4 minute read
Risque de conflit mondial prenant naissance sur le continent européen
Devant le risque de conflit mondial prenant naissance sur le continent européen. Sachons prendre nos responsabilités, faisons preuve de courage, engageons-nous pour imposer l’arrêt des combats, le respect de la souveraineté des peuples. La paix est une construction difficile, permanente, qui demande lucidité et détermination.
Advertisement
Le 14 juin 2022, le petit-fils du Général de Gaulle déclare : « Je viens ici pour réaffirmer haut et fort qu’il est de l’intérêt de la France de garder de bonnes relations avec la Russie et dire qu’il faut travailler ensemble en vue d’aider à l’union et à la sécurité de notre continent ainsi qu’à l’équilibre au progrès et à la paix du monde entier ». Il poursuit : « chacun reconnaît aujourd’hui la responsabilité des Etats-Unis dans le conflit actuel et le rôle funeste de l’OTAN qui s’élargit sans cesse ». Dans sa déclaration, il regrettait « la soumission française à l’OTAN et donc à la politique américaine ». Pierre de Gaulle pose une question « Que veulent les américains si ce n’est de provoquer une nouvelle confrontation EstOuest dont le seul but est d’affaiblir et diviser l’Europe pour imposer leurs directives, leur économie et leur système ». Il a tenu à exprimer sa désapprobation du retour de la France dans le commandement critique de l’Alliance Atlantique sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies qui, dans la perspective de la journée internationale du 26 septembre pour l’élimination totale des armes nucléaires, vient de déclarer :
« l’élimination totale des armes nucléaires, ces instruments mortifères n’est pas seulement réalisable, elle est aussi indispensable. À l’heure où s’accentuent les clivages géopolitiques et où s’intensifient la méfiance et l’agression pure et simple, nous risquons d’oublier les terribles leçons d’Hiroshima et de Nagasaki et de la guerre froide et d’ouvrir la voie à une apocalypse humanitaire. L’élimination des armes nucléaires serait
le plus beau cadeau à offrir aux générations futures ».
Le 17 septembre 2022 s’est tenue à Samarcande, la réunion de l’Organisation de coopération de Shanghai, qui rassemble Russie, Chine, Inde, Pakistan, Iran, toute une série d’états d’Asie centrale et auquel la Turquie vient demander d’adhérer. Rassemblement géostratégique dépassant le cadre régional à vocation de coopération économique mais aussi militaire, il est le fer de lance du tournant de la Russie vers l’Asie. La chaleur spectaculaire dont Vladimir Poutine y a bénéficié, en dit long sur le soi-disant « isolement » de la Russie dont on nous rebat les oreilles. Et il faut lire les déclarations finales et en particulier celle du président chinois. Affirmant qu’il était primordial de « se prémunir contre les tentatives de forces extérieures visant à provoquer une révolution de couleur et de s’opposer conjointement à l’ingérence dans les affaires intérieures d’autres pays sous quelque prétexte que ce soit » et visant à l’évidence les opérations organisées par l’Occident pour renverser les gouvernements des pays issus de la chute de l’Union soviétique. La dernière escalade des tensions a eu le 18 septembre, lorsque le président américain a déclaré, dans une interview accordée à l’émission “60 minutes”, qu’il enverrait les forces américaines au combat contre la Chine dans une guerre pour Taïwan. À la question posée par l’intervieweur Scott Pelley, « les forces américaines défendraient-elles l’île ?», Biden a répondu : « Oui, s’il y avait effectivement une attaque sans précédent ». Pelley a de nouveau demandé à Biden : « Donc, contrairement à l’Ukraine, pour clarifier la question, monsieur, les forces américaines, des Américains hommes et femmes défendraient Taïwan en cas d’invasion chinoise ?» Biden a répondu : « Oui ». Bien que Biden ait fait à plusieurs reprises des déclarations similaires dans le passé, cette affirmation était la plus catégorique à ce jour que les États-Unis enverraient effectivement des troupes au combat contre Pékin.
21-09-2022 L’ARAC : Le conflit en Ukraine peut dégénérer en 3e guerre mondiale sur le sol européen, guerre qui pourrait voir se développer le 1er conflit nucléaire international et porter atteinte à l’intégrité de la planète et à la vie sur terre. L’ARAC appelle à l’ouverture des négociations et à un cessez-lefeu immédiat et exige : • Le respect du droit international et de la Charte des Nations
Unies • L’inscription dans les programmes scolaires de « la Charte des Nations Unies » pour l’éducation à la paix. • La signature et la ratification du Traité du 7 juillet 2017 visant à interdire l’utilisation et la prolifération des armes nucléaires • Le retrait de la France de l’OTAN et qu’elle agisse pour sa dissolution • Que la France, conformément à ses valeurs républicaines, joue un rôle indépendant et efficace par le respect de la souveraineté des peuples et la construction de la paix. Il est temps d’imposer le chemin de la raison, celui de la négociation et de la paix.
Pour le Pape François, ce que nous vivons actuellement est la « troisième guerre mondiale ». « Après les deux tragiques guerres mondiales, il semblait que le monde avait appris à progresser graduellement vers le respect des droits de l’Homme, du droit international et de diverses formes de coopération ». « Malheureusement, l’histoire montre des signes de régression. Non seulement les conflits anachroniques s’intensifient, mais des nationalismes fermés, exaspérés, agressifs et de nouvelles guerres de domination apparaissent, touchant les civils, les personnes âgées, les enfants et les malades et causant partout des destructions » a-t-il ajouté. (31/08/2022)