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Santé
de la réforme Touraine déjà votée, l’âge de départ à la retraite à taux plein va de toute façon passer de 62 à 64 ans. À terme, lorsque des jeunes qui finissent leurs études à 23 ou 24 ans devront cotiser 43 ans, ils en auront 66 à 67 ans à l’heure de jouir de leur pension. « Or, l’augmentation de l’espérance de vie ralentit, avertit Gérard Mardine, en charge de retraites pour la CFE-CGC (Confédération française de l'encadrement - Confédération générale des cadres). Nous devons donc avoir un débat sur toutes les hypothèses du COR, comme sur la répartition des salaires et des profits distribués aux actionnaires avant de réformer les retraites ! » Pourtant, comme le relève le rapport du COR, il suffirait d'augmenter de 1,4 point le taux de prélèvement des retraites en 2032 pour atteindre l'équilibre du système de retraite…
Source : MARIANNE – L. Dequay – 20/9/22
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Manque de places pour accueillir les patient·es, manque de personnels pour les soigner, dégradation des conditions de travail... Notre système de santé est en apnée ! Le gouvernement doit entendre la colère des usager·es et du personnel
Extraits de la prise de parole de l’UD CGT de Paris lors de la manifestation du 22/09 « Pour la CGT, une politique de santé publique ambitieuse doit s’appuyer sur : un service public de la santé et de l’action sociale de qualité et de proximité ; un système de protection sociale de haut niveau fondé sur la solidarité, la répartition et l’égalité des droits pour tous ; le développement d’une autre organisation du système de santé porté par une approche globale dans la réponse aux besoins des populations ; la fin d’une approche de santé centrée sur le curatif pour développer une véritable politique de prévention, d’éducation et d’information à la santé. La réalité est toute autre. La médecine scolaire et la médecine du travail sont réduites à une peau de chagrin. Des hôpitaux ferment. Des services hospitaliers ferment. Le manque de personnel est criant. La lettre ouverte de Madeleine Riffaud en dit long. Les situations de pertes de chance se multiplient. L’asphyxie de l’hôpital public a pour effet de favoriser le secteur privé ; c’est fait pour, d’ailleurs… Non à la fermeture de l’Hôtel-Dieu ! Non à la fermeture Bichat et Beaujon ! Aujourd’hui en Île de France, 76 % de la population vit dans un territoire déficitaire en offre de soins, une commune sur deux est sans médecin généraliste. Les délais pour obtenir un rendez-vous avec son généraliste ou avec un spécialiste ne cessent de s’allonger. A Paris, plus d’un tiers des généralistes ont plus de 65 ans et ne seront pas remplacés quand ils prendront leur retraite. Cela ne peut pas durer ! Il faut recruter et former ! Il faut augmenter les moyens consacrés à la santé ! Des moyens pour tous les secteurs : hôpital public, psychiatrie, médecine de ville, généralistes et spécialistes. Des centres de santé. La généralisation du tiers payant. Des moyens pour la prévention. Comme nous l’avons dit hier lors du rassemblement pour la paix, dans le cadre de la journée internationale pour la paix, il faut réduire les dépenses d’armement et utiliser l’argent à la réponse aux besoins sociaux. Notamment à la santé. Les services publics sont vitaux ! Les services publics sont notre bien commun ! »