Derrière la Lune #03

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LA LUNE

OCTOBRE

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PROGRAMME CULTUREL DE L’UNIVERSITÉ DE ROUEN

Cali C’est quand le bonheur ? en concert

C’EST EN OCTOBRE À LA MAISON DE L’UNIVERSITÉ : Un lieu d’échange pour tous (p. 2) / Radio Campus Rouen – Les ateliers de pratiques artistiques (p. 3) la Troupe de l’Escouade en résidence de création (p. 4&5) / du théâtre et des concerts (p. 6&7) les avantages de la « Carte Culture » et tout le calendrier des spectacles (p. 8)


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DERRIÈRE LA LUNE

La Maison de l’Université : On prévoit de belles journées… Depuis cinq ans, chaque mois

à la croisée de la culture et de la recherche Inaugurée en mars 2002 au cœur du campus de Mont-Saint-Aignan,

d’octobre, nous organisons une rentrée

la Maison de l’Université est un espace polyvalent favorisant

culturelle pour vous permettre « Chers

les échanges entre l’Université et la Ville, la recherche et le monde

étudiants » de faire connaissance avec

de l’entreprise.

la Carte Culture et de vous inscrire à la dizaine d’ateliers, qu’artistes et auteurs vous proposent. Grâce à ces petites journées festives vous pourrez également rencontrer les associations culturelles du campus ainsi que des représentants des salles de spectacles de la région. Bref, que du beau monde pour vous organiser une année riche en découvertes : justement, parlons-en. La programmation à l’Université est très diversifiée et pour vous en convaincre nous vous invitons à assister aux spectacles de la rentrée. Tout d’abord Cali, vous savez bien, il fredonne c’est quand le bonheur…, et puis un catch d’improvisation théâtrale avec Les Remue Méninges parce que tout le monde aime ça, et enfin le spectacle de Thomas Germaine Saïd el Feliz qui fait rire jaune. Bon voilà vous savez tout, ou presque parce que cette année pour que vous ne manquiez rien des événements culturels du campus, on a décidé de publier le programme plus souvent. Ainsi Derrière la Lune paraîtra à nouveau en novembre. Il nous reste qu’à vous attendre à la Maison de l’Université, face au SUIO, juste à l’arrêt Campus du Teor1. Bonne rentrée et à bientôt.

Plus d’un an après son ouverture officielle, ce lieu d’échanges fonctionne de façon très active. En tant que salle de spectacles : il s’agit d’un véritable outil, mis à la disposition de chacun, au centre de toutes les initiatives en faveur de la culture. Un lieu d’expression tant de la politique culturelle de l’établissement que des projets impulsés par les enseignants, les chercheurs, les étudiants et plus généralement les partenaires de l’établissement. Un lieu de partage où de nombreux colloques proposés par les laboratoires attestent de la vitalité de la recherche universitaire à Rouen et de l’intérêt que portent les chercheurs tant aux problèmes de société qu’à l’évolution de l’homme et de son environnement ou de la technologie dans tous les domaines. Côté services, y fonctionnent de façon permanente le SIAS-CASCUR pour le personnel, la Cette toute nouvelle structure sert médiathèque associative Sonanbul (3 700 BD, parfaitement à la mise en œuvre des deux missions : culture et recherche. 1 700 CD, 300 vidéos d’animation), l’OTU (Office Elle dynamise également la vie universitaire de Tourisme Universitaire, agence de voyages et en offrant à chacun des acteurs aussi point de vente de billets SNCF), un point de de l’Université la possibilité de partager leurs projets à travers : consultation Presse (Le Monde, Libé, L’Express, Nouvel Obs, le Point ainsi que les titres sportifs Une salle de conférence dotée de cabines de traduction. ou culturels…), la médecine préventive, une caféUn espace d’exposition Voisin de la salle de conférence, il offre un prolongement utile lors des colloques. C’est là téria. De plus les étudiants en situation de hanaussi qu’une étudiante organisa l’an passé la belle expo dicap trouveront à la Mission Handicap un point photo Poussières du Népal et que Jean Dupuy y donna d’accueil, d’aide et de conseil pour la poursuite de une performance dans le cadre du Printemps des poètes. leurs études ou leur insertion professionnelle. L’Amphi Philippe Protais Avec ses trois cents places Côté culture, la billetterie «Carte Culture» ouvre assises, son plateau de 150 mètres carré, un gradin modulable et un éclairage de pointe. C’est un lieu à les portes des spectacles de la région (lire en la fois intime, chaleureux qui s’adapte à tous types de page 8), mais aussi de ceux programmés à la spectacles, permettant ainsi une programmation diversifiée maison de l’Université. C’est également d’ici entre danse, théâtre, cirque et musique. qu’émet Radio Campus Rouen (lire ci-contre). Trois studios de répétition musique avec leur régie Le département de musicologie a par exemple commencé Enfin, une dizaine d’ateliers de pratiques artistid’y installer un atelier de « MAO » (Musique assistée par ques (ci-contre également) proposent une sensiordinateur). bilisation à la réalité de la création. Une vaste salle de répétition théâtre et une salle Ce sont au total six mille mètres carrés que compte cet espace de travail, de recherche, de culture et de découvertes. Et peut-être l’un de vos projets commence-t-il par ce numéro :

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d’arts plastiques ouvertes aussi bien aux ateliers de pratiques artistiques de l’Université, qu’aux troupes étudiantes, artistes en résidence ou associations des personnels... Des salles de travail informatique, avec une soixantaine de postes ouverts de 8 h 00 à 20 h 00. Quatre salles de réunion, Des locaux associatifs et syndicaux.


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101.3 FM* L’esprit de liberté de

Radio Campus Rouen Perchée au dernier étage de la Maison de l’Université, Radio Campus Rouen reprend l’antenne pour sa troisième rentrée. Et dire que tout est parti d’une petite annonce dans un couloir de la Fac…

ATELIERS DE PRATIQUES ARTISTIQUES

Êtes-vous prêts pour

l’expérience ? Jeudi 16 octobre, à compter de 17 h 00, tous les intervenants, artistes et auteurs qui animeront cette année les ateliers de pratiques artistiques, ainsi que les partenaires de la Carte Culture, seront présents à la Maison de l’Université. N’hésitez pas à venir les rencontrer, et vous inscrire… Si les disciplines proposées sont variées – théâtre, danse, photo, BD, écriture, chant, arts plastiques… – la philosophie des ateliers, elle, est unique : il s’agit de vous proposer sur un semestre, soit environ dix séances de deux à trois heures et limitées à quinze participants, une prise de conscience de la réalité de la création ! C’est-à-dire qu’on ne vous promet pas de faire de vous des peintres, des comédiens ou des romanciers, mais des

Liste et horaires des ateliers de pratiques artistiques, dont trois nouveautés cette année, à découvrir en dernière page. Un programme détaillé sera disponible le 16 octobre, lors de la journée d’inscription.

amateurs avertis de ce fait à la fois très simple et incompréhensible que l’Art est aussi une question de patience, vient avec des années de labeur, et parfois en une seconde, pfuit, peut vous abandonner pour vingt ans… Vous n’avez pas cessé de lire ? Alors c’est très bon signe, et peut-être deviendrez vous, effectivement, un créateur… Ce semestre en tout cas peut vous éviter bien des pièges et vous faire gagner en maturité. Il ne s’agira pas de formation à l’Art – se forme-t-on d’ailleurs jamais, sinon par la pratique personnelle ?, ni même d’une initiation, mais d’une sensibilisation à une expression personnelle qui ne soit pas narcissique, mais liée à la mise en public – le travail du semestre sera soumis au regard extérieur – et une invitation à se mesurer à l’Art comme partage et engagement sur des valeurs. En tant que créateur d’œuvres, vous en saurez plus sur la nécessité ou non pour vous de passer les prochaines années à travailler le projet de vos rêves. En tant qu’amateur, spectateur, lecteur, vous gagnerez

en finesse de jugement et verrez que le plaisir procède de la connaissance de ce qu’il en coûte, de réaliser « cela ». Prêt pour l’expérience ? Il vous en coûtera vingt Euros pour l’année (une place pour le spectacle de votre choix vous sera offerte) et vous ne pourrez vous inscrire qu’à un seul atelier. Une seule passion par vie, n’oubliez pas ça… La rentrée culturelle Jeudi 16 octobre à partir de 17 h 00 - Entrée libre

Sébastien Balzac, responsable d’antenne Nous sommes en 1997 ; Sébastien Balzac, responsable aujourd’hui d’une antenne partagée par près d’une centaine de bénévoles, poursuit alors un cursus informatique lorsqu’une annonce retient son attention : des étudiants proposent de se « réunir », rien de plus dans un premier temps, afin de discuter de l’éventuelle possibilité de… L’on imagine la suite : si beaucoup sont intéressés pour faire de la radio, peu se sentent de faire la radio. C’est pourtant bien cet esprit de « do it yourself » qui continue de présider à la confection d’une trentaine de créneaux horaires, essentiellement musicaux mais aussi d’infos locales et culturelles, le tout dans treize mètres carrés et au moyen d’un émetteur de 100 W, d’un ordinateur gérant le « juke-box » nocturne (diffusion 24h/24, dont directs jusqu’à 22 h 30, s’il vous plaît !), de quatre micros en simultané… et même pas de lampe rouge à la porte pour prévenir les importuns que bon sang, on est en direct ! Le résultat ? Un charme fou, quelque chose comme l’esprit « radio libre » de 1981 qu’on croyait perdu, avec juste un sens des responsabilités en plus : ici, on veille aux dérapages… C’est que sa première autorisation d’émettre, ce précieux sésame des ondes délivré par le CSA à l’été 2001, Sébastien en parle encore avec émotion : « Trois ans à se battre, dont la dernière de pur acharnement… On n’en pouvait plus ! » Grâce aux subventions, l’hébergement gracieux par la Maison de l’Université et surtout la passion de chacun à faire partager le genre musical dont il est spécialiste, ce sont beaucoup d’itinéraires, d’envies et de savoirs qui se rejoignent là, sur le 101.3*, comme un flot tumultueux… Au fait, vous avez une idée d’émission ? Quelque chose que vous pensez être – voire êtes réellement – seul à connaître ? N’hésitez pas à appeler, mais attention : si votre radio se met à sonner, il y a des chances pour que ce soit vous… Le téléphone est dans le studio ! * Fréquence à confirmer courant octobre


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(comment sommes-nou

RÉSIDENCE la troupe de l’Escouade à l’assaut de la Fac’

Invitée en « résidence de création », la troupe prépare La dispute de Marivaux. Mais une simple représentation théâtrale, fût-elle d’une incroyable actualité (La dispute, c’est la Real-TV trois siècles plus tôt), ne pouvait suffire au toucheà-tout Emmanuel Billy : un cocktail à base de multimédia, d’interactivité, d’interventions « flash » et d’installation vidéo ambulante s’apprête à faire trembler tout le campus… Vous n’y échapperez pas !

EMMANUEL BILLY

VIDÉOMATON !?!? Mais qu’est-ce que c’est ????

« IL Y A DES ŒUVRES QUI NE ME QUITTENT PAS. » Un texte écrit par l’auteur, metteur en scène

On n’a pas fini d’en parler sur le campus : le VIDEOMATON ! Entre gueuloir et isoloir, le VIDEOMATON (c’est la merveilleuse fantaisie de votre serviteur que de l’écrire toujours en majuscules, non mais) est une boîte, pardon, un monolithe, d’abord installé à la Maison de l’Université du 13 au 17 octobre, et qui ensuite, du 18 octobre au 28 novembre, va se déplacer (presque) tout seul sur le campus, de resto U en halls d’amphi… Histoire de faire durer le suspense quant à la définition exacte d’un VIDEOMATON, écoutons de nouveau Emmanuel Billy : « Curieux de nature, j’aime explorer, fouiner,

Vidéomaton par le théâtre de l’Escouade du 13 au 17 octobre à la Maison de l’Université et du 18 octobre au 28 novembre sur le campus.

expérimenter. Je joue pour le public, or tous les publics m’intéressent. Demande-t-on à un peintre de se limiter à une couleur ? Selon l’instant et le sujet, un choix artistique s’opère. Alors nous allons jouer en salle et après… à suivre ! » Donc sorti de la pièce ou d’une répétition, vous tombez sur un monolithe ; bien informé, vous vous dites : « Mais je n’ai pas la berlue, mais oui, c’est un VIDEOMATON », et là, pénétrez à l’intérieur. Une voix d’hôtesse de l’air précise l’utilisation de la prise de vue, sollicite votre autorisation… Vous pressez un bouton… Ça y est, la machine a pris le contrôle de votre image et vous, vous parlez, vous disputez, vous soliloquez, vous monologuez (attendez que je fasse Maj F7 pour les synonymes), vous dites, eh oui vous dites, vous discourez, vous grommelez, vous vous mettez à crier… Et à la sortie, recevez un ticket d’invitation à venir découvrir, fin novembre, le montage final des images ainsi collectées ! Et si vous ne voyez pas le rapport avec la pièce de Marivaux, rendezvous donc page de droite.

et « meneur de troupe » voici quelques années, alors qu’il était avec ses congénères en résidence 1 5:01:27

au Volcan du Havre, en dit long sur son esprit joueur : N’oublie pas Bob Morane ! C’est donc « contre tout guerrier » qu’Emmanuel Billy explore les formes qui l’intéressent, et tant pis pour les vieilles chapelles : œuvres classiques, contemporaines, théâtre de rue ou pour enfants, installations… Un art pas tout à fait étranger à celui 1 5 :01:31

du dispositif. Billy a d’abord pratiqué la danse et s’est penché aussi sur les marionnettes ; mais sa fascination pour les mots le dirige vers l’art dramatique et les ateliers du TGP à Saint-Denis. Puis comédien sous la direction de Jos Verbist, Marc Lador, Alain Milianti ou Alain Bézu, il fonde en 1992 la Troupe de

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l’Escouade, avec laquelle il développe sa vision personnelle, oscillant entre sensibilité et insolence, gravité et dérision. Sa mise en scène d’On ne badine pas avec l’amour lui ouvre les portes de la Scène nationale du Volcan. Comme toujours chez les dynamiteurs de forme, il y a chez lui un respect profond pour les grands auteurs. Son critère d’élection ? « Que la création questionne le monde, explique-t-il, de par son propos, sa forme ou son parti-pris. Les siècles qui nous séparent de Marivaux n’ont en rien entaché son propos. » Quant au choix de La dispute :

Emmanuel Billy dirigeant les répétitions : impliqué et passionné

« Avec l’ampleur qu’ont pris les Reality Shows de ces dernières années, la pièce s’est imposée d’elle-même ».


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s passés de la peur de Big Brother à l’ère du Loft ?)

Les F.A.I.R.U. !?!? Mais c’est quoi donc ????

La dispute et le Loft… Paru récemment, De Marivaux et du Loft de Catherine Henri rapporte comment un professeur de lycée s’est vu rétorquer lors d’une étude de La dispute : « Mais… c’est le Loft ! » Sur semblable constat, enrichi d’une profonde réflexion sur l’image, la duplicité des sentiments et la complication des rôles entre acteurs et spectateurs, l’Escouade a fondé sa « résidence » sur un package : théâtre + installations. Et si le campus s’apprête à devenir un terrain d’expérimentation, c’est en complète cohérence avec le thème même de la pièce : Marivaux présente un « laboratoire » où grandiront quatre nouveau-nés subtilisés à leurs parents, élevés dans l’isolement puis réunis à l’âge des premiers émois amoureux. L’objet étant pour les deux initiateurs, le Prince et Hermiane, de trancher leur dispute : la première infidélité est-elle venue de l’homme ou de la femme ? Ainsi pensent-ils, grâce à leurs cobayes purs de tout référent, explorer la naissance du sentiment humain. Vingt tableaux se succèdent dans cette comédie en un acte et en prose, et qui, peut-être trop en prise avec nos préoccupations du XXIe siècle, ne connut en 1744 qu’un maigre succès public. Pour suggérer la surveillance de ces héros d’un « loft » d’autrefois, l’Escouade utilisera l’écran et l’outil multimédia : images et son se joueront en direct, en interaction avec le jeu des comédiens. Ce travail d’équipe mobilise décors originaux, créations musicale et vidéo, et surtout une permanente imagination au service de la rigueur du propos. La dispute de Marivaux par le théâtre de l’Escouade représentations les 3, 4 et 5 décembre

Un ensemble théâtre+multimédia

L’acronyme est joli : Formes Artistiques d’Interventions Rapides à l’Université. Comme pour le VIDEOMATON (lire page de gauche), il s’agit avant tout de communiquer et de questionner de « disputer », créant ainsi plusieurs ponts entre les différents acteurs de l’opération : les artistes et l’univers de la Faculté, la troupe et les étudiants, les étudiants entre eux. Les F.A.I.R.U. proposent aux étudiants de s’initier au batelage, à l’improvisation, au théâtre « de rue » et autres formes atypiques, via des « interventions flash » provoquant la curiosité d’un public non averti : étudiants, personnels et corps enseignant pris sur le fait, dans leur vie quotidienne à l’Université. Et ce, n’importe où, y compris en appartement ! Ainsi du 17 au 28 novembre, afin de clore en beauté la résidence de l’Escouade, le groupe d’intervenants volontaires (deux à dix personnes) encadrés par un comédien de la troupe, livreront-ils un happening ludique, dynamique et poétique. L’ensemble reposera sur un canevas organisé autour d’un thème de la pièce de Marivaux : l’image et son reflet, la découverte de l’autre, l’admiration, le désir, l’envie, la jalousie. Ce sont au total dix-sept heures que les participants passeront au côté des comédiens. Cette pratique s’inspire largement du « théâtre de l’opprimé » d’Augusto Boal, ce Brésilien qui dans le contexte des juntes militaires des années Soixante, inventa une forme dramatique subversive on ne disait pas encore « interactive ». Boal offrait au public la possibilité d’arrêter l’action, et d’indiquer différentes pistes aux comédiens. S’ouvrait ainsi l’ère du « spect-acteur ». De ce théâtre-limite, l’Escouade a appris l’intense liberté, F.A.I.R.U et propose de la propager par le théâtre hors les murs de la salle de l’Escouade de spectacle. du 17 au 28 novembre


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THÉÂTRE Un professeur, un étudiant… deux créateurs originaux D’un côté, un prof de Lettres classiques qui actualise Aristophane, maître de la satire politique connu pour sa critique de la démocratie ; de l’autre, un « thésard » en Lettres modernes qui loin de son Gabon natal, dresse le portrait de gens ordinaires aux prises avec un état dictatorial : un beau chassé-croisé en perspective…

Itinéraire d’un Arlequin clandestin Il avale la scène comme le Bip-Bip du dessin animé et parle à la vitesse d’un scatman, onomatopées comprises. Son texte, il le connaît sur le bout des doigts et pour cause : il le réinvente à chaque représentation, sur un canevas écrit par lui. Mais qui se cache derrière ce masque de Commedia dell’Arte ? Ce petit Arlequin du XVIe siècle transposé dans la réalité d’aujourd’hui, c’est Saïd, un jeune Marocain venu tenter sa chance en Europe. Ou tel, enfin, que l’a imaginé l’auteur et interprète Thomas Germaine, un jour où il était lui-même en exil, à Barcelone en l’occurrence. Formé au Conservatoire de Rouen, il poursuivait ses études d’art dramatique dans la capitale catalane lorsque la vision de files d’attente devant les bureaux de l’immigration l’arrêta : le personnage du clandestin maghrébin était né. Saïd tombera dans tous les leurres placés sur son chemin par une Europe en trompe-l’œil, miroir aux alouettes dont ce spectacle d’une heure quinze mené tambour battant se veut la dénonciation douce-amère. L’acteursoliste nous faire basculer d’un émoi à l’autre, et interprète à la fois le jeune exilé et les protagonistes rencontrés au fil de son odyssée, comme un théâtre d’ombres autour de sa solitude parfois enfantine, parfois violente, toujours exploitée. Le texte y gagne en rythme, les répliques s’enchaînant comme on bascule d’un pied sur l’autre : « On va avoir nos papiers ? – Non, on va avoir un ticket. – Un ticket ? Pour avoir nos papiers ? – Non, un rendez-vous pour avoir un dossier. – Un dossier ? Pour avoir nos papiers ? – Non, là, ils examinent le dossier ». Et encore, ce n’est que le canevas : il faut l’imaginer soufflé, scandé, martelé, avec toute l’expérience d’un spectacle rôdé depuis janvier 2002, de la farce à la tragédie, jusqu’au tourbillon. Said el Feliz de Thomas Germaine Mardi 14 octobre 20h30 Gratuit pour les étudiants, T.R 5 3, T.P 10 3

Le théâtre Demodokos, lors du festival d’Avignon Avant de plonger dans les thèmes de ces pièces à découvrir – ou redécouvrir – cette année à la Maison de l’Université, on peut louer l’originalité des deux démarches. Philippe Brunet, associant avec lui des étudiants issus de toutes les UFR au sein de Demodocos, son « Centre de poésie antique », présente Les grenouilles d’Aristophane en remplaçant tous les noms d’origine par des personnalités d’aujourd’hui ! Trahison ? Plutôt fidélité à l’esprit, puisque le grand Athénien écrivait pour le temps présent le sien. Il était donc juste de l’actualiser. Mais la performance de traduction (signée Sylvie Brunet) ne s’arrête pas à une simple transposition ; la réécriture, inventive, parvient à restaurer sur scène les codes du théâtre antique : diction, versification, utilisation de masques… Billy Monguy de son côté, c’est-à-dire dans sa chambre de la Cité universitaire, a écrit La coupe est vide, sa première pièce d’auteur. Son groupe à lui s’appelle R.E.G.A.R. (Regroupement des Étudiants Gabonais de Rouen) et la scène où tout se joue… un bistrot peuplé d’hommes et de femmes ordinaires. Sauf que, branlebas de combat, les autorités viennent de décider d’interdire l’usage de la parole !

Et voici nos consommateurs lancés dans un véritable baroud d’honneur pour rappeler « qu’ils » n’auront pas leur liberté de parler… De la parole au bavardage, il y a un pas que Dionysos se refuse à franchir : envoyé par Aristophane aux enfers afin d’en ramener un bon poète tragique comme on n’en fait plus, il devra s’affranchir du coassement des grenouilles… Par une étrange mise en abyme, à partir d’une pièce déjà particulièrement auto-réflexive, cette descente aux enfers en forme de retour vers le passé épouse la démarche même de Philippe Brunet, qui dit pratiquer « l’archéologie théâtrale ». Le résultat ne ressemble à rien de connu aujourd’hui, où Billy Monguy, au contraire, part d’un vécu quotidien. Son approche communautaire, attentive à la réalité des régimes politiques africains, prend une portée universelle au moyen de l’humour et de la satire. Par leurs différences et aussi leurs nombreux points de convergence, ces deux démarches disent l’étendue des initiatives possibles au sein de l’Université. NB : ces deux spectacles, déjà rôdés l’an passé, seront reprogrammés dans les prochaines semaines.


FLAMENCO-JAZZ

Vincent Le Gall, chercheur en émotion Il est un prodige de la guitare, mais dit « détester le jeu froid de certains grands techniciens ». À découvrir, un flamenco-jazz gorgé de feeling… Les lecteurs des Cahiers de la guitare connaissent ses analyses fines, aussi bien en musique « savante » que « populaire ». Mais c’est à l’œuvre qu’il faut découvrir Vincent Le Gall, né à Caen en 1977. Assisté d’une seconde guitare, d’une flûte traversière et d’un percussionniste, à quoi peuvent s’ajouter un chanteur et un danseur, son « flamenco-jazz » produit un son captivant. De la tradition, il conserve l’essentiel : le rythme et l’émotion. Et des maîtres qui ont révolutionné le genre, comme Manolo Sanlucar – « Il a créé ses propres modes… Le travail d’une vie ! » – ou Paco de Lucia – « Pour sa rigueur… son souci du détail… sa perfection technique », le jeune prodige a retenu le goût des mélanges et de la quête. Sa musique peut ainsi se définir comme un canevas irréprochable sur lequel se développent, en toute liberté mélodique et harmonique, les influences les plus riches, « utilisant simplement ce qui semble nécessaire à l’émotion. » Quant à l’alchimie avec les autres musiciens, il le dit tout net : « Nous sommes devenus les meilleurs amis du monde ». L’explication de cet art rigoureux et chercheur gît peut-être dans ce « devenu »… Vincent Le Gall, flamenco Jeudi 6 novembre 20h30 Étudiant 5 5, tarif réduit 7 5, plein tarif 10 5

CALI

MUSIQUE

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et ses petites perversités

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Sauf accident de parcours, il devrait bientôt devenir difficile de voir Cali de près : bonne raison de ne pas manquer son passage par l’ambiance intimiste de la Maison de l’Université. En voilà un à qui le succès pend au nez, et ce sera tant pis pour lui. On ne souffle pas sur les ondes, en plein été brûlant, un air qui s’appelle C’est quand le bonheur ? sans risquer de rencontrer celui de la popularité. Mais Bruno Caliciuri, rebaptisé « Cali », vient du punk et de Léo Ferré, et devrait rester fidèle à ses mauvaises manières : « Il y a cette question qui hante mes nuits : combien de jours de deuil à la mort de Johnny ? » À propos de rocker belge, c’est plus à Arno que fait penser ce garnement de trente-cinq ans : même résistance de coureur de fond (trois cents dates en cinq ans), et même pomme de terre bouillante dans la bouche pour redoubler l’étrangeté des mots. Cali sait que tout est politique à commencer par l’intime (« J’imagine ses gros doigts qui défilent sur toi comme une armée de soldats qui tendraient le bras droit ») et que si l’amour est possible, c’est après la bataille. Ainsi le voit-on, sur la pochette, le visage lacéré par les griffes d’un chat, tenant dans ses bras le matou coupable et désormais apaisé. L’amour parfait, écrit en rose sur le noir de sa chemise, prend alors une saveur plus complexe... Cali possède ce talent rare de composer des textes sophistiqués avec l’air de ne pas y toucher – et même l’air, parfois, de se vautrer complètement. La chanson Pensons à l’avenir, avec ses circonstancielles enchaînées et ses futurs scabreux – « Je redoute juste le moment où tu poseras ta tête sur mon épaule où tu murmureras : pensons à l’avenir, baby » – atteint des sommets de perversité amusante. Et plus loin dans l’album, peut-on rien imaginer de plus vicelard que cette antéposition : « Je trouve plus doux de maman les dessous » ! ? Plus Verlaine que Rimbaud, plus Miossec que Bashung, Cali tient une position difficile où la poésie véritable prend le risque d’apparaître déguisée en son contraire selon le sens commun. Au fait, il est originaire de Vernet-les-Bains, du côté de chez Pascal Comelade, autre grand spécialiste de la dissimulation talentueuse de son propre talent. Y aurait-il à proximité de Perpignan un microclimat de l’intelligence un brin maso ? Voire. L’homme, dit-on, déploie sur scène des techniques plus directes de séduction : une incroyable énergie pour deux guitares, un piano et un violon alto, voilà qui n’est pas sans rappeler les Soirées belles à Sienne d’une certaine Louise dont on sait qu’elle attaque… Cali en concert Mercredi 15 octobre 20h30 Gratuit pour les étudiants, T.R 5 3, T.P 10 3


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PROGRAMME CULTUREL DE L’UNIVERSITÉ DE ROUEN

AVEC LA CARTE CULTURE (GRATUITE), TOUS LES SPECTACLES POUR 4,60 7 ! Il suffit désormais d’un petit coup de tampon sur votre Carte d’Étudiant pour vous ouvrir les portes de dix-sept lieux culturels sur Rouen et les environs : spectacles au prix unique de 4,60 3, invitations à des stages, conférences, vernissages de musées… Chaque lundi, une liste des propositions « Carte Culture » sera réactualisée sur les bornes d’informations culturelles. Vous réservez votre place à la Maison de l’Université, où l’on vous remet un ticket que vous échangerez ensuite, une demi-heure avant la représentation, contre votre billet définitif. Côté musées, pour la même somme de 4,60 3, vous est attribué un « Pass Musée Université » donnant accès aux trois musées de la Ville de Rouen. Rendez-vous à la billetterie Carte Culture - maison de l’Université (02 32 76 92 10). Ouverte de 11 h 00 à 16 h 00 du lundi au vendredi.

Outre les musées, les lieux partenaires sont : Centre d’Art, d’Essai et de Création (Mont-Saint-Aignan, derrière la place Colbert), Théâtre Duchamp-Villon (Hangar 23), Léonard de Vinci / Opéra de Rouen (place des Arts), Théâtre des 2 Rives (rue LouisRicard, près de l’Hôtel de Ville), Chapelle Saint-Louis (place de la Rougemare), Trianon Transatlantique (Sotteville), Théâtre MaximeGorki (Scène Nationale de Petit-Quevilly), Le Rive Gauche (SaintÉtienne du Rouvray), Cirque Théâtre d’Elbeuf (l’un des derniers cirques « en dur » de France…), La Traverse (Cléon, festival de Blues en novembre), L’Abordage (Evreux), Dieppe Scène Nationale, Le Volcan et L’Agora (Le Havre), A.R.C.A.D.E (Notre-Dame de Gravenchon), nouveau partenaire cette année, le Rayon Vert (SaintValéry en Caux, programmation en théâtre, danse, chanson).

AGENDA OCTOBRE 2003 RÉSERVATIONS BILLETTERIE CARTE CULTURE 02 32 76 92 10 CONTACT Université de Rouen / Service Culturel – 1, rue Thomas Becket - 76821 Mont-Saint-Aignan Cedex Tél. 02 32 76 92 40 / Fax 02 35 14 63 33 / courriel : service.culturel@univ-rouen.fr CONFÉRENCE-DÉBAT LUNDI 6 OCTOBRE 12 H 30 - ENTRÉE LIBRE Cycle : 30 minutes pour comprendre L’ÉVOLUTION DU SPORT CONTEMPORAIN par Alain Loret Si la majorité des composantes du sport ; techniques, technologies, règlements et offres de services des fédérations sont restés stables durant 50 ans, on assiste depuis les années 80, à une évolution sans précédent du milieu sportif. Ce qui n’est pas sans conséquence pour les organisations institutionnelles… CONFÉRENCE MARDI 7 OCTOBRE 19H00 - ENTRÉE LIBRE INTRODUCTION À L’ART MODERNE par l’Association Pour l’Art Contemporain Une réflexion générale sur les caractéristiques et les enjeux majeurs de la modernité notamment à travers deux de ses mouvements initiaux : le fauvisme et l’expressionnisme

18H00 - ENTRÉE LIBRE À L’OCCASION DE LIRE EN FÊTE LA PAROLE AUX POÈTES avec Slam production Le style : libre. L’accompagnement : interdit. Le temps de parole : pas plus de trois minutes… Aux héros du « slam », faiseurs de prose et autres versificateurs, un livre de poche sera offert. Mais les curieux sont les bienvenus… THÉÂTRE D’IMPRO JEUDI 16 OCTOBRE 20H30 GRATUIT POUR LES ÉTUDIANTS, TARIF UNIQUE 5 3 CATCH IMPRO par les Remue Méninges Sous la houlette d’un Monsieur Loyal en délire, deux duos de comédiens rivalisent d’à-propos, entraînant le public dans leur création éphémère.

INSTALLATION DU 13 AU 17 OCTOBRE MAISON DE L’UNIVERSITÉ DU 18 OCTOBRE AU 28 NOVEMBRE SUR LE CAMPUS VIDÉOMATON par le théâtre de l’Escouade

CONFÉRENCE-DÉBAT LUNDI 20 OCTOBRE 12 H 30 - ENTRÉE LIBRE Cycle : 30 minutes pour comprendre APPORT THÉRAPEUTIQUE DE LA STIMULATION CÉRÉBRALE DANS LES MALADIES NEURODÉGÉNÉRATIVES par Jacques Weber La maladie de Parkinson et ses traitements, notamment la Stimulation Cérébrale Profonde

THÉÂTRE DE RUE MARDI 14 OCTOBRE 13 H 00 PARVIS DE LA MAISON DE L’UNIVERSITÉ - ENTRÉE LIBRE BOULEAU SIMONE-RAYMONDE N’HABITE PLUS À CETTE ADRESSE par Les Raz’Bitumes Le quotidien de deux voisins, chamboulé par l’arrivée d’un troisième. Ou plutôt : d’une troisième… Un spectacle mouvementé et burlesque, entre théâtre de rue, cirque et percussions !

CONFÉRENCE MARDI 21 OCTOBRE 19H00 CUBISME ET CONSTRUCTIVISME par l’Association Pour l’Art Contemporain En rompant délibérément avec la représentation de l’espace telle qu’elle était pratiquée depuis la Renaissance, le cubisme engage un processus de déconstruction du réel qui ouvre la voie à toutes les audaces. (rens. : 02 35 52 04 38)

THÉÂTRE MARDI 14 OCTOBRE 20H30 GRATUIT POUR LES ÉTUDIANTS, T.R 5 3, T.P 10 3 SAID EL FELIZ de Thomas Germaine Comment en parler ? On pourrait dire : Commedia dell’arte…, Arlequin…, un seul comédien qui interprète des dizaines de personnages…, un sujet d’actualité : l’immigration et les miroirs aux alouettes… L’histoire d’une destinée ordinaire racontée de façon extraordinaire (voir aussi page 6).

ROCK MERCREDI 22 OCTOBRE 20H30 ROCK EN STOCK en concert

CHANSON FRANÇAISE MERCREDI 15 OCTOBRE 20H30 GRATUIT POUR LES ÉTUDIANTS, T.R 5 3, T.P 10 3 CALI en concert Sauf accident de parcours, il devrait bientôt devenir difficile de voir l’auteur de C’est quand le bonheur de près : bonne raison de ne pas manquer son concert à la Maison de l’Université (voir page 7). LA RENTRÉE CULTURELLE JEUDI 16 OCTOBRE À PARTIR DE 17 H 00 - ENTRÉE LIBRE ATELIERS ET VISITE DÉCOUVERTE Dans une ambiance conviviale et festive, étudiants et personnels de l’Université, rencontreront les partenaires carte culture et les animateurs des ateliers de pratiques artistiques. Si vous désirez cette année faire du théâtre, de la photographie, du chant, de la bande dessinée participer à un atelier d’écriture ou vous initier à l’art contemporain, c’est le moment de vous inscrire. Si vous désirez découvrir la programmation carte Culture et celle de l’Université c’est le moment de rencontrer les acteurs culturels de la région et certains des artistes qui sont invités lors de la saison.

COMÉDIE MUSICALE JEUDI 23 ET VENDREDI 24 OCTOBRE 20H30 TARIFS : TP 5 3, TR 3 3 OUI MONSIEUR par la Troupe Still Kiddin’ de Lyse Marfil Une suite d’Ethan, première pièce de Lyse Marfil, dans laquelle ce jeune auteur développe son goût de la narration en musique et en poésie. L’histoire se passe au début du siècle dans le salon d’Ethan, célibataire endurci qui vit avec sa bonne. En s’installent chez son fils la mère d’Ethan perturbe la vie tranquille qu’il essaie de mener... RÉCITAL DE PIANO MARDI 4 NOVEMBRE 20H30 - AMPHI. AXELRAD (UFR LETTRES) JONATHAN GILA, piano Un concert à l’initiative de l’Animation Musicale à l’Université (rens : 02 35 07 38 92) MUSIQUE DU MONDE JEUDI 6 NOVEMBRE 20H30 ÉTUDIANT 5 3, TARIF RÉDUIT 7 3, PLEIN TARIF 10 3 FLAMENCO par Vincent Le Gall (voir page 7). L’IMPRÉVU ÉTANT INCONTRÔLABLE, NOUS VOUS RECOMMANDONS DE RÉSERVER VOS PLACES À LA BILLETTERIE CARTE-CULTURE DU LUNDI AU VENDREDI, DE 11 H 00 À 16 H 00. TÉL. : 02 32 76 92 10

ATELIERS DE PRATIQUES ARTISTIQUES Voici, avant la journée de présentation du jeudi 16 octobre (17 h 00, Maison de l’Université), un premier aperçu des activités proposées. (lire également en page 3). Un programme détaillé des ateliers sera disponible ce jour-là.

LES PETITS NOUVEAUX Photo (animé par Michel Francisci, le mardi de 17h30 à 20h30). Bande dessinée (Michel Cabos, le mercredi de 18 h 00 à 21 heures). Écriture (Sylvain Coumoul, le jeudi, même horaire).

LES (DÉJÀ) CLASSIQUES Création danse (Manuella Brivary, Betty Lefevre). Arts Plastiques « Initiation à l’Art Contemporain » (Dominique Penloup, le mardi de 18 h 00 à 20h00). Chanson (Annie Bultel et François Godefroy, le mercredi de 16 h 30 à 18 h 30 - à partir de janvier 2004). Théâtre Initiation à l’improvisation (François Néel, le lundi de 16 h 00 à 18 h 00, et Yann Berthelot de 18 h 00 à 21h00). Théâtre Le rire et l’excès (Scène Nomade, le mardi de 18 h 00 à 21h00).

LES STAGES Danse contemporaine (stages accessibles même aux débutants ; prix avec la « Carte Culture » : 16 3) : Virginie Mirbeau (15-16 novembre, sur la scène du Rive Gauche, à Saint-Étienne du Rouvray), Agnès Dufour (6-7 décembre au CSU), Sylvain Groud (2425 janvier 2004 au « Rive Gauche »), Héloïse Rémy (7-8 février, CSU), Mickael Cadiou et Didier Théron (20-21 mars, 10-11 avril). Théâtre : les F.A.I.R.U. (lire explications page 5) : Inscriptions le jeudi 16 octobre lors de la journée d’information. Musique de Chambre (avec le Trio « Epsilon ») : Réparti sur quatre week-ends, ce stage ouvert en priorité aux cordes, pianos et bois requiert un niveau minimal de deuxième cycle d’école de musique, de conservatoire, ou une équivalence, et donnera lieu à un concert, du trio au quintet. Gratuit, il se déroulera au Conservatoire National de Région de Rouen. Inscriptions à la billetterie « Carte Culture ».

BIENTÔT... Théâtre avec Vincent Delerm et Sophie Lecarpentier / Compagnie l’Eolienne / la rentrée littéraire / Tom Johnson...

PROCHAIN NUMÉRO DE «DERRIÈRE LA LUNE» FIN OCTOBRE Conception, réalisation : L’ATELIER de communication 02 35 91 10 80 / contact@latelierdecommunication.com – Couverture : ilustration de Sophie Grassard - Y’a rien à la télé Rédaction : Pascale Clermont, Sylvain Coumoul, François Néel – Imprimé sur papier recyclé par l’imprimerie ETC - Yvetot – ne pas jeter sur la voie publique.


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