Numéro 2 by Leader Chic

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Editorial

Soyons Sport ! De toutes les déclinaisons du mot sport, j’aime particulièrement cette expression

: «être sport»,

«rester sport» en toutes occasions, même face à ce qui nous paraît une injustice, un coup du sort. Car, entre sort et sport, on le sait, il n’y a pas qu’une minuscule lettre de l’alphabet, il y a aussi un dé qui © crédit photo : traversée du miroir diffusée sur France 5

roule et qui peut retomber du mauvais côté. Et bien dans ces cas-là, il faut rester digne, ne pas contester agressivement les décisions de l’arbitre ou s’en prendre à la terre entière, sauf à soi-même. Pourquoi? Parce que le sport a aussi valeur d’exemple, et notamment pour ces dizaines de milliers d’enfants qui ont des étoiles dans les yeux en regardant les exploits de leur équipe préférée, de leurs héros dans les stades. Il faut les voir, ces petits minots de l’OM arborant fièrement leur tenue ciel et blanc quand ils pénètrent dans le stade Vélodrome en tenant avec confiance la main de leurs glorieux ainés. Et ceuxlà ne doivent pas les décevoir. Ils se doivent de tout faire pour gagner, bien sûr, mais aussi de bien se tenir dans la défaite et la difficulté. Et puisque ce numéro porte ce mois-ci les valeurs du tennis, avec David Ferrer en Une, inspirons-nous de

« être sport », « rester sport », en toutes occasions Cahier LeaderN2.indd 5

ce qui se passe dans ce sport. J’ai souvent cotoyé l’ami Didier Deschamps dans les allées de l’Open Monte Carlo. Il sera d’accord avec moi. En football comme en tennis, restons fair play, comme disent les Anglais (même à Manchester !). Soyons sport...

Patrick Poivre d’Arvor.

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ANGÉLIc Nathalie Simon surfe vers l’essentiel

AUTHENTIC Soprano : Le rappeur au grand coeur

PHILANTROPIC Jean-Pierre Papin : Neuf de coeur pour Emily

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CINÉMATOGRAPHIC Jimmy Jean-Louis se voit en James Bond

THÉMATIC - FESTIVAL DE CANNES Bernard Brochand : Maire de Cannes

TENNISTIC David Ferrer : Marque son temps

THÉMATIC - ROLAND GARROS Roland Garros : Le Grand Chelem

SYMBOLIC Alain Prost pilote sa nouvelle vie

THÉMATIC - GRAND PRIX DE MONACO Michel Boéri : Président de l’ACM

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Nathalie Simon Surfe vers lâ&#x20AC;&#x2122;essentiel

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Nathalie Simon essaie de mettre un frein à son quotidien et lorsqu’on lui demande si elle pourrait vivre sans aventure elle sourit. « Je me pose la question. Je me penche sur la slow attitude. On court de plus en plus vite comme des fous, surtout nous les occidentaux, peut-être par peur de la mort. Ca ne sert à rien de se dépêcher. Il faut prendre le temps de s’ennuyer, de réfléchir, de profiter. C’est un peu ma nouvelle philosophie. Je ne la mets pas encore en application, j’y réfléchis. »

ans se retourner parce que ce qui est fait est fait, elle partait 8 mois par an lorsqu’elle faisait les compétitions de planches à voile, « c’est intéressant de se poser des questions pour savoir si on est dans le bon rythme, si on fait les bonnes choses... » Lorsqu’on lui demande comment elle gère l’avenir, elle éclate de rire : « je surfe la vague. Mon mari programme tout, moi rien. Je me laisse vivre. Ce qui m’est arrivé c’était imprévu et improbable. Je n’ai jamais rien programmé, mis en oeuvre comme un joueur d’échec en me disant que si je fais ça il se passe ça. Lorsque l’opportunité se présente, que les choses m’arrivent je les accepte ou pas. Je suis plus instinctive que réfléchie.» Pas nostalgique, elle est incapable de parler de ses exploits passés. « Ma vie est basée sur l’adrénaline, la découverte, les voyages et je ne m’ennuie pas. Je continue à fonctionner sur les mêmes ressorts. » Nathalie Simon affirme que pour la première fois cet été elle va partir en vacances avec son mari et sa fille pour faire de la planche à voile. Pour ça, elle a dit non à tout. « Dans ma vie, j’essaie d’avoir un espèce d’équilibre, de l’harmonie entre mes activités professionnelles et ma vie de famille, d’épouse et de maman. Ma fille a 12 ans, c’est l’âge où on se construit et j’ai besoin de passer des moments avec ma famille. » La fillette de Nathalie pratique la planche à voile et le ski mais refuse d’être une championne. Nathalie l’incite à lire « Le Petit Prince » qu’elle a posé sur sa table de nuit mais pense qu’ « elle ne va surement pas calquer sa carrière sur moi. Je vie ma vie, je continue, elle fera la sienne j’espère. Aujourd’hui elle veut être paysagiste, peut-être sera-t-elle styliste ! »

Sa spontanéité déferle... Pour « Midi en France », l’émission présentée en direct par Laurent Boyer entre 11 heures et Midi sur France 3, Nathalie Simon s’applique et s’implique. Sa première apparition au petit écran remonte déjà à 1991, et lorsque qu’elle apparait, sa spontanéité est agréable. « Le sport l’apprend bien. Il faut travailler ses gammes. Je suis très exigeante avec moi-même et comme j’ai beaucoup travaillé en amont je sais bien ce que

je dois dire ou faire et je peux le dire ou le faire comme je le veux. » Pour la championne de planche à voile, la télévision est un moyen d’expression intéressant : « ma fille me dit que je ne fais jamais la même chose, je ne suis pas comme le professeur. Cela peut être déstabilisant d’avoir une vie dans l’imprévu total mais moi, j’ai toujours été comme ça. Je pense que c’est plus une nature. » Nathalie ne regrette rien : « J’ai fait des choses que je ne referai pas mais quand on fait des trucs moyens on se construit. » Peut-être parce qu’elle a passé une grande partie de sa vie sur une planche à voile, Nathalie Simon a le mal des montages : « je n’ai jamais pu escalader le Mont Blanc, c’est un échec terrible… J’aimerai aller du coté du Népal, visiter l’Inde. Un jour, j’arrêterai de travailler pour voyager. La découverte du monde pour ça c’est très important. » Elle a été accro aux magazines People et les rejette aujourd’hui. Même si les paparazzis l’ont pisté à la naissance de sa fille, la popularité n’est pas un handicap pour la femme de télévision. « Je ne suis pas Madonna non plus, sourit-elle, j’ai le même mari depuis 30 ans et je ne m’interdit rien. Je fais mes courses dans les grandes surfaces, les gens me disent gentiment bonjour, je réponds. L’équilibre vient de là probablement.

Des valeurs à marée haute Ma vie, mon socle, mes racines, ma famille, mon mari, mes valeurs, mais aussi de l’éducation et d’une nature, je n’ai jamais ressenti ça comme une agression. C’est comme au tennis. Tu envoies la balle fort, elle revient fort. Il n’y a aucune raison que l’on m’agresse. Je ne fuie personne, je ne présente pas des émissions sulfureuses. Je reste normale. » Nathalie Simon ne porte pas de scintillants bijoux à ses doigts ou à ses poignets. Elle a acheté un temps ses vêtements sur Internet mais a dû y renoncer parce qu’elle se trompait dans les tailles. Elle possède une maison dans les quartiers Sud de Marseille : « j’aime bien les belles choses mais la quête d’argent n’est pas forcément ce qui peut rendre le plus heureux. Je pourrais travailler plus pour gagner plus mais cela ne sert à rien si je ne peux pas en profiter. » Elle déteste la vitesse, ce qui

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explique peut-être le partenariat qui semble idéal pour elle passé avec Range Rover. Nathalie Simon peut transporter tout, ce dont elle et sa famille ont besoin pour partir les week-ends d’hiver faire du ski à Montgenèvre, là encore loin des richesses de certaines stations.

Nathalie planche...son regard sur le monde Par contre, véritable Nomade, la championne de planche à voile ne peut se passer des moyens de communications modernes : « j’ai un Ipod, un Ipad, un Iphone. Je suis un magasin Apple à moi toute seule. Je suis connectée et j’adore, même si parfois je me dis que c’est une drogue. » Nathalie Simon suit l’actualité et regrette que les faits divers tournent en boucle. « On sait en même temps ce qui arrive aux Japonais et aux Libyens. C’est bien car grâce à ça les Tunisiens font leur révolution mais aujourd’hui on est dans l’émotion, on n’a plus le temps de la réflexion. Les informations publiées dans le quotidien sont obsolètes. » Elle n’est pas très «copains d’enfance», mais grâce à Facebook, elle a retrouvé des véliplanchistes, à travers le monde dont elle n’avait plus de nouvelles depuis dix ans. Elle paie pour télécharger la musique qu’elle aime, de Zaz à Mamma Mia en passant par Justin Bieber pour sa fille et les livres qu’elle lit dans les avions. Approchée par certains hommes politiques, la femme active a repoussé ces avances. « Je suis une citoyenne. Que je vote à droite ou à gauche ça me regarde. La politique ne me tente pas mais je vote parce qu’il y en a qui ont crevé pour ça. » Elle n’a pas le temps d’aller souvent au cinéma ou elle n’aime pas souffrir et déteste les films anxiogènes, mais les films d’amour ce n’est pas son truc : « les films d’auteur, les films Français me touchent. J’aime bien rire mais les comiques sont rares. Les ch’tis m’ont fait sourire. »

A contre courant de l’indifférence Nathalie Simon dit être une carnivore mais fait attention. Chez elle, elle cuisine Bio, « je fais des salades, j’aime les belles tomates avec de la fêta, un bon avocat. J’adore le hachis parmentier de conflit de canard avec la pomme de terre écrasée, une salade verte relevée à l’échalote, c’est terrible. Quand on tourne, avec mon camarade Vincent Ferniot (il participe à l’émission de Laurent Boyer), on ne fait que des restaurants gastronomiques mais au grand désespoir des restaurateurs, je ne prends pas d’entrées ou de desserts. Entre un Saint-Marcellin et une mousse au chocolat, je préfère le Saint Marcelin. Je peux boire un très bon vin rouge mais je le fais modérément. » Elle essaie de faire du sport tous les jours et dès qu’elle est à Marseille on la voit courir sur la Corniche. « J’aime avoir la mer à proximité parce que c’est une invitation aux voyages ». C’est pour ça qu’elle et sa famille vivent à Marseille « Après avoir habité à Hyères on voulait revenir dans le Sud, bénéficier des infrastructures d’une grande ville moderne et jeune, bénéficier de liaisons internationales, du beau temps, du vent». Lorsqu’on pose la question de savoir quelle est la personne qui a le plus marqué Nathalie Simon, sans l’ombre d’une hésitation elle répond : « mon mari… C’est «cul-cul» mais c’est comme ça. Je le connais depuis l’âge de 16 ans… ». Enfin évitez de fumer près de Nathalie Simon surtout lorsqu’elle est à table. Elle peut s’emporter. Mais ce qui l’indispose c’est l’indifférence. « On est connecté avec le monde et indifférent avec son voisin. C’est une marque de fabrique de notre monde mais les gens qui ont les écouteurs sur les oreilles dans la rue, qui téléphonent ça crée l’indifférence. C’est terrible. C’est le mal du siècle. L’indifférence, ça m’emmerde. »

Ella Lambert

Photos : Karine Villalonga

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Soprano

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orsqu’il appelait à la prière, les gens de son quartier affirmaient : « Tu es un soprano. » Saïd M’Roumbaba ne pouvait échapper à son destin. Aujourd’hui le rap de Soprano est connu, bien au-delà des frontières françaises. Soprano a le rap en lui. « De ma passion, j’ai fais mon métier.» explique-t-il. Sa haine du racisme n’a d’égal que sa générosité, l’amour qu’il voue à ses enfants, sa famille et sa passion pour Marseille, sa ville natale. « Je ne suis pas un bagarreur. Scarface n’est pas mon film de chevet. J’adore les films qui font passer des messages. Lorsqu’on a un micro, ça ne sert à rien de pousser les jeunes à la violence parce qu’à la fin, c’est toujours nous qui perdons. »

Le rappeur au grand cœur En tournée, 18 personnes forment son équipe au quotidien. Sur scène, ses deux frères K-rlos, Diégo et son ami d’enfance Sya styles le Dj, l’accompagnent. Tous acceptent les longues heures de travail, imposées par le leader du groupe, qu’ils protègent lorsque Soprano écrit ses morceaux au gré de son humeur de l’instant. « Adolescent, je voulais être partout, puis, j’ai eu des problèmes personnels, j’ai écrit des morceaux très mélancoliques, et lorsque le succès est arrivé, j’ai fait des morceaux plus dansants, plus chantés. Plus tard, quand j’ai été père, j’ai composé des chansons pour ma fille. » Ses parents, la musique, la religion, sa timidité, ont influencé sa vie, tout comme Michaël Jackson. « Il m’a sauvé. Quand mes copains allaient voler des bonbons dans le super marché du quartier, moi j’essayais d’écrire un texte, de faire de la musique, ou bien, je jouais au foot. J’étais dans ma bulle. Je n’avais pas peur, mais j’étais timide. » Lorsqu’il se souvient de sa jeunesse, l’artiste perd le sourire, mais ne se lamente pas : « Ma mère était au chômage, mais toutes les mamans du bâtiment étaient au chômage. J’ai vu arriver les huissiers comme tous mes voisins. Alors pour moi ce n’était pas un problème. »

Accroche toi à tes ailes « Il y avait beaucoup de drogue dans ma cité. Quand on ouvrait la porte, on était obligé d’enjamber des jeunes défoncés sur le palier. C’était glauque. » J’ai eu des difficultés scolaires, mon père a pleuré et m’a dit que pour moi, il nettoyait des toilettes à la SNCF, que je gâchais ma vie. Alors j’ai fait de mon mieux, et j’ai eu mon bac. Puis il sourit. « Mes parents avaient peur de la musique. Ils ne savaient pas où ça me mènerait. La seule fois qu’ ils m’ont dit : - le rap, c’est bien - c’est après avoir vu et entendu Akhenaton parler à la télé… En revanche, quand ils voyaient Joé Star ce n’était pas super ! » Dans son dernier album, il a écrit : « Je serai là » pour sa mère.

« Quand j’évoque la société, et que tu sens des frissons sur ma voix... c’est parce que je pense à mes amis, à ma famille. Dans « Sur la lune », je dis qu’il y a tant de choses qui me font peur dans ce monde ! J’ai écrit « Accroche-toi à tes ailes » pour expliquer les valeurs à mon fils. » Soprano a déjà une longue carrière... « A 18 ans, j’avais déjà un album qui était disque d’or. C’était un truc de fou pour nous lancer ; Psy 4 De La Rime. C’était un truc de malade… » Lorsqu’on aborde le problème du racisme, Saïd M’Roumbaba se tend. Dernièrement il a téléphoné à une agence pour acheter une maison. Lorsqu’il a dévoilé son identité, on lui a annoncé qu’elle était vendue. Et lorsque son épouse a rappelé la même agence sous son nom de jeune fille, on lui a proposé de venir visiter le produit. Elle s’est emportée, lui a souri et a raccroché le téléphone... Il se souvient aussi des contrôles poussés d’agents de la SNCF, qui s’étonnaient de le voir voyager en première classe avec son groupe. « Quand tu es noir, ça se voit, » regrette-t-il, « mais en fait, les gens ont peur de ce qu’ils ne connaissent pas. Il faut leur parler. Moi ce que j’aime, c’est le symbole Obama. Un métis qui devient indirectement le patron du monde c’est un beau. Il essaye de faire des trucs, mais ce n’est pas Superman, et parfois, je me demande si c’est bien lui qui prend les décisions… »

Un vent de liberté : Enfin ! Le vent de liberté - qui souffle sur les pays du Maghreb fait s’emporter le rappeur qui s’exclame : « Enfin ! » Il est en admiration devant l’épicier Tunisien qui a réveillé le pays, mais, inquiet de ce qui peut se passer en Egypte : « C’est bien, ce qui s’est passé, parce qu’après la ruine on peut faire de beaux châteaux. » Soprano change malgré lui. Il regrette : « Je ne peux plus aller dans certains magasins faire mes courses, me poser sur la Corniche à Marseille, face à la mer. Les gens sont très gentils avec moi. Certains ne connaissent rien de ma musique, mais

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ils m’aiment parce que je suis de Marseille, et moi, maintenant, je suis obligé d’être prudent. Si je dis un truc, c’est déformé, ça fait des histoires, des embrouilles. Les aprioris des gens qui croient que je suis milliardaire, ça saoule, parce que je suis quelqu’un de très simple. Alors je me mets sous surveillance. » Akhenaton qui est mon modèle me disait : « tu es obligé de passer par là. Quand tu gamberges, tu te dis : ça fait partie du boulot, des sacrifices à faire. » Il écoute les informations au réveil... lit tous les ‘‘Harry Potter’’, qu’il a découvert le jour où il a offert le N°1 à sa sœur , et qu’il voulait savoir ce qu’elle allait lire. Fasciné par les autobiographies, les vies de : Ghandi, le Dalaï Lama, Aznavour, Akhenaton, Goldman, Freddy Mercury, n’ont plus de secret pour lui. Il éclate de rire lorsqu’il explique que sa maman sait qui sont : Michaël Jackson, Lady Gaga, et Eminem. Contrairement à eux, le rapport qu’a Soprano avec l’argent , détonne. « Ma voiture c’est une Polo, je l’ai depuis 6 ans… Lorsque j’ai commencé à gagner de l’argent, j’ai payé un voyage à la Mecque à ma mère, à ma grand-mère à un oncle, et j’ai fait construire la maison de ma sœur au bled. Seul, je ne calculerais rien. Ce qui compte pour moi, c’est le studio, la musique, les concerts. Mon luxe c’est de me payer du bon « matos » pour enregistrer. Je viens d’acheter une maison de ville, pour y installer ma famille et surtout, pouvoir avoir un studio d’enregistrement chez moi. Ca me permet de voir plus souvent mes enfants. » Un beau voyage par an « pour se vider le cerveau » serait sa dépense principale , si le rappeur n’était pas trop souvent sollicité par les comoriens. « Avec les Comores, c’est compliqué. Quand je veux faire un hôpital ou un point d’eau, on vient me parler d’un mariage. Heureusement que mon entourage veille, parce que je ne sais pas dire non. » Très sollicité aussi

par de nombreuses associations, Soprano accepte désormais de prêter son nom, mais refuse de se déplacer. « Je m’efforce de rendre visite à des enfants malades dans les hôpitaux, ou d’aller à leur rencontre à l’école. »

L’Amérique Cent pour cent Marseillais, Soprano accentue son accent quand il s’éloigne de la Canebière et de l’OM qu’on ne peut dissocier selon lui , mais l’Amérique le tente. « Quand j’ai découvert New York, j’ai pris une claque. A Marseille on est tranquille, là-bas tout le monde est speed, a envie de réussir. Je ne rêve pas de succès aux Etats-Unis, je trouve que les rappeurs américains ne disent que des conneries mais j’avoue que je voudrais être plus connu en Europe. » A Prague, l’hiver dernier, Soprano a vu que sa popularité était déjà grande. Ecrire pour les autres, faire des films, de la comédie, mais surtout passer le relais pour que la musique persiste... ‘‘Sopra’’ a des projets plein la tête. Comme Goldman ou Cabrel, il souhaiterait continuer les concerts en étant moins médiatisé. Fan de Jamel Debbouze il espère s’investir dans des films, des séries, pour montrer le côté multicolore. Avant de monter sur scène, le rappeur n’a pas le trac, il n’est pas perfectionniste, mais s’inquiète de savoir si les spectateurs vont pouvoir bien profiter, du concert et se préoccupe de la qualité du son. « Si je fais un concert comme un robot, je m’ennuie. Tous les soirs, on fait un medley, on s’organise parce que dans chaque ville, les morceaux préférés sont différents. » Ses fans connaissent le corbeau et la colombe qui sont en lui. Halla hala c’est son côté corbeau mais ‘‘Sopra’’ dit être ‘‘plus colombe’’.

Christian Rodat

Photos : Karine Villalonga

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Florence et Jean-Pierre Papin ont créé l’association Neuf de coeur pour venir en aide aux familles qui ont des enfants victimes de lésion cérébrale ou d’autisme. Ils parlent d’espoir et de leçon de vie: « Merci à tous les enfants qui, par leur courage, leur force, leur désir de réussir et leur sourire nous apprennent tant de la vie ! »

Neuf de coeur pour Emily

ette année, Emily a fêté ses 20 ans. Entourée de toute sa famille et de leurs amis, la fête a été belle, chaleureuse, émouvante par instants. Quand elle est venue au monde, il y a donc tout juste 20 ans, cette enfant venait couronner l’amour de Florence et de Jean-Pierre Papin, le meilleur avant-centre français de la décennie 1990. « Nous nous sommes aperçus tout de suite que quelque chose n’allait pas, se souvient-il. « Nous n’avons pas été très inquiets tout de suite. Elle n’était pas comme les autres, mais nous voulions passer du temps ensemble et lui faire faire beaucoup de progrès. » Ni Florence, ni Jean-Pierre ne se résolvent à voir leur fille, réduite à un statut d’enfant handicapée. « Il n’a jamais été question de la placer dans une institution, ni de lâcher un quelconque pouce de terrain sur le combat à mener pour rendre Emily toujours plus autonome et plus heureuse. » « Nous savions qu’il existait des méthodes de stimulation à l’étranger. Nous sommes donc partis aux Etats Unis pendant 8 ans, une semaine entière tous les 6 mois pour permettre à notre fille de suivre ces méthodes de stimulation. On a commencé par le patterning puis nous avons changé ensuite. » « Le patterning a été inventé par un médecin américain pour permettre à des enfants dont le cerveau a été endommagé, d’être stimulés minute après minute, par toutes les voies sensorielles. La vue, l’ouïe, le sens tactile peuvent créer, dans ce cerveau, l’établissement de nouveaux ‘‘circuits’’ par l’intermédiaire des cellules non touchées par la lésion afin d’obtenir une réponse motrice correcte. Cette méthode demande beaucoup d’abnégation pour les parents. » « Si tu n’es pas relayé » , explique encore Jean-Pierre, « tu exploses. Mais nous ne regrettons absolument pas d’avoir commencé par là. Aujourd’hui, Emily suit une autre méthode (ABA) qui est plus cool, mais qui lui a permis de faire beaucoup de progrès en très peu de temps. Aujourd’hui, elle est adaptée à la vie de tous les jours à près de 80%. » Jean-Pierre Papin parle avec beaucoup de fierté de sa fille.

Celle qu’il a fait grandir chaque jour davantage et qui a soudé toujours plus sa famille. Mais le parcours de combattant qui fut le leur ne pouvait rester isolé. L’association Neuf de coeur s’est imposée à lui en 1995. Le joueur, alors au Bayern de Munich se voit contraint d’expliquer ses voyages aux EtatsUnis pour contrer la rumeur naissante. « Certains médias racontaient n’importe quoi sur notre fille, alors je me suis expliqué à la télé. Le lendemain, je recevais des sacs de courrier, 3 à 4000 lettres, expédiées par des familles qui me parlaient de leur galère, la même galère que nous. En 96, Neuf de coeur était né. » « Cela fait 15 ans maintenant que cette association tente de soutenir et d’écouter des familles en difficulté, en prise avec l’infirmité motrice ou mentale de leur enfant, qui les laisse impuissants et démunis. Que faire face au handicap d’un être si cher ? Au delà de la souffrance, il existe sans doute certaines techniques de rééducation que l’association peut rendre visibles. L’aide apportée par neuf de coeur est à la fois morale et financière grâce à de généreux donateurs. » « Mon statut de footballeur de haut niveau », reprend Papin, « m’a permis de pouvoir toucher certaines personnes, ou de solliciter l’aide de quelques entreprises. L’idée, c’est d’aider à briser l’isolement de ces familles qui ne savent plus à quel saint se vouer. On les accompagne dans les méandres des aides possibles et des circuits médico-sociaux. » Plus de 500 familles ont bénéficié de ce soutien. Et ce n’est pas la moindre fierté de ce grand avant-centre, auteur de ‘‘papinades’’ d’anthologie. « J’ai vu au fil des années le regard des gens changer sur le handicap. » Aujourd’hui, il attend un poste d’entraîneur, après des expériences aux fortunes diverses, mais sans impatience excessive. « Je suis équilibré , je me sens bien dans ma vie avec mes gamins. Emily nous a tous beaucoup apporté. »

Hélène Foxonet

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Jimmy Jean-Louis

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rrivé à Paris à l’âge de douze ans Jimmy Jean-Louis a pu compter sur l’aide de ses parents. Mais 6 ans plus tard, le jeune Haïtien s’est retrouvé seul. Aujourd’hui l’acteur vit à Los Angeles, parle 5 langues et mille idées d’avenir foisonnent dans son esprit. C’est à l’hôtel Scribe, monument historique dans lequel les frères Lumières ont fait naître le cinéma, - devenu aujourd’hui l’un des établissements les plus prisés des grands de ce monde - que, décontracté, Jimmy Jean Louis s’est livré sans tabou.

se voit en James Bond

Dans un établissement aussi luxueux, peut-on commencer par vous demander quel est votre rapport avec l’argent ? « Je ne suis pas ‘‘bijoux’’, je suis généreux avec mes proches, j’aime faire plaisir mais par exemple, je ne fais pas tous les jours des cadeaux à mes enfants. J’essaye de rester le plus possible, proche de la réalité. Je ne peux passer du coin le plus pauvre, le plus négligé du monde, au plus riche et ça, sans problème, parce que je sais être à l’aise dans ces deux endroits. Je comprends l’importance de tout ça et très souvent, je grimace quand je vois du gaspillage. Certains de mes proches n’ont toujours pas d’électricité. Je ne peux pas me permettre de dépenser sans compter. » Quelle éducation souhaitez-vous pour vos enfants ? « Les enfants c’est important, c’est le futur, c’est ce qui me permet de garder le focus. Pour moi, la famille c’est très important. Je souhaite qu’ils soient le plus ouverts possible, qu’ils voyagent le plus possible, pour avoir une bonne compréhension du monde. Après, je souhaite qu’ils se développent pour faire ce qu’ils veulent. Je pense qu’il faut les laisser vivre. Moi, je leur donne le nécessaire, mais je veux qu’ils aient le respect de la vie et des gens. » Vous aimez les belles voitures ? « Personnellement, à Los Angeles je me déplace à bord d’une ancienne voiture américaine de 1964, un bon produit de l’époque. On a des images des Etats-Unis et pour moi c’était le long cabriolet au volant duquel on prend son temps, on ne peut pas faire d’excès de vitesse… Mais à Paris je me déplace en scooter pour ne pas perdre trop de temps. »

Nelson Mandela Pour aller aussi vite vous avez dû écarter ou écraser des gens sur votre passage ? « J’ai grandi dans des conditions défavorisées mais le respect des autres c’est quelque chose qui est ancré en moi. A travers l’éducation que m’ont donnée mes parents je garde en moi le respect des uns et des autres. J’avance sans pousser, sans écarter parce que qu’on peut avancer comme ça. J’ai rencontré des gens très intéressants auprès desquels j’ai appris. »

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Cinématographic

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Dont Nelson Mandela ? « Je l’ai rencontré en 1994, quand il a été élu Président en Afrique du Sud. On était invités tous les deux à une émission de télévision, je ne pense pas qu’il me connaissait à l’époque, parce que je n’avais pas fait grand chose, mais on a pu parler, notamment d’Haïti. Quand on a rencontré Nelson Mandela on ne l’oublie jamais. Il dégage une telle énergie que c’est quelque chose d’assez inexplicable. Sa seule présence impressionne. Moi, le petit garçon qui vient d’où je viens, j’ai eu la chance de le rencontrer de lui toucher la main, de lui parler. Cette chance m’a permis de croire en moi-même. » Après avoir rencontré Mandela d’autres personnes vous ont intéressé ? « Tout le monde a quelque chose d’intéressant à dire. Je ne pense pas que Mandela coure aux quatre coins du monde pour dire ce qu’il a fait, ce qu’il est. On a juste à suivre son histoire et ça doit être pareil pour tout le monde. » Quel est votre plus mauvais souvenir ? « Il y a beaucoup de choses qui m’ont fait mal dans la vie, mais j’ai appris aussi de ces mauvaises choses. Elles m’ont permis de continuer à avancer. Quand j’étais plus jeune à Paris, je cherchais un appartement et un ami qui devait quitter le sien m’a proposé de reprendre la location. Je me suis mis d’accord par téléphone avec le propriétaire parce que je voulais rapidement aménager rapidement. Deux semaines après, alors que je finissais de m’installer, on se rencontre pour signer le contrat, et vingt minutes plus tard les flics sont venus m’expulser… Là, tu te rends compte que c’est dur d’être noir. Parce que ce refus, c’était à cause de

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ça. Mais je me suis dit : il faut se battre ; et la meilleure arme pour se battre contre ça c’est d’avoir plus de titres si on est sportif ou plus de succès quand on est acteur. Quand on est noir, pour être bien, il faut être un exemple pour d’autres personnes. »

Maradona Le sport vous a apporté un certain équilibre ? « Le sport, pour moi, est une nécessité. J’en ai besoin comme de ma famille, de mes amis, de mon métier. Le sport m’est absolument nécessaire. J’aime le ski, le Snowboarding, j’adore regarder le basket, mais j’aime surtout jouer au foot. Je suis assez technique et physique, et j’aime bien jouer au milieu. Avec Franck Lebœuf, je fais partie de l’Hollywood United Club. J’ai joué avec Djorkaeff, Lalas. J’ai même affronté David Beckham. Je fais au moins deux matchs de foot par semaine. Le sport collectif est beaucoup plus important que les gens ne le pensent. On est en groupe, on est entre hommes, ça nous permet de lâcher des choses qu’on garde en nous. On vit ensemble et surtout on se respecte parce que, sur un terrain on est tous pareils. Jaime bien aussi jouer au tennis et quand je suis seul je vais à la gym. » Quel regard portez-vous sur le football Européen ? « Le football anglais et espagnol sont les plus beaux. Les italiens ne sont pas mal, mais les anglais sont au-dessus. Ce football dégage quelque chose d’extraordinaire, pourtant l’équipe nationale n’est pas au top. Je comprends que des français aillent là-bas pour peaufiner leur formation, et après quand ils sont bien formés, ils sont bien payés, et c’est normal parce

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que les chaines de télévision font d’énormes bénéfices sur leur compte et leur image. Ils méritent l’argent qu’ils gagnent. Mais il n’y a pas que ça. A mon avis, il y a l’expérience qui est intéressante aussi. Il faut apprendre à parler la langue, il y a une autre culture, je pense que c’est toujours bon à prendre. » Vous avez rencontré des joueurs qui vous ont fait rêver ? « Il y a deux ans à Cannes, Maradona est venu vers moi, et il m’a dit : j’aime beaucoup ce que vous faites. J’ai été bluffé, je me suis dis : ce n’est pas possible, c’est le monde à l’envers, il s’est trompé de personne, ce n’est pas moi qu’il veut voir. C’était assez sensationnel parce que pour moi, il a marqué le football au même titre que Pelé ou que Messi aujourd’hui. »

Roselmack Qu’aimez-vous dans le cinéma ? « C’est une manière de m’exprimer, ça permet de faire passer beaucoup de messages, de parler d’Haïti. Souvent, je joue des rôles qui sont plutôt en faveur de l’image Haïtienne. Dans ‘‘The Ball Is Round’’ j’ai joué le rôle de Joe Gaetjens, un Haïtien qui a marqué le but pour l’équipe de foot américaine, et qui a marqué le but vainqueur contre les Anglais lors de la coupe du monde en 1950. Dans ‘‘Heroes’’ aussi, je suis un Haïtien. Je suis aussi Toussaint Louverture, celui qui a donné l’indépendance à Haïti aux dépens des français, et qui a valu sa première défaite à Napoléon Bonaparte en 1803/1804. Ca va être très, très fort. Mais je peux jouer n’importe quel rôle. Pour certains, je devrais plus travailler plus, savoir ce qui est derrière mon personnage, mais ça ne m’effraye pas. » Vous vous déplacez beaucoup, comment faites-vous lorsque vous tourner dans une série ? « Je bouge beaucoup, oui. Il y a eu 4 ans de tournage pour la série ‘‘Heroes’’. Il faut s’organiser, savoir bien manager le temps. On dit qu’une journée c’est court, mais on peut faire énormément de choses si on s’organise bien, si on arrive à bien manager le temps. » Quel rôle aimeriez-vous jouer ? « James Bond. Il sait tout faire, il est bien aimé par tout le monde et ça serait bien que quelqu’un de couleur fasse ce genre de rôle… »

On vous a souvent pris pour Harry Roselmack ? « Oui et je comprends pourquoi. Mais je le connais et l’apprécie, ça ne me gêne pas du tout. »

Christian Rodat

Photos : Karen Passemard

Jimmy Jean-Louis est habillé : en smoking, chemise, noeud papillon et mocassins Smalto en blouson anglais et porte un casque auto cuir blanc Chapal il porte une montre Jaeger-LeCoultre modèle Reverso Squadra est à bord de la Lamborghini Gallardo Spyder (prêté par Americar Prestige)

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Thématic - Festival de Cannes

Bernard Brochand

e député maire de Cannes a racheté les droits d’auteurs de ‘‘L’interrogatoire’’, un livre de Volkoff, relate l’histoire extraordinaire du procès de Nuremberg contre des officiers allemands accusés des massacres qui ont eu lieu en Pologne. « Le jour où je ne suis plus maire je serai producteur de ce film. J’en rêve. Si je ne peux pas, mon fils le fera. Mon dernier rêve, c’est de faire du cinéma. »

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Sharon au cou du Maire

Musée du cinéma

Il y a peu, Gilles Jacob annonce au Maire que Sharon Stone peut faire partie du jury du festival, mais que, lors d’un précédent passage, elle n’a pas été satisfaite de son séjour dans les hôtels. Le Président le supplie, pour que l’actrice puisse occuper la villa Domergue qui appartient à a ville et dans laquelle le jury délibère. Après de longues hésitations, le Maire a fini par céder et a, lui-même, guidé la star dans ses appartements. « Tous les soirs, lorsqu’elle arrivait en haut des marches, elle se jetait à mon cou pour me remercier. Je peux vous dire que j’attendais ce moment avec impatience… », avoue Bernard Brochant dans un large sourire.

« Grace au festival de Cannes il y a des archives extraordinaires », souligne le Maire, qui souhaite vivement faire bientôt un musée du cinéma.

Maire de Cannes Des demandes inattendues Les demandes les plus inattendues arrivent sur le bureau du maire avant le festival. Une Société a demandé à Bernard Brochand, la possibilité d’étaler une énorme couche pour bébés, sur la Pantiero , pour qu’elle soit vue par tous. Poliment, le premier magistrat a expliqué que ça ne ‘‘collait’’ pas trop avec l’image du festival…

Coup de cœur Le lundi qui suit les nominations, le maire de Cannes propose trois séances aux Cannois qui veulent découvrir la Palme du festival. Bouleversé par ‘‘Dieu et les Hommes’’, qui a marqué même les acteurs (ils ont eu du mal à ‘‘sortir’’ de ce film) le Maire, regrettant que ce chef-d’œuvre ne remporte ‘‘que’’ le Grand Prix, a demandé que : sur les trois séances du lundi, ‘‘Dieu et les Hommes’’ soit diffusé à deux reprises. Beaucoup ont approuvé. D’autres moins.

L’avocat de sa ville Le Premier Magistrat de la ville de Cannes se transforme souvent en avocat pour aller plaider la cause de sa ville, afin que la commission d’affichage permette d’apposer de grands panneaux sur les façades des hôtels de luxe ce qui est interdit. Jusqu’à présent, Bernard Brochand a su convaincre les juges...

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Les cannois privilégiés Après tirage au sort, 1 500 places sont distribuées, aux cannois qui souhaitent assister à cette manifestation. Les files d’attente sont de plus en plus longues. Trois fêtes sont également prévues, les administrés de la ville de Cannes ‘‘considèrent’’ que ce festival est le leur.

Mobilisation Les employés municipaux sont mobilisés pendant la durée des manifestations. Les congés sont suspendus pendant cette période. Toutes les caméras de surveillance sont opérationnelles 24/24, les agents du nettoiement multiplient par trois ou quatre leurs passages dans le centre ville, les jardiniers sont aux petits soins. Des efforts considérables sont faits, dans tous les domaines, pour rendre le plus agréable possible, le séjour des festivaliers.

Sécurité Bernard Brochand ne lésine pas avec la sécurité : Il obtient, tous les ans, deux compagnies de CRS supplémentaires, pour la durée du festival. Après les attentats du 11 septembre, Woody Allen refusait de venir sur la Croisette, mais le maire a réussi à le convaincre. En la matière, l’organisation du G 20 à Cannes, est l’un des meilleurs gages de compétence.

De Niro Depuis six ans, le Maire invite les journalistes et les membres du jury à déguster, un Aïoli géant sur la place de la Castre, devant le Suquet. La première année , 500 invités étaient là ; ils étaient 2000 l’année dernière. C’est devenu un Must. « Même Robert De Niro se souvient de l’Aïoli de Cannes », lance Bernard Brochand.

Football Thierry Fremont, Directeur Général du festival de Cannes, qui dirige le musée Lumière à Lyon, partage les mêmes passions que Bernard Brochand : le Cinéma et le Football. « Supporteur de l’OL il est malade lorsque son équipe favorite ne gagne pas sourit le député Maire, « souvent on parle de football sur le tapis rouge… »

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Thématic - Festival de Cannes

Bernard Brochand Sans le festival Cannes ne serait pas Cannes

inéphile intarissable et insatiable, et grand passionné de littérature, le Député Maire de Cannes, à la mémoire infaillible est un conteur hors du commun. Lorsqu’il évoque le Festival de Cannes, Bernard Brochand pourrait inventer les qualificatifs les plus tendres, les plus surprenants pour clamer son attachement à cette manifestation. « Pendant le festival, je ne laisserais ma place pour rien au monde. » Le Député Maire né dans la ville très voisine de Nice, regrette que trop peu de gens connaissent l’histoire du festival. « Avant, il avait la Mostra. En 1838 elle est tombée sous les régimes mussolinien et Allemand. Les films de liberté dans lesquels les gens pouvaient s’exprimer, ont été complètement effacés et ils ont été enlevés de la sélection. Face à cette prise en main, un ministre communiste juif, Jean Zay, a refusé de laisser un festival du film sans liberté d’expression, et il a créé en 1939, le premier festival du film qui se tenait en septembre. Malheureusement ce premier festival a été arrêté par la guerre », rappelle le Maire. « Jean Zay a été déporté dans un camp de concentration et fusillé. En 1945, à la fin de la guerre, le festival a été relancé. Que ce soit ‘‘l’ère Truffaut’’ ou tous ceux qui ont fait la nouvelle vague, tous ont toujours gardé cette ‘‘protection’’ de liberté et, cette année encore, on peut voir : le matin un film Palestinien, à 14h un film Israélien et le soir un film Turc Arménien. C’est l’âme de ce festival ; tous les films ont quelque chose à dire. » On en est au 65ème festival et les diverses personnes qui l’ont présidé - le dernier étant Monsieur Gilles Jacob - ont maintenu une qualité, et une approche de la sélection tout à fait extraordinaires. Quelques 4.500 journalistes, sont présents, 85 télévisions couvrent tous les soirs, en Prime Time la montée des marches. Bernard Brochand ne pouvait échapper à ce rapprochement avec le 7ème art. A 14 ans, quand il sortait du Lycée il se faufilait sous les câbles pour voir les films. Le festival du film est dans ses gènes. Tous les soirs le maire regarde un film en VO.

Ne pas rater le train qui passe A cause ou grâce à lui, son fils est producteur de cinéma. Lorsqu’il était administrateur de l’UGC il a rencontré beaucoup de gens du cinéma. Il a fait la première campagne « Quand on aime la vie, on va au cinéma. » Jean Jacques Annaud lui doit son premier fil publicitaire. Aujourd’hui, il dit être fier d’être Maire d’une ville qui propose cette manifestation cinématographique. Il fait partie du Conseil d’Administration et fait en sorte que le festival perdure et demeure la première manifestation mondiale dans ce domaine. « Parce-que Cannes c’est le plus grand marché du cinéma mondial, chaque année, des producteurs, des distributeurs, des scénaristes de tous les pays du monde viennent, achètent et vendent des films, des scénarios. » Une douzaine de salles de cinéma sont crées chaque année à Cannes pour visionner les films. Pendant dix jours tous les cinémas de cannois sont complètement consacrés à ce marché. « Quand j’étais dans la publicité, j’ai fait un film pour Mikhalkov, qui s’appelait ‘‘Les yeux noirs’’. Le Russe, qui comme moi parle l’italien, est vice président de la culture aux Etats-Unis. Quand il est arrivé ici, dès qu’il m’a vu, il est tombé dans mes bras. Depuis, chaque année il vient, et grâce à lui, au mois d’Août, on fait la semaine Russe à Cannes. » Bernard Brochand n’est pas peu fier de gérer une ville complètement mondiale. « On est un modèle économique, social, évènementiel et culturel qu’aucune ville n’a », insiste fièrement le Député Maire. « En plus de ces manifestations, on a le tourisme de luxe, et la haute plaisance ! » En 2001 lorsqu’il a été élu Maire, Bernard Brochand a rebaptisé le Festival International du Film qui est devenu le Festival de Cannes. Pendant douze jours, Cannes n’est plus Cannes, mais sans le festival, Cannes ne serait pas Cannes. Toronto, Berlin, Rome, ont tenté de détourner le cinéma de Cannes, mais ils n’ont jamais réussi à lutter. Il faut adapter le festival, dans son contenu dans sa manière d’être, à ce nouveau monde. « Il faut être attentif, en pleine forme et ne pas rater le train qui passe », conclut le Député Maire.

Christian Rodat

Photos : Ville de Cannes

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Zoom sur le

Festival

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Thématic - Festival de Cannes

Carlton International La discrétion du luxe

ans les bureaux de Saint-Tropez qui surplombent le célèbre Port Philip Weiser, Jean-Luc Parret son représentant à Moscou, Nathalie Coudrey la chargée de communication, Corine Aigouy et Karim Zougari qui gèrent le secteur du Var, connaissent les attentes. Le siège de ‘‘Carlton International’’ est situé au deuxième étage d’un immeuble à Antibes. Outre celui de Saint-Tropez, le bureau de Valbonne détonne avec celui d’une agence commune. Aucun bien n’est à l’affiche. Comme en ce qui concerne les réalisations financières, la discrétion prime. « Il m’est arrivé deux fois de ne pas savoir pour quel acquéreur j’ai servi d’intermédiaire », avoue Philip Weiser. « C’est par fois frustrant, mais ce n’est pas le but que je recherche. » Généralement présents au Grand Prix de Monaco ou au festival de Cannes, les acquéreurs potentiels profitent de leurs séjours pour effectuer des visites anticipées, en vue d’acheter ou de louer. « En location nous disposons de produits à 500.000 € par mois », dit Nathalie Coudrey. En ce qui concerne les biens à la vente, le portefeuille de ‘‘Carlton International’’ varie de 2 millions d’Euro à... pas de limite.

Le savoir vendre Dans les Alpes Maritimes, d’anciennes forteresses transformées en luxueuses maisons de 17 à 20 chambres, avec des vues qui surplombent le paysage méditerranéen - atteignent les 100 millions. Une enseigne plus adaptée régit des résidences principales estimées de 1 à 3 millions. Outre la transaction, la location ‘‘Carlton International’’ assume les conseils juridiques nécessaires, le management des biens, la réalisation de travaux envisagés, l’entretien des jardins et autres. « Nous effectuons un

développement promotionnel sur un site en Chine parce-que c’est là-bas qu’il y a plus de milliardaires », note Philip Weiser qui sait que les riches y sont plus riches. En Russie, Jean Luc Parret et une autre assistante sont implantés à A Arbat-Kropotskinskaya, Tchisti, Proudi, et à l’Est de Moscou à Doubrovka, les quartiers riches où ils savent que le nombre de milliardaires a doublé en un an. « Depuis une quinzaine d’années, des Russes sont massivement présents sur certains quartiers de prestige comme le Cap d’Antibes, Saint Jean Cap Ferrat, où à l’époque des Stars Russes possédaient des propriétés et venaient se reposer.» ‘‘Carlton International’’ a enregistré une vingtaine de demandes de 2 à 70 millions d’Euros depuis le début de l’année. « Lorsqu’ils recherchent une villa à partir de laquelle ils peuvent accéder à pied à la plage, les ‘‘clients’’ peuvent se retrouver propriétaires d’un bien dans l’arrière pays », sourit le fondateur de ‘‘Carlton International’’. « Un industriel politicien Russe a annoncé un budget de 18 à 25 millions. Il a fait une proposition à 50 millions pour une villa vendue 65 millions d’euro. » Passionné, Philip Weiser préserve aussi le patrimoine : « J’ai eu un bien avec un salon qui avait un sol fait à la manufacture de Sèvres en 1925. Un client m’a demandé si on pouvait ‘‘coller’’ par dessus. J’ai refusé la vente, malgré la partie financière de l’opération. » Le savoir-vendre est inné dans cette équipe qui estime aussi, que les photographies ou autres documents sont parfois dangereux. Ils adaptent leurs discours à la réalité des besoins du client. Pourtant l’un des clients de ‘‘Carlton International’’ n’a pas hésité à investir 70.000 dollars en vue de préparer un document hors norme pour essayer de vendre son bien.

Christian Rodat

Hôtel Carlton Internationnal 2721 chemin de Saint Claude 06600 Antibes Tél. : 04 93 95 11 11 www.carlton-internationnal.com

Directeur Général, fondateur Carlton International, Philips Weiser est un passionné. Ce Néo-Zélandais s’investit depuis 30 ans dans l’immobilier sur la côté d’Azur. Ces quinze dernières années, il s’est spécialisé dans le haut de gamme, et le savoirfaire de son équipe ; il ne supporte que la comparaison avec les compétences de celui qui est à l’origine de cette agence immobilière hors normes.

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Stephano Branchini Le luxe aux pieds

Nabil Maïri aime le luxe et sait que sur la fraîche Riviera une certaine clientèle est comme lui. « On est une dizaine de boutiques qui propose tout ce qui est représentant du luxe » dit-il. « Quand ça plait on ne regarde pas le prix. »

Aux premiers jours du printemps il s’apprêtait à mettre en boite une paire de chaussures vendue 10.000 €. Dès que quelqu’un passe le pas de la porte de Branchi, au premier coup d’œil le spécialiste sait s’il s’agit d’un client potentiel. Nabil Maïri parle avec amour de ce produit, même s’il affirme se promener en tongs, l’été, au bord de l’eau ! « Bien sûr », sourit-il, « j’en ai une paire en ‘‘croco’’ (2.000€). » Puis il explique « A New York, Moscou, Tokyo, Milan, Rome... Stephano Branchini est présent dans les points de ventes renommés à l’échelle internationale. La marque se devait d’être à Cannes (12,14 rue des Belges) pour vendre les produits les plus miraculeux de la planète. » Il y a 20 ans, en lisant un magazine, Nabil Maïri a découvert que 36.000 paires de chaussures étaient vendues chaque année en France. Ca l’a convaincu. Son but a toujours été de faire du vrai soulier. Plutôt spécialisé dans la chaussure pour homme, il conseille régulièrement des clients qui patientent jusqu’à trois mois après avoir déboursé 2.700 € pour pouvoir lacer des souliers sur mesures. Le chausseur appelle ça ‘‘Limited Edition’’. Venu inaugurer la suite Dior au Magestic, l’un des frères du prince du Qatar en a acheté quelques paires… « Le client a payé avec une carte de crédit sur laquelle était apposée sa photographie… », affirme Nabil Maïri selon qui, de Saint-Tropez à Monaco le seul accessoire reconnu est la chaussure. « Ca aide à entrer dans les lieux les plus privés… », confie le chausseur de luxe.

Christian Rodat

Branchini 12-14 rue des Belges - 06400 Cannes Tél. : 04 93 68 84 57 branchini@orange.fr www.branchini.net

Hôtel Martinez Cannes Premier hôtel européen honoré du ‘‘5 Green Star Diamond Award’’ (qualité du service et implication quotidienne dans une démarche de Responsabilité Sociale d’Entreprise).

Il était une fois le Martinez… Emmanuel Martinez, Président des Grands Hotel de Cannes, fit d’une villa d’abord appelée ‘‘La Coquette’’ puis ‘‘Villa Marie-Thérèse’’ - un des plus vastes établissements azuréens. En 1929, l’établissement sortit de terre. Erigé en front de mer, sur la célèbre Croisette à Cannes, l’Hôtel Martinez s’affirme avec la sobriété architecturale qui lui confère une réelle noblesse, et une éternelle jeunesse. Une conciergerie en or demeure attentive aux moindres volontés de sa clientèle.

Hôtel Martinez Cannes 73 , La Croisette B.P 142 06406 Cannes cedex Tél. : 04 92 98 73 00 martinez@concorde-hotels.com www.hotel.martinez.com

Pendant le Festival de Cannes, le palace est le centre névralgique de la galaxie festivalière, et de nombreuses stars viennent y séjourner. Le Studio de télévisionannuel Canal+occupe la plage de l’Hôtel Martinezpendant le festival. Le livre d’or de l’hôtel Martinez porte le témoignage de cette formidable saga de ‘‘Cannes ville de stars’’ : Mistinguett , Paul Valéry, Duc de Montmorency, André Citroën, l’état-major des troupes américaines et tant d’autres comédiens, chanteurs, artistes rois, princes, émirs, hommes d’état, hommes de pouvoir… Palme d’Or au restaurant gastronomique de l’Hôtel ‘‘One of the Finest Restaurant Worlwide’’, un restaurant gastronomique offrant une vue féerique sur la Baie de Cannes, et sa cuisine inventive, audacieuse, aux accents poétiques et cinématographiques. ‘‘Z plage’’, spa, salle des congrès... galas, banquets, bars, concerts, défilés de mode... tout est pensé au Martinez.

Karen Passemard

Le palace incontournable du festival.

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David Ferrer

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omme beaucoup de jeunes espagnols passionnés de sport, David Ferrer aurait pu devenir footballeur de talent. Avec ses copains, il jouait dans les rues d’Alicante mais c’est dans le tennis que le jeune garçon a basculé à l’âge de 13 ans. Deux ans plus tard, alors qu’il vit à Barcelone, il intègre la Fédération de Tennis Catalane. Sur les bancs de l’école où il se contentait d’avoir la moyenne, David suivait les exploits de Sergi Bruguera mais il admire aujourd’hui le jeu de Rafael Nadal.

Marque son temps Très précis, le revers à deux mains de David Ferrer fait de lui un retourneur hors pair. Son physique impressionne, déstabilise ses adversaires les plus féroces. Il voudrait pouvoir améliorer sa volée et travaille pour. Comme pour beaucoup de joueurs espagnols, la terre battue est sa surface de prédilection, pourtant Roland Garros l’impressionne. « C’est un tournoi très spécial, explique-t-il, tous les espagnols aiment cette surface mais personnellement j’ai le trac à l’approche des Internationaux de France ». Il avoue préférer l’herbe de Wimbledon mais garde un très bon souvenir de sa prestation en 2005 sur la terre battue parisienne. Gagneur, il rumine sa déception plusieurs heures après une défaite : « mais il faut relever la tête », se motive-t-il. « Le monde ne s’écroule pas à cause de ça, la vie continue. » Lorsqu’il a remporté son premier tournoi à l’âge de 14 ans, David Ferrer ne pensait pas devenir un sportif de haut niveau mais lorsqu’il a décidé de faire du tennis son métier, il s’y est pleinement investi. Aujourd’hui, si les exigences du sport l’empêchent de passer des nuits blanches avec ses amis, l’espagnol dit avoir conservé tous ses copains d’enfance qu’il voit le plus souvent possible. Avec eux il commente les exploits de l’équipe de foot du FC Valence : « je supporte ce club parce que c’est ma ville natale ». Il avoue avoir été très heureux des victoires de l’Espagne en Championnat d’Europe en 2008 et en Coupe du Monde en 2010 : « nous avons profité de tout ça » sourit-il. Même s’il est avant tout admiratif de l’Espagne et des sportifs espagnols, le tennisman reconnaît que Lionel Messi est le meilleur footballeur du monde.

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La Bovet au poignet Fidèle en amitié, David Ferrer est très proche de Pascal Raffy, ce passionné de la belle horlogerie. « J’ai une relation très spéciale avec Pascal, je suis sponsorisé par Bovet, je fais partie de son équipe mais il est plus important pour moi comme ami que comme sponsor. » Les deux hommes ont fait connaissance à Granvia, à Barcelone, lorsqu’ils se sont rencontrés pour parler de tennis. Depuis ils sont devenus inséparables. Ferrer ne tarit pas d’éloges sur le dernier né des bijoux de chez Bovet : « cette montre Tourbillon Ottanta est un modèle unique. Le grand public ne connait peut être pas cette marque mais elle très « select ». Même s’il dit ne pas aimer les voyages parce qu’il perd beaucoup de temps dans les aéroports et les hôtels, son métier contraint le joueur de tennis à parcourir le monde. « Je parle souvent avec Juan Carlos Ferrero, on partage beaucoup de choses ensemble, c’est l’un des mes amis dans le circuit ». David retrouve pleinement tous ses proches une quinzaine de jours par an lorsqu’il prend quelques congés. Il regrette que sa famille, sa fiancée ne puissent généralement assister qu’à ses prestation en Coupe Davis ou lors de tournois ponctuels mais son entraîneur, «qui est mon deuxième père» selon David, l’accompagne dans tous ses déplacements que gère son agence de voyage en qui la confiance est sans limite. Internet, la musique, la lecture, un peu le cinéma, Quentin Tarantino est son réalisateur préféré en matière cinématographique, et dit avoir été marqué par ‘‘La vie est Belle’’… Il affectionne Arturo Pérez-Reverte, mais diversifie ses lectures et aime bien les romans. David Ferrer lit aussi la presse spécialisée espagnole qui lui permet de suivre l’actualité sportive et s’informe également sur ce qui se passe dans son pays et dans le monde à travers les journaux et Internet. « Ce qui se passe au japon est triste, tout ce qui arrive est désastreux » déplore-t- il, « il faut aider ces gens, les encourager à faire face. J’ai été très affecté par le Tsunami, le tremblement de terre, la fuite nucléaire. Il faut que les gouvernements unissent leurs efforts. Le monde doit tenir compte de ce type d’événements. »

Sa meilleure année David Ferrer s’intéresse également aux révolutions dans les pays du Maghreb. « Il faut que ça apporte une meilleure situation à ces gens, le monde évolue, personne ne peut continuer à vivre comme certains vivent dans ces pays ». Dès que son emploi du temps le lui permet, il donne de son temps pour les bonnes œuvres. « On a un tournoi d’exhibition à Valence auquel je participe le plus souvent possible, on a fait un match de foot pour le Japon, ça vaut la peine de faire ça pour ceux qui en ont besoin ». 2011 est déjà une belle année pour David Ferrer qui espère jouer le plus longtemps possible à ce niveau. « Quand je ne serai plus capable de m’entraîner, de progresser, j’arrêterai, mais pour l’instant je continue ». Et il a bien raison. Son plus grand souhait est de remporter un jour le tournoi de Godo : « c’est un tournoi très spécial pour moi » avoue-t-il. David Ferrer ne supporte pas l’hypocrisie, il n’est pas adepte des belles voitures, adore la paëlla de sa maman ou les petits plats spéciaux que lui concocte sa belle mère, mais le filet mignon est son met préféré. Il se risque parfois à déguster un bon verre de vin espagnol mais sait qu’en la matière, il ne doit pas en abuser. Sentimental, David Ferrer sait que ses parents lui ont donné la meilleure des éducations qui l’incite à partager les plus de belles et bonnes choses avec les siens. Sixième au classement ATP avant le Master Rolex de Monte Carlo, David Ferrer progresse avec le temps. Sage autant que disponible dans la vie quotidienne, battant sur les courts, l’espagnol, qui a remporté plusieurs tournois sur diverses surfaces et deux Coupes Davis, est en train de vivre l’une de ses meilleures années de tennisman.

Christian Rodat

Traduction : Alberto Chavarro

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Le Tourbillon Ottanta La quête de l’excellence vers l’inédit Depuis 188 ans, les passionnés de haute horlogerie placent BOVET 1822 à l’apogée des arts constitutifs de la mesure du temps : l’expression d’un artisanat ancestral : peinture miniature, gravure à la main, réalisation de mécanisme aussi ingénieux que précis.

est dans la décoration de ce tourbillon automatique que réside certainement la quintessence du partenariat entre Bovet et Pininfarina. L’un y a apporté son exceptionnel savoir-faire en architecture mécanique ainsi que sa maîtrise parfaite des multiples techniques ancestrales et modernes en matière de décoration, l’autre y a apporté sa maestria en termes de design, de lignes et d’association de couleurs. Du fruit de cette parfaite symbiose nait le projet : « Le Tourbillon OTTANTA ». La Tourbillon Ottanta est habillée d’un boîtier convertible permettant de porter la montre au poignet en affichant l’une ou l’autre de ses deux faces, d’associer le boîtier à une chaîne en titane, dont le design exclusif, permet un usage en montre de poche ou de transformer la montre en pendulette de table. En plus d’afficher traditionnellement heures et minutes, un aiguillage inversé portant une aiguille unique autorise une lecture des heures, des demis et des quarts sur l’autre face du mouvement. En hommage au 80ème anniversaire de Pininfarina, les constructeurs de Dimier 1738, ont réalisé un tourbillon effectuant une révolution complète en exactement quatre-vingt secondes alors que traditionnellement celle-ci dure une minute. Pour y parvenir ceux-ci ont créé une intersection au niveau du rouage de finition. Au-delà de la roue de petite moyenne, le rouage se sépare en deux trains démultiplicatifs distincts : l’un alimentant la couronne des secondes qui fait un tour en trois minutes, l’autre, spécialement calculé transmet son énergie à la cage de tourbillon afin qu’elle effectue chacune de ses rotations en 80 secondes.

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Le Tourbillon OTTANTA® co-signé BOVET et Pininfarina est produit en série limitée et numérotée (sur le mouvement et sur la plaquette gravée de l’écrin). www.bovet.com

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Pascal Raffy Comment fonctionne le groupe BOVET ? En Suisse, le Groupe Bovet est composé de quatre entités. Bovet Fleurier dont le siège administratif se trouve à Genève, et l’atelier Haute Horlogerie regroupant horlogers, graveurs et gestion de la production au Château de Môtiers ; DIMIER 1738 Manufacture de Haute Horlogerie Artisanale située à Tramelan qui développe et manufacture nos mouvements grandes complications et, Dimier 1738 Manufacture de cadrans à Genève. Je détiens 100% du capital de ces quatre entités et 25% du capital d’Aubert Complications et manufacture de composants horlogers haut-de-gamme, à la Vallée-de-Joux. En ce qui concerne la distribution, BOVET dispose de filiales à Hong Kong, au Japon ainsi qu’aux Etats-Unis.

Quelle est la stratégie de développement du Groupe BOVET ? A l’heure où la globalisation tend à uniformiser la nature et la qualité des produits, y compris dans le segment du luxe, BOVET poursuit la même stratégie depuis près de deux siècles en réalisant des garde-temps manufacturés « maison », consolidant et développant ainsi un savoir-faire issu d’un patrimoine aussi exceptionnel qu’unique.

PDG Bovet

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Pourquoi miser sur le tennis quand on dirige une Maison comme BOVET? C’est venu naturellement par mon plaisir à jouer au tennis, puis pas ma rencontre avec David Ferrer qui en plus d’être l’un des joueurs les plus constants du top 10 est un homme dont les nombreuses qualités sont en adéquation avec ma philosophie et celle de BOVET. Pouvez-vous nous décrire l’amitié qui vous lie à David Ferrer ? Comment vous êtes-vous rencontrés ? En 2007, j’ai sponsorisé un match exhibition auquel participaient Raphael Nadal et David Ferrer. L’amitié qui nous lie a débuté dès ce jour. Hormis l’admiration que je porte au joueur, David mène sa carrière avec détermination et, comme BOVET avec une vision à long terme. Ses valeurs humaines imposent le respect. C’est un homme de parole, loyal et très fidèle en amitiés. Parlez-nous du modèle Tourbillon OTTANTA porté par David Ferrer… Ce garde-temps a été développé et manufacturé à la demande du bureau de design italien Pininfarina qui célébrait en 2010 son 80ème anniversaire. Le mouvement tourbillon automatique qui l’anime a été spécialement conçu à cette occasion et ne sera plus jamais produit à l’avenir. Pour mener à bien ce projet, nous sommes parti d’une feuille blanche afin de pouvoir intégrer d’emblée des innovations inédites, comme un tourbillon effectuant sa révolution en 80 sec contre 60 sec usuellement. La grande date, l’aiguillage inversé ou le micro rotor en platine ont de ce fait pu être intégrés aussi fonctionnellement qu’esthétiquement au mécanisme. L’architecture de ce mouvement est donc unique et pour parvenir à mettre les volumes de celle-ci en valeur, nous avons dû développer différentes techniques pour parvenir à regrouper des métaux qui présentent 56 nuances de gris différentes. Le boîtier du tourbillon Ottanta fait appel au concept Amadeo que nous avons présenté la même année sur l’ensemble de notre collection Fleurier et qui permet de transformer son garde-temps en montre bracelet réversible, en montre de table ou en montre gousset sans l’aide du moindre outil. Le tourbillon Ottanta est un fantastique condensé du savoir-faire, de la maîtrise technique de BOVET et se présente comme un garde-temps élégant et sportif.

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Thématic - Roland Garros

Roland Garros

epuis 1928, avec Wimbledon, Roland Garros est l’un des tournois du Grand Chelem les plus courus et prisés, et pas uniquement par les passionnés du tennis. L’aviateur, qui a donné son nom au stade de la Porte d’Auteuil, aurait sans doute mieux imaginé se voir associé aux sports mécaniques mais les courts en terre battue de Roland Garros, en font l’un des lieux cultes du sport international. Devenu le French Open en 1968 pour les joueurs, ce tournoi est physiquement le plus exigeant, et, pour les spectateurs et téléspectateurs, il est visuellement le plus spectaculaire, indécis et imprévu, ce qui explique qu’il jouit des la plus larges audience et couverture médiatique de la planète.

Le Grand Chelem

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Accueil des joueurs

Une organisation complexe mais bien huilée

hristine Donnel est au service des joueurs de Rolland Garros depuis 1984. Chargée de mission au département gestion sportive, elle répond à toutes les demandes. Un mois avant le début de la compétition, la liste des joueurs qui vont disputer le tournoi est connue et, même s’il n’y a généralement pas de surprise sur le nombre des participants, débute alors une véritable course contre le temps : « Dès qu’on a la liste on prépare les accréditations, on sélectionne les hôtels dans lesquels on a bloqué des contingents avec des tarifs préférentiels et à partir fin de la du mois de mars les joueurs peuvent faire leur réservation on line. » Explique Christine Donnel. « Bien sûr tous n’ont pas le même défraiement. » Ce défraiement pris en charge par la Fédération Française de Tennis varie de 75€ à 250€ par jour pour les frais d’hébergement. Les joueurs prennent en charge les frais séjours de leurs accompagnateurs. » La chargée de mission précise que personne ne communique sur les lieux de résidences des joueurs. Les têtes de séries séjournent dans des hôtels de luxe mais depuis quelques années plusieurs d’entre eux prisent des « apparts hôtels » où il est plus facile de vivre avec la famille dans un lieu plus spacieux que celui d’une chambre d’un hôtel étoilé. Vient ensuite le transport des joueurs. Certains, peu nombreux, se contentent d’une place de parking pour garer leur véhicule personnel mais tout est pris en charge par l’organisation qui dépêche un Peugeot Pick up pour prendre en charge les participants au tournoi qui ont ensuite ce véhicule à disposition. « Pour bénéficier de ce transport, les joueurs ne doivent pas résider au-delà de 7 Kms de Rolland Garros et que les véhicules, doivent scrupuleusement respecter le code de la route et ne peuvent être utilisés pour des déplacements privés » Insiste la chargée de mission. Tous les joueurs peuvent déjeuner ou dîner à Rolland Garros mais les repas pris hors de ce cadre ne sont pas à la charge de l’organisation. Pendant le tournoi une soirée est organisée pour les joueurs et le lundi de la deuxième semaine, un match de football est disputé au Parc des Prince « Une rencontre particulièrement prisée par les français » fait remarquer Christine Donnel. Enfin pour se détendre, les tennismans peuvent passer leurs soirées au Lido, au Crazy-Hors, ou au Moulin Rouge. Ils ont également à disposition des places de cinéma ou à Disneyland… Même s’il n’est pas chiffré, le budget accueil et accompagnement des joueurs est, on le devine, très élevé et exige une attention de tous les instant.

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Thématic - Roland Garros

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Du sang neuf à Roland Garros Jean Gachassin le Président de la Fédération Française de Tennis et Gilbert Ysern le Directeur Général de Roland Garros ont demandé à Vincent Caloni de redynamiser la marque Rolland Garros, d’apporter du sang neuf.

Directeur de la communication et du marketing de la Fédération Française de Tennis, Vincent Caloni gère toutes les relations presse et le marketing. Journalistes et techniciens représentent environ 3.000 personnes. « Ce tournoi est, parmi les évènements sportifs annuels le plus regardé de la planète. Roland Garros est diffusé sur plus de 100 broadcasts dans le monde et en Live sur quasiment tous les pays qui ont des contrats. Les télévisions américaines dépêchent d’importants moyens pour couvrir l’évènement. « En Europe, en Asie - même s’ils ont le problème du décalage horaire ils sont intéressés par le Live et c’est quelque chose qui va se développer en streaming vidéo LIVE sur le Web », annonce-t-il. « On souhaiterait agrandir les espaces propres aux médias dans la configuration du nouveau stade à l’horizon 2016-2017 et, parceque la météo est le principal souci, les organisateurs rêvent que le futur stade soit doté d’un toit amovible.» Les pays asiatiques se passionnent aujourd’hui pour ce sport. « Les combats longs, indécis, avec des bascules, sont féroces sur la terre battue de Roland. Cette tragédie en live plait beaucoup aux télévisions. » Les responsables français souhaitent qu’il y ait un minimum de terre battue sur les cinq continents.

L’éveil de la Chine « Le jour ou les Chinois vont décider d’y mettre le paquet, il ne se passera pas très longtemps avant qu’ils arrivent au firmament. » Estime le directeur de la communication. « Cet éveil revalorise les panneaux publicitaires du tournoi, dont, parmi ceux visibles sur le Central - et encore plus visible que les autres - celui de notre partenaire BNP Paris Bas. » « Environ 80 % des annonceurs sont intéressés par le développement de la visibilité de Roland Garros en Asie. L’année dernière, Al jazeera a dépêché deux équipes, dont une dédiée aux People. Je gère des loges pour des invités de la Fédération dont une qui n’est pas dans l’axe des caméras. Des chefs d’état sont venus et personne ne l’a su, sur le moment en tout cas », se félicite le Directeur de la Communication qui garde un ‘‘tout petit’’ quota de places pour l’invité VIP de dernière minute. A cause sans doute d’une déformation due à ses métiers antérieurs - il a fait de la gestion de crise - Vincent Caloni redoute le pépin de sécurité. « Je ne suis pas seul à être vigilant », concède-t-il. « Mais lorsque Roland Garros ferme ses portes, j’avoue que je ne veux pas que ça finisse… »

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Arbitres La crême des arbitres officie pendant le tournoi de Roland Garros. Encadrés par une vingtaine de personnes, 270 juges de lignes et les 40 arbitres de chaise ont été désignés au mois de février pour ce tournoi du Grand Chelem.

«Être sur la chaise pour la finale» Franck Sabatier, le chef des arbitres à Roland Garros, s’empresse de préciser que ces derniers sont proposés par des représentants de l’arbitrage, à partir de 350 candidatures reçues. Les 260 français qui ont postulé, sont issus des 36 ligues de tennis. Ils voient ainsi leur investissement récompensé. Beaucoup ont préparé Roland Garros lors des grands tournois nationaux. En ce qui concerne les autres nationalités, même si la plupart d’entre eux sont arbitres de chaise pour des raisons de neutralité, seulement 50 officiers sont présents lors de ce tournoi pour lequel ils ont été 200 à postuler. Aux Internationaux de France les arbitres, qui ont des professions très diverses dans leur vie active, sont rétribués en fonction de leur qualification, nationale ou internationale.

Badge d’or Leur rémunération varie entre un et quatre entre un arbitre de ligne et l’un de ses collègues qui est au top de la hiérarchie. Franck Sabatier, qui officie depuis 7 ans à Roland Garros, explique que plus le tournoi avance, plus les arbitres désignés sont ‘‘pointus’’ dans leur discipline. « Au niveau international, il y a plusieurs qualifications, le badge d’or en est le top. Seize badges d’or seront décernés à Roland Garros, c’est parmi eux que seront choisis les arbitres des finales. Sur les 16 badges d’or qui ne ‘‘feront’’ que les chaises, 5 sont français : Damien Dumusois de Paris, Manuel Joseph des Flandres, Pascal Maria de la ligue de la Côte d’Azur, Cédric Mourier du Lyonnais et Kader Nouni du Languedoc Roussillon - Nous sommes la nation au monde qui compte le plus de badges d’or. » L’arbitre de la finale est désigné en même temps que ceux des demi-finales, alors que pour les autres matchs les arbitres ne sont informés que quelques heures avant, du court sur lequel ils vont officier »

Faire évoluer les règles En tennis les moyens de contrôles en vigueur réduisent considérablement les erreurs d’arbitrages. Après chaque match les arbitres débriefent et se concertent dès qu’il y a un cas jugé intéressant. « Souvent après le tournoi nous visionnons toutes les vidéos, fait remarquer le chef des arbitres. « Nous découvrons de nouvelles situations quasiment à chaque tournoi. Il y a des règlements et la manière de les interpréter, mais on peut aussi les modifier parce-qu’il faut faire évoluer certaines règles. Les arbitres de lignes font une pose après une heure quinze de présence sur le court, mais l’arbitre de chaise ne sait jamais combien de temps va durer un match. Ils en assument deux par jour. Tous sont des passionnés et portent un regard différent sur le match. Ils savent qu’il y a des moments plus tendus qui exigent plus de concentration », affirme Franck Sabatier, qui sent mieux que personne quand un joueur perd le fil du match. L’arbitre vit le match. Et le chef arbitre de conclure : « Tout arbitre rêve d’officier lors d’une finale du grand Chelem et il n’y en a que 4 dans l’année. Alors, rares sont ceux qui ont la chance de faire une finale homme, une finale dame, une finale de double, sénior ou juniors. »

Ella Lambert

Photos : Fédération Française de Tennis

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Thématic - Roland Garros

Chapal

Une marque dans l’ère du temps Chapal, marque sans égal depuis 1832 habille l’aviation française de la première guerre mondiale. Pour répondre à l’effort de guerre, la marque Chapal est réquisitionnée en 1917 afin de fabriquer les tenues de l’aviation française :pilotes de l’escadrille et notamment celle des Cigognes. « Mon grand père était un des pilotes de cette escadrille » nous confie Jean-François Bardinon, directeur actuel de la marque Chapal. La marque crée des combinaisons en cuir sur des peaux de mouton tannées. Roland Garros portait également la tenue dessinée par la marque : « une veste en peau de mouton, une combinaison en peau de lapin pour l’hiver. La veste en cuir possède un tannage chrome, un casque souple en cuir et des lunettes servant aussi aux conducteurs de l’automobile », explique Jean François Bardinon. Rappelons également que la marque a habillé entre autres le pilote américain Phil Hill, Mike Hawthorn pilote britannique et Fangio pilote argentin. Depuis, la maison CHAPAL signe sa marque de noblesse et son empreinte historique avec des bombardiers en mouton retournés, ses blousons anglais en cuir, ses blousons roadsters brun vintage ses bottes en mouton retourné et cuir, chapka, bracelets de cuir, lunettes, sacs, chaussures velours…et habillage d’accessoires automobiles.

. © photo Chapal

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Alain Prost

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on emploi du temps est encore beaucoup plus serré que lorsqu’il était pilote de F1. Le quadruple champion du monde de F1, a pris le temps de nous parler de sa nouvelle vie. Au Murat, le café de la Porte d’Auteuil, on a découvert un homme à la retraite, plus en forme que jamais.

Pilote sa nouvelle vie Que représente le Grand Prix de Monaco pour un pilote de F1 ? « Le grand prix de Monaco, c’est l’évènement majeur de l’année. Quand on est pilote on a envie de gagner son Grand Prix national, mais on a surtout envie de gagner, à Monaco. Comme dans toutes les courses, il faut avoir, toujours un peu de chance pour s’imposer sur ce genre de tracé mais la préparation de la course et le talent font la différence. » Ce Grand Prix exige une préparation particulière ? « Oui. Techniquement et mentalement, la préparation va crescendo. C’est le seul week-end de course qui dure 4 jours. Il y a une tension permanente, on peut faire une faute de pilotage à chaque instant. On a des sollicitations sur la piste elle-même, et en plus, il y a toutes les réceptions, les sollicitations des sponsors. On dépasse le cadre du sport automobile à Monaco. Il y a aussi cette tradition qu’on ne voit nulle part ailleurs, et qui veut que le dimanche soir, le Prince et la famille Royale invitent directeurs d’équipes, pilotes. C’est une vraie réussite. » Aujourd’hui votre vie est plus calme ? « Depuis un an ou deux ans, c’est sollicitations sur sollicitations. J’ai coupé avec tout ce que j’avais dans le passé, je n’ai plus de secrétaire, plus d’assistante ; je n’ai jamais eu d’agent, à part Frank Hocquemiller, je gère pratiquement tout, tout seul. Je suis assez casanier, mais je m’efforce de faire des choses qui m’intéressent. Aujourd’hui on me propose tout, mais j’essaye de rester toujours dans mon domaine. Je dis plus souvent non, que oui. » Pilote, vous étiez décrit comme perfectionniste, vous avez changé aujourd’hui ? « (Il éclate de rire) « Je me refais une maison en Suisse, et je m’aperçois que c’est pire ! Regardez, - (il montre son porte-clefs de voiture, c’est un mètre) - je mesure tout. C’est vrai que je suis très méticuleux, perfectionniste. Il vaut mieux se rendre compte des problèmes avant, qu’après. Quand vous êtes perfectionniste, vous voulez tout assumer, contrôler, gérer. Ca, c’est le plus compliqué pour moi, mais je ne peux pas faire autrement. Quand j’avais douze ans, j’avais l’impression que moi seul pouvait piloter le petit bateau de mes parents. Ils avaient vraiment de gros soucis de travail, mon frère était malade, j’étais un deuxième chef de famille et je pense que ça m’est resté. » La famille, c’est quelque chose d’important ? « Il n’y a rien de plus important que la famille, et la santé. »

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... Qui a influencé votre vie ? « Je ne suis pas influençable, le dernier qui parle ne me fait pas changer d’avis. J’aime bien savoir ce que les gens pensent, après... est ce que ça me guide ou pas ? Mais quand j’ai pris la décision, j’assume. Je ne regrette jamais rien. Même les deux, trois grosses conneries que j’ai faites je ne les regrette pas. » Quelle est votre vie aujourd’hui ? « Les expériences me tentent, mais je ne veux plus prendre de risques. J’ai 56 ans, je me sens très jeune mais je me rends compte qu’on ne doit faire que des choses que l’on peut faire. Mon hobby c’est : les courses sur glace en hiver, ce qui me prend pas mal de temps, mais j’ai aussi des missions pour la FIA, pour la fédération, pour les constructeurs. J’ai même rempli des missions pour le gouvernement français. » Vous faites de nombreuses sorties en vélo ? « Le vélo, c’est un vrai phénomène social. Quand on voit des personnes sur un vélo on ne peut pas imaginer ce qu’elles peuvent faire. On a tous des tenues aussi ridicules les unes que les autres et moi je trouve ça très sympa. » De vos activités multiples, quelle est celle qui vous passionne le plus ? « L’économie. J’ai toujours été attiré par ça. » Vous n’avez jamais caché vos amitiés politiques, vous pourriez vous impliquer davantage ? « J’ai toujours eu des idées de droite, mais maintenant, j’ai l’impression que c’est complètement obsolète. Pour assumer la gestion d’un pays, comme on le fait dans une entreprise, on devrait pouvoir prendre les meilleurs dans leurs domaines, sans tenir compte de leurs idées politiques ; c’est utopique, mais c’est comme ça que ça devrait être géré. En ce moment, on est dans la politique politicienne qui ne fait pas avancer. Entre un discours et ce qui se passe, d’un coté comme de l’autre, on est souvent déçu. » Que regrettez vous surtout ? « Le rayonnement de la France, c’est quelque chose qui m’a beaucoup frappé ; je voyage encore aujourd’hui, je travaille avec des étrangers, et ainsi on a une perception assez différente de son pays. En France on est vraiment avec des œillères. C’est dommage, parce que c’est le plus beau pays du monde, mais on a l’image d’un pays en déclin. Je ne suis pas défaitiste, mais on n’utilise pas les compétences que l’on a, à tous les niveaux, et tout ça, c’est parce qu’on ne sait pas travailler en synergie. On a des mesures qui nous ont dégradés petit à petit, à commencer par les 35 heures. Il y a aussi les charges sociales. A l’époque, j’avais exactement la même masse salariale que chez McLaren, mais eux avaient un peu plus du double d’employés. Dès qu’on est en compétition avec l’extérieur, c’est négatif. Dans des métiers où il faut être motivé, ça a démotivé les gens. Pour récupérer ça, c’est vraiment très, très difficile. » L’actualité vous intéresse vous êtes branché Internet ? « Quand je vois le mal que peut faire Internet, je n’aime pas trop. Par contre, j’écoute la radio, je lis les journaux ; le soir tard je regarde la télé, j’aime suivre tout ce qui se passe dans le monde, c’est fascinant et inquiétant. Comment contrôler le monde aujourd’hui ? On ira de plus en plus, vers des problèmes difficiles à résoudre parce qu’on ne peut plus rien anticiper. » Vous êtes pour, ou contre le nucléaire ? « Je ne peux pas être bêtement contre. Quand un avion tombe et qu’il y a 400 morts, on supprime l’aviation ? Il faut être prudent. Il faut être réaliste, pragmatique ; s’il y avait d’autres possibilités, je serais d’accord pour arrêter

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le nucléaire à 100%, mais pour avoir suivi quelques missions sur les nouvelles énergies, je peux vous dire que ce n’est pas encore pour demain. » Le nucléaire vous intéresse ? « Je suis passionné par ça. Si ma mission sur les biocarburants s’était limitée à traiter le problème franco-français, ça n’aurait pas été trop compliqué, mais il y a des biocarburants qui viennent de l‘étranger, des problèmes de douanes, de commission européenne, Bruxelles gère tout, et les écolos ‘‘gueulent’’ parce qu’on va affamer la planète. Il y a eu toutes les polémiques entendues à cause des émissions de CO 2, alors que les véhicules qui polluent le plus, sont certaines petites voitures sans filtres à particules. Dans une mission comme ça on est en face de gens qui n’ont que des intérêts particuliers. C’est ingérable. » La France doit-elle s’impliquer pour tenter de résoudre les problèmes de certains pays ? « J’ai vraiment un doute. Quand on voit les choses de manière brutale, on se dit : pourquoi aider lui, et pas lui ? Est-ce à nous de gérer ça ? Ça ne peut pas être un boumerang, par la suite ? Peut-être que des gens décident ça en fonction de considérations qu’on ne connaît pas ! Mais pour ça, moi, je suis de mentalité américaine ; on se pose la question mais quand on prend la décision, on soutient le pays jusqu’au bout. » C’est pareil avec vos amis ? Quand ils sont vos amis, vous ne les lâchez jamais ? « Je ne lâche pas mes amis mais je suis assez dur, exigeant avec eux. » Vous avez incité l’un de vos fils à devenir pilote ? « Au départ, je n’ai rien fait pour ça. Il a suivi une voie complètement différente : il a un master de sciences, d’économie, il a géré des fonds dans une banque ; cette expérience autre, lui sert beaucoup mentalement. Quand il est revenu des Etats-Unis, il a recommencé à courir. Maintenant je le soutiens. Il vit très très bien aujourd’hui ; s’il avait commencé plus tôt, je ne suis pas sûr que ça aurait été aussi facile. »

Toys-Club

le must de l’automobile Pouvoir conduire le Must en matière automobile c’est ce que propose le Toys Club. Maxime Bertin-Mourot est à l’origine du concept et son idée a séduit Alain Prost qui en matière de conduite et de gestion d’automobiles n’a pas d’égal. « Il avait cette croyance que le marché allait évoluer vers une dématérialisation de la possession des services qui permettent d’avoir son plaisir automobile optimisé sans toutes les contraintes que l’on peut avoir. » dit Maxime Berlin-Mourot. Créé il y a trois ans à Cannes et Lyon, le « Toys-Club » s’étend cette année à Bruxelles et Bordeaux. Outre le plaisir de pouvoir conduire les plus prestigieuses marques, les membres profitent d’évènements, rallyes, visites d’usines, conduites sur circuits qui leur sont exclusivement réservés.

www.toysclub.fr

Quelle voiture possédez-vous ? « J’aime les voitures rapides, mais pas les voitures de sport. En ce moment, j’ai une Porsche Panaméra. Là, je me suis un peu lâché ; c’est la première fois, mais je ne roule pas comme un fou. Sur autoroute, il peut m’arriver de me lâcher, mais sans plus. Je fais attention en ville, sur les petites routes. En fait, j’aime bien conduire la nuit, je suis plus à l’aise, et surtout j’ai horreur des bouchons. » Quel est le plus beau cadeau que vous vous êtes offert dernièrement ? « Les meilleurs cadeaux sont ceux qu’on fait aux autres. Moi, je me suis offert une montre : je suis collectionneur, mais je ne mets pas des sommes exorbitantes pour une montre. Je dépense beaucoup mais je ne suis pas dingue ! » On est au « Murat », vous fréquentez les endroits à la mode ? J’aime bien le truc à la mode, et j’aime bien manger, mais je préfère un bouillon ou un potage avec de vrais légumes, plutôt qu’un plat en sauce… Il m’arrive de boire un bon verre de vin, rouge, mais pas tous les jours. » Quelles sont vos lectures, les films que vous aimez ? « Je lis des biographies, des trucs qui m’amènent quelque chose, par rapport à l’histoire. Je vais au cinéma une ou deux fois par mois. J’aime plutôt les comédies. »

Christian Rodat

Photos : Karen Passemard

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Thématic - Le Grand Prix de Monaco

Michel Boéri

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L’homme est franc, passionné, passionnant et - il le reconnaît - est un bon vivant. Le Président de l’Automobile Club de Monaco - qui a du troquer sa Porsche pour une Audi parce que son épouse ne pouvait pas placer ses bagages pour partir en vacances - est avant tout préoccupé par le bon déroulement d’une compétition, par la sécurité, le savoir faire et le bien être de ses collaborateurs. Si, quotidiennement six personnes déjeunent à sa table, c’est que pour lui, rien ne vaut la confrontation des idées. Il refuse d’apprendre à envoyer un texto parce que seules les discussions directes sont positives et jure qu’il n’y a pas de problème sans solution.

Président tout le temps

quelques semaines du Grand Prix de Monaco Me Michel Boéri multiplie les réunions dans son bureau ou trône une photo du Prince Albert, le Président d’Honneur de l’ACM. Sur les solides épaules de l’avocat, repose toute l’organisation de la course la plus la plus attrayante du monde. « Un Grand Prix de Monaco, c’est une personne et une seule, qui est à a fois : l’organisateur, le promoteur, celui qui met l’argent, l’autorité nationale, qui dirige le pays sur le plan du sport automobile, et l’autorité internationale qui est dans les instances internationales. Tout cela est réuni sous l’égide de l’automobile club. Il y a un comité d’organisation que je préside, et qui met en œuvre les épreuves », explique Michel Boéri.

« Pas parfait » « Chez nous c’est très pyramidal. Le gouvernement est notre bailleur de fonds, notre patron, et l’Automobile Club, est le bras armé qui gère le tout. Le GP de Monaco fait partie du patrimoine de la Principauté. Le Prince Albert le sait. Depuis 1829 les gens se sont habitués à avoir un mois et demi de travaux, à être enfermés entre des rails mais personne ne s’y oppose. Tous les services de l’Etat s’unissent pour cette manifestation. Monaco passe de un à trois en termes de consommations, de besoins. Tout ça doit être régulé, amené de façon proportionnelle sans prendre de risque » explique le Président de l’CAM. « Mille impondérables peuvent intervenir. Nous faisons avec ce que nous savons faire et, je le précise, ce n’est pas parfait ». Maître Michel Boéri avoue : « Je ne peux pas dire que je suis sûr de moi, que ça va fatalement bien finir. Si je disais cela je crois que je m’aventurerais un peu quand même. Il faudrait que je sois totalement inconscient pour ne pas avoir la pression, en revanche, je sais totalement

la gérer. Le prix historique qui précède de 7 jours, le Grand Prix est une répétition grandeur nature » note-t-il. « On se rôde avant mais la guerre et les manœuvres ce n’est pas du tout la même chose. »

Mort d’un pilote La Guerre au Grand Prix de Monaco... ce Président ne l’a jamais connue mais il se souvient de ce 10 mai 1967 : « Au volant de sa Ferrari Lorenzo Bandini perd le contrôle du bolide... Le pilote trouve la mort dans ce terrible accident. « A l’époque les rails de sécurité n’existaient pas. On plaçait des bottes de paille liées entre elles par des tiges de fer. Sur les Quais des Etats-Unis il y avait des rambardes métalliques qui permettaient de descendre pour prendre les petites embarcations et surtout les moyens anti-feux n’existaient pas. Lorsque Bandini a crevé son réservoir sur l’une de ces rambardes, la voiture s’est enflammée instantanément. On avait accusé les pompiers d’être partis mais ils étaient allés chercher des extincteurs. » Ce drame l’avait frappé et depuis 1972, pour le Président de l’Automobile Club la sécurité prime. « Aujourd’hui je mets à disposition des pilotes, le meilleur corps de commissaires, la meilleure organisation du service incendie, de désincarcération. Sur 3 kms 200 de circuit nous avons 32 médecins réanimateurs », insiste l’avocat. « Je n’ai pas souvenir d‘un seul pilote qui ait fait une réflexion à l’un des membres de mes équipes. »

Bénévoles « Equipes, collaborateurs », sont des mots qui reviennent souvent dans les propos de Michel Boéri : « Il faudrait que je sois Einstein pour connaitre tout ce qui se passe sur le circuit. Vous vous rendez compte ce que ça représente en matériel, en branchements ?.. Quand il pleut, ‘‘le merdier’’ commence…

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Thématic - Le Grand Prix de Monaco

... « J’ai la responsabilité de tout mais, que je le veuille ou pas, j’ai besoin de gens qui me représentent sur le terrain et qui ont mon autorité. Je m’appuie sur une quinzaine de personnes. » Comme le Président de l’ACM, tous ceux qui s’affèrent autour du circuit sont des bénévoles « Nous formons une grande famille et parfois ce n’est pas facile à gérer » reconnait Michel Boéri. « Dans ce bureau, je passe 10% de mon temps à discuter avec des bénévoles qui ont des problèmes. Il faut les résoudre parce que quand il y a une bonne ambiance, on trouve une solution à tout. Tous sont des Ultra-passionnés et les passionnés accepteront tout, iront jusqu’au bout. Depuis 50 ans, le Grand Prix de Monaco est quelque chose d’exceptionnel dans la continuité. Je crois que ça c’est intergénérationnel. » assure l’avocat. « Il n’y a pas de grandes époques ou de petites époques. Il y a les passionnés. »

« Ferrer au bon moment » Mais le « boss » du GP de Monaco sait aussi qu’il doit parfois tempérer ses troupes. « On se réunit dans la salle du Canton à Monaco où on a un denier briefing général avec 450 personnes. Mes ‘‘méchants’’ disent ce qu’il faut faire, ne pas faire, parce-qu’on sait que certains en font trop. On ne veut pas de pêcheurs de compétition mais des pêcheurs d’eau douce, tranquilles qui savent ferrer au bon moment. Quand c’est comme ça, c’est agréable, mais s’ils veulent trop s’affirmer les uns par rapport aux autres, ça crée de la tension. Moi je suis le père du régiment, j’arrondis les angles, alors on boit un coup, on dit quelques conneries... sinon ça ne marcherait pas. Le Grand Prix parfait n’existe pas », reconnaît l’avocat. « Tout le monde ne s’en rend pas compte, mais les installations ne sont pas fixes et un branchement qui a marché l’année précédente peut être défaillant cette année… » Et c’est ce qui ne marche pas qui retient l’attention de Michel Boéri : « En 1984 on avait dû arrêter la course parce qu’il pleuvait trop alors que Senna qui débutait sa carrière sur Toleman-Hart était en train de remonter sur Prost. Je me souviens de ce Grand Prix et de ce qui en a découlé. Sinon, quand c’est fini... nous, on rentre dans notre coquille. » Le jour du GP le Président est sur les dents. « Il y a quand même un mois de réunions intensives et trois ou 4 jours de stress, parce-qu’il n’y a pas que la F1 qui tourne et il n’y a presque plus d’accidents dans les autres formules qu’en F1.Dès le matin j’essaye de trouver un dérivatif parce que ce n’est pas facile et je ne veux pas ‘‘foutre la pétoche’’ aux autres. Alors j’accueille les VIP... pour certains c’est mieux que de recevoir la légion d’honneur. »

Consolider le terrain « A peine la course terminée, je prends le premier véhicule de service qui passe et je rentre à l’Automobile Club. Je retire mes godasses dans mon bureau je me dis : « c’est fini repose toi. » Sans doute, à ce moment là, réfléchit-il déjà au prochain Grand Prix ? « Je veux monter un ‘‘barnum’’ qui ait de la gueule, du style et dont on parle. C’est pour ça que je travaille. Je crois plus au gouvernement des hommes que des machines. Le règlement, ‘‘ça m’emmerde’’, sourit le Président de l’ACM qui reste vigilant pour que cette institution ne s’effrite pas: « Je considère que nous bâtissons sur du sable, qu’il faut sans arrêt renforcer les digues parce que rien n’est jamais acquis. » La réputation du Grand Prix de Monaco peut s’écrouler du jour au lendemain. Je suis plus obsédé par la consolidation

du terrain que par le reste. » Il était impossible d’avoir le privilège d’être reçu par le Président de l’Automobile Club de Monaco sans aborder le Rallye de Monte Carlo « Ce qui a fait notre force c’est que quand l’aura des rallyes baissait, celui des grands prix augmentait. Aujourd’hui le rallye est un peu en-dessous de la F1. On a été sortis du championnat du monde des rallyes, on a trouvé une épreuve internationale qui s’appelle « Intercontinental Rallye Challenge » derrière qui se trouve Eurosport qui a diffusé 14h de reportage en direct. Le rallye de Monte Carlo, je suis sur qu’on le retransmettra. »

Homme de l’ombre Et lorsqu’on lui rappelle qu’à une certaine époque le Rallye Monégasque attirait les foules, l’avocat fronce les ‘‘sur-cils’’... « Il n’y avait pas un match de foot, tous les soirs à la télé. Les gens étaient plus rustiques, ils aimaient plus boire et il n’y avait pas de contrôles tous les trois mètres. C’était la fête entre les français de Renault et les Italiens de Lancia. Ca a fait le Turini. L’avenir n’est qu’une transposition du passé... moi je suis obligé de me bouger le ‘‘popotin’’. Je ne me fais pas plaindre mais on ne peut vivre un œil sur le rétroviseur… J’espère qu’on réintègrera un jour le rallye au Championnat du Monde mais c’est à nous de convaincre. » Assis depuis 40 ans dans le fauteuil du Président de l’CAM Michel Boéri est surpris qu’on ne lui ait jamais demandé s’il aurait pu faire autre chose : « J’ai pensé à beaucoup de choses, je fais du sport mais pour moi l’Automobile Club c’est l’endroit où j’ai mes copains, mes sources. Je ne vais pas au bistro, je ne parle pas des prochaines élections mais du prochain Grand Prix, de ce qu’on va faire, de ce qu’on peut changer pour moins ‘‘emmerder’’ les gens. Je n’ai jamais eu d’ambition à la FIA. Je suis trop amoureux de ma liberté. Je préfère rester dans l’ombre. Quand j’étais élève, je devais me taire mais la vie m’a appris que quand on vous attaque, si on ne se défonce pas les autres vous défoncent. » Son rêve aujourd’hui ? C’est de voir les Tribunes de Monaco couvertes de banderoles publicitaires : « Mon meilleur grand Prix c’est celui qui permet de rendre l’argent que donne le gouvernement, » conclut Michel Boéri.

Christian Rodat

Photos : Karine Villalonga

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Automobile Club de Monaco

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Thématic - Le Grand Prix de Monaco

Grand Prix de Monaco

Unique

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e Grand Prix de Monaco est l’épreuve automobile que veut gagner un pilote de F1. Cautionné par le Prince Louis II, Antony Noghes, le fils du Président de l’Automobile Club de Monaco de l’époque, a donné naissance à cette course en 1929. Aujourd’hui, les qualificatifs manquent pour décrire l’intérêt et la passion que déclenche cette compétition disputée dans les rues de Monaco. Par six fois, Ayrton Senna est monté sur la plus haute marche du podium. Graham Hill et Michael Schumacher l’ont remportés à 5 reprises et Alain Prost compte 4 victoires. McLaren, Ferrari, Lotus, Bugatti, sont les constructeurs qui ont remporté le plus grand nombre de fois ce Grand Prix à nul autre comparable.

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En 1864, ce sublime palace 5 étoiles, s’érige avec splendeur - au cœur d’un Monte-Carlo qui se dessine à peine - surplombant la méditerranée. Tout le gotha international de l’époque s’y précipite. Depuis, ‘‘distillant‘‘ une architecture ‘‘Belle époque’’, art de vivre enchanteur et subtilités modernes, s’harmonisent avec goût, pour répondre aux désirs ‘‘princiers’’ de chaque hôte. Dans une salle, où bals chics et grands dîners de gala sont organisés, longues robes soyeuses et smokings battent le rythme, sur une symphonie savamment orchestrée. Régalezvous d’une cuisine ‘‘haute couture’’, aux notes méditerranéennes exquises. Pénétrez l’univers calfeutré des caves de l’hôtel, où repose un trésor inestimable : millésimes rares et élixirs uniques. Dans ce lieu mythique, tout est possible : Roger Fédérer et Rafael Nadal y ont savouré un imprévisible et jubilatoire échange de balles, les bolides du Grand Prix de F1 et leurs passionnés s’y bousculent. A l’heure où le festival de Cannes retentit, rappelons qu’Errol Flynn avait réuni tout Hollywood pour son mariage dans la Salle Empire, Pierce Brosnan - dans le rôle de James Bond - y avait tourné ‘‘Golden eye’’. Winston Churchill y avait même apporté quelques meubles rares et des objets précieux. Ceux-ci ont été préservés, ils habillent d’ailleurs l’appartement qui porte son nom depuis. KP

Quelques 200.000 personnes se pressent sur le Rocher lors du Grand Prix de Monaco. Ce week-end là, Mélissa Kergal, la Directrice Associée de M Agency doit faire face « On dispose de terrasses situées aux endroits stratégiques du circuit … ». Il faut régler entre 1550 € et 9980 € HT par personne pour vivre deux jours de rêve. Ce budget comporte l’hébergement, le transfert des participants, la soirée au restaurant et les prestations annexes. Les menus sont concoctés par Fauchon ou Hédiard, M Agency propose une prestation irréprochable. « Qui dit luxe dit souvent exigences démesurées » avoue Melissa Kergal avec un sourire plein de charme. Mais cette année elle prévient : « Nous ne pourrons certainement pas satisfaire toutes les sollicitations de dernière minute. » Français et Italiens sont les plus nombreux à Monaco, mais les hommes d’affaires Russes associent Festival de Cannes et Grand Prix, pour profiter des charmes de la Côte d’Azur. Pourtant de ces week-ends de ‘‘disproportions financières’’, Melissa Kergal n’a retenu que celui d’un couple, venu fêter ses trente années de mariage. « Il souhaitait bénéficier de très belles prestations », se souvient la Directrice Associée. « Ils ont passé une nuit à Monaco et choisi une magnifique terrasse pour suivre la course. Un photographe a réalisé un reportage sur leur séjour. Le couple était ému aux larmes. Nous aussi. » Pendant le Grand Prix de Monaco il y a aussi de la place pour les sentiments !!

Monégasque de troisième génération, depuis 22 ans Anny Brice vend des objets de la marque au ‘‘cheval cabré’’. Elle a côtoyé Enzo Ferrari, et mesuré l’engouement que déclenche partout la marque Italienne. Au N° 15 de la rue Grimaldi les passionnés se pressent. Là, Anny Brice commente ses rencontres avec de glorieux pilotes, et montre fièrement les photographies prises aux côtés des plus grands. Mais Anny ne montre pas tout : « J’ai deux foulards que m’a offert Enzo, mais ça... ce n’est pas à vendre ». Elle se souvient : « Toute jeune, quand j’allais à ‘‘Pigier’’, je faisais l’école buissonnière pour assister aux essais. » Aujourd’hui - ce jour là - son commerce affiche complet. La passionnée connaît tous les modèles Ferrari. Mieux que quiconque la commerçant sait que la passion est éternelle.

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Le premier et le plus grand événement professionnel du monde pour l’industrie de l’horlogerie, de la bijouterie et pierres précieuses s’est déroulé du 24 au 31 mars 2011 à Bâle, en Suisse. Un écrin unique dont la notoriété est renforcée par la mise en espace des univers de marques à un niveau d’excellence. Baselworld vous offre une plate-forme idéale pour découvrir les innovations, vous informer sur les nouvelles tendances et nouer des contacts personnels dans une ambiance raffinée, propice aux affaires.

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Au-de là de la légende…

A l’occasion de la cérémonie des Césars qui s’est déroulée Vendredi 25 février au théâtre du Châtelet, plusieurs personnalités ont porté des montres Jaeger-LeCoultre : Diane Kruger, égérie de Jaeger-LeCoultre a choisi une montre 101, Pascal Elbé une Reverso Duoface et Antoine de Caunes une Reverso Tribute to 1931.

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CLOUD 9

…Le septième ciel des mers… © Guillaume Plisson

Véritable palace flottant, le Cloud 9 est un déclencheur de passions.

omment ne pas succomber à la pureté de ses lignes, fruit d’une longue tradition du chantier naval français CMN. Conçu à Cherbourg en collaboration avec le cabinet de design Andrew Winch (expert en matière de design intérieur de jets, yachts et autres résidences luxueuses), le Cloud 9 est la 3ème unité de la série CMN Line 60 après le Netanya 8 et le Slipstream. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, démesurés, à la hauteur de ce mégayacht de 60 mètres : 500 m2 de surface habitable, construit pour accueillir confortablement 14 invités et 16 membres d’équipage, 5 ponts, des moteurs surpuissants de 2x2000 CV pour une vitesse maximale de 17 nœuds et doté de 4 stabilisateurs pour une parfaite stabilité au mouillage

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ou en mer, ce bijou flottant allie technologies et raffinement à la française. A l’intérieur, les couleurs évoquent la mer, bleu et crème, le style est Art Déco Contemporain. Des finitions en bois précieux, wengé sablé et teinté, merisier au ton chaud et blond confèrent une ambiance relaxante et chic à l’image de la colonne vertébrale du yacht, une sculpture en verre de plus de 3 mètres, rétro-éclairée où plus de 1000 pièces en verre poli offrent une perspective différente lorsque l’on emprunte l’escalier qui l’entoure. Une multitude de détails que le propriétaire découvrira au fil de ses voyages. Chaque niveau offre confort et harmonie, le pont soleil attrayant par ses aménagements qui poussent au farniente, table à manger ombragée, bar agréable pour boire un verre au soleil couchant et accueillants bains de soleil encadrant le jacuzzi.

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Le pont intermédiaire est caractéristique des aménagements de Andrew Winch en collaboration avec le savoir-faire des chantiers Baudet en France et List en Autriche. Mention spéciale pour le salon qui se transforme une fois les stores baissés en salle de cinéma par un ingénieux système de banquette coulissante qui révèle un écran XXL. Car en plus de la télévision par satellite, le yacht comprend le système Kaleidescape, véritable plateforme vidéo et musicale accessible aussi depuis les cabines. On notera cette impressionnante baie vitrée circulaire et entièrement coulissante permettant d’admirer une vue panoramique depuis le salon. Le luxe toujours avec le sol en marbre vert des Alpes jusqu’à la cabine VIP, convoitée pour son balcon privatif.

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Au pont principal, on trouve la suite du propriétaire… 100 m2 de moquette moelleuse offrant sérénité et élégance à ces appartements privés. Le cuir est omniprésent, recouvrant de sa douce chaleur bureau, encadrements et autre tête de lit. Dressings et salles de bain masqués par des portes coulissantes électriques qu’un effleurement suffit à ouvrir, viennent compléter cette suite avec en point d’orgue le salon d’observation et sa vue imprenable à 180° sur la mer. Par son profil racé et son «savoir-faire» français, le Cloud 9 contribue à donner ses lettres de noblesse au Yachting de grand luxe.

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Massato

Délicatesse d’un maître en coiffure «Voir est plus important que regarder, la règle est de voir sans voir, de percevoir sans fixer l’attention, de pressentir et non de parer, ce sont les yeux intérieurs qui voient.» Miyamoto Musashi

es débuts Massato : à la conquête de Paris et de la mode.

Massato quitte le Japon, sa terre natale et arrive à Paris en septembre 1975, il a 20 ans. Diplôme de coiffure en main, Massato a un seul et même objectif : assouvir son métier dans le secteur de la mode. Massato apprend le français, perfectionne ses compétences dans les écoles françaises de coiffure. Jean Louis David lui ouvre ses portes. Puis c’est Jean-Marc Maniatis qui se laisse séduire par le talent de Massato : mannequins, défilés de mode, studios photos, pendant 15 ans ils collaborent ensemble. Quand Maniatis ouvre son salon à Tokyo, Massato garde en tête d’ouvrir un jour le sien. C’est dans le 7ème arrondissement en 1993 que voit le jour le premier salon de Massato. Depuis trois autres se sont ouverts à Paris et un à Tokyo.

Massato, un concept tiré à quatre épingles… Massato définit 3 styles de coupe : Spontané, Looké mode et Classique. Le rituel de coupe de Massato est à part.

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Un diagnostique est élaboré par Massato : exit le peignoir, style vestimentaire, forme du crâne, morphologie, matière et placement du cheveu sont passés au peigne fin. Massato travaille uniquement aux ciseaux : 60% sur cheveux mouillés et 40% sur cheveux secs. Il coiffe le cheveu de la «femme liberté» sans brushing, l’idée étant de redonner le naturel aux cheveux. «Une bonne coupe peut durer jusqu’à 4 mois, je prends le temps pour chaque cliente quitte à retailler ensuite, je restructure, j’effile. Si la coupe est très stylisée, le volume change rapidement.» nous confie-t-il.

Des origines, de l’aisance, de la discrétion. Ses origines japonaises sommeillent inéluctablement encore et toujours en Massato. Son talent, sa discrétion et sa sensibilité sont mis en exergue à chaque glissement de chevelure entre ses doigts. Nous l’avons testé pour vous, rien n’échappe à Massato : l’analyse est juste et pertinente. Massato oscille entre la France et le Japon. « Les japonais ont des coupes plus stylisées, la technique y est donc très géométrique. J’apporte de France un peu plus de feeling, de naturel.» nous avoue-t-il.

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Les astuces Massato - Les couper régulièrement, au moins un centimètre une fois tous les deux mois, pour éviter les fourches, pas très nettes - Après l’été, les cheveux sont souvent très abîmés. Pour leur redonner du tonus, passez aux soins intensifs ! Au programme : un masque une fois par semaine, un lavage toujours suivi d’un après-shampooing et/ou un conditionner. - Des shampoings appropriés en fonction de la nature du cheveu, les produits Massato sont faits en ce sens à base d’huile de camélia très appréciée au Japon.

L’astuce Leader Chic ! -Après votre shampoing un rinçage à l’eau froide active la microcirculation du cuir chevelu, resserre les écailles et apporte une touche de brillance. Les cheveux doivent crisser sous les doigts. Vous pouvez appliquer de l’huile de camélia sur le cuir chevelu et les longueurs. Massez et faites pénétrer le produit. Attendez vingt minutes avant de laver et de rincer soigneusement vos cheveux.

Les femmes japonaises et la beauté Le bouddhisme, le taoïsme, le confucianisme, le zen... influencent et imprègnent la vie des Japonais. Ces philosophies rappellent à l’homme qu’il doit prendre le plus grand soin de son corps pour être en parfaite communion avec la nature qui l’entoure. Mais la beauté de la femme japonaise est avant tout symbolisée par les geishas. Elles firent leur apparition vers la fin du XVIIe siècle, et si aujourd’hui il n’en reste que très peu, elles représentent toujours un modèle de beauté suprême. Les Japonaises se livrent ainsi à de véritables rituels de beauté pour soigner leur peau ou encore leurs cheveux. Plus la peau est blanche, plus elle est pure. Le soin des cheveux fait également partie des gestes de beauté des plus importants. Les femmes japonaises vont jusqu’à conférer à leur chevelure des pouvoirs magiques et ensorcelants. Pour soigner leurs cheveux, les huiles extraites de la fleur du camélia sont utilisées dans toutes les demeures. Elles possèdent des qualités similaires à certains des constituants lipidiques naturellement produits par la peau pour la lubrifier et la protéger.

Le chic : «Des chaussures cirées et des cheveux impeccables représentent le chic. Peu importe si vous portez un jean et un tee-shirt si la coupe de cheveux et les chaussures sont classes. Un accessoire comme le sac rajoute une note chic.»

Mes leaders chics : Kenzo, mon ami. François Pinault, mon client. «Leur générosité et leur réussite me touchent. J’aimerais être comme eux dans un avenir proche.»

Mes forces : un esprit cartésien, le souci de la perfection, la discrétion, la gentillesse, l’humanisme.

Mes passions :

le golf, la peinture, la poterie, les voyages

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Karen Passemard et Yasmina Abriel

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«Hier encore, je marchais au hasard sur la terre, et des milliers de chemins fuyaient sous mes pas, car ils appartenaient à d’autres... Aujourd’hui, il n’y en a plus qu’un et Dieu sait où il mène : mais c’est mon chemin.» Jean Paul Sartre.

n France fait main

Made i

Marina Bessé

Marina Bessé est tout simplement une femme incroyable : une artiste autodidacte au parcours atypique. Issue d’un univers très cartésien, Marina fut d’abord juriste dans le droit des affaires. D’une nature très intuitive, sensible et mystérieuse, Marina cherche une identité, son identité… au travers de ses créations décoratives et stylistiques. Rencontre avec un être de lumière où univers onirique et émotions laissent place à la création…

De chrysalide à délivrance : l’art comme une révélation Enfant, Marina se sentait déjà comme un être à part, «je ne regardais pas les choses comme tout le monde». Il y a tout juste 7 ans, l’intuition créative de Marina prit racine, suite à un événement familial extrêmement douloureux, celui de la perte de sa créatrice originelle... Marina se sentit tiraillée par de puissantes envies créatives... Elle se chercha, remis en question son moi, en émoi elle ébranla les codes… se trouva… et osa. «Marina Artiste» naquit et s’abandonna…

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Pourquoi le chapeau ? «Le chapeau est l’accessoire qui bouscule beaucoup de choses, il protège et nous dévoile. Il est intemporel et théâtral à la fois, il est une composition de rôle vint à elle tout naturellement», cette double fonction est en symbiose avec la dualité qui anime Marina à l’époque. «Je cherchais à redonner vie au chapeau, je voulais qu’il fasse partie à part entière de la silhouette à travers cette dimension qu’est le vêtement. Le chapeau est un petit vêtement de tête qui reprend les codes de l’accessoire mais surtout les codes du vêtement. Il s’agissait de rompre avec les fondamentaux du chapeau, l’actualiser, le conceptualiser» nous confie-t-elle.

Un concept avant-gardiste autour du chapeau En 2004, le concept du chapeau est novateur. Il tient tout particulièrement dans l’alliance inattendue de matières et tissus nobles et souples, pour des formes contemporaines revisitées dans leurs lignes, leurs structures, leurs conceptions, la composition des matières ; pour être travaillées comme les vêtements avec des poches, ceintures, boucles, empiècements… Marina Bessé crée ainsi des cloches, casquettes, bérets, bibis, capelines aux allures inédites. Les chapeaux «Marina Bessé» sont toujours souples et facilement transportables pour ainsi répondre aux contraintes de la femme moderne et active.

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Interprétation By décorative Marina Bessé

Un 6ème sens De l’univers des chapeaux naquit la décoration, l’architecture intérieure, ce que Marina définit humblement : «je ne me définis pas comme étant une décoratrice par contre ce que je sais faire c’est habiller. Je regarde un lieu comme une personne.» Pour l’hôtel Edouard 7 qu’elle a entièrement rhabillé, Marina due totalement s’imprégner de l’histoire de vie d’Edouard 7. «J’avais une accroche fabuleuse qui était le personnage d’Edouard 7. J’ai analysé longuement sa personnalité, son histoire. C’était homme très séducteur, qui aimait la mode, créateur du costume trois pièces pour homme. J’ai complètement déshabillé l’hôtel pour le rhabiller de toutes pièces. C’est comme si je le voyais en entier au travers des meubles, des matières, comme si je créais une ligne de vêtements. Les murs étaient des vêtements, les plafonds des chapeaux, les corniches des cols de chemises, les rideaux des manches de vêtements». L’hôtel Bel Ami est également en cours de remaniement par Marina. Cette fois l’univers se veut plus masculin, il s’agit de composer avec un existant. A la question Marina que ressentez vous autour de ce lieu, Marina nous a répondu : «Je vois beaucoup de visages sur des murs blancs et là juste derrière vous sur ce mur, je vois un homme, sa silhouette est très précise, c’est un homme d’affaires avec une mallette, une mallette bijou…». Marina nous avoue être vidée de toutes ces apparitions soudaines pourtant porteuses et nous chamboulés par toutes ces visions renversantes. Assises ce jour là à une table qu’elle voyait probablement comme un futur bracelet, Marina emmène tout le monde avec son regard à couper le souffle qui en dit long sur ses pensées les plus folles. Chapeau Marina pour cet univers murement maîtrisé et assumé dont elle seule en connait le secret…

Ses forces : impulsion, rêve, imagination, sensibilité, modestie. Elle transcende la connaissance de soi. Sa philosophie : aimer partager, faire rêver car on est bien dans le rêve.

Etre Leader Chic c’est : Etre un leader c’est être un meneur, une personne qui vous emmène avec une dimension de voyage, de rêve. Etre chic dans le rêve à travers un vêtement, un regard, une attitude. Etre chic au travers de l’humain… être classe, être vrai ! Le code de l’élégance : le chapeau Son rôle : au-delà d’un accessoire nécessiteux, le chapeau est magique, car il permet de mettre une barrière. Il y a cette possibilité d’en changer aisément selon ses états d’âme.

Des chapeaux pour qui ? pour des

femmes élégantes afin de mettre à l’honneur leurs beautés, leurs personnalités et traduire leurs forces et leurs fragilités ; les femmes modernes, actives, dynamiques ; les femmes passionnées, troublantes voir dérangeantes…

Derrière le chapeau, il y a… la possibilité de mettre en avant un côté de sa personnalité

Karen Passemard n

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Plage & Haute Couture Tous les ingrédients sont réunis pour faire de vous la prochaine sirène !

L’

été arrive à grands pas avec le moment que, nous, les femmes redoutons tant…l’essayage du maillot de bain face à la glace ! Que mettre ? Quelle est la tendance ? Comment ne pas risquer le «fashion faux pas» sur la plage ? Un véritable casse-tête auquel seule une marque qui a fait ses preuves depuis 25 ans peut répondre. Nous faire ressembler à une naïade sortie de l’onde tel est le défi relevé par Pain de Sucre. Un nom évocateur de sable blanc et de douceur brésilienne, la marque est née dans le sud de la France. Qui ne se rappelle pas de la sublime Laetitia Casta au regard insolent et au décolleté ravageur, magnifiquement mis en valeur par un haut de maillot mono-armature ? Une révolution ! Il n’en fallut pas plus pour que Pain de Sucre devienne la référence du swimwear. Penser le maillot de bain comme une pièce Haute Couture, travailler avec les plus belles matières et mettre la technologie au service de notre silhouette, le maillot devient une pièce féminine et sensuelle qui vous transforme en une femme élégante et sexy. Et parce qu’on est glamour, et ce, même sur la plage, Pain de Sucre nous pare de bijoux, breloques et autres chaînettes pour personnaliser notre maillot de bain et nous rendre scintillante.

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La collection Eté 2011 ose, elle est audacieuse avec le trikini «Honolulu» et son aplat de dentelle, résolument moderne avec le une pièce, qui s’offre une place de choix dans le balnéaire cette saison, jouant du décolleté plongeant ou sur la découpe dos pour accentuer une cambrure féminine en diable ! Le vent caliente de l’Amérique du Sud souffle sur cette collection, avec un imprimé haut en couleurs qui fait la part belle aux unis flashy, rose, turquoise, orange, rouge autant de couleurs qui suggèrent le voyage et les vacances… A compléter sans modération avec la ligne de Beachwear, coordonnée aux maillots de bain… Robe longue et fluide, pantalon souple jouant les transparences sans oublier l’incontournable paréo ! Tous les moyens sont bons pour être la plus belle pour aller nager ! À la diversité des formes, correspond une morphologie. Les androgynes craqueront pour la brassière à coques, ou le «Malibu» et ses jolis rubans flottants. Les plus «felliniennes» seront séduites par le modèle «Trinidad», réversible selon l’humeur et suggestif avec ses attaches tout le long du dos ou encore le «Blackice», histoire de briser la glace…

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Publireportage Alexandra Le Garrec

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Luxe Beauté Style Mode Design High T Tech ech Evasion Art de vivre Adresses Soirées Chics

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bes longues Bohème Hippie-Chic

Kenzo Ben Amun

robe 900E, lunettes 390E, sac 440E et pochettes de 195 à 275E, chaussures 450E bracelet carré 40E, collier 180E, bracelet 120E

Focus shopping : Une garde robe Hippie Chic !

La tendance seventies robes longues s’invite dans la collection printemps été 2011. Pour rester féminine sans dévoiler vos jambes, la robe longue s’adapte à toute les morphologies. Longues, bohèmes, fleuries, élégantes, bucoliques, charmeuses, fraîches, froufroutantes, un brin audacieuses, champêtres, citadines bouffantes, fantes, drapées, colorées, amples, multicolores, es, décolletées, voiles, mousselines, coton, soie…

Clin d’œil Leader Chic :

A accessoiriser avec des bijoux d’inspiration hippie chic. Ajustez votre robe si besoin avec une ceinture. Et pour un dress code 100% looké, opter pour la sandale compensée.

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Look Hugo Boss

Vaporeux et fluide

©BOSS Black

Robe Dastelle, robe longue en soie Robe Direttana 1 grise brodée de sequins ronds Robe longue en soie grise avec volants 1030 ˆ 2230 ˆ

Sac Iman Sac en cuir effet croco 730 ˆ

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Robe Dinerella 1 Robe en coton et soie 675 ˆ

Sandales compensées grise en cuir collier avec perles bracelet en plexi et perles effet croco 450 ˆ coquillages nacrées longues nacrées et translucides 340 ˆ Prix 336 ˆ

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décalé & preppy

style sportswear

Guess by Marciano

Diesel

Un style sportswear décalé et preppy, aux accents résolument positifs et décontractés : un esprit chic placé sous le signe de la désinvolture.

Clin d’œil Leader Chic :

A associer avec des derbys décontractés, manches des chemises et vestes légèrement retroussées et gilets déboutonnés. La ceinture, élément essentiel : marque la taille, dessine la silhouette, la touche qui fait la différence…

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Bermudas espadrilles

Vicomte A La pièce maîtresse de cet été : short et bermuda Un homme sexy, atemporel, british, classique transaltantique. Un style esprit bonne famille des gosses aux allures faux-sages des campus universitaires chic et haut de gamme !

Les espadrilles derbys revisitées

Clin d’œil Leader Chic :

Espadrilles à coordonner à un jean, short, pantalon chic… Autorisez-vous ces shoes même sur le bitume parisien, vous ferez fureur !

Bsides Shoes A la plage, comme en ville… Design, bobo, funky, dandy, estival, fun, fashion, tendance, original !

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la Loo

bain de

or & out o d do in l i or le o s

Kerozene Design www.kerozenedesign.net

pit a ...

Un lieu unique, design et sain en bois de frêne de Victoria ! Une esthétique minimaliste pour un résultat maximal pour la peau, cheveux et corps. 256 rue du Faubourg Saint Honoré, Paris 1er

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beauté fruitée énérgisante

pour une

Taj Sunset, parfum estival d’Escada Fragance suave et sucrée alliant l’exotisme de la mangue et la volupté de la crème de coco. 100 ml à partir de 55€

Eaux fraîches légères Caudalìe Fleur de Vigne «L’Aurore», zeste de vigne le Zénith», Thé des vignes d’été «le Crépuscule»

SP soins capillaires pour protéger & sublimer les cheveux tout l’été.

Thémaé les bienfaits et arômes du thé : revitalise, tonifie, rafraîchit, conforte, hydrate.

Spas Caudalìe soins & Vinothéraphie Quiétude et paysage buccolique, lieu sublime chargé d’histoire, Etangs de Corot

Spas Thémaé, temple de sérénité. Une cérémonie de soins autour du thé, plante millénaire aux mille vertus.

53-55 rue de V Versailles 92410 Ville d’A d’Avray

20-22 rue Croix des Petits Champs 75001 Paris.

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photo tout terrain Pour des prises de vue 100% Sport en conditions extrêmes : les appareils photo Tout Terrain ! Un look baroudeur alliant résistance et étanchéité. Pour les téméraires et les fervents d’aventure.

Pentax Optio WG-1 GPS - 349ˆ Look baroudeur ! Etanche jusqu’à 10 mètres. Supporte les chocs jusqu’à une hauteur de 1.5 mètres et résiste à une pression de 100kg, peut endurer des températures extrêmes allant jusqu’à -10°C.14 Mpix, zoom optique 5 x grand angle, écran LCD 2.7 pouces, caméra haute définition, «microscope amélioré». GPS embarqué sur l’appareil.

Kodak Easy Share Sport - 69.99ˆ Connecting concept ! Les seuls appareils photo numériques au monde dotés d’une fonction de partage en 3 étapes. Chargement d’une simple pression sur un bouton pour l’envoi par courrier électronique ou vers un cadre photo numérique ou sur les sites Kodak Gallery, Facebook, Twitter, You tube, Flickr… Ecran 61 mm. Résistant à l’eau jusqu’à une profondeur de 3 m. Mode de balance des blancs sous l’eau.

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Panasonic Lumix DMC-FT3 - 399ˆ Etanche à 12 m - Résistance au froid à -10C, aux chutes à 2 m et à la poussière. Vidéo Full HD au format AVCHD et stabilisation optique. GPS intégré, altimètre, boussole, baromètre. Photo 3D Zoom Leica DC grand angle 28mm. 12.1 Mpix avec capteur CCD haute sensibilité.

Canon PowerShot D10 - 290ˆ Kit mains libres ! Étanche et extrêmement résistant aux chocs. 12,1 Mpix pour des photos d’activités sportives en plein air : escalade, plongée libre. Etanchéité jusqu’à 10 m, une résistance aux chutes et aux chocs inattendus. Fonctionne à des températures aussi basses que -10 °C, complètement hermétique à la poussière. Gardez les mains libres : une bandoulière/sangle de cou et une dragonne à mousqueton. Equipée de coque frontale de couleur.

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Performance

d’images & free style Pour une performance d’images et un look 100% free-style : des appareils photos compacts créatifs !! Elégants, ludiques, fun, originaux, dotés de diverses fonctions innovantes. Pour les anticonformistes. Canon L’Ixus 310 HS - 299ˆ Elégant et sobre ! Doté d’un écran tactile large et intuitif, il intègre des fonctions ultra-rapides ainsi que l’enregistrement de vidéos Full HD. L’objectif ultra grand-angle 24 mm f/2 et le HS System donnent des résultats à couper le souffle, de jour comme de nuit.

Pentax et Nano block Option NB 1000 édition limitée exclusivement chez Colette 199ˆ Ludique ! Pour les créatifs rêvant d’afficher leur originalité. Cet appareil photo qui a été développé sur la base du RS1000 offre une façade en briques entièrement modulable. Côté performance, le NB1000 est doté d’un écran LCD 3 pouces, d’un capteur de 14 Mpix, zoom optique 4x grand angle. Détection automatique des visages et du sourire. Filmer au format HDTV.

Canon Power shot SX220 HS - 269ˆ

Panasonic Lumix DMC-S3 rose violet - 130ˆ Simple, intelligent et chic !

Un condensé de souplesse ! Quel que soit l’endroit où la vie vous mène, faites de chaque photo une œuvre d’art. Équipé du HS System pour des photos à couper le souffle dans n’importe quelle situation, d’un zoom optique grand-angle optique 14x et d’une fonction d’enregistrement vidéo Full HD.

Stabilisateur d’image Optique pour supprimer les flous de bougé, mode Automatique Intelligent de scènes enregistrement HF Zoom DC 4x Grand Angle 28mm. Capteur 14.1 Mpix. Mode vidéo HD. Léger et robuste. Parfait pour les néophytes, réglages pratiques.

Nikon Coolpix L21 - 99ˆ A croquer ! coloris Marron cookies et rose sucre d’orge. Amusant et abordable. Superbes photos et clips vidéos. Technologie anti-flou même lorsque le sujet est en mouvement. Système portrait optimisé. 16 modes scènes. Léger et pratique, il se glisse partout aisément.

Pentax Optio RS1500 119ˆ Personnalisable et original ! Les coques se clipsent directement sur la façade (livré avec dix faces avant).Vous pouvez également le personnaliser vous-même via les cinq façades vierges fournies, en chargeant la photo, l’image ou le dessin de votre choix à partir du site http://chameleon.pentax.eu. Capteur de 14 Mpix, zoom optique 4x grand. 9 filtres numériques créatif. 20 cadres créatifs à sélectionner avant la prise de vue.

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Etudie les Arts Appliqués (bac F12, BTS Design industriel à La Martinière - Lyon, DSAA Design produit & mobilier - école Boulle), période où il réalise avec C. Gardet le jardin «Ailleurs» à Chaumont-sur-Loire et la lampe Flac primée lors d’un concours Habitat. Depuis 1999 est designer free-lance et également collaborateur du studio De Lucchi à Milan où il participe à de nombreux projets de design produit, mobilier, luminaires, architecture intérieure, événementiel, scénographie, pour les sociétés Olivetti, Poltrona Frau, Artemide, Alias, Caimi, Interni, Feg, Listone Giordano… Parallèlement développe des projets pour Nube Italia, Felicerossi, NavaDesign.

Philippe Nigro Designer Interview

Ligne Roset

«Penser le quotidien à travers des objets surprenants mais sensés.» Philippe Nigro

Comment nait l’idée d’une création ? Observation de notre quotidien, de notre contemporanéité, de ce qui fait la culture passée et présente, pour envisager celle future. Elle peut naitre de la réponse à un problème précis ou bien d’une proposition spontanée, d’une alternative sensée à ce qui existe déjà. Comme tout artiste, que cherchez-vous à assouvir au travers de vos créations ? Lorsque l’on est passionné par quelque chose on essaye d’assouvir les désirs provoqués par cette passion. Etre qualifié d’artiste lorsqu’on est designer est un compliment pour le designer peut être moins pour l’artiste. Je sais qu’il existe cette frontière entre ces deux disciplines, qui se réduit parfois. L’un nourrit l’autre et vice-versa mais le travail du designer à a voir avec l’industrie et la grande série ce que l’art n’a pas et ce qui en fait une discipline totalement libre de contrainte. Ce n’est pas le cas du design mais le design est une discipline ou l’art est bien souvent une source d’inspiration. Nager à contre courant de l’esthétisme du design actuel : Il faut tenter de comprendre le courant pour mieux naviguer. Une volonté farouche de se démarquer ? On ne fait pas ce métier dans le but de se démarquer mais plutôt dans le but d’apporter quelque chose d’utile et de comprendre le monde, déjà bien saturé, pour mieux en faire partie. Un style bien ancré, un dépassement de soi ? Le but à atteindre va au-delà de la recherche de style, en général mon répertoire de forme est plutôt simple est le stylisme n’est pas vraiment

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ce qui me caractérise.Je suis plutôt passionné par les aditions, multiplications, soustractions et divisions de formes simples, qui donnent naissances à d’autres compositions, à de nouveaux ensembles. Un moyen de rompre avec la morosité ? Une façon de concrétiser ses pensées les plus audacieuses ? C’est plutôt tenter d’aller jusqu’au bout d’une idée repoussant parfois quelques limites pour aller plus loin dans l’expérimentation et s’il y a audace elle va dans le sens du projet et de l’industriel qui croit en son savoir-faire et dans le projet dans le but d’apporter une innovation. Cette ambivalence entre le stable et l’instable, pourquoi ? Plus que l’instabilité il s’agit d’une asymétrie. Les objets dessinés jusqu’à aujourd’hui sont tous très stables. C’est l’intégration de l’asymétrie dans la production industrielle qui est fascinante, l’idée de pouvoir insérer dans l’objet de grande série l’irrégularité un peu comme celle que l’on obtient après le long travail du temps ou comme celle que la nature sait si bien faire. Surprendre pourquoi, pour qui ? Surprendre n’est pas un but, ni une priorité ou si elle l’est, elle doit être subtile. La surprise doit résider dans l’usage, faire prendre conscience au futur utilisateur d’une alternative possible dans la façon d’utiliser l’objet ou en tous cas communiquer l’idée que l’alternative est possible, ne serais-ce que par la possibilité d’intervenir sur la couleur ou sur la composition d’une étagère, par exemple qui puisse évoluer dans le temps en fonction du nombre de livres qui augmente au fil du temps. Quelle place accordez-vous au rêve ? Le rêve alimente le concret.

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www.ligneroset.fr www.ligneroset.com

la passion du design Enfant vous sentiez-vous déjà voué à ce talent ? Oui plutôt attiré par les jeux de construction et très tôt fit le choix d’une orientation vers les arts appliqués et le design. Pensez vous que le talent soit un don inné ? Le talent est un jugement externe très subjectif. On peut parler de réussite de certains projets et de constance dans le temps concernant la qualité de ceux-ci. C’est le moyen le plus concret de mesurer le talent au-delà bien sur de la pertinence du projet et du message qu’ils communiquent. Plus que de don je parlerais de travail, de recherche, de réflexion, de persévérance et d’observation. L’œuvre dont vous êtes le plus fier ? Intersections / Confluences Votre collaboration avec Ligne Roset, la vie en rose ? Travailler pour Roset équivaut à travailler avec la principale entreprise Française de mobilier contemporain et cela pourrait suffire à encourager un designer. Mais travailler pour LR est également faire honneur à une grande liberté et ouverture d’esprit que l’entreprise accorde aux designers avec lesquels elle décide de collaborer et qui contribue en général à un rapport à long terme d’expérience, d’expérimentation, d’enrichissement réciproque et de dialogue. J’ai eu la grande opportunité de réaliser grâce au VIA et à ses aides à projets, le prototype du canapé «Intersections» qui fut présenté au salon du meuble de Paris en 2008. L’avantage d’avoir un prototype à essayer, à examiner, fut un appui important pour approcher les frères Roset et espérer les convaincre de tenter l’aventure de la production en série du modèle qui n’était pas si évident à produire mais qui avait l’avantage de proposer quelque chose d’un peu différent dans ce domaine, qui est le leur. Après quelques modifications dépendantes des contraintes de productions liées à la grande série, le projet, qui tel quel, s’apparentait plus à une pièce de galerie, devint le système de divan Confluences accessible à un public plus large. Roset est un groupe, une très grande entreprise qui à su se construire une forte identité, ainsi qu’une clientèle fidèle et variée. Ligne Roset est l’une des rares entreprises à être capable de faire cohabiter dans une même collection des pièces classiques avec d’autres pièces révélant un certain courage, réellement innovantes, parfois radicales, de vrais défis culturels et commerciaux. Ce sont des pièces qui confirment cette passion pour l’expérimentation et la recherche de qualité formelle et intellectuelle, également en matière de fonctionnalité, de confort, de matériaux... et qui représentent humblement une façon de ne pas se prendre trop au sérieux, en gardant une attention particulière à ne pas créer des produits seulement destinés à une élite.

Karen Passemard n

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Si vous n’étiez pas designer vous seriez... Antiquaire ou plutôt brocanteur…

Etre designer en 2011 c’est… Avoir de la chance. Etre designer en 2011 c’est être témoin actif de l’époque.

La matière qui vous émeut le plus ? Chaque matière dégage une émotion… suivant ce que l’on en fait.

La matière la plus surprenante à travailler ? La lumière.

Votre code couleur actuel ? Pourquoi ? Des gris colorés, parce que la couleur est un choix très personnel et dans un intérieur elle doit être utilisée avec parcimonie. Il est cependant important d’offrir un choix de couleur à l’utilisateur.

Vos référents en architecture intérieure et extérieure ? Designers : Castiglioni, Sottsass, De Lucchi, Morisson, Eames Architectes : Herzog & De Meuron, Jean Nouvel, Renzo Piano, Sejima, Le Corbusier…

Le canapé de 2050 à quoi ressemblera t-il ? L’idée de s’asseoir et de se reposer est primaire et liée à l’ergonomie a la morphologie donc peut être qu’il n’y aura pas une grande différence avec aujourd’hui si ce n’est sur le matériau : un peu comme si l’on observe 50 ans en arrière avec Eames ou 80 ans avec Breuer et Mies Van Der Rohe.

Une création en cours ? Des objets pour l’extérieur : divans, chaises, une lampe.

Une création que vous rêvez de réaliser : Tout objet dont la forme et la technologie représentent une définition de l’intemporalité.

Vos atouts en 3 mots : Ténacité, pragmatisme, remise en question

Votre dernière œuvre littéraire lue ? Un homme au zoo de David Garnett.

Votre univers musical ? Rock alternatif Américain/Anglais, pop Anglaise, électro Française, classique.

La définition du mot chic : Elégant.

Votre définition de leader chic ? Visionnaire.

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Dépaysement garanti dans l’ancienne cité impériale du Maroc qui possède le plus grand souk de la Méditerranée où se cachent de superbes monuments.

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Secrète Historique

Fascinante

Mer Méditerranée

Rabat Casablanca Océan Atlantique

Essaouira

Marrakech

A ne pas rater : les Borj Nord et Borj Sud,

Envoûtante

Fès

Meknès

MAROC

XVIe siècle qui Moulay Hassan avec

inutile de prendre départ est la porte Accompagnés de Fès où se l’art mérinide, de ocain et de l’étonnant réseau hydraulique traditionnel. ouvragées de zelliges aussi : les Mederhydraulique, -unique par enfin, devant fondateur de Fès. un ensemble un dédale de

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Maser

ÂŠ Maserati direction

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Mille & Une nuits Saveurs

Les cavernes d’Ali Baba Festival

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un lieu trend y, romantique et branchĂŠ :

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chez toi !

En sortant de chez vous, arrêtez-vous

Des cocktails shakés à souhait ! Succulents, délicieux, audacieux, aromatiques et inattendus, venez les savourer…

La touche artistique Nous proposons des vernissages à de jeunes talents, à la fin de l’exposition nous rendons un hommage festif à l’artiste en question.

De grands noms chez Toi L’établissement prend de l’essor et monte d’un cran depuis quelque temps. Même si mon but premier est de conserver et de bichonner mon noyau de clients, nous avons eu le grand honneur de recevoir Chanel, Escada, Dior. Ils sont venus y célébrer leurs derniers parfums. Ronaldinho, l’équipe de France de Hand-ball et d’autres côtoient également mon restaurant.

Et côté gastronomique ? Notre chef propose une cuisine constante, toujours bonne. Une cuisine traditionnelle et savoureuse. Le menu est revisité tous les mois, au rythme des saisons, les produits frais y sont mis à l’honneur. Les plats phare : la fameuse «côte de bœuf» fait un effet bœuf, le «King Crabe Salade» et son cœur de sucrine et la fameuse «rafale d’envies», des minis desserts variés à partager.

Et le brunch ? De 11h à 16h, le dimanche où des tournois de Wi y sont organisés, de quoi faire le bonheur des parents…

Quelle ambiance ? Vous y trouverez une ambiance piano bar du dimanche au mercredi et un DJ du jeudi au samedi. Le vendredi soir, un «apéro-clubing» fait des ravages. L’ambiance est évolutive. Au cours du diner, l’atmosphère se veut lounge puis c’est la fête qui est le mot d’ordre. A l’étage, vous aurez le loisir d’y apprécier une ambiance plutôt tranquille et privatisable à souhait : déjeuners de presse, anniversaires avec un bar privatif qui fait fureur.

Fréderic, parlez-nous de votre établissement Le restaurant Toi nouvelle génération est ouvert depuis 2008, il est axé sur une bonne cuisine résolument traditionnelle et une bonne ambiance. Je cible une clientèle élégante. Le restaurant se décline sur trois étages : le rez de chaussé, le niveau intermédiaire autour du bar et le premier étage avec à chaque étage une ambiance différente.

Le parcours de Fréderic Duçay est de taille : des restaurants de renommée tels le Bristol Luxe, l’Hôtel Costes, L’Etoile Paris, l’Aventure, n’ont plus de secret pour lui. C’est avec humilité que Frédéric nous a reçu au sein de son établissement, un lieu dont il peut être fier.

Rencontre avec Fréderic Duçay, directeur des lieux

toi

Restaurant 27 rue du Colisée 75008 Paris Tél : 01 42 56 56 58 Ticket moyen : de 25 à 60ˆ http://toi-restaurant.com

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I l éta it u n e fo is

Luxury Mag

Soirée de lancement du magazine N°1 le 8 mars 2011 Salon 105, Cantine du Faubourg Paris 8 ème

Cette Leader Chic party fut pour nous l’occasion de vous rencontrer, d’échanger. Emotions et réjouissances furent les mots d’ordre lors de cette soirée. Que les bienfaits de votre soutien demeurent pérènnes !

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Edité par :

SAS AFY - 10 Place de la Joliette Les Docks - Atrium 10.6 BP 13543 13567 Marseille Cedex 02 Tél. +33 4 91 13 46 35 • Fax. +33 4 91 13 45 09 contact@leaderchic-mag.fr www.leaderchic-mag.fr

Président :

Fabrice Abriel

Directrice Générale :

Yasmina Abriel • y.abriel@leaderchic-mag.fr

Directeur de la Publication :

Yann Guérin • y.guerin@leaderchic-mag.fr

Rédacteur en Chef :

Christian Rodat • c.rodat@leaderchic-mag.fr

Conception graphique :

Marie Bounpheng • potiongraphic@gmail.com Karine Thiébault • k.l.t@free.fr

Responsable photo :

Karen Passemard • k.passemard@leaderchic-mag.fr

Ont collaboré à ce numéro : Karine Villalonga • karinevillalonga@yahoo.fr Yannick Parienti • yannick.parienti@cegetel.net Alexandra Le Garrec • alexandraa@wanadoo.fr Hélène Foxonet • HELENE.FOXONET@wanadoo.fr Ella Lambert • Marie-José Fissier • Anissa Makhlouf

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Impression :

Horizon - Parc de la Plaine de Joucques - 13420 Gémenos

Distribution :

Cibléo

Leader Chic Magazine Anthony Liezer • anthonyliezer@hotmail.com +33 6 23 75 20 12

Abonnements :

SAS AFY - 10 Place de la Joliette - Les Docks - Atrium 10.6 BP 13543 - 13567 Marseille Cedex 02 contact@leaderchic-mag.fr

Dépôt Légal :

Mars 2011 - ISSN en cours

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Chics remerciements à chacun d’entre vous !

Notre magazine n° 2 nous a procuré jubilation, régal, excitation et chacune de nos rencontres furent inoubliables. Le n° 3 paraîtra le 15 juil et, patience chers lecteurs. De belles découvertes sont d’ores et déjà en perspective. .

Où trouver Réseau Premium Cibléo (Paris et en Ile de France) : Hôtels : Le Bristol Hôtel de Vendôme Hôtel Crillon HOTEL RAPHAEL Hôtel Cristal Hôtel Costes K Hôtel Chambiges Hôtel Baltimor Hôtel le Burgundy Pershing-Hall Hôtel de la Tremoille Hôtel du château Hôtel François 1er Hôtel Lutétia Restaurants : L’Arc L’Essentiel Garden Café Le Coffee Parisien Chez Thai Café Pistache Café Ruc Joe Allen Le Café des Initiés Le Crapaud Le Fumoir Restaurant Hôtel Costes Le Café Marly Le Musset Bistrot Vivienne Café Moderne Le Murano Le Curieux Spaghetti Bar Le Café des Beaux Arts Le Coffee Parisien Les Ombres Le Bound Buddah Bar L’Angle Le Chiberta La Durée Champs Elysées Da Mimmo Café Divan Le Favela Chic Le Pause Café Bastille Les Cailloux Le Roland Garros Marius Le 182 RD Le Murat Le Guersant Le Carré Harold Dessirier Just Be Café Noir La Verrière L’Aromatik Les pieds dans l’eau Louis 25 Le petit Poucet Le Mini Palais O Restaurant Le Coup d’Etat L’Apparemment Café Chez Françoise George V

Café de la Musique Vercanaille Quai Ouest Du Côté Cour Café Chérie Bar des Théâtres Le Gramont Le Mood PB2 Blanc Griotte Aux Saveurs du Marché Le Cardinal Côté Rive Chalet des îles Café Peonia Findi Bistrot 31 La Guinguette de Neuilly Le Sept Chez Livio Cap Seguin Esens’all Bread & Roses Les Princes La Table des Oliviers Renoma Café La Truffe Noire Clubs de sport L’Usine 2e L’Usine 4e Espace Pilates Espace St Louis Espace St Paul Elite Fitness Paris Vithalles Elite Fitness Neuilly Vithalles SPA Vithalles Raspail Club de Sport Klay Sport Prestige Elite Fitness Paris Ken Club Instituts / Spas : Lucie St Clair Lucie St Clair Courcelles Lucie St Clair Passy Lucie St Clair St Germain Lucie St Clair Montparnasse Lucie St Clair Longchamps Lucie St Clair Madeleine Lucie St Clair Victor Hugo Lucie St Clair Etoile Lucie St Clair Boulogne Lucie St Clair St Philippe Lucie St Clair Champs de Mars Michel Brosseau Terre d’Iris Private Spa Villa Thalgo Mode : Le 66 Réseau Media Golf : Golf du Bois de Boulogne Cercle Républicain France-Amériques Cercle des Nations Américaines Cercle National des Armées Le Cercle du Bois de Boulogne Le Tir au Pigeon

Le Tennis Club de Paris Cercle Foch Golf UCPA Bois le Roi Golf de Meaux – Boutigny Golf de Bussy-Guermantes Cely Golf & Club Crecy Golf Club Golf du Lesigny-Reveillon Golf d’Ozoir la Ferriere Golf de la Forteresse Golf de Torcy Golf de Disneyland Paris Golf de Beynes Golf de Feucherolles Golf de l’ile fleurie Golf de la Vaucouleurs Golf de Fourqueux Golf Chateau de la Chouette Golf de Guerville Golf National Golf de Buc Golf de Noisy le Roi Bethemont Golf & Country Club Rochefort Golf & Country Club Golf du Prieure Golf Regional de St Quentin en Yvelines Golf de Villacoublay Club des Pyramides Golf de Villennes/seine Golf des Loges Golf de St-Nom-la-Bretèche Racing Club de France Golf de Chevannes-Mennecy Golf du Stade Français Courson Golf de Forges les Bains Golf de Gif-Chevry Golf du Coudray Golf de Morangis la Galande Golf de St Aubin Golf de St Germain les Corbeil Golf de Greenparc Blue Green Golf de Villeray Golf de Verrieres le Buisson Golf de Bondoufle Golf du Haras de Jardy Golf de Rueil-Malmaison Golf de Paris Country Club (2 kiosques) Golf du Stade Francais de Vaucresson Golf du Jardin Golf de la Poudrerie Golf du Parc du Tremblay Golf de Marolles en Brie Paris International Golf Club Golf de Plessis Bellefontaine Golf de Domont Montmorency Ermont Golf Association Golf Club de Gadancourt Golf de Gonesse Golf de l’Isle Adam Golf-Hotel de Mont Griffon (2 kiosques) Golf Compact Urbain de St Ouen Golf d’Apremont Club du Lys Golf de Compiegne Golf du Chateau d’Humieres Golf-Hotel Dolce Chantilly Golf et Château de Raray

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