DOSSIER pÉDAGOGIQUE
JANVIER-JUILLET 2016
spectacles, rencontres, ateliers, découvertes & surprises
> À PARTIR DE 14 ANS > Anticipation politique pour la rue pour 8 acteurscircassiens > Thèmes abordés : Le totalitarisme, la révolte, la mobilisation citoyenne
jeudi 7 janvier, 18h30 Sortie de fabrique*
LEURRE H
Cie Escale - en résidence du 4 au 22 janvier Après vous avoir partagé Est ou Ouest - procès d’intention et soutenu D’un souffle tu chavires, le Boulon accompagnera la nouvelle création de la Cie Escale. Leurre H conte en 2017 l’arrivée au pouvoir dans un pays qui pourrait être le nôtre, d’un parti d’extrême droite. Un groupe d’amis décide alors de se préparer à entrer en résistance en camouflant ses projets au sein d’une troupe de cirque itinérante. Trois ans plus tard, l’heure H arrive enfin. Mais au moment d’agir, le groupe est divisé : pour transformer la société, l’art ne pourrait-il pas suffire, ou faut-il vraiment s’engager dans l’action ? Leurre H revêtira la forme d’un spectacle de cirque et fera le parallèle entre la figure de l’artiste et du résistant, réunis autour du même leitmotiv : la prise de risques pour donner corps à ses convictions.
* Une sortie de fabrique est la présentation d’un travail en cours. Il ne s’agit pas d’une oeuvre aboutie.
> Durée : 1h > A partir de 14 ans > Gratuit Sur réservation, au 03 27 20 35 40 emeline.jersol@leboulon.fr
www.escaletheatregestuel.net
> A partir de 16 ans > théâtre coup de poing théâtre politique > Thèmes abordés L’EXTREMISME LE NEONAZISME
Vendredi 15 janvier - 14h30 - Séance scolairE Vendredi 15 janvier - 20h30 - Séance tout public
NAZ
Cie Sens Ascensionnels Mineurs ou jeunes adultes, ils tiennent les murs de nos villages miniers. Ils sont parfois bons élèves, bon potes, sportifs, sympas même, mais ils se rasent le crâne - ou pas - et dégueulent des slogans haineux sur des musiques lourdes, dans leurs lieux de rendez-vous… Ils ont peur de l’avenir, n’ont pas de présent et rêvassent à un passé qu’ils idéalisent. « No future » d’une jeunesse désoeuvrée dans un pays qui n’a pas tenu ses promesses ? Peut-être… Pas sûr. Naz nous plonge dans l’intimité d’un jeune pour qui l’Histoire commence par la lettre H, celle d’Hitler… Nous invitant ainsi à nous questionner sur toutes les dérives extrémistes. La représentation sera suivie d’un débat animé par l’équipe artistique.
> Durée : 55min +40 min de débat > A partir de 16 ans > 9/6€ > 5 € en séance scolaire Sur réservation, au 03 27 20 35 40 emeline.jersol@leboulon.fr
www.sens-ascensionnels.com
Les pistes pédagogiques et quelques informations L’auteur, Ricardo Montserrat Né en 1954 de l’exil en Bretagne d’antifascistes catalans, Ricardo Montserrat trouve très tôt dans le théâtre un espace où concilier engagement et liberté. Au Chili, sous les années Pinochet, il s’engage contre la « cultura de la muerte », crée, met en scène, écrit, édite ou produit une quarantaine d’œuvres qui sont autant de croche-pieds à la dictature. De retour en France, en 1992, il se met au service des exclus de la dictature économique et poursuit l’écriture de son œuvre personnelle – romans, théâtre, cinéma. Il met en chantier des ateliers de création littéraire et dramatique. Entre autres : avec des chômeurs de Lorient, la série noire Zone mortuaire, avec des rmistes en milieu rural à Châteauneuf-du-Faou, Pomme d’Amour, feuilleton Ouest-France, avec des salariés privés d’emploi de Roubaix, etc etc. Depuis 2006, il travaille sur la mémoire vivante : le Front populaire (36, pas mort !), l’Espagne (Ahora y siempre, Porque te vas, Une guerre sans fin, Mon Père, ma guerre ), l’engagement (Où sont les hommes ?) ; l’extrême-violence Naz, Plus belle la mort ; la petite histoire dans l’Histoire : Café de la Paix; l’utopie du bonheur : L’Amour fou, Entre la mort. En 2010, il lance avec Colères du Présent une collection de romans populaires racontant l’histoire noire du Nord et du Pas-de-Calais, telle que l’ont vécue les gens : mineurs marocains (Mauvaise Mine), SDF, (Les Mains d’or, Serial Mineur), les éducateurs (Violences sur mineur), les cégétistes de Béthune (Cha sin l’gaz)... Tous sont publiés en feuilleton par la presse régionale La Voix du Nord, l’Avenir de l’Artois, Nord-Eclair... avant d’être édités chez Baleine et scénarisés pour France Télévision.
Le METTEUR EN SCENE, Christophe Moyer « A mon sens la femme ou l’homme de théâtre sont des passeurs. Ils portent un regard sur une œuvre, un texte, des idées, un monde dans lequel ils évoluent et parce qu’ils portent un regard dessus ils les transforment et les transmettent. Prendre un texte et son contexte et “ le faire passer dans un état nouveau ”, le mettre en scène comme on “ met ” un champ en jachère, des points sur les “ i ”, le texte en valeur… voilà ce que j’essaie de faire. (...) Je ne sais pas si le théâtre doit être “ populaire ”, “ élitiste pour tous ” ou comme Jean-Pierre Vincent le définit aujourd’hui par provocation : “ populaire pour peu ” ; mais il me semble que l’existence d’une culture humaniste et politisante, dans ce sens où elle permet la réflexion sans jugement moral, l’arrachement et le déracinement aux idées reçues et la possibilité de transformation de soi, est vitale. Elle est vitale pour s’opposer certaines dérives dites “ culturelles ” qui, à l’inverse, entretiennent l’enracinement, la nostalgie, le communautarisme et la satisfaction de son identité ou font la promotion d’une identité marchande et factice. Le théâtre aujourd’hui à mon sens cherche sa place dans ce combat, je la cherche avec lui. Je considère le théâtre comme une convention avec le public, qui joue sur sa conscience de ce moment partagé et de son enthousiasme à le faire. A partir de là, je dois faire le choix des codes, des styles de jeu, des références et lui donner la possibilité de les accepter ou pas. Pour ma part, aujourd’hui je cherche et je navigue autour de différents codes, de différents styles où le jeu (du langage, des idées, de la pensée… et bien sûr celui des comédiens) me semble être la pierre de base. J’aimerais que “ mon théâtre ” soit, par le plaisir du jeu, une incitation à se poser des questions sur nous, notre rapport aux autres, à notre planète, à notre avenir et celui des générations futures… »
LE TEXTE, UNE COMMANDE D’ECRITURE - ou l’envers du décor Ce projet est né de la volonté de Chantal Lamarre, directrice artistique de la scène nationale Culture Commune. Implantée au cœur du bassin minier sur un ancien puits de mine, à Loos-en-Gohelle. En partenariat avec Colères du Présent, Chantal Lamarre reçoit Riccardo Montserrat et lui passe une commande singulière, délicate : écrire sur la montée de l’extrémisme chez les jeunes du bassin minier, phénomène inquiétant et invisible mais bien présent, qui se manifeste régulièrement par ses heurts violents, des bagarres… Au fil de ses rencontres, des jeunes dans les associations, des lycéens confrontés à ce racisme au quotidien, des jeunes adhérents, Ricardo compulse des paroles, des propos, des faits et se lance dans l’écriture de ce texte détonnant, décapant et déroutant que Christophe Moyer adapte à la scène avec l’accord de l’auteur. Pour ce faire, il travaille seul sur le texte pendant deux semaines, puis quatre semaines espacées dans le temps avec le comédien Henri Botte. Chaque fin de semaine, ils convient du public à assister au travail en cours, ils écoutent leurs retours et reprennent le travail...
AVANT LE SPECTACLE Proposez aux élèves quelques activités pour établir leurs représentations et développer une approche sensible de ce texte et du spectacle. 1/ A partir du titre du spectacle et du texte : Donnez le titre du spectacle : établir la dénotation de ce terme et proposer les connotations. Quand dit-on de quelqu’un ou de quelque chose qu’il est « naze » ? Quel niveau de langue est utilisé ? A quel registre fait-il appel ? Quand utilisez-vous ce terme ? Contexte ? A quel genre d’histoire et de spectacle peut-on s’attendre ? Donnez le titre du texte « white power » : établir la dénotation de ce terme et proposer les conno tations. Quels liens/rapports peuvent être tissés entre ces deux titres ? Elaboration de premières hypothèses quant au contenu de la pièce. 2/ A partir de l’affiche : Pour compléter cette première approche, projetez l’affiche du spectacle. Après avoir effectué un relevé et une étude des informations contenues sur ce document, complétez les hypothèses élaborées précédemment. Décrire l’affiche en insistant sur le personnage, sa tenue vestimentaire, les couleurs et les symboles utilisés. 3/ Travail sur la publicité du monde. Lecture d’image : dénotation et connotations. Travail autour des représentations des élèves sur la violence, les skins, le racisme, les préjugés.
Pour aborder les thématiques et le sens de la pièce Ce spectacle peut être étudié en lien avec l’objet d‘étude de l’argumentation ; en classe de seconde, les genres et formes de l’argumentation aux XVIIème et XVIIIème siècles. En classe de première : la question de l’homme dans les genres de l’argumentation du XVIème siècle à nos jours. Objectif : Amener les élèves à réfléchir et à comprendre ce que signifie penser l’autre, parler de l’autre, débattre sur l’autre. Activité 1 : établir une définition commune et faire émerger les représentations des élèves. Brainstorming sur le mot violence : chacun vient inscrire un mot qui lui semble correspondre le mieux à la définition du terme ; puis le mot d’une autre couleur, qui lui semble le plus éloigné de sa définition. Puis élaborer ensemble, à la suite de ce travail, une définition commune sur ce qu’est la violence. Même travail à proposer sur le mot racisme. Même travail sur l’autre : Qu’est-ce que l’autre ? L’autre, celui qui est différent, celui qui a une autre culture, qui appartient à une autre culture, une culture différente Celui qui ne parle pas ma langue, Celui qui a une autre couleur de peau, Celui qui n’appartient pas au même groupe que le mien… poursuivre la liste des différences constatées par les élèves. Activité 2 : à partir de l’observation de ce tableau de Mayo, « Lundi et mardi », ou des photographies, faire émerger toutes les représentations des élèves sur l’autre, soi et les différences. Etablir plusieurs problématiques sur l’autre, un sujet en questions. Puis constituer un corpus de textes sur lequel faire réfléchir les élèves de manière à ce qu’ils acquièrent suffisamment de culture, d’arguments pour développer ensuite un argumentaire solide lors du débat.
Mayo «Lundi et mardi»
Activité 3 : à partir de la lecture des définitions suivantes, repérez les informations objectives de celles qui orientent le point de vue des lecteurs. Puis établissez la définition de l’homme, de l’autre et du barbare.
QUELQUES PROPOSITIONS DE SEQUENCES Constituer un corpus de textes puisés dans la liste qui suit afin de mener une réflexion sur les moyens littéraires dont disposent tous ces auteurs pour condamner dans une société donnée, le rejet ou l’oppression de l’autre. S’interroger sur le regard que l’on porte sur l’autre (perception et désignation de l’autre) ; comment révèle-t-il les mœurs et les défauts de la société ? Comment la vision de l’homme propre à une société se reflète-t-elle dans le regard qu’elle porte sur l’autre ? L’autre, mon semblable, un être différent ? L’autre est-il semblable ou différent ? L’objectif serait de mener avec les élèves une réflexion que le thème de l’identité et de la différence et de comprendre d’où viennent les théories racistes. Partir de la réflexion sur le mot « sauvage » : Recherche sur l’étymologie et la signification du mot « sauvage ». La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, 1789. Essais, 1, XXXI, « Des Cannibales », (1588-1592), Montaigne, réflexion sur le « sauvage ». > Pourquoi Montaigne considère-t-il que les peuples récemment découverts ne sont pas réellement sauvages ? Mémoire sur les premiers développements de Victor de l’Aveyron, (1801), Jean Itard. Il aborde l’identité des hommes par –delà les différences aperçues mais jugées superficielles. > Après avoir établi la thèse défendue par Jean Itard concernant l’homme sauvage, vous relèverez les arguments avancés par l’auteur. Comment se caractérise la condition de l’homme sauvage ? Comment peut-il sortir de cette condition ? En quoi consiste la supériorité de l’homme social selon Jean Itard ? Essai sur l’inégalité des races humaines, 1ere partie, chapitre XVI, (1853-1855), Arthur de Gobineau. Théorie raciste qui met l’accent sur les caractéristiques biologiques, en différenciant les hommes par leur race, et en associant l’idée d’inégalité à celle de la différence. > Relevez les caractéristiques physiques que Gobineau reconnaît à l’infériorité supposée de la race noire ? Relevez tous les termes péjoratifs, dépréciatifs qui traduisent cette prétendue infériorité. Après avoir établi la thèse de l’auteur, vous relèverez tous les termes et expressions qui manifestent clairement son absence d’objectivité. Cinq essais d’ethnologie, « Race et Civilisation », (1951), Michel Leiris. Réfutation des théories racistes. Il évoque les différences culturelles qui résultent des développements distincts des sociétés humaines. Etablissez la thèse que réfute l’auteur en expliquant la distinction qu’il opère. Relevez et classez tous ses arguments. Repérez ensuite les causes qu’il attribue aux comportements de rejet de l’autre. Quel est, selon Michel Leiris, l’origine du préjugé racial ? Quelle serait la solution qui permettrait de le faire disparaître ? Anthropologie structurale II, « Race et Histoire », (1952), Claude Lévi-Strauss. Etude du passage dans lequel l’auteur explicite le sens que revêt la diversité culturelle. Après avoir relevé le champ lexical du rejet ainsi que les modalisateurs, vous établirez la relation de l’auteur à son énoncé. Vous établirez l’attitude de penser que l’auteur analyse. Le Racisme, (1997), Pierre –André Taguieff. Pourquoi être antiraciste ? Vous expliquerez le risque qu’il y a, selon l’auteur, à s’appuyer exclusivement sur les théories scientifiques pour réfuter le racisme. Quelle autorité l’auteur oppose-t-il à la science ? Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays natal (1939) ceux qui n’ont inventé ni la poudre ni la boussole ceux qui n’ont jamais su dompter la vapeur ni l’électricité ceux qui n’ont exploré ni les mers ni le ciel mais ceux sans qui la terre ne serait pas la terre gibbosité d’autant plus bienfaisante que la terre déserte davantage la terre silo où se préserve et mûrit ce que la terre a de plus terre…
Le regard sur l’autre, le regard sur soi L’objectif serait de réfléchir sur la thématique du regard que l’on porte sur l’autre et de l’image de soi que ce regard nous renvoie. A partir des récits de ces Européens voyageurs qui achèvent la découverte du monde habité, faire lire des fragments des ouvrages de ces philosophes et écrivains qui s’intéressent à cette littérature qui donne une vision nouvelle de l’être humain. Ils démontrent que la civilisation européenne ne constitue pas le seul modèle possible de développement ; ils critiquent alors les mœurs contemporaines et tentent de combattre des préjugés. (Mythe du « bon sauvage », exploitation coloniale des populations et de leurs ressources, traite des esclaves). Supplément au Voyage de Bougainville, (1773), Diderot. Etude du fragment dans lequel le chef fait le procès de l’Européen. Repérez les deux thèses défendues par le chef tahitien ; à quoi les oppose –t-il ? Quelle image de l’Européen semble se faire ce chef ? Tristes Tropiques, (1955), Claude Lévi-Strauss. Le regard de deux voyageurs sur un même groupe humain. Etablissez les comportements et les habitudes de vie des indiens de cette tribu. Analysez ensuite la différence de comportement entre les deux observateurs étrangers au contact de cette tribu.
BIBLIOGRAPHIE Voici une sélection d’ouvrages abordant la thématique de la violence, du racisme, de l’intolérance ; cette liste vous permettra de mettre en place un réseau lecture : De la grossièreté, à l’insulte à l’incivilité en passant par l’agression physique, la violence présente effectivement de nombreux visages dont la littérature se fait l’écho. Vos élèves pourront lire plusieurs de ces ouvrages en lecture cursive ; pour rendre compte de leurs lectures, les élèves pourront créer un abécédaire sur la violence. La liste alphabétique des mots déclinant la violence, la lutte contre la violence pourra être établie en cours à partir d’un échange autour de ces lectures, à partir des réactions et interprétations des élèves.
Ouvrages La non-violence expliquée à mes filles de Jacques Sémelin, éditions du Seuil. Le racisme expliqué à ma fille de Tahar Ben Jelloun, éditions du Seuil. Sans raison particulière de Yaël Hassan, éditions Syros. Mon papa a peur des étrangers de Rafik Schami et Ole Könnecke, éditions la joie de lire. Le silence et la haine : racisme, de l’injure au meurtre. Combesque Marie-Agnès, éditions Syros. Le racisme de Jacques Tarnero aux éditions Milan, 1996. Paroles de non-violence, recueillies par Jean-Marie Muller, éditions Albin Michel. La fabrique de violence de Jan Guillou. La Ferme des animaux, de G. Orwell. Je ne mourrai pas gibier de Guillaume Guéraud, éditions Delcourt.
Films An history of violence de D. Cronenberg / Orange mécanique de S. Kubrick / La vague de D. Ganzel (film) / Fascination de la violence de D. Cronenberg / La nuit du chasseur de Charles Laughton / A la place du cœur de Robert Guédiguian. / Le droit de tuer de Joël Schumacher / L’Enfant sauvage de François Truffaut / Welcome de Philippe Lioret.
Théâtre L’Histoire de l’oie de Marc-Michel Bouchard. Le Crocodile de Paris de Nathalie Papin. Contagieux de Börge Lindström. Tohu-Bohu de Manuela Morgaine. Debout de Nathalie Papin. Sous le pont de Pope Lick de Naomi Wallace. Mersa Alam d’Henri Bornstein. Bintou de Koffi Kwahulé. Marie des grenouilles de Jean-Claude Grumberg. Pinok et Barbie de Jean-Claude Grumberg. Les Souliers rouges de Tiziana Lucattini. Il faut tuer Sammy d’Ahmed Madani.
Ressources MRAP, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples > www.mrap.fr DILCRA, Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme et l’Antisémitisme > www.gouvernement.fr/dilcra
> A partir de 8 ans
VEN 29 JANVIER - 20h30 - Séance tout public
> cirque acrobatique contemporain
SIMON CARROT / TOURNOYANTE PRODUCTION
> Thèmes abordés Le risque, La chute, L’ascensioN
NO/MORE
Quatre acrobates et un objet usuel porteur de sens : l’échelle. Echelle sociale, échelle hiérarchique, échelle des salaires, échelle de Richter… Ces échelles et la manière de les manipuler sur le plateau, vont révéler la personnalité de chaque individu. Lequel d’entre-eux voudra grimper plus haut que les autres ? Lequel parviendra à rester en haut de l’échelle ? Et que deviendra celui tombé tout en bas ? NO / MORE est la métaphore d’une micro-société qui en veut « toujours plus ». Jeu de construction architecturale, envolées acrobatiques et manipulation d’objet composent ce spectacle de cirque contemporain, de haut niveau !
> Durée : 1h10 > A partir de 8 ans > 9/6€ Sur réservation, au 03 27 20 35 40 emeline.jersol@leboulon.fr
www.simoncarrot.com
> À PARTIR DE 12 ANS > Genre : magie contemporaine, Mentalisme > Thèmes abordés : La perception, Les évidences, La chance, Le hasard.
MERCREDI 24 février, 18h30 Sortie de fabrique*
Evidences inconnues
Cie Rode Boom - en résidence du 21 a 26 février 2016
Poète-illusionniste, Kurt Demey fascine autant qu’il effraie quand il perce nos vérités. Après L’Homme cornu et La ville qui respire Kurt Demey s’attèle à la réalisation d’un nouvel opus mêlant théâtre et mentalisme sur fond de musique post-rock, avec la complicité du contrebassiste Joris Vanvinckenroye et de Frederika del Nero. Dans Evidences Inconnues, ils explorent la façon dont nous faisons des choix et dont nous pouvons faire entrer la chance et le hasard dans nos vies. Un moment poétiquement spectaculaire à découvrir lors d’une sortie de fabrique le 24 février.
* Une sortie de fabrique est la présentation d’un travail en cours. Il ne s’agit pas d’une oeuvre aboutie.
> Durée : 1h > à partir de 12 ans > entrée libre Sur réservation, au 03 27 20 35 40 emeline.jersol@leboulon.fr
http://www.rodeboom.be/Site/Francais.html
> À PARTIR DE 11 ANS > Théâtre de marionnettes > Thèmes abordés La tragédie, La rumeur, la couture.
MARDI 1ER MARS - 14h30 - Séance scolairE MERCREDI 2 MARS - 18h30 - Séance tout public
LE COEUR COUSU Théâtre de la Licorne
Le cœur cousu est le premier roman de Carole Martinez. L’histoire de Frasquita, une femme d’un village isolé d’Andalousie, jouée puis perdue par son mari lors d’un combat de coqs, dotée d’un incroyable don pour la couture, capable de sublimer le moindre bout de chiffon et de recoudre les êtres et les animaux… Le cœur cousu, c’est aussi l’adaptation théâtrale et marionnettique par Claire Dancoisne de ce best-seller aux multiples récompenses. Un spectacle baroque et coloré, magiquement envoûtant, porté par quatorze comédiens-musiciens et marionnettes de taille humaine. Une épopée poétique, fantasque et étincelante tricotée avec brio… à découvrir expressément ! D’après Le coeur cousu de Carole Martinez© Éditions Gallimard www.theatre-lalicorne.fr
> Durée : 1h20 > A partir de 11 ans > 9/6€ > 5 € en séance scolaire Sur réservation, au 03 27 20 35 40 emeline.jersol@leboulon.fr
Les pistes pédagogiques Le roman de Carole Martinez
Un ouvrage primé à plusieurs reprises : L’ouvrage a été récompensé par de nombreux prix : • Prix Renaudot des lycéens 2007 • Prix Ulysse 2007 • Prix Emmanuel-Roblès 2007 • Prix Ouest-France / Étonnants Voyageurs 2007 • Bourse de la Découverte - Prix Découverte Prince Pierre de Monaco 2007 Parcourir le début du roman : http://www.babelio.com/livres/Martinez-Le-coeur-cousu/32825/extraits
Le résumé
« Ecoutez, mes sœurs ! Ecoutez cette rumeur qui emplit la nuit! Ecoutez... le bruit des mères! Des choses sacrées se murmurent dans l’ombre des cuisines. Au fond des vieilles casseroles, dans des odeurs d’épices, magie et recettes se côtoient. Les douleurs muettes de nos mères leur ont bâillonné le cœur. Leurs plaintes sont passées dans les soupes : larmes de lait, de sang, larmes épicées, saveurs salées, sucrées. Onctueuses larmes au palais des hommes! » Frasquita Carasco a dans son village du sud de l’Espagne une réputation de magicienne, ou de sorcière. Ses dons se transmettent aux vêtements qu’elle coud, aux objets qu’elle brode : les fleurs de tissu créées pour une robe de mariée sont tellement vivantes qu’elles faneront sous le regard jaloux des villageoises; un éventail reproduit avec une telle perfection les ailes d’un papillon qu’il s’envolera par la fenêtre: le cœur de soie qu’elle cache sous le vêtement de la Madone menée en procession semble palpiter miraculeusement... Frasquita a été jouée et perdue par son mari lors d’un combat de coqs. Réprouvée par le village pour cet adultère, la voilà condamnée à l’errance à travers l’Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang, suivie de ses marmots eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels... Le roman fait alterner les passages lyriques et les anecdotes cocasses on cruelles. Le merveilleux ici n’est jamais forcé : il s’inscrit naturellement dans le cycle tragique de la vie. Un conseil : Imprégnez-vous bien de l’histoire avant de voir le spectacle qui comporte peu de paroles.
activités sur le roman : - Avant le spectacle, à partir du résumé de l’histoire, proposez des images fixes (sorte de roman-photos) présentant les grandes étapes du roman. - Faites une recherche sur la manière dont la presse a accueilli le roman. - Après le spectacle, sur un plateau, créez des images pour évoquer les grands moments de cette histoire.
La préparation du spectacle Les partis pris du spectacle, par la metteuse en scène « La création d’un monde fait de « puppets » et de comédiens masqués. Qui est vrai ? Qui est faux ? Entre les marionnettes de taille humaine et mécanisées et les comédiens « construits » de la même matière, il y aura là un grand jeu de tromperies théâtrales entre l’animé et l’inanimé.
Le textile sera très envahissant, inquiétant parfois. Allant même jusqu’à englober les spectateurs dans une architecture d’étoffes, de ficelles, de filets ou de cordelettes de soie. Evidemment, le fil à coudre sera très présent dans la scénographie. Un amarrage fragile et très féminin au centre d’un dispositif où la machinerie théâtrale retrouvera toute sa magie. Entre les manipulations d’objets/marionnettes et l’interprétation de personnages essentiels, 7 comédiens au plateau seront indispensables, tour à tour manipulateurs ou interprètes de plusieurs rôles. Les personnages seront masqués et une quarantaine de masques nécessaires. À travers les combats de coqs, les processions religieuses, la vie autour du lavoir du village, la forge, le poulailler, la guerre, les scènes de torture, la mer… c’est tout un monde baroque et coloré qui sera mis en place. Les éléments scéniques donneront plus à imaginer qu’à coller à un réalisme qui n’existe de toute façon pas dans le roman. Malgré les changements de lieux, il n’y aura pas de décors mais des accessoires articulés, manipulés, tombés des cintres ou sortis du sol, qui donneront à voir le pittoresque et la magie du texte. Vrai et faux dans un jeu d’acteurs survoltés. Une machinerie artisanale surprenante sera capable de faire apparaître un village composé de volets mécanisés qui claquent, s’ouvrent, se ferment et, l’instant d’après, des kilomètres de cailloux et de ronces et, plus tard encore, la flambée d’un monde en colère. Le lieu même de la représentation théâtrale peut être mis à mal. » Claire Dancoisne Pour suivre la création du spectacle, la compagnie a proposé un roman-photos. En voici un extrait :
D’après cette planche : - quelles sont les étapes de la création ? - que devinons-nous de l’esthétique de ce spectacle ?
Le théâtre d’Objets
D. Plassard, Article « Le Théâtre d’objets » in Dictionnaire encyclopédique du théâtre à travers le monde, sous la direction de Michel Corvin, Bordas, 2008.
Après voir vu le spectacle, en quoi le théâtre de Claire Dancoisne appartient-il au théâtre d’objets ?
> À PARTIR DE 11 ANS
MERCREDI 16 MARS - 20h30 - Séance tout public
> Performance narrative, rock’n’roll et jubilatoire
Chunky Charcoal
> Thèmes abordés Promenade dans la vie, Récit initiatique, poème moderne
Sébastien Barrier, Benoît Bonnemaison-Fitte, Nicolas Lafourest
Devant une page blanche de neuf mètres par trois, la parole de Sébastien Barrier convie, rassure, accueille. C’est un peu comme le début d’un récit, d’une fable, comme une sorte de messe païenne. C’est en outre l’occasion de dresser la liste de ce que nous perdrons, peut-être ou sûrement, un jour. Benoît Bonnemaison-Fitte, affairé sur la page, inscrit, relève, classe, dessine en mots, noircit, garde des traces et rend visible ce qui est dit. Il offre un nouveau texte, augmenté, tronqué, où les mots entrent en voisinage, s’assemblent et se répondent, multipliant à l’infini les lectures possibles. Dans les méandres de cette parole qui prend forme, la musique du guitariste Nicolas Lafourest imprime son propre itinéraire, exacerbant la sensibilité des mots. Elle en fait la matière d’un prêche, le synopsis d’un film, la structure d’une ode, un poème.
http://www.cppc.fr/wp/spectacle/chunky-charcoal/
Découvrez du 12 au 20 mars à Péruwelz « Ville des Mots » Durant 7 jours, des spectacles, des animations, des événements et des installations inédites investiront la ville.
> Durée : 1h15 > A partir de 11 ans > 9/6€ Sur réservation, au 03 27 20 35 40 emeline.jersol@leboulon.fr
Des projets seront réalisés avec des habitants et des artistes, des événements d’envergure et tout public ouvriront et clôtureront la semaine, des installations plastiques jalonneront les rues, des spectacles en lien avec la thématique des mots, de la poésie ou de la langue française seront programmés, dans la ville de Péruwelz et à Arrêt 59. Toutes les informations : www.arret59.be
> À PARTIR DE 8 ANS > Théâtre documentaire > Thèmes abordés LA FAMILLE, LE Père
JEUDI 24 et VEN 25 MARS à 20H - Séance tout public
Family Affair : les pères
Compagnie Zimmerfrei - En résidence de création du 7 au 23 mars 2016 En partenariat avec le Phénix dans le cadre du Cabaret de Curiosités Création in situ au Boulon Le collectif Zimmerfrei (Bologne / Bruxelles) arpente l’Europe pour questionner la cellule familiale d’aujourd’hui. Avec les bouleversements lents mais bien réels de la famille, quel portrait en dresser ? Famille monoparentale, famille recomposée, famille intermittente, famille sans enfants… A la croisée d’une approche poétique et d’un travail de terrain, le collectif va à la rencontre des familles pour les filmer et, mieux encore, leur donner la parole sur le plateau du théâtre. Installation vidéo, témoignages enregistrés, musique et décor d’intérieur composent ainsi un spectacle, créé in situ. À Valenciennes et à Vieux-Condé, ce sont les pères qui seront les héros du spectacle. A partir du 7 mars, le collectif multipliera rencontres et ateliers en direction des pères participants et de leurs familles respectives. La création sera présentée au Boulon les 24 et 25 mars, dans le cadre du Cabaret de curiosités. www.zimmerfrei.co.it
> Durée : 1h > A partir de 8 ans > Gratuit Sur réservation, au 03 27 20 35 40 emeline.jersol@leboulon.fr
site
> À PARTIR DE 10 ANS > Théâtre de rue > Thèmes abordés LA différence, Le bonheur, l’inconnu, L’aventure
jeudi 14 avril, 18h30 Sortie de fabrique*
Naître majeur
Cie 2(L) au Quintal - en résidence du 4 au 16 avril 2016
Naître Majeur (Sauveteur) est la future création de la Compagne 2(l) au quintal. Un spectacle onirique, fantasque et clownesque, interrogeant nos comportements envers les différences. Et si demain, nous devions quitter notre « chez nous » pour un lieu où nous ne serions pas comme les autres ? Pas de panique, les Naîtres-Majeur sont là pour nous accompagner ! Personnages hauts en couleur, entre manga et Tim Burton, ils emmèneront le public dans une déambulation urbaine, dans un tourbillon d’adaptations. Et quand la dernière toile se soulèvera, toutes et tous plongeront dans le grand bain de la ville pour en ressortir vivifiés. Naître Majeur : une création qui se servira de nos différences comme énergie essentielle à nos bonheurs !
* Une sortie de fabrique est la présentation d’un travail en cours. Il ne s’agit pas d’une oeuvre aboutie.
> Durée : 1h > à partir de 10 ans > entrée libre Sur réservation, au 03 27 20 35 40 emeline.jersol@leboulon.fr
www.2lauquintal.com
> À PARTIR DE 7 ANS > Cirque > Thèmes abordés La gravité, Le temps qui passe
MERcredi 20 avril, 18h30 Sortie de fabrique* tout public jeudi 21 avril, 14h30 Sortie de fabrique* scolaire
LUNDI
DIRK ET FIEN - en résidence du 18 au 21 avril 2016
Dirk et Fien, c’est un duo de longue date, une jolie complicité sur l’asphalte comme dans la vie, pour nous donner à vivre des spectacles de cirque de rue poétique, titillant avec douceur notre âme d’enfant. Certains d’entre vous se souviendront peut-être du « Carrousel des moutons » : un magnifique voyage, entre cirque et poésie, à bord d’un piano-volant. Lundi est le titre de leur nouveau projet. L’histoire de deux âmes perdues : deux artistes à la recherche de leur splendeur passée. Pour retrouver cet équilibre perdu, ils tenteront de déjouer les lois de la gravité, prêts à dépasser les limites de leur corps. Lundi fera ses premières sur le festival. Entrez dans les coulisses de cette création en avant-première !
* Une sortie de fabrique est la présentation d’un travail en cours. Il ne s’agit pas d’une oeuvre aboutie.
> Durée : 1h > à partir de 7 ans > entrée libre Sur réservation, au 03 27 20 35 40 emeline.jersol@leboulon.fr
www.lundi2016.com
> À PARTIR DE 10 ANS > Théâtre danse de rue > Thèmes abordés La jeunesse, murir, l’avenir
Premières aux Turbulentes
Immortels
Compagnie Adhok - en résidence du 24 avril au 2 mai 2016
La nouvelle création de la Cie Adhok continue à nourrir une réflexion sur l’humain et ses conditions de vie, amorcée dans ses précédents spectacles. La question centrale abordée dans Echappées belles était « Qu’est ce que vieillir ? ». Avec Immortels, l’équipe se pose cette autre question : « Qu’est ce qu’être jeune, aujourd’hui ? », avec l’envie de faire le focus sur les jeunes âgés de 18 à 25 ans, période où se posent les questions du choix d’un avenir, dans un monde au lendemain incertain. Une forme déambulatoire et une forme fixe composeront ce nouveau projet, à découvrir en avant-première lors des Turbulentes 2016.
www.adhok.org
> Pour tous !
LES TURBULENTES
Vendredi 29, samedi 30 avril et dimanche 1er mai 2016 Elles accompagnent avec grâce et magie l’arrivée du printemps, faisant éclore ça et là, au cœur de la ville, d’étincelantes pépites spectaculaires. Les Turbulentes, 18ème édition, entrent dans l’âge adulte et vous promettent comme chaque année, leur lot de créations et de premières sur le pavé. Une trentaine de projets aux écritures singulières viendront vous conter de fabuleuses histoires, créer le débat dans l’espace public, vous faire rire, vous émouvoir… Avec Delices Dada, nous nous laisserons guider par une équipe d’excentriques géographes venus apporter au grand public d’absurdes et poétiques révélations sur les Bords de notre univers. Avec Les Sœurs Goudron, nous nous glisserons dans les coulisses d’un concours de beauté, où la compétition s’annonce rude pour cinq Dames de France ! La Cie Amaranta vous invitera à entrer dans l’arène d’un petit cirque itinérant pour y voir valser une dernière fois les couteaux de la vieille Camille, gardienne de la mémoire de sa famille et du peuple tzigane. A la nuit tombée, Komplexkapharnaüm interrogera notre rapport aux exclus et marginaux par le biais de la gestion des déchets, au travers d’un parcours urbain multimédia… coup de poing !
A vos idées ! Les Turbulentes, c’est aussi la large place faite à la participation des habitants, à travers notamment la scénographie urbaine qui explorera le thème « Cousu(e) de fil blanc ». Cocons et nuages suspendus, fils tendus et jeux de mots poétiques disséminés dans la ville… confectionnés par les écoles, les centres de loisirs et des « petites mains » bénévoles passionnées, sublimeront Vieux-Condé le temps du week-end.
Nous vous partagerons le dossier pédagogique et des pistes de travail courant janvier !
> À PARTIR DE 14 ANS > Théâtre de rue > Thèmes abordés L’occupation, L’oubli, Le devoir de mémoire, Les femmes, L’histoire.
VENDREDI 27 MAI, 18h30 Sortie de fabrique*
Les Tondues
Compagnie Les Arts Oseurs - en résidence du 23 au 28 mai 2016
Entre 1941 et 1946, 20 000 femmes furent tondues sur les places publiques, dans l’ensemble du territoire français, accusées d’avoir eu des relations privilégiées avec les allemands. Des millions de gens ont assistés à ces tontes. Et nous n’en savons rien ou si peu. La Compagnie Les Arts Oseurs a souhaité porter au coeur de la ville ce saisissant épisode de l’Histoire, dans un nouveau spectacle qui revêtira la forme d’une déambulation dans la rue. Ce sera l’histoire d’une quête à travers la ville. Une ville où il s’est passé quelque chose qui n’a jamais été raconté.
* Une sortie de fabrique est la présentation d’un travail en cours. Il ne s’agit pas d’une oeuvre aboutie.
> Durée : 1h > à partir de 14 ans > entrée libre Sur réservation, au 03 27 20 35 40 emeline.jersol@leboulon.fr
www.lesartsoseurs.org
> À PARTIR DE 5 ANS > voyage philosophique pour 2 comédiennes, 1 musicien, des objets et marionnettes > Thèmes abordés L’identité, LA Peur, L’amitié, La Mort, le monde, L’existence, la philosophie
> Durée : 55min > A partir de 5 ans > 9/6€ > 5 € en séance scolaire Sur réservation, au 03 27 20 35 40 emeline.jersol@leboulon.fr
MARDI 7 juin - 9h30 et 14h30 - Séances scolairEs MercredI 8 juin - 9h30 - Séance scolairEs MERCREDI 8 juin - 15h30 - Séance tout public
Comment Moi-je ? Cie Tourneboulé
Blanche Bric-à-Brac est née un soir de neige : une naissance inattendue qui a laissé la petite fille toute emmêlée, seule face à elle-même. Heureusement, elle rencontre Jean-Pierre, philosophe haut perché dans son arbre. De questions en questions, comme on sème des cailloux en forme de point d’interrogation, elle déroule le fil de la vie, apprend à réfléchir, à grandir… Qui suis-je ? Où vais-je ? Ça veut dire quoi être grande ? Et a-t-on toujours raison quand on est grand ? Est-ce que vivre c’est renaître à chaque instant ? Avec Comment moi-je ?, la compagnie Tourneboulé signe un théâtre d’objets et de marionnettes qui aborde les questions existentielles que se posent les enfants et invite à entrer en philosophie. Tout simplement.
www.tourneboule.com
Les pistes pédagogiques Prendre le chemin du théâtre ... Ce dossier pédagogique propose quelques repères pour préparer les jeunes spectateurs à la venue au théâtre : présentation de la compagnie Tourneboulé, résumé de l’histoire et extraits choisis, liste des thèmes abordés, pistes d’activités à développer avant et après la venue des enfants au spectacle. Prendre le chemin du théâtre, c’est éveiller la curiosité sans dévoiler. C’est préparer à recevoir… Parce que le théâtre est un moment de plaisir et de partage, qu’il rassemble et suscite l’échange, Parce qu’il permet à chacun de vivre des émotions, qu’il ouvre les sens, nourrit l’imaginaire et éveille l’esprit critique, Parce qu’il est à la fois voyage individuel et vécu collectif, Parce qu’il offre un regard décalé sur le monde et sur nous-même. Accompagner le jeune spectateur au théâtre, c’est faire avec lui un bout de chemin vers la découverte du monde de l’art et du sensible. Entrer dans le théâtre commence bien avant que le noir ne se fasse dans la salle de spectacle et se poursuit après le tomber de rideau…
L’histoire
L’histoire commence par une naissance, un soir de neige. Une naissance inattendue (voire pas prévue du tout) qui laisse une petite fille toute emmêlée seule face à elle-même. Heureusement sur son chemin, elle rencontre Jean-Pierre, philosophe haut perché dans son arbre. De questions en questions, comme on sème des cailloux en forme de point d’interrogation, cette petite fille bric à brac déroule le fil de l’existence, apprend à réfléchir, à grandir… Une histoire pour questionner ce Moi qui nous constitue. Une histoire pour le plaisir de poser des questions et entrer en philosophie.
Les personnages
Bric à brac. C’est un personnage « en devenir » qui n’a pas encore d’identité. Cette petite fille ne sait pas qui elle est, car elle n’a pas de prénom. Elle n’a pas de papa, pas de maman et ne doit compter que sur elle-même pour apprendre à grandir. Elle devra répondre par elle-même à la question de « Qui je suis » ? Pied de nez à la philosophie, Bric à brac, personnage principal de l’histoire ne se pose pas de questions métaphysiques (ou presque !). Elle répond à chaque fois aux situations qui lui sont proposées de manière très pragmatique. C’est à travers les expériences qu’elle traverse que se posent les questions philosophiques : l’autre, la mort, l’amitié, le fini et l’infini, la filiation, la peur… avec à chaque fois en fil rouge la question « Qu’est-ce que grandir ? » Elle est jouée et manipulée par Amélie Roman. Amélie est comédienne et clown de formation. Elle s’est découverte avec Comment moi je un talent inné pour la marionnette. Elle interprètera le rôle (presque!) principal. Jean-Pierre, « l’entrée en philosophie ». L’autre personnage central de l’histoire est le personnage de Jean-Pierre, philosophe par nature et de profession. Est-ce un hasard, c’est la première rencontre que fera Bric à brac, une rencontre décalée et inattendue qui sera déterminante dans son parcours. Jean-Pierre, personnage drôle et attachant (et qui adore les questions) se prendra au jeu et tentera d’apporter des réponses aux interrogations de la petite fille. Jamais dans l’affect, il garde toujours de la distance et renvoie souvent la petite fille face à ses propres questionnements. Il lui apprend à réfléchir, à trouver ses propres réponses. Il sera lui aussi bousculé par cette rencontre et finira par accepter de devenir marraine de l’enfant. Il est joué par Gaëlle Fraysse et par Gaëlle Moquay. Gaëlle F. est une comédienne manipulatrice à l’énergie contagieuse. Elle prête sa voix en alternance au personnage de Jean-Pierre, « the » philosophe de l’histoire. Gaëlle M. est, pour la première fois dans l’histoire de la compagnie, sur scène sans Marie. Alors pour brouiller les pistes, elle a choisi une autre Gaëlle pour interpréter avec elle le fameux Jean-Pierre. Deux corps de femmes en alternance pour un seul homme ! Rémy Le musicien et l’ami. C’est un témoin discret de toute cette histoire. Peut-être même qu’il en détient quelques fils ? Rémy est joué par … Rémy Chatton. Il est l’homme qui tricote quand il ne joue pas de la contrebasse. Sinon il compose, joue du violoncelle, du violon, de la guitare, du banjo… Il est un peu énervant !
Les extraits Scène 2. Morceau(x)
Je nais le corps en mille morceaux. (Voix intérieure) Pourquoi j’ai deux bras ? Une bouche ? Des yeux trop grands ? Pourquoi j’ai les cheveux emmêlés ? Est-ce qu’on ressemble tous à ça quand on naît ?
Sous le cocon Le manteau de neige se met à bouger. Une voix étouffée sous l’étoffe. Une main se fraie un chemin à travers le tissu et apparaît délicatement. Puis une autre main. une tête se hisse difficilement au dessus de ce corps chiffon. Manque les pieds qui ne tardent pas à arriver. Bric à Brac toute seule devant son miroir. Bric à brac Oh, j’avais pas prévu d’être moche !
Bric à brac découvre son corps tout fragile. Ses bras qui ne sont pas encore des bras. Son nez pas encore né ses jambes toutes enroulées sa tête mal accrochée ses cheveux en toile d’araignée. Et ses belles lèvres rouges. Elle n’a pas peur. Elle cherche juste son nom des initiales une étiquette. Mais son père n’avait pas pris le temps de broder quoi que ce soit. (Il savait juste tricoter et c’est déjà pas mal). Elle continue de dérouler son corps-bandelettes. Mais rien qui ne ressemble aux lettres d’un prénom…
Scène 3. L’autre Je nais et il y a toi. (Voix intérieure) Qui es-tu ? Où sont mes parents ? Est-ce que je suis toute seule ? Est-ce qu’on a forcément des parents quand on naît ? Pourquoi tu étais là quand je suis née ? Est-ce que tu vas m’aider à grandir ?
Le philosophe et l’enfant Bric à brac est maintenant debout sur ses deux jambes. Bric à brac Ah ! Tadam !!! Maman ? Papa ? 8 Y’a quelqu’un ? Rémy Non, non y’a personne ! Bric à brac Ah ? C’est pas ce que j’avais prévu moi. Ouh…ouh Allez … c’est une longue route pour venir jusqu’ici. C’est pas drôle ! Et puis j’ai faim.
Elle tape au pied de l’arbre. Y’a quelqu’un ? Y’a quelqu’un ?
Le philosophe descend encore endormi. Il apparaît dans une vieille robe de chambre. Jean-Pierre Qu’est-ce que c’est ? Bric à brac Coucou Jean-Pierre Coucou ? Bric à brac Maman !!! Jean-Pierre Non, je ne suis pas une maman. Bric à brac Papa !!! Jean-Pierre Pas plus. Bric à brac T’es qui ? Jean-Pierre Qui suis-je ? Question de toute une vie ! Qui je suis ??? Je suis un homme, je suis philosophe… Bric à brac Qu’est-ce que tu racontes ? Je ne comprends rien ! Jean-Pierre (la future marraine) philosophe Pardon, je ne me suis pas présenté. Jean-Pierre. Bric à brac Enchantée Jean-Pierre. Moi je viens juste de naître et je ne sais pas comment je m’appelle...
Les thèmes du spectacle Pied de nez à la philosophie, Bric-à-brac, le personnage principal ne se pose pas (ou presque !) de questions métaphysiques. Elle répond à chaque fois aux situations qui lui sont proposées de manière très pragmatique. C’est à travers les expériences qu’elle traverse que se posent les questions philosophiques : l’autre, la mort, l’amitié, le fini et l’infini, la filiation, la peur,… avec à chaque fois en fil rouge la question « qu’est-ce que grandir ? » Le thème de l’abandon est évidemment central mais il n’est pas abordé frontalement, et jamais de manière psychologique. Il est évoqué de manière très suggestive et poétique. C’est davantage le sentiment d’abandon, savoir comment il résonne en chacun de nous, qui était intéressant. Parce qu’il est aussi fondamental dans les étapes de notre construction.
La peur
En témoignent tous les contes initiatiques où l’expérience de la peur est fondatrice dans la construction de l’identité. Grandir, c’est apprendre à dominer ses peurs… Mais comment réussir à dépasser ses peurs ? A quoi sert la peur ? Est-ce que c’est normal d’avoir peur ? On sait combien le loup est un personnage connu chez les enfants !
La mort
Ce thème est important car il est fondamental dans la construction de la pensée de l’enfant dès 4 ans. La mort fait partie des questions qui le préoccupent le plus. La prise de conscience du Je est simultanée à la prise de conscience de la mort. À partir du moment où je réalise que je peux mourir, je prends conscience de mon existence, et inversement.
L’amitié
C’est la prise de conscience de l’autre, du partage. Mais l’autre, cela peut être le copain, l’ami, voire… l’amoureux ! Peut-on vivre sans les autres ? Est-ce que l’autre est un autre moi ? La rencontre de Bric-à-brac avec Jean-Pierre est évidemment fondamentale. À l’âge de la sociabilisation et des premiers liens d’amitiés, c’est une expérience forte dans le parcours de Bric-à-brac. Mais aussi... Le temps, l’identité, la naissance, le passé et l’avenir, etc.
Pistes d’activités pour l’après spectacle - Pour les cycles 1 et début de Cycle 2 -
* Atelier autour de photos du spectacle
Plusieurs photos du spectacle ont été placées dans le dossier annexe
-1/Décrire Faire décrire chacune de ces photos (en interrogeant plutôt d’abord des élèves « petits parleurs »), -2 /Expliquer son ressenti, le confronter à celui des autres. Montrer chacune de ces photos et demander aux enfants de reconnaître le moment du spectacle qu’elles représentent, puis d’expliquer ce qu’ils ont ressentis (comment ils étaient) à ce moment du spectacle. Comparer les ressentis, et demander : « y a-t-il quelqu’un à qui cela n’a pas fait cette impression ? » Faire se confronter ces avis différents. C’est important de comprendre que chacun a sa sensibilité et un vécu de la représentation qui peut être différent. N.B : Nous vous proposons de rajouter une photo n’appartenant pas au spectacle de manière à soulever des questions et des réflexions chez les enfants. -3/Travailler la chronologie Proposer aux élèves de replacer les photos par ordre chronologique (« d’abord », « ensuite », « puis », « à la fin », « avant/après »). (Environ 3 ou 4 photos pour les petits, davantage pour les plus grands). 4/ S’interroger Soulever des questions après avoir montré chaque photo. (Par exemple : la peur avec la photo du loup => Blanche avait-elle peur à d’autres moments de l’histoire ? Et vous ?) 5/ Débattre (Pour les plus grands) Se mettre en groupe et choisir la photographie pour laquelle on a le plus de choses à dire. « Qu’est ce qui me paraît important dans cette image ? ». Réfléchir en groupe puis essayer ensuite de convaincre les autres que cette photographie montre une chose très importante. En débattre.
* Mettre en lien le spectacle et le vécu personnel pour donner du sens aux questions qu’il pose NB : cette mise en lien est très importante, notamment pour les élèves les plus en difficultés qui ont tendance à « cloisonner » les différents moments de leur expérience personnelle. Certaines questions permettent de faire du lien pour les plus petits. -> Lien entre le spectacle et ce que l’on connaît, avec des niveaux de complexité progressif. - 1er niveau : Lien avec une situation scolaire (appel à un vécu commundemande moins d’explication) Exemples : A-t-on déjà vu un spectacle avec la classe ? On a déjà lu des livres dans lesquels quelqu’un avait peur ? Des livres qui faisaient peur ? Qu’est-ce qui nous faisait peur ? Il y a des amis/des amoureux dans cette classe : comment êtes-vous devenus amis/amoureux ? Qu’estce que vous faites avec votre ami/amoureux-se ? - 2ème niveau : Liens à des situations connues de tous mais qui n’ont pas été vécues par tous (le contexte est connu mais il faut expliquer la situation ellemême) Exemples : dans la cour de récréation, dans le quartier : avez vous déjà eu peur ? Qu’est-ce qu’il s’était passé ? - 3ème niveau : Lien avec ce qui se passe à la maison (il y a beaucoup à expliquer, car personne ne connaît la maison des autres et ce qu’il s’y passe) Exemples : On interdit des choses à Blanche. Et vous, à la maison, on vous interdit des choses aussi ? - 4ème niveau : Mettre en lien des idées par comparaison ou par opposition pour mieux arriver à les expliquer Par comparaison -> Rémy dit qu’il est l’ami de Blanche, mais elle dit que c’est son amoureux. C’est la même chose un ami et un amoureux ? -> Blanche souhaiterait que Jean-Pierre devienne son Papa, mais il sera finalement sa marraine. C’est la même chose un papa et une marraine ? Par opposition : -> Y a-t-il un personnage qui n’est pas du tout l’ami de Blanche dans l’histoire ? -> Rémy Y a-t-il un personnage que tu n’aimerais pas du tout rencontrer dans ce spectacle ? Qu’est-ce qui ne te plaît pas dans ce personnage ? * Choisir la bonne réponse Le métier de Jean-Pierre est : o docteur o philosophe o écrivain Le personnage principal est : o une fille o un garçon Le musicien s’appelle : o Rémy Félin o Rémy Miaou o Rémy Chatton Jean-Pierre n’aime pas poser de questions o Vrai o Faux Le personnage enfermé dans le bocal est o Pinocchio o Alice aux Pays des Merveilles o la méchante reine On fait la fête pour o L’anniversaire de Blanche o L’anniversaire de Jean-Pierre o L’anniversaire de Rémy Jean-Pierre devient la marraine de Blanche o Vrai o Faux
Quelques photographies
> À PARTIR DE 10 ANS > Feuilleton en 9 épisodes librement inspiré de l’Odysée > Thèmes abordés Le voyage, La mythologie, L’hospitalité, Le foyer
MERCREDI 15 JUIN, 18h30 Sortie de fabrique*
Café Ulysse
Cie Caracol - en résidence du 6 au 18 juin 2016
La Compagnie Caracol est une amoureuse des mots, de la poésie et de la littérature orale. C’est à ses côtés que nous réalisions en 2013 Mémory du jour, un jeu de société confectionné à partir de collectes de paroles d’habitants du corridor minier, autour de leurs perceptions sur ce territoire. Sa dernière création vous proposera de prendre place dans un café ambulant, pour vous y laisser conter l’épique voyage d’Ulysse, dans plusieurs langues : arabe, français et langue des signes. Neuf épisodes composeront ce feuilleton polyglotte où il sera question d’hospitalité et de la notion de maison : maison-patrie, maison-refuge, maison-palais, maison-grotte… En parallèle de la poursuite de sa création, un projet mené en direction des collégiens de Vieux-Condé prendra la forme d’une création musicale autour des langues présentes dans le futur spectacle et de bruitages réalisés à partir d’objets du café.
* Une sortie de fabrique est la présentation d’un travail en cours. Il ne s’agit pas d’une oeuvre aboutie.
> Durée : 1h > à partir de 10 ans > entrée libre Sur réservation, au 03 27 20 35 40 emeline.jersol@leboulon.fr
www.compagniecaracol.com
> À PARTIR DE 8 ANS
VEndredi 8 et samedi 9 juillet - 21h30 - Séances tout public
> veillée spectaculaire au coin du feu
La veillée
> Thème abordé La vie !
Opus
Pour clore la saison, le Boulon vous invite à partager sous la voûte céleste une soirée inoubliable en compagnie d’Opus, des gens de théâtre qui chatouillent la vie sous les bras. Lucette, Serge et Guillaume, animateurs de la veillée, alimenteront le feu et la conversation. Il sera question de point de croix, d’enfileur à bas de contention et de médecine douce, mais aussi d’extraterrestres, d’épluchage d’oignons et de toréador. On assistera à un combat contre une bête féroce, au passage d’un char fleuri, à un solo de batterie et à un feu d’artifice de sorcière. On écoutera le silence, Bourvil, Simon et Garfunkel revus et corrigés. On parlera d’amour, de vie, de mort et de boudin maison.
> Durée : 1h45 > A partir de 8 ans > 9/6€ Sur réservation, au 03 27 20 35 40 emeline.jersol@leboulon.fr
www.curiosites.net
Infos pratiques Accès : Le Boulon, ZA le Brasseur, avenue de la gare, 59690 Vieux-Condé O3 27 20 35 40 – www.leboulon.fr Tram : arrêt le Boulon – ligne T2 Accueil et billetterie : Du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 17h30. La billetterie est ouverte 45 min avant les représentations. 03 27 20 35 40 – reservation@leboulon.fr Tarif réduit : demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA, groupes (à partir de 10 pers.), étudiants, séniors, intermittents du spectacle. Règlement par carte bancaire, par chèque et espèces, qui doit nous parvenir sous huitaine, et au plus tard 48h avant la représentation. Toute réservation non réglée dans les délais sera annulée. Vous êtes une association, une école, un centre social et souhaitez organiser une sortie au Boulon, réaliser un projet, rencontrer des artistes ? Contactez Emeline Jersol au 03 27 20 35 42 – emeline.jersol@leboulon.fr Suivez-nous ! sur les réseaux sociaux (logos Facebook - twitter – instagram) sur notre flickr : flickr.com/photos/leboulon-vieuxconde,
RAPPEL !
N’oubliez pas qu’un livret d’accompagnement ainsi qu’une valise pédagogique sont à votre disposition au Boulon ! Le livret pédagogique brosse l’histoire du lieu mais aussi des arts de la rue. Vous y trouverez également des annexes pédagogiques sur le lieu et nos missions. La valise pédagogique contient quant à elle de nombreux ouvrages de références sur les arts de la rue et le cirque contemporain.
Le Boulon Z.A Le Brasseur Avenue de la gare 59690 Vieux-Condé T : 03 27 20 35 40 contact@leboulon.fr www.leboulon.fr Ouvert tous les jours de 9h à 17h30 Accès : Tramway : station le Boulon - ligne T2