LCFF MAGAZINE N°64 L'eau

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Destination Francophonie Ivan Kabacoff

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Photo © Sébastien CALVET / Divergence

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En partenariat avec l’OIF, l’Institut français, la DGLFLF et le CIEP.

La chaîne culturelle francophone mondiale


Édito

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Florence Teste, rédactrice en chef

Pour traverser cet été 2018, nous avons choisi un thème que la France a pu observer de près ces derniers mois : l’eau. Voilà quasiment deux mois que les pluies diluviennes et les orages se succèdent sur la France, entraînant inondations, coulées de boue, dégâts sur les cultures fruitières. Même dans le sud du pays habituellement ensoleillé, on constate des cumuls de pluie jamais atteints. Voici donc quelques éléments pour mieux appréhender cet élément essentiel à la vie. Avec le changement climatique, l’eau peut venir à manquer ; c’est pourquoi la dessalinisation est une opération d’avenir. Mais l’eau peut également être dangereuse pour notre santé ; de même, la montée des eaux constatée dans certaines régions du monde va provoquer de nombreux déplacements de population. L’ eau véhicule aussi toute une symbolique, plus positive. Et elle apporte également de nombreux bienfaits, comme à Vittel, station thermale réputée. Vous apprendrez comment l’hygiène a évolué à travers les âges. Vous utiliserez l’eau pour faire la cuisine et préparer le thé ; vous jouerez avec notre quiz. Vous visiterez le musée Plantin-Moretus et regarderez nos photos de voyage. Et vous retrouverez comme toujours nos rubriques Livres, Delf, Contes africains et Destination francophonie. Ce numéro de LCFF juillet-août va vous accompagner pendant tout l’été, en attendant la rentrée de septembre. La Litote sera également en vacances pendant cette période. A la rentrée, vous retrouverez un nouveau magazine, avec une nouvelle forme et de nouvelles rubriques. Mais chut... c’est encore un secret ! En attendant, toute l’équipe de LCFF se joint à moi pour vous souhaiter un bel été et une bonne lecture !

LE MUSÉE PLANTIN-MORETUS ARTS

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VITTEL TOURISME

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L’EAU ET LA TOILETTE VIVRE EN FRANCE

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LIVRE

A MÉLIE, SANS MÉLO PAR BARBARA CONSTANTINE LIVRE

LA PAUSE : PETIT PANORAMA DE LITTÉRATURE PAR JEAN-BAPTISTE GENDARME ALBAN PERINET SOCIÉTÉ

L’EAU : TOUT UN SYMBOLE ! ENVIRONNEMENT

LA MER À BOIRE ? VOYAGE

DE L’EAU PARTOUT SOLIDARITÉ

LE PROGRAMME SOLIDARITÉEAU POUR TOUS ! AFRIQUES

L’EAU, BÉNÉFIQUE OU DANGEREUSE ? CONTES AFRICAINS

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LE THÉ : INDISSOCIABLE DE L’EAU !

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SOCIÉTÉ

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DIS-MOI DIX MAUX

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TV5MONDE

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L’ARBRE MAGIQUE QUIZ

L’EAU DELF

TRAVAILLEZ VOTRE LEXIQUE ! CORRESPONDANTS

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JEUX

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À

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ENVIRONNEMENT

DIFFICULTÉ

LE PICTOGRAMME EN FORME DE LIVRE EN HAUT DE LA PAGE.

ARTICLES QUI COMPORTENT CE

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QUAND LA MER MONTE…

DE L’ARTICLE EST REPRÉSENTÉE PAR

LES

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SOCIÉTÉ

ARTICLES SONT ADAPTÉS À DES

NIVEAUX

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L’EAU : TOUT UN SYMBOLE !

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FAGARAS

LES

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PICTOGRAMME EXISTENT EN VERSION

LA CUISINE À L’EAU

AUDIO

CUISINE



© CEphoto, Uwe Aranas

Le Musée Plantin-Moretus Arts

Lorsque l’eau côtoie1 la ville, grâce à des canaux ou à la présence d’un port, elle en fait bien souvent un carrefour d’échanges, qu’ils soient commerciaux ou intellectuels. Au XVIe siècle, dans la ville portuaire d’Anvers, à quarante-cinq kilomètres au nord de Bruxelles, le retour des colons après la découverte de nouveaux continents et de nouvelles routes commerciales a ouvert l’horizon des savants européens. Les nouvelles connaissances, pour être relayées2, sont alors converties en produits commerciaux : les livres. Christophe Plantin et son gendre3 Jan Moretus mettent alors sur pied un duo de choc : ils sont les premiers imprimeurs à l’échelle industrielle. Avec ses seize presses4, ses trente-deux imprimeurs, ses vingt typographes et ses trois correcteurs, la maison est alors la plus grande entreprise typographique au monde. Aujourd’hui, on parlerait de success story familiale : trois cents ans d’impressions de livres ! La maison est aujourd’hui un musée, le seul musée classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, peutêtre parce qu’il présente de multiples facettes. En effet, que vous soyez amateur de technique, de littérature, d’architecture ou encore d’horticulture, vous trouverez quelque chose à admirer dans ce musée. Il abrite d’abord les deux presses à imprimer les plus anciennes au monde (environ 1600) et six autres presses qui fonctionnent encore (des XVIIe et XVIIIe

© CEphoto, Uwe Aranas

Le Musée Plantin-Moretus possède les presses à imprimer les plus anciennes du monde.

siècles), mais aussi vingt mille caractères en plomb et une bibliothèque. Cette dernière servait au départ d’archives pour l’imprimerie. Par la suite, les conservateurs successifs ont fait des efforts conséquents pour vous permettre de la visiter, encore aménagée comme celle d’un humaniste du XVIIe siècle, avec tous ses objets caractéristiques (pupitres5, globes6, bustes7, …) ; d’autre part, ils ont précieusement conservé toutes les éditions Plantin-Moretus, ainsi que de nombreux manuscrits, incunables8 et gravures originales. Enfin, l’écrin9 de cette collection est tout aussi appréciable : la maison des Plantin était déjà une attraction touristique à l’époque. Des rois, des princes et des érudits10 accouraient pour venir la visiter et flâner11 dans sa cour intérieure et son jardin. Dans la librairie, tout est encore en place pour le commerce des livres (comptoir, étagères, même les balances pour vérifier les pièces d’or et d’argent). Alors si vous en avez l’occasion, acceptez un jour cette invitation à remonter le temps.

Lexique 1. côtoie (v. cotoyer) : est voisine de 2. être relayées (v. relayer. Passif) : être transportées, véhiculées 3. gendre (n. m.s.) : mari de sa fille 4. presses (n. f.p.) : machines pour imprimer des livres 5. pupitres (n. m.p.) : bureaux 6. globes (n. m.p.) : rprésentations du globe terrestre, mappemondes

Marine Schmets

7. bustes (n. m.p.) : statues du haut du corps 8. incunables (n. m.p.) : livres anciens, imprimés avant 1500 9. écrin (n. m.s.) : contenant, boîte, élément qui contient 10. érudits (n. m.p.) : personnes très cultivées 11. flâner (v.) : se promener

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A Mélie, sans mélo Barbara Constantine

© CC0 Domaine public

Livre

Vous cherchez un roman qui vous mettra de bonne humeur ? Laissez-vous aller avec le roman ultra-positif de Barbara Constantine A Mélie, sans mélo dont l’intrigue se déroule durant tout un été. Le titre en dit long sur le contenu. Mélie est le personnage principal, une femme de soixante-douze ans qui vit à la campagne. Et on est effectivement bien loin du mélodrame1 dans cette ode2 à la vie et à ses petits plaisirs. C’est la première fois que Mélie reçoit pour toutes les vacances sa petite-fille Clara, une adorable Colombienne de dix ans, adoptée alors qu’elle avait cinq ans. Peu de temps avant l’arrivée de l’enfant, Mélie reçoit une enveloppe qui contient des résultats médicaux mais elle préère ne pas en prendre connaissance. Cependant, cette incertitude sur sa santé la tourmente3 et ne sachant pas s’il lui reste encore beaucoup de temps à vivre, elle décide de se créer de beaux souvenirs avec Clara. Rien de matériel, mais des tranches de vie et des instants de bonheur partagé. Elles regardent pousser des bambous en écoutant de l’opéra, elles vont pêcher les poissons à mains nues dans la rivière, elles chantent sous la pluie… Outre4 cette relation intergénérationnelle, il y a différentes histoires d’amour. En effet, durant cet été, Mélie, sa fille Fanette et sa petite-fille Clara vont toutes trois rencontrer l’amour. Trois générations de femmes et trois manières d’appréhender la relation à deux.

Je qualifierais ce roman de typiquement français. Il n’aurait pas pu être écrit par quelqu’un n’ayant pas passé son enfance en France, à la campagne qui plus est5. Tout y sonne juste, jusque dans les détails. Les personnages les plus âgés racontent également des souvenirs liés à la guerre. Cela donne une consistance psychologique et un intérêt supplémentaire pour ceux-ci. Concernant la langue et la narration, il y a beaucoup de petits jeux de mots ou de moments poétiques. Par exemple, l’auteure fait parler à deux reprises des objets : une chaise, un lit. Le lit de Mélie, qui n’avait pas reçu d’invité autre que Mélie depuis de nombreuses années, nous livre ses sentiments sur l’idylle naissante entre sa propriétaire et un ancien amour de jeunesse… On est confronté à diverses manières de parler puisque le livre fait intervenir des personnages assez différents. Les enfants en particulier, sont pleins de fraîcheur, y compris dans leur manière de s’adresser les uns aux autres. L’auteure se rend bien compte cependant de la difficulté de l’entreprise puisqu’elle écrit dans sa dédicace : « A la vitesse où vont les choses, j’espère qu’elle n’aura pas l’impression de lire une prose d’un autre siècle ». Un grand défi que de coller à une manière de parler actuelle sans tomber trop vite dans le ridicule. Le pari a été assez bien réussi.

Lexique 8

1. mélodrame (n. m.s.) : histoire triste et émouvante 2. ode (n. f.s.) : poème qui célèbre de manière positive 3. tourmente (v. tourmenter) : inquiète

4. outre (adv.) : en plus de 5. qui plus est (loc. adv.) : en plus

Christelle Ducrot



TINTIN et ses

AVIONS M U S É E A E R O S CO P I A E X P O S I T I O N

© HERGÉ-MOULINSART 2018

22 mai 2018 - 10 janvier 2019


© Lil foot

La pause : petit panorama de littérature Jean-Baptiste Gendarme Alban Perinet Livre

Ce livre ressemble à une petite bibliothèque idéale, avec la présentation de quatrevingt-dix livres fortement recommandés à la lecture. Mais vous n’y trouverez aucun des grands classiques de la littérature française ou internationale : seuls des auteurs français contemporains y sont mis en avant. Ce qui est en soi original. Peut-être êtes-vous le cœur de cible de cet ouvrage ? Dans la préface, les auteurs affirment avoir sélectionné les romans qu’ils recommanderaient à un correspondant américain qui souhaiterait découvrir la littérature française contemporaine. Partant du postulat que la littérature n’intéresse plus personne, les auteurs, Jean-Baptiste Gendarme (l’auteur) et Alban Perinet (l’illustrateur), ont cherché une nouvelle façon d’en parler. Leur idée est si simple qu’on se demande pourquoi personne n’y avait pensé avant ! Chaque livre fait l’objet d’une planche1. Chaque planche est composée de douze vignettes2. De un à quatre personnages y discutent ou présentent un livre. Bien sûr, pour chaque livre, il y a un lien entre le thème du livre et le choix des personnages.

C’est à chaque fois un lecteur convaincu qui s’acharne à convaincre de la beauté de l’écriture ou de l’intérêt de l’intrigue. Il y a des échanges entre amis, entre collègues, au sein de la famille, et même un dialogue entre Barack et Michelle Obama. Des jeunes, des vieux, et même des animaux. Cette multiplicité de situations et de personnages donne aussi le message que la littérature s’adresse à tout le monde. Parmi les quatre-vingt-dix livres présentés, je n’en ai lu qu’une dizaine, dont certains ont déjà été proposés dans LCFF : L’apiculture selon Samuel Beckett (n° 63), L’été slovène (n° 42), La petite communiste qui ne souriait jamais (n° 47), mais la lecture de cet ouvrage m’a donné envie d’en découvrir un grand nombre ! L’intérêt de ce livre est double : découvrir des livres bien évidemment mais plus généralement, donner envie de lire. La littérature devient vivante et surtout, elle est désacralisée3. Chacun, quels que soient son statut, sa profession, son degré d’érudition4, peut avoir une approche critique d’un livre. Ces dialogues et conversations truculentes5 donnent à penser que lire, c’est bien, mais partager son goût pour un livre, c’est démultiplier le plaisir !

Lexique 1. planche (n. f.s.) : page d’un livre composée de dessins 2. vignettes (n. f.p.) : dessins composant une planche 3. désacralisée (adj. f.s.) : rendue plus commune, ordinaire

Christelle Ducrot

4. érudition (n. f.s.) : savoir approfondi, culture 5. truculentes (adj. f.p.) : pittoresques, hautes en couleurs 11


© Fuinius

Vittel, où l’eau, l’architecture et les jardins se donnent rendez-vous Tourisme

Pour les Français, le nom de « Vittel » est immédiatement associé à l’eau. Vittel, c’est d’abord une marque bien connue d’eau minérale de table. Dans les cafés, on commande encore un « Vittel-menthe », ou un « Vittel-fraise », cette eau que l’on agrémente1 avec du sirop. Pourtant, Vittel, c’est avant tout une ville du département des Vosges, dans la région Grand Est de la France. C’est aussi une station thermale réputée : chaque année, des milliers de personnes viennent pour prendre soin de leur santé, mais aussi pour profiter du patrimoine architectural exceptionnel de la cité vosgienne et de son environnement. Si vous avez soif de découvertes, suivez-nous pour en savoir plus ! Retour aux sources

© Patineurjul

© Gustave Graetzlin

On accorde depuis très longtemps à l’eau de Vittel des propriétés efficaces contre les affections2 rhumatologiques, urinaires et digestives. Le site était déjà un lieu de thermalisme fréquenté par les Romains. Ce n’est pourtant que dans la seconde moitié du XIXe siècle que ses eaux ont été véritablement exploitées. Alors paisible3 village rural, Vittel a

connu un grand bouleversement dès 1854 sous l’influence d’un certain Louis Bouloumié. Venu en cure4 les années précédentes, cet homme politique originaire de Rodez, en Aveyron, était convaincu des vertus bienfaisantes de l’eau communale. Il a racheté à un cultivateur la source de Gérémoy, du nom du territoire où elle se trouve, ainsi que le pré qui l’entourait. En 1855, Bouloumié a obtenu du gouvernement un droit d’exploitation. L’année suivante, il a fait construire un bâtiment pour mettre l’eau en bouteille afin que les visiteurs puissent continuer leur traitement à domicile. En 1860, la station accueillait déjà près de deux cent cinquante curistes5.

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C’est ainsi que l’ancien bourg6 de campagne s’est offert le luxe de devenir un lieu de villégiature7 à la mode ! Les descendants de Louis Bouloumié ont en effet créé à Vittel un nouveau concept de thermalisme, où centre de cure signifie aussi destination d’agrément et de distraction. Pour cela, ils s’entourent des plus grands architectes qui, de 1859 à 1936, vont façonner la station telle que nous la connaissons aujourd’hui. Parmi eux, il y a principalement Charles Garnier, célèbre pour avoir également conçu l’Opéra de Paris. On lui doit le premier casino, les thermes, la rénovation du Grand hôtel et différentes villas, témoignant de son goût pour le style mauresque8. Au début du XXe siècle, de nouveaux bâtiments de style anglo-normand voient le jour, les espaces verts sont agrandis, Vittel devient chic et sportive. Avec les Années folles, Auguste Bluysen et Fernand César, tous deux architectes de l’Ecole de Nancy, apportent leur touche de modernité. Ils contribuent ensemble à la mise en valeur de l’Etablissement thermal et de la Grande galerie, entre autres. Amoureux des styles belle époque, art nouveau ou art déco, venez à Vittel, vous ne serez pas déçus !

© Patineurjul

L’architecture, témoin de l’âge d’or de la station

A voir, à faire à Vittel Thermalisme : Si vous voulez vous accorder un moment de bien-être, le Vittel Spa propose dans un espace de 2000 m2 une grande variété de soins de santé, beauté et remise en forme. Dans la Galerie thermale, vous aurez accès aux pavillons des sources Hépar, Bonne source et Grande source. La station voisine de Contrexéville est également à découvrir. Patrimoine : Après avoir admiré l’élégance architecturale des établissements thermaux et résidentiels, prolongez votre exploration jusqu’au Musée du patrimoine et du thermalisme. Ce centre d’exposition présente de nombreux objets anciens et photos d’époque qui vous renseigneront sur le passé de Vittel et le développement de l’activité thermale. En ville, la Chapelle Saint-Louis est une curiosité, avec sa statue de la Vierge au verre d’eau et ses vitraux9 représentant les visages de la famille Bouloumié, fondatrice de la station. Si vous le pouvez, faites aussi un détour par la gare de Vittel, qui est un vrai petit bijou art déco !

© Patineurjul

Nature : Vittel est une « ville-jardin » avec plus de sept cents hectares de parcs thermaux offrant de magnifiques espaces de verdure et de plantations où il est très agréable de se balader à la belle saison. Un grand nombre de sentiers10 de découverte sont également à la disposition des promeneurs. Dans les Vosges, de toute façon, la nature n’est jamais très loin ! Marie-Laurence Meckler-Leluc

Lexique 1. agrémente (v. agrémenter) : rend plus agréable 2. affections (n. f.p.) : maladies 3. paisible (adj. m.s.) : tranquille 4. en cure : en séjour pour se soigner 5. curistes (n. m.p.) : personnes qui font une cure

6. bourg (n. m.s.) : petite ville 7. villégiature (n. f.s.) : loisir, vacance, détente 8. mauresque (adj. m.s.) : de style inspiré par l’Afrique du nord 9. vitraux (n. m.p.) : types de fenêtres en verres colorés 10. sentiers (n. m.p.) : petits chemins 13


Claude-Marie, Édouard et Guillaume Dubufe La peinture en héritage (1790-1909)

Exposition du 15 mars au 24 juin 2018

Portrait de Juliette et Mireille Dubufe - Guillaume Dubufe (1853-1909) Huile sur toile, 1898 - Collection particulière. © Ville de Saint-Cloud - Musée des Avelines / A. Bonnet

Fermé les jours fériés

60, rue Gounod - Saint-Cloud www.musee-saintcloud.fr Entrée libre

Avec le soutien exceptionnel du


© Rickytambour ©_Archéotransfert

L’eau et la toilette Vivre en France

Tout a commencé bien loin de la France, en 1700 avant Jésus-Christ. Quoi donc ? L’histoire de l’hygiène ! C’est le roi Minos qui fait construire la première salle de bain de l’histoire dans son palais de Cnossos en Crète. Elle comporte une baignoire, des toilettes et un système pour évacuer les eaux usées. Bref, elle est semblable à ce que nous connaissons aujourd’hui. Pourtant, entre le roi Minos et nous, la propreté a longtemps disparu ! Découvrez l’histoire de l’hygiène en France. Les thermes des Romains

© Domain public

Les Romains accordaient beaucoup d’importance à l’hygiène. L’eau était au centre des cités grâce aux aqueducs, qui amenaient l’eau dans les thermes (salle de bain collective) et les latrines (toilettes collectives). Ces deux types d’établissements étaient respectables et les Romains n’hésitaient pas à y aller entre amis ou pour parler affaires.

Les étuves du Moyen-Age Quelques siècles plus tard, la situation a bien changé. Au Moyen-Age, laver les mains et le visage coule de source1. Pour le reste, en revanche, c’est plus compliqué ! Il y a deux sortes de bains : ceux des monastères, plutôt thérapeutiques et voués2 au nettoyage du corps comme de l’âme, et ceux des étuves.

Les étuves sont des établissements de bain situés dans les centres-villes, fréquentés par les hommes et les femmes. Cette mixité entraîne des dérives3 et transforme les étuves en lieux de jeu, de boisson et de plaisir plutôt que d’hygiène. L’arrivée de la peste en 1347 à Marseille signe la fin des étuves. L’eau est accusée de propager4 les maladies.

Le parfum de Louis XIV Il faut cependant conserver les apparences ! On invente alors la « toilette sèche ». On se frotte avec des tissus, on change de vêtements, on porte des parfums forts et du maquillage… Visiter le château de Versailles à cette époque serait pour nous un cauchemar olfactif5 : il n’existe pas de WC, les gens se libèrent de leurs besoins naturels dans les coins sombres et sous les escaliers… Et remettent du parfum pour couvrir les odeurs.

Les baignoires du XIXe siècle Un virage s’amorce6 au XIXe siècle grâce aux progrès technologiques : l’eau et le gaz arrivent dans les immeubles bourgeois, où apparaissent les premières

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pièces destinées au bain. On installe chez soi des « baignoires », sortes de tubes en métal ou en terre. Ces instruments créent un métier : le porteur d’eau ! Il transporte de l’eau chaude sur une charrette7, la livre dans les appartements puis vide l’eau sale dans la cour de l’immeuble. Ce confort est néanmoins réservé aux plus riches. La majeure partie de la population doit se contenter d’une toilette sommaire8 faite avec une bassine dans la chambre ou dans la cuisine pour avoir un peu de chaleur. © Paikan06

L’essor des salles de bain

© NicoMon

Dès la fin du XIXe et le début du XXe siècle, les architectes cherchent des solutions pour rendre plus simple la toilette et inventent la salle de bain telle que nous la connaissons aujourd’hui. Le lavabo, la baignoire et le bidet deviennent fixes. César Ritz est le premier hôtelier à prévoir une salle de bain et un WC par chambre dans le palace qu’il ouvre en 1889 à Paris : c’est alors le comble9 du luxe ! Peu à peu, la salle de bain se répand mais touche encore peu les logements populaires. A l’aube de la révolution industrielle, l’élite a le sentiment qu’il faut

changer l’hygiène de la population pour avoir une France travailleuse. La propreté rend « résistant », elle assure aussi un « ordre moral » : c’est la naissance de l’« hygiène publique ». On sensibilise les instituteurs. Les colossaux10 travaux d’Haussmann à Paris amènent l’eau à la portée de tous. Les bains publics apparaissent pour les classes moyennes et pauvres. Avec Louis Pasteur, arrive l’idée de « propreté invisible » : il faut laver pour mieux défendre. Le danger existe en dehors de toute saleté visible, de toute odeur… En 1954, la moitié des habitations françaises à l’eau courante mais seulement un quart d’entre elles possède une salle de bain. En 1962, le taux d’équipement des salles de bain passe à 30%, et en 1992, à 93,4%. Aujourd’hui, l’hygiène est synonyme de relaxation, de « moment pour soi », et les salles de bain deviennent de mini-spas. Quel chemin parcouru depuis les Romains !

Elodie Ressouches

InSitu French School propose des cours et des séjours au cœur de Montpellier. Apprenez la langue et pratiquez-la grâce à des visites, des activités et des projets locaux ! www.bonjourinsitu.com

Lexique 1. coule de source : est évident 2. voués (adj. m.p.) : destinés 3. dérives (n. f.p.) : changements progressifs et négatifs 4. propager (v.) : transporter, véhiculer 5. olfactif (adj. m.s.) : relatif à l’odeur 6. s’amorce (v. s’amorcer) : commence 16

7.charrette (n. f.s.) : véhicule tiré les bras, pour transporter les marchandises 8. sommaire (adj. f.s.) : simple, rudimentaire 9. comble (n. m.s.) : niveau le plus élevé 10. colossaux (adj. m.p.) : énormes



© Sebastianjude

Le thé : indissociable de l’eau ! Société

Le thé constitue, pour tout un chacun1, une vaste gamme de boissons délicieuses et désaltérantes2, préparées par infusion des petites feuilles du théier dans de l’eau bouillante. Les feuilles sont séchées (comme pour le thé vert, plutôt originaire de Chine) ou bien fermentées3 (comme c’est le cas pour le thé noir, plus présent en Inde). Il y a autant de manières de déguster le thé que de traditions et de cultures. Il peut être bu chaud, tiède, froid ou même glacé. Le temps d’infusion est plus ou moins long en fonction de la variété du thé et de la préférence du consommateur. L’incroyable variété de thés qui existe dans le monde s’explique par le grand nombre de terroirs, de modes de culture, etc. On peut obtenir des thés de différentes couleurs : des noirs, des verts, des Oolong, des jaunes, des blancs (plus rares et difficiles à trouver en Occident), ainsi que des thés post-fermentés. Les goûts et la qualité des thés produits sont donc extrêmement variés !

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© FREESTOCKS

Boisson la plus bue dans le monde après l’eau (et oui ! avant même le café ou le Coca-cola !), je me devais de vous présenter quelques éléments sur le thé et ses innombrables vertus. Je suis d’ailleurs en train de rédiger cet article en dégustant un délicieux thé vert à la menthe…

D’un point de vue scientifique, le thé est riche en théanine et en caféine (moins excitant que le café mais plus énergisant). Le thé est donc à la fois recherché pour son pouvoir hydratant (puisqu’il est principalement composé d’eau !), mais également pour son goût délicieux et ses vertus4, qu’elles soient énergisantes ou relaxantes. Dans le cas du thé vert par exemple, il a été prouvé scientifiquement que ce dernier a un impact très positif sur la santé.


© CC0 Public Domain

L’histoire Le théier appelé scientifiquement Camellia sinensis est originaire des montagnes du Yunnan dans le sud de la Chine où il est connu et cultivé depuis des millénaires. La religion bouddhiste et les monastères locaux ont favorisé cette boisson depuis l’Antiquité car elle aide à la méditation. Elle s’est ensuite diffusée à l’ensemble de l’Extrême-orient, surtout dans les contrées5 de tradition bouddhiste, comme en Corée ou encore au Japon avec la tradition zen qui met en avant la consommation de thé vert afin de rester en éveil spirituel. Le thé fut ensuite importé en Europe au XVIIe siècle par des commerçants portugais. Les Britanniques, grands adeptes du tea time, ont développé sa consommation par le biais de la colonisation en Inde au XIXe siècle. Les Français quant à eux, l’ont cultivé en Indochine et les Néerlandais en Indonésie, toujours à travers les concessions coloniales qui ont favorisé son importation. Cette boisson « divine » en Asie a alors connu une expansion spectaculaire au point de devenir aujourd’hui la boisson la plus bue au monde, juste après l’eau. Alors, si vous souhaitez rester éveillé spirituellement ou juste pour vous mettre au travail, adoptez cette boisson miraculeuse vénérée6 depuis l’Antiquité !

Barbara Juvé

Lexique 1. tout un chacun : tout le monde 2. désaltérantes (adj. f.p.) : qui permet de calmer la soif 3. fermentées (adj. f.p.) : en décomposition 4. vertus (n. f.p.) : qualités

5. contrées (n. f.p.) : pays, régions, zones géographiques 6. vénérée (adj. f.m.) : aimée comme un dieu

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© Helena Lopez

L’eau : tout un symbole ! Société « Homme libre, toujours tu chériras1 la mer ! », écrivait Baudelaire, poète français du XIXe siècle. Et de fait, la fascination2 de l’être humain pour l’eau est sans doute aussi vieille que le monde. N’est-ce pas naturel puisque l’eau est un élément indispensable à la vie ? La Terre est recouverte de 70 % d’eau (mers et océans, fleuves...), elle est d’ailleurs surnommée la planète bleue. Nous-mêmes sommes composés en moyenne à 65% d’eau. De tous temps, les civilisations ont été partagées entre émerveillement et crainte devant le phénomène de l’eau. Sans doute pour conjurer3 leur peur, elles ont forgé4 toute une symbolique autour de l’eau et certaines civilisations l’ont même divinisée5. Partons à la découverte de ces symboles.

© blog.feamig.br

L’eau, un des quatre éléments Selon Empédocle, philosophe et médecin grec du Ve siècle avant J.-C., l’univers est composé de quatre éléments : feu, terre, air, eau. Toutes les choses se composent et se décomposent à partir de l’un de ces quatre éléments. Cette théorie a connu un grand succès et a perduré6 durant des siècles, de l’Antiquité gréco-romaine jusqu’au XIXe siècle. La médecine avait intégré ce concept dans sa pratique. On pensait en effet que la physiologie humaine était commandée par les quatre humeurs : la bile jaune, chaude et sèche comme le feu ; la bile noire, froide et sèche comme la terre ; le flegme, froid et humide comme l’eau ; le sang, chaud et hu-

mide comme l’air. Si on tombait malade, c’est qu’il y avait excès de l’une de ces humeurs ; on pouvait donc soigner en rétablissant l’équilibre entre les humeurs. L’astrologie, qui prétend expliquer le caractère des êtres humains par leur date de naissance, utilise aussi la théorie des quatre éléments. Chaque élément regroupe trois signes du zodiaque. Les signes d’eau sont le Cancer, le Scorpion et les Poissons. L’élément est censé influer sur leur personnalité : l’élément eau est caractérisé par la sensibilité et l’émotivité. Aujourd’hui, la science a démontré que cette théorie des quatre éléments n’est pas valide. L’eau, une divinité Chez les Grecs, Poséidon était le dieu de la mer et des tempêtes, et ses filles, appelées les Naïades, étaient les déesses des fleuves et des fontaines. Des jeux (des courses de chevaux) étaient célébrés en son honneur. Chez les Romains, c’était Neptune qui était le dieu des eaux vives et des sources, et protecteur des pêcheurs. Les Romains finirent par assimiler7 leur dieu Neptune au dieu grec Poséidon. On représentait Neptune-Poséidon avec une longue barbe, juché8 sur un

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De nos jours, la thalassothérapie véhicule les mêmes idées de bienfaits et de bien-être : ainsi de nombreuses stations thermales offrent des soins qui sont dédiés uniquement au confort et à la beauté. Parallèlement, de véritables traitements sont proposés, par exemple contre les maladies de peau ou les affections respiratoires.

Dans l’Egypte ancienne, le dieu Hapy était la personnification divine du Nil. Il était représenté en être androgyne11, portant des plantes du Nil sur sa tête. Les Egyptiens dépendaient en effet du Nil et de ses crues12 qui fertilisaient13 les terres asséchées. En Inde, Ganga personnifiait le fleuve Gange, qui aujourd’hui encore, est sacré et purifie tous ceux qui se baignent dans ses eaux. Autrefois, chaque fleuve, rivière, cours d’eau avait ses propres divinités, aux différents noms et aux fonctions diverses : les nymphes, les vouivres, les sirènes, les océanides… Citons en particulier, au Moyen Age, la fée Viviane, dite la Dame du Lac. Elle protégeait le roi Arthur et les chevaliers de la Table ronde. Elle vivait dans la forêt de Brocéliande, au fond du lac, d’où son surnom. L’eau bienfaisante Symbole de protection et d’abondance, l’eau a également des bienfaits curatifs14. Les Anciens croyaient que l’eau pouvait être une boisson de jouvence15. Dans les trois religions monothéistes, juifs, chrétiens et musulmans ont associé l’eau au baptême et à la purification.

©Andreas Tille

© Miguel Hermoso Cuesta

char tiré par des dauphins ou des hippocampes9, avec un trident10, symbolisant sa domination sur les mers.

L’eau : attention, danger ! L’eau a toujours été ambivalente16. En effet, si elle est source de vie, elle est aussi source de mort. L’eau est changeante. Dans les temps anciens, les risques de noyade, les tempêtes, les bateaux perdus en mer, ont contribué à développer une image de l’eau dangereuse. Le mythe du déluge existe d’ailleurs dans toutes les civilisations : il est le symbole de l’eau qui purifie un monde corrompu. Aujourd’hui encore, le risque est bien réel : inondations sur les terres, tempêtes et cyclones sur les mers, tsunami sur les côtes, … Il est très difficile de lutter contre l’eau ! Enfin, méfiez-vous des sirènes, si belles et aux voix mélodieuses, mais qui risquent bien de vous emporter au fond des mers ! Fémi Peters

Lexique

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1. chériras (v. chérir) : aimeras 2. fascination (n. f.s.) : admiration passion, intérêt 3. conjurer (v.) : détourner, éviter 4. ont forgé(v. forger) : ont construit 5. ont divinisée (v. diviniser) : ont élevé au rang de dieu 6. a perduré (v. perdirer) : a duré 7. assimiler (v.) : mettre en commun 8. juché (adj. m.s.) : monté 9. hippocampes (n. m.p.) : petits animaux marins dont la tête ressemble à celle d’un cheval

10. trident (n. m.s.) : arme antique (qui ressemble à une très grande fourchette) 11. androgyne (adj. m.s.) : qui est à la fois masculin et féminin 12. crues (n. f.p.) : débordements, inondations 13. fertilisaient (v. fertiliser) : rendaient l’agriculture productive 14. curatifs (adj. m.p.) : qui soignent 15. jouvence (n. f.s.) : jeunesse 16. ambivalente (adj. f.s.) : qui a des aspects contradictoires



La mer à boire ?

© Hagerty Ryan, USFWS

Environnement

Même si 97% de la terre est composée d’eau, l’humanité en manque, et pour cause : chaque année, la consommation de cette ressource vitale augmente et l’eau des océans est trop salée pour être consommée. Alors, des techniques de désalinisation ont été développées et continuent à être améliorées pour répondre aux besoins de la planète.

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L’usage de l’eau est très inégal partout dans le monde, surtout pour des raisons économiques. On estime que dans les pays développés, chaque personne consomme environ trois cent vingt litres d’eau par jour alors que dans les pays en voie de développement, cette consommation est de soixantedix litres quotidiens. Cependant, la pénurie1 d’eau douce n’est pas récente, notamment dans les pays désertiques comme ceux du Moyen-Orient, qui utilisent la désalinisation depuis des décennies.

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D’autres pays au climat plus clément2 ont aussi recours à cette solution pour remplir leurs besoins en eau. C’est le cas des Canaries où la pression touristique a amené à trouver des solutions au manque d’eau, de même pour la Tunisie et les Caraïbes. Mais c’est surtout aux États-Unis (en dessalinisant les eaux saumâtres3), en Arabie Saoudite et dans les Émirats Arabes Unis que la production d’eau douce par dessalement est la plus forte : deux tiers des usines de dessalement au monde se situent dans les pays du Golfe. Les nouveaux marchés qui se profilent4 sont la Chine, l’Afrique du Sud, le Chili et même l’Europe ! D’ailleurs, l’Espagne s’est dotée, en 2005, du plan AGUA, destiné à développer des unités de dessalement. Cette technologie se répand petit à petit dans le monde, à mesure que le coût du dessalement baisse et que la demande en eau augmente. La désalinisation compte aujourd’hui dix-huit mille usines produisant vingt-et-un milliards de mètres cubes d’eau potable5. Comment ça marche ? La désalinisation de l’eau de mer peut être effectuée selon plusieurs principes physiques, les techniques de distillation et d’osmose inverse étant les plus usuelles. La distillation a été la première à être employée ; elle concerne actuellement 85 % des installations de dessalement. Son principe est simple : faire passer l’eau de son état liquide à l’état de vapeur pour la séparer du sel. Ce processus exige une énorme quantité


d’énergie car il consiste à séparer les sels dissous dans l’eau, une tâche bien difficile si on prend en compte que l’eau de mer contient en moyenne trente-cinq grammes de sel par litre d’eau ! Quant à l’osmose inverse, mise au point par la NASA pour les besoins en eau douce des astronautes, elle repose sur le principe de séparation sel-eau à travers une membrane semi-perméable par l’application constante de pression. Cette technique est moins coûteuse en matière d’investissement et de consommation d’énergie que la distillation ; toutefois, l’énergie employée demeure encore considérable. Le procédé de distillation se focalise à 90% dans la région du Golfe, alors que l’osmose inverse est plus présente sur le pourtour méditerranéen, dont 76 % de la production est assurée par ce principe, particulièrement en Espagne et en Algérie, ainsi que dans certaines grandes îles.

© Nikiko

Avec quelle énergie ? Les usines de dessalement utilisent essentiellement des énergies fossiles, qui représentent un risque environnemental important du fait de la quantité de polluants qu’ils produisent, notamment du CO2. Utiliser une énergie renouvelable, comme le solaire ou l’éolien, est toujours d’un coût assez élevé. Cependant, des pays comme l’Australie ont déjà commencé des projets d’introduction et de développement des ressources énergétiques renouvelables pour les procédés de désalinisation.

Finalement, la question la plus importante, c’est l’évaluation du rapport coût-bénéfice, tant pour nous que pour le reste de l’environnement, car il est impossible d’ignorer le grand besoin d’eau que l’humanité a par nature.

Laura Tejeda Meza

Lexique 1. pénurie (n. f.s.) : manque 2. clément (adj. m.s.) : agréable, doux 3. saumâtres (adj. f.p.) : qui sont composées d’eau salée et d’eau douce mélangées

4. se profilent (v. se profiler) : arrivent, se développent 5. potable (adj. f.s.) : qu’on peut boire

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Quand la mer monte… Environnement

La planète se réchauffant, les glaciers fondent et le niveau des mers monte. Les conséquences climatiques commencent déjà à se faire sentir, en particulier pour les villes côtières qui ont très facilement les pieds dans l’eau. L’ouragan Sandy qui a dévasté2 la côte est des Etats-Unis en 2012 en causant deux cents morts et paralysant pendant plusieurs jour la ville de New York en a été un exemple frappant. D’après les spécialistes, une montée des eaux d’au moins un mètre est quasi inévitable dans les cent à deux cents ans à venir et affectera3 les grandes villes situées en bord de mer comme Tokyo, Bangkok ou Singapour. Il ne s’agira pas seulement de plages rendues inaccessibles, mais bel et bien4 d’une menace pour l’habitat de dizaines de millions de personnes, voire5 plus, puisqu’environ 40% de la population mondiale vit à moins de cent kilomètres d’une mer ou d’un océan. A cause des tempêtes ou des inondations, d’importants mouvements de population sont donc à prévoir, ce qui ne manquera pas de laisser sur leur passage un grand nombre de réfugiés écologiques. L’ONU estime qu’ils seront deux cent cinquante millions en 2050. Sans surprise, les habitants des îles seront les premières victimes de cette élévation du niveau de la mer. Prenons les Maldives : cet archipel de l’océan Indien est le plus bas et le plus plat du globe et ses quatre cent mille habitants pourraient être

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Quarante millions de personnes dans le monde sont menacées par la montée des eaux ; il est donc grand temps de prendre le problème à bras le corps1 et de lutter…

contraints6 d’abandonner leur pays bien avant 2100. Si les Français ne seront sans doute pas les plus touchés par les changements climatiques, le littoral méditerranéen jusque là épargné se révèlerait très vulnérable face à de grandes marées ou des tempêtes. Toutes les côtes de l’Hexagone se verraient grignotées7 par les eaux et la belle région de la Camargue serait presque rayée de la carte. Plus que jamais, l’heure a sonné de mieux prendre en compte l’urgence de la situation et de faire du réchauffement climatique un enjeu humanitaire et géopolitique de premier ordre. Axelle Négrignat

Lexique 1. à bras le corps (loc. adv.) : de manière directe, frontale 2. a dévasté (v. dévaster) : a détruit 3. affectera (v. affecter) : aura des conséquences sur 4. bel et bien (loc. adv.) : vraiment

5. voire (adv.) : ou même 6. être contraints (v. contraindre. Passif) : être obligés 7. grignotées (adj. f.p.) : mangées, détruites peu à peu 27


De l’eau partout ! © Pxhere.com

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Voyage

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En février, le fleuve Mississipi à St Louis, Missouri, charrie des glaçons.

Le fleuve Casamance à son embouchure à Ziguinchor, au Sénégal

La mer de Chine à Hong-Kong

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Le fleuve Yamuna, un affluent du Gange en Inde, passe juste devant le palais du Taj Mahal.


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L’océan Atlantique à Saint Augustine, Floride

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La rivière qui coule à Jiufen sur l’île de Taïwan continue à charrier de minuscules paillettes d’or, même si la mine d’or est désaffectée.

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Fontaine dans un patio à Monterrey au Mexique A Tokyo, au Japon, les douves qui entourent le palais impérial.

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Le programme Solidarité-Eau, eau et assainissement pour tous ! Solidarité

La solidarité ici et là-bas Les villes françaises nouent4 des relations de long terme avec d’autres villes dans le monde et s’engagent à leurs côtés. Eau et assainissement, santé, environnement, transports, etc. sont autant de domaines sur lesquelles elles s’engagent. Ces actions de coopération ne sont toutefois pas menées par les villes seules. De nombreux acteurs issus de différents horizons se mobilisent avec elles, publics comme privés : établissements publics, ONG, associations et fondations, collectivités territoriales, entreprises, institutions de recherche et de formation, etc.

© pS-Eau

Un objectif : faire de l’accès à l’eau et à l’assainissement1 une réalité pour tous. En 1984, le programme Solidarité-Eau (pS-Eau) a été créé par les pouvoirs publics durant la Décennie2 internationale de l’eau potable et de l’assainissement (1981-1990)1. Plus de trente ans plus tard, ses missions restent d’actualité face aux 844 millions de personnes qui n’ont toujours pas accès à des services élémentaires d’approvisionnement3 en eau de boisson et aux 2,3 millions de personnes qui ne disposent pas d’assainissement approprié.

© pS-Eau

La mission du pS-Eau est de créer un espace pour que tous ces acteurs puissent se rencontrer et échanger sur la thématique de l’eau, de l’assainissement et de la solidarité. Le but ? Améliorer la qualité et la quantité des actions en faveur de l’accès à l’eau et à l’assainissement dans le monde. Comprendre, appuyer et mobiliser Les activités s’organisent autour de trois missions : comprendre, appuyer et mobiliser. Comprendre, parce qu’il est nécessaire de comprendre les enjeux

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© pS-Eau

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du secteur eau et assainissement et ses actualités pour pouvoir appuyer les acteurs dans le but d’améliorer les actions. Mobiliser enfin pour augmenter leur nombre et susciter5 de l’engagement. En pratique, le pS-Eau produit des études, anime des groupes de travail et des formations et mène des activités de mobilisation. Au-delà d’un espace d’échanges pour les acteurs français, des réseaux sont animés à l’échelle de ces différents pays : Bénin, Togo, Burkina, Liban, Maroc, Madagascar, Mali, Sénégal et Niger. À travers l’organisation de réunions ou de conférences, les acteurs impliqués en coopération sont tous amenés à échanger pour partager leurs pratiques.

L’originalité de l’approche française La législation française facilite l’engagement des villes françaises pour l’eau et l’assainissement dans le monde. La loi Oudin-Santini prévoit notamment que les villes puissent plus facilement attribuer des fonds à ces actions (1% de leurs budgets eau et assainissement). Un important travail de mobilisation des villes et territoires français est donc mené afin d’augmenter les engagements, en France mais aussi en Europe pour partager cette spécificité française. Avec toujours en tête cette conviction : garantir l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous n’est possible qu’à travers des échanges entre tous les acteurs, au Nord comme au Sud.

Pour renforcer l’action mondiale pour l’eau et l’assainissement, les Nations Unies ont proclamé les années 1981 à 1990 « Décennie internationale de l’eau potable et de l’assainissement ».

1

Adeline Mateus

www.pseau.org

Lexique 1. assainissement (n. m.s.) : procédé pour rendre propre 2. décennie (n. f.s.) : période de dix ans 3. approvisionnement (n. m.s.) : action d’apporter, de fournir

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4. nouent (v. nouer) : créent, ont, entretiennent 5. susciter (v.) : provoquer, entraîner




© MONUSCOMyriam Asmani

L’eau, bénéfique ou dangereuse ? Afriques Des réserves importantes Contrairement à ce que l’on pense en général, le continent africain possède d’importantes réserves d’eau douce, aussi bien en surface que dans son sous-sol. Selon qu’il se trouve en zone désertique, tropicale, équatoriale ou méditerranéenne, chaque pays poursuit divers objectifs et utilise divers moyens pour la gestion de son eau. Par exemple, une part importante de l’électricité africaine est produite à partir des barrages hydro-électriques construits sur les cours d’eau. Le fleuve Congo, qui est l’un des plus grands d’Afrique, alimente deux pays de l’Afrique centrale : la République Démocratique du Congo et le Congo Brazzaville. En Afrique de l’ouest, la Guinée-Conakry tient une place stratégique dans le domaine de l’eau car plusieurs grands fleuves y prennent leur source : les fleuves Sénégal, Niger, Gambie et Mano. Un accès difficile Peut-on envisager la vie sur terre sans l’eau ? Non, évidemment. Pourtant, des centaines de millions d’Africains n’ont pas accès à l’eau potable. C’est le cas dans les zones désertiques mais aussi dans les villes : les grandes agglomérations urbaines ne sont pas à l’abri des problèmes d’eau car les coupures intempestives1 sont le quotidien des nombreux habitants. Les sociétés de gestion d’eau

potable des différents pays rencontrent toutes les mêmes problèmes : la plupart du temps, ce sont les coûts exorbitants2 des infrastructures de distribution et d’assainissement3 qui ne sont pas supportables par des pays aux économies fragiles ; sans oublier que pour exploiter l’eau des nappes4 souterraines, les coûts des travaux de forage5 sont excessifs pour des pays qui ne disposent pas toujours des moyens nécessaires pour engager ces lourds travaux. Il y a également les travaux d’entretien permanents qui ne sont pas toujours effectués de manière suivie car l’augmentation rapide de la population est un frein6 aux différentes réalisations. Pour les populations non raccordées aux réseaux d’eau potable ou vivant dans les lieux reculés7 tels les villages et les hameaux8, s’approvisionner en eau est une vraie difficulté, si bien qu’elles n’ont d’autre choix que de recourir9 aux ruisseaux et étangs ainsi qu’aux fontaines mal entretenues. Il n’est pas étonnant alors de constater une recrudescence10 des maladies comme la bilharziose, le paludisme, la dysenterie, le choléra et la dracunculose, qui menacent gravement la santé des populations vulnérables11. Finalement, l’eau source de vie devient un danger mortel lorsqu’elle est souillée12 et impropre à l’usage quotidien.

Lexique 1. intempestives (adj. f.p.) : inattendues et fréquentes 2. exorbitants (adj. m.p.) : extrêmement chers 3. assainissement (n. m.s.) : action de rendre propre et sain, nettoyage 4. nappes (n. f.p.) : réserves 5. forage (n. m.p.) : trou profond dans le sol pour trouver de l’eau 6. frein (n. m.s.) : limitation

Mamadou Berthé

7. reculés (adj. m.p.) : très éloignés 8. hameaux (n. m.p.) : très petits villages 9. recourir (v.) : utiliser 10. recrudescence (n. f.s.) : augmentation 11. vulnérables (adj. f.p.) : fragiles 12. souillée (adj. f.s.) : sale, impropre

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© domain public

L’arbre magique Contes africains

I

l était une fois une grande famine qui s’était abattue sur la communauté animale. Les cadavres étaient visibles partout, faisant le bonheur des hyènes1 et des charognards2 en tous genres. Les survivants faisaient du mieux qu’ils pouvaient pour s’alimenter : très amaigris, ils étaient condamnés à une mort certaine. L’araignée ne savait plus exactement depuis combien de temps elle n’avait plus eu l’occasion de s’alimenter. A bout de force après une longue marche sous les brûlants rayons de soleil, elle se traîna difficilement jusqu’à un arbre très touffu3, s’étendit et s’endormit aussitôt malgré la faim qui la torturait. Elle fit un songe4 dans lequel elle dévorait un délicieux repas en compagnie d’animaux au pelage5 blanc et aux longues oreilles. C’est vers la fin de la journée qu’elle ouvrit les yeux et se mit à les frotter très fort pour se convaincre du spectacle auquel elle assistait : le tronc du grand arbre sous lequel elle s’était endormie, présentait maintenant une large ouverture, telle l’entrée d’une demeure6 dans laquelle s’étaient installés de très nombreux lapins qui mangeaient des mets délicieux, buvaient et chantaient à gorge déployée7. L’araignée prit son courage à deux mains et s’avança car elle voulait aussi être de

la fête. Son espoir ne fut pas déçu puisqu’elle fut invitée à se joindre au groupe et avala rapidement tout ce qu’on lui proposa. Elle ne mit pas longtemps à comprendre que ce lieu était une aubaine8 pour ces lapins, et qu’il renfermait dans son tronc toutes les richesses du monde. L’amitié entre le patriarche9 des lapins et l’araignée permit à cette dernière de percer les mystères de l’arbre magique. Un jour, ses idées noires reprire le dessus : notre araignée décida qu’elle voulait être seule à profiter de toute cette abondance. Elle creusa un gros trou bien profond au pied de l’arbre et elle le couvrit de branchages et de terre. Lorsque les lapins arrivèrent pour leur festin10 habituel, ils tombèrent tous dans le piège11 et furent impitoyablement12 massacrés. Puis l’ignoble bestiole13 se mit à prononcer la formule magique qu’elle avait apprise du patriarche et qui devait lui permettre d’accéder à ce lieu secret, mais en vain : elle n’eut pas gain de cause14. Elle voulut alors abattre l’arbre pour soutirer15 tout le trésor, mais elle reçut un violent coup d’une grosse branche qui l’envoya en un éclair16 dans le monde des morts. L’ingratitude et l’hypocrisie sont de vilains défauts ; soyons toujours honnêtes et reconnaissants. Mamadou Berthé

Lexique

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1. hyènes (n. f.p.) : animaux réputés pour leur cruauté 2. charognards (n. m.p.) : animaux qui se nourrissent de cadavres 3. touffu (adj. m.s.) : qui a beaucoup de branches et de feuilles 4. songe (n. m.s.) : rêve 5. pelage (n. m.s.) : peau, fourrure 6. demeure (n. f.s.) : grande et belle maison 7. à gorge déployée : très fort 8. aubaine (n. f.s.) : chance

9. patriarche (n. m.s.) : chef 10. festin (n. m.s.) : grand repas 11. piège (n. m.s.) : dispositif qui permet d’attraper les animaux 12. impitoyablement (adv.) : sans pitié 13. bestiole (n. f.s.) : animal 14. n’eut pas gain de cause : ne gagna pas 15. soutirer (v.) : voler, prendre 16. en un éclair : très rapidement


www.fle.fr Apprendre le français en France

Le Grand Répertoire des centres de FLE Les écoles de langues. Les Alliances françaises. Les organismes de formation linguistique. Les centres universitaires. Les Grandes Ecoles. EN PAGES PRO/FLE : LES STAGES POUR PROFESSEURS 2018 Fle.fr : 1er site d’information sur les centres de FLE en France - depuis 1996.

Partenaires associés Université Paris Sorbonne – CNED – Le français dans le monde – Hachette FLE Fondation Alliance Française – Educatel – Editions Milan Presse. AGENCE DE PROMOTION DU FLE


L’eau

© Pixaby

Quiz

1

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Qu’est-ce que l’eau-de-vie ?

Quel mot n’est pas un synonyme de rivage ?

un alcool fort une eau minérale un médicament

rive bord gravier plage littoral côte berge

3

Comment demande-t-on de l’eau du robinet quand on est au restaurant ?

4

une carafe d’eau de l’eau plate de l’eau naturelle

Que signifie l’expression « Il y a de l’eau dans le gaz » ?

Les relations entre deux personnes sont difficiles. Ces deux choses ne se mélangent pas. La machine ne fonctionne pas.

5

Quelle quantité d’eau contient en moyenne le corps humain ? 65% 75% 85 %

6

Que signifie le H dans le symbole chimique de l’eau H2O ?

7

hélium hydrogène hoxygène

Quelle est la proportion d’eau par rapport à la terre ferme sur la planète ? 50 % d’eau 60 % d’eau 70 % d’eau

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ik

eep

© fr

8

Quel est le dieu des eaux dans la mythologie romaine ? Neptune Jupiter Bacchus


9

Dans la Bible, quel bébé a été recueilli dans un panier qui flottait sur l’eau ?

10

Jacob Abraham Moïse

11

Qui chante

De quel siècle date le tableau Le radeau de la Méduse, peint par Eugène Delacroix ?

XVIIe siècle XVIIIe siècle XIXe siècle

Rien que de l’eau De l’eau de pluie De l’eau de là-haut

, . am rk tre Yo lf S ew Gu rt, N he f A T o r, me eum Ho us M low n ins lita W po © etro M

Johnny Hallyday Véronique Sanson Mauranne

12

Comment s’appelle le sous-marin de 20 000 lieues sous les mers, de Jules Verne ? l’Atalante l’Intrépide le Nautilus

13

Quelle est la longueur du canal du Midi ? 230 km 241 km 270 km

14

Laquelle de ces marques d’eau est suisse ? Aproz Vittel Amaro

15

Quel est le fleuve le plus long de France ? Le Rhône La Loire La Seine

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jw

17

Combien de mers et océans entourent la France ? 3 4 5

16

Comment appelle-t-on les réserves d’eau qui sont dans le sous-sol ? les réservoirs hydrologiques les poches d’eau les nappes phréatiques

18

Lequel de ces animaux marins n’est pas un poisson ? la baleine le requin le saumon

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DELF B2 Travaillez votre lexique ! Langue Lire un article c’est bien… Travailler son français à partir d’un article, c’est mieux ‼ Pour varier un peu des exercices d’entraînement à l’examen du DELF, nous vous proposons une autre manière de vous préparer en travaillant votre vocabulaire à partir d’un article de magazine. Cela permet de voir le lexique dans son contexte et de s’entraîner à la compréhension écrite. Vous pouvez aussi utiliser les idées, les arguments et les phrases de ce type d’article pour préparer l’épreuve de production orale. Cet exercice correspond au niveau B2-C1. D’après le référentiel du CECRL, le candidat de niveau B2 peut lire des articles sur des questions contemporaines, identifier le point de vue d’un auteur, comprendre des articles spécialisés, connaître le lexique des sujets d’actualité et les faits de société (écologie, monde du travail, culture, éducation, mode, santé, économie…) Cet article est inspiré du journal Ouest-France et le thème est celui de la protection de l’environnement. Je vous conseille de faire l’exercice sans dictionnaire et de ne pas dépasser 30 minutes. Une fois terminé, vérifiez vos réponses et prenez le temps de regarder dans un dictionnaire les mots qui vous paraissent importants et que vous ne connaissiez pas.

L’ECRIT Replacez les mots suivants dans l’article : lutter

légumes

plats

déchet

bocaux

moitié

course

ratatouille évier

surface

rechange

recycler

balade

acheter

boîte

choix

placards

carafe

Retrouvez les titres correspondant à chaque paragraphe : Manger des produits de saison

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Acheter de la qualité

Composter

Alléger son habitation

Produire moins de déchets

pexels photo


La lutte contre le réchauffement climatique, c’est notre affaire à tous. Voici 5 écogestes simples à adopter. 1. Si pour la plupart des gens, il est évident de ________ le verre ou le papier, les déchets ménagers sont toujours enfouis ou incinérés. Pour les réduire de _________, il suffit de composter ! Dans une _________ en bois au fond du jardin si l’on en possède un, ou simplement dans sa cuisine ou sur son balcon, en y installant un composteur. Des dizaines de vers y grignotent pelures de ____________ mais aussi coquilles d’œufs, marc de café, pain, restes de pâtes, etc. C’est simple, cela ne sent rien et on finit par récupérer de l’engrais pour ses plantes. 2. Parce que le bon__________, c’est celui qu’on ne produit pas, vous pouvez privilégier l’achat en vrac des produits secs (pâtes, riz, lentilles, farine, amandes, …) et les stocker dans des ___________qui dureront des années. Remplacez les bouteilles d’eau en plastique par une ________ réutilisable, faites vos ________ avec un sac en tissu ou un panier pour refuser les sachets plastiques proposés et privilégiez les produits non emballés. 3. Ouvrez les ___________ de la cuisine, sous l’_______, de la salle de bain, du dressing, … À quoi servent vraiment ces dizaines de produits d’entretien, crèmes ou vêtements achetés sur un coup de tête ? Pour rejeter moins de CO2, il faut réfléchir à son mode de vie. Les après-midis shopping à répétition rendent-ils plus heureux qu’une longue _________ en forêt ou à la mer ? Est-il nécessaire d’aller dans une grande __________ d’ameublement avant de regarder sur les sites Internet de vente d’occasion si quelqu’un y vend le meuble dont on a besoin ? 4. Nos ________ ont des conséquences pour la planète. Est-ce raisonnable de faire traverser la moitié de la planète en avion à des courgettes pour cuisiner une___________ l’hiver ? Les fruits et légumes de saison (et si possible, de production locale) ont bien plus de goût et sont plus accessibles financièrement. N’hésitez pas non plus à vous mettre à cuisiner, pour acheter moins de _______ préparés emballés. Cuisinez-vous des petits plats avec les restes du réfrigérateur. Et si vous en faites trop, vous pouvez congeler… 5. Une seule solution pour ________contre l’obsolescence programmée : __________des produits de qualité après s’être bien renseigné. Mieux vaut une machine à laver à 400 € qui vit 15 ans que le premier prix qui ne passe pas le Noël suivant. Achetez-la également dans un magasin spécialisé qui dispose de pièces de _______et assure les réparations.

L’ORAL Pour vous préparer à l’oral, vous pouvez vous entraîner à commenter cet article, pensez-vous que ce sont des gestes simples comme le dit le titre ou difficiles à réaliser ? Pensez-vous que les petits gestes individuels sont utiles pour la protection de notre planète ? Et vous, que faites-vous au quotidien ?

Anita Viel

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Dis- moi dix maux

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Correspondants

Dans le cadre de la Semaine de la langue française, et notamment de l’opération Dis-moi dix mots, l’agence Campus France (qui travaille à la valorisation et à la promotion à l’étranger du système d’enseignement supérieur et de formation professionnelle français) a organisé un concours dont le premier prix a été attribué à HSUN-YI LIAO, un étudiant de l’école Accent français de Montpellier.

En avril J’ai des maux de nombril. Ce n’était pas si facile A décrire. Comme je ne suis pas volubile Et je viens d’une petite île, On m’a trouvé ridicule. Ma copine Cécile, Une jolie fille Avec des faux cils, M’a rendu tranquille. « Goûter les myrtilles, Mon imbécile. C’est juste une constipation difficile. »

En mai, J’ai des maux de mollets. En tant que poète J’écrivais mes poèmes Dans un parc chouette En mangeant des cacahuètes Par mes molaires. Soudain j’ai entendu le son Ohé, Voyant personne qu’une silhouette De Kenzaburo Oe M’approchait. J’étais choqué. J’ai couru cent mètres Et j’ai senti quelqu’un me picorer les couettes Jusqu’au moment où je suis tombé Etant donné que c’était une alouette. J’ai besoin d’emblée 42 D’un café au lait.

En juin, J’ai des maux de doigts. Tu me crois Que c’était à cause de la voix ! Une fois Quand je conduisais sur la voie, Ma compagne chantait Y a d’la joie A la noix. Pour l’arrêter j’ai tourné à droit Bien que j’allais tomber sur le trottoir. C’est pourquoi. En juillet, « J’ai des maux d’utérus, hé ! » Ma copine susurrait Avec son visage torturé. Je la chouchaoutais, Je la rassurais. Mais je murmurais la durée. En août, J’ai des maux de joue, Et de cou. J’avais une faim de loup A cause du mal aux joues Pour quelques jours. En voyant le yaourt De mon épouse, J’étais fou Et je l’ai goûté sans doute. En outre, Ca attirait aussi les foudres. « Je m’en fous ! C’est mon tabou Malgré ton bagou ! » Du coup, Un coup au cou !


En septembre, J’ai des maux de langue Par accident En la mordillant avec les dents Quand il y a eu des klaxons. Désormais on me dit que j’ai un accent Plus mordant qu’avant, Mais je le trouve toujours relaxant.

En novembre, J’ai des maux de hanche. J’ai été introduit en instance Car j’avais fait du commerce avec jactance. Au tribunal je me suis défendu avec prudence. C’était d’importance. Enfin il y a eu une annonce. Le juge a proclamé mon innocence. J’ai gagné cette manche. Je me suis moqué du pigeon sans bienveillance Malgré qu’il m’ait injurié par vengeance. Mais en conséquence, En sortant du tribunal j’ai cassé ma hanche !

En décembre, J’ai des maux de cul et de ventre. C’est arrivé normalement et simplement Comme je suis un homme turbulent, D’autant plus que j’ai rencontré des inconnus truculents Qui m’ont frappé brutalement le cul et le ventre.

En octobre J’ai des mots de côte. Ce n’était pas du tout ma faute. C’était à cause de mon pote De la haute, Qui placote, Il s’est étouffé en avalant un plat de côtes Lors d’un pot. J’ai pratiqué Heimlich, la seule méthode, Mais il était aussi gros qu’un phoque Suffoqué par une lotte. Il a été sauvé au bout du compte, Cependant c’était moi au lieu de mon pote Qui souffrais de fracture de la côte.

En janvier, J’ai des maux de guiboles. Je voulais chercher des griottes. Il fallait aller au magasin bio. J’ai demandé à une cliente Qui portait du Dior Et parlait avec brio. M’a indiqué un chemin de vioc. Et pourtant à la fin j’ai seulement trouvé un griot Qui m’a raconté en chantant le problème de prion. Mais pourquoi j’ai eu mal aux guiboles ? Naturellement ! J’avais marché jusqu’à Rio !

Hsun-Yi Liao

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Destination Francophonie

Fagaras

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Ivan Kabacoff

Découvrez chaque semaine les plus belles initiatives pour la langue française dans le monde !

TV5MONDE

Photo © Sébastien CALVET / Divergence

Diffusion sur toutes les chaînes de TV5MONDE et sur tv5monde.com/df Vous avez certainement déjà entendu parler de la Transylvanie puisqu’elle est le lieu où se passe la très fameuse histoire du comte Réagissez Dracula et de ses Mais la Transylvanie, c’est aussi une magnifique région survampires. twitter #dfrancophonie dans un pays moderne qui apprécie la langue française depuis bien longtemps. C’est là aussi que des entreprises francophones se/destinationfrancophonie sont regroupées pour créer une dynamique qui leur permet et facebook de favoriser l’apprentissage de la langue française auprès des lycéens. Ainsi, ces jeunes gens préparent au mieux leur avenir, sachant qu’ils auront ainsi davantage de possibilités pour trouver un travail intéressant et En partenariat avec l’OIF, l’Institut français, la DGLFLF et le CIEP. rémunérateur lorsqu’ils entreront sur le marché du travail. Ivan Kabacoff

La chaîne culturelle francophone mondiale

Répondez aux questions suivantes et vérifiez leur réponse (en page 51) AVANT de regarder la vidéo. 1. Où se trouve la Transylvanie ?

2. Quelle est la capitale de la Roumanie ? Budapest Bucarest Bulgarie

en Hongrie en Serbie en Roumanie 3. Reliez ces locutions latines avec leur sens en français a priori de facto grosso modo in extenso lapsus linguae idem

complètement c’est la même chose erreur de langage à peu près de fait avant toute réflexion

croissance accroissement hausse augmentation 44

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© Myrabella

4. Donnez le contraire des mots suivants :


Lisez les questions suivantes puis regardez la vidéo pour y répondre. Les réponses se trouvent en page 51 5. Que signifie « fervent » (un fervent francophone)

Accédez à la vidéo http://www.tv5monde.com/programmes/fr/ programme-tv-destination-francophoniedestination-fagaras/34685/

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11. Pourquoi est-il préférable que les employés parlent français ? ___________________________________ ___________________________________ ___________________________________ ___________________________________

6. Relevez au moins 2 des domaines professionnels des entreprises françaises (parmi les 4 cités).

12. Quels éléments les entreprises françaises prennent-elles en charge pour les élèves qui étudient le français ?

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© DOMAIN PUBLIC FREE PHOTO

La cuisine à l’eau Cuisine

« La peinture à l’huile, c’est plus difficile mais c’est bien plus beau que la peinture à l’eau », chantait Bobby Lapointe. Et qu’en est-il de la cuisine à l’eau ? On pourrait penser qu’elle est plus fade que la cuisine à l’huile. Mais elle est surtout tellement plus légère, plus saine1 ! Voici quelques recettes où l’eau joue un rôle essentiel.

Les beignets de crevettes Ingrédients • • • • • • •

15 belles crevettes (crues ou cuites) non décortiquées 50 g de farine 30 g de maïzena2 1 cuillère à café de levure chimique 75 g d’eau gazeuse très froide 1 pincée de sel un bain de friture

1.

2.

Décortiquez3 les crevettes en laissant le dernier segment de carapace4 sur la queue. Retirez également avec la pointe d’un couteau le filament5 noir qui se trouve sur le dos des crevettes. Préparez la pâte : mélangez la maïzena, la farine, le sel. Ajoutez l’eau gazeuse bien froide. La pâte ne doit pas être trop épaisse, ni trop liquide, elle doit adhérer à la crevette. Si nécessaire, ajoutez un peu plus d’eau gazeuse. Remuez le tout. Ajoutez la levure chimique à la fin et incorporez-la bien à la pâte.

© JPS68

Préparation

3. 4. 5. 6. 7.

Faites chauffer le bain d’huile. En tenant chaque crevette par la queue, mettez-la délicatement dans l’huile chaude. Laissez cuire quelques minutes jusqu’à ce que tous les beignets soient gonflés et dorés. Déposez les beignets sur un papier absorbant. Dégustez avec une sauce aigre-douce.

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© StephanieAlbert

Les asperges


Persillade de seiche

© Creative Commons CC0

Ingrédients • • • •

400 gr de seiche 3 grosses gousses d’ail un bouquet de persil de l’huile

4. 5.

Hachez finement ensemble l’ail et le persil. Faites chauffer l’huile dans une poêle et mettez-y la seiche que vous aurez préalablement9 découpée en morceaux (cubes ou rondelles). Faites revenir 2 minutes à feu vif puis ajoutez le mélange ail-persil. Remuez bien et laissez cuire encore 3 ou 4 mn. Dégustez chaud, accompagné de riz blanc.

Préparation 1.

2. 3.

Vous pouvez prendre des seiches entières, des lamelles6 ou des rondelles, à votre convenance. Si la sèche est congelée, laissez-la d’abord décongeler. Faites tremper la seiche dans de l’eau gazeuse pendant environ 2 heures. Elle gardera tout son moëlleux à la cuisson. Pelez les gousses d’ail et dégermez7-les. Effeuillez8 le bouquet de persil.

6. 7.

Cocktail mojito framboise Ingrédients (par personne) 6 framboises 4 quartiers de citron vert 5 à 6 feuilles de menthe 2 cuillères à soupe rases de sucre de canne liquide 5 à 10 cl d’eau gazeuse de la glace pilée

© Creative Commons CC0

• • • • • •

Préparation 1.

2.

Mettez les framboises, les feuilles de menthe et le citron vert dans un mortier10. A l’aide d’un pilon11, écrasez-les ensemble et récupérez le jus dans un shaker. Ajoutez le sirop de sucre de canne et la glace pilée. Eventuellement, vous pouvez compléter la boisson avec un peu plus de jus de framboise (tout prêt, en bouteille).

3. 4. 5. 6. 7.

Agitez énergiquement le shaker. Versez dans le verre, à travers un tamis12. Ajoutez de l’eau gazeuse. Décorez avec quelques framboises, des feuilles de menthe, des lamelles de citron vert. Servez immédiatement.

Lexique 1. saine (adj. f.s.) : bonne pour la santé 2. maïzena (n. f.s.) : farine de maïs 3. décortiquez (v. décortiquer) : enlevez la carapace 4. carapace (n. f.s.) : partie dure qui entoure la crevette 5. filament (n. m.s.) : fil, longue ligne fine 6. lamelles (n. f.p.) : morceaux coupés en long 7. dégermez (v. dégermer) : enlevez le germe, la partie centrale

Florence Teste

8. effeuillez (v. effeuiller) : enlevez les feuilles 9. préalablement (adv.) : avant, auparavant 10. mortier (n. m.s.) : récipient dans lequel on écrase les aliments 11. pilon (n. m.s.) : outil qui sert à écraser les aliments 12. tamis (n. m.s.) : passoire, objet qui sert à séparer le liquide du solide 47


Réponses Quiz (page 38) 1. L’eau-de-vie est un alcool fort obtenu par distillation. 2. Le gravier est composé de petits cailloux et se trouve au fond des rivières. 3. « Une carafe d’eau ». L’eau plate s’oppose à l’eau gazeuse, et l’eau naturelle signifie qu’elle n’a subi aucun traitement chimique. 4. Les relations entre deux personnes sont difficiles. Ex : Entre Marcel et Josette, il y a de l’eau dans le gaz. Ils n’arriveront jamais à s’entendre ! 5. Le corps humain contient en moyenne 65% d’eau. 6. Le symbole de l’eau est H2O, ce qui signifie « 2 atomes d’hydrogène et 1 atome d’oxygène ». 7. Les océans et les mers représentent 70% de la surface de la planète. 8. Neptune est le dieu des eaux vives et des sources. Bacchus est le dieu de l’ivresse, du vin et des fêtes. Jupiter est le roi des dieux. 9. Moïse signifie « sauvé des eaux ». Il a été recueilli quand il était un bébé par la fille de Pharaon, flottant sur les eaux du fleuve dans un panier dans lequel ses parents l’avaient déposé, afin de le sauver de l’exécution des nouveaux-nés hébreux exigée par Pharaon.

10. Le radeau de la Méduse, a été peint en 1818, donc au XIXe siècle. 11. C’est Véronique Sanson qui a écrit cette chanson en 1992, avec Bernard Swell. 12. Le capitaine Nemo commande le sous-marin Le Nautilus. 13. Le Canal du Midi part de Toulouse et rejoint le mer Méditerranée. Il mesure 241 km de long. 14. L’eau Aproz vient du Valais dans les Alpes suisses. L’eau de Vittel vient des Vosges, au nord de la France. L’eau Amaro vient de la région de Montréal, au Québec. 15. La Loire est le plus long fleuve de France : elle mesure 1012 km. Le Rhône : 812 km. La Seine : 776 km. 16. Ce sont les nappes phréatiques. 17. 4 : la mer Méditerranée, l’océan Atlantique, la Manche, la mer du Nord 18. La baleine n’est pas un poisson, c’est un mammière.


Jeux de mots

pexels pho

Charlotte Kleineidam

1. MOTS MÊLÉS Retrouvez les mots sur le thème de l’océan ! ORQUE PIEUVRE POULPE RAIE REQUIN SARDINE SAUMON THON TORTUE TRUITE

BALEINE CALAMAR COQUILLAGE CRABE ESPADON HIPPOCAMPE HOMARD MEDUSE MORSE MOULE

am

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Charlott

J Y P Q E S R O M O R Q U E A L D

E P X N W X G L U W A N B N

U M O S C V V S R I I O R W

I E U V R E P D A G S L M S M X A C R A B E U H M H

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G R D I A P A S U I N U O K

A D U P M E N I E L A B I W

L I S P A S A U M O N R O N

L N E O R M N H M H D T A D

I E H C Y F O H B B E R U P

U A W A L T D O L M L U J O

Q E T M T W A M W Z U I V U

O W T P X F P A S U O T B L

C H M E M T S R C D M E Y P

Z T O R T U E D R A I E X E

2. MER OU OCÉANS Reliez les définitions Elle se trouve entre trois continents : l’Europe au nord, l’Asie à l’est et l’Afrique au sud océan Arctique

Il est le deuxième plus grand océan de la Terre

mer Méditerranée océan Atlantique

La faune y est rare, à part des phoques, des baleines et des ours polaires.

océan Indien

Il borde l’Afrique et l’Australie 49


Réponses DELF (page 40) 1. Composter recycler / moitié / boîte / légumes

4. Manger des produits de saison choix / ratatouille / plats

2. Produire moins de déchets. déchet / bocaux / carafe / courses

5. Acheter de la qualité lutter/ acheter / rechange

3. Alléger son habitation placards / évier / balade / surface

Réponses TV5MONDE (page 44) 1. en Roumanie 2. Bucarest est la capitale de le Roumanie, Budapest est celle de la Hongrie. La Bulgarie est un autre des pays voisins. 3. a priori de facto grosso modo in extenso lapsus linguae idem

avant toute réflexion de fait à peu près complètement erreur de langage c’est la même chose

4. croissance accroissement hausse augmentation

décroissance décroissement baisse diminution

5. Un défenseur convaincu, motivé, passionné 6. la maroquinerie de luxe les énergies renouvelables la construction mécanique le matériel nautique 7. Leur objectif est de recruter du personnel qualifié et francophone.

8. Les entreprises francophones partagent les coûts du site, de la maintenance à la sécurité 9. Les lycéens suivent des cours de français avec un vocabulaire spécifique, adapté à leur futur métier. 10. La société-mère se trouve en France. 11. Parce qu’il y a beaucoup de documentation, de communication en français chaque jour. 12. Les entreprises françaises gèrent les uniformes, les transports, les questions financières. 13. Parce que le français a du prestige en Roumanie et parce que, localement, les entreprises francophones vont leur donner du travail, ce qui leur permettra de gagner un salaire décent. 14. Parce qu’il s’agit d’un échange d’avantages : grâce aux entreprises, le lycée peut proposer des formations de qualité et les entreprises trouvent de la main d’œuvre qualifiée qui répond à leurs besoins. 15. L’enjeu de la formation professionnelle, c’est de tisser des liens entre le monde du travail et le monde de la formation.


Réponses Jeux (page 49) 1. MOTS MÊLÉS

Edition

Langue et Cultures Françaises et Francophones ISSN : 2551-1467 n° CPPAP : 1018 K 91889 SIRET : 799 544 846 00022 Siège : 17, rue Durand 34000 Montpellier contact@lcf-magazine.fr

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Rédactrice en chef

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Comité de relecture

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Florence TESTE - direction@lcf-magazine.fr Rémi ORZALESI

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Florence TESTE Khiem TRAN-DINH

Assistante de publication Michèle LESEL

Lecture audios Marion PREITE

Rédacteurs Mamadou BERTHÉ Christelle DUCROT Barbara JUVÉ Adeline MATEUS Marie- Laurence MECKLER-LELUC Axelle NÉGRIGNAT Elodie RESSOUCHES Marine SCHMETS Laura TEJEDA MEZA Florence TESTE Anita VIEL

Graphiste

Charlotte KLEINEIDAM

Promotion et communication

Michèle LESEL - contact@lcf-magazine.fr

Impression

Impact Impression 483, ZAC des Vautes 34980 Saint-Gély-du-Fesc

2. OCÉAN ARCTIQUE La faune y est rare, à part des phoques, des baleines et des ours polaires. MER MÉDITERRANÉE Elle se trouve entre trois continents : l’Europe au nord, l’Asie à l’est et l’Afrique au sud OCÉAN ATLANTIQUE Il est le deuxième plus grand océan de la Terre OCÉAN INDIEN

Il borde l’Afrique et l’Australie

Routage

Sud Routage 110, route de Rouquairol 30900 Nîmes

Remerciements

Richard BOSSUET - TV5 MONDE Ivan KABACOFF - TV5 MONDE pS-Eau

En produisant sa version papier, LCFF Magazine veut participer à la protection de la planète. Pour cela, nous avons choisi de faire confiance à un imprimeur qui travaille dans le respect des labels écologiques :


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DE LA GUITARE MON T P E L L IE R - HÉ R AULT - O CC I TA NIE

#23

DU 22 SEPT. AU 13 OCT.

2018

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