SEA, SEX & SUN !
PARIS RIVE GAUCHE
Juin 2018 - n° 99 - www.lebonbon.fr
Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Adel Akkouche
EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
Rédactrices en chef
Eva Yoro Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine
Coordinatrice
Coralie Bariot
Graphistes
Lara Silber Juliette Creiser
Secrétaire de rédaction
Louis Haeffner
Directeur digital
Antoine Viger
Rédactrice en chef digital
Cyrielle Balerdi
Rédacteurs
Manon Merrien-Joly Rachel Thomas Enzo Leclercq Sarah Sirel
Photographes
Naïs Bessaih Salomé Kalfon
Chefs de publicité
Benjamin Haddad Élodie Gendron Thomas Reka Stéphanie Casalino Victor Serres
Bonbon Agency
Benjamin Alazard Natacha Colard Malik Simon Enzo Tournayre Hugo Derien Marie-Célina Degroux Caroline Deshayes
Chef de projets
Dulien Serriere Florian Yebga Mathilde Clément
Vidéo makers
William Baudouin Thomas Delaunay Simon Chauffray
Régie culture
Fanny Lebizay Fleur Amoignon
Stagiaire
Marie Tomaszweski Jeanne Cazalot Léopold Cartier
Contactez-nous
SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e
Contact
Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49
Depuis qu’elle est petite, Madeleine a toujours été polie. Le sourire bienveillant, les gestes calmes et mesurés, cela fait maintenant des années qu’elle travaille consciencieusement, dans une boulangerie très chic du quartier. Tirée à quatre épingles, elle distribue des sourires à chacun, même aux gens les plus condescendants. Il faut dire que souvent, ils n’ont pas le temps, et se contentent de prendre leur baguette avant de repartir vaquer à plus urgent. Aimable avec tout le monde, on dit souvent de Madeleine qu’elle est lisse, qu’elle ne fait pas de vagues. Mais voilà, Madeleine a un secret. Tous les soirs, depuis ses 13 ans, elle s’enferme et s’efforce de devenir en cachette une pro de la guitare électrique. Elle se déchaîne, enchaîne les riffs, et termine en nage, les cheveux en bataille et les tempes luisantes. À force de persévérance, elle a fini par avoir un très haut niveau. Elle a même été courtisée par quelques labels, mais jouer devant un public ne l’a jamais intéressée. Ce qu’elle aime, c’est se défouler, avec sa guitare, en privé. Et, quand à 7h le lendemain, elle retourne travailler, Madeleine a le sourire bienveillant, les gestes calmes et mesurés. Car les clients ont beau la snober, Madeleine s’en fout : elle sait que tard le soir, ce sera elle la rock star ! Coline de Silans
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LE MEILLEUR DE PARIS IN THE POCKET
Disponible sur iPhone et Android
JUIN 2018
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BON COCKTAIL
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BONNE INITIATIVE
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BON ARTISAN
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BONNE ÉTOILE
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BONS HAPPY HOURS
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BONNE ENQUÊTE
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BON COURT MÉTRAGE
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BON SHOPPING
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BONS SNAPSHOTS
Five, le reveil de la Rive Gauche La ferme urbaine perchée du 15e Repair Jeans fait revivre tes jeans Eric Elmosnino Les 5 à 7 by Suze À la découverte du manger local Les nuits en Or Câlin de juin Juin 2018
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Manifestation, Paris, mai 1968 (détail) © Fondation Gilles Caron
CARON PARIS1968 GILLES
E X P O S I T I O N G R AT U I T E À L’ H Ô T E L D E V I L L E 4 MAI / 28 JUILLET 2018 - 10H / 18H 30
FONDATION BRU
BON TIMING On en prend plein les yeux avec Achbé Elle en a fait du chemin depuis son premier message inscrit à la craie sur les hauteurs de Montmartre. « Ça monte hein ? » adressaitelle aux touristes. Devant le succès toujours plus grandissant de ses petites formules catchy et pleines d’esprit, on ne peut s’empêcher de lui répondre : « Oui, en effet ». La street-artist Claudie Baudry, alias Achbé, expose une série de tirages sur Fine Art dans l’enceinte de l’Alliance Française, dont une partie est d’ailleurs mise en vente. Ma rue par Achbé à l’Alliance Française 101, bd Raspail – 6e Du 4 juin au 13 juillet On s’immisce dans le Royaume des Sept Couronnes En attendant de retrouver la 8e saison de Game of Thrones, les fans de la série peuvent se consoler avec la toute nouvelle expo consacrée à la saga culte, présentée au Parc des Expositions. Au programme : reconstitution de décors, parcours immersif et présentation de costumes et d’accessoires pour une plongée dans le royaume de Westeros plus vraie que nature. The Touring Exhibition au Parc des Expositions 1, place de la Porte de Versailles – 15e Du 1er juin au 2 septembre On bouge sur du son afro Paris, Berlin, Amsterdam, c’est à coups de sonorités afro-house et d’ondes électro (mais pas que) que le collectif Mawimbi nous ambiance depuis cinq ans. Cinq années que le crew parisien vient célébrer au Petit Bain avec l’énergie et la fougue qu’on leur connaît. Une nuit qui s’annonce déjà cosmique ! Mawimbi fête ses 5 ans Le Petit Bain 7, port de la Gare – 13e Le 8 juin 2018
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LE BON COCKTAIL
Dans la guerre qui oppose les deux rives de Paris, il faut bien l’avouer, la Rive Droite compte un avantage de taille : ses nombreux bars à cocktails. Déterminé à inverser la tendance, c’est au cœur du quartier Odéon que Matthias a implanté son bar à cocktails, Le Five. Pari osé mais réussi, le lieu s’impose déjà comme le nouveau réveil de la Rive Gauche. Du bar à vin à la restauration rapide, l’ancien manager du Mojo Kitchenbar a ouvert ce nouveau speakeasy en décembre dernier, et il fait déjà beaucoup de bruit. On murmure même que l’on y boit dans des verres en forme d’ampoule… Il ne nous en fallait pas plus pour piquer notre curiosité ! Et après avoir poussé la porte de ce lieu plein de surprises, première claque : Le Five n’a rien à voir avec ces bars à cocktails froids et légèrement prétentieux. Plantes vertes, déco chinée, touches ethniques, murs dorés, on est rapidement happé par la chaleur de l’endroit. D’ailleurs, pour davantage d’intimité, on se retire à
l’étage, à l’ambiance feutrée et conviviale, où banquettes moelleuses et coussins brodés nous réservent un moment de pure détente. Sans oublier la machine à hot-dog, cachée derrière le mini-bar, qui tombe à pic les soirs de grosse fringale. Deuxième claque : la carte des cocktails qui propose des recettes super originales. Elaborée par le chef barman Benjamin, qui a notamment travaillé pour des compagnies de croisière mais aussi dans les plus grands établissements de Londres, celle-ci fait cohabiter vins naturels bio, bières pression, cocktails classiques et signature (entre 12 et 15€, 10€ le cocktail du moment pendant l’happy hour de 18h à 21h), mais aussi mocktails, ces élixirs sans alcool, aussi doux que des smoothies. Face à ce défilé de saveurs et d’épices, on vous prévient, le choix est cornélien, d’autant que chaque création possède sa propre verrerie. Alors, plutôt d’humeur gainsbourienne avec le Gainsbar servi
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Communiqué / L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
Le Five, le réveil de la Rive Gauche
On murmure même que l’on y boit dans des verres en forme d’ampoule… dans une pipe, à base de Cynar, de liqueur de tabac, de jus de citron et de fumée de menthe, bois et badiane ? Ou plutôt estivale avec L’aller simple, ce cocktail très frais à base de rhum, de liqueur de vanille, de Shrubb au basilic maison, d’eau de yuzu, de jus d’ananas et de citron vert, entouré d’une adorable bouée flamand rose ? Une chose est sûre, papilles et mirettes sont ici comblées ! « Le cocktail, c’est quelque chose de fun, il ne faut pas l’oublier. L’idée, c’est de montrer qu’il peut être très rigolo, original et bon à la fois », explique le tenancier. Eh bien, tiercé gagnant pour cette jolie adresse qui vaut décidément le détour. High Five !
Le Five 5, rue Saint-Sulpice – 6e Facebook : @lefivecocktail Instagram : @lefivecocktail
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LA BONNE INITIATIVE
La ferme urbaine e perchée du 15
© Guillaume Czerw
Un petit air de campagne en plein Paris, ça vous tente ? Ça tombe bien, c’est la promesse du projet Peas&Love qui vient d’inaugurer sa toute première ferme urbaine parisienne en mai dernier. C’est sur le toit de l’Hôtel Yooma, au cœur du quartier Beaugrenelle, que les Parisiens en manque de vert peuvent désormais cultiver leurs propres plantations. « Cela fait plusieurs années que je me passionne pour la culture urbaine et les bénéfices qu’elle apporte aux villes. Partant de là, j’ai eu l’envie de rendre la vie plus verte, plus humaine en donnant accès aux citadins à une alimentation de qualité qui soit locale, bio et de saison, ainsi qu’à une expérience de reconnexion avec la nature et de lien social », nous explique Jean-Patrick Scheepers, fondateur du projet. Moyennant un abonnement de 38€ par mois, chaque Urban Farmer dispose ainsi d’une parcelle de potager sur laquelle il peut cultiver fruits,
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Un petit air de campagne en plein Paris, ça vous tente ? légumes et herbes aromatiques. S’il possède son propre bout de terre, il a également accès aux récoltes des parcelles partagées, qui représentent quand-même 15% de la ferme. À la fin de l’année, on compte près de 30 kilos de production par parcelle. Avec une capacité de 71 emplacements de plantation, les variétés plantées sont votées chaque été par la communauté. Et le choix est plutôt impressionnant ! Des légumes feuilles à n’en plus finir, tous les aromatiques possibles et imaginables mais aussi des variétés plus rares que l’on n’a pas – ou peu – l’habitude de voir comme la tétragone cornue, la pimprenelle, la plante huître, le mizuna ou encore la coriandre vietnamienne. D’ailleurs, pas besoin d’avoir la main verte pour devenir Urban Farmer puisque chaque potager est entretenu par Arno, le Community Farmer. Le fondateur du concept nous explique en effet que le projet a été pensé et
adapté à nos besoins urbains. Le Parisien est souvent débordé de travail, il n’a pas toujours l’espace dans son appartement et encore moins les connaissances pour faire un potager productif, « l’idée, c’est donc de venir récolter des fruits et des légumes qui font du bien au corps et à l’esprit en passant un moment positif dans un endroit vert en ville ». Et parce que l’expérience se veut aussi sociale et pédagogique, de nombreux ateliers (yoga, cours de cuisine…) sont proposés tout au long de l’année, à tester avec la communauté. Bref, du vert, de l’amour et du partage, ce ne serait pas la recette du bonheur finalement ?
Toit de l’Hôtel Yooma 51, quai de Grenelle – 15e www.peasandlove.com
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LE BON ARTISAN
La boutique qui ramène tes jeans à la vie Ce n’est pas du sang qui coule dans les veines de Georges, mais bien du jean. Avant-gardiste malgré lui, ce magicien du denim n’a pas attendu que la seconde main et le recyclage aient le vent en poupe pour ouvrir son commerce spécialisé dans la réparation de jeans. Depuis 1974, les afficionados et amoureux du jean se refilent son adresse sous le manteau, située à deux pas du métro Porte d’Italie. Réparation, resserrage, ourlets, Repair Jeans est le bon plan à connaître si vous voulez sauver votre bon vieux Levi’s sans tracas. Du petit trou au genou à la grosse déchirure à l’entrejambe, Georges s’occupe de tout. Véritable passionné, c’est en commençant presque par hasard à rafistoler ses propres jeans qu’il a saisi le potentiel de son activité naissante. Après avoir tâté un tas de machines, du tissage jusqu’au montage, il fait aujourd’hui de vrais miracles, armé d’une machine initialement conçue pour la maroquinerie. Un engin triple entrainement qui lui permet de travailler notamment sur des matières très épaisses et de garantir un résultat solide et hyper soigné. Fils 100% coton, zéro trace de colle, travail dans le sens de la trame du jean, la précision et le soin
apportés au produit se devinent rien qu’en observant notre artisan s’activer dans son arrière-boutique. Un spectacle dont on aurait tort de se priver, d’autant que les réparations sont effectuées sous nos yeux en quelques heures à peine. Démarche éco-responsable ou sentimentalisme, on a tous une bonne raison de préférer restaurer du vieux plutôt que d’acheter du neuf. « Il y a toute une histoire derrière un jean. La patine, c’est toute votre vie, votre ADN », raconte Georges. Alors, pas question pour lui de dénaturer son authenticité ! Il est d’ailleurs l’un des rares à réaliser du point de chaînette, cette technique ultra-méticuleuse de plus en plus délaissée par souci de rentabilité. Mais son talent ne s’arrête pas là puisqu’il compte également une nouvelle corde à son arc : le sashiko, cette broderie japonaise qui nécessite des heures de travail et qu’il appose sur les pièces en denim, prêtes à être customisées à la demande du client. « Plus le jean a de caractère, plus c’est intéressant. Après, c’est à vous de faire la légende… », souffle-t-il. À bon entendeur !
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“On a tous une bonne raison de préférer restaurer du vieux plutôt que d’acheter du neuf.” Repair Jeans 8, avenue de Fontainebleau 94270 Le Kremlin-Bicêtre Tél. : 01 46 70 56 28 www.repairjeans.com
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LA BONNE ÉTOILE
Avec Éric Elmosnino, c’est show !
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ÉRIC ELMOSNINO
© 2017 EUROPACORP – FRANCE 3 CINEMA – EUROPACORP TELEVISION – Tous droits réservés
Révélé par son rôle dans Gainsbourg, vie héroïque de Joann Sfar, et auréolé d’un César du meilleur acteur pour l’occase, Éric Elmosnino est loin de se résumer à cela. Entre théâtre, télé et ciné, le comédien multi-casquette ne se limite pas à un seul art. Dans Je vais mieux de Jean-Pierre Améris, il incarne un quinquagénaire victime d’un mal de dos fulgurant qui, après une foule d’examens, soupçonne que son mal pourrait bien être psychologique… Une comédie vraiment sympa dont nous a parlé cet acteur hors du commun ! Qu’est-ce qui vous a attiré dans ce scénario ? Plein de choses, le personnage, le fait de tourner avec Jean-Pierre, le ton… Ce n’était pas tant l’élément déclencheur de ce petit personnage qui d’un coup, a mal au dos (parce que finalement tout le monde a mal au dos !) mais c’était plutôt cette énergie qu’il met de lui, ce courage pour transformer cette douleur et pour finalement se rendre compte qu’en fait il n’a jamais vraiment vécu sa vie à lui, qu’il ne fait que subir… Le fait qu’il parte à l’assaut de lui-même pour essayer de sortir sa tête de l’eau et qu’au bout d’un moment il dise « laissez-moi respirer », ça m’a vraiment touché. Avez-vous des points communs avec Laurent ? J’ai pu avoir des points communs avec Laurent, mais maintenant j’essaye de m’améliorer. J’ai pu beaucoup garder les
Texte
Olivia Sorrel-Dejerine Photos Pascal Chantier
choses pour moi, plutôt que de les exprimer, et je crois que ça finit toujours par sortir et quand ça sort, ça sort de manière extrême, beaucoup trop violente, et ça peut effectivement se traduire par une douleur et par une souffrance physique. Ça peut être le mal de dos, mais je pense que ça peut même être beaucoup plus grave que ça si on ne se libère pas par la parole. Est-ce que comme Laurent vous avez fait votre crise de la cinquantaine ? Je sais pas, c’est possible… Ces trucs-là, un peu convenus de la “crise”, ça ne veut pas dire grand-chose. Moi j’ai l’impression qu’on parlait plus de la crise de la quarantaine, c’est censé être quoi la crise de la cinquantaine au juste ? Dans le film, plusieurs personnages, dont sa fille, incombent ce mal de dos au fait que le personnage traverse la crise de la cinquantaine… Ah ouais ? Ouais mais c’est parce que les enfants sont idiots… les ados sont idiots. Ah merde c’est votre cible, ça ! « Quand on a entre 15 et 34 ans », on sait rien ! C’est à 35 ans que ça commence ! (rires). Si je me souviens bien, sa fille lui dit même « ah attention tu vas mourir ! » non ? Elle lui dit un truc terrible… Non mais les crises je crois pas qu’elles arrivent forcément selon les âges. Je pense qu’on peut faire des crises d’ado à 40 ou à 50 ans moi ! Je ne pense pas qu’on soit vraiment dans la norme là-dessus.
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ERIC ELMOSNINO
C’était dur à jouer le mal de dos ? C’était pas dur, il n’y avait pas de difficulté à jouer cela, mais il y avait une difficulté à le faire tous les jours. D’être penché et bancal toute la journée, à la fin j’avais vraiment
“Je crois que ça c’est un peu la poésie de Jean-Pierre, il a sa singularité, sa pudeur, sa délicatesse.” mal. C’est vrai ! (rires) Ça a l’air con, mais essaye de rester penché comme ça toute la journée, tu verras ! À chaque fois qu’on faisait une scène, je me disais « putain c’est pas possible ! » et les scènes on les fait et on les refait donc à un moment tu dis « wow, j’en peux plus ». Donc effectivement, à un moment ça commence à monter un peu au cerveau et par créer des tensions et de l’énervement. C’était quoi la scène la plus drôle à jouer ? La scène de la dispute avec Julie (sa femme dans le film, ndlr). Je trouve qu’il y avait tout là-dedans. Il y avait l’histoire de ce couple, il y avait le burlesque avec le fait de se jeter des objets à la figure avec lesquels ils ont vécu, et à la fin il y a toute la tendresse et tout l’amour qu’il y a encore entre eux. Le film alterne entre scène fantaisistes, un peu irréelles, et d’autres justement très réelles où l’on s’identifie tout de suite au personnage…
Je crois que ça c’est un peu la poésie de Jean-Pierre, il a sa singularité, sa pudeur, sa délicatesse. Moi je trouve ça très touchant, comme les petites scènes d’amour qu’il y a entre Laurent et le personnage d’Alice, je trouve ça hyper délicat, j’aime bien tout ça. Le film se termine bien, ce qui n’est pas si fréquent ! Vous êtes plutôt optimiste dans la vie ? Est-ce que c’est un dénouement qui pourrait arriver dans la réalité ? Je constate que j’ai eu la chance de vivre de belles choses, donc pour ça je suis obligé de remercier je ne sais pas qui, mais je crois que ma nature profonde n’est pas d’être optimiste. Mais oui, je pense que ce dénouement pourrait être possible, la vie est pleine de surprises, il y a plein d’histoires qui se passent comme ça, et c’est toujours au moment où on s’y attend le moins. Si on met de l’énergie à chercher quelque chose, en général c’est là qu’on a le moins de chance de la trouver ; quand on dépose les armes, qu’on arrête de faire les malins et qu’on ouvre tout, c’est à ce moment-là que les belles choses arrivent. Vos projets ? Je reprends le théâtre avec la pièce Ramses II dans laquelle je joue avec François Berléand. Vous préférez le théâtre ou le ciné ? J’ai besoin des deux ! Si vous étiez un bonbon ? Je serais un PEZ, j’adorais ça, c’était un truc qui me rendait dingue. J’adorais mettre les petites pastilles dans Dingo et les manger sans m’arrêter. Je vais mieux de Jean-Pierre Améris Actuellement en salles
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LES BONS HAPPY HOURS
Viens fêter le début de l’été dans tes commerces de quartier Pour célébrer l’arrivée de notre saison préférée, les commerces les plus cool du Faubourg Saint-Denis ont décidé de passer à l’heure heureuse. Une super initiative, qu’on s’empresse d’aller soutenir sur place ! Après, le quartier de Charonne en avril, c’est Oberkampf qui a pris le relais en mai, avec un parcours gourmand qui nous a régalés. Le principe reste le même : tous les derniers jeudis du mois jusqu’en juillet, vos commerces de quartier préférés vous donnent rendez-vous à 18h30 pour profiter de l’happy hour le plus cool de l’été.
Rencontres avec de jeunes créateurs, produits offerts, jolies surprises à gagner… C’est ainsi que le mois dernier, nous sommes allés goûter la succulente viande à la plancha de la boucherie La Belle Bête, où les viandes, charcuteries, volailles et spécialités à la rôtissoire nous ont mis l’eau à la bouche ; nous avons rencontré le mythique Charly, de la poissonnerie Lacroix, qui nous a offert une œuvre du “parcours érotique dans Paris” ; et nous avons terminé notre balade chez Confetti Patisserie, la meilleure pâtisserie du quartier, où nous avons dégusté l’inoubliable macaron à base de gentiane. Ça vous donne envie ? Ça tombe bien, ces happy hours d’un nouveau genre reviennent pour une nouvelle virée dans le quartier du Faubourg Saint-Denis, le jeudi 28 juin. On compte sur vous pour aller y faire un tour !
Les 5 à 7 by le Bonbon Le 28 juin au Faubourg Saint-Denis À partir de 19h30 Plus d’infos sur lebonbon.fr
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LA BONNE ENQUÊTE
À la rencontre du manger local Pourriez-vous dire adieu à la supérette ? Dans son livre 100 jours sans supermarché, Mathilde Golla raconte comment elle s’est tournée vers le local et ce qu’elle en a retiré : « L’expérience m’a permis de découvrir un nouveau monde, celui des circuits courts, des produits fermiers et des saveurs oubliées. J’ai appris à me nourrir pour être en meilleure santé, à respecter nos paysans et la planète. J’ai dépensé moins en consommant mieux. ». Ça donne envie, il faut l’avouer. Et si manger local n’était finalement pas si compliqué ? Tour d’horizon de ce qui se passe sur la place de Paris. Pourquoi manger local ? Depuis quelques temps, on sent une certaine ferveur des restaurateurs et d’une part grandissante des Français à s’intéresser au local. Tandis que les cuistots nous rebattent les oreilles à longueur de menus avec leurs « produits frais et de saison », les initiatives pour que l’on s’y mette ne cessent d’être créées. Pourquoi un tel engouement ? Parce
que consommer local serait tout d’abord bénéfique pour notre santé et notre bien-être – les produits sont de meilleure qualité et ont plus de goût –, et pour notre portefeuille – « les produits coûtent un peu plus cher mais on gaspille moins et on est plus vite rassasiés », résume Mathilde. À cela s’ajoutent les bénéfices pour les producteurs pour lesquels les temps sont durs : « En 2000, on comptait 6500 agriculteurs et éleveurs en Île-de-France. Ils ne sont plus que 5000 aujourd’hui. Et pour cause, seulement 1% de ce qui est consommé en Île-de-France est produit en Île-deFrance ! », rappelle Le Comptoir Local, une plateforme en ligne qui livre les produits de petits producteurs de la région à domicile. Le circuit court permet ainsi d’assurer un revenu plus juste aux producteurs en supprimant les intermédiaires. Eh oui, même quand on va chez le primeur du coin, on ne consomme pas pour autant local, il suffit d’un coup d’œil aux panneaux pour se rendre compte de l’origine des fruits et légumes – fraises d’Espagne, avocats du Chili, mangues de Birmanie…
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“Circuits courts, produits fermiers et saveurs oubliées…” 19
Où aller pour manger local ? Pour consommer local, les options s’avèrent bien plus diversifiées que les novices pourraient le croire. À commencer par les épiceries paysannes, des boutiques tenues par les agriculteurs ou par une personne qui fait le lien entre le producteur et le consommateur et qui proposent des produits locaux, de qualité et de saison. Avec cinq adresses à Paris et une à Levallois, Au bout du champ, créé il y a quatre ans, fait partie des leaders dans la capitale. Par ailleurs, le concept des épiceries coopératives – des supermarchés autogérés par les adhérents et qui proposent une majorité de produits bio, artisanaux, ou locaux – commence doucement à s’implanter à Paris, à l’image de la Louve ou encore de Coopaparis dans le 18e. Depuis 2011, La Ruche qui dit Oui! nous permet de commander les produits de
“Les supermarchés autogérés par les adhérents et qui proposent une majorité de produits bio, artisanaux, ou locaux commencent doucement à s’implanter à Paris.” notre choix auprès des producteurs du coin et même de les rencontrer lorsqu’on vient les chercher dans une des différentes “ruches” (800 en France aujourd’hui). Les différentes AMAP permettent aussi de commander un panier de produits que l’on vient récupérer dans un point relais.
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Texte
Olivia Sorrel-Dejerine Photos DR
Autre solution, le commerce local en ligne avec des plateformes telles que Le Comptoir Local qui proposent divers produits d’Île-deFrance mais aussi des sites spécialisés comme Okadran, pour la viande, ou encore Poiscaille pour le poisson. Les bénéfices d’être locavore Si Mathilde Golla retire bien une chose de son expérience locavore, c’est bien les rapports avec les producteurs. « Ceux qui font le choix d’être en circuit court ont plaisir à partager leur savoir-faire et leur connaissance. Ils sont souvent dans des lieux isolés, c’est donc vraiment un plaisir pour eux de venir à la rencontre des consommateurs », raconte-t-elle. Une proximité qui les pousse aussi à innover. « Ça pouvait avoir des vraies incidences sur leur quotidien, souvent ils étaient à l’écoute.
Une fois, à l’approche du Nouvel An chinois, des clients leur avaient demandé des nems, qu’ils ont fait, et le succès a été énorme ! » Renouer le contact humain, se rapprocher de la nature, c’est aussi ça consommer local. « J’ai eu l’impression de reprendre le pouvoir sur mon alimentation, je connaissais tous les ingrédients, j’utilisais des produits ultra simples », explique la journaliste. Accepter de consommer de saison et de revoir ses habitudes font partie des choses primordiales lorsque l’on devient locavore, mais « quand on commence à manger des choses de qualité, ça devient plus un plaisir qu’une contrainte », conclut la jeune femme. Prêts à vous lancer ? Au bout du champs, 9e, 14e, 17e, 18e, 20e Levallois-Perret, auboutduchamp.com La Louve, 116, rue des Poissonniers, 18e Coopaparis, 59, rue Stephenson, 18e La Ruche qui dit Oui, laruchequiditoui.fr Le Comptoir Local, lecomptoirlocal.fr Poiscaille, poiscaille.fr
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LE BON COURT MÉTRAGE
Les Nuits en Or, nos 5 réalisateurs coups de cœur Un marathon du cinéma pendant trois jours, ça vous dit ? Bonne nouvelle, les Nuits en Or reviennent cette année. C'est l’occasion de découvrir les réalisatrices et réalisateurs qui feront le cinéma de demain. Chapeauté par l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma, l’événement projette les courtsmétrages récompensés par les académies du monde entier. Un voyage express aux quatre coins de la planète qui ne manque pas de réveiller les consciences, nous tirer quelques larmes et nous offrir aussi des fous rires. Après Rome et Athènes, le panorama fait escale à Paris les 12, 13 et 14 juin prochains, à l’UGC Odéon pour trois soirées placées sous le signe du partage, de la découverte et de l’évasion. Parmi les 34 courts-métrages des 32 pays représentés, cinq réalisateurs ont particulièrement touché la rédac’. Trêve de suspens, on vous dit tout. Action ! ➀ Le + drôle : Avec Thelma d’Ann Sirot et Raphaël Balboni Le duo belge nous régale avec le portrait à la fois drôle, tendre et touchant d’une vie de famille improvisée. Retenus à l’étranger à la suite de l’éruption d’un volcan islandais, les parents de Thelma confient leur petite fille
de trois ans à un couple d’amis qui, pendant une durée indéterminée, devront prendre leur rôle de parents très au sérieux. Petite pépite fraîche et vitaminée à découvrir absolument ! ➁ Le + esthétique : Copa-Loca de Christos Massalas Sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, le court-métrage de Christos Massalas nous plonge dans les abîmes fiévreux et brumeux d’un complexe de loisirs abandonné. Dans ce décor paradisiaque, l’ennui, la mélancolie et la tiédeur des personnages, à commencer par Paulina, jeune femme au cœur de Copa-Loca, en sont d’autant plus troublants. Un petit bijou d’une beauté et d’une esthétique rares. ➂ Le + loufoque : Krovyanka d’Arkadii Nepytaliuk Né dans un petit village ukrainien, Arkadii Nepytaliuk aborde avec justesse, humour et brutalité les différences culturelles et religieuses qui complexifient les relations de son peuple. Alors qu’il se demande comment il va annoncer à ses parents, qui l’ont élevé dans les valeurs traditionnelles de la campagne,
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que sa petite amie Masha est juive, Andriy se retrouve dans une situation délicate, contraint de faire cohabiter deux modes de vie que tout oppose. Un récit cocasse et rocambolesque qui mêle à la perfection drame et humour. ➃ Le + haletant : Madre de Rodrigo Sorogoyen
© Helicotronc
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Une sonnerie de portable et le cauchemar commence pour une jeune maman qui comprend que son fils de six ans est tout seul sur une plage, vraisemblablement abandonné par son père. Pendus aux lèvres de ce petit garçon apeuré et de cette maman désemparée, nous voilà pris dans un calvaire orchestré par Rodrigo Sorogoyen qui n’a décidément pas prévu de nous ménager…
© Christos Massala
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➄ Le + touchant : Mathias de Clara Stern Gros coup de cœur pour ce court-métrage qui soulève avec beaucoup de pudeur la question du genre et les obstacles auxquels sont confrontés les transgenres. Pourtant sûr de sa décision de vivre en tant qu’homme, Mathias, en pleine transition personnelle, doit rapidement trouver sa place dans sa nouvelle identité. Un parcours du combattant brut et poignant qui nous fout une sacrée claque. La relève du cinéma international débarque à Paris et c’est à ne manquer sous aucun prétexte ! • E.Y.
© Pronto
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© Malvalanda
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Les Nuits en Or UGC Odéon – 6e 12 (projections et rencontres avec les réalisateurs), 13 et 14 juin Projections gratuites academie-cinema.org © Filmakademie Wien
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LE BON HOROSCOPE
BÉLIER Vous n’aimez pas le foot ? Dommage pour vous, mais cet événement mondial que vous redoutez tant débute le 14 juin. Je vous conseille donc de prendre votre mal en patience, ou de devenir alcoolique, ou de devenir accro aux somnifères, ou d'aller vous terrer sur les hauts plateaux du Larzac, vous y serez tranquille, et en plus c'est beau là-bas.
GÉMEAUX
LION
Votre double maléfique prend le contrôle en ce mois de juin. Résultat, vous allez le passer entre votre lit et le bar, à hurler des champs paillards à la gloire d’Antoine Griezmann, le mec de la pub Gillette là. Et quand enfin votre véritable personnalité ressurgira, ce sera pour passer son temps à lire des résumés de match sur le web. Vraiment, ce n’est pas sérieux.
Tel le roi de la savane, vous n’allez rien glander de tout le mois de juin. Votre compagne ira chercher la bouffe, vous donnera le bain, téléphonera à vos parents pour leur dire que vous ne glandez rien, s'occupera du ménage, remplira même le frigo de packs de bière. Vous avez une chance extraordinaire, vous en êtes conscient(e) ? Non ? Regardez mieux.
TAUREAU
CANCER
VIERGE
Puisqu’il faut vous prendre par les cornes, allons-y franchement. Vous allez passer un mois infecte. Entre les coups de soleil, la transpiration qui vous fait ressembler à Jésus sous les aisselles, les piqures de moustique et cette satanée Coupe du Monde qui débute, vous ne saurez plus comment vous en sortir. Investissez dans une moustiquaire, pour commencer.
Vous ne savez pas quoi faire avec vos cheveux. Couper, raser, effiler, mettre du gel, faire une permanente, une couleur, une frange, une raie au milieu... C’est vrai que c’est pas évident, mais heureusement, les astres vous viennent en aide, et pas qu’à moitié ! Voilà le conseil, précieux, lu dans l’alignement de Mars et Vénus : ne faites rien, vous êtes très bien comme ça.
« Faut jamais dire jamais, jamais », disait Fievel la petite souris. Il avait entièrement raison, ne dites plus jamais « jamais », dites plutôt « un jour peut-être », c’est beaucoup plus positif et plus en accord avec votre personnalité. Bon, si on vous demande si vous comptez un jour faire un truc pas très net avec des enfants, reconsidérez quand même la proposition.
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Illustrations : Cécile Jaillard
JUIN 2018
BALANCE
SAGITTAIRE
VERSEAU
Apparemment le mois de juin vous réserve un tas de surprises, bonnes et mauvaises. Quelques exemples pour étayer mon propos. Bonne surprise : votre grand-mère va ressusciter, et revenir vous couvrir de poutous. Mauvaise surprise : la France va atteindre au moins les quarts de finale, et vous détestez le bruit des klaxons. Dur.
Hé les Sagittaire, s’agirait de vous taire ! C’est vrai quoi, vous n’arrêtez pas de donner votre avis sur tout, sans prendre en considération le fait que tout le monde s’en fout. Mon conseil : ne parlez que quand vous êtes sollicité. Si vous vous appelez Johnny et que votre pote dit : « et toi Marc, t’en penses quoi ? », vous n’êtes pas sollicité. Vous imprimez c’est bon ?
Ce mois-ci vous aurez de la chance, c’est Madame Soleil, mon illustre et décédée collègue, qui me l’a dit. Comment j’ai pu entrer en communication avec elle ? C’est tout simple, j’ai retrouvé ma carte du Club Dorothée, et dessus y’a son numéro de téléphone. J’ai composé ledit number, et voilà ce que j’ai entendu : « Verseau : chance ». C’est clair, non ?
SCORPION
CAPRICORNE
POISSONS
Les Scorpions, vous serez en concert à travers toute l’Europe pour une tournée d’adieu phénoménale, avec des guests aussi bons qu’inattendus en premières parties, notamment à Prague et Edimbourg, mais je n’en dirai pas plus. Pour ce qui concerne votre horoscope, une seule à dire : ce mois sera celui du changement. The Wind Of Change souffle sur juin.
Vous qui êtes un(e) patriote de la première heure, réjouissez-vous ! La Coupe du Monde commence, et ce sera pour vous l’occasion de ressortir vos accessoires préférés : chapeau en mousse tricolore, maquillage aux trois bandes, faux coq en plastique, drapeau bleu blanc rouge, et le clou du spectacle, votre poster de Didier Deschamps. L’excitation est à son comble.
Vous n’en pouvez plus de tous ces crétins qui vous rebattent les oreilles avec Pogba, ses danses, ses frères et ses coéquipiers de l’équipe de France de foot. Vous, vous espérez seulement qu’ils se ramassent bien la gueule, ça leur fera les pieds à ses analphabètes en jogging. Bon, vous allez un peu loin, calmez-vous, ces gens représentent votre pays. Quoi, « justement » ?
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LE BON SHOPPING
Câlin TOTEBAG A AJOUTER
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Serviette de bains Piscine – Incendie – 75€ (pour chaque serviette vendue, 1€ est reversé à l’association Copains du monde du Secours populaire français). Bougie, Cire Trudon – 75€ Colier Fairy Revolution, Ginette NY – prix sur demande Théière Falcon Enamelware, Club Pétanque – 31€ Planche en pierre de lave, Made A Mano – 119€ Panier à linge en laine, Hey-Sign – 179€ Tasses Criolla, Arte Farte – prix NC Totebag le Bonbon, coralie@lebonbon.fr – 5€
de juin 27
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Š Naïs Bessaih
LE TOP DES BARS CACHÉS
Le + chic Fitzgerald Le Fitzgerald, c’est un bistrot ultra cossu logé sur le boulevard de la Tour-Maubourg, mais c’est aussi et surtout un luxueux speakeasy, caché derrière la porte capitonnée du restaurant. Une porte spatio-temporelle qui nous propulse tout droit à La Belle Époque, avec ses banquettes en velours et sa tapisserie tropicale. Voilà le décor planté pour une dégustation toute aussi surprenante. Mention spéciale pour le Smokey Negroni (gin, Dolin rouge, bitter fumé à l’origan grec), une tuerie !
54, bd de la Tour-Maubourg – 7e
Castor Club Ne vous fiez pas à sa devanture discrète, le Castor Club envoie du bois. D’ailleurs, au milieu de ses lattes de bois brut, on se croirait presque à Nashville ou quelque part dans le Sud des États-Unis, où l’alcool coule à flot et les sons country font vibrer les murs. Pourtant, c’est bien dans le quartier Odéon que le speakeasy le plus authentique de la capitale a élu domicile. Son cocktail phare ? Le Chirac 95 à base de Calva, génépi, shrub pommes, blanc d’œuf et citron.
14, rue Hautefeuille – 6e
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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
Le + rock
Le + tendance Prescription Cocktail Club La joyeuse bande à la tête du Curio Parlor et de l’Experimental Cocktail Club remet le couvert avec un troisième bar à cocktails, niché rue Mazarine. À la hauteur de ses prédécesseurs, le dernier bébé du trio nous ressert une louche de breuvages élaborés, de recettes créatives et d’arômes surprenants à nous en faire perdre la tête. À siroter sur fond d’airs jazzy, bien sûr.
23, rue Mazarine – 6e
DES PRODUITS NATURELS POUR CHACUN D’ENTRE VOUS
Pharmacie Saint-Jacques Herboristerie - Aromathérapie - Phytothérapie La pharmacie Saint-Jacques vous accueille du lundi au dimanche 243, rue Saint-Jacques – 5e Tél. : 01 43 54 25 79
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Joyeux anniversaires d’été Dudu et Manon ! #teuf
Love you mon petit handicapos. Rach À l'attaque la rédac !
Coco je t'aime en secret. E.
Franci, ti aspetto ! Evi, ta leme síntoma ! Victor
Le Bonbo n cherche un stagia ire Motion D esign fin d’étud es, embauch eà tom@lebo la clé : nbon.fr
Qui veut sortir avec moi s’il vous plait, je fais des jeux de mots bofbof mais je suis sympa. Enzo L
Hélène, tu es ma reine, et je t'aime !
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Dudu
Si la France gagne la coupe du monde, je me rase la tête !
Verra t-on les étoiles ensemble depuis notre Mirador de St-Ouen
Enzo
Flo
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Juliette, Lara, Naïs, parfois je suis un peu dur, mais je vous aime. Bravo pour votre taf ! T.
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FUTURE CLASSIC
* Futur classique - Photographie retouchĂŠe