TIRÉS
OLIVIER MICHEL PIERRE-ALEXANDRE REMY
TRAITS TIRÉS
OLIVIER MICHEL / PIERRE-ALEXANDRE REMY
TRAITS
GALERIE DUCHAMP N°ISBN : 978-2-912922-95-3 / 7 ¤
PETIT FORMAT
« Le monde n’existe que pour une carte. » Jorge Luis Borges « Si le monde n’a absolument aucun sens, qui nous empêche d’en inventer un ? » Lewis Carroll
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TRAITS
TIRÉS
OLIVIER MICHEL PIERRE-ALEXANDRE REMY
PETIT FORMAT
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Ouvrage édité à l’occasion de l’exposition TRAITS TIRÉS d’Olivier Michel et Pierre-Alexandre Remy à la Galerie Duchamp d’Yvetot Du 14 janvier au 18 février 2015
SOMMAIRE Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Entre-Deux, Cédric Loire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 Légendes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 La Galerie Duchamp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 Remerciements .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
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INTRODUCTION ANNE-ÉDITH POCHON
Les expositions portent souvent bien leur titre. C’est le cas de Traits tirés, qui trouve sa source dans des histoires croisées d’associations. Association d’un lieu à une manifestation d’abord, puisque la Galerie Duchamp a choisi pour ce projet de collaborer avec l’EsadHaR* qui organise l’événement Art Sequana. Ce parcours d’exposition présentait dans différents lieux d’art contemporain du Havre à Paris, le long de l’axe de la Seine, une réflexion thématique « Sur le fil du dessin ». Association ensuite à travers ce qu’on appellerait dans le monde pianistique un quatre mains, ou plus exactement huit. Côté orchestration, Séverine Duhamel et Anne-Edith Pochon, qui ont respectivement invité les artistes à produire ce projet d’exposition et assuré sa coordination. Côté artistes Olivier Michel, dessinateur et Pierre-Alexandre Remy, sculpteur. La fragilité du papier, le geste répétitif du stylo Bic qui gratte la matière et apaise par sa régularité, qui croise un travail de volumes métalliques en équilibre, adoucis par la souplesse de la rencontre avec le caoutchouc, ou la fragilité du verre. Au milieu, une vieille carte de la Seine-Maritime, retrouvée dans la galerie (où tout se garde, rien ne se perd). Sur cette carte la Seine, écho à l’antique Sequana, qui coule tranquille dans son lit. Et parfois, le débordement, des zones entières dites d’alluvions se retrouvent envahies par l’eau. Une de ces zones, fertiles s’il en est, dessine la forme féconde qui a servi de base à l’échange des deux artistes. Cette forme, retravaillée par le truchement du dessin numérique, contournée, détourée, mise en couleurs, en volumes, en matériaux divers se retrouve à jouer le fil rouge à travers toute l’exposition. Jusqu’à ne plus savoir qui, du dessinateur ou du sculpteur, est à l’origine des artefacts. Jusqu’à ce qu’on en vienne à la nécessaire conclusion que ce ne sont pas deux artistes, mais une identité artistique aux cinq prénoms qui a émergé de ce parcours. * École Supérieure d’Art du Havre et de Rouen
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ENTRE-DEUX CÉDRIC LOIRE
IL EST RARE, LORS D’UNE EXPOSITION « EN DUO », QUE LES ŒUVRES PRÉSENTÉES ENTRETIENNENT DES LIENS SI ORGANIQUES QU’IL EST PARFOIS DIFFICILE, SANS LE RECOURS À LA LECTURE DES CARTELS, D’EN ATTRIBUER LA PATERNITÉ À L’UN OU L’AUTRE ARTISTE. La chose est d’autant plus étonnante, s’agissant des œuvres d’Olivier Michel et de Pierre-Alexandre Remy, que ces derniers explorent des champs a priori assez éloignés, tant par les médiums qu’ils mobilisent (dessin pour le premier, sculpture pour le second – pour le dire vite), que par les préoccupations qu’ils manifestent et les méthodologies qu’ils mettent en œuvre (et sur lesquelles on se propose de revenir ici). À Yvetot, ces champs, médiums, préoccupations et méthodologies, Olivier Michel et Pierre-Alexandre Remy ont pris le parti 35
de les mettre en partage. Au lieu de ne réunir dans la Galerie Duchamp que des œuvres préexistantes, ils ont fait le choix de s’associer autour d’un projet commun spécifique – Traits tirés. Celui-ci s’ancre d’abord dans un intérêt partagé pour la ligne, et son expansion dans l’espace. En amont de l’exposition, ce projet commun s’est progressivement pensé et construit à travers une correspondance nourrie, au cours de laquelle les deux artistes, depuis leur atelier respectif, se sont échangés par mail, comme dans un jeu de ping-pong, de nombreux dessins numériques. Mais peut-être faut-il, avant d’aller plus loin, s’attarder un instant sur le choix de ce titre, Traits tirés, et sur les potentiels de significations qu’il fait surgir et s’entremêler. Traits tirés : tracés inscrits à la surface du papier, du mur, mais aussi projetés à travers l’espace – trajectoires, flèches décochées. Traits tirés : si l’on fait un pas de côté, vers un autre emploi de l’expression, c’est l’irruption d’un certain rapport à la fatigue et donc au corps qui s’immisce là, presque par inadvertance – qui réintroduit dans ces deux œuvres radicalement abstraites le corps de l’artiste, et sa mise à l’épreuve par la résistance que lui opposent les matériaux ou la litanie du processus. Traits tirés, c’est enfin le titre de plusieurs des œuvres présentées : un petit assemblage mural d’Olivier Michel ; un relief de dimensions plus importantes associant des éléments préexistants issus de la pratique des deux artistes ; une suite de dessins numériques, fruit de leur collaboration en amont de l’exposition ; et une grande pièce murale conçue et réalisée sur place par Olivier Michel et Pierre-Alexandre Remy. Plusieurs œuvres résultent en effet de l’étroite collaboration des deux artistes. Elle a conduit chacun d’eux à reconsidérer et déplacer sa propre pratique, à l’ouvrir à celle de l’autre. Un événement fortuit mais bienvenu a fourni une « accroche » commune et stimulante : la découverte, dans les bureaux de la galerie, d’une vieille carte géographique du département, aux 36
couleurs fanées. Trouvant son origine dans les codes graphiques propres à la cartographie et la configuration particulière de la zone géographique représentée, une forme aux contours sinueux et compliqués constitue l’un des vecteurs de partage et d’échange entre les deux artistes. Déclinée d’une œuvre à l’autre, tel un module tantôt complet tantôt partiel, tantôt plein tantôt ajouré, dessiné sur le papier, peint au mur ou découpé dans divers matériaux, cette forme curvilinéaire non identifiable est le fruit de l’isolement et du prélèvement, sur la carte géographique du département, du contour d’une zone de dépôt d’alluvions née d’un ancien méandre de la Seine. Pour autant, les œuvres produites avec cette forme (avec et non pas à partir d’elle) ne visent aucunement à figurer ou illustrer le territoire représenté par la carte. Reproduite, déplacée, multipliée, recoupée, elle a été prétexte à un processus d’appropriation, de déplacement, de multiplication, d’altération, de recouvrement… C’est d’un travail de sédimentation qu’il s’agit, dans lequel la forme « module » subit tellement de manipulations qu’elle demeure assez peu identifiable en tant que telle dans les œuvres achevées – une forme fantôme en somme, en creux. À travers elle, la cartographie et ses codes de représentation font le lien entre espace plan d’inscription des « traits » et espace en trois dimensions des trajectoires « tirées ». 37
L’observation des représentations cartographiques est fréquente dans la démarche de Pierre-Alexandre Remy, qui en tire des éléments graphiques ensuite combinés aux autres caractéristiques qu’il relève dans le site où viennent prendre place ses sculptures. Il pointe ainsi l’écart entre les images d’un territoire donné (vues « satellite », cartes IGN) et l’expérience sensible directe de ce territoire. Le recours à la cartographie est plus exceptionnel chez Olivier Michel. Au départ, la prolifération organique vise, chez Olivier Michel, à « obstruer l’espace par le dessin », en recourant à un « motif générateur », dont chacun constitue un élément d’un langage graphique élémentaire : boucle, croix, point, tiret, cercle… Celui-ci est reproduit, multiplié sur différents supports (carnet, feuille de papier, post-it, vitre, mur…), souvent jusqu’à saturation de l’espace. À y regarder de plus près cependant, le dessin chez ce dernier est davantage une manière d’arpenter l’espace où il s’inscrit. Et même davantage : revenant sans cesse sur lui-même dans la série des Corolles (2011) par exemple, le tracé s’appuie sur ses propres circonvolutions, se porte lui-même, dessine à mesure qu’il progresse son territoire insulaire en expansion. Traçant la carte, il invente le territoire – il l’invente, au sens d’une découverte, comme on peut le dire d’un archéologue ou d’un explorateur. Les sculptures de Pierre-Alexandre Remy présentent également ce caractère exploratoire de l’espace : toujours très « poreuses », elles circonscrivent moins une forme qu’elles n’ouvrent un espace dans les entrecroisements des parcours et trajectoires multiples qu’elles matérialisent. Cormor (2014) semble ainsi résulter de la saisie instantanée du flottement d’un entrelacs de chaînes animé d’une capacité à se dresser et mouvoir dans l’espace de manière autonome. Bas relief (2015), une sculpture murale faite de tubes en verre reliés entre eux par des manchons d’élastomère, suivant des configurations chaque fois différentes, est un circuit traversé à la fois par l’espace, l’air et la lumière. S’y fait sentir 38
à distance, comme dans d’autres œuvres de Pierre-Alexandre Remy, l’apport de Richard Deacon, moins dans un rapport formel que dans un intérêt partagé pour les corps fluides, instables, et leurs mouvements. Mouvements et trajectoires matérialisés trouvent leur pendant dans le parcours, l’arpentage sans cesse réitéré de la feuille par Olivier Michel. La série des Corolles en fournit plusieurs exemples, et l’artiste réinvente son geste dans les collages sur verre de la série Faviidae (2014), travaillés à-demi « à l’aveugle », depuis le verso, ou encore dans l’imposante pièce murale Tectonique des plaques co-réalisée in situ avec Pierre-Alexandre Remy : le dessin y est pris en charge par la tranche d’une multitude de rubans de PVC translucides et souples, dont les ondoiements quasi liquides sont suspendus entre deux « îles » de métal brossé. Toute trajectoire implique une certaine vitesse, et chacun des deux artistes semble entretenir un rapport spécifique à cette caractéristique du mouvement : dans les sculptures de PierreAlexandre Remy, on observe souvent des « accélérations » – qu’il s’agisse des spirales tourbillonnantes d’À tour de bras, des barres de tension étayant les circonvolutions d’Un alluvion, ou encore des pics hérissés autour de Signal dardant. Chez Olivier Michel en revanche, il faudrait davantage parler 39
de trajectoires lentes : la litanie des motifs répétés et des boucles sans fin (mise en scène dans Monotype vidéo, 2011), le contraste d’échelles entre la minutie compulsive du geste et les surfaces à couvrir, contribuent à rendre perceptible l’écoulement du temps, auquel sont conférés l’épaisseur et le caractère tangible de l’espace. Du mouvement à la trajectoire puis à la recherche de « perte de contrôle », du « bégaiement graphique » de la boucle (selon l’expression de Judith Michalet) à la vrille générée par sa reprise ininterrompue, et de là au « dérapage contrôlé », il n’y a qu’un pas, qu’Olivier Michel franchit dans la série de dessins éponymes (2014). Pour cela il emploie en le déréglant un outil de dessin enfantin – un « spirographe », dont l’usage initial permet d’obtenir d’infinis entrelacs de boucles. Ici équipé de deux stylos, l’appareil est « lancé » par l’artiste – comme on lance une toupie – et les traînés discontinues qui subsistent à l’issue de ce « lancement » constituent l’enregistrement de l’impulsion initiale et de ses retombées. Ces traces sont ensuite méticuleusement reprises à petits coups de stylo ; « écheveau chaotique de lignes fracturées », chaque dessin envisagé depuis quelque distance ressemble à une configuration momentanée de ces vols rassemblant des milliers d’étourneaux – dont la série, à la manière des photographies d’Etienne-Jules Marey fixant les mouvements de l’air, établirait l’improbable mais rigoureux inventaire. Pour autant, le dessin d’Olivier Michel, radicalement abstrait, dénué de toute volonté expressive, mêlant mécanique et spontanéité, témoigne d’une recherche de distance, de retrait de leur auteur – à laquelle participent, en définitive, les aléas dans le processus réglé que ne manquent pas d’introduire, par fatigue, dérèglement ou maladresse, la main et l’outil à l’œuvre. Cette mise à distance est ici amplifiée par le choix (de toute façon indiscernable, et d’abord motivé par des raisons techniques) de présenter des fac-similés de ses dessins.
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Cette tension entre système et indétermination chez Olivier Michel peut sans doute être mise en parallèle avec le constant balancement entre logique constructive et caractère organique dans les sculptures de Pierre-Alexandre Remy. La façon dont ces dernières sont construites importe en effet : l’artiste veille à laisser visibles les signes de fabrication, les éléments d’assemblage (platines, boulons, écrous, traces de soudure…). L’emploi de matériaux aux qualités et propriétés antagonistes (élastomère, acier, céramique…) ne manque pas de générer des tensions, lesquelles contribuent largement à déterminer le « dessin » final de l’œuvre (Un alluvion, 2015). Ces tensions combinées qui maintiennent les sculptures érigées reposent d’ailleurs fréquemment sur des inversions de rapports entre les matériaux : ainsi dans À tour de bras (2015), c’est le ruban d’élastomère qui, bien que souple, met en tension la structure métallique et lui permet de se maintenir dressée. À l’instar des dessins (Corolles, 2011) et des collages (Faviidae, 2014) d’Olivier Michel, À tour de bras donne d’ailleurs le sentiment de prendre davantage appui sur elles-mêmes que sur le sol, avec lequel le contact est le plus souvent réduit au minimum (Cormor, 2014 ; Un alluvion, 2015). Entre souplesse et rigidité, élévation et chute, ces sculptures opposent souvent de véritables défis à la pesanteur, ou offrent un contrepoint à la structure du bâti environnant. 41
Certes, les confrontations et ruptures d’échelle avec l’architecture demeurent davantage perceptibles, chez Olivier Michel comme chez Pierre-Alexandre Remy, dans leurs interventions réalisées en extérieur (notamment dans l’espace public). Toutefois les décalages et ruptures d’échelle sont également induits par les interférences constantes de leurs œuvres avec les structures microscopiques (végétaux, bactéries, minéraux…) – la silhouette « virale » de Signal dardant, les enroulements sans fin des Corolles en fournissent deux exemples dans l’exposition. Reste que cette relation au bâti est principalement prise en charge par les grands reliefs muraux co-réalisés par Olivier Michel et Pierre-Alexandre Remy. Ainsi Tectoniques des plaques (2015) s’appuie sur un décrochement du mur et en tire son épaisseur. À l’étage, mais visible dès le bas de l’escalier, Traits tirés (2015) joue avec les points de vue successifs qu’occasionnent les déplacements du visiteur, et leur capacité à générer des configurations changeantes – topographies et écritures imbriquées ; de l’ombre au dessin, du dessin à l’espace. Une telle imbrication d’écritures singulières mérite pour finir qu’on s’y attarde encore un peu. Elle est non seulement assez rare, au point de troubler les velléités d’attribution, mais elle révèle l’étonnant degré de cohérence – de connivence même – dans la démarche commune initiée par Olivier Michel et Pierre-Alexandre Remy. Au-delà du dialogue très fin entre leurs œuvres, ils font ainsi preuve de leur capacité à ménager un « entre-deux » : un territoire qui n’appartient ni tout à fait à l’un, ni tout à fait à l’autre. À mi-chemin de l’un et de l’autre, les reliefs muraux, à la paternité partagée, parviennent à produire une synthèse quasi organique – ce qui, au-delà des problématiques liées à la notion d’auteur, témoigne d’une attention réciproque et d’une disponibilité à l’autre. Et cette attention, cette disponibilité, ne sont pas les moindres qualités des œuvres d’Olivier Michel et de Pierre-Alexandre Remy, que l’exposition Traits tirés offrait généreusement en partage.
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LÉGENDES Couverture : Olivier Michel & Pierre-Alexandre Remy, Traits tirés – d essin numérique, 2014 Page 6 : carte de la Seine-Maritime (détail) Pages 8 à 11 : Olivier Michel & Pierre-Alexandre Remy, Traits tirés – dessins numériques, 2014 Page 12 : Olivier Michel & Pierre-Alexandre Remy, Origine – 2 dessins numériques rehaussés, 2014 Page 13 : Olivier Michel, Traits tirés – PVC, épluchure de mandarine, œillets, fil de fer, papier et céramique, 2014 / Pierre-Alexandre Remy, Un alluvion – acier peint et aluminium, 2015 Page 14 : Pierre-Alexandre Remy, Un alluvion ( détail) – acier peint et aluminium, 2015 Page 15 : Olivier Michel, Traits tirés – dessin numérique rehaussé, 2014 Pages 16-17 : T raits tirés, v ue de l’exposition Pages 18-19 : Olivier Michel & Pierre-Alexandre Remy, Traits tirés – technique mixte, 2015 Pages 20 à 23 : Olivier Michel & Pierre-Alexandre Remy, Tectonique des plaques – acier galvanisé et PVC, 2015 Pages 24 à 27 : Olivier Michel, Dérapages contrôlés – série indivisible de 42 dessins à l’encre sur papier, 2014 Pages 28-29 : Pierre-Alexandre Remy, Cormor – m aillons de chaînes soudés, 2014 / Olivier Michel, Dérapages contrôlés – dessin sur le mur au fusain, 2015 Pages 30-31 : Vue de l’exposition. Au premier plan : Pierre-Alexandre Remy, Bas-relief – verre et élastomère, 2015 Pages 32-33 : Olivier Michel, Faviidae – œ illets collés sur verre, 2014 Pages 44-45 : Olivier Michel & Pierre-Alexandre Remy, Traits tirés – dessin numérique, 2014 Pages 46 à 51 : Olivier Michel & Pierre-Alexandre Remy, Traits tirés – acier peint, aluminium, gommettes et peinture, 2015 Pages 52-53 : Pierre-Alexandre Remy, À tour de bras – a cier peint, inox et élastomère, 2015 Pages 54 à 57 : Olivier Michel, Corolles – d essins au stylo à bille sur papier, 2011 Pages 58-59 : Pierre-Alexandre Remy, Signal dardant – a cier peint et élastomère, 2012 Page 60 : Olivier Michel & Pierre-Alexandre Remy, Dérive – d essin numérique rehaussé, 2015
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DANS LA COLLECTION « PETIT FORMAT » Sous la direction de Thierry Heynen Guy Chaplain, social ?, 1998 – Fabien Lerat, Hors de soi, 1 999, coédition avec le Quartier – Les Archivistes, 1999 – Jean Rault, Photographies, 1983-1999, 1999 – Les Iconoclasses 1 – MontableDémontable, 2 000 – Du Producteur au consommateur, 2000 – Les Iconoclasses 2 – Entre voisins, 2 001 – Du Producteur au consommateur 2, 2001 – 10 ans d’art contemporain, Galerie Duchamp 1991-2001, 2001 – Le dernier signe de Duchamp, 2001 – Nicolas Hérubel, 2001 – Bertholin, 1971-2001, 2 001 – Magdi Senadji, Hôtel des grands hommes, 2002 – Jacques Asserin, 2 002 – Francis Marshall, Atelier du mulet, 2 002 – Patrick Dubrac et Bernard Guelton, Côté cour, 2002 – Les Iconoclasses 3, 2 002 – Staal, Made in Belgium, 2 003 – Les Iconoclasses 4, 2002 – Honoré d’O, 2 003 – A comme Anatomie 1, La galerie d’anatomie comparée, 2 003 – A comme Anatomie 2, Le cabinet de curiosités, 2003 – Portraits d’intérieur, 2003 – Joël Hubaut, 2004 – Denis Pondruel, 2 004 – Les Iconoclasses 5, 2004 – Jean-Claude Bélégou, L’évidence du corps, 2 004 – Bruno Carbonnet, Suite étonnée, 2004 – Dominique Angel, Tiens-moi la queue j’ai peur du noir, 2004 – Dominique Dehais, Négociation/Fabrication, 2004 – A comme Architecture, 2004 – Habit ou habitat, 2 004 – Les Iconoclasses 6, 2 005 – Musée Khômbol, Le temps du monde fini commence, 2 004 – Musée Khômbol, Le temps du monde fini commence 2, 2005 – P comme Phrénologie, 2 005 – Honoré d’O et Hervé Garcia, 2005 – Geneviève Martin, Répertoire des formes élémentaires, 2 005 – Jacques Charlier, Art poche, 2 005 – Vincent Barré, Chers confrères, 2 005 Sous la direction de David Barbage Les Iconoclasses 7, 2 006 – Les Iconoclasses 8, 2006 – Alain Buyse, Populux, 2006 – Isabelle Lévénez, Bleu, blanc, rouge, 2 007 – À l’échelle #1, 2 007 – Dominique de Beir, Hospitalité, 2007 – Lydie Jean-Dit-Pannel, Loggia St-Pierre, 2007 – Les Iconoclasses 9, 2007 – François Daireaux, Suite - Ghislaine Vappereau, Manieur de Gravité, 2007 – Nicolas Tourte, très tôt sur l’oreiller / tréteaux sur l’oreiller, 2007 – François Daireaux, 78 suite, 2 008 – Léo Delarue, Au bord du monde, 2008 – Frédérique Lecerf, La Minoterie d’or… 2008 – Françoise Maisongrande, Faîtes comme si je n’étais pas là, 2008 – Pierre Mabille, un peu à l’Ouest, 2009 – Pascal Pesez - Hervé Waguet, Les Undiens, Temporalis, Aeternitas, 2 009 – Marie-Hélène Fabra, La petite maison, 2009 – P ierre Creton, H abiter Sous la direction de Séverine Duhamel Les Iconoclasses 11, 2009 – Marianne Goujard, C asse-tête, 2010 – Clédat & Petitpierre, 2 010 – Clark et Pougnaud, 2010 – Les Iconoclasses 12, 2 010 – Sophie Roger, Le Petit paris, 2010 – Stéphane Montefiore, 2011 – Lena Goarnisson, Memento Mori, objets du deuil, 2011 – Les Iconoclasses 13, 2011 – G abrielle Wambaugh, BACKS, 2011 – A xelle Rioult, Food & Mood, 2012 – Les Iconoclasses 14, 2012 – Katrin Gattinger, J USTEMENT, 2013 – Philippe Bazin, Reconstruction, 2 014 – Hypersurfaces, Kacha Legrand et Olivier Soulerin, 2014 – Constantin et Jonathan Loppin, Situation Room, 2015 – Les iconoclasses XVII, 2 015
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AUTRES PARUTIONS DE LA GALERIE DUCHAMP Gothic, c oédition avec la Salle d’Armes (Pont-de-l’Arche), 1998 François Daireaux, c oédition avec la Galerie Édouard Manet (Gennevilliers), 1999 L’agenda perpétuel à fantômes, conçu par Françoise Quardon, coédition avec la Salle d’Armes (Pont-de-l’Arche) De rerum fabula, c onçu par Patrick Corillon, coédition avec les Éditions La Mancha, 1998 Éloge de la traversée /Jean-Charles Pigeau, texte de Philippe Piguet, coédition Actes Sud - Crestet Centre d’Art - Galerie Édouard Manet - Galerie Duchamp, Salle d’Armes, 1998 Du fric ou alors boum !, r oman de Dominique Angel, coédition avec l’Artothèque (Caen), 2004 Conservatoire Nominal des Arts et Métiers, c onçu par Guy Lemonnier, texte de François Dagognet, coédition avec le Frac Haute-Normandie, 2008 De la tarentule, I ris Levasseur, co-édition avec les Éditions Analogues, 2012 Table des matières, Maude Maris, édition documentation céline duval, avec la participation de la galerie Isabelle Gounod, 2013 À l’imparfait, édition d’artiste avec Sandra Edde, 2015 COLLECTION « LE CAHIER PÉDAGOGIQUE » Erik Samakh - Ken Lum, coédition avec le Frac Haute-Normandie – Françoise Quardon – Jean-Charles Pigeau – Guy Chaplain – Jardins divers – Patrick Corillon – François Daireaux – Fabien Lerat – Les Archivistes – Jean Rault – MontableDémontable – Du producteur au consommateur – Entre voisins – Guy Lemonnier, c oédition avec le Frac Haute-Normandie – Alain Sonneville – Du producteur au consommateur 2 – Joël Hubaut – Le dernier signe de Duchamp – du O, du L, BerthOlin, HérubeL – Patrick Dubrac, Bernard Guelton – Magdi Senadji – Staal – A comme Anatomie – Denis Pondruel – A comme Architecture – Portraits d’intérieur – Habit ou habitat – Dominique Dehais – P comme Phrénologie – Jean-Claude Bélégou – Bruno Carbonnet – Dominique Angel – Honoré d’O, Hervé di Garcia – Jacques Charlier – L’atelier Vincent Barré – Alain Buyse – Isabelle Lévénez – Lydie Jean-Dit-Pannel – Ghislaine Vappereau – Bertrand Gadenne – Philippe Richard – Frédérique Lecerf – Nicolas Tourte – Pierre Mabille.
L’ÉQUIPE Service pédagogique : Fabienne Durand-Mortreuil, Ingrid Hochschorner, Pascale Rompteau Administration : Evelyne Bisserier Direction : Séverine Duhamel Direction par intérim : Anne-Edith Pochon
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REMERCIEMENTS La Galerie Duchamp remercie particulièrement les artistes Olivier Michel et Pierre-Alexandre Remy. Elle remercie également Cédric Loire, Nicolas Pfeiffer, Thierry Heynen et l’équipe de l’ESAdHaR, ainsi que les services techniques de la ville d’Yvetot. Olivier Michel remercie la Galerie Réjane Louin et l’entreprise CIFRA. Pierre Alexandre Remy remercie la galerie Isabelle Gounod.
La Galerie Duchamp, centre d’art contemporain de la Ville d’Yvetot bénéficie du soutien financier de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Haute-Normandie, de la Région Haute-Normandie, du Département de Seine-Maritime et du partenariat contracté avec le site ParisArt. Maquette et mise en page : L’ATELIER de communication Crédits photographiques : Nicolas Pfeiffer, Irwin Leullier Imprimé et relié par La Petite Presse, Le Havre Galerie Duchamp 7 rue Percée – 76190 Yvetot Dépôt légal : septembre 2015 64
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