Non mais sérieusement, quel est le crétin qui a inventé le lundi ? Qu’est-ce qui a bien pu lui passer par la tête pour avoir une idée aussi débile ? Un jour, il s’est levé et s’est dit : « Tiens, pourquoi ne pas créer une journée pourrie, une journée où l’on tire la tronche et où l’on maudit la sonnerie de son réveil ? »
Franchement, j’aimerais bien tomber sur ce type pour lui poser quelques questions. Mais impossible de retrouver sa trace, il a sûrement dû se planquer dans une grotte ou une petite cabane dans la forêt, conscient après coup de la stupidité de son invention.
Parce que je ne sais pas pour vous, mais vous devriez voir la tronche de mes collègues le lundi matin au bureau ! C’est le festival de la tête enfarinée ! Devant la machine à café, on se soutient : « Alors, ça va, collègue ?
– Oui, oui, comme un lundi. – Oui, moi aussi, comme un lundi... », l’expression se suffit à elle-même.
Pour le bien-être de mes camarades – voire de l’Humanité –, il faudrait franchement supprimer ce jour de la semaine, ou le remplacer par un autre dimanche.
En tout cas, quel que soit le jour, si vous tenez un exemplaire du Bonbon entre vos mains, sachez que nous faisons l'impossible pour transformer votre semaine en un long et beau week-end... (Ah, tiens, pendant que j’y pense, celui qui a inventé le week-end mérite bien une médaille, non ?)
¤ Mikado
le bon timing
la bonne asso
le bon lunetier
le bon atelier
le bon spot
la bonne expo
le bon en arrière
la bonne inspi
la bonne étoile
la bonne enquête
le bon astro
les bons
Bien manger à la Cop1ne
Dénicher la paire rare
Quand l’art rencontre la tasse
Un monde Parallel à Montparnasse
Portraits de famille
Avenue d'Orléans
Les coups de cœur culturels
Patrick Watson, maestro de la mélancolie
Cabarets parisiens, les secrets d’un succès pérenne
Horoscope Novembre 2024
Portraits instantanés
Mon mood burgundy
On s’offre un voyage au Brésil au Musée du Luxembourg
Figure centrale du modernisme brésilien, Tarsila do Amaral (1886-1973) est la créatrice d’une œuvre originale et évocatrice, puisant dans les imaginaires indigéniste, populaire et moderne d’un pays en pleine transformation. Cet hiver, le musée du Luxembourg la met à l’honneur dans une rétrospective originale et haute en couleur.
Tarsila do Amaral · Musée du Luxembourg 19, rue de Vaugirard – 6e Du 9 octobre 2024 au 2 février 2025
On traverse les décennies en musique avec Black Legends
On célèbre les cultures de l’Est dans le 6e
Né en 2016, Un Week-end à l’Est est de retour pour une 8e édition ! Cette année, cap sur Erevan, capitale de l’Arménie, avec un parrain et une marraine de renom : la chorégraphe et danseuse Rima Pipoyan et le musicien André Manoukian. Grande nouveauté 2024, le parcours des arts visuels intègre deux nouveaux lieux du 6e : la Galerie d’art du Crous de Paris et la Galerie Callot.
Un Week-end à l’Est 8e édition du Festival des cultures de l’Est Dans le 6e · Du 20 au 30 novembre 2024
Après un passage sur la scène du 13e Art fin 2023, le spectacle musical fait son grand retour à Bobino cet hiver ! Véritable hommage à l’histoire et à la musique afro-américaines, Black Legends nous embarque à travers 37 tableaux rythmés par les plus grands titres de la soul, du disco, du funk ou encore du r'n'b. Un show époustouflant, qui va vous faire groover.
Black Legends · Théâtre Bobino
Du 14 novembre 204 au 2 mars 2025 14-20, rue de la Gaîté – 14e
L’association Cop1 lutte contre la précarité étudiante, et a ouvert mi-octobre sa cantine solidaire dans le 14e. Un espace où manger, discuter, travailler, tenu par de nombreux bénévoles qui se relaient chaque jour. On a pu découvrir La Cop1ne lors de l’inauguration, et rencontrer celles et ceux qui l’ont mise sur pied.
« On n’est ni en retard, ni en avance, mais il faut s’activer. » Il est 18h30 à La Cop1ne, et le premier service commence dans une heure. Lola Barberousse, directrice du réseau de Cop1, mobilise les troupes. Les bénévoles s’activent. L’une nettoie le sol, l’autre prépare la caisse ; iels sont déjà une petite dizaine à être présent·es pour inaugurer la première cantine solidaire de l’association. Emma participe aux distributions alimentaires de Cop1 depuis trois ans, et n’aurait manqué ce moment pour rien au monde : « J’étais sur le chantier tout l’été. Il y a eu du boulot, mais ce n’est pas tous les jours qu’on rénove un restaurant », se souvient-elle en alignant les chaises.
En cuisine, Kany et ses commis n’ont pas une minute à elles. La cheffe des lieux supervise : il faut peler les carottes, tailler les betteraves à la mandoline, et commencer à dresser les assiettes. Sur le mur, le repas en trois temps est déjà affiché. Au menu ce soir : carpaccio de betteraves, lasagnes végétariennes et carrot cake. « Les menus sont entièrement végétariens », explique Lola, un économe à la main.
« On veut proposer des menus équilibrés, issus de l’agriculture biologique et locale, tout en servant des plats généreux et savoureux. » Des menus à consommer sur place ou à emporter, particulièrement abordables : 3€ l’entrée-plat ou le platdessert pour les moins de 26 ans et étudiant·es,
10€ pour le grand public. De quoi devenir le crous 2.0 des jeunes, d’abord ouvert le soir puis prochainement le midi, le tout « dans le quartier le plus étudiant de Paris », se réjouit Lola. Située place Alice Guy (14e), la cantine est à deux arrêts de tram de la Cité Universitaire, et juste en dessous d’une résidence étudiante.
Assigné à la plonge, Charlie prépare les couverts et attend l’arrivée des client·es avec impatience. Dans 30 minutes, le silence de la concentration sera remplacé par le brouhaha des premières rencontres. « C’est cool d’avoir ce lieu de convivialité dédié à la solidarité étudiante », remarque le jeune homme de 24 ans. À La Cop1ne, on retrouve de la nourriture de bonne qualité à prix réduits, mais aussi de grandes tablées où se poser, prendre un café, bosser, et surtout souffler. « Comme ça, on se sent un peu moins isolé·es », pointe Charlie, qui a encore du pain sur la planche : jusqu’à 100 assiettes doivent être servies.
¤
F.G.
La Cop1ne
1, place Alice-Guy – 14e
Tél. : 07 65 15 89 21
Du mardi au samedi, de 19h à 23h
Ouverture du midi à venir lacop1ne.fr lacop1ne
À
Dénicher la paire rare
la recherche des lunettes idéales pour exprimer tous les reliefs de votre personnalité ? Misez sur l’Atelier Valentin, petite boutique du 6e dans laquelle Nina Partovi prend plaisir à écouter, conseiller et combler chaque client·e avec des modèles de créateur·ices hauts de gamme.
Carrées, rondes, neutres ou excentriques, des lunettes, il en existe de toutes les formes, toutes les couleurs, tous les prix, et il est bien difficile de savoir sur lesquelles jeter son dévolu. Heureusement, les opticien·nes sont là pour nous accompagner, et lorsqu’iels sont aussi perfectionnistes que Nina Partovi, cela fait des étincelles.
Rue Bonaparte, au croisement de la rue Jacob, cette professionnelle dévouée apparaît comme un miracle. Après une expérience de 13 ans dans l’optique, dont trois années passées au Canada, Nina est revenue à Paris en 2017 pour monter son propre magasin. Depuis, cette femme lumineuse explique avoir « toujours satisfait ses client·es », grâce à une méthode bien rodée.
Sa recette magique : être elle-même. Dans son atelier, Nina s’occupe de tout, de A à Z. Elle accueille, discute avec ses client·es, les questionne sur leur personnalité, leur métier… et choisit pour elleux la paire parfaite, avec grand sérieux. « On peut changer un visage avec une paire de lunettes. C’est la première chose que les gens voient », explique Nina, qui sait détecter si le modèle est « trop petit, trop grand, tombe mal », grâce à sa formation de visagiste. Ici, on prend les mesures de votre
visage comme on pourrait le faire chez le tailleur, et on vous propose des montures en fonction de vos traits sans oublier vos envies. Du sur-mesure mais toujours avec une touche couture. Outre le côté purement esthétique, Nina est optométriste : elle vérifie chaque prescription par un examen médical ainsi que chaque étape du montage des lunettes.
Intimiste, épuré, le magasin regorge de modèles d’exception – solaires ou de vue – sélectionnés avec goût. On y retrouve plusieurs styles : rétro et raffiné, vintage, coloré, sobre, avec des montures parfaites pour les petits visages. Côté marques, Nina ne vend que la crème de la crème, avec un petit faible pour les japonaises – Matsuda, Sauvage, Native Sons – mais aussi Alhem, Anne et Valentin, Leisure Society, Lunor, Theo ou encore Andy Wolf. Avec cette gamme, elle attire ainsi de nombreux·ses habitué·es du quartier, mais aussi une clientèle exigeante qui vient exprès pour recevoir ses conseils avisés. Une spécialiste pleine d’enthousiasme à qui faire confiance les yeux fermés ! ¤
Atelier Valentin
30, rue Bonaparte – 6e
Tél. : 01 44 07 04 28
Du lundi au samedi, de 11h à 19h ateliervalentin_paris
F.G.
Depuis 2018, le concept du Céramicafé se popularise à Paris. À l’origine de ce projet, Geneviève Landmann a su imaginer un espace hors du temps où laisser parler sa créativité tout en sauvegardant l’esprit café, un incontournable du mode de vie parisien.
Quand l’art rencontre la tasse
Derrière la vitrine bleu pastel du Céramicafé, l’ambiance est paisible. Tandis que les serveuses préparent les expressos, les client·es font face aux étagères boisées sur lesquelles s’empilent les bouteilles de peinture et la vaisselle en céramique. Bol, mug, assiette, porte-savon, vase… chacun·e tente de choisir ce sur quoi il va laisser éclater son talent. À elleux ensuite de décorer leur pièce avec les couleurs, les formes et les techniques de leur choix, et de faire de cet atelier un souvenir singulier. « C’est presque de la thérapie par l’art », songe Geneviève, fondatrice des lieux.
L’idée de créer le café germe dans l’esprit de Geneviève en Allemagne. Durant cette année et demie passée à Francfort, elle découvre le Feierabend, une culture de l’après-travail qui consiste à finir tôt, vers 16h, pour « s’adonner à toutes formes de loisirs ». Elle tombe alors amoureuse de la peinture sur céramique, un art méconnu en France qu’elle regrette de ne pas retrouver lors de son retour à Paris. « Aucun lieu ne permettait d’en faire, ou alors de manière trop académique, nécessitant une réservation
hebdomadaire, et bien sûr, coûtant les yeux de la tête. » Fin 2018, elle lance ainsi le premier café dédié à la céramique de Paris, un projet qu’elle attribue en partie à « l’alignement des planètes ».
Il aura fallu attendre quelque temps avant de gagner le cœur des Parisien·nes, mais Céramicafé Geneviève compte aujourd’hui quatre adresses à Paris, dans le 3e, le 11e, le 14e et le 17e. On s’y essaye à la peinture sur céramique, au modelage, à la poterie ou encore au Kintsugi, un art japonais qui consiste à réparer des objets avec de l’or. Les client·es, conseillé·es par le personnel, disposent d’1h30 pour peindre, créer et discuter dans une atmosphère « hors du temps », qui « déconnecte, presque
comme du sport », souligne Geneviève. Les œuvres sont ensuite récupérées une semaine plus tard, après cuisson. Pour accompagner cette pause créative, Céramicafé Geneviève propose des boissons chaudes ou froides, quelques pâtisseries mais aussi des formules supplément food : petitdéjeuner pour 37,90€, apéro pour 44,90€ ou encore brunch pour 59,90€, atelier inclus. La carte est concoctée avec soin par la cheffe Stéphanie Guillemette, avec des produits de saison, et ça c’est vraiment canon. ¤ F.G.
Céramicafé Geneviève 42, rue Raymond Losserand – 14e Ouvert du mardi au dimanche ceramicafe-genevieve.fr ceramicafegenevieve
Un monde Parallel à Montparnasse
En octobre, un OVNI a ouvert Rive gauche, et celui-ci porte le nom de Parallel22. Situé au sous-sol des Galeries
Montparnasse, cet espace futuriste se compose de cellules où food, jeux et fête s'entremêlent, pour le plus grand plaisir des noctambules parisiens.
Marre de fréquenter sans cesse les mêmes bars, clubs, fripes, restaurants, vous avez envie de changement, de voir plus grand, beaucoup plus grand... 4000 m2 dédiés à la culture et la fête, ça vous dit ? Alors rendez-vous à Montparnasse Bienvenüe, Sortie 7 (rue du Départ), pour découvrir LE nouveau spot qui conjugue tout ça à la fois.
Installé au sous-sol des Galeries
Montparnasse, Parallel22 est une sorte d’OVNI venu s’introduire sans crier gare dans le monde de la nuit parisienne. Impossible de deviner ce qui s’y trame depuis son entrée à ciel ouvert, où chacun·e peut siroter son cocktail cigarette à la main : cet espace – parallèle, il faut le dire – ne dévoile ses secrets qu’une fois la porte passée, lorsque s’offre à nous une gigantesque salle tout de néons vêtue aux 5 cellules distinctes. La soirée peut commencer.
Peut-être commence-t-elle à la station de personnalisation où floquer ses vêtements et chiner des pièces vintage uniques. Peut-être aussi à l’un des deux bars-restaurants où commander boissons expérimentales et plats savoureux. Ou alors simplement à l’espace ludique où s’essayer à la réalité
virtuelle, aux jeux d’arcade et au patin à roulettes. Qu’importe, finalement ; c’est tout ce qui fait l’originalité de Parallel22 : ne se cloisonner à aucun genre. Être à la fois bobo et underground. Multiplier les espaces de vie et de rencontre. Proposer, à côté d’une galerie d’art, une large piste de danse où se défouler du jeudi au samedi.
En y conviant la crème de la crème des DJs et collectifs parisiens sur scène, Parallel22 sert un projet ambitieux : celui de redynamiser les anciennes Galeries Lafayette à l’aide d’une programmation musicale variée. De la techno berlinoise à l’afrobeat, du rap US à la house frenchie, les soirées se succèdent mais ne se ressemblent pas, et celles de novembre ne dérogent pas à la règle. Ce village hybride vous réserve ainsi des concerts (signés Lxanav, Supermassive, Rawdolff ou encore Stargurl) mais aussi des animations, conférences, ateliers, fashion shows et expositions ; de quoi attendre encore plus impatiemment la fin de semaine ! ¤ F.G.
Parallel22
4, rue du Départ – 15e Du jeudi au samedi, de 10h à 2h
LE BON EN ARRIÈRE
Avenue d’Orléans – 14e
Les de cœurcoupsculturels
.wave de Twenty
Pour son premier EP, le rappeur parisien
Twenty nous livre une véritable introspection en abordant des thématiques un brin mélancoliques, comme ses amours, ses déceptions et ses angoisses, le tout porté par des mélodies dansantes et hypnotisantes au style “new gen” qui nous plongent au cœur de ses déambulations nocturnes. S’en dégage une atmosphère nébuleuse, parfois cryptique mais toujours émouvante, soutenue par pléthore de références pop qui créent un tableau intriguant et envoûtant qu’on ne se lasse pas d’écouter.
Sorti le 2 novembre 2024
Un roman à succès sur papier recyclé de Simon Drouard et Vianney Louvet
Quand deux jeunes auteurs en manque de confiance se réunissent pour écrire un livre, ça donne un roman complètement absurde qui nous fait hurler de rire. Des mille préfaces aux annexes sans fin en passant par des chapitres sans queue ni tête, on passe un moment absolument délicieux. Un ouvrage assez magique, où l’intrigue n’a que très peu d’intérêt, certes, mais où le second degré règne en maître, jouant avec les mots aussi bien qu’avec les typos, sans se prendre la tête. Et honnêtement, ça fait un bien fou.
Éditions La Tengo
En novembre, les nouveautés se multiplient pour nous faire rire, nous faire danser, nous régaler ou nous fasciner. De la musique à la littérature en passant par la gastronomie et l’enquête, on découvre des regards tantôt légers, tantôt engagés, sur le monde, les sentiments, ou encore la famille.
C’est le Zodiaque qui vous parle sur Netflix
Dans cette série documentaire glaçante, la plateforme de streaming revient sur l’une des affaires qui a le plus bouleversé les États-Unis (si ce n’est le monde) : le tueur du Zodiaque. Indices et témoignages se succèdent pour tenter de lever le voile et de percer le mythe de ce glaçant tueur en série. Enquêteurs, proches des victimes ou encore du suspect numéro 1, Arthur Leigh Allen, les 3 épisodes nous plongent dans cette tempête médiatique et criminelle mystérieuse, qui continue de fasciner près de 60 ans après…
Sorti le novembre 2024
Grandmas Project de Jonas Parienté
Bien plus qu’un énième livre de cuisine, c’est un voyage gustatif et émotionnel que nous offre Jonas Parienté. Dans un livre plein d’humanité et de gourmandise, il nous présente des grand-mères du monde entier, leurs histoires folles, et leurs recettes toujours hyper réconfortantes. Du Mahjouba de Takia au Zenkol de Nada à la la Chicken pie de Nan en passant par le Sindhi kadhi de Nani, on découvre des recettes venues des quatre coins du monde, transmises de génération en génération, pour notre plus grand plaisir !
Éditions Hachette Cuisine
On le dirait touché par la grâce. Si le génie de Patrick Watson en émeut plus d’un depuis des décennies, le Québécois quadra à la joie de vivre communicative reste humble. Car l’un des artistes francophones les plus écoutés sur la planète – un succès qu’il doit notamment au super tube “Je te laisserai des mots” – vit pour les rencontres, les talents bruts et passionnés, les instants suspendus dans le temps, les discussions qui n’en finissent plus, les longues promenades en forêt. Le virtuose d’une musique parfois mélancolique, toujours magique, donne des frissons. Car quand Patrick Watson s’installe derrière son piano, c’est le temps qui s’arrête autour de lui. Rencontre.
J’aimerais qu’on commence en abordant “Silencio”, cette superbe chanson avec November Ultra dans laquelle tu contes tes 3 mois de silence forcé. Et comme tout bon moulin à paroles, le silence, ça m’intéresse beaucoup. Tu me racontes ?
Quand tu parles trop, le silence est super dur. J’ai eu trois mois de silence forcé il y a deux ans, ma voix était paralysée, j’ai cru que je ne la retrouverais jamais, j’étais obligé d’écrire tout ce que je voulais dire et je me demandais à qui c’était réellement adressé. Est-ce que les personnes qui m’entourent veulent vraiment savoir ça, est-ce qu’elles en ont quelque chose à faire, ou est-ce que j’ai surtout envie de m’entendre le dire ?
J’ai remarqué qu’au moins 60% de ce que je m’apprêtais à dire dans une interaction sociale était égoïste. L’autre chose dont je me suis rendu compte, c’est que celui qui ne dit rien a toutes ses cartes dans ses poches et celui qui parle les met sur la table. C’est une question de vulnérabilité.
Tu as vécu les bienfaits d’une retraite spirituelle silencieuse en quelque sorte. C’était super ! Si j’avais été plus jeune j’aurais été terrifié, parce que j’ai une carrière grâce à ma voix, j’ai fait beaucoup de concerts, j’ai chanté “To Build A Home” et “Je te laisserai des mots” des millions de fois, et j’aime ça, mais si je ne le faisais plus, ce ne serait pas la fin du monde car j’aurais toujours le piano. Il y a même une partie de moi qui s’est dit : « Super, je n’ai plus besoin d’être chanteur, high five ! »
À la place, je gagnerais beaucoup moins d’argent, mais je serais dans les bois en train de faire de la musique instrumentale, tu vois ce que je veux dire ? Être chanteur, c’est très différent, tu dois être tout le temps conscient des autres et faire de ton mieux pour ne pas prendre trop de place… J’ai réalisé qu’il y a du bon et du mauvais là-dedans. Le seul moment où j’ai été vraiment triste, c’est quand un ami jouait un soir devant 12 personnes dans un petit bar à Montréal et que je ne pouvais pas chanter avec lui. C’est la seule fois où ça m’a vraiment brisé le cœur. Pas les grands concerts, mais ces petits moments de vie où j’improvise, où je m’amuse et je me sens libre, ces petits shows bizarres où personne ne sait qui tu es et tu t’assois et tu joues au piano…
« Le calme, c’est une célébration »
C’est quoi ton rapport au silence ?
J’ai un esprit très bruyant. J’ai grandi en marchant dans les bois étant enfant, et mon endroit préféré au monde c’est marcher sur des voies ferrées après avoir fumé un joint. Ce sont mes souvenirs préférés. J’y ai appris que le silence n’est pas calme. Ce que je déteste dans la manière dont les gens interprètent le calme ou le silence, c’est qu’ils trouvent cela triste, mais c’est une impression très simpliste du monde. C’est comme penser qu’une chanson est triste parce qu’elle est calme, c’est un manque d’intelligence émotionnelle. Le calme, c’est
LA BONNE ÉTOILE
une célébration. On y entend beaucoup de choses merveilleuses, il y a beaucoup de vie dans le silence. Ma chanson “Lighthouse” est très calme, mais c’est la plus festive que j’ai écrite. Elle parle de marcher dans les bois, de regarder entre les arbres et de suivre un sentiment chaleureux et bienveillant. Quand j’y pense, j’ai dû écrire au maximum deux ou trois chansons tristes dans ma carrière : “To Build A Home” et “Broken”. C’est tout.
Et le (super)pouvoir du silence ?
Si on regarde les images du cerveau d’une personne qui prie, qui médite ou qui fait du yoga, on voit que le cortex lié à l’identité et à la conscience de soi se déconnecte complètement. Ça signifie qu’à ce moment-là, elle ne porte plus le poids d’elle-même, elle devient une partie de quelque chose d’autre, et c’est un sentiment bien plus léger que celui d’être responsable de ses pensées et de ses interactions. C’est ça, le silence : au mieux, tu disparais et tu coexistes avec toutes les petites choses qui bougent autour, et c’est un sentiment d’extase. Certains trouvent ça dans la prière, moi je l’ai trouvé quand je marchais sur ces voies ferrées, enfant.
De nombreux chanteurs qui ont une carrière comme la tienne finissent par se lasser de leur voix.
C’est mon cas. Si je suis vraiment honnête, je ne l’aime plus, je l’ai assez entendue. Je ne sais pas si c’est le timbre ou autre chose… Au bout d’un moment, le timbre de ta voix impose des limites sur les types de textes que tu peux explorer, les langages, les thèmes ou la musique. Alors je fais beaucoup de travail pour la réinventer, et je pense que “Silencio” est un très bon exemple, la façon dont je chante le couplet est totalement différente de ma manière habituelle de chanter. C’est très inspiré du hip-hop, c’est rapide, c’est drôle et c’est comme un monde à part ; il m’a fallu des années pour pratiquer et trouver un flow qui ne soit ni bas de gamme ni ridicule pour que je puisse le faire. “Silencio” est le fruit de ce travail. Si tu veux vraiment être influencé
par quelque chose, il faut du temps, il faut que ce soit dans tes tripes. Je parlais de cette chanson avec Nova, mais de manière générale, quand je pense à tous les artistes incroyables avec qui j’ai joué… Même en étant juste pianiste pour eux, j’étais heureux.
Tu as un penchant pour les jolies voix en tout cas. Ce que je recherche, c’est la façon dont les mots résonnent. La première fois que j’ai entendu ma propre voix, je bossais comme producteur sur le dernier album de Leonard Cohen. J’ai un rapport un peu étrange à Leonard Cohen, parce que ma mère adorait ses chansons, mais quand j’étais jeune je n’aimais pas trop sa musique. Donc là, je me suis retrouvé avec ses démos, ses vocaux seuls, sans musique, et chaque mot pesait une tonne, sans avoir besoin de batterie ou d’autre chose. Ce qui fait un bon chanteur, c’est la manière dont il transmet les mots. Le timbre ou la technicité importent
peu. Les voix que j’ai choisies, leurs mots ont un poids et ce poids est plus important que le ton de leur voix. Elles croient en ce qu’elles chantent. Je me sens incroyablement chanceux de pouvoir travailler avec des gens aussi talentueux. C’est merveilleux, et intimidant aussi.
Pourtant tu es aussi très talentueux. Oui, mais je viens d’une petite ville, je joue du piano et je chante depuis mes six ans. Je travaille 12 ou 14 heures par jour et je fais beaucoup de mauvaises chansons pour en sortir une seule bonne. Ma rigueur au travail est la seule raison qui fait que j’en sors quelque chose de qualité. Ce n’est pas une question de talent, c’est une question de travail acharné.
C’est le bon moment pour parler de ton processus de création : aller au bout du bout, même si ça doit prendre des mois
ou des années. Charlotte Cardin m’a dit que tu l’avais poussée dans ses retranchements, je crois qu’elle est traumatisée. Mon processus est celui-ci : peut importe ce qu’il faut faire pour terminer une chanson, on le fera. Parfois c’est mieux que ça se fasse vite, pour “Silencio” on n’avait pas beaucoup de temps, on l’a faite en une après-midi et on l’a enregistrée le soir même avec deux micros. Et puis il y a des chansons qui prennent 6 mois, 8 mois, ça dépend. Ça prend du temps de trouver la bonne intention et je suis très exigeant. La chanson “Oh Oh”, qui sera sur le prochain album, c’est la dixième version enregistrée en 12 ans, j’ai essayé de la placer sur chaque disque et c’est la première fois que j’y arrive. Pour te donner une autre idée, “Here Comes The River” m’a pris 10 ans. Pour revenir à Charlotte Cardin, je l’adore, elle a une voix incroyable ! C’est vrai que les paroles de “Next To You” nous ont pris des mois, on a travaillé très dur pour ajouter de la profondeur sans altérer l’aspect pop.
Ta musique est très visuelle et tu as composé pour le cinéma, comme sur Perfect Days de Wim Wenders. Tu rêves de vivre dans un film ? En général, je n’ai pas l’occasion d’écouter beaucoup de musique parce que je passe mes journées à en faire, alors je crée la bandeson dont je rêve quand je pars me promener en quelque sorte. La musique instrumentale, les gens l’associent vite au cinéma, mais ça n’a pas toujours été le cas. Et tu sais de qui c’est la faute ? Debussy ! Ses arrangements ont cassé les habitudes de composition d’antan, il a introduit des arrangements visuels et a créé une nouvelle manière de penser la musique. C’est en partie à cause de lui que je suis comme ça, et l’autre raison c’est David Lynch. Quand j’étais petit je regardais des centaines d’heures de ses films, son sound design et la manière dont la musique interagit dans ses œuvres, ça m’obsédait. Je ne serais pas l’artiste que je suis aujourd’hui sans lui.
¤ Sarah Sirel
« Silencio » feat November Ultra Déjà disponible
Cabarets les secretsparisiens,d’un succès pérenne
Piliers de la vie nocturne parisienne, les cabarets attirent des spectateur·rices de tous horizons. Pour pérenniser leur image de marque et faire perdurer cet art de la scène, le renouvellement et l’innovation artistique sont la clé du charme intemporel de ces lieux qui ne dorment jamais.
Ce sont des lieux singuliers, enchanteurs, qui parviennent à laisser une trace indélébile dans l’esprit de celles et ceux qui s’y rendent. Véritable monde à part où le velours rouge côtoie les lustres étincelants, où le prestige se confond avec l’intimité, et où l’on vient applaudir une multitude d’arts performés dans de somptueux décors, les cabarets fascinent autant qu’ils intriguent. « J’aime à penser qu’ils sont semblables à un écrin où l’on place ses bijoux les plus précieux », confie Kathleen Tamisier, sociologue, autrice et ancienne Crazy Girl(1). Le Moulin Rouge, le Paradis Latin, le Crazy Horse, mais aussi la Nouvelle Eve ou le César Palace… Les noms des plus grands cabarets parisiens sont connus de tous·tes et résonnent à l’international comme des hauts lieux de la fête, de la vie nocturne et de l’élégance à la française.
Chaque année, les cabarets français attirent plus de 2,6 millions(2) de spectateur·ices. Mais derrière cet éclat se cache une réalité plus
complexe. En 2022, le groupe Accor prononce notamment la fermeture de l’emblématique Lido. En juin 2024, le cabaret Chez Michou(3), qui rythmait les nuits de Pigalle depuis 1956, a été contraint de fermer ses portes. Pourtant, l’intérêt pour le monde du music-hall semble plus fort que jamais dans la capitale. Pour continuer de lever le rideau chaque soir et parvenir à pérenniser leur image de prestige, les cabarets mettent de nombreux moyens en place et œuvrent quotidiennement à la réinvention de leurs spectacles et de leur offre.
Le cabaret, un univers aux mille et une vies
Si l’imaginaire commun projette le cabaret comme un lieu de spectacle où s’enchaînent des tableaux artistiques, il n’en a pas toujours été ainsi. La signification du terme “cabaret” a largement évolué au fil des années, et au Moyen Âge, ce dernier désignait un débit de boissons, avec déjà cette fonction sociale et cette atmosphère conviviale. Ce n’est qu’à partir des XVIIe et XVIIIe siècles que l’univers de la boisson rencontre celui de la représentation,
donnant ainsi naissance à des lieux où artistes, écrivain·es et intellectuel·les se côtoient. Les établissements comme le Procope, le Café de la Régence, ou encore le Cabaret de la rue des Fossés précèdent alors les incontournables cabarets parisiens tels que le Paradis Latin créé en 1803 – plus ancien cabaret parisien toujours en fonction – puis reconstruit en 1889 après un incendie, le Chat Noir en 1881, le Moulin Rouge en 1889, et plus tard, le Crazy Horse impulsé par Alain Bernardin sur l’avenue George V, en 1951.
« On peut aller voir plusieurs cabarets dans la semaine, ce seront des expériences totalement différentes à chaque fois »
Bien que Paris soit régulièrement mentionné comme l’épicentre du monde du spectacle en France, l’entièreté du pays est en réalité
concernée. À l’échelle nationale, on recense environ 260 cabarets, dont seulement une trentaine dans la capitale. À Bordeaux, l’Ange Bleu s’inscrit par exemple comme le plus grand cabaret français avec 1 200 places. À Kirrwiller, en Alsace, le Royal Palace peut accueillir jusqu’à 1000 personnes. « En région, les cabarets sont parfois les seules salles de spectacle et il y a une vraie création artistique », appuie Jean-Victor Clerico, directeur général du Moulin Rouge qui vient tout juste de célébrer ses 135 ans.
L’authenticité au service de la modernité
Créer, se réinventer, se renouveler…
Pour se pérenniser et continuer de séduire le public, les trois grands cabarets parisiens sont formels : il faut rester fidèle à ses origines en apportant un soupçon d’innovation.
« On doit garder ce que les gens veulent voir au Moulin Rouge, notamment le French Cancan. La modernité est au service de l’authenticité », explique Jean-Victor Clerico.
« On s’appuie sur les fondations et l’originalité du lieu créé par Bernardin, tout en modernisant
les numéros en y intégrant, par exemple, de nouvelles technologies », ajoute Kathleen Tamisier. Dans la même optique, le Paradis Latin a fait appel en 2019 au chorégraphe et metteur en scène Kamel Ouali pour créer L’Oiseau Paradis, une revue qui réinterprète l’esprit du cabaret de façon moderne : « Je me suis inspiré de l’histoire du lieu en évoquant Napoléon et Gustave Eiffel, explique-t-il. Puis, j’ai voulu me servir des codes du cabaret pour les transposer à l’énergie d’aujourd’hui, à mon univers, et à tout ce que l’actualité me donne envie d’exploiter, comme l’écologie abordée dans l’un des tableaux ».
« Le
cabaret, c’est une parenthèse enchantée, joyeuse, festive et même espiègle »
Sans être en concurrence, les trois établissements proposent des spectacles différents, complémentaires et en constante évolution, répondant aux exigences d’une clientèle aussi bien francilienne
qu’internationale. « On peut aller voir plusieurs cabarets dans la semaine, ce seront des expériences totalement différentes à chaque fois », affirme JeanVictor Clerico. Plus classique, la revue Féérie, performée au Moulin Rouge depuis 2000, s’illustre comme la quintessence du cabaret traditionnel, bien qu’elle ait connu de nombreux changements en 24 ans. Sur scène, une soixantaine de danseur·ses, d’imposants décors et d’importants costumes en plumes constituent les quatre tableaux de ce spectacle incontournable.
Plus petit et intimiste, le Crazy Horse offre une performance exclusivement féminine dont la signature est « le corps nu qui bouge, la sensualité sans la moindre vulgarité », souligne Kathleen Tamisier. Résolument moderne, le show use de nombreux jeux de lumière pour offrir un résultat « très élégant et ultra contemporain ». Au Paradis Latin, les nouvelles technologies ont également une place de choix. D’importants investissements ont été faits au niveau du son et de la lumière pour permettre cette « expérience ultime pour le spectateur » tant souhaitée par Walter Butler, propriétaire des lieux. Dans un éclectisme sans pareil mêlant classicisme et modernité, L’Oiseau Paradis réinvente notamment les décors traditionnels grâce à l’utilisation du virtuel sur des écrans LED, tout en restant dévoué aux coutumes du cabaret : « J’ai voulu préserver la tradition du music-hall avec un French Cancan et un grand final en blanc, typique au Paradis Latin », explique Kamel Ouali.
Un univers en renouvellement constant
Malgré les défis financiers et artistiques auxquels il doit faire face, le monde du cabaret a le vent en poupe. « Dans cette société qui est plutôt uniformisée, on a besoin de glamour, de sortir de chez soi. Le cabaret, c’est une parenthèse enchantée, joyeuse, festive et même espiègle », confie Kathleen Tamisier. Gardant toujours une part de leur mystère, le Moulin Rouge, le Paradis Latin et le Crazy Horse continuent de faire salle
comble. « Le cabaret aujourd’hui est à la mode parce qu’il est incroyablement moderne », affirme Walter Butler.
En parallèle, la capitale voit quotidiennement émerger de nouveaux cabarets, spectacles, et troupes apportant de la fraîcheur à cette discipline si singulière. « Il y a un intérêt retrouvé parce que c’est un domaine sans limite. On peut faire ce que l’on veut, de l’humour, du cirque, c’est un art très large », explique Jean-Victor Clerico.
Le rendre durable dans le temps, c’est aussi y initier les nouvelles générations. Depuis 2022, le Paradis Latin propose un second spectacle, Mon Premier Cabaret, à destination du jeune public. « Les cabarets pour enfants, ça n’existait nulle part. C’est un spectacle familial où les parents ne s’ennuient pas et les enfants s’éclatent », explique Kamel Ouali. Capables d’innover sans cesse, les cabarets parisiens parviennent continuellement à surprendre et émouvoir. « C’est un exercice extrêmement difficile parce qu’il faut que ça tienne sans être un fourre-tout, sinon la magie n’opère pas », complète-t-il. Heureusement, cet univers unique n’est pas près de tirer sa révérence, selon le metteur en scène : « L’endroit où l’on se sent le plus libre, c’est incontestablement dans un cabaret ».
(1) Nom donné aux danseuses du Crazy Horse
(2) Données du ministère de la Culture
(3) Le Lido a été transformé en salle de spectacle et Gad Elmaleh a racheté Chez Michou en octobre 2024
¤ Texte : Lucie Guerra
Pour aller plus loin :
· Le Crazy Horse, dans l’intimité d’un cabaret de légende, par Kathleen Tamisier aux éditions de L’Aube
· On ira tous au Paradis, par Walter Butler, édité par le Paradis Latin
· Cabaret, cabarets, par Lionel Richard, aux éditions L’Harmattan
Gémeaux
Bélier
Tu es dans une énergie de dualité. Je pourrais te l’expliquer de manière astro-psychologique, mais pour faire simple, t’es un peu relou·e. Étudier toutes les possibilités c’est bien, mais il faut prendre une décision. Sois conscient·e de la chance que tu as, et des choses que tu ne peux pas avoir.
Vous êtes comme un lapin pris entre deux voitures qui ne sait pas choisir un côté. Je vais même vous dire plus, vous êtes incapables de rester au milieu. Vous tentez de vous faire écraser par les deux au lieu de prendre une simple décision qui vous rendrait la vie tellement plus fastoche. Arrêtez d’être chiant·es !
Lion
Les signes du destin sont forts et vous mettent sur une piste qui crève les yeux !
Seul·es vous refusez de la voir. Ne luttez pas, et vous savez très bien de quoi je parle… Par souci d’équité avec les autres signes, je rajoute cette phrase inutile mais tout a déjà été dit au début.
Novembre
2024
Taureau
Libère-toi un peu de tes soucis financiers et professionnels, s’ils existent évidemment. L’argent et le travail, ça va, ça vient, l’amour en revanche, est un cheval sauvage qui filoche entre les voitures de l’autoroute de votre vie. N’oubliez pas ce célèbre adage tout juste improvisé.
Cancer
Life commence to be boring. Il faut sortir de votre routine. Vous vous interdisez d’accéder à l’étape supérieure parce que vous avez peur de ne pas être à la hauteur. Eh oui, tous les gens qui ont une belle vie ont pris un risque. C’est le moment, les astres sont avec vous, mais ils ne viendront pas vous réveiller le matin.
Vierge
Vous êtes trop souples, et non je ne parle pas qu’à celleux qui pratiquent la danse classique. Vous vous adaptez trop aux autres et ne pensez pas assez à vous-mêmes, c’est fâcheux ! Prenez un peu de TPV (temps pour vous), sortez un peu “péter dans la prairie” comme on dit en Finlande, vos proches comprendront, et vous le méritez.
Balance
Je sens une énergie timide alors que dans votre cœur, c’est Oppenheimer. J’aperçois également une certaine forme de chance que vous semblez ne pas reconnaître comme signe du destin. Ça l’est pourtant, croyez-en ma fidèle boule. Je vois le chiffre 14, ne séchez pas l’école ce jour-là, il va se passer un truc. Je sens que ça va être un jeudi…
Sagittaire
Vous êtes enfin dans la plénitude. Je ne vois pas de grandes avancées dans votre vie ce mois-ci… et si c’était ça le secret du bonheur ? En revanche, quand on n’avance pas, on s’amuse. Je vois des maracasses, des chupitos qui donnent la nausée, je vois des jeux d’argent et je vois des rires en cascade. Hasta la vista !
Verseau
Vous allez avoir de la chance. À une certaine époque, on aurait carrément dit que des panzani vous sortent du séant. Pour certain·es, ça va être un billet de 50 balles trouvé dans la rue, pour d’autre l’amour véritable qui va sonner à la porte. Et faites attention, pour certain·es, ça peut commencer par une mauvaise surprise…
Salut mes petites loutres ! On arrive dans le cœur du zodiaque, la saison des Scorpion et des Sagittaire, les meilleurs d’entre nous, sauf quand ils sont insupportables. On va voir ce que ces énergies mal aimées des aficionados du ciel étoilé feront sur vos destins. Kiss ¤ R.B.
Poissons
Scorpion
À quoi bon chercher midi à 14h ? Vous avez tout ! Amour, argent, santé, je vois tout au beau fixe. J’ai même envie de vous créer des problèmes tellement vous me rendez jaloux. Les nuages reviennent en début d’année, rien de grave, mais profitez de l’accalmie.
Capricorne
Vous diffusez tellement votre lumière que tout le monde a mal aux yeux. Les gens en ont plus qu’assez de votre générosité d’apparat. Soyez plus vrai·es, soyez plus tendres, soyez vous-mêmes, les gens s’aperçoivent que vous tryez so hard comme dirait Linkin Park. Et peut-être que courant décembre, pour votre anniversaire, vous retrouverez la paix !
Vous vous noyez dans un verre d’eau. Ressaisissezvous. Prenez le temps d’observer l’environnement, de préparer votre plan de bataille, et en décembre je vous retrouve dans ces pages avec le sourire et une maîtrise totale de votre vie. N’oubliez pas que Rambo, c’est vous !
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Pour les poètes qui nous lisent :
Novembre s’étend, Brumes dansent sur les chemins, Feuilles tombent en or.
IL MIO POETA WELCOME ON BOARD !
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Joyeux anniversaire et bravo pour tout ce que tu fais et que tu es ��
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Nous sommes les geek de la boîte ��
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et quelques jours pour notre grand Franck Blanc !
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