Le Bonbon - Paris 9/18 - Septembre 2018

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BONNE RENTRÉE LES LOULOUS !

PARIS 9/18

Septembre 2018 - n° 101 - www.lebonbon.fr


EDITO Confiseur

Jacques de la Chaise

Directeur associé

Antoine Viger

Directrice de la rédaction

Cyrielle Balerdi

Rédactrices en chef

Eva Yoro Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine

Coordinatrice

Coralie Bariot

Graphistes

Juliette Creiser Charles Feutrier

Secrétaire de rédaction

Louis Haeffner

Rédacteurs

Manon Merrien-Joly Rachel Thomas Sarah Sirel Marie -Carline Chardonnet Zoé Stène

Social media manager

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Photographe

Naïs Bessaih

Bonbon Agency Directeur Commercial

Benjamin Alazard

Directeurs de clientèle

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Planner stratégique

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Chef de projets

Marie Lloret Lionel Ponsin

Concepteur rédacteur

Timothée Malbrunot

Chefs de Publicité

Benjamin Haddad Élodie Gendron Thomas Reka

Chef de projets digital

Dulien Serriere Florian Yebga

Développeur

Maxime Laigre

Vidéo

William Baudouin Séga

Culture et partenariats

Fanny Lebizay Judith Quéré

Contact

SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e Élodie Gendron elodie.g@lebonbon.fr 06 34 22 28 34

Quand elle a ouvert l’œil ce matin, elle a tout de suite compris que les vacances étaient finies. A travers sa fenêtre, le ciel est gris, les gens ont l’air déprimés. Elle est en retard, comme d’habitude. Tristounette, elle se douche, s’habille, et file au boulot en avalant un pain au chocolat élastique dans le métro. Dans l’open space, les voix stridentes de ses collègues lui donnent déjà la migraine « C’était bien les vacances ? Au fait tu avais traité le dossier 230B ? Parce qu’on est vraiment en retard là… » Elle court s’enfermer dans son bureau. Elle voudrait repartir, fuir cet endroit sinistre et ce stress ambiant, retourner au soleil. Elle sent les larmes monter, quand, soudain, la porte s’ouvre. « Salut, je suis Romain, le nouveau juriste ! On va être amené à bosser pas mal ensemble je crois, donc voilà, je voulais me présenter ». Sa mâchoire manque de se décrocher. Le garçon qui lui fait face est incroyablement beau. Elle fait comme si de rien n’était, lui sourit et lui serre machinalement la main. A peine a-t-il tourné les talons, qu’elle se sent toute guillerette, un sourire lui monte aux lèvres, des papillons lui viennent dans le ventre. Sur son petit nuage, elle ne perçoit déjà plus le brouhaha ambiant, juste un vague bruit de téléphone qui sonne, encore et encore… Biiiip ! L’alarme de son réveil la sort soudain de ses rêves. Elle ouvre un œil. « Eh merde », se dit-elle. Tristounette, elle regarde le ciel gris par la fenêtre, file se doucher, s’engouffre dans le métro, avale son pain au chocolat élastique, et arrive à son bureau plus énervée que jamais. Ses collègues lui posent des questions sans intérêt, elle les ignore, court se refugier dans son bureau. Elle réfléchit déjà au meilleur moyen de poser sa dem, commence à regarder les billets pour le Mexique, se dit que cette rentrée est probablement la pire de son existence. Quand, soudain, la porte s’ouvre… Coline de Silans

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L’ÉVÈNEMENT

LOS ANGELES RIVE GAUCHE JUSQU’AU 21 OCTOBRE 24SEVRES.COM

WELCOME TO LOS ANGELES : BIENVENUE À LOS ANGELES

– LE BON MARCHÉ - 24 RUE DE SÈVRES, PARIS 7E

VU AU BON MARCHÉ


SEPTEMBRE 2018 6

BONNE ÉPICERIE

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BON BURGER

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BON BAR

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BONNE ÉTOILE

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BONNE CRÊPERIE

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BON JAPONAIS

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BONNE ENQUÊTE

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BONS SNAPSHOTS

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TOP 4

La Cigogne ouvre sa boutique dans le 9e HankBurger, le restaurant sans viande Berlin calling ! Charlie Winston Des galettes locales adoubées par le quartier Oinari, un japonais pas comme les autres Quand Paris se met à nu ! Par Naïs Bessaih Top des endroits exotiques

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LE MEILLEUR DE PARIS IN YOUR POCKET

Disponible sur iPhone et Android


BON TIMING On fête le design et la création Qui dit rentrée dit effervescence de Paris Design Week, pour le plus grand plaisir des amateurs de jolies choses. Pour cette 18e édition, 200 lieux ouvrent leurs portes à des présentations inédites : showrooms, boutiques, galeries, ateliers, restaurants, institutions… Soif de jeunes talents ? Direction le Ground Control qui accueille la pépinière Le Off et sa quarantaine de jeunes créateurs. Paris Design Week Détail du programme sur paris-design-week.fr Du 6 au 15 septembre On fête de Paris sans voiture Allez, oust oust les pots d’échappements, bruits de moteurs et autres klaxons intempestifs. Paris réitère sa Journée sans voiture le dimanche 16 septembre de 11h à 18h. Pour cette 4e édition, la Ville Lumière manifeste toujours l’une de ses propriétés : rendre l’espace public moins pollué, plus agréable et plus apaisé. On ne peut que dire un grand MERCI pour ça. Journée sans voiture 16 septembre de 11h à 18h

On fête le 9e Notre audacieux et sulfureux Pigalle ne serait rien sans ceux qui le font vivre. Ils tiennent hôtels, bistrots, échoppes, épiceries fines et se réunissent le 27 septembre autour du collectif WE ARE 9 pour une BL9CK PARTY grand public démesurée. Au programme de cette soirée hors norme : apéros, parades, secrets room, performances, lives… Réservez votre 27/09 à 09 :09 PM. Nous c’est déjà fait. BL9CK PARTY par WE ARE 9 27 septembre, à partir de 18h rue Frochot, rue Victor Massé, rue Henry Monnier bl9ckparty.com

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LA BONNE ÉPICERIE

La Cigogne ouvre sa boutique des producteurs e fermiers dans le 9

Envie de vous faire plaisir et de savourer le meilleur des terroirs français en plein cœur de la capitale ? C’est exactement ce que vous trouverez chez La Cigogne, une nouvelle épicerie gourmande à deux pas de la rue des Martyrs, qui propose des produits rares et de qualité en provenance directe des fermes de notre pays. Vous souhaitez revenir à l’essentiel : bien manger en consommant des produits authentiques et savoureux, tout en sachant d’où ils proviennent ? La Cigogne est faite pour vous. Ouvert au printemps dernier par Philippe et Pierre, deux trentenaires diplômés de l’école d’agriculture de Toulouse, le lieu met à l’honneur le monde agricole et les savoirfaire fermiers en proposant des produits dénichés aux quatre coins de l’Hexagone.

Depuis deux ans, ces deux férus de gastronomie, sensibilisés aux problématiques du monde agricole, sillonnent le pays à la recherche des meilleurs producteurs. Ils proposent désormais leurs trouvailles dans leur épicerie de la rue Saint-Lazare. Si vous ne pouvez pas passer en boutique, pas de panique. Vous pouvez vous rendre sur leur site la-cigogne.fr pour vous faire livrer directement les produits de votre choix chez vous, partout en France. L’idée derrière La Cigogne ? « Aider les agriculteurs à retrouver leur fierté de produire et partager notre passion pour les produits fermiers et ceux qui les font. » Cet engagement fort a fédéré les agriculteurs qui se sont impliqués financièrement dans

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Vous vous sentirez comme à la maison pour déguster une sélection de leurs meilleurs produits.

Communiqué

ce projet. Porcs noirs gascons de Charlotte Cazenavette, bœuf d’Hérens de Thibault Cloître, Beaufort fermier de Jean-Pierre Cartier, Saint-Nectaire de Thierry Massoullier, huile d’olive d’Ardèche d’Éric Martin, huîtres de la maison Molen, Cognacs de Frédéric Bourgouin et même des escargots… vous ne trouverez que des produits uniques, savoureux et originaux ! Côté boissons, Philippe et Pierre présentent un domaine par région viticole, ainsi que des bières et des cidres artisanaux. Avis aux amoureux de l’apéro : ils ont pensé à vous ! Vous vous sentirez comme

à la maison pour déguster une sélection de leurs meilleurs produits accompagnée d’un bon verre de vin… ou plusieurs (attention, réservation conseillée) ! Vous avez également la possibilité de privatiser le lieu. Et pour les gourmands du midi, des sandwichs sont aussi proposés avec les ingrédients du jour. Vous avez décidé de bien manger ? Vous savez où aller ! • O.S-D.

La Cigogne 6, rue Saint Lazare – 9e la-cigogne.fr Tél. : 09 86 43 37 91 Lundi de 11h à 20h Mardi à samedi de 10h à 22h Dimanche de 9h à 14h

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LE BON VIN

Deviens un expert du vin avec les cours d’œnologie de Marielle Kubik Néophytes passionnés et véritables amoureux du vin, c’est sans décorum ni grand-messe que Marielle vous propose de tout vous apprendre sur le nectar préféré des Français. Notre experte est une référence en matière d’œnologie puisque cette grande femme au sourire franc et communicatif donne des cours depuis maintenant douze ans. Pour participer, une seule règle est imposée : aimer le vin. Ensuite, tout le monde est le bienvenu dans ce cours à la bonne franquette, certes, mais dont on ressort avec une très bonne connaissance du paysage viticole français. Et pour avoir un avant-goût de ce qui vous attend, elle vous donne rendez-vous pour la journée portes ouvertes le mercredi 19 septembre pour finaliser votre inscription. En dégustant trois vins à chaque séance, la théorie est au service de la dégustation. Au menu : accords mets et vins, vocabulaire de la dégustation, températures de service, temps de conservation. Grâce à Marielle, on apprend avec bonheur à mettre enfin des mots sur ses sensations, à différencier un Bordeaux d’un Bourgogne, etc. Et pour ne rien gâcher, Marielle propose non seulement les cours les plus complets, mais aussi les moins chers de Paris ! En plus, l’œnologue choisit le vin chez une caviste du quartier. Laissez-vous tenter lors de la journée d’information. Il reste encore quelques places le mardi. • O.S-D

Centre Valeyre 24, rue de Rochechouart – 9e Portes ouvertes le 19 septembre de 16h à 20h30 29 séances les mercredis soirs 20h15 à 22h15 à 480€ 10 séances les jeudis soirs à 185€ Et la nouveauté, 10 séances les mardis après-midi de 15h à 17h coursoenologieparis.wordpress.com FB : Cours œnologie Réservation au 06 86 46 70 67

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LE BON BURGER

HankBurger, le restaurant qui va vous faire oublier la viande Qui a dit qu’il fallait être carnivore pour déguster des bons gros burgers délicieux ? En un repas, HankBurger fait taire tous les cyniques : un burger, zéro viande, et aucun produit d'origine animale… La recette du bonheur ne pouvait être plus simple. Ce n’est clairement pas un fast-food comme les autres. Le principe est pourtant le même que tous les autres restaurants qui préparent votre nourriture rapidement : on passe sa commande, sur place ou à emporter, et en quelques minutes notre plat est prêt. Là où ça change, c’est dans la qualité et l’engagement de ce qu’on vous sert. Si ce n’est pas nouveau de voir des fast-food qui misent sur la qualité, HankBurger va un peu plus loin. Tous leurs plats sont végétaliens, c’est-à-dire qu’il n’y a a aucun produit d'origine animale. Pas de viande, pas d’œufs, pas de produits laitiers. À la place, des steaks composés de riz complet, de champignons et de tofu, et une multitude de recettes 100% véganes. Même le

fromage est végétalien. Et si vous vous dites que c’est moins bon que les burgers qu’on a l’habitude de consommer (pour ceux qui mangent souvent de la viande), détrompezvous. C’est un délice. Chez Hank, ils appellent ça le “fast good”. Ça se ressent à la fois dans la nourriture et dans l’ambiance du restaurant. Une déco branchée mais conviviale, avec des petits bancs, chaises et tabourets éclectiques. Tous les desserts sont faits maison et les boissons sont bio et équitables. HankBurger, c’est un lieu qui vous fera vivre une expérience culinaire assez unique. Nous, on a été conquis et on risque d’y aller régulièrement… • E.L.

HankBurger 8, rue de Rochechouart – 9e Tous les jours de 12h à 22h hankburger.com facebook.com/hankrestaurant instagram : #hankrestaurant

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LE BON BAR

Berlin calling !

À peine a-t-on quitté la rue pour le bar, que nous voilà déjà ailleurs. Plus des trois quarts du staff sont allemands et même si tous sont parfaitement bilingues, on profite volontiers du fameux accent germanique pour s’évader le temps d’une bière, d’un curry wurst et plus si affinités. « Plus qu’un simple verre entre copains ou un date à l’aveugle, ici on propose une vraie expérience berlinoise construite autour des produits (drink & food), de la musique électronique, du staff allemand, de la déco et du design. Ceux qui connaissent Berlin aiment venir ici pour prendre une petite dose de la capitale allemande et les autres pour voyager le temps d’une soirée », expliquent entre deux gorgées Max et Will, les tenanciers de la maison. La carte évolue tous les 6 mois en fonction des dernières tendances tout droit venues de Berlin. Les curieux de passage dégustent des bières pression ou en bouteilles, toutes évidemment brassées outre-Rhin,

accompagnées de curry wurst et/ou d’un bretzel croustillant et chaud comme on les aime. Côté cocktails, les puristes retrouvent le célèbre Moscow Mule et peuvent découvrir la spécialité de la maison, le pétillant Berliner Spritz dont vous nous direz des nouvelles. Tous ces délices sont à déguster en rythme à l’écoute des Dj's ou des playlists maison, que les deux copains créent en suivant de près, entre autres, Innervisions, Katermukke, Mobilee, la crème de la crème des labels électroniques allemands. D’ailleurs, quatre fois par an, ils invitent des représentants de la scène germanique lors de leurs soirées hors les murs BerlinerKLUB. Avant de partir, un mot sur la déco, en constante évolution : « on fabrique nousmêmes, on rénove, on récupère dans le grenier de grand-mère, on chine en France et à Berlin. N’hésitez pas à nous poser la question, chaque objet a sa petite histoire ». « Wunderbar ! », comme on dit ici. • T.R-C.

Berliner Pigalle 14, rue Frochot – 9e Happy Hour de 18h à 22h – 6€ la pinte BerlinerKLUB le 14 septembre au Nouveau Casino avec Marco Resmann, Echonomist (live) OktoberFest à partir du 16 septembre

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Communiqué

Ce n’est pas parce qu’on vient tout juste de rentrer qu’on ne va pas repartir. La preuve : direction Berlin sans quitter Paris dans notre coquin Pigalle. Un nouveau bar pas comme les autres y a élu domicile, le Berliner Pigalle. Topo de la maison ? Je pense que vous l’avez compris, nous l’avons testé.


“Venez ici pour prendre une petite dose de Berlin et voyager le temps d’une soirée.”

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LA BONNE ÉTOILE

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Tiana Rafali-Clausse Photos Charlotte Gamus

Texte

Charlie Winston, éternel utopiste ! Presque 10 ans après Like A Hobo, quelque chose brûle toujours à l’intérieur de Charlie Winston. Serait-ce son secret pour faire de ses titres des tubes internationaux ? Peut-être, mais aussi (et surtout !) son engagement, son empathie et cette envie tenace de faire bouger les choses à son échelle. Utopique ? Sans doute. Il nous explique pourquoi ce sera toujours le cas dans dix ans. 13


CHARLIE WINSTON « Pour moi, écrire une chanson est en grande partie basé sur l’empathie : je me mets à la place des autres et je me concentre sur ce que je/ils ressentent. En tant qu’Européen, ma vie est relativement facile comparée à beaucoup d’autres : j’ai ma maison, ma famille, mon job… Si je veux aller quelque part, j’y vais sans me poser de question », se confie le compositeurinterprète britannique. « En chantant des titres comme Say Something (sorti en 2015, ndlr) dans lequel j’évoque le sort inhumain réservé aux migrants, sujet d’autant plus d’actu aujourd’hui, c’est en quelque sorte une piqûre de rappel : nous avons une chance incroyable d’avoir ce que l’on a et malheureusement beaucoup d’autres ne l’ont pas… » Sans avoir un discours Miss France, l’artiste croit dur comme fer que l’art d’une manière générale est une fenêtre sur le monde, une façon de partager nos expériences en tant qu’êtres humains : « les gens ont besoin qu’on leur raconte des histoires pour comprendre, se mettre à la place des autres et avoir conscience de ce qu’il se passe de l’autre côté du globe ». Effectivement.

“Pour moi, écrire une chanson est en grande partie basé sur l’empathie” Quand il n’est pas occupé à composer nos tubes de l’été ou des balades folk sur notre triste monde tragique, Charlie est un homme comme les autres. Il nage, mange, boit, rit, pense trop de son propre aveu, écoute des disques et, parfois, s’entraîne au lancer de bananes. Quand on vous dit que c’est un homme comme les autres ! D’ailleurs, quand il vient dans notre capitale chérie, le multi-instrumentiste préfère flâner à République que dans les quartiers chics, là où la diversité grouille, puis quand le bruit l’empêche de penser, Charlie se pose au bord du canal pour se laisser bercer au fil de l’eau… Comme nous, pas vrai ? Voici en exclusivité ce que Charlie Winston voit quand il compose. • T.R-C

Charlie Winston - Square 1 Sortie prévue le 28 septembre Concert @ Élysée-Montmartre le 5 décembre

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Emma la manageuse et Ibrahim le crépier

S’il y a bien une spécialité française qu’il est aussi facile à faire qu’à rater, ce sont les crêpes. Et Hippolyte l’a bien compris. Ce joli restaurant à la déco épurée, dans les tons bleu gris, régale le quartier de crêpes et galettes bien senties depuis maintenant quelques mois.

sa compagne, et rapidement soutenue par leur cercle d’amis, puis par leurs salariés. Car Hippolyte est également incarné par Emma, sa manageuse, et Ibrahim, son chef de cuisine, qui travaillent main dans la main pour accueillir leurs clients avec chaleur et professionnalisme.

La genèse du projet ? Avant tout une échoppe familiale sur Versailles, créée par Julien et

Passionnés de bons produits, surtout s’ils sont locaux, le duo a mis quatre ans à

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Communiqué

Des galettes locales adoubées par le quartier


LA BONNE CRÊPERIE perfectionner ses recettes, avant de trouver la pâte à galette parfaite ! La carte est un mélange de classiques, comme la galette complète a base d'oeuf, emmental et jambon blanc, et de recettes plus originales, à l’image de la Cigalou, au fromage de chèvre, emmental, compote de pommes et tapenade, ou la Versaillaise, à la sauce roquefort, jambon de pays et poire. Les becs sucrés ne sont pas en reste, avec des desserts à foison, réalisés pour la plupart avec des produits locaux, et bio dans la mesure

Une adresse de quartier comme on les aime, simple, jolie et de qualité, qui redonne ses lettres de noblesse à la crêperie.

du possible. Côté boissons, la Bretagne est à l’honneur, avec du Breizh Cola, des bières locales, et même de l’eau Plancoët, typiquement bretonne. Le cidre est lui aussi la star de la maison et se retrouve dans les cocktails, à la pression ou en bouteilles, avec plus d’une trentaine de références proposées, venues de France et d’ailleurs. Le dimanche, on file goûter au succulent brunch, à base de galettes et crêpes bien sûr, mais aussi de viennoiseries locales, de yaourt bio, et de jus artisanaux. Le tout est servi avec le sourire, par une équipe super dynamique : de quoi nous redonner foi dans le service parisien ! Une adresse de quartier comme on les aime, simple, jolie et de qualité, qui redonne ses lettres de noblesse à la crêperie. • C. d-S.

Hippolyte 5 Rue Notre Dame de Lorette – 9e

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LE BON JAPONAIS

À peine rentrée qu’on (re)prend déjà notre envol, direction l’Empire du Soleil levant. Ouvert début 2018, cette cantine a déjà conquis les papilles des habitués du quartier grâce à sa formule unique. Dégustation. Yukinobu est parti de sa ville natale de Tokyo il y a moins d’un an, avec un rêve : monter son restaurant à Paris, qu’il aime particulièrement. Au-delà de son attirance pour la capitale, une observation simple a motivé sa décision : il n’y avait pas d’inarizushis en France. Qu’est-ce que l’inarizushi ? Pour faire simple, c’est du riz collant dans un contenant fait à base de tofu frit, avec divers ingrédients supplémentaires selon ceux que vous choisissez (comme avec les sushis). C’est aussi la spécialité d’Oinari. Ici, vous pouvez déguster de l’ebi furai, du lenkon de kinpira, des karaage… Tous ces plats viennent se rajouter aux soupes miso, à l’edamame et aux nouilles udon que nous connaissons déjà.

Autre fait intéressant, la nourriture est servie à la manière des izakaya, ces bars japonais où l’on déguste sa nourriture en la partageant. Au total, le restaurant peut accueillir 16 personnes, ce qui facilite l’ambiance chaleureuse, mais signifie aussi que vous devez vous y prendre à l’avance pour avoir une place. Heureusement, il existe aussi l’option à emporter, avec des formules déjeuner sous forme de bentos. Il y a deux formules, la classic à 9,50€ (réservée à ceux qui veulent emporter) et la gourmet à 16€. Le principe est simple : un assortiment d’inarizushis, de karaage et d’autres mets japonais, accompagné d’un dessert ou d’une boisson (Evian ou financier dans le cas du menu classic). • E.L.

Oinari 47, rue Condorcet – 9e Tél. : 01 40 35 90 05

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Communiqué

Oinari, un restaurant japonais pas comme les autres


LE BON LUNETIER

L’opticien de famille qu’on aimerait tous avoir

Communiqué

Quand on rentre dans l’une des trois boutiques d’Eva, Raphaël et Laura, on se sent comme à la maison. Cette bienveillante fratrie d’opticiens visagistes diplômés accueille et conseille quiconque leur fait les yeux doux. Ouvert en avril dernier, Vision du Centre a su se faire une place au soleil de la rue Victor Massé. « Toutes les montures qu’on expose, que ce soit ici ou dans le 10e, je les essaie avant de les proposer à notre clientèle. Je suis constamment en repérages pour dénicher la crème de la crème », avoue Eva, perfectionniste. Rien que dans les 45 m2 de la boutique du 9e, on a le choix parmi plus de 1 000 références, optiques et solaires, petits et grands : Paul & Joe, Fendi, Ray-Ban, Céline, Chloé , Givenchy, Etnia Barcelona…

BON À SAVOIR L’ainé de la famille n’est jamais trop loin puisqu’il officie dans les centres ophtalmologiques nichés à quelques mètres seulement des boutiques de ses frères et sœurs. Comme les liens du sang sont inaltérables, Vision propose des tarifs préférentiels à tous ceux qui sont passés par là avant d’atterrir ici.

Quelle que soit celle qui vous fait de l’œil, vous ne serez pas déçu. « On ne conseille pas seulement en fonction de la forme du visage et de la correction mais aussi de l’activité professionnelle, physique… Les besoins de chaque personne sont complètement différents. » D’ailleurs si la monture qui vous a tapé dans l’œil est disponible dans l’une des autres boutiques de la famille, ils iront vous la chercher illico. • T.R.-C.

Vision du Centre 27, rue Victor Massé – 9e Du lundi au vendredi de 9h30 à 19h30 Tél. : 09 73 69 28 34

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LE BONBON MÈNE L’ENQUÊTE

Quand Paris se met à nu Ouverture de l’espace naturiste du bois de Vincennes l’année dernière, visite du Palais de Tokyo dans le plus simple appareil, soirée clubbing nu au Point Éphémère… Ces dernières années, les événements naturistes n’ont cessé de se multiplier dans la capitale. Mais que s’est-il passé pour que les Parisiens aient de plus en plus envie de laisser tomber le textile ? Une philosophie qui ne date pas d’hier… Le naturisme, s’il est nécessairement plus visible en été, ne date pourtant pas d’hier. Dès le XIXe siècle, le mouvement se développait déjà en Allemagne autour des villes thermales, et en France, en 1920, le premier club naturiste était créé. L’objectif ? Soigner son corps en étant au contact de l’environnement, de la façon la plus pure qui soit, c’est-à-dire nu. Car plus que le simple fait de se dévêtir, le naturisme prône une véritable philosophie de vie, et un art de vivre dont la nudité n’est qu’une partie. Selon la définition officielle retenue par la Fédération Internationale de Naturisme en 1974, « le naturisme est une manière de vivre en harmonie avec la nature, caractérisé par la pratique de la nudité en commun, et qui a pour conséquence de favoriser le respect de soi-même, le respect des autres et de l’environnement ».

… en accord avec la tendance actuelle du “retour sur soi” Pas étonnant donc que le mouvement connaisse aujourd’hui un tel engouement. « Aujourd’hui, le naturisme rejoint la tendance du do it yourself, de la méditation, du retour sur soi. Il s’agit de prendre le temps de se connaître, d’être plus en phase avec les gens qui nous entourent », explique Julien ClaudéPénégry, vice-président de la Fédération Française de Naturisme (FFN) et porte-parole de l’Association des Naturistes à Paris (ANP). Se dévêtir permettrait donc à la fois d’être plus en communion avec la nature et avec soi-même, mais aussi de développer de la bienveillance envers ceux qui nous entourent : « Beaucoup d’hommes et de femmes se sentent exclus de la société car ils considèrent que leur physique ne cadre pas avec les exigences sociales. Le naturisme a cet avantage de rendre les gens égaux, les idées préconçues sur les corps s’effacent », ajoute Julien. Inès, jeune vidéaste de 28 ans qui s’est essayée au naturisme pour la première fois cet été, est d’accord : « on finit vite par se rendre compte qu’en fait tout le monde s’en fout royalement, et que personne ne regarde, vu que de toute façon il n’y a pas grand-chose à regarder… On est tous pareils ! ». Un art de vivre qui s’inscrirait donc dans la tendance

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plus générale du slow life, du retour à un état au plus proche de la nature, à rebours d’un monde toujours plus digitalisé et déconnecté de la vie réelle. Paris, ville de tous les possibles Néanmoins, si aujourd’hui les différents sites consacrés au naturisme sont de plus en plus nombreux, Paris a eu du mal à passer le pas. « La France avait beau être pionnière en matière de naturisme, Paris n’avait pas d’espace dédié à cela mis à part la piscine Roger Le Gall, dans le 12e », explique Julien Claudé-Pénégry. C’est ainsi qu’en 2017, la Ville de Paris a accepté d’ouvrir un espace d’expérimentation dans le bois de Vincennes. L’engouement a été tel que le projet a été reconduit cette année, et que chaque jour entre 500 et 900 personnes viennent y prendre des bains de soleil. Aujourd’hui, les nouvelles initiatives essaiment un peu partout, à la grande joie de l’ANP et des diverses associations naturistes : un restaurant 100% naturiste (O’Naturel), une journée nationale

du naturisme, des visites culturelles tout nu… Sans compter qu’avec le Grand Paris, plus d’une dizaine de nouvelles structures dédiées au naturisme devraient voir le jour. « Il s’agit de montrer que le naturisme peut être ludique, fun et bienveillant. » Ces diverses initiatives sont aussi l’occasion d’attirer une population qui souhaiterait s’essayer au naturisme mais qui n’ose pas, à l’image d’Inès : « L’ANP proposait des soirées test à la piscine Roger Le Gall pour les non-initiés, donc j’y suis allée. On nous a fourni des maillots de bain spéciaux, qui se détachaient dans l’eau, ce qui permet de se retrouver nu uniquement lorsque l’on est déjà dans l’eau, et qui rend la première étape plus facile à passer ! ». Si un Français sur trois se dit prêt à essayer le naturisme sans oser s’y mettre, côté sensations, ceux qui s’y essaient sont toutefois unanimes : « nager nu(e) dans l’eau, c’est super. On oublie très vite le contexte. On se concentre sur ses sensations et rien d’autre », approuve Inès. Alors, on le lâche ce maillot ? • C. d-S.

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LE BON TRAITEUR

La nouvelle génération de traiteur asiatique

Communiqué

Devanture gris anthracite, lettres majuscules, vitrine alléchante, bienvenue chez le nouveau traiteur asiatique préféré des Martyrs, Maison Zhang. Oubliez tout ce que vous croyez savoir sur les adresses du genre, Xixi a dépoussiéré les codes des traditionnelles enseignes pour faire voyager nos papilles dans une cantine moderne et chaleureuse. « Tout est frais, au maximum fait maison, des bouchées vapeur ou non aux plats traditionnels savoureux. » Il faut dire que les recettes qui font fureur dans le quartier sont celles de “maman”. Généreuse, elle partage ses recettes secrètes aux épices exotiques avec les fidèles et curieux gourmets. D’ailleurs, le plat star de la maison, ce sont les aubergines au porc émincées maison, une tuerie.

Pour vous faire saliver davantage : porc caramel, poulet citron, raviolis frits, SaintJacques au brocoli… et autres délices qui changent selon l’arrivage et bien sûr, selon le chef. Sans oublier la ribambelle de bouchées vapeur toutes aussi tentantes les unes que les autres. Pour ne rien gâcher à ce rêve gustatif éveillé, au déjeuner on s’en sort facilement pour 8€ avec entrée et plat. On n’y croit pas c’est merveilleux, pourtant c’est bien réel et c’est à deux pas du métro Notre-Dame-de-Lorette. • T.R-C.

Maison Zhang 16, rue des Martyrs – 9e Tous les jours de 11h à 22h30

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LE BON HOROSCOPE

BÉLIER Amour : va falloir essayer de comprendre ce que c'est à un moment. Santé : au top, vous avez passé l'été dans votre salon à jouer à la console sous ventilo, quand le reste de la population grillait au soleil comme les pilons de poulet dans votre micro-ondes. Argent : à force de manger des plats tout faits micro-ondables, vous voilà riche comme Crésus. Mission : accomplie.

GÉMEAUX Après avoir jonché d'excès les trottoirs blancs de votre été, il est temps de découvrir ce qu'on appelle la mesure. Comment ça marche ? C'est tout simple : au lieu de crier, parlez, à la place du doublecheeseburger with bacon, prenez la quiche lorraine, quand on vous propose un dernier verre pour la route, refusez, et surtout, surtout, par pitié, pensez à dormir la nuit.

LION Vous avez une chance à peine croyable en ce début d'année scolaire : tout les gens qui étaient en vacances et qui troublaient votre oisiveté retournent au travail ou à l'école. Enfin seul(e) ! Vous allez pouvoir tranquillement errer dans les rues désertes, choisir un bouquin à la Fnac sans jouer des coudes... Mais, heu, attendez, ce serait pas plutôt le mois d'août ça ?

TAUREAU

CANCER

VIERGE

Vous avez passé l'été affalé(e) au soleil, à chercher par tous les moyens à brunir un peu cette peau diaphane qui vous sert d'enveloppe. Maintenant que cette quête insensée est terminée, vous en avez démarré une nouvelle, celle de la meilleure crème de corps pour conservez les stigmates de votre été passé à glandouiller. Allez, mettezvous au boulot un peu, ça vous changera.

Ah ben vous tombez bien vous ! Expliquez-nous un peu, quelle est cette folie qui s'empare des humains de couleur blanche entre juin et septembre ? Pourquoi semble-t-il qu'ils fassent absolument tout pour choper un mélanome au plus vite ? Personne ne leur a dit que le soleil c'est mauvais pour la peau et donc la santé ? Ne peuvent-ils pas se retenir ? On attend vos explications.

C'est votre anniversaire non ? Super, vous allez recevoir plein de cadeaux ! Moins super, vous vieillissez encore d'un an, ce qui vous rapproche inlassablement de la mort et de l'oubli. On vous conseille donc, pour votre liste aux potes et à la famille : un assortiment de crèmes anti-vieillissement, un abonnement à la salle de sport, des lunettes de lecture. Bon anniv' !

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Illustrations : Cécile Jaillard

SEPTEMBRE 2018

BALANCE

SAGITTAIRE

VERSEAU

Hahahaha c'est la rentrée, la saison préférée des sadiques de tout poil, des pervers qui aiment voir les enfants pleurer et les parents s'énerver, de ceux qui se réjouissent de voir les visages déprimés des gens qui souffrent du manque de sommeil dans le métro, leur esprit faisant encore la planche, bref, c'est ma saison préférée. Eh ouais bande de fainéants, c'est ça la vie !

La cigale ayant chanté tout l'été, elle se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue, et bla bla bla vous connaissez la chanson. Alors si vous connaissez si bien la chanson, comment se fait-il que votre compte en banque flirte si impétueusement avec la limite des nombres négatifs ? Vous ne pouviez pas faire attention un peu ? Bon ben c'est simple, pâtes à l'eau jusqu'à octobre !

Un seul mot d'ordre en ce mois de septembre : rentrée ! Rentrée des classes, rentrée du petit ventre qui s'est formé juste au-dessus de votre ceinture à force de boire des bières à l'apéro, rentrée à votre maison comme Cartman parce que vos congénères ne vous comprennent pas et que vous les méprisez, bref, une belle rentrée placée sous le signe de l'altruisme. Extra.

SCORPION

CAPRICORNE

POISSONS

Contrairement au reste de l'univers, vous, le mois de septembre, vous kiffez. Mais vous avez bien raison ! Après tout ce mois coloré n'est-il pas celui de la transition entre l'été et l'automne, cette saison bénie qui voit la nature se départir de ses atours charmants pour périr lentement dans une explosion de couleurs vibrantes et enflammées ? Heu, ben, si, si...

Ouaaaiiiis c'est la rentrée ! Qui dit rentrée dit nouveau matériel. Il va falloir vous munir d'une nouvelle trousse, d'un crayon HB numéro 2, d'un cahier de texte à spirales, d'un taille-crayon, d'un compas Mapped (le meilleur rapport qualité/prix), d'un cartable Lafuma pour tout mettre dedans et bien sûr de nouvelles sapes pour être le/la plus stylé(e) à la cantine. Chouette !

Cette chaleur caniculaire a bien failli vous tuer. Heureusement, cette vilaine période étant passée, vous allez pouvoir respirer à nouveau et commencer à compter les feuilles qui tombent sur le trottoir, frissonner en sortant la main par la fenêtre pour jauger la température extérieure, lever les yeux au ciel et faire demitour car vous avez oublié votre parapluie... le bonheur !

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LE BON SHOPPING

a l t s C’e

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Jukebox moderne 33 tours Collection Tournesol - Orphéau orpheau.com - 10 900€ TTC. Enceinte Cactus - Big Ben Luminus - bigben-luminus.com - 49,90€ Vase 70's - Habitat - 58€ Lampe Bambou - La Redoute Intérieurs - 29,90€ Bracelet de perles - Gigi Clozeau - 150€ Sac à bandoulière - Comtesse jojo Paris - 250€ Ficus Elastica Robusta - Bergzamotte - 75,80€ Totebag le Bonbon, coralie@lebonbon.fr – 5€

rentrée ! 27



Š Naïs Bessaih


TOP DES ENDROITS EXOTIQUES

Le + coloré Gabriela En poussant les portes vertes de Gabriela, on entre dans la jungle urbaine de Michel et Celso. Le restaurant-épicerie est une véritable favela, haute en couleur et en saveur. Sur place ou à emporter, on déguste le fameux Feijoada, plat national brésilien, et des frites de manioc. On savoure le tout sous les regards bienveillants de la sexy Gisele Bündchen et du moins sexy Ronaldinho, accrochés aux côtés du Corcovado.

3, rue Milton – 9e

Le + épicé El Nopal Référence en matière de tacos sur la scène parisienne, El Nopal vous embarquera sur des créations avec viande au choix, haricots rouges, oignons frais, guacamole… En bonus, vous pourrez retrouver ces pros du tacos dans des événements un peu partout sur les quais de Seine, histoire de s’en mettre plein la panse en musique et avec une belle vue !

5, rue Duperré – 9e

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Le + tropical Gloria Montmartre Face à la place du Théâtre de l’Atelier, Gloria Montmartre propose sa cuisine tropicale. Le restaurant d’Angela, Brésilienne de souche, a un charme dingue ! Malgré son apparence de bistrot parisien, Gloria séduit avec sa délicieuse carte latino et ses produits issus de l’agriculture bio : houmous à l’avocat, feijotas, comidinhas, brunch brasileiro et plats veggies.

48, rue d’Orsel – 18e

Le + branché Maloka Alma Brasileira Ancien chef de chez Robuchon, Raphaël Rego représente l’excellence à la brésilienne. Plein de promesses, il a nommé ses restos “Maloka”, ce qui veut dire “votre maison”. Sa cuisine est un aller simple pour Rio, avec une spécialité phare : les grillades brésiliennes ! Pour un barbecue latino branché entre potes, c’est the place to be.

28, rue de la Tour-d’Auvergne – 9e

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Envoyez vos meilleurs spots à Romainville à : manon.mlebonbon.fr

J'ai mangé les meilleures pates de ma vie en Italie ! Anton, tu es un fils merveilleux.

Merci pou r ces super vaca nces mes couz d'am our. Bon coura ge pour la rentrée ! C.

Cherche apparts où s'échapper tous les weekends en dehors de Paris, on échange avec le notre. rachel@lebonbon.fr

Léona rd But ler est de mand é à l’ext érieur du bâ timen t C!

Au Bonbon aussi on fait le mercato ! Bienvenue à Gaëtan, Marie, Sega, Fallon, Marie-Carline, Zoé, Judith.

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Antoine, magnifique au retour de vacances, tu me fais toujours autant rêver. <3

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re Papa merci enco pour Bordeaux. ! Tu es un vrai pilote Ju

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LA MYTHIQUE FÊTE

DE LA BIÈRE REVIENT !


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JACK DANIEL’S et OLD NO 7 brand sont des marques déposées. ©2016 Jack Daniel’s. BROWN-FORMAN FRANCE SAS capital 5 037 000 euros - 47, rue de Monceau 75008 Paris - 793 408 113 RCS PARIS

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L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.


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