LA LUNE 1
2003 BIS
derrière
PROGRAMME CULTUREL DE L’UNIVERSITÉ DE ROUEN
Printemps des poètes / fête de l’Internet / François Hadji-Lazaro festival L’Univer’s dansent / la nuit du Jazz / festival Les Pluriels les journées de la Collection La Pléiade / expo Jean Dupuy…
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DERRIÈRE LA LUNE
Si le premier semestre était plus particulièrement consacré à l’accueil d’artistes professionnels, aux collaborations avec les entités extérieures à l’Université et à la mise en route des ateliers de pratiques artistiques, la deuxième partie de l’année universitaire est essentiellement dévolue aux réalisations étudiantes. En cette fin d’année, les projets menés par les membres de la communauté universitaire sont nombreux. Nous regrettons de n’avoir pas pu tous les présenter. Nous espérons que la consultation des panneaux d’affichage ou l’écoute de Radio Campus sur 101.3 FM vous permettra de compléter votre choix.
en brêves de FÊTE DE L’INTERNET EXPOSITION VIRTUELLE Bookmarks / signets : vues sur sites Du 17 au 21 mars, maison de l’Université, de 10 h 00 à 18 h 00, entrée libre. «Bookmarks / signets» est une exposition virtuelle pensée comme un forum, sorte d’état des lieux de la création en ligne elle propose une sélection de sites artistiques dans le domaine des arts plastiques, de la musique, de la vidéo, de l’animation en consultation libre ou en projection vidéo pour permettre à chacun de visiter des sites d’artistes, de mesurer ce que peut-être le cyber-art et de faire le point sur la culture visuelle et l’art collectif sur le web. Sélection de sites effectuée avec la collaboration de la galerie du Bellay, du Crous HauteNormandie, de Catherine Schawtz service de documentation de l’École des Beaux-Arts du Havre et d’Evelyne Acker étudiante en maîtrise CMOPC à l’Université de Rouen.
WORKSHOP Stream Yourself par Lucas Thomas et Charles-Henry Sicard. Les 17 et 18 mars, maison de l’Université, de 10 h 00 à 18 h 00. Le workshop «Streamyourself» se veut être un point d’ouverture et de découverte du stream (diffusion audio et vidéo en flots continus sur Internet). La technologie de la télétransmission est abordée pendant le workshop de manières théorique, historique et pratique. Les nouvelles notions comme le «co-streaming», le «dualstreaming» seront présentées ainsi que l’«accès distant». Steamyourself est composé d’une présentation des différents moyens technologiques du stream, d’une prise de contact avec le matériel utilisé et une journée de réalisation sous forme de performances, de «lives» musicaux, lectures ou de diffusions de vidéo. Cette ouverture sur les nouvelles technologies de transmission permettra à chacun d’appréhender un moyen de communication possible sur l’Internet. L’utilisation du stream interroge la diffusion artistique en réseau comme moyen de communication au même titre qu’un
MARS à MAI sur le campus espace physique (galerie, centre d’art, lieux d’exposition…) Programme Lundi 17 mars : 10 h 00 à 12 h 00 Conférence : Espace virtuel et cyberculture / 14 h 00 à 17 h 00 Conférence : La création en ligne, TAZ, technologie et événement Mardi 18 mars : de 9 h 00 à 12 h 00 Atelier : Transport du son et de l’image via le net, présentation et démonstration des logiciels / 14 h 00 à 17 h 00 Atelier : Réalisation d’une radio éphémère / 17 h 00 Mini concert : laboiteblanche et Carl.Y, retransmis sur le web laboiteblanche est entre autres organisateur du NOMUSIC festival, tournoi de musique expérimentale et électronique qui dure 24 heures et réunit autant de participants dans le monde. Carl.Y Expérimentateur polymorphe, Carl.Y produit du son en tant qu’image à part entière. «Humaine est la musique, naturel est le bruit», c’est sur ce principe que Carl. Y élabore ses compositions musicales par collage de bruits - effets naturellement produits par les éléments du quotidien. Dans un monde moderne fait de bruit, décontextualisés, ces derniers deviennent musique et prétexte à voyager. Larry Tache
LES PLURIELS Festival Du vendredi 9 au dimanche 11 mai quai Jean Moulin Pour la sixième année, les étudiants de la Licence de Conception et mise en œuvre de projets culturels se groupent pour proposer un festival pluridisciplinaire Les Pluriels. L’édition 2003 appelée «À quai ouvert» a été définie sur le thème du fleuve et plus généralement de l’échange, de la découverte, du voyage... Autour d’un chapiteau installé quai Jean Moulin, plusieurs espaces permettront aux artistes invités : UHT, CUBE, Robert le Magnifique, Burn Hollywood Burn, Dirge, Sous les becs de gaz, Les pilleurs d’épaves de faire rêver le public à d’autres horizons à travers la musique, le théâtre, la danse, des contes, des courts-métrages et des expositions de photographie. Belles ballades en perspective.
POUSSIÈRES DU NÉPAL Exposition de photographies d’Antonio Caniparoli Du 15 au 23 mai, maison de l’Université
COURTIVORE Festival du court-métrage Est-ce parce que le public est appelé à voter sur la qualité des films présentés ou parce qu’on ne voit pas si souvent que ça des courtsmétrages en grand écran que les projections du Courtivore connaissent un tel succès ? Chaque année en trois séances une cinquantaine de courts-métrages réalisés par des amateurs ou des professionnels est montrée devant une salle archicomble. Tous les styles sont présentés. Au mois de mai, les organisateurs rediffusent les florilèges des projections antérieures pour permettre au public de décerner, le Prix du Courtivore. Réalisateurs en herbe n’hésitez pas à concourir pour l’acte deux le 20 mars ou l’acte trois le 10 avril, si votre film séduit le public, vous participerez à la grande finale. l’Acte 2 jeudi 20 mars, 20 h 30, 2 5, maison de l’Université. l’Acte 3 jeudi 10 avril, 20 h 30, 2 5, maison de l’Université
Actuellement étudiant en Angleterre, Antonio Caniparoli (Naples 1979) a voyagé par monts et par vaux, dès son enfance, sur toutes les routes d’Europe. Ces dernières années, il a entrepris des voyages d’étude aux États-Unis, en Amérique du Sud et en Asie, comme étudiant de botanique. Visiter des endroits si différents l’a amené à la photographie, d’abord pour conserver la mémoire des lieux, puis pour décrire les plantes, et enfin les hommes et les enfants. De photographe amateur, il est passé au professionnalisme. Après la publication de neuf photographies relatives à son expérience
népalaise, dans la très prestigieuse revue anglaise Photo Art International. Il s’agit surtout d’images consacrées à des enfants pris dans leurs activités quotidiennes, que ce soit laver une écuelle ou faire tourner le moulin à prières... À l’initiative de Marie Court, étudiante en DESS - Développement de projets culturels, c’est la totalité de ce reportage rapporté du Népal en 2001 qui sera visible à la maison de l’Université en mai. À la limite de l’anthropologie, l’ensemble des clichés fait dire au poète et photographe italien Giacomo Garzya «À la maîtrise de l’encadrement des sujets, le plus souvent à distance rapproche, s’ajoute une parfaite capacité technique. La sensibilité artistique d’Antonio Caniparoli est évidente à chaque déclic».
LES JOURNÉES DE LA COLLECTION «LA PLÉIADE» Rencontre littéraire Les 26 et 27 mai, maison de l’Université Le projet porté depuis plus d’une année par des étudiants du département des Lettres regroupés au sein de l’association Thélème verra enfin le jour au mois de mai. Il s’agit autour de la très prestigieuse collection de La Pléiade des éditions Gallimard de proposer aux étudiants une rencontre avec les professionnels du livre. Ainsi l’événement organisé en plusieurs tables rondes permettra un réel échange entre professionnels et étudiants. Hugues Pradier, directeur de la collection Pléiade expliquera aux étudiants les enjeux et mécanismes des choix éditoriaux, Patrick Kechichian, critique littéraire pour le journal Le Monde fera part de son expérience enfin, une quinzaine d’éditeurs-critiques de la célèbre collection confronteront leur expérience. Conservateurs, bibliothécaires, traducteurs, relieurs, imprimeurs, correcteurs seront également de la partie pour permettre aux étudiants de mesurer la diversité des métiers offerte par le monde du livre. Pour rythmer les journées avec de la littérature, un groupe d’étudiants animera les tables-rondes par des lectures.
UNIVERSITÉ DE ROUEN MUSIQUE
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de la
MUSIQUE avant toute chose Chanson française, jazz, électro, musique de chambre, contemporaine ou traditionnelle il y aura à entendre encore sur le campus durant le second semestre. À cela s’ajoute le Semaine du Département de musicologie, mi-mai. C’est l’occasion de collectionner les sons.
TRIO, QUARTET & CO…
CHANSONS.FR
La nuit du jazz
C’est en décembre 1999 que naît au sein de l’équipe de la maison de l’étudiant de Caen l’idée de proposer un festival de la nouvelle chanson française avec pour objectif principal de mettre en relation des groupes composés d’étudiants avec des formations nationales professionnelles susceptibles de les conseiller. Avec une quinzaine de groupes programmés les deux premières éditions ont connu un réel succès sur le campus bas-normand. Cette année le festival devient itinérant et des échanges entre les universités s’effectuent au sein du Pôle Universitaire Normand. Ainsi le groupe rouennais Foiré de Roue participera à Caen le 6 mars à la soirée d’ouverture du festival avant d’assurer la première partie de François Hadji-Lazaro à la maison de l’Université.
Mardi 25 mars à partir de 19h. Maison de l’Université - tarifs : 5 3 et 10 3 1991, 1992, 1993 trois éditions de la nuit du Jazz ont déjà eu lieu sur le campus à l’initiative de Michel Douville, musicien et Président du Big Band Christian Garros. Dix ans plus tard, ce passionné de musique, décide avec la complicité de l’École d’improvisation de jazz (EIJ) de Mont-Saint-Aignan, de retenter l’aventure à la maison de l’Université. Le 25 mars à partir de 19 heures une quarantaine de musiciens de la région sont invités pour cinq heures de concert non stop. Swing, Be Bop, ballades brésiliennes, compositions et relectures des standards du jazz seront au programme. En prime deux des formations invitées vous présenteront leur dernier album : Pierre Allart quartet et Eric Prud’homme trio. Pour parfaire la soirée Quentin Ghomari quartet, une formation composée d’étudiants du département de musicologie de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines et le groupe vocal du Conservatoire de Rouen dirigé par Pascal Hellot, vous feront la démonstration de leur jeune talent. À l’affiche également ce soir-là entre autres surprises Michel Douville quintet avec Jacqueline Emery et Cyril Sergé septet.
ATELIER PRATIQUE D’ORCHESTRE L’atelier d’orchestre animé par Gilles Benkémoun a démarré. Les répétions ont lieu le mercredi soir. Nous recherchons toujours des instrumentistes pour explorer le répertoire des musiques de films dans une ambiance chaleureuse. Pour vous inscrire, contacter la Billetterie Carte Culture : tél. 02 32 76 92 10.
François Hadji-Lazaro Première partie : Foiré de roue Mardi 18 mars à 20 h 00 Maison de l’Université, tarifs : 5 5 (carte culture), 7 5 (tarif réduit), 15 5 (plein tarif) Avec un ancien Garçons Bouchers et, en prélude, les ex Fous du Roi, la soirée du 18 mars à la maison de l’Université se place sous le signe d’un rock progressif et furieusement indépendant. Avec sa gueule à dire des dialogues d’Audiard et ses treize disques avec Les Garçons Bouchers, avec Pigalle ou en solo, François Hadji-Lazaro est assurément l’une des figures emblématiques du rock indépendant français. Cultivant de sacrés paradoxes, en empruntant à la chanson réaliste sa poésie et au rock le plus extrême sa folle énergie, Hadji-Lazaro montre qu’un homme de sa stature est capable de faire le grand écart sans fausse note. De la reprise d’un vieil air de George Ulmer (Pigalle, justement) au gros tube que fut Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs, il va s’affirmer comme un artisan passionné. Auteur, compositeur, musicien et interprète, cet ex punk devenu artiste complet, a également fondé le label indépendant Boucherie Productions qui, pendant quinze ans, sera un formidable tremplin
pour bon nombre de groupes rebelles du moment comme Los Carayos, les Happy Drivers, les Roadrunners ou bien encore La Mano Negra. Second album solo après François détexte Topor, son dernier album Et si que… est une collection de belles chansons et un nouveau pavé dans la mare des musiques parfois un peu trop formatées. FOIRÉ DE ROUE est plus connu sous son ancien nom Les Fous du roi. À six, avec un vrai sens de la scène, ils proposent une musique faite au moyen de guitares émancipées, d’une basse «grand garçon», de soufflures chiadées, d’une batterie de chapelle et d’électrismes brutaux, tendres ou espiègles, un genre de chanson progressive, baroque et décadente.
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DERRIÈRE LA LUNE
ENCORE DE LA MUSIQUE PRAJNA Electro Tribal Dub Jeudi 6 mars à 18 h 00, maison de l’Université, brasserie du Crous, entrée libre
un, deux, trois…
THÉÂTRE
Prajna, leur nom n’est sûrement pas choisi par hasard, c’est un mot issu du répertoire bouddhique qui signifie «sagesse immédiatement intuitive». L’univers de ce jeune groupe proposé par A.R.C.A.D.E (salle de musiques actuelle à Notre-Dame de Gravenchon) n’est pourtant pas éthéré. Il s’inspire des chants de l’Afrique, des sonorités de l’Asie et des mélodies de l’Europe de l’Est. Une musique qui invite au voyage.
Philippe Brunet, Professeur au département de Lettres classiques a entamé la traduction intégrale de l’Iliade et de l’Odyssée. C’est une version actualisée des textes antiques qu’il a montée au sein de Démodocos, troupe de théâtre essentiellement composée d’étudiants issus de toutes les UFR. Bien que Philippe Brunet s’autorise une réécriture pleine d’invention, il s’attache dans ses spectacles à respecter les codes du théâtre antique autant dans la diction, que dans la construction de textes en vers ou dans l’utilisation des masques.
PAROLES D’INSTRUMENTS
ULYSSE CHEZ CIRCÉ
Voir aussi Derrière la lune 1 Les deux premiers concerts du cycle Paroles d’instrument proposés en collaboration avec l’association Galaor et le département de musicologie ont remporté un vif succès lors de la venue de Tran Quang Hai ou de l’ensemble Gold Rush, c’est maintenant la cornemuse qui sera à l’honneur avec Fabrice Lenormand et les instruments de «récup’» bricolés ou détournés par David Cousineau et Dominique Gauvrit maniant tour à tour la tendresse et l’acidité, l’humour et l’autodérision lors du concert Bruicolage et polyson. La cornemuse jeudi 20 mars à 18 h 30, maison de l’Université, entrée libre Bruicolage et polyson jeudi 10 avril à 18 h 30, maison de l’Université, entrée libre
d’après l’Odyssée d’Homère, cycle des métamorphoses de Dionysos. Conte satyrique en grec ancien et en français Mercredi 26 et jeudi 27 mars 2003 à 20 h 30 Maison de l’Université, tarifs 10 3 (plein tarif), 7 3 (tarif réduit), 5 3 (carte culture) Ulysse chez Circé montre trois satyres désœuvrés à qui la Muse Calliope et Apollon proposent de raconter un épisode croustillant de l’Odyssée. Ils vont ainsi rejouer un des épisodes les plus fameux de l’Odyssée où la magicienne Circé transforme en cochons les compagnons d’Ulysse avant d’être vaincue par la ruse d’Ulysse aux mille tours. Spectacle éminemment comique où le drame satyrique reste fidèle à son origine antique et prend une coloration étonnamment moderne.
CRÉATION ET PATRIMOINE PAR L’ENSEMBLE L’ATELIER Voir aussi Derrière la lune 1 Ce cycle de musique contemporaine soutenu par l’Office de diffusion et d’information artistique de Normandie (Odia) permet à chacun de découvrir de jeunes compositeurs ou des répertoires méconnus du XXe siècle. La moyenne d’âge des compositeurs présentés lors des deux prochains concerts n’atteint pas trente ans. À chaque concert une création mondiale interprétée par de jeunes élèves des écoles de musiques de l’agglomération. Pour avoir une idée du répertoire du XXIe siècle. Répertoire vierge ? Jeudi 13 mars à 18 h 30, maison de l’Université, tarif : 4 3 Jeune Création jeudi 3 avril à 18 h 30, Amphithéâtre Axelrad, tarif : 4 3
MUSIQUE DE CHAMBRE Ce sont des musiciens bardés de prix et les concertistes les plus réputés du moment que l’Animation musicale à l’Université invite six fois par an à se produire dans l’amphithéâtre Axelrad. D. Grimal, X. Phillips et E. Strosser Beethoven, Ravel, Schubert. Mardi 18 mars à 20 h 30, amphithéâtre Axelrad. H. Demarquette et V. Mardirossian Grieg, Sibelius, Mardirossian, Beethoven. Mardi 8 avril à 20 h 30, amphithéâtre Axelrad.
LES GRENOUILLES d’Aristophane par Démodocos, centre de poésie antique. Vendredi 28 mars 2003 à 20 h 30 Maison de l’Université, tarifs 10 3 (plein tarif), 7 3 (tarif réduit), 5 3 (carte culture) En 405, peu après la mort d’Euripide et celle de Sophocle, Aristophane envoie Dionysos aux enfers en quête d’un bon poète tragique, car tous les bons sont morts… Mais il faudra traverser le marais des Grenouilles… Dionysos parviendra-t-il à se dégager de l’étau contemporain pour atteindre sans encombre le pays des vrais Initiés ? Une comédie adaptée sans qu’Aristophane ne perde rien de sa verve. Une traduction nouvelle de Sylvie Brunet, libre d’adapter les références. En effet, les pièces d’Aristophane étaient truffées d’allusions aux contemporains. C’est ainsi que tous les noms antiques (personnages politiques, militaires, sportifs, littéraires) qui étaient devenus incompréhensibles pour le public d’aujourd’hui ont été transposés dans notre réalité. La comédie ne peut s’empêcher de se mêler de tout :littérature, politique, sexe, bouffe. À travers ce texte les grands archétypes du comique se constituent une fois pour toutes. Les Grenouilles annonçant la fin prochaine du théâtre, Aristophane nous donne le goût et l’espoir de remonter aux époques anciennes, fondatrices de cet art mystérieux, celui de la représentation devant un public.
MICROMÉGAS d’après le conte de Voltaire, spectacle de marionnettes tout public d’Ézéchiel GarciaRomeu. Dans le cadre du festival «Théâtre en Région» Mercredi 5 mars à 14 h 30 et 17 h 30, jeudi 6 mars à 14 h 00 et 20 h 30 et vendredi 7 mars à 19 h 00 et 21 h 00 Maison de l’Université, tarifs 10 3 (plein tarif), 7 3 (tarif réduit), 5 3 (carte culture) Ce spectacle mis en scène par l’argentin, Ezechiel Garcia-Romeu, virtuose du théâtre de marionnettes et du théâtre miniature est une brillante adaptation du conte de Voltaire qui mêle comédiens, marionnettes, ombres chinoises, images de lanterne magique et vidéo… Conte philosophique du XVIIIe siècle, Micromégas n’a rien perdu de sa modernité. Deux visiteurs de l’espace s’entretiennent avec des terriens à propos de la recherche scientifique mais sauront-ils s’entendrent sur tous les autres sujets et en particulier dans le domaine de la métaphysique, de la politique, de la religion ?
VICTOR ET JULIETTE Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo, extrait de «Choses vues”. Compagnie de l’Illustre Théâtre. Dans le cadre du festival «Théâtre en Région”. Dramaturgie et mise en scène Jean-Marie Villégier Mardi 11 et mercredi 12 mars 2003 à 20 h 30, maison de l’Université, tarifs 10 3 (plein tarif), 7 3 (tarif réduit), 5 3 (carte culture)
Louis Napoléon Bonaparte est président de la République. L’une après l’autre, il rogne les libertés fondamentales. Son mandat s’achèvera en 1852. La constitution interdit au président de se succéder à lui-même. Mais il s’accroche à l’Elysée et se fait acclamer aux cris de «Vive l’empereur». Le coup d’état est proche. «Victor Hugo a relaté ces terribles journées de décembre 1851. Pour composer son Histoire d’un crime, il a sollicité le témoignage de Juliette, sa maîtresse. Notre spectacle croise les récits des deux amants et les accompagne dans cette épreuve décisive, jusqu’à l’exil.» Jean-Marie Villlégier
UNIVERSITÉ DE ROUEN LE PRINTEMPS DES POÈTES
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le printemps des 10/17 mars 2003
POÈTES Qui a dit que les poètes étaient morts ? Que la poésie n’était plus ? Elle reprend même de la vigueur en cette fin d’hiver et sort de terre pour la nouvelle édition du printemps des poètes. Du 10 au 16 mars, un peu partout en France et sur le site universitaire de Mont-Saint-Aignan, les poésies du monde sont à l’honneur pour un dialogue des cultures et une mise en valeur de la poésie d’hier et d’aujourd’hui. La Belgique avec Norge, l’Égypte avec des auteurs contemporains, la France également à travers l’anagrammiste Jean Dupuy ou le poète Jude Stéphan. Pour cette quatrième édition donc, l’Université et l’IUFM collaborent pour faire rimer art du langage et état poétique. Parce que si la poésie ne sert à rien, elle est sûrement indispensable pour porter attention au monde. Alors bons vers à tous.
CONFÉRENCE REGARD SUR DEUX POÉTESSES DU XVIe SIÈCLE Louise Labé et Pernette du Guillet Conférence de Jean-Claude Arnoult Professeur Université de Rouen Mardi 11 mars à 14h00, IUFM
OUVERTURE DU PRINTEMPS DES POÈTES
Poésie et musique égyptienne Goûter-lecture
Au-delà des dates officielles, le Printemps des Poètes se prolonge à l’IUFM CALLIGRAPHIES de Karim Jaafar du 10 au 15 mars à l’IUFM
ADJI BATOUBAKA conteur togolais Lundi 17 mars à 17h30
YOLAND SIMON paysages et pays familiers Mardi 18 mars à 17h30 Prix Jean 2002
MICHEL ROBAKOWSKI lecture rencontre Mercredi 19 mars à 17h00
Lundi 10 mars à partir de 17 h 00 Centre de formation continue, entrée libre
Être poète aujourd’hui au Caire ou ailleurs Table ronde Mardi 11 mars de 10 h 00 à 12 h 00 Salle du conseil de l’UFR des Lettres, entrée libre La soirée consacrée à la poésie égyptienne se veut avant tout un éclairage sur la production récente, une présentation des poètes écrivant en arabe moderne. La première partie de soirée, élaborée avec la collaboration du bureau culturel de l’ambassade d’Egypte, s’attache à deux auteurs Mohamed Ibrahim Aboussina et Mohamed Abdul Moeti Hegazi (photos) qui viennent dire, un panel de leurs textes en version originale, accompagnés d’un traducteur et de deux musiciens : Alain Bertin (oud) et Eric Preterre (flûte).
Dans une rapide présentation, Najib Benhaida expliquera la notion de modernité dans la littérature égyptienne. En seconde partie, Mariette Lancelevée et Saâd Zarrouck proposent une lecture mise en espace de textes de poètes modernes égyptiens. Enfin, pour parfaire ce tour d’horizon, une conférence-débat est organisée le lendemain sur le thème «Éditer de la poésie en Égypte et en France».
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DERRIÈRE LA LUNE
PROJECTION IN THE MOOD FOR LOVE de Wong Kar-Wai Mercredi 12 mars à 16 h 30, cinéma Ariel, place Colbert, Mont-Saint-Aignan César 2001 du meilleur film étranger Sept-cent mille spectateurs français ont succombé à la beauté de ce film de Wong Kar-Wai. Les acteurs ont chacun obtenu leur lot de prix dans les palmarès. Mais on s’attardera surtout sur cette liaison de non dits, d’amours amers, d’échanges de regard... La caméra fantasme sur une époque (Hong Kong 1962), rêve d’un idéal inatteignable, et arrête le temps jusque dans les sourires ironiques d’Angkor. Un bijou d’émotion, de délicatesse, d’esthétisme et de profondeur, d’universalité et de sensibilité. In the Mood for Love nous immerge dans une romance «à la vapeur», et sans voile. La projection sera suivie d’une conférence par Stéphane Coullon «Approche d’un langage poétique dans le cinéma asiatique».
COUP DE POUCE JEUNE AUTEUR
Tonalmiqui et autres chants d’agités Jeudi 13 mars à 18h00 Cafétéria IUFM, Mont-Saint-Aignan, entrée libre Lecture de textes de Fabrice Jacques par Isabelle Lemetais
VERS CONTRE VERRE
Appel à dire et à entendre Mardi 11 mars à partir de 19 h 00 Cafétéria IUFM, Mont-Saint-Aignan, entrée libre Connaissez-vous le Slam ? Ce mouvement culturel né il y a une vingtaine d’années aux États-Unis. L’an dernier nous avions invité à l’Université l’association Slam Production pour vous faire découvrir ce mouvement que Pilot le Hot (grand slameur) définit ainsi : « … un mouvement artistique, culturel et social, marqué par la volonté de rendre la création et l’expression orale accessibles au plus grand nombre : démocratiser la poésie, la dépoussiérer de poncifs encombrants. Résolument porteur d’une mission citoyenne, le Slam donne la parole à celui qui la veut, le temps d’un texte et quelque soit son style. Du coup de gueule salutaire à la badinerie improvisée, le slameur, avec son histoire et sa culture, fait parler sa bouche.» Cette proximité avec la poésie nous a séduits et c’est un moment inspiré de ce mouvement que nous vous proposons de partager lors de la rencontre Vers contre Verre. En quelques mots, le principe est simple, 1/ chacun peut dire un texte dans n’importe quel style mais sur le thème de la femme. 2/ l’accompagnement musical sous quelque forme que ce soit, les costumes et les objets sont interdits, 3/ les interventions ne doivent pas dépasser trois minutes (attention Chronos veille) 4/ un verre sera offert à chaque personne qui osera prendre la parole.
La lecture est un excellent moyen de partager la littérature avec le public et le jeune auteur rouennais Fabrice Jacques adore prêter sa voix et ses textes à ce genre d’exercice. Imprégné par les écrivains de la Beat Generation, par Henri Miller, John Fante ou bien Richard Brautigan, il souligne parallèlement que, chez les Français, l’œuvre narrative de Jean Genet, à la prose aussi surprenante que captivante, a compté dans l’écriture du Buveur d’ombre, un récit composé en 1995. Le 18 mars, Fabrice Jacques et la comédienne Isabelle Lemétais font une lecture à deux voix mélangeant des monologues, de petits textes poétiques et quelques dialogues. Voyage autobiographique mêlant imaginaire et réalité, quête faite de vagabondage, de solitude et de rencontres au hasard des bars, des rues, des chambres, des wagons de métro… Les poèmes, les nouvelles, les textes en prose de Fabrice Jacques puisent dans ses errances. «Tirés de mon dernier recueil, Tonalmiqui (Mourir de chaleur en Aztèque), les textes lus en duo parlent d’un lieu imaginaire où se croisent Jack l’éventreur, Lully la clocharde, Arémis Mastoq le roi des agités de la caboche et d’autres personnages irrémédiablement décalés», résume le Rouennais.
RENCONTRE AVEC
Jude Stéfan Mercredi 12 mars à 14h30 IUFM, Mont-Saint-Aignan, entrée libre
Un bouquet de persil dans les oreilles du bœuf/fait attendre partout la mort avec calme. Jude Stéphan Poète, nouvelliste, essayiste, traducteur, épistolier, moraliste Jude Stéfan est né en 1930. Après des études de droit, de philosophie et de lettres, il enseigne le français, le latin et le grec. Il a maintenant publié une quarantaine d’ouvrages et a reçu entre autres le grand prix de la Poésie de la Ville de Paris en 2000. Il vit en Normandie Son œuvre est aujourd’hui reconnue par beaucoup comme l’une des plus singulière de la poésie contemporaine française. Il y parle de femme, de sexe, de désespoir, de mort, de l’ennui, du temps, de la condition humaine avec une grande distance humoristique. Son dernier recueil de nouvelles Oraisons funestes vient de paraître aux Éditions Champ Vallon.
THÉÂTRE
Remuer ciel et terre d’après Norge - Cie Alias Victor Vendredi 14 mars et samedi 15 mars à 20 h 30 Maison de l’Université, tarifs 10 3 (plein tarif), 8 3 (tarif réduit), 5 3 (carte culture) Idée originale et montage Alain Fleury. Dans le cadre du festival Théâtre en région. Avec le soutien de l’Office de diffusion et d’information artistique de Normandie «Ils sont comme les enfants, les mots : ils ont besoin de jouer quand ils sont jeunes.» Poète francophone, mort en 1990, à l’âge de 92 ans, Norge avait une foi profonde en la vie et un amour gourmand pour les mots. Entier, solide comme un bel arbre, Georges Mogin, dit Norge, a publié six recueuils, des Hauts cris aux Quatre vérités. Certains de ses textes ont été chantés par des personnalités comme Jeanne Moreau. Alias Victor, une nouvelle structure de création dont la direction artistique est assurée par Alain Fleury, propose une exploration, un libre voyage dans les récits poétiques de cet homme à l’écriture riche et vive. Le spectacle Remuer ciel et terre est une composition à travers deux recueils Eux les anges et Vin profond. Alain Fleury a gardé du premier, trois récits et du second, deux textes, dont celui sur un homme transportant des boules de neige de location dans
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UNIVERSITÉ DE ROUEN LE PRINTEMPS DES POÈTES
une voiturette pour les offrir à sa femme et à leurs enfants. Le quotidien ironiquement et tendrement décalé… Dans ces textes que Norge écrivit entre 70 et 80 ans, et où se dégagent une vitalité et une fantaisie étonnantes, un thème transparaît : celui de
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la vie et du rapport de l’homme au monde. «L’homme naît entre ciel et terre et l’homme est peu de chose s’il ne trouve à se situer entre les deux. L’homme est mortel et c’est de cette conscience acceptée qu’il peut tirer sa plus grande envie de vivre,» développe Alain Fleury. Pour ce spectacle poétique, se mélangent aux langages habituels du théâtre, l’image vidéo, la composition sonore, la danse et l’acrobatie. Sur scène, Alain Fleury, Thomas Chassebourg qui a travaillé avec de nombreux chorégraphes et Cécile Leneveu, nimbés par la présence musicale d’Isabelle Berteloot, convient les images de Laurent Matthieu pour une confrontation, un dialogue des genres. Création originale à plus d’un titre, Remuer ciel et terre s’inscrit dans le cadre de Théâtre en région et termine sa tournée normande par la maison de l’Université.
EXPOSITION / WORKSHOP
EXPOSITION
Jean Dupuy, un cœur qui bat la poussière
L’affiche, revue murale de poésie
Invité par l’Université de Rouen, l’artiste Jean Dupuy y présente une lecture anagrammatique et une exposition sur ce même thème. Exposition : du 10 au 15 mars, maison de l’Université, de 10 h 00 à 18 h 00 Workshop : du 5 au 8 mars, petite galerie de l’École Régionale des Beaux-arts, rue Martainville, Rouen Performances : jeudi 6 mars à 18 h 30, École régionale des Beaux-Arts Performance lecture Anagramme : mercredi 12 mars à 19 h 00, maison de l’Université «Je préfère tout» revendique Jean Dupuy. Cet artiste multicarte et sans frontière poursuit : «Je suis un artiste qui fait tout.» Difficile de le contrer quand on parcourt les pages qui racontent sa vie et son œuvre. De très nombreuses expositions de New York à Paris, trente et un livres de poèmes, d’anagrammes ou bien d’essais… Jean Dupuy fait des objets, des toiles, des films, des performances, des shows collectifs, des lectures de ses textes : «C’est l’art vivant qui m’intéresse.» Convié à l’Université et à l’école des Beaux-Arts, il montrera différents aspects de son travail de plasticien. Et ils sont nombreux depuis les années soixante où, après une période picturale parisienne, il quitte la France pour New York. Jean Dupuy va y découvrir le dynamisme d’une scène artistique et des possibilités créatrices nouvelles. En 1968, il rencontre un vif succès en exposant au MOMA Heart Beats Dust (le cœur qui bat la poussière), un étrange objet conique à base pyramidale fonctionnant grâce aux pulsations cardiaques de la personne qui l’observe. Première œuvre interactive, où le spectateur est absolument nécessaire au fonctionnement de l’œuvre. L’idée principale de tous les objets qu’il réalisa dans les années qui suivirent était de montrer à l’individu des parties de lui-même qu’il ne pouvait voir tout seul, comme l’intérieur de ses oreilles par exemple. Huit ans et bien des productions art-technologiques plus tard, toujours à New York, il rencontre Georges Maciunas, l’un des fondateurs du groupe Fluxus, avec qui il va entretenir une collaboration étroite jusqu’à la mort de ce dernier, deux ans plus tard. C’est à ce moment que, coupant toute relation avec l’establishment, il fait de son loft un lieu de shows collectifs, invitant près de 200 artistes dont Robert Filliou, Ch. Moorman et la famille Fluxus, à la réalisation d’innombrables performances. De retour en France il poursuit ses actions au Musée du Louvre ou à La Villette. En 1984, Jean Dupuy s’installe dans le sud de la France pour jardiner, faire des objets et écrire des livres dont tous les textes en couleurs sont anagrammatiques. À la maison de l’Université, celui qui avoue allégrement qu’à soixante-dix-sept ans il travaille dix à douze heures par jour, va notamment exposer une reproduction d’un dessin d’horloge réalisé par de Vinci où tout un jeu de miroir permet de lire les textes que le génie italien écrivit à l’envers. Pour doubler l’effet, Jean Dupuy y a accolé des anagrammes de son cru d’environ un mètre de haut, répondant ainsi à Léonard en un jeu de mots. Les anagrammes, il les présente comme de grandes équations de lettres. Il en fait un système qu’il développe dans le domaine des arts plastiques mais aussi dans celui de la poésie. À l’occasion du Printemps des poètes, il en offre une lecture sur le campus. «Des textes qu’il faut avoir en bouche et sous les yeux» dit-il. Une lecture certainement très savoureuse où les mots devraient dévoiler une fois encore leurs connexions illimitées.
par les éditions le bleu du ciel du 10 au 18 mars IUFM, Mont-Saint-Aignan
Sortie du livre ou des lèvres, la poésie s’attarde en grand sur la topographie des villes, et l’idée que les gens se font de la poésie en est modifiée. Jean-Jacques Viton Comment faire sortir la poésie des livres ou de l’univers intime de la parole, Didier Vergnaud, le directeur des éditions Le Bleu du ciel a trouvé la solution. En effet, en 1990, il décide de créer de créer une revue de poésie capable de trouver son lecteur de manière efficace. Il fonde L’Affiche, revue murale de poésie, en format géant ces nouveaux objets poétiques sont à exposer dans les bibliothèques, les écoles, les centres d’art et dans la rue. Ceci pour affirmer un accès direct à la lecture, et restituer la création dans l’espace public. Aussi il rassemble dans de belles éditions des plasticiens, photographes, graphistes et des auteurs.... Une page unique va réunir deux entités - un texte littéraire, une proposition plastique - pour former une œuvre nouvelle. L’Affiche s’inscrit dans l’histoire des échanges entre l’art et les mots. Elle constitue son propre espace poétique, à la manière d’un tressage, par le croisement de deux versants : le premier qui renvoie à ce qui est donné à voir, l’autre qui signale ce qui est écrit. Dorénavant, L’Affiche, doublée d’autres profondeurs devra se regarder à deux fois. C’est une sélection de ces pages que vous pourrez voir dans les couloirs l’IUFM du 10 au 18 mars. Au détour des salles de cours prenez le temps de rencontrer ; Michel Herreira, Bernard Noël, Hubert Lucot, Claude Salomon, Philippe Beck, Bernard Heidsieck, Michel Haristoy, Jean Sabrier, Robert Tobal, Didier Destabeaux, Pierre Timari, Patrick Beivard-Valdoye, Christian Prigent, Jean-Marc Baillieu, Jean-Claude Ostende et bien d’autres…
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DERRIÈRE LA LUNE
les univer’s
DANSENT
31 mars / 7 avril 2003 Quand on ne sait pas où donner de la tête, la Semaine de la danse tombe à point nommé. Début avril, professionnels et amateurs vont se relayer sur le plateau de la maison de l’Université pour transmettre cet amour du partage et rendre compte de la noblesse du terme «amateur». En effet, c’est en deux temps et en plusieurs mouvements chorégraphiques que quatre étudiants de deuxième année de Deust de la Faculté des Sciences du Sport ont choisi de faire connaître les multiples visages de la danse sur le campus. Que ce soit à travers le cinéma, les rencontres de danse universitaire, les prestations des différents cours de danse proposés par l’Université ou bien grâce aux professionnels qui mêlent les amateurs à leurs créations cet événement montre que la discipline n’a pas les deux pieds dans le même chausson.
STAGES DE DANSE DANSE CONTEMPORAINE Samedi 8 et dimanche 9 mars Avec Stéphanie Aubin, Cie Larsen En partenariat avec le Rive Gauche Lieu du stage : le Rive Gauche Tarif Carte Culture : 16 3
DANSE SWING Samedi 3 et dimanche 4 mai Avec Mickaël Cadiou En partenariat avec le Rive Gauche Lieu du stage : le Rive Gauche Tarif Carte Culture : 16 3
SPECTACLE
Les pieds dans le pas Les cours de danse du département des sports se donnent en spectacle Mardi 1er et mercredi 2 avril à 20 h 30 Maison de l’Université, tarifs : 5 3, pass festival 10 3 Les cours de danse du département des sports remportent un tel succès au sein de l’Université que deux soirées sont nécessaires pour présenter les diverses approches de cet art du corps et du mouvement. Du step à la danse africaine, en passant par le classique, chacun pourra trouver ballerine à son pied lors de ces deux soirées interprétées par les étudiants. En effet, les 1er et 2 avril, les étudiants souvent amateurs et parfois débutants, des cours de danse de l’Université feront démonstration de leurs talents. Les claquettes, le tango, le rock acrobatique ou bien encore le hip-hop seront de la partie. Soit au total neuf styles bien différents. Les groupes, composés de dix à quinze personnes enchaîneront chacun une pièce chorégraphique d’une dizaine de minutes. Les déhanchements lascifs de la danse orientale, les évolutions langoureuses du tango, les entrechats et pas de deux gracieux sur pointes satinées, les trépidations fredastériennes des danseurs de claquettes, chaque style a ses clichés qui pourraient bien créer quelques surprises. Quoi qu’il en soit, ces petites démonstrations permettent à toutes celles et tous ceux qui n’osent sauter le pas de découvrir le cours qui leur correspond le mieux. Une vraie opportunité offerte aux futures étoiles de projeter leurs courses sans mouiller leur justaucorps...
UNIVERSITÉ DE ROUEN UNIVER’S DANSENT
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DANSE CONTEMPORAINE
L’esprit de corps Rencontres universitaires de danse contemporaine Jeudi 3 avril 2003 à 20 h 30 Maison de l’Université, tarifs : 5 3, pass festival 10 3
CINÉMA
BILLY ELLIOT Dancer du réalisateur Stephen Daldry, distribué en France sous le titre de Billy Elliot, ouvre la Semaine de la danse universitaire au cinéma L’Ariel. Ce petit film anglais à contrecourant des clichés souvent très féminins sur le genre a remporté, lors de sa sortie, un vif succès. Préférant aux jeux de jambes du ring les entrechats et la barre fixe, un jeune garçon délaisse les gants de boxe pour les chaussons de danse. Billy, 11 ans, au talent prometteur, se retrouve alors pris en main par son professeur, Madame Dickinson, qui devine le fort potentiel du garçon. Mais le père de Billy et son grand frère Tony, tous deux mineurs en grève, se battent quotidiennement pour assurer le minimum à leur famille. Les frustrations explosent quand ils découvrent que Billy a dépensé l’argent consacré aux cours de boxe pour payer des activités nettement moins viriles... Billy Elliot au Cinéma L’Ariel, le 31 mars à 20 h 30, tarifs : 5 3, pass festival : 10 3
TARIFS «LES UNIVERS DANSENT» Pass festival : 10 3 pour l’ensemble des spestacles ou 5 3 la soirée (sauf Andy De Groat)
Lors des Rencontres universitaires de danse contemporaine, les ateliers de recherche chorégraphique de Rouen, Le Havre, Caen et Amiens vont se produire sur la scène de la maison de l’Université pour échanger autour de leur réalisation et confronter leur pratique. En effet, si l’Université est un espace parcouru par différents modes de production et de diffusion des savoirs, cette présence forte de la recherche ne peut occulter d’autres façons, moins rationnelles d’accéder à la connaissance, privilégiant l’expérience, l’éprouvé, le sensible, autant d’éléments que la création contemporaine nous invitent à partager. Ils sont en Médecine, Lettres, Sociologie ou bien encore en Allemand et ont en commun un appétit de créer et d’éprouver, mais pas n’importe comment… Venus d’univers (cités) différents, ils se rassemblent pourtant sur un point d’équilibre, la danse contemporaine et l’envie de produire une pièce chorégraphique de bon niveau. Les étudiants du groupe rouennais évoluent sous l’œil extérieur et avisé de Betty Lefevre, Professeur d’anthropologie du corps, qui anime l’atelier de création danse avec Yann Babault et coordonne ces Rencontres universitaires de danse contemporaine. «C’est en voulant ouvrir les sensibilités des étudiants à de nouveaux langages, que s’est initiée l’idée, il y a une douzaine d’années, d’un atelier de création chorégraphique contemporaine à l’Université. Car privées du verbe, les mises en scène des corps proposées par les chorégraphes d’aujourd’hui agissent comme des ouvertures pour écouter et regarder le monde et nous forcent à rompre avec nos habitudes : l’Université c’est la curiosité dans tous ces états» souligne Betty Lefevre. «Et c’est ainsi que chaque lundi, j’aide les étudiants à la construction,
à l’élaboration d’une pièce chorégraphique, mais in finé c’est au groupe de la produire.» ajoute cette dernière. Cette année, la chorégraphie s’articule sur le thème du geste et du texte. Cadavres exquis, poème de Raymond Queneau, extraits d’Alice au pays des merveilles servent de support à la création, une recherche doublée d’un travail corporel sur les signes extérieurs de ruminations intérieures. Le 3 avril, les ateliers d’Amiens animés par Dominique Baumann, de Caen emmenés par Anne-Claire Toutain et du Havre stimulés par Corinne Delaire vont se succéder à travers de petites formes d’une quinzaine de minutes où l’humour devrait faire quelques croche-pieds et gestes déplacés. «L’humour est effectivement un ressort…, s’amuse le professeur. Le danseur peut s’en sortir par une pirouette, c’est un jeu avec ceux qui regardent. La danse, c’est montrer ses émotions par le corps et les faire partager.» C’est également une manière de créer des liens avec d’autres universités normandes puisque les ateliers de Betty Lefevre et Yann Babault devraient s’y produire ensuite, notamment à Amiens.
DES NOTES AUX POÈMES la rencontre d’amateurs et de professionnels autour d’Andy De Groat
Onze poèmes dansés
d’Andy De Groat
Lundi 7 avril à 19 h 00 et 21h00 Soirée de clôture du festival, maison de l’Université Andy De Groat fait partie de ces chorégraphes qui ont un parcours assez long pour avoir connu différents moments de la danse. Américain, Andy a d’abord traversé cette histoire aux États-Unis avant de s’installer en France en 1982. New York 1967, la danse postmoderne, caractérisée par une totale liberté d’esprit, commence à voir le jour et bouleverse les arts de la scène en télescopant forme et style. Cette année-là, Andy De Groat et la chorégraphe Lucinda Childs collaborent avec le compositeur minimaliste Philip Glass et le metteur en scène Bob Wilson pour créer le très célèbre opéra Einstein on the beach. Aujourd’hui l’œuvre d’Andy De Groat compte plus d’une soixantaine de créations présentées dans vingt pays. Son travail se partage entre une relecture du répertoire classique du XIXe siècle comme le Lac des cygnes, Giselle ou Casse-noisette et des collaborations avec les productions lyriques
ou des groupes de recherche chorégraphiques. En résidence à l’Opéra de Rouen, Andy De Groat et la compagnie Red Notes, fermeront le 7 avril, le bal de cette semaine dédiée à la danse par une création, Onze poèmes dansés. Pour Onze poèmes dansés, Andy De Groat, mélange seize jeunes danseurs de l’Académie de Rouen aux interprètes de Red Notes, sa compagnie. Un peu à l’image de se re-création, l’an passé, de Red Notes et de La danse des éventails avec de jeunes danseurs normands lors d’une première résidence à l’Opéra de Rouen, mais en plongeant cette fois-ci dans la nouveauté la plus totale. À la maison de l’Université, Andy de Groat, proposera onze courtes pièces sur des musiques allant de Sérénades de W.A. Mozart aux chansons de Léo Ferré, sans omettre la musique à hauts volts du groupe Prodigy. Soit autant de façon d’appréhender la danse contemporaine et de clore en beauté l’Univer’s dansent.
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DERRIÈRE LA LUNE
festival de
THÉÂTRE étudiant
7/12 avril – 12/18 mai 2003
Un monde à part, deux volets bien distincts et les trois coups de rigueur pour l’entrée en scène de la nouvelle édition du festival de théâtre étudiant. Cette manifestation va se dérouler dans un premier temps, en avril, à la Chapelle Saint-Louis, pour se poursuivre au mois de mai à la maison de l’Université. En deux actes et sept soirées c’est une centaine d’apprentis comédiens qui montent sur les planches. À l’affiche, les ateliers de l’Université qui rendent compte du travail effectué durant l’année et les troupes étudiantes du campus pleines de vitalité qui proposent des pièces venues d’horizons très variés. Koltes et Thomas vont retrouver les bancs de la fac et le Steac Frit servira des matches d’improvisation théâtrale aussi agités qu’un cocktail vitaminé dans un shaker un soir de grand vent…
CIE VU SOUS CET ANGLE LE FESTIVAL À LA LOUPE LE RETOUR AU DÉSERT de Bernard Marie Koltes, par Vu sous cet angle Mardi 8 avril Chapelle Saint-Louis à 20 h 30, tarif unique : 4 3
MATCH D’IMPROVISATION THÉÂTRALE Par le Steac Frit Mer. 9 avril Chapelle Saint-Louis à 20 h 30, tarif unique : 4 3
SOIRÉE CAFÉ THÉÂTRE Par la Réplique Jeudi 10 avril Chapelle Saint-Louis à 20 h 30, tarif unique : 4 3
LA COUPE EST VIDE de Billy Monguy, par R.E.G.A.R. Ven. 11 avril Chapelle Saint-Louis à 20 h 30, tarif unique : 4 3 Présentation des travaux des
ATELIERS THÉÂTRE DE L’UNIVERSITÉ Le corps au théâtre, jeu cinématographique et jeu théâtral et iinitiation à l’improvisation théâtrale Mardi 13 mai maison de l’Université à partir de 19 h 00, entrée libre
HUIT FEMMES de Robert Thomas, par la Réplique Mer. 14 mai maison de l’Université à 20 h 30, tarif unique : 4 3
OUI, MONSIEUR de Lyse Marfil, par Still Kiddin’ Jeudi 15 mai maison de l’Université à 20 h 30, tarif unique : 4 3
Le retour au désert de Bernard-Marie Koltes, par la Compagnie Vu sous cet angle Mardi 8 avril à 20 h 30 Chapelle Saint-Louis, tarif unique : 4 3 Deux ans et la passion dans le sang. La toute jeune compagnie de théâtre universitaire Vu sous cet angle forme une sacrée équipe qui, outre ses douze comédiens, comprend un musicien, un éclairagiste, une costumière, une maquilleuse et un décorateur. Johanne Balemboy, qui assure les mises en scène de la troupe, appréhende le théâtre dans sa globalité, de la lumière au bruitage en passant par l’habitation de l’espace. Quant au texte, en plongeant dans l’univers de Bernard-Marie Koltes, elle donne à dire à ses acteurs une parole poétique, subversive, belle et crue. Le Retour au désert est l’histoire d’une femme qui revient d’Algérie où sévit la guerre d’indépendance pour habiter dans une petite bourgade de France. Chez son frère. Accompagnée de ses deux enfants, Edouard et Fatima, Mathilde va y semer un sacré désordre. Il faut dire que des années plus tôt, elle fut rasée par les Allemands sur dénonciation de celui-ci... Autour de ce rapport - de force - se greffent les aventures des enfants, du neveu qui s’envole, de la nièce qui se fait engrosser. Les douze comédiens se partagent les quatorze rôles sur un rythme soutenu. Une pièce très physique où les personnages se caressent, se mangent le bec, se tombent dans les bras, rentrent, sortent, claquent les portes. Drôle, cynique, véritable parodie du théâtre de boulevard, c’est une des pièces les plus vivantes de Bernard-Marie Koltes. Johanne Balemboy souligne : «J’ai voulu remettre ce très beau texte dans la réalité en travaillant sur le rythme pour que le public le comprenne parfaitement. J’ai joué également sur l’enfermement, sur l’idée que la province est une prison.» Plus qu’une traversée, Le retour au désert est une plongée dans l’univers de Koltes, un auteur mis en lumière par Patrice Chéreau et dont la profondeur a, depuis, fait son chemin sur les planches et jusqu’aux chevets des amoureux de théâtre.
UNIVERSITÉ DE ROUEN THÉÂTRE ÉTUDIANT
STEAC FRIT
LA RÉPLIQUE
Match d’improvisation théâtrale
Des femmes et du café-théâtre
Mercredi 9 avril à 20 h 30 Chapelle Saint-Louis, tarif unique : 4 3
Mercredi 14 mai à 20 h 30, maison de l’Université, tarifs : 4 3
Café-théâtre Jeudi 10 avril à 20 h 30, Chapelle Saint-Louis, tarifs : 4 3
Huit femmes
Pour se prendre une belle tranche d’impro, une solution de soirée : les matches du Steac Frit, (Syndrome théâtral des énergumènes apprentis comédiens de la Fédération régionale d’improvisation théâtrale). Souvent basé sur l’humour parfois bien saignant, taillant dans le vif des grands thèmes récurrents propres au genre tel que les improvisations à la manière des séries américaines ou des films tchèques, le tout sur des sujets aussi affinés qu’une galère en pleine mer ou une surprise party au paradis, l’exercice demande du style, de l’imagination et une solide énergie physique et cérébrale. «Pendant un match, il faut jouer avec spontanéité et en même temps appréhender ce que les autres disent et font pour pouvoir rebondir» explique AnneSophie Lainnemé, l’une des vingt steac friteuse. Le thème, avec ou sans contrainte, est lancé par l’arbitre. Les équipes ont ensuite vingt secondes, l’espace d’un petit instant appelé caucus, en compagnie de leur coach, avant de se lancer sur le ring. Intitulé ici la Patinoire. Le but, bien sûr, est de ne pas se prendre de gadin. Car le public vote à l’aide de petits cartons de couleurs après chaque performance. Un exercice collectif à haut risque en deux mi-temps de quarante-cinq minutes bien orchestrées. Maillots de football sur le dos, accessoires prohibés, les six membres de l’équipe se relaient ou s’épaulent, débridant au maximum leur imagination pour une performance sous haute surveillance. Un Maître de cérémonie officie pour lancer la joute verbale ou pour meubler en cas de coup dur. Bref, que du beau linge pour le laver en public.
Pour cette nouvelle édition du festival de théâtre étudiant, La Réplique qui fêtera ses dix ans fin 2003, va jouer sur deux tableaux. Le plus osé tout d’abord, remis au goût du jour par le réalisateur de cinéma François Ozon, enferme huit femmes pour un suspense à la française. Car ce succès des salles obscures est avant tout une pièce de théâtre signée Robert Thomas et datant des années soixante. Huit femmes donc se retrouvent coincées pendant un laps de temps donné dans une demeure où le mari de l’une d’elles vient d’être assassiné. La coupable est dans les murs… Mais laquelle est-ce ? Les comédiens de La Réplique en donneront le texte intégral lors des représentations en mai à la maison de l’Université. Mais avant ce huis clos haletant, la compagnie fait son café-théâtre à la Chapelle Saint-Louis avec des numéros bien cadencés, dosés d’outrance et de satire, de poésie aussi. Une douzaine de participants, sous la houlette de Caroline Quessandier, vont interpréter des textes de Philippe Avril, de la Comédie du langage ou sur l’alcool au volant. Des parodies de chansons ou d’émissions hautement cathodiques comme Graines de star et consorts épingleront sûrement les ados démons de la musique médiocre. Finissez vos phrases de Jean Tardieu est également au programme. «Un couple se remémore le jour de leur rencontre dans un bar, ils ont bu et sont dans le même état que lors de ce fameux tête-à-tête» développe Caroline. Mélangeant des grands thèmes à de petits sujets de société, les comédiens de La Réplique montrent qu’ils n’ont pas la langue dans leur poche ni la tête dans le sac… Sauf si la mise en scène l’exige !
REGAR
La coupe est vide de Billy Monguy par R.E.G.A.R
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(Regroupement des étudiants Gabonais de Rouen)
Vendredi 11 avril à 20 h 30 Chapelle Saint-Louis, tarif unique : 4 3 La coupe est vide est une satire socio-politique du pouvoir dans ce qu’il peut avoir de caricatural. Dans un état dictatorial, un groupe d’habitants, motivé par un violent désir de liberté, fait de la parole son seul moyen de garder un lien au monde. Ils se réfugient dans les plaisirs des paradis artificiels du bistrot. Quand, dans leur délire de mégalomanie et avec leurs lois iniques, les autorités décident d’interdire l’usage de la parole, la lutte va s’organiser pour le seul bien que la population ne puisse sacrifier, le droit de dire et de narrer. Ce combat prend alors valeur de fable politique dont les protagonistes sont des hommes et des femmes ordinaires que rien ne prédisposait à entreprendre un tel baroud d’honneur. Sous les traits de ces personnages, sous l’action dérisoire et tragique de leur lutte, perce le drame de notre monde aux prises avec la gloriole, le conformisme, la résignation et la déchéance. Cette pièce inédite en trois tableaux est écrite et mise en scène par Billy Monguy, originaire du Gabon, il est actuellement étudiant en Doctorat de Lettres modernes à l’Université de Rouen.
STILL KIDDIN’
Oui Monsieur Comédie musicale de Lyse Marfil par la Troupe Still Kiddin’ Jeudi 15 mai 2003 20h30 Maison de l’Université, tarif unique 4 3 Vous souvenez vous d’Ethan, la première pièce écrite par Lyse Marfil, cette année ce jeune auteur développe son goût de la narration pour nous proposez une suite à la comédie en musique et en poésie cette fois-ci. L’histoire se passe au début du siècle dans le salon d’Ethan, célibataire endurci qui vit avec sa bonne. En s’installant chez son fils, la mère d’Ethan perturbe la vie tranquille qu’il essaie de mener. Un autre univers, les ténèbres, accueille en son sein des créatures farfelues et bienveillantes mais également deux terribles démons dont les desseins risquent d’ébranler à tout jamais ce royaume et le petit monde des mortels.
LA
2003
LUNE 1
BIS
derrière
PROGRAMME CULTUREL DE L’UNIVERSITÉ DE ROUEN
ATELIERS DE PRATIQUES ARTISTIQUES Les inscriptions sont toujours possibles pour le second semestre, adressez vous à la billetterie
LA CARTE CULTURE EST GRATUITE Fréquenter les salles de spectacle de l’agglomération ne peut que compléter vos études, aussi en cette fin d’année, si l’envie buissonnière vous prenait, si les différentes manifestations proposées sur le campus ne vous suffisaient pas, nous vous rappelons que les partenariats négociés avec une quinzaine de lieux culturels vous permettent de fréquenter à moindre coût musées et salles de spectacles, au total c’est presque deux cents rendez-vous qui vous sont proposés de Dieppe à Evreux chaque année. Alors, prenez la Carte culture elle est gratuite, il faut juste une photo d’identité et votre carte d’étudiant à l’Université de Rouen ! Incroyable, non ? Billetterie carte culture maison de l’Université Du lundi au vendredi de 11h à 16h, tél. 02 32 76 92 10
AGENDA MARS/AVRIL/MAI 2003 RÉSERVATIONS BILLETTERIE CARTE CULTURE 02 32 76 92 10 Contact : Université de Rouen - Service Culturel – 1, rue Thomas Becket - 76821 Mont-Saint-Aignan Cedex Tél. 02 35 14 63 38 / Fax 02 35 14 63 33 / E-mail : service.culturel@univ-rouen.fr
MARS 2003 LES 5, 6 & 7 MARS Mercredi 5 à 14 h 30 et 17 h 30 Jeudi 6 à 14 h 00 et 20 h 30 Vendredi 7 à 19 h 00 et 21 h 00 Maison de l’Université
théâtre de marionnettes dans le cadre du Festival «Théâtre en Région” MICROMÉGAS d’après le conte de Voltaire de Garcia-Romeu
MARDI 6 MARS Concert 18 h 00, maison de l’Université PRAJNA Electro Tribal Dub Brasserie du CROUS, entrée libre SAM. 8 & DIM. 9 MARS Le Rive Gauche
Stages danse contemporaine Avec STÉPHANIE AUBIN, Cie Larsen
DU 10 AU 15 MARS maison de l’Université
Printemps des poètes JEAN DUPUY exposition
DU 10 AU 15 MARS IUFM
Printemps des poètes exposition CALLIGRAPHIES de Karim Jaafar
DU 10 AU 20 MARS IUFM
Printemps des poètes exposition L’AFFICHE, revue murale de poésie par les éditions le bleu du ciel
LUNDI 10 MARS à partir de 17 h 00, centre de formation continue
Ouverture du Printemps des poètes L’EGYPTE EN POÉSIE goûter-lecture avec M.I. Aboussina et M.A.M. Hegazi suivi d’une lecture de S. Zarrouck et N. Benhaida mise en espace par M. Lancevée
MARDI 11 MARS de 10 h 00 à 12 h 00, salle du conseilde l’UFR des Lettres
Printemps des poètes ETRE POÈTE AUJOURD’HUI AU CAIRE OU AILLEURS Table ronde
MARDI 11 MARS de 14 h 00 à 16 h 00, IUFM
Printemps des poètes Conférence REGARD SUR DEUX POÉTESSES DU XVIe SIÈCLE Louise Labé et Pernette du Guillet. Conférence de Jean Claude Arnoult, Professeur Université de Rouen
MAR. 11 & MER. 12 MARS 20 h 30, maison de l’Université
théâtre dans le cadre du Festival «Théâtre en Région” VICTOR ET JULIETTE, LE TEMPS DE L’EXIL Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo par la Cie Jean-Marc Villégier l’Illustre théâtre
MERCREDI 12 MARS 14 h 30, IUFM
Printemps des poètes Rencontre avec JUDE STÉFAN
MERCREDI 12 MARS 16 h 30, cinéma Ariel place Colbert
Printemps des poètes Projection et conférence IN THE MOOD FOR LOVE de Wong Kar-Wain APPROCHE D’UN LANGAGE POÉTIQUE DANS LE CINÉMA ASIATIQUE par Stéphane Coullon
MERCREDI 12 MARS 19 h 00, maison de l’Université JEUDI 13 MARS 18 h 00, Cafétéria IUFM
JEUDI 20 MARS 18 h 30, maison de l’Université
Concert-lecture Paroles d’instruments LA CORNEMUSE par Fabrice Lenormand
JEUDI 20 MARS 20 h 30, maison de l’Université
Festival du court-métrage par Courtivore L’ACTE 2
MARDI 25 MARS Concerts à partir de 19h00, maison de l’Univ. LA NUIT DU JAZZ 26 & 27 MARS 20 h 30, maison de l’Université
Théâtre ULYSSE CHEZ CIRCÉ par le Théâtre Démodocos, centre de poésie antique, spectacle en grec ancien et en français mis en scène par Philippe Brunet, Professeur
28 MARS 2003 20 h 30, maison de l’Université
Théâtre LES GRENOUILLES par le Théâtre Démodocos
LUNDI 31 MARS maison de l’Université de 15 h 00 à 16 h 00
A l’initiative de l’Institut des études de la société et de la culture coréenne JOURNÉE DE LA CORÉE : histoire, société, économie et culture coréenne»
LUNDI 31 MARS 19 h 00, cinéma Ariel
Cinéma dans le cadre de L’Univer’s dansent BILLY ELLIOT réalisation Stéphen Daldry
AVRIL 2003 MAR. 1er et MER. 2 AVRIL 20 h 30, maison de l’Université
L’Univer’s dansent DAPS en spectacle
JEUDI 3 AVRIL 18 h 30, amphithéâtre Axelrad
Création et Patrimoine JEUNE CRÉATION par l’ensemble l’Atelier
JEUDI 3 AVRIL 20 h 30, maison de l’Université
L’Univer’s dansent RENCONTRE DE DANSE UNIVERSITAIRE Amiens, Le Havre, Caen et Rouen
LUNDI 7 AVRIL 18 h 00, 21 h 00 Clôture d’Univer’s dansent, collaboration Opéra de Rouen maison de l’Université ONZE POÈMES DANSÉS d’Andy de Groat par la Cie Red Notes MARDI 8 AVRIL 20 h 30, amphithéâtre Axelrad
Musique de Chambre à l’initiative de l’AMU HENRI DEMARQUETTE ET VAHAM MARDIROSSIAN
MARDI 8 AVRIL 20 h 30, Chapelle Saint-Louis
Festival de théâtre étudiant LE RETOUR AU DÉSERT de Bernard Marie Koltes, par Vu sous cet angle
MERCREDI 9 AVRIL 20 h 30, Chapelle Saint-Louis
Festival de théâtre étudiant MATCH D’IMPROVISATION THÉÂTRALE par le Steac Frit
JEUDI 10 AVRIL 18 h 30, maison de l’Université
Concert-lecture Paroles d’instruments BRUICOLAGE ET POLYSON par D. Cousineau et D. Gauvrit
Printemps des poètes ANAGRAMME, performance lecture Jean Dupuy
JEUDI 10 AVRIL 20 h 30, maison de l’Université
Festival du court-métrage par Courtivore L’ACTE 3
Printemps des poètes Coup de pouce jeune auteur TONALMIQUI et autres chants d’agités. Lecture de textes de Fabrice Jacques par Isabelle Lemetais
JEUDI 10 AVRIL 20 h 30, Chapelle Saint-Louis
Festival de théâtre étudiant SOIRÉE CAFÉ THÉÂTRE par la Réplique
VENDREDI 11 AVRIL 20 h 30, Chapelle Saint-Louis
Festival de théâtre étudiant LA COUPE EST VIDE de Billy Monguy, par R.E.G.A.R.
JEUDI 13 MARS Printemps des poètes Café de poésie à partir de 19 h 00, cafétéria IUFM VERS CONTRE VERRE, appel à dire et à entendre VEN. 14 ET SAM. 15 MARS 20 h 30, maison de l’Université
Printemps des poètes festival théâtre en Région REMUER CIEL ET TERRE d’après Norge, par la Cie Alias Victor
JEUDI 13 MARS 18 h 30, maison de l’Université
Création et Patrimoine RÉPERTOIRE VIERGE ? par l’ensemble l’Atelier
DU 17 AU 21 MARS maison de l’Université
exposition virtuelle à l’occasion de la Fête de l’internet BOOKMARK - VISITES GUIDÉES
LES 17 ET 18 MARS Workshop 10h à 18 h, maison de l’Université STREAM YOURSELF par L. Thomas et C.H. Sicard MARDI 18 MARS 17 h 00, maison de l’Université
Semaine de l’internet Mini concert LA BOITE BLANCHE et CARL Y
MARDI 18 MARS 20 h 00, maison de l’Université
chansons.fr festival universitaire de la nouvelle chanson française FRANÇOIS HADJI-LAZARO + FOIRÉ DE ROUE
MARDI 18 MARS 20 h 30, amphithéâtre Axelrad
Musique de Chambre à l’initiative de l’AMU D. GRIMAL, X. PHILLIPS ET E. STROSSER
MARDI 18 MARS cinéma L’Ariel 17 h 30 conférence-débat 20h30 Le tombeau des lucioles 22 h 30 Perfect blue
A l’initiative des étudiants de licence CMOPC et de l’association Sonanbul VISION DE LA CULTURE JAPONAISE À TRAVERS LE FILM D’ANIMATION conférence projection
MAI 2003 SAM. 3 ET DIM. 4 MAI Le Rive Gauche
Stage découverte de la «Danse Swing» Avec MICKAËL CADIOU
DU VEN. 9 AU DIM. 11 MAI quai Jean Moulin
Festival «à quai ouvert» LES PLURIELS proposé par l’association Art&fac
MARDI 13 MAI à partir de 19 h 00, maison de l’Université, entrée libre
Festival de théâtre étudiant PRÉSENTATION DES TRAVAUX DES ATELIERS THÉÂTRE de l’Université animés par Valérie Diome, Yann Dacosta, Yann Berthelot et François Néel.
MERCREDI 14 MAI 20 h 30, maison de l’Université
Festival de théâtre étudiant HUIT FEMMES de Robert Thomas, par la Réplique
DU 15 AU 23 MAI Maison de l’Université
Exposition POUSSIÈRES DU NÉPAL photographies d’Antonio Caniparoli à l’initiative de Marie Court, étudiante
JEUDI 15 MAI 20 h 30, maison de l’Université
Festival de théâtre étudiant OUI, MONSIEUR de Lyse Marfil, par Still Kiddin’
26 ET 27 MAI Maison de l’Université
Rencontres littéraires à l’initiative de l’association Thélème LES JOURNÉES DE LA PLÉIADE
À NOTER ÉGALEMENT EN MAI SEMAINE DU DÉPARTEMENT DE MUSICOLOGIE JOURNÉES DU THÉÂTRE EN LANGUE ANGLAISE
L’IMPRÉVU ÉTANT INCONTRÔLABLE, NOUS VOUS RECOMMANDONS DE RÉSERVER VOS PLACES À LA BILLETTERIE CARTE-CULTURE DU LUNDI AU VENDREDI, DE 11 H 00 À 16 H 00. TÉL. : 02 32 76 92 10 Conception, réalisation : L’ATELIER de communication 02 35 98 00 86 / contact@latelierdecommunication.com – Illustrations : Fabrice Houdry - Y’a rien à la télé Rédaction : Pascale Clermont, François Néel, Laure Voslion – Imprimé sur papier recyclé par Lecerf Rouen Offset, ne pas jeter sur la voie publique.