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Camille Lacourt
Swim Dream édito
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michel denisot
couple bastareaud consultants usain bolt
megève la cantine du faubourg
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N°1
the kooples
NEW Mag
Mars - Avril
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Romantic Michaela & Mathieu Bastareaud : Mêlée de confidences
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HumoRistic Wahid : Humour et émotion
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autHentic Cécile de Menibus : Un temps d’avance
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VéRidic Consultants : Des sportifs bien reconvertis
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supeRsonic Usain Bolt : Les confidences de l’homme éclair
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unic Golf sur mesure
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aRtistic Moussa Maaskri : De l’ombre des cités à la lumière du cinéma
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angélic Maureen Nisima : Rêve et passion
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pHilantRopic Camille Lacourt : Swim Dream
Magazine gratuit et bimestriel édité par SAS AFY - REGUS PROVENCE - 10 Place de la Joliette - Les Docks Atrium 10.6 - BP 13543 -13567 - Marseille Cedex 02 Tél : +33.4.91.13.46.35 - Fax : +33.4.91.13.45.09 - Mail : contact@leaderchic-mag.fr - Président : Fabrice ABRIEL - Directrice Générale : Yasmina ABRIEL Directeur de la publication : Yann GUERIN - Rédacteur en Chef : Christian RODAT - Responsable Photos : Karen PASSEMARD Conception graphique : SAS AFY avec la collaboration de KLT Karine Thiébault & potion|graphic Marie Bounpheng - Imprimerie : HORIZON, Parc Plaine de Jouques - 13420 - Gémenos - Distribution
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Elle, Michaela Dolezalova, belle volleyeuse tchèque de 1,84m. Lui, Mathieu Bastareaud Rugbyman international qui lance, depuis plusieurs saisons, ses cent vingt kilos de muscles à l’assaut des défenses du Top 14. Leur point commun : le Stade Français, le club où ils jouent, l’une sous le filet, l’autre sous les poteaux. Le coup de coeur de Mathieu pour une photo de Michaela, un préparateur physique qui les rapproche et la jolie romance peut commencer. Dans l’ambiance feutrée d’une chambre de l’hôtel Edouard VII, Michaela et Mathieu se confient à Leader Chic. Ils nous parlent de leur vie et de leur sport mais surtout d’amour.
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Mathieu Bastareaud, rugbyman international, est né le 17 Septembre 1988 à Créteil. Guadeloupéen d’origine, “Bastarocket” est un des centres les plus puissants du monde. Formé au Rugby Créteil-Choisy, il évolue jusqu’en 2006 au RC Massy-Essonne avant de s’engager avec le Stade Français. Bernard Laporte le convoque pour la tournée de l’équipe de France en NouvelleZélande. Il manquera ce rendez-vous à cause d’une blessure au genou mais en 2009, Lièvremont f
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Mathieu Bastareaud reste fidèle à son passé, à ses parents, ses amis de jeunesse. Grâce à eux, il garde les pieds sur terre.
Le fidèle BASTAREAUD Mathieu à qui ressembliez-vous lorsque vous êtes né ? Vous étiez un gros bébé ? Non. J’étais un bébé normal. Je ne sais pas à qui je ressemblais, mais on m’a souvent dit que j’avais le regard des Bastareaud.
pas complexé. Parce que j’étais peut-être le plus gros mais c’est moi qui allais le plus vite. C’est pour cette raison sans doute que je ne me suis jamais senti différent des autres... même s’il m’est arrivé de me servir de mon physique sur le terrain et... en dehors.
Les Bastareaud forment un clan ? On est unis mais sans plus. Dans la famille ça fonctionne par binôme. Le plus grand s’occupe du plus petit, c’est souvent ça. Par exemple, il y a un lien très fort entre mon père et l’un des mes oncles.
A quel âge avez-vous commencé à faire du sport ? C’est à 16 ans que j’ai compris que je pratiquerai le rugby à haut niveau. Vers les 6 ans, je faisais un peu de foot avec les copains sur le bitume. Moi j’ai découvert le rugby au centre aéré. C’est à l’âge de 15 ans que j’ai pris conscience que j’avais les moyens de faire quelque chose dans ce sport. Et puis j’avais peur de faire des conneries avec mes copains. On m’a proposé d’aller au sport étude. J’ai foncé…
Chez les enfants Bastareaud vous étiez le leader ? Non. J’ai deux frères et une grande soeur. Je suis l’avant dernier, mais c’est ma soeur ainée qui avait le plus fort caractère. Quel enfant étiez-vous ? J’étais timide. J’étais un enfant gâté, par mon père surtout. Quand il me refusait quelque chose, je savais très bien comment le faire changer d’avis. C’est lui qui m’a offert ma première PlayStation… Pensez-vous avoir rendu vos parents heureux ? Oui je le crois. Maman m’a raconté que je les ai fait pleurer de joie plusieurs fois. Du coup, j’ai pleuré moi aussi. Parlez-nous du cadeau qui a marqué votre enfance... Non. J’ai toujours été supporter du PSG mais un jour William Gallas, mon cousin qui jouait à l’OM à l’époque, m’a donné son maillot. En fait, ce maillot, ma cousine l’avait eu avant moi et quand je le voyais, c’était une torture. Un jour j’ai eu le mien. J’ai toujours ce maillot mais aujourd’hui c’est mon petit frère qui le met. Inutile de vous dire que je ne rentre plus dedans… Enfant, étiez-vous conscient de votre force ? Je ne me sentais pas plus grand ou plus large que les autres. C’est après, en regardant des photos, que je me suis aperçu, à l’âge de 8 ou 9 ans, que j’étais costaud. En fait, je n’étais pas musclé mais potelé. Mais je n’étais
Etiez-vous un bon élève ? L’école, ce n’était pas ma priorité mais j’y allais pour faire plaisir à ma mère qui me disait que c’était quelque chose d’important. A 15 ans, je suis parti de chez moi et les choses n’ont pas été faciles quand je me suis retrouvé en Internat à Sceaux. Mais j’ai tenu bon… Vous voyez toujours vos amis d’enfance ? Oui. Ce sont eux qui te permettent de garder les pieds sur terre. A l’âge de 17 ou 18 ans, quand tu joues en Première tous les week-ends et que tu commences à avoir un bon salaire, ça peut vite déraper. Mes parents se sont beaucoup sacrifiés pour que j’arrive là où j’en suis. Je ne voudrais pas tout gâcher. Sans le rugby, qui seriez-vous ? Il m’arrive de me poser la question... J’aurais traîné dans la cité, j’aurais peut-être mal tourné, je ne sais pas...
j’ai compris que je pratiquerai le rugby à haut niveau
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Là-bas, à Prague
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epuis 2008, Michaela Dolezalova vit, en France, l’époque la plus marquante de sa vie. Parce qu’elle y a rencontré qu’elle est une l’amour. Parce des meilleures volleyeuses étrangères évoluant dans l’hexagone. Tout va donc pour le mieux pour cette attaquante, dans la vie et sur le terrain. Mais Prague est loin, sa famille aussi et la nostalgie vient parfois tempérer un bonheur simple et discret.
Michaela, vos proches vous manquent-ils ? Oui, ma famille et mes proches me manquent. Je ne rentre chez moi qu’une fois ou deux dans la saison, pas plus. Quand ça ne va pas bien, j’ai envie de me cacher un peu, de retrouver les miens, de revoir mes parents. Mais je ne peux pas. Heureusement, ma mère vient parfois visiter Paris. Prague, finalement ce n’est pas trop loin, et puis on se parle régulièrement au téléphone.
Volleyeuse de classe internationale, Michaela Dolezalova est née le 22 juin 1984 à Prague (République Tchèque). Attaquante au Stade Français-Saint-Cloud, elle a débuté sa carrière en 2003 au Slavia de Prague. Trois ans plus tard elle est venue en France, au Canet Rocheville, avant de s’engager au Terville FOC et en 2008 avec le Stade Français
Quel est le mot qui s’adapte le mieux au caractère de Mathieu ? Mathieu, c’est un gentil. Quand il m’a emmené dans sa famille en Guadeloupe, j’ai vu comment il était avec sa mère, sa grand-mère, ses oncles et ses tantes... Chez moi, on juge les garçons à leur façon de se comporter avec leur mère, leur famille… Mais surtout j’ai confiance en lui. Dès que j’ai un problème il est là… Oui c’est un type bien… En dehors du terrain il est complètement différent. Il est calme, responsable, il est toujours là pour me réconforter. Parfois je suis désagréable avec lui. J’ai conscience d’être insupportable quand je m’énerve. Mais il résiste. Dans vote entourage qui a le plus d’influence sur vous ? Ma mère. Je sais qu’elle a fait beaucoup de sacrifices pour moi. A l’époque je ne me rendais pas bien compte mais aujourd’hui, je le sais.
Saint-Cloud. Sa grande taille (1m84) fait d’elle une redoutable “smatcheuse.”
Quels sont les lieux qui vous attirent à Paris ? J’aime beaucoup Le Louvre, ses jardins. J’aime beaucoup. Chaque fois que mon emploi du temps me le permet, je pars visiter Paris. Quelle est la place de la musique dans votre vie ? J’adore la musique. J’apprécie beaucoup les airs des séries télévisées… Quand j’étais petite, ma mère voulait que je joue d’un instrument. J‘ai joué du piano.
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Ici, à Paris
Transmettre aux jeunes ce qu’il a appris est un des objectifs que Mathieu Bastareaud réalisera dans quelques années, quand il aura quitté le sport professionnel dont il connait les dures lois. Gagner sa place puis la garder, ne pas se laisser bercer par son talent. Ce sont les leçons qu’il tire après plusieurs années passées dans un milieu et dans un club qu’il aime.
Aviez-vous un joueur modèle ? Au début c’était Jonah Lomu. Pour moi il était le Ronaldinho du rugby. Il pouvait marquer à tout moment et, physiquement, il était phénoménal. Après quand j’ai mieux connu le rugby, le jeu et sa technique, c’est Tana Umaga qui m’a le plus impressionné. Qu’est ce qui vous choque le plus dans la vie ? Le racisme. Quand j’entends quelqu’un tenir des propos racistes à la télévision et que je ne vois personne réagir, ça m’énerve. Du racisme, on en parle dans d’autres sports mais dans le rugby c’est un sujet tabou. Moi j’en ai été victime et d’autres joueurs aussi. Je me souviens d’un déplacement avec Massy. J’avais 17 ans à l’époque, nos étions partis jouer à Bourg-en-Bresse. Le match s’est terminé en bagarre générale parce que les supporters nous avaient insultés. Si c’était à refaire referiez-vous le même parcours ? Oui sans hésiter une seconde, je joue dans l’un des meilleurs clubs de France, j’ai été sélectionné en équipe de France, j’ai gagné le tournoi des VI nations. Il ne me manque plus qu’un titre avec mon club.
Que voudriez-vous faire plus tard ? Je ne suis pas tenté par la carrière d’entraîneur. S’ils savaient ce qu’on pense d’eux parfois… En revanche, j’aimerais aider les jeunes de 13 ou 14 ans. C’est à cet âge qu’on apprend. J’aimerais bien transmettre ce qu’on m’a donné, leur faire profiter de mes expériences. Il y a quelques années je n’osais pas parler aux jeunes. Maintenant, je commence à discuter avec eux… Quel est le premier conseil que vous pouvez leur donner ? De travailler. A 17 ou 18 ans, quand on arrive en équipe première, on croit que c’est gagné, qu’il n’y a plus rien à faire. Arriver en haut c’est bien, mais le plus dur c’est d’y rester. Les jeunes qui arrivent avec du talent, pensent que la place dans l’équipe leur revient de droit. Mais en face, il y a quelqu’un qui est là depuis 10 ans et qui bosse. C’est difficile de prendre la place de quelqu’un qui bosse. Dans le monde des pros, le talent ne suffit pas.
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Sur le terrain, ils dĂŠploient une puissance et une ĂŠnergie sans faille. A la maison, quand les clameurs du public se sont tues, Mathieu et Michaela ont choisi une vie paisible, loin de la foule.
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Stages, déplacements, mises “au vert”, la vie d’un couple de sportifs de haut niveau n’est pas toujours facile. Mathieu et Michaela en font la dure expérience. Mais ils savent que l’absence et l’éloignement sont le prix à payer, pour réussir une grande carrière.
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MICHAELA Premiers regards... Je l’avais vu en salle de musculation puis dans les tribunes lorsqu’on disputait un match. C’était ma première saison et je ne savais pas s’il était là pour moi. Quand il est venu me parler, je croyais qu’il ne cherchait qu’une petite aventure. J’ai hésité et je suis restée distante pendant longtemps. Premier tête à tête... Il m’a invité plusieurs fois mais je refusais. Je ne prenais pas ses invitations au sérieux. Et puis, un jour, il a bien voulu m’accompagner dans un musée. J’ai compris qu’il avait fait un gros effort. La première fois, j’ai choisi une exposition rapide à visiter. Pas plus d’une heure. Est-il généreux ? Parfois il me fait des cadeaux mais pas souvent…Quand il arrive avec quelque chose pour moi, je suis heureuse parce que ça veut dire qu’il a pensé à moi. La mode J’aime bien la mode. Je passe mes journées en survêtement alors quand j’ai l’occasion de m’habiller je suis heureuse. J’ai beaucoup de vêtements à la maison et de belles chaussures. Je suis la mode mais je ne n’achète pas forcément des vêtements de marque. Facebook Oui, bien sûr. “F.B” me permet de garder des contacts avec ma famille et mes amis. La cuisine Je cuisine et Mathieu adore ce que je fais. La maison Moi je suis plutôt ville. J’ai envie d’un grand appartement. La décoration J’aime bien mélanger l’ancien et le moderne. Rêves de vacances La dernière fois que j’ai fais du ski, j’avais 15 ans. J’adore la neige, mon rêve, c’est de pouvoir passer un Noël à la montagne… Les sorties Quand on est ensemble parfois on va manger dehors, on va au cinéma. J’aime bien faire du shopping mais j’aime surtout visiter les musées, les expositions. La voiture Je n’aime pas me déplacer dans Paris mais je possède une Smart. Malgré ma taille je n’ai aucun problème pour y entrer ou en sortir. C’est plus embêtant pour Mathieu...
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Devenir mannequin, ça vous tente ? Maintenant je suis trop âgée pour ce métier. Je suis musclée et je ne pense pas que ce soit une qualité pour un mannequin. Ma soeur qui l’a été m’a permis de voir l’autre coté de ce métier. Je n’aime pas du tout.
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MATHIEU Pemiers regards... Au gymnase du Stade Français, il y avait les photos de toutes les volleyeuses affichées. J’ai repéré Michaela, puis je suis allé la voir… J’ai parlé d’elle au préparateur physique, il m’a dit qui elle était et le soir en rentrant chez moi j’ai cherché sur Internet pour en savoir encore plus… Après je suis allé la voir jouer… Premier tête à tête... Je l’ai accompagné dans un musée. J’ai horreur de ça mais aujourd’hui je ne regrette pas de l’avoir fait. Est-elle généreuse ? Je viens de me payer un écran de télé géant. Elle sait que j’aime les jeux vidéo. Elle en tient compte... La mode Moi je suis très chaussures. Je suis obligé de mettre des Adidas et je suis bien dans ces chaussures. En tenue de ville ou de sport je porte toujours des Adidas. J’en ai 25 paires à la maison… Sinon je ne porte pas de bijoux, je n’ai pas de montre de valeur… Mais quand je sors, je prends mon temps pour m’habiller. Michaela se prépare très vite. Moi, il me faut une heure… Facebook Oui. J’y suis inscrit mais en personne non apparente. La cuisine Oui ! Je cuisine les pâtes. On ne peut rien me reprocher sur les pâtes. La maison Actuellement je vis en appartement mais j’aimerais bien avoir une maison avec un petit jardin… La décoration Sans plus. J’aime les appartements de style américain… Rêves de vacances J’aimerais partir faire du ski. Je n’en ai jamais fait. J’ai beaucoup d’amis qui me parlent des sports d’hiver. Ils me racontent leurs vacances à la neige, les fondues savoyardes… Mais je crains le froid et je ne suis pas sûr de pouvoir m’adapter. Les sorties Je suis casanier. J’aime bien rester à la maison sans rien faire. Se balader, faire les boutiques ce n’est pas mon truc. Parfois je me force à le faire, mais c’est rare.
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La voiture Comme je n’ai pas le permis, je me déplace en scooter. Devenir mannequin, ça vous tente ? J’ai déjà fait des photos pour le calendrier. Pour la prochaine Coupe du Monde, on va faire des photos pour Adidas…
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Le tatouage un art
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athieu Bastareaud. Signes particuliers : des tatouages spectaculaires et artistiques sur les bras et la clavicule. A l’origine de la démarche, un grand frère adepte de ce mode d’expression qui est devenu un art véritable plus encore qu’une simple mode. Comment vous est venue l’idée de vous faire tatouer ? C’est mon grand frère qui a ouvert la voie avec des fleurs, un hibiscus et une fleur de lotus dessinés sur le corps… Alors je me suis fait tatouer le prénom de ma mère sur les biceps, mon nom de famille sur l’avant bras et sur la clavicule le 13 en chiffres romains parce que mon premier maillot portait ce numéro. C’est mon chiffre porte bonheur… J’ai aussi un maori sur le bras gauche... D’autres tatouages sont-ils prévus ? Oui. Michaela ne veut pas mais oui, je vais en faire d’autres. Quelle est la partie du corps que vous ne vous ferez jamais tatouer ? Les jambes. Michaela : Je ne suis pas d’accord mais je sais que quand il décide quelque chose, il le fait dans la journée. Et vous Michaela ? Oui j’en ai un dans le dos. Mais je l’avais avant de rencontrer Mathieu…
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Quel est le tatouage de Mathieu que vous appréciez le plus ? Le prénom de sa mère. C’est bien qu’il ait fait ça. Les autres, j’en comprends moins les significations.
Yasmina Abriel et Christian Rodat
Photos : Karen Passemard
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Autour d’une chicha mentholée et de l’incontournable café-crême d’Hakim propriétaire de «La suite» et producteur-booster de talents, l’humoriste Wahid, révélé par le Jamel Comédy Club s’est confié sans tabou.
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Authentic Son sourire n’a d’égal que son charme et sa bonne humeur. Cécile de Ménibus incarne la joie de vivre, l’envie d’avancer, de réussir. Lorsqu’on la découvre en perpétuels mouvements derrière le petit écran on comprend que, plus jeune déjà, Cécile aimait vivre vite.
© photo Karen Passemard
Cécile De Menibus
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La photographie et le sport «Mon premier cliché qui a été publié, c’est celui d’un pilote moto qui est dans une courbe. On voit ses yeux dans sa visière ce qui assez rare. On voit aussi la moto couchée, le vibreur. C’est beau. Aujourd’hui encore, je suis fière de cette photo» se souvient-elle. Aujourd’hui, loin du bruit des moteurs et plus près de celui des caméras, elle suit l’activité sportive au quotidien et lit l’Equipe presque tous les jours. En fait, le sport continue de lui coller à la peau : «Pour moi le sport est le seul moyen de partager des idées et des sentiments. Avec les gens qu’on connaît, bien sûr, mais aussi avec ceux qu’on ne connaît pas. Voilà pourquoi, aussi souvent que je le peux, je fais du squash, du golf, du kart. Et puis je suis le sport à la télévision, mais dès que j’ai la possibilité d’aller au stade, j’en profite. Rien ne remplace l’ambiance du terrain et des tribunes.»
Chic et relax Et comme tout le monde, elle a son idole : «Si j’avais à décerner un prix d’élégance, il irait à Christophe Dugarry. Mais mon sportif préféré, c’est Samuel Eto’o. Il a évidemment un talent énorme, il est sympa, gentil, fair-play. Bref, il a tout ce que j’aime. Je ne l’ai jamais rencontré mais si je pouvais faire un voyage à Milan pour le voir jouer, je ne m’en priverais pas». Cette passion du sport se reflète aussi dans le comportement et les tenues de Cécile. Chic et relax, c’est un peu sa devise : «Je n’ai jamais confondu décontraction et négligence. Je veille à ma tenue, à mon maquillage. Je fais attention à ce que je mange, à ma façon de me comporter. On a beaucoup dit de moi que j’avais le caractère d’un homme dans un corps de femme. J’assume cette ambivalence. On peut avoir des goûts et des passions de garçon sans
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CECILE DE MENIBUS
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écile de Menibus, de son vrai nom Cécile Marie Anne Moharic Hellouin de Ménibus, ne veut plus perdre de temps. Sa passion pour la course automobile et la photographie a guidé la route de l’animatrice qui n‘a pas de temps à perdre. Le mouvement guide sa vie et la vitesse est dans son sang. Plus jeune déjà, elle avait choisi de vivre au rythme fou de la course automobile. Une passion apparue logiquement, une histoire de famille en quelque sorte : «Maman adorait la conduite, mes cousins faisaient des courses de côtes et mon frère passait le plus clair de son temps à retaper des voitures. A force de traîner mes guêtres avec eux, je me suis laissée dévorer par cette passion pour la course automobile. La vitesse sur un circuit, c’est quelque chose qui vous grise et qui vous met aussi sous pression». Une pression qu’elle retrouve sur les plateaux de télévision. «Vous devez toujours avoir un temps d’avance sur les autres. Se remettre en question, c’est la règle du jeu dans toutes les professions mais à la télé, on doit le faire tous les jours. Notre travail est lié à l’obligation de résultat et tributaire des gens qui nous regardent. Le public, c’est lui qui décide de tout.» Avant la télévision et ses méandres, Cécile a donc fréquenté les circuits automobiles. D’abord au volant des bolides puis avec un appareil photo en bandoulière.
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... sacrifier sa féminité. En fait, il y a plusieurs femmes en moi : celle qui est bien chez elle, celle qui fait des affaires, et celle qui se montre à la télévision. Je crois qu’il faut s’adapter au monde et aux circonstances qui nous entourent.»
Authenticité Cette prise en compte des autres, c’est-à dire du public, est importante pour Cécile de Ménibus : «Les commentaires des gens qui vous croisent finissent par vous donner des complexes. Les uns vous voyaient plus grande, les autres plus petite. Qu’elles soient favorables ou pas, ces réflexions finissent par devenir usantes. J’ai du mal aussi à comprendre qu’on me fasse signer des autographes... Si j’étais Will Smith, je comprendrais mieux... Mais, au fond, ce n’est pas très grave. Généralement, les gens sont gentils avec moi et j’aime sincèrement discuter avec eux. C’est un véritable échange et tout cela vaut bien quelques petits inconvénients.»
Etre vraie Au studio ou dans la vie, Cécile n’a qu’une envie : rester la même, en toutes circonstances même si elle sait que l’exercice est difficile dans une société du paraître : «Je n’ai pas envie de mentir, de raconter des histoires. Je n’ai pas envie non plus de me montrer plus marrante que je ne le suis. Je crois que pour durer il faut être vrai. Quand on fait des émissions en direct comme je le fais avec Cauet, il est impossible de jouer la comédie.» Cette quête de l’authenticité à tout prix, elle l’explique aussi par des débuts dans la carrière qui n’ont pas toujours été faciles. «Je suis persuadée que les joies et les aléas de la vie nous projettent sur des trajectoires dont il est difficile de sortir par la suite. Quand vous quittez l’école un peu avant le bac, que vous avez des envies de réussir, que vous rêvez de la belle vie, il faut savoir se battre. Et quand vous vous bagarrez, forcément, vous prenez des coups. Mais ces coups doivent vous servir. Ils peuvent même vous aider à comprendre pourquoi vous pouvez rencontrer des personnes qui vous aident et d’autres qui, un jour :
font tout pour vous tirer vers le bas. Les rapports entre humains, c’est vraiment très compliqué...» Ce constat n’empêche pas Cécile de Ménibus de courir après ses rêves. Elle qui faillit devenir commissaire de police aimerait bien se retrouver à la tête d’un club de football : «Sur un malentendu, pourquoi pas ? Présider un club de foot, c’est d’abord gérer une entreprise, être en contact permanent avec le sport, le public et... les complications. Voilà pourquoi j’espère pouvoir acheter l’O.M, un jour. Evidemment je rigole, mais c’est vrai que cette activité me plairait et que j’irai bien faire un tour du côté de Chelsea, par exemple, pour voir comment les choses se passent.»
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Lorsque dans les années soixante, après un court passage sur Europe 1, Pierre Albaladéjo a été associé à Roger Couderc pour commenter le rugby sur l’A 2, rares sont ceux qui pensaient que le tandem journalistique-consultant allait faire le bonheur des auditeurs et autres téléspectateurs.
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Cela fait bientôt 5 ans que Bixente Lizarazu a quitté les terrains et pourtant il fait toujours parler de lui. Son franc-parler, son expertise et sa volonté à toujours se dépasser ont fait de lui en quelques années le meilleur consultant du football français. Il a même été élu Homme de l’année du «chiquissime» magazine GQ. Consultant de luxe pour TF1, animateur et éditorialiste sur RTL avec son « Club Liza ». Une vie à 100 à l’heure pour cet accro à l’adrénaline, qui a su faire de sa reconversion un art de vivre.
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Dominique Armand Formateur de consultants
Pas que le jeu Mais il ne suffit pas de raccrocher les crampons et d’enfiler le blouson «15 de Serge Blanco» pour analyser une rencontre ou la prestation d’un joueur. «On essaye de les sensibiliser au côté émotionnel et au côté spectacle du foot. Ça ne leur vient pas forcément naturellement. Il n’y a pas que le jeu, il y a aussi tout l’environnement, tout ce qui peut tourner autour du club, les histoires qu’il y a eu dans la semaine et la pure émotion du spectacle, d’un beau geste, d’un beau but, d’un renversement de situation. Souvent il faut les alerter là-dessus parce que par réflexe professionnel le consultant est plus dans le ballon. »
Zidane aux commandes En la matière celui qui surprend le plus c’est bien Zinedine Zidane. En quelques apparitions devant les micros et les caméras de Canal, le maestro du football français est devenu un consultant averti. C’est la griffe Dominique Armand ? «Il le doit d’abord à lui-même parce que Zinedine a envie de progresser. L’effort de s’améliorer vient de lui. Il sentait qu’il avait des choses à donner et qu’au début ça ne sortait pas forcément très bien. Oui on a travaillé, débriefé des émissions auxquelles il avait participé et comme sa démarche est très constructive, il a ouvert les yeux sur certaines choses.» Mais comment un ancien milieu de terrain inconnu des Fontaines et de Muret peut «conseiller» Zinedine Zidane ? «Il n’y a aucun problème avec ça. Ça ne nous gêne pas de lui dire : ça ce n’est pas bon mais en lui disant cela il faut argumenter, lui expliquer. Zinedine est prêt à apprendre beaucoup de choses. Il ne se prend pas pour un autre. Il fait preuve d’une humilité incroyable à ce niveau-là. Quand on lui parle honnêtement il n’est pas dupe. Il est demandeur de ce discours-là parce qu’il sait qu’il va progresser.»
Denoueix une fine connaissance du foot Chez les entraîneurs Raynald Denoueix est l’un des plus doué en la matière : «Il n’a rien à apprendre pour parler ballon avoue Armand mais il a dû apprendre à maitriser l’outil technique, s’appuyer sur les images, les ralentis. Denoueix c’est quelqu’un de très fin dans sa connaissance du foot, dans son analyse il a un discours de haut niveau mais il a dû apprendre à mettre de la joie dans ses intonations. Il a fait ça très bien. Raynald c’est quelqu’un qui vous rend intelligent quand vous regardez un match de foot…»
Paganelli unique Et lorsqu’on lui demande quel a été le meilleur de ses «élèves» Dominique sourit «Je n’ai pas d’exemple en tête, affirme-t-il. Chacun vient avec son bagage, son vécu, son style. Ce qui fait la richesse du réservoir de Canal c’est qu’on a beaucoup de profils différents. Ils ont tous quelque chose à donner, il faut juste leur donner le cadre pour qu’ils puissent s’exprimer seul.» C’est évident, tous les consultants ont leur style, Laurent Paganelli est certainement le plus atypique « Au fil du temps il a défini son propre style constate Dominique Amand, sa connivence avec les acteurs du foot fait qu’il a créé un ton que lui seul à ce jour chez nous peut avoir. Ça lui est très propre. Il développe ça tout seul. © photo direction canal +
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Lorsqu’ilsdécryptent,développent ou analysent un match ou une action de jeu avec l’assurance de professionnels, les consultants de Canal + doivent en grande partie leur facilité d’élocution, leur pertinence, leur prestance à Dominique Armand. Rédacteur en chef de Jour de Foot et chroniqueur ‘palettiste’ sur le Canal Football Club tous les dimanches, il forme joueurs et entraîneurs à leur reconversion derrière un micro et une caméra. Plutôt langue de bois lorsqu’ils sont en activité, comment imaginer que les footeux puissent un jour commenter un match pour des millions de téléspectateurs. «Nous on va leur demander de donner, explique Dominique Armand Ils doivent transcrire, expliquer les situations de jeu et les faire vivre.» Le «professeur» de Canal dessine les consultants du foot «Quand je suis téléspectateur j’apprécie quand quelqu’un qui rend accessible les finesses d’un jeu, mettant en lumière des choses qui vont m’éclairer, me donner un niveau d’analyse que tout seul je ne suis pas capable d’avoir.» Souvent quelques séances suffisent pour qu’un «retraité» du foot excelle au poste de consultant. «En la matière il n’y a pas d’exemple pas de règle dit Dominique Armand, ils viennent parfois en ayant une base, on discute, on explique, on essaye de leur poser le cadre, de montrer ce qu’on attend d’eux, où on les attend. Mais Il n’y a pas de cours magistral. On les met en situation très vite sur le terrain. Certains ont besoin de quelques semaines, d’autres de quelques mois mais on est toujours dans l’échange informel. On débriefe ce qui est fait, souvent on prend des exemples précis tout de suite après le match quand il a en tête ce qui s’est passé pour bien lui faire comprendre ce vers quoi on veut tendre, ce qu’on attend.»
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Supersonic
La voiture, une de ses passions... Aller vite, toujours plus vite, c’est le plaisir d’Usain Bolt.
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USAIN ST.LÉO BOLT est déjà une légende du sport. Avec ses records du monde du 100m, 200m et relais 4X100m, à 24 ans à peine, l’homme le plus rapide du monde a pris le temps de se confier à Leader Chic. Talent, gentillesse et disponibilté sont les mots qui le caractérise.
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uand on lui demande où il aimerait se poser, prendre le temps, Usain Bolt n’a qu’une réponse : Trelawny, son village natal, en Jamaïque. C’est l’une des 14 paroisses du pays, située au Nord-Est de l’île. C’est ici qu’Usain est né et a grandi aux côtés de ses parents, Jennyfer et Wellesley, qui tenaient alors l’épicerie locale. C’est d’abord en jouant au cricket qu’il commence à se faire remarquer. Mais son entraîneur a déjà vu en lui un sprinter hors du commun et il va parvenir à le convaincre de se consacrer à cette discipline. Usain Bolt va éclore, lentement, comme l’ont fait avant lui Véronica Campbell-Brown, Michael Frater, ou encore Ben Johnson, ces athlètes illustres originaires de la même région qu’Usain. Que n’a-t-on pas écrit sur celui devenu aujourd’hui une star du sport planétaire. Dans cette déferlante médiatique, Usain Bolt a su garder la sagesse et l’humilité des gens de son pays. Il se prête, joueur et souriant, au jeu des questions multiples et variées et les réponses jaillissent, comme Usain sort des startings-blocks.
© photo puma
As-tu un héros dans le sport ? “Kevin Garnett, le basketteur le plus génial de la planète. Quel autre métier aurais-tu aimé exercer ? Il n’y en a qu’un : sprinter ! Ton plat préféré Du porc avec du riz...” Ses amis vous diront aussi qu’Usain Bolt est un grand consommateur de nuggets d’une chaîne de fast-food célèbre spécialisée dans le poulet et qu’il en mange...tous les jours. Ils vous diront aussi qu’il est un grand adorateur de ses... chaussures et qu’il possède une collection impressionnante de baskets. “Des Puma, bien sûr” dit-il dans un grand rire.
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© Direction Maxime Bruno
Supersonic
Un geste qui a fait le tour du monde. Dans les studios du «Grand Journal» de Canal+, Usain Bolt donne à notre collaboration Régis RodatLamana une première leçon de maintien.
Musique et chiffre fétiche L’argent et la gloire, s’ils changent souvent la façon de vivre, n’ont en rien modifié ses idées et les valeurs qui s’y rattachent. Usain Bolt n’a rien oublié : ni les temps forts de sa vie, ni ses goûts et ses passions. Quand on lui parle musique, il devient intarissable : “Mon musicien favori est Vybz Kartel. Son vrai nom est Adijah Palmer. C’est l’un des artistes et l’un des DJ les plus en vue de Jamaïque. Ses textes engagés et ses rythmes reggae ont connu un succès fabuleux dans les dancefloors de Kingston. Chez nous on peut dire qu’une véritable Kartelmania s’est installée. Wybz est dans la lignée de Bob Marley, la légende, le number one...” Le 1, c’est aussi le numéro fétiche d’Usain Bolt le gagneur qui fait une réponse étonnante quand on lui demande quel est le meilleur souvenir de sa carrière : “Les JO de Pékin en 2008, les championnats du monde de Berlin en 2009 bien sûr sont des moments importants mais je vais vous étonner. Le moment le plus fort et le plus intense de ma carrière, c’est Kingston en 2002.”
Légende C’est en effet en 2002 à Kingston, chez lui en Jamaïque, qu’Usain remporte les championnats du monde Junior du 200m. Avec un chrono de 20”61, il devient le plus jeune champion du monde junior de l’histoire.
A tout juste 15 ans, il fait figure de héros national. La légende commence à cet instant. C’est le temps le plus fort de la jeune vie de Bolt l’hommeéclair.
Rêve de foot... Pour l’heure, le sprint et son univers remplissent sa vie. Mais Usain Bolt n’oublie pas ce qu’il situe entre le rêve et la passion : le football. “Manchester United, c’est... my dream ! J’envisage même de mettre ma carrière entre parenthèses pour m’essayer balle aux pieds. Mon rêve ? Evoluer chez les Red Devils, sous les ordres de Sir Alex Ferguson. Il y a quelques années, je suis allé rendre visite à mon ami Cristiano Ronaldo au camp d’entraînement de Manchester United.” L’idée fait son chemin dans l’esprit d’Usain. L’expérience, n’en doutons pas, fera couler beaucoup d’encre. Qui, en effet, n’a pas rêvé d’aligner un jour, dans la même attaque, Bolt le supersonique à gauche et Ronaldo le magicien à droite ? En attendant, Usain Bolt se prépare pour d’autres rendez-vous. Après tout, Londres 2012, ce n’est pas si loin. L’extraordinaire Jamaïcain s’y rendra pour reculer encore un peu plus ses limites et rendre fou le chronomètre.
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Bolt Le questionnaire de Proust
La boite à questions
La qualité que tu préfères chez un homme. La générosité.
Invité du Grand Journal de Michel Denisot, Usain Bolt s’est prêté au jeu de la “Boite à questions” de l’émission de Canal+. Dans la foulée, si on peut dire, il à répondu à celles de Régis Rodat-Lamana. Des confidences dans l’oreillette en quelque sorte...
La qualité que tu préfères chez une femme. L’intelligence. Ce que tu apprécies le plus chez tes amis. La loyauté, l’honnêteté. Ton principal défaut. (Rires) Vous devez demander à mes amis..
Ta voiture préférée J’hésite … Ferrari ! J’en ai essayé une il y a quelques jours en Italie. Extra!
Ton occupation préférée. Ne rien faire...
Ta drogue préférée La cuisine Jamaïcaine.
Ton rêve de Bonheur ? Être en paix avec soi-même.
Tu crois en Dieu ? Oui je viens d’une famille très religieuse.
Quel serait ton plus grand malheur ? Être sans famille.
Tu as un tic, un “truc” spécial avant une course ? Non. Rester cool.
Si tu n’étais pas toi-même, qui voudrais-tu être ? Moi-même.
Ta technique de drague ? Bonjour, je m’appelle Usain … en Francais !
Le pays où tu désirerais vivre ? A Trelawny, mon village natal, en Jamaïque.
Ta dernière honte Avoir été battu cette année mais je sais pourquoi...
Ta couleur préférée Noir.
Ton premier joint ? Je vais vous décevoir mais je n’ai jamais fumé..
Ton écrivain préféré Je n’en ai pas. Ton héros dans la fiction James bond !
A quoi penses-tu au départ d’une course ? Sortir rapidement des startings-blocks et rester relâché.
Ton héroïne dans l’Histoire ? Ma baby sitter !
L’homme le plus rapide du monde est-il aussi rapide...dans un lit ? On me pose souvent la question. Je vous rassure, dans ce domaine, je sais prendre mon temps !
Ton héros dans la vie réelle Mohamed Ali pour toute sa vie ! Ce que tu détestes par dessus tout. L’hypocrisie.
Comment aimerais-tu mourir ? Heureux ! Quel est ton état d’esprit actuel ? Relax. Ta devise Bosser dur mais prendre du plaisir en même temps.
© Photo Direction Canal+
Le don de la nature que tu voudrais avoir. (Il rit) Je l’ai déjà...
Ecoutes-tu de la musique avant une course ? La musique ne me quitte jamais … surtout avant les courses. Pour la motivation et se mettre dans le rythme, rien de tel que la musique jamaïcaine !
Régis Rodat-Lamana
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Unic
Des clubs high tech conçus en 3D selon les caractéristiques physiques et techniques de chaque golfeur.
© Photos Karine Villalonga
Golf
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«Clubmaker» en Français : Fabricant de clubs de golf hauts de gamme et sur mesure... Cet artisan prépare en coulisses les puts magiques admirés sur le green.
© Photos karine villalonga
Golf
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aurent Plas se définit lui même comme un artisan. Cet homme qui a eu un parcours atypique, passionné lui même de golf, bouge sans arrêt. Cela fait 10 ans maintenant qu’il a choisi d’allier passion et travail. Il a commencé à fabriquer ses premiers clubs de golf dans sa cave. Depuis devenu clubmaker à son compte, Laurent Plas les assemble dans un atelier aux Milles. En fonction de la morphologie et du swing des golfeurs. «Tout le monde devrait pouvoir disposer d’un club de golf sur mesure, du débutant au professionnel mais ça a un coût. Ça vaut environ 3000 euros pour les 14 clubs que l’on a dans son sac, alors que dans la grande distribution, on peut s’en sortir pour trois clubs (le putter, un bois et un fer) avec 200 euros.» Mais le sur mesure tient compte des spécificités de chacun : taille, longueur du bras, rapport taille-bras pour adapter le club, en utilisant des composantes spécifiques. «Chaque joueur a des caractéristiques, le matériel doit s’adapter au joueur et pas le contraire.»
Au départ outil de jardinage forgé à l’ancienne en Ecosse par le maréchal-ferrant, le club de golf a bénéficié depuis, des avancées des dernières technologies et des matériaux comme le tungstène ou le titane.
Doigté et psychologie Aujourd’hui, la plupart du temps, les trois parties (tête de club, manche et grip) sont dessinées en 3D avant de voir le jour dans des ateliers asiatiques et de revenir en Occident pour y être assemblées. Un professionnel sait parfaitement ce qui lui convient pour frapper au mieux. Par exemple, il veut le poids à un endroit précis ou une longueur de grip différente. «Tiger Woods le meilleur golfeur du monde n’a besoin que d’un ou deux coups pour repérer les réglages nécessaires sur ses clubs. Mais tout le monde n’a pas son génie. Aussi le clubmaker doit-il faire preuve particulièrement de doigté et de psychologie. Ce n’est pas pour rien que l’on surnomme Laurent Plas «le toubib»…
Hélène Foxonet
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Artistic
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L
‘acteur marseillais ne pouvait accorder ailleurs que dans «sa» ville une interview à Leader Chic. Dans les confortables et lumineux salons du magnifique Sofitel Marseille Vieux Port, Moussa Maaskri nous a parlé de son enfance, de son parcours et surtout de son amour pour Marseille, le sport et l’OM. Comme Jean Gabin ou Lino Ventura, les silences qui entrecoupent ses phrases, les expressions de son visage, témoignent de la sincérité de l’homme.
Moussa l’a voulu, il l’a fait Si Moussa Maaskri avait un jour imaginé être Président de la République ou chef de gang, cet atypique autodidacte y serait peut-être parvenu. Parti d’en dessous des pieds de l’échelle, Moussa habitait un bidonville près du champ de courses qui longe le bord de mer lorsque, venant d’Algérie, il est arrivé à Marseille avec sa famille. Il explique y avoir ramassé des canettes vides pour avoir droit à un paquet de cacahuètes. Plus tard, il a grandi dans les cités les plus difficiles des quartiers Nord de la ville où il vit encore avec sa famille. Il quitte l’école au Cours Moyen pour aller faire l’ajusteur mécanicien à Sud Marine. Comme ses 7 frères et ses 2 sœurs, rien ne le prédestinait à cette carrière d’acteur. «La seule vedette de la maison, c’était mon père, affirme-t-il en affichant un sourire des gens heureux. J’allais voir des films de Bruce Lee parce qu’à la sortie j’aimais faire du karaté. L’envie de faire du cinéma m’est venue beaucoup plus tard. Je savais que le fait d’être Maghrébin et Marseillais issu des quartiers populaires, allait me poser des difficultés. Je savais que ces trucs étaient là mais je les ai poussé sans me poser de question. Le jour où j’ai décidé de faire du théâtre, à la Criée à Marseille, j’y suis arrivé. J’ai narré des contes en occitan et en provençal. Lorsque j’ai voulu faire du cinéma, j’ai pu en faire. J’ai fait mien cet adage que m’avait transmis mon père et qui dit : «le hasard n’existe pas». C’est une façon commode de nommer ton ignorance. Tu n’as que ce que tu veux dans la vie…»
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AngĂŠlic
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Maureen Nisima Rêve et passio Médaille d’or à l’épée aux championnats du monde d’escrime au mois de septembre dernier à Paris, Maureen Nisima possède aujourd’hui un des plus beaux palmarès du sport français. Sa grâce féline fait se retourner les passants. Dans les salles d’escrime Maureen pique plus vite qu’un moustique. Dans le sport comme dans la vie elle fait bouger les choses.
© photo Karen Passemard
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e titre remporté il y a quelques semaines à Paris, Maureen lui courait après depuis plusieurs années. «C’est ma plus belle médaille, celle qui me procure le plus de plaisir. Parce qu’il y avait ma famille, mes amis, mes partenaires d’entraînement. Je suis consciente que ce qui m’est arrivé est exceptionnel. Au début, la présence de tous ces gens m’a déstabilisé et m’a fait peur. Peur de perdre de ma concentration, peur de les décevoir. Alors j’ai «baissé le rideau». Je n’ai plus parlé à personne, je ne leur ai plus adressé le moindre regard de toute la journée. Bien sûr j’ai culpabilisé mais ça valait le coup.» Maureen Nisima : un mètre soixante cinq, 63 kilos, 30 ans au mois de juillet prochain. Elle est entrée dans l’histoire du sport Français sur la pointe des pieds, mais avec fougue et conviction. Un peu comme elle déclenche ses assauts en compétition.
Merci marraine Il y a un monde entre Maureen l’escrimeuse et Maureen la jeune femme rêveuse, sensible,
passionnée par les comédies romantiques. «J’ai adoré Coup de foudre a Notting Hill, Hitch, Pretty Woman. Je suis aussi une fan de télé. Je suis «accro» de Plus belle la vie, du SAV d’Omar et Fred.» Maureen ne cache pas non plus sa passion pour les parfums, la cuisine le... champagne et la mode. Enfant, Maureen s’est présentée dans des castings, a fait de la figuration dans des films, a tourné dans des clips pour les bonbons Haribo. Mais, suite à un déménagement en banlieue, elle a dû tout abandonner. C’est à 6 ans, grâce à sa marraine qui l’emmène dans une salle d’Aulnay-sous-Bois, que Maureen Nisima fait connaissance avec l’escrime. «J’ai trouvé ça très esthétique. Comme je n’aimais pas les sports d’équipe, et que je n’aimais pas courir, j’ai pensé que l’escrime m’irait bien.» Son premier plaisir d’escrimeuse : battre ses copains. «C’était mon grand bonheur. Je faisais pleurer les garçons et je trouvais ça très drôle. Je crois que c’est surtout pour ça que je me suis accrochée.”
La déception
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Š Photo Sylvain Charlet
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Š photo Karen Passemard Cahier Leader.indd 47
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Philantropic
Camille Lacourt
I
l a la classe d’un mannequin, le physique d’un acteur de cinéma mais le play-boy de la natation française n’affectionne que la compétition. Son emploi du temps surchargé est celui d’un champion qui bâtit son avenir en privilégiant le présent. Fils d’employés des postes, à Font-Romeu, Camille aurait pu devenir champion de ski, mais c’est à Marseille qu’il a fait le grand plongeon dans les bassins du «Cercle des Nageurs». Dans l’eau il marche sur le dos mais hors des bassins Lacourt fonce droit devant.
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Š photo Philippe Echaroux
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Philantropic
sans
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Quel genre de petit garçon étiez-vous ? J’étais un garçon assez tranquille, réservé. Je me réfugiais dans le sport. Avec ma bande copains on faisait beaucoup de ski, du pentathlon et de la natation. J’étais passionné de handball, mon père jouait à Metz et cette discipline me plaisait beaucoup. J’adore skier, aujourd’hui je dois être prudent et j’ai demandé une dérogation pour pouvoir glisser, mais l’eau est mon domaine. Dès l’âge de 3 ou 4 ans je savais nager. Dans un bassin ou dans la mer, je n’ai jamais ressenti la moindre appréhension. J’étais déjà compétiteur et au fil des ans je le suis devenu de plus en plus. Je jubile quand je suis en compétition. A 19 ans j’ai quitté Font-Romeu, et le cocon familial pour devenir nageur professionnel. Je me suis installé à Canet avant d’aller à Marseille. Vous avez pu résister aux tentations de la vie ? Au début je n’ai pas fait de sacrifices. Je ne voulais pas gâcher ma jeunesse. Je m’amusais avec mes copains mais lorsque j’ai fait le choix de devenir sportif de haut niveau, ne pas sortir n’était pas un sacrifice. Je m’étais fixé un objectif, je voulais l’atteindre.
On gravit les marches petit à petit Comment êtes vous devenu un champion ? On le ressent au fur-et-à-mesure. On gravit les marches petit à petit. Je ne me suis pas dit du jour au lendemain que j’allais être le meilleur nageur du monde. Lorsque j’ai fini 3ème et que j’ai eu ma première médaille aux Championnats de France, (2005) je ne me suis pas dit que si je travaillais un peu plus je pouvais faire mieux. Trois ans après je deviens champion. Après je me suis dit que si je travaillais je pouvais être le meilleur Européen… Ça se passe par étapes. Je me lance des défis auxquels je m’accroche.
Si c’était à refaire vous referiez le même parcours ? Si c’était à refaire je prendrais la route la plus courte pour y arriver. J’essayerai de réussir encore plus jeune. J’ai été ralenti par des blessures, ce qui m’a handicapé aussi. J’ai eu notamment la déchirure d’un nerf dans le dos. Pendant 9 mois j’avais du mal à lever mon bras, c’est handicapant, douloureux et cette blessure m’a fait passer à coté de la sélection Olympique. 2008 a été une année noire mais on apprend aussi des coups durs. Le fort d’un sportif de haut niveau ce n’est pas de ne jamais tomber, c’est de savoir se relever après des événements comme ça. Aujourd’hui vous êtes au top de votre forme ? Je peux encore progresser sur de nombreux points mais tout se passe bien. J’ai vraiment trouvé un équilibre à Marseille. J’apprends tous les jours. Avec ce nouveau groupe, je m’épanouis pleinement. J’ai un groupe d’amis et des
© photo Karine Villalonga
Quel autre sport auriez-vous pu pratiquer ? Peut-être le handball. L’état d’esprit est le même que dans la natation. Les gens sont « déconards » et bosseurs. En 2008 après mon échec aux Jeux, je me suis posé la question de savoir si je pouvais faire autre chose mais j’ai choisi de continuer à nager. J’ai voulu voir ce que j’avais dans le ventre. On verra après les prochains Jeux dans quelle branche je vais me reconvertir. Peut-être l’automobile j’adore ça. J’aimerais en parler avec Sébastien Loeb.
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«pros» de l’entraînement exceptionnels. C’est essentiel. Le haut niveau est tellement difficile que si on n’est pas bien accompagné on ne peut pas y arriver. L’amitié c’est important ? Énormément. J’ai un ami que j’avais au collège et au lycée. J’ai gardé le contact avec des copains avec qui je faisais du sport à Font-Romeu. J’aime bien sortir entre copains, m’amuser, rigoler. Les sorties entre amis j’adore, mais je peux moins le faire. Quelle est votre journée type ? On est obligé de se lever tôt pour permettre au corps de mieux se régénérer entre deux séances d’entraînement. Je me réveille à 5h50, j’avale un petit déjeuner et je suis à 6h15 au bord du bassin. On enchaîne des pompes et des abdos, à 6h30 on plonge pour une séance de 2h 2h30. Après, je rentre chez moi je fais la «larve» devant la télé ou je vais me balader. A midi on se retrouve entre amis au Cercle pour déjeuner. Après une petite sieste on reprend l’entraînement à 15h30 pour travailler la musculation d’une heure trente puis on replonge dans la piscine. Quel est le moment le plus difficile et celui qui vous appréciez le plus dans cette journée ? Le plus dur c’est le lever du matin. Quand on sait qu’on doit se mettre dans l’eau, en hiver surtout, il fait froid, ce n’est pas très plaisant. Je suis heureux le soir après l’entraînement quand je rentre chez moi que je me pose tranquillement devant la télé. Après une belle journée bien remplie, c’est agréable. Je regarde Dexter, Californication, je suis très séries. J’aime aussi regarder un film que je commande sur la « box ». Je suis fan de Will Smith !
François Salessy, qui était Directeur du Cercle des Nageurs lorsque je suis arrivé à Marseille, est devenu agent et je lui ai demandé de s’occuper de mes intérêts. Il est devenu un ami. Je ne travaille pas avec des gens qui ont un autre état d’esprit que le mien. Le feeling est important. La carrière d’un sportif est courte, j’essaye de la gérer au mieux mais il faut aussi penser à l’avenir. Je suis plutôt fourmi. Je mets de côté parce que je sais que ça peut s’arrêter du jour au lendemain. C’est indécent de parler de ce que gagnent certains sportifs comme Zidane en dehors du sport ? Zidane a raison d’en profiter. Les sommes qui sont avancées sont indécentes mais pas le personnage en lui-même. Mais attention ne me comparez pas à d’autres. C’est la première année que ça rentre un peu plus que d’habitude… Mon objectif principal ce n’est pas l’argent. Je veux être Champion Olympique. Si j’y parviens ça sera le summum pour moi. Vous avez un jardin secret que tentent de «visiter» les paparazzis ? Le jardin secret est très secret comme son nom l’indique. J’ai été pisté par des paparazzis, je les ai vu mais je n’osais pas penser qu’ils étaient là pour moi. Je n’aime pas ça. Qu’on parle de ma carrière ça ne me dérange pas mais quand c’est privé, c’est privé. Quels sont les derniers petits cadeaux que vous vous êtes offerts ? Je ne peux pas mettre tous les jours des bijoux mais depuis peu je suis attiré par les belles montres … Sinon je m’offre des week-ends détentes et plaisirs.
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Vous êtes très sollicité par les publicitaires, vous pouvez gérez vos affaires et le sport ? J’essaye de ne pas faire n’importe quoi. Je veux que les marques que je représente soient à mon image. On choisit ça avec mes conseillés. Quand on a commencé à parler de moi, j’ai très vite vu que des requins tournaient autour de mon nom. Jean-
© photo Villalonga
Vous cuisinez ? (Large sourire) Pas trop. A la maison je mange surtout des surgelés mais je suis un épicurien. J’ai découvert le cari de poulet ou de crevettes, un plat réunionnais que j’adore. J’aime beaucoup aussi les pâtes à la carbonara que fait ma maman.
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... Dernièrement je me suis payé un week-end au circuit du Castellet. J’ai conduit une Ferrari. J’aime la vitesse, la belle mécanique. Personnellement j’ai une Toyota Lexus mais je me régale quand je suis au volant d’une belle voiture et que je peux rouler vite. Y-a-t-il des gens ou les choses qui vous irritent particulièrement ? Les faux-culs, les menteurs. On reste trop peu de temps sur terre pour être faux, ça m’insupporte. Mais maintenant je les vois arriver de plus en plus loin alors je les mets de côté. Après il y a les guerres, le racisme, les incohérences qui se passent ça m’énerve d’en parler. C’est tellement nul, ridicule je ne trouve pas les mots. La misère, les gens qui ne trouvent pas du boulot, les augmentations de prix des aliments de base, on ne sait pas quoi dire sur tout ça.
Comment vivez-vous votre popularité ? Je ne me considère pas comme une star. J’essaie de rester comme avant mais la réaction des gens ne change pas forcément la mienne. Parfois ça me fait sourire. Un soir, je suis arrivé dans un resto avec un ami, on m’a dit que c’était complet… On est sorti, quelqu’un m’a reconnu, on m’a dit d’attendre pour me trouver une place. Aujourd’hui, j’en profite un peu mais je ne veux pas en abuser. Je préfère être discret. Parfois je vais vers les gens, après je me dis que je n’aurais pas dû. Comment voyez vous l’après carrière sportive ? Peut-être que je serais entraîneur pendant un temps pour transmettre tout ce que m‘a apporté la natation. Mais je ne suis pas sûr d’être bon dans ce rôle. Après je pourrais faire dans l’évènementiel mais pour l’instant c’est assez flou.
© photo ASED
Vous pourriez participer à une télé réalité ? Le loft c’est ridicule. Koh-Lanta ? Mourir de fin sur une iîe ce n’est pas ce qui me tente le plus mais un sportif peut le faire pour un défi.
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Luxury Mag
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Emblématic What’s The Kooples ?
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Optic Edition limitée Persol signée McQueen
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mécanic Maserati Quattroporte 4,7 S - Dolce Vita !
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magnific Original Style
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stylistic Cristina Cordula, relookeuse pro & chic
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magic Un Hôtel Haute Couture l‘E7
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gastrOnOmic Coup de cœur pour la Cantine du Faubourg
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Š Direction the Kooples
Pierre-Marc et Mallory en couple depuis 7 mois
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AndrĂŠ et Marisca en couple depuis 14 ans
Richard et Anna en couple depuis 4 ans
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What’s The Kooples
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«Les gentlemen de la cité et des rock stars. La ligne de vêtements The Kooples s’inspire des codes du rock et de la musique. Peu importe qu’il s’agisse du jour ou de la nuit, sapé The Kooples c’est juste chic». Patrick EUDELINE, critique de rock.
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ierre-Marc et Mallory : ensemble depuis 7 mois… Voilà ce qui illustre les campagnes de pub… Des couples donc, dans l’air du temps, aux allures élancées et au look stylé symboles d’une marque usant d’un savant mélange old fashion et de basics revisités à la sauce contemporaine et luxe… Dandys urbains et lolitas éthérées nous dévoilent les codes hype et arty, des looks tout droit sortis de Savile Row, adresse incontournable des tailleurs chics londoniens. Norton & Sons, illustre maison créée en 1821, a ainsi collaboré à l’élaboration des patronages et des pantalons et pièces à manches créés sur mesure. Coupes un rien cintrées, épaules tenues et manches étroites déclinées en costume 3 pièces so british pour lui, chemise army ou party dress pour elle. Tweed façon gentleman farmer, dentelle, soie fleurie pour jeune fille en fleur mais au caractère bien trempé, ou empiècement de cuir venant agrémenter un cardigan en cachemire, autant de matières nobles qui viennent étoffer une collection où élégance naturelle rime avec mode intemporelle…
Et toujours ce souci du détail, comme des skulls, emblèmes depuis les débuts de la marque, gravés sur des boutons, des écussons pour redonner ses lettres de noblesse au blazer ou une chaine de montre gousset à ajuster sur un gilet au style typiquement britannique… Les boutiques jouent le contraste monochrome… le noir, à l’extérieur, élégant et rock pour créer le contraste avec la lumière blanche, à l’intérieur, immaculée pour sublimer les pièces de la collection. The Kooples a créé un concept ultra tendance, un mix d’inspiration rock et classe qui va aux hommes et aux femmes à porter seul ou en couple mais toujours avec style.
www.thekooples.com
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En 2006, l’un de ces modèles a été vendu aux enchères pour environ 70 000 dollars. L’amour de McQueen pour les Persol PO 714 SM à l’écran comme ailleurs, a joué un grand rôle dans l’élévation de ces lunettes au rang d’icônes du style. Après plus de quarante ans, Persol célèbre l’acteur en relançant son modèle favori dans une édition spéciale de seulement 10 000 exemplaires fabriqués à la main.
persol
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signée
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édition limitée
McQueen
ans les années 60, Steve McQueen représentait la classe absolue. Il était un modèle pour les hommes et un véritable sex symbole pour les femmes. Cet esprit libre et anti-conformiste est ainsi passé au rang de mythe, faisant naître LE style Steve McQueen, mélange de virilité et d’élégance. Il reconnecte les hommes avec le style vintage et chic à une époque où l’on se met aux jeans en inspirant la tendance «Urban Preppy». Plus de quarante ans plus tard et à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Steve McQueen™, la célèbre marque italienne Persol rend hommage à l’acteur en relançant son modèle préféré en édition spéciale, exclusive et limitée - seuls 10.000 exemplaires fabriqués, comme toujours, à la main, seront vendus dans le monde entier.
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Lunettes légende La version 2011 des Persol «PO 714» se distingue légèrement de la version originale. Contrairement au modèle iconique, les nouvelles solaires se replient de l’extérieur vers l’intérieur et non plus du haut vers le bas. En outre, la Flèche Suprême, emblème de Persol, est gravée sur les branches et sur la face, de même que le modèle classique, mais également sur les charnières pliantes et le milieu des branches. Autre changement par rapport au modèle original, les nouvelles «PO 714» sont équipées d’un verre bleu, le préféré de l’acteur, fabriqué à partir de cristal haute qualité pour une vision la plus nette possible. Enfin, dernière touche de raffinement, la signature «Steve McQueen» inscrite sur l’intérieur des branches, ainsi que sur l’élégant étui en cuir.
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Le modèle Steve McQueen édition spéciale PO 714 SM est disponible en exclusivité dans les points de vente Sunglass Hut aux Etats-Unis en Italie et en France.
© DR Persol
Prix : 290 ˆ www.persol.com
Témoin de la fascination qu’exerce toujours l’acteur, la campagne publicitaire est axée autour entre autre de cette sublime photo réalisée en 1962 par William Claxton, ami de McQueen, representant l’acteur au volant d’une Jaguar XKSS, paré de ses inséparables PO 714. Une fabrication minutieuse pour cette réédition mais toujours dans la plus pure tradition Persol car chaque pièce est assemblée à la main et nécessite dix étapes de fabrication de plus que le modèle original. Un véritable travail d’orfèvre. Il existe 3 versions qui satisferont les plus difficiles : havane clair avec des verres bleus, en havane avec des verres miel et en noir avec des verres fumés polarisés. Une icône renaît en édition limitée, destinée à ceux qui sauront en saisir l’essence et la qualité : les vrais amateurs et les collectionneurs.
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une gamme de soins unique crée par CHÂTEAU BERGER
Une invitation pour Soi
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e Centre du Bien Etre “Château Berger” vous invite à une parenthèse cocooning autour d’une nouvelle gamme de soins visage. Il fait rimer toute l’année Santé, Forme et Beauté avec raffinement du décor, omniprésence de la mer, perfection et excellence des soins proposés. Château Berger vient de lancer une gamme de soins pour le visage autour du concept : «A tout Age la Beauté». Mise au point par des chercheurs et des médecins français et suisses, la gamme se compose de 7 produits anti-âge concentrés en principes actifs comme la Vitamine A, C, E, B5, d’acide hyaluronique (connu pour son fort pouvoir hydratant) ainsi que d’oligo-éléments (comme le zinc, le cuivre ou encore le magnésium) et d’acides gras essentiels… complétée par des produits corps et le dernier né de la ligne Château Berger : la Crème d’Homme aux multiples bienfaits.
Direction Château Berger
Château Berger développe un concept de beauté grâce auquel le corps et l’esprit sont en osmose parfaite dans un cadre raffiné sur la corniche à Marseille.
A chaque type de peau, correspond un soin spécifique avec un protocole adapté et prodigué au Centre avec une gestuelle exclusive qui reprend les différentes étapes d’un soin complet : démaquillant à base de verveine et bleuet qui conviendra aux épidermes les plus sensibles, exfoliant illuminateur de teint pour donner à votre peau un grain parfait, masque velours pour repulper et hydrater, sérum Eclat Intense hautement concentréen actifs régénérants. Autant de nouveaux produits Hi-Tech du soin, optimisés par leur concentration en actifs naturels, permettant ainsi de préparer, d’entretenir, d’améliorer et de restaurer la qualité de la peau avec pour devise “Osez rester jeune” ! Sans rien enlever aux bienfaits anti-âge, ces soins ont une texture sensuelle au toucher et délicatement parfumée aux agrumes, à l’extrait de papaye, ou encore au beurre de mangue.
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Une nouvelle collection placée sous le signe du glamour avec des pots à l’esthétique de galets de verre et le pochon fait dans une étoffe précieuse. Summum du chic pour les globe trotters, le kit voyage vous permettra de prolonger les bienfaits des soins jusqu’à l’autre bout de la planète et ce pendant 10 jours ! Château Berger c’est aussi une thalasso avec un magnifique parcours marin d’eau de mer chauffé à 31° qui vous reservera bien des surprises, reconnu pour son centre de thalassothérapie mais aussi pour ses soins et traitements personnalisés allant du bien être à l’esthétique et de la remise en forme à l’amincissement.
CHATEAU BERGER thalasso & spa 281, Corniche Kennedy 13007 - Marseille Tél : + 33 (0)4 91 52 61 61 www.chateauberger.com www.chateauberger.fr
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Maserati Quattropor te 4,7 S :
Dolce Vita ! La nouvelle Maserati Quattroporte est une voiture au style inégalable. Elle est, à elle seule, l’alchimie réussie entre luxe et sportivité, entre technologie et qualité artisanale.
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osséder une Maserati... Le rêve est devenu accessible pour les passionnés... fortunés. Car la marque emblématique au Trident a su garder sa magie et continue d’attirer les coups de coeur bien plus encore que les caprices. Le vaisseau amiral de cette flotte somptueuse, c’est la Maserati Quattroporte 4,7 S. Lorsqu’on y prend place, on est assis sur un nuage. Que l’on soit conducteur ou passager, que le véhicule soit en mode Basse Adhérence ou Sport, les sensations à bord d’une Maserati sont à nulles autres pareilles. Esthétique, mécanique, tout est abouti et rien ne manque. Rien n’est superflu. Œuvre du maître d’art Italien Pininfarina, le design de la Maserati Quattroporte 4,7 S est l’aboutissement d’une technologie d’avant garde.
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© Maserati direction
Dans l’habitacle où cinq passagers peuvent prendre place, les cuirs, les bois, le système Bose qui peuvent être personnalisés renforcent cette impression de voyage à bord d’un écrin. Sous le capot, les culasses rouges font de ce V 8 qui équipe le Quattroporte 4,7 S un moteur unique. Son propulseur de 4,7 l, associé à un logiciel spécifique pour la gestion de la boite de vitesse, offre un plaisir de conduite inégalable. Ses 430 chevaux permettent de passer de 0 à 100 Km/h en 5,4 secondes et propulse le véhicule à 280 km/h. Dotée de merveilles technologiques comme le système de suspension Skyrock, une Maserati Quattroporte 4,7 S ne se décrit pas. D’ailleurs, en ce qui la concerne, peut-on encore parler de voiture ? On la découvre, on l’admire et on l’aime. Pour la somme de 125.405 euros.
Christian Rodat n
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© Villalonga Karine
Distributeur exclusif des marques Ferrari et Maserati pour une large partie du Sud Est, Stradale Automobile expose ses modèles sur la commune de Bouc Bel Air, en Pays d’Aix. Vendre de tels bolides exige que l’on ait de sérieuses références en matière de conduite automobile. Nicolas Misslin, le PDG de cette entreprise, n’en manque pas. Pilote de haut niveau, il vient de remporter le Challenge Ferrari 430 en Espagne. Avec lui, deux vendeurs, un responsable atelier, trois mécaniciens, un préparateur et deux chargés du marketing. Cette équipe de passionnés forment “L’écurie Stradale”. Dans cette concession, on regarde, on photographie. Mais on ne touche pas à ces modèles exposés, véritables pièces de musée.
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Le bruit inimitable de leur moteur ferait se renier le plus farouche des écologistes partisan convaincu de la voiture électrique. «Plus encore que des voitures, ce sont des objets d’art», explique Pierre-Louis Truchot l’un des responsables marketing et qualité de Stradale Automobile. Ici on vend du rêve, mais très rarement aux... gagnants du loto. Nos clients sont pour la plupart des chefs d’entreprises et des membres de professions libérales. Des gens qui ont un certain pouvoir d’achat mais qui se lèvent tous les jours pour aller travailler. Ce sont avant tout des passionnés qui veulent trouver du plaisir en se changeant les idées.»
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«Depuis quarante ans, aussi fidèlement que reviennent les saisons, je retrouve mon chalet du mont d’Arbois. Pour un oui ou pour un non. Surtout pour un oui. Lorsque me prend l’envie de respirer l’air pur des sommets, de me ressourcer dans mon cadre de montagnes et de verdure. Dès que j’aperçois Combloux, aux premiers rangs d’orchestre devant la scène grandiose du Mont-Blanc, je change de vie. L’agitation cède la place à la sérénité. Je me libère.» Nadine de Rothschild, extrait de Megève, un Roman d’Amour, 2004.
perle
Flocons de découver tes et émotions poudrées, vous fondrez pour MEGèvE…
M
egève : une station de renommée. Symbole d’un art de vivre à la française Megève est une ville située dans le département de la Haute Savoie et la région RhôneAlpes. La commune se situe au cœur des Alpes, sur un col qui sépare les bassins versants de l’Arly au sud ouest de celui de l’Arbon au nord-est. Située dans le canton de Sallanches en Haute Savoie, son important essor touristique remonte aux années 1916 lorsque la famille Rothschild décida d’en faire un de ses lieux de villégiature. Il s’agissait pour eux de bâtir une concurrence française à la station suisse de Saint-Moritz. La volonté était de construire une station portant le symbole de l’art de vivre à la française. Megève a été très convoitée dès ses débuts, les plus grandes têtes couronnées y ayant fait des séjours. Aujourd’hui Megève est une station de renommée internationale.
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du Mont-Blanc
Une âme authentique
Skier face au Mont-Blanc, un privilège immaculé
Aujourd’hui encore, cette station demeure le symbole d’un art de vivre sans concession. La vie du village s’organise autour de l’église et de son clocher à bulbe. Megève est l’une des 12 stations alpines européennes à porter le label exclusif «Best of the Alps», répondant à des critères de tradition et d’authenticité. 4000 habitants à l’année. Megève conserve une âme de village, l’exploitation de 40 fermes en activité dont deux peuvent être visitées lors d’une somptueuse balade en calèche. Vous y découvrirez le musée du Haut Val d’Arly (ancienne ferme) et des animations autour des métiers d’antan. Megève est reconnue pour son dynamisme, ses écoles, son marché hebdomadaire et ses commerces ouverts en toutes saisons.
Même le ski a de l’allure : les skieurs cultivent élégance et aspirent à la pureté de cette montagne cossue. La station permet de skier et de randonner face à la beauté immaculée du Mont-Blanc. Rappelons à ce propos que le Mont Blanc culmine à 4810.45 mètres, il est le plus haut sommet d’Europe Occidentale et le sixième sur plan continental. A Megève, vous pourrez skier sur les traces du pionnier Emile Allais, ex-champion du monde du ski français, sur sa piste de prédilection : les Mandarines. «en piste !»
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Un Megève résolument sportif : une avalanche de manifestations ! 5 ème Open International de Danse sportive du 8 au 10 avril. Winter Golf, Polo Masters sur neige, Handi biathlon, Coupe d’Europe bosses Freestyle, Jumping International 3 étoiles, La grande Odyssée, course de chiens de traîneaux la plus difficile au monde. Les espoirs étoilés de Megève : Maxime Tissot, skieur alpin français spécialiste en slalom 16 ème aux JO d’hiver de Vancouver en 2010 Bedouet Albert, jeunes espoirs de ski de bosses de Megève Yohann Seigneur 7 ème de la coupe de France de bosses à Valberg
JP Noisillier_Nuts.fr
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©JP Noisillier_Nuts.fr
Flâner… sans se cristalliser… A Megève, les non skieurs passent également un séjour d’exception comblé par plus de deux cents boutiques aux enseignes de luxe (antiquaires, joailliers…), spas haut de gamme, balades en calèches, survol du Mont-Blanc, casinos de jeux, cabarets, dîners spectacles…
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© Les Fermes de Marie
Bulles de douceur et sublime séjour. Les Fermes de Marie, hôtel 5 étoiles possède un spa classé au top 3 parmi les plus beaux spas du monde par Reuters. Cocooning et ressourcement garantis. Au Domaine du Mont d’Arbois, domaine des Rothschild vous vivrez un moment d’exception. Dans un lieu unique digne de ce nom, vous y trouverez un art de vivre savamment pensé : spa et programme beauté pointus, une gastronomie exquise et raffinée, chalets alliant art de vivre et détente, un environnement à couper le souffle.
© DDD
Manteau blanc gastronomique ! Restaurant «Flocon de sel» Escapade gourmande Megévane, deux étoiles au guide Michelin. Une équipe passionnée axée sur une cuisine française, raffinée, généreuse et conviviale.
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projet Vertigo Megève
© Laurent Pons
Rencontre du design, de la nature et de la gastronomie...
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our cette saison Hiver 2010/2011, le projet Vertigo vous réserve quelques surprises gastronomiques telles qu’un restaurant «traditionnel», «baptisé V In & Out» (intérieur et terrasse), dans lequel les skieurs et les non skieurs pourront découvrir un menu original du chef Pierre Augé dans un cadre design et contemporain, face au panorama spectaculaire du Mont-Blanc.
Avec le « saloon de lecture », Vertigo propose aux clients un espace détente, avec bibliothèque, bar à cocktails et restauration légère concoctée par le pâtissier Sébastien Gaudard.
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Un coin «plage» et bar champagne est proposé aux skieurs sur la terrasse panoramique. Enfin, véritable événement culinaire du projet, les «déjeuners au sommet» : le restaurant gastronomique accueille successivement dix chefs «étoilés Michelin» pour 20 convives seulement par jour. Le lieu éphémère révèle aussi d’autres surprises, notamment une galerie d’art, un concept-store et une cave à vins avec vue sur les pistes.
© Laurent Pons
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© Resodesignband
Un lieu éphémère inédit
Après avoir bousculé les codes hôteliers parisiens avec l’ouverture des MURANO Resort et KUBE Hotel, Jérôme Foucaud défraie à nouveau la chronique en imaginant un concept éphémère inédit en plein coeur du domaine skiable de Megève, face au sommet immaculé du Mont-Blanc : le projet VERTIGO. rémices de trois années de réjouissances et d’originalités, le projet VERTIGO, réunissant de nombreux talents du luxe et du savoir-faire français, est l’un des événements incontournables de cette saison d’hiver, première saison d’un nouveau théâtre de vie extraordinaire. Le concept éphémère 2010-2011 représente en réalité l’année 0 d’un projet d’hôtel cinq étoiles à objectif Noël 2012, et s’inscrit dans la logique d’une «pré-histoire» du futur complexe de luxe et de son devenir.
L’apothéose sera atteinte pour Noël 2012 avec l’ouverture de l’intégralité du complexe : hôtel 5 étoiles de 32 suites et chambres, restaurants, spa, piscine… La direction artistique de cette première version du projet VERTIGO a été confiée à Philippe DiMéo, qui imagine la scénographie aux côtés de Jérôme Foucaud. Pour le projet final, le châlet-hotel 5 étoiles sera dessiné en terme architectural par Didier Beautemps-atelier COS et décoré par Pierre Marie Couturier.
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riginal style
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printemps été 2011
Trench-Coat
BURBERRY effet glossy
GUESS by Marciano sobre et sensuel
BURBERRY impression lézard
Le trench-coat est le basique chic et intemporel : impeccable, urbain et élégant, il est une pièce maîtresse de votre garde robe. Cette année le trench rivalise de créativité !
Clin d’œil Leader Chic :
Braver les jours pluvieux en le choisissant très looké. Effet enjôleur et bonne humeur garantis…
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Open Boot
& sac à main Les boots ouvertes chics et estivales sont à la pointe de la tendance et font de nos gambettes une cambrure à couper le souffle.
Clin d’œil Leader Chic :
Parfaites à chaque occasion, que ce soit en jean, pantalon, combinaison ou en robe : So Shoe !!!
DiESEL
GUCCi
Le sac à main est l’accessoire incontournable de la femme. Fidèle et adaptable en toutes circonstances, il est l’accessoire le plus hétéroclite qui soit ! Etonnant de par ses formes, ses couleurs, ses matières, son style. Succombez…
Clin d’œil Leader Chic :
Se le procurer ? Un peu de séduction auprès de votre cher et tendre et l’affaire est dans le sac !!
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BURBERRY style army
GUESS by Marciano décontracté et élégant
printemps été 2011
Trench-Coat
BURBERRY classe et urbain
Le trench-coat version homme est incontournable cette saison.
Clin d’œil Leader Chic :
Ceinturé ou ouvert en fonction du temps. Exit le parapluie !
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esign High Tech
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Vertu est sur le marché du luxe, pionnier et leader en matière de téléphones mobiles. Chaque téléphone de la collection est assemblé à la main par un seul et même artisan. Celui-ci signe également chacune de ses œuvres. Il est le complément parfait et indispensable d’un style de vie exigeant, un sens du détail en matière de design et de matériaux. Nous avons eu l’immense privilège de les découvrir, toucher… ces téléphones sont tout simplement incroyables, le rêve à l’état pur !!
Vertu, l’ exception «Signature Precious»
«Signature precious», un véritable trésor d’ingénierie Deux principales sources d’inspiration sont à l’origine de cette collection horlogère de la «Grande Complication» (le niveau de l’horlogerie le plus complexe) et les bijoux les plus luxueux. La Signature de Vertu est une œuvre au design extrêmement complexe. Aucun détail n’a été laissé au hasard. La «Mer de saphir» de 83 carats qui constitue sa face est élaborée dans un four à 2000°C, sertie de diamants. Aussi élégant que fonctionnel, il possède un tiroir de carte SIM gravé d’un motif Vertu exclusif. Il se décline en plusieurs coloris, finitions et matières. Toutes les tonalités du «Signature» ont été composées exclusivement pour Vertu par le compositeur Dario Marianelli, récompensé par un Academy Award. Les solos et les morceaux à la flûte sont exécutés par Andrea Griminelli, l’un des flûtistes les plus renommés au monde.
Une expérience unique à vivre Vertu a créé une gamme des plus séduisantes au monde. Vivez une expérience authentique, sur mesure et luxueuse ! Une fonctionnalité à la pointe : il sauvegarde des données grâce au service d’assistance technique 24h/24h avec «Vertu Remote Assist» ; il répond instantannément aux désirs du client en lui proposant des expériences et opportunités adaptées en tout point du globe dans 9 langues avec «Vertu Concierge» ; il apporte conseils, recommandations avec «Vertu City Brief» ; il sélectionne des articles en fonction des spécificités et goûts du client avec «Vertu Select».
Pour obtenir ce bijou ? consultez le site www.vertu.com
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Bang & Olufsen
www.bang-olufsen.com
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esigner français, Philippe Starck est avant tout connu pour ses décorations d’intérieurs et ses collections de meubles, alliant créativité et fonctionnalité. “Subversif, éthique, écologique, politique, humoristique : voilà l’idée que je me fais de mon devoir de créateur.” Ayant toujours regardé de l’autre côté des étoiles et de l’horizon, après trois décennies de créations, Starck tourne plus que jamais son regard vers l’avenir, ce destin qui nous rassemble, en stimulant les vocations, électrisant les esprits : ses gestes sont guidés par l’amour, l’insubmersible passion de son prochain et la résolution intacte de lui construire des lendemains heureux. Si Rimbaud pouvait écrire que «les aubes sont navrantes», Starck n’a pas renoncé à ce qu’elles nous émerveillent…
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Starck, la création au service de l’objet. Que manque-t-il à l’humanité ? Certainement pas d’autres objets… Parce qu’il a une conscience aigüe de ce constat, et surtout parce qu’il place la personne au coeur de son travail, si ce n’est en amont du premier coup de crayon, Philippe Starck s’amuse à dire qu’il n’est pas né pour faire des tables ou des lampes, mais que c’est le seul outil - voire l’arme - dont il dispose pour changer le monde.
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“Chaque objet, chaque forme, chaque style, doit avoir un sens, et c’est ce sens qui nous influence tous les jours.” Philippe Starck
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Le design, un engagement poétique et politique Chacun, pour Starck, mérite le meilleur, là réside la générosité, la poésie, l’aspiration à la communauté enfin assouvie, dans ce partage des valeurs. Dans son esprit, l’élégance moderne et sincère tient à la multiplication de l’objet, en opposition avec l’idéologie de la série limitée, où la préméditation de la rareté entraîne une sélection par l’argent (plutôt que par la nécessité). Starck a consacré sa vie à ce combat pour imposer cette conception du design, délaissant tout élitisme, avec succès. En créateur protéiforme, Philippe Starck repense jusqu’à la réinvention drastique, foncièrement en rébellion contre les acquis paresseux, tous les objets de notre vie, du plus quotidien au plus inattendu, afin qu’ils nous servent du mieux possible et délivrent des messages d’humanité, d’amour et de poésie.
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Son design s’attache au service rendu plus qu’à l’objet, cherchant à rendre le meilleur service possible avec un minimum de matière. De cette économie vient l’élégance du trait minimum - presque une philosophie - des courbes. Par son engagement il souhaite aider sa tribu culturelle à se replacer dans une perspective fondamentale : celle du progrès de notre humanité mutante au sein de l’univers. En montrant humblement l’exemple, il indique que nous avons tous une responsabilité afin de mériter d’exister : en honorant le lien qui nous unit, en faisant preuve d’invention, de courage, d’intelligence, de responsabilité.
Extrait de la biographie de Jonathan Wingfield Publireportage
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«Etre chic, toutes les femmes devraient adopter cette attitude. Le mot chic évoque la classe, les beaux intemporels. Etre chic vient de l’intérieur. Etre chic c’est dans la gestuelle, la façon de marcher, de s’habiller. Le too much n’est pas chic pour moi». Cristina Cordula.
cristina cordula
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ée à Rio de Janeiro d’une date qu’elle gardera secrète, le Brésil semble encore et toujours rayonner dans le cœur de Cristina Cordula. Ancien mannequin international repéré par les plus grandes agences, Cristina nous avoue avoir toujours voulu l’être. Enfant, elle participait déjà à des défilés de mode, des séances photos. Suite à la naissance de son fils, elle mis fin à sa carrière de mannequin, mais gardait toujours en mémoire l’intime conviction de travailler dans le secteur de la mode. Elle apprît patiemment le métier d’import export et se lança avec une amie top modèle dans une collection de tongues brodées en perles de rocaille. Ce fût un succès, mais le lien humain lui manquait, Cristina aspirait à autre chose : «je voulais aider les gens, rendre service, faire quelque chose de plus humain». En 2003, Cristina monte sa société de Relooking. A cette époque à Paris, le concept de Relooking était tabou, le pari était donc osé ! En 2004, elle fût démarchée par M6 dans l’émission «nouveau look pour une nouvelle vie». Ce fût le début d’une aventure MA-GNI-FIQUE !!
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© Jean-Marc Gourdon
Se relooker c’est se révéler Se relooker n’est pas une mince affaire, il s’agit d’une prise de conscience, d’une véritable étape à franchir, d’une profonde remise en question, «une révolution intérieure». Il faut accepter l’épreuve fatidique du miroir, de pouvoir entendre les commentaires associés à son look actuel, sa colorimétrie, sa coiffure, son maquillage. Cristina nous avoue qu’un relooking est violent, car ça booste votre intérieur, bouleverse votre moi : «allez relax, pas d’angoisse», faites vous confiance, faites lui confiance…
Ses rencontres : une nourriture émotionnelle La résistance de la cliente ou du client est somme toute compréhensible au départ, une fois celle-ci surmontée, il s’agit de chercher à convaincre, rassurer. Cristina mène un vrai combat pour tenter de les sublimer, de «mettre en adéquation l’intérieur et l’extérieur». C’est un travail très humain, qui demande une énergie folle, une réflexion longue. Cristina se nourrit de l’émotion des personnes qu’elle rencontre en transmettant un fluide énergétique incommensurable !!
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pro &
Interview
relookeuse
Cristina, quels sont vos leaders chics ? Mon fils sans hésitation Mais aussi Maria Callas pour son parcours de vie incroyable ; Ava Garder pour sa grande classe ; Sharon Stone pour son engagement auprès de AMFAIR, son travail d’actrice, sa beauté légendaire.
Quel est votre code couleur ? le noir, le blanc, le marron et quelques touches colorées comme le rouge, rose flashy, bleu dur, le vert gazon.
Votre signe astrologique ? Scorpion.
Une cause vous tient-elle à cœur ? Oui, je suis fière d’être engagée dans le Sidaction, j’interviens auprès des adolescents dans les collèges, lycées, salons d’étudiants pour la prévention.
Si vous aviez vécu à une autre époque ? La mienne me correspond assez et me rend heureuse, je vis mon présent à fond, mais pourquoi pas les années 40 ou 50, époque très glam !!!!
La tendance printemps été 2011 ? Vu qu’il y en a beaucoup, sortez les jupes et les décolletés les filles, soyez sexy, féminines c’est ça la grande tendance.
Les couleurs tendance ? Le corail, le léopard et les couleurs intemporelles.
Pratiquez vous un sport ? Mannequin, je pratiquais le sport à raison de 2 heures par jour. Le sport fait partie de ma devise. Aujourd’hui, je m’exerce 2 fois par semaine sur le power plate ; je pratique la marche et le footing le week-end. Je suis une fervente supportrice du Brésil, un brin chauviniste ! Je ne manque aucun match de Rolland Garros et j’admire Rafael Nadal.
Ma-gni-fique !!! Une patience inouïe, une approche pétillante, un boosting sans pareil, des «ma chérie» à la brésilienne plus qu’il n’en faut, des «style» à foison, voilà ce que fût notre rencontre : une femme d’exception, intuitive, drôle, franche, impliquée, dynamisante, mieux qu’une séance chez le psy !!! Effet GA-RAN-TI !!! A ne manquer sous aucun prétexte : Toutes les femmes sont belles, Guide du Relooking et en avril : Les 50 règles d’or du relooking, 2éme éditions Larousse by Cristina Cordula Les étapes du relooking, les conseils précieux, les tenues «in» de Cristina sont à consulter sans aucun complexe sur www.cordula-conseil.com
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l’Edouard 7 :
un Hôtel
Au cœur de la capitale, sur une avenue chargée d’histoire & de prestige, l’emblématique Hôtel Edouard 7 renaît pour devenir une hôtel «couture».
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ès l’entrée de l’hôtel, la métamorphose surprend. L’hôtel Edouard 7, construit en 1877, a puisé dans la personnalité de son royal mentor l’inspiration de sa métamorphose. Le comptoir arrondi de la réception se lit comme le haut de forme d’Edouard VII, les murs son manteau, le bar sa ceinture. Audace, séduction, caractère, le nouveau design de l’hôtel est à l’image du Prince de Galles.
Une interprétation… Le rouge, le noir et le violet : ce sont les couleurs qui dominent, et cheminent entre passé et présent. Les banquettes et tables basses qui meublent l’entrée et dans son prolongement le bar l’E7 et son salon ont été spécialement dessinées, structurées pour faire corps avec la pièce.
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Les fauteuils viennent de chez Duomo. La moquette Prince de Galles est une création exclusive de Marina Bessé réalisée par la Maison Ege. Dernière touche à cette mise en beauté, les coussins de toutes les couleurs signés Lelièvre et Dedar qui illuminent le lieu. Couleurs flamboyantes et richesse des étoffes, velours, tartan, brocart, tissus floraux et à rayures font de chaque suite une création haute couture originale. Le décor n’est pas une copie d’époque, c’est une interprétation. Les codes y sont subtilement remis au goût du jour pour se prêter au jeu de la séduction moderne. Les chambres et suites sont littéralement «habillées». Comme un modèle ou une actrice, prêtes à entrer en scène, chaque chambre revêt le costume créé spécialement pour elle et les meubles deviennent les accessoires qui complètent cette toilette.
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Haute couture © DR hôtel Edouard 7
Un hôtel Gourmet
La suite Alexandra
La Cuisine de l’E7 a été confiée à Gilles Bellot et son associé Charlie Marciano, deux “figures” de la gastronomie et de la vie parisienne. Après être passé par les plus grandes maisons, Gilles Bellot propose une cuisine ludique, inventive, une cuisine d’émotion pour accompagner les cocktails et répondre aux petites faims ou prolonger l’apéritif par un véritable dîner. Produits du terroir, poissons et légumes auront la part belle chez celui qui déclinera une collection bio répondant aux © Karen Passemard
attentes des plus soucieux de leur ligne !
Une théâtralisation… Aux trois étages «Couture», chaque chambre ou suite doit être lue comme un opéra, une pièce de théâtre ou une partition de musique. Chaque meuble est pensé comme un bijou. Aux 4 étages «Edouard 7», les chambres plus classiques retracent la Belle Epoque parisienne. Elles sont agréables, spacieuses, lumineuses et confortables. Elles combinent l’élégance d’hier avec la modernité d’aujourd’hui. La renaissance de l’hôtel Edouard 7 est empreinte d’élégance luxueuse et d’audace qui s’harmonisent parfaitement avec les étages plus classiques qui ont séduit déjà un grand nombre de voyageurs et tous les amoureux de Paris. Bar et Cuisine E7 ajoutent à cette renaissance une note gastronomique qui va faire de l’Edouard 7 un lieu tendance de Paris. Modernité, élégance et audace, le mariage est subtil et réussi.
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Hôtel Edouard 7 39, av de l’Opéra - 75002 PARIS Tél: +33 (0)1 42 61 56 90 resa@edouard7hotel.com
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Yann GUERiN n 18/02/11 15:30
«Ambiance Lounge, décors élégants et menus raffinés… Je vous propose de vous faire partager ces lieux que j’apprécie au fil de mes chroniques.»
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Une cuisine fusion A la Cantine, le chef Kévin nous fait déguster une cuisine traditionnelle, revisitée, inventive et raffinée. Elle est associée à une dynamique culinaire asiatique très prisée. «Ici, on travaille avec noblesse le produit en tant que tel sans fioriture, l’idée c’est d’aller à l’essentiel» confie Gérald Adenis directeur artistique des lieux. Le chef et sa performante brigade élaborent sur place les plats avec des produits frais pour satisfaire une salle de 200 à 300 couverts… avec des tables allant jusqu’à 20 convives. Prix moyen : 40 ˆ p ar personne.
“La Cantine du Faubourg by night” Des soirées d’exception : aftershow de Donatella Versace avec Boy George aux platines, concert de Madonna, Gwyneth Paltrow, Chelsea Clinton, Puff Daddy, Mick Jagger, Vin Diesel, Grand Corps Malade ou encore Georges Clooney... et des soirées personnalisables en fonction de vos envies…
Le challenge Gérald Adenis directeur artistique des lieux parle avec passion de «La Cantine». Ce méridional de 47 ans à l’accent du Sud, issu d’une famille de commerçants, a eu très jeune le goût pour le monde de la nuit. Gérald Adenis avoue que la création de «La Cantine» constituait, il y a neuf ans, un véritable challenge. «C’est mon associé Pierre, un passionné de sculpture doué pour la décoration et ayant le goût du risque qui m’a convaincu de le suivre dans cette aventure. Ensemble, dans un quartier dépourvu de tout établissement, sans certitude de réussite, nous avons donné une autre vie à une cantine d’entreprise entourée de locaux commerciaux» explique le maître des lieux.
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Conscient et fier de la notoriété de son établissement, Gérald Adenis poursuit : «La Cantine» est un lieu de vie et de rencontres dans lequel on s’efforce d’apporter de la magie aux clients». C’est mission accomplie !
La Cantine du Faubourg 105 rue du Faubourg St Honoré 75 008 - PARIS • Tel : 01 42 56 22 22 www.lacantine.com
Karen Passemard n 18/02/11 15:31
Avec nos Chics remerciements Nous vous souhaitons une découverte enthousiaste de Leader Chic et que ce magazine vous procure autant de plaisir que nous en avons pris à le créer ! il sera présent parmi nos distributeurs tous les deux mois. Soyez patients ! ? Où trouver Luxury Mag
Réseau Premium Editéo (100 adresses prestigieuses à Paris et en Ile de France) : Hôtels : Le Bristol Hôtel de Vendôme Hôtel Crillon HOTEL RAPHAEL Hôtel Cristal Hôtel Costes K Hôtel Chambiges Hôtel Baltimor Hôtel le Burgundy Pershing-Hall Hôtel de la Tremoille Hôtel du château Hôtel François Hôtel Lutétia Restaurants : L’essentiel Garden Café Le Coffee Parisien Chez Thai Café Pistache Café Ruc Joe Allen Le Café des Initiés Le Crapaud Le Fumoir Restaurant Hôtel Costes Le Café Marly Le Musset Bistrot Vivienne Café Moderne Le Murano Le Curieux Spaghetti Bar Le Café des Beaux Arts Le Coffee Parisien Les ombres (quai Branly) Le Bound Buddah Bar L’Angle Le Chiberta La Durée Champs Elysées Da Mimmo Café Divan Le Favela Chic Le Pause Café Bastille Les Cailloux Le Roland Garros Marius Le 182 RD Le Murat Le Guersant Le Carré Harold Dessirier Just Be Café Noir La Verrière L’Aromatik Les pieds dans l’eau Louis 25 Le petit Poucet O Restaurant Le Coup d’Etat
L’Apparemment Café Chez Françoise George v Café de la Musique Vercanaille Quai Ouest Du Côté Cour Café Chérie Bar des Théâtres Le Gramont Le Mood PB2 Blanc Griotte Aux Saveurs du Marché Le Cardinal Côté Rive Chalet des îles Café Peonia Findi Bistrot 31 La Guinguette de Neuilly Le Sept Chez Livio Cap Seguin Esens’all Clubs de sport / Spas : L’usine Espace Pilates Espace St Louis Espace St Paul Elite Fitness Paris Vithalles Elite Fitness Neuilly Vithalles SPA Vithalles Raspail Club de Sport Klay Private Spa Villa Thalgo Mode : Le 66 Réseau Media Golf : Paris / Ile de France Golf du Bois de Boulogne Cercle Républicain France-Amériques Cercle des nations américaines Cercle national des armées Le cercle du Bois de Boulogne Le tir au Pigeon Le tennis club de Paris Cercle Foch Golf ucpa Bois le Roi Golf de Meaux - Boutigny Golf de Bussy-Guermantes Cely golf & club Crecy golf club Golf du Lesigny-Reveillon Golf d’Ozoir la Ferriere Golf de la forteresse Golf de Torcy Golf de Disneyland Paris Golf de Beynes Golf de Feucherolles Golf de l’Ile Fleurie Golf de la Vaucouleurs Golf de Fourqueux
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Distribution aux sportifs professionnels : Joueurs de Ligue 1 de Football Joueurs du Top 14 de Rugby Joueurs de Pro A de Basketball Joueurs de Division 1 de Handball Joueurs de Ligue A de Volleyball Joueuses des Ligues Féminines de Football, Basketball, Handball, Volleyball
Rhône-Alpes Hôtel La Verniaz & Châlets Evian Hameau Albert 1er Chamonix Châlet du Mont d’Arbois Megève Restaurant 33 Cités Lyon Tennis Club de Lyon Magasins Ligne Roset Lyon (2 magasins)
Paris et Ile de France : Hôtel Crowne Plaza République Hôtel Concorde Opéra Hôtel Mont Royal Chantilly Hôtel Claridge Bellman Hôtel Evergreen Laurel Hôtel Les Jardins du Marais La Cantine du Faubourg Restaiurant Le Toi Le Moulin Rouge Paris Country Club Polo Club Chantilly Salons Massato (3 salons) Salon Alexandre Zouari Parfumerie Victor Hugo Concept Store ART Kitchen Show Room Chapal Magasins Ligne Roset (4 magasins) Groupe Luxury Club Villegagnons Plaisance Americar Prestige
Nord-Est : Hôtel Regent Contades Strasbourg Hôtel Regent Petite France Strasbourg Hôtel Cour du Cordeau Strasbourg Hôtel Westminster & Spa Le Touquet Hôtel Plaza Amnéville Seven Casino Casino Barrière Besançon Modena Motors Strasbourg Modena Motors Mulhouse Ligne Roset Lille Nord-Ouest : Hôtel Spa Bretesche Les Maisons de Léa Golf de Molliets Automobiles Chassay Brittany Polo Club Midi-Pyrénées - Sud Ouest : Hôtel Crowne Plaza Toulouse Casino Barrière de Bordeaux Casino Barrière de Dax Marcassus Sport Colomiers Prestige Automobile Montpellier Lewisa Immobilier Montpellier Galerie Sollertis Toulouse
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Champagne de Venoge Histoire tradition & innovation Invest in diamond Champagne
Au départ longue lignée de pasteurs suisses, la famille de Venoge a pris son essor dans les affaires viticoles grâce à Henri-Marc de Venoge, qui fonda en 1837 ce qui devint la grande maison champenoise de Mareuil-sur-Aÿ. Outre le succès fulgurant que connu le domaine à la grande époque de Sarah Bernhard ou de la Comtesse de Ségur, Henri-Marc de Venoge fut également l’élément porteur de l’innovation qui marquera la maison. De fait, c’est lui qui lança l’idée des étiquettes illustrées, celles-ci étant auparavant simplement ornées du nom de l’élaborateur et de l’année de récolte. Aujourd’hui, la maison Champagne de Venoge poursuit sa route entre rappels historiques et innovations : l’illustration du cordon bleu sur l’étiquette des bouteilles serait à la fois une référence chevaleresque, liée à l’Ordre des chevaliers de Saint-Esprit… et une référence gastronomique ! En effet, ne dit-on pas d’un génie de la cuisine qu’il est fin cordonbleu ?
Thierry BOUCHET - Directeur du Développement France-et fidèle complice de Gilles de la BASSETIERE (Président de «DE VENOGE»), insiste d’ailleurs sur le caractère unique des cuvées, lié aux diverses décisions ayant fixé la politique d’exploitation des vins de ces vingt dernières années. C’est ainsi que le Champagne de Venoge est l’un des rares issu de la «cuvée 1er jus», évitant les presses répétitives ayant pour effet de rendre un jus moins qualitatif. La Confrérie du Champagne de Venoge, «belle endormie réveillée il y a peu», comme le dit si bien Thierry Bouchet, s’est d’ailleurs fixé la mission de mettre en avant ce fleuron de Champagne par le moyen de dégustations à l’aveugle partout en France. Ces événements, réunissant personnalités du monde des arts, de la culture, de la gastronomie ou bien de l’entreprise, ont pour but de faire se distinguer le Champagne de Venoge de ses homologues. Ceux qui le reconnaissent parmi tant d’autres ayant la fierté ensuite de se voir intronisés «Chevalier» ou «Prince»… de Venoge bien évidemment.
46, avenue de Champagne 51200 Epernay Vente au public chez les cavistes uniquement Thierry Bouchet Tél. 06 07 11 93 93