Derrière la Lune #03

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derrière

LA LUNE

NOVEMBRE

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PROGRAMME CULTUREL DE L’UNIVERSITÉ DE ROUEN

Et si on jouait à… …découvrir : Le fait d’habiter Bagnolet, pièce de Vincent Delerm (p. 2) Matéi Visniec, auteur roumain par la compagnie Akté (p. 3) de la danse avec Trio F (p. 4) la galerie Du Bellay, dédiée à l’art contemporain au cœur du Campus (p. 6) le concours photo du PUN, les conférences scientifiques pour tous (p. 7) le FSDIE (soutien aux projets étudiants) et tout le calendrier des spectacles (p.8)


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DERRIÈRE LA LUNE

Écho de toutes les questions du monde La culture et la liberté se conjuguent facilement à la maison de l’Université. Elle est l’écho de toutes les questions du monde. Le djembé et son rythme nous resituent devant l’immensité de l’horizon africain. La musique de la grande guerre de Verdun à Douaumont nous rappelle les rangs hachés, d’une jeunesse sacrifiée. Les images du coup d’Etat au Chili nous renvoient à la fragilité de la Démocratie. L’amour et la poésie seront également présents à travers les textes d’un jeune rouennais Vincent Delerm qui prend une stature nationale et ceux plus classiques de Marivaux. Je vous souhaite beaucoup de plaisir et d’enrichissement personnel à travers ces découvertes. Jean-Luc Nahel, Président de l’Université de Rouen

Un gars, une fille La naissance de l’amour vue par Vincent Delerm : forcément drôle et (un tout petit peu) cynique… Sur une mise en scène (très) originale de Sophie Lecarpentier, sa pièce Le fait d’habiter Bagnolet prolonge l’univers doux-amer de ses chansons. Vincent Delerm et Sophie Lecarpentier ont tous deux habité Rouen, dans la même rue… mais ne s’y sont pas rencontrés. C’est pourtant bien à la demande pressante de la jeune femme - « Certains écrivent pour le théâtre ; moi, j’ai écrit pour Sophie Lecarpentier » - que Vincent Delerm devait signer Le fait d’habiter Bagnolet… bien qu’ils ne se soient pas non plus rencontrés à Bagnolet. D’ailleurs Vincent n’était alors pas connu comme chanteur, et se produisait une fois la semaine « devant vingt-cinq personnes les soirs de folie ». Bref, chercher des explications rationnelles à cette rencontre amicale et artistique serait aussi vain que de vouloir justifier la scène avec Raymond Devos dans Pierrot le Fou. Cette scène-bulle du film de Godard, Sophie Lecarpentier en convoque le souvenir ému pour donner une image à l’écriture de Vincent : « Un style très Nouvelle Vague, tout de faux raccords. » Et c’est fort logiquement que la représentation s’achèvera par la projection d’un court-métrage de trois minutes donnant à la situation imaginée par Delerm son fin mot : « Simon et Alice préfèrent se raconter le film de leur relation plutôt que de la vivre. » Pour cette raison, la pièce entière s’organise sur un paradoxe : le futur couple est là, physiquement, pour son premier dîner en tête-à-tête dans une pizzeria ; toutefois, les mots prononcés ne s’adressent pas à l’autre, et sont le simple reflet de pensées non censurées. Petits calculs, brusques élans, renonciations et mensonges, tout

nous est offert dans sa vérité nue. On imagine la puissance comique d’un tel dispositif : rien n’est écrit au style direct, et c’est le public même que chacun prend malgré lui à témoin. Simon, un rien macho, pense qu’Alice ne calcule rien ; Alice au contraire calcule tout, mais croit sans cesse susciter par sa ruse des événements qui seraient advenus de toute façon. Pour donner vie à ce muet dialogue de sourds, Sophie Lecarpentier n’a pas ménagé son imagination et mis à profit son expérience de la mise en scène. Celle qui fut un temps l’assistante de Jean Dautremay à la Comédie française, puis de Jean-Pierre Vincent au Théâtre des Amandiers de Nanterre ainsi qu’au théâtre du Châtelet, a imaginé pour ce spectacle tout un éventail de sollicitations visuelles et sonores : alcôve centrale coulissant sur elle-même, musique de Corelli alternant avec les mélodies sur trois notes de boîtes à musique cassées, animation sonore réalisée en live par un troisième personnage, depuis le bruitage « pizzeria » (assiettes, couverts) à celui plus subtil des émotions (ultrasons légers, frottements de cuir et de tissus)… Chapelle St-Louis, Et lorsqu’on lui demande les 7, 8, 9, et 11 si la pièce montée sera novembre 2003. Maison de moins grinçante que la l’Université, les 13, pièce écrite, elle répond 14 et 15 novembre dans un éclat de rire : 2003 à 20h30. « Elle sera pire ! ». Tarifs : 5 5, 9 5, 15 5


NOVEMBRE 2003

THÉÂTRE

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CAFÉ-THÉÂTRE

Neuf nuits avec une inconnue

Les sages poètes de l’impro Refusant les diktats du

Un beau matin, un jeune homme s’éveille à côté d’une femme

tout-compétition, la troupe

qu’il ne connaît ni d’Ève ni d’Adam… Par la compagnie havraise

rouennaise des Remue

Akté, toute la poésie du dramaturge roumain Matéi Visniec éclate

Méninges renoue avec une

dans cette pièce au titre improbable : L’histoire des ours pandas

improvisation théâtrale à

racontée par un saxophoniste qui a une petite amie à Francfort.

tendance « freestyle ».

Ni plus ni moins.

Le « match » d’impro, codifié dans les années soixante-dix par les Québécois Robert Gravel et Yvon Leduc, connaît une dérive : les comédiens ont cessé de se considérer en tant que partenaires d’un imaginaire à construire, mais comme des adversaires. Sur ce constat, les Remue Méninges ont décidé en 2001 de quitter le circuit des championnats. Fini le « match », voici le « Catch Impro », librement adapté de son homonyme strasbourgeois. Exit l’arbitre, place au « maître de jeu » complice des comédiens. Capable d’interrompre une scène pour introduire un élément qui loin de brider la création éphémère, la propulse vers un supplément de fantaisie. Le résultat impressionne par sa rigueur : « freestyle », ils le sont par leur refus du système de fautes, mais leur « réflexes d’impro » orientent leurs saynètes vers une cohérence qu’on jurerait écrite. Et s’il n’y a plus d’exclusions comme dans la formule québécoise, qui se voulait une parodie de match de hockey, voire la transposition de la ferveur populaire et sportive à l’univers du théâtre, les règles n’en sont pas moins acquises. Car ces règles avaient un sens, celui d’assurer à la scène sa cohérence. Ainsi, pas question de traverser une « table » si le partenaire en a dessiné une par sa gestuelle. Chacun ne peut tirer à lui le scénario en cours par un brusque écart. Le rire n’en est que plus grand, voire le ravissement face à ce qui tient de la voltige sur un fil jamais rompu. Et comme les Remue Méninges ont chassé l’interprétation abusive de la règle pour en retrouver l’esprit, c’est toujours le public qui attribue les points, dans une ambiance conviviale dont le succès ne se dément pas.

Sophistiquée et ludique, la mise en scène de Pierre Richards plonge le comédien, la comédienne et leur répondeur téléphonique (véritable troisième personnage de la pièce) dans neuf ambiances successives différentes, de la comédie au thriller, toutes recouvertes d’un voile de surnaturel. Neuf tableaux de théâtre, neuf nuits : celles que la mystérieuse inconnue (AnneSophie Pauchet) propose au jeune homme (Arnaud Troalic) de passer en sa compagnie, afin de l’aider à retrouver la mémoire. Pourtant, au fur et à mesure de leur dialogue, le mystère s’épaissit, et le rêve s’en mêle. Lui est dans la réalité du désir charnel, elle dans l’impalpable. L’idée de jouer cette pièce est venue de la comédienne, et de leur désir à tous deux, « un peu égoïste » dit-elle, de jouer ensemble. Et si le personnage féminin est la mort, prête à emporter l’homme dans son sillage, jusqu’à la fusion ultime, c’est une belle histoire d’amour qu’on peut aussi y voir, dans un décor très Maison de l’Université, mardi 25, mercredi 26 et jeudi 27 novembre à 20h30. Tarifs : 5 5, 7 5, 10 5. Cette manifestation bénéficie du soutien de l’ODIA.

Anne-Sophie Pauchet et Arnaud Troalic, un couple mystérieux

doux, des lumières tamisées, des sons atténués… Les niveaux de lecture multiples sont du reste la marque d’un auteur aimant mêler humour et tendresse, avec un soupçon de désespoir. Dramaturge, mais aussi poète et journaliste, chroniqueur à RFI depuis 1990, le Roumain Matéi Visniec a acquis sa célébrité internatio-

nale à la chute du bloc de l’Est. La vingtaine de pièces écrites entre 1977 et 1987 ont toutes été interdites par la censure. Il obtiendra ensuite en France le statut de réfugié politique, puis la nationalité française. Ainsi que le dit Pierre Richards, « Ces neuf nuits ne sont peutêtre que le songe d’un exilé sur son propre sol ».

La troupe se donne un nouveau défi pour son show du 18 novembre à l’amphi Axelrad : composer toute une pièce entièrement improvisée ! Ce sera déjà sa seconde prestation de l’année sur le campus.

Pièce montée le mardi 18 novembre à 20h30, amphi Axelrad, tarifs : 5,5 5, 7 5.


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DERRIÈRE LA LUNE

DANSE

CABARET

Trois femmes Fantasques ? Fanfaronnes ? Non… pas Furieuses, tout de même !? Allez savoir, tant les trois danseuses du Trio F, emmenées par Gisèle Gréau, ne semblent écouter que leur bon plaisir… Tenez, vous, public, êtes invités par Gisèle Gréau, Manuela Brivary et Andrea Sitter à apporter le soir du spectacle un objet qui vous est cher… Un habit, une image, un texte… Eh bien vont-elle s’en servir et l’intégrer à l’action ? Peutêtre, peut-être pas… Libre à elles

de choisir, selon leur inspiration du moment ! Fou-fou-fou, ce trio F parle, chante, danse évidemment (la compagnie rouennaise « Pas Ta Trace » fut fondée par Gisèle Gréau après un travail de dix années dans l’univers de la danse contemporaine), mais

Un ODNI en Haute-Normandie Domestique, véritable « Objet Dansant Non Identifié » qui terminera la saison 20032004 par l’Université de Rouen, vient de prendre son envol du côté de Val de Reuil… C’est une chorégraphie de Frédérike Unger et Jérôme Ferron, qui s’enrichira au fil des mois de la participation d’un guitariste, d’images vidéo, et d’une remise en question permanente de son propre propos. C’est un work-in-progress (on travaille d’abord le geste, puis la musique, puis la scénographie) qui s’offre un périple normand de longue haleine : en résidence depuis août au Dancing/studio de la compagnie Beau Geste et au Théâtre éphéméride de Val de Reuil, bientôt visible - pour ne citer que la destination la plus proche - à l’Espace Culturel François Mitterrand de Canteleu (le 2 décembre). C’est actuellement l’étape préliminaire, où l’on explore la seule « matière corporelle ». Le thème : ce point de basculement où le geste devient mouvement. Au fil des rencontres et des spectacles (la résidence se poursuivra à Dieppe Scène Nationale à compter de janvier), l’idée va s’affiner et sa présence s’affirmer dans le sens d’un authentique « dialogue dansé ». C’est un pas de plus dans l’affirmation de l’UniverLe 2 décembre sité de Rouen comme un pôle culturel connecté aux à 19h, espace autres acteurs de la région, puisqu’au printemps, culturel François soit après Dieppe et avant Octobre en Normandie, Mitterrand, Canteleu. destination finale, le spectacle quasi parvenu à son Le 23 janvier à point de maturité observera une dernière étape en 18h30, Dieppe résidence à la Maison de l’Université. Scène Nationale.

ne joue par contre pas la comédie. Non, à l’image de ce petit objet personnel qui deviendra peut-être, le temps que dure un rêve, une vie à part entière et insoupçonnée, ce sont des « situations dansées » qui passent, s’entrechoquent, libèrent des fluides. Mais de quoi s’agit-il au juste ? De « cabaret » ? C’est en effet leur préférence, avec des spectateurs à table et une configuration de caféconcert. Le spectacle lui-même se refonde entièrement à chaque fois selon l’espace, les réactions du public… D’une « création collective » ? Aussi, oui, tant les trois personnalités entrechoquent leurs différences en toute égalité. Andréa Sitter étudia le violon et le théâtre, suivit un cursus de danse classique à l’Académie de Munich et de danse contemporaine auprès d’artistes fameux. La transdisciplinarité ne lui fait pas peur, elle qui depuis 1995 a pour habitude de se produire avec un plasticien ou un

Un co-accueil INSA et Université de Rouen, avec le soutien de l’ODIA. Mardi 19 et mercredi 20 novembre à 20h30. Tarifs : 5 5, 7 5, 10 5.

comédien. Idem de Manuela Brivary, qui passa de la danse classique au théâtre (cours Simon) avant de retourner vers la danse, mais contemporaine cette fois. Quant à Gisèle Gréau, si elle fit d’emblée le choix de la danse et s’y tint, son parcours avec Pas Ta Trace ressemble fort à une perpétuelle mise en danger, en toute indépendance. Alors, spectacle composite, le Trio F ? Assurément, mais attention : il ne s’agit pas de juxtaposition, car les risques de la rencontre existent bel et bien. Chacun apporte son univers que se réapproprieront les autres créateurs et interprètes. Voix, couleurs, sons, rires et gravité, tout se mélange et décolle, car les choses les plus belles, au fond, restent toujours en suspension… POUR L’ÉGALITÉ DES CHANCES On le sait, hélas : l’inégalité (salariale, mais pas seulement) persiste entre hommes et femmes. L’Université de Rouen participe activement à un processus national de réflexion sur la question. Parce qu’il présente sur la condition féminine un regard impliqué, le spectacle « Trio F » est programmé dans le cadre d’une démarche de sensibilisation.


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MUSIQUE CIRQUE & DANSE

CONCERT-CONFÉRENCE (1)

La compagnie Eolienne réinvente les arts de la piste

Découvrir les instruments africains La popularité en Europe du djembé dissimule la formidable diversité des instruments traditionnels d’Afrique noire.

Terminé, le cirque à (grand-)papa !? Entre insolence, goût des mélanges et relecture très personnelle des icônes d’hier et d’aujourd’hui, c’est en courtes séquences dansées que se déploie le « cirque chorégraphié » imaginé par Florence Caillon, fondatrice de l’Eolienne en 1999 et également compositrice (la musique des Histoires du père Castor, c’est elle). Il faut dire que l’univers sonore joue un rôle à part entière dans ce cirque pas comme les autres, au point qu’on peut y « voir » un véritable élément de décor : ambiances glanées au moyen d’un minidisc au cours de voyages, de promenades ou tout simplement parmi le quotidien… Des extraits dialogués de films, des récits, des situations banales ou exceptionnelles, de simples bruits cohabitent avec la musique originale cosignée par l’Attirail. Sur cette base, sept séquences chorégraphiées - c’est le titre du spectacle, Séquence/7 - développent du solo au quatuor mille prouesses et figures : tous sont voltigeurs, mais chacun a sa spécialité : qui est « porteur », qui danseuse, qui contorsionniste… Du travail aérien, l’accent est porté sur la phase de suspension. Les « figures de prouesses » elles-mêmes doivent se faire « piliers chorégraphiques ». Les gestes enfin se lient à la musicalité même de law voix. Enfin, et peut-être surtout, cet arsenal conceptuel, physique, scénographique et tout simplement spectaculaire oriente l’art du cirque vers des thèmes forts - ce qui n’empêche pas l’humour du traitement. L’humain, la foi, la Mardi 9 décembre, 14h30 et 19h30. féminité, le corps, alterMercredi 10 déc., nent avec des relectures 19h30. Durée : 1h15 « déjantées », le mot est Tarifs : enfants 3 5, étudiants et d’eux, de contes célèbres accompagnateurs 5 5, tels que le Petit chaperon tarif réduit 7 5, rouge… Décoiffant. plein tarif 10 5.

Musicien, universitaire et pédagogue originaire du Congo-Brazzaville, directeur des Ballets Kodia, collaborateur régulier du Musée de l’Homme et de la Cité de la Musique, Jean Loulendo nous propose une promenade en un territoire musical mal connu où les instruments ont pour nom : sadar, dudun, tama, chekere, bala, kora, sanza… A noter que Jean Loulendo a participé au coffret Africa (éd. Fuzeau) et au livre/cd de contes Wambi le chasseur d’antilopes (Actes Sud / Cité de la Musique). Maison de l’Université, jeudi 20 novembre, 18 h 30. Entrée Libre.

CONCERT-CONFÉRENCE (2)

La drôle de musique des Poilus Où il est démontré que la Grande Guerre, par son brassage social, ethnique et culturel, a aussi provoqué une révolution musicale dont l’écho continue de nous parvenir… Claude Ribouillault, journaliste et musicien, publia un bel ouvrage aux Éditions du Rouergue : La musique au fusil. Équipé d’un gramophone à manivelle, d’un vidéo-projecteur et de pièces exceptionnelles (photos, cahiers de chansons, instruments bricolés) empruntées à ses collections personnelles, ce passionné nous parlera avec une sensibilité au moins égale à sa culture du sujet d’un drôle de bric-à-brac : manches

Claude Ribouillault Maison de l’Université, jeudi 4 décembre, 18 h 30. Entrée Libre.

à balais, métaux d’obus, boîtes de sardines ou à cigares des paquetages… Toutes choses hétéroclites qui servaient aux soldats à fabriquer des copies « sauvages » d’instruments de musique. Celle-ci, interdite en première ligne, renaissait en seconde et dans les camps de prisonniers. Soudain, grâce aux violons et mandolines de ces « luthierscolleurs-bricoleurs », la musique cesse de faire marcher au pas et mêle tous les styles : d’abord des cultures dominantes, c’est-à-dire urbaines voire strictement parisiennes, puis bientôt métissées. Ainsi des musiciens du Nord de l’Inde découvrent-ils les cornemuses françaises, un « violoneux » grossit-il l’effectif d’un orchestre de camp, fourni par un

luthier populaire serbe… Alors si, de la guerre mondiale à la world music, il y a tout de même un pas qu’il faudra près d’un siècle à franchir, l’on peut avancer que c’est dans ce fourmillement que s’est amorcé le brassage de la musette, du jazz naissant, des musiques manouches, et cet esprit de mélange qui vaut encore aujourd’hui.


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DERRIÈRE LA LUNE

IMAGES

EXPO PHOTO

Le Chili sous Pinochet par Alexis Duclos Collaborateur d’Associated Press puis de l’agence Gamma, récompensé par un « Fuji Film press Award » pour un sujet sur la condition des malades mentaux en Côte d’Ivoire, Alexis Duclos a «couvert» la famine en Afrique et la déforestation au Paraguay, les momies Ibalois des Philippines et les bouleversements en Europe de l’Est… La sélection qu’on va découvrir couvre la période allant de la tentative d’assassinat contre le général Pinochet, en septembre 1986, jusqu’à l’élection de Patricio Alwin en décembre 1989.

Et puis, il a eu l’opportunité de photographier Augusto Pinochet lors d’un voyage dans le sud du pays. Ces images de l’ex-dictateur sont uniques et plusieurs d’entre elles, totalement inédites.

Du 17 au 28 novembre. Mardi 25 novembre : vernissage et dédicace du livre d’Alexis Duclos «Photographies».

ART CONTEMPORAIN

La galerie Du Bellay, ou la belle anomalie… Ou comment une galerie atypique, gérée par le CROUS et rattachée à la résidence universitaire de la Pléiade, parvient à soutenir la création étudiante tout en attirant des pointures internationales de l’Art contemporain… « J’ai vu des gens des environs arriver avec leur Libé sous le bras, étonnés de découvrir dans la presse nationale un lieu proche de chez eux… » François Alleaume, responsable de la galerie Du Bellay, sourit encore de certains « coups » réussis à force de persévérance : trois années pour satisfaire aux exigences de Felice Varini, nouveau maître de la perspective, qui grâce au soutien du Musée des Beaux-Arts de Rouen consentit enfin à peindre à même les murs ses lignes aujourd’hui effacées, art éphémère oblige. Et le public a suivi, venu de Paris, de Strasbourg, jusqu’au campus de Mont Saint-Aignan, première à droite après le restau U du Bois. C’est un drôle de destin que celui de cette structure, née d’une préoccupation moins conceptuelle que légale. La rénovation, dans les années quatre-vingtdix, des chambres de la Pléiade avec salle de bain intégrée, posa la question du 10 % obligatoire dévolu aux locaux communs. Plutôt que de signer, à la Marcel Duchamp, les douches et autres lavabos devenus inutiles, l’on préféra consacrer l’équivalent en surface à la création vivante : le théâtre Ronsard et la galerie du Bellay étaient nés. Pierre Ardouvin exposa ici ; Matthieu Mercier, commissaire d’une exposition en 2001, exposera lui-même bientôt à Beaubourg ; la galerie est désormais référencée sur les guides de l’Art contemporain. Mais cette réussite en cache d’autres, plus précieuses aux yeux de François Alleaume, encore ému de raconter comment les questions d’un étudiant ont modifié durablement son approche de l’Art : « C’est une découverte perpétuelle, et cela fonctionne dans les deux sens ». Nulle surprise, alors, à le voir comparer à un « deuxième Noël » sa joie de mars-avril, lorsqu’il découvre ce que les étudiants des Beaux-Arts de Rouen et de l’École d’Art du Havre (peutêtre aussi de Caen cette année) ont trouvé en réponse à la thématique lancée par lui, pour l’exposition collective du printemps. « L’an passé, explique-t-il, j’ai été surpris par des œuvres au fort engagement citoyen ; le thème de cette année devrait s’orienter vers la place de l’œuvre dans une réalité sociale, la notion de territoire… » L’objectif étant aussi bien de montrer au public l’art tel qu’il se pratique dans les écoles que d’offrir aux jeunes artistes leur premier public. Ce juste dosage - « Un travail d’horlogerie ! » - entre le local et le national, les étudiants et le public, fait tout le prix d’un lieu qu’il est aussi bon de fréquenter au quotidien, comme on pousse une porte parce qu’on a vu de la lumière… François Alleaume fait la visite à la demande, et sans chercher à imposer un regard, préférant fonder la discussion sur celui du spectateur, fût-il novice. Galerie Du Bellay, Résidence universitaire La Pléiade, rue du Maréchal de Lattre de Tassigny, accès par le bus 8.


NOVEMBRE 2003

ET ÇA AUSSI...

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PHOTOGRAPHIE

SCIENCES

Concours photo du PUN : la sixième édition est ouverte !

« 30 minutes pour comprendre »

Cette année, le concours «Objectif Normandie»

initié par M. Marc Weill, professeur de Sciences

du Pôle Universitaire Normand invite tous

à l’Université de Rouen, vise à vulgariser sans

les étudiants photographes à composer sur

trahir des sujets variés, et d’intérêt général.

le thème du… vent.

Présentées par des spécialistes reconnus, à qui est demandé un effort particulier de synthèse (30 minutes…), ces conférences sont destinées aux étudiants et personnels de toutes disciplines et de tous statuts. Pluridisciplinaires, « elles doivent offrir, explique Marc Weill, la possibilité d’acquérir en un temps réduit des informations et une culture affinée dans des domaines de la connaissance parfois éloignés de la pratique quotidienne ». Cette initiative est partie d’un constat : « L’Université représente un gise-

Le titre est explicite : ce cycle de conférences

ment considérable de savoirs et de compétences dont les étudiants, et parfois nous autres professeurs, ne sommes pas pleinement conscients ». Alors rendez-vous deux fois par mois, le lundi à la Maison de l’Université : la conférence commence à 12 h 30 précises. Prochaines conférences : Le 3 novembre : Production dans les plantes des protéines dédiées à la thérapie humaine. Le 17 novembre : Psychologie et crime, psychologie du crime. Le 1er décembre : Permanence et mutation de la carte électorale française.

CINÉMA + CONFÉRENCES

Claude Lanzmann à Mont-Saint-Aignan

Les cinq lauréats du concours 2003

« Le vent », donc. Claude Simon intitula ainsi l’un de ses plus beaux livres, et vous n’êtes pas obligés d’en écrire un volume, non : un petit cliché devrait suffire, mais quel cliché… Vu le temps de saison, la date du vendredi 28 novembre 2003 devrait être idéale pour rendre une œuvre en forme de coup de rafale, de coup de tabac, de brise ou de bise, et si vous aurez peut-être quelque mal à ramener le mistral et la tramontane, qui sait, peut-être vous présenterez-vous cheveux au vent ? Comment ? Du vent que tout cela, bon pour les moulins et autres éoliennes ? Les organisateurs, qui ne sont pas des girouettes mais aimeraient bien, certes, être décoiffés par votre inspiration, promettent 1 000 euros au gagnant. 600 pour le second, puis 300, 200, et jusqu’à 100 pour le cinquième. Les vingt premières photos seront exposées dans les établissements du Pôle Universitaire Normand durant toute l’année 2004.

Voici quelques points de règlement : • Le concours est réservé aux étudiants du Pôle Universitaire Normand qui regroupe l’ENSICAEN, l’IUFM, et l’Université de Caen BasseNormandie ; l’INSA, l’IUFM et l’Université de Rouen ainsi que l’Université du Havre. • Les candidats devront faire parvenir au maximum 3 photos, entre 13 x 18 cm et 18 x 24 cm. Chaque photo pourra être accompagnée d’un titre dactylographié de 6 mots maximum. Le règlement du concours est à votre disposition dans les établissements du Pôle et sur le site Internet : www.poluninorm.asso.fr • Les candidatures doivent être déposées ou envoyées par la poste (le cachet faisant foi) au plus tard le vendredi 28 novembre 2003 à l’adresse suivante : Pôle Universitaire Normand « Objectif Normandie» ; Campus Côte de Nacre - BP 5084 ; 14078 Caen cedex 5. Il nous reste évidemment à vous souhaiter … bon vent !

Sa présence accompagnera la projection de son film Sobibor, 14 octobre 1943, 16 heures, le 28 novembre au cinéma Ariel. Ruth Beckermann (sous réserve également) présentera A l’Est de la guerre. Cette programmation s’inscrit dans le cadre des journées d’études organisées par le CR2A (Centre de recherches sur l’Allemagne et l’Autriche) sur le thème : « L’indicible - Formes et représentations de l’indicible dans l’espace franco-germanique au XXe siècle ». Les conférences auront lieu les 27 et 28 novembre à la Maison de l’Université, et porteront sur Freud, Rilke, Kafka, Celan, Duras, Blanchot, Arendt, Jabès, Adorno et autres penseurs-clefs du siècle passé. Contact : Département d’études germaniques (Faculté de Lettres) : 02 35 14 61 88.

RÉSIDENCE DE L’ESCOUADE

Bientôt les FAIRU ! La résidence de la troupe de l’Escouade (lire notre édition d’octobre) se poursuit : bientôt trois semaines que le VIDEOMATON est apparu à la Maison de l’Université, d’où il se prépare à circuler sur tout le campus. Et déjà se profilent les fameuses FAIRU (Formes Artistiques d’Interventions Rapides à l’Université), du 17 au 28 novembre. L’Escouade terminera ainsi sa résidence, entre

« interventions flash », projection de vos séquences VIDEOMATON et bien entendu, la représentation de La Dispute de Marivaux, version théâtre + multimédia. Inscription jusqu’au 10 novembre. Préparation des FAIRU, les 18, 19 et 20 novembre de 18h30 à 21h30. Diffusion les 25, 26 et 27 nov. et le 2 décembre. La Dispute de Marivaux, par l’Escouade, Maison de l’Université les 3, 4 et 5 décembre à 20h30


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AVEC LA CARTE CULTURE (GRATUITE), TOUS LES SPECTACLES POUR 4,60 7 !

LA LUNE03 NOVEMBRE

PROGRAMME CULTUREL DE L’UNIVERSITÉ DE ROUEN

AGENDA NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2003 RÉSERVATIONS BILLETTERIE CARTE CULTURE 02 32 76 92 10 CONTACT Université de Rouen / Service Culturel – 1, rue Thomas Becket - 76821 Mont-Saint-Aignan Cedex Tél. 02 32 76 92 40 / Fax 02 32 76 92 09 / courriel : service.culturel@univ-rouen.fr LUNDI 3 NOVEMBRE VIDÉO 12 H 30 - MDU Entrée libre

CONFÉRENCE - DÉBAT 12 H 30 - MDU Entrée libre

LES LUNDIS DE LA DANSE À partir de vidéos, des enseignants de la Faculté des Sciences du Sport commentent l’actualité chorégraphique. Pour cette première séance Betty Lefevre a retenu le duo. Cycle : 30 minutes pour comprendre PRODUCTION DANS DES PLANTES DE PROTÉINES DÉDIÉE À LA THÉRAPIE HUMAINE par Patrice Lerouge

MARDI 4 NOVEMBRE MUSIQUE 20H30 - Amphi Axelrad UFR Lettres & Sc. Hum.

À l’initiative de l’AMU, rens 02 35 07 38 92 RÉCITAL DE PIANO : Jonathan Gilad Mozart, Beethoven, Schubert.

JEUDI 6 NOVEMBRE THÉÂTRE 20H30 - Amphi Axelrad UFR Lettres & Sc. Hum.

LES TONTONS FLINGUEURS par la troupe Still Kiddin’ Le célèbre film en live

MUSIQUE DU MONDE 20H30 - MDU Tarifs 5 3, 7 3, 10 3

JEUDI 13 NOVEMBRE CONFÉRENCE 12 H 30 - MDU Entrée libre

VINCENTE EL GALLO concert de flamenco-jazz Un nouveau talent de la guitare flamenca qui combine virtuosité, imagination et personnalité… G. FRAISSE : les femmes, l’Europe et la Démocratie

JEU. 13, VEN. 14 ET SAM. 15 NOVEMBRE THÉÂTRE LE FAIT D’HABITER BAGNOLET 20H30 - MDU par la Cie Eulalie Tarifs 5 3, 9 3, 15 3 Une pièce écrite par Vincent Delerm et mise en scène par Sophie Lecarpentier SAM. 15 ET DIM. 16 NOVEMBRE DANSE CONTEMPORAINE À l’initiative de l’ASRUC en partenariat avec LE RIVE GAUCHE le Centre Culturel Le Rive Gauche Saint-Etienne-du-Rouvray STAGE avec Virginie Mirbeau, rens : 02 32 10 78 00 Cie Art Fusion DU 17 AU 28 NOVEMBRE EXPO PHOTO LE CHILI DE PINOCHET 1986-1989 Entrée libre par Alexis Duclos LUNDI 17 NOVEMBRE CONFÉRENCE – DÉBAT 12 H 30 - MDU Entrée libre MARDI 18 NOVEMBRE CONFÉRENCE 19 H 00 - MDU Entrée libre

JEUDI 20 NOVEMBRE CONCERT-LECTURE 18 H 30 - MDU Entrée libre

JEAN LOULENDO : Le Djembé seul instrument de la musique traditionnelle d’Afrique Noire ?

MAR. 25, MER. 26, JEU. 27 NOVEMBRE THÉÂTRE L’HISTOIRE DES OURS PANDAS 20H30 - MDU RACONTÉE PAR UN SAXOPHONISTE Tarifs 5 3, 7 3, 10 3 QUI A UNE PETITE AMIE À FRANCFORT de Mattéi Visniec par la Cie Akté MARDI 25 NOVEMBRE PHOTOGRAPHIE 18 H 30 - MDU Entrée libre

Rencontre avec ALEXIS DUCLOS, photographe, autour de l’exposition Le Chili de Pinochet 1986-1989 Vernissage et dédicace de son ouvrage

JEUDI 27 NOVEMBRE DANSE ET MUSIQUE ORIENTALE 17H00 - CENTRE DE FORMATION CONTINUE Entrée libre EN L’HONNEUR DE L’EGYPTE Chansons et danses traditionnelles VENDREDI 28 NOVEMBRE CONCOURS CONCOURS DE PHOTO DU PUN Rens : 02 31 56 74 14 Date limite d’envoi de vos clichés, CINÉMA CINÉMA L’ARIEL (Mont-Saint-Aignan)

Dans le cadre du colloque l’indicible proposé par le CR2A, rens : 02 35 14 61 88 SOBIBOR de Claude Lanzmann

DU 1er AU 6 DÉCEMBRE EXPOSITION À l’occasion du colloque international MDU organisé par le CETAS-ERAS Entrée libre SHAKESPEARE À L’ÉCRAN : le songe d’une nuit d’été Une sélection d’images extraites des différentes versions de l’œuvre de Shakespeare adaptée à l’écran notamment par : William Dieterle et Max Reinhardt (1935), Peter Hall (1969), et Mickael Hoffman (1998) LUNDI 1er DÉCEMBRE VIDÉO LES LUNDIS DE LA DANSE 12 H 30 - MDU - Entrée libre CONFÉRENCE - DÉBAT 12 H 30 - MDU Entrée libre

Cycle 30 minutes pour comprendre PERMANENCE ET MUTATION DE LA CARTE ÉLECTORALE FRANÇAISE

Cycle : 30 minutes pour comprendre PSYCHOLOGIE ET CRIMES, PSYCHOLOGIE DU CRIME par le Professeur J.L Viaux

MARDI 2 DÉCEMBRE MUSIQUE DE CHAMBRE À l’initiative de l’AMU, rens : 02 35 07 38 92 20H30 - Amphi Axelrad TRIO EPSILON avec des membres UFR Lettres & Sc. Hum. du quatuor RÉSONANCE Au programme Haydn, Brahms, Quintette de Schumann

À l’initiative de l’APAC, rens : 02 35 52 04 38 NAISSANCE DE L’ART ABSTRAIT par Alain Bourdie Kandinsky, Mondrian, Malevitch…

MER. 3, JEU. 4 ET VEN. THÉÂTRE MER. ET VEN. À 19H30 JEU. À 19H30 - MDU Tarifs 5 3, 7 3, 10 3

5 DÉCEMBRE LA DISPUTE de Marivaux par la troupe de l’Escouade Mise en scène Emmanuel Billy

THÉÂTRE IMPROVISATION PIÈCES MONTÉES 20H30 - Amphi Axelrad par les Remue Méninges UFR Lettres & Sc. Hum. Tarifs 5,5 3, 7 3

JEUDI 4 DÉCEMBRE CONCERT CONFÉRENCE Cycle : paroles d’instrument 18 H 30 - MDU LA MUSIQUE AU FUSIL Entrée libre de Claude Ribouillault

MERCREDI 19 NOVEMBRE JOURNÉE D’ÉTUDE L’ANGOISSE SELON LACAN 9 H 30-18H00 - MDU Philosophie et Psychanalyse Entrée libre par Pierette Du Lorier

MAR. 9 ET MER. 10 DÉCEMBRE CIRQUE CHORÉGRAPHIÉ SÉQUENCES par l’Éolienne MAR. À 14H30 ET À 19H30 - MER. 10 À 19H30 - MDU Tarifs 3 3, 5 3, 7 3, 10 3

MERCREDI 19 ET JEUDI DANSE CONTEMPORAINE 20H30 - MDU Tarifs 5 3, 7 3, 10 3

SAMEDI 13 DÉCEMBRE LITTÉRATURE RENTRÉE LITTÉRAIRE Entrée libre Les enseignants-chercheurs en Sciences humaines et sociales présentent leurs ouvrages.

20 NOVEMBRE En collaboration avec l’INSA et la Mission pour l’égalité des chances TRIO F par la Cie Pas ta Trace

Il suffit désormais d’un petit coup de tampon sur votre Carte d’Étudiant pour vous ouvrir les portes de dix-sept lieux culturels sur Rouen et les environs : spectacles au prix unique de 4,60 3, invitations à des stages, conférences, vernissages de musées… Chaque lundi, une liste des propositions « Carte Culture » sera réactualisée sur les bornes d’informations culturelles. Vous réservez votre place à la Maison de l’Université, où l’on vous remet un ticket que vous échangerez ensuite, une demi-heure avant la représentation, contre votre billet définitif. Côté musées, pour la même somme de 4,60 3, vous est attribué un « Pass Musée Université » donnant accès aux trois musées de la Ville de Rouen. Rendez-vous à la billetterie Carte Culture - maison de l’Université (02 32 76 92 10). Ouverte de 11 h 00 à 16 h 00 du lundi au vendredi.

VIE ÉTUDIANTE

Appel à projets Un projet de concert ou de pièce de théâtre ? D’action humanitaire ou de conférence ? Vous pouvez postuler à une aide du Fonds de Solidarité et de Développement des Initiatives Étudiantes (FSDIE). Votre projet doit concerner la culture, le sport, l’humanitaire ou l’insertion professionnelle, intéresser le monde étudiant et s’inscrire dans une démarche associative. Votre dossier sera instruit par une commission siégeant chaque mois au Bureau de la vie étudiante (BVE). Les représentants étudiants y sont majoritaires : c’est donc pour et par les étudiants que s’organise cette dynamique. Au total, ce sont plus de quatre-vingts projets qui sont chaque année soutenus. Parmi les plus récents admis au titre de l’aide : un concert « musiques amplifiées et rock indépendant » organisé par l’association Avis de Passage, le 13 novembre au Calife. Renseignements : Direction des enseignements et de la vie étudiante, services centraux de l’Université, 1, rue Thomas Becket, 76821 Mont-Saint-Aignan Cedex. Tél. : 02 35 14 80 94 (ou 63 22).

PROCHAIN NUMÉRO DE «DERRIÈRE LA LUNE» EN DÉCEMBRE Rédaction : Pascale Clermont, Sylvain Coumoul, François Néel – Imprimé sur papier recyclé par l’imprimerie ETC - Yvetot – ne pas jeter sur la voie publique. Conception, réalisation : L’ATELIER de communication 02 35 91 10 80 / contact@latelierdecommunication.com – Couverture : illustration d’Olivier Bouquet - Y’a rien à la télé


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