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ÉMAUX ATMOSPHÉRIQUES la céramique “impressionniste”

Rouen - musée de la Céramique 4 juin - 26 septembre 2010

DOSSIER DE PRESSE

Y. Morand, gourde, 1876-1881. Terre cuite émaillée / Réalisation : L’ATELIER de communication


SOMMAIRE Communiqué . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 3 Parcours de l’exposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 4 Catalogue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 5 Extraits du catalogue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pages 6-8 Visuels disponibles pour la presse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pages 9-13 Autour de l’exposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 14 Le musée de la Céramique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 15 Au musée des Beaux-Arts : Une ville pour l’impressionnisme : Monet, Pissarro et Gauguin à Rouen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 16 Partenaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 17 Informations pratiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pages 18-19

Ci-dessus : Jardinière, Femme à l’ombrelle au bord d’une rivière (détail) Manufacture Haviland, atelier d’Auteuil. 1876-1881. Terre cuite émaillée. Collection particulière


ÉMAUX ATMOSPHÉRIQUES la céramique “impressionniste” MUSÉE DE LA CÉRAMIQUE - ROUEN 4 JUIN - 26 SEPTEMBRE 2010

COMMUNIQUÉ Dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, en écho à l’exposition du musée des Beaux-Arts, le musée de la Céramique dévoilera un sujet peu connu de l’histoire de l’impressionnisme et de la céramique française. Plus de 130 céramiques, accompagnées d’aquarelles et de dessins préparatoires, sont exposées sur quatre salles du musée pour tenter d’éclaircir les relations entre l’impressionnisme et les arts décoratifs. Rapprocher les termes « céramique » et « impressionnisme » peut susciter l’étonnement et entraîner de nombreuses interrogations. Comment une céramique peut-elle être impressionniste ? L’impressionnisme n’est-il pas un mouvement uniquement pictural ? Réalisées dans le dernier tiers du XIXe siècle, certaines de ces pièces offrent une saisissante transposition de la technique picturale impressionniste sur céramique et traduisent, par le jeu chatoyant des oxydes colorés et de la brillance de l’émail, les effets de la lumière et de l’atmosphère sur le sujet. Peu avant que Claude Monet ne réalise sa célèbre toile Impression, soleil levant (1872-73, musée Marmottan, Paris), Charles Haviland ouvre en 1872 un atelier de céramique expérimentale à Paris, rue d’Auteuil. Soucieux de moderniser la production des porcelaines de la manufacture Haviland de Limoges, il confie la direction de l’atelier parisien à Félix Bracquemond, graveur et peintre impressionniste, introducteur du japonisme en France. Celui-ci refuse de faire appel à des céramistes de métier et s’adresse à des peintres pour produire des œuvres d’art uniques et réaliser de véritables peintures sur faïence décorées à la barbotine, technique de décor mise au point par Ernest Chaplet à la manufacture Laurin de Bourg-la-Reine. Grâce à cette innovation, de l’argile liquide colorée appliquée sur la terre cuite au pinceau, le peintre peut, comme sur une toile, diviser sa touche en empâtements colorés. Il dispose ainsi d’une grande liberté d’exécution pour capter le mouvement fugitif, suggérer les effets atmosphériques, traduire les effets de la lumière sur les couleurs et les formes. Les décors privilégiés de ces céramiques, les fleurs et les paysages, se déploient sur toute la surface des pièces qui arborent des formes nouvelles, parfois extravagantes, s’inspirant des céramiques de l’Extrême-Orient. De 1872 à 1881, l’atelier d’Auteuil de la manufacture Haviland entraîne ainsi une véritable révolution dans l’art céramique et un réel engouement qui aura gagné pendant CONTACT PRESSE cette décennie d’autres faïenciers français. Les ateliers de Bourg-la-Reine, MontignyVirgil Langlade, responsable communication sur-Loing, Gien et Bourron-Marlotte se spécialisent ainsi dans la technique de la vlanglade@rouen.fr peinture de la barbotine sur terre cuite et font perdurer, jusqu’au début des années 1900 Marine Lutz, assistante communication mlutz@rouen.fr la mode de ces « émaux atmosphériques ». L’ensemble des visuels présentés dans ce dossier est disponible pour la presse.

Thomas Fournet, chargé de mission tfournet@rouen.fr Tél. : +33 (0)2 35 71 28 40 Fax : +33 (0)2 35 15 43 23

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PARCOURS DE L’EXPOSITION Le musée de la Céramique de Rouen présente, du 4 juin au 26 septembre 2010, la première grande rétrospective de céramiques « impressionnistes » organisée par une collection publique française. Seule manifestation du Festival Normandie Impressionniste à aborder le domaine des arts décoratifs, elle pose la question des liens entre l’esthétique picturale impressionniste et ces œuvres, réalisées entre 1872 et le début du XXe siècle. Structurée en neuf sections thématiques déployées sur quatre salles du musée, l’exposition regroupe plus de cent trente céramiques, accompagnées parfois de leurs dessins préparatoires, de tableaux et d’objets sur les techniques de fabrication. Elle dresse un large panorama des manufactures qui se sont essayées à ces céramiques décorées à la barbotine colorée en présentant, à la fois des pièces créées sous la direction de Félix Bracquemond à l’atelier d’Auteuil de la manufacture Haviland et des pièces issues des manufactures Laurin à Bourg-la-Reine, Gille à Paris, Schopin à Montigny et Grenet à Gien. La touche empâtée et divisée de la peinture à la barbotine sur terre cuite et les décors de paysages, fleurs et portraits qui ornent les céramiques permettent d’envisager les parallèles mais aussi les distances avec les toiles impressionnistes peintes à la même période. Pour la première fois, la remarquable collection des descendants Haviland sera présentée aux côtés d’autres collections particulières et des œuvres conservées dans les musées français comme le musée national Adrien Dubouché de Limoges, le musée des Arts décoratifs de Paris, la Cité de la Céramique de Sèvres, le Petit palais-musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris et le musée d’Orsay. Scénographe : Didier Blin

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ÉMAUX ATMOSPHÉRIQUES - la céramique « impressionniste »


CATALOGUE Ce catalogue est la première étude scientifique sur la question de l’impressionnisme en céramique publiée par un musée. L’ouvrage met en lumière un pan oublié de la création française du dernier tiers du XIXe siècle qui a défini les bases de la céramique moderne en révolutionnant les formes et les décors, et en réunissant peintres et céramistes. Publié à l’occasion de l’exposition Émaux atmosphériques, la céramique « impressionniste », ce catalogue, réalisé sous la direction d’Audrey Gay-Mazuel, conservateur chargée du musée de la Céramique de Rouen, rassemble cinq essais d’historiens de l’art et de la céramique qui livrent une nouvelle définition de la céramique « impressionniste » et tentent de définir les caractéristiques de ces œuvres, en les replaçant dans le contexte des arts décoratifs et de la peinture du dernier tiers du XIXe siècle. Le catalogue apporte un nouvel éclairage sur l’histoire de l’atelier d’Auteuil de la manufacture Haviland et sur le rôle joué par le couple d’artistes impressionnistes Félix et Marie Bracquemond au sein de ces productions. Une analyse des réseaux de diffusion et de la réception critique de ces céramiques permet d’envisager l’histoire du goût et la postérité de ces pièces, de leur création à nos jours. Enfin, une étude détaillée fait le point sur la mode de ces décors à la barbotine dans le dernier tiers du XIXe siècle. Éditeur : Nicolas Chaudun. Nombre de pages : 192. Prix : 32 euros

Auteurs – Antoine d’Albis : ancien chimiste en chef de la manufacture de Sèvres ; président des Amis de la Cité de la Céramique de Sèvres – Laurens d’Albis : historien de la manufacture Haviland – Jean-Paul Bouillon : professeur d’Histoire de l’Art à l’université Blaise Pascal-Clermont II ; membre de l’Institut universitaire de France – Audrey Gay-Mazuel : conservateur du patrimoine, chargée du musée de la Céramique et des collections d’objets d’art du musée des Beaux-Arts de Rouen – Chantal Meslin-Perrier : conservateur général ; directeur du musée national AdrienDubouché, Limoges – Dominique Morel : conservateur en chef, chargé des collections d’objets d’art XIXe et XXe siècles, musée des Beaux-Arts de la ville de Paris - Petit Palais – Céline Paul : conservateur du patrimoine, musée national Adrien-Dubouché, Limoges – Florence Slitine : chargée d’études scientifiques, Sèvres - Cité de la céramique

Sommaire – Avant-propos : Laurent Salomé – Présentation : Chantal Meslin-Perrier I. Essais – L’impressionnisme en céramique, Audrey Gay-Mazuel – L’atelier d’Auteuil de la manufacture Haviland, de la recherche de la productivité à la création d’objets d’art, Laurens d’Albis – Félix et Marie Bracquemond à l’atelier d’Auteuil, Jean-Paul Bouillon – Histoire du goût et fortune critique des céramiques « impressionnistes », Audrey Gay-Mazuel – « Barbotinomania » : la mode du décor « impressionniste » en céramique, Florence Slitine II. Catalogue 1. Félix Bracquemond, de Deck à Haviland, J.-P. Bouillon 2. Les premiers essais de décor à la barbotine, L. d’Albis 3. Les fonds colorés, L. d’Albis 4. Les fleurs et les oiseaux, L. d’Albis 5. Les paysages, A. Gay-Mazuel 6. Les décors en relief, C. Paul 7. Les portraits et les figures, L. d’Albis 8. Bourg-la-Reine, Paris, Gien, Montigny et Marlotte, F. Slitine 9. La technique du décor à la barbotine colorée sur terre cuite, A. d’Albis III. Documents – Les formes – Les marques et les signatures Bibliographie Index

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EXTRAITS DU CATALOGUE L’impressionnisme en céramique, Audrey Gay-Mazuel Émaux atmosphériques, la céramique « impressionniste ». Ce titre volontairement flou et vaporeux, aux mystérieuses sonorités mallarméennes, provoque davantage une impression qu’il n’apporte un éclairage sur les pièces présentées dans cette exposition. Il a été choisi ainsi car l’adjectif « impressionniste » que l’on appose traditionnellement sur les céramiques regroupées ici, fait question. Appelées lors de leur création, au cours du dernier tiers du XIXe siècle, des « barbotines » décorées « d’empâtements colorés »1, ce n’est que dans la seconde moitié du XXe siècle, alors que l’impressionnisme pictural devient populaire et se trouve enfin universellement auréolé de gloire, que des collectionneurs passionnés de ces terres cuites produites par les manufactures Haviland à Paris, Laurin à Bourg-la-Reine, Schopin à Montigny-sur-Loing ou d’autres encore, saisirent l’importance de ces productions. Ils établirent alors des liens stylistiques et formels entre la technique, les sujets, l’effet produit par les décors de ces céramiques et les peintures impressionnistes. En 1974, à l’occasion du centenaire de la première exposition des peintres appelés alors « impressionnistes »2, Jean d’Albis, collectionneur et descendant des porcelainiers Haviland, organise à Paris la première exposition de Céramique impressionniste3 dont le titre-manifeste s’impose comme un baptême officiel de ces pièces et plaide pour une définition de l’impressionnisme en céramique. Depuis, cette appellation a été largement employée. Elle est devenue, dans le milieu des collectionneurs4 et des musées, une catégorisation commune de ces céramiques, même si le doute plane parfois sur la pertinence de cet adjectif. Rapprocher les termes « céramique » et « impressionniste » peut susciter de prime abord l’étonnement, la curiosité, voire l’amusement. Comment une céramique peut-elle être impressionniste ? Ce terme, conçu en 1874 pour qualifier certaines peintures, ne s’applique-t-il pas uniquement et spécifiquement à des œuvres peintes sur toile ? Ce qui peut choquer dans cette association, c’est l’application d’un terme noble, réservé au domaine des beaux-arts, à des productions d’arts décoratifs, souvent considérées comme mineures car alliant le beau et l’utile. S’interroger sur la possibilité d’une transposition des principes de l’impressionnisme pictural en céramique est ainsi un défi passionnant qui, au travers de l’étude des caractéristiques précises de ces pièces, nous oblige à tenter une définition de l’impressionnisme.

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Alexander Schmidt, Die Keramik auf der Pariser Weltausstellung 1878, A. Haack, Berlin, 1878 cit in Olivier Fanica, Gérard Boué, Céramique impressionniste et grès Art Nouveau, Massin, Paris, 2005, p. 18.

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Lorsque le critique Louis Leroy rend compte le 25 avril 1874 dans le journal satirique Le Charivari de la première exposition de la « Société anonyme des peintres, sculpteurs, graveurs, etc » au 35 boulevard des Capucines, il invente le mot « impressionnisme » à partir du titre du tableau de Claude Monet, Impression, soleil levant, pour tourner en dérision certaines œuvres. Le terme est alors adopté pour les expositions suivantes mais Louis Leroy ne visait à l’origine par cette appellation que certains exposants et certaines toiles.

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Exposition Céramique impressionniste, l’atelier Haviland de Paris-Auteuil, 1873-1882, Bibliothèque Forney, Hôtel de Sens, décembre 1874-février 1875, Les presses artistiques, Paris, 1974.

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Voir Olivier Fanica, Gérard Boué, Céramique impressionniste et grès Art Nouveau, Massin, Paris, 2005.

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[…] D’un point de vue technique, les similitudes sont grandes entre le décor à la barbotine sur terre cuite et la peinture à l’huile sur toile. La barbotine, de l’argile liquide mêlée à des oxydes métalliques colorés, est appliquée au pinceau sur la terre qui a subi une première cuisson au dégourdi5 aux environs de 500°C et permet, comme sur une toile, de pratiquer une touche libre, rapide, vigoureuse et divisée à la manière des peintres impressionnistes. Le peintre peut à loisir revenir sur le motif, pratiquer des repentirs et travailler ses touches en surépaisseur pour obtenir des effets d’empâtements. De près, ces céramiques se présentent alors hérissées de touches de couleurs pures que l’œil assemble et mélange à une certaine distance. Grâce à la barbotine, le peintre dessine avec la couleur. Libéré des contraintes techniques, il peut saisir l’instantané, le mouvement fugitif par petites touches, avec la même spontanéité que les peintres impressionnistes. Le « voir vite, peindre vite »6 des peintres impressionnistes est ainsi rendu possible en céramique. Le motif semble ébauché et inachevé, saisi sur le vif comme dans les toiles impressionnistes qui tentent ainsi de suggérer l’impression, le mouvement. La terre cuite est entièrement recouverte de peinture et le revers des pièces, tout comme les fonds de certaines compositions, sont brossés à larges coups de pinceaux7. Sur certaines céramiques, aucun motif n’est représenté et seuls des aplats de peinture colorée ornent la pièce8. Sans y voir pour autant les premiers essais de décors abstraits en céramique, ce travail témoigne du plaisir du peintre à manipuler la matière picturale pour créer un effet décoratif. Seul le geste pictural compte. Une fois peintes, les pièces sont alors recouvertes d’une épaisse glaçure souvent chargée en plomb avant de subir une nouvelle cuisson pendant laquelle les couleurs de la barbotine se mélangent et éclatent en un feu d’artifice chatoyant qui fuse dans la glaçure. Ce procédé de décor sur céramique mis au point par Ernest Chaplet à la manufacture Laurin de Bourg-la-Reine vers 1872 est sans cesse loué pour ses ressemblances d’effet avec la peinture à l’huile sur toile. […] Les motifs peints qui ornent les céramiques peuvent se classer en quatre catégories : les décors non figuratifs, les portraits, les paysages et les fleurs. Les scènes urbaines, parangon de la modernité pour les peintres impressionnistes qui en font un de leurs thèmes privilégiés, sont quasiment absentes des céramiques9. Au contraire des peintres sur toile, les peintres sur céramique ne peuvent pratiquer le plein air et sont contraints, pour des raisons techniques, de travailler exclusivement en atelier. Mais comment saisir les effets atmosphériques, la dissolution des contours des formes par la lumière que recherchent les peintres impressionnistes sans être dans la nature ? Travaillés à partir des souvenirs des peintres et non sur le motif, les paysages se déploient sur les panses

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La barbotine colorée pouvait aussi être parfois appliquée sur la terre crue séchée.

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Richard R. Brettell, Impression : painting quickly in France, 1860-1890, Yale university press, Londres, 2000.

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Voir entre autres, cat 35, 46, 57.

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Voir cat 24-27.

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Sauf cat. 117. Degas peint onze assiettes pour le collectionneur Alexis Rouart, vers 1885 avec ses sujets familiers (café-concert, courses, ballets).

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des vases, les faces des jardinières mais aussi sur des plaques rectangulaires ou des carreaux, encadrés comme de véritables tableaux de faïence10. La palette employée favorise les bruns, ocres et verts et n’est que rarement éclaircie avec les couleurs pures bleues, roses et orangées de la palette impressionniste11. Dans l’ensemble, les motifs et leur composition font davantage référence à la tradition hollandaise du paysage, aux œuvres des paysagistes anglais du XIXe siècle comme Joseph Mallord William Turner et John Constable, aux peintres romantiques et à ceux de l’école de Barbizon qu’aux peintres impressionnistes. […] Les fleurs, sujet par excellence de la céramique européenne, sont le motif le plus pratiqué. Ce thème d’atelier permet au peintre de déployer sa virtuosité dans le rendu des coloris. Contrairement à la tradition du décor céramique, les fleurs ne sont pas représentées en bouquets dans des vases mais peintes au naturel, comme saisies au détour d’un jardin12. « Peintes dans toute la splendeur de la nature »13, elles prennent place sur des fonds traités en larges touches de couleurs dégradées. C’est peut-être finalement dans ce genre que la céramique rejoint le mieux la peinture impressionniste. Certaines fleurs évoquent par leurs effets vaporeux les bouquets d’Auguste Renoir, les allées des jardins de Claude Monet ou de Marie Bracquemond.

10 Cat. 57 à 65. 11 Cat 100 à 103. 12 Cat 121. 13 Jennie Young, The ceramic art, a compendium of the history and manufacture of pottery and porcelain, Harper and brothers publishers, New York, 1878, p. 299.

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VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE

1. Plat rond, Paysage Manufacture Haviland, atelier d’Auteuil. Décor de Félix Bracquemond. 1874. Porcelaine dure. Collection YLA

3. Porte-parapluie, Fleurs et papillons Manufacture Haviland, atelier d’Auteuil. Décor d’Édouard Girard. 1876-1881. Terre cuite émaillée. Manufacture Haviland, Limoges

5. Vase « billette », Ébats de canards Manufacture Haviland, atelier d’Auteuil. Décor de Félix Bracquemond. 1876-1881. Terre cuite émaillée. Collection particulière

6. Paire de vases « billette », Hirondelles

2. Vase, Décor abstrait Manufacture Haviland, atelier d’Auteuil. 18761881. Terre cuite émaillée. Collection particulière

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4. Vase gourde, Feuilles de vigne et raisins

Manufacture Haviland, atelier d’Auteuil. Charles Midoux. Vers 1878. Terre cuite émaillée. Musée d’Orsay, Paris. OAO1379-1

Manufacture Haviland, atelier d’Auteuil. Décor d’Édouard Dammouse. 1876-1881. Terre cuite émaillée. Alain Cical

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9. Carreaux, Esquisses de paysages Manufacture Haviland, atelier d’Auteuil. Vers 1878. Terre cuite émaillée et bois doré. Les Arts Décoratifs, musée des Arts décoratifs, Paris, 16982

7. Vase « billette », Coq Manufacture Haviland, atelier d’Auteuil. Décor de Charles Midoux. 1878-1881. Terre cuite émaillée. Cité de la Céramique Sèvres, MNC7406

8. Vase « billette », Soleil couchant, fond orangé Manufacture Haviland, atelier d’Auteuil. 1876-1881. Terre cuite émaillée. Collection T.A.

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10. Vase « billette », Impression d’orage Manufacture Haviland, atelier d’Auteuil. 1876-1881. Terre cuite émaillée. Collection particulière

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11. Vase gourde, Un chemin Manufacture Haviland, atelier d’Auteuil. 1876-1881. Terre cuite émaillée. Musée national Adrien Dubouché, ADL 10892

13. Pied de lampe, Paysage Manufacture Haviland, atelier d’Auteuil. 1876-1881. Terre cuite émaillée et bronze doré. Collection particulière

15. Vase, Femme de profil Manufacture Haviland, atelier d’Auteuil. Décor de Marie Bracquemond. 1876-1881. Terre cuite émaillée. Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la ville de Paris, ODUT01895

14. Jardinière, Femme à l’ombrelle au bord d’une rivière 12. Vase gourde, Paysage fluvial et fleurs de pavot Manufacture Haviland, atelier d’Auteuil. Décor de Yefgheni Morand. 1876-1881. Terre cuite émaillée. Coll. Dr. T. Planeix

Manufacture Haviland, atelier d’Auteuil. 1876-1881. Terre cuite émaillée. Collection particulière

16. Vase, Pêcheur au bord de la Seine à Saint-Denis Manufacture Laurin, Bourg-la-Reine. Décor d’Auguste Lepère. 1876. Terre cuite émaillée. François Meyer, Courtesy Galerie Philippe Samuel, Paris

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19. Plaque, La mare des Quinze, forêt de Fontainebleau 17. Plat rond, Péniches amarrées au bord de la Seine Manufacture Laurin, Bourg-la-Reine. Décor d’Auguste Lepère. 1876-1878. Terre cuite émaillée. Coll. Dr. T. Planeix

Atelier d’Eugène Schopin, Montigny-sur-Loing. Décor d’Adrien Schulz. Vers 1879. Terre cuite émaillée. Collection particulière

20. Vase, La leçon de danse Atelier de Dominique Grenet, Gien. Décor de Clair. 1876-1885. Faïence fine. Faïencerie de Gien

18. Vase, Côtes normandes Manufacture Laurin, Bourg-la-Reine. Décor d’Auguste Lepère. 1876-1878. Terre cuite émaillée. Galerie Marc Maison, Paris

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23. Plat rond, Paysage Atelier de Théodore Deck. Décor de Théodore Deck et Félix Bracquemond. 1860. Faïence. Collection particulière

21. Plaque, Allée fleurie

22. Vase, Fleurs

Atelier de Dominique Grenet, Gien. Décor de Jean Cachier. 1882-1883. Faïence fine. Coll. Dr. T. Planeix

Manufacture Haviland, atelier d’Auteuil. Décor d’Edouard Girard. 1876-1881. Terre cuite émaillée. Collection YLA

24. Plaque, Bord de rivière Atelier d’Eugène Schopin, Montigny-sur-Loing. Décor de Johannes Martin Grimelund. Vers 1880. Terre cuite émaillée. Collection particulière

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AUTOUR DE L’EXPOSITION PUBLIC INDIVIDUEL – Visites commentées (1 heure) Samedis et dimanches à 11 h 00 20 personnes maximum par visite Tarif : 4 € + entrée à tarif réduit ; gratuit pour les moins de 26 ans – Visite traduite en langue des signes par l’association Liesse (1 heure) Samedi 12 juin à 15 h 00 Visite avec audiophone équipé de boucle à induction magnétique. 20 personnes maximum par visite Tarif : 4 € + entrée gratuite pour les personnes handicapées – Midi-musées (45 minutes) Jeudis 10 et 17 juin, vendredis 11 et 18 juin à 12 h 30 20 personnes maximum par visite Tarif : 4 € + entrée à tarif réduit ; gratuit pour les moins de 26 ans – Musées en famille (1 heure) Samedi 19 juin à 10 h 30 20 adultes + 15 enfants Tarif : 4 € + entrée à tarif réduit ; gratuit pour les moins de 26 ans – Atelier ponctuel (6-12 ans) Jeudi 15 juillet de 10 h 00 - 12 h 00 12 enfants maximum Tarif : 10 € – Inscriptions à partir du 7 juin au 02 35 52 00 62 – Stage (6-12 ans) Du lundi 26 au mercredi 28 juillet de 10 h 00 à 12 h 00 12 enfants maximum Tarif : 25 € – Inscriptions à partir du 7 juin au 02 35 52 00 62

GROUPES ADULTES - Visite commentée GROUPES SCOLAIRES ET CENTRES DE LOISIRS - Visite commentée - Atelier de pratique artistique

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LE MUSÉE DE LA CÉRAMIQUE Situé entre cour et jardin, à deux pas du musée des Beaux-Arts, le musée de la Céramique de Rouen occupe le bel hôtel d’Hocqueville. Édifie au XVIIe siècle et largement remanié au siècle suivant, le bâtiment, aujourd’hui encore doté de décors intérieurs de style néoclassique, offre un cadre intime et privilégié pour découvrir une histoire de la céramique européenne. Riche de plus de cinq mille pièces, le musée conserve la plus importante collection publique française de faïences produites à Rouen. Il dresse ainsi un panorama complet de la faïence rouennaise, du XVIe siècle à la fin du XVIIIe siècle, et en expose les plus beaux fleurons : carreaux de pavement de Masséot Abaquesne du XVIe siècle, grands plats d’apparat en camaïeu bleu du début du XVIIIe siècle, pièces à décor rayonnant rouge et bleu ou décorées à l’ocre niellé, peintures et sculptures monumentales en faïence comme les exceptionnelles Sphères céleste et terrestre de Pierre Chapelle (1725) ou la série des bustes des Saisons (1730). Si la faïence de Rouen représente plus des deux tiers des collections, le musée conserve aussi de remarquables ensembles d’autres centres tels que Delft, Nevers et Lille qui permettent de replacer cette histoire locale dans le contexte plus général de la céramique européenne, des majoliques italiennes du XVe siècle aux créations de la manufacture de Sèvres des années 1930. La présentation des collections permanentes fait aujourd’hui peau neuve. Une nouvelle salle mettant en scène une table dressée en faïence de Rouen pour le service des desserts, à la fin du XVIIIe siècle, permet de voir les pièces du musée dans leur contexte et de saisir les usages de table de cette période. À l’été 2010, de nouvelles salles rénovées présenteront la faïence de Rouen à décor rouge et bleu et un cabinet d’étude exposera au public des faïences de Delft, Nevers, Lille et Moustiers jusqu’alors conservées en réserves. Jusqu’à la fin de l’année 2011, de nombreuses salles seront ainsi réaménagées. Ouvert à la création contemporaine par ses expositions temporaires, le musée de la Céramique de Rouen a accueilli les collections du Fonds national d’art contemporain et présente des monographies de céramistes contemporains.

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Table dressée en faïence de Rouen pour le service des desserts, fin du XVIIIe siècle. Musée de la Céramique, Rouen

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AU MUSÉE DES BEAUX-ARTS UNE VILLE POUR L’IMPRESSIONNISME : MONET, PISSARRO ET GAUGUIN À ROUEN 4 juin - 26 septembre 2010 musée des Beaux-Arts de Rouen

Claude Monet, La Cathédrale de Rouen, effet de soleil, fin de journée, 1892 Huile sur toile. France, Paris, Musée Marmottan. © Bridgeman Girodon

CONTACT PRESSE Anne Samson communications 4 rue de Jarente 75004 Paris Christelle de Bernède Sarah Grisot Tél : 01 40 36 84 35/32 contact@annesamson.com

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Le musée des Beaux-Arts de Rouen qui abrite la première collection impressionniste de France hors de Paris, présente du 4 juin au 26 septembre 2010 une centaine de chefs-d’œuvre des plus grands maîtres impressionnistes dédiés à la ville « aux cents clochers ». Événement incontournable du Festival Normandie Impressionniste, l’exposition très attendue et d’ores et déjà reconnue d’intérêt national « Une ville pour l’Impressionnisme : Monet, Pissarro, Gauguin à Rouen » réunit un ensemble exceptionnel d’œuvres en provenance de collections publiques et privées du monde entier, dont plusieurs pièces maîtresses encore jamais exposées en France. Durant tout l’été 2010, plus de cent tableaux de grands peintres de la fin du XIXe siècle, au premier rang desquels Monet, Gauguin et Pissarro, seront rassemblés pour explorer l’un des derniers grands thèmes de l’histoire de l’impressionnisme qui n’ait pas fait l’objet d’une exposition : le rôle joué par la capitale normande dans cette révolution picturale. Destination privilégiée des peintres voyageurs du XIXe siècle, la ville de Rouen inspire déjà des œuvres « pré-impressionnistes » à J.M.W Turner dès la fin des années 1820. Elle accueillera durant les trois dernières décennies du siècle les plus grands novateurs : Monet, Pissarro, Gauguin, Sisley, Boudin, Angrand, Signac… séduits par la lumière spéciale de la ville normande. Ils s’attachent à peindre la ville lovée dans les bras de la Seine, trouvant des points de vue idylliques depuis les cinq collines qui la bordent. Ses ruelles médiévales, sa célèbre cathédrale gothique, la Seine et ses ponts, mais aussi les sites industriels dont les fumées s’enchevêtrent avec les nuages sont les sujets de prédilection des défenseurs de la nouvelle peinture. Deux ensembles particulièrement spectaculaires seront réunis par le musée des BeauxArts de Rouen : dix tableaux issus de la célèbre série des Cathédrale de Rouen, peinte par Monet en 1892 et 1893, qui constitue l’un des sommets de l’impressionnisme ; et vingt-cinq chefs-d’œuvre de Pissarro réalisés entre 1883 et 1898, représentant les quais, les usines de la rive gauche et l’activité trépidante des rues, qui révèlent l’artiste comme le plus génial inventeur du paysage urbain moderne. La ville fut aussi un refuge de création pour Paul Gauguin qui y séjourna huit mois en 1884, espérant vendre mieux ses toiles aux riches négociants du port. Il était alors au plus proche du groupe impressionniste. Jardins, vergers et rues du quartier Jouvenet, au nord-est de Rouen, furent ses principales sources d’inspiration. À la fois proche et distante de Paris, théâtre d’intenses échanges artistiques, la ville est aussi un vivier d’amateurs, collectionneurs et critiques qui soutiennent l’avant-garde, achètent des œuvres et les exposent, comme Eugène Murer ou l’industriel François Depeaux dont la collection fut l’une des plus importantes de l’époque…

ÉMAUX ATMOSPHÉRIQUES - la céramique « impressionniste »


PARTENAIRES Cette exposition est organisée par la ville de Rouen dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste. À ce titre elle a reçu le soutien financier exceptionnel de l’association Normandie Impressionniste et de ses membres fondateurs : la CREA (Communauté d’agglomération de Rouen-Elbeuf-Austreberthe), la Région HauteNormandie, la Région Basse-Normandie, le Département de la Seine-Maritime, le Département de l’Eure, et les Villes de Rouen et de Caen.

L’association Normandie Impressionniste a reçu le soutien de nombreux partenaires :

Né sous l’impulsion de La CREA (Communauté d’agglomération de RouenElbeuf-Austreberthe) et de nombreuses collectivités normandes (Régions HauteNormandie et Basse-Normandie, Départements de la Seine-Maritime et de l’Eure, Villes de Rouen et de Caen…), avec l’appui de personnalités du monde de la culture et le soutien de grandes entreprises, le festival Normandie Impressionniste est l’un des événements culturels majeurs de l’été 2010. Retrouvez toute la programmation du festival sur www.normandieimpressionniste.fr

ROUEN musée de la Céramique – 4 juin - 26 septembre 2010

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INFORMATIONS PRATIQUES MUSÉE DE LA CÉRAMIQUE 1, rue Faucon ou 94, rue Jeanne d’Arc 76000 Rouen Tél. : +33 (0)2 35 07 31 74 www.rouen-musees.com

Table dressée en faïence de Rouen pour le service des desserts, fin du XVIIIe siècle. Musée de la Céramique, Rouen

MUSÉE DES BEAUX-ARTS Esplanade Marcel Duchamp 76000 Rouen Tél. : +33 (0)2 35 71 28 40 Fax : +33 (0)2 35 15 43 23 www.rouen-musees.com

LE MUSÉE DE LA CÉRAMIQUE – L’exposition Émaux atmosphériques, la céramique « impressionniste » est ouverte de 10 h 00 à 18 h 00, du 4 juin au 26 septembre 2010 – Tarif unique pour l’exposition et les collections permanentes : Plein tarif : 5 € - Tarif réduit : 3,50 € Gratuit pour les moins de 26 ans et les demandeurs d’emploi – Le musée est ouvert tous les jours sauf les mardis – Salon de thé, ouvert uniquement pendant l’exposition de 10 h 00 à 18 h 00 Tarifs groupes – Visites avec conférencier, durée 1 heure. 20 personnes maximum. Droit de conférence : 80 € par groupe, supplément de 16 € pour les visites en anglais ou en allemand, le dimanche et les jours fériés. Entrée : 3,50 € par personne. – Visites « libres » : 20 personnes maximum. Droit de réservation : 10 € par groupe. Entrée : 3,50 € par personne. > Réservation obligatoire 3 semaines avant la visite Parking : Espace du Palais

RÉSERVATION SERVICE DES PUBLICS Esplanade Marcel Duchamp / 76000 Rouen Tel : 02 35 52 00 62 Fax : 02 35 76 70 90 publicsmusees@rouen.fr

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ÉMAUX ATMOSPHÉRIQUES - la céramique « impressionniste »


LE MUSÉE DES BEAUX-ARTS L’exposition Une ville pour l’impressionnisme : Monet, Pissarro et Gauguin à Rouen est ouverte de 9 h 00 à 19 h 00, du 4 juin au 26 septembre 2010 – Nocturnes : les jeudis et samedis jusqu’à 22 heures – Tous les mercredis, de juin à septembre, l’exposition est ouverte à 11 h 00. – Fermé le mardi.

SUR INTERNET www.unevillepourlimpressionnisme.fr www.normandie-impressionniste.fr

Tarifs – Tarif plein : 9 € - Tarif réduit : 6 € – Collections permanentes + exposition : 12 € - Tarif réduit : 8 € – Gratuit pour les moins de 26 ans et les demandeurs d’emploi – Audioguide : 6 € Réservation de billet coupe file (heure de visite prédéfinie, réservation 3 jours à l’avance minimum) – Tarif plein : 10,60 € – Tarif réduit : 7,50 € Internet : www.ticketnet.fr ou www.unevillepourlimpressionnisme.fr Dans les points de ventes du réseau Ticketnet : L’Armitière, Cultura, E.Leclerc, Virgin Megastore… Par téléphone : 0 892 390 100 (0,34 € TTC/min)

Les collections permanentes sont ouvertes de 10 h 00 à 18 h 00 – Plein tarif 5 € - Tarif réduit 3 € – Gratuit pour les moins de 26 ans et les demandeurs d’emploi – Le musée est ouvert tous les jours sauf les mardis

ROUEN musée de la Céramique – 4 juin - 26 septembre 2010

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ÉMAUX ATMOSPHÉRIQUES la céramique “impressionniste”

CONTACT PRESSE Virgil Langlade responsable communication : vlanglade@rouen.fr Marine Lutz assistante communication : mlutz@rouen.fr Thomas Fournet chargé de mission : tfournet@rouen.fr Tél. : +33 (0)2 35 71 28 40 / Fax : +33 (0)2 35 15 43 23

réalisation : L’ATELIER de communication


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