Editorial C’est l’été !
Pierre Peyronnet, Directeur de la Rédaction de CFOOT
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Savoir souffler, savoir sourire
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C’est l’été. Saison des plaisirs. De la table de charme, aux belles voitures, Leader Chic vous emmène dans les dédales du bien-être estival. Moi, je vais travailler. A l’instar de Fabrice Abriel qui bientôt foulera à nouveau les pelouses de l’OM, le football m’a rattrapé. Un nouveau projet, CFOOT, la chaine de tous les footballs, va bientôt voir le jour et je m’y attèle. Avec plaisir et envie, parce que le football est passionnel. Et quoi de plus heureux que de consacrer ses jours à une passion? C’est le discours du flamboyant quadragénaire Ewan McGregor associé à notre nouvelle égérie tricolore, Mélanie Laurent. Ensemble, ils ont inventé « tous les jours une nouvelle réalité »… Le refrain, aussi, de Caroline Wozniacki, la charmante tenniswoman « tombée amoureuse » de son sport à la première balle jouée… Pour eux, c’est un peu tous les jours l’été… L’été, c’est la saison de l’insouciance, du bonheur à portée de main, de la nonchalance et de la sieste au soleil. La saison des expos, du surf, du farniente, du golf, des spas et des sorties branchées. Et pour tout cela, ce Leader Chic est un numéro de choix. Il faut savoir prendre le temps de savourer ce que les beaux jours apportent. Ce que la passion permet de réaliser. Savoir souffler, savoir sourire, parce que, dit Ewan McGregor « si j’ai la chance d’atteindre les 80 ans, eh bien, j’ai déjà vécu la moitié de ma vie… ». Profitez ! C’est l’été !
Pierre Peyronnet
Boutiques de luxe
Carmen Steffens La griffe brésilienne prend ses marques en France…
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elles pour qui le Brésil se résume à une image du Corcovado où des cariocas en bikini se déhanchent sur un air de bossa nova en sirotant des caïpirinhas devront désormais revoir leur copie…
© photo Luc Avec
Le Brésil est à la pointe de la mode comme en témoignent les Fashion Weeks de Rio de Janeiro et de Sao Paulo où se regroupent tous ceux qui comptent dans le milieu fashion brésilien. Fantaisie, glamour et savoir-faire autant de critères qui caractérisent cette marque de chaussures, sacs et accessoires venue tout droit du pays de la Samba et pour laquelle rendre nos petits petons sexy n’a plus de secrets… Carmen Steffens est la marque n°1 au Brésil, reconnue pour ses modèles ultra féminins, glamour avec cette originalité en plus « made in Brazil » au design exclusif. Une marque encore confidentielle en France mais à la notoriété internationale : Rio de Janeiro, Buenos Aires, Los Angeles, Tokyo, Cascais ou encore Marbella, la marque est présente dans plus de 16 pays dans le monde, idéal pour les globetrotteuses à talons !!.. La marque a enfin pris ses quartiers dans la capitale de la Mode fin 2010, en pleine Fashion Week, rue de Grenelle, à Paris Rive Gauche, adresse mythique où les fashionistas viennent jouer les Cendrillons et trouver la « it shoe » à leurs pieds parmi les enseignes de luxe. Car nous sommes dans l’univers du luxe : des créations raffinées, fabriquées en édition limitée, dans les propres ateliers de la marque, pour donner plus de rareté à chaque
modèle et rendre unique la femme qui possède l’objet de toutes les convoitises. Des finitions « main » dignes des grands ateliers de luxe, où chaque modèle est contrôlé à plusieurs étapes de sa fabrication avec un maître mot : la qualité. La collection de cet Eté 2011 célèbre l’essence même du Brésil. Inspirés par la luxuriance de la savane tropicale, les modèles de chaussures, sacs et accessoires de cette saison rendent hommage à la nature, jouent avec les couleurs végétales, mélangent des matières naturelles telles que corde tressée, bois ou liège avec une riche variété de textures parfois rehaussées de broderies artisanales avec des pierres, des cristaux et des perles. Des escarpins « high heels » et « plateform heels », incontournables pour sublimer la silhouette avec le bien être en plus et le secret de fabrication de la marque : des semelles intérieures renforcées d’un coussinet hyper confort, inspirées de la vie trépidante des brésiliennes !
Attention marque hautement « addictive » ! Pour les moins intrépides, des mules plates ou à talons, des compensées ou encore des nus pieds bijoux. Et pour le soir, des modèles plus sophistiqués, agrémentés d’incrustations de strass ou de pierres pour illuminer les soirées d’été. Accessoire indispensable, le sac se porte à la main ou en bandoulière et révèle tour à tour la voyageuse ou la modeuse urbaine qui sommeille en nous mais toujours avec glamour !
Alexandra Le Garrec © photo Carmen Steffens DR
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Rue de Grenelle Paris
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ntre la rue des Saints-Pères et le boulevard Raspail, il existe une partie de la rue de Grenelle qui peut s’avérer un véritable piège pour les fashionistas et fétichistes du soulier de tous poils. Voici quelques unes des enseignes prestigieuses qui jalonnent ce morceau de pavé parisien.
Shoes addicts s’abstenir…
Giuseppe Zanotti
La marque italienne pour qui le design est une seconde nature. Chaussures sophistiquées aux multiples coloris pour cette saison Eté 2011. Jeu de brides et de strass, pour ces sandales à talons métalliques qui brillent de mille feux… des chaussures pour princesses des temps modernes.
Giuseppe Zanotti 22 rue de Grenelle 75007 Paris Tél. : 01 42 22 04 18
Sergio Rossi
Une collection placée sous le signe de l’amazone urbaine, nom donné à une des lignes de cette collection Eté 2011. Designées par Francesco Russo, directeur artistique des créations féminines de la marque, ses chaussures marient à merveille le cuir et le laiton pour créer un style contemporain et résolument féminin.
Sergio Rossi rue de Grenelle 75007 Paris Tél. : 01 42 84 07 24
Christian Louboutin
Célèbres pour leurs semelles rouges, les escarpins du créateur sont pour la saison estivale, très originaux. Les talons sont vertigineux, signe distinctif de la marque, les nœuds rehaussés de vichy, hommage à B.B. Des modèles accompagnés d’accessoires comme des franges, zips ou boucles métalliques. Les couleurs ne sont pas sans rappeler le drapeau américain et le style graffiti 60’s créent une collection intemporelle et glamour.
Christian Louboutin 38-40 rue de Grenelle 75007 Paris Tél. : 01 42 22 33 07
Alexandra Le Garrec
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Photos : Luc Avec
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Mise en bouche
La petite maison de Nicole
© photo Karen Passemard
Coup de coeur
Une « brasserie » chic et exclusive aux notes bourgeoises sans chichi…
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© photo Fabrice Rambert
n flânant dans les couloirs du palace Le Majestic à Cannes, au pied de la nouvelle aile, se trouve La Petite Maison de Nicole : une jolie salle à manger aux voilages arachnéens, doublée d’une terrasse qui donne sur la piscine. Plongez dans un cadre exquis où le temps semble s’être arrêté.
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© photo Studio Harcourt Paris
La Petite Maison de Nicole, pourquoi ?
Un nom qui n’est pas tout à fait inconnu des amateurs de gastronomie méridionale puisqu’il est directement inspiré de celui d’une des meilleures tables méditerranéennes de la région : La Petite Maison, à Nice. Cette institution menée depuis toujours par Nicole Rubi réussit depuis vingt ans à réunir sous un même toit nissartes et visiteurs illustres. Depuis le printemps 2010, Nicole Rubi prête au palace son nom et son image mais partage avec une équipe remarquable, les grands et petits secrets de sa maison.
Au menu il y a… De la fraîcheur et des assiettes ensoleillées aux saveurs méridionales : salade d’artichauts violets, tomates du
De la fraîcheur et des assiettes ensoleillées aux saveurs méridionales
pays marinées à la douceurs de la burrata, fins beignets de fleurs de courge, petits farcis niçois, brouillade de truffes, rougets de roche du pays, langouste puce Royale de la Méditerranées rôtie, homard ou calamaretti fritti….
Coup de Fourchette étoilé pour…
Bertrand Schmitt ! Il est le chef des cuisines du Majestic Barrière. Il éveille les papilles gustatives de deux des tables les plus connues de la Croisette : le Fouquet’s Cannes, héritier de la grande tradition de la brasserie française et La Petite Maison de Nicole, haut lieu de la cuisine méditerranéenne. Il est alsacien mais tombe amoureux de la cuisine sudiste. Son talent, il le doit à Roger Vergé, ex-mentor du Moulin de Mougins. Depuis vingt années, il anime vos assiettes avec des saveurs hautes en couleurs.
La Petite Maison de Nicole Hôtel Majestic 10 boulevard de la Croisette 06400 Cannes tél. : 04 92 98 77 00
La maison se veut volontairement tournée vers la douceur et la convivialité. Blanc et beige donnent un air gracieux. Un système de rideaux coulissants permettent de s’isoler des regards en toute intimité. Dans un coin du restaurant, une table XXL en bois gris rappelle les tables d’hôtes, conviviales, façon cantine de luxe. On domine alors les convives : voir sans être vu. Aux murs, on y retrouve les photos en noir et blanc de vedettes internationales familières à la Croisette. Cette mise en beauté du restaurant est signée Jacqueline Morabito, complice de longue date de Nicole Rubi.
Fabrice Abriel
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© photo Studio Harcourt Paris
© photo Studio Harcourt Paris
Décoration gracieuse et astucieuse.
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Palace
L’hôtel Majestic Barrière
© photo Studio Harcourt
Le luxe par excellence
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ui n’a jamais rêvé de dormir dans un palace où le moindre désir est réalisable ? Le rêve, l’impression d’atteindre le sommet, c’est ce que propose le prestigieux hôtel cinq étoiles Majestic Barrière, situé sur la Croisette à Cannes, en face du Palais du Festival. Créé en 1926, le Majestic interpelle certes le regard mais éveille surtout en nous le côté magique souvent peu
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Plus d’un an après l’inauguration de la nouvelle aile de l’hôtel, le Majestic Barrière a fait peau neuve lors de ce 64 ème Festival du Film à Cannes. Zoom sur le plus majestueux des palaces…
accessible pour le commun des mortels. Magie impulsée par Dominique Desseigne, PDG du Groupe Lucien Barrière, qui a pris le pari en 2008, à l’aube de la crise économique, de construire l’aile occidentale, sortie de terre en 2011. Un concentré de luxe de 10 000m2 pour 80 millions d’euros qui lui a permis de prendre de l’avance sur la concurrence.
Chic Majestic
La nouvelle aile est née, et le Majestic prend son envol. Mêlant le style moderne et l’esprit des années folles, c’est à l’intérieur du palace, revu par Pascal Desprez, que le prestige est à son apogée. Au 7ème étage, le Penthouse Majestic s’étale sur plus de 650 m2, une suite que l’on surnomme « le joyau de la Croisette », de part son niveau de luxe incomparable, et sa piscine privée : un luxe à 38 000€. Situé à l’étage endessous, le Penthouse Christian Dior rayonne sur 450 m2 d’un univers entièrement dédié à la haute couture : un rêve à 30 000€.
Des services d’une autre dimension
Pour Emmanuel Caux, Directeur Général de l‘hôtel, le service doit plonger ses clients dans le « Rêve Majestic » et le mot impossible ne fait pas partie de son vocabulaire. Pour faire face aux exigences de ses prestigieux clients, son équipe est en permanence sur le qui vive ! « Du homard grillé a cinq heures du matin ? Aucun problème, nous sommes très souvent confrontés à ce genre de demandes ! » nous a-t-il confié. Si les stars et les hommes d’affaires se précipitent au Majestic, c’est que tout
est mis en œuvre pour répondre à leurs attentes. Pour sa clientèle, le Majestic met l’accent sur le bien-être. Le nouvel espace U Spa est dédié à la beauté et à la détente. Les clients chanceux peuvent également profiter des produits et du savoir-faire de Sisley, que demander de mieux !
Business et volupté
Pour ceux qui séjournent au Majestic pour travailler (et oui il y en a !), un véritable pôle d’affaires a été installé au sein même de l’hôtel. Il est donc possible d’y organiser séminaires et congrès. Plutôt intéressant tout de même, faire des affaires dans une référence mondiale du luxe et du prestige… Deux types de clientèles : des célébrités qui flânent et des
le Majestic prend son envol. Mêlant le style moderne et l’esprit des années folles Alexandra Blanc
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Un luxe épicurien Au Majestic, le luxe est omniprésent, même dans l’assiette ! Deux restaurants régalent les papilles des épicuriens : le Fouquet’s Cannes et La Petite Maison de Nicole. Le Fouquet’s Cannes rappelle aux distraits son histoire d’amour avec le Festival, avec sa carte dont les plats portent des noms d’acteurs, bref, un mariage gourmand !
© photo Fabrice Rambert
Hôtel Majestic Barrière 10, La Croisette BP 163 06407 Cannes Cedex Tél. +33 (0)4 92 98 77 00 Fax : +33 (0)4 93 38 97 90 www.lucienbarriere.com
businessmen plus studieux ? En réalité pas vraiment ! Car dans tous les cas, ils se retrouvent main dans la main sur la magnifique plage privée Majestic sur la Croisette.
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Lumière sur : le Poker
Elky&JonDuhamel
La paire gagnante
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ertrand Grospellier est plus connu sous le nom d’Elky dans le monde du poker. Il est le français qui a le plus gagné d’argent à ce jeu. Le québécois Jonathan Duhamel est le champion du monde en titre. Il a empoché près de 9 millions de dollars dans la nuit du 7 au 8 novembre dernier à Las Vegas. Agés de 30 et 23 ans, les deux amis jouent aujourd’hui dans la même écurie « Pokerstars ». L’argent ne leur tourne pas la tête mais sans cesse en voyage, Elky et Jonathan ne savent pas toujours où ils habitent.
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Lumière sur : le Poker Quel est le meilleur joueur de poker au monde ? Jonathan : Phil Ivey est un modèle, il est complet. Daniel Negreanu est très fort aussi, j’ai beaucoup de respect pour lui. Elky : Phil Ivey est une figure très particulière, avec Daniel Negreanu ce sont les deux qui ont le plus de résultats sur la longueur, ils sont considérés comme les meilleurs. Quels conseils donneriez-vous à un débutant ? Jonathan : C’est important d‘apprendre, de lire des bouquins, de regarder des vidéos mais il y a la théorie et la pratique et comme pour tous les sports, il faut jouer pour devenir bon. Elky : Surtout, il ne faut pas commencer à jouer au poker pour gagner de l’argent. Le poker c’est du sport ? Elky : Un sport de haut niveau oui. Il faut avoir une bonne hygiène de vie. Quand les installations le permettent, je fais 4 ou 5 entraînements par semaine. Jonathan : Pour le tournoi du « Main Event », j’ai joué 17H après avoir joué 7 jours en ligne 12 heures par jours. C’est important d’être en forme, il ne faut pas avoir le ventre plein pour penser.
Jonathan Un titre peut avoir plus de valeur que de l’argent.
Pensiez-vous devenir aussi célèbre un jour grâce au poker ? Elky : J’ai connu la popularité quand j’étais joueur professionnel de jeux vidéo en Corée du Sud. On jouait dans des stades de 20.000 personnes, il y avait des centaines de milliers de téléspectateurs qui nous regardaient jouer tous les soirs en direct. Quand j’ai commencé à jouer au poker, ma popularité était inexistante. Aujourd’hui, les gens nous reconnaissent, ça fait toujours plaisir. Jonathan : Quand j’ai commencé à jouer au poker, je ne pensais pas devenir une vedette. Tout ce qui se passe aujourd’hui autour de moi me surprend. Les Canadiens sont fiers que je les représente, c’est spécial mais ce sont de belles choses. Quels sont vos noms respectifs sur internet ? Elky : Moi je suis Elky sur pokerstars. Jonathan : Mon nom sur pokerstars c’est Jonduhamel, avec ma photo. Pourriez-vous jouer que pour un titre non rétribué ? Jonathan : Bien sûr ! Un titre peut avoir plus de valeur que de l’argent. Elky : Si je pouvais gagner un bracelet des World Séries qui est l’un des derniers titres qui me manque, j’irai même s’il n’y a pas d’argent au bout. Avez-vous toujours la notion de l’argent ? Elky : On a déjà gagné plusieurs millions de dollars mais on sait que ça représente beaucoup d’argent. Jonathan : Il faut être prudent, il ne faut pas jouer au-dessus de ses moyens. Êtes-vous souvent défiés ? Jonathan : Je viens de prendre un taxi, le chauffeur m’a certifié qu’il était meilleur que moi au poker… Beaucoup de joueurs veulent défier le champion du monde. Elky : En tournoi, on est souvent la cible de joueurs amateurs qui ne jouent que contre nous parce qu’ils veulent dire qu’ils ont bluffé un champion ou qu’ils l’ont sorti du tournoi.
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Plus jeunes, vos parents vous reprochaient de trop jouer ? Elky : Non pas vraiment. J’étais un enfant gâté. Jai un frère et une sœur qui sont jumeaux. Ils ont dix ans de plus que moi et mon frère a eu un ordinateur quand moi j’avais 3 ans. On jouait ensemble et à l’époque il me martyrisait (rires). Mon père était employé de banque et conseiller financier, ma mère était mère au foyer. J’étais un bon élève jusqu’à ce que je découvre internet. En cours, certains sujets m’intéressaient comme la physique, la chimie, pour le reste je faisais le minimum nécessaire mais je passais plus de temps sur les jeux vidéo. Mes parents n’ont pas été surpris quand je leur ai dis que je me lançais dans le poker, ils l’ont plus été quand, à 19 ans, je leur ai annoncé que je partais en Corée du Sud pour être joueur professionnel de jeux vidéo. Jonathan : Papa est dans l’aéronautique, maman était caissière. J’ai une petite sœur qui a trois ans de moins que moi. On était une famille de classe moyenne. En cours, ça a bien marché, j’avais toujours de bonnes notes jusqu’à ce que je commence à jouer au poker. Mais je faisais toujours le minimum. Au début, mes parents ont été un peu frappés mais ils savaient que je jouais souvent sur Internet. Ils savaient aussi que je ne me lançais pas au hasard dans n’importe quelle aventure, alors ils ont accepté et sont devenus mes supporters. Quel est le truc le plus fou que vous avez vécu en tournoi ? Jonathan : J’ai vu un joueur être exclu parce qu’il sentait trop mauvais. Elky : À Macao, je me suis déguisé en joker. Quand les mecs commençaient à « tanquer », je faisais un rire de joker, ils étaient tilt complet ils faisaient All in avec bottom paire.
Les World Séries de Main Event. C’est la consécration pour un joueur de poker,
Elky
Quel est le tournoi que vous voudriez remporter? Jonathan : Les World Séries l’an prochain, ça serait la meilleure des choses. Elky : Les World Séries de Main Event, c’est la consécration pour un joueur de poker. C’est le plus gros tournoi de l’année, c’est le titre de champion du monde. Vous fait-on de beaux cadeaux ? Elky : Parmigiani m’a offert un modèle unique de montre avec mon nom gravé. Jonathan : Moi c’est Rolex avec la date du jour où j’ai été champion du monde… Pouvez-vous mettre de l’argent de côté ? Elky : C’est difficile de parler d’économie chez nous, à partir d’un certain montant, l’argent ne change plus grand-chose à la vie. J’aime faire plaisir à mes amis, ma famille ça me motive encore plus pour gagner. Jonathan : Quand j’ai gagné les 9 millions je n’ai pas tout dépensé, j’ai investi mais j’aime gâter ma famille et profiter de la vie. Aimez-vous les voitures puissantes ? Elky : Je n’ai pas mon permis de conduire… Quand je l’ai passé, l’examinateur m’a reproché de ne pas regarder dans le rétroviseur, j’ai affirmé le contraire il m’a dit que je lui faisais un coup de bluff… Jonathan : À Montreal, on ne peut pas avoir une voiture décapotable. Avant, j’avais une voiture assez moyenne, j’en ai acheté une qui est pas mal.
Christian Rodat
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Photos : Karen Passemard
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Bolides : Cabriolets
Bentley, Lamborghini, Jaguar
Cabriolets de luxe P
© photo Bentley DR
ériode estivale oblige, les cabriolets sont de sortie. Et chez les constructeurs de véhicules de prestige, il y en a pour tous les goûts. Point commun parmi toutes ces belles aux toits amovibles, le souci de la perfection. Petite revue des reines du bitume, qui nous permettent de rouler cheveux au vent.
Bentley Continental Supersports Convertible ISR
Dans le microcosme des cabriolets de luxe, la nouvelle Bentley ISR risque de faire grand bruit. Un modèle exclusif qui ne comptera que 100 exemplaires, construit en l’honneur du record de vitesse sur glace (ISR : Ice Speed Record) récemment battu par Juha Kankkunen (330,695 km/h), au volant d’une Continental GT. Pour cette version convertible, Bentley a conservé tout ce qui a fait le succès de sa Continental. La firme anglaise a tout de même proposé en option une touche de sportivité en apposant sur la caisse le logo rouge « supersports ISR », en rappel des jantes et prises d’air sur le capot qui distinguent la bête. Un détail qui laisse présager ce qui se trame sous le capot. Un V12 de 640 chevaux, qui permet de passer la barre des 100 km/h en 3’’8s : démoniaque. Et tout cela en respectant du mieux possible l’environnement, chose rare dans l’univers du véhicule de luxe. L’Anglaise carbure à l’E85, un mélange de bioéthanol et d’essence. Du côté de l’habitacle, la classe britannique est
omniprésente. Cuir, Carbone et Alcantara composent l’intérieur dans un respect de sobriété, quelques détails en rouge venant rappeler le côté sportif du démon avec parcimonie. Comme à son habitude, la firme anglaise a su allier luxe et confort, tout en conservant l’esprit racé du modèle. À l’extérieur d’ailleurs, la bienséance règne,
Dans le microcosme des cabriolets de luxe, la nouvelle Bentley ISR risque de faire grand bruit.
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la signature “supersports” est la seule excentricité accordée par Bentley. Conception britannique oblige, distinction et lignes épurées définissent l’ISR. Un bijou disponible pour 213 000 euros, le prix de l’exclusivité.
© photo Lamborghini DR
Bolides : Cabriolets
Lamborghini Gallardo Spyder Performante
Pour les amateurs de belles Italiennes et de décapotables, la Gallardo Spyder Performante est incontournable. Un concentré d’adrénaline dans la pure tradition Lamborghini. Armée d’un V10 de 520 chevaux, la Gallardo a de quoi décoiffer une fois
Période estivale oblige, les cabriolets sont de sorties.
Jaguar XK cabriolet
Dans sa vague de modernisation, Jaguar nous offre son XK en version cabriolet. Si la féline n’est pas exclusivement réservée à un public féminin, elle lui sied à merveille. Ses courbes dessinées par Ian Callum, le designer Aston Martin, ont tout pour faire chavirer la gent féminine. Chic et raffinée, l’Anglaise est soignée dans le détail. À bord, le confort est maître et rien ne déroge à la tradition de perfection de la marque. Tout a été étudié pour que le conducteur soit en harmonie avec son véhicule. Un cabriolet 100% british.
Rudy Dahan
. © photo Jaguar DR
lancée sur les routes. Cette version « Performante » est un hybride entre l’explosive Gallardo Superleggera et la première mouture de la Spyder. Autant dire qu’au volant de cette LP-570, le paysage défile en vitesse accélérée. Ses lignes imaginées par le designer Luc Donckervolke ont tout pour séduire : agressivité, sportivité et luxe sont les maîtres mots qui viennent à l’esprit, au contact de cette Spyder. À l’intérieur, si
par le passé Lamborghini n’était pas exempt de tout défaut, le problème semble être totalement résolu. Depuis le rachat de la firme par le groupe Volkswagen, l’habitacle des véhicules de la marque au taureau est quasi-irréprochable : sobre et efficace. Un modèle réservé aux amateurs de luxe et de vitesse, avoisinant les 200 000 euros.
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Bolides : Innovation
JérémyLemercier
Le design, rien d’autre «C
© photo Guillaume St-Michel
e n’est pas la peine de persévérer dans ce milieu vous n’y arriverez jamais… ». Cette petite phrase assassine aurait détruit le moral du premier apprenti designer mais lorsqu’un « coupeur de tête » a donné « ce conseil » à Jérémy Lemercier 20 ans, il n’a fait que le booster plus encore.
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Un moral d’acier
« J’ai un moral en acier trempé. Je n’abandonnerai jamais » prévient-il. Jérémy Lemercier dessine depuis l’âge de 3 ans. Après la classe, il préférait croquer pour ses copains plutôt que faire ses devoirs. Fasciné par le monde de l’automobile « parce que c’est un monde fait de rêves et fournisseur d’émotions qui touche toutes les catégories de personnes », à 16 ans il découvre le design. Autodidacte, Jérémy Lemercier a aujourd’hui le design chevillé au corps. Grâce au soutien inconditionnel de Jérôme, son papa qui finance ses projets, le jeune homme a pu réaliser son premier concept, une voiture à l’échèle 1/5ème (20cm sur 80 cm), une maquette en stéréolithographie, une nouvelle technique de prototypage rapide, assez onéreuse, qu’il présentera sur 3 chaînes de télévisions et dans une dizaine de magazines. « Le monde automobile des médias a été séduit par ce projet, j’en suis assez fier. » Pour passer cette première étape, Jérémy Lemercier a été financièrement un peu escroqué par certains avant de rencontrer Laurent Cabiac, un infographiste de « Pixygraph », un maquettiste de « 3D Volume Print » Tristan Urbain, Ludovic, un aérographe de « Choba Design » et Eric Zaragoza, un photographe de la Côte d’Azur où demeure Jérémy qui a réalisé les photos de la maquette. Le disciple de Pininfarina n’attend plus qu’un coup de pouce financier pour réaliser ses rêves.
Il veut imposer sa marque parmi les plus prestigieuses
Christian Rodat
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Photos : Jérémy Lemercier
Pour contacter Jérémy Lemercier jeremy.designer@live.fr
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Collection
RalphLauren
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Musée des Arts Décoratifs
L’automobile haute couture
Du 28 avril au 28 août, 107 rue de Rivoli 75001 Paris Tél : 01 44 55 57 50
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Collection Entre élégance et exception…
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e styliste américain Ralph Lauren est un fin gourmet de voitures d’exception. Toutes plus alléchantes les unes que les autres, le couturier nous dévoile de manière inédite, une partie de son garage fabuleux. Une sélection raffinée et prestigieuse de voitures de sport des années 1930 à nos jours : 17 modèles d’exception règnent en maître au musée d’Art décoratifs. Des grands noms tels que : Bugatti, Bentley, Mercedes-Benz, Jaguar, Porsche et Ferrari, véritables fusées de l’art automobile qui affichent leurs lignes. Le dénominateur commun étant beauté-performance-vitesse. Chacune des voitures de Ralph Lauren a été conçue comme un chef d’œuvre, où innovation technologique et audace du style s’entremêlent dignement.
Publireportage Keren Stanley
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Photos : Michael Furman
Ferrari 250 Testa Rossa, 1958 : ligne originale et esthétique Caisse légère, Moteur de 300CV, pointes à 270km/h Nombreuses victoires comme les 24 heures du Mans en 1958, 1960, 1961. Ligne particulière, fonctionnelle, quasi féminine.
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Jaguar XK120 Roadster, 1950 : détonnant roadster et grâce féline Moteur 6 cylindres en ligne de 3.5 litres, double arbre à cames en tête 180CV Carrosserie réalisée en aluminium
L’art de l’automobile, chefs-d’oeuvre de la collection Ralph Lauren Jaguar XKD, 1955 : victorieuse et anticonformiste Moteur 6 cylindres 3.4 litres Vitesse : 260km/h 3 victoires consécutives entre 1955 et 1957 aux 24 heures du Mans Porsche 550 Spyder, 1955 : légère, sport et fureur Moteur 4 cylindres à plat refroidi par air, de 1498cm3 et développant 110 CV, boîte de vitesse à 4 rapports C’est à bord d’une telle voiture flambant neuve que James Dean passa l’arme à gauche…
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Leader Chic
EwanMcGregor
40 ans et tout son talent Découvert dans ‘‘Petits meurtres entre amis’’ puis ‘‘Trainspotting’’, tous deux signés Danny Boyle, l’écossais Ewan McGregor n’a, depuis, cessé de multiplier les rôles aussi bien à la télévision que sur les planches et le grand écran. Buz Luhrmann, George Lucas, Roman Polanski, Woody Allen ont mis à profit le talent et le physique d’éternel jeune homme de ce comédien rayonnant. Dans son dernier film, Beginners, il croise le chemin de Mélanie Laurent, en comédienne esseulée dans Los Angeles.
Rencontre...
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Š photo Tony Briggs/Celebrity Pictures
Leader Chic Après I Love you Phillip Morris où vous interprétiez l’amant de Jim Carrey, vous campez un homme qui découvre et accepte l’homosexualité tardive de son père dans Beginners. Êtesvous, définitivement, un acteur « gay friendly » ? Je n’ai jamais vraiment compris ce terme. Aujourd’hui, ça ne veut plus dire grand chose. Nous en sommes arrivés où, au cinéma, en littérature, le public se passionne pour les drames et les histoires d’amour que vivent des personnages quelle que soient leur préférence sexuelle. Je suis heureux de vivre à une époque où tout cela n’a plus d’importance. Et puis, ce n’est pas nouveau pour moi. Dans The Pillow Book, je jouais un personnage bisexuel. Pareil dans Velvet Goldmine. Je suis hétérosexuel et ça ne m’a jamais dérangé d’incarner un homosexuel. Pas besoin d’avoir été gangster pour jouer un gangster, non ? Vous savez jouer, danser, chanter... Une chose que vous ne savez pas faire, Ewan McGregor ? Je ne suis pas très doué en langues. Seize ans que je suis marié à une Française et je suis incapable de tenir une discussion en français. Ce n’est pas très reluisant! J’espère venir un jour habiter ici. Mon épouse aussi. L’année dernière, pendant la promotion de I Love you Phillip Morris à Paris, je m’étais inscrit à cinq jours de cours intensifs à l’Alliance française. J’avais fait pas mal de progrès.
réalité. Nous explorions nos rôles de manière très libre. Qui plus est, c’est une jeune femme vraiment adorable. Vous venez de passer le cap des quarante ans. Réaction ? Je ne pense pas avoir beaucoup changé et, en même temps, c’est la première fois de ma vie que je prends conscience de mon âge, que je fais une sorte de bilan. Le jour de mon anniversaire, je regardais les informations et je me demandais, en voyant les politiciens, les policiers, les sportifs, les experts interviewés : « Putain, est-ce que je suis plus vieux qu’eux? » C’est la toute première fois que ça m’arrivait. Vous avez cinq films à sortir dans les mois à venir. Accro au travail? J’aime bosser, oui. En 2004, j’avais pris huit mois sabbatiques pour concrétiser un rêve de voyage : rallier Londres à New York en moto. Quatre mois de préparation, quatre mois sur les routes. Ensuite, j’ai fait du théâtre, puis un autre voyage. Puis encore du théâtre, en jouant Iago dans Othello, à Londres. Je me serai
« Je suis hétérosexuel et ça ne m’a jamais dérangé d’incarner un homosexuel. Pas besoin d’avoir été gangster pour jouer un gangster, non ? »
Quelques mots sur Mélanie Laurent, votre partenaire dans Beginners de Mike Mills ? J’ai beaucoup aimé travailler avec elle. C’est une vraie pile électrique. Jamais je n’ai eu, face à Mélanie, l’impression de jouer. Nous inventions tous les jours une nouvelle
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éloigné des écrans, en tout, durant trois ans. J’en avais besoin, je suppose. Je devais recharger mes accus. Mais maintenant, c’est reparti. J’ai Beginners, un autre film indépendant écossais, une comédie réalisée par Lasse Hallström, un drame tourné en Thaïlande et le prochain Steven Soderbergh. Autant dire que nous avons des chances de nous recroiser pour une interview...
© photo MK2
Seize ans que je suis marié à une Française et je suis incapable de tenir une discussion en français. Ce n’est pas très reluisant !
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Leader Chic
Vous avez été dirigé par George Lucas, Roman Polanski, Ridley Scott... Vous reste-t-il encore un rêve de comédien à concrétiser ? Comme je vous l’ai dit, je viens de terminer un tournage avec Steven Soderbergh. Il a déclaré qu’il ferait encore deux films avant de mettre un terme à sa carrière. J’espère faire partie de l’un des deux. Sinon, vous avez cité Ridley Scott. J’aimerais bien travailler à nouveau avec lui. J’avais adoré l’expérience de La Chute du Faucon noir. Et puis retrouver Danny Boyle aussi. Il faudrait tout de même que je me renseigne un peu sur les nouveaux réalisateurs à la mode ! Enfant, aimiez-vous l’école ? Pas vraiment. Enfin, pas les matières principales. J’adorais la musique, par exemple. C’est à l’école que j’ai appris à jouer de plusieurs instruments et que je me suis forgé une culture musicale. Il y avait aussi des pièces de théâtre montées par des classes de temps à autre. Mais je n’y participais jamais. J’étais très orgueilleux, à l’époque, voyezvous. Elles n’étaient pas assez « sérieuses » à mes yeux... Quelles seraient vos limites, Ewan McGregor ? J’aime bien penser que je n’ai aucune limite dans mon travail. Que ce soit au théâtre, au cinéma, sur les planches, à la télévision. J’accepte même les publicités ! Géographiquement, je trouve que cela aurait été dommage que je me cantonne à la Grande-Bretagne. Un jour, je me suis dit : « Puisque les comédiens américains ne se gênent pas pour jouer des Britanniques, alors, pourquoi pas le contraire ? » Je ne suis pas un acteur écossais, ni un acteur britannique, ni un acteur européen. Je suis un acteur, tout simplement.
« J’aime bien penser que je n’ai aucune limite dans mon travail. »
« 40 is the new 20 » clamait John Lennon. Êtes-vous d’accord ? J’ai cru que vous alliez me parler de Johnny Hallyday ! Ça aurait été plutôt « 70 is the new 20 »... (Rires) L’autre jour, j’ai dit à ma femme : « Si j’ai la chance d’atteindre les 80 ans, hé bien, j’ai déjà vécu la moitié de ma vie... » Ce n’était pas une formule très optimiste.
Jean-Pascal Gros o
. Beginners de Mike Mills avec Ewan McGregor, Mélanie Laurent... Sortie le 15 juin
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© photo MK2
Jamais je n’ai eu, face à Mélanie, l’impression de jouer. Nous inventions tous les jours une nouvelle réalité.
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La rencontre
CarolineWozniacki Jeu, set... et charme
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Un papa et un frère footballeurs professionnels, une maman qui évolue en équipe nationale de volley, auriezvous pu faire autre chose que du sport de haut niveau ? Ma famille est assez compétitive et on se moque souvent de l’esprit de compétition qui coule dans mes veines. Je crois que c’était important pour mes parents que nous deux (moi et mon frère, Patrick) commencions a faire du sport dès notre jeunesse, car ils disaient que ça nous enseignerait le respect, la discipline, et la motivation. En fait, je suis contente qu’ils m’aient guidé vers le sport car je suis tombée amoureuse du tennis dès la première fois que j’ai joué. Enfin, plus précisément, dès la première fois que j’ai tenté de frapper une balle… Honnêtement, je n’imagine pas ma vie sans le sport aujourd’hui. Cependant, si je n’étais pas une athlète professionnelle, je serais probablement en train d’étudier le business à la fac. Pourquoi avoir choisi le tennis ? Mon frère et mon père jouaient tous les deux et moi je les rejoignais souvent. Quand j’ai commencé, ils jouaient bien mieux que moi, mais même à l’époque j’étais très compétitive, et je suppliais mon père de rester plus longtemps pour que je puisse taper encore dans la balle. Finalement je les battais tous les deux. Je suppose que c’était ma première grande réussite ! Qu’aimez-vous le plus et le moins dans votre métier ? J’adore les défis et j’adore faire de nouvelles connaissances. Mais en même temps, c’est assez fatiguant d’être en déplacements la plupart de l’année et de ne pas pouvoir voir mes proches autant que je le voudrais. C’est toujours un plaisir de gagner un trophée, mais ne pas pouvoir partager ces moments-là avec tous ceux que j’aime, c’est difficile.
la meilleure et ça ne peut pas se combiner avec autre chose. Cependant, de temps en temps, j’ai mes petits moments de mannequin. Lorsque votre emploi du temps vous le permet, qu’aimezvous faire ? J’aime faire des choses normales, traîner avec mes amis, bavarder autour d’un café, ou regarder un bon film. J’adore aussi voir les matchs de Liverpool. Quand je suis en congés, j’essaie de passer du temps à Monaco où j’ai une maison, et je profite pour aller voir mon frère Patrick a Copenhague. Vous confiez-vous facilement ? Étant la première joueuse de tennis du monde ne me laisse pas vraiment l’option d’être une personne très privée, mais je fais ce que je peux pour que ma vie privée reste privée!! Heureusement, la presse danoise comprend que j’ai des besoins, et respecte mon intimité. Êtes-vous généreuse ? Oui, je pense qu’en étant une sportive globalement accomplie, j’ai certaines responsabilités que je ne serai pas capable d’assumer si je ne voulais pas partager. Je pense que je n’ai toujours été une personne généreuse... grandir avec un grand frère me l’a pas toujours permis!! Mais au cours du temps, j’ai mûri et appris.
Je suis tombée amoureuse du tennis dès la première fois que j’ai joué.
Quel autre sport auriez-vous souhaité pratiquer ? Je suis fanatique de foot. Je suis régulièrement Liverpool et Fernando Torres est mon joueur préféré. Je les ai vu jouer contre Chelsea au stade d’Anfield. C’était sensationnel. J’ai aussi porté le maillot de Liverpool pendant un de mes échauffements au Qatar Open cette année. On me dit que je joue pas mal au foot, mais pour l’instant je continue le tennis.
Envisagez-vous d’avoir des enfants ? Absolument. J’ai grandi dans une famille très proche. Je suis toujours très proche de mes parents ainsi que de mon frère. Les rapports familiaux comptent plus pour moi que tout au monde, et je ne m’imagine pas laisser passer le moment opportun de commencer ma propre famille.
Petite fille, à quoi rêviez-vous ? J’ai rêvé comme toutes les petites filles de devenir une princesse, mais depuis que j’ai tenu ma 1ère raquette, j’ai toujours rêvé d’être N°1 Mondiale.
Suivez-vous la mode ? Je ne dirai pas que je suis obsédée par la mode, mais je suis quand même la mode du moment et j’ai mes couturiers préférés. L’année passée, quand j’étais à New York pour l’US Open, j’ai assisté à quelques événements de mode, et ça m’a vraiment plu !
N’avez-vous pas été tentée par une carrière de mannequin ? C’est drôle, on me pose souvent cette même question. C’est un très beau compliment évidemment, et je suis flattée, mais pour l’instant, je suis passionnée par le tennis et par le fait d’être
Quel est votre couturier préféré ? Stella Mc Cartney. Ses vêtements sont féminins et confortables. Les détails sont sensationnels et elle a une manière fantastique d’utiliser la couleur noire... dont je suis une grande fan !
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La rencontre
Quelle est votre tenue préférée ? Je dirai que mon style est assez féminin, parfois chic, parfois un peu bohémien. J’essaie souvent de porter des vêtements dans lesquels je me sens bien. Souvent, on peut me voir en jeans avec un débardeur et mes sandales préférées aux pieds. Toutefois, comme toutes les filles, j’aime beaucoup me faire belle. J’aime porter des robes uniques, quelque chose avec un détail tape-à-l’œil.
fantastiques en tournée, et je me sens si chanceuse de pouvoir voyager autant, voir tant de cultures différentes et faire tant de nouvelles connaissances. Naturellement, mon endroit préféré dans le monde est Copenhague au Danemark.
J’ai grandi dans une famille très unie.
Quel est votre parfum préféré? J’ai utilisé plusieurs marques par le passé mais mon choix du moment c’est Babes Spicy Mango d’Oriflame. L’emballage seul rend ce parfum très beau... sans parler de son odeur fraîche de mangue ! Quel est votre pays préféré ? J’ai visité tellement de pays différents ces dernières années ! Je ne crois même pas être capable de les citer tous. J’adore à chaque fois passer du temps à New York et j’adore Dubaï et Doha. Il y a tant d’escales
Aimez-vous la décoration, le design? Je n’ai pas beaucoup l’occasion de m’occuper de la décoration de ma maison à Monaco, mais dès que j’ai le temps, j’adore faire les boutiques de décoration d’intérieur. J’aimerai énormément donner à ma maison l’air d’un ‘‘chez moi’’ mais il y a toujours beaucoup à faire dans ce domaine. Heureusement, quand j’ai besoin de conseils de déco, je peux toujours compter sur ma proche amie VA, qui est géniale pour ça.
Stefanie Pasley-Tyler
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Photos : Compeed DR
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L’invité
FrankHocquemiller
© photo Vip Consulting
Vip consulting au service des personnalités
Frank Hocquemiller, Michaël Llodra et Michel Llodra
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www.vip-consulting.fr
Les deux font la paire
Au travers de VIP Consulting, Frank Hocquemiller et sa femme Mathilde gèrent depuis 9 ans les droits d’images de sportifs et autres personnalités du show-biz. Alain Prost, Michaël Llodra, David Hallyday, Djibril Cissé, le plus emblématique de ses protégés. La liste est longue et nous avons dû l’écourter. Les ‘‘vedettes’’ qui ont confié leur image au couple sont aussi nombreuses que diverses. Parce qu’il était frustré de ne pas avoir réussi quelque chose dans le sport, du coup, Frank s’adonne à deux heures de pratique sportive quotidienne, primordial pour son équilibre. Frank Hocquemiller a longuement fait mûrir son projet. Il ne revendique aucune invention mais un management différent. Plus tard, il envisage de se mettre sous le même chapeau : le management de carrière, le management d’image, la gestion de patrimoine, le côté fiscal, le droit du travail de l’image. Il entend pour ça, s’associer aux meilleurs dans chacun de ces métiers. « Il y a une demande mais une méthode très pointue » nous explique Frank Hocquemiller qui se borne pour l’heure à gérer le droit à l’image. « Le sportif n’a pas le temps de se tromper, une carrière dure une dizaine d’années, puis pour 95% d’entre eux, il n’y a plus rien. Ils ne peuvent pas se permettre de travailler avec des amateurs. » L’une des forces de Frank est de savoir dire non. « Dire oui à un projet bancal auquel on ne croit pas, ce n’est pas rendre service, d’ailleurs on se tire une balle dans le pied parce qu’un ‘‘client’’ non satisfait, même si c’est de sa faute, dira que c’est de la mienne. »
Prudence
Chacune des personnes qui confie ses intérêts à ‘‘VIP Consulting’’ possède un contrat différent. « C’est une affaire d’homme, de confiance, de rapports humains », insiste Frank Hocquemiller qui met un point d’honneur à protéger ceux dont il gère le droit à l’image. L’affaire de l’Equipe de France de Football en Afrique du Sud a donné une claque au monde du sponsoring. Les
marques prennent de méticuleuses assurances et les contrats sont extrêmement ‘‘pointus’’. Malgré tout, le sportif ou l’artiste doit se méfier. « Une personnalité qui a le vent en poupe et qui s’engage avec une grande marque dans le domaine de la cosmétique par exemple, se coupe à jamais des concurrents. Pour trouver des terrains d’entente, il faut des mois de négociations, dont beaucoup de points échappent aux non avisés. » Enfin, l’agent d’image prévient qu’il n’autorise pas tout, même s’il ne coupe jamais ses deux portables. Bien qu’il entretienne des relations, amicales et affectives, qu’une confiance réciproque est certes indispensable avec ses clients, Frank juge totalement respectable d’avoir en face de lui quelqu’un qui a de l’égo, de l’estime pour soi. En revanche, il nous avoue qu’il ne mettra jamais, ni sa famille, ni son entreprise « en l’air » pour céder à un caprice de star. « Quand on le voit pour la première fois, il donne l’image d’un mec un peu dur, sûr de lui. Mais quand on
« Frank est un mec en or » Michael Llodra le connait, c’est un mec en or. » nous livre le tennisman Michaël Llodra qui a confié ses intérêts à Frank Hocquemiller de VIP Consulting. « Je me repose vraiment sur lui et pas seulement sur le management. Dans une carrière de sportif c’est important d’avoir des gens capables de te remettre dans le droit chemin, qui ne te disent pas toujours que tu es le plus grand, le plus beau. On a tellement de sollicitations qu’il faut lâcher du lest sinon on est vite bouffé par les médias, les sponsors. ‘‘Frankie’’ gère les situations. Nous avons défini les ordres de priorité par rapport à l’image que j’ai envie de donner, et lui trouve le bon compromis. » Frank Hocquemiller : agent d’image et ami.
Christian Rodat
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Sport et Chic
Trophée
du Luxe
Luxe, Business, Générosité, Convivialité Pour la 4 ème année consécutive, Tee Off Event met à l’honneur « Paris et le Luxe » : le Trophée du Luxe, événement de golf d’exception parrainé par la Banque Pictet à Paris.
L
e Trophée du Luxe donne l’opportunité aux sociétés du monde des affaires (luxe, finances, services haut de gamme), de s’associer à l’unique événement de golf autour de la thématique du luxe en France et d’inviter leur réseau de golfeurs privilégiés. Chaque partenaire de l’événement invite le plus beau plateau possible au profit des autres partenaires, et cela fonctionne puisque d’année en année le nombre de partenaires s’accroît. Au total, 160 invités, répartis sur les 2 parcours d’exception du Golf de Joyenval, jouissant de la qualité indiscutable du lieu et des prestations, en particulier les pauses restaurations dignes des plus grands palaces parisiens. Le soir, 230 convives ont eu le privilège d’être reçus à l’Ambassade d’Espagne sous le haut patronage de son Excellence, Monsieur l’Ambassadeur, pour assister à la remise des prix en présence des prestigieux partenaires. Le Trophée du Luxe est aussi fier de refléter un esprit d’ouverture et de don de soi avec en fil rouge de l’événement, le soutien à la fondation ICM, présidée par le Professeur Gérard Saillant. Les trois premières années auront permis de récolter auprès des invités 65 000 € de dons. Fort de son succès rencontré à Paris, le Trophée du Luxe posera de nouveau ses clubs sur la Côte d’Azur le vendredi 30 septembre 2011 dans l’enceinte d’un écrin golfique français, à savoir le Domaine de Terre-Blanche. Pour cette seconde édition sur la Côte d’Azur, Tee Off Event propose des packages « invitations VIP » en individuel ou en équipe qui permettront de vivre une journée de golf peu ordinaire.
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Jérôme Laloue - TEE OFF EVENT jerome.laloue@teeoffevent.com www.tropheeduluxe.com Trophée du luxe : lundi 27 juin 2011
Looks femmes : Hugo Boss
Le street golfing
Clin d’oeil Leader Chic Pour la femme : redonner allure et seconde vie aux carreaux écossais Pour les hommes : un béret ou une coiffure effet coiffé-décoiffé pourraient faire monter les scores. à vos clubs !
Dès la rentrée, adopter le look des ‘‘Greens Tiger’’ façon bon chic bon genre branché. Osez le coloré pour les plus anticonformistes ou les nuances dites classiques comme le beige, le blanc soutenues de rouge ou de vert. Le pantalon, toile, coton ou velours assorti d’une veste est de rigueur. Le polo semble avoir été remplacé par des chemises soulignant délicatement noeud papillon et cravates. Pour la femme, laissez vos jambes se dévoiler : la jupe, le short s’assortissent volontiers de collants colorés. L’allure se veut décontractée mais sexy, mi-urbain mi-sportswear.
Looks hommes : Vicomte A Hackett Ralph Lauren
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