Le Matinal Tues 29 Sept 2015

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EMMA WATSON “JE NE SUIS PLUS LA MÊME”

CAREERS :

QUATRE PAGES DE RUBRIQUES ET D’OFFRES D’EMPLOI

Rs. 15

ELAN Page 19

VOL XII, No. 15, PORT-LOUIS, 20 PAGES +4 PAGES CAREERS, MARDI 29 SEPTEMBRE 2015

E - H E A LT H

DISPUTE FAMILIALE

RĂ©duire le gaspillage des mĂ©dicaments RĂ©duire le gaspillage des mĂ©dicaments dans les hĂŽpitaux et dans les Area Health Centres (AHC). C’est ce que compte de faire actuellement le ministĂšre de la SantĂ© et de la qualitĂ© de la vie Ă  travers le projet E-Health. Le projet qui est implantĂ© actuellement sur la base d’un projet pilote Ă  l’hĂŽpital Dr Jeetoo a pour objectif de donner Ă  chaque patient se rendant Ă  l’hĂŽpital ou dans des Area Health Centres un numĂ©ro d’identification. Il a Ă©tĂ© constatĂ©, en effet, que plusieurs patients, non satisfaits, des mĂ©dicaments prescrits, se rendent plusieurs fois dans des Area Health Centres pour se procurer des mĂȘmes mĂ©dicaments. Le ministĂšre de la SantĂ© considĂšre que cette pratique Ă©quivaut Ă  des gaspillages. Pour mettre fin Ă  cette situation, il se propose d’accorder des numĂ©ros d’identification aux patients pour que leurs dossiers soient facilement accessibles par le biais d’un rĂ©seau informatique. Le ministĂšre de la SantĂ© et de la qualitĂ© est d’avis qu’auparavant les Mediclinics et les Areas Health Centres n’existaient pas et que tous les patients se rendaient Ă  l’hĂŽpital. Actuellement, il n’est donc pas nĂ©cessaire de se rendre dans un hĂŽpital pour se faire soigner. Voir p 6

Des numĂ©ros d’identification aux patients pour que leurs dossiers soient facilement accessibles par le biais d’un rĂ©seau informatique.

BOUSCULADE MEURTRIÈRE À LA MECQUE

Pas de Mauriciens parmi les 1 022 pÚlerins identifiés

G L’exercice d’identification pas encore complĂ©tĂ© sur 78 morts Un exercice d’identification des pĂšlerins dĂ©cĂ©dĂ©s au pĂšlerinage de La Mecque a rĂ©vĂ©lĂ© vers 20h, lundi, que parmi les 1022 personnes identifiĂ©es il n’y avait pas de Mauriciens par les vitimes. C’est ce qu’a dĂ©clarĂ© au Matinal, lundi, Sam Lauthan, chef de la Hadj Mission. Pour l’heure, a-t-il, les cinq Mauriciens disparus lors du bousculade sont portĂ©s manquants. Il devait dĂ©clarer Ă  cet instant prĂ©cis qu’un total de 1100 morts ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s. « A l’heure oĂč je vous parle, les autoritĂ©s saoudiennes sont en train d’identifier deux autres corps. Je suis actuellement sous pression », a-t-il dĂ©clarĂ©. Il devait aussi dĂ©clarer que l’exercice d’identification se fait Ă©galement Ă  travers des empreintes digitales. Le prĂ©sident du Centre Culturel Islamique (CCI) a aussi affirmĂ© que le roi de l’Arabie Saoudite a Ă©mis un dĂ©cret Ă  la suite de cette bousculade en vue de mettre sur pied une High Level Commission of Inquiry pour situer les responsabilitĂ©s dans ce triste Ă©vĂšne-

Sam Lauthan, chef de la Hadj Mission. ment. Il devait aussi souligner que l’exercice d’indentification des morts prendront encore quelques jours. Quatre membres de la famille Jannoo se trouvent parmi les cinq disparus. A l’hĂŽtel du gouvernement on insiste sur le fait que les autoritĂ©s gouvernementales font tout leur possible

MAURITIUS BAR ASSOCIATION

pour retrouver les cinq compatriotes. On insiste sur le fait que le «le gouvernement est en contact permanent avec les cinq reprĂ©sentants de la dĂ©lĂ©gation mauricienne en Arabie saoudite, dont Sam Lauthan et Fareed Jaunbocus, membres de la Hajj Mission. Cette dĂ©lĂ©gation restera sur place aussi longtemps que la situation le demande». Il y est aussi soulignĂ© que le vice-Premier ministre et ministre du Logement Showkutally Soodhun se tient «prĂȘt Ă  quitter le pays en fin de semaine» pour se rendre en Arabie saoudite. Il est noter que la bousculade, qui a coĂŻncidĂ© avec l’AĂŻd al-Adha, la fĂȘte musulmane du sacrifice, s’est produite lors du rituel de la lapidation de Satan qui consiste, pour les pĂšlerins, Ă  jeter des cailloux vers trois stĂšles le reprĂ©sentant. Un choc entre une marĂ©e humaine quittant l’une des stĂšles et une foule venant en sens inverse aurait provoquĂ© le drame. Voir p 3 Jean-Denis Permal

IMPORTATION DE DROGUE

Antoine Domingue ré-élu sans surprise

Un universitaire et son pÚre interpellés

Sans surprise, Me Antoine Domingue a Ă©tĂ© reconduit Ă  la prĂ©sidence de la Mauritius Bar Association, lundi, soit quelques mois aprĂšs sa dĂ©mission. L’avocat ainsi que son confrĂšre Me Ashley Hurhangee Ă©taient en lice pour ces Ă©lections. Sur 175 votes comptabilisĂ©s, Me Antoine Domingue a obtenu 140 votes tandis que son homologue a recueilli 35 votes. Une vote a Ă©tĂ© annulĂ©e pour non-conformitĂ©. ‘Un des plus gros turn-out’ selon Me Yahia Nazroo, secrĂ©taire de l’as- Me Antoine Domingue et Me Ashley Hurhangee. sociation. Il y a eu plus beaucoup de Il a dĂ©clarĂ© que l’association votants Ă©tant donnĂ© que les avocats ont pu voter in abstentia cette fois. « reste soudĂ©e surtout dans les situaTout le processus a Ă©tĂ© fait de façon tions oĂč des dĂ©cisions importantes sont Ă  prendre.Voir p4 dĂ©mocratique ».

L’Anti Drug & Smuggling Unit (ADSU) a interpellĂ© un universitaire de 20 ans et son pĂšre (53 ans), haut cadre d’une compagnie de tĂ©lĂ©phonie mobile, aprĂšs l’interception d’un colis de drogue Ă  la poste la semaine derniĂšre. Le colis, en provenance de la GrĂšce, a atteri Ă  la poste mercredi, et Ă©tait adressĂ© Ă  un habitant de Carreau Lalliane. Le colis Ă©tait libellĂ© ‘You Herb it, Agias Kiriakis, Patras, Greece’. Comme le nom paraissait suspect, les douaniers ont dĂ©cidĂ© d’ouvrir le paquet en prĂ©sence des limiers de la brigade anti-drogue. Ils ont retrouvĂ© Ă  l’intĂ©rieur une facture et un sachet en aluminium renfermant une certaine quantitiĂ© de feuilles sechĂ©es soupçonnĂ©es d’ĂȘtre du cannabis. Voir p4

Un récidiviste menace de tuer sa soeur à coups de couteau

La police de VallĂ©e-PitĂŽt recherche activement un rĂ©cidiviste de 30 ans, accusĂ© d’avoir profĂ©rĂ© des menaces de mort contre sa soeur ĂągĂ©e de 23 ans qui bĂ©nĂ©ficie, d’ailleurs, d’un ‘Potection Order’ contre ce dernier. L’incident s’est produit au domicile de la jeune femme dimanche soir. Elle a dĂ©clarĂ© qu’elle Ă©tait avec sa mĂšre quand le suspect a debarquĂ©. Ce dernier rĂ©clamait sans cesse de l’argent. Une violente prise de bec a, alors, Ă©clatĂ© entre mĂšre et fils. La jeune femme est intervenue tout en reprochant Ă  son frĂšre son comportement. Comme il ne voulait rien entendre, la

plaignante lui a rappelĂ© qu’elle dĂ©tient un ‘Protection Order’ contre lui. Ce Ă  quoi, le recivisiste a rĂ©pondu, “ki papier protection order, trois semenn mem mo finn sorti, laisse papier la fini mo pou pik twa ar kouto”. Ce dernier est au courant que le papier est valide jusqu’au 19 mars de l’annĂ©e prochaine, estime sa soeur. Finalement, le suspect a quittĂ© les lieux peu aprĂšs. Se sentant en danger, la jeune femme a portĂ© plainte Ă  la police. Les enquĂȘteurs recherchent activement le suspect qui fera l’objet d’une charge de ‘breach of protection order’.

Un Bangladais dĂ©troussĂ© par le fils de son patron Un ouvrier bangladais (29 ans) accuse le fils de son patron d’avoir volĂ© son argent. Dans une deposition faite au poste de police de Flacq samedi, l’étranger a indiquĂ© qu’il marchait dans la rue quand une voiture de couleur blanche s’est arrĂȘtĂ© Ă  sa hauteur. Les occupants, deux hommes, une femme et le fils de son employeur (encore mineur), l’a agressĂ© avec une barre de fer. Puis, ils ont volĂ© son argent et une chaine en or. La valeur du butin est estimĂ© Ă  Rs 14 500.

ThaĂŻlande : cinq enfants poignardĂ©s Ă  mort par un malade mental Cinq enfants ont Ă©tĂ© poignardĂ©s Ă  mort en ThaĂŻlande par un homme tout juste sorti de l’hĂŽpital, posant la question de la prise en charge de la maladie mentale dans ce pays aux soins psychiatriques peu dĂ©veloppĂ©s. « Il a Ă©tĂ© traitĂ© ici pendant deux semaines avant de rentrer chez lui car il se sentait mieux », a dĂ©clarĂ© Ă  l’AFP Paritat Silpakit, le directeur de l’hĂŽpital public Suanprung de Chiang Mai, dans le nord de la ThaĂŻlande.Il n’a pas souhaitĂ© prĂ©ciser la maladie psychiatrique de l’homme, qui a poignardĂ© dimanche aprĂšs-midi les cinq petits garçons, ĂągĂ©s de cinq mois Ă  huit ans, dans son village de Chai Prakarn, dans la province de Chiang Mai. P12


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