PLAN DE MONTIGNAC-LASCAUX
Sentier de découverte
45/50 MINUTES ET 3 KM ALLER-RETOUR
1 DÉPART l’Office de tourisme est installé dans l’ancien hôpital St Jean du XIVe siècle. A côté de ce bel édifice à galeries, l’église du Prieuré Saint Georges (chapelle de l’hôpital) lui fait face. Entre les deux bâtiments se dresse la statue de l’écrivain Eugène Leroy (1836-1907). Chantre du Périgord grâce à l’aura médiatique de son roman porté à l’écran : « Jacquou le Croquant » qui raconte la révolte d’un petit paysan de la fin du XIXe siècle contre les injustices de son temps. Dans ce roman, le personnage de l’Abbé Bonal est probablement inspiré de la vie de l’Archiprêtre Noël (voir plus loin).
2 RUE DU 4 SEPTEMBRE : remontez cette rue sur 50 mètres, à gauche traversez l’Espace Nelson Mandela, prenez au fond à gauche la ruelle pour y voir le couvent des Clarisses (1760) qui devint hospice en 1974.
3 RUE DE LA PÉGERIE ressortez sur la rue médiévale bordée de maisons à colombages du XIIIe siècle. C’est la rue la plus pittoresque du village. Au n°1 la maison dite d’Albret comprenait des échoppes au rez de chaussée, des niveaux d’habitation aux 1er et 2e étages. Au n°16, la maison du Conventionnel Elie Lacoste (1745-1806) qui a contribué à la chute de Robespierre et a également voté la mort de Louis XVI.
Au Moyen-Age, la rue de la Pégerie était la rue principale de MontignacLascaux, un quartier commercial important s’y déployait et de riches demeures bourgeoises étaient bâties. Au bout de la rue, il y avait un pont, il assurait le passage entre les deux rives, pour le traverser il fallait s’acquitter d’un péage qui a donné le nom de « Pégerie ».
Point de vue admirable en s’approchant du quai Jean Labeille sur la rive droite avec ses maisons à galeries, à pilotis ainsi que le château et ses remparts.
4 RUE DAUMESNIL : prenez la rue Daumesnil et sa fontaine pour remonter à droite vers la Mairie.
5 LE PONT DE PIERRE : traversez le vieux pont de pierre daté de 1777. La rivière Vézère qui coule sous ses arches est sujette aux crues, celle de 1924 détruisit tout un ensemble de maisons sur pilotis. La crue la plus mémorable fut celle de 1960.
Faites une paisible halte dans le square de Pautauberge qui abrite la statue du fabuliste Lachambaudie ainsi que le monument aux morts. Sortez face à l’Hôtel de Bouilhac du XVIIe siècle.
6 RUE FAUREL : remontez la rue du Professeur Faurel sur la droite puis de la liberté sur la gauche. Prenez à gauche la Rue du Général Foy enchâssée d’anciennes maisons bourgeoises. Prenez le virage à droite. Tout de suite à votre droite empruntez la petite rue pédestre, Rue des jardins.
7 RUE DES JARDINS suivez la petite ruelle qui ouvre sur une vue imprenable sur la cité, les maisons pittoresques à pans de bois et son château privé (900-1000), ancien repère des Comtes du Périgord. Poursuivez jusqu’au lavoir et aux jardins en terrasse sur la gauche. Traversez la route. Passez devant l’entrée du château des derniers Comtes du Périgord Archambeau V et VI.
Descendez les rues de la Tour de la Teillade pour arriver en face de la Place Joubert. Au bout de la place, prenez à gauche pour arriver Place Carnot.
8 Avant de contourner l’église actuelle, remarquez les vestiges de l’église moyenâgeuse du Plô (portail gothique à plusieurs archivoltes). Admirez la jolie maison à pans de bois à gauche de l’église (40 de ces maisons sont recensées à Montignac-Lascaux, elles peuvent dater du XVIIe, XVIIIe ou XIXe siècle). Vous voici arrivé Rue de l’Archiprêtre Noël, figure historique de Montignac-Lascaux dont il devint l’archiprêtre en 1790 au début de la Révolution. Prêtre réfractaire, il fut tout de même emprisonné puis libéré sur ordre d’ Elie Lacoste (révolutionnaire français né et mort à MontignacLascaux). Il exerça à nouveau le culte, devient une figure locale respectée et mourut avec le titre de Chevalier de la légion d’honneur.
Revenez sur la rue Sainte Catherine, prenez la rue de la Vertu pour arriver sur la Place d’Armes. Rejoignez la Place du Sol, à gauche les berges de la Vézère. En face, le moulin de Losse et sa cascade.
9 Longez le quai Mérilhou et sur votre droite, remarquez la Maison de la Bombarde avec une grande coursière à encorbellement, probablement construite au XVIe siècle, remaniée à plusieurs reprises. Regagnez le pont, suivez la rue du 4 septembre, dans le virage à gauche l’ancienne manufacture du sabot et plus loin sur la droite la Maison Duchêne, édifice néoclassique bâti à la demande de l’homme de loi Jean Sclafer (XIXe siècle).
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