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LA LUNE
NUMÉRO
05 FÉVRIER / MARS 2004
PROGRAMME CULTUREL DE L’UNIVERSITÉ DE ROUEN
TROIS COMPAGNIES (danse, théâtre et magie-jonglage) en résidence (p.2-3), LES FESTIVALS « Chansons.fr » (p. 4), « Jazz de ville » (p. 5) et « Théâtre en région » (p. 6), BAD JOKE en concert (p. 5), le court-métrage avec l’association COURTIVORE (p. 7), tout le CALENDRIER des spectacles (p. 8).
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DERRIÈRE LA LUNE
RÉSIDENC À LA MAISON
CHORÉGRAPHIE
Jouer collectif
SABRINA USHER
Un an après Le monde est petit, la Québécoise d’adoption Héloïse Rémy revient à l’Université de Rouen, en partenariat avec le CROUS et le Centre d’Art et d’Essai de Mont-Saint-Aignan. Plus que jamais, avec ce Elle est pas marrante ton histoire, la jeune chorégraphe prend à parti le public pour faire du spectacle un débat (et non l’inverse).
Elle est pas marrante ton histoire par la Compagnie Héloïse Rémy. Vendredi 13 et samedi 14 février à 20h30, Centre d’Art et d’Essai. Entrée libre.
Sans frémir, Héloïse Rémy s’attaque au fond du problème : pourquoi les guerres ? Mais elle ne le fait pas seule, puisque les spectateurs sont fréquemment sollicités pour interagir avec la chorégraphie, décider d’une scène d’amour ou de combat, prendre position, trancher une question… « Je veux rendre le spectateur conscient et concerné par ce qu’il voit », dit-elle, tout en confessant un goût pour le « décrochage, c’està-dire un passage brusque du personnage de fiction à la réalité de l’interprète, pris en tant que personne. » À l’image de sa double identité, Française d’origine émigrée au Québec, la chorégraphe a réuni autour d’elle des comédiens-danseurs des deux nationalités. Chacun se voit attribuer un personnage fort (le meneur, l’opportuniste, l’hédoniste, la pessimiste, l’amoureuse, l’ermite) ainsi qu’un espace scénique bien circonscrit : le public les voit tous mais ils ne se voient pas entre eux. C’est un art on ne peut plus décloisonné, par contre, qui s’opère alors entre théâtre, musique, arts visuels et littérature, avec toujours ce souci d’abolir la frontière entre la scène et la salle, lui préférant l’échange. On comprend alors que la destination universitaire ne soit pas un hasard pour un tel projet citoyen. Outre ce spectacle, après celui de janvier 2003 et une étape de résidence en juillet, la compagnie présentera son travail du 2 au 8 février à la Maison de l’Université, animera un stage de danse contemporaine au Centre Sportif Universitaire le week-end des 7 et 8, avant les représentations au Centre d’Art et d’Essai, les 13 et 14, à 20h30 (entrée libre).
JONGLAGE MAGIQUE / MAGIE JONGLÉE
Mais de qui se jongle-t-on ? Sur un poème inédit de Butor, mêlant la prouesse artistique aux procédés de l’illusionnisme, la compagnie 14:20 invente le jonglage cubiste, à courant d’air et même… à chute inversée ! Attention : avec Raphaël Navarro, jongleur magicien, et Clément Debailleul, jongleur vidéaste, ce ne sont plus seulement les balles qui volent, mais bien l’esprit du spectateur. Soumis au plus merveilleux des traitements, celui-ci voit peu à peu s’estomper ses repères, s’inverser le haut et le bas. Les deux compères, assistés d’un peintre plasticien obsédé par l’espace « en tant que présence vivante », entendent bien faire entrer le jonglage dans son ère cosmique. Noir sur noir, plans obliques, miroirs et filets, procédés psychologiques de la « parenthèse d’oubli » ou de la « continuité apparente », exportation spectaculaire du jonglage hors la scène, tous les procédés imaginables (donc imaginés) sont ici convoqués. Dans le « poème jonglé », première étape d’un « voyage vers la nuit et les étoiles », des mots percent le silence, eux-mêmes rédigés comme en apesanteur : « Je prends les mots qui me reviennent / de tous les objets qui m’entourent / de tous les regards qui me suivent / et que je maintiens suspendus / pour les renvoyer dans ces strophes / jusqu’aux oreilles attentives / de ceux qui sauront les garder / pour les distribuer alentour. » C’est un extrait d’Au verger des paraboles, un texte inédit de Michel Butor, 75 ans, célèbre auteur de la génération « Nouveau Roman » rapidement passé, dès 1962, à un travail sur la langue jouant des effets de résonance. Avec leur science de la kinesthésie, de la rémanence et autres phénomènes de persistance rétinienne, les « 14:20 » offrent à cette recherche un équivalent visuel de tout premier ordre. Bientôt, par un juste effet de réciprocité, le poème
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Ils viennent du cirque et de la danse, du théâtre classique et du caféthéâtre, de la vidéo et de la peinture… Tous ont en commun de chercher des voies nouvelles : voies artistiques, avec une constante remise en chantier des formes d’expression et un esprit grand ouvert au mélange des disciplines, mais également politiques au sens large, c’est-à-dire soucieux du devenir collectif. Si leurs âmes sont bien trempées, leur équilibre économique reste souvent fragile. En leur permettant de rencontrer le public et les professionnels, d’animer des ateliers, de disposer de salles de répétition, d’une régie et autres moyens logistiques et humains, le système de la résidence se tient à la croisée de toutes ces attentes, à commencer par celle du public : éprouver de nouvelles émotions au contact d’œuvres originales, parfois inattendues mais jamais sans mémoire. Petit tour d’horizon des trois compagnies très récemment ou actuellement en résidence de création à l’Université.
THÉÂTRE
Un chevalier plein de talc
lu par Butor s’adapte lui-même au moindre imprévu. La description, comme on dit d’une trajectoire qu’elle est décrite dans l’espace, se fait peu à peu inscription. Mais voici déjà les balles à hélium : il ne s’agit plus pour le jongleur d’éviter la chute, mais de stopper toute ascension trop intempestive, sous peine de « faire tomber » l’ensemble au plafond. Ensuite le noir se fait et le jonglage devient phosphorescence. Puis, d’un peintre placé derrière sa toile, nous voyons les coups de « pinceau » mais pas le geste. Tout devient peinture, ou tout devient jonglage, on ne sait plus, et cette scène-tableau quitte à son tour les deux dimensions auxquelles nous avait porté notre illusion d’optique pour éclater dans toute la salle, autour et au-dessus des spectateurs. C’est la force de cet imaginaire : plus la mécanique est rôdée, plus elle semble tendre vers le défaut, l’accident, la « chute » d’une balle dont il nous semble alors que nous tombons à sa place, vers un espace peuplé de rêves.
Solo s. par les 14:20, mercredi 3 et jeudi 4 mars, 19h, à la Maison de l’Université. Entré libre.
Dès que Don Quichotte fait un pas, forcément généreux et noble, son casque semble produire un petit nuage blanc. L’effet est irrésistible, et de cette trouvaille visuelle (du talc, tout simplement, du talc), nous inférons, pour employer un vocabulaire seyant à un preux chevalier, la nature un rien poudreuse de son imaginaire. Équivalent exact des petits tourbillons dessinés par Hergé pour marquer la folie de tel ou tel personnage, ce signe n’est pas le seul, loin s’en faut, distribué par la très fine mise en scène de Marie Mellier : ombres chinoises agrandissant monstrueusement, tantôt les ennemis supposés du Don, tantôt le Don lui-même, utilisation bien dosée de sons off et de la musique (la Danse macabre de Saint-Saëns transformant alors la pièce en ballet tintinnabulant et drôle), et surtout un sens de la surprise minuscule, de la micro-rupture sur la ligne pourtant tendue du récit, qui sans cesse aiguillonne l’intérêt du spectateur. Ce rythme fantastique, on le doit également au savant travail de découpage du texte opéré par « Don Quichotte » lui-même (Mathieu Létuvé), à partir de la traduction d’Aline Schulman (éd. du Seuil, 1997). Fruit d’une réflexion de
NATHAN LAINÉ
Fin janvier : la compagnie Caliband Théâtre, en résidence à la Maison de l’Université, prépare son adaptation de Don Quichotte. L’occasion de découvrir un spectacle qui repassera par ici à l’automne : premier aperçu très drôle, émouvant, prometteur.
deux ans, cette contraction du récit n’en perd ni le spectre général, ni la technique de l’enchâssement, ni la philosophie cachée, ni l’émotion : un exploit en soi. C’est Yann Berthelot qui joue Sancho le fidèle écuyer. Ses mimiques offrent un contrepoint parfait au sérieux impeccable de Quichotte ; son intonation tremble, minaude, pleurniche ou s’énerve tandis que le maître pose sur le monde une voix calme et grave, sachant éviter le piège de la déclamation. Reste maintenant à patienter quelques mois, avant les premières représentations publiques à l’automne, sur cette même scène de la Maison de l’Université.
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DERRIÈRE LA LUNE
CHANSON
En français dans le sexe Journée de la Femme oblige, deux groupes exclusivement féminins ouvriront le festival Chansons.fr, le 9 mars prochain. Avec déjà une formule qui sera reconduite le lendemain avec les garçons : un « apéro musique » à 19h, pour le premier groupe, suivi en soirée de la tête d’affiche. En vedettes cette année, les inénarrables Ragnagnas et les non moins frappadingues Blérots de Ravel, pour une « nouvelle chanson française » réaliste et caustique, dans l’esprit convivial qui est la marque de ce festival né à Caen, en 1999, et prolongé ici en collaboration avec l’IUFM et avec le soutien du Pôle Universitaire Normand (PUN). En voici le programme :
PREMIÈRE SOIRÉE (9/03)
DEUXIÈME SOIRÉE (10/03)
LES FILLES
LES GARÇONS
« Apéro musique » plein de charme, avec les Rouennaises délicates de Claire et ses Radis(1), assurément la formation la plus pop de tout le festival. Qu’elles le veuillent ou non, du reste, tant le contraste étonne entre leurs influences revendiquées (Brel, Brassens, Linda Lemay) et les Young Marble Giants, par exemple, que peut évoquer leur alchimie minimaliste et mélodique. S’il y a tout de même un fossé entre Barbara et la New Wave du début des années 80, certains l’ont déjà franchi, comme Dominique A. Tel qu’il s’entend en tout cas sur le CD trois-titres éponyme enregistré en octobre, l’art fragile de Claire Jaumotte (une note en trop, un mot de travers feraient tout écrouler) semble s’inscrire dans cette traditionlà, qui est aussi un esprit rouennais : français en diable, mais frissonnant à un souffle venu d’outre-Manche. On ne sait par contre ce qui s’est passé du côté du Havre, mais voici qu’une directrice d’école à Sainte-Adresse, une assistante sociale à Montivilliers, une professeur de musique au Fontenay, et plusieurs Havraises encore, toutes plus ou moins dans ces professions-là, ont décidé de se déguiser affreusement, entre Vamps et Deschiens pour aller vite, et, avec un humour qui n’a d’égal que le talent, de vocaliser à pleins poumons, sous le nom ô combien burlesque de Ragnagnas(4), un répertoire allant du lyrique au rap, du gospel au folklore russe. Mais attention, l’humour ici n’est pas le cache-misère de vocaux défaillants, bien au contraire. Quant à leur féminisme ravageur, il sait aussi se moquer de luimême, et n’oublie pas que pendant ce temps, ce sont les papas qui gardent les enfants ! Bref, ces filles-là ont décidément bien du culot. Pardon, de la culotte.
L’amusant, c’est que la seconde soirée reproduit, dans sa version masculine, le schéma général de la première : d’abord la dentelle, ensuite le joyeux carnaval. Et comme pour Claire et ses Radis, le nom du premier groupe : Les Ragots de la Méduse(2), n’augure pas forcément du style pratiqué. Il y a en effet un sens indéniable de la subtilité chez ce « trio multiple », ainsi qu’ils aiment à se définir. Le chant, le piano, la flûte, la clarinette, l’harmonium, la contrebasse, le violoncelle et la scie parviennent à faire totalement oublier l’absence de batterie. Il y a toujours un instrument pour se charger du soutien rythmique, tandis que les autres tissent de fins contrepoints, parfois de discrètes dissonances, à la façon parfois de Pascal Comelade. Côté gaudriole, Les Blérots de R.A.V.E.L(3) semblent n’en avoir jamais « mamarre », contrairement à ce qu’affirme l’un des quinze titres de leur album Les joies sauvages (!), « Y’en a mamarre ». D’ailleurs R.A.V.E.L, est-il précisé sur leur site Web (pas sur le disque, ah ah ah ah !), signifie « Renouveau Artistique Volontairement Élaboré par des Losers »… Pourtant, dans la lignée des Ogres de Barback, ils mêlent musette et jazz, rythmes « ska » et violon tzigane, en une formule pour huit interprètes qui autorise toutes les combinaisons possibles : leur spectacle se rythme ainsi de fausses disputes pour la place de chanteur et autres impromptus dont on laissera la surprise. Au fait, le « Mamar » de la chanson Y’en a mamarre est un épicier sans papiers, charterisé vers son Hoggar natal après dénonciation d’autres commerçants bien français. « On sera toujours tes copains, et on te refilera nos papiers », jurent, au terme d’un très beau texte, ces Blérots qu’on aurait tort de prendre pour de simples rigolos.
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SÉBASTIEN ROSSI
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JAJA
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Claire et ses Radis et Les Ragnagnas mardi 9 mars à partir de 19h., Maison de l’Université, Pass soirée : 7 3. / 5 3 (étudiants)
Les Ragots de la Méduse et Les Blérots de R.A.V.E.L mercredi 10 mars à partir de 19h., Maison de l’Université, Pass soirée : 7 3 / 5 3 (étudiants)
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QUELQUES TEMPS FORTS
JAZZ
DU 9 AU 26 MARS : « JAZZ DE VILLE », nombreux concerts avec Laurent Dehors, Bojan Z., Loïc Seron…
Nuit du Jazz :
9 ET 10 MARS : SÉANCES « MASTERCLASS », sous la houlette de Magic Malik, à destination entre autres des étudiants en musicologie de l’Université.
encore mieux qu’en 2003 ?
MERCREDI 17 MARS / 20h30 Big Band Christian Garros, Pôle Universitaire Pasteur. Tarifs : 8 3 / 6 3 (TR) / 5 3 (étudiants). JEUDI 18 MARS / 20h00 Pyromanes à la Salle Sainte-Croix des Pelletiers, suivi de la Nuit du Jazz à la Maison de l’Université (20h45 : Philippe Carment Trio / 21h20 : Fabien Mary Quartet / 22h00 : Cyrille Sergé Septet). Tarifs : 8 3 / 6 3 (TR) / 5 3 (étudiants).
LABORATOIRE DES ÉMOTIONS
Le succès rencontré l’an passé par la quatrième « Nuit du Jazz » de l’Université de Rouen place la barre très haut pour cette cinquième édition : la programmation 2004 réunit en tout cas, du trio au septuor, la fine fleur du jazz normand.
« HYBRIDE MUSIQUE »
Bad Joke à domicile Cyrille Sergé Septet
Le pianiste Philippe Carment ouvre la fête, accompagné d’une section rythmique venue de Paris (Éric Surmenian et Frédéric Jeanne). Une formule trio donc, la plus exigeante, d’autant que l’histoire du genre compte de glorieux prédécesseurs. Mais Carment, qui accompagna Éric Le Lann, Marc Fosset, Olivier Ker Ourio, parmi d’autres, a su assimiler tous les styles, le jazz classique, le be-bop… Et vient surtout avec des compositions originales, spécialement composées pour ce trio. C’est ensuite un quatuor trompette-guitare-basse-batterie formé il y a un peu plus d’un an, mais comptant déjà des concerts au fameux Duc des Lombards ou au Festival de Marciac. Fabien Mary, le leader-trompettiste (« Django d’Or » 2003 pour son disque Twilight), Hugo Lippi, Fabien Marcoz et Mourad Benhammou ont d’ailleurs fait leurs armes au sein de différentes formations. Leur répertoire se fonde sur des standards de Kern, Berlin ou Porter, mais aussi des compositions plus « pointues » de Gigy Gryce, Kenny Dorham ou Clark Terry, avec un goût général pour la période 40/60. Enfin la scène de la Maison de l’Université s’emplira de saxophones baryton et ténor, d’une trompette, d’un trombone, d’un piano (Philippe Carment à nouveau) et d’une section rythmique, avec le Cyrille Sergé Septet. Celuici, baryton et fondateur de l’orchestre en 1996, défend un jazz « West Coast » et « Cool » très porté sur les arrangements de Gerry Mulligan ou Marty Paich. De quoi séduire tous les publics. Cette cinquième Nuit du Jazz de l’Université, s’inscrit également dans l’opération « Jazz de LA NUIT DU JAZZ Ville », lancée par la Municipalité de Rouen Jeudi 18 mars autour d’une conversion : celle de la Salle 20h00 (Salle SainteSainte-Croix des Pelletiers en véritable « cave à Croix des Pelletiers) : Pyromanes . jazz », avec une large programmation du 9 au 20h45 (Maison de 26 mars. Et notamment le mercredi 17 mars à l’Université) : Philippe 20h30, le Big Band Christian Garros et leur invité Carment Trio / 21h20 : Fabien Mary Quartet surprise feront swinger le public du site Pasteur / 22h : Cyrille Sergé en rendant hommage à Count Basie et Duke Septet. Tarifs : 8 3 / 6 3 Ellington. (TR) / 5 3 (étudiants).
Depuis sa révélation au Printemps de Bourges 2001, le groupe rouennais a enchaîné plus de cent dates dans tout l’hexagone. À l’heure de donner un successeur à leur auto-produit Hors Beat, les deux MC’s et leurs trois acolytes nous font le bonheur d’une visite. « J’t’explique en deux mots notre son c’est de l’hybride musique / Mélange électro-acoustique c’est notre potion magique », clamaientils dans Hybride, le premier morceau de leur premier album. Et de passer à l’acte, puisque le célébré Hors Beat s’achevait même sur cinq instrumentaux culottés où l’alchimie d’Asian Dub Foundation et autres Saïan Supa Crew se laissait hanter par l’esprit du Krautrock allemand des années 70. Une recette très personnelle, mélange de programmations et d’une « vraie » session rythmique, pas si éloignée de ce que le Peuple de l’Herbe s’apprêtait, à peu près à la même époque, à populariser. Aujourd’hui à la recherche active d’un label pour leur second opus, « Law », « Kopsy », « Lastiko », « Lokass » et « Dub All 9 » (ainsi s’appellent, peut-être pas tout à fait dans le bon ordre, Vincent, Grégory, Paul, Hervé et Franz dans leurs notes de pochettes) n’en continuent pas moins leur exploration aux confins de plusieurs musiques : un saupoudrage de jungle, une dose de hip-hop, un trait de métal, une généreuse rasade de ragga rehaussée de dub et d’électronique. Et s’il s’en dégage une forte impression de Bad Joke, cohérence, on le doit aussi à l’attitude réfléchie jeudi 19 février, 20h30, et mature d’un groupe qui très tôt, a pris sa carMaison de l’Université. rière en main. Tarif unique 5 3.
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DERRIÈRE LA LUNE
THÉÂTRE
L’ombre du savant, le fantôme du peintre
JEAN JULIEN KRAEMER
Depuis le 13 janvier, et jusqu’au 31 mars, le festival itinérant Théâtre en région poursuit son voyage de ville en ville et de scène en scène. L’Université de Rouen étant partenaire de ce projet initié par la Région Haute-Normandie et fondé sur le principe du rayonnement culturel, deux spectacles font étape sur le campus : l’un à la Maison de l’Université, en collaboration avec la Ville de Mont-Saint-Aignan et le Centre culturel Marc Sangnier, et l’autre, selon la volonté de son auteur et metteur en scène, hors les murs d’une salle de spectacle, en l’occurrence à la Faculté de Droit.
Mon vieux Vilbure (L’atelier Braque)
L’ombre
d’Yves Chevallier, avec des extraits de Francis Ponge, Jean Paulhan…
de Thierry Collet, sur un texte de Fanny Mentré d’après un conte d’Andersen.
« Vilbure », c’est le surnom affectueux donné par Picasso à Georges Braque, découvrant l’un de ses « papiers collés » évocateur d’un avion biplan, en référence au pionnier de l’aviation Wilbur Wright. Yves Chevallier, quant à lui essayiste, traducteur, adaptateur, metteur en scène, plasticien et auteur, connaissait Georges Braque « comme tout le monde, c’est-à-dire pas très bien », jusqu’à ce que ses fréquentes visites au magnifique cimetière de Varengeville, dominant la mer et luimême dominé par la tombe du co-inventeur du cubisme, ne le décident à en savoir un peu plus. La rencontre avec les écrits de Ponge à ce sujet, suite logique de son travail plastique consacré au parti-pris des choses, et en particulier du cageot, allait faire le reste : est né un livre (même titre que le spectacle, éditions de l’Amandier), et cette pièce donc pour deux comédiens et quelques cartons à dessins. Une forme légère, par conséquent, appelée à rencontrer d’autres publics que celui traditionnel du théâtre et voyager d’universités Mon vieux Vilbure, jeudi en musées, d’écoles 11 mars à 14h30 et 18h30, Pôle Pasteur, salle d’arts en locaux assodes Commissions. Tarif ciatifs. Le dispositif unique 5 3, gratuit pour scénique (trois mètres les étudiants.
PIERRE BLAISE
Un spectacle original aux deux sens du terme, hommage à Braque inspiré par Francis Ponge et le cimetière marin de Varengeville…
sur trois) reproduit l’esprit du « papier-collé », à la façon d’un « pop-up » qu’on déplie dans un livre pour enfants. Se tiennent là le spectre de Braque, ainsi qu’un vivant se disposant à passer un moment avec lui, et surtout le faire parler, selon le principe de la prosopopée. Sauf que de nombreux personnages s’expriment bientôt par leur voix, soit volontairement, soit à leur insu. « Braque » convoque ainsi Malraux, et l’oraison funèbre qu’il fit de lui dans la cour carrée du Louvre, puis cède la parole à Mariette, qui partagea trente ans sa vie. En une heure et quart s’installe une atmosphère de trouble que l’auteur qualifie « d’hitchcockienne : Braque semble moins séduisant que Picasso, plus retenu, peut-être plus austère, ses intérieurs en particulier diffusent une sourde angoisse. »
Trois « acteurs-magiciens » créent l’enchantement pour les petits (à partir de huit ans) tout en posant à chacun l’éternelle question de l’identité et du double. À découvrir en famille donc, un spectacle à la fois féerique et profond. C’est l’histoire d’un savant amoureux d’une belle, et qui n’osant lui déclarer sa flamme, envoie à sa place une ombre, la sienne propre… Laquelle ne reviendra pas. D’où le recours à la magie par la compagnie Le Phalène, qui crée ici un personnage de « montreuse d’ombres » gardant dans son manteau toutes les ombres passées, présentes et à venir. Ces ombres ont-elles une autonomie ? Qui les anime ? Les techniques de prestidigitation, incluses au sein même de la narration, augurent d’un genre nouveau, à mi-chemin du théâtre d’objet ou d’image, et du théâtre de texte. La présente adaptation d’Andersen nous conduit sur un thème classique, celui de Docteur Jeckyll et Mister Hyde. C’est que l’ombre va bientôt prendre son autonomie et séduire la princesse, laquelle se révélera comme une allégorie possible de la Poésie… Le récit progresse ainsi dans L’ombre, (à partir de une forêt de symboles 10 ans), mardi 17 février qui sont autant de à 14h00 et 19h30, Maison de l’Université. sujets de réflexion, Tarifs : 10 3 / 7 3 (TR) / 5 3 mais aussi matière à (étudiants), 4 3 (enfants enchantement visuel. et groupe de 10).
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CINÉMA
Le choix des spectateurs À l’heure de la quatrième édition de son festival, l’association étudiante « Le Courtivore » renouvelle sa confiance au plus difficile des jurys : cette année encore, ce sera au public d’élire ses courtsmétrages favoris. La formule, conviviale, est désormais connue : à raison d’une séance par mois, de février à avril, les spectateurs de la Maison de l’Université vont retenir cinq films parmi une pré-sélection de quinze, composée à partir des quelques deux cents VHS reçues de toute la France par les bénévoles de l’association. Les quinze « courts » ainsi retenus, composés pour moitié de films amateurs et pour l’autre de réalisations professionnelles (présentées via une maison de production), feront à leur tour l’objet d’une séance avec vote, en centre-ville cette fois. Laurent Geneslay, président du Courtivore, se refuse à révéler quoi que ce soit susceptible d’influencer le scrutin. Mais il note d’ores et déjà la prépondérance cette année des Les Courtivores œuvres à vocation humoristique, « comme en réaction à la triste actualité : Les quatre temps : voilà en tout cas qui recoupe les préférences du public, si l’on en juge Acte 1er : 12 février, Maison de l’Université aux précédentes éditions. » Car si le festival ouvre sa curiosité aux formes (20h30, 2 3) / Acte 2 : les plus diverses, du documentaire à l’« art et essai » (la seule contrainte 11 mars (20h30, 2 3) / étant de ne pas outrepasser quinze minutes), le récit et le jeu d’acteurs Acte 3 : 8 avril (20h30, 2 3) / Acte final : début emportent souvent la plus forte adhésion. juin (date à préciser) Avec mille cinq cents spectateurs par édition et la salle du Gaumont au cinéma Gaumont remplie dès la première année, Courtivore peut en tout cas s’enorgueillir République. Infos : courtivore@yahoo.fr d’avoir trouvé son public.
EN BREF
LE PRINTEMPS DES POÈTES SUR LE CAMPUS L’Université reconduit l’opération qui avait séduit voici trois ans : la publication d’un recueil de poèmes choisis individuellement par des professeurs de toutes les UFR, et assumés par une présentation personnalisée. Un accès original au patrimoine, selon des trajectoires nouvelles, sans oublier le petit plaisir de s’adonner au jeu du « Qui aime quoi ? » Autre initiative à noter, celle de Madame de Chatellus, Maître de Conférence d’Espagnol à l’Université de Rouen, autour du grand poète contemporain (il est né en 1943) Antonio Carvajal. Ce travail sur la durée, mené en collaboration avec les universités de Grenade et Laval (Québec), connaîtra son premier rendez-vous avec un stage pratique de traduction, mené en présence de l’auteur, suivi d’une lecture publique, le tout pendant la semaine du « Printemps des Poètes ». Renseignements : 02 35 14 61 41
CONFÉRENCE ET STAGE
La voix double qui laisse sans voix
Conférence le 12 février, à 18h30, à la Maison de l’Université. Entrée libre, réservations à la billetterie Carte Culture (02 32 76 92 10). Stages le samedi 14 février, de 14h. à 20h., pour les chanteurs expérimentés, et le dimanche 15, de 10h. à 17h. avec pausedéjeuner, pour les néophytes. (25 3 la journée, 10 3 pour les étudiants de l’Université de Rouen.
Au-delà de la performance, cet interprète hors-normes issu d’une grande famille de musiciens vietnamiens (son grand-père se signala par l’invention de l’accord Dây Tô Lan pour le luth en forme de lune Dàn Kim, et ce n’est là qu’un exemple parmi d’autres) est un authentique scientifique, ethnomusicologue et chercheur au CNRS. Ses conférences et concerts lui ont assuré une renommée mondiale et, par chez nous, la Médaille de Chevalier de la Légion d’Honneur. Méritée, si l’on en juge au sacrifice de soi dont il fit preuve, lorsqu’il accepta de s’exposer de longues minutes à la radiographie afin de permettre l’analyse de sa si particulière technique vocale. Techniquement parlant, le chant diphonique correspond à l’émission conjointe de deux sons, l’un dit « fondamental » ou bourdon, tenu à même hauteur tout le temps de l’expiration, pendant que l’autre, dit « harmonique » (qui est l’un des harmoniques naturels du « fondamental ») varie au gré de l’interprète. Trân Quang Hai s’en expliquera lors de deux stages. Quant à la conférence, elle portera sur les « Voix du Monde », du nom du CD qu’il a réalisé pour le CNRS et le Musée de l’Homme. Une rencontre qu’il serait dissonant de manquer.
MATTHIEU OLINGUE
Lorsque Trân Quang Hai chante, on cherche en vain cet autre interprète qui l’accompagne. Mais le maître du chant diphonique ne compte que sur sa seule prouesse vocale pour émettre deux sons simultanés. Saurez-vous en faire de même ? Réponse en stage très prochainement.
CONCOURS PHOTOS 2003 DU PÔLE UNIVERSITAIRE NORMAND LISTE DES GAGNANTS 1er prix : Antoine Valente (Université de Caen Basse-Normandie) 2e prix (ci-dessus) : Mathieu Olingue (Université de Rouen) 3e prix : Perrine Foulon (Université de Caen Basse-Normandie) 4e prix : Sabrina Argentin (Université de Rouen) 5e prix : Marion Desbuissons (Université du Havre)
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NUMÉRO
LA LUNE05 PROGRAMME CULTUREL DE L’UNIVERSITÉ DE ROUEN
AGENDA FÉVRIER / MARS 2004 RÉSERVATIONS BILLETTERIE CARTE CULTURE 02 32 76 92 10 CONTACT Université de Rouen / Service Culturel – 1, rue Thomas Becket - 76821 Mont-Saint-Aignan Cedex Tél. 02 32 76 92 40 / Fax 02 32 76 92 09 / courriel : service.culturel@univ-rouen.fr
FÉVRIER 2004
MARS 2004
DU 2 AU 8 FÉVRIER DANSE Maison de l’Université
JEUDI 4 MARS RÉSIDENCE Maison de l’Université 19h00, entrée libre
DU 2 AU 20 FÉVRIER EXPOSITION Maison de l’Université Entrée libre
RÉSIDENCE DE LA CIE HÉLOÏSE RÉMY Voir page 2 DESCARTES, DOUTES ET CERTITUDES DU CHERCHEUR Retrouvez la pensée scientifique de Descartes, philosophe, mathématicien et physicien et de ses contemporains - Galilée, Pascal, Newton -. à travers des présentations interactives qui s’inspirent des méthodes des chercheurs d’hier et d’aujourd’hui. Le visiteur sera ainsi amené à développer une méthode critique face à ses connaissances, à trouver des solutions aux expériences qui lui sont proposées et qui sèment le doute.
MERCREDI 4 FÉVRIER PROJECTION Ciné campus proposé par l’INSA, à Maison de l’Université l’occasion du Festival Regards sur les 20h00, salle de cinémas du Sud conférences. Gratuit pour POLICARPO film de P. Thiago les étudiants du campus (Brésil, 1999) et les personnels de l’INSA SAMEDI 7 ET DIMANCHE 8 FÉVRIER DANSE CONTEMPORAINE STAGE avec Héloïse Rémy Centre Sportif Universitaire Voir page 2 MARDI 10 FÉVRIER CONCERT Amphithéâtre Axelrad UFR des lettres - 20h30 Rens. : 02 35 07 38 92 JEUDI 12 FÉVRIER CONFÉRENCE Maison de l’Université 18h30, entrée libre CINÉMA Maison de l’Université 20h30, tarif unique : 2 3
A l’initiative de l’AMU Jean-Marc Luisada au piano et Svetlin Roussev au violon Mozart, Beethoven, Brahms et Prokofiev Les voix du monde par TRAN QUANG HAI musicien, ethnomusicologue et chercheur au CNRS Voir page 7 FESTIVAL DE COURTS-MÉTRAGES 1er ACTE PROJECTION. Organisé par l’Association Courtivore. Voir page 7
VENDREDI 13 ET SAMEDI 14 FÉVRIER DANSE ELLE EST PAS MARRANTE TON HISTOIRE Centre d’Art et Essai par la Cie Héloïse Rémy 1re étape de de Mont-Saint-Aignan. création, à l’occasion de la résidence de la 20h30, entrée libre Cie accueillie par l’Université, le CROUS et le CAEC. Voir page 2. SAMEDI 14 ET DIMANCHE 15 FÉVRIER CHANT STAGE DE CHANT DIPHONIQUE Loges de la chapelle du avec Tran Quang Hai. lycée Corneille à Rouen Voir page 7 10 3 et 25 3 la journée MARDI 17 FÉVRIER CONFÉRENCE Maison de l’Université 17h30, entrée libre CONFÉRENCE Maison de l’Université 19h00 Rens. 02 35 52 04 38
CYCLES DE SÉMINAIRES D’ÉPISTÉMOLOGIE Les sciences arabes entre antiquité et âge classique par Pascal Crozet, Professeur Université Paris VI ART CONTEMPORAIN proposée par l’APAC De l’Action Painting à l’Abstraction Lyrique. Deux mouvements qui, de part et d’autre de l’Atlantique, marquent l’art d’après – guerre, consacrent New York comme nouvelle capitale de l’art contemporain et confirme le renouveau de l’abstraction.
THÉÂTRE / MAGIE à partir de 10 ans Maison de l’Université 14h00 et 19h30 Tarifs : 10 3 / 7 3 / 5 3
Festival Théâtre en région, en partenariat avec la Ville de Mont-Saint-Aignan. L’OMBRE de Fanny Mentré, d’après un conte d’Andersen. Conception et mise en scène : Thierry Collet. Voir page 6
JEUDI 19 FÉVRIER CONCERT Maison de l’Université 20h30 / 5 3
Musique actuelle : BAD JOKE Voir page 5
LUNDI 8 MARS CONFÉRENCE Maison de l’Université 12h30, entrée libre MARDI 9 MARS CONFÉRENCE Maison de l’Université 19h00 Rens. 02 35 52 04 38
OPÉRA DE ROUEN : UN EXEMPLE DE PARTENARIAT RÉUSSI A l’occasion de la résidence de création de SOLO S par la Cie 14:20 1re étape de création par Raphaël Navarro, jongleur et magicien. Voir page 2 30 mn pour comprendre L’AUTISME, un développement différent de l’enfant par Daniel Mellier. ART CONTEMPORAIN proposée par l’APAC Pop Art et Nouveau Réalisme. Réagissant au totalitarisme de l’abstraction des années 50, le Pop Art et le nouveau réalisme réintroduisent la figuration et le quotidien dans l’art d’avant-garde.
CHANSONS FRANÇAISES Festival Chansons.fr À partir de 19h00 : CLAIRE ET SES RADIS À 21h00 : LES RAGNANAS Maison de l’Université Voir page 4 Pass soirée 7 3 / 5 3 (étudiants) MERCREDI 10 MARS CHANSONS FRANÇAISES Festival Chansons.fr À partir de 19h : LES RAGOTS DE LA MÉDUSE À 21h00 : LES BLÉROTS DE R.A.V.E.L. Maison de l’Université Voir page 4 Pass soirée 7 3 / 5 3 (étudiants) JEUDI 11 MARS THÉÂTRE / FORMES ANIMÉES Festival théâtre en région UFR Droit Sc. Eco. Gest. MON VIEUX VILBURE d’après F. Ponge, Salle des commissions J. Paulhan, G. Stein, R. Dubillard, J. Tardieu. Site Pasteur Mise en scène Yves Chevallier de la Cie 14h30 et 18h30 Quai de la rapée. Voir page 6 Tarifs : 5 3 / gratuit pour les étudiants CONFÉRENCE Maison de l’Université 10h00, entrée libre
Proposée par la Mission égalité des chances FAUT-IL SAUVER LA MIXITÉ ?
CINÉMA Maison de l’Université 20h30, tarif unique : 2 3
FESTIVAL DE COURTS-MÉTRAGES 2e ACTE PROJECTION. Organisé par l’Association Courtivore. Voir page 7
DU 12 AU 29 MARS EXPOSITION Maison de l’Université Entrée libre
Expo photo du Pôle Universitaire Normand Les lauréats du concours photo 2003 sur le thème du vent.
MARDI 16 MARS CONCERT Amphithéâtre Axelrad UFR des lettres - 20h30 Rens. : 02 35 07 38 92
A l’initiative de l’AMU Zhu Xiao Mei, Alexandre Tharaud Piano à quatre mains
MERCREDI 17 MARS FESTIVAL JAZZ DE VILLE LE BIG BAND CHRISTIAN GARROS UFR Droit Sc. Eco. Gest. et leur invité surprise Direction Site Pasteur, forum musicale : Rémi Biet et Philippe Carment. 20h30 Hommage à Count Basie & Duke Ellington Tarifs : 8 3 / 6 3 (TR) / 5 3 (étudiants). Voir page 5 JEUDI 18 MARS FESTIVAL JAZZ DE VILLE NUIT DU JAZZ À partir de 20h45 Avec Philippe Carment Trio, Fabien Maison de l’Université Mary Quartet, Cyrille Sergé Septet Amphi Ph. Protais Voir page 5 Tarifs : 8 3 / 6 3 (TR) / 5 3 (étudiants). LUNDI 22 MARS CONFÉRENCE Maison de l’Université 12h30 MARDI 23 MARS CONFÉRENCE Maison de l’Université 17h30, entrée libre
CARTE CULTURE : DES NOUVEAUTÉS
Avec l’Opéra de Rouen et la Société Générale, l’Université a proposé un « pass » qui a séduit près de soixante-dix étudiants : DIX EUROS POUR TROIS SPECTACLESclefs de la saison au Théâtre des Arts. S, par la grande chorégraphe allemande Sasha Waltz, a en quelque sorte ouvert le bal à la mi-décembre, et sera suivi de L’enlèvement au sérail de Mozart (du 9 au 23 mars prochain), ainsi qu’une mise en perspective par l’ensemble Ictus des œuvres de Tom Waits et de Kurt Weill qui promet d’être passionnante (le mardi 18 mai).
FESTIVAL DU CINÉMA NORDIQUE Autre nouveauté, la carte culture à l’occasion du festival du cinéma nordique vous permet également de profiter du grand écran. Puisque le pass festival qui donne accès à l’ensemble des projections est proposé aux étudiants de l’Université pour 20 3 au lieu de 35 3. Cette année une dizaine de films inédits en compétition pour les cinq prix décernés, l’intégrale de Lars Von Trier, 25 ans de cinéma belge, dix documentaires néerlandais et leurs auteurs, une rétrospective Vilgot Sjöman et toute une sélection de films finlandais dans lesquels la musique tient une place importante. De quoi joliment vous occupez du 14 au 28 mars. Renseignements : billetterie Carte Culture, 02 32 76 92 10.
PROCHAIN NUMÉRO DE «DERRIÈRE LA LUNE» FIN MARS Une résidence de l’Atelier Lyrique de Haute Normandie pour la création de l’opéra comique de 1769 Le déserteur de Pierre-Alexandre Monsigny, Le festival des Pluriel proposé par les étudiants de la licence conception et mise en œuvre de projets culturels Le compte rendu des ateliers. Etc… L’IMPRÉVU ÉTANT INCONTRÔLABLE NOUS VOUS RECOMMANDONS DE RÉSERVER VOS PLACES À LA BILLETTERIE CARTE CULTURE 02 32 76 92 10 OUVERTE DU LUNDI AU VENDREDI DE 11 À 15 HEURES.
30 mn pour comprendre LA LANGUE DES SIGNES par Richard Sabria
CYCLES DE SÉMINAIRES D’ÉPISTÉMOLOGIE Introduction générale à l’astronomie arabe par Marc Weill
IMPRO CATCH IMPRO par les Remue-Méninges Maison de l’Université / 20h30 / Tarifs : 7 3 / 5 3
Rédaction : Pascale Clermont, Sylvain Coumoul, François Néel – Imprimé sur papier recyclé par l’imprimerie ETC - Yvetot – ne pas jeter sur la voie publique. Conception, réalisation : L’ATELIER de communication 02 35 91 10 80 / contact@latelierdecommunication.com – Couverture : illustration de Fabrice Houdry - Y’a rien à la télé