DARE TO LISTEN
PARIS RIVE GAUCHE
Novembre 2019 - n° 114 - www.lebonbon.fr
Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Kévin Legolane Ingolo @kevinxlegolane
EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur Associé
Antoine Viger
Directeur de Création
Tom Gordon
Rédactrice en Chef Rédacteur en Chef Nuit
Rachel Thomas Lucas Javelle
Graphiste
Clément Tremblot
Secrétaire de Rédaction
Louis Haeffner
Rédacteurs
Juliette Darmon Morgane Espagnet Sarah Sirel Zoé Stène Mika Do Manon Merrien-Joly
Social Media Manager
Lionel Ponsin
Photographe
Naïs Bessaih
Head of Sales
Nicolas Delmatto
Directeurs de Clientèle
Margaux Couperie-Eiffel Léa Guignebert Fallon Hassaïni
Chef de Projets
Juliette Bise Anouchka Broche Corentin Durrieu Chloé Decombes
Concepteur Rédacteur
Timothée Malbrunot
Chefs de Publicité
Victoire Benoit Élodie Gendron Benjamin Haddad
Lead Développeur
Guillaume Woodward
Chefs de Projets Digitaux
Dulien Serriere Florian Yebga
Responsable Vidéo
Tanguy Jacquemier
Vidéo
William Baudouin Raphaël Breuil Fiona Garfagnini Nicolas Grellier
Culture et Partenariats
Fanny Lebizay Antoine Kodio
Stagiaires
Agathe Rey Antoine Mercier Lætitia Frémeaux Marine Lacroix Carla Thorel
Contact
SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e SIRET 51058030100040
LA PROCHAINE FOIS QUE VOUS L’AVEZ DANS LA MAIN, PENSEZ-Y… Au repos, il est certes de petite taille, mais en activité, sa longueur peut tripler. Et une fois utilisé, on le laisse souvent de côté, là, sur un coin du palier. Ok, il ne paye de pas de mine, mais croyez-moi, cet objet sera l’un de vos meilleurs amis les prochains mois… N’ayez pas l’esprit mal tourné, cet accessoire aussi discret qu’essentiel n’est rien d’autre que votre bon vieux parapluie. Question philosophique matinale : vous scrutez le ciel par le fenêtre, et vous vous demandez si vous le prenez ou pas. Nuages menaçants, grisaille épaisse, vent d’ouest quart nord-est... Le moment de réflexion est intense. Votre choix conditionnera la qualité de votre journée, rien n’est en effet pire que d’arriver au bureau complètement mouillé. Créé il y a 2000 ans en Chine et popularisé par l’Anglais Jonas Hanway au XVIIIe siècle, le parapluie est donc un bouclier des temps modernes. Mais au-delà de cet aspect pratique, allons un peu plus loin et “soyons Bonbon”. S’il vous allonge la silhouette et vous donne un look de dandy, le parapluie poétise aussi votre quotidien. Hop, avec lui dans la main, vous êtes transporté dans la mythique scène de Singin’ in the rain avec Gene Kelly ou dans les mélodies pastel et fraîches des Parapluies de Cherbourg. Avec un peu de fantaisie, vous voilà aussi dans les airs avec la so british Mary Poppins. Vous pensez peutêtre que je vais un peu loin, mais ce parapluie, c’est une invitation au rêve et à la dérive. Une invitation qui nous fera apprécier la bruine, les averses et autres gouttelettes de ce mois de novembre. Mika Do
Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49
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« Une délicieuse comédie aussi tendre que perchée ! » GLORIA FILMS PRODUCTION PRÉSENTENT
ET
LES FILMS DU PRINTEMPS
Après 2 automnes 3 hivers et Le Voyage au Groenland BASTIEN
IZÏA
UILLON O B IN L E IG H LEBGHIL WILLIAM
T U O B DEONTAGNE
SUR LA
M
UN FILM DE
SÉBASTIEN BETBEDE
R
AVEC LA PARTICIPATION DE
JÉRÉMIE
D’APRÈS PHOTO : © CLAIRE NICOL
ELKAÏM
GUILLAUME
LABBÉ
ESTÉBAN
LAËTITIA
SPIGARELLI
FRANÇOIS
CHATTOT
RABAH
NAIT OUFELLA
PAULINE
LORILLARD
DOMINIQUE
BAEYENS
ANDRÉ
WILMS
SCÉNARIO SÉBASTIEN BETBEDER PRODUIT PAR LAURENT LAVOLÉ ET JULIETTE HAYAT IMAGE SYLVAIN VERDET SON ROMAN DYMNY MUSIQUE ORIGINALE SOURDURE 1ER ASSISTANT RÉALISATEUR ANTHONY MOREAU MONTAGE CÉLINE CANARD DÉCORS AURORE CASALIS COSTUMES LÉA FOREST MAQUILLAGE-COIFFURE EVA GORSZCZYK CASTING LAURE COCHENER, FANNY DE DONCEEL DIRECTION DE PRODUCTION KARIM CANAMA RÉGIE ÉRIC MARTIN DIRECTION DE POST-PRODUCTION DIANE THIN UNE PRODUCTION GLORIA FILMS PRODUCTION, LES FILMS DU PRINTEMPS EN COPRODUCTION AVEC AUVERGNE-RHÔNE-ALPES CINÉMA, COLOR AVEC LA PARTICIPATION DE CANAL+, CINE+ EN ASSOCIATION AVEC CINECAP 2 AVEC LA PARTICIPATION DE LA RÉGION AUVERGNE-RHÔNE-ALPES, CENTRE NATIONAL DU CINÉMA ET DE L’IMAGE ANIMÉE VENTES INTERNATIONALES WTFILMS DISTRIBUTION FRANCE SOPHIE DULAC DISTRIBUTION © GLORIA FILMS – LES FILMS DU PRINTEMPS – AUVERGNE-RHÔNE-ALPES CINÉMA – COLOR
AU CINEMA LE 30 OCTOBRE www.sddistribution.fr
Sophie Dulac Distribution
NOVEMBRE 2019
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LE BON COMPTOIR
Une cuisine 100 % faite maison par Papa
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LE BON COLLECTIF
Un couvent transformé en résidence d’artistes
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LE BON SON
4 raisons de craquer pour cette jolie enceinte
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LA BONNE ASSO
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LA BONNE PÉPITE
La cantine comme à la maison
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LA BONNE ÉTOILE
Malik Djoudi, l’introspection épicurienne
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LA BONNE ENQUÊTE
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LE BON SHOPPING
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LES BON SNAPSHOTS
Illustrations : Antoine Mercier
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LE BON HOROSCOPE
Novembre par Bill
Une asso crée un village dans le 14e
Peut-on vraiment être accro à la fête ? Ex-fan des sixties
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Visuels © Jan Bajtlik et Zofia Różycka / Réalisation : Krzysztof Sukiennik
JE MANGE JE SUIS Exposition 16 octobre 2019 1 er juin 2020
Mécène exclusif de l'exposition
Place du Trocadéro Paris 16e #jemangedoncjesuis
BON TIMING On découvre une artiste anglaise Le musée Rodin et la Tate, présentent l’œuvre de Barbara Hepworth, figure majeure de la sculpture britannique du XXe siècle. Ses œuvres, aussi pures que poétiques, sont exposées exceptionnellement à Paris dès le 5 novembre. L’exposition du musée Rodin offre une vue d’ensemble de sa carrière, de son œuvre inspirée par la nature, mais aussi de ses méthodes de travail grâce à l’évocation de son atelier. Musée Rodin, 77, rue de Varenne – 7e Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h30 Quand l’apparat militaire nous émerveille En mélangeant l’univers des champs de bataille à celui de la mode et de l’art, le musée de l’Armée présente, « Les Canons de l’élégance » une exposition détonante et rutilante sur les uniformes, armures et autres accessoires guerriers permettant aux soldats de se distinguer sur le front. À travers plus de 200 pièces du XVIe siècle à nos jours, venez vous émerveiller devant des trésors et des savoirs-faire inédits Musée de l’Armée - Les Canons de l’élégance Hôtel national des Invalides Jusqu’au 20 janvier 2019, de 10h à 17h 129 Rue de Grenelle – 7e On déguste du fromage bio et engagé Avis aux amoureux de bons produits ! Les 15 et 16 novembre, Le Fromage de Margot® organise une grande dégustation gratuite de fromage frais. Découvrez sa recette de fromage frais nature, bio, sans additif et préparé avec beaucoup d’amour. D’ailleurs, Le Fromage de Margot® organise un jeu-concours : si vous retrouvez Margot dans Paris, vous pourrez tenter de remporter un vélo électrique, 100 abonnements vélo ou des centaines d’autres cadeaux ! Indice : elle porte une marinière. Dégustation Le Fromage de Margot® Les 15 et 16 novembre à Saint Paul, Montparnasse et Opéra
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LE BON COMPTOIR
Reza et sa femme Mahine, un couple d’origine iranienne, sont aux commandes de cette cantine de quartier. Un comptoir où ça sent bon la cuisine comme à la maison, et où on se délecte de plats délicieux, concoctés avec amour par le cuisinier passionné Papa Reza.
Après une première carrière en architecture, une seconde en esthétique et plus de vingt ans passés à cuisiner par passion, Reza s’est lancé dans le projet de sa vie : un comptoir de petits plats entièrement faits maison, des mezzés aux tartes salées en passant par des samossas et empanadas, ou même des lasagnes de pâtes fraîches aux trois viandes, une moussaka qui respire la Grèce et des desserts gourmands à tomber. Mention spéciale pour le tiramisu, qui sent bon la Vénétie. Bref, ce qui compte le plus ici, c’est le goût ! Reza prend très à cœur la qualité de ses produits, et deux fois par semaine, notre papa adoré fait ses courses dans trois marchés différents, pour garantir le meilleur à ses clients. « Tous les jours, je me lève à 3h du matin et je cuisine pendant 15h. Ma nouvelle lubie c’est mon pain, j’ai mis trois ans avant de le perfectionner. Je le prépare chaque jour avec du levain naturel et de l’eau de source, il est 100 % bio et il faut 72h pour qu’il soit prêt. »
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Communiqué
Une cuisine 100 % faite maison par Papa
La base de sa cuisine du monde est principalement méditerranéenne, avec des touches italiennes, grecques et même iraniennes. On salive devant le comptoir, et c’est simple, on a envie de tout goûter. Les tartinades faites chaque jour sont une vraie addiction, déclinées en une dizaine de recettes. Nos coups de cœur : le houmous à l’avocat, la crème de lentilles aux amandes et tomates séchées et leur incroyable tapenade de figues. Les formules de 10 à 13 € comprennent un assortiment d’entrées avec au choix un plat, une part de pizza, de tarte salée ou une soupe maison du jour. Les plats changent en fonction des saisons et selon les goûts des clients, et de la pâte à pizza à celle des lasagnes, des sauces tomates au coulis de la panna cotta, tout est fait maison.
“Ma nouvelle lubie c’est mon pain, j’ai mis trois ans avant de le perfectionner” Sur place, on resterait des heures à papoter avec nos amis en partageant ces tapas. À emporter, c’est la solution parfaite pour un apéro à la maison sans se fatiguer. Ce comptoir familial de goûts venus d’ailleurs est une vraie pépite de quartier, et accueilli par ce couple affectueux, on ne peut qu’avoir envie d’y retourner. • J.D.M.
Le comptoir de Papa 21, rue de l’Ouest – 14e Du lundi au samedi de 11h30 à 19h30 Tél. : 06 19 57 64 58
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LE BON COLLECTIF
Un couvent de 4500 m2 transformé en une résidence d’artistes
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Début juillet, un collectif artistique pousse la petite grille d’un couvent abandonné des années 20, au cœur du 14e. Ces militants décident de s’y installer pour créer un gigantesque lieu d’exposition. En 24h, Jardin Denfert est né, et on adore ! Gaspard Delanoë et sa clique ont encore frappé ! Déjà à l’initiative du 59, rue de Rivoli – un lieu alternatif devenu, en 20 ans, une institution dans le 1er –, ils arpentent les rues de la capitale à la recherche d’inspiration. C’est comme ça que début juillet, la petite bande est tombée sur un couvent abandonné de 4500 m2 et a décidé de s’y installer. « Au bout de deux jours, on a reçu une proposition de convention d’occupation du propriétaire, Paris Habitat, qui nous connaissait déjà. On s’est engagé à quitter les lieux au premier coup de pioche, fin février 2020 », nous explique Gaspard. Initialement prévue pour le 1er décembre, la transformation de ce lieu en foyer de jeunes travailleurs a été repoussée de quelques mois. C’est avec le soutien de la Mairie du 14e qu’ils se sont activés pour transformer et réaménager le lieu en une gigantesque surface d’exposition et de résidence artistique. « Tout le monde est à l’initiative d’une tâche, on nettoie, on décape, on peint, et ça c’est formidable », nous confie Louis, l’un des membres du collectif. Vidéastes, peintres, sculpteurs, comédiens... 50 personnes occupent désormais les lieux, parmi lesquels de nombreux artistes de l’école des Beaux-Arts de Cergy mais aussi des étrangers venus de loin. Ateliers partagés, d’artistes ou de sérigraphie, surface d’exposition et de travail, salles de projection, happenings et performances, concerts tous les dimanches, c’est la vie du Jardin Denfert.
C’est d’ailleurs au dernier étage de cette cité d’artistes que Marguerite Stern, l’activiste à l’initiative de la campagne choc sur les féminicides, peignait les collages des noms de ces femmes tuées. Et parmi les petits nouveaux, on compte aussi les militants Extinction Rebellion (XR) qui y ont installé leur local pour réunir leurs idées. Vrai espace de création et de production, le Jardin Denfert s’inscrit à présent dans le quartier et il est ouvert au public tous les dimanches de 14h à 19h. Le 59, rue de Rivoli (1er), Le POST (9e), La Petite maison (11e), Les Grands Voisins (14e)... de plus en plus de lieux alternatifs naissent aux quatre coins de la capitale. Alors, Paris serait-elle en train de détrôner Berlin ? • J.D.M.
Jardin Denfert 61, boulevard Saint-Jacques – 14e Ouvert au public tous les dimanches de 14h à 19h
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LE BON SON
CommuniquĂŠ
4 raisons de craquer pour cette jolie enceinte au style scandinave
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Une fois le seuil de la porte passé, après une longue journée, quoi de mieux que de mettre un peu de musique pour se relaxer ? En cuisinant, en dînant, en lisant ou encore en festoyant, on a testé la nouvelle enceinte Citation One de Harman Kardon, et c’est canon ! On est tombé amoureux de son design Voilà un magnifique petit objet sonore au style sophistiqué et à la gamme colorée. On craque sur le tissu en laine mélangée de haute qualité, résistant aux salissures et fabriqué par Kvadrat, une manufacture danoise collaborant régulièrement avec les plus grands designers mondiaux. Et ça se voit ! Un design scandinave qui s’adapte à tous les intérieurs. On est charmé par sa technologie audio Le son, sublime et ultra pur, nous plonge instantanément dans l’instant. Pas étonnant lorsqu’on sait qu’Harman Kardon est à la pointe de l’ingénierie audio depuis plus de 65 ans. L’occasion de se laisser enivrer comme
si l’artiste était en live au milieu du salon ou de s’immerger dans une série lors d’un dimanche gris. On est addict à son option multiroom À partir de deux enceintes (ou plus), la nouvelle technologie de Citation nous offre une expérience ultime en proposant une écoute multiroom. L’idée ? Programmer une ambiance identique ou différente, de la chambre à la salle de bain en passant par la cuisine et le salon. Pratique quand on reçoit du monde à la maison ! On a adoré sa commande vocale Cette petite merveille nous écoute au doigt et à l’œil, tout au long de la journée. Que ce soit pour activer la radio de son lit le matin, créer une atmosphère romantique le soir, gérer son emploi du temps ou connaître les horaires de ciné, Citation One collabore avec l’Assistant Google pour nous faciliter la vie et nous, on dit oui ! • Z.S.
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LA BONNE ASSO
Une asso crée un village dans le 14e Si au lieu de vivre un paradoxe partagé entre vivre caché et s’exhiber sur les réseaux sociaux, on stimulait les échanges entre habitants d’un même quartier ? Rassembler les compétences et renforcer la vie de village par la création de projets communautaires, voilà l’objectif de l’association : transformer des voisins qui se disent bonjour 5 fois par jour en hyper voisins qui se saluent 50 fois par jour, le sourire aux lèvres. L’histoire commence en 2017, Patrick, à l’origine de l’association, remarque que ses voisins ne se fréquentent pas malgré un point commun : Nassim, le primeur star du quartier. Il décide alors de les réunir chaque samedi pour lancer des projets de quartier. Aujourd’hui, le groupe s’étend sur un périmètre de 53 rues, 70 hectares et 15 000 habitants créant ainsi la République des Hyper voisins. C’est parti pour une aventure bienveillante !
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Entre la Garden Coty, un relooking du parc Montsouris en Élysée pour ressusciter René et Germaine Coty, ou la Table d’Aude, la plus grande table de Paris rassemblant jusqu’à 1 000 convives, cette partie du 14e ne dort jamais. Mais c’était sans compter les transformations d’impasses en salle de cinéma, les fresques murales, les apérosbouffe réguliers ou encore le carnaval des souris pour enfants, qui doivent leur réussite aux ressources et talents de chaque habitant ! L’objectif des Hyper Voisins est simple : créer des liens par plusieurs dispositifs afin de construire la ville de demain, et voici les principaux qui nous ont marqué. « L’ami du quartier » sera en charge de 4 rues, 500 logements et 1 000 habitants pendant deux ans pour créer un lien entre les voisins. Réinventer l’intelligence collective par une véritable solidarité entre habitants est le projet de ce bienfaiteur. Les Hyper Voisins ont notamment créé le « Pedibus », un système
permettant de soulager les jeunes parents et d’occuper les retraités en leur proposant d’accompagner à pied les enfants à l’école. Le projet baptisé « Et toi tu ferais quoi à ma place », concerne la transformation de la place des Droits de l’Enfant, un lieu de passage non exploité, en une « place de village ». La rue Sarrette, renommée « La rue qui s’arrête », deviendra alors une impasse donnant sur un lieu de rencontres piéton aménagé et animé par les habitants transformés en maîtres d’ouvrage. En connectant les riverains pour les inciter à partager au quotidien, l’association a facilité et embelli le train-train de beaucoup d’entre eux. Le tout Paris devrait prendre exemple sur ce laboratoire d’innovations sociales pour faire de la capitale, une communauté solidaire ! • J.D.M. contact@hypervoisins.fr facebook : les Hyper Voisins
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LA BONNE PÉPITE
La cantine comme à la maison Au cœur du 5e se trouve Crumble & Compagnie, une cantine de quartier qui propose que des plaisirs gourmands. Un véritable repaire pour les petits becs salés et sucrés, où l’envie de tout dévorer s’empare de nous à peine la porte passée. Après une carrière riche en expériences culinaires, Audrey a tout plaqué pour ouvrir son propre resto. La passionnée aux doigts de fée nous ouvre la porte de son restaurantsalon de thé et on découvre alors un lieu chaleureux et convivial où tout est mis en œuvre pour que l’on se sente comme à la maison. Audrey nous fait découvrir chacune de ses créations concoctées avec amour. On savoure des cookies faits maison, un délicieux gâteau au citron, une tarte aux fruits de saison, un gâteau au chocolat fondant, un succulent carrot cake, un moelleux aux griottes ou encore un crumble pomme-chocolat. On accompagne le tout avec une infusion au coquelicot gourmand ou un thé au jasmin, litchi, pamplemousse et pêche de vigne. Un délice ! Palais salé, vous pourrez craquer pour des tartes, des gratins parfaitement assaisonnés, des assiettes gourmandes, des croquemonsieur ou encore des crumbles salés. Une
fois le service du déjeuner passé, Audrey cuisine toute la journée. « Chaque jour, j’élabore mes plats en fonction de l’inspiration du moment ou des conseils de mes clients. Je peux alors concocter un dessert uniquement pour un habitué. » Que ce soit pour le petit-déjeuner, le déjeuner ou le goûter, Audrey nous fait fondre avec ses gourmandises salées et sucrées confectionnées uniquement à partir de produits frais. Un véritable coin de paradis qui vous rappellera les bons petits plats de maman. • M.E. Crumble & Compagnie 14, rue Descartes – 5e Du mardi au samedi de 9h30 à 18h30 Et les lundis de 11h à 18h30 Privatisation possible
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LE BON ARTISAN
Le temple du verre ancien Au fond d’une petite cour pavée, éloignée des regards indiscrets, la famille Andrieux rénove, crée, et entretien plus de 18 000m² de verre ancien. « La Maison du Vitrail, c’est une affaire de famille, et de passion (…) Mes parents se sont lancés dans cette aventure en 1973, alors que leurs familles étaient totalement contre. Mais ils n’ont rien lâché, et on peut dire que ça a payé ! » L’atelier de la Maison du Vitrail, c’est 18 artisans, et des projets toujours plus passionnants. « Nous sommes sollicités tant par des copropriétés d’immeubles anciens qui souhaitent rénover les vitraux issus de leurs cages d’escaliers que pour créer des pièces uniques à des fins artistiques. En ce moment par exemple, nous sommes sur le chantier de la restauration de la coupole des Galeries Lafayette. Un travail colossal mais qui prouve bien que le vitrail ne s’arrête pas à l’aspect “biblique” que les gens ont tendance à lui donner. »
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Dernier atelier en France à manier le verre Tiffany, la Maison du Vitrail est une référence dans le domaine. « Nous sommes les derniers à utiliser la méthode Tiffany, faisant donc de nous un des rares ateliers à pouvoir s’occuper de travaux sur du verre ancien. Nous travaillons également à la manière traditionnelle du plomb lors de l’assemblage des pièces, mais aussi avec du bois, du cuivre, alliant différents vitraux, différentes peintures et différents styles car notre petit plaisir, c’est le mélange des matériaux. » Un petit plaisir mine de rien très exigeant, qui demande patience et minutie. « En dehors des qualités techniques que requiert un maître-verrier, l’ingrédient indispensable, c’est la passion. Il faut être passionné pour réussir dans ce métier. » Les 18 artisans de
“En dehors des qualités techniques que requiert un maître-verrier, l’ingrédient indispensable c’est la passion” la Maison du Vitrail, tous animés par la même appétence, travaillent main dans la main à travers toutes les étapes que recouvrent les travaux ; du dessin à la livraison, ils restent soudés et rigoureux, et c’est ce qui leur permet d’être efficaces… • C.T.
La Maison du Vitrail 69, rue Desnouettes – 15e Ouvert du mardi au samedi de 9h à 19h
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LA BONNE ÉTOILE
Malik Djoudi, l’introspection épicurienne Après un premier album sobrement intitulé Un, Malik Djoudi, chanteur à la voix enchanteresse et poète bienveillant, publiait en mars dernier Tempéraments. Un deuxième disque plus pop, plus élégant mais aussi plus introspectif, plein de bonnes intentions et qui le transporte le long d’une tournée dont l’apogée aura lieu ce mois-ci, le 20, lors d’une soirée au Trianon. À marquer d’une pierre blanche. Malik Djoudi n’a jamais le trac. « Mais j’aimerais bien l’avoir, j’aimerais bien flipper avant les concerts. Je suis excité mais je n’ai pas peur. Alors que là, je sais que pour cette date je vais avoir le trac. C’est le gros rendez-vous. » Cette date, c’est celle du 20 novembre 2019, point culminant d’un an de tournée au Trianon et l’occasion parfaite de présenter l’électropop vibrante de son deuxième album devant son public parisien.
Calme et chaleureux, Malik Djoudi a ce côté rassurant d’un bon bougre qui sait ce qu’il veut. À l’aide de chansons d’une légèreté sans pareille, il prend par la main et emmène loin, fait voyager dans un univers enfoui à l’intérieur de lui, exprime ses tourments, ses doutes et ses passions et donne l’impression de le connaître depuis toujours. Car le prodige se connaît lui-même depuis toujours, ou plutôt depuis le jour où, âgé de 6 ans, il tombe sur une vidéo de Michael Jackson, sent les larmes monter, et décide en un battement de cils de sa future carrière. Le parcours du grand passionné ne ressemble à aucun autre, et c’est bien ce qui le rend aussi intéressant. Apprendre la musique, quel ennui ! À une école lassante, le musicien préfère le pianotage intuitif de touches sur l’instrument familial, la création de sa première chanson à 12 ans en autodidacte,
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Texte
Sarah Sirel Photos Naïs Bensaih
“J’ai l’impression parfois d’être un boxeur, même si tu prends des coups, il faut savoir se relever” 19
MALIK DJOUDI
et l’entraînement par le chant, le soir et le week-end, à la maison. « Arrivé au collège, les cours de solfège me faisaient pleurer et pleurer. Ça me semblait tellement absurde de faire des maths avec la musique. » Il finit par les prendre, ces cours, comme une obligation, quand il faut continuer les études après le bac. Le petit gars de Poitiers prend ses cliques et ses claques et monte à la capitale, s’inscrit en école de musique, et se retrouve vite à gagner sa vie en composant des musiques pour des
producteurs de télévision et de cinéma. « J’ai pu acheter un home studio et commencer à faire des arrangements, puis chanter dans des spectacles de danse grâce auxquels je parcourais le monde. C’était incroyable. Sauf qu’au bout d’un moment, j’en ai eu marre d’être en groupe, alors j’ai décidé de faire ma musique tout seul, malgré tous mes doutes et toutes mes peurs. J’ai l’impression parfois d’être un boxeur, même si tu prends des coups, il faut savoir se relever. »
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C’est lorsqu’il entame un voyage au Vietnam en quête de ses origines, à la rencontre d’une langue, d’une culture, de sourires, qu’il acquiert la confiance nécessaire pour se lancer. De retour à Paris, il se met à composer ce qui deviendra Un, dont les hypnotisants “Sous Garantie” et “Cinéma”, deux tubes qui le feront connaître du grand public. Malik signe sur le label Cinq7, se lance dans une tournée, la machine est enclenchée. Nous sommes en 2017. Il trouve sa voix, cette voix androgyne qu’il utilisait lorsqu’il composait pour Jehnny Beth, chanteuse de Savages, cette voix féminine, sensuelle et énigmatique qui fait planer, qui fait rêver. Si Un est un album prometteur, Tempéraments est un bijou de la chanson française. Composé en une année, entre une tournée, des enregistrements et des voyages aux quatre coins de la France, le second disque de Malik Djoudi, plus abouti, fait le point sur ses sentiments, de ses exultations à ses désillusions, parle d’amour et du temps qui passe, sans pathos. « “Tempérament”, c’est la première chanson de l’album que j’ai composée. C’est ce morceau qui a donné la base de tout le reste. Et l’album Tempéraments regroupe plusieurs facettes de moi-même, j’ai l’impression d’avoir plusieurs humeurs. » Pour le produire, il traverse la Manche et sonne à la porte d’un certain Ash Workman qui, depuis sa bicoque dans la station balnéaire de Margate, mixe les disques de Metronomy. « C’est une telle chance qu’il ait accepté de le faire, je l’aurais suivi à l’autre bout du monde s’il avait fallu. »
Son plus grand fan s’appelle Étienne Daho, et après plusieurs années d’admiration respective et un duo sur scène – Étienne a invité Malik à chanter “Sous Garantie” avec lui lors d’un concert à Arles en juillet 2018 –, les deux chanteurs devenus amis enregistrent ensemble un duo joliment intitulé “À tes côtés”, présent sur Tempéraments. Un titre mixé par Philippe Zdar, fondateur de Cassius récemment décédé, avec qui Malik rêvait de travailler. « Il a entendu parler de notre duo avec Étienne, et nous a dit qu’il voulait en être. Le rêve ! J’étais comme un gosse, c’était un véritable magicien, un artiste. » De Tempéraments, on retient surtout le rythmique “Épouser la Nuit”, hymne à la vie nocturne, la balade cuivrée “Dis-moi qu’t’y penses”, et l’incroyable “Autrement”, touchante ode au temps révolu qui trotte régulièrement dans un coin du cerveau. De la pop cotonneuse qui prend presque des allures de méditation. « Le temps qui passe ne me fait pas peur, je vis au jour le jour. Mais ce qui est marrant, c’est que quelque part, j’ai l’impression de ne pas avoir grandi depuis que j’ai 14 ans. » Un ado de 14 ans qui s’apprête pourtant à jouer sur la scène du Trianon accompagné de son acolyte bassiste poitevin Greg Cadu, soirée pour laquelle il se prépare assidûment et qui, il l’assure, aura son lot de surprises et d’invités. Avec le trac, pour une fois. Sacré exploit.
Tempéraments / Cinq7 En concert le 20/11/19 au Trianon – 9e
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LA BONNE ENQUÊTE
Manon Merien-Joly
Texte
Teuf addiction : peut-on vraiment être accro à la fête ? Afterworks, anniversaires, verres entre potes, concerts… On est lundi, votre semaine est bookée et vous n’avez strictement aucune soirée pour vous. Ça vous angoisse ou ça vous rassure ? Si vous êtes dans le second cas de figure, vous êtes de sacrés fêtards. Mais pouvez-vous devenir accros pour autant ? « Je sais qu’il est difficile pour moi de rester à la maison quand on me propose d’aller boire un verre et que j’ai l’impression que ces journées passées devant un écran me laissent avec trop d’énergie que j’ai "besoin" d’évacuer à travers la teuf. À Paris, il y a tellement de possibilités de sorties, de rencontres qui s’offrent à moi, que j’ai l’impression de passer à côté si j’en profite pas », réalise Louise, 30 ans. Pour elle comme pour beaucoup, la fête est plus qu’une
envie, c’est un besoin. Même son de cloche du côté d’Alex, 26 ans, qui voit la fête « comme une partie de la dynamique de bien-être de l’être humain, dans la société sédentaire où l’on est, c’est un exutoire aux semaines calées derrière un bureau où l’activité cérébrale domine sur l’activité physique. ». Faire la fête, besoin physique ou psychologique ? En premier lieu, il s’agit de définir la fête : selon le Larousse, les fêtes sont des « réjouissances publiques destinées à commémorer périodiquement un fait mémorable, un événement, un héros... » mais aussi des « réjouissances, (un) festin, bal offerts par quelqu’un en l’honneur de quelque chose » et « une partie de plaisir ».
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Les témoignages que nous avons recueillis font, pour beaucoup, état d’un besoin ressenti. Faire la fête agit comme un système de récompense, véhiculant une forme de dopamine, et de relâchement : « j’ai des "manques" de fête, je suis un peu hyperactif et ça me permet de me défouler puisqu’en semaine je n’ai pas beaucoup de temps pour faire du sport ; dans ces conditions je peux me défouler à ma guise au gré des tracks », poursuit Alex. Chez d’autres, il s’agit d’un sentiment plus ponctuel. « Parfois je ressens le manque quand je me sens pas bien ou déprimée, là j’ai besoin d’extérioriser tout ça et je sors avec mes copines pour faire la fête », témoigne Nadia. Pour comprendre où et comment survient le processus d’addiction, on a contacté
“J’en arrive même à mettre une alarme en soirée pour penser à prévenir mon copain de quand je rentre” Marthylle Lagadec, psychologue spécialiste des addictions comportementales depuis dix ans. « Ici, on ne parle pas d’addiction mais plutôt de passion. L’addiction, c’est vraiment la poursuite d’un comportement qui a des répercussions négatives, des propriétés addictogènes. C’est la recherche d’un "shoot de plaisir", d’une sécrétion de dopamine, d’un plaisir intense, immédiat. Il y a ce côté
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LA BONNE ENQUÊTE
irréfléchi, compulsif dans l’addiction. », explique-t-elle. À priori, la teuf n’est pas addictive. Mais dans certains cas de figure, les répercussions sont bien présentes. « Il y a des fois où je regrette quand je me remémore les sommes que je dépense quand je sors », observe Nico. Pour Louise, les répercussions se font sur ses proches : « les problèmes arrivent quand je fais du mal aux gens qui m’entourent – comme mon copain qui a beaucoup moins ce "besoin" de sortir que moi. J’en arrive même à me mettre un réveil en soirée pour penser à le prévenir de quand je rentre ». Sinon, la bonne vieille gueule de bois est en cause, notamment pour Sonia : « quand je dépense beaucoup trop d’argent
principalement ou alors quand le lendemain, j’ai un truc de prévu et que du coup je suis pas en état. ». De la célébration à la décompression Dans tous les témoignages que nous avons recueillis, l’on perçoit cette notion de besoin, d’adrénaline. Mais aussi, la peur de manquer quelque chose. Pourtant, on ne peut pas parler d’addiction. Plutôt de comportement compulsif, selon le National Institute of Drug Abuse qui définit l’addiction comme « une affection cérébrale chronique, récidivante, caractérisée par la recherche et l’usage compulsifs de drogue, malgré la connaissance
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Le bon compromis : apprendre à être seul Pour Marthylle Lagadec, la fête en elle-même, au contraire, est un vecteur positif, d’échange, de danse, d’épanouissement et qui va faire du bien à notre organisme. En l’état, elle ne constitue pas une addiction. Par contre, le fait de sortir régulièrement est pour la psychologue synonyme de fuite : « les gens se confrontent de moins en moins à la solitude », remarque-t-elle, et cherchent frénétiquement des occasions pour ne pas rester seuls.
de ses conséquences nocives ». N’oublions pas ce bon vieux FOMO (Fear Of Missing Out), sans qui les fêtards ne seraient rien : « Entre la peur de louper quelque chose, le besoin toujours plus fort de se déconnecter et de vivre des choses fortes, tu te retrouves rapidement à tirer sur la fréquence de tes sorties, la fatigue, la consommation de stupéfiants/alcool... », se souvient Antoine. En France et particulièrement dans les grandes villes, il y a toujours une raison de faire la fête, un événement chaque semaine, un concept qu’il faut découvrir, un nouveau lieu où il faut être.
On lui a donc demandé quelques conseils pour s’affranchir de cette envie de faire la fête, lorsqu’elle devient trop pressante. Selon elle, les bons moments passés seul sont la clé pour reprendre un rythme plus raisonnable. Elle conseille de « faire des choses qu’on aime, seul, ressentir des émotions positives en faisant des activités seul, en choisissant un bon film, se balader, chacun trouve son plaisir simplement où il le souhaite. Il faut y avoir accès. Pour certains, le plaisir est dans le partage. La plupart du temps des personnes qui n’ont pas appris à s’ennuyer dans l’adolescence. Consulter pour comprendre à quoi renvoie cette solitude existentielle. Prendre le temps de s’écouter, de prendre soin de soi… ». Il n’est donc pas possible de souffrir d’une addiction à la fête ; mais avoir un comportement compulsif vis-à-vis des soirées, pour éviter de se retrouver seul avec soimême, oui. Et si l’on apprenait à faire un pas vers la solitude, et à limiter nos fêtes pour en profiter pleinement ?
Pour aller plus loin : Culture Pop & Psychiatrie du Dr Jean-Victor Blanc, éditions Plon, 2019
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LE BON SHOPPING
Ex-fan
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Photos : Raīssa Loleit Illustrations : Antoine Mercier
LE BON HOROSCOPE
BÉLIER
GÉMEAUX
LION
Ça vous arrive d’avoir une musique coup de cœur parfois, une que vous écoutez au moins 60 fois par jour ? C’est particulier je sais. Mais bon ça l’est encore plus quand le son en question est éclaté, qu’on vous le fait savoir et que vous jouez la carte du « ouais je sais mais je me l’évacue du crâne en fait ». Continuez à l’assumer. Ceux qui critiquent sont les mêmes qui ne saisissent pas le potentiel de Petit Biscuit.
Tous les mois j’extériorise et je vous prédis des trucs, c’est super. Mais ce mois-ci j’ai un peu la flemme, alors on va faire simple : chopez une pièce, si c’est pile le mois sera cool,“oklm” j’ai envie de dire. Mais si c’est face, vous allez passer toutes vos journées à avoir “Le Mambo du Décalco” de Richard Gotainer en tête. Cette référence est obscure ? Je sais, j’essaie d’être cool devant les autres, mais c’est pas si évident.
Vous allez très bien. Vous êtes vraiment en pleine forme et vous allez très bien. Vous faites partie des gens bien et vous êtes trop sereins. Ça vous paraît étrange ? C’est à chanter sur l’air de “Freed From Desire”, essayez, vous verrez. Pas mal hein ?! Bon sang j’ai vraiment beaucoup trop de temps libre moi, j’espère vraiment que mes supérieurs hiérarchiques ne lisent pas ça parce que ce serait vraiment la honte.
TAUREAU 2020 arrive à grands pas, et en bons philosophes que vous êtes, commence pour vous par une grande remise en question. Est-ce que j’ai réussi mes projets en 2019 ? Que dois-je améliorer pour rendre ma vie plus belle ? Est-ce une bonne idée d’enchaîner les raclettes si tôt ? Et surtout, manger les restes dès le matin, est-ce vraiment bon pour moi ? Posez-vous les bonnes questions.
CANCER
VIERGE
Ouais vous avez complètement raison : Noël c’est vraiment devenu commercial, plus personne ne fête vraiment ça, la magie de ce moment a disparu et en plus on n’a même plus de neige le 25 décembre, alors pourquoi en faire des tonnes ? C’est bien, vous avez vraiment une opinion différente des autres… Par contre, arrêtez de parler du dernier iPhone à tout votre entourage, c’est flag’. Merci.
Rien que pour vous, 30 secondes d’angoisse gratuites : vous êtes sûrs d’avoir fermé la porte avant de partir de chez vous ? Vraiment ? Et ce dernier message que vous avez envoyé à votre crush, il était bizarre hein, il va sûrement mal le prendre. Ah et en plus, vous avez remarqué tous ces regards sur vous ? Imaginez si c’est parce que vous avez un truc étrange sur vos vêtements que vous ne voyez pas… Ça va mieux ?
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Novembre 2019
par bill@lebonbon.fr
BALANCE
SAGITTAIRE
VERSEAU
Ce mois-ci est le mois des déclarations choc. Fini les simagrées, les hésitations, la perte de temps. Désormais, vous allez assumer vos actes et vous comporter comme le leader que vous devez être au travail. Que vos collègues soient subjugués par vos paroles pleines de sens lorsque vous allez débarquer dans les bureaux et dire : « Il fait froid hein ?? ». Vous êtes un devin et une personne super originale.
Un peu de bonheur dans vos nouvelles les Sagittaire. Ou bien je joue la carte de la tendresse, dans ce cas j’ai l’air d’en faire trop, ou bien cette bonne vieille carte du sarcasme dissimulé, mais c’est nul. Alors je vais juste vous dire que vous rayonnez aussi fort que l’écran de notre téléphone en pleine nuit quand on est dans notre lit et qu’on veut juste regarder nos messages. Et ça, mine de rien, ça veut dire beaucoup.
Les gars, le potimarron quoi… Ok je veux bien vous comprendre, c’est pas si mauvais, on peut faire plein de recettes et en plus avec Halloween on peut les sculpter mais bon, ça va 5 min. quoi… C’est vraiment inquiétant de vous voir en parler partout, d’être surexcité quand vous en achetez et d’en vanter les mérites comme si vous défendiez votre famille. L’automne ne vous réussit pas, et vous fait craindre un max.
SCORPION
CAPRICORNE
POISSONS
ARRÊTEZ. AVEC. FRANCE. GALL. EN. SOIRÉE. Ne faites pas les innocents, je sais qu’il y en a parmi vous. Tiens, vous savez quoi, je vais engueuler tout le monde ! Venez ici les autres et lisez bien ça : passer systématiquement du France Gall à 2h du mat’ n’est pas un trait de personnalité. Je ne comprends pas cet engouement plutôt étrange. Surtout que personne ne connaît les paroles, faites au moins un effort là-dessus.
Diderot a dit qu’ « Il y a des hommes dont il est glorieux d’être haï ». D’emblée vous vous dites, « bon sang il lui prend quoi au comique, à nous lâcher des citations sans pression », et vous avez parfaitement raison. Là où je veux en venir, c’est que si jamais vous doutez de vous parce que vous aimez juger, continuez. À défaut d’avoir un signe astro cool, vous aurez au moins été remarqués par Diderot.
Arrêtez d’être étranges par pitié. Au début vous êtes sociables, et c’est cool ! Et à chaque fois que vous prenez la confiance, c’est la débandade et on voit votre vrai visage. Vous vous sentez visés ? Travaillez là-dessus. Vous comprenez pas de quoi je parle ? Vous vous voilez la face. Vous pensez que je ne suis qu’un idiot qui en profite pour attaquer les gens sans raison ? Vous êtes bien plus intelligents qu’il n’y paraît.
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Tot binnenkort Benjam’ et Marie ! On se voit à Bruxelles Jul
Timothée, Ce n’est pas facile à dire pour moi, mais il fallait que
Fanny, bon vent dans ta nouvelle aventure ! Good luck !
cela sorte. Je t’aime. Ton père.
Gaga, tu vas enfi n pouvoir faire la teuf non-sto p! Bonn ch ance
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1 an avec vous Martinez, la brigade est toujours d’actualité, et pour l’éternité je l’espère !
Margaux, quand est-ce que je viens re-dormir chez toi ?
amour Bravo mon l article. pour ton be toi ! de Je suis fier hday my Happy birt ! Love. little sister Nico
Tu me manques mon Pierrot d’amour. Viva Argentina !
Alvin PS : Je t’aime
Kodio prend du galon , brav o à toi Antoin e!
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