MARIANNE GOUJARD CASSE-TÊTE
PETIT FORMAT
« À te voir marcher en cadence, Belle d’abandon, On dirait un serpent qui danse Au bout d’un bâton » Charles Baudelaire, Le serpent qui danse in Les Fleurs du mal
MARIANNE GOUJARD CASSE-TÊTE
Ouvrage édité à l’occasion de l’exposition « Casse-tête » de Marianne Goujard à la Galerie Duchamp, Yvetot du 4 décembre 2009 au 24 janvier 2010
SOMMAIRE Introduction - Séverine Duhamel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Casse-tête - Bernard Point . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 Galerie Duchamp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Église Saint-Pierre d’Yvetot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 Musée des Ivoires d’Yvetot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
INTRODUCTION par Séverine Duhamel
Après deux mois de résidence à la galerie Duchamp, Marianne Goujard imprime sa marque personnelle dans la maîtrise des lieux. Dans ce projet multisite à Yvetot, trois espaces sont investis simultanément : l’espace architectural de la galerie, l’espace patrimonial du musée des Ivoires et l’espace symbolique de l’église Saint-Pierre (dans la chapelle du confessionnal). En effet, ce travail intense in situ a été pour elle l’occasion de mener une réflexion sur l’architecture atypique de la galerie qui constitue alors même un support : sols, murs, plafonds, trémie, verrière font partie inhérente des installations et créent avec les œuvres un volume en positif et négatif. Au musée, les œuvres de Marianne Goujard s’adaptent et se confondent à la présentation classique patrimoniale des ivoires sous vitrine et visitent l’espace-temps, en se jouant des anachronismes provoqués. Enfin, l’installation à l’église fait écho à l’identité sacrée du lieu car la mise en scène s’empare de cet espace particulier et nous invite à franchir les limites de l’espace physique et temporel pour accéder à une forme de spiritualité. Le terme « métamorphose », qui traverse la démarche de l’artiste, prend tout son sens quand les œuvres se transforment au gré des lieux et que l’espace lui-même est révélé, en miroir.
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CASSE-TÊTE par Bernard Point
Dès la porte de la galerie franchie, Marianne Goujard immédiatement me prend la TÊTE avec ses « Hampes ». Cette installation traverse l’espace en le cisaillant et en me donnant le sentiment de le fragiliser. De multiples tiges s’inscrivent en lignes désordonnées et en équilibre précaire, en m’invitant à les pénétrer à mes risques et périls. Pour autant, je n’évoque pas la CASSE possible, dans la mesure où mon incision devient un parcours tracé sur la pointe des pieds, entre les directions contradictoires qui du sol au plafond, du sol aux murs, m’associent au piétinement suspendu de ces « Hampes ». Entrer dans une exposition et ressentir à ce point l’esprit qui la structure, devient pour moi TÊTE de série d’une démarche artistique dans laquelle je pénètre avec conviction. Me plaît alors de me casser la TÊTE en essayant d’être aussi léger et souple que ces « Hampes » qui tendent leurs tracés dénudés, tout en se laissant habiller par des enroulements organiques. Tout cet univers me flagelle en m’invitant à m’en extraire délicatement, sans prendre des risques à tout casser. Sans avoir la grosse TÊTE d’un critique d’art assuré de son savoir, je me contente maintenant de m’insinuer dans cette installation, qui dès le départ m’a convié à la pénétrer. Je vais emprunter de multiples chemins labyrinthiques, à la recherche de découvertes insolites. C’est alors qu’une nouvelle étape de ma déambulation me place en TÊTE à TÊTE avec « Cerfantine en pleurs ». Comment ce monstre, suspendu dans l’espace peut-il à ce point me tenir TÊTE ? Un voile noirci, translucide, constitue le corps de cet objet qui évoque de par le découpage de ses formes, le déchirement de sa matière et l’enroulement de ses membres, le paradoxe entre agressivité et tendresse. Une fois de plus voici une sculpture qui m’interpelle par ses contradictions conceptuelles et matérielles. Son inscription dans le vide qui la fait pleurer, entre mouvance volumétrique et graphisme statique, me laisse pantois sur ce CASSE-TÊTE ! 11
Autour de cette œuvre, d’autres pièces de cette même souplesse me font danser et marcher sur la TÊTE. Cette fois il ne s’agit plus de me concentrer sur l’un ou l’autre de ces êtres, mais de passer de l’un à l’autre en les faisant dialoguer, gesticuler, se positionner à en perdre la TÊTE. Certains en suspens dans l’espace, semblent faire signe à des pièces plus petites, posées en élévation ou en concentration sur des socles. Baptisées « Colonne », de petites dimensions variables, elles ouvrent la bouche sur un appel, ou offrent des TÊTE- à-queue, pour ensuite laisser la voisine s’enrouler sur elle-même, et se taire, sans pour autant « casser le morceau ». Un « Poumon noir » laisse pendre ses formes sensuelles en direction de deux ouvertures circulaires et respirantes. La simplicité de ces volumes gonflés d’air et de lumière, est agressivement maltraitée par un cylindre étonnamment excité par un enroulement ébouriffé et CASSE-cou. En voisin un « Oiseau en fleur serpent » semble chanter en laissant voleter ses plumes accrochées à de souples et fragiles tubulures serpentines. Cet animal végétal se CASSE la TÊTE afin d’exprimer sa séduction, subtilement engrossée de sa perversion. Après cet appel vers l’extérieur chanté par « L’oiseau en fleur serpent », je découvre au sol une série de petites formes coniques et noirâtres qui contournent l’angle d’un mur afin de m’attirer vers une cloison vitrée ouverte vers l’extérieur. Piétiner entre ces « bouses » est la seule solution devant cette ouverture infranchissable, mais grâce à cette installation elle devient porteuse de rêves vers le plein air. Mes yeux sont alors attirés par le plafond où des liens semblent vouloir m’enchaîner vers le haut. Serais-je prisonnier d’un appel vers le ciel ? C’est ainsi que je découvre les dessous d’un escalier qui va paradoxalement y conduire ma TÊTE chercheuse. Aux pieds de ces marches, m’attend une autre surprise : sur un socle un « rampant » évoque une présence animalière étirée et piégée par sa propre forme arquée. Cet étrange monstre voluptueux et 12
inquiétant serait-il sur le point de casser sa pipe ?… Au-dessus de lui, sur le mur qui se dresse derrière cette dépouille, les « Points cardinaux » pendent la banalité de ces repères géographiques pour me faire rêver à une ascension le long de cordes nouées qui écrivent une histoire en haut et bas de CASSE. Après avoir gravi cet escalier, je me trouve confronté à un « Double rideau » suspendu sur le grand mur aveugle qui me fait face. Symétrique dans sa composition, il s’ouvre linéairement grâce à deux lourds rubans noirs qui contradictoirement évoquent les embrasures inventées pour les retenir. Cette grande construction, dessinée de fils qui marquent en surcharge leur attache, enroulée sur la barre en suspens, n’est pas dans l’axe de l’escalier qui m’a placé en léger décalage. Je ne peux revendiquer aucune fonction d’ouverture de ce rideau, et grâce au mur qui le contredit tout en le portant, je ressens un brutal coup de TÊTE qui me fait me retourner, et mon regard glisse sur la blancheur du sol, jusqu’au mur opposé. En apesanteur, il prend appui sur le vide de six vitres ouvertes à sa base, me faisant dominer l’environnement architecturé de la « rue percée » ! De la transparence à l’opacité, je lève les yeux. Sur cette cloison fragilisée par cette éventration, Marianne Goujard a eu l’idée pertinente d’aligner quatre photographies contrecollées sur aluminium. Cette série : « Louise et Françoise » fait littéralement danser des formes noires, figures jumelles en frontalité, qui se doublent par leur reflet inversé. Je suis particulièrement sensible à cette mise en place photographique sans vitrage, au-dessus du verre des fenêtres placées à mes pieds, mais dessinées par les ferronneries qui les protègent de l’extérieur, comme de l’intérieur, selon le traditionnel de l’exposition. Entre sécurité et fragilité, ces « Louise et Françoise », seules œuvres photographiques dans l’exposition, fonctionnent en accord parfait avec toutes les sculptures en suspens qui poétiquement animent mon parcours. Mes yeux pouvant rester rivés au sol suivi de cette lumière rasante, je me courbe mentalement sur un « Maillon » qui enroule 13
des cylindres de maille noirâtre, jusqu’à se fermer complètement sur lui-même. Ce retour sur moi-même est bien plus profond qu’un CASSE-TÊTE. Un « Tube » résume par ses anneaux et ses tiges porteuses de multiples sphères minuscules, un discours conceptuel alternant le clair et l’obscur. Tout ceci en réponse à une « Lune noire » exposée au-dessus d’une « râpe à tabac » en ivoire, en provenance du musée d’Yvetot, que j’aurai le plaisir de visiter plus tard. Ce dialogue qui s’établit entre une création contemporaine et un artisanat classé, mérite bien une vitrine protectrice, ne serait-ce que pour nous faire réfléchir en CASSE-TÊTE sur l’invention créatrice, et le savoir faire… à faire rêver. Tout dans le travail de Marianne Goujard, associe contrastes et contradictions à l’intérieur d’œuvres qui m’entraînent par leurs formes et leur mise en place, dans un itinéraire ponctué d’étapes contemplatives. Le temps est nécessaire pour apprécier ce long cheminement et ce n’est pas par hasard que je découvre « Pendant, pendants » accroché encore une fois dans une armoire en relation avec un double peigne du XVIII°, issu du musée des ivoires d’Yvetot. Ce deuxième exemple de confrontation CASSE-TÊTE en restera là dans la galerie mais se poursuivra au musée et dans l’église. Mon témoignage du suivi de ma visite n’ira pas dans ces lieux, car il me plaît de noter mes mouvances sensibles au plus profond de cette scénographie dans l’espace et le temps sans pour autant me transformer en reporter CASSE-pieds. M’imprégnant de la magie de cet espace qui mobilise ma TÊTE, il m’importe encore une fois de me retourner… et c’est la découverte au sol d’un puits de lumière ouvert sur le vide. Cet appel vers le bas se trouve habité par une « Géante bicaudale » qui contorsionne son baroquisme, tout en caressant avec douceur sa sensualité. De légères textures enturbannées semblent échapper à cette barrière brutale, dressée sécuritairement autour d’un vide vertigineux, et paradoxalement s’attacher à tenir en équilibre instable une structure dangereusement fragile. 14
Ma démarche en permanent équilibre, se termine donc au cœur de ce lieu où l’ouverture au sol favorise le passage entre ce que j’ai vu depuis le début, et ce qui s’est suivi avec émoi tout au long de cette navigation exploratrice. C’est à la fois un retour en arrière et une synthèse de ce qui est la marque essentielle de la mise en espace de toute l’œuvre de Marianne Goujard. « Géante bicaudale » me laisse en suspens entre sol et ciel. Par ses deux extrémités, elle relie mon départ et ma conclusion. Surtout entre merveilleuses découvertes et étonnantes récoltes, je place mon esprit et mon corps en TÊTE-à-queue, dans ce lumineux CASSE-TÊTE. Bernard Point, février 2010
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LÉGENDES
Page 6 : Tube, 2007. 200 x 24 cm, dimensions variables, rotin, raphia, boules en bois. © Thierry Contrain Page 8 : Vue d’exposition, centre d’art contemporain, Yvetot, 2009. © Hugo Miserey. Page 14 : Vue d’exposition, centre d’art contemporain, Yvetot, 2009. © Hugo Miserey. Page 15 : Hampes, 2009. Installation, dimensions variables, bois, textile, corde. © Hugo Miserey. Page 16 : Adaptable n° 7, 2003. 140 x 120 cm, dimensions variables, tissu, bourre polyester, galon élastique, © Hugo Miserey. Page 17 : Points cardinaux, 2009. 4 éléments, 160 x 60 cm, dimensions variables, galon élastique Page 18 : Vue d’exposition, centre d’art contemporain, Yvetot, 2009. © Hugo Miserey. Page 19 : Colonne, 2009. 95 x 9 cm, dimensions variables, nylon. © Thierry Contrain Page 20 : Écoute, 2009. 35 x 16 x 6 cm, mousse, velours, laiton, nylon. © Thierry Contrain Page 21 : Arques, la bataille, 2009. 85 x 30 x 6 cm, mousse, nylon, cure-dents. © Thierry Contrain Page 22 : Bâton de pluie, 2009. 160 cm x 44 cm, bois, velours, métal, nylon, Pluie d’argent, 2009. 150 x 60 cm, bois, velours, nylon, fil à broder métallisé. © Hugo Miserey. Page 23 : Bâton de pluie, détail, Pluie d’argent, détail. © Thierry Contrain Page 24 : Sans titre médical, 2009. 2 éléments : élément 1 : 50 x 18 cm, élément 2 : 60 x 27 cm dimensions variables, nylon, fil de lin, velours, métal, résine. © Thierry Contrain Page 25 : Sans moteur à réaction, 2009. 130 x 20 cm, dimensions variables, nylon, fil de lin, fil élastique, sky, velours, bobines, hématite. Page 26 : Pendant, pendants, 2008. 2 éléments : élément 1 : 50 x 15 cm, élément 2 : 70 x 20 cm. © Thierry Contrain Page 27 : Lune noire, 2009. 90 x 10 cm, bois, velours, laiton, nylon, plumes, daim. © Thierry Contrain. Page 28 : Cerfantine en pleurs, 2009. 200 x 130 x 30 cm, velours, laiton, nylon, passementerie, perle. © Thierry Contrain Page 29 : Rampant, 2009. 85 x 30 x 13 cm, velours, laiton, nylon, bois, fil de lin. © Thierry Contrain Pages 30-31 : Géante bicaudale, 2009. 210 x 100 x 600 cm, dimensions variables, nylon, biais de satin, biais de velours. © Hugo Miserey. Pages 32-33 : Vue d’exposition, centre d’art contemporain, Yvetot, 2009. © Hugo Miserey. Page 34 : Adaptable n° 4, 2003, 80 x 30 cm, fourrure synthétique, nylon, fil élastique. Adaptable n° 5, 120 x 50 cm, dimensions variables, nylon. Adaptable n° 6, 180 x 20 x 10 cm, nylon, biais de coton. Page 35 : Vue d’exposition, centre d’art contemporain, Yvetot, 2009. © Hugo Miserey. Page 36 : Maillon, 2009. 70 x 40 x 20 cm, dimensions variables, nylon, perles. © Thierry Contrain Page 37 : X. 40 x 40 x 30 cm, dimensions variables, mousse, velours. © Thierry Contrain. Page 38 : Tube, 2007. 200 x 24 cm, dimensions variables, rotin, raphia, boules en bois. © Thierry Contrain Page 39 : Poumon noir, 2009. 55 x 35 x 20 cm, mousse, velours, nylon. © Thierry Contrain. Page 40 : Double rideau, 2009. Détail Page 41 : Double rideau, 2009. Installation murale, 430 x 200 cm. © Hugo Miserey. Pages 42-43 : Vue d’exposition, centre d’art contemporain, Yvetot, 2009. © Hugo Miserey. Pages 44-45 : Adaptable n 9, 2003, 100 x 45 x 10 cm, nylon, biais de satin. Adaptable n 8, 2003, 100 x 45 x 10 cm, raphia, passementerie. © Hugo Miserey. Page 46 : Louise et Françoise 1, 2006. Tirage couleur contrecollé sur aluminium, 60 x 40 cm, édition de 3. © Hugo Miserey. Page 47 : Louise et Françoise 2, 2006. Tirage couleur contrecollé sur aluminium, 60 x 40 cm, édition de 3. © Hugo Miserey. Page 48 : Louise et Françoise 3, 2006. Tirage couleur contrecollé sur aluminium, 60 x 40 cm, édition de 3. © Hugo Miserey. Page 49 : Louise et Françoise 4, 2006. Tirage couleur contrecollé sur aluminium, 60 x 40 cm, édition de 3. © Hugo Miserey. Pages 50-51 : Installation dans la chapelle du confessionnal de l’église Saint-Pierre, Yvetot, 2009. Statue de vierge en bois polychrome, fin XVIIIe siècle, coiffe, 2007. © Thierry Contrain. Page 52 : Vue d’exposition, église SaintPierre d’Yvetot, 2009. Emma dite les désaxées, série Bienvenue, 2006. Tirage couleur contrecollé sur aluminium, 40 x 15 cm édition de 3. © Thierry Contrain. Page 53 : Détail, installation in situ, église Saint-Pierre d’Yvetot, 2009. © Thierry Contrain. Pages 54, 55 : 62
Vue d’exposition, Musée Municipal des Ivoires d’Yvetot, 2009. © Hugo Miserey. Page 56 : Chausse-pied en ivoire sculpté de palmettes coiffé d’un gland de chêne, France, XIXe siècle, collection du Musée Municipal des ivoires d’Yvetot. Sans titre religieux, 2009. 84 x 40 cm, dimensions variables, fil de coton, fil de lin, bois. © Hugo Miserey. Page 57 : Cuillère en ivoire sculpté d’un roi tenant un sceptre et d’un évêque agenouillé, style Renaissance, France, XIXe siècle, collection du Musée Municipal des Ivoires d’Yvetot. Sans titre religieux, 2009. Sans titre à la guerre, 2009. Élément 1 : 28 x 11 cm, élément 2 : 31 x 3 cm, élément 3 : 15 x 3 cm, éléments de cuillères à miel, à moutarde, à olives en bois, velours, nylon, carton, fil à broder métallisé. © Hugo Miserey. Page 58 : Petit marteau en ivoire sculpté de feuilles d’acanthe contenant un dé, Dieppe, époque Restauration. Sans titre médical, 2009. 2 éléments : élément 1 : 50 x 18 cm, élément 2 : 60 x 27 cm. Dimensions variables, nylon, fil de lin, velours, métal, résine. © Hugo Miserey. Page 59 : Sans titre perdu, 2009. 40 x 15 cm, pipe cassée en porcelaine, dé à coudre percé en métal, fil de lin, aiguille à matelas, fil à broder métallisé, médaillon de la Poste française, timbre du Royaume uni, boutons pression, cote de maille.
Marianne Goujard remercie Séverine Duhamel ainsi que toute l’équipe de la Galerie Duchamp, Adélaïde Jouan, l’abbé Masset, David Barbage, Cécile Malézieux, et pour leur participation au bon déroulement de la performance La Cour : Fabienne Durand-Mortreuil, Cécilia Dono, Marie-Christine Cambon, Anne-Edith Pochon, Béatrice et Jean-Christophe Bossard, Aurore Champailler, Camille Latapie-Bayrou, Olivier Dhennin, Julia Fenu et Eric Hanoteaux. 63
DANS LA COLLECTION « PETIT FORMAT » SOUS LA DIRECTION DE THIERRY HEYNEN Guy Chaplain, social ?, 1998 – Fabien Lerat, Hors de soi, 1999, coédition avec le Quartier – Les Archivistes, 1999 – Jean Rault, Photographies, 1983-1999, 1999 – Les Iconoclasses 1 – MontableDémontable, 2000 – Du Producteur au consommateur, 2000 – Les Iconoclasses 2 – Entre voisins, 2001– Du Producteur au consommateur 2, 2001 – 10 ans d’art contemporain, Galerie Duchamp 1991-2001, 2001 – Le dernier signe de Duchamp, 2001 – Nicolas Hérubel, 2001 – Bertholin, 1971-2001, 2001 – Magdi Senadji, Hôtel des grands hommes, 2002 – Jacques Asserin, 2002 – Francis Marshall, Atelier du mulet, 2002 – Patrick Dubrac et Bernard Guelton, Côté cour, 2002 – Les Iconoclasses 3, 2002 – Staal, Made in Belgium, 2003 – Les Iconoclasses 4, 2002 – Honoré d’O, 2003 – A comme Anatomie 1, La galerie d’anatomie comparée, 2003 – A comme Anatomie 2, Le cabinet de curiosités, 2003 – Portraits d’intérieur, 2003 – Joël Hubaut, 2004 – Denis Pondruel, 2004 – Les Iconoclasses 5, 2004 – Jean-Claude Bélégou, L’évidence du corps, 2004 – Bruno Carbonnet, Suite étonnée, 2004 – Dominique Angel, Tiensmoi la queue j’ai peur du noir, 2004 – Dominique Dehais, Négociation/Fabrication, 2004 – A comme Architecture, 2004 – Habit ou habitat, 2004 – Les Iconoclasses 6, 2005 – Musée Khômbol, Le temps du monde fini commence, 2004 – Musée Khômbol, Le temps du monde fini commence 2, 2005 – P comme Phrénologie, 2005 – Honoré d’O et Hervé Garcia, 2005 – Geneviève Martin, Répertoire des formes élémentaires, 2005 – Jacques Charlier, Art poche, 2005 – Vincent Barré, Chers confrères, 2005 SOUS LA DIRECTION DE DAVID BARBAGE Les Iconoclasses 7, 2006 – Les iconoclasses 8, 2006 – Alain Buyse, Populux, 2006 – Isabelle Lévénez, Bleu, blanc, rouge, 2007 – À l’échelle #1, 2007 – Dominique de Beir, Hospitalité, 2007 – Lydie Jean-Dit-Pannel, Loggia St-Pierre, 2007 – Les Iconoclasses 9, 2007 – François Daireaux, Suite - Ghislaine Vappereau, Manieur de Gravité, 2007 – Nicolas Tourte, très tôt sur l’oreiller / tréteaux sur l’oreiller, 2007 – François Daireaux, 78 suite, 2008 – Léo Delarue, Au bord du monde, 2008 – Frédérique Lecerf, La Minoterie d’or… 2008 – Françoise Maisongrande, Faîtes comme si je n’étais pas là, 2008 – Pierre Mabille, un peu à l’Ouest, 2009 – Pascal Pesez - Hervé Waguet, Les Undiens, Temporalis, Aeternitas, 2009 – Marie-Hélène Fabra, La petite maison, 2009 SOUS LA DIRECTION DE SÉVERINE DUHAMEL Les Iconoclasses 11, 2009 – Marianne Goujard, Casse-tête, 2010
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AUTRES PARUTIONS DE LA GALERIE DUCHAMP Gothic, coédition avec la Salle d’Armes (Pont-de-l’Arche), 1998 François Daireaux, coédition avec la Galerie Édouard Manet (Gennevilliers), 1999 L’agenda perpétuel à fantômes, conçu par Françoise Quardon, coédition avec la Salle d’Armes (Pont-de-l’Arche) De rerum fabula, conçu par Patrick Corillon, coédition avec les Éditions La Mancha, 1998 Éloge de la traversée /Jean-Charles Pigeau, texte de Philippe Piguet, coédition Actes Sud Crestet Centre d’Art - Galerie Édouard Manet - Galerie Duchamp, Salle d’Armes, 1998 Du fric ou alors boum !, roman de Dominique Angel, coédition avec l’Artothèque (Caen), 2004 Conservatoire Nominal des Arts et Métiers, conçu par Guy Lemonnier, texte de François Dagognet, coédition avec le Frac Haute-Normandie, 2008 COLLECTION « LE CAHIER PÉDAGOGIQUE » Erik Samakh - Ken Lum, coédition avec le Frac Haute-Normandie – Françoise Quardon – Jean-Charles Pigeau – Guy Chaplain – Jardins divers – Patrick Corillon – François Daireaux – Fabien Lerat – Les Archivistes – Jean Rault – MontableDémontable – Du producteur au consommateur – Entre voisins – Guy Lemonnier, coédition avec le Frac Haute-Normandie – Alain Sonneville – Du producteur au consommateur 2 – Joël Hubaut – Le dernier signe de Duchamp – du O, du L, BerthOlin, HérubeL – Patrick Dubrac, Bernard Guelton – Magdi Senadji – Staal – A comme Anatomie – Denis Pondruel – A comme Architecture – Portraits d’intérieur – Habit ou habitat – Dominique Dehais – P comme Phrénologie – Jean-Claude Bélégou – Bruno Carbonnet – Dominique Angel – Honoré d’O, Hervé di Garcia – Jacques Charlier – L’atelier Vincent Barré – Alain Buyse – Isabelle Lévénez – Lydie Jean-Dit-Pannel – Ghislaine Vappereau – Bertrand Gadenne – Philippe Richard – Frédérique Lecerf – Nicolas Tourte – Pierre Mabille.
L’ÉQUIPE Service pédagogique : Fabienne Durand-Mortreuil, Ingrid Hochschorner, Pascale Rompteau Direction : Séverine Duhamel
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Maquette et mise en page : L’ATELIER de communication Imprimé et relié par Imprimerie Microlynx, Rennes Galerie Duchamp 7 rue Percée – 76190 Yvetot Dépôt Légal : mai 2010
GALERIE DUCHAMP N°ISBN : 2-912922-72-0 / 7¤