Le Bonbon - Paris Centre - Mai 2022

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ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!

PARIS CENTRE

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Mai 2022 - n° 133 - lebonbon.fr


Photographe : Thomas Reka Modèle : @carlcillard

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Edito Confiseur

Jacques de la Chaise

Directrice Générale

Christine Turk

Directeur Artistique

Tom Gordon

Office Manager

Quentin Mercier

Assistante

Kova

Rédactrice en Chef

Rachel Thomas

Journaliste Nuit

Sarah Sirel

Graphiste

Antoine Mercier Elise Turben

Secrétaire de Rédaction

Lucas Javelle

Rédacteur·rice·s

Morgane Espagnet Sarah Sirel Zoé Stène Lila Delafausse Lucille Bion

Stagiaire

Zephir Barouk Victoria Blochet Maria Sumalla Pauline Pinoy

Social Media Manager

Marilou Therre

Photographe

Thomas Reka

Directeur Commercial

Nicolas Delmatto

Directrice de Clientèle

Aude Gerlat Camille Garicoitz

Chef de publicité junior

Renaud Deschamps

Chef·fe·s de Projets

Anouchka Broche Chloé Decombes Pierre de la Chaise Quentin Lafosse

Conceptrice-Rédactrice

Gala Fernandez

Chef des Ventes terrain

Benjamin Haddad

Culture et Partenariats

Frederic Benaim Charlotte Ellès

Commercial terrain

Antoine le Bris Shani Ratsami

Responsable Digital

Florian Yebga

Chefs de Projets Digital

Mathieu Oltra

Responsable Vidéo

Thomas Meunier

Journaliste Vidéo

Raphaël Breuil

Stagiaire Vidéo

Agathe Robino-Leray

Réalisateur et monteur

Lucas Javelle

Monteur Vidéo

Tahys Adele

Contact

Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49 SAS Le Bonbon 15, rue du Delta – 9e SIRET 510 580 301 00040

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En ce joli mois de mai, faisons évidemment ce qui nous plaît, et surtout, n’oublions pas de célébrer notre cher voisinage, puisque c’est officiellement la Fête des voisins le 28. Oui, rendons un vibrant hommage au voisin du dessus, dont on a l’impression qu’il héberge un élevage de poneys tant son parquet craque et joue du tambour. N’oublions pas non plus le voisin du dessous, qui lui aussi pense que vous élevez des poneys… « Mais non, pas du tout monsieur, c’est juste qu’on a oublié d’enlever nos chaussures… » Rendons également un vibrant hommage à la voisine de palier – vous savez, l’étudiante –, qui transforme chaque week-end son appart en boite de nuit et qui brame approximativement avec ses potes les tubes intemporels de la chanson française. Et puis il y a le voisin invisible, un vrai fantôme celui-là, on le voit une fois par an, il ne dit jamais bonjour. Tout le contraire du voisin bavard, qui vous coince en bas des escaliers pour vous parler pendant de longues minutes des détails (souvent) insignifiants de sa vie. Mais la mention spéciale revient à la voisine coquine, dont la bande-son ressemble aux bruitages d’un film pour adultes… Enfin, un immeuble ne serait pas complet sans le·a voisin·e commère, toujours prêt·e à épier le moindre de vos faits et gestes, un·e véritable œil de Moscou celle ou celui-là. Tout ceci crée votre petit monde qui s’appelle le vivre-ensemble. Cependant, n’oubliez pas que le must du must, c’est d’avoir un·e voisin·e BONBON à souhait ! Mikado



Mai 2022

© Mathieu Zazzo

Sommaire

le bon spot

Shot méditéranéen

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la bonne foire

Dessine-moi une expo

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la bonne adresse

Un été givré

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la bonne expo

Réclamer la terre

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la bonne expérience

L’Europa Expérience au cœur de Paris

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le bon resto

Alliances mets et glaces

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la bonne étoile

Selah Sue : « J’ai l’impression d’être une nouvelle personne »

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Où sont les femmes ?

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la bonne enquête 3


A.S.O. 2022 - CRÉDIT PHOTOS : A.S.O. / JACVAN / THAT CAMERAMAN / A. BREBANT / F. BOUKLA / D. WHEELER / SPORTOGRAPH

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NT = SPRI E= PIQouUen relais) M Y L O (seul

m+ 500 + m 1500

m+ 20 k + m 40 k

5 km m 10 k

#TriathlonParis


Bon timing

© Eva-Katalin

On se protège du bruit avec 1001 fenêtres Même si le printemps est là, attention aux chutes de températures et au bruit environent. Le simple vitrage ne suffit plus ! Rassurez-vous, on a la solution : les fenêtre à l'ancienne en bois de 1001 fenêtres. Meilleur matériau pour l'isolation thermique et acoustique, le bois est chaleureux et écologique. Alors pourquoi ne pas l'adopter immédiatement ? 1001 fenêtres vous propose également des portes, des volets et des stores… vous avez l'embarras du choix. 1001 fenêtres 71, rue Condorcet – 9e Tél : 01 45 33 03 86 1001fenetresparis.com

© Unsplash

On s’émerveille à la 193 Gallery Pour célébrer le printemps comme il se doit, la 193 Gallery revient sur le devant de la scène culturelle avec une exposition aussi colorée qu’engagée. 8 artistes ivoiriens ont pris possession des espaces pour nous immerger dans la trépidante Abidjan. On y découvre tour à tour la vie urbaine, la nature et la connexion humaine, notamment à travers la surprenante installation d’une forêt de cocotiers imaginée et travaillée par l’artiste Jean Servay. Une merveilleuse manière de s’initier à l’art contemporain africain. 193 Gallery 24, rue Béranger – 3e

On fait une bonne action Du 5 au 8 mai, le Secours Populaire lancera sa 1e édition parisienne de Solid’Art. L’idée ? La mobilisation de 110 artistes au Carreau du Temple pour récolter un maximum de fonds et permettre aux enfants défavorisés de partir en vacances cet été. Au fil de cette immense exposition solidaire, les visiteurs pourront rencontrer une sélection d’artistes reconnus ou émergents et admirer 1 500 œuvres présentées… pour tous les budgets ! Une incroyable occasion de soutenir l’association et, pourquoi pas, commencer une collection. Solid’Art - Carreau du Temple 4, rue Eugène Spuller – 3e Du 5 au 8 mai 2022 Entrée libre

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le bon spot

Communiqué

Shot méditéranéen

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C’est par une douce soirée de primptemps, errant gentiment dans notre quartier préféré, que nous sommes happés par des odeurs enivrantes et une musique entraînante. Dans la petite rue du Roi-Doré, une jolie terrasse en bois longe la baie vitrée de Salon, un restaurant à la délicieuse cuisine méditerranéenne maison. C’est décidé : on se régale ici ce soir, sans hésitation. Avec ses luminaires tout droit venus des Cyclades, ses épices sur les étagères, ses pierres apparentes, son mur à la couleur de terre battue et son grand bouquet floral au plafond… Salon donne le ton. Celui qui caractérise les paillotes de bord de mer dans lesquelles on se sent à la fois dépaysés et « comme à la maison ». À la carte, tout nous donne sacrément envie. « Vous allez voir, quoi que vous preniez, vous allez voyager ! » nous lance Maxime, le tenancier. Nos papilles s’agitent, on veut tout goûter. On commence notre épopée culinaire avec l’Odyssée : un carpaccio de bar arrosé d’une marinade à l’orange et au gingembre, pimpé de pickles de radis, saupoudré de grenades et de sumac. Une tuerie ! « On se fait livrer tous les matins des produits français pour leur majorité. Non seulement tout est extrêmement frais, mais en plus ça nous évite de gaspiller. » Aussi bon qu’engagé ? C’est sûr, on continue sur notre délicieuse lancée avec le fameux shawarma (« le meilleur de Paris », promet le patron) dont l’agneau a été mariné dans une sauce secrète avant d’être grillé, puis arrosé d’une sauce tahini, accompagné d’une aubergine poêlée ainsi que d’une salade de choux assaisonnée d’une vinaigrette menthe-citron. Le plat est à la hauteur de sa réputation : tout simplement CA-NON. Et parce qu’on ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin, on craque pour le poulpe grillé au sudjuk (chorizo de bœuf arménien), légumes au sésame, sauce chraimeh (une sauce tomate épicée infusée au combava) et figues. Incroyablement goûtu et fondant. On veut en savoir plus sur les inspirations du

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patron : « J’ai beaucoup voyagé en Asie, j’y ai découvert des saveurs incroyables et des associations invraisemblables, ça m’a ouvert l’esprit sur les saveurs explosives et tranchées. J’avais envie que tout ce qu’on propose ait beaucoup de panache. » Pari réussi pour le passionné ! Vous l’aurez compris, Salon est le spot où se régaler en bord de Méditerranée, sans quitter le Marais. Si vous nous cherchez, vous savez où l’on est en train de manger…• Z.S Salon 3, rue du Roi-Doré – 3e Tél : 01 40 27 85 31


la bonne foire

Bande dessinée, illustration, roman graphique, caricature, animation… Depuis 15 ans, le printemps parisien se met au rythme du dessin contemporain. Considéré comme le plus grand salon au monde, Drawing Now Art Fair représente une occasion unique pour les amateurs, curieux, passionnés et collectionneurs, de découvrir des artistes innovants, ceux-là même qui seront exposés au sein des plus grands musées dans quelques années. Pour ce 15e anniversaire, le dessin se dévoile donc sous toutes ses formes, avec une forte présence de l’aquarelle réinventée. À ne pas manquer ! 8


Dessine-moi une expo « Suffisamment riche pour apporter une diversité d’approche à l’art, mais suffisamment humble pour ne pas intimider, le dessin représente une merveilleuse porte d’entrée dans l’univers d’un artiste », nous confie Carine Tissot, la directrice du salon. C’est dans cette optique que, parallèlement au parcours classique réunissant 72 galeries internationales et plus de 300 artistes, des performances rythmeront la foire. En effet, Hyperdrawing placera le dessin au sein de l’espace réel de l’exposition animée par le corps de l’artiste ; un joli programme performatif rendant le dessin plus vivant et participatif que jamais. À cette occasion, on se plongera avec bonheur dans le travail des artistes Sol LeWitt, François Morellet et Eric Snell. L’idée ? Regarder le dessin en action et comme action.

Outre le secteur général, on pourra également déambuler dans 2 secteurs plus spécifiques, dont “Process”, qui nous permettra de découvrir des artistes qui ont décidé d’engager le dessin dans un parcours expérimental en allant vers d’autres langages, comme la vidéo, l’architecture, ou encore la poésie. « Dans ce second secteur, on souhaitait s’intéresser au dessin dans toutes ses formes et comprendre comment il interagissait avec les autres pratiques », nous explique Joana P. R. Neves. Bien sûr, on pourra également compter sur de nombreux talks et rencontres pour venir pimper notre visite. Voilà donc une belle opportunité de découvrir le meilleur du dessin contemporain international dans un cadre intimiste et convivial ! • Z.S Drawing Now Art Fair Carreau du Temple 4, rue Eugène-Spuller – 3e Du 19 au 22 mai 2022

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la bonne adresse

Communiqué

Un été givré !

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Ça y est ! L’hiver est bel et bien terminé, et l’on se fait une joie d’accueillir l’été comme il se doit. Pour fêter ça, rien de mieux que de s’octroyer une petite dégustation sucrée à la Paleteria. Ouvert il y a quelques années à 2 enjambées de la rue des Rosiers, cette adresse brésilienne est là pour mettre du soleil dans nos journées parisiennes. Au menu : 44 douceurs glacées toutes plus délicieuses les unes que les autres. Quoi ?! Ne me dites pas que vous ne connaissiez pas ?! À la minute où la chaleur estivale commence à se faire sentir dans la capitale, une adresse nichée dans le centre de Paris se remplit petit à petit… et pour cause : il y a quelques années Sylvia revient du Brésil avec une idée, celle proposer aux Parisiens des glaces et sorbets artisanaux 100% naturels, aux goûts à la fois classiques et originaux. Ici, exit l’industriel. « On fabrique tout nous-mêmes en famille dans le Var, avec de vrais fruits, sans conservateurs, sans colorants, sans additifs et très peu de sucre. D’ailleurs, tous les sorbets sont vegans. » Le must ? Leur taille XXL ! Côté parfums, les Parisiens en manque de dépaysement adoreront s’aventurer vers des saveurs surprenantes telles que la glace dattes et fleur d’oranger ou le rafraîchissant combo pastèque-citron vert. Vous fonderez également pour la glace fruit de la passion au cœur de lait concentré. Les plus gourmands opteront pour la glace Oreo, beurre de cacahuète ou encore celle au chocolat blanc coulant enrobé de matcha. Mais notre coup de cœur de l’été va définitivement au sorbet salade de fruits, qui laisse transparaître tous les incroyables fruits de ce cocktail vitaminé. Notre péché mignon à l’heure du goûter ? L’authentique açai bowl brésilien à la pulpe d’açai tout droit venue d’Amazonie. « J’ajoute un petit peu de sirop de guarana, quelques fruits selon mes inspirations et du granola. ». Impossible, pour les aficionados de pause salée, de ne pas craquer pour les petits cheese breads à arroser d’un jus au fruit de caju. « Tous

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ces goûters sont exactement comme ceux qui ont bercé mon enfance à Campinas. » Et comme on est curieux d’en découvrir plus sur la culture culinaire de notre gentille glacière, on fait le plein de douceurs exotiques dans le délicieux corner épicerie de la boutique. Ici, on vient chercher de quoi faire chavirer nos papilles et pimper nos petits plats avec de l’huile de dende et/ou des sauces pimentées. Alors, vous attendez quoi pour choper votre bonheur glacé et aller vous poser sur les quais ? • Z.S La Paleteria 4, rue des Écouffes – 4e Tél : 09 51 99 19 92


le bon en arrière

Hôtel de Ville

1907

2022 12


la bonne expo

© Amakaba × Olaniyi Studio

Réclamer la terre Dans un contexte d’urgence climatique, l’exposition Réclamer la terre du Palais de Tokyo s’impose comme un élan d’espoir. Au total, 14 artistes autochtones nous font voir la condition de la terre autrement. Renouer avec la nature à travers l’art, voilà la promesse de l’expo.

© Solange Pessoa, Catedral

Comme à son habitude, le Palais de Tokyo a installé un véritable parcours – presque initiatique – où l’on peut déambuler d’œuvre en œuvre. Peinture, sculpture, vidéo, ambiance sonore… Les œuvres entrent en résonance les unes avec les autres et transforment notre appréciation de la terre, de la nature et de tous les êtres qui les composent. Cette attention portée à la nature se retrouve dans les matériaux utilisés dans l’exposition. Les débris sont upcyclés, et transformés en véritables œuvres d’art.

© Asinnajaq, Rock Piece

Tous les artistes exposés ont un point en commun : ils chérissent notre Terre. Pour eux, nous faisons corps avec elle – littéralement. Le merveilleux chapiteau « Nono : Soil Temple » d’Amakaba et Olaniyi Studio se présente à nous comme un temple des temps nouveaux. Des tissus de couleur corail sont tendus et forment un espace chaleureux et spirituel. On a l’impression de respirer à nouveau. Finalement, cette exposition nous aide à réfléchir sur nos pratiques économiques et culturelles, et il semblerait bien que nous gagnerions beaucoup à nous inspirer des modes de vie autochtones. Exposition Réclamer la terre Palais de Tokyo 13, av du Président Wilson – 16e Du 15 avril au 4 septembre 2022

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la bonne expérience

L’Europa Expérience au cœur de Paris

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Comment fonctionne l’Union Européenne ? Comment sa politique et son financement affectent-ils un musicien, un policier, un universitaire, un danseur ? Que se passe-t-il en ce moment au Parlement européen et à la Commission européenne ? Tant de questions auxquelles répond Europa Expérience Paris à travers différents jeux et expériences. Suivez le guide, c’est parti ! Via un parcours multimédia, des installations en réalité augmentée et un cinéma immersif à 360°, petits et grands pourront découvrir l’Union Européenne de manière ludique et interactive. Prenez place dans le cinéma pour un panorama de la politique et de l’histoire européennes ou glissez-vous dans la peau d’un député européen le temps d’un jeu de rôle ludique et instructif. Notre expérience préférée ? Le jeu de rôle qui simule une procédure de prise de décision au niveau européen sur deux propositions fictives de législation. Comment cela affectera-t-il votre vie quotidienne et votre travail ? À vous de voter… Quoi qu’il en soit, vous sortirez d’Europa Expérience Paris complètement transformés !

Pour terminer votre visite, on ne peut que vous conseiller de vous arrêter à la cabine photo pour sauvegarder et partager un souvenir avec vos amis. Et si vous n’avez pas de projet pour le samedi 14 mai, venez profiter de l’évènement d’ouverture à la place de la Madeleine. L’Europa Expérience vous accueillera avec un espace détente, des DJ’s, un food truck, et bien plus. On se croisera peut-être là-bas, qui sait ? Europa Expérience Paris 28, place de la Madeleine – 8e Entrée libre et gratuite www.paris.europa-experience.eu

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le bon resto

© Pierre Monetta

Communiqué

Alliances mets et glaces

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Alain Ducasse, l’un de nos chefs français préférés a encore frappé ! Il y a quelques mois, il a installé, au 1er étage de son comptoir de chocolat et de glace de PalaisRoyal, le Salon des Manufactures, un restaurant où se rencontrent tous ses savoirs-faire. Une délicieuse expérience à vivre sans retenu !

© Philippe Vaures Santamaria

le chef Alessandro Lucassino, et subtilement accompagnées par l’un des parfums de La Manufacture de Glace Alain Ducasse tel que le chou-fleur rôti, cascara de café granité cascara-citron. L’après-midi s’annonce des plus savoureux avec un afternoon tea mêlant plat salé et plat sucré, le tout accompagné d’une boisson chaude et d’un généreux soufflé au chocolat. Tous les jeudis soirs, le restaurant accueille un afterwork feutré et raffiné, qui nous régale de bouchées à déguster du bout des doigts, ainsi que d’une sélection de petits plats à partager. On craque pour la daurade marinée, fenouil et agrumes confits, accompagnée de son sorbet pamplemousse & vermout, ainsi que pour le pain vapeur asperges vertes et pistache, sorbet pistachewakame. Un joli moment gustatif arrosé des cocktails créations du barman.

Voilà un lieu intime et chaleureux où les amoureux du bon et du beau se sentiront comme des poissons dans l’eau ; joliment décorée et hautement confidentielle, cette table vous offrira un moment à la fois délicieux et original, confortablement installé parmi une partie de la collection personnelle de cristal, de moules en cuivre et de vaisselle du chef. L’idée de ce nouvel établissement ? Nous proposer l’alliance étonnante de la glace avec une cuisine délicate et élégante. La promesse : une expérience gustative intense et inédite. Au menu, des recettes de saison aux notes végétales parfaitement exécutées par

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Mais les plus gourmands d’entre nous se jetteront sans aucun doute sur le brunch dominical. L’occasion de se faire de belles tablées avec une profusion de mets glacés, salés et chocolatés ! D’ailleurs, on est devenus totalement accros à la glace vanille noyée de café, garnie de praliné noisette et de crème légère. Un endroit comme on les aime, à l’atmosphère intimiste, où les produits sont sublimés et où l’on adore se régaler ! À tester illico. Le Salon des Manufactures 11, rue des Petits-Champs – 1er Du mercredi au dimanche Déjeuner de 12h à 15h Goûter de 15h à 19h Tél : 01 55 35 02 15


la bonne étoile

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Texte : Sarah Sirel

Images : Mathieu Zazzo


Le grand public l’a découverte en 2011 à l’époque de son premier disque et de son tube « Raggamuffin ». 3 albums plus tard, la belge Selah Sue continue de faire danser, de mettre des mots sur ses maux et d’aborder des sujets qui comptent. L’artiste engagée dans la lutte contre les problèmes de santé mentale publiait en mars dernier Persona, son nouvel opus qui mêle soul et r’n’b et qui n’a pas fini de faire vibrer. Elle sera sur la scène de We Love Green samedi 4 juin.

Selah Sue : « J’ai l’impression d’être une nouvelle personne » Comment ça va ? Quel est ton état d’esprit après la sortie de Persona ? Je suis sur un nuage, un très haut nuage ! L’album est si bien accueilli. J’appréhendais qu’après autant de temps les gens ne me comprennent pas, qu’ils ne soient pas intéressés ou que les chansons ne soient pas assez fortes, mais au final tout va très bien et je suis très reconnaissante. On peut aussi enfin remonter sur scène, revivre notre vie… On a fait des shows pendant la pandémie avec des gens masqués et on ne ressentait pas l’énergie de la même manière, maintenant on voit vraiment l’émotion sur les visages. On a un nouveau show avec des choristes et 8 personnes sur scène, une grosse énergie, des chorégraphies et on a hâte de tourner.

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Dans Pills, tu parles de ton addiction aux antidépresseurs. Comment est née cette chanson ? Chaque chanson de mon album est écrite à partir d’une personnalité différente, d’une voix différente. C’est basé sur une thérapie que je suis avec mon thérapeute appelée le Voice Dialogue, il s’agit d’apprendre à explorer et à accepter toutes les différentes parties de soi. Pills a pour sujet les antidépresseurs parce que j’en ai pris de mes 18 à mes 32 ans, c’est hyper long. Dans cette chanson je pèse leur côté positif et leur côté négatif. Positif : ça m’a donné une vie équilibrée. Négatif : ça m’a bloquée émotionnellement, spirituellement et ça a bloqué ma créativité. Alors après l’avoir écrite, j’ai décidé d’essayer à nouveau


la bonne étoile d’arrêter d’en prendre, et désormais ça fait 7 mois que je ne prends plus aucun antidépresseurs. Tout est nouveau, je suis beaucoup plus créative, j’adore la différence et ces nouvelles sensations que je découvre ! Ce qui est intéressant avec ce morceau c’est qu’on pourrait penser que c’est une chanson de plus sur la drogue et la fête alors que c’est sur les antidépresseurs et ma lutte avec ça, c’est hyper sérieux. Comment as-tu réussi à arrêter ? J’y suis allée doucement, j’ai fait de la méditation, de la musique, j’en ai beaucoup parlé, le Voice Dialogue m’a beaucoup aidée… Je suis aussi en train d’expérimenter les psychédéliques, des champignons connus sous le nom de champignons magiques. C’est légalisé au Canada en tant que thérapie, ce n’est pas prouvé scientifiquement mais ils disent que ça crée de nouvelles connexions dans ton cerveau. C’est hyper intéressant et j’ai l’impression d’aller mieux depuis que j’en prends. Je fais du microdosage, c’est peut-être un placebo mais peu importe, je me sens bien avec alors pourquoi pas.

« Je crois vraiment que ma trentaine sera meilleure que ma vingtaine » Comment vit-on avec autant de personnalités différentes ? Certaines sont-elles plus fortes que d’autres ? Tout le monde a de nombreuses personnalités et certaines sont encore inconnues. Je continue encore d’en découvrir ! Nous existons tous dans plus de 200 personnalités et elles veulent tous prendre le contrôle. Dans mon cas c’est mon autocritique le pire, il me répète « tu n’es pas assez bien, tu n’es pas assez intéressante », etc. Et la bonne nouvelle c’est que maintenant que je sais que ça fait partie de moi et qu’il ne dit pas la vérité, je peux mieux le contrôler et le ranger dans un coin quand il me dérange. Le but est de devenir le maître de tous les différents moi pour pouvoir choisir celui qui prend le contrôle, parce que dans le passé, c’est eux qui ont pris le contrôle sur moi. C’est le but de la thérapie. Tu en as une préférée ? Bien sûr, la personnalité préférée est toujours celle que tout le monde aime. La plus solaire, celle qui vit dans l’instant présent, qui profite de la vie, qui trouve des solutions aux problèmes… C’est celle que j’aime le plus, mais j’ai aussi besoin d’aimer mon moi mélancolique, mon moi apathique, mon moi critique… Ce n’est pas facile, c’est un long travail.

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Ton dernier album date de 2016. En quoi, à part l’arrêt des antidépresseurs, es-tu différente aujourd’hui ? Qu’est ce qui a changé ? Tout a changé, j’ai l’impression d’être une nouvelle personne, et j’ai l’impression que c’est le cas pour nombre d’entre nous depuis le coronavirus. Beaucoup de monde s’est vu être obligé de faire un travail sur soi et c’est une nouvelle ère désormais. C’est mon cas. Parce que j’ai une nouvelle vie, des nouvelles musiques, une nouvelle énergie, j’ai deux enfants, je suis une mère maintenant. J’ai l’impression d’avoir beaucoup changé mais de la meilleure des manières. Je crois vraiment que ma trentaine sera meilleure que ma vingtaine. Avoir des enfants, ça t’a aidé dans ton évolution ? Sans aucun doute. Devenir mère m’a donné confiance en moi, confiance en mon corps après avoir porté mes deux garçons, et confiance en ma force naturelle car j’ai allaité pendant deux ans et ça demande beaucoup d’énergie. Mais je l’ai fait pour eux. Sans compter l’amour que ça t’apporte, la dimension supplémentaire de donner la vie, de les nourrir et de les aimer, c’est très fort.

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Un mot à dire aux personnes sous antidépresseurs ? Je dirais qu’il est important de ne pas se perdre, d’avoir des gens qui vous soutiennent et d’en discuter autour de vous. Je crois que j’en ai pris pendant trop longtemps parce que quand ça va dans ta vie, tu ne veux pas arrêter au cas où ça te ferait retomber et quand ça ne va pas, tu te dis que ça ne ferait qu’empirer. Ce n’est jamais vraiment le bon moment, et c’est pour ça qu’il m’a fallu si longtemps pour trouver des alternatives. À chacun son moment, il faut savoir quand il est temps, j’avais déjà essayé d’arrêter 4 fois sans succès et c’est la première fois que j’y arrive vraiment. Pour moi c’est grâce au confinement, parce que je n’avais rien à faire et nulle part où je devais être, donc je pouvais prendre le risque d’échouer.

Persona de Selah Sue (Because) En concert samedi 4 juin à We Love Green (Paris)


la bonne enquête

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35% de femmes pour 65% d’hommes, toutes disciplines et communes confondues. Ce sont les chiffres publiés par des universitaires bordelais* dans une enquête sur le genre dans les activités sportives. En salle comme dans les sports collectifs, l’homme est omniprésent, alors que la femme se fait toute petite. Pas assez d’espace, de temps, sports trop connotés masculins… Pourtant, certains lieux parisiens décident de rebattre les cartes en donnant leur place aux femmes dans le sport, et les cours qui leur sont dédiées sont pris d’assaut.

Quand les femmes entrent sur le terrain ! Dimanche midi, rue de Clignancourt, à deux pas de Barbès, le cours de boxe que dispense Céline au Cercle Boxing va commencer. Sur la quinzaines d’inscrits, seulement un homme. Chacun enfile ses sous-gants, et c’est parti pour 50 minutes de workout alternant entre boxe et bootcamp. « Dans la salle sombre, c’est toi face à ton sac de frappe et c’est tout. On ne voit pas les autres, on ne regarde pas ce qu’ils font, personne n’est là pour juger, simplement se défouler et faire sortir tout ce qu’il s’est mal passé durant ta semaine », résume Morgane, à qui ces séances permettent de se vider la tête. « La salle sombre, c’est peut-être une des raisons qui attire les filles ici, songe Soraya dans les vestiaires. Parce qu’on ne ressent aucun jugement ni regard sur nous, et ça, ça change beaucoup des salles de sport. Il y a de plus en plus de femmes qui se mettent à la boxe, je le vois autour de moi, mais pas n’importe

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quelle boxe. Ici, ce n’est pas du combat, ça reste très doux et tu ne prends pas de risque. Elles n’ont pas envie de se battre contre des hommes qui font deux fois leur poids et de se prendre des coups. » Le regard des autres sur elles, Morgane, Soraya, Linh et Nolwenn l’ont ressenti dans des salles de sport plus traditionnelles. « Dès que tu portes un legging tu es ultra sexualisée, admet Nolwenn, derrière le comptoir du Cercle, qui a arrêté son abonnement dans une salle classique. Je ne dis pas que ça concerne tous les mecs présents, mais il suffit de 5% d’hommes dans la salle qui te matent pour te mettre hyper mal à l’aise. Tu n’oses pas aller chercher tes poids, ils sont tous en train de soulever de la fonte, c’est une ambiance trop masculine dans laquelle je ne trouve pas ma place. Je me faisais aussi beaucoup emmerder, alors j’ai arrêté d’y aller. J’allais à la salle comme j’allais prendre le


la bonne enquête métro, en ‘mode survie’, avec un bouclier, je devais me préparer psychologiquement ! Au final le sport, c’est un peu comme dans la rue, ça ne nous appartient pas et ce n’est pas fait pour nous mettre à l’aise. Je comprends que certaines finissent par ne plus suivre que des cours réservés aux femmes… Après une journée à te faire emmerder partout où tu vas, tu as envie de pouvoir souffler. » C’est le cas tous les mardis à 19h30, aux environs de Porte de la Chapelle. Une bande de femmes, casque sur la tête et planche à la main, démarre le cours d’initiation au skate proposé à l’Espace de Glisse parisien par l’asso Realaxe, qui promeut la pratique du skateboard féminin. Comme chaque semaine, le créneau leur est réservé : ici, pas de mixité. « C’est trop important d’oublier le regard des autres et son propre regard, et être entre femmes, ça permet d’y arriver. Il y a un espèce d’accord tacite, explique Linh, ancienne participante au cours. Tu as aussi besoin d’oublier ce que la féminité est censée être, parce qu’en skate, il faut prendre des positions qu’on ne t’apprend pas dans la société, comme être accroupi, travailler les épaules, des gestes dits ‘masculins’ que tu n’as pas le réflexe d’avoir. Être une fille, c’est se tenir droit, alors qu’en skate, si tu te tiens droit comme un piquet, tu tombes et c’est dangereux, il faut donc déconstruire ça. » Celle qui a commencé le skate à l’âge de 15 ans admet que les codes se sont assouplis depuis. « Aujourd’hui c’est moins gênant d’être une fille qui fait du skate et les jeunes s’acceptent plus facilement. Moi à mon époque, je me prenais des remarques comme ‘ah c’est cool une fille qui fait du skate’ qui se voulaient gentilles, mais qui me ramenaient toujours à ma condition de femme, et je les entendais me commenter comme si je ne pouvais pas les entendre. Si bien qu’aujourd’hui, je sors faire du skate comme quand je vais en soirée, je me prépare psychologiquement, car je sais que je peux me faire emmerder, je dois être blindée et j’ai parfois les genoux qui tremblent. » À quelques kilomètres de là, Stade Louis Lumière, c’est le Witch FC qui enfile ses crampons pour du foot féminin. Même combat pour le Gadji FC,

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équipe amatrice 100% féminine qui s’entraine chaque semaine, et milite pour réintroduire les femmes sur les terrains de foot et dans l’espace public. Le sport, miroir de la société À Paris comme ailleurs, difficile de se mettre à un sport connoté masculin sans ce « blindage ». « La réalité, c’est que rares sont les sports qui ne sont pas des sports ‘de mec’ », continue Linh, qui a fondé le Studio Jaune, collectif asioféministe issu de l’architecture. Pour croiser les femmes en majorité, il faut aller… dans les salles de yoga. L’un des seuls sports à majorité féminine avec la gymnastique et l’équitation. « Beaucoup d’hommes n’osent pas ou n’y pensent même pas car ce n’est pas connoté masculin », remarque Alizée. Après des années à se cacher, les femmes reprennent leurs droits. Boxe, escalade, foot, skate… Les cours qui leur sont


réservés se sont multipliés dans la capitale ces dernières années. « Si ces safe space existent, c’est qu’il y a de la demande », considère Nolwenn. Morgane, elle, admet qu’elle préfère fréquenter des cours mixtes « pour avoir l’impression d’être traitée comme un homme »… avant de réaliser qu’elle ne fréquenterait surement pas son habituel cours de boxe si elle y était la seule femme. « Au final, peut-être que le problème n’est pas la salle ou le cours, mais le pourcentage d’hommes présents. » Une brisure de genre qui existe dès l’enfance. « Le foot, c’est pour les garçons », a-t-on tous entendu dans la cour de récré. « Les pratiques de loisirs semblent très fortement imprégnées des stéréotypes de sexe, peut-on lire dans la même étude bordelaise. Au point que le choix d’une activité ou d’une autre paraisse déterminant dans la constitution des identités sexuées par les enfants et leur famille : aux garçons les activités valorisant la force, l’agressivité, le collectif, l’occupation

physique de l’espace public ; aux filles les activités privilégiant la grâce, la sensibilité, l’effacement, l’espace fermé ou privé. » Pour le Studio Jaune, c’est même la section genrée de l’espace qui commence dès la cour de récréation. « Qu’est-ce qui est tracé au sol ? Des marelles et des terrains de sport. Les filles à la marelle, les garçons au foot. Si bien que 80% de l’espace récréatif est occupé par les garçons. » Le phénomène, pas seulement visible dans les salles de sport, existe à plus vaste échelle et est donc un problème inhérent à la société actuelle. Même son de cloche dans l’espace public : « Lorsqu’elles marchent dans la rue, les femmes sont supposées être en train de rentrer chez elles. C’est à la sphère privée qu’elles appartiennent, leur présence dans la sphère publique étant envisagée comme transitoire », affirme Lauren Bastide dans Présentes - Ville, médias, politique... Quelle place pour les femmes ?. « Heureusement, plus on en parle autour de nous, et plus la société s’implique, conclue Linh. Avec des initiatives comme des cours réservés aux femmes, par exemple. Mais il faudrait repenser la ville et l’espace public pour qu’il soit plus inclusif. En tout cas, c’est ensemble qu’on fera changer les choses. » Pour aller plus loin : Présentes - Ville, médias, politique... Quelle place pour les femmes ?, Lauren Bastide, 2020 Genre, violences et espaces publics, La vulnérabilité des femmes en question, Marylène Lieber, 2008 Le sport féminin : Le sport, dernier bastion du sexisme ?, Fabienne Broucaret, 2012

*Edith Maruéjouls, Yves Raibaud. Filles/garçons: l’offre de loisirs : asymétrie des sexes, décrochage des filles et renforcement des stéréotypes. Ville école intégration, 2012, p. 86-91

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Astro Gémeaux

Bélier Est-ce que vous avez l’impression de toujours enfoncer les portes à grands coups de tête comme si vous vouliez les percer ? Pour ça, un seul remède : l’humour pas très drôle (comme la première phrase), mais suffisamment pour égayer vos journées à vous – les autres, on verra ça plus tard. Attention à ne pas trop vous laisser emporter dedans quand même, vous risqueriez de finir au niveau Poissons. Et ça, c’est ballot.

Votre tour arrive bientôt… Vous le savez bien, puisque vous en parlez déjà, alors que c’est dans 2 mois. Typique. Je suis sûr que vous faites le décompte tous les jours en vous regardant dans le miroir, le matin. Je ne vous juge pas, car les astres m’en voudraient. Au lieu de ça, je suis obligé, par éthique et déontologie – et obligation salariale –, de vous narrer votre avenir : vous irez voir le prochain Dr. Strange, et vous serez déçus. Et moi aussi.

Lion Ça y est, votre cosmos est presque à son paroxysme. Encore un petit effort de concentration, et vous finirez par accomplir ce dont vous avez toujours rêvé : être à la fois tête et centre du monde. Un long périple qui n’aura pas été de tout repos pour votre machoir de Lion, tant à séduire qu’à mordre. Mais surtout ne relâchez rien, c’est la meilleure version de vous-même qui vous attend par-delà cette porte dont vous avez presque trouvé la clé.

Cancer Taureau Je vous souhaiterais bien un bon mois à vivre sous les honneurs, mais je vous connais si bien que je sais que vous vous en foutez. Tant qu’il y a à manger, à boire et de quoi se divertir en ce bas monde, rien ne peut plus vous satisfaire. Profitez quand même de votre moment, ne serait-ce qu’en vous la pétant un peu. Vous avez le droit. Moi par exemple, je me la pète tous les jours, et ça fait un bien fou.

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Qui c’est qui va se faire dorer la pilule à la Barbade cet été, all inclusive, alcool à volonté, casino et plage de sable blanc sous les cocotiers ? Nan, c’est pas vous, pas moi non plus d’ailleurs. Mais si personnellement, c’est pour des raisons financières, je sais que de votre coté, c’est juste un manque d’organisation. Vous qui êtes d’habitude si prévoyant·e·s, prenez le temps de vous poser et de prévoir tout ça. Vous vous y sentirez déjà. Et si y a un ticket en trop, pensez à moi.

Vierge Vous êtes si discrets ces derniers temps (à l’opposé de vos confrères et consœurs Lion·ne·s) que mes visions commencent à être troubles. Les astres ne savent plus trop. Alors plutôt que de vous dire comment ça va se passer, dites-moi plutôt comment vous allez. Je m’inquiète. Genre vraiment, pas pour faire crari. Un mail, un coup de fil, un DM sur Ïnsta, un poke… je sais pas moi, mais dites quelque chose. Sinon j’appelle les keufs.


Mai 2022 Balance Franchement… vous êtes au top. Au top de quoi, soyons honnêtes : ni vous ni moi n’en sommes sûrs. Ce qui vous rassure, c’est de vous dire qu’il y a toujours pire ailleurs. Je vais vous rassurer aussi : c’est vrai. Mais ça ne sert à rien de rêver, alors on se recentre. Heureusement, la perspective d’un voyage amusant en bonne compagnie ce mois-ci devrait vous revigorer. Ne faites pas chambre à part, vous pourriez tisser de nouveaux liens.

Scorpion Tiens, tiens, tiens… On n’aurait pas poussé le bouchon un peu trop loin, Maurice ? Ah ! Comment je connais votre prénom ? C’est mon métier. Tout comme réparer des claviers, des machines à café, faire de la maintenance informatique, piloter une F1, nourrir des chats… J’ai beaucoup de casquettes. Je sens que ça vous intrigue, au point de vous conseiller de sortir de votre zone de confort, et d’essayer un truc nouveau.

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Verseau

Sagittaire On m’a demandé d’être sympa avec vous ce mois-ci – enfin ça ressemblait plus à une menace. Je rappelle donc que je ne suis que porte-parole dans cette histoire. C’est pas moi qui décide. Sinon, ça fait belle lurette que j’aurais réglé tout un tas de problèmes dans le monde. Comme une victoire en Champion’s League pour le PSG, par exemple. Donc contentez-vous de ce que les étoiles vous donnent, bande d’ingrat·e·s.

Capricorne Vous devriez prendre un peu de repos, car la saison est propice au renouveau, y compris physique. Non, je ne vous parle pas de chirurgie esthétique, mais une bonne semaine au calme pour se remettre d’aplomb, et c’est des années de jeunesse en plus sur votre meilleur atout : votre joli petit minois. Eh oui, qui l’eut crû, je fais aussi office de conseils beauté. Et je vends même des collants. Pour toute demande, contacter mon assistante.

Des rumeurs circulent sur vous dans votre encourage professionnel, selon lesquelles vous profiteriez d’une position avantageuse pour vous éviter les tâches les plus ingrates. Je pense que c’est faux. À force d’être discrets, les Verseaux finissent par prendre de l’avance sur les autres. À tel point que je me demande s’iels ne vont pas finir par conquérir le monde, un jour. Pour ne pas savoir quoi en faire ensuite, déjà lassé·e·s d’avoir à gérer les problèmes des autres.

Poissons Que se passe-t-il quand deux Poissons s’énervent ? Le thon monte. Comment ça, c’est pas drôle ? Parce que vous croyez que vous me faites rire, vous ? Je vous vois, tous les jours, dans ma boule de cristal, arpenter les rues l’air rêveur, profiter du printemps comme si vous étiez une petite fleur… Alors oui, en mai, profitez-en encore un peu, histoire de vous requinquer. Par contre, s’il n’y a pas de progrès, je vais très vite m’occuper de vous personnellement.


Petites annonces Bénissez-nous, Seigneur, car nous avons péché. Pardonnez nos fautes et accompagnez-nous vers notre salut à tou·te·s. Guidez nos pas et portez-nous vers la rédemption. Sauf Thomas, lui il a pas le droit.

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Jeune Toulousain, cherche sa belle pour manger sa grosse chocolatine. Il est ou mon moule à cake ?

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Louis-Léopold Boilly, Jean qui rit. Collection particulière © Guillaume Benoît

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