Le Bonbon - Paris Centre - Été 2018

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PARIS CENTRE

Été 2018 - n° 100 - www.lebonbon.fr


Merci Ă tous les bonbons de nous suivre dans cette belle aventure depuis 100 numĂŠros ! Jacques


EDITO Confiseur

Jacques de la Chaise

Rédactrices en chef

Eva Yoro Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine

Coordinatrice

Coralie Bariot

Graphistes

Lara Silber Juliette Creiser

Secrétaire de rédaction

Louis Haeffner

Directeur digital

Antoine Viger

Rédactrice en chef digital

Cyrielle Balerdi

Rédacteurs

Manon Merrien-Joly Rachel Thomas Enzo Leclercq Sarah Sirel

Photographes

Naïs Bessaih Salomé Kalfon

Chefs de publicité

Benjamin Haddad Élodie Gendron Thomas Reka Louis Humbert Victor Serres

Bonbon Agency

Benjamin Alazard Natacha Colard Malik Simon Enzo Tournayre Hugo Derien Marie-Célina Degroux Caroline Deshayes Timothée Malbrunot

Chef de projets

Dulien Serriere Florian Yebga Maxime Laigre

Vidéo makers

William Baudouin Thomas Delaunay Inès Elichondoborde

Régie culture

Fanny Lebizay

Stagiaire

Léopold Cartier Solène Lorre Justine Léonard

Contactez-nous

SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e

Contact

Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49

L’été est sa saison préférée. Le moment de quitter les rues sombres où il erre habituellement pour exhiber son corps musclé. À la piscine du quartier où il passe ses journées, il parade en short de bain bon marché, recouvert de monoï, fausses Ray-Ban sur le nez. Il sait qu’il est regardé. Quand la saison bat son plein, il n’est pas rare qu’il reparte avec une dizaine de numéros en poche. Mais ce 15 juillet, voilà qu’il se sent pour la première fois tout décontenancé. Un ovni vient de débarquer. Peau dorée, cheveux frisés, visage parfait et corps à tomber. Il a chaud, il transpire, ne sait plus quoi dire. Au bout de deux semaines, sentant sa dernière chance arriver, il ose l’aborder. Elle le regarde avec un petit sourire en coin, et la conversation s’engage. Les jours suivants, elle occupe tout le temps ses pensées. Et puis un soir, voilà qu’elle lui propose de se retrouver quand la piscine aura fermé, pour un bain de minuit à la dérobée. Un vent de panique le secoue de la tête aux pieds. Car ce caïd des piscines sait peut-être parader, mais il ne sait pas nager. Il s’entend pourtant accepter, et le soir venu, ils se retrouvent au pied du grillage, pouffant de rire comme deux gamins. Il l’aide à grimper, et les voilà de l’autre côté. Sous ses yeux médusés, elle se déshabille et l’entraîne en haut du plongeoir, d’où elle s’élance gracieusement dans l’eau, le laissant seul face au vide. Impossible de lui avouer qu’il ne sait pas nager. Et s’il se noyait ? Les jambes tremblantes, il s’avance au bord. En bas, elle le regarde de ses yeux dorés. Il prend une grande inspiration, et s’élance. Après tout qui ne tente rien n’a rien, alors advienne que pourra. Coline

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Para Caïpirinha !*

Jamais l'une

SANS L'AUTRE

**

6 cl de cachaça Aguacana 1 citron vert 2 cuillères de sucre

*Aguacana pour la Caïpirinha **La cachaça Aguacana est l'ingrédient indispensable à la réalisation de la Caïpirinha selon la recette traditionnelle brésilienne

L ' A BUS D ' A LCO OL E S T DA NGE R EU X P OU R L A S A N T É . À CONS OM M E R AV EC MOD É R ATION.


ÉTÉ 2018

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BON BISTRO

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BON FESTIVAL

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BON MUSÉE

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BONNE ÉTOILE

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BONS HAPPY HOURS

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BONNE ENQUÊTE

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BON MOVIE

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BONS SNAPSHOTS

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TOP DES POKÉS

Voyage au cœur de la Thaïlande Fnac Live Paris, des concerts gratuits Paris dédié au graffiti Le génie Jain Les 5 à 7 Les néo-artisans : histoires de passionnés 5 raisons de se jeter sur Woman at War Naïs Bessaih et Salomé Kalfon Été 2018

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SOIRÉE ANNÉES

JEUDI 19 JUILLET 2018 LE

À PARTIR DE 19H

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Nous vous invitons à vous replonger dans les années 50 le temps d’une soirée. À LA

BRASSERIE BARBÈS

2 boulevard Barbès 75018 Paris

Inscription sur le site internet (nombre de places limité)

PROGRAMME :

SIREN 572 056 331

ATELIER BARBIER COURS DE ROCK BORNE PHOTOS 2 cocktails offerts par personne Apéritif dînatoire de 19h à 21h

L’ A B U S D ’ A L C O O L E S T D A N G E R E U X P O U R L A S A N T É . À C O N S O M M E R AV E C M O D É R AT I O N .


BON TIMING Coup de frais sur les quais Le seul inconvénient de vos apéros estivaux sur les quais ? La bouteille de rosé qui se réchauffe lentement mais sûrement, et les bières devenues tièdes en à peine une heure. Mais cet été, pas question que cela se reproduise ! Cette année, GET a décidé de rafraîchir les Parisiens, en distribuant gratuitement tous les soirs ensoleillés de juillet 1280 kilos de glaçons sur les quais de Paris. Get Fresh Quais de Seine, du canal de l’Ourcq et du canal Saint-Martin Tous les jeudis de juillet de 19h à 22h Déco, art, bien-être et gastronomie au cœur de Paris La Maison Bineau, spécialisée dans la déco d’intérieur, va ouvrir son Lifestyle Market. Au programme, des ateliers DIY animés par des influenceurs lifestyle, des masterclasses, des rencontres avec des architectes, des cours de yoga avec le Tigre Paris, mais aussi l’exposition des créations de jeunes artistes et designers de renom. Lifestyle Market by La Maison Bineau 4, rue du Bouloi – 1er Du 26 juin au 24 juillet et du 28 août au 20 septembre 2018 Le Carreau du Temple se met aux couleurs de Tel Aviv Pour son édition estivale, Second Square passe en mode Summertime et vous emmène sous le soleil d’Israël ! Dj sets, ateliers culinaires, cours de danse, entraînement de foot survolté, grand bal swing et scénographie monumentale sur la langue et l’écriture, jusqu’au 14 juillet la culture israélienne sera dans tous ses états au Carreau du Temple ! Second Square Summertime au Carreau du Temple 4, rue Eugène Spuller – 3e Du 8 au 14 juillet

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LE BON BISTROT

Voyage en Thaïlande au cœur de Paris

Tu es accro aux Pad Thaï et tu considères la cuisine thaïlandaise comme l’une des meilleures au monde ? Alors tu vas adorer l’Endroit Thaï ! D’abord parce que ce bistrot thaï est situé dans l’un des plus jolis quartiers de Paris, dont on ne parle pas assez : la Bourse. Ensuite, parce que la carte propose le meilleur de la gastronomie thaïlandaise, avec des incontournables comme le Pad Thaï, le fameux “Tigre qui pleure”, mais aussi des créations plus originales, à l’image de l’aumonière au saumon, feuilles de banane et petits légumes. Enfin, parce qu’avec ses deux salles et sa terrasse ensoleillée, l’Endroit Thaï est le lieu parfait pour dîner en toute tranquillité, sans être collé-serré à ses voisins ! Le soir, quand la journée de boulot est officiellement terminée et que la soirée commence, on s’y rend pour profiter du super happy hour : pour 10€, on savoure une bière thaï fraîche et on partage une assiette de nems ou de calamars frits. Si vous êtes gourmands, à vous les entrées à partager : nems, mini-brochettes, carpaccio de thon à la

thaï… il y a l’embarras du choix ! Côté desserts, les becs sucrés ne seront pas en reste avec des desserts faits maison par la cheffe pâtissière : tiramisu à la mangue fraîche, crème brûlée au gingembre, gâteau choco-coco ou encore cheesecake au yuzu, gare à ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre ! En été, on profite des derniers rayons du soleil sur la petite terrasse, et quand les températures redescendent, on se réfugie dans la salle au décor brut, avec chaises de métal colorées, piliers de bambou et costumes traditionnels pendus au plafond. Une adresse au top pour un déjeuner ou un dîner en amoureux ou entre potes, le temps de faire voyager ses papilles loin de l’habituelle agitation parisienne…

L’Endroit Thaï 3, rue de la Bourse – 2e Tél. : 01 40 26 68 72 Ouvert tous les jours sauf le dimanche et le samedi midi De 12h à 14h30 et de 19h à 22h30

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Communiqué

“Le lieu parfait pour dîner en toute tranquillité, sans être collé-serré à ses voisins !”

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LE BON FESTIVAL

Le retour du Fnac Live Paris : des concerts gratuits au cœur de la capitale Pour sa huitième édition, Fnac Live Paris revient sur le parvis de l’Hôtel de Ville, avec toujours plus de pépites musicales ! Mêlant artistes confirmés et jeunes talents, chaque année c’est avec un peu plus d’impatience que les Parisiens attendent l’annonce de la programmation du Fnac Live Paris. Cette année le festival ne déroge pas à la règle et nous propose un combo du meilleur de la scène actuelle, pour le plus grand plaisir de nos tympans ! Sur la grande scène du Parvis, on retrouvera donc des incontournables frenchies et internationaux, comme Asaf Avidan, Angus & Julia Stone, Vitalic, Ibeyi, Gaël Faye, Petit Biscuit ou encore Feder, mais aussi les dernières sensations musicales du moment comme Jacob Banks, Angèle, Caballero & JeanJass. De quoi faire le plein de bons sons toute la soirée !

Puisqu’on ne change pas une équipe qui gagne, cette année comme l’année dernière, des artistes émergents seront invités deux fois par jour sous le label Attention Talent. Exemples ? Voyou et sa pop entraînante, l’obsédant Degree, l’énergique Aloïse Sauvage, Yorina et sa voix puissante, Moha La Squale et son flow envoûtant, ou encore le prolifique Sopico. Pour vous mettre dans l’ambiance, l’ouverture des soirées sera de nouveau confiée à des labels indépendants dès 17h. Cette année, c’est Entreprise, La Souterraine et Believe qui s’y collent, pour faire monter la température avec leurs playlists savamment élaborées pour vous donner envie de danser.

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© Christophe Crenel

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Communiqué

Une fois encore, le festival nous propose un combo du meilleur de la scène actuelle, pour le plus grand plaisir de nos tympans !

Enfin, une fois n’est pas coutume, de nouveaux formats et créations verront le jour sur la scène du Salon, dans les magnifiques salons de l’Hôtel de Ville. Exemples ? Le répertoire arrangé piano et guitare de Dominique A, la version acoustique inédite de Sting & Shaggy, ou la première scène de Françoise Fabian. Et encore, on ne vous a pas mentionné toutes les surprises qui vous attendent sur place… Vous avez hâte ? Ça tombe bien, nous aussi !

Fnac Live Paris Du 5 au 7 juillet 2018 de 17h à 00h Place de l’Hôtel de Ville – 4e Invitations gratuites pour les concerts de la scène du Salon à retirer dès le 4 juillet à 12h dans les Fnac Paris et IDF

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LE BON MUSÉE

Le premier endroit de Paris dédié au graffiti « Ceci n’est pas une secte, mais vous découvrirez ici que le monde du graffiti est vraiment une communauté à part. Nous vivons avec vous mais en marge de votre système, avec nos codes, nos rites, nos croyances. » Voilà comment Greg, aka Arek, présente l’univers qui le passionne depuis 26 ans. Au détour d’une promenade, nous sommes allés chercher un peu de fraîcheur dans le joli passage Ponceau. C’est au numéro 20 que nous avons rencontré Greg, drôle d’oiseau posté devant une vitrine dorée, noire et blanche, sur laquelle est inscrit “Musée du Graffiti”. Plutôt prometteur. Comme tout passionné qui se respecte, cet archéologue de l’art de rue de 36 ans n’a pas hésité une seule seconde à nous faire découvrir sa riche collection de graffitis et nous livrer tout ce qu’il sait sur le sujet (c’està-dire beaucoup, vraiment beaucoup). Trois étages, 1 500 artistes du monde entier et plus d’une centaine d’œuvres réunies sous la verrière du passage, glanées dans la rue surtout mais aussi dans les maisons de vente au fil des ans par Greg : Nasty, John One, Mesnager, Taki, O Clock… Pour réussir à

ouvrir ce musée, il a d’ailleurs dû se séparer d’un Keith Haring, acquis pendant ses heures de gloire… « Je suis tombé dedans quand j’étais petit. J’ai commencé ma collection à 10 ans, dans le 92 là où j’ai grandi. Je suis ensuite devenu moi-même graffeur. » Designer de formation, il réadapte le mobilier urbain ou non, tague sur des œuvres connues ou reconnues, quitte à être taxé de “voleur d’art”, mais surtout, Greg transmet. « L’idée du musée est de faire en sorte que mon appart’ n’en soit plus un déjà (rires). Plus sérieusement, je veux juste partager avec ceux qui le veulent ce qu’est le mouvement du graffiti au-delà du “cool” : son histoire, son évolution, ses revendications premières, en prenant le temps. » Le trentenaire a autant d’anecdotes que d’œuvres. Pas rigide pour un sou, il adapte sa visite en fonction de la personnalité des gens qui viennent écouter son savoir, accumulé pendant des années de recherches. Plus que les œuvres en tant que telles, ce sont les idées du mouvement que Greg veut mettre en avant.

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Aux médisants qui clament que le collectionneur vole et se fait de l’argent sur le dos des artistes, il répond tout de go que « ce n’est pas à but lucratif mais historique ». Tout ce que l’on peut dire, c’est qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis et qu’avant de se faire une idée définitive, le mieux est encore d’y aller. Ah, avant de quitter le musée, Greg demande si on peut désormais répondre à la question fil rouge de l’expo : le graffiti est-il un art ?

“Je suis tombé dedans quand j’étais petit. J’ai commencé ma collection à 10 ans.”

Alors ? • T.R.-C.

Musée du Graffiti 20, passage Ponceau – 2e Jusqu’au 16 juillet puis à la rentrée Du lundi au samedi de 9h à 19h Sur rdv

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LA BONNE ÉTOILE

Le génie Jain

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JAIN

Avec sa voix incroyable et ses rythmes entêtants, Jain nous avait plus que conquis avec son premier album Zanaka et ses tubes comme Makeba. Trois ans après, avec deux Victoires de la musique en poche et des milliers de disques vendus, la chanteuse de 26 ans a troqué la robe à col Claudine pour le bleu de travail stylisé et livre Souldier, un nouvel opus fort en sons et en sensations. Le phénomène ne fait que commencer ! Est-on face à une nouvelle Jain ? Une nouvelle non, mais c’est vrai qu’en cinq ans j’ai pas mal évolué, j’écoute pas mal de hip-hop, toujours autant de reggae et de sons orientaux et ça se ressent dans mes dernières chansons. Ce nouvel album est hyper rythmé et dansant. Avais-tu une idée précise du disque que tu voulais faire ? Je ne me suis pas dit que j’allais aller dans une direction particulière, j’avais surtout envie de montrer de nouvelles influences. Dans le premier album, j’ai beaucoup mis en avant les influences congolaises et électro un peu française, et là j’avais envie de raconter le reste de mon histoire et mon amour pour la musique reggae, le hip-hop et les sons orientaux, du fait d’avoir vécu à Dubaï et Abu Dabi notamment. Où as-tu puisé tes inspirations ? Sans le vouloir, quand tu es dans un tuk-tuk ou un taxi, tu as toujours de la musique autour de toi et sans même que tu t’en rendes compte ça t’imprègne, et au fil du temps tu reconnais

Texte

Olivia Sorrel-Dejerine Photos Naïs Bessaih

les sonorités. C’est comme une éponge, on absorbe ce qu’on entend. Comment décrirais-tu ton album ? Je dirais régressif, parce que j’ai mis encore plus de choses que j’aimais dans ce disque, j’ai mis un sample d’un vieux dessin animé par exemple, je me suis vraiment fait plaisir ! C’est un album où je me suis sentie très libre, je l’ai composé pendant ma première tournée dans le bus ou chez moi en off. C’est un album de préadolescence on va dire ! (rires) Tu t’es sentie plus libre que pour ton premier disque ? Dans Zanaka, il y avait certaines chansons que j’avais écrites quand j’avais 16 ans, et je l’ai sorti quand j’en avais 23. Come, je l’ai écrite à 16 ans, donc même si j’adore cette chanson parce que c’est elle qui m’a lancée, c’est vrai que j’avais l’impression que ce n’était plus du tout en accord avec ce que j’écoutais. J’écoutais du gros hip-hop, Kendrick Lamar, et en concert je chantais Come, donc c’était assez différent ! Ce nouvel album, j’ai l’impression qu’il me ressemble maintenant, à 26 ans, il est ce que j’écoute en ce moment. Parle nous d’Alright, le premier single. C’est un titre que j’ai écrit l’été dernier, c’est l’histoire d’une rupture. C’est un titre qui est dans une dualité. Il prône l’indépendance, il dit « si tu me quittes j’irai bien », avec un côté féministe aussi, et dans le refrain il parle d’amour mais de l’amour au sens large – les potes, la famille –, quand on rompt.

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JAIN En concert, tu utilises des machines, raconte. Ce qui me dérangeait dans la première tournée, c’est que j’avais une console, et j’étais sans cesse en train de faire l’aller-retour entre le devant et l’arrière-scène pour appuyer sur les boutons qui me permettaient de lancer la chanson. Ce parcours était un peu fatiguant au bout d’un moment, même dans l’énergie du show, et je voulais quelque chose où je me sentais libre. Du coup on m’a construit une sorte d’avant-bras bionique avec des boutons, c’est comme une télécommande, ça me permet d’envoyer tout à distance sur scène. J’aime bien ce côté geek !

miteux au fin fond de la Pennsylvanie et j’ai dû tout réapprendre ! J’ai dû réapprendre à choper un public qui ne me connaissait absolument pas, c’était comme un nouveau départ.

Qui dit nouvel album, dit aussi nouveau style. Tu es désormais vêtue d’un bleu de travail… pourquoi ? J’avais envie de passer à autre chose, et j’aime bien l’idée de proposer une autre image à chaque album, pour qu’on ne se lasse pas. Je voulais adopter un autre style, mais toujours aussi coloré !

Est-ce que tu as pu faire face à des difficultés à t’affirmer dans le milieu parce que tu étais une jeune femme en solo ? Ce qui est assez relou quand on est une femme, c’est qu’on a le respect, mais j’ai l’impression d’avoir eu à travailler le double de certains mecs qui arrivent et pour qui tout est donné assez facilement et où le respect est là et acquis. J’ai l’impression de l’avoir obtenu, mais que ça a pris beaucoup plus de temps. Par exemple, quand j’arrive sur un plateau et que j’installe mes propres machines et que les techniciens vont d’abord demander à mon manager comment ça marche et pas à moi, c’est le genre de choses qui me saoulent. Mais bon plus ça va, plus les gens comprennent.

Tu fais partie de ces jeunes artistes françaises à être reconnues à l’international, comment abordes-tu ce statut ? J’adore parce que ça me réapprend les bases. En France, il y avait un moment où je pensais que c’était un peu acquis parce que les salles étaient toutes complètes, c’était la routine, et d’un coup je me suis retrouvée dans un club

Ce que tu préfères à Paris ? Le printemps. Si tu étais un bonbon ? Une tête brûlée !

Souldier Sortie le 24 août

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© Paul et Martin

Pourquoi le bleu de travail ? L’idée était de partir de quelque chose d’assez stricte dans la forme, qui pouvait limite faire allusion à un costume d’armée, mais avec des couleurs qui n’ont absolument rien à voir avec ça, et j’aimais bien l’idée. Je voulais avoir un côté un peu plus travailleuse, un côté “je mets la main à la pâte”.

Ce public aux US était-il réceptif ? Carrément ! En fait, ils sont hyper curieux, ceux qui viennent au concert sont hyper ouverts d’esprit, parce que pour aller voir une petite Française inconnue, il faut quand même le vouloir, et ils viennent sans a priori, sans jugement de la langue, ils sont là pour découvrir autre chose que leur musique.


“J’aime bien l’idée de proposer une autre image à chaque album”.

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LES BONS HAPPY HOURS

Viens profiter de l’été dans tes commerces de quartier préférés Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de vous rendre aux afterworks de quartier qui sévissent dans la capitale depuis fin avril, voici une dernière chance de vous rattraper ! Après le Faubourg Saint-Denis le mois dernier, pour cette dernière édition ce sont les commerces de Belleville qui passeront à la casserole, le 26 juillet. Au programme de ce dernier jeudi, un parcours dans les différents commerces du quartier, avec, comme d’habitude, plein de surprises : des offres spéciales, des rencontres avec de jeunes créateurs, des cadeaux à gagner… Le mois dernier, nous avons pu découvrir le super concept store des sœurs Maissa et Haifa Chahed, Mamamushi shop, qui propose

à la fois ses propres collections ainsi qu’une sélection de petites pépites de créateurs, tous adeptes de la slow fashion. Nous avons ensuite été faire un tour chez Alma Grown in Town, tenu par Alice et Marion, qui propose des fruits et légumes ultra frais cultivés à Paris, des ateliers DIY sur le thème du végétal, un corner pépinière et même des balades à la découverte de l’agriculture urbaine, sur les toits de Paris. Enfin, nous avons terminé notre parcours chez Chiche, une houmoussiya comme on en trouve dans les rues de Tel Aviv, avec pour ingrédient phare… le pois chiche ! On en a profité pour se régaler avec leur minihoumous et babaganoush, et leur pita farcie à la viande hachée et pommes de terre, faits spécialement pour l’occasion ! Ça vous a donné envie ? Alors rendez-vous jeudi 26 juillet pour découvrir la prochaine édition !

Les 5 à 7 Le 26 juillet à Belleville à partir de 18h30 Plus d’infos sur lebonbon.fr

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PERNOD SAS au Capital de 40 000 000 euros - 51, chemin des Mèches - 94015 Créteil cedex - 302 208 301 RCS Créteil

Anton, barman aux Triplettes SUZE SE DÉGUSTE EN SUZE TONIC : 4cl de Suze, 8 cl de Tonic et 1 quartier de citron jaune.

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.


Ă€ la rencontre de ces jeunes artisans parisiens, qui ont eu le courage de tout plaquer. 18


LA BONNE ENQUÊTE

Les néo-artisans : histoires de passionnés Ils s’appellent François, Victoria, Morgane ou Cécile, et ont la petite trentaine. Leur point commun ? Après des études en communication, en marketing, ou en écoles de commerce, ils ont tout plaqué pour se reconvertir dans l’artisanat. Aujourd’hui, ces “néo-artisans” sont de plus en plus nombreux à se lancer. Mais qu’est-ce qui pousse ces jeunes cadres à l’avenir tout tracé à se reconvertir dans l’artisanat ? Pour le savoir, nous sommes allés à la rencontre de ces parisiens, qui ont eu le courage, à un moment donné, de tout plaquer.

© Jean-Christophe Torres

UNE QUÊTE DE SENS Si chaque histoire est différente et que les métiers exercés sont très variés, le point de départ est souvent le même chez la plupart des néo-artisans : le besoin de redonner du sens à son travail. Diplômés pour la plupart de grandes écoles, ou passés par la fac, ils ont souvent commencé par une première

expérience professionnelle en rapport avec leurs études avant de bifurquer. En cause : l’impression que le travail effectué n’avait pas vraiment d’impact sur la société, que les tâches étaient routinières, et surtout que les résultats de leurs efforts n’étaient pas vraiment tangibles. Car contrairement aux artisans, qui à la fin de leur journée de travail peuvent apprécier d’avoir entre les mains un produit fini (un meuble, un objet…), les journées des “cadres” riment souvent avec gestion de tâches “stratégiques”, dont les tenants et aboutissants leurs échappent la plupart du temps. C’est ce que l’anthropologue anglais David Graeber qualifie ironiquement de “métiers à la con” : des professions dans lesquelles la personne se retrouve être le maillon d’une chaîne, sans vraiment comprendre la finalité de son travail. Sans aller jusqu’à dénigrer à ce point leurs anciens jobs, la plupart des néo-artisans

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que nous avons rencontrés ont effectivement expérimenté à un moment ou à un autre ce sentiment de “vide”. C’est le cas de Morgane Ricada, désormais ébéniste, et anciennement attachée de presse : « J’aimais ce que je faisais, mais je sentais au fond de moi que je n’étais pas faite pour ça ».

RENOUER AVEC UNE PASSION Car bien souvent, derrière chaque histoire de néo-artisan se cache une histoire de passion plus ou moins enfouie. C’est le cas de Morgane, qui a passé son enfance à la campagne, auprès d’un père bûcheron à mi-temps. « Plus je passais des entretiens pour trouver un nouveau boulot, plus je me disais qu’en fait, ce que je voulais vraiment, c’était travailler le bois. »

“Malgré toutes les difficultés, ça n’a pas été un effort de me reconvertir, c’était naturel, il fallait que je le fasse. ” Même son de cloche chez François, ancien géographe devenu chef : « j’ai toujours aimé cuisiner, mais je n’avais pas pensé à en faire un métier ». Et il suffit souvent de peu de choses pour que la passion l’emporte. Pour Morgane, c’est un licenciement, pour François, un collègue qui lui parle d’une formation en cours du soir à Ferrandi.

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LA BONNE ENQUÊTE

© Karl Morisset

UN PARCOURS SEMÉ D’EMBÛCHES « Il y a une différence entre l’idée qu’on se fait d’un métier, et tout plaquer pour l’exercer », nous confie François. Claire et Victoria, à la tête de la boulangerie Mamiche, dans le 9e, sont bien placées pour en témoigner. Ayant observé que le milieu de la boulangerie était en plein déclin, et animées par une envie de faire bouger les choses, les deux amies ont plaqué leurs boulots en marketing pour se former en boulangerie avant d’enchaîner les stages. « On s’est retrouvées à faire des horaires de dingue, de 3h du mat’ à 21h, dans un milieu très fermé et physiquement éprouvant… Alors oui, c’est sûr qu’à un moment donné, on s’est demandé si on avait fait le bon choix. »

Et pourtant, bien souvent ces néo-artisans ne regrettent rien. « À aucun moment je ne regrette ma vie d’avant, nous confie Morgane, mais c’est sûr qu’il faut être motivé : ébéniste est un métier dur, physique, très solitaire… si on n’est pas passionné, c’est compliqué. » Idem chez François, qui est passé de cadre à smicard et de 35 à 70 heures par semaine, et qui pourtant n’a jamais douté : « malgré toutes les difficultés, ça n’a pas été un effort de me reconvertir, c’était naturel, il fallait que je le fasse ». Comme quoi, il suffit parfois de s’écouter pour trouver la bonne voie !

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LE BON MOVIE

5 raisons de se jeter sur Woman at War

Prix du public à la prestigieuse Semaine de la critique cannoise, ce feel good movie engagé de Benedikt Erlingsson fait souffler un vent de fraîcheur islandaise sur le paysage cinématographique mondial. On vous donne cinq raisons de ne surtout pas le manquer. Les paysages islandais Pour accomplir ses opérations de sabotage, l’héroïne du film, Halla, vise les pylônes supportant les lignes à haute tension perdus dans la lande islandaise. Les paysages dans lesquels elle évolue sac sur le dos alternent entre les montagnes volcaniques, la lande touffue et terreuse, les rivières froides, les immenses congères aux teintes bleu glacial… C’est grandiose, et filmé avec un grand sens

de l’humilité : on se sent tout petit face à la force de cette nature sauvage. L’engagement écologique Halla ne sabote pas pour le plaisir de saboter. Ce n’est pas une anarchiste, mais la protectrice des Hautes Terres Sauvages. Elle se fait d’ailleurs appeler “Femme de la montagne”. Ses ennemis ? L’industrie locale de l’aluminium et le gouvernement islandais qui souhaitent faire construire une nouvelle fonderie financée par une multinationale. Halla, comme le réalisateur, est une fervente défenseuse des droits de la nature. Un film féministe Seule contre tous, Halla est une femme forte, courageuse, une femme de convictions qui ne

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“On a tous en nous une petite musique intérieure et indépendante, qui rythme nos émotions.”

Communiqué

craint pas le danger. Mais elle est aussi une quinquagénaire indépendante, dont le rêve de maternité va soudain prendre vie, sous les traits d’une petite orpheline qui l’attend en Ukraine. Soutenue par sa sœur jumelle, qui ne sait rien de ses activités militantes, Halla va devoir faire un choix : devenir mère, ou mener son combat jusqu’au bout.

La musique omniprésente On a tous en nous une petite musique intérieure et indépendante, qui rythme nos émotions. Celle de Halla est matérialisée à l’écran par un trio de musiciens aux looks typiquement islandais, qui l’observent et interagissent avec elle lorsque le danger se présente. Plus tard, ce seront trois chanteuses

ukrainiennes, là aussi en costumes traditionnels, qui prendront ce rôle lorsque des émotions plus douces entreront en jeu. L’idée est originale et poétique, sa réalisation absolument savoureuse. C’est drôle ! Les personnages qui interviennent dans Woman at War sont tous plus loufoques les uns que les autres. De la sœur prof de yoga un peu perchée au cousin présumé, agriculteur bourru au grand cœur, en passant par le complice de Halla, un fonctionnaire islandais totalement paranoïaque, ils apportent un sens comique que Benedikt Erlingsson se régale clairement à mettre en scène. Sortie le 4 juillet

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LE BON HOROSCOPE

BÉLIER Quel enfer cette saison ! Vous n’avez plus rien à vous mettre sous le sabot, tout est cramé par le soleil, même votre petite réserve d’herbe fraîche personnelle s’est épuisée. Vous n’allez tout de même pas vous laisser aller à la déprime estivale ? Prenez le Taureau et son maillot Cassos par les cornes, et allez rencontrer vos congénères, ils seront ravis de vous aider. Si, si !

GÉMEAUX Voici venu le temps de vous mettre sérieusement à la muscu, les vacances c’est dans trois semaines les amis, et votre compte Instagram ne souffrira pas que vous lui présentiez un corps flasque et sans tonicité. Quoi ? Vous vous en foutez d’Instagram ? Mais malheureux, ne savezvous pas qu’Instagram, lui, compte sur vous ? La solidarité, ça vous parle ? Egoïstes !

LION Alors à ce qu’il paraît c’est votre anniv’ dans pas longtemps ? Vous comptez faire quoi exactement ? Non, un dîner avec tous vos cousins au Léon de Bruxelles de Mulhouse, c’est pas une bonne idée. Essayez plutôt celui de Saint-Germain, c’est vachement plus classe. Maintenant qu’on vous a donné une bonne idée, on vous souhaite un super anniversaire les Lion.

TAUREAU

CANCER

VIERGE

Votre superbe nouveau maillot de bain acheté dès le premier jour des soldes sur Cassos n’attend qu’une chose pour briller : que vous l’enfiliez. Aucune métaphore grivoise ici, mais une véritable injonction à aller vous baigner, à nager, à bronzer, à sucer des Calipo en scrutant vos semblables de derrières vos lunettes aviateur, posé sur votre serviette de plage.

Ouaiiiiis c’est les vacances ! Tous à poil, et direction la plage de Perros-Guirec ! Hop hop hop hop… attendez un peu là, vous avez pensé à la crème solaire ? Certes Perros-Guirec, ce n’est pas les Baléares, mais ça tape quand même pas mal, malgré les embruns qui vous volent dans la tronche. Alors pour passer des bonnes vacances loin du cancer de la peau, un indice : 30.

Ah la belle saison ! Comme dirait notre Jamel Debbouze national quoi qu’un peu oublié, « ça fait plaisir ! ». Grave, ça fait trop plaisir, alors pour une fois, ne le boudons pas, ce plaisir, et autorisons-nous toutes les extravagances que notre compte en banque nous permet. Un abonnement à la piscine en bas de chez vous ? Oui, par exemple, c’est bien ça… Bonnes vacances !

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Illustrations : Cécile Jaillard

ÉTÉ 2018

BALANCE

SAGITTAIRE

Votre meilleur ami ne cesse de vous le répéter : sortez de votre appart’, ouvrez les volets, vous verrez, le soleil brille, les oiseaux gazouillent, les gens sourient ! Oui, même à Paris, on vous assure, mais effectivement si vous restez terré dans votre grotte tout l’été, vous ne risquez pas de vous en rendre compte. Allez là on se motive, on bouge, on sort, on profite de la vie bordel !

L’été, vous n’aimez pas ça. Quelle drôle d’idée ! Il est pourtant tellement chouette ce gars tout gras et transpirant qui va s’aventurer dans l’eau stagnante jusqu’à mi-mollet avant de faire demi-tour car il souffre du fameux mal des profondeurs. Une fois de retour sur sa serviette de 15 ans d’âge aussi rêche que le PQ d’une station-service, il croise votre regard. Brrrrr.

VERSEAU Ah ben vous tombez bien les Verseau, vous allez enfin pouvoir nous être utiles. Quoi de plus important que de se mouiller la nuque en plein mois d’août ? On parle beaucoup de la sécheresse dans les pays chauds, mais dans votre petit corps fragile aussi c’est un fléau ! Hydratez-vous que diable ! vous êtes sec comme un slip au soleil, c’est pas beau à voir.

SCORPION

CAPRICORNE

POISSONS

Votre saison préférée les Scorpion. Vous vous sentez sous le cagnard estival comme un poisson dans l’eau, même si la comparaison n’est pas la plus heureuse qui soit. Profitez-en pour vous tapir dans le sable et fondre sur votre proie tel un faucon sur un mulot… Arf, là non plus, c’est pas terrible... Bon, vous mettez du Scorpio et vous allez pécho, c’est clair comme ça ?

Est-ce que vous connaissez déjà votre boisson préférée de l’été ? Nous en tout cas, on a une idée pour vous. En toute logique, ça devrait être le Capri-Sun, Capri-Sohne en allemand, puisqu’il se compose à moitié de vous et à moitié de soleil, mais en anglais. En plus hop, c’est facile à emporter partout, c’est sucré, frais, facile à recycler... Ah été, quand tu nous tiens !

Et voilà le retour de la saison que vous détestez le plus. Vous allez de nouveau passer deux mois à fuir les humains, leurs combinaisons en néoprène, leurs harpons et leurs masques de plongée idiots, tout ça pour faire croire à leurs semblables qu’ils sont capables de ramener le dîner du soir sans passer par le marché. Mon Dieu les humains, mais qu’ils sont bêtes !

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LE BON SHOPPING

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Casque Plattan 2 Bluetooth, Urbanears – 99€ T-shirt designé par Elise Chalmin vendu dans une box de 6 kiwis jaunes Zespri SunGold dans 50 Monoprix – 5,49€ dont 1€ reversé à l’association de lutte contre le cancer du sein à travers le Challenge du Ruban Rose. Pérou : le livre de cuisine de Gastón Acurio, Phaidon – 45€ Tapis berbères THEM – entre 150 et 490€ (pop-up store tout le mois de juillet ou sur leur e-shop http://them.fr ) Chaussures Ispahan, Amrose – 110€ Lunettes Purple honey, Quay Australia – 70€ Panier Dot rayé – Zen Zulu - 115€ Le grand chapeau Bomba – Jacquemus – Prix sur demande

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Š Naïs Bessaih


LE TOP DES POKÉS

Le + beau

SHAKA Poke SHAKA Poke, c’est l’histoire de deux potes réunionnais, Alexandre et Étienne, qui ont décidé de ramener un peu d’exotisme à Paris. Convaincus par le poké bowl lors d’un voyage en Californie, les deux compères ont décidé de faire découvrir le concept aux Parisiens en ouvrant leur adresse dans la prestigieuse rue du Louvre. À la carte, des créations originales à base de quinoa, riz noir d’Italie ou riz rond, sans oublier les délicieux pokés sucrés, à la mangue ou à la banane et au granola bio !

34, rue du Louvre – 1er

Pokawa Leurs fruits et légumes viennent du Palais du Fruit rue Montorgueil, leur poisson est sélectionné par le fournisseur des plus prestigieux restos parisiens et leurs desserts et marinades sont tous faits maison, à base de produits naturels. Chez Pokawa, décidément, on est healthy jusqu’au fond du bowl ! Avec différentes recettes alliant sucré et salé, leurs poké bowls réveillent nos papilles, et on aime ça !

36, rue Poissonière – 2e

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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

Le + fait maison


Le + original

Koko cantine japonaise Un bistrot avec des tapas revisités à la sauce japonaise, il fallait y penser ! Avec deux adresses à son actif, un bistrot et une cantine, Koko régale les Parisiens depuis deux ans de délices venus du pays du Soleil Levant. Avec sa déco acidulée et ses petits tapas colorés, cette cantine est l’adresse parfaite pour se mettre du baume au cœur. Entre deux tapas, on savoure l’un des nombreux poké bowls à base de saumon, de thon ou des deux à la fois !

63, rue des Gravilliers – 3e

Le + gastronomique Le Dépôt Légal Ouvert par le chef pâtissier Christophe Adam dans un bâtiment historique, Le Dépôt Légal tient son nom du fait que c’est ici que les livres transitaient pour que le “dépôt légal” y soit apposé avant qu’ils ne soient transférés à la BnF. Sur place, une cuisine healthy à base de produits de saison, sourcés par Christophe Adam himself. À la carte du déjeuner, on trouve le fameux poké bowl, au thon frais, mangue, avocat, riz complet et vinaigrette de gingembre à la coriandre. Un régal, à l’image du reste de la carte !

6, rue des Petits-Champs – 2e

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Enfin l’été, plus d’excuses pour que j’admire ta musculature mon Dudu !

Sea, sex a nd sun ! Bel été à vous les Bonbons qui suivez dep nous uis 100 numéros !

On choisit la vie qu’on veut mais on a la vie qu’on a ! Ben le poète

Happ y plus b birthdé au e que c l estropié e conné monde ! RatShell

M. Bonbon, on ne vous le dit pas assez souvent, mais on vous aime ! Merci pour tout ce que vous faites. La Team Bonbon

inuation Bonne cont passez les djeuns et pays, at pl au donc bonne t es y e la bièr ;) il tparaitrai Lara

Bon anniversaire mon kiki chou ! Coline

s he bon Recherc Saintur plans s ur partager Po Malo ! s: érience vos exp lebonbon.fr @ st-malo

aan !

À poil Floria

Tom t’es un mec génial, toujours le mot pour rire. Surtout ne change rien ! NLJC

Iris, Inès, bienvenues au Club des Bonbecs !

r t’es

enfe Carolino D la meilleure. ur D. l’astique

tre r vo asse actez : p r Pou e, cont on.fr nb onc ann ie@lebo l cora

Le souffle du dragoooooon

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L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.

Ricard SAS au capital de 54.000.000 euros – 4-6, rue Berthelot 13014 Marseille – 303 656 375 RCS MARSEILLE


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FUTURE CLASSIC

* Futur classique - Photographie retouchĂŠe


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