www.ledemocratedebergerac.fr
P4 Édito
ZOOM SUR LES PASSIONNÉS
Ces fans de longues balades cheveux au vent, amateur de mécaniques pétaradantes
ça roule
Elle est également devenue source de plaisir et d’intérêt pour le plus grand nombre. Ce pe t fascicule se veut simplement un guide et un résumé des diverses formes prises par ce moyen de loisirs. Vous y croiserez des passionnés qui vous diront leur bonheur de reme!re de vénérables automobiles sur leurs quatre roues. Vous y rencontrerez des passionnés de courses, de voitures de sport ou encore de tuning. Au détour des pages, vous comprendrez sans aucun doute pourquoi l’automobile, fille du XXème siècle, a su prendre ce!e place indispensable dans notre vie quo dienne et dans nos loisirs.
RÉPARER PLUTÔT QUE DE JETER
QUI FAIT QUOI ?
PORTRAIT
LIBERTÉ EN P16 LA CAMPING"CAR
un concept à la mode que les pas- Le camping-car ou le pouvoir sionnés de restaura on automo- de faire rouler sa maison bile ont adopté depuis longtemps jusqu'au bout du monde
CARROSSIER SELLIER MÉCANIQUE
en bergeracois
Nul besoin de souligner l’indispensable et incontournable utilité de l’automobile sous toutes ses formes. Outil du développement économique, passée du statut d’objet de luxe à celui d’emblème de la démocratisation des loisirs, elle a su suivre l’évolution de notre civilisation, souvent même initier de nouvelles technologies.
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LES GROS CUBES
Idéal pour un road trip en France ou à l’autre bout du monde, le camping-car est une façon de se déplacer qui n’est pas prête de disparaître. Si vous avez encore un doute, lisez donc notre dossier spécial.
ELLE RENTRE DU 4L TROPHY
L’aventure vient de s’achever pour Maylis Duarte de Figueiredo, Bergeracoise de 20 ans.
D ’AS DOSSIER S O C P10 C A R IAT A T-IL I O N QU’Y AU BOUT DE 4L TROPHY RIEN NE SE PERD, RIEN NE SE CRÉE
Tous se récupère ! Même rouillé, cabossé, un vieux tacot peut encore se rendre u le.
Vous ne croiserez certainement pas «Les chevaliers de l’arbre à cames» ou «les vieilles automobiles du Périgord» sur les autoroutes ou sur les rocades saturées des grandes aggloméraons. Pour les membres de ces associa ons, le véritable bonheur est celui de rouler à l’ancienne sur les départementales. Collec onneurs ou bricoleurs de génie, le Bergeracois est un repère de passionnés.
LA ROUTE ?
P11 P12 P13 P14 P15
ÉLECTRIQUE PIMP MY RIDE ACCOMPAGNÉE RADARS & PV BIEN ASSURÉE
CAMPING
portraits de passionnés
les clubs
Fan de longues balades cheveux au
vent, amateur de mécaniques pétaradantes, collectionneurs ou bricoleurs de génie, le Bergeracois est un repère de passionnés
Des voitures sortant de l’’ordinaire et des passionnés.
Rencontres
Les chevaliersde l arbre a cames Tous les premiers dimanches de chaque mois, des véhicules plutôt inhabituels se rejoignent sur le grand parking du centre commercial de la Cavaille à Bergerac. Sous l’égide de l’association « Les Chevaliers de l’arbre à cames », 250 à 300 équipages automobiles ou motos se rassemblent en ce lieu. Créé en 2009 par Pierre-Henri Martel qui a cédé la présidence à Christophe Villechanoux voici deux ans, le club permet à tous les passionnés de voitures ou motos
sortant de l’ordinaire de communier dans une même passion. Il suffit d’aller flâner lors de chaque rassemblement et faire fi des véhicules formatés selon le même modèle cloné. Pas besoin d’être membre de l’association pour venir avec sa voiture ou sa moto, pourvu qu’elle sorte un peu de l’ordinaire. Voitures et motos françaises et étrangères paradent sans complexe à côté de véhicules d’exception comme ces Ferrari et autres Maserati. Seul critère, sortir de
l’ordinaire ou être exceptionnelle, ou rare tout simplement. Une section avant-guerre est en cours de création. Et le premier week-end de juillet, un grand rassemblement du très grand sud-ouest accueillera près de 700 équipages. Contact. 06.77.64.08.44 et chevaliersdelarbreacames@sfr.fr Fin mars, un site internet www.leschevaliersdelarbreacames.fr
vieilles automobiles du perigord
Jean-Jacques Trény, president de ’ l‘’association, au volant de sa jeep.
Vous ne croiserez certainement ces passionnés sur les autoroutes ou sur les rocades saturées des grandes agglomérations. Pour les membres de l’association «Les vieilles automobiles du Périgord», le véritable bonheur est celui de rouler à l’ancienne, dans des voitures ayant au minimum une trente années. La plus récente est une Aston-Martin de 1985, la doyenne une De Dion-Bouton Vis-à-vis de 1896. «Notre plus grand plaisir, c’est de conduire» explique le président, Jean-Jacques Trény. Des voyages sont régulièrement organisés et les véhicules prennent le temps de flâner sur des parcours variés, avec une moyenne de 600 à 700 km, sur deux ou trois jours. Les anciens rythmes de conduite apportent une ambiance ô combien différente, tout autre selon les membres du club. Si au hasard d’un parcours, en particulier sur les routes départementales, plus propices, vous les croisez, un petit signe leur fera sans aucun doute plaisir. Chaque année le club organise une grande bourse d’échange à Bergerac, et en juin prochain, quelques-uns pousseront leurs autos jusqu’en Corse. Contact. 06.22.45.24.30 et vieillesautos24@gmail.com Site internet : www.vieillesautosduperigord.fr
restauration
t i a f qui quoi? Tôle et Mécanique
Marc vanzo
40 ans d experience
Pour Marc Vanzo, c’est une passion de toujours : la restauration de voitures anciennes ou de collection. Depuis 1975, il est à l’ouvrage. Il s’était mis à son compte à 23 ans, avec une formation de carrossier. Dès lors, dans son atelier de la route de Bordeaux, il œuvre à redon- Marc Vanzo à gauche, en compagnie de Grégory ner vie à toutes sortes de véhiVandesompel. cules. Un ouvrage parfois délicat sur certaines pièces qu’il faut refaire quasiment entièrement, même si l’outillage et les produits ont changé depuis qu’il est dans la profession. Son regard attentif jaugera du travail à faire. « En carrosserie, quand l’œil est content, l’homme est heureux. Le visuel est essentiel » affirme l’homme de l’art, qui constate qu’il y a toujours à découvrir de nouvelles manières de travailler. Et qui certifie que la plus belle restauration, c’est celle à venir. S’il va bientôt se retirer, il est tranquille, la relève est assurée avec Grégory Vandesompel qui va prendre incessamment la suite.
Réparer plutôt que de jeter, un concept à la
mode que les passionnés de restauration automobile ont adopté depuis
longtemps, alliant plaisir et préservation du patrimoine. Portraits.
Sellerie
Y. Orthlieb sellier garnisseur Fort de ses 15 années d’expérience, Yves Orthlieb redonne vie aux intérieurs usés des vieilles automobiles. Le Gardonnais a effectué un CAP Sellier Garnisseur. Il n’a que 15 ans lorsqu’il intègre l’atelier de Daniel Martel à Yves Orthlieb coud Bergerac. chaque pièce de cuir. «Je me souviens de mes premiers pas dans cet atelier, il y avait une traction, une Trèfle 4CV...» explique-t-il. Il y restera une dizaine d’années avant de changer de branche professionnelle. À 41 ans, sa passion pour l’automobile le rappelle et il ouvre son atelier dans la cour de sa maison à Gardonne. Il achète une machine à coudre, quelques outils indispensables pour tout bon sellier et démarre son activité par la restauration du pavillon d’un CESNA. Aujourd’hui il restaure aussi bien le mobilier, les automobiles que les avions. Parmi ses plus belles réalisations il compte notamment une Triomph TR4, et bien d’autres modèles prestigieux.
il retape une vieille 204 dans son garage Depuis deux ans, Jean-Paul Astier restaure une 204 cabriolet de 1967. «Il s’agit de la première Peugeot traction» précise celui qui fut dix ans garagiste à Saint-Germain-et-Mons où il réside toujours. Un passionné connaisseur, même s’il a exercé différents boulots et travaille actuellement à la papeterie de Lalinde. Une passion qui l’anime depuis sa tendre enfance, une époque où il s’enthousiasmait déjà pour les automobiles anciennes. Côté restauration de voitures authentiques, ce n’est pas son coup d’essai puisqu’une Golf cabriolet, deux 403 berline et un Citroën HY sont déjà passés entre ses mains expertes. Un travail de longue haleine, il en convient. En particulier pour la tôlerie, entreprise qu’il maîtrise ayant comme formation de base la chaudronnerie. Démontage, sablage, tôlerie avec changement de tous les éléments rouillés et peinture, reprise du moteur d’origine, etc. «J’aime ce challenge du démontage complet et du remontage. Et j’ai la chance d’avoir un travail qui me laisse de la souplesse». Idéal pour passer en moyenne 20 heures par semaine pour cette restauration. Qui lui demandera encore un an pour tout finir.
Jean-Paul Astier avec son fils Tristan.
ils collectionnent
s e l l e b s e l autos
Ils réalisent souvent un rêve de gosse en
faisant l'acquisition de ces gros cubes mytiques. Et
maintenant ils ne se contentent plus de les regarder
passer, ils les conduisent !
Corvette Stingray
pour christophe c était un rêve de gosse Si vous croisez une superbe voiture bleue au capot longiligne, d’allure féline, il s’agit peut-être d’une magnifique Corvette Stingray. Et au volant son passionné de conducteur, Christophe Villechanoux. «C’est pour moi un vieux rêve de gosse. Depuis toujours, j’admire les belles voitures !» explique-t-il. En ce domaine, il est servi avec cette Chevrolet mythique de 1977. On a pu voir ce modèle concourir aux 24 heures du Mans, c’est dire l’intérêt que lui porte son propriétaire qui raffole du bruit si particulier de son moteur de 400 CV. Un V8 qui est pour Christophe un reflet de ce que peut être l’Amérique. Cette passion des belles voitures l’a amené à devenir président de l’association bergeracoise « Les Chevaliers de l’arbre à cames ». Au côté de sa Corvette, il est l’heureux possesseur d’une Ford Mustang cabriolet de 1965 et d’une Traction 11 BL de 1952. Avec un rêve, acquérir une Cobra Shelby du milieu des années 60. Un passionné donc, passion qu’il partage avec Sylvie son épouse, tout aussi mordue que lui des belles voitures. Et leur fille Léa, 14 ans, présente à chaque rassemblement où elle se charge de vendre les cafés.
Christophe et sa Corvette Stingray.
Porsche 930 Turbo
dominique charles amoureux de la belle conduite
Dominique-Charles avec sa première voiture de collection.
Dominique-Charles Hoenige a une passion, les belles voitures. Et par forcément des modèles rarissimes, des marques oubliées ou très anciennes. C’est ainsi qu’il possède huit automobiles. Dont une magnifique Porsche 930 Turbo de 1989. «Avec cinq vitesses» précise cet amoureux de la belle conduite, lui aussi membre de l’association « Les Chevaliers de l’arbre à cames ». C’est d’ailleurs avec ce véhicule qu’il a commencé sa collection. Et la passion lui est venue. Aussi s’est-il orienté vers des automobiles qui lui rappelaient celles qu’il admirait dans sa jeunesse. «Je les regardais passer». Depuis cette première acquisition, la collection s’est enrichie d’une Citroën 1 000 pistes (une quatre roues motrices dédiée à la compétition). Ou encore quatre Sinpar 4 x 4, véhicules outils avec une cabine Renault, automobiles qu’il considère comme le fleuron de l’artisanat français en ce domaine. «J’ai toujours autant de plaisir à rencontrer avec les Chevaliers d’autres passionnés comme moi, quels que soient les modèles qu’ils possèdent. Il n’y a aucun clivage social alors !»
elle rentre du rallye
Ils étaient plus de 3000 a s’élancer de biaritz le 19 février dernier
4l trophy
L’aventure vient de s’achever pour
Maylis Duarte de Figueiredo, Bergeracoise
de 20 ans, qui vient de participer à l’édition 2015 du 4L Trophy.
Défi
Maylis aime l aventure ! Une belle aventure humaine pour cette étudiante à Bordeaux en « Communication événementielle ». «J’aime l’aventure et les choses que l’on ne fait pas tous les jours. Et ce raid en 4L rentre d’ailleurs dans le cadre de mes études, c’est parfait.», expliquet-elle. Un projet qu’elle a en tête depuis déjà un certain temps, après avoir vu des personnes ayant participé à de précédentes éditions. Une magnifique randonnée qui part de la France pour descendre jusqu’au Sahara marocain. Une aventure dans laquelle elle s’est lancée en binôme avec Mathieu Desplat, un Sarladais qui a pour sa part deux participations à l’épreuve. Un plus évident puisqu’ayant l’expérience. « Cela a bien aidé. Il savait ce qui était nécessaire de faire et de préparer. » Car on ne s’élance pas comme cela en claquant des doigts sur ce parcours de 6.000 km, où le plus facile côtoie l’éprouvant. Autant autoroutes et routes permettent de rouler sereinement, autant les pistes mettent à rude épreuve les automobiles. Un an de préparation Avant de pouvoir s’élancer avec quelques 3.000 étudiants sur les chemins
C’est quoi le 4l trophy ? C’était la 18ème édi on du 4L Trophy. Du 19 février au 1er mars derniers, des équipages d’étudiants entre 18 et 28 ans ont convergé, au volant de la mythique 4L, vers les routes et les pistes qui mènent de France au Maroc. Des jeunes pour qui le mot aventure veut encore dire quelque chose. Un périple où la compé on n’empêche pas la fraternisa on et la camaraderie. Et le plaisir d’accomplir quelque chose de grand, tout simplement. Tel est le raid 4L Trophy, une aventure pour étudiant en passe de devenir une légende.
maylis et mathieu aux portes des monts de l’’atlas
de l’aventure, il a fallu un an de préparation pour ne rien laisser au hasard. C’st ainsi que deux 4L ont été achetées. L’une fera le parcours, l’autre apportera les pièces nécessaires pour pallier aux inévitables pépins mécaniques et à l’usure provoquée par des passages délicats au fil de l’épreuve. Une dizaine d’entreprise du Bergeracois ont fait confiance à Maylis pour soutenir son projet, un apport financier essentiel pour partir en toute sérénité. Les deux partenaires ont d’ailleurs prévus d’organiser une soirée de remerciements pour eux. Un juste retour des choses pour mieux partager les souvenirs. Et ils ne manquent sans doute pas. Du départ officiel à Biarritz le 19 février à l’arrivée à Marrakech le 1er mars, les participants se sont élancés dans des domaines sans cesse à découvrir, à commencer peut-être le leur. Tanger, Algesiras, Boulajoul, jusqu’à Merzouga aux confins du Sahara avec ses trois étapes. Et pour Maylis, dont l’équipage s’est placé à la 280ème place (dont 14ème à l’étape marathon avec 2/3 de pistes), les paroles de Saint-Exupéry dans Citadelle signifieront désormais quelque chose : «J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et, cependant, quelque chose rayonne en silence.»
on
au bout de la route
recupère
Rien ne se perd, rien ne se crée... Tous se récupère ! Même rouillé, cabossé, hors
d'usage, un vieux tacot peut encore se rendre utile. Il pourrait même vous émouvoir.
Economie Locale
L'entreprise Rameau a fait du chemin depuis les années 70
l’univers rameau casse et pieces auto J.-Cl. Rameau était adolescent lorsqu'il propose à sa tante de refaire intégralement le moteur de sa Simca. L’autodidacte plonge les mains dans le cambouis pour la première fois et se délecte de ce travail si gratifiant. Dans son garage en bois, l'activité est intense. Jean-Claude Rameau décide, deux ans plus tard, de proposer du dépannage : « J'ai acheté un camion à Roger Maillé pour mon premier dépannage. C'était un palan à chaîne, il fallait soulever la voiture à la main.» Les voitures accidentées sont stockées dans le champ jouxtant le garage Rameau : «J'ai commencé à revendre les pièces des voitures accidentées. Ce sont les balbutiements de mon activité à venir.» assure Jean-Claude Rameau. L’activité grossit, grossit, grossit tellement qu'il convainc sans mal les banques de lui accorder un prêt pour construire un bâtiment qui abritera un garage de méca-
nique industrielle. Un autre bâtiment s'ajoutera à celui-ci, puis un magasin. Il mettra en place la vente de pièces détachées, de voitures d'occasion... «Je travaillais le jour, je travaillais la nuit. Je partais au Mans chercher des voitures que je revendais quasiment au petit jour à mon arrivée à St-Nexans. Et j'assurais les dépannages la nuit.» se rappelle le mécanicien. Au garage s'ajoute une gigantesque «casse» connue dans tout le département. Aujourd'hui, Jean-Claude Rameau souhaite se retirer doucement, passer le témoin à son fils Frédéric, 42 ans : « nous allons amorcer ensemble un profond bouleversement dans l'entreprise. Les normes européennes nous obligent à évoluer, nous allons installer une chaîne de déconstruction. L'atelier de mécanique va être entièrement modernisé. On va parler de traçabilité. Je vous avoue que mon fils connaît mieux ça que moi »
Poêtique
photographes et chasseurs d epaves Parmi les passionnés de l’automobile sous toutes ses formes, il existe une race un peu particulière, celle des « chasseurs d’épaves ». Tout un chacun a pu avoir l’occasion d’apercevoir ou découvrir lors d’un voyage ou d’une balade quelques carcasses d’auto, rouillées, démantibulées, vague souvenir d’un passé qui fut parfois glorieux. Cachées au détour d’un chemin ou au fond d’une grange, parfois pudiquement celées sous un tas d’immondices ou enfouies dans la paille, elles attendent leur fin, songeant peut-être à l’amour perdu de leur ancien propriétaire. Aussi quelques passionnés consacrent leurs loisirs à les découvrir et les photographier. Et la magie d’internet est là pour permettre à ces automobiles d’être aperçues une dernière fois sous le regard, attristé et admiratif à la fois, des internautes. Aux côtés de voitures classiques et de grandes diffusions, laissées là par paresse ou par manque d’intérêt de leurs derniers maîtres, on peut avoir la surprise de dénicher quelques oiseaux rares, épaves de marques jadis prestigieuses, fleurons de races à jamais disparues. « Les épaves se cachent pour mourir ! » a écrit l’un de ces chasseurs, adepte de ce safari si particulier.
Les épaves se cachent pour mourir...
voitures électriques
220bornes
Politique de l’environnement oblige et avec le développement de la production
d’énergie propre, l’automobile électrique deviendra de plus en plus présente dans notre environnement.
Fée Électricité Avec un inconvénient majeur pour le moment, le peu de bornes de recharge en électricité en service sur le réseau routier. Elles sont de plusieurs types et permettent, selon le cas, des vitesses de recharges différentes. La majorité des bornes accessibles au public se trouvent généralement dans les parkings publics. Celles en voirie sont encore peu nombreuses. On en trouve principalement à Paris, où le réseau s’est développé grâce à l’apparition du service Autolib. Avec souvent la nécessité de disposer d’une carte d’accès, gratuite ou payante selon les villes, pour y accéder. Par
ailleurs, de plus en plus de magasins et de centres commerciaux commencent à s’équiper. Sans oublier quelques concessionnaires auto. Il y en a deux à ce jour à Bergerac. Quelques sites sur le web permettent de localiser ces emplacements. Reste enfin la possibilité de recharger à domicile. Les choses vont bientôt évoluer. Le Syndicat Départemental d’Énergies (SDE) de la Dordogne vient de lancer un grand plan de déploiement, normalement prévu jusqu’en 2030. Ce sont quelque 200 bornes de recharge publique qui devraient
Un déploiement de 70 bornes dès 2015 être installées à terme afin de permettre de faire le plein des véhicules tant électriques qu’hybrides. Les premières implantations sont prévues dès cette année. C’est ainsi que lors du conseil municipal de Bergerac du 14 décembre 2014, il a été décidé de transférer cette compétence au SDE 24. Une dizaine de bornes pourraient être installées. La sous-préfecture du Périgord Pourpre ferait ainsi partie de la première mouture de ce déploiement, tout comme Sarlat, Périgueux, Verteillac et Les-Eyzies. Soixante-dix bornes pourraient être mises en place dans les prochains mois en Dordogne.
le tuning
pimp my ride (Tune ma caisse)
Ceux là ne se satisfont pas des voitures telles que les constructeurs
les proposent. La voiture de leur rêve n'existe que dans
leur tête et ils font en sorte de lui donner vie.
Mazda 323 F Astina
pour julien c est la sobriété avant tout C’est dès sa tendre enfance que Julien Autogue est attiré par les voitures de sports, quelques soient dédiées au rallye, à la formule 1, ou encore au tuning. Et c’est dans cette catégorie qu’il s’est bien entendu lancé quand l’âge fut venu de prendre le volant. Le voilà actuellement au volant d’une Mazda 323 F Astina. Une voiture que l’on remarque avant même de l’apercevoir, avec le bruit si particulier de son moteur. Certes une voiture que l’on pourrait qualifiée de plutôt discrète, pas de becquets immenses à l’arrière, pas de couleurs psychédéliques, mais une belle voiture qui ne manque pas de faire tourner les têtes lorsqu’elle passe. Elle est en fait à l’image de son propriétaire et de son tempérament, rester dans le sobre. Après une première voiture, une 205 GTI 1,9 litres avec des échappements de motos !, puis une Golf diesel customisée, il en est venue à son actuelle possession. Son plus grand plaisir, c’est d’aller régulièrement dans des meetings, d’y rencontrer d’autres passionnés ou de discuter avec des visiteurs. Il y va tantôt seul, tantôt avec quelques amis, participe à l’occasion à des concours, mais pour Julien : « L’essentiel est de se faire plaisir. Alors j’irais peut-être au grand meeting du Cap d’Agde en septembre ! »
julien autogue et sa Mazda 323 F Astina
Peugeot 306
damien anime l association crazy car De son côté, Damien partage lui aussi sa passion avec celle qui l’accompagne dans la vie. Ils se sont d’ailleurs rencontrés grâce au tuning. Et si elle n’en est qu’à sa première automobile, une Peugeot 306 magnifiquement transformée avec ses portes en élytres, Damien est un mordu depuis qu’il a obtenu son permis à 18 ans. À 32, sa passion n’a pas faibli et il est en train de travailler à modifier en profondeur sa 206. Seul le moteur et la carrosserie ne seront pas transformés, mais on peut gager que le résultat sera probant. Habitant à Faux, il est membre fondateur du club de tuning « Crazy Car » de Lalinde, qui rassemble une dizaine de mordus comme lui. Une association dynamique qui organise des rassemblements. Le prochain est d’ailleurs prévu le 12 juillet prochain à Port-de-Couze, où vont se côtoyer des voitures appartenant à des fans de tuning, mais également de automobiles et des motos d’hier et d’aujourd’hui.
ici la 306 de la compagne de damien, avec ses portes en élytres
conduite accompagnée
dès 15 ans
Dans le cadre de la réforme du permis de conduire, le ministère de l’intérieur a
confirmé la possibilité pour les jeunes d’accéder
à la conduite accompagnée dès 15 ans
Réforme Le sigle est devenu familier sur la vitre arrière de nombreux véhicules, celui de la conduite accompagnée. Ce dispositif, appelé en réalité « apprentissage anticipé de la conduite » (AAC) en jargon administratif, vient d’être modifié en lui donnant plus de souplesse. L'important taux de réussite des postulants au permis de conduire ayant suivi une telle formation y est sans aucun doute pour quelque chose. Depuis le 2 novembre 2014, l'âge minimal pour commencer la conduite
accompagnée a été abaissé à 15 ans. Autre avancée, la possibilité de se présenter à l’épreuve dès 17 ans et demi, contre 18 ans auparavant. Certes il faudra attendre sa majorité à 18 ans pour pouvoir emprunter seul la voiture de maman ou papa, voire son propre véhicule. Autre changement, l'accompagnateur doit simplement avoir son permis depuis 5 ans, et bien entendu sans avoir commis d'infractions graves. Enfin l'élève et son mentor doivent obligatoire-
la valeur n ’attend pas le nombre des années ment passer deux heures avec un moniteur d’auto-école en amont de l'apprentissage. Sinon, plus de durée maximale pour parcourir les 3.000 km probatoires (un délai de trois ans était nécessaire auparavant). Plus aucune raison pour ne pas se lancer encore plus jeune dans cette étape essentielle de la vie contemporaine, sorte de rite de passage dans la vie active.
nouveaux radars
+
amendes enligne
Rançon du progrès,
l’efficacité des radars et autres dispositifs de verbalisation ne cesse d’être améliorée.
Les nouveautés
le retour du pv C’est ainsi qu’au côté des radars fixes installés à demeure, balises désormais incontournables de nos routes, fleurissent désormais des moyens de cœrcition de plus en plus redoutables. On a ainsi vu apparaître les radars automatiques embarqués. Une voiture banalisée se gare le long d’une voie de circulation avec, posée sur la plage arrière, la petite boîte qui saisira le contrevenant au moment opportun ! C’est ainsi que le radar de la police de Bergerac a frappé 600 fois en 2014. Côté gendarmerie et sur l’ensemble de la Dordogne, ce sont 5 800 contraventions qui ont été dressées. Plus redoutable, le dispositif dit « Équipement de Terrain Mobile ». Il s’agit de ce nouveau système qui permet de constater l’infraction sans flash visible (il fonctionne de jour comme de nuit et quelle que soit la météo avec un système infrarouge invisible à l’œil nu !). Pour 2014, ce sont 3 737 PV côté police et 3 429 pour la gendarmerie. D’autres systèmes existent ou sont en cours de
le pv papier, un document que fera disparaitre le numérique
développement. Conclusion : soyez prudent et respectueux du code. Vous éviterez ainsi de faire remarquer la Dordogne sur le site de l’ANTAI (Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions) basée à Rennes. Payer en ligne. Si les règlements peuvent toujours se faire par carte bancaire, chèque, ou timbre-amende, la toile est là pour vous aider à payer votre écot. Le site www.amendes.gouv.fr est à votre disposition pour vous faciliter la vie, sinon celui de votre portefeuille ! Pour faire bonne mesure, une nouvelle application gratuite (heureusement) pour Smartphone est disponible en téléchar-gement. Elle permet de payer ses contraventions. Une application qui a été développée par l'ANTAI pour le compte du ministère des finances afin de participer aux mesures de simplification des démarches administratives pour les usagers. On peut quasiment payer l’amende dès la verbalisation en cas de contrôle avec arrêt de la voiture par les forces de l’ordre. En évitant tout de même de le faire au volant devant les représentants de la loi ! Autre application de la fée électronique, les systèmes appliqués aux amendes de stationnement. Finis également les vilains papillons qui viennent de plus en plus agrémenter les pare-brises. L’heureuse surprise se matérialisera dans la boîte aux lettres. Pour faire bonne mesure, toute personne ayant reçu un avis de contravention suite à une infraction routière en France, relevée par un système de contrôle automatisé (radar ou procès-verbal électronique), peut se connecter sur www.antai.gouv.fr et consulter son dossier. Et comme on note cependant quelques ratés avec une double verbalisation, il peut effectivement être utile de se brancher sur la toile !
comment bien assurer
son véhicule
Que ce soit automobile ou camping-car, elle est incontournable car obligatoire. Il
s’agit bien entendu de l’assurance. Et ce n’est pas forcément très simple de faire le bon choix.
Conseils Qui ne connaît dans son entourage quelqu’un qui faute d’une assurance efficace ou d’une incompréhension a eu bien du mal à être remboursé suite à un sinistre. Des règles précises existent pour les deux parties liées par ce type de contrat. Il doit bien lister les conditions générales en précisant les obligations et les droits de chacun. Ne pas hésiter à poser des questions sur les franchises, ce qui est le mieux pour vous. Contacter plusieurs compagnies ou courtiers. Aller sur la toile où l’on trouve facilement des comparateurs d’assurances. Questionner ses relations peut être une bonne idée également. Et
n’attendez pas l’accident pour voir si vous êtes bien assuré
surtout attention aux fameuses exclusions de garanties, celles qui doivent être écrites clairement et être tout sauf absconses. Attention, à ce niveau les exclusions peuvent être différentes selon les compagnies. D’où la nécessité de prendre le temps de comparer. Et de proscrire fausses déclarations ou omissions. Le camping-car Comme pour tout véhicule terrestre à moteur, les camping-cars doivent être au minimum assurés au tiers. Mais souscrire des garanties complémentaires voire même une assurance tous risques peut être judi-
cieux. Certaines compagnies proposent des assurances spécifiques. On peut aussi faire appel à un courtier. Ne pas oublier qu’un camping-car a une certaine valeur, en particulier à cause de son contenu. Peuvent être particulièrement recommandées deux garanties, celles couvrant incendies (extérieurs ou intérieurs), explosions ainsi que les dommages liés à la foudre. Bien vérifier aussi que la couverture n'est pas plafonnée par une somme forfaitaire. Sans oublier les biens qui sont placés à l’extérieur (vélos, planches, skis, etc.) qui ne sont forcément couverts.
le perigord
du
paradis
Patrimoine, gastrono-
camping car Évasion
mie, culture... les pretextes à flaner sur les chemins du Périgord en
camping-car ne manquent
pas. Et pour les haltes, pas de problème, la Dordogne dispose de plus d'une vingtaine d'aires d'accueil.
aires d accueil et belles balades La dordogne offre aux camping-caristes des points de vue remarquables
Terre de tourisme, le Périgord est devenu lui aussi une belle terre d’accueil pour les camping-caristes. Environ quatre-vingt aires d’accueil recensées sur tout son territoire permettent de la parcourir de long en large. Remonter ou descendre le long de la Dordogne et de la Vézère, folâtrer dans le mythique Périgord noir, découvrir Périgueux et ses environs, flâner dans le Périgord vert, et bien entendu apprécier comme il le mérite le Périgord pourpre, terre du vin par excellence. Les prétextes pour venir et revenir ne sont guère difficiles à trouver. On pourrait presque imaginer un thème par année : les châteaux qui seraient plus de mille, la gastronomie
dont la réputation n’est plus à faire, la préhistoire bien entendu avec ces sites qui nous plongent dans nos plus lointaines filiations, la vigne et ces nectars donnés par les dieux autour de la cité de Cyrano. Pour les plus bucoliques, les itinéraires à découvrir au fil des prés et des bois ne manquent pas dans une campagne aux paysages sans cesse renouvelés. Pour les amoureux des arts, les festivals et manifestations culturelles peuvent agréablement rythmer le temps qui passe. Et pour renouveler les plaisirs, profiter de toutes les saisons car le Périgord sait toujours réserver de nouvelles sensations à ceux et celles qui osent sortir des sentiers battus. Les aires d’accueil dans le Grand-Bergeracois. Plus d’une vingtaine d’aires d’accueil est proposée sur Bergerac et sa région. Voici une liste abrégée et un lien internet pour mieux les situer et en connaître les caractéristiques : www.pays-de-bergerac.com, onglet Infos pratiques. Aires municipales : Badefols-sur-Dordogne – Bergerac – Biron – Lalinde – Lembras – Limeuil – Monpazier – Saint-Sauveur – Sainte-Alvère – Trémolat. Aires privées : Bouniagues – Monbazillac – Montcaret – Plaisance – Razac-de-Saussignac. Aides dans un camping : Badefols-sur-Dordogne (2) – Bergerac – Fonroque – Gaugeac – Sainte-Alvère
L’aire de Lembras C’est à l’ini a ve de la mairie que l’aire d’accueil de Lembras a vu le jour en juin 2013. « Nous avions un terrain et nous avons constater que tout au long de l’année, les camping-cars s’arrêtaient, mais ils n’avaient pas les commodités pour leur sta onnement» explique Michel Terreaux, maire de la commune. Avec ce!e aire d’accueil de dix emplacements située au cœur du bourg, la pe te cité y a trouvé un bonus : soutenir l’ac vité des commerces de proximité. De plus le sta onnement, vidange et produc on d’eau sont gratuits. Seule l’électricité est payante. Le coin est plaisant à la sa sfac on des camping-caristes.
l aventure c est l aventure
camping car
en
C'était dans les
années 70, Daniel et sa compagne se lancaient dans un périple de plus de 40 000 km dans un fourgon aménagé, de Bergerac à Bénarès. Un voyage inoubliable.
Périple
de bergerac à bénarès En neuf mois, Daniel Besombes et son épouse ont parcouru 40 000 km en camping-car, l’équivalent de la circonférence de la terre à l’équateur. Pour le plaisir, ils ont pris un congé sabbatique et sont partis un beau jour de septembre 1979 pour neuf mois de pérégrinations. Toute une aventure à l’époque. Pour mémoire, c’est cette année-là que la révolution a éclaté en Iran et que l’Afghanistan a été envahi par les troupes soviétiques. Ce qui les a d’ailleurs empêchés de pousser jusqu’à Kaboul, alors qu’ils avaient les autorisations nécessaires en poche. En ce temps-là, pas d’internet pour faciliter les démarches et glaner les renseignements nécessaires à un tel périple. «Nous avions des cartes, le guide du routard. On s’est renseigné à différents endroits, comme les ambassades par exemple» se rappelle Daniel. Une aventure bien préparée, d’autant plus que leur véhicule n’était autre qu’un Ford Transit qu’il avait transformé en camping-car avec un ami. Aux équipements habituels à ce genre de véhicule, il a fallu rajouter nombre de pièces de rechange. Amortisseurs, plaquettes de freins, etc., car l’usure se fait vite sentir lorsque l’on doit parcourir des routes mal carrossées, dont 800 km de piste au Baloutchistan ! Mais ils n’ont jamais eu de soucis pour se faire dépanner. Et une seule crevaison ! Avec une forte envie de dépaysement, le couple est ainsi parti pour revenir
chanceux, en 40 000 km, ils n’ont eu qu’une creuvaison
à l’epoque, pas d’internet Il fallait se débrouiller avec les cartes et l’’aide des autochtones. la tête pleine de souvenirs. Pas moins de neuf états parcourus lors de ce voyage qui les a amené près du toit du monde en passant successivement par l’Italie, la Yougoslavie, la Grèce, la Turquie, l’Iran, le Pakistan et le Népal. Seule entorse à leur mobilité motorisée, le Sri Lanka qu’ils ont en partie visité à pied sac au dos. Car leur contact avec l’Inde n’a pas été uniquement pour le traverser. Daniel et son épouse ont poussé jusqu’au Sikkim, petit royaume indépendant rattaché à l'Inde en 1975, le moins peuplé du pays dont la majorité de la population est d'origine népalaise. Montée ensuite au Népal, voisin du Sikkim. «Aller visiter ce pays est un de mes plus beaux souvenirs, avec le Gange et Bénarès» raconte notre globe-trotter. Il a d’ailleurs engrangé nombre de photos, l’une de ses passions dès cette époque. Seuls au départ, ils ont eu l’occasion de retrouver, lors de quelques étapes, des Français tentés eux aussi par de longs voyages en camping-car au Pakistan et en Iran.
garer son camping - car
à la ferme
Christine Borgers est l’heureuse pro-
priétaire du château Haut-Pezaud à Monbazillac. Depuis 2007, elle a installé sur les lieux des emplacements pour les camping-cars.
Chez l’habitatnt Trois places au départ, onze en 2015 dont les deux dernières créées à l’automne 2014 avec raccordement électrique. Une offre qui convient parfaitement à l’hôtesse des lieux qui a progressivement adapté son offre pour répondre aux suggestions des camping-caristes. « J’aime bien l’accueil. Certains deviennent parfois des amis. J’en ai même certains qui viennent maintenant travailler comme vendangeurs ! » Le nombre de camping-cars en circulation augmentant régulièrement, Christine Borgers a a également suivi la tendance. Tout en cherchant à adapter au plus près
Le camping car à la ferme, idéal pour découvrir une région
son offre. «L’expérience vient avec le temps» explique-t-elle. C’est ainsi qu’elle a planté des arbres pour apporter de l’ombrage. Et au fil du temps, elle a augmenté ses prestations, offrant des produits de la ferme venus de producteurs locaux, ou en proposant à l’occasion des paniers-piquenique. Occasionnellement, sa clientèle peut aussi apprécier le passage cinq fois par semaine du boulanger et de sa petite épicerie, ou tout simplement de bénéficier de grandes places pour stationner sans être trop proche de leurs voisins. D’ailleurs un petit tour sur le site internet de la propriété permet rapidement de découvrir
les nombreux petits «plus» offerts par cette viticultrice. Pourtant, rien au départ ne la prédisposait à œuvrer dans ce domaine. Cette Belge d’origine, ancienne gestionnaire et commerciale, a découvert sur la tard sa vocation et son intérêt pour le vin et sa culture. Elle achète la propriété et se forme sur place, après avoir suivi des cours d’œnologie. C’est même elle qui donnera le nom au château depuis qu’elle a lancé une mise en bouteille d’une partie de sa production. Un parcours atypique sous tous les angles.
transformer son fourgon
encamping car
Jean-Charles Nicot, avec sa société
«Évasion 24», est un spécialiste de la transformation de fourgons en camping-cars. Dans son travail souffle un vent de liberté et de
débrouillardise, issue d’une longue expérience de
fabriquant et d’une plus longue encore de pratiquant.
JEAN-CHARLES NICOT REVeNDIQUE «L’ESPRIT FOURGON»
Systeme D
la liberté avant TOUT De son atelier de Saint-Pierre-d’Eyraud sort chaque année une quinzaine de fourgons, tous modifiés. À partir de véhicules standards, il a imaginé des aménagements avant tout fonctionnels et surtout pratiques à utiliser au quotidien. Une fabrication totalement artisanale qu’il revendique haut et fort. Au passage il n’hésite pas à égratigner les fabricants de grandes séries et explique combien le choix d’un tel investissement doit se baser sur des critères d’efficacité au service d’un confort d’utilisation maximum. Pour Jean-Charles Nicot, un tel fourgon modifié doit avant tout permettre de se sentir libre, donc éviter les manipulations compliquées des aménagements intérieurs. Il faut pouvoir circuler librement et se croiser dans l'habitacle. « La solution idéale que je m'efforce de mettre en application dans mes modèles consiste à avoir son lit, sa cuisine, sa dînette et son coin toilette permanent. Ensuite le côté fonctionnel de chacun de ces éléments doit s'imposer. », explique-t-il volontiers. Un professionnel aguerri De son atelier situé à deux pas de la Dordogne, sortent ses modèles imaginés pour des voyages synonymes de liberté, hors des sen ers ba!us. Des véhicules labellisés par l’adhésion de cet ar san à la Fédéra on Française de Carrosserie. Un homme de l’art à sa manière, u lisant les meilleures fournitures et accessoires du marché, et membre du réseau d'aménageurs professionnels « Technicien de l'Aménagement ». Evasion 24 fabrique aussi des Yourtes de qualité avec des matériaux écologiques: rejoignez nous sur www.yourte24.fr
tous type de fourgon peut être aménagé
Une longue passion À 18 ans et son permis de conduire à peine en poche, il achète un fourgon, un Ford Transit, pour l’aménager. Dans son entreprise, il est aidé par son grand-père, menuisier-ébéniste de métier. Jean-Charles est déjà fasciné par le travail du bois. Il en viendra ensuite à aménager des fourgons pour des amis ou des membres de sa famille. Pendant ses loisirs en fait, car son premier métier est aux antipodes de son activité actuelle. Spécialiste de l’électronique, il travaille dans la téléphonie. Il arrive à Bergerac en 1981, se met à son compte dix ans plus tard. Et chamboule tout en 1996, année où il se consacre dorénavant à l’aménagement de fourgons. Une existence à l’image de sa philosophie personnelle : ne pas amputer sa liberté. Sentiment probablement inné, atavisme de ses origines de l’ile de Ré. Pour lui l’appel du grand large s’est traduit par un esprit libre et ouvert, un individualisme revendiqué et l’idée essentielle de laisser parler sa créativité et de faire aboutir des projets. Une aspiration à la liberté qui trouve sa justification dans ce qu’il nomme « l’esprit fourgon ».
comment rouler en camping car
le b a
ba
le gabarit, une source de mauvaises surprises pour les néophites
Si vous n'avez jamais conduit de cam-
ping-car et que ces quelques pages vous ont donné envie de vous lancer dans l'aventure, méfiez vous des erreurs de débutants.
Pratique
pour eviter les ennuis Certes, pour conduire la quasi-totalité des camping-cars, le simple permis auto suffit. Mais les dimensions, le gabarit, les caractéristiques intrinsèques à ce type de véhicule doivent inciter à adopter une manière adaptée pour rouler sereinement. Même s’il n’y a pas de limitation de vitesse spécifique pour les camping-cars (sauf s’ils tractent une remorque de plus de 750 kg et que le PTRA dépasse 3500 kg), il faut toujours garder à l’esprit qu’il s’agit d’un véhicule dont le poids et le gabarit ne sont pas ceux d’une voiture de tourisme. La limite de poids en charge autorisé peut être facilement atteinte, ce qui induit que ces véhicules ne disposent pas, en général, de la même puissance de freinage qu’un véhicule léger. Toujours anticiper au maximum les manœuvres et utiliser au mieux le frein moteur dans les descentes, deux règles élémentaires à ne pas oublier. Respecter les distances de sécurité avec le véhicule précédent est impératif en cas de freinage. Autre règle élémentaire, avoir en tête les dimensions de son camping-car, en particulier sa hauteur. Ce serait dommage de la transformer en cabriolet en voulant passer sous un pont ou un tunnel un peu étroit et bas. Ne pas oublier non plus les autres usagers qui roulent plus rapidement que vous ou qui sont plus pressés. Il est facile de leur faciliter le dépassement et tout le monde y trouvera son compte. Avant de partir, quelques petites vérifications seront judicieuses. Sans toutes les lister – faites votre propre check-list – on remplira les réservoirs d'eau propre et on videra ceux des eaux usées, on contrôlera le fonctionnement des circuits d'eau froide et chaude, on fera attention à la fermeture des portes de placards et des fenêtres. Sans oublier la pression des pneus, cela va sans dire ! Et un minimum de préparation pour son itinéraire peut s’avérer utile, même si on adore partir à l’aventure au gré de ses envies. Même si on peut normalement se garer sans problème sur toute place de stationnement pour les automobiles, sauf exception, on évitera de trop s’y installer.
Il existe en France de très nombreuses aires pour les camping-cars. On en trouvera facilement la liste sur internet. On peut généralement s’y ravitailler en eau et évacuer les eaux usées. Certains campings proposent également à l'entrée des aires de stationnement avec un tarif inférieur à celui pratiqué normalement à l'intérieur. Et la formule « stop accueil camping-car » permet d’utiliser pour une nuit d'utiliser certaines installations du camping sans pour autant payer le prix d'un emplacement normal. En France, il est possible de stationner assez facilement dans de nombreux endroits même non aménagés, avec pour seules restrictions celles liées au gabarit ou encore certains sites inscrits ou classés. Les maires ou les préfets peuvent imposer certaines contraintes supplémentaires aux camping-caristes. Et bien entendu, on laissera l’endroit dans l’état où on l’a trouvé ! Enfin si on voyage à l’étranger, on n’oubliera pas de s’informer attentivement sur les règles des pays visités. Les conditions d’entrées et de circulation peuvent varier énormément d’une contrée à l’autre. Et il faut savoir que si beaucoup de pays européens sont bien achalandés en aires de stationnement, certains sont encore très pauvres en ce domaine. Quelques liens pour s’y retrouver (liste non exhaustive) : camping-car.net – routard.com – ffcc.fr – lemondeducampingcar.fr
et pour demain ?
les concept car
Bien plus que de
simples exercices de style, les concept-cars
incarnent les ambitions, les valeurs et l'imaginaire d’une Marque. Sur cette page, Honneur aux Françaises.
Citroën
GT by citroën
Sous les traits d’une réplique de style d’un véhicule issu du monde digital, GTbyCitroën, interprétation inédite du véhicule grand tourisme, est le fruit du partenariat entre Citroën et Polyphony, créateur du jeu de simulation de conduite automobile Gran Turismo 5.
A LA FRONTIERE DU MONDE VIRTUEL
Un Concept car Muscle GTbyCitroën présente une silhouette élancée avec des lignes fluides et tendues à l’extrême. Ses flancs très purs, nervurés en partie haute, ainsi que la teinte nacrée de la carrosserie mettent en valeur son aspect musclé.
Renault
eola b le prototype 1L/100 KM
Le prototype Renault EOLAB explore les voies de l’ultra-basse consommation et affiche une valeur de 1l/100 km soit 22 g d’émissions de CO2/km sur cycle mixte NEDC*. Pour atteindre un tel niveau de sobriété, les concepteurs ont travaillé simultanément sur trois fronts : l'allègement, l'aérodynamique et une technologie « Z.E Hybrid ». Véritable vitrine de l’innovation de Renault pour l’environnement, EOLAB intègre de très nombreuses avancées technologiques qui ont vocation à se retrouver progressivement sur les véhicules de la gamme. *New European Driving Cycle, cycle de conduite automobile conçu pour imiter de façon reproductible les conditions rencontrées sur les routes européennes