Le Bonbon - Paris Centre - Février 2018

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ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!

PARIS CENTRE

Février 2018 - n° 95 - www.lebonbon.fr


Modèle : Saveria Rojek Photographe : Flavien Prioreau


EDITO Confiseur

Jacques de la Chaise

Rédactrices en chef

Eva Yoro Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine

Directeur Artistique

Joseph Feutrier

Coordinatrice

Coralie Bariot

Graphiste

Lara Silber

Secrétaire de rédaction

Louis Haeffner

Responsable digital

Antoine Viger

Rédactrice en chef digital

Cyrielle Balerdi

Rédacteurs

Camille Hispard Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine Rachel Thomas

Photographes

Ethan Haddad Naïs Bessaih

Chefs de publicité print

Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49 Élodie Gendron Thomas Reka Victor Serres

Régie pub

Benjamin Alazard Léa Richy Aurélie Sans

Directeur des ventes

Lionel Ponsin

Chef de projets

Dulien Serriere Florian Yebga

Vidéo maker

William Baudouin

Partenariats

Fanny Lebizay

Stagiaires

Manon Merrein Enzo Leclercq

Contactez-nous

SAS Le Bonbon 15, rue du Delta 75009 Paris 01 48 78 15 64

Siret

510 580 301 00040

Allez viens mignonne, on s’assoit cinq minutes Sur l’un des fameux bancs de ma merveilleuse Butte On boira du vin de Moselle ou quelques grands godets Et je t’écouterai me raconter ta folle journée Allez viens mignon, je t’emmène danser comme un Parisien Promis bientôt tu ne penseras plus à rien Tu oublieras bien vite que Monsieur Soleil Nous quitte jusqu’au printemps prochain Tu reluqueras ma robe virevolter, petit coquin Allez venez mes jolis, on prend de la hauteur Perchés sur notre îlot de ferveur En petite tenue ou bien tout habillés Au réveil ou au milieu de la journée On leur prouve que leur sérieux N’a d’égal que leur médiocrité V’nez on présente madame l’allégresse Qui est loin d’être une maladresse Cette pipelette c’est toi, ce fripon aussi Le 14 février et tout le reste de l’année Sois sympa jusqu’à te fourvoyer Galoche comme si c’était le dernier Dans la joie, l’amour La délicatesse et l’anarchie Parce qu’après tout, là est tout le propre de la vie Lady Tiana

Imprimé en France

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© Camille Vivier

FÉVRIER 2018

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BON BAR

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BONNE APP’

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BONNE ÉTOILE

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BONNE CRÊPERIE

Cultiver ses sens à la Crêperie Elo

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BONNE EXPO

Les combattants de la mémoire

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BON ARTISAN

L’unique créateur de miel de Paris

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BONNE MÉLODIE

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BON SECRET

Le bunker caché de l’Hôtel-Dieu

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BONS SNAPSHOTS

Par Naïs Bessaih

Chez Gab's, du pain, du vin et des copains Firsty, l’appli qui te paye des coups Dita Von Teese attise notre curiosité

Franz Ferdinand illumine Paris avec son nouvel album

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« LE ROMAN CHOC DE LA RENTRÉE » LES INROCKS

« ÉCOUTE LA VILLE TOMBER, C’EST CHARLES DICKENS SOUS ECSTASY ! » LE FIGARO MAGAZINE, FRÉDÉRIC BEIGBEDER

RIVAGES


BON TIMING On fabrique au Carreau du Temple Pour sa troisième édition, Second Square revient au Carreau du Temple, cette fois sur la thématique du "faire". Au programme, des rencontres avec des artistes makers, des collectifs, des fablabs et des start-ups, tous pros du bidouillage. Masterclass de dessin en réalité virtuelle, initiation à la broderie numérique, concert narratif ou fabrication de votre propre lampe sérigraphiée, ce week-end vos mains vont s’agiter ! Second Square Makers, du 16 au 18 février Carreau du Temple 4, rue Eugène Spuller – 3e On découvre des publicités anciennes à la bibliothèque Forney Amateurs d’affiches anciennes, cette expo est faite pour vous ! Jusqu’au 26 mai, la belle bibliothèque Forney met à l’honneur le célèbre peintre en affiches Charles Loupot, à travers toute une collection d’anciennes réclames aux couleurs pimpantes et au graphisme envoûtant. Une belle expo qui nous ramène au temps où la publicité s’élevait au rang d’art. Loupot, peintre en affiches jusqu’au 26 mai Bibliothèque Forney 1, rue du Figuier – 4e On se promène avec Chauffeur Privé Pas envie d’affronter le métro, le froid, la pluie ? Nous non plus. C’est pourquoi le Bonbon s’est associé avec Chauffeur Privé pour vous permettre de vous déplacer simplement, pour vous faciliter la vie ! Que ce soit pour enchaîner les rendez-vous en journée ou tout simplement pour rentrer de soirée, téléchargez l’app’ et bénéficiez de 10€ de réduction sur chacune de vos deux premières courses grâce au code promo LEBONBON. Elle est pas belle la vie ? Disponible sur AppStore et Google Play

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LE BON BAR

Chez Gab's, du pain, du vin et des copains Pas facile de trouver un endroit sympa où sortir du côté de Palais Royal ? Ça, c’était avant que Gab's ne débarque dans le quartier, avec son repaire de copains épicuriens. Chez Gab’s, on y vient matin, midi, et soir, et avec le sourire s’il vous plaît. Au déjeuner, on croque dans un délicieux sandwich fait minute, à base de pain croustillant et de produits provenant à 100% du terroir français,

à l’image de la charcuterie de chez Ospital, en direct du Pays basque. Vous aurez le choix entre trois pains différents (pavot, flocons d’avoine ou tradition), que l’on garnira sous vos yeux de chèvre frais, pesto et jambon blanc, de raclette et jambon cru, ou encore de foie gras et coulis de fruits rouges. On ne vous parle même pas du jambon-beurre, qui fait probablement partie des meilleurs de Paris, avec ses 100 grammes de jambon blanc et son beurre de baratte.

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Petit repaire de copains épicuriens à deux pas du Palais Royal Le soir, on se pose sur les banquettes de la belle salle du haut ou sur les tables hautes près du comptoir pour partager dans la bonne humeur de généreuses planches garnies de charcuterie, de pâté basque et de fromages affinés comme du Brillat-Savarin, du Comté, du Saint-Nectaire ou encore du Sainte-Maure de Touraine. Pour les individualistes, de bonnes tartines sont également au menu, à faire descendre avec un bon petit cru, ou une bière à la pression. Les soirs de match, l’ambiance s’échauffe grâce à la diffusion en direct, et le pastis coule à flots !

De 17h à 22h, il passe d’ailleurs à 1,50€, pendant que la pinte descend à 4€ et le Mojito à 6€. Pour ceux qui chercheraient un endroit convivial où fêter leur anniversaire, sachez que Chez Gab’s, la salle du haut se privatise et qu’il n’est pas une soirée qui se passe sans que la fête batte son plein. Enfin nous, on dit ça, on ne dit rien…

Chez Gab’s 12, rue Jean-Jacques-Rousseau – 1er Du lundi au vendredi de 9h30 à 2h, le samedi de 14h à 2h et le dimanche de 12h à 19h Facebook : ChezGabs75

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Firsty : l’appli qui te paye des coups Qui ne rêve pas de se voir offrir un bon cocktail dans un des meilleurs bars de Paname ? Firsty, c’est l’appli qui réalise le rêve des curieux de lieux cool et de breuvages gratuits. Bars surblindés, prix absurdes, peur d’une ambiance zéro… quand on ne connaît pas, on a du mal à oser franchir le pas des nouvelles portes parisiennes. C’est en partant de ce constat qu’Harry et Kim ont lancé Firsty. « Avec Firsty, on veut casser cette routine, vous pousser à découvrir de nouveaux lieux et vous faire goûter les meilleurs produits, sans vous ruiner », confie Harry.

Depuis juin dernier, l’app' propose une offre très alléchante. Pour un abonnement sans engagement de 9,99€ par mois - ce qui revient, allez, à deux jambon-beurre -, on a le droit à une boisson offerte CHAQUE JOUR dans les bars les plus cool de la capitale. Il y en a pour tous les goûts : vin, bière, cocktails, cognac… Parmi les pépites : le Café A, ISTR, Le 153, Le P’tit Pinard… Les fondateurs ont décidé de limiter le service d’abonnement à 1000 membres payants, comme un club un peu private. Mais en téléchargeant simplement l’app' gratuitement, on peut déjà profiter d’une boisson offerte… Eh oui, pas de raison pour ne pas tester dès ce soir. Un bon moyen de sortir de ses habitudes sans dépenser un rond de plus ! Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, le premier mois est offert avec le code promo LEBONBON !

www.firsty.co

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Communiqué — L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommmer avec modération

LA BONNE APP'


© Etienne Delatour

LA BONNE ILLUSTRATION

“Et là, j’écris le mot… DÉCONNADE !” 11


LA BONNE ÉTOILE

Dita attise notre curiosité

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DITA VON TEESE Reine du burlesque américain, créatrice de lingerie, muse de créateurs et de photographes renommés, Dita Von Teese est une femme aux multiples talents. Incarnation du glamour et de la féminité, Sébastien Tellier a vu en elle une source ultime d’inspiration et signe pour elle un album plein de sensualité. Rencontre avec Dita, la chanteuse. Votre album en trois mots ? (Rires). Sensuel, un peu érotique et exotique. Sébastien Tellier est-il sexy ? Oui sans aucun doute ! J’ai toujours été une immense fan, à chaque fois que je faisais un show au Crazy Horse à Paris, je demandais systématiquement à ce qu’il soit invité parce que j’adore sa musique. Surtout j’adorais le fait qu’à chaque fois que l’on sortait dîner ensemble, toutes les femmes se ruaient vers lui. Il a une présence extraordinaire. Quand je pense à Sébastien, je pense à de la musique sensuelle, et c’est une des raisons pour lesquelles j’ai toujours aimé sa musique, et une des raisons bien sûr pour lesquelles j’ai accepté de saisir cette opportunité et d’essayer de chanter sur un album. Quel est son pire défaut ? (Rires). Je ne pourrais pas te dire, je pense qu’il vaudrait mieux demander à sa femme. Et le vôtre ? Moi ? Je ne sais pas, je ne révèle jamais mes défauts, car je ne voudrais pas qu’on les pointe du doigt. Personne ne les remarquerait si je ne vous les disait pas. Qu’est-ce que cela fait d’être aussi inspirante ? Sébastien vous a tout de même qualifiée « d’usine à fantasmes »…

C’est marrant je viens de lire ça ! C’est difficile parce que je ne parle pas très bien français, beaucoup de choses sont demeurées mystérieuses entre lui et moi, et c’est marrant de découvrir ce qu’il pense de moi, à travers la presse. C’est aussi l’aspect drôle de ce procédé, de découvrir les perceptions que l’on a l’un de l’autre. J’adore qu’il ait dit ça ! Vous étiez sa muse en un sens ? Oui, j’étais surprise parce que je ne savais pas qu’il avait commencé à écrire cet album pour moi, et j’étais très inquiète qu’il ne comprenne pas que je ne suis pas une chanteuse à la base, mais il l’a en fait tout de suite pris en compte. Ça a vraiment été une super expérience pour moi, risquée certes, car ça me met dans une situation de vulnérabilité, mais j’aime aussi beaucoup ça. Le couple français le plus iconique selon vous ? Ce qui me vient immédiatement à l’esprit c’est Serge Gainsbourg et ses nombreuses muses avec qui il a fait de la musique, et c’est une des choses qui m’ont attirée vers ce projet. J’ai toujours pensé que Sébastien était une version moderne de Serge Gainsbourg. Alors je dirais que le couple français le plus iconique serait Gainsbourg et Bardot, et leur musique. Avez-vous un conseil en particulier à donner aux Françaises pour être sexy ? Je pense que les Françaises savent parfaitement être sexy. Je dis toujours que l’ultime façon d’être sexy est tout simplement de ne pas essayer de l’être. Il s’agit vraiment d’avoir confiance en soi, et de se mettre dans des situations où on se sent sûr de soi, où on se sent libre et bien.

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DITA VON TEESE Quel est votre meilleur souvenir de l’époque où vous dansiez au Crazy Horse ? J’ai toujours adoré être au Crazy Horse, apprendre, et rentranscrire ce que je fais dans mes tournées en quelque chose de plus intime. Ma dernière super expérience était de travailler avec Ali Mahdavi (photographe, directeur artistique et réalisateur, ndlr) sur une scène qui s’appelait Undress the kill sur laquelle on a utilisé une technologie de pointe pour la lumière et en BO une des chansons de l’album. Quand je sors de ma zone de confort et que je fais quelque chose qui n’a rien à voir avec les plumes ou les strass, qui est un peu plus tech et qui rend mon show plus moderne et unique, c’est excitant pour moi. Que pensez-vous du mouvement #metoo ? Je pense que le débat tombe à pic. D’un côté c’est vraiment horrible d’entendre toutes ces histoires parce que tout le monde savait pour les casting couch, mais on n’en pensait pas grand-chose, dans le sens où la sexualité est parfois un jeu de puissance, d’un côté comme de l’autre évidemment… Mais je trouve que c’est frappant d’entendre certaines de ces histoires si vraies, et qui montrent qu’on ne se rendait pas compte de la profondeur de l’abus. J’espère tout de même qu’on ira mollo sur d’autres histoires racontées par des gens qui disent #metoo mais qui parlent en réalité d’un date qui s’est simplement mal passé. C’est dommage que certaines personnes s’emballent et confondent abus et expérience sexuelle qui n’était pas à la hauteur de leurs attentes. Vous qui êtes très sexy, n’avez-vous pas été particulièrement sujette à ce genre de comportement abusif ? Bien que je sois connue pour mes shows

de strip-tease et que ce soit une de mes principales activités, j’ai toujours été mon propre boss, je ne suis pas vraiment impliquée dans l’industrie du cinéma ou de la musique. Je n’ai pas ce genre d’histoires, parce que j’ai toujours été en charge, il n’y a pas d’industrie pour ce que je fais. Je me suis frayé mon propre chemin, je n’ai donc jamais été sujette à ça. Et à chaque fois que j’ai senti une sorte de pression, j’ai tout arrêté. J’ai récemment refusé une opportunité parce que l’homme qui me la proposait insistait pour m’emmener dîner et je lui ai clairement répondu que je n’avais pas le temps pour ça. Je n’ai jamais été comme ça, ça n’en vaut pas la peine pour moi. Ce que vous préférez à Paris ? L’Histoire, l’esthétique de l’architecture, et le fait que ce soit si glamour. J’ai toujours adoré Paris parce que j’avais le sentiment que les gens acceptaient le burlesque alors que ce que je fais est en fait très américain, c’est du strip-tease américain classique. C’était très répandu aux US dans les années 30 et donc c’est étrange que ça n’ait pas été accepté jusqu’à récemment. Ça n’a pas été facile pour moi là-bas, alors qu’ici j’ai eu beaucoup de succès de la part du grand public dès le départ. Le strip-tease, c’est encore d’actualité pour vous ? Oui, je fais une tournée en Australie en février et en mars. Nous faisons la tournée la plus importante de show burlesque dans l’Histoire avec tout un casting de gens qui représentent différentes facettes du burlesque. Votre mot français préféré ? Quand les gens disent "chouette", je trouve ça très drôle que ça veuille dire différentes choses. J’ai appelé mon petit chat avec qui je voyage "Chouette souris" parce qu’il

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“Quand je sors de ma zone de confort et que je fais quelque chose qui n’a rien à voir avec les plumes ou les strass, c’est excitant pour moi.” ressemble à la fois à une chauve-souris et à la fois à une chouette. Parisiens, têtes de chien ? Je pense que l’on remarque cela particulièrement lorsqu’on vit à Paris. J’ai bien remarqué cela quand je faisais mes courses ou dans la vie de tous les jours (Dita a vécu

à Paris, ndlr), mais malheureusement il y a des gens grognons partout, y compris aux Etats-Unis. Tes trois spots préférés à Paris ? J’adore boire des cocktails à la Maison Souquet à Paris, je trouve que c’est un des endroits les plus romantiques pour un verre, et l’atmosphère y est particulièrement sexy. Pour dîner, j’aime beaucoup Pétrelle, c’est mon ami Alexis Mabille qui m’y a emmenée, on a l’impression d’être chez quelqu’un, c’est très agréable. Pour ce qui est d’un endroit pour danser, cela fait un bail que je n’ai pas dansé à Paris, mais j’allais beaucoup au Silencio avant ! • O.S-D. Photos : Flavien Prioreau

Dita Von Teese - Dita Von Teese Sortie le 16 février

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Communiqué

Ici, on stimule sa créativité en composant soimême sa crêpe ou sa galette avec des produits frais et de saison

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LA BONNE CRÊPERIE

Cultiver ses sens à la Crêperie Elo En franchissant les portes de chez Elo, impossible de ne pas se laisser happer par les odeurs enivrantes de la pâte à crêpe qui grille doucement. Bienvenue dans ce temple du fait maison, érigé entre les murs de l’ancienne cantine de la prison de la Bastille… On vous emmène ?

Une fois vos papilles comblées, et si vous montiez découvrir les lieux ? Au-dessus du restaurant, des concerts live de jazz se jouent le lundi et le jeudi. Les autres jours de la semaine, on se régale de musique des Balkans, de sonorités judéo-espagnoles et grecques.

Que ce soit pour emporter sur le pouce ou profiter d’un moment gourmand entre potes, passer par ce spot du 4e (ouvert il y a seulement un an) est toujours une bonne idée. Ici, on stimule sa créativité en composant soi-même sa crêpe ou sa galette avec plus de 35 produits frais et de saison. Sinon, on fait confiance au chef : de notre côté, on penche pour la Sakis (chèvre, compote de pommes maison, miel et noix) et la Mozzine (aubergine, mozzarella, olives noires, tomates cerises, origan). Le conseil culinaire de David, maître des lieux ? Sortez de vos carcans en essayant la galette au sarrasin avec des toppings sucrés comme le caramel au beurre salé, la crème de marron ou la confiture (homemade, évidemment). D’ailleurs, ce resto ultra atypique est particulièrement prisé par les adeptes du sans gluten pour ses galettes au sarrasin (farine issue d’un petit fournisseur breton aussi passionné que David) et ses crêpes au froment.

La fibre arty ? A l’étage, un espace indépendant de 45 mètres carrés révèle une galerie ultra éclectique où se mêlent photographies, street art et collages d’artistes émergents découverts et minutieusement choisis par David. En bref, la Crêperie Elo redonne ses titres de noblesse aux crêpes et galettes autrefois malmenées en préparant les siennes avec amour et énergie, tout en nourrissant l’âme arty des Parisiens en quête de nouvelles sources d’inspiration. D’ailleurs, d’ici les prochains mois, un studio d’enregistrement verra le jour.

Crêperie Elo 7, rue Saint-Antoine - 4e Tél. : 01 43 48 21 47 43, avenue de la République - 11e Tél. : 09 86 21 32 22

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LA BONNE EXPO

Les combattants de la mémoire Tout démarre par une gifle. On est en 1968 et Beate Klarsfeld en colle une bonne à Kiesinger, ancien nazi et chancelier allemand de l'époque. L'histoire durera 50 ans et transformera le regard sur le nazisme et le génocide des Juifs en Allemagne. Bienvenue dans le monde des époux Klarsfeld, les guérilleros de la mémoire, qui ont traqué toute leur vie les génocidaires nazis et dont une riche rétrospective au Mémorial de la Shoah retrace la passionnante histoire. Je n'avais jamais remarqué l'impressionnant checkpoint du 17, rue Geoffroy-l'Asnier dans le 4e, où l'on entre comme dans un aéroport ou une banque. En passant un check-in, en vidant ses poches, en franchissant non pas un mais deux sas, avant d'accéder à la cour intérieure et de faire face au Mur des Noms, qui nous jette au visage les noms des 76 000 Juifs déportés de France. Une gifle assénée dès l'entrée, comme un préambule qui nous

conte une autre histoire que celle d'une simple exposition. D'une mémoire à l'autre Nous voilà prêts à remonter le temps, à une époque où la mémoire du génocide n’était pas encore celle que l’on connaît aujourd’hui. Dans les années 60, la question est peu traitée par les historiens, et politiquement, elle occupe une place tout à fait secondaire, comme l’explique Olivier Lalieu, historien responsable de l’aménagement des lieux de mémoire et des projets externes au Mémorial de la Shoah : « En France comme en Allemagne, nombreux sont les anciens nazis qui ont retrouvé une position de notable dans la société. Les Klarsfeld vont se battre à la fois pour revenir sur l'impunité dont ils bénéficient, mais aussi faire admettre que les victimes de la Shoah ne sont pas des victimes secondaires ou accessoires, mais que le génocide des Juifs

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est au contraire l’un des principaux aspects de cette Seconde Guerre mondiale ».

© Sipa Press

Le coup de foudre L'Allemagne, la France, l'Europe à la fin des années 60-70, la génération 68, les Beatles… C'est dans ce contexte d'intense bouillonnement culturel et intellectuel qu'est mise en perspective l'épopée du couple. Celle d'un jeune orphelin dont le père est mort assassiné à Auschwitz et d'une jeune femme allemande dont le père était un soldat de la Wehrmacht, qui vont se rencontrer sur un quai de métro en 1960 Porte de SaintCloud, qui vont tomber follement amoureux et engager ensemble un certain nombre de combats contre l'antisémitisme, l'impunité, mais également pour la reconnaissance de la mémoire de la Shoah. La traque des nazis Nourrie par de nombreux documents inédits

extraits des archives de la famille Klarsfeld, des objets et vêtements mais aussi des témoignages de leurs soutiens, l’exposition revient sur les nombreuses difficultés rencontrées par les Klarsfeld dans leur combat pour la mémoire. Souvent interpellés, placés en prison et molestés par la police, on découvre la violence des autorités à l’encontre de leur action. Le combat d’une vie dont ils nous ont laissé héritiers : « Cette mémoire sans cesse contestée, bafouée, reniée et même moquée, est à défendre en permanence », plaide Olivier Lalieu. A nous de jouer ! • Cyrielle Balerdi

Mémorial de la Shoah 17, rue Geoffroy–l’Asnier - 4e Tél. : 01 42 77 44 72 Dimanche - vendredi : 10h - 18h Nocturne jusqu’à 22h le jeudi Entrée libre et gratuite

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LE BON ARTISAN

L’unique créateur de miel de Paris Alexandre Stern a un métier quelque peu atypique, c’est un créateur de miels. Il sillonne le monde à la recherche des nectars les plus rares pour ensuite les assembler dans son laboratoire du 8e. Le Bonbon est parti à la rencontre de cet artisan, élu chercheur de miel de l’année dans le guide Pudlowksi 2017. Qu’est-ce que cela veut dire, être créateur de miels ? C’est un métier que j’ai un peu inventé, je suis le premier dans le monde à créer des assemblages de miels. Avant, ce produit était vendu uniquement sous forme de monofloraux comme le miel d’acacia, de lavande, de tilleul. En tant que créateur, je suis le premier à créer des assemblages de deux, trois, quatre, cinq miels différents pour trouver des associations de saveurs. Quelles sont les étapes pour créer ces miels uniques ? La première étape, c’est la sélection. Je vais dans le monde entier et je travaille directement avec des apiculteurs. Je fais environ quatre fois le tour du monde par an. Parce que chaque fleur donne un goût différent, j’ai aujourd’hui des miels qui viennent d’une vingtaine de pays, avec des

miels mexicains, thaïlandais, de NouvelleZélande, français évidemment, espagnols, italiens… Je les ramène en France et ensuite je crée les compositions. Je goûte des miels quasiment tous les jours et j’organise aussi des ateliers pour les amateurs qui sont curieux. Car même si tout le monde a déjà mangé du miel, c’est un produit relativement méconnu, les gens ne se rendent pas compte de la diversité ! J’ai environ 600 variétés de miel. Que pensez-vous du sort des abeilles ? C’est un vrai sujet de préoccupation parce que depuis des dizaines de millions d’années, tout l’écosystème des plantes à fleurs des abeilles fonctionne et aujourd’hui on est en train de briser ce lien entre la fleur et l’abeille. C’est un problème extrêmement sérieux en France, en Espagne, aux Etats-Unis, au Canada, dans les pays où il y a une utilisation massive de pesticides. Aujourd’hui, c’est une menace vraiment importante sur les abeilles. Au niveau mondial, il y a beaucoup de pays où on ne retrouve pas ces problèmes parce que l’agriculture est moins intensive et on s’aperçoit que les abeilles vivent beaucoup mieux. Par exemple aujourd’hui, en Bulgarie,

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on produit plus de miel qu’en France alors qu’il y a 30 ans, on en produisait trois fois plus. On a vraiment des phénomènes dans certains pays de baisse de production liés à l’utilisation de pesticides, mais aussi des problèmes environnementaux de frelons asiatiques et de varois. Ce sont des phénomènes qui se combinent quand les populations sont affaiblies, elles sont plus sujettes à des prédateurs et à développer des maladies. Quel est le miel le plus incroyable ? Je dirais qu’il s’agit du miel du Jujubier du Yémen, c’est un produit mythique qui a une histoire de plusieurs millions d’années, qui est fait dans des conditions assez uniques dans le désert. C’est un miel très concentré, comme il est fait dans une région désertique, la teneur

en eau est inférieure aux autres miels. C’est un produit qu’il faut avoir goûté au moins une fois dans sa vie. Quelles sont vos créations phares ? Notre best-seller, c’est le miel "détox", un assemblage de miels de citronnier, de thym et de manuka. Il a des propriétés antibactériennes, on peut l’utiliser pour sucrer des infusions, le consommer avec un jus de citron, il est parfait pour passer l’hiver.

Maison Alexandre Stern 15, rue Vignon - 8e Tél. : 09 52 37 04 54

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LA BONNE MELODIE

Franz Ferdinand illumine Paris avec son nouvel album On prend les mêmes et on recommence. Enfin pas tout à fait puisque le nouvel album des archiducs du rock britannique n’est rien de moins qu’une renaissance. Les 10 chansons de Always Ascending pénètrent nos oreilles pour ne plus en sortir. Une petite pépite musicale à écouter en boucle dès sa sortie le 9 février chez Domino. Le Bonbon a eu la chance de l’écouter en avant-première, et vous livre ses impressions. Musique Maestro ! « On voulait que l’album soit complètement différent de ce que nous avions pu faire avant. » Pari réussi puisque dès les premières notes, le renouveau du groupe est flagrant. Plus qu’un parti pris artistique, Franz Ferdinand a dû se reconstruire complètement suite au départ de Nick McCarthy, le

guitariste du groupe, remplacé par le talentueux Julian Corrie, issu de la scène musicale de Glasgow. Ce nouveau départ est aussi l’occasion pour le band de s’atteler à la réalisation d'un nouvel opus remarquable dans le mystérieux studio de Philippe Zdar (entre autres, Cassius, Phoenix). « On a adoré travaillé avec Philippe. Il comprend immédiatement que l’important c’est avant tout l’émotion : l’émotion qui inspire le morceau et l’émotion que le morceau t’inspire lorsque tu l’écoutes. C’est tout ce qui compte. Tout part de là : le son, la performance, le tempo, l’instru, comment tu te comportes avec le micro… Tout. » Et en effet c'est réussi, Always Ascending nous tire bien vers le haut, traverse le corps et donne des frissons. Retrouvez Franz Ferdinand le 27 février au Zenith de Paris, et en tournée ensuite.

Franz Ferdinand Nouvel album Always Ascending chez Domino Records 
Sortie le 9 février En concert au Zénith de Paris le 27 février

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2018

1915 115 rue Saint HonorĂŠ - 1er


LE BON SECRET

La prochaine fois que vous descendez dans votre cave, ouvrez grand les yeux, il se peut que vous tombiez sur un vestige ! 24

©APHP / Claire Patrelle

Le bunker caché de l’Hôtel-Dieu


Descendez, tout le monde se cache. On a du mal à s’imaginer l’ambiance de Paris en guerre et sous l’Occupation, et pourtant il en reste des traces qui font froid dans le dos… A l’occassion de la septième édition de Paris Face Cachée, nous avons eu l’occassion de pénétrer les entrailles du plus ancien hôpital de Paris et de s’enfermer dans son bunker caché, datant de 1933. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, plus de 40 000 abris civils dont 250 étanches au gaz étaient disséminés dans les sous-sols de Paris. Dès qu'une alerte aérienne retentissait, les Parisiens se pressaient pour se cacher dans l'abri le plus proche, guidés par des chefs d'îlot et des luminaires permettant d'identifier les abris de nuit. Tous ces abris devaient être approvisionnés en vivres et en eau potable mais aussi en pelles, pioches, haches et scies pour dégager les éboulements. Il était recommandé d'avoir un sifflet ou une sirène pour annoncer sa présence en cas de pépin. « Les caves-abris affectées à la population avait pour but de la protéger contre les effets de souffle des bombardements, les éclats des projectiles, et l'effondrement des immeubles », explique Gilles Thomas dans son ouvrage Abris souterrains de Paris, refuges oubliés de la Seconde Guerre mondiale. En plus de ces caves pour protéger les particuliers, les grandes institutions parisiennes étaient elles aussi dotées d’abris administratifs étanches aux gaz où se pressait le personnel. On accède à celui planqué dans

les sous-sol de l’Hôtel-Dieu via un escalier à deux pas d’une certaine salle d’attente dont nous tairons la spécialité. C’est là, à quelques mètres en dessous du niveau de la mer, que l’équipe hospitalière allait se terrer en attendant qu’une personne extérieure viennent les faire sortir grâce à un "toquage" de porte codé. Pendant toute la durée du confinement, médecins, infirmiers et seuls les patients pouvant marcher, devaient tourner la grande manivelle au fond de l’abri pour pouvoir respirer et aérer l’espace d’une trentaine de mètres carrés. En levant les yeux, on peut encore voir les troncs d’arbre qui protégeaient l’abri d’éventuels effondrements. Aujourd’hui, ce bunker insoupçonné sert d’archives de l’hôpital et on espère bien que ce sera le cas à tout jamais. La prochaine fois que vous descendez dans votre cave ou que vous vous perdez dans un endroit historique, ouvrez grand les yeux, il se peut que vous tombiez sur un vestige. Il resterait encore certains sacs de sable distribués par la Défense passive, organisée pour mettre en sécurité la population en cas d'alerte aérienne. Paris n’a jamais fini de nous livrer tous ses secrets… • T.R-C

Hôpital Hôtel-Dieu - APHP 1, place du Parvis-de-Notre-Dame - 4e Tél. : 01 42 34 82 34

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LE BON HOROSCOPE

BÉLIER

GÉMEAUX

LION

Niveau musique, avez-vous pensé à refaire une incursion dans les années 80 ? Manfred Mann’s Earth Band, Blue Oyster Cult, Fleetwood Mac, The Alan Parsons Project et tous ces groupes aux noms impossibles, ils faisaient de la super musique ! Il est temps de dépoussiérer un peu votre bac à vinyles, et de mettre du rythme à vos dimanches matin !

Ouais ouais ouais, vous êtes une star du snowboard, on est au courant, arrêtez un peu de fanfaronner et achetezvous du matériel pour que vos potes vous retrouvent quand vous passerez sous une avalanche. Non pas que je vous le souhaite hein, mais on n’est jamais trop prudent, et on ne rappelle jamais assez aux gens qu’ils ne sont jamais trop prudents. Bon ski !

Voilà une bonne année qu’on ne vous avait pas parlé de votre horoscope du mois de février. Comment se fait-il que chaque année, à douze mois près, on vous parle de ce qui va vous arriver au mois de février ? On ne sait pas non plus, ça doit être la magie de l’astrologie. En tout cas, février est un super mois pour demander une augmentation, si, si.

TAUREAU

CANCER

Quelle est la différence entre un taureau et une vache ? Non, pas du tout, ce sont les cornes. La vache n’en a pas, alors que vous oui. On vous suggère donc vivement de surveiller un peu Monsieur ou Madame, il se trame des trucs pas très nets à notre humble avis. Enfin nous on dit ça, vous faites ce que vous voulez hein, après tout, les cornes, ça impose le respect.

Je vois, je vois… ben je vois rien, j’ai oublié mes lunettes. Tiens, ça ne vous rappelle pas quelqu’un ? Oui, vous ! Ça fait combien de temps que vos parents vous répètent d’aller chez l’ophtalmo ? Vous comptez vraiment bigler toute votre vie ? Allez, en février c’est décidé, vous vous chopez une paire de lunettes. Vous verrez, la vie est beaucoup plus belle en clair.

VIERGE Vierge, comme votre CV en matière de DIY. Non mais vous savez faire quoi de vos mains, concrètement ? Non, verser des céréales et du lait dans un bol, ça ne compte pas. Demandez simplement à votre maman de l’aider le dimanche matin, ça vous apportera plein de choses, notamment l’aptitude à vous nourrir d’autre chose que de fast food.

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Illustrations : Cécile Jaillard

BILL@LEBONBON.FR

BALANCE

SAGITTAIRE

VERSEAU

Le meilleur mois de l’année, c’est maintenant les amis. Profitez-en pour partir au ski, ou au Mexique, enfin dans un endroit sympa où vous pourrez profiter un peu de la météo, parce que Paris pour ça en février c’est vraiment pas l’idéal. Paris en fait il faut y vivre en été, quand tout le monde en est parti et que le soleil brille. Là c’est sympa. Allez, bonnes vacances !

Vous connaissez le proverbe suivant ? "En février, reste chez toi devant la télé." Non ? C’est normal, je viens de l’inventer, mais c’est pas pour ça qu’il ne faut pas le suivre. Il fait froid dehors, il pleut tout le temps, les gens sont moches et méchants, et chez vous il fait chaud, la weed est bonne et ils passent des super documentaires sur National Geographic.

Après un mois de janvier attaqué sur les chapeaux de roues, vous baissez un peu le pied. Mais vous avez raison ! Il ne s’agirait pas de vous faire flasher. Comme disait le mec des fables de La Fontaine, bah La Fontaine justement, Jean je crois : "Rien se sert de courir, il faut partir à point." Tiens bah relisez-les ces fables, ça ne vous fera pas de mal.

SCORPION

CAPRICORNE

POISSONS

Vous vous dites comme ça en ouvrant ce magazine : « Tiens, qu’est-ce que me réserve février d’après ces déglingos du Bonbon ? » Eh bien février vous réserve des surprises, en masse. Aux alentours du 12, votre conjoint vous attendra caché nu derrière une porte, et vers le 20, il vous préparera un dîner qui vous laissera le bide en vrac. Surprenant, non ?

Février déjà, et regardezvous. Vous n’avez rien entrepris de concret, vous n’avez rien acheté pendant les soldes, vous avez toujours la même copine/le même mec, le même taf, vous n’avez pas arrêter de fumer ni de boire, vous ne vous êtes pas mis au sport, vous n’appelez jamais vos parents… et vous êtes toujours aussi bien haha ! Appelez vos parents.

Vous devriez prendre un chat. Un chat c’est chouette, c’est mignon, ça fait pas caca partout, c’est indépendant… Non, vous devriez prendre une loutre ! Une loutre c’est hilarant, ça prendra des bains avec vous, ça fait des bruits chelous… Non, vous devriez prendre un conjoint ! Un conjoint c’est sympa, ça fait des bisous, ça tient chaud la nuit, ça partage le loyer…

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LE BON SHOPPING

r e i r v Fé

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Thé et café - Bitossi home - 24,00€ Bol breton amoureux - Pied de poule - 21,90€ Couverts - Jonathan Adler - 128,00€ Cube - Tom Dixon - 70,00€ Horloge à poser - Puik Art - 49,00€ Duck Duck Lamp jaune - Goodnight Light - 239,00€ Porte-Clés oversize Œil - DOIY - 9,90€ Tapis ours indien - Fleux - 84,90 €

stylé 29


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LE TOP DES BOUTIQUES SAINT VALENTIN

Pour les + dans le coup The Broken Arm Pour faire plaiz à ton amoureux(se), direction Le Bras Cassé (pour les frenchies). On y trouve une belle sélection d’accessoires et de vêtements ultra tendance, de livres et magazines stylés, et un café au style épuré pour offrir direct le cadeau !

12, rue Perrée - 4e

Pour les + malins Monsieur Paris Monsieur est une femme artisan bijoutier made in rue Charlot ! La collection Monsieur est constituée de bijoux fins et délicats aux lignes épurées. Dans cette bijouterie, on peut choisir l'or, l'argent ou le vermeil, avec pierre ou sans pierre. Les bijoux sont ensuite fabriqués dans l’atelier de la rue Charlot, sous les yeux des clientes.

53, rue Charlot - 3e

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Pour les + chics @julieansiau

Astier de Villatte Oublie la vaisselle terne et sans âme et opte pour celle inventive, colorée, animale et chic d’Astier de Villatte. En plus d’être une boutique rustiquement moderne, elle offre un vértiable dépaysement le temps des emplettes. On y va aussi pour chiner des bougies parfumées qui embaumeront ta soirée love. ;)

173, rue Saint-Honoré - 1er

@sheina.illustration

Pour les + gourmands Le chocolat des Français Difficile de ne pas le garder pour soi mais tu sais bien que ce cadeau/gâteau va faire plaisir… Les chocolats du Chocolat des Français sont 100% pur beurre de cacao, entièrement naturels, garantis sans huile de palme ni conservateurs et faits à la main. Pour ne rien gâcher, chaque tablette est illustrée par des artistes comme André, Zep, Plantu… Miam !

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I love you more than cheese my love ! Rach’ Dudu mon amour, pour la St-Valentin je t’emmène au kebab. On pourra y finir ma carte de fidélité. Flo OFFRE DÉCOUVERTE 1€ OFFERT SUR LA FORMULE DE VOTRE CHOIX

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