PARIS OUEST
Été 2018 - n° 100 - www.lebonbon.fr
Merci Ă tous les bonbons de nous suivre dans cette belle aventure depuis 100 numĂŠros ! Jacques
EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
Rédactrices en chef
Eva Yoro Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine
Coordinatrice
Coralie Bariot
Graphistes
Lara Silber Juliette Creiser
Secrétaire de rédaction
Louis Haeffner
Directeur digital
Antoine Viger
Rédactrice en chef digital
Cyrielle Balerdi
Rédacteurs
Manon Merrien-Joly Rachel Thomas Enzo Leclercq Sarah Sirel
Photographes
Naïs Bessaih Salomé Kalfon
Chefs de publicité
Benjamin Haddad Élodie Gendron Thomas Reka Louis Humbert Victor Serres
Bonbon Agency
Benjamin Alazard Natacha Colard Malik Simon Enzo Tournayre Hugo Derien Marie-Célina Degroux Caroline Deshayes Timothée Malbrunot
Chef de projets
Dulien Serriere Florian Yebga Maxime Laigre
Vidéo makers
William Baudouin Thomas Delaunay Inès Elichondoborde
Régie culture
Fanny Lebizay
Stagiaire
Léopold Cartier Solène Lorre Justine Léonard
Contactez-nous
SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e
Contact
Élodie Gendron elodie.g@lebonbon.fr 06 34 22 28 34
Fine, légère et discrète, elle se laisse facilement épouser des lèvres. On l’apprécie à tout moment de l’année, mais son pic de popularité survient surtout l’été, lorsqu’elle devient presque indispensable à nos cocktails et autres boissons que l’on consomme à foison. Au demeurant inoffensive, la paille en plastique est pourtant un des nombreux ennemis de notre planète. Ce mini objet, glissé rapidement dans nos verres et jeté presque aussi subitement, est un fléau pour nos mers. Trop petite pour être triée par les machines de recyclage, elle se retrouve dans les décharges et les cours d’eau et termine son périple dans les océans. Mais au lieu de se biodégrader, elle se désintègre en minuscules morceaux que les animaux marins prennent trop souvent pour de la nourriture. En 2015, la vidéo d’une tortue avec une paille coincée dans la narine avait bouleversé le monde. Depuis, un mouvement international se met en place pour bannir cet objet néfaste. En France plusieurs assos militent pour interdire ce bout de plastique, et certains restaurateurs réagissent petit à petit en utilisant des pailles en bambou, moins polluantes. Pourtant, rien n’est fait au niveau légal. Une loi française prévoit pour 2020 l’interdiction de vaisselle jetable, mais pas des pailles ! Quitte à ce que le gouvernement ne fasse rien, vous avez au moins le pouvoir de refuser qu’on vous l’impose lors de votre prochain verre en terrasse. L’été sera écolo ou ne sera pas ! Olivia Sorrel-Dejerine
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Para Caïpirinha !*
Jamais l'une
SANS L'AUTRE
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6 cl de cachaça Aguacana 1 citron vert 2 cuillères de sucre
*Aguacana pour la Caïpirinha **La cachaça Aguacana est l'ingrédient indispensable à la réalisation de la Caïpirinha selon la recette traditionnelle brésilienne
L ' A BUS D ' A LCO OL E S T DA NGE R EU X P OU R L A S A N T É . À CONS OM M E R AV EC MOD É R ATION.
ÉTÉ 2018
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BON MOVIE
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BONNE ÉTOILE
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BONNE EXPO
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BONS HAPPY HOURS
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BONS LIVRES
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BONNE ENQUÊTE
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BONNE ÉCOLE
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BON SHOPPING
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BONS SNAPSHOTS
Woman at war Le génie Jain Art#Connexion Les 5 à 7 Les nouveautés de l'été Les néo-artisans L'école de pizzaïolo Un été à la plage Numéro 100 par Naïs
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SOIRÉE ANNÉES
JEUDI 19 JUILLET 2018 LE
À PARTIR DE 19H
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Nous vous invitons à vous replonger dans les années 50 le temps d’une soirée. À LA
BRASSERIE BARBÈS
2 boulevard Barbès 75018 Paris
Inscription sur le site internet (nombre de places limité)
PROGRAMME :
SIREN 572 056 331
ATELIER BARBIER COURS DE ROCK BORNE PHOTOS 2 cocktails offerts par personne Apéritif dînatoire de 19h à 21h
L’ A B U S D ’ A L C O O L E S T D A N G E R E U X P O U R L A S A N T É . À C O N S O M M E R AV E C M O D É R AT I O N .
Sidney Waintrob, Zao Wou-Ki dans son atelier de la rue Jonquoy en 1967
BON TIMING On découvre un peintre hors-norme Pour la première fois depuis 15 ans, une vaste rétrospective est consacrée au peintre chinois Zao Wou-Ki. Naturalisé français en 1964, il passe sa vie entre deux écoles de pensée, deux univers situés entre la Chine de son enfance et la France de sa maturité, dans lesquels il puise son style bien particulier. Le MAM expose une sélection de quarante œuvres de très grandes dimensions, dont certaines n’ont jamais été montrées au grand public ! Zao Wou-Ki au Musée d’Art Moderne 11, av. du Président Wilson - 16e Actuellement On va s’amuser le temps d’une soirée Bernard et Philippe sont les meilleurs amis du monde. Bernard, marié et infidèle, demande à Philippe de couvrir ses incartades… C’est le début d’un engrenage infernal pour le pauvre Philippe dont le meilleur copain a l’amitié plutôt abusive ! Cette pièce d’Eric Assous (récompensé à deux reprises pour le Molière du meilleur auteur) sera l’occasion pour vous de passer un moment charmant et surtout très marrant ! Mon meilleur copain au Théâtre Michel 38, rue des Mathurins – 8e, jusqu’à mi-août Coup de frais sur les quais Le seul inconvénient de vos apéros estivaux sur les quais ? La bouteille de rosé qui se réchauffe lentement mais sûrement, et les bières devenues tièdes en à peine une heure. Mais cet été, pas question que cela se reproduise ! Cette année, GET a décidé de rafraîchir les Parisiens, en distribuant gratuitement tous les soirs ensoleillés de juillet 1280 kilos de glaçons sur les quais de Paris. Get Fresh Quais de Seine, du canal de l’Ourcq et du canal Saint-Martin Tous les jeudis de juillet de 19h à 22h
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LE BON MOVIE
5 raisons de se jeter sur Woman at War
Prix du public à la prestigieuse Semaine de la critique cannoise, ce feel good movie engagé de Benedikt Erlingsson fait souffler un vent de fraîcheur islandaise sur le paysage cinématographique mondial. On vous donne cinq raisons de ne surtout pas le manquer. Les paysages islandais Pour accomplir ses opérations de sabotage, l’héroïne du film, Halla, vise les pylônes supportant les lignes à haute tension perdus dans la lande islandaise. Les paysages dans lesquels elle évolue sac sur le dos alternent entre les montagnes volcaniques, la lande touffue et terreuse, les rivières froides, les immenses congères aux teintes bleu glacial… C’est grandiose, et filmé avec un grand sens
de l’humilité : on se sent tout petit face à la force de cette nature sauvage. L’engagement écologique Halla ne sabote pas pour le plaisir de saboter. Ce n’est pas une anarchiste, mais la protectrice des Hautes Terres Sauvages. Elle se fait d’ailleurs appeler “Femme de la montagne”. Ses ennemis ? L’industrie locale de l’aluminium et le gouvernement islandais qui souhaitent faire construire une nouvelle fonderie financée par une multinationale. Halla, comme le réalisateur, est une fervente défenseuse des droits de la nature. Un film féministe Seule contre tous, Halla est une femme forte, courageuse, une femme de convictions qui ne
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“On a tous en nous une petite musique intérieure et indépendante, qui rythme nos émotions.” craint pas le danger. Mais elle est aussi une quinquagénaire indépendante, dont le rêve de maternité va soudain prendre vie, sous les traits d’une petite orpheline qui l’attend en Ukraine. Soutenue par sa sœur jumelle, qui ne sait rien de ses activités militantes, Halla va devoir faire un choix : devenir mère, ou mener son combat jusqu’au bout.
La musique omniprésente On a tous en nous une petite musique intérieure et indépendante, qui rythme nos émotions. Celle de Halla est matérialisée à l’écran par un trio de musiciens aux looks typiquement islandais, qui l’observent et interagissent avec elle lorsque le danger se présente. Plus tard, ce seront trois chanteuses
ukrainiennes, là aussi en costumes traditionnels, qui prendront ce rôle lorsque des émotions plus douces entreront en jeu. L’idée est originale et poétique, sa réalisation absolument savoureuse. C’est drôle ! Les personnages qui interviennent dans Woman at War sont tous plus loufoques les uns que les autres. De la sœur prof de yoga un peu perchée au cousin présumé, agriculteur bourru au grand cœur, en passant par le complice de Halla, un fonctionnaire islandais totalement paranoïaque, ils apportent un sens comique que Benedikt Erlingsson se régale clairement à mettre en scène. Sortie le 4 juillet
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LA BONNE ÉTOILE
Le génie Jain
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JAIN
Avec sa voix incroyable et ses rythmes entêtants, Jain nous avait plus que conquis avec son premier album Zanaka et ses tubes comme Makeba. Trois ans après, avec deux Victoires de la musique en poche et des milliers de disques vendus, la chanteuse de 26 ans a troqué la robe à col Claudine pour le bleu de travail stylisé et livre Souldier, un nouvel opus fort en sons et en sensations. Le phénomène ne fait que commencer ! Est-on face à une nouvelle Jain ? Une nouvelle non, mais c’est vrai qu’en cinq ans j’ai pas mal évolué, j’écoute pas mal de hip-hop, toujours autant de reggae et de sons orientaux et ça se ressent dans mes dernières chansons. Ce nouvel album est hyper rythmé et dansant. Avais-tu une idée précise du disque que tu voulais faire ? Je ne me suis pas dit que j’allais aller dans une direction particulière, j’avais surtout envie de montrer de nouvelles influences. Dans le premier album, j’ai beaucoup mis en avant les influences congolaises et électro un peu française, et là j’avais envie de raconter le reste de mon histoire et mon amour pour la musique reggae, le hip-hop et les sons orientaux, du fait d’avoir vécu à Dubaï et Abu Dabi notamment. Où as-tu puisé tes inspirations ? Sans le vouloir, quand tu es dans un tuk-tuk ou un taxi, tu as toujours de la musique autour de toi et sans même que tu t’en rendes compte ça t’imprègne, et au fil du temps tu reconnais
Texte
Olivia Sorrel-Dejerine Photos Naïs Bessaih
les sonorités. C’est comme une éponge, on absorbe ce qu’on entend. Comment décrirais-tu ton album ? Je dirais régressif, parce que j’ai mis encore plus de choses que j’aimais dans ce disque, j’ai mis un sample d’un vieux dessin animé par exemple, je me suis vraiment fait plaisir ! C’est un album où je me suis sentie très libre, je l’ai composé pendant ma première tournée dans le bus ou chez moi en off. C’est un album de préadolescence on va dire ! (rires) Tu t’es sentie plus libre que pour ton premier disque ? Dans Zanaka, il y avait certaines chansons que j’avais écrites quand j’avais 16 ans, et je l’ai sorti quand j’en avais 23. Come, je l’ai écrite à 16 ans, donc même si j’adore cette chanson parce que c’est elle qui m’a lancée, c’est vrai que j’avais l’impression que ce n’était plus du tout en accord avec ce que j’écoutais. J’écoutais du gros hip-hop, Kendrick Lamar, et en concert je chantais Come, donc c’était assez différent ! Ce nouvel album, j’ai l’impression qu’il me ressemble maintenant, à 26 ans, il est ce que j’écoute en ce moment. Parle nous d’Alright, le premier single. C’est un titre que j’ai écrit l’été dernier, c’est l’histoire d’une rupture. C’est un titre qui est dans une dualité. Il prône l’indépendance, il dit « si tu me quittes j’irai bien », avec un côté féministe aussi, et dans le refrain il parle d’amour mais de l’amour au sens large – les potes, la famille –, quand on rompt.
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JAIN En concert, tu utilises des machines, raconte. Ce qui me dérangeait dans la première tournée, c’est que j’avais une console, et j’étais sans cesse en train de faire l’aller-retour entre le devant et l’arrière-scène pour appuyer sur les boutons qui me permettaient de lancer la chanson. Ce parcours était un peu fatiguant au bout d’un moment, même dans l’énergie du show, et je voulais quelque chose où je me sentais libre. Du coup on m’a construit une sorte d’avant-bras bionique avec des boutons, c’est comme une télécommande, ça me permet d’envoyer tout à distance sur scène. J’aime bien ce côté geek !
miteux au fin fond de la Pennsylvanie et j’ai dû tout réapprendre ! J’ai dû réapprendre à choper un public qui ne me connaissait absolument pas, c’était comme un nouveau départ.
Qui dit nouvel album, dit aussi nouveau style. Tu es désormais vêtue d’un bleu de travail… pourquoi ? J’avais envie de passer à autre chose, et j’aime bien l’idée de proposer une autre image à chaque album, pour qu’on ne se lasse pas. Je voulais adopter un autre style, mais toujours aussi coloré !
Est-ce que tu as pu faire face à des difficultés à t’affirmer dans le milieu parce que tu étais une jeune femme en solo ? Ce qui est assez relou quand on est une femme, c’est qu’on a le respect, mais j’ai l’impression d’avoir eu à travailler le double de certains mecs qui arrivent et pour qui tout est donné assez facilement et où le respect est là et acquis. J’ai l’impression de l’avoir obtenu, mais que ça a pris beaucoup plus de temps. Par exemple, quand j’arrive sur un plateau et que j’installe mes propres machines et que les techniciens vont d’abord demander à mon manager comment ça marche et pas à moi, c’est le genre de choses qui me saoulent. Mais bon plus ça va, plus les gens comprennent.
Tu fais partie de ces jeunes artistes françaises à être reconnues à l’international, comment abordes-tu ce statut ? J’adore parce que ça me réapprend les bases. En France, il y avait un moment où je pensais que c’était un peu acquis parce que les salles étaient toutes complètes, c’était la routine, et d’un coup je me suis retrouvée dans un club
Ce que tu préfères à Paris ? Le printemps. Si tu étais un bonbon ? Une tête brûlée !
Souldier Sortie le 24 août
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© Paul et Martin
Pourquoi le bleu de travail ? L’idée était de partir de quelque chose d’assez stricte dans la forme, qui pouvait limite faire allusion à un costume d’armée, mais avec des couleurs qui n’ont absolument rien à voir avec ça, et j’aimais bien l’idée. Je voulais avoir un côté un peu plus travailleuse, un côté “je mets la main à la pâte”.
Ce public aux US était-il réceptif ? Carrément ! En fait, ils sont hyper curieux, ceux qui viennent au concert sont hyper ouverts d’esprit, parce que pour aller voir une petite Française inconnue, il faut quand même le vouloir, et ils viennent sans a priori, sans jugement de la langue, ils sont là pour découvrir autre chose que leur musique.
“J’aime bien l’idée de proposer une autre image à chaque album”.
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LA BONNE EXPO
Art#Connexion, lorsque l’art et le digital ne font plus qu’un ! Et si vous réveilliez le geek qui sommeille en vous ? Avec Art#Connexion, le Grand Palais met le digital au service de l’art à travers diverses technologies et expériences immersives. Un événement inédit et futuriste qui vous donnera de nouvelles perspectives artistiques ! Cet été, le Grand Palais s’est donné le pari de nous faire découvrir l’art autrement. Pour cela, la RMN (Réunion des Musées Nationaux) a réuni pour la première fois dans le Salon d’Honneur des expériences innovantes numériques produites par plusieurs institutions culturelles françaises. L’idée ? Permettre au public d’interagir avec les dernières technologies – de la réalité virtuelle aux projections immersives en passant par des tablettes tactiles ou des numérisations 3D – pour se plonger dans l’art.
À travers ce parcours unique, composé de quatre grands thèmes – Regarder, Comprendre, Interagir et Imaginer –, vous pourrez ainsi découvrir les dernières innovations créées par des start-ups ou d’important acteurs du numérique. Vous pourrez par exemple visiter virtuellement de grands monuments culturels français grâce à la technologie Street View de Google (et ainsi découvrir des lieux souvent inaccessibles), ou encore vous immerger dans des salles emblématiques de la Conciergerie telles que le Parlement de Paris, le Tribunal Révolutionnaire ou encore la cellule de MarieAntoinette grâce à l’HistoPad. Les plus créatifs participeront à l’élaboration d’une œuvre collective éphémère inspirée par les œuvres de Monet ; autour d’un bassin numérique de 40 m2, vous serez invités à jouer avec des Nymphéas à grande échelle.
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L’idée ? Permettre au public d’interagir avec les dernières technologies pour se plonger dans l’art.
Un espace de réalité virtuelle vous permettra par ailleurs de vivre des expériences immersives inédites au cœur de chefs-d’œuvre de grands peintres (Manet, Vélasquez, Gauguin…) ou des plus beaux sites qui ont marqué l’histoire de l’art (le château de Fontainebleau, la grotte Chauvet…). Que vous ayez 7 ou 77 ans, cet événement vous embarquera dans un univers sensationnel où art et technologie ne font plus qu’un. À ne pas louper ! • O.S-D / Photos : Passage Piéton
Art#Connexion Salon d’Honneur du Grand Palais Entrée square Jean Perrin Les 7, 8 et 9 juillet 2018 de 10h à 20h Gratuit
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LES BONS HAPPY HOURS
Viens profiter de l’été dans tes commerces de quartier préférés Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de vous rendre aux afterworks de quartier qui sévissent dans la capitale depuis fin avril, voici une dernière chance de vous rattraper ! Après le Faubourg Saint-Denis le mois dernier, pour cette dernière édition ce sont les commerces de Belleville qui passeront à la casserole, le 26 juillet. Au programme de ce dernier jeudi, un parcours dans les différents commerces du quartier, avec, comme d’habitude, plein de surprises : des offres spéciales, des rencontres avec de jeunes créateurs, des cadeaux à gagner… Le mois dernier, nous avons pu découvrir le super concept store des sœurs Maissa et Haifa Chahed, Mamamushi shop, qui propose
à la fois ses propres collections ainsi qu’une sélection de petites pépites de créateurs, tous adeptes de la slow fashion. Nous avons ensuite été faire un tour chez Alma Grown in Town, tenu par Alice et Marion, qui propose des fruits et légumes ultra frais cultivés à Paris, des ateliers DIY sur le thème du végétal, un corner pépinière et même des balades à la découverte de l’agriculture urbaine, sur les toits de Paris. Enfin, nous avons terminé notre parcours chez Chiche, une houmoussiya comme on en trouve dans les rues de Tel Aviv, avec pour ingrédient phare… le pois chiche ! On en a profité pour se régaler avec leur minihoumous et babaganoush, et leur pita farcie à la viande hachée et pommes de terre, faits spécialement pour l’occasion ! Ça vous a donné envie ? Alors rendez-vous jeudi 26 juillet pour découvrir la prochaine édition !
Les 5 à 7 Le 26 juillet à Belleville à partir de 18h30 Plus d’infos sur lebonbon.fr
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PERNOD SAS au Capital de 40 000 000 euros - 51, chemin des Mèches - 94015 Créteil cedex - 302 208 301 RCS Créteil
Anton, barman aux Triplettes SUZE SE DÉGUSTE EN SUZE TONIC : 4cl de Suze, 8 cl de Tonic et 1 quartier de citron jaune.
L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.
LES BONS LIVRES
Les nouveautés à dévorer cet été Une sélection effectuée par Marine de la Librairie Fontaine dans le 17e
Rien de ce qui est humain n’est honteux Marianne Vic (Fayard)
Scherbius (et moi) Antoine Bello (Gallimard)
L’histoire : Chaque famille a ses drames et ses secrets. Dans celle d’Yves Saint Laurent, ce sont les femmes qui subissent et qui savent sans dire. Des mensonges devenus légende, pour tenter de déguiser la honte sans jamais l’effacer. C’est par la littérature que la narratrice conjurera le destin. Il faut revenir là où tout a commencé et traverser l’enfance, pour mettre à nu ces femmes que son oncle voulait tant rhabiller. Depuis le sud misérable de l’Espagne du XIXe siècle jusqu’au Paris des arts et de la couture, en passant par l’Algérie française, la narratrice raconte comment l’on s’extrait des mécaniques du drame.
L’histoire : 1977. Maxime Le Verrier, psychiatre, se donne pour mission de guérir Scherbius, un patient chez qui il a repéré un trouble de la personnalité multiple. Alors que le patient ne cesse de duper son analyste, la relation thérapeutique se transforme peu à peu en une liaison obsessionnelle. Entre vérité et mensonge, raison et folie, leur dépendance se renouvelle pendant 40 ans au gré des variations infinies du psychisme de Scherbius.
L’avis de la libraire : Ce livre est à la fois une plongée dans l’histoire des Saint-Laurent, et à la fois une histoire intime où l’on découvre de lourds secrets de famille. C’est un super roman, très bien écrit, plein de sentiments et d’interrogations !
L’avis de la libraire : C’est un roman vraiment prenant qui se lit presque comme une intrigue policière, c’est assez drôle de voir ce pauvre psychiatre qui cherche en vain à découvrir qui est Scherbius. On est comme le psy, on a envie de savoir qui est cet imposteur ! Pour qui ? Ceux qui ont envie de se faire happer par un récit qui sort de l’ordinaire, qui ont envie de se laisser divertir par deux personnages très attachants.
Pour qui ? Pour les gens qui aiment les histoires de famille mais aussi pour ceux qui s’intéressent au mythique couturier !
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Un mariage anglais Claire Fuller (Stock)
La vie parfaite Silvia Avallone (Liana Lévi)
L’histoire : Ingrid a 20 ans lorsqu’elle rencontre Gil Coleman, professeur de littérature à l’université, avec qui elle ne tarde pas à se marier. Quinze ans et deux enfants plus tard, Ingrid doit faire face aux absences répétées de Gil, devenu écrivain à succès. Un soir, elle décide d’écrire ce qu’elle n’arrive plus à lui dire, puis cache sa lettre dans un livre. Ainsi commence une correspondance à sens unique où elle dévoile la vérité sur leur mariage, jusqu’à cette dernière lettre rédigée quelques heures à peine avant qu’elle ne disparaisse sans laisser de trace.
L’histoire : Le matin de Pâques, Adele quitte le quartier de Labriola et part accoucher, seule. Parce que l’avenir n’existe pas pour les jeunes nés comme elle du mauvais côté de la ville, parce qu’elle n’a que dix-huit ans et que le père est en prison, elle envisage d’abandonner son bébé. À une poignée de kilomètres, dans le centre de Bologne, le désir inassouvi d’avoir un enfant torture Dora jusqu’à l’obsession. Autour de ces deux femmes au seuil de choix cruciaux, gravitent les témoins de leur histoire. Et tous ces géants fragiles, ces losers magnifiques, cherchent un ailleurs, un lieu sûr, où l’on pourrait entrevoir la vie parfaite.
L’avis de la libraire : C’est un roman assez intimiste, plutôt versé dans les sentiments. On découvre avec le mari pourquoi elle est partie, en même temps on suit l’histoire de ses enfants, on rencontre le personnage principal à travers des lettres… C’est un gros coup de cœur ! Pour qui ? Ceux qui ont envie de se plonger dans un univers intime.
L’avis de la libraire : C’est une histoire de femmes, elles doivent faire des choix qui ont un impact sur leur vie, sur la maternité, on découvre la jeunesse italienne dans un quartier précaire. C’est une intrigue contemporaine sur l’Italie d’aujourd’hui absolument prenante ! Pour qui ? Ceux qui ont aimé Elena Ferrante ou ceux qui aiment les chroniques sociales.
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Ă€ la rencontre de ces jeunes artisans parisiens, qui ont eu le courage de tout plaquer. 18
LA BONNE ENQUÊTE
Les néo-artisans : histoires de passionnés Ils s’appellent François, Victoria, Morgane ou Cécile, et ont la petite trentaine. Leur point commun ? Après des études en communication, en marketing, ou en écoles de commerce, ils ont tout plaqué pour se reconvertir dans l’artisanat. Aujourd’hui, ces “néo-artisans” sont de plus en plus nombreux à se lancer. Mais qu’est-ce qui pousse ces jeunes cadres à l’avenir tout tracé à se reconvertir dans l’artisanat ? Pour le savoir, nous sommes allés à la rencontre de ces parisiens, qui ont eu le courage, à un moment donné, de tout plaquer.
© Jean-Christophe Torres
UNE QUÊTE DE SENS Si chaque histoire est différente et que les métiers exercés sont très variés, le point de départ est souvent le même chez la plupart des néo-artisans : le besoin de redonner du sens à son travail. Diplômés pour la plupart de grandes écoles, ou passés par la fac, ils ont souvent commencé par une première
expérience professionnelle en rapport avec leurs études avant de bifurquer. En cause : l’impression que le travail effectué n’avait pas vraiment d’impact sur la société, que les tâches étaient routinières, et surtout que les résultats de leurs efforts n’étaient pas vraiment tangibles. Car contrairement aux artisans, qui à la fin de leur journée de travail peuvent apprécier d’avoir entre les mains un produit fini (un meuble, un objet…), les journées des “cadres” riment souvent avec gestion de tâches “stratégiques”, dont les tenants et aboutissants leurs échappent la plupart du temps. C’est ce que l’anthropologue anglais David Graeber qualifie ironiquement de “métiers à la con” : des professions dans lesquelles la personne se retrouve être le maillon d’une chaîne, sans vraiment comprendre la finalité de son travail. Sans aller jusqu’à dénigrer à ce point leurs anciens jobs, la plupart des néo-artisans
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que nous avons rencontrés ont effectivement expérimenté à un moment ou à un autre ce sentiment de “vide”. C’est le cas de Morgane Ricada, désormais ébéniste, et anciennement attachée de presse : « J’aimais ce que je faisais, mais je sentais au fond de moi que je n’étais pas faite pour ça ».
RENOUER AVEC UNE PASSION Car bien souvent, derrière chaque histoire de néo-artisan se cache une histoire de passion plus ou moins enfouie. C’est le cas de Morgane, qui a passé son enfance à la campagne, auprès d’un père bûcheron à mi-temps. « Plus je passais des entretiens pour trouver un nouveau boulot, plus je me disais qu’en fait, ce que je voulais vraiment, c’était travailler le bois. »
“Malgré toutes les difficultés, ça n’a pas été un effort de me reconvertir, c’était naturel, il fallait que je le fasse. ” Même son de cloche chez François, ancien géographe devenu chef : « j’ai toujours aimé cuisiner, mais je n’avais pas pensé à en faire un métier ». Et il suffit souvent de peu de choses pour que la passion l’emporte. Pour Morgane, c’est un licenciement, pour François, un collègue qui lui parle d’une formation en cours du soir à Ferrandi.
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LA BONNE ENQUÊTE
© Karl Morisset
UN PARCOURS SEMÉ D’EMBÛCHES « Il y a une différence entre l’idée qu’on se fait d’un métier, et tout plaquer pour l’exercer », nous confie François. Claire et Victoria, à la tête de la boulangerie Mamiche, dans le 9e, sont bien placées pour en témoigner. Ayant observé que le milieu de la boulangerie était en plein déclin, et animées par une envie de faire bouger les choses, les deux amies ont plaqué leurs boulots en marketing pour se former en boulangerie avant d’enchaîner les stages. « On s’est retrouvées à faire des horaires de dingue, de 3h du mat’ à 21h, dans un milieu très fermé et physiquement éprouvant… Alors oui, c’est sûr qu’à un moment donné, on s’est demandé si on avait fait le bon choix. »
Et pourtant, bien souvent ces néo-artisans ne regrettent rien. « À aucun moment je ne regrette ma vie d’avant, nous confie Morgane, mais c’est sûr qu’il faut être motivé : ébéniste est un métier dur, physique, très solitaire… si on n’est pas passionné, c’est compliqué. » Idem chez François, qui est passé de cadre à smicard et de 35 à 70 heures par semaine, et qui pourtant n’a jamais douté : « malgré toutes les difficultés, ça n’a pas été un effort de me reconvertir, c’était naturel, il fallait que je le fasse ». Comme quoi, il suffit parfois de s’écouter pour trouver la bonne voie !
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Prêts pour une virée à l’École Française de Pizzaïolo ? La France, royaume de la pizza ? Elle figure en tout cas au panthéon de nos plats favoris. Deuxièmes consommateurs de pizza au monde derrière les States mais loin devant l’Italie, les Français en ont dégusté pas moins de 745 millions en 2017. Un engouement qui nous a menés à pousser les portes de l’École Française de Pizzaïolo dans le 17e, afin de voir comment se réalise cette spécialité italienne en version frenchy.
À l’angle des rues Sauffroy et Guy Mocquet, derrière une porte aux sombres vitraux, se trouve un lieu où sont formés les chefs pizzaïolo de demain. Anciennement un club libertin, l’endroit chauffe désormais d’une autre façon avec ses fours allant jusqu’à 450 degrés et cette effervescence qu’on retrouve dans toute cuisine digne de ce nom. Fondée par Eric Riem, précurseur du concept d’école de pizzaïolo, en 2004 au Cap d’Ail
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LA BONNE ÉCOLE
(près de Monaco), il existe désormais six antennes dont une à Paris où officie Sylvain Panaccione. Cet ancien de la restauration s’est reconverti en prof pizzaïolo depuis quatre ans, et est assisté de Jérémy depuis quelques mois, auparavant spécialisé dans la pizza al taglio (à la coupe). Parmi la dizaine de stagiaires le jour de notre visite, il n’y a qu’une femme : Marie-André, pizzaïola en herbe, dont l’objectif est de se professionnaliser pour ouvrir un food truck dans une petite ville à 35 km de Nantes. Pour se démarquer, elle compte « miser sur la pâte à maïs, plus jaune, mais aussi plus briochée », souffle-t-elle. D’ailleurs ce jour-là, elle s’est essayée à une nouvelle recette avec une pâte composée à 45% de farine de maïs et à 55% de farine de blé complet, « on verra bien ce que ça donne », lance-t-elle d’un air un peu espiègle. On rencontre aussi Yoann d’Orléans, Gaël de Marseille ou encore Yann de Lyon ; ils ont tous la trentaine environ, et sont venus des quatre coins de la France pour apprendre tout l’art de ce mets italien, et ainsi en faire leur métier. L’idée de ces stages d’une semaine environ (sur un mois pour obtenir le titre professionnel ou avec une formation à la carte) est d’inculquer les bases de la préparation de cette spécialité « à des profs en quête d’amélioration, des personnes en reconversion ou simplement des curieux », explique Sylvain. « On a toutes les techniques pour faire de la bonne pizza : gérer son four correctement, gérer sa pâte correctement, comprendre la farine, comprendre tous les ingrédients autour, tout de A à Z ».
Après, il ne reste plus qu’aux élèves à mettre en œuvre au mieux leur savoir-faire, et exploiter leur créativité pour réaliser les meilleures pizze qui soient. Pour autant, « faire une bonne pizza, ça ne s’improvise pas », commente Jérémy. On a beau apprendre les bases, l’idéal reste la farine italienne, et les produits de haute qualité. Logique. Commence alors le florilège de pizze. Après une semaine de stage, on est bluffé par la rapidité du processus. De l’étalage de la pâte à la garniture en passant par l’enfournement, tout s’enchaîne quasiment sans que les apprentis ne commettent d’impair. Les pâtes virevoltent et sont enfournées aussi rapidement qu’elles ressortent, on se retrouve rapidement avec une farandole de tartes italiennes plus colorées et goûtues les unes que les autres sous les yeux. Pâte croustillante ou ultra-moelleuse, garnie d’ingrédients en tout genre, on se laisse cependant tenter par celle de Marie-André. Avec sa base pesto de courgettes surmontée d’un saumon fumé au sésame d’asperges finement coupées et de quelques tomates cerises, c’est une petite tuerie. On croque, on se laisse envahir par les effluves gourmands et l’accueil ultrachaleureux, tout en finissant par se dire que plus jamais on ne pourra manger une pizza surgelée. • O.S-D / N.B.
École Française de Pizzaïolo 28, rue Sauffroy – 17e
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LE BON SHOPPING
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Casque Plattan 2 Bluetooth, Urbanears – 99€ T-shirt designé par Elise Chalmin vendu dans une box de 6 kiwis jaunes Zespri SunGold dans 50 Monoprix – 5,49€ dont 1€ reversé à l’association de lutte contre le cancer du sein à travers le Challenge du Ruban Rose. Pérou : le livre de cuisine de Gastón Acurio, Phaidon – 45€ Tapis berbères THEM – entre 150 et 490€ (pop-up store tout le mois de juillet ou sur leur e-shop http://them.fr ) Chaussures Ispahan, Amrose – 110€ Lunettes Purple honey, Quay Australia – 70€ Panier Dot rayé – Zen Zulu - 115€ Le grand chapeau Bomba – Jacquemus – Prix sur demande
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LE BON HOROSCOPE
BÉLIER Quel enfer cette saison ! Vous n’avez plus rien à vous mettre sous le sabot, tout est cramé par le soleil, même votre petite réserve d’herbe fraîche personnelle s’est épuisée. Vous n’allez tout de même pas vous laisser aller à la déprime estivale ? Prenez le Taureau et son maillot Cassos par les cornes, et allez rencontrer vos congénères, ils seront ravis de vous aider. Si, si !
GÉMEAUX Voici venu le temps de vous mettre sérieusement à la muscu, les vacances c’est dans trois semaines les amis, et votre compte Instagram ne souffrira pas que vous lui présentiez un corps flasque et sans tonicité. Quoi ? Vous vous en foutez d’Instagram ? Mais malheureux, ne savezvous pas qu’Instagram, lui, compte sur vous ? La solidarité, ça vous parle ? Egoïstes !
LION Alors à ce qu’il paraît c’est votre anniv’ dans pas longtemps ? Vous comptez faire quoi exactement ? Non, un dîner avec tous vos cousins au Léon de Bruxelles de Mulhouse, c’est pas une bonne idée. Essayez plutôt celui de Saint-Germain, c’est vachement plus classe. Maintenant qu’on vous a donné une bonne idée, on vous souhaite un super anniversaire les Lion.
TAUREAU
CANCER
VIERGE
Votre superbe nouveau maillot de bain acheté dès le premier jour des soldes sur Cassos n’attend qu’une chose pour briller : que vous l’enfiliez. Aucune métaphore grivoise ici, mais une véritable injonction à aller vous baigner, à nager, à bronzer, à sucer des Calipo en scrutant vos semblables de derrières vos lunettes aviateur, posé sur votre serviette de plage.
Ouaiiiiis c’est les vacances ! Tous à poil, et direction la plage de Perros-Guirec ! Hop hop hop hop… attendez un peu là, vous avez pensé à la crème solaire ? Certes Perros-Guirec, ce n’est pas les Baléares, mais ça tape quand même pas mal, malgré les embruns qui vous volent dans la tronche. Alors pour passer des bonnes vacances loin du cancer de la peau, un indice : 30.
Ah la belle saison ! Comme dirait notre Jamel Debbouze national quoi qu’un peu oublié, « ça fait plaisir ! ». Grave, ça fait trop plaisir, alors pour une fois, ne le boudons pas, ce plaisir, et autorisons-nous toutes les extravagances que notre compte en banque nous permet. Un abonnement à la piscine en bas de chez vous ? Oui, par exemple, c’est bien ça… Bonnes vacances !
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Illustrations : Cécile Jaillard
ÉTÉ 2018
BALANCE
SAGITTAIRE
Votre meilleur ami ne cesse de vous le répéter : sortez de votre appart’, ouvrez les volets, vous verrez, le soleil brille, les oiseaux gazouillent, les gens sourient ! Oui, même à Paris, on vous assure, mais effectivement si vous restez terré dans votre grotte tout l’été, vous ne risquez pas de vous en rendre compte. Allez là on se motive, on bouge, on sort, on profite de la vie bordel !
L’été, vous n’aimez pas ça. Quelle drôle d’idée ! Il est pourtant tellement chouette ce gars tout gras et transpirant qui va s’aventurer dans l’eau stagnante jusqu’à mi-mollet avant de faire demi-tour car il souffre du fameux mal des profondeurs. Une fois de retour sur sa serviette de 15 ans d’âge aussi rêche que le PQ d’une station-service, il croise votre regard. Brrrrr.
VERSEAU Ah ben vous tombez bien les Verseau, vous allez enfin pouvoir nous être utiles. Quoi de plus important que de se mouiller la nuque en plein mois d’août ? On parle beaucoup de la sécheresse dans les pays chauds, mais dans votre petit corps fragile aussi c’est un fléau ! Hydratez-vous que diable ! vous êtes sec comme un slip au soleil, c’est pas beau à voir.
SCORPION
CAPRICORNE
POISSONS
Votre saison préférée les Scorpion. Vous vous sentez sous le cagnard estival comme un poisson dans l’eau, même si la comparaison n’est pas la plus heureuse qui soit. Profitez-en pour vous tapir dans le sable et fondre sur votre proie tel un faucon sur un mulot… Arf, là non plus, c’est pas terrible... Bon, vous mettez du Scorpio et vous allez pécho, c’est clair comme ça ?
Est-ce que vous connaissez déjà votre boisson préférée de l’été ? Nous en tout cas, on a une idée pour vous. En toute logique, ça devrait être le Capri-Sun, Capri-Sohne en allemand, puisqu’il se compose à moitié de vous et à moitié de soleil, mais en anglais. En plus hop, c’est facile à emporter partout, c’est sucré, frais, facile à recycler... Ah été, quand tu nous tiens !
Et voilà le retour de la saison que vous détestez le plus. Vous allez de nouveau passer deux mois à fuir les humains, leurs combinaisons en néoprène, leurs harpons et leurs masques de plongée idiots, tout ça pour faire croire à leurs semblables qu’ils sont capables de ramener le dîner du soir sans passer par le marché. Mon Dieu les humains, mais qu’ils sont bêtes !
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Š Naïs Bessaih
LE TOP DES POKÉ
Moé Poké Depuis près d’un an, Alain et Antoine surfent sur la vague du poké – des bols tout droit venus d’Hawaï mêlant poisson cru mariné et riz dans des recettes saines et variées. Chez Moé Poké, deux options s’offrent à vous selon votre humeur : le poké à composer vous-même avec la multitude d’ingrédients proposés ou bien un des poké signature tels que le Mavericks à base de saumon et avocat, le Jaws au thon mariné et mangue ou encore le Nazare aux trois poissons. Laissezvous embarquer dans une réelle escapade gastronomique !
30, rue de Miromesnil – 8e
Le Poké Bar Préparez-vous à une explosion de fraîcheur et de saveurs au Poké Bar qui propose cette tradition hawaïenne avec un léger french twist pour une expérience culinaire dont vous vous souviendrez ! Un sans-faute si c’est votre premier poké bowl, si vous avez du mal à choisir, si vous êtes pressé, ou si c’est une de vos recettes préférées… À noter, leur volonté de privilégier des emballages recyclables et respectueux de l’environnement, et leur partenariat avec des fournisseurs locaux et responsables !
3, rue Vignon – 8e
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Tiki Bowls Ambiance vacances toute l’année dans ce joyeux bazar aux airs haïtiens. On y déguste des poké bowls parfumés, équilibrés et particulièrement copieux avec cette petite touche savoureuse en plus apportée par les sauces faites maison ! Au-delà de ces super pokés, Marie, la jeune et jolie fondatrice, propose à la vente tous les objets qu’elle chine ça et là.
12, rue de Castellane – 8e
Poké Poké Chez Poké Poké, vous êtes le chef ! Le concept ? Des pokés 100% sur-mesure selon votre humeur du jour. Petit ou grand, vegan ou non, vous choisissez tout, de la base au poisson en passant par le choix indécent de garnitures proposées pour une expérience de poké traditionnel parfaitement adaptée à vos papilles gustatives !
61, avenue Niel – 17e
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Enfin l’été, plus d’excuses pour que j’admire ta musculature mon Dudu !
Sea, sex a nd sun ! Bel été à vous les Bonbons qui suivez dep nous uis 100 numéros !
On choisit la vie qu’on veut mais on a la vie qu’on a ! Ben le poète
Happ y plus b birthdé au e que c l estropié e conné monde ! RatShell
M. Bonbon, on ne vous le dit pas assez souvent, mais on vous aime ! Merci pour tout ce que vous faites. La Team Bonbon
inuation Bonne cont passez les djeuns et pays, at pl au donc bonne t es y e la bièr ;) il tparaitrai Lara
Bon anniversaire mon kiki chou ! Coline
s he bon Recherc Saintur plans s ur partager Po Malo ! s: érience vos exp lebonbon.fr @ st-malo
aan !
À poil Floria
Tom t’es un mec génial, toujours le mot pour rire. Surtout ne change rien ! NLJC
Iris, Inès, bienvenues au Club des Bonbecs !
r t’es
enfe Carolino D la meilleure. ur D. l’astique
tre r vo asse actez : p r Pou e, cont on.fr nb onc ann ie@lebo l cora
Le souffle du dragoooooon
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L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.
Ricard SAS au capital de 54.000.000 euros – 4-6, rue Berthelot 13014 Marseille – 303 656 375 RCS MARSEILLE
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FUTURE CLASSIC
* Futur classique - Photographie retouchĂŠe