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Afghanistan : Triste anniversaire ��������������������������������������������������������������������9 Brésil : 500 000 signatures pour défendre la « démocratie »��������������������

de la scène afghane, doublé entre 2000 et 2018, bien qu’il ne soit que de 30 %. Une génération de femmes a obtenu évolution de leur statut social. Aujourd’hui, elles sont à nouveau écartées de la vie publique. En mars, les talibans ont fait marche arrière sur leur promesse de laisser les filles réintégrer les écoles secondaires. Des familles afghanes vendent leur petite fille pour subvenir aux besoins de famille (Dorothé Oliéric France 2).

De nombreuses femmes afghanes sont descendues dans la rue pour protester contre les décisions oppressives des talibans. Le pouvoir en place a fait usage de la violence pour étouffer les protestations, arrêtant de nombreux militants des droits des femmes. « Moins d’un an après la prise de contrôle de l’Afghanistan par les talibans, leurs politiques draconiennes privent des millions de femmes et de filles de leur droit à mener une vie sûre, libre et épanouie », a déclaré en juillet Agnes Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.

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Malgré la pression exercée par les dirigeants islamistes, de nombreuses femmes afghanes tentent toujours de faire entendre leur voix. Plusieurs manifestantes ont quitté le pays, mais au moins cinq groupes de défense des droits des femmes y sont toujours actifs. Certaines d’entre elles élèvent la voix sur les réseaux sociaux pour dénoncer la répression exercée par les talibans, les arrestations arbitraires, les disparitions forcées, sans parler de la torture physique et psychologique. Dans le même temps les médias indépendants sont considérés comme un ennemi par les talibans. Aujourd’hui, des milliers de journalistes afghans sont en exil ou ont perdu leur emploi. Selon Reporters sans frontières, 43 % des médias afghans ont été fermés au cours des trois derniers mois et les femmes journalistes ont davantage souffert depuis la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan. Après 20 ans de guerre, d’occupation, de corruption perpétré par Washington, les occidentaux et les locaux à leur botte ; le peuple afghans a besoin de l’attention et de l’aide internationale sérieuse!

J.-P. Delahaye

Brésil 500 000 signatures pour défendre la « démocratie »

Bolsonaro, le président sortant, qui brigue un second mandat, a récemment critiqué le système de vote électronique au Brésil. Pour certains, ses déclarations laissent augurer qu’il ne reconnaîtra pas les résultats en cas de défaite.

Un demi million de Brésiliens signent une pétition pour la démocratie.

Les sondages donnent Jair Bolsonaro largement perdant face au leader de gauche Luiz Inacio Lula da Silva. Dans ce contexte la tension monte au Brésil à deux mois de la présidentielle. Une pétition pour « la défense de la démocratie » au Brésil a recueilli plus d’un demi-million de signatures, en réponse aux critiques du président Jair Bolsonaro contre les institutions et le système électoral. Le chef de l’État, au pouvoir depuis début 2019 et candidat à un second mandat, ne cesse de critiquer le système de vote électronique en vigueur au Brésil depuis 1996, alimentant la crainte qu’il ne reconnaisse pas le résultat de la présidentielle en cas de défaite. Lancée par des membres de la Faculté de droit de l’Université de Sao Paulo (USP), cette « Lettre aux Brésiliens et Brésiliennes en défense de l’État démocratique de droit » a dépassé les 546 000 signatures. Selon les médias locaux, le site qui recueille les signatures a été la cible de plusieurs tentatives de piratage. « Nous vivons un moment de grand péril pour la normalité démocratique, de risque pour les institutions, avec des insinuations de non-respect du résultat des élections», estiment les auteurs du texte, signé également par d’anciens juges de la Cour suprême, et de nombreux artistes, comme le célèbre chanteur Chico Buarque. « Des attaques infondées et sans preuve remettent en cause le processus électoral et l’État démocratique de droit conquis de haute lutte par la société brésilienne. Les menaces contre les autres pouvoirs (…), l’incitation à la violence et à la rupture institutionnelle sont intolérables », poursuit la pétition, qui à aucun moment ne cite nommément le président Bolsonaro. Bolsonaro lâché par une partie du patronat La pétition de l’USP a recueilli les signatures d’importantes associations patronales, comme la fédération des banques (Febraban) et la très influente Fédération des Industries de Sao Paulo (Fiesp). En 2016, la Fiesp avait joué un rôle prépondérant dans le complot qui avait favorisé la destitution de la présidente de gauche Dilma Rousseff. L’adhésion de cette institution à la pétition est en outre vue comme un revirement par de nombreux observateurs, les milieux d’affaires ayant soutenu

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