte du monde (été 2019 et été 2020), Géographie des États-Unis (automne 2019) et Géomorphologie littorale et marine (hiver 2020). Q2 – L'aspect monétaire était évidemment important, mais la raison principale est parce que le domaine de l'enseignement m'intéresse. Je voulais apprendre comment la « machine » universitaire ou éducationnelle fonctionne, comment monter un cours, comment rédiger des questions d'examen, etc. Q3 – Principalement de la correction d'évaluations. En général, c'est surtout de la correction d'examens, mais il arrive parfois que j'aie à corriger des travaux (courts ou longs). Sinon, il m'est arrivé d'avoir à rédiger des questions pour des tests, examens et questionnaires formatifs, mais c'est du cas par cas en fonction des besoins et des demandes de l'enseignant. Q4 – Ça m'a permis de voir l'envers de la médaille et d'apprécier davantage tout le travail et les efforts qui sont mis dans les cours. En tant qu'étudiant, c'est quelque chose dont je n'étais pas conscient avant d'être auxiliaire. Au-delà de cet aspect, contrairement à d'autres emplois étudiants dits « typiques », il n'y a pas d'horaire de travail fixe. Je peux donc travailler à mon rythme, tout en gardant en tête les échéanciers.

Q1 – Antoine Harel – sols forestiers (FOR-1005), excursion en écologie forestière (FOR-2022) et problématique forestière (FOR-2015).

Q2 – Être auxiliaire me permet de revoir la matière ce qui est vraiment le fun parce que ce sont des cours que j’ai vraiment aimés. Aussi, ça donne un avant-goût du rôle de professeur et de comment le cours est organisé et géré. Ça me permet aussi de me changer les idées en faisant autre chose que mon projet de maîtrise.

Q3 – Pour le cours de sols forestiers, je participe activement à la correction des travaux et des examens et je réponds aux questions des étudiants. Je corrige aussi les travaux durant l’excursion en écologie, mais mon travail consiste plus à aider les étudiants à utiliser les outils (type écologique, végétation potentielle, etc.) et à répondre aux questions. Q4 – C'est vraiment gratifiant. On se sent utile ! Par exemple, le cours d’excursion en écologie forestière se passe sur le terrain et c’est vraiment deux belles semaines où on apprend à connaître les étudiants et à « transmettre nos connaissances » (j’en apprends d’ailleurs beaucoup de mon bord).

Q1 – Véronique Rouleau, problématique forestière du Québec (2021), écologie forestière (2020), excursion en écologie forestière (2019 et 2020), évaluation environnementale (2019), sols forestiers (2018) Q2 – J’adore l’université, les cours, le partage des connaissances et c’est une façon pour moi de participer à tout ça. Q3 – Les tâches varient en fonction des cours, mais de façon générale, il s’agit principalement d’assister le professeur dans sa fonction d’enseignement et surtout pour la correction des travaux et des examens. Q4 – J’adore lire les travaux des étudiants; puisque les sujets sont souvent variés, cela rend la correction vraiment intéressante et j’en apprends sur plusieurs sujets. Cela me permet aussi de rester informée sur les nouvelles connaissances dans plusieurs domaines forestiers.

Q1 – Myriam Delmaire, je participe en tant qu’auxiliaire d’enseignement au cours GMT1005/GMT-6001 - Fondements des SIG Q2 – Au début, je me cherchais un emploi durant mes études. Le cours de SIG a été pour moi un cours que j’ai vraiment apprécié durant mon baccalauréat. Donc, quand j’ai vu l’offre d’emploi affichée sur le SPLA, il était tout indiqué pour moi de devenir auxiliaire d’enseignement pour ce cours. Q3 – En grande majorité, j’effectue la correction pour les laboratoires du cours. Pour cette session (H-2021), je vais aussi aider les étudiants lorsque nécessaire durant les périodes virtuelles de dépannage pour les laboratoires et le projet final du cours. Q4 – J’apprécie particulièrement les horaires qui sont très flexibles. Je peux corriger les travaux quand j’ai un peu de temps de libre, entre deux travaux scolaires ou deux rencontres. Aussi, j’aime vraiment la géomatique, autant la théorie que la pratique ! Donc, c’est vraiment un plus de pouvoir travailler dans une discipline qui me passionne. En bonus, ça me permet de toujours revoir les concepts de base.

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