Le Bonbon - Paris Est - Novembre 2019

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DARE TO LISTEN

PARIS EST

Novembre 2019 - n° 114 - www.lebonbon.fr


Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Kévin Legolane Ingolo @kevinxlegolane


EDITO Confiseur

Jacques de la Chaise

Directeur Associé

Antoine Viger

Directeur de Création

Tom Gordon

Rédactrice en Chef Rédacteur en Chef Nuit

Rachel Thomas Lucas Javelle

Graphiste

Clément Tremblot

Secrétaire de Rédaction

Louis Haeffner

Rédacteurs

Juliette Darmon Morgane Espagnet Sarah Sirel Zoé Stène Mika Do Manon Merrien-Joly

Social Media Manager

Lionel Ponsin

Photographe

Naïs Bessaih

Head of Sales

Nicolas Delmatto

Directeurs de Clientèle

Margaux Couperie-Eiffel Léa Guignebert Fallon Hassaïni

Chef de Projets

Juliette Bise Anouchka Broche Corentin Durrieu Chloé Decombes

Concepteur Rédacteur

Timothée Malbrunot

Chefs de Publicité

Victoire Benoit Élodie Gendron Benjamin Haddad

Lead Développeur

Guillaume Woodward

Chefs de Projets Digitaux

Dulien Serriere Florian Yebga

Responsable Vidéo

Tanguy Jacquemier

Vidéo

William Baudouin Raphaël Breuil Fiona Garfagnini Nicolas Grellier

Culture et Partenariats

Fanny Lebizay Antoine Kodio

Stagiaires

Agathe Rey Antoine Mercier Lætitia Frémeaux Marine Lacroix Carla Thorel

Contact

SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e SIRET 51058030100040

LA PROCHAINE FOIS QUE VOUS L’AVEZ DANS LA MAIN, PENSEZ-Y… Au repos, il est certes de petite taille, mais en activité, sa longueur peut tripler. Et une fois utilisé, on le laisse souvent de côté, là, sur un coin du palier. Ok, il ne paye de pas de mine, mais croyez-moi, cet objet sera l’un de vos meilleurs amis les prochains mois… N’ayez pas l’esprit mal tourné, cet accessoire aussi discret qu’essentiel n’est rien d’autre que votre bon vieux parapluie. Question philosophique matinale : vous scrutez le ciel par le fenêtre, et vous vous demandez si vous le prenez ou pas. Nuages menaçants, grisaille épaisse, vent d’ouest quart nord-est... Le moment de réflexion est intense. Votre choix conditionnera la qualité de votre journée, rien n’est en effet pire que d’arriver au bureau complètement mouillé. Créé il y a 2000 ans en Chine et popularisé par l’Anglais Jonas Hanway au XVIIIe siècle, le parapluie est donc un bouclier des temps modernes. Mais au-delà de cet aspect pratique, allons un peu plus loin et “soyons Bonbon”. S’il vous allonge la silhouette et vous donne un look de dandy, le parapluie poétise aussi votre quotidien. Hop, avec lui dans la main, vous êtes transporté dans la mythique scène de Singin’ in the rain avec Gene Kelly ou dans les mélodies pastel et fraîches des Parapluies de Cherbourg. Avec un peu de fantaisie, vous voilà aussi dans les airs avec la so british Mary Poppins. Vous pensez peutêtre que je vais un peu loin, mais ce parapluie, c’est une invitation au rêve et à la dérive. Une invitation qui nous fera apprécier la bruine, les averses et autres gouttelettes de ce mois de novembre. Mika Do

Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49

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« Une délicieuse comédie aussi tendre que perchée ! » GLORIA FILMS PRODUCTION PRÉSENTENT

ET

LES FILMS DU PRINTEMPS

Après 2 automnes 3 hivers et Le Voyage au Groenland BASTIEN

IZÏA

UILLON O B IN L E IG H LEBGHIL WILLIAM

T U O B DEONTAGNE

SUR LA

M

UN FILM DE

SÉBASTIEN BETBEDE

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AVEC LA PARTICIPATION DE

JÉRÉMIE

D’APRÈS PHOTO : © CLAIRE NICOL

ELKAÏM

GUILLAUME

LABBÉ

ESTÉBAN

LAËTITIA

SPIGARELLI

FRANÇOIS

CHATTOT

RABAH

NAIT OUFELLA

PAULINE

LORILLARD

DOMINIQUE

BAEYENS

ANDRÉ

WILMS

SCÉNARIO SÉBASTIEN BETBEDER PRODUIT PAR LAURENT LAVOLÉ ET JULIETTE HAYAT IMAGE SYLVAIN VERDET SON ROMAN DYMNY MUSIQUE ORIGINALE SOURDURE 1ER ASSISTANT RÉALISATEUR ANTHONY MOREAU MONTAGE CÉLINE CANARD DÉCORS AURORE CASALIS COSTUMES LÉA FOREST MAQUILLAGE-COIFFURE EVA GORSZCZYK CASTING LAURE COCHENER, FANNY DE DONCEEL DIRECTION DE PRODUCTION KARIM CANAMA RÉGIE ÉRIC MARTIN DIRECTION DE POST-PRODUCTION DIANE THIN UNE PRODUCTION GLORIA FILMS PRODUCTION, LES FILMS DU PRINTEMPS EN COPRODUCTION AVEC AUVERGNE-RHÔNE-ALPES CINÉMA, COLOR AVEC LA PARTICIPATION DE CANAL+, CINE+ EN ASSOCIATION AVEC CINECAP 2 AVEC LA PARTICIPATION DE LA RÉGION AUVERGNE-RHÔNE-ALPES, CENTRE NATIONAL DU CINÉMA ET DE L’IMAGE ANIMÉE VENTES INTERNATIONALES WTFILMS DISTRIBUTION FRANCE SOPHIE DULAC DISTRIBUTION © GLORIA FILMS – LES FILMS DU PRINTEMPS – AUVERGNE-RHÔNE-ALPES CINÉMA – COLOR

AU CINEMA LE 30 OCTOBRE www.sddistribution.fr

Sophie Dulac Distribution


NOVEMBRE 2019

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LE BON RÉCONFORT

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LE BON BOUI-BOUI

La tartiflette de tes rêves Quand mode et cuisine ne font qu’un !

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LE BON BAR

Métro, boulot, pintes à tous les étages !

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LE BON SON

4 raisons de craquer pour cette jolie enceinte

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LA BONNE FLEUR

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LA BONNE ÉTOILE

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LA BONNE ENQUÊTE

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LE BON SHOPPING

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LES BON SNAPSHOTS

Illustrations : Antoine Mercier

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LE BON HOROSCOPE

Novembre par Bill

L’évasion champêtre Malik Djoudi, l’introspection épicurienne Peut-on vraiment être accro à la fête ? Ex-fan des sixties

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Visuels © Jan Bajtlik et Zofia Różycka / Réalisation : Krzysztof Sukiennik

JE MANGE JE SUIS Exposition 16 octobre 2019 1 er juin 2020

Mécène exclusif de l'exposition

Place du Trocadéro Paris 16e #jemangedoncjesuis


BON TIMING On devient poète Jefferson Hayman produit des œuvres oniriques et poétiques teintées de mélancolie. Dans cette expo, il nous révèle son processus artistique, la façon dont il réalise et tire luimême ses photographies, donnant ensuite une importance particulière aux cadres. Chinant des cadres dans le monde entier, il choisit celui qui correspond le mieux à son travail. Cette exposition nous montre par quels moyens il arrive à mettre en valeur l’intensité de ses clichés et la poésie de son propos. La poésie de l’instant Galerie de l’Instant , 46, rue de Poitou – 11e Du 18 octobre au 11 décembre On libère sa sexualité Manque de courage, simple flemme ou parce que c’est un peu la honte, vous avez gardé ce petit fantasme inavoué dans un coin de votre tête ? C’est le moment de tout lâcher lors du salon de la littérature érotique à la Bellevilloise. Au programme : rencontre des auteurs de littérature érotique, débats, défis d’écriture érotique et cadeaux à gagner… ça risque d’être hot ! Dimanche 24 novembre La Bellevilloise, 19-21, rue Boyer – 20e On déguste du fromage bio et engagé Avis aux amoureux de bons produits ! Les 15 et 16 novembre, Le Fromage de Margot® organise une grande dégustation gratuite de fromage frais. Découvrez sa recette de fromage frais nature, bio, sans additif et préparé avec beaucoup d’amour. D’ailleurs, Le Fromage de Margot® organise un jeu-concours : si vous retrouvez Margot dans Paris, vous pourrez tenter de remporter un vélo électrique, 100 abonnements vélo ou des centaines d’autres cadeaux ! Indice : elle porte une marinière. Dégustation Le Fromage de Margot® Les 15 et 16 novembre à Saint Paul, Montparnasse et Opéra

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LE BON RÉCONFORT

Plus le mercure dégringole, plus on cherche du réconfort. Et quoi de mieux qu’une bonne tartiflette pour réchauffer les cœurs et les corps ? Entre gourmandises de terroir et franche camaraderie, l’Atelier Saisonnier va vite devenir votre QG préféré. Coup de cœur pour une des plus belles planches de Paris On avait déjà succombé à leur adresse du 9e, où la team de copains proposaient de délicieuses salades, soupes et tartes gourmandes avec le sourire. Ici rebelote, et mention spéciale pour leurs planches. Préparées sous vos yeux et constituées de produits frais issus directement des petits producteurs, elles sont à tomber. Jambon blanc de Bretagne, rosette de Lyon, terrine de porc à l’échalote, chèvre d’Auvergne, Tomme aux fleurs ou encore brie de Meaux, c’est un véritable tour de France gourmand que nous proposent Joffrey et ses potes. La mixte, à 21 €, est réservée aux gros appétits et revient gagnante du concours de la meilleure planche parisienne en 2019. Une valeur sûre !

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Communiqué

La tartiflette de tes rêves


On la partage avec les copains, arrosée d’une bonne bouteille de vin, ou d’une bière artisanale. Et petite surprise en bas des escaliers… une magnifique cave voûtée classée monument historique peut accueillir près de 30 de vos potes. Parfait pour un anniversaire en grande pompe. Pour ceux qui veulent se réchauffer Toujours à la recherche de chaleur, le Parisien de l’Est peut désormais se ruer à l’Atelier Saisonnier de la bouillonnante rue de Charonne. Dans une ambiance boisée et ultra chaleureuse, on retrouve quelques surprises hivernales, comme les tartiflettes maison. Préparées avec amour, les effluves de fromage nous assaillent dès la porte passée, et l’eau est vite arrivée à la bouche… On jette son dévolu sur la classique au reblochon ou on varie les plaisirs avec celle au morbier.

Un brunch à volonté Les courageux du dimanche matin (10h-12h) pourront profiter d’un buffet brunch à 24 €, tandis que les vrais “brunchers” et les “clubbers” auront jusqu’à 16h pour se régaler en déboursant seulement 27 €. Au menu, œufs brouillés, tartes salées, saumon fumé, guacamole, houmous revisité, tartare de légumes… et bien sûr leurs fameuses et indémodables charcut’-fromages. Une chose est sûre, passer dans la rue de Charonne n’aura plus jamais la même saveur… • R.T.

L’Atelier Saisonnier 15, rue de Charonne – 11e Ouvert tous les jours sauf le lundi soir 12h-15h et 18h-minuit Tél. : 09 52 33 16 04

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LE BON BOUI-BOUI

Quand mode et cuisine ne font qu’un ! Pilier de la rue de la Grange-aux-Belles, Carmen Ragosta n’est pas seulement une boutique de mode aux pièces uniques mais aussi un restaurant chaleureux, végan et responsable. Un deux en un qui tombe à pic. Passer la porte de cette petite adresse, c’est être partagé entre l’envie de jeter un œil à tous les vêtements et celle de déguster un plat italien. Ça tombe bien, puisque chez Carmen Ragosta on peut faire les deux. En 2001, la boutique était dédiée à sa collection de vêtements, avant que Carmen ne cède à l’appel des fourneaux. « Je suis diplômée de stylisme, mais j’ai toujours aimé cuisiner », explique-t-elle avec un accent chantant de la Botte. Depuis son ouverture, la carte du restaurant a toujours été végane. Mais attention, Italienne

dans l’âme, pas question de servir une cuisine fade ! Que l’on parle du menu entrée + plat + dessert à 20 €, ou du menu plat + dessert à 17 €, tout est aussi coloré que savoureux. Carmen, cuisinière et styliste, est si généreuse qu’elle n’hésite pas à donner ses recettes et conseils culinaires... Sauf pour le tiramisu, véritable best-seller, et dont le secret est bien gardé. Éthique et responsable, Carmen ne cuisine que des légumes de saison, et cultive le même bon sens pour sa ligne de vêtements. « J’essaie de créer une petite collection qui vient du recyclage. Le restaurant respecte des engagements environnementaux, il est normal que mes vêtements suivent. » À tous ceux qui pensent que le végan ou la mode responsable ne sont qu’une tendance, Carmen répond en baptisant sa dernière collection “18 ans”, clin d’œil à sa longévité impressionnante. Son secret ? « Je fais tout ça par passion de la mode et de la cuisine, rien d’autre ! » • A.R.

Carmen Ragosta 8, rue de la Grange-aux-Belles – 10e Tél. : 01 42 49 00 71

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LE CONTE EST BON

« Vivre au cœur de Belleville, c’est avoir Belleville au cœur » Initialement village, Belleville s’est rattaché à la capitale en 1860. Bohème, convivial et cosmopolite par les différentes périodes de migration qu’il a connues, ce quartier plein de cachet ne demande qu’à être visité et aimé. Comment en avoir une vision complète autrement qu’en interrogeant ceux qui en font ce qu’il est ? 1er épisode avec Christian Page, ancien SDF du quartier. Belleville au cœur, c’est le titre que Christian Page a donné à son livre. Comme il le laisse entendre, les rues de Belleville n’ont aucun secret pour lui, et pour cause, il y a dormi durant près de quatre ans. Auto-défini comme un « SDF 2.0 », Christian a été médiatisé grâce à Twitter en dénonçant les conditions de vie des sans-abris parisiens. Sur son compte Twitter comme dans son livre, nous découvrons qu’un endroit a su lui prêter réconfort, et cet endroit, c’est Belleville. Plus précisément, la place Sainte-Marthe, située dans le 10e arrondissement. Calme et colorée, elle est vite devenue son QG. Comment l’expliquer ? « La mission évangélique parmi les sans logis se situe place Sainte-Marthe. C’est un accueil de jour, où on peut prendre une douche, un petit-déjeuner, et un repas le soir. C’est pour ça que je revenais constamment ici au départ, mais très vite, une certaine affection est née (…) On m’a beaucoup aidé, à commencer par la voisine du 34 qui un beau jour m’offre, à moi, clochard aux godasses pourries, les chaussures de son fils décédé un an plus tôt. » « Vous voyez derrièremoi ? » surenchérit-il : « il y a le bar la Sardine.

Alors qu’un matin, le passage aux toilettes s’imposait, j’ai été demander à la patronne, qui m’y a autorisé sans hésiter. Les commerçants place Sainte-Marthe sont compréhensifs. L’esprit de village perdure (…) Vous savez, dans la rue il y a un effet de lieu, on se fixe quelque part comme on s’accroche à un rocher. C’est ce qui m’est arrivé. ». Belleville en trois mots ? « Je t’aime » • C.T.

Belleville au cœur Christian Page

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LE BON BAR

Trouver un bar qui réunisse bonnes bières, bons vins, tapas savoureux et bonne ambiance peut parfois demander beaucoup de patience. Sauf si on vous souffle directement l’adresse à l’oreille. Allez, on vous donne le nom de cette pépite : Ô Lieu de, nouveau bar de copains de la rue Jean-Pierre-Timbaud. Ouvert par Thibault et Guillaume, tous deux passionnés de bons produits et déjà à la tête de deux bars à vin pour Thibault, Ô Lieu de est un bar hybride, ni bar à vins ni bar à bières, mais les deux à la fois. La carte des vins est élaborée par Thibault, qui est parti dénicher les petits producteurs à travers toute la France, et celle des bières par Guillaume, qui a un faible pour les bières artisanales parisiennes. Pour accompagner son verre, on pioche dans la carte qui propose plus d’une vingtaine de tapas différents à partager et de savoureuses pizzas revisitées au goût français. Mention spéciale à l’incontournable pizza au foie gras et aux charcuteries du Sud-Ouest, un régal ! À l’happy hour, l’endroit se remplit très vite, et pour cause : la pinte de bière de

la maison est à 3 € entre 18h et 20h, et vient accompagnée de nachos pour 5 € ou d’une margarita croustillante pour 10 €. Bonus pour les aficionados de l’apéro, certains mardis, Ô Lieu de propose des soirées pizzas/bières à volonté, à consommer sans modération. Côté espace, là encore la convivialité prime : où que l’on s’installe, l’endroit a été pensé pour les bandes de copains. Bon à savoir pour ceux qui ont eu un coup de cœur pour le lieu et qui auraient quelque chose à fêter, les quatre espaces à thème se privatisent. Une vraie bonne adresse, conviviale, gourmande et sans prise de tête, qui risque bien vite de devenir votre nouveau QG attitré. • R.T.

Ô lieu de 6, rue Jean-Pierre-Timbaud – 11e Ouvert 7j/7 midi et soir (fermé le dimanche midi) Réservation : 07 69 37 34 51 ou 06 19 12 30 54 www.olieude.com

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Communiqué

Métro, boulot, pintes à tous les étages !


L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

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LE BON SON

CommuniquĂŠ

4 raisons de craquer pour cette jolie enceinte au style scandinave

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Une fois le seuil de la porte passé, après une longue journée, quoi de mieux que de mettre un peu de musique pour se relaxer ? En cuisinant, en dînant, en lisant ou encore en festoyant, on a testé la nouvelle enceinte Citation One de Harman Kardon, et c’est canon ! On est tombé amoureux de son design Voilà un magnifique petit objet sonore au style sophistiqué et à la gamme colorée. On craque sur le tissu en laine mélangée de haute qualité, résistant aux salissures et fabriqué par Kvadrat, une manufacture danoise collaborant régulièrement avec les plus grands designers mondiaux. Et ça se voit ! Un design scandinave qui s’adapte à tous les intérieurs. On est charmé par sa technologie audio Le son, sublime et ultra pur, nous plonge instantanément dans l’instant. Pas étonnant lorsqu’on sait qu’Harman Kardon est à la pointe de l’ingénierie audio depuis plus de 65 ans. L’occasion de se laisser enivrer comme

si l’artiste était en live au milieu du salon ou de s’immerger dans une série lors d’un dimanche gris. On est addict à son option multiroom À partir de deux enceintes (ou plus), la nouvelle technologie de Citation nous offre une expérience ultime en proposant une écoute multiroom. L’idée ? Programmer une ambiance identique ou différente, de la chambre à la salle de bain en passant par la cuisine et le salon. Pratique quand on reçoit du monde à la maison ! On a adoré sa commande vocale Cette petite merveille nous écoute au doigt et à l’œil, tout au long de la journée. Que ce soit pour activer la radio de son lit le matin, créer une atmosphère romantique le soir, gérer son emploi du temps ou connaître les horaires de ciné, Citation One collabore avec l’Assistant Google pour nous faciliter la vie et nous, on dit oui ! • Z.S.

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LA BONNE FLEUR

L’évasion champêtre Les fleuristes, aussi importants dans la vie de quartier que nos bouchers et boulangers, sont de véritables repaires. À chacun sa bonne adresse, la nôtre en tout cas, vaut le coup d’œil. Orchidées, fleurs coupées, et séchées : vous venez d’entrer chez Adonis Fleurs. Alice, jeune apprentie, en poste depuis un an, nous accueille dans une ambiance douce et apaisante. En déambulant entre les bouquets, pots et déco que propose la boutique, Alice nous parle du magasin : d’où tient-il son nom ? « Du dieu grec Adonis, divinité orientale associée à la rose et au myrte. » Son patron, Daniel Ribeiro, l’a ouvert il y a maintenant 11 ans. « Avant de racheter l’affaire, il travaillait ici même, au 142, rue du FaubourgPoissonnière, en tant qu’apprenti fleuriste. Très attaché au quartier et à la clientèle régulière, il a désiré prolonger. »

Adonis propose une trentaine de variétés de fleurs, en accord avec les saisons. « En ce moment, c’est la période de l’anémone et des tulipes, c’est donc ce qu’on va faire le plus », confie Alice. « Mais nous mettons de l’importance à perpétuer notre marque de fabrique : le bouquet champêtre. Il se compose avec beaucoup d’aster et de camomille, loin des bouquets ronds classiques. Les habitués en raffolent. » Adonis a une clientèle d’accoutumés. « Ils viennent en général plusieurs fois par semaine, mais nous avons aussi des touristes ou curieux qui rentrent sans trop savoir, puis ressortent avec un bouquet en mains. » Peu importe qui passe la porte d’Adonis Fleurs, de 10h à 21h on répondra à vos attentes et questions. « Ce qui plaît en ce moment, ce sont les fleurs séchées. Après beaucoup de demandes, nous en proposons pour un prix raisonnable. Comptez 20 € pour un beau bouquet… » Alors, qu’est-ce que vous attendez ? Foncez ! • C.T.

Adonis Fleurs 142, rue du Faubourg-Poissonnière – 10e Tél. : 01 48 78 20 65

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1902

2019


LE BON ARTISAN

Quand l’érotique s’invite sur la céramique

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Carrelées sur des comptoirs auxquels nous nous accoudons volontiers, sur des murs, et même au fond d’un bol ou d’une assiette, les œuvres érotico-sensuelles de l’artiste Karla Sutra font du bien à notre quotidien. Sirotant son café dans l’ambiance douce et lumineuse du restaurant Gramme où elle expose ses céramiques, Karla Sutra, d’abord street-artist, nous affirme que pour elle, « tout a commencé dans la rue ». Originaire de Catalogne, elle a toujours été familière de l’art de la mosaïque, et des carreaux de ciment omniprésents dans les villes du Sud, ainsi qu’à Barcelone. « Mon premier choc artistique me vient tout droit d’un voyage. En parcourant les rues lisboètes, j’ai été frappée par les azulejos portugais qui là-bas ne font qu’un avec les habitations (…) Autant de coups de cœur qui font désormais partie de ma personne, et qui m’ont motivée à créer Karla Sutra : mon double artistique. » Désireuse de redonner à la sensualité sa juste place, le premier terrain de jeu de Karla Sutra a été la ville et ses recoins. De New York à Venise en passant par le Mexique ou la Colombie, il n’est pas exclu de tomber, au détour d’un escalier ou d’un muret, sur des collages et céramiques de l’artiste. « Alors que le porno surexpose le sexe dans une société qui a tendance à le cacher, je tente à l’aide de mes céramiques trompe-l’œil de prouver aux plus attentifs que la sensualité est solaire, et présente partout dans notre quotidien… » Partout dans nos quotidiens, jusque dans nos assiettes... « La nourriture est étroitement liée à la sensualité et la volupté, alors j’ai rapidement voulu me tourner vers l’art de la table », nous confie Karla Sutra, qui s’amuse de l’aspect “assiettes surprises” que revêtent

ses plats en céramique créés près de Gerone par un artisan catalan, et par la suite dessinés à la main dans son atelier du 11e arrondissement. « J’aime l’idée que l’on découvre des formes et des motifs en vidant notre assiette d’une bouchée à l’autre. » Des femmes, des hommes, des femmes avec des hommes et vice versa : Karla Sutra illustre des corps qui se touchent, se mêlent et se démêlent tout en gardant le bleu comme couleur centrale, encore et toujours en clin d’œil à la Méditerranée, dont tout a émané. Force est de constater l’enthousiasme que provoquent ses céramiques, et en conséquence, Karla Sutra mettra (très prochainement) quelques assiettes en vente sur son e-shop… • C.T.

Instagram : @Karla_Sutra www.karlasutra.com

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LA BONNE ÉTOILE

Malik Djoudi, l’introspection épicurienne Après un premier album sobrement intitulé Un, Malik Djoudi, chanteur à la voix enchanteresse et poète bienveillant, publiait en mars dernier Tempéraments. Un deuxième disque plus pop, plus élégant mais aussi plus introspectif, plein de bonnes intentions et qui le transporte le long d’une tournée dont l’apogée aura lieu ce mois-ci, le 20, lors d’une soirée au Trianon. À marquer d’une pierre blanche. Malik Djoudi n’a jamais le trac. « Mais j’aimerais bien l’avoir, j’aimerais bien flipper avant les concerts. Je suis excité mais je n’ai pas peur. Alors que là, je sais que pour cette date je vais avoir le trac. C’est le gros rendez-vous. » Cette date, c’est celle du 20 novembre 2019, point culminant d’un an de tournée au Trianon et l’occasion parfaite de présenter l’électropop vibrante de son deuxième album devant son public parisien.

Calme et chaleureux, Malik Djoudi a ce côté rassurant d’un bon bougre qui sait ce qu’il veut. À l’aide de chansons d’une légèreté sans pareille, il prend par la main et emmène loin, fait voyager dans un univers enfoui à l’intérieur de lui, exprime ses tourments, ses doutes et ses passions et donne l’impression de le connaître depuis toujours. Car le prodige se connaît lui-même depuis toujours, ou plutôt depuis le jour où, âgé de 6 ans, il tombe sur une vidéo de Michael Jackson, sent les larmes monter, et décide en un battement de cils de sa future carrière. Le parcours du grand passionné ne ressemble à aucun autre, et c’est bien ce qui le rend aussi intéressant. Apprendre la musique, quel ennui ! À une école lassante, le musicien préfère le pianotage intuitif de touches sur l’instrument familial, la création de sa première chanson à 12 ans en autodidacte,

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Texte

Sarah Sirel Photos Naïs Bensaih

“J’ai l’impression parfois d’être un boxeur, même si tu prends des coups, il faut savoir se relever” 19


MALIK DJOUDI

et l’entraînement par le chant, le soir et le week-end, à la maison. « Arrivé au collège, les cours de solfège me faisaient pleurer et pleurer. Ça me semblait tellement absurde de faire des maths avec la musique. » Il finit par les prendre, ces cours, comme une obligation, quand il faut continuer les études après le bac. Le petit gars de Poitiers prend ses cliques et ses claques et monte à la capitale, s’inscrit en école de musique, et se retrouve vite à gagner sa vie en composant des musiques pour des

producteurs de télévision et de cinéma. « J’ai pu acheter un home studio et commencer à faire des arrangements, puis chanter dans des spectacles de danse grâce auxquels je parcourais le monde. C’était incroyable. Sauf qu’au bout d’un moment, j’en ai eu marre d’être en groupe, alors j’ai décidé de faire ma musique tout seul, malgré tous mes doutes et toutes mes peurs. J’ai l’impression parfois d’être un boxeur, même si tu prends des coups, il faut savoir se relever. »

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C’est lorsqu’il entame un voyage au Vietnam en quête de ses origines, à la rencontre d’une langue, d’une culture, de sourires, qu’il acquiert la confiance nécessaire pour se lancer. De retour à Paris, il se met à composer ce qui deviendra Un, dont les hypnotisants “Sous Garantie” et “Cinéma”, deux tubes qui le feront connaître du grand public. Malik signe sur le label Cinq7, se lance dans une tournée, la machine est enclenchée. Nous sommes en 2017. Il trouve sa voix, cette voix androgyne qu’il utilisait lorsqu’il composait pour Jehnny Beth, chanteuse de Savages, cette voix féminine, sensuelle et énigmatique qui fait planer, qui fait rêver. Si Un est un album prometteur, Tempéraments est un bijou de la chanson française. Composé en une année, entre une tournée, des enregistrements et des voyages aux quatre coins de la France, le second disque de Malik Djoudi, plus abouti, fait le point sur ses sentiments, de ses exultations à ses désillusions, parle d’amour et du temps qui passe, sans pathos. « “Tempérament”, c’est la première chanson de l’album que j’ai composée. C’est ce morceau qui a donné la base de tout le reste. Et l’album Tempéraments regroupe plusieurs facettes de moi-même, j’ai l’impression d’avoir plusieurs humeurs. » Pour le produire, il traverse la Manche et sonne à la porte d’un certain Ash Workman qui, depuis sa bicoque dans la station balnéaire de Margate, mixe les disques de Metronomy. « C’est une telle chance qu’il ait accepté de le faire, je l’aurais suivi à l’autre bout du monde s’il avait fallu. »

Son plus grand fan s’appelle Étienne Daho, et après plusieurs années d’admiration respective et un duo sur scène – Étienne a invité Malik à chanter “Sous Garantie” avec lui lors d’un concert à Arles en juillet 2018 –, les deux chanteurs devenus amis enregistrent ensemble un duo joliment intitulé “À tes côtés”, présent sur Tempéraments. Un titre mixé par Philippe Zdar, fondateur de Cassius récemment décédé, avec qui Malik rêvait de travailler. « Il a entendu parler de notre duo avec Étienne, et nous a dit qu’il voulait en être. Le rêve ! J’étais comme un gosse, c’était un véritable magicien, un artiste. » De Tempéraments, on retient surtout le rythmique “Épouser la Nuit”, hymne à la vie nocturne, la balade cuivrée “Dis-moi qu’t’y penses”, et l’incroyable “Autrement”, touchante ode au temps révolu qui trotte régulièrement dans un coin du cerveau. De la pop cotonneuse qui prend presque des allures de méditation. « Le temps qui passe ne me fait pas peur, je vis au jour le jour. Mais ce qui est marrant, c’est que quelque part, j’ai l’impression de ne pas avoir grandi depuis que j’ai 14 ans. » Un ado de 14 ans qui s’apprête pourtant à jouer sur la scène du Trianon accompagné de son acolyte bassiste poitevin Greg Cadu, soirée pour laquelle il se prépare assidûment et qui, il l’assure, aura son lot de surprises et d’invités. Avec le trac, pour une fois. Sacré exploit.

Tempéraments / Cinq7 En concert le 20/11/19 au Trianon – 9e

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LA BONNE ENQUÊTE

Manon Merien-Joly

Texte

Teuf addiction : peut-on vraiment être accro à la fête ? Afterworks, anniversaires, verres entre potes, concerts… On est lundi, votre semaine est bookée et vous n’avez strictement aucune soirée pour vous. Ça vous angoisse ou ça vous rassure ? Si vous êtes dans le second cas de figure, vous êtes de sacrés fêtards. Mais pouvez-vous devenir accros pour autant ? « Je sais qu’il est difficile pour moi de rester à la maison quand on me propose d’aller boire un verre et que j’ai l’impression que ces journées passées devant un écran me laissent avec trop d’énergie que j’ai "besoin" d’évacuer à travers la teuf. À Paris, il y a tellement de possibilités de sorties, de rencontres qui s’offrent à moi, que j’ai l’impression de passer à côté si j’en profite pas », réalise Louise, 30 ans. Pour elle comme pour beaucoup, la fête est plus qu’une

envie, c’est un besoin. Même son de cloche du côté d’Alex, 26 ans, qui voit la fête « comme une partie de la dynamique de bien-être de l’être humain, dans la société sédentaire où l’on est, c’est un exutoire aux semaines calées derrière un bureau où l’activité cérébrale domine sur l’activité physique. ». Faire la fête, besoin physique ou psychologique ? En premier lieu, il s’agit de définir la fête : selon le Larousse, les fêtes sont des « réjouissances publiques destinées à commémorer périodiquement un fait mémorable, un événement, un héros... » mais aussi des « réjouissances, (un) festin, bal offerts par quelqu’un en l’honneur de quelque chose » et « une partie de plaisir ».

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Les témoignages que nous avons recueillis font, pour beaucoup, état d’un besoin ressenti. Faire la fête agit comme un système de récompense, véhiculant une forme de dopamine, et de relâchement : « j’ai des "manques" de fête, je suis un peu hyperactif et ça me permet de me défouler puisqu’en semaine je n’ai pas beaucoup de temps pour faire du sport ; dans ces conditions je peux me défouler à ma guise au gré des tracks », poursuit Alex. Chez d’autres, il s’agit d’un sentiment plus ponctuel. « Parfois je ressens le manque quand je me sens pas bien ou déprimée, là j’ai besoin d’extérioriser tout ça et je sors avec mes copines pour faire la fête », témoigne Nadia. Pour comprendre où et comment survient le processus d’addiction, on a contacté

“J’en arrive même à mettre une alarme en soirée pour penser à prévenir mon copain de quand je rentre” Marthylle Lagadec, psychologue spécialiste des addictions comportementales depuis dix ans. « Ici, on ne parle pas d’addiction mais plutôt de passion. L’addiction, c’est vraiment la poursuite d’un comportement qui a des répercussions négatives, des propriétés addictogènes. C’est la recherche d’un "shoot de plaisir", d’une sécrétion de dopamine, d’un plaisir intense, immédiat. Il y a ce côté

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LA BONNE ENQUÊTE

irréfléchi, compulsif dans l’addiction. », explique-t-elle. À priori, la teuf n’est pas addictive. Mais dans certains cas de figure, les répercussions sont bien présentes. « Il y a des fois où je regrette quand je me remémore les sommes que je dépense quand je sors », observe Nico. Pour Louise, les répercussions se font sur ses proches : « les problèmes arrivent quand je fais du mal aux gens qui m’entourent – comme mon copain qui a beaucoup moins ce "besoin" de sortir que moi. J’en arrive même à me mettre un réveil en soirée pour penser à le prévenir de quand je rentre ». Sinon, la bonne vieille gueule de bois est en cause, notamment pour Sonia : « quand je dépense beaucoup trop d’argent

principalement ou alors quand le lendemain, j’ai un truc de prévu et que du coup je suis pas en état. ». De la célébration à la décompression Dans tous les témoignages que nous avons recueillis, l’on perçoit cette notion de besoin, d’adrénaline. Mais aussi, la peur de manquer quelque chose. Pourtant, on ne peut pas parler d’addiction. Plutôt de comportement compulsif, selon le National Institute of Drug Abuse qui définit l’addiction comme « une affection cérébrale chronique, récidivante, caractérisée par la recherche et l’usage compulsifs de drogue, malgré la connaissance

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Le bon compromis : apprendre à être seul Pour Marthylle Lagadec, la fête en elle-même, au contraire, est un vecteur positif, d’échange, de danse, d’épanouissement et qui va faire du bien à notre organisme. En l’état, elle ne constitue pas une addiction. Par contre, le fait de sortir régulièrement est pour la psychologue synonyme de fuite : « les gens se confrontent de moins en moins à la solitude », remarque-t-elle, et cherchent frénétiquement des occasions pour ne pas rester seuls.

de ses conséquences nocives ». N’oublions pas ce bon vieux FOMO (Fear Of Missing Out), sans qui les fêtards ne seraient rien : « Entre la peur de louper quelque chose, le besoin toujours plus fort de se déconnecter et de vivre des choses fortes, tu te retrouves rapidement à tirer sur la fréquence de tes sorties, la fatigue, la consommation de stupéfiants/alcool... », se souvient Antoine. En France et particulièrement dans les grandes villes, il y a toujours une raison de faire la fête, un événement chaque semaine, un concept qu’il faut découvrir, un nouveau lieu où il faut être.

On lui a donc demandé quelques conseils pour s’affranchir de cette envie de faire la fête, lorsqu’elle devient trop pressante. Selon elle, les bons moments passés seul sont la clé pour reprendre un rythme plus raisonnable. Elle conseille de « faire des choses qu’on aime, seul, ressentir des émotions positives en faisant des activités seul, en choisissant un bon film, se balader, chacun trouve son plaisir simplement où il le souhaite. Il faut y avoir accès. Pour certains, le plaisir est dans le partage. La plupart du temps des personnes qui n’ont pas appris à s’ennuyer dans l’adolescence. Consulter pour comprendre à quoi renvoie cette solitude existentielle. Prendre le temps de s’écouter, de prendre soin de soi… ». Il n’est donc pas possible de souffrir d’une addiction à la fête ; mais avoir un comportement compulsif vis-à-vis des soirées, pour éviter de se retrouver seul avec soimême, oui. Et si l’on apprenait à faire un pas vers la solitude, et à limiter nos fêtes pour en profiter pleinement ?

Pour aller plus loin : Culture Pop & Psychiatrie du Dr Jean-Victor Blanc, éditions Plon, 2019

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LE BON SHOPPING

Ex-fan

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Photos : Raīssa Loleit Illustrations : Antoine Mercier


LE BON HOROSCOPE

BÉLIER

GÉMEAUX

LION

Ça vous arrive d’avoir une musique coup de cœur parfois, une que vous écoutez au moins 60 fois par jour ? C’est particulier je sais. Mais bon ça l’est encore plus quand le son en question est éclaté, qu’on vous le fait savoir et que vous jouez la carte du « ouais je sais mais je me l’évacue du crâne en fait ». Continuez à l’assumer. Ceux qui critiquent sont les mêmes qui ne saisissent pas le potentiel de Petit Biscuit.

Tous les mois j’extériorise et je vous prédis des trucs, c’est super. Mais ce mois-ci j’ai un peu la flemme, alors on va faire simple : chopez une pièce, si c’est pile le mois sera cool,“oklm” j’ai envie de dire. Mais si c’est face, vous allez passer toutes vos journées à avoir “Le Mambo du Décalco” de Richard Gotainer en tête. Cette référence est obscure ? Je sais, j’essaie d’être cool devant les autres, mais c’est pas si évident.

Vous allez très bien. Vous êtes vraiment en pleine forme et vous allez très bien. Vous faites partie des gens bien et vous êtes trop sereins. Ça vous paraît étrange ? C’est à chanter sur l’air de “Freed From Desire”, essayez, vous verrez. Pas mal hein ?! Bon sang j’ai vraiment beaucoup trop de temps libre moi, j’espère vraiment que mes supérieurs hiérarchiques ne lisent pas ça parce que ce serait vraiment la honte.

TAUREAU 2020 arrive à grands pas, et en bons philosophes que vous êtes, commence pour vous par une grande remise en question. Est-ce que j’ai réussi mes projets en 2019 ? Que dois-je améliorer pour rendre ma vie plus belle ? Est-ce une bonne idée d’enchaîner les raclettes si tôt ? Et surtout, manger les restes dès le matin, est-ce vraiment bon pour moi ? Posez-vous les bonnes questions.

CANCER

VIERGE

Ouais vous avez complètement raison : Noël c’est vraiment devenu commercial, plus personne ne fête vraiment ça, la magie de ce moment a disparu et en plus on n’a même plus de neige le 25 décembre, alors pourquoi en faire des tonnes ? C’est bien, vous avez vraiment une opinion différente des autres… Par contre, arrêtez de parler du dernier iPhone à tout votre entourage, c’est flag’. Merci.

Rien que pour vous, 30 secondes d’angoisse gratuites : vous êtes sûrs d’avoir fermé la porte avant de partir de chez vous ? Vraiment ? Et ce dernier message que vous avez envoyé à votre crush, il était bizarre hein, il va sûrement mal le prendre. Ah et en plus, vous avez remarqué tous ces regards sur vous ? Imaginez si c’est parce que vous avez un truc étrange sur vos vêtements que vous ne voyez pas… Ça va mieux ?

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Novembre 2019

par bill@lebonbon.fr

BALANCE

SAGITTAIRE

VERSEAU

Ce mois-ci est le mois des déclarations choc. Fini les simagrées, les hésitations, la perte de temps. Désormais, vous allez assumer vos actes et vous comporter comme le leader que vous devez être au travail. Que vos collègues soient subjugués par vos paroles pleines de sens lorsque vous allez débarquer dans les bureaux et dire : « Il fait froid hein ?? ». Vous êtes un devin et une personne super originale.

Un peu de bonheur dans vos nouvelles les Sagittaire. Ou bien je joue la carte de la tendresse, dans ce cas j’ai l’air d’en faire trop, ou bien cette bonne vieille carte du sarcasme dissimulé, mais c’est nul. Alors je vais juste vous dire que vous rayonnez aussi fort que l’écran de notre téléphone en pleine nuit quand on est dans notre lit et qu’on veut juste regarder nos messages. Et ça, mine de rien, ça veut dire beaucoup.

Les gars, le potimarron quoi… Ok je veux bien vous comprendre, c’est pas si mauvais, on peut faire plein de recettes et en plus avec Halloween on peut les sculpter mais bon, ça va 5 min. quoi… C’est vraiment inquiétant de vous voir en parler partout, d’être surexcité quand vous en achetez et d’en vanter les mérites comme si vous défendiez votre famille. L’automne ne vous réussit pas, et vous fait craindre un max.

SCORPION

CAPRICORNE

POISSONS

ARRÊTEZ. AVEC. FRANCE. GALL. EN. SOIRÉE. Ne faites pas les innocents, je sais qu’il y en a parmi vous. Tiens, vous savez quoi, je vais engueuler tout le monde ! Venez ici les autres et lisez bien ça : passer systématiquement du France Gall à 2h du mat’ n’est pas un trait de personnalité. Je ne comprends pas cet engouement plutôt étrange. Surtout que personne ne connaît les paroles, faites au moins un effort là-dessus.

Diderot a dit qu’ « Il y a des hommes dont il est glorieux d’être haï ». D’emblée vous vous dites, « bon sang il lui prend quoi au comique, à nous lâcher des citations sans pression », et vous avez parfaitement raison. Là où je veux en venir, c’est que si jamais vous doutez de vous parce que vous aimez juger, continuez. À défaut d’avoir un signe astro cool, vous aurez au moins été remarqués par Diderot.

Arrêtez d’être étranges par pitié. Au début vous êtes sociables, et c’est cool ! Et à chaque fois que vous prenez la confiance, c’est la débandade et on voit votre vrai visage. Vous vous sentez visés ? Travaillez là-dessus. Vous comprenez pas de quoi je parle ? Vous vous voilez la face. Vous pensez que je ne suis qu’un idiot qui en profite pour attaquer les gens sans raison ? Vous êtes bien plus intelligents qu’il n’y paraît.

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Tot binnenkort Benjam’ et Marie ! On se voit à Bruxelles Jul

Timothée, Ce n’est pas facile à dire pour moi, mais il fallait que

Fanny, bon vent dans ta nouvelle aventure ! Good luck !

cela sorte. Je t’aime. Ton père.

Gaga, tu vas enfi n pouvoir faire la teuf non-sto p! Bonn ch ance

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1 an avec vous Martinez, la brigade est toujours d’actualité, et pour l’éternité je l’espère !

Margaux, quand est-ce que je viens re-dormir chez toi ?

amour Bravo mon l article. pour ton be toi ! de Je suis fier hday my Happy birt ! Love. little sister Nico

Tu me manques mon Pierrot d’amour. Viva Argentina !

Alvin PS : Je t’aime

Kodio prend du galon , brav o à toi Antoin e!

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