© Lennart Sjöberg
HOFESH SHECHTER Contemporary Dance SHARON EYAL Saaba GÖTEBORGSOPERANS DANSKOMPANI DIRECTION KATRÍN HALL
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7.05.2022 GRANDE HALLE, Espace Charlie Parker
Mer au Ven à 20h, samedi à 19h • Durée estimée 2h15 avec entracte
PT 32 € • Tarif réduit 26 € • Abonnés, adhérents 20 € • Abonnés jeunes (- de 26 ans) 12 €
#GoteborgsOperansDanskompani L’équipe de La Villette est heureuse de vous accueillir dans le respect des consignes sanitaires en vigueur.
HOFESH SHECHTER
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À PROPOS DU SPECTACLE ET DU CHORÉGRAPHE ................................... 3 DISTRIBUTION ET MENTIONS OBLIGATOIRES ................... 7
SHARON EYAL
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À PROPOS DU SPECTACLE ET DE LA CHORÉGRAPHE ............................. 8 DISTRIBUTION ET MENTIONS OBLIGATOIRES ................... 12 MERCI À NOS PARTENAIRES ...................... 13 SAISON 2021 – 2022 .................................... 14 RESTONS EN CONTACT ! ............................. 15
HOFESH SHECHTER
Contemporary Dance Création 2019
À PROPOS DU SPECTACLE ET DU CHORÉGRAPHE On pourrait caractériser Hofesh Shechter comme un sentimental, chorégraphe de l’émotion, dont le travail n’a pas tant un message qu’un but pour nous émouvoir, nous, les participants : les danseurs, les spectateurs. L’importance du sentiment, de l’émotion, est revient de manière récurrente dans les interviews de Shechter. Il y précise également que s’il n’avait pas été artiste, alors il serait devenu un scientifique. Sa chorégraphie est une sorte de recherche, où il explore des émotions par le mouvement et la musique, le mouvement de l’esprit qui met les choses en mouvement. La musique est principalement composée par Shechter lui-même, qui a également une formation de musicien. RETOUR SOMMAIRE 3
© Lennart Sjöberg
Le travail chorégraphique de Shechter a une force et une énergie qui entrent en résonnance avec plusieurs autres chorégraphes israéliens, bien qu’il travaille au Royaume-Uni depuis le début des années 2000. Au début de sa carrière, il danse avec Ohad Naharin et la Batsheva Dance Company pendant quelques années, mais ce n’est qu’arrivé à Londres qu’il commence à chorégraphier. Il dirige sa propre compagnie de danse et a chorégraphié pour un certain nombre d’autres compagnies et théâtres, tels que le Royal Ballet, le Nederlands Dans Theater et maintenant le GöteborgsOperans Danskompani.
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Les œuvres de danse de Shechter ne mettent jamais l’accent sur les danseurs, en tant qu’étoiles individuelles, mais il part de l’énergie du groupe, de la dynamique qui émerge entre les interprètes. La danse est toujours un processus collectif dans lequel le public est également impliqué. Des scènes massives et intenses conduisent volontiers les spectateurs dans une transe partagée. Chaque personne présente est une partie essentielle du monde qui se crée. La chorégraphie est très organique, terrestre - le sol est un joueur constant avec et contre, une force magnétique sur laquelle les danseurs bondissent plutôt que de s’en éloigner, roulent, rampent, sautent à quatre pattes, où le rythme est ancré sans superflu esthétique, mais où l’émotion brute de la colère, de la douleur, de l’abandon, de l’amour peut se manifester. Il y a quelques thèmes autobiographiques sous-jacents mais il n’y a pas de narration ici. La puissance physique du mouvement est au centre. Le thème principal, comme il le dit lui-même, est la liberté. RETOUR SOMMAIRE 5
Comme Naharin, Shechter est sans cesse appelé à rendre compte des actes de sa patrie. Ainsi, après avoir été assailli par les questions des médias sur la signification politique de son œuvre, il a créé en 2010 Political Mother, dont le titre même pose la question. Il dit lui-même avoir rompu avec toute politique lorsque Yitzhak Rabin a été assassiné en 1995, alors que Shechter avait 20 ans. La « politique » qu’il poursuit encore consiste à nous faire voir les choses d’une manière nouvelle. Dans le même temps, son travail trouve une signification politique à un autre niveau : le rôle principal est joué par l’homme en tant qu’acteur social, animal, et montre comment il se rapporte à la société dans des structures qui risquent à la fois de le soutenir et de le garder en captivité.
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DISTRIBUTION ET MENTIONS OBLIGATOIRES
© Lennart Sjöberg
Chorégraphie, musique Hofesh Shechter Interprétation Jesse Bechard, Tsung-Hsien Chen, Sabine Groenendijk, Hiroki Ichinose, Janine Koertge, Valeria Kuzmica, Micol Mantini, Rachel McNamee, Einar Nikkerud, Riley O’Flynn, Endre Schumicky, Frida Dam Seidel, Lee-Yuan Tu, Joseba Yerro Izaguirre, Amanda Åkesson Conception des décors Mylla Ek Création des costumes Osnat Kelner, Hofesh Shechter Création lumières Tom Visser Assistants à la chorégraphie Bruno Guillore, Chris Evan, Attila Ronai
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SHARON EYAL
Saaba Création 2021 À PROPOS DU SPECTACLE ET DE LA CHORÉGRAPHE Duncan C Schultz, un danseur de SAABA, raconte comment le travail de Sharon Eyal saisit et l’emporte ailleurs, pour atteindre le plus vulnérable, le plus intime, la vérité.
« Sharon est à la recherche de quelque chose qui n’a pas été vu ou ressenti auparavant. Elle essaie d’aller au-delà de ce que nous savons déjà, au-delà de nos sens. Son monde a son propre vocabulaire, sa propre essence. Lorsque vous entrez dans ce monde, vous devez vous montrer pleinement, tel que vous êtes. Chaque cellule de votre corps, votre être tout entier, doit être là. C’est comme si Sharon faisait appel à nos côtés humain et animal pour les entrelacer et nous RETOUR SOMMAIRE 8
© Tilo Stengel
emmener dans un autre endroit. Danser son œuvre est une sorte d’expérience transcendantale. Comme si vous deviez vous déplacer vers un endroit qui engage tout votre être, jusqu’au niveau cellulaire. Les mouvements peuvent sembler contrôlés, mais à l’intérieur, chaque cellule bouillonne de vie. Dans son travail, on bouge beaucoup sur la pointe des pieds, donc physiquement nous sommes sur un autre niveau. Mais chaque partie du corps, y compris l’esprit et le cœur, doit être impliqué.
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Dans le studio de danse, nous entrons dans le monde de Sharon. Elle se tient devant nous, s’imprègne de l’espace, de notre énergie et de notre présence et nous demande d’essayer différentes choses. Tout est influencé par ce qui se passe dans le studio. Cela rend l’espace sensible, presque sacré et important à chérir. Nous dansons, nous créons, elle absorbe l’énergie, nous inspire et nous propose de nouvelles suggestions. De cette manière intuitive, nous suivons un chemin ensemble. Mais c’est elle qui a le regard extérieur, elle qui nous guide. En tant que danseur, vous utilisez l’énergie du public. Nous l’absorbons et le canalisons sur scène. Chez Sharon c’est plus que ça. Nous levons nos corps aussi haut que possible, nous ouvrons nos poitrines, nos cœurs au public. Cela crée une vulnérabilité mais nous rend aussi sensible. Quand j’ai dansé dans son Autodance, je me souviens que l’énergie que dégageait la foule m’a frappé presque comme un mur, et j’ai vu la même chose se produire avec les autres danseurs. RETOUR SOMMAIRE 10
Nous étions si réceptifs que l’énergie nous a presque assommés, déséquilibrés pendant un moment. Le travail de Sharon est comme une torture agréable, comme une extase douloureuse, comme des opposés réunis à chaque instant, à chaque pas, à chaque mouvement. Tout un éventail en une seule expérience. Je suis sur une autre longueur d’onde dans son travail. C’est comme si j’entendais les questions du public dans leur tête. Leurs pensées et leurs chuchotements. « Qu’estce que c’est ? Qu’est-ce qui se passe maintenant ? ». C’est un endroit vulnérable, mais puissant. Dans la vie ordinaire, nous n’osons généralement pas nous tenir nus, le cœur dans les mains, devant des inconnus. Mais Sharon demande aux danseurs d’oser faire cela. Elle ouvre nos cœurs, nous fait révéler davantage. Parce que c’est dans cette pièce que vous pouvez voir la vérité. C’est là que vous pouvez partager votre vulnérabilité, votre cœur et votre être le plus profond. »
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DISTRIBUTION ET MENTIONS OBLIGATOIRES
© Tilo Stengel
Chorégraphie Sharon Eyal Co-création Gai Behar Interprétation Benjamin Behrends, Miguel Duarte, Hiroki Ichinose, Janine Koertge, Valeria Kuzmica, Rachel McNamee, Riley O’Flynn, Christoph von Riedemann, Duncan C Schultz, Endre Schumicky, Frida Dam Seidel, Joseba Yerro Izaguirre, Amanda Åkesson Assistante chorégraphe Rebecca Hytting Création des costumes Maria Grazia Chiuri pour la Maison Dior Compositeur Ori Lichtik Musique enregistrée Hold you down de Daniel Stanfill, Nate Mercereau et Michael Milosh (Rhye), Hayaty de Mohammed Abdel Wahab, Chant et Sanza de Jean Nkoulou et Homere Zambo (Patrice et Leontine Mboumba), From the and 15 de Avaq, Station to Station de Erin Elisabeth Birgy (Mega bog) Création lumières Alon Cohen
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MERCI À NOS PARTENAIRES
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SAISON 2021-2022 Afin de bénéficier des meilleures places, abonnez-vous à partir de 3 spectacles et bénéficiez de 30 à 40 % de réduction !
MATTHIAS LANGHOFF / MARCIAL DI FONZO BO / FRÉDÉRIQUE LOLIÉE DOUBLE TRIO – MELLINA BOUBETRA / SANDRINE LESCOURANT TÂNIA CARVALHO / BALLET NATIONAL DE MARSEILLE JULIE BÉRÈS ANGELIN PRELJOCAJ KADER ATTOU / CIE ACCRORAP LISABOA HOUBRECHTS…
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