JOYEUX NOËL !
PARIS 9/18
Décembre 2019 - n° 115 - www.lebonbon.fr
Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Eliot
EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur Associé
Antoine Viger
Directeur de Création
Tom Gordon
Rédactrice en Chef Rédacteur en Chef Nuit
Rachel Thomas Lucas Javelle
Graphistes
Antoine Mercier Clément Tremblot
Secrétaire de Rédaction
Louis Haeffner
Rédacteurs
Juliette Darmon Mika Do Morgane Espagnet Manon Merrien-Joly Sarah Sirel Zoé Stène
Social Media Manager
Lionel Ponsin
Photographe
Naïs Bessaih
Head of Sales
Nicolas Delmatto
Directeurs de Clientèle
Margaux Couperie-Eiffel Léa Guignebert Fallon Hassaïni
Chef de Projets
Juliette Bise Anouchka Broche Chloé Decombes Corentin Durrieu
Concepteur Rédacteur
Timothée Malbrunot
Chefs de Publicité
Victoire Benoit Élodie Gendron Benjamin Haddad
Lead Développeur
Guillaume Woodward
Chefs de Projets Digitaux
Dulien Serriere Florian Yebga
Responsable Vidéo
Tanguy Jacquemier
Vidéo
William Baudouin Raphaël Breuil Fiona Garfagnini Nicolas Grellier
Culture et Partenariats
Valentine Briot Antoine Kodio
Stagiaires
Lætitia Frémaux Marine Lacroix Carla Thorel
Contact
SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e SIRET 51058030100040
UN DERNIER MONOLOGUE AVANT 2020 31 décembre 2019. Il est 23h59 et 50 secondes quelque part à Paris 10… Et voilà, le compte à rebours est lancé, dans 10 secondes, 2019 ne sera plus qu’un lointain souvenir. 9… D’ailleurs, qu’est-ce que je retiens de cette année moi ? La jeunesse mondiale s’est levée pour le climat, 18 pays ont réduit leurs émissions de CO2, le trou de la couche d’ozone a rétréci, et puis il y a une super boulangerie qui s’est ouverte dans ma rue… 8… Oui, j’essaye de rester positif. Faut garder espoir. Je préfère voir le verre à moitié plein. 7… 6… Et puis en parlant de verre, je suis bien là, entouré des gens que j’aime, de mes amis, de ma famille. Les bouchons des bouteilles de champagne n’ont pas encore sauté, mais ça ne saurait tarder. Et puis les huîtres étaient fichtrement iodées. 5… 4… Dehors, j’entends tout Paris frissonner. Les rues, les restaurants et les troquets sont pleins. La fête va être folle. C’est marrant, ça paraît toujours kitch ces réveillons, et puis quand on y est, il y a quelque chose d’émouvant. Sans doute la conscience du temps qui passe. 2… Rime avec “mieux”. “Heureux”. “Curieux”. “Fameux”. “Sérieux” ? Non, pas sérieux, je n’ai pas vraiment envie d’être sérieux. 1… Il y a déjà des milliers de cris de joie, des applaudissements, des feux d’artifices. Et oui, là, enfin, les… 0… Bouchons des bouteilles de champagne ! Minuit. Adieu la décennie 2010. Adieu 2019 ! Et bonjour 2020 ! Ben, on ne t’oubliera pas, on pense fort à toi. Mika Do
Élodie Gendron elodie.g@lebonbon.fr 06 34 22 28 34
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DÉCEMBRE 2019
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LE BON RESTO
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LA BONNE CUISINE
Le Grain de Folie à l’assaut de Montmartre À la découverte de la culture sénégalaise
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LE BON SPOT
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LA BONNE SÉLECTION
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LA BONNE ÉCOLE
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LA BONNE BOUTIQUE
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LA BONNE ÉTOILE
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LA BONNE ENQUÊTE
Very good fripe !
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LE BON SHOPPING
Vite, un cadeau !
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LE BON HOROSCOPE
Désir, oh mon désir ! Les jeunes auteures à l’honneur Une nouvelle école ouvre ses portes Belle comme un soleil ! Les 1001 talents d’Axel Auriant !
Décembre par Bill
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BON TIMING On craque pour la culture japonaise La boutique Foto Automat présente Doki Doki Toy, un pop-up store éphémère de jouets vintages zinzins made in Japan. Au programme : des monstres Kaiju, des Godzillas en soft vinyl, des affiches de films érotiques japonais des 70’s, des disques, des robots, des livres illustrés pour les kids, des kimonos… Et bien sûr, toujours le photomaton argentique noir et blanc donnant sur rue. Doki Doki Toy 53, rue des Trois-Frères – 18e Du mardi au dimanche de 11h à 19h Jusqu’au 15 janvier On découvre de l’art contemporain La boutique Orange Opéra fait la part belle à l’art contemporain en accueillant les œuvres des artistes Encoreunestp et Vénissia Kay. D’abord, des sculptures “instagramables” qui s’inspirent des hashtags #Selfie et #FoodPorn pour parler de la présence grandeur nature que prend la technologie dans notre quotidien. Mais aussi une série photo qui revisite le food porn et met en scène d’anciens produits : les pâtes sont en réalité un cordon de téléphone, la tartine de confiture, un vieux téléphone… Bluffant. Boutique Orange Opéra 10, rue Halévy – 9e Du lundi au samedi de 10h à 20h On redécouvre un grand classique Ghost est de retour ! Le film mettait en scène Sam Wheat sous forme de fantôme revenu d’entre les morts, sa dulcinée Molly Jensen, et l’incroyable Oda Mae Brown, fausse voyante qui a vraisemblablement de vrais pouvoirs psychiques et communique avec le défunt. Or depuis 2011, la comédie musicale Ghost sillonne le monde, et débarque enfin à Paris ! Sans Patrick Swayze, mais avec la même magie, promis. Ghost, le musical Théâtre Mogador – 9e – Jusqu’au 21 juin 2020
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LE BON RESTO
On ne compte plus le nombre de fois où l’on a bravé le froid pour aller déguster son tartare à tomber en pleine rue Notre-Damede-Lorette. Plus besoin désormais : le Grain de Folie ouvre sa seconde adresse en plein 18e, autant vous dire qu’on risque fortement de s’y croiser. Dans la même ambiance que la cocotteminute du premier Grain de Folie, la petite sœur vaut tout autant le détour. Ça fuse, ça rit, ça foisonne d’un petit monde qui se presse pour déguster la cuisine française modernisée de Camille et Charles, frère et sœur aux commandes, et de Jeff, chef de cuisine à la réputation qui n’est plus à faire. On y vient pour déguster ses créations à partir de produits frais absolument dingues, dans une carte de saison volontairement restreinte et à prix tout doux. Bref, il a tout bon.
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l’abus d’alcool est dangereux pour la santé à consommer avec modération
Communiqué
Le Grain de Folie à l’assaut de Montmartre
On trempe ses mouillettes dans une soupe aux trois oignons revisitée avec tuiles de fromage, pickles et poitrine fumée, on plonge sa fourchette dans le haddock fumé accompagné de céleri rémoulade et de son jus aux herbes et pommes vertes, on se languit de plaisir devant la joue de porc braisée, marrons, légumes croquants et purée de butternut. C’est bien ce qui fait la notoriété du restaurant, ces classiques de bistrot additionnés d’une pointe d’originalité, bien pimpés, ce grain de folie. Quand il faut aborder les desserts, Charles aime à raconter comment, plus jeune, il a goûté une tarte au citron qu’il n’a jamais oubliée. 10 ans et un nombre incalculable d’essais plus tard, il finit par capituler et embauche Jeff, le cerveau derrière cette tarte inoubliable, qui désormais la réalise au restaurant tous les jours. Si la recette est toujours jalousement gardée, on peut vous dire qu’elle se revisite avec une émulsion citron sur un sablé breton, et qu’elle est délicieuse… Pour le reste, il vous faudra la goûter.
À quelques encablures de la station des Abbesses, le Grain de Folie est le lieu parfait pour se réchauffer autour d’un verre, d’un bon petit plat ou d’un petit-déjeuner le week-end, et profiter du charme de l’ancien, entre lustre du XVIIIe, poutres apparentes et comptoir en carreaux de ciment. Accueillis par Mac, le labrador tenant des lieux qui lézarde entre deux tables, on ne peut s’empêcher de remarquer cette alchimie, cette connivence entre la cuisine et les affamés, qui nous fait penser tout bas, « pour sûr, on reviendra ». • S.S.
Le Grain de Folie Montmartre 28, rue la Vieuville – 18e Tél. : 09 86 35 14 14 Du lundi au vendredi de midi à minuit Samedi et dimanche de 10h à minuit Le Grain de Folie 12, rue Notre-Dame-de-Lorette – 9e Tél. : 01 42 85 00 52 Du lundi au samedi de midi à minuit Le dimanche de 10 à 16h
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LA BONNE CUISINE
À la découverte de la culture sénégalaise
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Prêt pour un voyage culinaire hors du temps ? Les Marmites de Fa n’est pas seulement un restaurant, c’est une expérience, un moment de partage et de transmission de la culture sénégalaise et de sa cuisine particulièrement gourmande. Une nouvelle adresse qui s’apprête à conquérir le 9e. Ne vous attendez pas à un boui-boui à la déco wax qui se veut exotique. L’authenticité, ce sont ces plats 100 % bio et faits maison tout droit venus du Sénégal, avec des produits directement importés par Aïda et sa famille, dans une atmosphère épurée et résolument chic. L’authenticité, c’est aussi et surtout le côté familial de ce restaurant tout juste ouvert, où tout le monde met la main à la pâte. Si Aïda a ouvert Les Marmites de Fa avec son mari Ahmadou, c’est sa maman, Fatou, qui est derrière les fourneaux dans cette cuisine ouverte à la vue de tous les grands gourmands, tandis que le cousin et le petit frère donnent un coup de main en salle. Côté cuisine, aucun risque d’être déçu, puisque Fatou a gagné le prix de la Marmite d’Or en 2012, qui récompense la meilleure cuisinière d’Île-de-France. Toutes les spécialités sénégalaises sont au rendez-vous, et c’est une régalade. Thiéboudienne (riz mijoté dans une sauce rouge, poisson et légumes), yassa (poulet et sauce aux oignons), mafé (bœuf ou poulet dans une sauce à l’arachide) et autres plats mijotés en cocotte, tous sont servis dans d’adorables petites marmites et éveillent nos papilles. En entrée, on se régale avec les pastels, ces fameux beignets originellement farcis de thon, de viande ou de légumes, ou avec les accras aux haricots blancs ou à la morue. En dessert, les beignets à la glace sont un must-do, ne passez pas à côté !
La recette d’une soirée réussie ? La bonne humeur, le sourire, la convivialité. C’est bien ce qu’on retrouve aux Marmites de Fa, puisque toute l’équipe s’évertue à nous faire sentir comme à la maison. Et comme tout le monde doit être bien accueilli, les végétariens et végans sont plus que bienvenus. Enfin, n’espérez pas trouver de l’alcool à table, car de la même manière qu’on ne demande pas de pain dans un restaurant japonais, on respecte la culture sénégalaise et on renonce à l’alcool le temps d’un repas. En échange, goûtez aux délicieux bissap ou jus de baobab importés du Sénégal, aux nectars Alain Milliat, ou aux vins 0 % signés par le MOF Dominique Laporte, et faites-nous confiance, ça vaut le détour. • S.S.
Les Marmites de Fa 46, rue Lamartine – 9e Tél. : 01 48 74 28 54 Du lundi au mercredi de 12h à 15h et de 19h à 23h Du jeudi au samedi de 12h à 15h et de 19h à minuit Le dimanche de 19h à minuit
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LE BON SPOT
Communiqué
Désir, oh mon désir !
C’est en flânant dans la rue de Rochechouart à la recherche d’une adresse où se remplir la panse à l’heure du déjeuner, et alors que notre estomac criait famine, qu’on est tombé dessus. Désir, c’est une petite échoppe toute de mauve vêtue, petite adresse pour grands gourmands, où la cuisine libanaise est raffinée et réconfortante. Miam. On ne se lasse jamais de découvrir un nouveau restaurant libanais, et ça tombe bien, celui-ci ne déçoit pas. On y est immédiatement reçu comme à la maison, et alors qu’on décide de siroter un jus de dattes (absolument délicieux, soit dit en passant) en observant la cuisine en action, on ne peut s’empêcher de remarquer que la clientèle d’habitués est largement d’origine libanaise et syrienne. L’un d’eux, notre voisin de table, nous explique qu’il vient
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plusieurs fois par semaine pour la fraîcheur des produits, et pour le plaisir de retrouver la cuisine de son pays. La promesse est alléchante. Arrive l’assiette végétarienne qui déborde de victuailles, et quel plaisir de se plonger dedans ! On trempe sa galette libanaise dans un houmous bien crémeux, on croque dans un falafel crousti-moelleux à souhait, on dévore une moussaka fondante en bouche et on engloutit le taboulé de persil bien citronné comme on l’aime. Tandis qu’on regarde le cuisinier enfourner une belle aubergine qui deviendra plus tard du moutabal, on découvre que tout est fait maison. Le houmous est servi avec un beau filet d’huile d’olive, les chich taouk avec une crème d’ail dont on se souvient encore, et ne nous lancez pas sur les beignets fromage ou épinards…
Derrière Désir se cachent Essam et son équipe, vrais passionnés de la cuisine libanaise, non seulement parce qu’elle est réputée dans le monde entier, qu’elle est fine et raffinée, mais aussi parce qu’elle rassemble les amis de toutes origines. Quant au nom, Désir, il vient d’un poème qu’avait écrit Essam il y a presque quinze ans lors d’une rupture amoureuse. Si le jeune homme s’en est remis depuis, nous, on pense toujours à cette assiette de mezze en attendant la prochaine avec impatience. On se croisera peut-être là-bas, qui sait ? • S.S.
Désir 85, rue de Rochechouart – 9e Tél. : 01 42 40 41 01 Tous les jours de midi à minuit
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LA BONNE SÉLECTION
Les jeunes auteures CAMILLE BONVALET ÉCHOGRAPHIE DU VIDE ROMAN
« Si l’enfant est allergique au petit chat, lequel garder ? »
La plus d’actu
La plus bouleversante
Emmanuelle est en couple. Elle a décidé de faire ligaturer ses trompes pour ne pas avoir d’enfant. Mais la loi impose un délai de quatre mois de réflexion avant l’opération. Pendant ces quatre mois, elle nous plonge dans le quotidien d’une Millennial qui n’est plus en accord avec les impératifs de la société : injonctions incessantes à la maternité, à la féminité, à la soumission… Un premier roman à la plume acérée et aux scènes drolatiques sur la norme, et le désaccord que l’on peut ressentir face à celle-ci, même en étant une personne “bien-sous-tous-rapports”.
Si elle savait depuis longtemps qu’elle avait été adoptée très jeune au Guatemala, Carmen ne savait quasiment rien de ses parents biologiques, et il vint un moment, forcément, où il fallut se poser des questions. Là voilà partie dans le dangereux quartier de Colonia El Limón à la recherche de ses origines, jusqu’à découvrir qu’elle a été victime d’un trafic d’enfants. À travers un ouvrage percutant, Carmen Maria Vega livre son histoire, sa quête d’identité aux allures de road-trip. Bouleversant.
Camille Bonvalet, Échographie du vide, éditions Autrement – 16,90 €
Carmen Maria Vega, Le Chant du Bouc, édition Flammarion – 19 €
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à l’honneur
La plus sincère
La plus amoureuse
Océane, originaire de Saint-Jean-des-Oies, vient étudier à Paris. Dépassant les sentiments d’imposture et d’infériorité auxquels elle fait face, elle s’émancipe tout en refusant ce nouveau milieu grâce à Elia, une jeune fille de son âge à la personnalité brûlante. Ce roman moderne dépeint une histoire d’amitié entremêlée à des histoires de culture(s) et de classes, nous renvoyant à notre dualité interne et aux petits arrangements que l’on fait avec nous-mêmes en société. À mettre entre toutes les mains.
Morgane Ortin, c’est cette jeune femme amoureuse des relations épistolaires 2.0, qui se cache derrière le compte Instagram Amours Solitaires. Après un réel succès et des milliers de conversations intimes d’amoureux anonymes recueillies et un premier ouvrage, Morgane s’est lancée dans un second de plus de 300 messages sélectionnés composant une belle histoire d’amour qu’on pourrait introduire ainsi : elle est partie, il est resté. Que se passet-il après l’amour, quand on s’est écrit, désirés, et aimés passionnément ? Et si elle venait à rentrer, pourraient-ils à nouveau s’aimer ?
Blandine Rinkel, Le nom secret des choses, édition Fayard – 19 €
Morgane Ortin, Amours Solitaires, édition Albin Michel – 14 €
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LA BONNE ÉCOLE
Une nouvelle école ouvre ses portes dans le 18e Et si j’étais une sorcière ? C’est avec cette idée en tête que je pousse les portes d’un nouveau lieu de vie qui a ouvert ses portes dans Montmartre en septembre dernier. Son but : reconnecter les femmes à leur nature profonde. Toutes les femmes ont une source de puissance cachée en elles. Dans cette école des sorcières de lumière, on n’a qu’un but : t’aider à retrouver la tienne. Sans recette miracle, tous les moyens sont bons pour révéler la Circé qui sommeille en soi ; un sujet plus que sérieux pour Mùn. Ateliers de tarot, d’astrologie, de numérologie, de méditation ou encore de réflexologie plantaire, tout est pensé pour restaurer l’équilibre et l’harmonie intérieurs de chacun. Là, dans cette salle aux allures de petit café, on s’installe sur un canapé et on feuillette l’incroyable Sorcières de Mona Chollet, on boit une tisane, on se tire le tarot grâce à l’Oracle des saisons qui traine sur une table, on se détend, on déconnecte pour se reconnecter avec soi-même. Au sous-sol, la salle de détente qui accueille habituellement
les ateliers de méditation reste ouverte non-stop. Qu’on ait 10 minutes ou une heure devant soi, on peut y descendre et méditer en solo gratuitement. L’initiative est signée Judith Vieille, conseillère en égalité des sexes pour les entreprises. Avant Mùn, elle et sa sœur tenaient à la même adresse une papeterie désormais transformée en sororité. Un lieu d’expérimentation, de transmission, d’humilité et de partage qui révèlerait des sorcières et sorciers. Chez Mùn, on apprend à prendre soin de soi, des autres, de l’environnement et de l’humanité, on découvre qui on est, d’où on vient et où on va, et si on ne concocte pas de potion magique, au fond, c’est tout comme… En espérant ne pas finir au bûcher comme nos sœurs d’antan. • S.S.
Mùn, l’école des sorcières de lumière 10, rue Ramey – 18e Du lundi au samedi de 9h30 à 19h
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1908
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LA BONNE BOUTIQUE
Belle comme un soleil !
On trouve dans cette petite boutique au charme fou des bijoux délicats 100 % made in France qui étincellent comme le soleil. Et pour cause, toute la collection est dorée et se porte comme un précieux accessoire de famille, avec tendresse. Des boucles d’oreilles abeille aux bagues serpent en passant par les foulards et ceintures, les animaux sont mis à l’honneur et sublimés en plaqué or ou baignés à l’or fin 24 carats. Parce qu’une nuée est un phénomène inexplicable, des insectes, oiseaux ou nuages se retrouvent à faire une danse enivrante et sensuelle ; ne cherchez pas de signification à ces boucles d’oreilles Célestine ni à cette bague bourdon, les bijoux sont libres d’interprétation, à nous de laisser libre cours à notre imagination… La seule chose certaine, c’est la manière dont la femme fatale est sublimée, à la manière d’une Eva Green délicate et intrigante. Derrière Nuée de Paris se cache une jeune Parisienne amoureuse des bijoux légers qui bougent, qui vivent en même temps que
Communiqué
C’est ici, dans la célèbre ruelle qui voit défiler les passants venus admirer l’ancienne maison de Dalida, que Nuée de Paris a posé ses valises en octobre dernier. Et quelle chance a-t-on eue que de tomber dessus au détour d’une promenade dans Montmartre, une matinée d’automne.
nous et qui font se sentir belle. Pour cette raison, elle s’inspire de la faune et de la flore pour penser des collections en quantité ultra limitée, pour que chaque pièce soit unique, comme un secret. Pour couronner le tout, 1 € de chaque vente est reversé à l’association Terre d’abeilles qui œuvre pour la protection des abeilles et autres pollinisateurs sauvages dans le Centre de la France. Un bijou, on vous dit. • S.S.
Nuée de Paris 6, rue d’Orchampt – 18e Du lundi au vendredi de 10h à 18h Samedi de 10h à 18h30 Dimanche de 11h à 18h www.nuee-de-paris.com
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LE BON BOUI-BOUI
Et smash, tout Brooklyn dans ton burger ! Il est 19h16 et déjà, le tout Pigalle se presse pour goûter à cette nouvelle adresse. Curieux, nous bravons la file et le froid pour déguster LE burger qui fait vibrer les cœurs. Un bonheur ! En deux mois à peine, cette minuscule échoppe au long comptoir fumant s’est déjà construit une sacrée réputation. Il ne faudra d’ailleurs pas plus de quelques heures à Dumbo pour épuiser sa petite centaine de burgers. Aux commandes de cette entreprise gourmande, Charles et Samuel, deux passionnés qui ont décidé de nous faire découvrir les burgers smashés. Pari réussi pour les deux amis, c’est une tuerie.
Si comme moi vous avez du mal à faire des choix, vous allez être ravis : la carte ne compte que deux burgers parfaitement exécutés, dont les recettes ont été longuement travaillées. « J’ai mangé mon premier smash burger à Los Angeles il y a des années. Depuis, je suis piqué ! », nous confie Samuel. On craque pour le cheeseburger. Son bun est tendre, sa viande montbéliarde maturée 2 semaines et aplatie à la smasheuse sur une plancha brûlante est goûteuse et délicate, et son american cheese matche parfaitement avec son addictive sauce secrète… chaque bouchée est parfaite. On l’accompagne de frites ou de fried chicken au poulet fermier, croustillants à l’extérieur et fondants à l’intérieur. Tout est copieux et délicieux. Vous voulez un scoop ? Le nouveau boui-boui ouvre désormais le midi… et on s’en réjouit ! • Z.S.
Dumbo 64, rue Jean-Baptiste-Pigalle – 9e Mar-sam 12h-14h et 19h-22h30
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LA BONNE ASSO
Quand la cuisine rassemble Quartier Libre, c’est le nom de ce petit restaurant associatif tout juste installé dans la Goutte d’Or. C’est ici que, plusieurs fois par semaine, habitants du quartier, jeunes et moins jeunes, femmes et hommes, se retrouvent autour d’un bon repas. À 11h45, toute l’équipe se dépêche de terminer l’installation du repas. Car à midi, les portes s’ouvriront, et les premiers habitants du quartier viendront découvrir le menu du déjeuner préparé par leurs voisins volontaires pour mettre la main à la pâte. C’est ce qui fait la particularité de ce lieu, tenu par le Collectif Café Culture Cuisine, qui œuvre chaque jour à rassembler les voisins autour de la cuisine. Et ça fonctionne ! Menu thaï, libanais ou encore mexicain, les inspirations varient selon les jours et les préférences de chacun, avec des petits prix pour en offrir l’accès au plus grand nombre. Dans le jardin caché au fond de la salle, quelques radis, un fraisier et des aromates
survivent à l’hiver, en attendant impatiemment le temps où ils pourront être utiles en cuisine. Mais Quartier Libre n’est pas seulement un restaurant, c’est un lieu de vie et de partage. C’est une cuisine partagée par les habitants, d’abord, et mise à disposition de tous ceux qui ne peuvent pas cuisiner chez eux, afin qu’ils puissent repartir avec leurs repas de la semaine. C’est un espace pour enfants, aussi, avec des jouets, une petite bibliothèque et un canapé. C’est également un espace qui accueille des évènements, des concerts, et des ateliers organisés par les adhérents à l’association. Broderie, cookies… le point commun à toute ces activités ? La rencontre, le partage, la transmission. • S.S.
Quartier Libre Collectif Café Culture Cuisine 9, rue de la Charbonnière – 18e Du mardi au vendredi de 10h à 18h
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LA BONNE CANTINE
Communiqué
Les bons petits plats de Marguerite À deux pas de la place Saint-Georges se cache une adorable cantine à ne pas manquer. Bienvenue chez Marguerite, où l’on s’émerveille devant une flopée de préparations qui jouent des coudes sur le comptoir, et où d’alléchantes odeurs sortent de la cuisine ouverte pendant que de bons plats faits maison mijotent à petit feu. Prometteur. Chaque jour, deux plats sont proposés dont un végétarien. Gnocchi aux champignons, brocoli et amandes concassées ou bien boulettes de bœuf maison et semoule au jus épicé, sur place ou à emporter, tous les goûts sont parfaitement justes. Pour les plus pressés, on trouve aussi des sandwichs, salades (dont celle au penne complètes, pôtimarron rôti, graines de courge et pickles de carotte, notre préférée), ainsi que des soupes (goûtez le velouté navet et pommes de terre), bref, que du bon.
Marguerite n’est pas un de ces nouveaux restaurants à la mode comme les autres. Marion, passionnée du bien-manger, est convaincue des bienfaits des produits bio, locaux et de saison. Celle qui a tout quitté pour ouvrir son adresse en accord avec ses valeurs est particulièrement engagée dans la protection de l’environnement, si bien qu’elle propose des solutions zéro déchet avec une consigne pour la vente à emporter, des réductions quand on vient avec son propre contenant, et même des produits zéro déchet vendus en vitrine. Au petit-déj’, plusieurs menus s’adaptent à tous les estomacs, du simple expresso et tartine jusqu’au healthy bowl (flocons d’avoine, lait végétal, fruits frais et fruits secs), boisson chaude et jus. L’antre de la détente propose également un brunch à la formule unique bien copieux et hyper accessible (21 €). Aux côtés de Marion et derrière les fourneaux, Juliette concocte les victuailles qui mettent l’eau à la bouche, et livre « sa tarte au citron meringuée sensationnelle », d’après nos voisins de table… Et on vous confirme, elle est incroyable ! • S.S.
Marguerite 37, rue Notre-Dame-de-Lorette – 9e Tél. : 09 53 89 38 34 Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 16h Dimanche de 10h à 16h pour le brunch
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LA BONNE ÉTOILE
Les 1001 talents d’Axel Auriant ! S’il n’avait pas été comédien, il aurait été pizzaïolo. Et si ses pizzas avaient été à la hauteur de son charisme sur scène, on se serait réjoui de connaître la meilleure adresse de tout Paris. Du théâtre au petit écran, à 21 ans seulement, Axel Auriant a tout d’un grand. Il y a quelques années, le garçon se révèle dans le rôle d’un autiste à travers Une vie sur-mesure, un seul en scène inoubliable et percutant rassemblant deux de ses exutoires et passions : le jeu et la batterie, lui qui a commencé l’instrument à 4 ans et s’est amouraché du théâtre pour survivre à une rupture amoureuse lorsqu’il était adolescent. « La scène fut la plus belle rencontre de ma vie. Comme quoi, elle a bien fait de me larguer », nous confie Axel en souriant.
Depuis, il interprète un jeune homosexuel dans la série Skam en journée, et foule les planches du théâtre des Béliers Parisiens pour y interpréter un interne en médecine, une fois le soleil couché. Dans 1001 vies des urgences, le jeune médecin se prend d’affection pour la patiente de la chambre 7 à qui il va raconter, avec humour et sensibilité, des anecdotes de son quotidien dans le milieu hospitalier. Sur scène, Axel donne la réplique à une… marionette ! « Parfois, j’oublie que c’est moi, que c’est ma voix, et je me dis : “putain qu’est-ce qu’elle joue bien ce soir”, comme si je me laissais surprendre par une partenaire lambda. Il m’arrive souvent d’être touché en la regardant. C’est à la fois génial et troublant. » Ce rôle, bien que difficile, Axel a su se l’approprier avec justesse et authenticité, en utilisant ses expériences personnelles. « Avec
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Texte
la série Skam, par exemple, beaucoup de jeunes m’ont confié leur souffrance concernant leurs questionnements sur leur sexualité, j’ai appris à écouter et à mettre de la distance même si je suis touché. Cela fait partie des difficultés auxquelles un médecin peut être confronté. »
Zoé Stene Photos Naïs Bessaih
“Je grandis beaucoup à chacun de mes rôles parce qu’ils font évoluer ma vision du monde et mon rapport aux gens”
Des rôles qui font grandir l’acteur à une vitesse fulgurante, « parce qu’ils m’amènent des questionnements, font évoluer ma vision du monde et mon rapport aux gens. Que ce soit sur l’autisme, l’homosexualité ou mon rapport à la maladie, au corps, à la vieillesse, à l’amour et à la mort. ».
200 personnes qui ont réservé leur soirée pour venir voir la pièce dans laquelle je joue seul. Tu ne peux pas être épuisé quand tu vois ça. » Ça tombe bien, Axel Auriant a encore de nombreux projets théâtre, télé et ciné. On le retrouvera d’ailleurs en bad boy dans la série Nina, à la rentrée. • Z.S.
À la maturité impressionnante du jeune artiste se mêle une énergie et un talent saisissants dont on ne risque pas de se lasser. « Parfois je prends conscience, en direct sur scène, qu’il y a
1001 vies des urgences Théâtre des Béliers Parisiens Jusqu’en janvier 2020
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Very good fripe !
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LA BONNE ENQUÊTE
En écumant les rues de Paris, vous cherchez une alternative pour ne pas vous habiller comme tout le monde et vous optez donc pour les fripes, regorgeant de pièces ayant déjà vécus. Vous n’êtes pas seuls : depuis une dizaine d’années en Europe, les shops vintages se sont multipliés, en réponse au surplus de vêtements produits chaque année et aux cycles d’une mode toujours plus avide de la prochaine tendance. Le phénomène se traduit par l’éclosion de chaînes, grands groupes et autres franchises fripées au kilo qui tendent à proposer les mêmes pièces aux mêmes prix. Au risque d’être uniformes ? Il y a quelques années, on allait en fripe pour trouver LA pièce qui ferait fureur parmi la mare de vestes officier et sneakers identiques chinées auprès des multinationales. « Je fréquente les fripes depuis une dizaine d’années. Il faut vraiment fouiller pour tomber sur LA pièce cool, par contre ça vaut le coup : paradoxalement, tu fais une longue recherche dans beaucoup de sapes pour tomber sur un truc que tu adores et que tu paies trois fois rien », explique Sarah, 24 ans. « Au début c’était pour trouver des pièces uniques et inédites, que je couplais avec mes torchons de chez H&M et Zara », se souvient Masha, 24 ans également, qui remarque que les enseignes se sont multipliées : « Surtout les enseignes comme MAD Vintage, Épisode, Hippy Market… qui font de la seconde main “supérieure”, où ils remettent les sapes en état avant de les revendre à un prix pas toujours accessible. ».
Texte
Manon Merien-Joly
“Il faut fouiller pour tomber sur LA pièce cool, par contre ça vaut le coup : tu fais une longue recherche pour tomber sur un truc que tu paies trois fois rien” Comme Sarah et Masha, de nombreux aficionados se tournent vers les friperies, une tendance confirmée par l’Institut Français de la Mode : en dix ans, la proportion d’acheteurs de vêtements de seconde main a doublé et s’établit à 31 % des Français en 2018. Championne nationale environnementale (labels éco-responsables mis à part), la friperie fait figure de modèle compte tenu de notre mode de (sur)consommation actuel. Le circuit est efficace et bien rôdé : les vêtements déposés en bennes de tri sont collectés par des centres qui revendent ensuite en “balles” (de grands tas de textiles de plusieurs dizaines de kilos), en sacs ou au détail. Les vêtements récoltés sont alors achetés par les friperies qui se fournissent soit au kilo, soit au détail. La fripe a aussi son jargon : dans les balles de vêtements, on trouve la “crème”, le premier choix et le deuxième choix – les vêtements en moins bon état.
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LA BONNE ENQUÊTE
“Si on conserve une majorité de vintage, on a fait entrer quelques petits créateurs dans notre sélection.”
Commercialisant au kilo, on trouve les enseignes spécialisées comme Kilostock, Kiloshop et consorts, qui revendent ensuite au poids aux particuliers. Côté prix, pour calculer la marge des friperies, une rapide recherche sur Internet donne les tarifs des fournisseurs qui commercialisent leurs lots à partir de 0,20€ le kilo. À Paris, les friperies populaires appartiennent pour certaines à des groupes plus ou moins importants. Ainsi, Episode appartient à Gaïa, un grossiste néerlandais qui possède également des boutiques aux Pays-Bas, en Belgique et à Paris. Les friperies Kiliwatch, Kiloshop, Hippy Market, Culture Vintage et Vintage Standards sont pilotées par le grossiste Eureka Fripes dont l’entrepôt français est situé à Rouen, également présent à Sydney et Los Angeles. Une seule solution contre l’uniformisation, conséquence de la popularisation de la fripe : « il faut fouiller mais pour pas trouver ce que tu veux faut le faire, il y a tellement de pièces. Si tu trouves pas c’est que t’en as marre de fouiller ! », conseille Masha. « Pour les chemises, jeans, etc, j’adore Episod, Guerrisol et le Coffre, parfois je fais des tours à Kiliwatch et Freep’star mais j’aime de moins en moins, je ne sais pas si c’est les vêtements qui sont moins bien ou moi qui suis plus exigeante que quand j’avais 15 ans. » Car si la fripe est plus lente que les cycles de la mode, comment peut-elle se renouveler ? Mêler neuf et ancien : la bonne alternative ? Certaines boutiques choisissent de mêler fripe et jeune création, pour assurer un réassort et la présence constante de pièces désirables : « Si on conserve une majorité de vintage, on a fait entrer quelques petits créateurs
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dans notre sélection, explique Virginie, qui dirige la friperie Le Coffre, dans le 9e. C’est indispensable, on ne peut pas tout avoir en vintage. Par exemple, cet été, on a eu beaucoup de demandes de robes longues, il n’y avait pas assez de vintage. La seconde main concerne une petite partie de la population, on est obligés d’acheter un peu de neuf pour élargir notre clientèle. On chine un peu partout, même du vintage en neuf ! Par exemple des bleus de travail, des manteaux de style vintage que l’on achète à la sortie de l’atelier. » Contrairement aux friperies qui vendent au kilo, les autres shops vintages effectuent leur propre sélection. Selon Virginie, c’est toute leur valeur ajoutée : « On va dans des centres de tri, on trie nous-mêmes. Ce sont des pièces bien entretenues, de bonne qualité et qui nous parlent. Les gens jettent à la benne, ça ne coûte rien aux gens qui les récupèrent. Ce qui coûte, c’est le tri, le transport, l’entrepôt, le stockage. Nous, on sur-trie en plus par-dessus : il y a non seulement le prix au kilo que nous on paie, et notre tri : notre temps et notre savoir-faire. Ça nous coûte plus cher. Dans un centre, lorsqu’on achète en balle, ça coûte un certain prix et quand nous on souhaite trier, le centre nous facture en plus. Même s’ils disent qu’il n’y a que la crème dedans, c’est leur vision à eux – il y a souvent des pièces has-been ou pas assez recherchées. Donc ils nous font payer la crème, un certain prix (ça n’est pas le même que le reste) et nous font payer le tri plus cher encore. » Le Coffre, à l’instar d’enseignes comme Mad Vintage, mêle donc le neuf à l’ancien pour satisfaire l’ensemble de la clientèle. Et le procédé ne se limite pas aux boutiques de
prêt-à-porter classiques : certains créateurs prestigieux comme Marine Serre se fournissent dans les fripes pour mettre au point leurs collections. L’hybride entre vintage et pièces de petits créateurs, le futur de la mode responsable ?
Guerrisol 21, boulevard de Rochechouart – 9e Le Coffre 62, rue Rochechouart – 9e La Textilerie 22, rue Chateau-Landon – 10e Adöm 56, rue de la Roquette – 11e Zach & Sam 13, rue Clauzel – 9e Chezel Vintage 59, rue Condorcet – 9e Fanny Miami 41, rue Jules Vallès – Saint-Ouen
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LE BON SHOPPING
Vite, 1.
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1. Appareil photo instantané Canon - Zoemini S - 169 € 2. Walk - T-shirt la belle vie vanille - 40 € 3. Box Walkman et cassettes - La Toile sur Ecoute - 69 € 4. Enceinte Harman Kardon - Citation One - 199 € 5. Pochette Flo Champagne - MAGNETHIK - 80 € 6. Enceinte - JBL Pulse 4 - 249 € 7. Swatch - Skinelli - 170 € 8. Carnet vierge Gallimard - Le Bonheur fou - 12,90 € 9. Zespa - modele ZSP7 NUDE - 295 € 10. Totebag le Bonbon - lionel@lebonbon.fr - 10 €
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! u a e d a un c 27
©Lou Anna Ralite
LE BON HOROSCOPE
BÉLIER
GÉMEAUX
LION
Si au mois de décembre, pendant le vent glacé/ Tu ne peux pas prétendre, aimer l’an achevé/ Surtout reste tranquille, fonce direct dans ton pieu/ C’est Netflix and Chill, que tu sais faire le mieux. Eh ouais, poésie là ! On finit l’année en grande pompe ! Après n’allez pas juger ma prose, laissez-moi penser que j’ai un minimum de talent, c’est la fin de l’année, tout le monde doit être gentil.
Les vacances vous paraissent loin ? Vous avez envie que ces journées de travail passent plus vite ? Alors mettez en place des astuces simples mais imparables pour en faire le moins possible tout en ayant l’air productif, comme marcher vite dans les bureaux ou soupirer fort devant votre écran… Vos supérieurs seront ravis, vos collègues vous jalouseront et votre santé mentale se portera comme un charme !
Si vous êtes arrivés jusque-là, c’est qu’il y a 3 cas de figure : vous ne lisez que moi et ça me flatte bande de coquins, vous êtes un lecteur assidu du Bonbon et on vous enverra votre badge du fan club, ou bien vous attendez que je vous annonce quelque chose d’important pour votre avenir. À ça je réponds : vous avez sonné à la mauvaise porte, je sais même pas mettre un réveil à l’heure le matin alors gérer votre vie…
TAUREAU
CANCER
VIERGE
Interro surprise, vous en êtes où niveau cadeaux ? Oui bon tout dépend de quand vous allez lire ça : si c’est début du mois, il serait temps de s’activer parce que je ne vous fais pas confiance et ça serait dommage de décevoir votre petit neveu Billy. Après si vous êtes organisés, que tout est prêt depuis septembre, je vais pas vous féliciter pour autant, vous êtes juste des malades de l’organisation, détendezvous un peu.
Aaah la fin de l’année, ce merveilleux moment pendant lequel on fait le powerpoint de nos accomplissements en se promettant de faire encore mieux (ou pire, vous avez le droit d’être des gens étranges) l’année suivante ! Plus de sport ? Moins de séries en boucle ? Dites-vous juste que quoi que vous fassiez, il y aura toujours un petit coin d’horoscope pour vous juger à tout bout de champ. À l’année prochaine.
Il y a un point sur lequel vous devez vous inquiéter : le réveillon. Cette angoisse de ne jamais savoir ce que l’on fait, cette recherche de la meilleure soirée ou pire, cette gêne que l’on ressent à ne pas vouloir le faire avec sa famille parce qu’on est jeunes et cons et qu’ils sont vieux et fous. Écoutez votre cœur, de toute façon le 1er on n’aura aucune nouvelle de vous car le réseau sera à nouveau saturé.
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Décembre 2019
par bill@lebonbon.fr
BALANCE
SAGITTAIRE
VERSEAU
Ça y est vous commencez à vous sentir joyeux et l’esprit détendu… pas de panique, c’est l’esprit de Noël qui arrive. Vous allez vous taper des crises d’émerveillement devant des guirlandes, dire « ah ça serait bien qu’il neige le 25 », regarder des films romantiques, boire une boisson chaude devant votre fenêtre, le regard niais, avec votre plaid sur les épaules. Quel magnifique programme.
Vous avez tenu jusqu’à décembre pour faire votre crise du citadin excédé qui veut s’exiler à la campagne. Alors oui c’est super, parleznous de vos envies de grand air, des résolutions pour la nouvelle année pour vous sentir mieux et enfin « vous mettre au vert » ! Arrêtez de vous voiler la face les Sagittaire, vous êtes une bande de gens qui naissent directement à l’âge de 42 ans c’est pas possible autrement.
Vous aimez quelqu’un mais vous n’osez pas lui dire ? Ça tombe bien il fait exactement la même chose de son côté, quel hasard ! Donc il s’agirait peut-être de passer à la vitesse supérieure, ça va pas se faire tout seul. Après je sais, vous allez me dire qu’on est loin de la Saint-Valentin… j’essaie juste de tous vous caser d’ici là et d’arrêter une bonne fois pour toutes de vous parler de problèmes de cœur.
SCORPION
CAPRICORNE
POISSONS
Nous y voilà, la fin de la décennie. Au revoir les “années 10”, merci d’être passé, c’était cool ! Si vous deviez retenir une seule chose, ça serait quoi ? Vos accomplissements ? Vos échecs ? Vos amours ? Vos déceptions ? Que nenni, ditesvous que vous avez démarré cette décennie sans trop savoir quoi faire, mais au moins vous avez tenu le coup. À tous les génies de l’improvisation, gardez cette ligne de conduite.
Voilà le sprint final et les Capricorne sont partis à toute vitesse ! Ayant parfaitement esquivé les différents obstacles de 2019, ils vont franchir la ligne d’arrivée vers 2020 sans trop d’embûches ! Une bien belle course mon cher Thierry… mais que vois-je au loin ? ! Oh non, ils vont faire la blague du « à l’année prochaine » à quelqu’un qu’ils vont voir le 31 à 23h50. C’est dur de tomber si proche du but quand même.
Il était prévu que j’annonce que les Poissons avaient un peu tendance à se plaindre tout le temps, pour ensuite enchaîner sur une morale bancale. Mais c’est à ce moment qu’une étoile filante est passée dans le ciel et a fait disparaître mes pensées négatives ! Alors joyeux Noël mes Poissons ! Paix et sérénité pour vous et vos proches ! Que l’année se finisse bien, il y aura forcément un truc à vous reprocher en 2020.
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Une cou v, un mariag e, un voya ge, une décenn ie. Très bo nne diz aine à venir Lélo ! G.
Jeune duo de musiciens Coeurs Fou disponible pour barmitzvah, anniversaires, EVG. Toute demande à bill@lebonbon.fr
go : Ines, Hu À papa, voir ’a d e c n a quelle ch otre n s an dan eu mam tes u to à e sé vie… Pen s au ie rt a ans p les mam ciel. Lisa
2020 devraît être un très bon cru. À la vôtre
À ma mina chérie Je t’aime Zoé
Cherc he pla ces pas c hères pour les 1 /4 de fin al du PS G. (si il y a un m iracle en 20 20)
Merci pour cette belle année auprès de vous les Bonbons ! Je vous attends à Marseille ! Love Juliette
Adieu 2019 et vive 2020 !
Ben, tu resteras dans nos cœurs pour toujours ! Diane et Jade, on est avec vous <3
faut Dans la vie faut , er ch lâ n rie à la er s’accroch espérant en e ch an br te pas pè qu’elle ne
c Recherche un me mortel (à pecho sous i) la branche de gu Naïs
) l, Noë granny ( eux Joy one L. trice, c m à Si idèle le -mère f nd e a un gr elle et b m Cle
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