Leader Chic by Leader Chic

EDITORIAL P

MICHEL DENISOT

Pari tenu

arce que derrière chaque grand destin il y a une histoire, parce qu’un exploit n’arrive jamais par hasard, et surtout parce qu’un grand sportif ne se construit jamais seul. Pour toutes ces raisons on ne peut réduire le sport à un calendrier, des résultats, et des performances. C’est de ce constat que Leader Chic est né, à l’initiative d’un sportif de haut niveau, le joueur de l’OM, Fabrice Abriel. Avec sa femme, Yasmina, ils ont fait le pari de lancer un nouveau magazine dédié au sport, à tous les sports, en y apportant un regard plus personnel, plus intime. “L’idée est de faire découvrir la face cachée de destins hors du commun. Les goûts, les loisirs de tous les sportifs. Faire découvrir les métiers du sport, ceux qui travaillent dans l’ombre. “Un regard neuf et décalé” confie le milieu de terrain marseillais. Et c’est effectivement ce qui frappe à la lecture de ce premier numéro qui offre un autre regard sur nos athlètes préférés. Sans voyeurisme, mais avec beaucoup de pudeur et d’élégance, de grands noms du sport international reviennent sur leur enfance, leur famille, les moments qui ont compté dans leur vie, les moments de doutes aussi, ce qui a fait que tout a basculé et ce qui a permis de lancer de grandes carrières. Sans tabou ils parlent de leurs passions, de leurs rêves, mais aussi de leurs engagements. Dans ce premier numéro LC nous emmène dans le clan du très discret Mathieu Bastareaud en compagnie de sa femme, la volleyeuse internationale Michaela Dolezalova, et nous dévoile les passions (in)avouées de la championne du monde d’escrime, la très souriante Maureen Nisima. L’homme le plus rapide du monde, Usain Bolt, a accepté de se soumettre à l’épreuve du questionnaire de Proust, et nous fait voyager à Trelawny, son village natal, là où il aime se ressourcer en famille. Et quand les grands sportifs mènent des combats en dehors du terrain, LC sera là pour s’en faire le relai. Pour cette première édition, c’est le sportif français de l’année, le champion des bassins Camille Lacourt, qui nous parle de son engagement pour l’Ased. Enfin, Bixente Lizarazu, nous montre une nouvelle fois qu’il est un homme de caractère. Il revient sur sa reconversion dans le journalisme sur TF1 et RTL, et explique avec beaucoup d’intelligence comment il grandit chaque jour dans sa nouvelle vie. Le sport est fait de grandes personnalités, de belles histoires, d’épreuves, de sueur et de douleurs. Mais en toute circonstance, les grands sportifs savent vivre avec leur temps. Souvent à la pointe des tendances, ils accordent une grande importance à l’art de vivre. C’est pour cela que ce nouveau magazine sera non seulement dédié au sport, mais également au luxe. Leader Chic s’attachera à nous présenter l’actualité des tendances, de la mode, et des voyages. Fabrice quant à lui aime les bonnes tables et nous fera découvrir à chaque numéro ses coups de cœur culinaires. Avoir la gagne, rester chic. Voilà ce qui semble être les valeurs de ce nouveau magazine. Le pari était osé face à la multitude de titres, mais Leader Chic est en plus un gratuit qui se veut définitivement de qualité, voulant associer le sport à l’élégance. Pari réussi. Bon vent !

LEADER CHIC

LEADER A LA UNE

ROMANTIC : LA ROMANCE DE MATHIEU BASTAREAUD ET MICHAELA DOLEZALOVA

HUMORISTIC : WAHID OU L’HUMOUR TAILLE XXL

AUTHENTIC : CECILE DE MENIBUS À TOUTE ALLURE

VERIDIC : PROFESSION CONSULTANT SPORTIF

SUPERSONIC : USAIN BOLT : LES CONFIDENCES DE L’HOMME-ÉCLAIR

UNIC : LES MÉTIERS DE L’OMBRE : GOLF SUR MESURE

ANGELIC : NISIMA MAUREEN LA NOUVELLE REINE DE L’ESCRIME

PHILANTROPIC : CAMILLE LACOURT : LE CŒUR À L’ASED

LE CAHIER CHIC : ENTREZ DANS LE MONDE DU LUXE ET DU PRESTIGE

Magazine gratuit édité par AFY - REGUS PROVENCE - 10 Place de la Joliette - Les Docks Atrium 10.6 - BP 13543 -13567 - Marseille Cedex 02 Tél : +33.4.91.13.46.35 - Fax : +33.4.91.13.45.09 - Mail : contact@leaderchic-mag.fr - Président : Fabrice ABRIEL - Directrice Générale : Yasmina ABRIEL - Directeur de la publication : Yann GUERIN - Rédacteur en Chef : Christian RODAT - Responsable Photos : Karen PASSEMARD - Conception graphique : AFY avec la collaboration de KLT Karine Thiébault et Marie Bounpheng - Imprimerie : HORIZON, Parc Plaine de Jouques - 13420 - Gémenos - Crédit photographique : Une : Karen Passemard P.7: www.weblo.com P.12-22 : Karen Passemard P.24-26 : Karen Passemard P.29 : Karen Passemard P.30-31 : Direct 8 DR P.34 : Canal + DR P.42: Canal + DR p.44-45: Karine Villalonga P.46-47: Karen Passemard P.48: Sylvain Charlet P.49: Karen Passemard p.51-53 : ASED P.54-55: Kooples DR P.56-57: Persol DR P.58-59: Chateau Berger DR P.60-61 : Karine Villalonga + Maserati DR P.62-66 : Megève DR P.74-75 : Edouard 7 DR P.78-80 : Karen Passemard

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R omanti C

LLE, MICHAELA DOLEZALOVA, BELLE VOLLEYEUSE TCHÈQUE DE 1,83 M. LUI, MATHIEU BASTAREAUD RUGBYMAN INTERNATIONAL QUI LANCE, DEPUIS PLUSIEURS

SAISONS, SES CENT VINGT KILOS DE MUSCLE À L'ASSAUT

14. LEUR POINT COMMUN : LE STADE FRANÇAIS, LE CLUB OÙ ILS JOUENT, L'UNE SOUS LE FILET, L'AUTRE SOUS LES POTEAUX. UNE PHOTO DE MICHAELA QUE MATHIEU A DU MAL À OUBLIER, UN PRÉPARATEUR PHYSIQUE QUI LES RAPDES DÉFENSES DU TOP

PROCHE ET LA JOLIE ROMANCE PEUT COMMENCER.

DANS L'AMBIANCE FEUTRÉE D'UNE CHAMBRE DE L'HÔTEL EDOUARD VII, MICHAELA ET MATHIEU SE CONFIENT À LEADER CHIC. ILS NOUS PARLENT DE LEUR VIE ET DE LEUR SPORT. MAIS SURTOUT D'AMOUR.

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La romance de

MATHIEU et

MICHAELA LEADER CHIC

R omanti C

Mathieu Bastareaud, rugbyman international, est né le 17 Septembre 1988 à Créteil. Guadeloupéen d’origine, “Bastarocket” est un des centres les plus puissants du monde. Formé au Rugby Créteil-Choisy, il évolue jusqu’en 2006 au RC Massy-Essonne avant de s’engager avec le Stade Français. A l’été 2007, Bernard Laporte le convoque pour la tournée de l’équipe de France en Nouvelle-Zélande. Il manquera ce rendezvous à cause d’une blessure au genou mais en 2009, Marc Lièvremont fait appel à lui à trois reprises. Il remporte ainsi son premier tournoi des VI nations.

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Le regard BASTAREAUD...

a fidélité. C’est le maître-mot qui dicte la conduite de Mathieu Bastareaud qui n’oublie rien. Ni ce qu’il doit à ses parents, ni ses amis d’enfance qui lui permettent dit-il de “garder les pieds sur terre”.

Mathieu à qui ressembliez-vous lorsque vous êtes né ? Vous étiez un gros bébé ? Non. J’étais un bébé normal. Je ne sais pas à qui je ressemblais, mais on m’a souvent dit que j’avais le regard des Bastareaud. Les Bastareaud forment un clan ? On est unis mais sans plus. Dans la famille ça fonctionne par binôme. Le plus grand s’occupe du plus petit, c’est souvent ça. Par exemple, il y a un lien très fort entre mon père et l’un des mes oncles. Chez les enfants Bastareaud vous étiez le leader ? Non. J’ai deux frères et une grande sœur. Je suis l’avant dernier, mais c’est ma sœur ainée qui avait le plus fort caractère. Quel enfant étiez-vous ? J’étais timide. J’étais un enfant gâté par mon père surtout. Quand il me refusait quelque chose, je savais très bien comment le faire changer d’avis. C’est lui qui m’a offert ma première PlayStation… Pensez-vous avoir rendu vos parents heureux ? Oui je le crois. Maman m’a raconté que je les ai fait pleurer de joie plusieurs fois. Du coup, j’ai pleuré moi aussi. Parlez nous du cadeau qui a marqué votre enfance... Non. J’ai toujours été supporter du PSG mais un jour William Gallas, mon cousin qui jouait à l’OM à l’époque, m’a donné son maillot. En fait, ce maillot, ma cousine l’avait eu avant moi et quand je le voyais, c’était une torture. Un jour j’ai eu le mien. J’ai toujours ce maillot mais aujourd’hui c’est mon petit frère qui le met. Inutile de vous dire que je ne rentre plus dedans… Enfant, étiez-vous conscient de votre force ? Je ne me sentais pas plus grand ou plus large que les autres. C’est après, en re-

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gardant des photos, que je me suis aperçu, à l’âge de 8 ou 9 ans, que j’étais costaud. En fait, je n’étais pas musclé mais potelé. Mais je n’étais pas complexé. Parce que j’étais peut-être le plus gros mais c’est moi qui allais le plus vite. C’est pour cette raison sans doute que je ne me suis jamais senti différent des autres... même s’il m’est arrivé de me servir de mon physique sur le terrain et...en dehors. A quel âge avez-vous commencé à faire du sport ? C’est à 16 ans que j’ai compris que je pratiquerais le rugby au haut niveau. Vers les 6 ans, je faisais un peu de foot avec les copains sur le bitume. Moi j’ai découvert le rugby au centre aéré. C’est à l’âge de 15 ans que j’ai pris conscience que j’avais les moyens de faire quelque chose dans ce sport. Et puis j’avais peur de faire des conneries avec mes copains. On m’a proposé d’aller au sport étude. J’ai foncé… Vous étiez un bon élève ? L’école, ce n’était pas ma priorité mais j’y allais pour faire plaisir à ma mère qui me disait que c’était quelque chose d’important. A 15 ans, je suis parti de chez moi et les choses n’ont pas été faciles quand je me suis retrouvé en Internat à Sceaux.. Mais j’ai tenu bon… Vous voyez toujours vos amis d’enfance ? Oui. Ce sont eux qui te permettent de garder les pieds sur terre. A l’âge de 17 ou 18 ans, quand tu joues en première tous les week-ends et que tu commences à avoir un bon salaire, ça peut vite déraper. Mes parents se sont beaucoup sacrifiés pour que j’arrive où je suis. Je ne voudrais pas tout gâcher. Sans le rugby, qui seriez-vous ? Il m’arrive de me poser la question... J’aurais traîné dans la cité, j’aurais peut-être mal tourné, je ne sais pas...

R omanti C Là-bas, à PRAGUE ...

Volleyeuse de classe internationale, Michaela Dolezalova est née le 22 juin 1984 à Prague (République Tchèque). Attaquante au Stade Français-Saint-Cloud, elle a débuté sa carrière en 2003 au Slavia de Prague. Trois ans plus tard elle est venue en France, au Canet Rocheville, avant de s’engager au Terville FOC et en 2008 avec le Stade Français Saint-Cloud. Sa grande taille (1m84) fait d’elle une redoutable “smatcheuse.” Michaela, vos proches vous manquent ?

epuis 2006, Michaela Dolezalova vit, en France, l’époque la plus marquante de sa vie. Parce qu’elle y a rencontré l’amour. Parce qu’elle est une des meilleures volleyeuses étrangères évoluant dans l’hexagone. Tout va donc pour le mieux pour cette attaquante, dans la vie et sur le terrain. Mais Prague est loin, sa famille aussi et la nostalgie vient parfois tempérer un bonheur simple et discret.

Oui, ma famille et mes proches me manquent. Je ne rentre chez moi qu’une fois ou deux dans la saison, pas plus. Quand ça ne va pas bien, j’ai envie de me cacher un peu, de retrouver les miens, de revoir mes parents. Mais je ne peux pas. Heureusement, ma mère vient parfois visiter Paris. Prague, finalement, ce n’est pas trop loin, et puis on se parle régulièrement au téléphone. Quel est le mot qui s’adapte le mieux au caractère de Mathieu ? Mathieu, c’est un gentil. Quand il m’a emmené dans sa famille en Guadeloupe, j’ai vu comment il était avec sa mère, sa grand-mère, ses oncles et ses tantes... Chez moi, on juge les garçons à leur façon de se comporter avec leur mère, leur famille… Mais surtout j’ai confiance en lui. Dès que j’ai un problème il est là… Oui c’est un type bien… En dehors du

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terrain il est complètement différent. Il est calme, responsable, il est toujours là pour me réconforter. Parfois je suis désagréable avec lui. J’ai conscience d’être insupportable quand je m’énerve. Mais il résiste. Dans vote entourage qui a le plus d’influence sur vous ? Ma mère. Je sais qu’elle a fait beaucoup de sacrifices pour moi. A l’époque je ne me rendais pas bien compte mais aujourd’hui, je le sais. Quels sont les lieux qui vous attirent à Paris ? Le Louvre, ses jardins. J’aime beaucoup. Chaque fois que mon emploi du temps me le permet, je pars visiter Paris. Quelle est la place de la musique dans votre vie ? J’adore la musique. J’apprécie beaucoup les airs des séries télévisées…Quand j’étais petite, ma mère voulait que je joue d’un instrument. J‘ai joué du piano.

Ici, à PARIS...

ransmettre aux jeunes ce qu’il a appris, c’est un des objectifs de Mathieu Bastareaud, dans quelques années, quand il aura quitté le sport professionnel dont il connaît les dures lois. Gagner sa place puis la garder, ne pas se laisser bercer par son talent. Ce sont les leçons qu’il tire après plusieurs années passées dans un milieu et dans un club qu’il aime.

Vous aviez un joueur modèle ? Au début c’était Jonah Lomu. Pour moi il était le Ronaldinho du rugby. Il pouvait marquer à tout moment et, physiquement, il était phénoménal. Après quand j’ai mieux connu le rugby, le jeu et sa technique, c’est Tana Umaga qui m’a le plus impressionné. Qu’est ce qui vous choque le plus dans la vie ? Le racisme. Quand j’entends quelqu’un tenir des propos racistes à la télévision et que je ne vois personne réagir, ça m’énerve. Du racisme, on en parle dans d’autres sports mais dans le rugby c’est un sujet tabou. Moi j’en ai été victime et d’autres joueurs aussi. Je me souviens d’un déplacement avec Massy. J’avais 17

ans à l’époque, nos étions partis jouer à Bourg-en-Bresse. Le match s’est terminé en bagarre générale parce que les supporteurs nous avaient insultés. Si c’était à refaire vous referiez le même parcours ? Sans hésiter une seconde. Je joue dans un des meilleurs clubs de France, j’ai été sélectionné en équipe de France, j’ai gagné le tournoi des VI nations. Il ne me manque plus qu’un titre avec mon club. Que voudriez-vous faire plus tard ? Je ne suis pas tenté par la carrière d’entraîneur. S’ils savaient ce qu’on pense d’eux parfois… Par contre, j’aimerais aider les jeunes de 13 ou 14 ans. C’est à cet âge qu’on apprend. J’aimerais bien transmettre

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ce qu’on m’a donné, leur faire profiter de mes expériences. Il y a quelques années je n’osais pas parler aux jeunes. Maintenant, je commence à discuter avec eux… Quel est le premier conseil que vous pouvez leur donner ? De travailler. A 17 ou 18 ans, quand on arrive en équipe première, on croit que c’est gagné, qu’il n’y a plus rien à faire. Arriver en haut c’est bien. Mais le plus dur c’est d’y rester. Les jeunes qui arrivent avec du talent, pensent que la place dans l’équipe leur revient de droit. Mais en face, il y a quelqu’un qui est là depuis 10 ans, et qui bosse. C’est difficile de prendre la place de quelqu’un qui bosse. Dans le monde des pros, le talent ne suffit pas.

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HARMONIE...

ur le terrain, ils déploient une puissance et une énergie sans faille. A la maison, quand les clameurs du public se sont tues, Mathieu et Michaela ont choisi une vie paisible, loin de la foule. En dehors du terrain quel homme êtes-vous Mathieu ? Je ne suis pas du tout ce que peut refléter mon image.... Michaela: Oui il est très gentil. D’ailleurs s’il ne l’était pas on ne serait pas ensemble … Que vous apporte Michaela ? Elle m’apporte la sérénité. C’est bien d‘avoir quelqu’un à ses côtés quand ça ne va pas. Une femme, c’est toujours calme et rassurant. Michaela qu’aimez-vous faire ensemble ? Quand on est ensemble je dors dans ses bras. Là, je suis en sécurité et j’aime bien ça. Quand je suis avec lui, je suis tranquille... Mathieu est-il têtu ? Je n’arrive jamais à le faire changer d’avis. Quand j’essaie de le convaincre, il s’énerve. Mathieu, quelle est l’image de vous qui vous irrite ? Je n’irai pas jusqu’à dire que les gens ont peur de moi, mais ils ont de moi une fausse idée. J’ai sans doute le regard méchant des Bastareaud, je ne suis pas très souriant et je ne vais pas vers les autres. Je passe pour être un peu froid et pas facile. Mais en réalité, je peux vous dire que je ne suis pas comme ça. Mathieu vous fait peur Michaela ? Mathieu ne me fait pas peur…Sous la carapace, il y a un cœur d’artichaut.

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Le MÉTIER et le COUPLE

tages, déplacements, mises “au vert”, la vie d’un couple de sportifs de haut niveau n’est pas toujours facile. Mathieu et Michaela en font la dure expérience. Mais ils savent que l’absence et l’éloignement sont le prix à payer, pour réussir une grande carrière. Vous êtes souvent loin l’un de l’autre à cause de vos activités ? Mathieu : La saison dernière c’était dix fois plus simple parce que nous nous entraînions au même endroit. On se croisait régulièrement le matin et à midi. Nous fréquentions la même salle de musculation. Cette année ce n’est pas pareil, mais il faut s‘adapter. Dès qu’on a un moment de liberté, on le passe ensemble, mais ce n’est pas facile. Et quand il y a des matches avec les équipes nationales, c’est plus compliqué encore. La saison dernière je suis parti 7 semaines. Michaela n’a pas trop apprécié... Michaela : J’étais fière qu’il soit sélectionné mais j’étais en colère parce que pendant deux mois nous ne nous sommes pas vu. C’est trop long... Quand je rentre à la maison après une journée difficile, j’aime bien le retrouver. C’est important de se reposer avec quelqu’un qu’on aime… Mais il n’était pas là... Heureusement qu’il a gagné. Je lui ai pardonné. Mathieu vous jouez au volley parfois avec Michaela ? Non. Je redoute ses smashes … En fait, quand on est ensemble, on évite de parler de sport. Nous parlons d’autres choses.

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Premiers regards...

Je l’avais vu en salle de musculation puis dans les tribunes lorsqu’on disputait un match. C’était ma première saison et je ne savais pas s’il était là pour moi. Quand il est venu me parler, je croyais qu’il ne cherchait qu’une petite aventure. J’ai hésité et je suis restée distante pendant longtemps.

Premier tête à tête...

Il m’a invité plusieurs fois mais je refusais. Je ne prenais pas ses invitations au sérieux. Et puis, un jour, il a bien voulu m’accompagner dans un musée. J’ai compris qu’il avait fait un gros effort. La première fois, j’ai choisi une exposition rapide à visiter. Pas plus d’une heure.

Est-il généreux ?

Parfois il me fait des cadeaux mais pas souvent…Quand il arrive avec quelque chose pour moi, je suis heureuse parce que ça veut dire qu’il a pensé à moi.

La mode

J’aime bien. Je passe mes journées en survêtement alors quand j’ai l’occasion de m’habiller je suis heureuse. J’ai beaucoup de vêtements à la maison, et de belles chaussures. Je suis la mode mais je ne n’achète pas forcément des vêtements de marques.

E C AF MICHAELA La décoration

J’aime bien mélanger l’ancien et le moderne.

Rêves de vacances

La dernière fois que j’ai fais du ski, j’avais 15 ans. J’adore la neige. Mon rêve, c’est de pouvoir passer un Noël à la montagne…

Les sorties

Quand on est ensemble parfois on va manger dehors, on va au cinéma. J’aime bien faire du shopping mais j’aime surtout visiter les musées, les expositions.

La voiture

Je n’aime pas me déplacer dans Paris mais je possède une Smart. Malgré ma taille je n’ai aucun problème pour y entrer ou en sortir. C’est plus embêtant pour Mathieu...

Devenir mannequin, ça vous tente ?

Maintenant je suis trop âgée pour ce métier. Je suis musclée et je ne pense pas que ce soit une qualité pour un mannequin. Ma sœur qui l’a été m’a permis de voir l’autre coté de ce métier. Je n’aime pas du tout.

Facebook

Oui, bien sûr. “F.B” me permet de garder les contacts avec ma famille et mes amis.

La cuisine

La maison

Je cuisine et Mathieu adore ce que je fais.

Moi je suis plutôt ville. J’ai envie d’un grand appartement.

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FACE MATHIEU Premiers regards...

Au gymnase du Stade Français, il y avait les photos de toutes les volleyeuses affichées. J’ai repéré Michaela, puis je suis allé la voir…J’ai parlé d’elle au préparateur physique, il m’a dit qui elle était, et le soir en rentrant chez moi j’ai cherché sur Internet pour en savoir encore plus… Après je suis allé la voir jouer…

Premier tête à tête...

Je l’ai accompagnée dans un musée. J’ai horreur de ça mais aujourd’hui je ne regrette pas de l’avoir fait.

Est-elle généreuse ?

Je viens de me payer un écran de télé géant. Elle sait que j’aime les jeux vidéo. Elle en tient compte...

La mode

Moi je suis très chaussures. Je suis obligé de mettre des Adidas et je suis bien dans ces chaussures. En tenue de ville ou de sport je porte toujours des Adidas. J’en ai 25 paires à la maison… Sinon je ne porte pas de bijoux, je n’ai pas de montre de valeur… Mais quand je sors, je prends mon temps pour m’habiller. Michaela se prépare très vite. Moi, il me faut une heure…

Facebook

Oui. J’y suis inscrit mais en personne non apparente.

La cuisine

Oui ! Je cuisine les pâtes. On ne peut rien me reprocher sur les pâtes.

La maison

Actuellement je vis en appartement mais j’aimerais bien avoir une maison avec un petit jardin…

La décoration

Sans plus. J’aime les appartements de style américain…

Rêves de vacances

J’aimerais partir faire du ski. Je n’en ai jamais fait. J’ai beaucoup d’amis qui me parlent des sports d’hiver. Ils me racontent leurs vacances à la neige, les fondues savoyardes… Mais je crains le froid et je ne suis pas sûr de pouvoir m’adapter.

Les sorties

Je suis casanier. J’aime bien rester à la maison sans rien faire. Se balader, faire les boutiques ce n’est pas mon truc. Parfois je me force à le faire, mais c’est rare.

La voiture

Comme je n’ai pas le permis, je me déplace en scooter.

Devenir mannequin, ça vous tente ?

J’ai déjà fait des photos pour le calendrier. Pour la prochaine coupe du monde, on va faire des photos pour Adidas…

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Tatouage MANIA...

athieu Bastareaud. Signes particuliers : des tatouages spectaculaires et artistiques sur les bras et la clavicule. A l’origine de la démarche, un grand frère adepte de ce mode d’expression qui est devenu un art véritable plus encore qu’une simple mode. Comment vous est venue l’idée de vous faire tatouer ? C’est mon grand frère qui a ouvert la voie avec des fleurs, un hibiscus et une fleur de lotus dessinés sur le corps… Alors je me suis fait tatouer le prénom de ma mère sur les biceps, mon nom de famille sur l’avant bras et sur la clavicule le 13 en chiffres romains parce que mon premier maillot portait ce numéro. C’est mon chiffre porte bonheur à moi… J’ai aussi un maori sur le bras gauche... D’autres sont prévus ? Oui. Michaela ne veut pas mais oui, je vais en faire d’autres. Quelle est la partie du corps que vous ne vous ferez jamais tatouer ? Les jambes. Michaela : Je ne suis pas d’accord mais je sais que quand il décide quelque chose, il le fait dans la journée. Et vous Michaela ? Oui j’en ai un dans le dos. Mais je l’avais avant de rencontrer Mathieu… Quel est le tatouage de Mathieu que vous appréciez le plus ? Le prénom de sa mère. C’est bien qu’il ait fait ça. Les autres, j’en comprends moins les significations…

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H umoristiC

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WAHID l’humoriste au

cœur

X XL C'EST

AUTOUR D’UNE CHICHA MENTHOLÉE ET DE L’INCONTOURNABLE CAFÉ-

CRÈME D’HAKIM PROPRIÉTAIRE DE

“LA SUITE” ET PRODUCTEUR-BOOSTER DE TALENTS, QUE NOUS AVONS RENCONTRÉ L’HUMORISTE WAHID, RÉVÉLÉ PAR LE JAMEL COMÉDY CLUB.

ahid Bouzy est né à Villepinte, dans le 93, il y a trente ans. Il a vécu à Bobigny, en Seine Saint-Denis et il est le petit dernier d’une famille de dix enfants : six frères et quatre sœurs tous élevés dans le respect de leurs origines : l’Algérie. “Algérie mon amour, Algérie pour toujours” c’est la devise des Bouzid originaires de Biskra, aux portes du désert. Il est un humoriste et le revendique sans oublier son parcours : “J’ai été vendeur de sandwichs au poulet tandoori, animateur pour les jeunes de quartiers, et éducateur spécialisé. Et amoureux depuis presque 10 ans. Le mariage

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est en prévision si... la météo nous annonce des conditions climatiques propices”. On le devine au premier contact, Wahid, c’est la drôlerie, l’émotion, la bienveillance, la disponibilité mais aussi beaucoup de mérite. C’est aussi la volonté farouche de ne pas occulter deux choses essentielles : “sans aucun doute ma mère et mon père.”

15 ans de travail L’itinéraire de Walid commence à 15 ans. A cet âge, il montait déjà sur scène tous

...

H umoristiC ... les mercredis après-midi avec son professeur de français. A 21 ans c’est la rencontre avec la troupe du Guez Guez à Bondy. Une véritable révélation. Wahid se met alors à écrire des textes mélodramatiques et dans le même temps, il prépare son spectacle ”Wahid se lâche”. Au théâtre du Temps sa famille, émerveillée, assiste à son explosion. Quatre ans plus tard ses amis l’inscrivent à une audition “stand up” à Aulnay. Il subjuge Kader Aoun et Jamel Debouze, et arrive en trombe au Jamel Comédy Club. A 30 ans enfin, nouveau spectacle intitulé “Avant quand j’étais gros”, et nouveau triomphe.

Un cœur XXL Wahid, c’est d’abord la rencontre réussie de la gentillesse, de la générosité, et de la sensibilité authentique. C’est aussi un cœur XXL: “ Arrête-toi pour une personne et une personne s’arrêtera pour toi “ lui a enseigné son père. Wahid, dans sa jeune vie, a vécu bien des maux. D’autres mots, ceux de la scène, lui ont permis de surmonter ses angoisses et ses peurs. Au point de se plonger dans le théâtre comme dans une thérapie : “Sans le théâtre, je ne serai pas ce que je suis. Tous ceux dont le métier consiste à faire rire ont généralement vécu une grande souffrance” confie Wahid avec beaucoup d’émotion. Ne cherchez pas ailleurs l’origine de ses textes mélodramatiques sur des thémes comme la mort et le poids, deux constantes de son discours qui débouchent sur un one man show plein de rebondissements. Rocambolesque dans un spectacle interactif et hilarant, Wahid reste toujours le même : un être émouvant qui se nourrit de la reconnaissance du public, de sa famille unie et de ses amis. Karen PASSEMARD

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A uthenti C

CÉCILE DE MÉNIBUS

toute al ure... AU PREMIER COUP D'OEIL, C'EST LE CHARME, ÉVIDEMMENT, QUI L'EMPORTE. PUIS, CÉCILE DE MENIBUS DÉPLOIE SON SOURIRE, UNE BONNE HUMEUR CHRONIQUE ET SA FURIEUSE ENVIE D’AVANCER. ALORS, ON SE DIT QU'ELLE A TOUTES LES CHANCES DE RÉUSSIR DANS UN MONDE DE LA TÉLÉ QUI EN A BROYÉ PLUS D'UN.

SA CARRIÈRE, ELLE LA MÈNE PIED AU PLANCHER.

A PILOTE AUTOMOBILE QU'ELLE FUT IL N'Y A PAS SI LONGTEMPS.

u'on se le dise, Cécile de Menibus, de son vrai nom Cécile Marie Anne Moharic Hellouin de Ménibus, n'a pas de temps à perdre. Le mouvement guide sa vie et la vitesse est dans son sang. Plus jeune déjà, elle avait choisi de vivre au rythme fou de la course automobile. Une passion apparue logiquement, une histoire de famille en quelque sorte : "Maman adorait la conduite, mes cousins faisaient des courses de côtes et mon frè re passait le plus clair de son temps à retaper des voitures. A force de traîner mes guêtres avec eux, je me suis laissée dévorer par cette passion pour la course automobile. La vitesse sur un circuit, c'est quelque chose qui vous grise et qui vous met aussi sous pression".

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LA MANIÈRE DU

Une pression qu'elle retrouve sur les plateaux de télévision. "Vous devez toujours avoir un temps d’avance sur les autres. Se remettre en question, c'est la règle du jeu dans toutes les professions mais à la télé, on doit le faire tous les jours. Notre travail est lié à l'obligation de résultat, et tributaire des gens qui nous regardent. Le public, c'est lui qui décide de tout."

L'hommage à Samuel Avant la télévision et ses méandres, Cécile a donc fréquenté les circuits automobiles. D'abord au volant des bolides puis avec un appareil photo en bandoulière :

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A uthentiC ... "Mon premier cliché qui a été publié, c'est celui d’un pilote moto qui est dans une courbe. On voit ses yeux dans sa visière ce qui assez rare. On voit aussi la moto couchée, le vibreur. C’est beau. Aujourd'hui encore, je suis fière de cette photo" se souvient-elle. Aujourd’hui, loin du bruit des moteurs et plus près de celui des caméras, elle suit l’activité sportive au quotidien et lit l'Equipe presque tous les jours. En fait, le sport continue de lui coller à la peau : "Pour moi le sport est le seul moyen de partager des idées et des sentiments. Avec les gens qu’on connaît, bien sûr, mais aussi avec ceux qu’on ne connaît pas. Voilà pourquoi, aussi souvent que je le peux, je fais du squash, du golf, du kart. Et puis je suis le sport à la télévision, mais dès que j’ai la possibilité d'aller au stade, j'en profite. Rien ne remplace l'ambiance du terrain et des tribunes." Et comme tout le monde, elle a son idole : "Si j'avais à décerner un prix d'élégance, il irait à Christophe Dugarry. Mais mon sportif préféré, c'est Samuel Eto’o. Il a évidemment un talent énorme, il est sympa, gentil, fair-play. Bref, il a tout ce que j'aime. Je ne l'ai jamais rencontré mais si je pouvais faire un voyage à Milan pour le voir jouer, je ne m'en priverais pas".

peut avoir des goûts et des passions de garçon sans sacrifier sa féminité. En fait, il y a plusieurs femmes en moi : celle qui est bien chez elle, celle qui fait des affaires, et celle qui se montre à la télévision. Je crois qu'il faut s'adapter au monde et aux circonstances qui nous entourent." Cette prise en compte des autres, c'est-àdire du public, est importante pour Cécile de Ménibus : "Les commentaires des gens qui vous croisent finissent par vous donner des complexes. Les uns vous voyaient plus grande, les autres plus petite. Qu'elles soient favorables ou pas, ces réflexions finissent par devenir usantes. J'ai du mal aussi à comprendre qu'on me fasse signer des autographes... Si j'étais Will Smith, je comprendrais mieux... Mais, au fond, ce n'est pas très grave. Généralement, les gens sont gentils avec moi et j'aime sincèrement discuter avec eux. C'est un véritable échange et tout cela vaut bien quelques petits inconvénients."

Rester vraie Au studio ou dans la vie, Cécile n'a qu'une envie : rester la même, en toutes circonstances même si elle sait que l'exercice est difficile dans une société du paraître : "Je n’ai pas envie de mentir, de raconter des histoires. Je n’ai pas envie non plus de me montrer plus marrante que je ne le suis. Je crois que pour durer il faut être vrai. Quand on fait des émissions en direct comme je le fais avec Cauet, il est impossible de jouer la comédie." Cette quête de l'authenticité à tout prix,

Ambivalence Cette passion du sport se reflète aussi dans le comportement et les tenues de Cécile. Chic mais relax, c'est un peu sa devise : "Je n'ai jamais confondu décontraction et négligence. Je veille à ma tenue, à mon maquillage. Je fais attention à ce que je mange, à ma façon de me comporter. On a beaucoup dit de moi que j'avais le caractère d'un homme dans un corps de femme. J'assume cette ambivalence. On

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LEADER CHIC

A uthenti C

... elle l'explique aussi par des débuts dans la carrière qui n'ont pas toujours été faciles. "Je suis persuadée que les joies et les aléas de la vie nous projettent sur des trajectoires dont il est difficile de sortir par la suite. Quand vous quittez l’école un peu avant le bac, que vous avez des envie de réussir, que vous rêvez de la belle vie, il faut savoir se battre. Et quand vous vous bagarrez, forcément, vous prenez des coups. Mais ces coups doivent vous servir. Ils peuvent même vous aider à comprendre pourquoi vous pouvez rencontrer des personnes qui vous aident et d’autres qui, un jour; font tout pour vous tirer vers le bas. Les rapports entre humains, c'est vraiment très compliqué..." Ce constat n'empêche pas Cécile de Ménibus de courir après ses rêves. Elle qui faillit devenir commissaire de police aimerait bien se retrouver à la tête d'un... club de football : "Sur un malentendu, pourquoi pas ? Présider un club de foot, c'est d'abord gérer une entreprise, être en contact permanent avec le sport, le public et... les complica-

tions. Voilà pourquoi j'espère pouvoir acheter l'O.M, un jour. Evidemment je rigole, mais c'est vrai que cette activité me plairait et que j'irai bien faire un tour du côté de Chelsea, par exemple, pour voir comment les choses se passent."

Jamais sans la télé Les rêves font avancer Cécile. Les projets aussi, et ils sont de tous ordres : "En fait, je me comporte encore comme une petite fille. Je suis consciente d'avoir eu la chance de réaliser la plupart de mes rêves. Je veux simplement que tout continue. J'ai besoin qu'on me prouve que j'existe, j'ai besoin de reconnaissance et de la gentillesse des gens qui m'entourent. Pour obtenir tout cela, il n'y a qu'un moyen : le travail. Et dans ce domaine, je suis encore en âge de constater qu'il y a beaucoup de choses qui me tentent et que je vais essayer de faire." Pas question donc d'accorder du temps à l'hésitation, aux états d'âme et au repos : "On m'a demandé plusieurs fois si j'étais capable de mettre ma carrière entre parenthèses. La réponse est non. Sauf pour

LEADER CHIC

faire un enfant. Beaucoup de mes confrères disent qu'ils peuvent quitter la télé du jour au lendemain. Le jour où "La Méthode Cauet" s'est arrêtée, c'est comme si j'avais pris un bus en plein visage. Il m'a fallu du temps pour comprendre et accepter la décision. Puis pour réagir... Aujourd'hui je sais que je suis incapable de renoncer à la télé..." Et pourtant, Cécile de Ménibus porte sur ce monde de la télévision un regard réaliste. Elle sait qu'elle n'a droit à aucun écart. "J'ai une vie très saine. Je ne bois que du cidre doux à 2° et je ne fume qu'un cigare, de temps en temps. Essayez de vous lever à quatre heures tous les matins, de travailler seize heures par jour pendant dix ans tout en buvant, fumant et mangeant plus que de raison. Vous ne résisterez pas longtemps." Une vraie vie de sportive pour Cécile la fonceuse qui passe les obstacles en souriant. Son regard vert rivé sur le prochain virage. Comme au bon vieux temps.

Christian RODAT

Véridi C

LEADER CHIC

ProFession : CONSULTANT

Sportif LORSQUE DANS LES ANNÉES SOIXANTE, APRÈS UN COURT PASSAGE SUR EUROPE 1, PIERRE ALBALADÉJO A ÉTÉ ASSOCIÉ À ROGER COUDERC POUR COMMENTER LE RUGBY SUR L’A 2, RARES SONT CEUX QUI PENSAIENT QUE LE TANDEM JOURNALISTE-CONSULTANT ALLAIT FAIRE LE BONHEUR DES AUDITEURS ET AUTRES TÉLÉSPECTATEURS.

ette association s’est confirmée en 1980 lorsque Jean-Michel Larqué et Thierry Rolland ont partagé le micro pour commenter les matchs de foot. Quatre ans plus tard Canal+ à élargi l’idée à toutes les disciplines. Même s’ils divisent souvent par leurs prises de positions, personne ne nient les connaissances techniques des consultants. A Canal notamment et sur certaines radios, au cours de leurs interviews et autres commentaires, les consultants s’attirent souvent les foudres de sportifs, dirigeants ou autres entraîneurs en activité et même celles supporteurs tant ces ex-sportifs se font un point d’honneur à ne pas pratiquer la langue de bois.

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A leurs côtés les journalistes professionnels doivent parfois redoubler d’amabilités pour tenter d’atténuer la critique mais il faut reconnaître que certains débats donnent un autre intérêt aux sports et aux sportifs. Aujourd’hui les radios et les télévisions s’arrachent les « figures » du sport. Dans ce domaine, Canal+ est le leader incontestable. En de nombreuses disciplines sportives la chaîne cryptée dispose de consultants aussi compétents que férus ce qui explique en partie la notoriété de la chaîne dans ce domaine.

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V éridi C

LIZA Quand tu étais joueur tu préparais ta reconversion ? Non, c’est le hasard total. Dans un premier temps, j’avais besoin de décompresser de 20 ans de haut niveau mais je ne me voyais pas glander. J’ai fait partie d’une génération qui a gagné beaucoup de choses dans le sport, j’avais besoin de nouveaux défis, de travailler, de progresser dans d’autres domaines. C’est Alexandre Bompard qui est venu me chercher. Je ne savais pas ce qui pouvait me plaire quand j’ai arrêté le foot. Et quand on m’a proposé un job d’expert sur le foot sur Canal+ j’ai dit oui et ça m’a plu. Mais, l’année où je suis passé à la vitesse supérieure c’est lorsque je suis passé à TF1, et j’ai eu dans le même temps “le club Liza “… tous les lundis à 20H sur RTL.

Reconversion réussie pour Liza ...presque aussi à l’aise devant un micro que sur le terrain.

mode journaliste

Aujourd’hui tu vis à 100 à l’heure ? Oui à 100 à l’heure. J’ai moins de temps pour aller faire du surf en Indonésie ou des plans ski dans les Alpes. Le fait d’avoir une émission hebdomadaire, régulière, ça m’oblige à suivre l’actu en permanence. Ca me permet d’etre vraiment au courant de tout. Cette régularité et l’entrainement me permet de progresser, de comprendre mieux l’outil et j’avance beaucoup plus vite. Après il faut prendre du plaisir et j’aime vraiment ca. Quand j’ai commencé mon émission radio, j’ai beaucoup été aidé par Christian Ollivier, le directeur des sports de RTL. Répondre à des questions c’est facile, mais quand tu dois faire une chronique en 45 secondes ou 1 minute en TV ou quand tu dois faire un lancement, le sommaire d’une émission en radio c’est

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beaucoup plus compliqué. J’écris mon conducteur, mes lancements pour le club Liza. En ce moment, je bosse les lancements en télévision. En radio tu peux avoir le nez sur tes fiches mais en télévision il faut lever le nez parce que tu as une caméra à observer, du public… C’est pour ça d’ailleurs que je suis en “impro” totale en TV. J’ai quelques mots clés mais je n’utilise pas de fiches. C’est une école de concentration qui me va bien. Maintenant si je devais presenter une émission en télé, peut-être que là je devrai m’habituer à un prompteur mais je n’aime pas ca….

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Tu regardais le foot à la télé ? Je regardais les gros matchs et mes adversaires...

V éridi C ... Est-ce qu’on est meilleur consultant quand on a été un sportif de haut niveau ? Oui bien sûr ! Forcément quand tu as une grande expérience, il suffit de puiser dans les souvenirs et les enseignements… Le fond, tous les joueurs de foot l’ont plus ou moins. Mais il faut être bon sur la forme, sur le plan de la rhétorique, de l’expression, savoir synthétiser aussi. Et ca il faut le bosser. Je me prépare intensément, ça nécessite une vraie concentration. Audelà d’avoir avancé dans ce métier, ça m’a aussi énormément apporté dans ma vie. Je me sens plus en phase, plus libre. Et je suis loin d’en avoir fait le tour. Tu prends position. Tu aimes ce travail d’éditorialiste ? C’est la partie la plus intéressante. Il ne faut pas avoir peur de s’engager. Comme sur le terrain. C’est l’essence même de ce métier. Je n’observe pas que les journalistes sportifs d’ailleurs, je regarde aussi les éditorialistes politiques comme JeanMichel Aphatie ou Duhamel. Quand je vois les débats en politique, c’est vraiment chaud la joute verbale ! C’est difficile de critiquer quand on a été de l’autre côté ? Je ne suis pas là pour passer la pommade. Il y a assez de parasites dans le foot qui le font très bien. Certains peuvent mal le prendre mais ce n’est jamais gratuit. J’essaie d’etre juste donc je suis vraiment tranquille par rapport à ça. Quand j’étais joueur j’ai toujours accepté les critiques à partir du moment où on avançait des bons arguments. Je ne suis pas tout le temps négatif, loin de là. Le problème aujourd’hui, c’est que la critique négative fait beaucoup plus de bruit que les compliments… et puis pendant la coupe du monde, je ne voyais pas ce qu’on pouvait raconter de positif sur l’Equipe de France... Je ne pose pas mes fesses sur une chaise en disant n'importe quoi !

Quand on est journaliste, on peut-être un peu supporter ? Oui je vois ce que tu veux dire. Oui j’ai toujours un attachement particulier pour Bordeaux et le Bayern, bien sûr. Je ne suis pas un robot. Mais je ne perd pas la tete pour un match de foot. On parle de la neutralité du journaliste. Mais mon job à moi, ce n’est pas d’etre neutre. On a tous des préférences et une culture du foot specifique. Quand on dit que le Barça est la meilleure équipe du monde, c’est facile à expliquer pour moi. Pas facile à comprendre pour un supporter du Real… Comme quand je disais que Bordeaux était la meilleur équipe de France du temps de Laurent Blanc, c’était l’équipe qui produisait le plus beau jeu. Ce n'etait pas un discours pro bordelais... J’ai entendu dire que ton chiffre préféré est le 69. Tu es né en 69, tu mesures 1m69, et tu portais le numéro 69 au Bayern… Tu prévois quelque chose de particulier pour ton 69ème match commenté de l’équipe de France ? (Rire) Je n’ai pas choisi ce numéro par hasard. C’est mon coté joueur. Tu sais, moi je viens du pays basque, un pays de terrien, je suis rentré au centre de formation à 13 ans, j’ai passé 9 ans en Allemagne. Tout ça fait que ça cadre un homme. Avec des valeurs de travail, une vie assez sérieuse... donc il faut une soupape de temps en temps, c’est pour ça que j’avais pris le numéro 69 au Bayern, pour mettre un peu de fantaisie… Dugarry avait eu le titre de meilleur consultant foot, l’objectif c’est de lui prendre le titre ? (Rire) Non on n’en est pas là avec Duga… Tu as un caleçon fétiche quand tu es à l’antenne ? (Rire) Non. Je ne porte pas de caleçon, j’aime la liberté…

Régis RODAT-LAMANNA

LEADER CHIC

LES CONSULTANTS DÉCRYPTENT LE SPORT SUR CANAL Incontestable chaîne du foot, Canal + a permis à de nombreuses “stars” du ballon rond de trouver une rapide reconversion après avoir raccroché les crampons. Le plus populaire d’entre eux est unanimement Zinedine Zidane qui était bien plus à l’aise balle au pied que micro en main. Mais la personnalité de “Zizou” est telle que même quelques mots de l’ancien leader de l’équipe de France valent de l’or. Face à Christophe Dugarry son ami de toujours, qui réalise régulièrement des interviews de l’actuel conseillé du Président du Real Madrid, Zidane analyse le football national et international. Christophe Dugarry lui, désigné meilleur consultant de football est lui plus spontané que jamais derrière un pupitre de commentateur. Avec ces deux Champions du Monde 98, leur exsélectionneur Aimé Jacquet n’a pas d’égal pour décrypter le jeu des équipes et des joueurs. Sur le bord des pelouses, Laurent Paganelli réussit encore plus de contre pieds dans les questions qu’il pose aux joueurs que ce qu’il en pu en réaliser lors de sa carrière de footballeur. Depuis le mois de janvier ces bibles du football ont été rejointes par Daniel Cohn-Bendit le “Vert” qui veut s’exercer à d’autres discours. Avec Jean-Claude Bouttier à la Boxe, Jean Galfione à l'Athlétisme, Guy Forget au Tennis, Patrick Bruel au Poker et Benjamin Biolay au Basket, la chaine cryptée offre également des tribunes à des artistes fan de sport.

S upersoni C

BOLT: Usain

les confidences de

l’HOMME -

La voiture, une de ses passions. Aller vite, toujours plus vite, c’est le plaisir d’Usain Bolt.

LEADER CHIC

-É

CLAIR

A 24 ANS, USAIN ST.LÉO BOLT OUBLIERAIT PRESQUE QU'IL FAIT DÉJÀ PARTIE DE L'HISTOIRE DU SPORT AVEC SES RECORDS DU MONDE DU 100M, 200M ET RELAIS 4X100M. POUR LEADER CHIC, L’HOMME LE PLUS RAPIDE DU MONDE A BATTU UN AUTRE RECORD : CELUI DE LA GENTILLESSE ET DE LA DISPONIBILITÉ.

uand on lui demande où il aimerait se poser, prendre le temps, Usain Bolt n’a qu’une réponse : Trelawny, son village natal, en Jamaïque. C’est l’une des 14 paroisses du pays, située au Nord-Est de l’île. C’est ici qu’Usain est né et a grandi aux côtés de ses parents, Jennyfer et Wellesley, qui tenaient alors l’épicerie locale. C’est d’abord en jouant au cricket qu’il commence à se faire remarquer. Mais son entraîneur a déjà vu en lui un sprinter hors du commun, et il va parvenir à le convaincre de se consacrer à cette discipline. Usain Bolt va éclore, lentement, comme l’ont fait avant lui Véronica CampbellBrown, Michael Frater, ou encore Ben Johnson, ces athlètes illustres originaires de la même région qu’Usain.

LEADER CHIC

Que n’a-t-on pas écrit sur celui devenu aujourd’hui une star du sport planétaire. Dans cette déferlante médiatique, Usain Bolt a su garder la sagesse et l’humilité des gens de son pays. Il se prête, joueur et souriant, au jeu des questions multiples et variées et les réponses jaillissent, comme Usain sort des startings-blocks.

Du porc, du riz et des nuggets... - As-tu un héros dans le sport ? “Kevin Garnett, le basketteur le plus génial de la planète. - Quel autre métier aurais-tu aimé exercer ? Il n’y en a qu’un : sprinter !

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S upersoni C

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Un geste qui a fait le tour du monde. Dans les studios du “Grand Journal” de Canal+, Usain Bolt donne à notre collaborateur Régis RodatLamana une première leçon de maintien.

- Ton plat préféré Du porc avec du riz...” Ses amis vous diront aussi qu’Usain Bolt est un grand consommateur de nuggets d’une chaîne de fast-food célèbre spécialisée dans le poulet et qu’il en mange...tous les jours. Ils vous diront aussi qu’il est un grand adorateur de ses...chaussures et qu’il possède une collection impressionnante de baskets. “Des Puma, bien sûr” dit-il dans un grand rire.

A Kingston, en 2002... L’argent et la gloire, s’ils changent souvent la façon de vivre n’ont en rien modifié ses idées et les valeurs qui s’y rattachent. Usain Bolt n’a rien oublié : ni les temps forts de sa vie ni ses goûts et ses passions. Quand on lui parle musique, il devient intarissable : “Mon musicien favori est Vybz Kartel. Son vrai nom est Adijah Palmer. C’est l’un des artistes et l’un des DJ les plus en vue de Jamaïque. Ses textes engagés et ses rythmes reggae ont connu un succès fabuleux dans les dancefloors de Kingston.

Chez nous on peut dire qu’une véritable Kartelmania s’est installée. Wybz est dans la lignée de Bob Marley, la légende, le number one...” Le un, c’est aussi le numéro fétiche d’Usain Bolt le gagneur qui fait une réponse étonnante quand on lui demande quel est le meilleur souvenir de sa carrière : “Les JO de Pékin en 2008, les championnats du monde de Berlin en 2009 bien sûr sont des moments importants mais je vais vous étonner. Le moment le plus fort et le plus intense de ma carrière, c’est Kingston en 2002.” C’est en effet en 2002 à Kingston, chez lui en Jamaïque, qu’Usain remporte les championnats du monde Junior du 200m. Avec un chrono de 20”61, il devient le plus jeune champion du monde junior de l’histoire. A tout juste 15 ans, il fait figure dehéros national. La légende commence à cet instant. C’est le temps le plus fort de la jeune vie de Bolt l’homme-éclair.

Rêve de foot... Pour l’heure, le sprint et son univers remplissent sa vie. Mais Usain Bolt n’oublie

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pas ce qu’il situe entre le rêve et la passion : le football. “Manchester United, c’est... my dream ! J’envisage même de mettre ma carrière entre parenthèses pour m’essayer balle aux pieds. Mon rêve ? Evoluer chez les Reds Devils, sous les ordres de Sir Alex Ferguson. Il y a quelques années, je suis allé rendre visite à mon ami Cristiano Ronaldo au camp d’entraînement de Manchester United.” L’idée fait son chemin dans l’esprit d’Usain. L’expérience, n’en doutons pas, fera couler beaucoup d’encre. Qui, en effet, n’a pas rêvé d’aligner un jour, dans la même attaque, Bolt le supersonique à gauche et Ronaldo le magicien à droite ? En attendant, Usain Bolt se prépare pour d’autres rendez-vous. Après tout, Londres 2012, ce n’est pas si loin. L’extraordinaire Jamaïcain s’y rendra pour reculer encore un peu plus ses limites et rendre fou le chronomètre.

Régis RODAT-LAMANNA

USAIN

BOLT

A L’ÉPREUVE DE PROUST

CONFIDENCES DANS L’OREILLETTE...

La qualité que tu préfères chez un homme. La générosité. La qualité que tu préfères chez une femme. L’intelligence. Ce que tu apprécies le plus chez tes amis. La loyauté, l'honnêteté. Ton principal défaut. (Rires) Vous devez demander à mes amis.. Ton occupation préférée. Ne rien faire... Ton rêve de Bonheur ? Être en paix avec soi-même. Quel serait ton plus grand malheur ? Être sans famille. Si tu n’étais pas toi-même, qui voudrais-tu être ? Moi-même. Le pays où tu désirerais vivre ? A Trelawny, mon village natal, en Jamaïque. Ta couleur préférée. Noir. Ton écrivain préféré. Je n’en ai pas. Ton héros dans la fiction. James bond ! Ton héroïne dans l’Histoire ? Ma baby sitter ! Ton héros dans la vie réelle. Mohamed Ali pour toute sa vie ! Ce que tu détestes par dessus tout. L’hypocrisie. Le don de la nature que tu voudrais avoir. (Il rit) Je l' ai déjà... Comment aimerais-tu mourir ? Heureux ! Quel est ton état d’esprit actuel ? Relax. Ta devise. Bosser dur mais prendre du plaisir en même temps.

Invité du Grand Journal de Michel Denisot, Usain Bolt s’est prêté au jeu de la “Boite à questions” de l’émission de Canal+. Dans la foulée, si on peut dire, il à répondu à celles de Régis Rodat-Lamana. Des confidences dans l’oreillette en quelque sorte... Ta voiture préférée. J’hésite … Ferrari ! J’en ai essayé une il y a quelques jours en Italie. Extra! Ta drogue préférée. La cuisine Jamaïcaine. Tu crois en Dieu ? Oui je viens d'une famille très religieuse. Tu as un tic, un “truc” spécial avant une course ? Non. Rester cool. Ta technique de drague ? Bonjour, je m’appelle Usain … en Francais ! Ta dernière honte Avoir été battu cette année mais je sais pourquoi... Ton premier joint ? Je vais vous décevoir mais je n’ai jamais fumé.. A quoi penses-tu au départ d’une course ? Sortir rapidement des startings-blocks et rester relâché. L’homme le plus rapide du monde est-il aussi rapide...dans un lit ? On me pose souvent la question. Je vous rassure, dans ce domaine, je sais prendre mon temps ! Ecoutes-tu de la musique avant une course ? La musique ne me quitte jamais … surtout avant les courses. Pour la motivation et se mettre dans le rythme, rien de tel que la musique jamaïcaine !

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U niC

Des clubs hightech conçus en 3D selon les caractéristiques physiques et techniques de chaque golfeur.

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CLUBMAKER ou le

GOLF sur

mesure

CLUBMAKER. EN FRANÇAIS, FABRICANT DE CLUBS DE GOLF HAUTS DE GAMME ET SUR MESURES. CET ARTISAN PRÉPARE EN COULISSES LES PUTS MAGIQUES ADMIRÉS SUR LE GREEN.

aurent Plas se définit lui même comme un artisan. Cet homme qui a eu un parcours atypique, passionné lui même de golf, bouge sans arrêt. Cela fait 10 ans maintenant qu’il a choisi d’allier passion et travail. Il a commencé à fabriquer ses premiers clubs de golf dans sa cave. Depuis devenu clubmaker à son compte, Laurent Plas les assemble dans un atelier aux Milles. En fonction de la morphologie et du swing des golfeurs. “Tout le monde devrait pouvoir disposer d’un club de golf sur mesure, du débutant au professionnel mais ça a un coût. Ca vaut environ 3000 euros pour les 14 clubs que l’on a dans son sac, alors que dans la grande distribution, on peut s’en sortir pour trois clubs ( le putter, un bois et un fer) avec 200 euros.” Mais le sur mesure tient compte des spécificités de chacun : taille, longueur du bras, rapport taille-braspour adapter le club, en utilisant des composantes spécifiques. “Chaque joueur a des caractéristiques, le matériel doit s’adapter au joueur et pas le contraire.” Au départ outil de jardinage forgé à l’ancienne en Ecosse par le maréchal-fer-

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rant, le club de golf a bénéficié depuis, des avancées des dernières technologies et des matériaux comme le tungstène ou le titane.

Doigté et psychologie Aujourd’hui, la plupart du temps, les trois parties (tête de club, manche et grip) sont dessinées en 3D avant de voir le jour dans des ateliers asiatiques et de revenir en Occident pour y être assemblées.” Un professionnel sait parfaitement ce qui lui convient pour frapper au mieux. Par exemple, il veut le poids à un endroit précis, ou une longueur de grip différente. ”Tiger Woods le meilleur golfeur du monde n’a besoin que d’un ou deux coups pour repérer les réglages nécessaires sur ses clubs. Mais tout le monde n’a pas son génie. Aussi le clubmaker doit-il faire preuve particulièrement de doigté et de psychologie. Ce n’est pas pour rien que l’on surnomme Laurent Plas” le toubib”…

Hélène FOXONET

A ngeliC

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MAUReEN NISIMA

rêve

Londres

MÉDAILLE D’OR À L'ÉPÉE AUX CHAMPIONNATS DU MONDE D’ESCRIME AU MOIS DE SEPTEMBRE DERNIER À PARIS, MAUREEN NISIMA POSSÈDE AUJOURD'HUI UN DES PLUS BEAUX PALMARÈS DU SPORT FRANÇAIS. SANS FAIRE DE BRUIT ET AVEC LE SOURIRE. A LEADER CHIC, ELLE CONFIE CE QU'EST SA VIE. DANS LES SALLES D'ESCRIME MAIS AUSSI EN DEHORS. MAUREEN SOULÈVE SON MASQUE ET NOUS FAIT DÉCOUVRIR UN PERSONNAGE PÉTILLANT. UN VRAI BOL D'OXYGÈNE.

e titre remporté il y a quelques semaines à Paris, Maureen lui courait après depuis plusieurs années. "C’est ma plus belle médaille, celle qui me procure le plus de plaisir. Parce qu’il y avait ma famille, mes amis, mes partenaires d’entraînement. Je suis consciente que ce qui m'est arrivé est exceptionnel. Au début, la présence de tous ces gens m'a déstabilisée et m'a fait peur. Peur de perdre de ma concentration, peur de les décevoir. Alors j’ai "baissé le rideau". Je n'ai plu parlé à personne, je ne leur ai plus adressé le moindre regard de toute la journée. Bien sûr j'ai culpabilisé mais ça valait le coup." Maureen Nisima : un mètre soixante cinq, 63 kilos, 30 ans au mois de juillet prochain. Elle est entrée dans l'histoire du sport Français sur la pointe des pieds, mais avec fougue et conviction. Un peu comme elle déclenche ses assauts en compétition.

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Sensibilité Il y a un monde entre Maureen l'escrimeu se et Maureen la jeune femme rêveuse, sensible, passionnée par les comédies romantiques. "J'ai adoré "Coup de foudre a Notting Hill", "Hitch", "Pretty Woman". Je suis aussi une fan de télé. Je suis "accro" de "Plus belle la vie", du SAV d’Omar et Fred." Maureen ne cache pas non plus sa passion pour les parfums, la cuisine le ... champagne et la mode. Enfant, Maureen s'est présentée dans des castings, a fait de la figuration dans des films, a tourné dans des clips pour les bonbons Haribo. Mais, suite à un déménagement en banlieue, elle a dû tout abandonner. C'est à 6 ans, grâce à sa marraine qui l’emmène dans une salle d’Aulnay-sous-Bois, que Maureen Nisima fait connaissance avec l'escrime. "J’ai trouvé ça très esthétique.

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A ngeli C

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Un titre de championne du Monde à l’épée, en attendant Londres qui fait rêver Maureen.

Comme je n’aimais pas les sports d’équipe, et que je n’aimais pas courir, j'ai pensé que l’escrime m’irait bien." Son premier plaisir d'escrimeuse : battre ses copains. "C’était mon grand bonheur. Je faisais pleurer les garçons et je trouvais ça très drôle. Je crois que c'est surtout pour ça que je me suis accrochée.”

Défiler sur les Champs-Elysées Maureen, petite fille turbulente et batailleuse, fille unique élevée par sa maman, attendra le collège pour se calmer. Elle abandonne la bagarre avec ses camarades et libère une imagination galopante. C'est l'époque où elle aime se raconter des histoires. C'est aussi l'âge des rêves : "Le 14 juillet, c'est le jour de l'anniversaire de mon grand-père. Tous les ans nous allions sur les Champs et moi, mon rêve

c'était de défiler. Plus tard, j’ai fais partie du personnel civil du ministère de la Défense. La seule année où on nous a proposé de défiler, je n’ai pas pu le faire. Ca a été une grosse déception." Aujourd’hui Maureen est devenue bien plus pragmatique. L'important c'est la famille, l'escrime et les amis. Elle téléphone tous les jours à sa maman qui vit en Martinique et veille sur ses 2 frères et 4 sœurs.

Questions d'avenir... Maureen, dévorée par la passion de l'escrime sait aussi prendre ce recul recherché par tous les grands athlètes. Ainsi, quand elle est loin de la salle d'armes, elle écoute les infos à la radio, consulte Facebook tous les jours. Elle a besoin de savoir ce qu’il se passe dans le monde.

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Surtout là où vit sa famille. L'amitié joue aussi un grand rôle dans sa vie : "L'escrime ma permis de rencontrer beaucoup de monde, d'aller un peu partout, d'être souvent invitée. Mais aux soirées branchées, je préfère les soirées entre potes autour d’un plateau de fromages jusqu’à point d’heure." Une famille unie, des amis fidèles, Maureen est une jeune femme heureuse. Mais l'escrime reste, pour l'heure, au centre de toutes ses préoccupations : "Je consacre deux à trois heures par jour à l'entraînement. En période de compétitions importantes je double la dose. Pour ma carrière sportive, je ne fais pas de projets à longue échéance. Bien sûr, je rêve de Londres mais je ne n’ai pas de plan bien arrêté parce qu’il peut se passer pleins de choses.”

MAUREEN digest SURNOMS... Moustique : “une amie m’a surnommée ainsi parce que lorsque j’étais petite j’avais le nez crochu… Les journalistes ont sauté sur l'occasion...Je n'aime pas plus que cela.” Pimousse : “C’est une invention de mes camarades. En souvenir de ma participation à la pub d'une marque de bonbons.” Zimzima : “C’est parce que je chante les chansons d’un chanteur Jamaïcain que j’aime bien.”

...ET COUPS DE CŒUR Sensible à la misère, le racisme et la maladie, Maureen s’est d'ailleurs investie pour deux causes : "Premier de cordée", une association qui favorise l’entrée du sport à l’hôpital pour les enfants malades et "MacHappy Day" en Martinique dont la mission est de récolter des fonds pour des enfants atteints de la drépanocytose.”

A LA MODE... Le shoping, c'est une des passions de Maureen. "Mon ami me dit souvent que je suis une victime de la mode. J'achète tous mes vêtements au coup de cœur. L’appartement que nous occupons est beaucoup plus grand que le précédent mais je n’ai toujours pas assez de place pour les fringues. Je vais devoir organiser “un tout à dix balles” avec des copines pour vendre quelques affaires, pour récolter un peu d’argent... pour en acheter d’autres."

Mais l'heure de ranger son épée dans le fourreau viendra. Maureen Nisima se donne encore deux ans pour choisir la voie dans laquelle elle veut s'engager : "J’ai pas mal de cordes à mon arc. J’ai touché au paramédical, à la coiffure. Régulièrement je relooke des copains ou des copines. La coiffure est un milieu qui m’a toujours plu. Il n'est pas impossible que je m'y replonge." Il n’est pas exclu non plus qu'elle décide de voir de plus près ce qu’il se passe dans le monde de la politique: "J’ai envie de faire bouger certaines choses, à mon modeste niveau bien sûr." Maureen Nisima, n'en doutez pas, voit beaucoup plus loin que la pointe de son épée.

...ET COQUETTE Maureen aime plaire: "Je me maquille depuis l’âge de 15 ans. Je passe beaucoup de temps dans la salle de bain, et je suis souvent en retard parce que j’aime bien que tout soit parfait. J’ai au moins trois parfums favoris, pour les sorties : Eclat d’Arpège de Lanvin. Au quotidien, c’est Light Blue de Dolce Cabbana ou un autre plus sucré, Irish de Van Cleef and Arpels."

Christian RODAT

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P hilantropi C

CAMILLE LACOURT : le cœur à l’ASED

IL N’A PAS ATTENDU SES TROIS TITRES DE BUDAPEST POUR DEVENIR LA COQUELUCHE DE CES DAMES. CAMILLE LACOURT, CHAMPION D’EUROPE DE NATATION A DÉCIDÉ DE METTRE SA NOTORIÉTÉ AU SERVICE DE L’ASSO-

APPRIVOISER LES SYNDROMES D’EHLERS DANLOS. À L’ORIGINE DE CE COUP DE CŒUR, UNE LETTRE QUI CONTAIT L’HISTOIRE DE VALÉRIE ATTEINTE DE CETTE MALADIE ORPHELINE. CIATION

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rès sollicité pour soutenir de nombreuses causes multiples et variées, Camille Lacourt a été touché par une lettre. Celle du mari de Valérie Gisclard, qui lutte depuis quelques temps contre un SED, syndrôme d’Ehlers Danlos, une maladie rare qui touche un millier de Français. Il s’agit d’une maladie orpheline et handicapante qui nécessite aujourd’hui de nombreux soins antalgiques entre autres (soins de luxation,entorses, blessures diverses). Valérie est devenue une grande supportrice du nageur après ses exploits. C’est pour cette raison que son mari a sollicité Camille Lacourt pour soutenir l’associa-

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tion ASED, “les Intermittents du Handicap ®”. A sa grande surprise, il a accepté de parrainer l’association. “J’ai reçu beaucoup de demandes depuis cet été mais je ne pouvais pas être partout. Mais cette lettre m’a touché. Le SED est une maladie quasiment anonyme et avec Valérie, on s’est découvert des points communs. On est tous les deux de Perpignan, et puis nous ne sommes bien que dans l’eau. Si je peux contribuer à faire connaître la maladie, à faire bouger les choses, c’est un honneur. C’est si peu pour moi et tant pour elle.”

...

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P hilantropi C LE “SED”, POUR LES INTIMES... L'ASED (Apprivoiser le Syndrome d'Ehlers Danlos) est une association menée par une équipe de huit personnes, toutes bénévoles. Le “SED”, pour les “intimes”, est une maladie génétique, rare et orpheline. Ses principales conséquences sont l'hypermobilité articulaire, une grande fatigabilité et des douleurs chroniques. Nelly Serre, présidente de l’Ased précise le rôle que tient l’association dans la vie quotidienne des malades. “Notre objectif est triple : d’abord soutenir les familles avec des conseils pratiques, ensuite aider à la scolarisation des enfants quand la chose est encore possible et enfin assister matériellement les malades. Cette pathologie évolutive touche un millier de personnes en France. Pas de quoi passionner le milieu médical ni les médias...”

Valérie Gisclard et Camille Lacourt. La fan et le champion unis dans le même combat.

www.ased.fr Camille Lacourt, Valérie Gisclard, Nelly Serre Présidente de l’Ased et Paul Leccia, Président du Cercle des Nageurs de Marseille.

...

Moins fort que les malades Dans l’eau en effet, la douleur s’estompepartiellement. Dans ces efforts à répéter chaque jour, Lacourt y a trouvé d’autres motifs de soutien. “Avec Valérie, on faisait le parallèle sur le niveau d’efforts quotidien qu’on doit fournir. Les malades pensent que je suis plus fort qu’eux. Je ne le vois pas comme ça. Car moi, quand je n’en peux plus, je diminue l’effort à l’entraînement. Ce qu’ils ne peuvent pas faire. Mais si je peux utiliser mon image de sportif de haut niveau pour les aider, c’est tant mieux.” Même s’il s’est recentré sur ses objectifs

sportifs, le nageur du CNM n’hésite pas à prendre sur son temps pour la bonne cause. “Vu le bonheur que peut leur procurer ma présence, à Valérie et à l’Ased, je prends le temps de le faire avec grand plaisir. C’est un acte de cœur. Je prends sur mon temps de repos, il n’y a pas de souci. Je ne manque pas les entraînements, et puis c’est un honneur de le faire. Et s’il y a d’autres actions à mener pour faire connaître cette maladie, je le ferai. Avec Valérie et l‘Ased, on s’est déjà donné rendez-vous en 2011 au meeting du Canet »

Hélène FOXONET

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EMBLEMATIC THE KOOPLES : LE ROCK ET LA CLASSE

OPTIC PERSOL À L’HEURE Mc QUEEN

ESTHÉTIC CHÂTEAU BERGER : POUR LE CORPS ET POUR L’ESPRIT

MÉCANIC MASERATI QUATTREPORTE 4,7 S : BELLISSIMA !

TOURISTIC MEGÈVE REINE DES ALPES

MAGNIFIC BUSINESS WOMAN CHIC

CHIC MAN AT WORK

MAGIC L’HÔTEL EDOUARD 7

GASTRONOMIC COUP DE CŒUR POUR LA CANTINE DU FAUBOURG

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Alba et Yasmine, en couple depuis 2 mois.

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Matthew et Matt en couple depuis 2 ans et demi.

mi.

Le ROCK et la CLASSE UN

NOM PERCUTANT QUI SONNE COMME UNE FAUTE DE FRANÇAIS OU UN

ANGLICISME DÉCALÉ POUR CETTE MARQUE DE PRÊT À PORTER QUI A FAIT DES DÉBUTS FRACASSANTS IL Y A DÉJÀ

“

2 ANS…

A lison & Jeremy : ensemble depuis 3 mois “…Voilà ce qui illustre les campagnes de pub…Des couples donc, dans l’air du temps, aux allures élancées et au look stylé symboles d’une marque usant d’un savant mélange old fashion et de basics revisités à la sauce contemporaine et luxe… Dandys urbains et lolitas éthérées nous dévoilent les codes hype et arty de cet hiver, des looks tout droits sortis de Savile Row, adresse incontournable des tailleurs chics londoniens. Norton&Sons, illustre maison créée en 1821, a ainsi collaboré à l’élaboration des patronages et des pantalons et pièces à manches créés sur mesure. Coupes un rien cintrées, épaules tenues et manches étroites déclinées en costume 3 pièces so british pour lui, chemise army ou party dress pour elle. Tweed façon gentleman farmer, dentelle, soie fleurie pour jeune fille en fleur mais au caractère bien trempé, ou empiècement

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de cuir venant agrémenter un cardigan en cashmere, autant de matières nobles qui viennent étoffer une collection où élégance naturelle rime avec mode intemporelle… Et toujours ce souci du détail, comme des skulls, emblèmes depuis les débuts de la marque, gravés sur des boutons, des écussons pour redonner ses lettres de noblesse au blazer ou une chaine de montre gousset à ajuster sur un gilet au style typiquement britannique… Les boutiques jouent le contraste monochrome…le noir, à l’extérieur, élégant et rock pour créer le contraste avec la lumière blanche, à l’intérieur, immaculée pour sublimer les pièces de la collection. The Kooples a créé un concept ultra tendance, un mix d’inspiration rock et classe qui va aux hommes et aux femmes à porter seul ou en couple mais toujours avec style.

Alexandra LE GARREC

Persol à l’heure Mc QUEEN

….60.000 DOLLARS, C’EST LE PRIX QU’UN ACHETEUR ANONYME A DÉPENSÉ EN 2006 LORS D’UNE VENTE AUX ENCHÈRES POUR S’OFFRIR UN DES OBJETS EMBLÉMATIQUES AYANT APPARTENU À STEVE MC QUEEN : UNE PAIRE DE LUNETTES PLIABLES DES ANNÉES 60 PORTÉES PAR L’ACTEUR DANS « L’AFFAIRE THOMAS CROWN ».

ans les années 60, Steve McQueen représentait la classe absolue. Il était un modèle pour les hommes, et un véritable sexsymbole pour les femmes. Cet esprit libre et anti-conformiste est ainsi passé au rang de mythe, faisant naître LE style Steve McQueen, mélange de virilité et d’élégance. Il reconnecte les hommes avec le style vintage et chic, à une époque où l’on se met aux jeans, et inspire la tendance « Urban Preppy ». Plus de quarante ans plus tard et à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Steve McQueen™, la célèbre marque ita-

lienne Persol rend hommage à l’acteur en relançant son modèle préféré en édition spéciale, exclusive et limitée – seuls 10.000 exemplaires fabriqués, comme toujours, à la main seront vendus dans le monde entier.

Le flêche Suprême La version 2011 des Persol "PO 714" se distingue légèrement de la version originale. Contrairement au modèle iconique, les nouvelles solaires se replient de l'extérieur vers l'intérieur et non plus du haut vers le bas. En outre, la Flèche Suprême,

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emblème de Persol, est gravée sur les branches et sur la face de même que le modèle classique, mais également sur les charnières pliantes et le milieu des branches. Autre changement par rapport au modèle original, les nouvelles "PO 714" sont équipées d'un verre bleu, le préféré de l’acteur, fabriqué à partir de cristal haute qualité pour une vision la plus net possible. Enfin, dernière touche de raffinement, la signature "Steve McQueen" inscrite sur l'intérieur des branches, ainsi que sur l'élégant étui en cuir.

Les verres bleus sont fabriqués à partir d’un cristal de haute qualité.

Les nouvelles “PO 714” se replient de l’extérieur vers l’intérieur.

Témoin de la fascination qu'exerce toujours l’acteur, la campagne publicitaire est axée autour de trois sublimes photos réalisées en 1962 par William Claxton, ami de McQueen. Le premier cliché immortalise l’acteur au volant d’une Jaguar XKSS, sur le deuxième, il prend la pose avec un air malicieux devant ses “jouets” mécaniques et le dernier au cours d’un moment de détente. Sur ces trois clichés, l’acteur porte ses inséparables PO 714. Une fabrication minutieuse pour cette réédition mais toujours dans la plus pure tradition Persol car chaque pièce est

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assemblée à la main, et nécessite dix étapes de fabrication de plus que le modèle original…un véritable travail d’orfèvre. Il existe 3 versions qui satisferont les plus difficiles : havane clair avec des verres bleus, en havane avec des verres miel et en noir avec des verres fumés polarisés. Une icône renaît en édition limitée, destinée à ceux qui seront capables d’en saisir l’essence et la qualité : les vrais amateurs et les collectionneurs.

Alexandra LE GARREC

ESPACE CHÂTEAU BERGER :

Pour le CORPS

et pour l’ESPRIT

UN ESPACE ULTRA MODERNE DÉDIÉ À LA DÉTENTE ET À LA THALASSOTHÉRAPIE, DANS UN CADRE MAGNIFIQUE ET JUSTE À DEUX PAS DE LA MER, À MARSEILLE.

e Centre du Bien Etre “Château Berger” vous invite à une parenthèse cocooning autour d’une nouvelle gamme de soins visage. Il fait rimer toute l’année Santé, Forme et Beauté avec raffinement du décor, omniprésence de la mer, perfection et excellence des soins proposés. C’est une nouveauté, le Château Berger, reconnu pour son centre de Thalassothérapie mais aussi pour ces soins du corps et visage vient de lancer, une gamme de soins pour le visage autour du concept “A tout Age la Beauté”.

Mise au point par des chercheurs et des médecins français et suisses, la gamme se compose de 7 produits anti-âge con centrés en principes actifs comme la Vitamine A, C, E, B5, d’acide hyaluraunique (connu pour son fort pouvoir hydratant) ainsi que d’oligo-éléments (comme le zinc, le cuivre ou encore le magnésium), et d’acides gras essentiels…complétée par des produits corps et le dernier né de la ligne, la Crème d’Homme aux propriétés anti-âge. A chaque type de peau, correspond un soin

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spécifique avec un protocole adapté et prodigué au Centre avec une gestuelle exclusive qui reprend les différentes étapes d’un soin complet : démaquillant à base de verveine et bleuet qui conviendra aux épidermes les plus sensibles, exfoliant illuminateur de teint pour donner à votre peau un grain parfait, masque velours pour repulper et hydrater, sérum Eclat Intense hautement concentré en actifs régénérants. Autant de nouveaux produits Hi-Tech du soin, optimisés par leur concentration en actifs naturels, permettant ainsi de prépa-

Des pots chics et le pochon en étoffe précieuse orange.

rer, d’entretenir, d’améliorer et de restaurer la qualité de la peau avec pour devise “Osez rester jeune” !

Sous le signe du glamour Sans rien enlever aux bienfaits anti-âge, ces soins ont une texture sensuelle au toucher et délicatement parfumée aux agrumes, à l’extrait de papaye, ou encore au beurre de mangue. Une nouvelle collection placée sous le signe du glamour avec des pots à l’esthé-

tique de galets de verre, et le pochon fait dans une étoffe précieuse orange, la couleur du centre. Summum du chic pour les globe trotters, le kit voyage vous permettra de prolonger les bienfaits des soins jusqu’à l’autre bout de la planète et ce pendant 10 jours ! Bénéficiant de sa situation privilégiée, le Château Berger c’est aussi la Thalasso, avec une magnifique piscine qui vous réservera bien des surprises comme le parcours marin avec une eau de mer chauffée a 31° ou encore une marche à contre cou-

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rant sur un sol de galets vous prodiguant tous les bienfaits des oligo éléments et des sels minéraux ! Le Château Berger développe ainsi un concept de beauté grâce auxquels le corps et l'esprit sont en osmose parfaite dans un cadre raffiné.

Alexandra LE GARREC CHATEAU BERGER Thalasso –SPA 281, Corniche Kennedy - 13007 - Marseille Tél :33 (4) 91 52 61 61

MASERATI QUATTROPORTE 4,7 S :

bellissima ! LA NOUVELLE MASERATI QUATTROPORTE EST UNE VOITURE AU STYLE INÉGALABLE. ELLE EST, À ELLE SEULE, L’ALCHIMIE RÉUSSIE ENTRE LUXE ET SPORTIVITÉ. ENTRE TECHNOLOGIE ET QUALITÉ ARTISANALE.

osséder une Maserati... Le rêve est devenu accessible pour les passionnés...fortunés. Car la marque emblématique au Trident a su garder sa magie et continue d’attirer les coups de cœur bien plus encore que les caprices. Le vaisseau amiral de cette flotte somptueuse, c’est la Maserati Quattroporte 4,7 S. Lorsqu’on y prend place, on est assis sur un nuage. Que l’on soit conducteur ou passager, que le véhicule soit en mode Basse Adhérence ou Sport, les sensations à bord d’une Maserati sont à nulles autres pareilles. Esthétique, mécanique, tout est abouti et rien ne manque. Rien n’est superflu. Œuvre du maître d’art Italien Pininfarina, le design de la Maserati Quattroporte 4,7 S est l’aboutissement d’une technologie d’avantgarde. Dans l’habitacle où cinq passagers peuvent prendre place, les cuirs, les bois,

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le système Bose qui peuvent être personnalisés renforcent cette impression de voyage à bord d’un écrin. Sous le capot, les culasses rouges font de ce V 8 qui équipe le Quattroporte 4,7 S un moteur unique. Son propulseur de 4,7 l, associé à un logiciel spécifique pour la gestion de la boite de vitesse, offre un plaisir de conduite inégalable. Ses 430 chevaux permettent de passer de 0 à 100 Km/h en 5,4 secondes et propulse le véhicule à 280 km/h. Dotée, entre autres merveilles technologiques, du système de suspension Skyrock, une Maserati Quattroporte 4,7 S ne se décrit pas. D’ailleurs, en ce qui la concerne, peut-on encore parler de voiture ? On la découvre, on l’admire et on l’aime. Pour la somme de 125.405 euros.

Christian RODAT

STRADALE AUTOMOBILE : SILENCE, ON RÊVE... Distributeur exclusif des marques Ferrari et Maserati pour une large partie du Sud Est, Stradale Automobile expose ses modèles sur la commune de Bouc Bel Air, en Pays d’Aix. Vendre de tels bolides exige que l’on ait de sérieuses références en matière de conduite automobile. Nicolas Misslin, le PDG de cette entreprise, n’en manque pas. Pilote de haut niveau, il vient de remporter le Challenge Ferrari 430 en Espagne. Avec lui, deux vendeurs, un responsable atelier, trois mécaniciens, un préparateur et deux chargés du marketing. Cette équipe de passionnés forment “L’écurie Stradale”. Dans cette concession, on regarde, on photographie. Mais on ne touche pas à ces modèles exposés, véritables pièces de musée. Le bruit inimitable de leur moteur ferait se renier le plus farouche des écologistes partisan convaincu de la voiture électrique. “Plus encore que des voitures, ce sont des objets d’art, explique Pierre-Louis Truchot l’un des responsables Marketing et Qualité de Stradale Automobile. Ici on vend du rêve, mais très rarement aux ...gagnants du loto. Nos clients sont pour la plupart des chefs d’entreprises et des membres de professions libérales. Des gens qui ont un certain pouvoir d’achat mais qui se lèvent tous les jours pour aller travailler. Ce sont avant tout des passionnés qui veulent trouver du plaisir en se changeant les idées.”

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SON

MEGÈ VE reine des ALPES

CHIC ET SON CHARME DISCRET EN ONT FAIT UNE DES REINES DES

ALPES.

COMME ZERMATT, SAINT-MORITZ, KITZBÜHEL, DAVOS REJOINT DANS LE CLUB DES " BEST OF THE ALPS ".

QU’ELLE A

‘esprit de la famille Rothschild plane sur Megève depuis 1916. Parce qu’elle voulait créer une rivale à la station suisse de StMoritz, la Baronne Noémie de Rothschilld envoie son moniteur de ski norvégien Trygve Smith en éclaireur dans les Alpes françaises. En 1921, le roi Albert 1er de Belgique inaugure le Palace Hôtel du Mont d’Arbois. L’aventure mondaine de Megève vient de commencer et l’image qu’elle projette du chic à la française ne la quittera plus.

Charme cossu et respect du passé Aujourd’hui, le village cultive encore et toujours un charme cossu, un art de vivre sans concession. Dans les rues anciennes et chaleureuses, devant les boutiques griffées, les antiquaires et les joailliers, se croisent une clientèle chiquissime et les vrais montagnards attachés à leur clocher depuis des générations. Ce fameux clocher à bulbe qui veille sur les rues pavées, la place du village et ses romantiques traîneaux mègevans. L’inspirateur de cette unité architecturale exemplaire qui a su résister au temps et aux exigences immobilières, c’est Henry-Jacques Le Même à qui Noémie de Rothschild demanda d’imaginer “un chalet qui ressemble à une ferme du pays”. Ob-

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jectif atteint pour l’architecte qui va créer, en même temps que le concept d’un habitat cossu, l’expression d’un art de vivre qu’on retrouve plus que jamais. En même temps qu’un bien-être illustré par les bonnes tables et les grands chefs, les spas somptueux et les sports raffinés. A l’heure où la plupart des stations misent sur le sport extrême, Megève organise La Grande Odyssée des chiens de traîneau, un tournoi de polo dans la plaine d’Arly et des tournois de golf sur neige au Mont d’Arbois.

Une enclave chic Cette montagne magique apporte aux amoureux de la glisse ce qu’ils viennent y chercher chaque année : le confort et la discrétion. Car on ne vient pas à Megève pour se montrer mais plutôt pour y couler des heures de quiétude. La kyrielle de stars qui y ont élu domicile pourraient en témoigner. Sur les pentes des 325 km de piste d’un somptueux domaine skiable, la même impression se dégage. Des massifs de Rochebrune à Cote 2000, du Jaillet au Mont d’Arbois, les coups d’oeil sur le Mont Blanc sont époustouflants et les pistes noyées de soleil sont conçues pour le plaisir. Car plus qu’une station pour skieur chevronné, Megève reste une enclave chic, sophistiquée mais authentique.

MEGÈVE ET NADINE DE ROTHSCHILD : L’AMOUR, TOUJOURS...

HÔTEL DE RÊVES

LES FERMES DE MARIE L’hôtel s’organise en un petit hameau de fermes d’alpages plusieurs fois centenaires, situé au cœur de Megève dans un parc de 2 hectares. Les 9 chalets, reliés entre eux, constituent un véritable refuge. Bâti avec le vieux bois d’anciennes fermes des territoires alpins, le hameau des Fermes de Marie dégage une atmosphère chaleureuse, intime et conviviale. Paradisiaque, le site, parfaitement intégré dans son environnement, décline générosité, luxe, raffinement et élégance.

“Megève” un de ses romans paru en 2004, résume à lui seul l’attachement de Nadine de Rothschild à la station savoyarde. En filigrane, on aperçoit, à toutes les pages, une authentique histoire d’amour entre Nadine et Megève: “ Depuis quarante ans, aussi fidèlement que reviennent les saisons, je retrouve mon chalet du mont d'Arbois. Pour un oui ou pour un non. Surtout pour un oui. Lorsque me prend l'envie de respirer l'air pur des sommets, de me ressourcer dans mon cadre de montagnes et de verdure. Dès que j'aperçois Combloux, aux premiers rangs d'orchestre devant la scène grandiose du Mont-Blanc, je change de vie. L'agitation cède la place à la sérénité. Je me libère. “ Pour Nadine de Rothschild, Megève c’est aussi une mission à poursuivre : “Noémie de Rothschild créa Megève et développa la station. Mon époux et moi n'avons fait que l'améliorer et nous appliquer à l'embellir. Aujourd’hui mon objectif reste le même : entretenir et cultiver ce patrimoine dans un lieu magique pour moi car des gens célèbres y ont laissé leurs empreintes, parfois leurs rêves. Ils ont fait et font encore la renommée et la légende de Megève”. Une belle déclaration à cette station qui n’a rien perdu de son art de vivre. Elle que Jean Cocteau qualifia de "21e arrondissement de Paris".

Ici, tout s’écrit jour après jour de façon évidente et authentique. Le Spa Pure Altitude est synonyme de ressourcement et pour sublimer les sensations d’expériences uniques inhérentes aux Fermes de Marie, la Table du Chef est tout simplement somptueuse. Il est rare de découvrir des lieux où l’art de vivre est cultivé avec autant de passion, où chaque instant impacte la mémoire d’un lyrisme alpin Indélébile. Contact : Chemin de Riante Colline 74120 Megève - France Tel : 04 50 93 03 10 Email : contact@fermesdemarie.com Site : www.fermesdemarie.com

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LA CULTURE DE LA GAGNE En empruntant la télécabine du Mont d'Arbois, une des remontées mécaniques les plus célèbres du Monde, des milliers de skieurs ignorent qu'ils s’en vont glisser sur les traces d'immenses champions qui ont fait la gloire sportive de Megève. Voilà pourquoi, les Remontées Mécaniques, l'Office de Tourisme et la Municipalité de Megève ont décidé de rendre à ces stars méconnues du cirque blanc un hommage cent fois mérité. Ainsi, chaque cabine du Mont d’Arbois porte le nom d’un de ces champions de légende que l’on redécouvre dans ce musée original et à ciel ouvert. Qui se souvient en effet que Megève compte parmi ses enfants le premier champion du monde de ski français, en la personne d’Emile Allais ? A 97 ans, on le voit encore parfois descendre sa piste préférée, les Mandarines. Roland Allard, Romain Morand, Louis Seigneur marqueront le ski de l'avant-guerre. Georges Panisset, Roger Allard, Gérard Pasquier ramèneront de belles victoires à Megève, dans les années 50. Dix ans plus tard, la dynastie des Duvillard s’installe à Megève. Ce sont d’abord Adrien et Georges, les frères, qui vont marquer leur époque, avec Emile Viollat. Dans les années 70, Patricia Emonet, Conchita Puig-Tissot, Britt Laforgue et son futur mari Henri Duvillard remettront Megève à la une des journaux sportifs. Mais la saga des Duvillard ne s’arrête pas là. Entre 1990 et 2000 Adrien junior et son épouse Sophie Lefranc brillent sur tous les circuits et en bosses Kathleen Allais, fille d'Emile, est vice championne d’Europe. Les jeunes suivent la trace de leurs illustres ainés. Ainsi, ces dernières années, Stéphane et Maxime Tissot, Aurélien Lohrer, Valentine Scuotto et Julie Duvillard ont compté parmi les meilleurs spécialistes de ski alpin. Et la boucle, parole de Mègevan, est loin d’être bouclée.

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3 IDÉES CHICS POUR... ...DÉGUSTER LA TAVERNE DU MONT D’ARBOIS Alexandre Faix, manager-cuisinier fut jadis le chef du Fouquet’s Europe à la Défense. Il a contribué à faire de Megève un des hauts lieux de la gastronomie française. Il vous accueille pour vous faire goûter ses saveurs nature et les vrais produits de la ferme dans un coin lounge baptisé L’Atelier. 2811, route Edmond De Rothschild – Megève - Tel 04 50 21 03 53

...RÊVER LE PALO ALTO La boite incontournable de Megève. Les décors y sont somptueux. On est très loin des lieux étouffants et confinés rencontrés trop souvent dans les stations. On y retrouve les meilleurs DJ internationaux...et Yves Cauquil qui garde l’oeil à tout. Un vrai délice pour le adeptes de l’après-ski. 192, rue Charles Feige – Megève Tel 04 50 91 82 58

...DÉCOUVRIR LE MANÈGE Une situation idéale pour L’hôtel et son restaurant qui se situent au centre de Megève, à 100 mètres des pistes de ski et du coeur du village et de ses boutiques. Façade claire en vieux bois, décoration intérieure raffinée, l’illusion est parfaite. On est dans un châlet d’alpage où la tradition savoyarde est scrupuleusement respectée. Sans oublier l’espace Bien-Être avec sauna, hammam et jacuzzi. 15, route Rochebrune – Megève Tel 04 50 21 41 09

B usiness

oman

PRO AND CHIC : entre émancipation professionnelle et attitude féminine, la femme assure, s’assure et rassure.

La business woman de 2011 à de quoi faire pâlir tous les hommes actifs... Cet hiver elle adoptera une allure pro, de chic et de choc avec un équipement informatique à la pointe, pratique et esthétique, une bagagerie adéquate en toutes circonstances, une tenue distinguée et féminine, assortie de bijoux somptueux la sublimant , , , De quoi étinceler les regards ! La concurrence s’annonce rude...

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UNE TENUE

ÉLÉGANTE POUR UN COCKTAIL PRO Allure...

Style ...

Le clin d’oeil de LEADER CHIC une coiffure soignée et un maquillage “soft and glossy” sont de rigueur

Robe noir Guess by Marciano 195,00€ | Escarpins Cepital noir en daim avec talon revêtu de pierres à la main Guess by Marciano 195,00€ | Veste blazer «carolina» Guess by Marciano 207.50€ | Melissa jet bague Swarovski 110€ | Melissa jet pendentif Swarovski 100€ | Melissa jet boucle d’oreilles clip 115€ | Montre piazza jet crystal mesh Swarovski 520€

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DES ACCESSOIRES RO : AU BUREAU OU EN VOYAGE D’AFFAIRES

Pro & Chic. . .

Clé usb 4gb décor logotype Cartier 590€ | Etui pour cartes de visite décor enveloppe Cartier 345€ | Ordinateur macbook pro 15 pouces 24ghz mem 4GO Apple 1749€ | Housse dew pour macbook pro 15 pouces Mulberry 369.95€ | Stylo à bille classique Meistestuck diamond Mont Blanc 450€ | Bloc notes A4 westside à zip 25x32.5cm Mont Blanc 390€ | La vie de Bohème Organiseur moyen modèle noir Mont Blanc 330,00€ | Meistertück soft Porte documents Mont Blanc 890,00€.

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M an at

ork

WILD AND URBAN : 2 looks qui décoiffent. 2 attitudes “In” pour être Pro sans être “Out” !

L’identité de l’homme actuel se doit d’être à michemin entre allure sauvage et attitude chic. : cuir racé et mailles moelleuses réaffirmant sensuellement la silhouette de l’homme. Le choix de la chaussure s’avère bien entendu fondamental... Prenez votre pied, osez !

Décembre 2010

LEADER CHIC LEADER CHIC

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L E “L O O K B I K E R” : M I - R E B E L L E M i - U R B A I N

LE L O O K A L P I N M A D E I N C I TY

G-Star fête son 20ème anniversaire, le look » Biker étant l’essence même de la créativité G-Star, il sera donc difficile d’échapper à ce look cet hiver…Afin de se rôder une silhouette totally « Biker » sans être hors la loi...démarrer avec l’incontournable veste en cuir noir «leather jacket », piloter léger avec un pantalon gris façon baggy et embrayer en toute sécurité avec les boots motard (les modèles proposés se déclinent en trois hauteurs différentes). En route ! Détails des articles sur www.g-star.com

Laissez-vous séduire par le look alpin chic revisité de la marque Gucci. : un tricot alpin «haute Altitude» à la laine soyeuse et moelleuse aux tonalités douces, un pantalon velours aux fines côtes marron glacé, des chaussures montantes en cuir marron, une maroquinerie raffinée (cabas camel). L’homme d’ aujourd’hui se veut réconfortant, subtil et élégant et ce ne sont pas les femmes qui prétendront le contraire... Un audacieux mélange de genres à tester sans complexe! détails des articles sur www.gucci.com

Le Clin d’oeil Leader Chic : adopter une barbe de 2/3 jours pour un look 100% wild !

Clin d’oeil Leader Chic : attitude glaciale s’abstenir !

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ELEGANCE & SOBRIETE MOBILES D’EXCEPTION POUR HOMMES RAFFINES Autour des mobiles de luxe 100% novateurs ! Un look hors du commun. Avec leur touche design, ils visent ergonomie, performance et haut de gamme ! Pour des hommes pressés toujours ultra "branchés", ces accessoires de luxe plus que séduisants sont incontournables. Plus que des téléphones, ce sont de vrais petits bijoux...les femmes en raffolent déjà...

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EDOUARD 7 :

un hôtel HAUTE COUTURE AU COEUR DE LA CAPITALE, SUR UNE AVENUE CHARGÉE D'HISTOIRE ET DE PRESTIGE, L’EMBLÉMATIQUE HÔTEL EDOUARD 7 RENAÎT POUR DEVENIR UN HÔTEL “COUTURE”.

ès l’entrée de l’hôtel, la métamorphose surprend. L’hôtel Edouard 7, construit en 1877, a puisé dans la personnalité de son royal mentor l’inspiration de sa métamorphose. Le comptoir arrondi de la réception se lit comme le haut de forme d’Edouard VII, les murs son manteau, le bar sa ceinture. Audace, séduction, caractère, le nouveau design de l’hôtel est à l’image du Prince de Galles.

Ambiance haute couture UN HÔTEL GOURMET La Cuisine de l’E7 a été confiée à Gilles Bellot et son associé Charlie Marciano, deux “figures” de la gastronomie et de la vie parisienne. Après être passé par les plus grandes maisons, Gilles Bellot propose une cuisine ludique, inventive, une cuisine d’émotion pour accompagner les cocktails, et répondre aux petites faims ou prolonger l’apéritif par un véritable dîner. Produits du terroir, poissons et légumes auront la part belle chez celui qui déclinera une collection bio répondant aux attentes des plus soucieux de leur ligne !

Le rouge, le noir et le violet : ce sont les couleurs qui dominent, et cheminent entre passé et présent. Les banquettes et tables basses qui meublent l’entrée et dans son prolongement le bar l’E7 et son salon ont été spécialement dessinées, structurées pour faire corps avec la pièce. Les fauteuils viennent de chez Duomo. La moquette Prince de Galles est une création exclusive de Marina Bessé réalisée par la Maison Ege. Dernière touche à cette mise en beauté, les coussins de toutes les couleurs signés Lelièvre et Dedar qui illuminent le lieu. Couleurs flamboyantes et richesse des étoffes, velours, tartan, brocart, tissus floraux et à rayures font de chaque suite une création haute couture originale. Le décor n’est pas une copie d’époque, c’est une interprétation. Les codes y sont subtile-

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ment remis au goût du jour pour se prêter au jeu de la séduction moderne. Les chambres et suites sont littéralement "habillées". Comme un modèle ou une actrice, prêtes à entrer en scène, chaque chambre revêt le costume créé spécialement pour elle et les meubles deviennent les accessoires qui complètent cette toilette.

Subtil mariage Aux trois étages “Couture “, chaque chambre ou suite doit être lue comme un opéra, une pièce de théâtre ou une partition de musique. Chaque meuble est pensé comme un bijou. Au 4 étages "Edouard 7" », les chambres, plus classiques, retracent la Belle Epoque parisienne. Elles sont agréables, spacieuses, lumineuses, et confortables. elles combinent l’élégance d’hier avec la modernité d’aujourd’hui. La renaissance de l’hôtel Edouard 7 est empreinte d’élégance luxueuse et d’audace qui s’harmonisent parfaitement avec les étages plus classiques qui ont séduit déjà un grand nombre de voyageurs et tous les amoureux de Paris. Bar et Cuisine E7 ajoutent à cette renaissance une note gastronomique qui va faire de l’Edouard 7 un lieu tendance de Paris. Modernité, élégance et audace, le mariage est subtil et réussi. Yann GUERIN

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“AMBIANCES

LOUNGES , DÉCORS

ÉLÉGANTS ET MENUS RAFFINÉS... JE VOUS PROPOSE DE VOUS FAIRE PARTAGER CES LIEUX QUE J’APPRÉCIE AU FIL DE MES CHRONIQUES.”

Coup de cœur de Fabrice

la CANTINE

u cœur de Paris, avoisinant les Champs Elysées et le boulevard Haussmann “La Cantine”, avec sa façade de néons roses, est devenue un des lieux huppés et incontournables de la capitale. A peine le pas de porte franchi, une exposition photos d'icônes médiatiques captent le regard. Une ambiance sonore lounge géré par un DJ détend l’atmosphère. En salle, des garçons au look classieux, réservent un accueil irréprochable et lorsque le rideau noir et gris est dégagé, un élégant 360° décoratif dévoile lumières tamisées, canapés aux tissus

feutrés, espaces conviviaux. Une véritable détente visuelle aux variations chromatiques où, en toute simplicité, on croise people (Jamiroquaï présent ce soir-là) et anonymes qui dégustent de détonants cocktails maison ou savourent les mets concoctés par le chef Kévin. Un fumoir de luxe qui fait le bonheur des accrocs au tabac est le dernier espace créé à “La Cantine”. La grande salle du restaurant est composée d’un bar et d’espaces intimistes, séparables et privatisables par de hauts rideaux blancs en mousseline. La cuisine ouverte sur le restaurant où s'anime une brigade de choc donne une autre dimension à cet établissement aux allures de club privé.

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ABRIEL

LE CHALLENGE

Lumières tamisées et canapés rouges au service d’une ambiance de club privé.

Gérald Ademas le directeur artistique des lieux parle avec passion de “La Cantine“. Ce méridional de 47 ans à l’accent du Sud, issu d’une famille de commerçants, a eu très jeune le goût pour le monde de la nuit. Gérald Ademas avoue que la création de “La Cantine“ constituait, il y a neuf ans, un véritable challenge . “C’est mon associé Pierre, un passionné de sculpture doué pour la décoration et ayant le goût du risque qui m’a convaincu de le suivre dans cette aventure dit-il. Ensemble, dans un quartier dépourvu de tout établissement, sans certitude de réussite, nous avons donné une autre vie à une cantine d'entreprise entourée de locaux commerciaux” explique le maître des lieux. Conscient et fier de la notoriété de son établissement, Gérald Ademas poursuit : “La Cantine est un lieu de vie et de rencontres dans lequel on s’efforce d’apporter de la magie aux clients" C’est mission accomplie !

UNE CUISINE FUSION A la Cantine, le chef Kévin y fait déguster une cuisine traditionnelle, revisitée, inventive et raffinée. Elle est associée à une dynamique culinaire asiatique très prisée. “Ici, on travaille avec noblesse le produit en tant que tel sans fioriture confie Gérald Ademas. L’idée c’est d’aller à l’essentiel “. Le chef et sa performante brigade élaborent sur place les plats avec des produits frais pour satisfaire une salle de 200 à 300 couverts…avec des tables allant jusqu’à 20 convives.

Fabrice Abriel et Gérald Adenis, le maître des lieux.

La Cantine du Faubourg - 105 rue du Faubourg St Honoré - 75 008 - PARIS Tel : 01 42 56 22 22 - Fax : 01 42 56 35 71 <http://www.lacantine.com/> Prix moyen : 40 € par personne.

DE MADONNA À DONATELLA VERSACE “La Cantine” réserve des soirées d’exceptions. Donatella Versace y a présenté son aftershow avec Boy Georges aux platines. Madonna y a donné un concert. La Cantine a donné du bonheur à Gwyneth Paltrow, Chelsea Clinton, Puff Daddy, Mick Jagger, Vin Diesel, Grand Corps Malade ou encore Georges Clooney. WHAT ELSE...

Une magnifique exposition photo à l’entrée.

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FABRICE A DÉGUSTÉ

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Une assiette asiatique raffinée.

Une tomate mozzarella fraîche et moelleuse.

Un black code aux notes caramélisées.

Un tiramisu onctueux aux parfums de vanille et de café.

Champagne rosé au menu.

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