LE CAP-CEL Journal des étudiants en pharmacie de l’Université de Montréal
Votre association étudiante 2020-2021 CAPSULE HORS-SÉRIE AVRIL 2021 | volume 7
CAP-CEL, VOLUME 7
TABLE DES MATIÈRES EXÉCUTIF
CONSULTATIF
0 4 NOSTALGIE ET FÉBRILITÉ
2 8 PRENDRE LE RISQUE
Meriem Khatem
07
LE DÉBUT D’UNE NOUVELLE ÈRE
2 9 IL A FALLU UNE PANDÉMIE POUR
Emma Legault
EXPLORER DE NOUVEAUX HORIZONS
0 9 LA TRÉSORERIE EN LIGNE
Alex Fong
3 1 TOUTE CHOSE A UNE PREMIÈRE FOIS
Édouard Tremblay
Patricia Poirier
1 0 L’ADJECTIF DE L’ANNÉE :
ENRICHISSANTE
33 UNE ANNÉE MOUVEMENTÉE
Olivier Landry
Rachana Oukdom Olivier Youkheang
14
L’EXPÉRIENCE D’UNE VIE
34
LA TÊTE DÉBORDANTE D’IDÉES
Joani Côté-Cyr
Winnie Tran
18
UNE REPRÉSENTANTE SENIOR AUX
38
AVEC TOUT MON COEUR
AFFAIRES CAPSI, ÇA FAIT QUOI
Laurie Fournier
EXACTEMENT?
40
SE RÉINVENTER POUR CONTINUER
Tiffany Duong
D’EXISTER
2 2 LA PLUS MÉMORABLE DES ANNÉES
Samuel Starnino
42
RÉINVENTER LE « COACH DU
2 4 LE COEUR REMPLI DE SOUVENIRS
MÉDICAMENT »
Marie-Laurence Leblanc
Gabrielle Cataford
26
TOUTE UNE ANNÉE POUR ÊTRE CVE!
Caroline Tremblay
Daphné Robitaille
Jenny Zhang
Les textes sont signés et représentent l’opinion de leur(s) auteur(s). La reproduction d’un ou des textes est acceptée sous la seule condition que la provenance soit inscrite sur la copie. Les textes et commentaires peuvent être envoyés à l’adresse courriel du Capsule : journalcapsule@gmail.com. Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec - Avril 2021
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IMPLICATION EN 4e ANNÉE?
51
POURQUOI PAS!
Stéphanie Potash
Marie-Eve Dumas
5 3 AFFRONTER UN GROS DÉFI EN
44
CE N’EST PAS FINI!
CONTEXTE DE PANDÉMIE
Angelica Le
Susana Boing
45
UN BEAU DÉBUT
5 5 LE DÉBUT D’UN COMMENCEMENT
Tommy Fontaine
4 6 UNE ANNÉE ENRICHIE D’APPRENTISSAGE
Cecilia Yip
AU COEUR DE TA COHORTE
William Boudreau
L’ÉQUIPE DU CAPSULE
4 7 UNE ANNÉE QU’ON N’OUBLIERA
RÉVISION ET CORRECTION : Iliya Dmitriev,
JAMAIS
Keffrey He, Julie Leboeuf, Sissy Lee, Pénélope
Marie-Lou Ouimet
Legault, Christine Phung, Kyanna Quach et
49
UNE ANNÉE SCOLAIRE PAS
Winnie Tran
COMME LES AUTRES
Rita Hajjar
MISE EN PAGE : Winnie Tran
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Nostalgie et fébrilité PAR MERIEM KH ATEM, pré side nte Eh oui, mon mandat tire déjà à sa fin. Je me souviens qu’au moment où je posais ma candidature pour la présidence, je croyais encore naïvement qu’on allait revenir en classe après deux semaines. Ce n’était qu’un petit deux semaines de relâche supplémentaires pour moi, mais nous voici un an après! Je dois avouer que je m’attendais à un mandat de présidence rempli d’événements, de congrès et de fous rires dans le local d’asso. Je m’attendais aussi à pouvoir tous et toutes vous voir dans l’agora du pavillon Jean-Coutu entre deux cours. Malgré tout cela, je suis extrêmement reconnaissante d’avoir pu être votre présidente à travers les embûches de cette année. L’expérience a été différente et remplie de défis, mais je n’aurais pu espérer une meilleure équipe pour braver la pandémie avec moi.
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Vendredi 13 mars 2020 Tout d’abord, à l’annonce d’une session d’automne en ligne, nous avons voulu sonder la communauté étudiante sur comment elle entrevoyait cette transition. En effet, en mars 2020, lorsque l’annonce gouvernementale de la fermeture des campus universitaires est arrivée, tout le monde a été pris au dépourvu et devait s’adapter. Ce fameux vendredi 13 mars 2020 va définitivement rester gravé dans la mémoire collective. Suite à cela, les facultés ont rapidement transformé la tenue de leurs cours, afin d’accommoder les nouvelles mesures de la santé publique. Avec cette transition à l’enseignement à distance, nous pouvions apprendre des bons coups et remarquer quelles pratiques d’apprentissage en ligne notre communauté étudiante avait
le plus apprécié. Suite aux sondages qui vous ont été envoyés, plusieurs membres de l’exécutif de l’AÉPUM ont rédigé un mémoire concernant les modalités d’enseignement pour la session d’automne 2020. Celui-ci a été présenté à la Faculté pendant l’été et nous avons pu discuter davantage des nouveaux changements face à la pandémie. Il est certain que la dernière année est loin de ce qu’on s’attendait en terme de vie universitaire. Je pense toutefois que, malgré que nous n’ayons pu nous revoir dans le S1-151, nous avons eu la chance d’avoir de bons cours en ligne dans les circonstances actuelles. Les comités Cette année, j’ai eu la chance de participer à la mise en place du nouveau comité Ça suffit. Bon, rentrons un peu dans l’historique
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de cette décision. À l’été 2020, je pense que nous avons tous été profondément touchés par les événements qui sont survenus et ont dévoilé tant de problématiques à la suite du décès brutal de George Floyd. Nous avons donc décidé de créer un comité pour sensibiliser davantage la communauté étudiante au racisme, aux discriminations de tout genre ainsi qu’à la disparité dans les soins de santé chez les personnes racisées. Alors, dès le mois de juin 2020, le comité Ça suffit, qui est devenu officiel à l’assemblée locale de la session d’automne, a créé une boîte à outils composée de plusieurs sections afin d’offrir la possibilité à la population étudiante de s’éduquer en les sensibilisant sur divers sujets. Cette boîte à outils est encore disponible sur la page de l’AÉPUM sur StudiUM si jamais vous vous cherchez des livres ou films pour les vacances de cet été. Tous les documents qui ont été publiés dans le cadre du Mois de l’histoire des Noir.e.s, une autre initiative mise en place cette année, se retrouvent aussi dans la section du comité Ça suffit. Un grand merci à toute l’équipe qui a travaillé de près ou de loin sur tous ces projets. Un autre comité qui a travaillé fort cette année est le comité Ça va, qui devait adapter ses initiatives en santé psychologique à
distance. On ne peut nier les effets psychologiques dévastateurs de la pandémie de COVID-19 ainsi que l’isolement social qu’elle a apporté. Dans ce contexte, le comité Ça va vous a offert le défi « T’es pas game » qui était composé d’une série d’activités effectuées en équipe à chaque semaine afin de motiver les gens à discuter avec d’autres personnes du programme. Les activités permettaient aussi de se rappeler de prendre du temps pour soi et j’ai bien apprécié l’expérience (bien que mes jambes aient pris quelques jours pour se remettre du défi sportif). Je me considère chanceuse d’avoir pu aider Joani Côté-Cyr et Caroline Tremblay dans leur merveilleux projet. Nous avons également eu bien du plaisir à vous voir participer en si grand nombre. J’ai aussi participé activement au GIPS (Groupe d’intérêt en politique de la santé) mené par le chargé aux affaires externes. Nous avons pu nous pencher davantage sur le fameux mémoire d’il y a quelques années sur le Pharm. D. en 5 ans. Nous avons donc revisité les anciens sondages et pour identifier des améliorations possibles à l’enseignement actuel. Nous voulions aussi voir quelles pourraient être les autres solutions outre le Pharm. D. en 5 ans et ressortir comment certains cours
pourraient être restructurés. Un immense travail a été effectué par toutes les personnes impliquées pour le prochain mémoire sur la transformation du programme. J’ai bien hâte de voir ce projet évoluer dans la prochaine année. Merci à tous et toutes pour votre participation aux sondages! Je ne peux oublier les comités du conseil consultatif de l’AÉPUM qui ont su innover au cours de cette pandémie. Le comité humanitaire a redoublé d’efforts et nous a constamment offert des initiatives ingénieuses et extraordinaires. Le comité 5@7 a mis sur pied des événements originaux sur Discord (en tout cas, moi j’ai appris à utiliser cette plateforme et je suis maintenant une génie à Skribbl.io). Le comité sportif a continué à partager des idées pour bouger malgré la distance. Le comité CÉPPUM a été absolument incroyable dans la dernière année et nous a produit deux vidéos du « Coach du médicament » qui m’ont éblouie. Bref, un immense merci à tous les comités, pour n’en nommer que quelques-uns, qui ont travaillé fort pour leur communauté étudiante et qui ont continué à mettre en place des initiatives. Projet de loi 31 Le projet de loi 31 est finalement entré en vigueur en janvier der-
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nier, venant affirmer davantage le rôle clinique du pharmacien. Cela a été une excellente nouvelle et j’ai eu la chance de collaborer avec l’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ) sur des initiatives de promotion. En effet, j’ai eu la chance de prendre part à une vidéo publicitaire sur le projet de loi 31, qui s’appelle maintenant la loi 4. Aussi, je voulais faire découvrir aux étudiants les nouvelles activités du projet de loi 31, alors, en collaboration avec l’AGEP (Association générale des étudiants en pharmacie) de l’Université Laval, nous avons contacté Patrick Boudreault et organisé une conférence ainsi qu’une période de questions pour promouvoir les gains en pharmacie. Cet événement a été un franc succès et a été extrêmement formateur. La profession a grandement évolué et j’ai bien hâte de voir où nous en serons dans quelques années à la suite de la mise en place complète de toutes les nouvelles activités cliniques du pharmacien. Ce n’est qu’un au revoir Il y a tellement de petits accomplissements réalisés dans le dayto-day en cette année difficile sur lesquels je ne m’attarderai pas pour éviter de vous faire lire un roman. Ainsi, c’est avec plein d’émotions et de nostalgie que je termine ma deuxième année dans l’exécutif de l’AÉPUM en remer-
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ciant ma première équipe lorsque j’étais chargée aux affaires corporatives. J’ai eu la chance de vivre cette expérience en présence et en apprendre tellement sur le monde associatif. Maintenant, concernant mon équipe de cette année, je ne trouve pas les mots pour vous remercier de votre implication dans ces conditions et de m’avoir appuyée dans tous mes projets. Je retiens mes larmes très fort en ce moment. Je suis extrêmement fière de tout le travail que vous avez accompli et j’espère que vous l’êtes aussi. J’ai appris à connaître des personnes extraordinaires dans la dernière année. Joani, Emma, Daphné, MarieLaurence, Caroline, Édouard, Olivier et Tiffany, vous ne l’avez pas eu facile cette année, mais mon dieu que vous m’avez impressionnée. Je n’aurais pas pu être la présidente que je suis sans vous, vous m’avez rendu la tâche facile en étant tellement accessibles pour les étudiant.e.s. J’ai tellement adoré collaborer avec vous et j’ai bien hâte qu’on puisse aller souper ensemble dans un restaurant. C’est fou qu’on ne se soit jamais vu en présence, mais qu’on ait quand même réussi à tisser des liens. Je sais que nous étions supposés vivre des congrès à Québec et une expérience associative complète ensemble. Les gens ne voient peut-être pas ce sacrifice comme moi je le vois, mais ce n’est pas facile de faire le
deuil du présentiel. Je vous vois travailler constamment d’arrachepied en ne cherchant pas de la reconnaissance mais simplement à améliorer la vie étudiante. Alors, un immense merci de vous être impliqués durant cette année tout sauf facile et de continuer à inspirer le changement autour de vous. Je tiens aussi à remercier spécifiquement pour leur travail les représentantes de classe qui ne l’ont pas eu facile dans un contexte à distance, mais qui ont relevé le défi avec brio. Finalement, félicitations à notre rédactrice en chef du Capsule qui rend ce numéro possible, l’incroyable Winnie Tran. Tous les numéros du journal étudiant ont été intéressants et la mise en page toujours parfaite. Bref, je ne pars pas bien loin l’année prochaine. En effet, j’ai été élue au poste de coordinatrice aux affaires externes de la FAÉCUM pour le mandat 2021-2022. Je suis très fébrile de commencer cette nouvelle expérience et de continuer à faire avancer la cause étudiante. J’espère donc vous croiser l’an prochain sur le campus si les mesures le permettent! Sur ce, je sais que je laisse l’association étudiante entre d’excellentes mains et je suis si heureuse de voir un nouvel exécutif déjà fleurir.
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Le début d’une nouvelle ère! PAR EMMA LEGAULT, chargé e aux co mmunicatio n s C’est avec beaucoup d’émotions (et peut-être un petit verre de vino pour faire passer ma boule dans la gorge) que je vous écris pour la toute dernière fois en tant que secrétaire de l’AÉPUM. Je ne suis pas la meilleure pour trouver les bons mots, mais je vais faire mon possible pour ce texte, haha! Cette année fut remplie de changements, de rebondissements inattendus, mais surtout de résilience de la part de toute notre communauté étudiante. J’aimerais tout d’abord qu’on se donne chacun et chacune une main d’applaudissement pour tous nos efforts durant cette année difficile et je tiens à vous envoyer un énorme câlin virtuel pour vous encourager pour la suite. Certaines choses ont changé cette année pour le poste de secrétaire et je suis convaincue que ces changements apporteront un
vent de fraîcheur à ce poste (et que vous l’apprécierez autant que je l’ai aimé dans les années à venir). Tout d’abord, j’aimerais remercier profondément toutes les personnes qui étaient présentes aux assemblées locales et générales qui ont eu lieu à la fin du mois de mars. Grâce à vous, le poste de secrétaire n’est plus : il s’est transformé en chargé.e aux communications! Pourquoi ce changement m’est-il si cher? Premièrement, j’espère qu’il encourage la participation masculine à ce poste : j’apprécie énormément que l’AÉPUM soit une association étudiante majoritairement féminine (girl power!), mais j’avais l’impression que le terme « secrétaire » décourageait l’implication masculine pour éviter la connotation féminine qui y est malheureusement reliée. Deuxièmement, une grande par-
tie du poste de secrétaire inclut la gestion des réseaux sociaux ainsi que les communications avec les étudiants et étudiantes. Le terme « secrétaire » était donc trop restrictif et n’englobait pas la majorité des tâches associées à ce poste. Je suis donc fière d’être votre dernière secrétaire exécutive et votre première chargée aux communications! Pour continuer sur le sujet des réseaux sociaux, cette année était parfaite pour accomplir un autre objectif de mon mandat : augmenter la présence de l’AÉPUM sur ses différents réseaux sociaux! Étant notre seule façon de communiquer avec notre communauté étudiante cette année, les réseaux sociaux ont pris une énorme place à l’AÉPUM. Que ce soit sur notre page Facebook ou notre compte Instagram, nous avons augmenté notre présence
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de façon exponentielle comparativement aux années antérieures! Il m’a même été possible, grâce à votre participation et en collaboration avec d’autres associations étudiantes, de faire des projets exclusivement sur les réseaux sociaux (du presque jamais vu à l’AÉPUM)! Avez-vous consulté les différentes publications lors du projet « M’aimer un peu plus chaque jour », notre projet sur l’apparence corporelle et les troubles alimentaires? Si ce n’est pas le cas, je vous invite à consulter notre Instagram et à vous y abonner (@aepum.info)! J’aimerais prendre le temps de remercier toutes les personnes qui ont contribué aux infographies et au contenu dans les différentes publications de l’année. Sans vous, je n’aurais pu accomplir cet objectif qui me tenait particulièrement à cœur. En plus de ces deux principales réalisations, j’ai pu faire quelques bonifications à ce qui était déjà fait par les secrétaires des années passées. L’idée derrière cela provient de collègues extraordinaires avec qui j’ai pu travailler au sein de l’AÉPUM et je tiens à leur donner une partie du crédit pour ces petites améliorations. Je parle ici de l’infolettre express hebdomadaire, qui est maintenant plus esthétique, tout en restant simple et facile à suivre (remerciement à Winnie Tran pour cette idée de
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génie)! J’ai aussi tenté de faire des infolettres plus inclusives contenant des fêtes religieuses non chrétiennes (remerciement à Maéva Blot de m’avoir ouvert les yeux sur cet enjeu). J’espère que cette plus grande diversité vous a fait sentir comme chez vous à l’intérieur de notre grande famille de la pharmacie! Je termine en vous disant un énorme merci de m’avoir fait confiance pour être votre chargée aux communications cette année (même s’il n’y avait pas d’autre choix que la chaise, haha!). Je sors grandie et remplie de souvenirs mémorables de cette aventure extraordinaire et je vous encourage tous et toutes à vous impliquer au maximum dans la vie étudiante en pharmacie! On le répète tellement souvent, mais on prend si peu de temps pour l’écouter : les bonnes notes ne valent pas la peine de passer à côté des opportunités extraordinaires de la vie étudiante! Savourez chaque moment de celle-ci, puisqu’elle est extrêmement éphémère. Un jour, nous sommes à la cérémonie de remise des sarraus, fébriles et tremblants d’excitation d’être finalement entrés en pharmacie, et en un claquement de doigt, on en est déjà à la fin de notre parcours universitaire. Je suis tellement nostalgique de partir en stage l’an prochain et de devoir quitter ce poste qui m’a été si cher (je suis
vraiment « quétaine », haha, c’est presque fini je vous le promets). Je vous laisse entre de bonnes mains avec Julie qui accordera, j’en suis certaine, autant d’ardeur et d’affection à ce poste que moi. Portez-vous bien et on se voit au prochain événement (espérons qu’il y en ait en présentiel sous peu)!
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La trésorerie en ligne PAR ÉDO UARD TREMBLAY, tré so rie r Comme à peu près tout cette année, la trésorerie a vécu une année assez spéciale. En fait, presque toutes les tâches qu’on faisait normalement ont été changées pour devenir en ligne et, évidemment, le peu d’événements a mené à moins de transactions que d’habitude. Ç’a donc été une année d’adaptation à des nouvelles méthodes de paiement et de gestion. Sinon, mon grand accomplissement aura été d’avoir changé la structure de nos comptes de
banque : notre forfait est maintenant gratuit, alors qu’on payait des milliers de dollars par année depuis quelques années, et on a assez de chèques pour le prochain siècle. Enfin, mon poste n’en est pas un de grands projets ou évènements, donc je ne m’éterniserai pas sur les détails de ce que j’ai fait, car ce serait peu intéressant pour vous. Je peux vous résumer ça à avoir reçu des paiements, avoir fait des paiements et avoir fait la tenue de comptes de tout ça.
À quelques reprises, il y a eu des situations un peu plus complexes à gérer, mais tout s’est bien passé. Ah, il y a eu le concours d’initiative étudiante aussi! Bref, je pense que je laisse la trésorerie en bonne forme et entre de bonnes mains!
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L’adjectif de l’année : enrichissante PAR O LIVIER LAN DRY, chargé aux affaire s exte rne s Quand on m’a demandé d’écrire pour le CAP-CEL, je me suis senti nostalgique. Déjà un an que j’ai pris les rênes de ce poste de chargé aux affaires externes. Quand je me suis lancé vers ce poste en pleine pandémie, je n’avais encore aucune idée de ce à quoi ressemblerait cette année. C’est avec du recul que je vois tout le chemin parcouru et que je suis non seulement fier de moi, mais de mes coéquipiers et coéquipières qui ont persévéré à travers solitude de confiné.e, études, problèmes personnels et travail. L’arrière-scène de l’AÉPUM est pleine d’enjeux dont je n’avais pas connaissance avant d’y plonger. Maintenant que je connais les défis particuliers de l’exécutif, je m’aperçois à quel point cette petite troupe, que j’ai appris à connaître dans la dernière année, a les enjeux de la communauté
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étudiante à cœur. Ça m’attriste tellement que la pandémie nous ait gardés loin les uns des autres, car je crois que les liens tout de même forts que nous avons créés auraient pu être renforcés par des rencontres en présence saupoudrées de déconnades. Bref, sans plus tarder, voici mon bilan annuel. J’ai tout d’abord appris à nager rapidement au sein des instances en participant à la première partie du congrès général annuel 2020 de la FAÉCUM. Cette première expérience en instance m’a permis de comprendre les bases procédurales sur lesquelles repose la FAÉCUM et de commencer à saisir les enjeux de la communauté étudiante at large. Après 40 heures d’instance, on nous a annoncé qu’on n’aurait pas le temps de terminer le congrès en
3 jours et on a repoussé la fin au mois de septembre. J’ai également participé à cette deuxième partie du congrès. Puis, il y a eu le congrès 2021, qui a été très mouvementé de par les divers enjeux qui ont été soulevés. Bref, beaucoup d’heures mises dans les congrès de la FAÉCUM. Je désire remercier toutes les personnes qui ont représenté l’AÉPUM lors de ces deux congrès, car je sais qu’il n’est pas facile de rester devant son ordinateur pendant si longtemps, considérant les nombreuses heures que l’on y passe à la base. Puis, j’ai participé au sein d’un groupe extraordinaire sur le projet de boîte à outils Black Lives Matter (BLM), plus précisément dans la partie littéraire (qui m’a d’ailleurs servi à moi-même; je vous conseille d’y jeter un coup
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d’oeil pour des suggestions de lectures, elles sont vraiment bonnes!). Je me suis beaucoup penché sur les enjeux des minorités visibles et non visibles, et c’est avec le projet en tête que j’ai décidé de lire une lettre ouverte, en instances de la FAÉCUM, critiquant l’inaction de cette dernière face aux événements de l’été dernier. Ce moment a été un moment charnière pour moi cette dernière année, puisque c’est l’une des premières fois où je me suis positionné en instances avec autant d’assurance. Je pense que c’est à ce moment-là précisément que j’ai compris pourquoi j’aimais mon poste. J’ai aussi alors compris que le travail associatif a une portée plus importante que l’on pourrait le croire. Cette lettre ouverte a permis d’ouvrir des discussions et d’implanter dans les plans d’actions, des gestes concrets. Ensuite, le Groupe d’intérêt en politique de la santé (GIPS)! Cette année, j’ai mis sur pied avec l’aide d’une belle équipe le PharmActualité, une infolettre parlant de l’actualité en santé et dans le domaine pharmaceutique. Je crois que cette infolettre était bien appréciée, puisqu’elle offrait un recap du dernier mois et était rapide à consulter, avec les liens pour ceux qui voulaient pousser leurs recherches. Puis, nous
avons commencé à travailler en collaboration avec l’AGEP sur le Mémoire sur la rémunération des pharmacien.ne.s d’officine. J’ai organisé avec M. Benoît Morin et M. Jean Bourcier de l’AQPP une rencontre pour qu’ils nous parlent de leurs enjeux et des solutions en rapport avec la rémunération. Nous avons ensuite commencé à faire le plan du Mémoire avec l’AGEP, mais avons décidé finalement de repousser à l’an prochain la rédaction par manque de temps. Il y a aussi le Mémoire sur la transformation du programme, qui a pris un vrai envol cette année avec les sondages et l’analyse des réponses. Le plan et des débuts de suggestions ont été rédigés, mais la rédaction complète, quant à elle, prendra place cet été. Le but est de présenter notre mémoire à la Faculté en fin d’été. Enfin, le GIPS, c’était de l’organisation de rencontres et de la gestion de ressources, et je souhaite remercier tous ceux et celles qui ont pris le temps de participer et de donner leur temps pour tous ces projets. Mon CAP-CEL serait indigne s’il ne mentionnait pas mon travail au sein de la FAÉCUM! Avec des conseils centraux aux 3 semaines et des conseils des affaires sociopolitiques entre chaque conseil, ce sont des dizaines d’heures de rencontres qui sont passées si vite. On a discuté d’enjeux envi-
ronnementaux, de logement, de pandémie, des communautés discriminées, de liberté d’expression et j’en passe. Ç’a été tellement intéressant de participer à ces discussions et ç’a été une des expériences les plus riches en apprentissage que j’ai eues de ma vie. Je tiens à remercier Meriem de m’avoir accompagné à ces instances et d’avoir été ma partenaire pour discuter des sujets parfois violents qui étaient abordés en assemblée. Merci aussi à tous les représentants des associations qui étaient présents et qui se sont soutenus d’une manière ou d’une autre. Ç’a été une année particulièrement difficile en instances, mais je suis si fier des avancées que nous avons effectuées. Sur le plan plus professionnel, j’ai pu participer à plusieurs rencontres avec l’OPQ pour connaître les avancements par rapport à la loi 4. Ç’a été une expérience enrichissante, que j’ai dû mettre sur pause à cause du conflit d’horaire avec mes cours de laboratoire. J’ai également pu assister à une multitude de congrès, qu’ils soient professionnels, étudiants ou tout simplement formatifs : le FRESQue, Maître Chez Vous, le congrès de l’AQPP et j’en passe. Ce fut donc une année très formatrice, bien que les défis que la COVID nous ont posés quant au réseautage avec les instances
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furent difficiles à relever. Pour terminer mon bilan, mon dernier projet, et celui dont je suis probablement le plus fier, est celui des Semaines de l’environnement. Ce projet, propulsé par CAPSI et co-organisé en compagnie de William Boudreau, m’a beaucoup appris au niveau de l’organisation d’une conférence, un événement que je n’avais jamais organisé auparavant. La recherche de conférenciers environnementaux en santé est beaucoup plus ardue que je ne le pensais, mais nos efforts ont porté fruits vu que nous avons trouvé 6 conférenciers et conférencières. Les conférences ont dépassé mes attentes et m’ont également permis d’apprendre beaucoup sur l’environnement et notre pouvoir comme pharmacien.ne.s dans le domaine environnementale. Ces conférences serviront de gabarit pour tenter d’instaurer le premier vrai cours/formation sur l’environnement pharmaceutique. Un projet à suivre… En attendant, mille mercis à William, qui a été un vrai chef d’orchestre durant les semaines entourant l’événement. Tu es un partenaire de travail incroyable et j’ai hâte de te voir aller dans ton poste de président de l’ACEIP!
Tout d’abord, Tiffany, je tiens à te remercier pour la dernière année. Ta nature calme était apaisante en rencontre. J’admire chez toi ta capacité à apporter tes projets où tu le désires. Merci d’avoir gardé en vie l’ACEIP dans notre association, ce n’était pas un mandat facile. Je sais que tu iras loin et j’ai hâte de voir vers où tu te dirigeras (et j’ai également très hâte à notre prochain chalet). ;) Ensuite, Édouard! Merci pour ton humour, qui allégeait tellement les conversations en rencontre. Tu m’as fait rire plus d’une fois. Ça n’a pas été une année facile, mais je suis très heureux d’avoir pu travailler (de loin un peu) avec toi, et je conserve de toi cette volonté de rendre les rencontres plus casual. Cela a eu un bel effet sur la santé mentale de plusieurs membres, j’en suis sûr. J’ai bien hâte de voir où tes qualités d’entrepreneur te mèneront!
Marie-Laurence, ma queen. Quel amour, cette fille. Tu es de nature souriante, très drôle et j’aurais tellement aimé te côtoyer en personne cette année. Tu as fait un travail exceptionnel pour la Journée carrière et voir tout ce que tu avais monté, un peu dans l’ombre, était plus qu’incroyable pour moi. J’ai bien hâte de pouJe veux terminer mon CAP-CEL voir prendre un verre en ta compar un petit tour de table des pagnie un de ces quatre et de promembres de l’exécutif. fiter de ta jolie personnalité.
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Caroline, le poste maudit de la COVID. Je te souhaite pour la prochaine année de ton mandat d’être capable (si la santé publique et la COVID le veulent bien) d’enfin mettre en place les événements sur lesquels tu travailles depuis si longtemps. J’admire ta capacité à demeurer positive malgré les défis que la pandémie t’a posés, et je suis si heureux d’avoir la chance de pouvoir travailler avec toi pour une deuxième année consécutive. Dès que les évènements seront possibles, tu peux être sûre que toi et moi n’en manquerons pas un seul. ;) Daphné, my sweet friend. Tu es une perle. Ta douceur et ton humour font de toi quelqu’un d’exceptionnel et une de mes découvertes de la dernière année. Merci d’avoir toujours été là pour moi et pour les gens qui t’entourent. Je me souviens encore de moi qui gérait ton Tinder, je ne sais toujours pas comment tu avais la confiance de me donner l’accès à tout ça, mais je ne peux qu’être choyé d’avoir pu servir de Tinder manager pendant quelques mois! <3 Je sais que tu iras loin et j’aimerais bien essayer tes burgers végés un jour. :) Puis, c’est au tour d’Emma! Tu es quelqu’une d’hyper colorée, de drôle, de fonceuse et d’honnête. N’oublions surtout pas tes memes de feu qui m’ont tenu en haleine
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toute l’année. Tu as vraiment levé la barre de ton poste cette année, et je suis vraiment fier de tout ce que tu as accompli. Merci de m’avoir permis de ventiler, de gossip, de jaser casually. J’adore que tu ne passes jamais par quatre chemins pour exprimer ton opinion et ton caractère te rend un atout dans une équipe. Je me sens chanceux d’avoir pu te côtoyer au courant de la dernière année. Tu es quelqu’un qui ira loin et j’ai si hâte de pouvoir prendre quelques (plusieurs?) verres en ta compagnie. Joani, Joani, Joani. Tu étais la personne que je connaissais le moins en arrivant dans l’exécutif, et tout ce que je peux dire, c’est wow! Je t’ai vu travailler ardemment au courant de la dernière année. Ta tâche était l’une des plus complexes de par la fameuse COVID et tu as manié le tout d’une main d’experte. Tu es honnêtement mon étoile de match pour la dernière année et tout ce que tu as pu faire en seulement un an pour la communauté étudiante est plus qu’admirable. Tu es une leader née, éloquente comme tout et tu as un caractère que j’admire. Bien hâte de voir où toutes tes qualités te propulseront, mais je suis convaincu que tu iras très très loin. Pour terminer, my love, my one and only, ma petite Meriem.
What a leader. Ta maturité, ton professionnalisme, ta gentillesse et ton authenticité ont fait de toi mon inspiration #1 de la dernière année. J’admire ta détermination à améliorer la condition étudiante, j’admire ta vision politique, j’admire tes capacités d’organisation et j’admire ta manière de leader. Je suis si heureux et me considère chanceux d’avoir eu l’opportunité de travailler à tes côtés et tu m’as appris énormément sur ce que ça signifie d’être là pour tes collègues. Tu as amené l’AÉPUM à un nouveau niveau, en nous mettant sur le map comme association étudiante au sein de la FAÉCUM et ton désir de faire avancer la condition étudiante s’est fait voir jusque dans la Faculté. Tu as été ma partenaire toute l’année en instances, rencontres et projets, et je suis choyé d’avoir pu développer avec toi une belle amitié. J’ai hâte de te voir aller l’an prochain à la FAÉCUM et je sais que tu seras plus qu’excellente. J’espère que nos chemins professionnels ou étudiants se croiseront encore, car j’ai adoré travailler avec toi.
mes collègues et voir ces projets fleurir est si gratifiant. C’est une expérience unique en son genre et my god que je suis heureux de m’être poussé à sortir de ma zone de confort. C’est donc avec une larme à l’œil que je termine mon CAP-CEL. Un énorme merci à tous ceux et celles qui m’ont appuyé, je suis si choyé de vous avoir. C’est la présence de vous tous autour de moi qui m’a poussé à affronter ce nouveau défi de présidence. À l’an prochain, CAP-CEL.
En conclusion, je désire lancer un appel à tous ceux qui hésitent à s’impliquer : faites le saut. L’AÉPUM a été l’une des expériences les plus enrichissantes que j’ai vécues. Ça m’a permis de mettre mon énergie sur des projets qui avaient un réel impact sur
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L’expérience d’une vie PAR JOAN I CÔTÉ-CYR, chargé e aux affaire s acadé mique s Nous y voilà! À quelques jours de la fin de notre mandat 2020-2021 dans l’AÉPUM et il s’en est passé des choses cette dernière année. À l’approche de ma passation de pouvoirs, je ne cesse de me demander quelle année aurais-je eu si je ne m’étais pas impliquée? J’ai longtemps hésité avant d’appliquer pour ce poste et après avoir été élue, je me suis remise en question de nombreuses fois. Un an plus tard, je considère que c’est une de mes plus belles réussites, quelque chose qui me rend extrêmement fière. Retournons dans le passé, au tout début, avant même d’être élue au poste. Pendant ma campagne, j’étais pleine de bonne volonté et je voulais innover. J’avais des idées de grandeur, pour venir en aide à toutes les cohortes du Pharm.D.-QeP. En ce temps, les
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écoles venaient tout juste de fermer pour deux semaines. On ne s’attendait vraiment pas, un an plus tard, à être encore dans cette situation critique. L’été 2020 Une fois les élections passées, j’étais fébrile, hyper contente, mais aussi vraiment stressée. Un beau tourbillon d’émotions! Je savais dans quoi je m’embarquais, mais en même temps c’était de l’inconnu pour moi. Mon début de mandat fut assez tranquille. J’ai profité de la fin des cours et du début de l’été pour rencontrer les membres de la Faculté afin de me présenter et leur faire connaître mes projets. En même temps, l’ancien CEL exécutif nous a introduit aux rencontres hebdomadaires de la Faculté, pendant lesquelles on discutait
de la fameuse COVID-19 et de comment on s’organisait autour de celle-ci. Pendant l’été, j’ai dû travailler sur plusieurs projets afin de bien préparer la rentrée scolaire. D’abord, une de mes premières tâches a été de rédiger les contrats pour le tutorat et de faire le recrutement. Cette année, nous avions suffisamment de budget pour engager 6 tuteurs et tutrices pour l’an 1 plutôt que 4. De plus, nous avons décidé de publiciser le tutorat en équipe de 2. Cela facilitait la répartition des tâches et ça encourageait des ami.e.s à s’inscrire ensemble. C’est toujours un défi de trouver des tuteurs et tutrices. Cette année, le recrutement s’est bien déroulé et nous avons même eu plus d’offres que nécessaire. Après le recrutement, il fallait rencontrer les tutrices (oui, toutes des
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filles cette année!) et s’entendre sur la répartition des séances de tutorat pour la prochaine année. Enfin, en début de session d’automne, il y a eu la formation des tutrices. Tout au long de l’année, dans le cadre de mes fonctions d’ACAD, j’ai assisté les tutrices lorsqu’elles en avaient besoin, par exemple en créant les liens Zoom de leurs séances et en les aidant à trouver le matériel dont elles avaient besoin. De plus, il était de mon devoir de faire signer leurs contrats et de comptabiliser les heures travaillées. Tout ce programme est orchestré de concert avec la personne au poste de CGE à la Faculté. Une de mes tâches les plus exigeantes a certainement été le programme de parrainage. À chaque année, les nouveaux et nouvelles étudiant.e.s. de 1ère année se font assigner un parrain ou une marraine pour les accompagner tout au long de l’année. Normalement, ces assignations se font en début de session, quand la cohorte de 1ère année est complète et stable (aka quand les gens qui veulent aller en med et qui y sont acceptés switch et qu’on laisse place à ceux sur la liste d’attente). Cette année, puisque nous savions que l’automne allait se dérouler majoritairement à distance, on a décidé d’enclencher le programme de parrainage plus tôt, soit pendant
l’été. Ce fut assez complexe et demandant, car il fallait faire une mise à jour des personnes admises à chaque deux semaines. Malgré tout, je pense que cette décision a été très bénéfique et appréciée des étudiant.e.s. En effet, c’est assez stressant d’entrer au Pharm. D. et encore plus en pleine pandémie de façon virtuelle. De cette façon, les étudiant.e.s pouvaient poser leurs questions dès l’été et savaient que leur parrain/marraine était à leur disposition au besoin. Pendant ma campagne électorale, j’avais proposé comme idée de faire un midi style speed dating pendant lequel les étudiant.e.s de 1ère année allaient rencontrer leur parrain/marraine mais aussi d’autres étudiant.e.s des années supérieures pour faciliter leur inclusion au sein de notre grande famille. Malheureusement, à cause de la COVID, cette activité n’a pas pu avoir lieu. Deux autres projets ont occupé mon été, soit la création du défi « T’es pas game », la création du nouveau comité Ça suffit et le tournage de la visite virtuelle. La visite virtuelle a été tournée dans le but d’offrir un aperçu du pavillon Jean-Coutu et des différents locaux utilisés au Pharm.D.-QeP. Meriem, Daphné et moi-même avons eu beaucoup de plaisir à s’improviser actrices d’un jour et à faire ce tournage! Pour le
défi « T’es pas game », l’idée est venue d’une rencontre avec Myriam Grefford, Daphné et Meriem. On voulait trouver des idées d’activités qui aideraient à briser l’isolement social et qui favoriseraient les échanges entre les étudiant.e.s. Puis, on a pensé à lancer des défis pour stimuler la communauté étudiante à rester active et à prendre du temps pour soi. Après cette rencontre, tout s’est enclenché assez rapidement et on a commencé le défi en septembre. C’est un défi qui, selon moi et selon les commentaires reçus, a été vraiment apprécié de notre communauté étudiante et est certainement à conserver pour les prochaines années. On aurait aimé organiser des activités en présentiel pour que ça soit plus animé, mais ça sera pour une prochaine édition! Enfin, le comité Ça suffit a été créé dans la vague des manifestations Black Lives Matter et l’AÉPUM n’a pas hésité à se positionner et se prononcer contre ces injustices. Nous avons donc créé une boîte à outils avec du contenu diversifié pour sensibiliser la communauté étudiante sur le racisme systémique. L’automne 2020 Le début de la session marque également le retour des rencontres des différents comités sur lesquels l’ACAD siège. Cette
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année, la rentrée a été très particulière. Notre cohorte de 1ère année et celle du QeP faisaient leur entrée au Pharm. D. à distance, nos 2e année commençaient leur première session de cours de soins à distance et nos 3e année, quoique habitués aux cours de soins, commençaient l’année qui est considérée comme la plus difficile au Pharm. D. Vous vous doutez bien que tous ces changements généraient énormément d’anxiété et de stress chez nos étudiant.e.s et qu’une partie de ces émotions retombait sur nous, l’AÉPUM. Pour se rendre le plus disponible possible, l’exécutif a décidé d’instaurer ce qu’on a appelé le « bureau virtuel de l’AÉPUM ». Une fois par semaine, on ouvrait une salle Zoom pour ceux et celles qui voulaient venir nous jaser. On se disait que ça allait reproduire un peu l’effet du local d’asso, qui a toujours sa porte ouverte pour vous accueillir. Malheureusement, le bureau virtuel a été un vrai flop. On aura essayé! Dans les multiples rencontres auxquelles j’ai assisté cette année, plusieurs enjeux ont été discutés, notamment la surveillance des examens à distance, la consultation des examens, les cours multimodaux, les stages des 4e année et bien plus. Notre but a toujours été d’obtenir des conditions d’enseignement et d’évaluation les plus optimales et les plus adaptées à la communauté étudiante. Ça n’a pas toujours
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été facile, on devait s’adapter souvent et faire de nouveaux plans. Ce fut probablement le plus gros défi de mon mandat. Durant l’automne, d’autres activités ont été offertes, notamment les étud-o-thons et les groupes d’étude pour la cohorte de 1ère année. Enfin, tel que déjà mentionné, le défi « T’es pas game » a pris place à l’automne. Ce fut très rassembleur pour les étudiant.e.s, mais aussi pour les membres de la Faculté. Je suis vraiment contente de l’impact positif que nous avons eu sur les autres associations étudiantes par la publicité faite sur nos réseaux sociaux. L’hiver 2021 La session d’hiver se déroule un peu comme l’automne 2020. Encore une fois, on discute beaucoup des enjeux reliés à l’enseignement et à l’évaluation. On doit s’adapter aux nouvelles modalités sanitaires qui changent trop souvent. On a instauré une petite « tradition » avec les membres de la Faculté, soit les 5@7 Faculté-AÉPUM. Ces rencontres ont lieu de façon un peu plus informelle pour discuter ensemble des différents enjeux et se tenir au courant de nos projets. J’ai bien aimé cette nouvelle formule, car ça nous a rapprochés, ça a maintenu nos bons liens et ça a vraiment aidé à notre communication, parfois difficile à cause de la distance. Quand je pense à
toutes nos communications par courriel et par Zoom, je pense aussi à la chance que les derniers exec avaient de pouvoir simplement aller cogner à la porte de Myriam, Nathalie ou Simon et discuter spontanément d’une situation. On s’est adapté, mais ça nous a pris un certain temps! Le projet « T’es pas game » édition 2.0 a eu lieu et on a ouvert les inscriptions à tous les programmes de la Faculté de pharmacie. Ce fut un plaisir de voir autant d’étudiant.e.s des différents programmes se mobiliser autour de ce projet. Le mot de la fin Après tous ces accomplissements, je peux dire que je suis extrêmement fière de moi. Ça m’a complètement sortie de ma zone de confort, mais pour le mieux. Mon année en tant que chargée aux affaires académiques m’a tellement fait grandir. J’ai tellement appris sur moi et je me suis développée en tant que future professionnelle de la santé. J’ai appris à me faire confiance, à ne pas reculer ni lâcher prise devant le moindre inconfort, mais surtout à être fière de moi. Et voici mon paragraphe quétaine qui commence : à tous les étudiants et étudiantes qui ont voté pour moi, merci de m’avoir accordé votre confiance en ne me connaissant pas du tout ou très
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peu. Merci de m’avoir donné la chance de vivre toutes ces belles aventures. Merci de m’avoir considérée apte à bien vous représenter. Maintenant, à tout l’exécutif 2020-2021, je veux vous dire merci. Mimi, Emma, Oli, Daph, Tiff, MLL, Caro et Edou, merci du fond du cœur de m’avoir fait sentir à ma place, au sein de l’exécutif. Merci de m’avoir fait confiance si rapidement et pour votre support jusqu’au bout. Merci pour les late night calls en mental breakdown. Merci d’avoir
écouté mes 1000 vocals sur Facebook, c’est grâce à vous que je débute ma carrière d’influenceuse et que je lance mon nouveau projet de podcast! ;)
certaine que tu feras un excellent travail. Sache que je t’accompagnerai aussi longtemps que nécessaire, je resterai toujours ACAD dans mon coeur!
Sans blagues, on en a eu des moments difficiles, on a miss out sur bien des choses cette année, mais je suis contente de vous avoir et qu’on ait vécu tout ça ensemble. C’est une année dont on va se rappeler longtemps! Je passe maintenant le flambeau à Laurie avec le cœur gros. Je suis
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Une représentante senior aux affaires CAPSI, ça fait quoi exactement durant l’année? PAR TIFFAN Y DUO N G, re pré se ntante se nio r aux affaire s de l’ACEIP/CAPS I C’est déjà la fin de mon mandat de 2 ans en tant que chargée aux affaires de l’ACEIP/CAPSIà UdeM! Ma première année en tant que CAPSI junior a été complètement différente comparée à mon année en tant que CAPSI senior. Malgré le fait que mon mandat en tant que senior s’est fait à distance, j’ai toujours continué à promouvoir les valeurs de CAPSI : l’unité, le professionnalisme, l’éducation, l’excellence et la valeur de plaidoyer. CAPSI national Une grande partie du travail de représentante CAPSI se fait dans l’ombre, car une des tâches est de représenter les membres de l’AÉPUM Pharm.D.-QeP au sein du conseil national de CAPSI, qui regroupe les postes exécutifs et deux représentants des 10 autres facultés de pharmacie au Canada.
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En temps normal, on se rencontre en présentiel pour la première fois au mois de juin durant le congrès de l’Association des pharmaciens du Canada. Cependant, cette année, le conseil 2020-2021 s’est réuni pour la première fois via Zoom. La première rencontre de mon mandat en tant que CAPSI senior a permis de nous rencontrer et d’établir des bases pour l’année à venir. Au cours de ces 8 heures de rencontres étalées sur une fin de semaine, nous avons pu discuter du budget, des bénéfices aux membres, des compétitions locales à venir, des thèmes de la campagne IPSF 2020-2021, des semaines de bien-être de CAPSI et des divers enjeux rencontrés par les différentes universités. Durant l’année, il y a généralement 3 à 4 téléconférences, soit une par saison (Summer TC, Fall TC et Spring TC). Ces rencontres
de 3 heures nous permettent de nous tenir à jour sur les enjeux dans chacune des universités, de revenir sur certains points discutés et d’organiser les activités à venir. À cause de la pandémie, nous n’avons pas eu la chance de se voir au PDW à Saskatchewan, puisqu’il a été annulé. Notre rencontre en hiver a donc eu lieu sur Zoom. À chaque année, il y a également l’assemblée générale de CAPSI, où le conseil exécutif présente aux membres généraux leurs bilans et les modifications apportées aux chartes. La période hivernale est également le moment où les élections du prochain conseil national ont lieu, donc la rencontre hivernale nous donne la chance de discuter et d’évaluer les candidats. CAPSI a également des sous-comités où les représentants locaux
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et les membres généraux peuvent siéger. J’ai donc fait partie des comités de traduction, du site web, des membres, de révision des compétitions, de communication et marketing ainsi que de bien-être. Durant l’année, il y avait plusieurs téléconférences au sein de ces comités pour parler des projets à venir. Pour le comité de bien-être par exemple, les membres du comité ont organisé des semaines de bien-être avec différentes thématiques durant la session d’automne. Le comité de traduction, quant à lui, s’assure que toutes les publications soient traduites en français et en anglais afin que tous les étudiants en pharmacie au Canada soient au courant des nouvelles CAPSI. Durant mon mandat, je voulais augmenter la visibilité de CAPSI auprès des étudiants. J’ai donc fait la promotion de ces sous-comités ouverts pour donner la chance à des étudiants de l’UdeM de collaborer avec d’autres étudiants en pharmacie au Canada. Grâce à cette promotion, plusieurs étudiants de l’UdeM se sont joints aux sous-comités, dont le comité de traduction et celui des défenses des intérêts. Malgré l’annulation du PDW 2021, les étudiants ont quand même eu la chance de rencontrer d’autres étudiants du Canada à travers ces comités nationaux.
CAPSI local En parallèle à la représentation au niveau national et aux projets auxquels que je prends part au sein des divers comités nationaux, je suis également responsable d’organiser les activités locales de CAPSI, en collaboration avec la représentante junior, Angelica Le, et la secrétaire CAPSI, Panteha Borzooeyan. Dès le début de l’été 2020, je préparais avec Angelica le matériel promotionnel pour faire connaître CAPSI. On se préparait pour les inscriptions et on discutait des activités à venir pour la session d’automne. On a aussi fait une révision du budget pour planifier le montant alloué à chacune des activités qu’on voulait planifier. L’Université de Montréal est une des seules universités où les étudiants ne sont pas automatiquement membres CAPSI. En effet, à chaque année, les deux représentant.e.s de Montréal doivent développer du matériel promotionnel pour faire connaître CAPSI et « convaincre » les étudiants de s’y inscrire. Cependant, Angelica et moi, en collaboration avec William Boudreau (président élu CAPSI) et Alex Fong (représentant IPSF), avons eu comme mandat d’intégrer les frais CAPSI à la cotisation
étudiante avec l’option opt-out. Nous avons préparé une présentation pour l’assemblée locale où on a présenté ce qu’est CAPSI ainsi que ses avantages. Notre projet a été adopté à l’unanimité, donc à partir de l’automne 2020, tous les étudiants sont automatiquement membres CAPSI et ont accès à tous les bénéfices. Ceux qui veulent se désister peuvent le faire auprès des représentants locaux. L’intégration des frais CAPSI était important pour moi, car je voulais donner la chance à tous les étudiants d’être membre d’une association nationale qui a un vrai impact sur la pratique et les études en pharmacie au Canada et qui vient également avec plusieurs avantages. Malgré le travail à distance, Angelica et moi avons travaillé fort pour organiser les compétitions locales de CAPSI à l’automne, puisque les compétitions représentent un des avantages les plus importants pour nos membres. Nous avons réussi à faire la compétition littéraire, d’entrevue pharmaceutique, de consultation MVL et d’Advice for Life en plus du prix Guy Genest. Cependant, on n’a pas eu la chance de faire la compétition de préparations magistrales et le PharmAcadémie. J’espère que le PharmAcadémie sera de retour
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à la session prochaine sous le même format que celui de 2019, soit un 5@7 sur le campus au Panoramed. Puisque tout allait se faire en ligne, Angelica et moi avons consacré notre temps à augmenter la visibilité de notre page Facebook et notre compte Instagram. J’aimerais prendre un petit moment pour remercier Angelica qui a mis beaucoup de temps pour la mise à jour de notre compte Instagram, qui avait 30 abonnés au début et qui en a maintenant 200 après 1 an. L’hiver représente un moment plus calme au niveau de CAPSI (après le PDW). Cependant, Angelica et moi avions quand même 2 téléconférences durant la session d’hiver. Nous devions également tenir à jour la liste des membres et le budget de cette année ainsi que celui des prochaines années. La mise à jour du budget était un défi cette année puisqu’on voulait s’assurer que tout allait bien se dérouler pour l’automne prochain avec l’intégration des frais CAPSI dans les cotisations étudiantes. J’ai également entrepris la rédaction du premier guide de passation qui permettra au prochain CAPSI senior de se préparer à l’avance pour l’année à venir et de guider son junior avec un échéancier des activités et le détail des tâches à
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faire pour chaque activité. Depuis le début de la pandémie, le pharmacien occupe un rôle important dans la communauté et dans la santé de la population. Le mois de mars a donc été renommé comme le Mois de la reconnaissance de la pharmacie (MRP) au lieu du Mois de la sensibilisation au travail du pharmacien (MSTP) par le Canadian’s Pharmacists Association (CPhA). Durant ce mois, les représentants CAPSI de partout au Canada ont organisé plusieurs activités pour faire connaître le rôle du pharmacien. Cette année, Angelica et moi avons décidé de faire le MRP/MSTP en ligne à travers des publications sur notre page Instagram et Facebook qui parlent de la vaccination, de la cessation tabagique et du projet de loi 31. Ce projet a permis de faire connaître le rôle du pharmacien au sein de la communauté, mais aussi de faire connaître le rôle du pharmacien au Québec comparé aux autres provinces, puisqu’il y a des étudiants de partout au Canada qui s’abonnent à notre compte. Nous espérons que l’année prochaine, CAPSI pourra organiser des évènements en présentiel comme des panels interprofessionnels, des activités de formations et des conférences pour le MSTP. Pendant ces deux dernières an-
nées, j’ai eu la chance de rencontrer plusieurs étudiants en pharmacie de partout au Canada et de créer des liens d’amitié grâce au PDW 2019 (St-John’s), au CPhA 2020 (Toronto) et au PDW 2020 (Montréal). Ce poste m’a permis de m’impliquer au niveau local et national et d’en apprendre davantage sur la pratique à l’extérieur de la province. À l’exécutif 2020-2021 (Meriem, Emma, Olivier, Joani, Édouard, Daphné, Marie-Laurence et Caroline), merci d’avoir été à mes côtés cette année, une année qui n’a pas été facile. Nous pouvons tous être fiers de tous les beaux projets que nous avons réalisés en tant qu’exec. We finally made it to the end! Félicitations Finalement, j’aimerais féliciter Angelica Le, qui a reçu le vote de confiance du conseil exécutif de l’AÉPUM pour devenir la représentante senior aux affaires de l’ACEIP/CAPSI 2021-2022. Grâce au Pharm. D. et à CAPSI, on a eu la chance de se retrouver après plusieurs années sans contact et je te considère maintenant comme une amie très proche. Dès le début de ton parcours avec CAPSI en tant que secrétaire, tu as été à mes côtés. Tu ne savais pas dans quoi tu t’embarquais lorsque tu t’es présentée aux élec-
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tions en première année, mais j’étais heureuse de savoir que tu allais continuer à être à mes côtés pour une deuxième année en tant que représentante junior. Tu as toutes les qualités requises pour être une bonne représentante senior et j’ai hâte de voir les beaux projets que tu réaliseras
durant ton mandat. Je serai toujours disponible pour répondre à tes questions. Félicitations aussi à Panteha Borzooeyan pour son nouveau poste en tant que représentante junior CAPSI. Je suis ravie que tu aies décidé de te présenter pour le poste de CAPSI junior après un an en tant que
secrétaire CAPSI. Je suis confiante que CAPSI sera entre de bonnes mains l’année prochaine.
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La plus mémorable des années PAR DAPH N É RO BITAILLE, chargé e aux affaire s i n te rne s 13 avril 2020. C’est la journée où j’ai été élue à mon poste de chargée aux affaires internes. En un an, jamais je n’aurais imaginé vivre autant d’aventures, et en rétrospective, je suis tellement fière de tout le chemin parcouru! Si j’ai d’abord décidé de m’impliquer, c’est que je voyais tout ce qui avait été réalisé à l’AÉPUM et que j’avais moi aussi envie de redonner aux autres tout ce que j’ai pu recevoir. Et quand j’y pense, je crois que je peux dire mission accomplie. À tous les mois, j’ai eu l’occasion de représenter les intérêts des étudiants au Conseil de Faculté, que ce soit lors de cas de plagiat ou à l’octroi de diplômes. Ça a été une expérience très formatrice d’y assister. Je désirais contribuer au maintien de nos bonnes relations avec la Faculté et je suis très fière de dire que nous avons
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maintenant un point « Nouvelles de l’AÉPUM » sur l’ordre du jour à chacun des Conseils de Faculté. L’élément fort de mon mandat fut lorsque le Conseil a reçu le recteur, en décembre dernier. Je peux vous dire que j’étais très nerveuse dans les jours précédents! Je crois que peu d’étudiants ont la chance de s’entretenir avec lui, et j’ai eu l’immense privilège de lui parler des problématiques vécues par nos étudiants à la Faculté. J’ai pu aussi lui glisser un petit mot sur les animations StudiUM de fin de session qui étaient assez maladroites, si vous vous souvenez bien. Quand j’y repense encore aujourd’hui, j’éprouve énormément de fierté et je me souviendrai de ce moment tout au long de ma vie. Un autre moment fort qui me rend particulièrement fière est d’avoir été présente pour les débuts du
tout nouveau comité Ça suffit, de l’avoir chapeauté et accompagné pour mener ses projets à terme. Je me souviens cet été alors que l’on a bâti la boîte à outils en partant de rien du tout, en quoi, 1 à 2 semaines? Je suis extrêmement fière de l’immense collaboration qui a eu lieu entre tous ceux qui y ont contribué! Je vous remercie tellement d’avoir donné un peu de votre temps pour ça cet été! Si vous n’êtes pas encore au courant de ce projet, allez voir immédiatement sur la page StudiUM de l’AÉPUM. L’initiative a été tellement appréciée qu’elle a aussi été partagée avec les membres de la Faculté. Il y a de quoi être fier. Et que dire du Mois de l’histoire des Noir.e.s, réalisé en collaboration avec le comité humanitaire? Les infographies réalisées ont été partagées sur les réseaux de la FAÉCUM! Encore une fois,
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l’AÉPUM innove, ose et c’est très gratifiant d’en faire partie. J’espère que la tradition du Mois de l’histoire des Noir.e.s. continuera à grandir à travers les années. J’aimerais également profiter de la tribune que j’ai ici pour remercier encore une fois Chris Martine Belhomme et Maéva Blot pour l’organisation du panel « Malgré tout, triomphons ». L’événement a été un succès et c’est grâce à vous, merci pour tout. Ça n’a pas nécessairement été évident pour moi, une femme blanche privilégiée, de leader le comité, mais je crois que j’ai réussi à le faire tout en laissant la parole à mes collègues, pour réaliser des projets à leur image. Merci de m’avoir fait confiance et de m’avoir fait grandir, j’ai énormément appris. Parmi mes autres réalisations, on compte la vente de vêtements. Malgré le contexte en ligne, j’espère que vous en êtes toutefois satisfaits. L’un des objectifs de mon mandat était de faire un concours de logos, pour rendre la vente de vêtements plus inclusive et pour aller chercher le talent des plus créatifs d’entre vous. Je suis très contente du résultat et j’espère
que c’est une tradition qui perdurera dans les années futures parce que je trouvais très important de vous inclure dans le processus décisionnel et je crois que ça a été très apprécié. Évidemment, je ne pourrais parler de mes réalisations sans aborder les multiples campagnes électorales. J’avoue avoir eu peur cet hiver que plusieurs postes restent vacants, mais à ma plus grande surprise, la relève était présente en grand nombre. Ayant été impliquée de plusieurs façons à l’AÉPUM, c’est un honneur pour moi de présider toutes ces campagnes électorales et de faire la promotion des postes de l’association. Le processus électoral et la grande variété de postes disponibles sont souvent méconnus des étudiants, surtout dans un contexte à distance. J’ai créé un outil, le Guide électoral, en collaboration avec Winnie Tran, la rédactrice en chef du Capsule, pour simplifier le processus électoral et pour décrire les tâches de chacun des postes que compose le CEL. J’espère que cet outil deviendra une référence et qu’il continuera à être bonifié année après année.
En ajout aux activités mentionnées ci-haut, j’ai aussi eu l’occasion de participer aux premiers balbutiements du projet T’es pas game et j’ai pu assister aux rencontres du GIPS. Cette année m’a permis d’ouvrir mes horizons et j’ai tellement appris autant sur moi, sur le programme ainsi que sur ma future profession. Si j’ai un conseil à vous donner aujourd’hui c’est de sortir de votre zone de confort. Je sais que ça sonne ultra cliché, mais c’est vrai. Saisissez toutes les opportunités que l’on vous offre. Vos années universitaires seront les meilleures de votre vie, donc chérissez-les, vous savez comme moi que le temps passe beaucoup trop vite. Dans 10 à 15 ans, vous aurez oublié toutes les notes que vous avez obtenues à vos examens, mais vous n’oublierez jamais tous les précieux souvenirs que vous aurez créés au Pharm. D. De mon côté, je serai éternellement reconnaissante de cette incroyable opportunité, merci pour tout. Au futur exécutif, amusez-vous, profitez-en. Je suis très fière de la relève.
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Le coeur rempli de souvenirs PAR MARIE-LAUREN CE LEBLAN C, chargé e aux a ffaire s co rpo rative s Eh oui c’est déjà la fin! C’est avec un brin de nostalgie que je fais « pause » sur mon parcours pour faire le point sur mes trois dernières années, mais particulièrement sur celle qui vient de passer. Déjà à ma première session au Pharm. D., j’ai décidé de m’impliquer dans l’AÉPUM et ce fut la meilleure décision que j’ai prise. Ayant débuté en tant que CVE junior, j’ai rapidement compris que la vie étudiante est primordiale pour passer de belles années universitaires. Malgré le fait que ce poste n’était pas tout à fait pour moi, j’ai su mieux m’orienter et me tourner vers le poste de corpo junior l’année suivante, puis j’ai finalement progressé vers le poste de chargée aux affaires corporatives (senior). Après avoir vécu tous ces beaux moments et tant d’expériences, j’ai de la difficulté à imaginer mon parcours sans l’AÉPUM.
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Maintenant, penchons-nous un peu sur mon expérience en tant que chargée aux affaires corporatives. J’ai tant de belles choses à dire sur cette année qui fut ma foi hors du commun. En m’impliquant cette année, je n’aurais jamais pensé que les activités seraient aussi différentes. Je n’avais d’ailleurs pas imaginé la possibilité de ne jamais retourner au St-Hubert pour les fameux midiconférences! Si j’en ressors un mot de cette expérience, ce serait sans doute : adaptation. Bien sûr, comme tous les autres membres, j’ai dû adapter toutes mes activités prévues selon la situation actuelle de COVID-19. Débutons d’abord par les fameuses commandites. Les étudiants ne sont pas toujours conscients que l’organisation de tels événements au Pharm. D. passe par des commandites. En effet, chaque année,
le ou la chargé.e aux affaires corporatives se doit de maintenir et établir de nouveaux partenariats avec les partenaires actuels et futurs de l’AÉPUM. Ces commandites sont essentiels à la réalisation des divers événements, tels que le célèbre Vins et Fromages. Cette année, ce défi me semblait tout sauf simple. En effet, dès le début de la session, nous avons rapidement compris que peu d’événements auraient probablement lieu en présentiel. Toutefois, c’était assez difficile d’y croire et surtout, nous avions espoir que dans quelques mois la situation serait rétablie, du moins suffisamment pour que l’on puisse se rassembler comme nous aimions si bien le faire! Ainsi, je me suis donnée comme défi d’amasser les commandites nécessaires pour la tenue des événements, tout en étant actuellement dans un contexte « en ligne ». Pour ce
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faire, les activités habituellement offertes aux partenaires ont été adaptées pour pouvoir se dérouler à distance. Vous comprendrez que le défi n’impliquait pas seulement d’adapter ces activités, mais surtout d’être suffisamment convaincante et confiante pour que les partenaires acceptent d’établir des ententes selon les nouvelles modalités. Cela a entre autres impliqué de faire une croix sur les midisconférences au St-Hubert, où les étudiants bénéficiaient d’un dîner fourni par le partenaire, tout en discutant avec ce dernier et en apprenant sur divers sujets. En effet, durant ceux-ci, les étudiants ont la chance de se renseigner sur leurs finances en général, les prêts et bourses d’étude et d’en apprendre davantage sur l’achat d’une propriété et/ou d’une pharmacie. Malheureusement, ces conférences tant appréciées ont dû se tenir sur Zoom ou sur d’autres plateformes en ligne. Quoique très instructives et stimulantes, l’expérience n’était pas la même. Je souligne toutefois que les partenaires et les étudiants se sont assez facilement adaptés à cette nouvelle réalité et ont rendu ces activités dynamiques malgré tout. Quoi dire de la célèbre Journée carrière, cet événement tant attendu année après année. Cette tradition se définit par une journée où les différents acteurs de la pharmacie sont convoqués dans
l’agora du pavillon Jean-Coutu afin d’y tenir des kiosques sur leur organisation. Ayant co-organisé cet événement l’année dernière avec la chargée senior, Meriem, j’avais comme objectif d’offrir un événement tout aussi incroyable cette année. L’événement a donc été réinventé en ligne afin de répondre aux attentes de tous et chacun. Je ne saurais compter le nombre d’heures que j’ai passé à réfléchir aux possibilités que nous avions et à brainstorm sur mille et une idées, pour finalement les concrétiser. Organiser cet événement en ligne venait avec son lot de complexité. Je fais ici référence notamment à informer clairement les étudiants et les partenaires du déroulement de l’événement et en faire la promotion, assurer de mettre en place une plateforme simple d’utilisation et intuitive, répondre aux attentes de tous les partis et bien évidemment, rendre l’événement le plus agréable et formateur possible. Il est impossible de faire fi de toutes les rencontres qui ont été tenues dans le but de m’assurer que le déroulement serait exemplaire, passant par la capacité de chacun à utiliser la plateforme. Cet événement me tient particulièrement à cœur et c’est pourquoi j’ai mis autant d’efforts. En effet, il s’agit d’une opportunité en or pour les étudiants de découvrir les divers milieux et les avenues possibles en tant
que pharmacien, et même en tant qu’étudiants en pharmacie. À travers les échanges, les étudiants se familiarisent avec le monde de la pharmacie et peuvent y voir plus clair sur leur future carrière. C’était donc primordial pour moi d’organiser un événement à la hauteur de ce qui a été fait dans les années précédentes, ce que je crois avoir réussi à accomplir, malgré le contexte en ligne. Somme toute, c’est avec fierté que je terminerai mon mandat cette année. Une fierté qui se justifie par tous mes efforts, par ma résilience à travers toutes ces épreuves ainsi que par un sentiment d’accomplissement. Les émotions se bousculent dans ma tête en écrivant ces dernières phrases. Je repense à tous les beaux moments que j’ai vécu au sein de l’AÉPUM et à tous ces souvenirs qui resteront gravés à tout jamais. Je suis extrêmement reconnaissante envers tous les membres de l’AÉPUM pour tous ces moments et pour tout le travail acharné qui a été accompli. J’ai la conviction que les futurs membres rempliront leurs mandats avec brio et qu’ils en ressortiront, tout comme moi, la tête haute, et le coeur rempli de souvenirs.
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Toute une année pour être CVE! PAR CARO LIN E TREMBLAY, co o rdo nnatrice à la vie étudiante Lorsqu’on m’a demandé d’écrire dans le CAP-CEL à propos de mon année en tant que coordonnatrice à la vie étudiante, je me suis demandé : « Mais qu’est-ce que vous voulez que j’écrive?! ». Moi qui suis pourtant une fanatique d’histoire, je me serais bien passée de vivre cette pandémie historique! En effet, cette année était très loin de ce à quoi je m’attendais. J’avais espoir d’une année remplie d’événements socioculturels, de fous rires, de midis yoga, de 5@7 au Pill Pub, de congrès et de cours aux S1-151. À la place, on a eu le droit à des masques, des cours en ligne, des confinements, de l’incertitude et du découragement. J’ai trouvé cette année particulièrement difficile, moi qui avais plein de projets et d’événements préparés pour nos étudiants. Malgré toute la noirceur que la COVID-19 a apportée cette
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année, j’ai eu la chance de participer à des projets qui mettaient de la lumière dans cette période déstabilisante et je remercie tous ceux et celles qui m’ont permis de contribuer à leurs projets ou qui ont contribué aux miens . Mon mandat a débuté de manière relativement « normale », avec mon merveilleux comité des activités d’accueil. Une édition un peu spéciale, mais au moins, en présence pour la majeure partie! Peu de temps après est arrivé ce qu’on craignait tous : un reconfinement. Avec cette annonce s’envolait toutes nos chances de pouvoir effectuer des activités en présence malgré les mesures sanitaires. C’était urgent, il fallait trouver un plan B. Ma merveilleuse collègue et co-responsable du comité Ça va, Joani, a alors eu l’idée de lancer le défi « T’es pas game »! Avec l’aide de notre
comité, nous avons donc élaboré ce projet de A à Z. À notre grand bonheur, la première édition fut populaire et la deuxième aussi! Pour cela, je tiens à remercier tous les participants à notre projet. Sans le savoir, vous avez probablement aidé plusieurs personnes à se sentir un peu moins seules cette année. Cette année atypique a donné naissance à des activités qui ne faisaient pas partie de nos habitudes à l’AÉPUM, mais certaines de nos activités habituelles ont réussi leur passage virtuel. Je pense notamment aux 5@7, dont je salue Samuel et son comité pour avoir réussi à aussi bien adapter cette activité, aux midis yoga, dont je remercie mon adjoint Tommy pour l’organisation, à la zoothérapie devenue Zoomthérapie, aux midis conférences, aux levées de fonds et bien d’autres. Un des incontour-
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nables ayant fait le saut en ligne a été le Carnaval de la FAÉCUM! J’ai étonnamment eu beaucoup de plaisir à coordonner la réalisation des défis ainsi qu’à en faire, moi qui croyais m’ennuyer en réalisant des défis toute seule dans mon appartement. Vos défis m’ont rendue fière, m’ont fait sourire, rire, parfois même pleurer de rire ou dans certains cas, comme le défi du karaoké, m’ont fait verser une larme. Merci pour toutes ces émotions. J’ose croire que comme pour tous les membres de l’AÉPUM, cette fin de mandat me rend nostalgique. Nostalgique du Vins et fromages manqué, de toutes les fins de 5@7 en chantant Juste pour voir le monde qu’on a perdues, de toutes les nouvelles amitiés qu’on aurait pu créer. Mais cette fin de mandat me rend aussi fière. Fière de nous qui avons trouvé des solutions pour s’adapter le mieux possible à notre réalité, qui avons
tenté de maintenir notre vie étudiante à flot, qui avons créé de la lumière là où on ne pensait pas en trouver. Ce ne serait pas un vrai retour sur mon mandat sans mentionner l’excellent travail de tous les membres de l’AÉPUM, tout spécialement de mes collègues du conseil exécutif, qui m’ont soutenue, encouragée, valorisée et qui, surtout, m’ont accueillie à bras ouvert pour la participation à leurs projets respectifs. Daphné, Édouard, Emma, Joani, MarieLaurence, Meriem, Olivier et Tiffany, merci pour tout.
à sortir des sentiers battus et qui avez permis de diminuer notre solitude en maintenant une vie étudiante virtuelle tout au long de l’année. Au plaisir de vous retrouver l’an prochain dans des événements en présentiel, après plus d’un an de maturation dans mon imagination, j’espère qu’ils seront à la hauteur de vos attentes!
Bref, le résumé de mon année en tant que coordonnatrice à la vie étudiante c’est une éloge à vous, mes chers collègues, qui m’avez montré qu’il y a toujours de la lumière même lorsqu’elle est difficile à voir, qu’il y aura toujours place pour le rire, qui m’avez amenée à repousser mes limites et
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Prendre le risque PA R PATRICIA PO IRIER, re pré se ntante aux instances p ro fe ssio nne lle s Une autre année au Pharm. D. qui se finit! On peut dire que celle-ci n’a pas été facile et a apporté son lot de défis. Néanmoins, je suis fière de ce que l’équipe de l’AÉPUM a réussi à accomplir malgré la situation difficile. Lorsque j’ai décidé de m’impliquer dans l’association étudiante, je voulais sortir de ma zone de confort et créer des nouveaux liens. J’ai donc fait le saut et je me suis présentée comme représentante aux instances professionnelles. J’ai appris à exprimer mes idées et à défendre mes opinions. J’ai découvert des personnes déterminées et travaillantes qui m’ont montré un autre côté du Pharm. D. Je suis très fière de ce que j’ai pu accomplir durant la dernière année comme représentante aux instances, mais ce qui me rend le plus fière c’est ma progression au niveau interpersonnel.
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Le poste de représentant.e aux instances professionnelles est un poste unique à l’AÉPUM. Il était donc essentiel de bien le définir. Cette année, plusieurs membres de l’AÉPUM ont travaillé avec moi à redéfinir ce poste pour en faire un poste stimulant et diversifié dans ses activités. Au cours de la dernière année, la pandémie de la COVID-19 a rendu la tenue des congrès des différentes instances ainsi que la promotion de la formation continue plus complexes. Plusieurs congrès ont notamment été annulés. Par contre, pour les congrès et les activités qui ont eu lieu, la participation des membres était toujours au rendez-vous, ce qui a rendu mon travail beaucoup plus stimulant. Mon mandat se termine bientôt, mais je garde en tête toutes les belles expériences que j’ai
eu en m’impliquant au sein de l’AÉPUM. Pour ceux qui hésitent, foncez! Ça vaut la peine de se dépasser, de prendre le risque.
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Il a fallu une pandémie pour explorer de nouveaux horizons? PA R ALEX FO N G, chargé aux affaire s de la FIEP Le 14 mars 2020, Québec décrète l’état d’urgence sanitaire. Au moment où l’on déclarait que le Québec entier allait tomber en confinement, personne n’était prêt à tous les hauts et les bas qui allaient s’ensuivre pour le reste de l’année 2020. J’avoue qu’au début des élections en avril dernier, j’étais un peu réticent de prendre en charge le poste de la FIEP : craintes, confusion, inconnu. Ce qui m’a donné le petit élan dont j’avais besoin est sans doute les mots d’encouragement des deux anciennes responsables du comité, Maéva et Chris. Il faut savoir que le comité de la FIEP de l’UdeM est un peu particulier puisque c’est un jeune comité qui a pris naissance en 2018, contrairement à la majorité des autres écoles canadiennes de pharmacie qui l’ont instauré depuis plusieurs années. Pour ceux et celles qui ne le savent
pas, la FIEP (autrement dit la Fédération internationale des étudiants en pharmacie) est une organisation qui veille sur les étudiants en pharmacie à travers le monde dans le but de promouvoir la santé publique et les saines pratiques de la pharmacie dans plus de 78 pays. C’est une organisation à but non lucratif qui offre des expériences enrichissantes pour tout étudiant qui fait partie d’un pays membre à travers le programme d’échanges étudiants ou les congrès mondiaux qui sont organisés annuellement. Le responsable de la FIEP dans chaque école de pharmacie s’assure de transmettre les informations de ces possibilités aux étudiants, mais aussi de participer à l’organisation d’activités pour promouvoir un enjeu de santé publique choisi par la FIEP chaque année. Donc, vous comprendrez qu’avec la pandémie et l’absence
de personnes sur le campus, ça a été un peu plus difficile d’assumer pleinement ce rôle que j’avais décidé de prendre en avril 2020… Nous sommes le 31 août 2020, c’est le début de la session d’automne, mais… à distance! Commencer une nouvelle année est toujours difficile, encore plus lorsque tu dois t’adapter à la nouvelle réalité de l’enseignement virtuel. Pour être honnête avec vous, je ne l’apprécie pas tant que ça. Même en écrivant ces lignes aujourd’hui le 12 avril 2021, le présentiel me manque et je crois que c’est le cas pour vous aussi. Néanmoins, j’ai quand même coché dans le sondage de l’Université de Montréal que je souhaite garder ce mode d’apprentissage pour les longs mois d’hiver et les journées de tempêtes de neige le matin (« se réveiller 10
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minutes avant le début du cours, pas de panne de métro ni de bus, ça c’était cool »). Autre que l’enseignement, la session à distance engendre aussi des obstacles pour les comités étudiants. Pour nous en particulier, le comité de la FIEP organisait souvent des kiosques dans l’agora du pavillon Jean Coutu pour rejoindre les étudiant.e.s. La pandémie a obligé presque tout le monde à faire leurs séances d’activité en ligne notamment avec l’application Zoom. Donc, il a fallu une pandémie pour explorer de nouveaux horizons. Curieusement, même si j’en parle à l’instant à travers ces lignes, nous n’avons pas fait d’activité sur Zoom cette année. Le comité de la FIEP n’avait pas vraiment d’idée tout au long de la session d’automne, donc on a plutôt choisi de faire quelques campagnes de sensibilisation pour le mois de la pharmacie en mars. En résumé, nous avons organisé une campagne sur le tabac qui a été publiée sur les réseaux sociaux ainsi qu’une activité en collaboration avec le défi « T’es pas game » et le comité CÉPPUM pour créer des vidéos ludiques TikTok dans le but de promouvoir les activités du pharmacien. Les deux activités ont eu beaucoup de succès et je
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pense que ça mérite d’être reproduit l’année prochaine même si on pourra organiser des événements en présence (on l’espère en tout cas!). L’année 2020 a certes été difficile, mais on est tous passé au travers de cela. On est descendu au point le plus bas du fond, il ne reste qu’à remonter plus haut et plus fort l’année prochaine, ce qui m’amène à vous parler de mes objectifs pour l’année prochaine. J’ai été réélu au même poste pour l’année prochaine et j’ai déjà quelques projets que j’aimerais réaliser. La priorité est de trouver mon successeur. De tout évidence, je souhaite que le comité de la FIEP poursuive ses activités pour les prochaines années à venir. Il faudra que je mette des efforts pour trouver des étudiant.e.s extrêmement motivés pour reprendre la roue, puisque ce n’était pas facile de rejoindre les gens à distance. Je souhaite aussi collaborer davantage avec la Faculté pour que le comité de la FIEP ait une participation active dans l’accueil et l’intégration des étudiants internationaux qui arrivent à notre belle Faculté pour étudier 1 ou 2 sessions. Ça serait un beau projet à mettre en place avec l’aide des bénévoles ainsi que du soutien
apporté par les responsables de la Faculté. Enfin, derniers petits mots, je suis votre responsable de la FIEP, je vous invite à participer au 66e Congrès mondial organisé par les étudiants en pharmacie de la Corée du Sud. L’événement est gratuit et se passe entièrement en ligne du 22 juillet au 1er août! Seuls les membres du CAPSI peuvent s’inscrire, donc si ça vous intéresse, je vous suggère de vous abonner à la page Facebook « 66th IPSF World Congress Seoul 2021 » pour savoir comment s’inscrire. Sinon, je vous souhaite de passer un excellent été, profitez bien du soleil!
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Toute chose a une première fois PA R JEN N Y ZH AN G, pré side nte du co mité mé dia J’avais beaucoup hésité. Tellement hésité. Mais en voyant le terme « vacant » à côté du titre « Président(e) du comité média », je me suis dit que c’était maintenant ou jamais. Toute chose a une première fois. En première année au Pharm. D., j’étais déjà attirée vers l’AÉPUM dans sa globalité, mais les études ont rapidement absorbé la quasi-totalité de mon temps libre. Je ne savais plus comment survivre à cette surcharge académique qui s’imposait sur tous mes passetemps. Le choc qu’a été l’adaptation cégep-université a éliminé, à un rythme phénoménal, toutes mes activités et intérêts extracurriculaires. Ce n’était pas sain du tout. J’ai survécu, tant bien que mal, mais au détriment de mes passions. J’étais presque une machine à étudier du jour au lendemain et je suis sûre que plu-
sieurs étudiant.e.s qui lisent ce paragraphe présentement peuvent s’y reconnaître. J’ai survécu à ma première année, mais je sentais que je m’étais détachée de la vie étudiante, bien que chacune de mes journées soit submergée par des travaux scolaires. Un peu paradoxal à mon avis. Je n’aimais pas cette sensation et je voulais changer ma définition d’être « étudiante à l’université ». C’est également durant cette phase que la pandémie s’est déclenchée, ce qui m’a évidemment détachée encore plus de ma vie hors campus et m’a forcée en quelque sorte à plonger davantage dans les PowerPoints et les PDFs, mais cette fois, entre les quatre murs de ma chambre. Être isolée de toutes les activités parascolaires qu’offrait mon campus et en gardant comme seul lien avec l’université, les cours magistraux via Zoom, c’était vraiment démo-
ralisant. Toutefois, j’ai remarqué que l’isolement peut également accentuer mon envie de participer à la vie étudiante, ce qui est fascinant. Ainsi, mes journées monotones ont, en quelque sorte, contribué à mon désir de changer pour me rapprocher des étudiants. La campagne des élections est arrivée juste au bon moment comme les bourgeons épanouissants au printemps. Ce poste était vraiment fait pour moi et je voyais enfin une opportunité pour exploiter ma créativité, en collaborant avec une superbe équipe. Au début, j’étais stressée. Curieuse, mais stressée! Bien que je me suis impliquée dans la vie étudiante depuis le secondaire, je n’avais jamais eu de poste fixe dans une association étudiante encore et en avoir un à l’université, c’était impensable pour moi! J’ai alors pensé au fait que dans 2 à 3 ans, j’allais graduer
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et que ça serait bien dommage si… et une multitude d’arguments me passaient par la tête! Je devais le faire, ce poste criait mon nom. Après cette première année au sein de l’AÉPUM, je peux assurément dire que ça n’a apporté que du positif! Je regrette nullement mon choix et je compte même continuer à m’impliquer. Au début de mon mandat, je voulais tout faire. J’ai rapidement réalisé qu’avec la pandémie, tout est devenu un nouveau défi et il me fallait des objectifs réalistes. Ce poste m’a surtout permis de m’adapter, de trouver des alternatives rapidement, de m’organiser, de gérer mon temps, mais surtout, de faire ce que j’aime (design, montage, photographie)! Toutes ces qualités m’ont permis de trouver un équilibre entre mes études, ma vie sociale et mon poste à l’AÉPUM. J’ai même trouvé le temps pour commencer à travailler! Bien que les membres de mon comité se comptent sur les doigts d’une main (défi #1 en temps de pandémie : c’est dur de recruter!), j’apprécie sincèrement leur présence à mes rencontres de session et leur participation en me donnant des idées farfelues (défi #2 : plusieurs idées ne sont pas réalisables).
commencer par le comprendre. Mon objectif premier, établi en mai dernier alors que je ne connaissais absolument rien de ce site web, était de maximiser son potentiel en faisant une vingtaine de mises à jour dessus. Déjà la première m’a pris presque 2 mois à comprendre et à réaliser avec l’aide d’une amie qui est bonne en programmation. On peut bien se le dire, ce site web n’est pas user friendly du tout et, comme je n’ai aucune base en programmation, j’ai dû apprendre à partir de zéro (défi #3 : WordPress fait régulièrement des mises à jour sur le site web de l’AÉPUM, donc c’était pas mal de l’auto-apprentissage à chaque semaine). Néanmoins, j’ai réussi à résoudre quelques bogues du site et j’en suis pas mal fière : •
•
Mettre à jour les nouveaux visages de l’AÉPUM 20202021 dans la section « Notre équipe »
•
Modifier le look de certaines pages pour faciliter le repérage visuel
•
Commencer à créer des pages individuelles pour les comités, comme pour le comité Ça suffit et pour le comité vert
•
Et bien d’autres!
Le site web, oh le fameux site web! En tant que présidente du comité média, je suis comme la gardienne du site web de l’AÉPUM. Et pour bien gérer ce petit bijou, il faut
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Régler le problèmes des « bulles vides » où on ne voyait plus aucune description dans les offres d’emploi
Entre-temps, je peux fièrement dire que j’ai atteint mon deuxième objectif fixé, qui était de collabo-
rer avec les autres membres de l’AÉPUM en leur fournissant les ressources artistiques et techniques : photographes, graphistes et éditeurs de vidéo. J’ai réussi à répondre à toutes les demandes cette année et j’étais très satisfaite des produits finaux. Durant la pandémie, on s’attend à ce que la demande en photographie soit pas mal nulle. Ce qui a pris le dessus était la demande d’infographies et d’affiches virtuelles pour les différents événements. Mon comité et moi avons exploré toutes sortes de logiciels de design pour enfin trouver la perle de la perle, le game changer : Canva. Ce logiciel a tellement facilité le travail coopératif, tout en potentialisant ma créativité au maximum. Je me retrouvais à créer des logos et des affiches pendant des heures sur Canva tellement j’adorais ça! Enfin, alors que je progressais petit à petit sur la route de la programmation et du design visuel, parallèlement, j’ai également appris à prendre des photos professionnelles avec une Nikon D3500. Bien que j’aie toujours aimé la photographie et que plusieurs m’aient dit que j’ai vraiment un oeil pour ça, c’était toujours resté un passe-temps. Somme toute, ce poste m’a vraiment permis d’approfondir certains de mes préalables et de relever ces défis en temps de pandémie. Bref, c’était une expérience très enrichissante que je recommande à tous ceux et celles qui se reconnaissent en lisant ces lignes!
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Une année mouvementée PA R RACH AN A O UKDO M O LIVIER YO UKH EAN G, p ré side nt du co mité spo rtif Depuis ma jeunesse, l’activité physique a toujours été un pilier dans ma vie. En tant que futur professionnel de la santé, il est très important pour moi que mes paroles soient en conformité avec mes actes ou, comme on le dit en anglais, « walk the talk ». Je le fais pour moi, car je me sens bien et ça me permet de me dépasser, mais je le fais également pour les autres parce que je pense que nous sommes tous des leaders par nos actions. Cette année j’ai eu l’opportunité de m’impliquer au sein de l’AÉPUM et on peut dire que ce n’était pas facile. Il y a eu beaucoup de difficultés en chemin et j’ai dû m’adapter à cette situation hors du commun, car la santé ne devrait jamais être mise sur pause. Mon but était de rappeler à tous l’importance de l’activité physique et de l‘investissement dans notre santé en prenant du temps pour soi-même. Afin d’atteindre ce but, j’ai fait la promotion de
différents défis sportifs des interfacs et j’ai également participé au défi « T’es pas game ». Ce que je peux dire, c’est que je me suis bien défoulé pendant les semaines sportives! Un autre point important de ce poste était la planification des formations RCR. Quelle belle partie de plaisir! Dans la planification des formations RCR, il y avait des petits problèmes à chaque semaine, que ce soit concernant le matériel de protection, le nombre d’étudiants, les changements de locaux ou même des imprévus de dernière minute. J’en suis sorti grandi et je peux dire que faire face à l’imprévu est devenu ma spécialité. La grande question se pose : en rétrospection, sachant ce que je sais maintenant, est-ce que je me présenterais de nouveau pour le poste de président du comité sportif? ABSOLUMENT. Il n’y
aucun doute que je le ferai, car cette expérience n’a été qu’enrichissante pour moi et a contribué à former qui je suis aujourd’hui. Je tiens à remercier Joani CôtéCyr, Caroline Tremblay ainsi que tous les bénévoles et participants au défi « T’es pas game » pour avoir mis en valeur l’importance de prendre soin de soi. Je remercie aussi Meriem Khatem pour son aide à la planification des formations RCR. Je tiens également à souligner le travail formidable de tous les membres de l’AÉPUM, qui ont su faire preuve de persévérance et de créativité durant leur mandat. Je pense qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à instaurer des bonnes habitudes de vie, car ce qui compte, ce n’est pas où nous sommes en ce moment, mais plutôt qui nous voulons d’être dans le futur. Le futur est entre vos mains.
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La tête débordante d’idées PA R WIN N IE TRAN , ré dactrice e n che f du Capsule Il y a un peu plus d’un an, j’ai pris la décision de me présenter pour le poste de rédactrice en chef du Capsule. Je me suis dit que ma 3e année allait être ma dernière année de cours avant les stages, donc je voulais en profiter au maximum. Ayant été dans le comité Capsule depuis le tout début de mon Pharm. D. et ayant travaillé en étroite collaboration avec les dernières rédactrices en chef pour la mise en page et la correction des numéros, je me suis dit que j’étais prête à affronter ce nouveau défi. Je me suis donc lancée dans ce projet, la tête débordante d’idées que j’avais si hâte de réaliser. Je veux commencer par dire que j’adore le Capsule. J’adore le fait qu’on ait notre propre journal étudiant qui accueille les mots, les pensées et les idées des étudiant.e.s. C’est également un endroit qui documente nos
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événements socioculturels, nos accomplissements et nos projets, ainsi qu’un endroit où on peut apprendre quelque chose de nouveau à propos de notre future profession et trouver de l’inspiration. Étant une grande lectrice (je lisais environ 70 livres par année au secondaire et Goodreads était mon meilleur ami), une des choses qui me manque le plus à l’université, c’est certainement les cours de littérature. J’ai toujours aimé me laisser transporter par les mots de quelqu’un le temps d’une histoire. Par contre, depuis le début du Pharm. D., je dois avouer que toutes les lectures de notes de cours, GA et fiches pharmaceutiques ont un peu pris le dessus. Le Capsule est devenue la seule lecture que je fais hors du cadre d’un cours, ce qui me fait apprécier notre journal étudiant davantage. Mon plus gros objectif était de faire
en sorte que les autres étudiant.e.s en pharmacie aient autant de plaisir à lire le Capsule que moi. Étant une personne très visuelle, je me suis dit que l’optimisation de la mise en page pourrait être un bon facteur contributif. Je me suis donc frénétiquement rendue sur Pinterest et sur Tumblr. J’ai rassemblé plein de photos pour créer un mood board afin de m’inspirer sur ce que je voulais créer pour l’image du Capsule. Je suis ensuite passée à mon iPad pour dessiner des croquis et jouer avec les couleurs ainsi qu’avec les polices afin de trouver quelque chose qui me plaisait. Minimaliste, authentique et professionnel, c’était ça ma vision pour le Capsule. En ce qui concerne les pages couvertures, je souhaitais une certaine uniformité pour que tous les numéros soient beaux un à côté de l’autre (j’ai soigneusement choisi la couleur du
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background de chaque page couverture pour cela), tout en représentant la diversité dans la communauté étudiante et la situation actuelle (c’est-à-dire encourager le port du masque parce qu’on est toujours en pleine pandémie). Pour la mise en page des numéros, je brainstorm pour chaque article séparément en faisant des recherches sur les illustrations, les couleurs et les polices qui pourraient bien accompagner le texte en question. Bref, travailler la mise en page a été un des éléments les plus difficiles de mon poste cette année parce que ça prend énormément de temps (20 à 30 heures par semaine environ) et de creativity juice (qui est parfois B/O malheureusement), mais c’est également une des tâches que j’aime le plus et que je trouve super gratifiante à la fin. À part l’aspect visuel, il fallait évidemment travailler sur le contenu. Généralement, le Capsule se base sur la soumission des articles des étudiant.e.s, mais cette année, la participation était plutôt faible. Puisque publier un numéro qui ne contient qu’un seul article n’est pas trop optimal, j’ai décidé de pallier en effectuant plus d’entrevues. Pendant toute l’année, chaque fois que je voyais quelque chose d’intéressant, je pensais immédiatement : « Oh my god, ça pourrait être intéressant pour le prochain numéro du
Capsule! » Je suis donc restée le plus à jour possible sur tout ce qui se passe dans le domaine de la pharmacie et je prenais en note tout sujet ou tout projet innovateur que les lecteurs pourraient apprécier. Malgré le processus de rédaction qui était parfois un peu ardu (réécouter et retranscrire l’entrevue, transformer le langage parlé en langage écrit et réorganiser certaines phrases pour que le tout soit cohérent), les entrevues que j’ai réalisées cette année font partie des expériences les plus enrichissantes que j’aie eues jusqu’à maintenant. En parlant à des pharmacien.ne.s ou à des étudiant.e.s en pharmacie passionné.e.s et motivé.e.s qui n’ont pas peur de mettre en application leurs idées et leurs projets, j’ai énormément appris et j’espère que ceux et celles qui ont lu les entrevues ont pu bénéficier de cela également. Sinon, un autre de mes objectifs était d’augmenter la visibilité du Capsule, et ce, par les réseaux sociaux. J’ai tout d’abord décidé de créer un compte Instagram pour le Capsule (@capsule.udem) parce que je voulais utiliser certaines fonctionnalités de cette plateforme qui n’étaient pas disponibles avec Facebook, comme les stories avec l’option de poser des questions, les décomptes, les sondages, etc. J’avais plein d’idées pour encourager la participation des abonnés à la prise de
décisions concernant les articles qu’ils voulaient voir dans le prochain numéro, les infographies que je pouvais publier pour faire la promotion des articles ainsi que les vidéos que je pouvais partager pour faire connaître un peu plus le travail nécessaire pour produire un numéro d’un journal étudiant. Le truc, c’est que : 1) j’ai réalisé que créer du bon contenu pour les réseaux sociaux est très timeconsuming, surtout si tu vises une certaine uniformité et qualité; 2) on est en pleine pandémie, donc la plupart des communications se font déjà via les réseaux sociaux. J’avais peur de trop publier et « submerger » les gens dans l’énorme quantité de contenu en ligne qu’on doit déjà absorber jour après jour. Je me suis donc un peu retenue pour quelquesunes de mes idées, mais c’est certainement quelque chose qui pourra être exploré dans les prochaines années! La journée de distribution des numéros du Capsule était un moment que j’attendais avec joie et impatience lors des années passées. Étant la personne idéaliste que je suis, je pensais vraiment qu’on allait retourner en présentiel à l’automne 2020 et j’avais déjà planifié comment organiser l’impression et la distribution des numéros. Pour l’impression, je voulais poursuivre la lancée écoresponsable et diminuer le
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nombre de copies papier pour éviter le gaspillage. J’ai donc créé un questionnaire que les étudiants pouvaient remplir s’ils voulaient une copie papier, et le nombre de réponses que je recevais me guiderait alors pour effectuer la commande. Je planifiais également écrire une petite note de remerciement pour les personnes qui avaient « commandé » une copie sur un petit post-it que je joindrais à la copie lors de la distribution, juste pour rendre l’expérience encore plus agréable et personnalisée. Malheureusement, à cause de la pandémie, je n’ai pas pu faire cela. D’un autre côté, ç’a permis de tester le fait d’avoir le journal étudiant 100% en ligne pendant toute une année, et ç’a permis de voir que c’est quelque chose qui fonctionne pas mal bien! Les statistiques de lectures sont super bonnes et c’est assurément quelque chose qu’on pourra garder pour les années qui suivent, dépendamment de ce que les étudiants préfèrent. Ma décision de m’impliquer dans l’AÉPUM est une des meilleures décisions que j’ai prises. Je suis une personne pas mal introvertie, donc sortir de ma zone de confort n’était pas quelque chose de super facile pour moi, mais honnêtement, j’ai tellement appris cette année, autant sur la pharmacie que sur la gestion d’un journal étudiant et sur moi-même. J’ai tendance à manquer de confiance
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en moi et toujours trouver que ce que je fais n’est pas super bon, mais cette année m’a montré à quel point je suis capable de beaucoup de choses quand je décide de m’y mettre, et aussi que ma voix importe et mérite d’être écoutée. Ainsi, pour ceux qui sont comme moi, un peu plus gênés et qui voudraient s’impliquer, mais qui ont peur de ne pas être à la hauteur, je vous dis : go for it. C’est sûr que ça peut faire peur de se lancer dans quelque chose de nouveau, mais ça en vaut tellement la peine et vous n’allez pas le regretter, je vous le promets. En guise de conclusion, je tiens à remercier tous les lecteurs et lectrices du Capsule et tous ceux et celles qui ont participé aux concours. Je me sentirais pas mal seule si vous n’étiez pas là et j’espère que mon travail a pu être à la hauteur de vos attentes cette année. Je tiens également à remercier encore une fois tous les membres de mon comité. Keffrey, merci d’avoir été là since day 1 pour écrire le PV de mes réunions, corriger les articles, me donner des commentaires constructifs et m’encourager dans mon travail. Je suis super fière de ta décision de t’impliquer dans l’AÉPUM l’an prochain et je te souhaite un super mandat en tant que président du comité sportif! Pénélope, merci pour ton aide avec les entrevues et les mots croisés, pour tes beaux mots à
propos du Capsule et pour ton aide avec la correction. Je te l’ai dit mille fois déjà, mais tu vas être une excellente rédactrice en chef l’an prochain, et j’ai si hâte de lire tes numéros! Sissy et Julie, merci pour votre travail incroyable de correction. Vous avez corrigé presque tous les articles de tous les numéros cette année, et je suis vraiment chanceuse de vous avoir dans le comité. Mounia, merci d’avoir si bien rédigé les horoscopes pharmaceutiques. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans toi, parce que j’aurais complètement été en manque d’inspiration après 2 numéros! Tianna, merci de ton aide avec la mise en page (et toutes les recherches que tu as faites pour apprendre comment utiliser le logiciel) et la correction (je pense que si tu n’étais pas là, il y aurait plein d’espaces supplémentaires random dans les textes)! Christine, merci d’avoir décidé de joindre le comité, pour tes belles idées (je suis désolée de ne pas avoir autant travaillé la section memes cette année, mais je crois que Pénélope est une pro et pourra certainement poursuivre ça!) et pour ton aide avec la correction. Iliya et Kyanna, merci pour toutes vos idées et pour votre aide avec la correction! Marc-Antoine, merci de contribuer au journal étudiant avec tes magnifiques chroniques. J’ai super hâte de te faire le document qui regroupe toutes les chroniques
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que tu as rédigées depuis le début du Pharm. D. et revoir en même temps ton évolution au cours des années! Sinon, merci encore à Marie-Ève et à Ricky pour avoir toujours cru en moi et pour avoir été là pour moi lors de mes moments plus difficiles. Finalement, petit shout-out à tous les membres de l’AÉPUM : vous êtes tous et toutes tellement incroyables et c’était toujours un plaisir de vous
écouter parler de vos idées et de vos projets aux CEL. <3 Sur ce, en ce moment où j’écris ces mots, ça va faire une semaine que j’écris deux articles d’environ 2500 mots par jour pour le numéro d’avril (je crois que c’est la première fois de ma vie que j’écris autant en si peu de temps). Ce texte pour le CAP-CEL va être le dernier que je rédige dans le
cadre de mon mandat et il va finalement venir conclure mon petit streak d’écriture. La gestion du Capsule, qui était mon petit bébé de l’année, va me énormément me manquer, mais je le laisse entre de bonnes mains et j’ai super hâte de voir sa continuité!
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Avec tout mon cœur PA R LAURIE FO URN IER, pré side nte du co mité h u manitaire Il y a un peu plus d’un an, c’est avec tout mon cœur que j’ai décidé de me présenter pour le poste de présidente du comité humanitaire de l’AÉPUM. J’écris « avec tout mon cœur », puisque que bien honnêtement, tout reposait sur mon amour pour la cause humanitaire. En effet, à ce moment, je n’en savais que très peu sur ce qu’était un rôle de coordination au sein d’une association étudiante, mais j’étais motivée par un désir profond de voir grandir les projets du comité humanitaire et de prendre part à un changement positif dans la communauté. Oh que je ne savais pas ce qui m’attendait! À commencer par une pandémie mondiale. Alors que, dans le passé, plusieurs collectes de fonds du comité humanitaire consistaient en une vente de produits (bonbons, vêtements usagés, etc.), le contexte de cours
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en ligne a évidemment chamboulé mes plans. Je dois dire que je suis impressionnée par la créativité dont les membres du comité ont fait preuve afin d’adapter nos projets à cette nouvelle réalité. Revenons en arrière. D’abord, la collecte de fonds pour la Société canadienne du cancer a permis de rassembler une équipe de 8 coureuses et coureurs qui se sont entraîné.e.s durant tout le mois de septembre pour réaliser les 5 km de la Course à la vie CIBC le 4 octobre 2020. Un total de 2152$ a été amassé afin de financer la recherche sur le cancer du sein. Puis, en octobre et en février, les deux collectes de sang de l’AÉPUM en collaboration avec Héma-Québec ont permis de recueillir 96 dons de sang, une contribution notable à la réserve nationale de produits sanguins dans un contexte de pénurie
en raison de la pandémie. Dans le cadre de mon mandat, j’ai également collaboré avec Pharmaciens Sans Frontières Canada afin d’informer la communauté étudiante des activités et des opportunités d’implication de cet organisme d’aide humanitaire et d’organiser une conférence animée par PSF Canada. Autrement, en novembre, 8 étudiants en pharmacie se sont fait pousser la moustache et ont permis de remettre 967$ à l’organisme Movember, en plus des trois capsules informatives qui ont été publiées sur Facebook afin de sensibiliser la communauté étudiante aux enjeux de la santé masculine. Ensuite, chaque dimanche au cours du mois de décembre, un nouveau thème du Guide du gentil lutin était présenté à la communauté étudiante : communauté, environnement et entourage. Plusieurs conseils et astuces
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y étaient discutés en lien avec le thème afin de faire du bien autour de soi à l’approche du temps des Fêtes. En février, alors que le comité Ça suffit de l’AÉPUM mettait sur pied plusieurs initiatives dans le cadre du Mois de l’histoire des Noir.e.s, notre projet pour la Semaine de prévention du suicide a été dédié à la santé mentale chez les personnes issues de groupes marginalisés. Trois infographies informatives ont alors été rédigées par des membres du comité humanitaire et conçues par Jenny, présidente du comité média. Finalement, mon mandat du comité humanitaire s’est terminé par le Défi tête rasée/coupecouette pour Leucan en collaboration avec les étudiant.e.s en pharmacie de l’Université Laval. Je tiens à souligner le travail remarquable des étudiantes qui ont obtenu des commandites d’entreprises québécoises afin d’offrir des prix attrayants dans le cadre du concours pour les étudiant.e.s ayant participé à la campagne. Au moment où j’écris ces mots, neuf participant.e.s se raseront ou se couperont les cheveux et le don à
Leucan s’élève à plus de 5800$! Au-delà des chiffres, ce sont les missions de ces organismes qui ont été mises de l’avant par ces projets, et c’est une diversité de communautés qui bénéficient de leurs retombées. En outre, le comité humanitaire de l’AÉPUM, c’est une façon de vivre l’engagement bénévole au cours de son parcours universitaire, et je suis sincèrement touchée par chaque personne qui a investi de son temps pour mener à bien des projets avec moi. Pour cela, je tiens à remercier tous les membres du comité et de l’AÉPUM. Ce fut un réel plaisir de travailler avec vous et de voir chaque personne se dépasser et mettre à profit ses compétences. Je sais que c’est une année difficile pour l’implication étudiante, les études à distance étant dévastatrices pour la motivation, alors je suis plus que reconnaissante de vous avoir vus vous impliquer tranquillement, mais sûrement à mes côtés.
réalisés, des rencontres vécues et de mon dépassement personnel. De plus, je suis véritablement tombée en amour avec l’association étudiante et ses membres, et c’est donc avec tout mon cœur que je poursuivrai mon implication étudiante comme chargée aux affaires académiques de l’AÉPUM pour l’année 2021-2022.
Après un an, le regard que je pose sur le chemin parcouru est rempli de fierté. Je suis fière des projets
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Se réinventer pour continuer d’exister PA R S AMUEL STARN IN O, pré side nt du co mité 5@7
Être président d’un comité qui s’occupe de faire des rassemblements quand les rassemblements sont interdits, ce n’est pas facile. Lorsque je me suis présenté à ce poste en début 2020, j’avais encore espoir que la situation allait être de courte durée et que nous allions rapidement être de retour sur les bancs d’école à avoir des 5@7 dans le Pill Pub comme avant. Malheureusement la réalité m’a rapidement rattrapé, et j’ai dû laisser tous mes plans de côté, puisqu’il devenait de plus en plus clair qu’il n’y aurait pas de 5@7 en présentiel pendant mon mandat. Le futur et la pertinence des 5@7 ainsi remis en question, les autres membres du comité décidèrent de ne pas s’impliquer s’il n’y allait pas avoir de 5@7 en présentiel. De mon côté, je prenais plutôt la position inverse en me disant qu’avec une année où nous
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allions tous nous sentir seuls et isolés, les 5@7 étaient encore plus importants que jamais. Cherchant à adapter le principe des 5@7 le mieux possible au contexte virtuel, j’ai rapidement réalisé qu’avoir 30 personnes qui parlent l’une par-dessus l’autre sur Zoom n’était pas une super idée. J’ai donc longtemps cherché une plateforme appropriée. C’est ainsi que j’ai trouvé Discord, qui, avec ses nombreux salons, permet de retrouver le sentiment des 5@7 de parler avec un groupe d’amis, mais de facilement pouvoir se retourner et se mettre à parler à d’autres personnes. J’ai ensuite dû mettre mes talents informatiques au test pour essayer de personnaliser le plus possible le serveur pour avoir de la musique, un décompte des consommations avec le Buck-o-thon, des messages qui disparaissent tout seuls pour la
confidentialité, etc. Il y avait aussi les heures passées à faire des montages photo pour les événements et à chercher des nouveaux jeux à chaque 5@7 pour ne pas qu’ils soient tous identiques, ce qui m’a presque rendu fou. Heureusement, j’avais Tamara Kawzini, secrétaire du comité, qui était là pour m’aider tout au long de l’année, sans qui je n’aurais pas réussi à faire tout ce que j’ai fait. Un de mes plus grands objectifs était de rendre l’intégration des 1ère année plus facile et de les aider à se faire des amis malgré le contexte virtuel. C’est ainsi que j’ai proposé mon serveur pour la 2e journée des initiations et que j’ai essayé de rendre les 5@7 comme un endroit où ils pouvaient venir à n’importe quel moment de l’année et se faire accueillir à bras ouverts. C’est probablement l’accomplissement dont je suis le
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plus fier de mon mandat, même s’il n’y a pas eu autant de gens que j’aurais aimé aux 5@7. J’ai vu au fil des 5@7 des nouveaux
étudiants s’intégrer dans la famille du Pharm. D., se faire des amis et se sentir moins seul durant cette année si difficile. Si j’ai pu
avoir même un petit impact à ce niveau, je considère mon mandat une réussite.
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Réinventer le « Coach du médicament » PA R GABRIELLE CATAFO RD, pré side nte du co mité C É PPUM En m’impliquant à la présidence du comité CÉPPUM, j’avais un seul et grand objectif, soit de faire rayonner la profession afin de faire connaître autant aux étudiant.e.s en pharmacie ainsi qu’à la communauté la place primordiale du pharmacien dans notre société. Bien sûr, comme pour chacun d’entre nous, la pandémie a apporté son lot de défis supplémentaires. Malheureusement, j’ai dû annuler quelques projets que j’avais débutés afin de les reporter à un moment plus opportun en raison des différentes restrictions que la COVID amenaient. Par contre, cela ne m’a pas empêché de me réinventer! En effet, avec l’aide du comité SPCH, soit Marie-Ève Dumas et Maéva Blot, nous avons organisé une « table ronde » virtuelle sur la pharmacie en établissement de santé. Environ 50 étudiant.e.s de la première à la quatrième année en pharmacie ont
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assisté à cette soirée qui, je l’espère, a pu en éclairer quelquesuns sur les différentes avenues possibles suite à la maîtrise en pharmacothérapie avancée. De plus, une des idées que j’avais en tête au début de l’année était de réinventer la formule des capsules vidéos du « Coach du médicament ». Ainsi, le comité CÉPPUM a travaillé fort pour avoir le meilleur résultat possible. Après de nombreux échanges courriels, téléphoniques et de nombreuses réunions tout au long de l’année, nous avons fait le dévoilement de nos deux vidéos du « Coach du médicament » le 25 mars 2021 et le 5 avril 2021. Le thème de la première vidéo était la vaccination et la seconde vidéo portait sur la santé voyage. Les vidéos ont eu un succès phénoménal! Nous avons rejoint plus de 19 000 personnes avec nos deux vidéos sur Facebook et Instagram, et ça
monte encore chaque jour… Bien honnêtement, je n’aurai jamais pensé avoir un tel impact, mais je suis comblée de fierté à l’idée de savoir que nous avons réussi à sensibiliser autant de personnes au rôle du pharmacien. Surtout, je suis très reconnaissante envers tout le monde ayant partagé les vidéos, car sans votre support les vidéos n’auraient pas connu un tel succès, alors un énorme merci. Je tiens à remercier particulièrement ma trésorière, Gabrielle Fiset, qui m’a épaulée tout au long de l’année dans les différentes démarches de chacun des beaux projets réalisés. « Gabrielle2 makes the dream team »! C’est donc la tête remplie de nouvelles idées pour promouvoir le rôle de pharmacien que je termine ce mandat qui m’a permis de grandir autant professionnellement que personnellement.
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Implication en 4 e année? Pourquoi pas! PA R MARIE-EVE DUMAS , pré side nte du co mité S CP H Le comité SCPH (Société canadienne des pharmaciens d’hôpitaux) a été pour moi une belle façon de continuer à m’impliquer un peu pendant ma 4e année au Pharm. D. C’est un petit comité (composé pour l’instant seulement de la présidence et des bénévoles voulant bien vous aider) qui a été créé il y a 3 ans. Il y a donc encore beaucoup à faire et à développer et ça laisse place à l’implantation de vos idées! Pour ma part, cette année, j’ai participé à l’élaboration du Colloque sur la pharmacie d’hôpital avec l’APES (Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec). Ce colloque est organisé pendant l’été et la promotion est effectuée par la présidence SCPH à l’automne. Nous avons eu un bon taux de participation cette année, malgré la formule en
ligne qui s’est étalée sur 3 soirs de semaine au lieu d’une journée de fin de semaine en présentiel. Normalement, le comité SCPH organise aussi la rencontre-midi avec l’APES sur la maîtrise en pharmacothérapie avancée (MPA). Pour ma part, j’ai plutôt organisé une table ronde en ligne sur la MPA avec 7 pharmaciens hospitaliers travaillant dans divers milieux. Cet événement a été bien apprécié des étudiants et cette formule sera définitivement à refaire!
gardé un pied dans le monde de l’implication. Je suis bien contente d’avoir pu collaborer avec Gabrielle et le CÉPPUM. Un merci spécial à Maeva pour ton support moral, héhé!
Finalement, le comité SCPH doit aussi maintenir le lien avec le président SCPH au niveau national et faire connaître les outils, événements et stages qu’offrent la SCPH par des messages sur le groupe Facebook. Ce fut une année bien chargée, mais je ne regrette pas d’avoir
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Ce n’est pas fini! PA R AN GELICA LE, re pré se ntante junio r aux affaire s d e l’ACEIP/CAPS I Eh oui, la fin de session arrive et c’est bientôt le temps de se dire au revoir. Cette année, j’ai eu le plaisir d’occuper le poste de représentante junior de CAPSI non seulement au sein de l’association étudiante à l’UdeM, mais aussi au sein du comité national de l’ACEIP/CAPSI. Ce poste m’a permis de me relancer dans la vie étudiante et de représenter les élèves de l’UdeM au niveau national, en plus de faire des nouvelles connexions avec les membres de l’association étudiante et du comité CAPSI à travers le Canada.
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Avec la COVID qui s’est installée en mars 2020, plusieurs changements ont été apportés à ce poste. Par exemple, on n’a pas pu vous organiser ni le PharmAcadémie ni le PDW à Saskatoon. Cependant, je crois bien que nous avons fait de notre mieux pour vous montrer ce qu’est CAPSI. Avec les compétitions locales et nationales, l’intégration des frais CAPSI à la cotisation étudiante ainsi que le MSTP 2021, je dirais que nous avons fait un bon travail malgré les circonstances reliées à la pandémie. Avec la vaccination qui va
de bon train, il y a de la lumière au bout du tunnel! En tant que représentante senior aux affaires CAPSI, j’espère avoir la possibilité de tous vous voir en personne l’automne prochain pour vous organiser de beaux événements amusants et intéressants en présentiel, mais surtout pour vous voir au PDW 2022 à Toronto! C’était une belle session malgré tout! Je vous souhaite une belle fin de session et à très bientôt.
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Un beau début PAR TO MMY FO N TAIN E, co o rdo nnate ur adjo int à la vie é tudiante Je me le suis fait dire incessamment : les années passées à l’université, il faut en profiter. La charge de travail est exigeante, mais les beaux moments qu’on y passe et les belles rencontres qu’on y fait en valent tellement la peine. C’est pour ça que je me suis impliqué dans la vie étudiante de notre association. Je n’avais pas juste le goût de profiter de mes quatre années uniques au Pharm. D., je voulais sauter dedans la tête première. Ça faisait des années que je rêvais du moment où je serais étudiant en pharmacie et c’est pour cela que je ne pouvais pas faire les choses à moitié. C’est en m’impliquant dans l’association étudiante que je suis réellement tombé amoureux du programme. Ça m’a permis d’apprendre à connaître l’AÉPUM qui, soyons honnête, n’est pas une simple association étudiante. L’AÉPUM, c’est un groupe de
futurs professionnels de la santé motivés et passionnés non seulement par leur future carrière, mais aussi par leur envie continue d’améliorer la qualité de vie de leurs membres. Que ce soit en favorisant l’inclusion et en brisant l’isolement social par l’organisation d’activités rassembleuses, en représentant les opinions des étudiants devant la direction ou en permettant la découverte de notre future profession, l’AÉPUM excelle et ne cesse de nous surprendre. Ma coordonnatrice à la vie étudiante, Caroline, m’a donné encore plus le goût de m’impliquer en début de première session en m’expliquant les tâches que je devrais accomplir pendant mon mandat. J’aurais à organiser un party d’Halloween interfacultaire, le « VUBER » (Vider un bar en région), le tailgate des Carabins, une dégustation de vins et bières ainsi qu’une sortie à la cabane à
sucre, au Archer-Tag, à une salle de jeu d’évasion, au Céramic Café et au jardin botanique. Bref, j’étais plus que motivé de pouvoir permettre à tout un programme universitaire de participer à autant de belles activités. Spoiler alert : mademoiselle COVID ne nous a pas permis de faire tout ça. C’est dommage, mais je préfère garder le cap sur le positif : j’ai quand même pu participer à l’organisation d’activités en collaboration avec le défi « T’es pas game », comme des séances de yoga, de zumba et un party d’Halloween à distance sur Discord. Je suis plus que reconnaissant envers notre association étudiante parce qu’elle m’a permis de mieux connaître notre programme, mais aussi parce que j’ai découvert l’importance de la motivation et de la passion, et ce, dans tout ce qu’on entreprend.
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Une année enrichie d’apprentissage PAR CECILIA YIP, adjo inte à la tré so re rie Et voilà une autre année terminée déjà! Ce fut un énorme plaisir d’avoir eu la chance de vous représenter en tant qu’adjointe à la trésorerie cette année. Cette expérience m’a permis de me familiariser avec le fonctionnement de l’AÉPUM et me préparer à vous représenter en tant que trésorière pour l’année 2021-2022. S’il fallait choisir un seul mot pour décrire la fonction de l’adjointe à la trésorerie, ça se résumerait avec l’auto-apprentissage. En effet, un petit peu de recherche ici et là, et j’ai pris connaissance des bourses
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et des trucs de la trésorerie dont j’ignorais l’existence auparavant! Les désistements des frais CANO et les promotions des bourses en sont tous des exemples. Bien évidemment, la double vérification des transactions et des documentations ainsi que l’assistance auprès du trésorier sont toutes aussi importantes dans le rôle de la trésorière junior. Bien que nombreuses, les tâches de l’adjointe à la trésorerie sont encore en plein développement et la COVID n’a pas facilité l’apprentissage (la transition), mais on y arrivera un
jour, j’en suis certaine! Pour l’instant, je me contente du beau travail qui a été fait cette année par l’équipe de l’AÉPUM, malgré toutes les difficultés rencontrées avec la pandémie. Sur ce, je vous souhaite à tous de passer une belle fin de session! Au plaisir de vous revoir l’année prochaine!
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Une année qu’on n’oubliera jamais PAR MARIE-LO U O UIMET, re pré se ntante de classe d e la co ho rte 2020-2024 Depuis toujours, on me dit que mes années universitaires seront les meilleures années de ma vie. La pandémie m’a fait douter de cela pendant un instant, mais j’ai eu tort. C’est vrai, cette année a été tout sauf normale, mais ça reste une année qu’on n’oubliera jamais. Comme la plupart des étudiant(e) s de première année, j’ai débuté le Pharm. D. en n’ayant aucune idée de ce qui m’attendait, mais j’ai tout de même plongé tête première dans le programme. Peu de temps après le début de la session, j’étais déjà submergée par les cours et les travaux. Lorsqu’on m’a parlé de l’AÉPUM, je n’ai pas considéré m’impliquer, puisque je ne voyais pas comment je pouvais en faire plus. Encore une fois, j’ai eu tort. Durant un quart de travail au Jean Coutu, je discutais du Pharm. D.
avec Antoine, un des pharmaciens propriétaires. Ayant lui-même été chargé aux affaires externes lors de son passage à l’UdeM, il m’a beaucoup encouragée à me présenter pour un poste à l’AÉPUM. Après cette discussion, je me suis rendue compte que malgré l’importante charge de travail du programme, l’inconnu du monde universitaire et l’adaptation à une formule d’études à distance, j’étais tout de même prête à relever un défi supplémentaire. En regardant les postes aux élections, je me suis intéressée au poste de représentante de classe. C’est celui qui me ressemblait le plus étant une personne très sociable et altruiste. Même après avoir posé beaucoup trop de questions à Daphné et à Abygaelle, je ne savais toujours pas ce que le poste impliquait. J’ai tout de
même décidé de me présenter, et c’est une des meilleures décisions que j’ai prise. Au cours de l’année, j’ai eu la chance d’organiser des activités comme celle du top 50 et la pratique d’ECOS. J’ai aussi eu à gérer des situations de crise aka lorsque le Zoom avait un maximum de 100 participants ou lorsqu’une bonne partie de la cohorte a eu une panne d’Internet, gracieuseté de Vidéotron. J’ai aussi découvert des nouvelles facettes du poste, gracieuseté des cours à distance, comme le bureau des plaintes et la gestion du chat sur Zoom. Blague à part, ça m’a fait réellement plaisir d’être là pour vous ainsi que de dire toujours exactement les mêmes phrases aux professeurs pendant les cours sur Zoom. Plusieurs m’ont suggéré de pré-enregistrer les phrases que je
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répète sans cesse en classe, et je suis sérieusement passée à deux doigts de le faire! Bien plus que tout ça, j’ai pu mieux comprendre le fonctionnement de l’AÉPUM. Le poste m’a permis d’en apprendre beaucoup, mais il m’a surtout permis de rencontrer des personnes formidables que j’appelle maintenant mes ami(e)s. Ce sont eux qui m’ont encouragée à continuer quand j’en avais assez, qui m’ont rassurée quand je ne savais pas ce que je faisais, qui m’ont réconfortée quand j’étais triste ou habitée par la solitude. Surtout,
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ce sont eux qui m’ont permis de passer au travers de cette année spéciale tout en gardant malgré tout de beaux souvenirs. Mes ami(e)s, ce sont les personnes les plus importantes pour moi. J’ai vraiment hâte de les serrer dans mes bras. S’il y a une chose que la pandémie m’a apprise, c’est qu’on ne peut pas tenir pour acquis le temps qu’on passe avec ceux qu’on aime. Maintenant plus que jamais, je savoure chaque instant en bonne compagnie comme si c’était le dernier. Pour finir, je crois avoir été une
bonne représentante de classe, et ce, malgré le fait que j’ai (très) souvent eu l’impression de ne pas savoir ce que je faisais. Je vous remercie sincèrement pour la confiance que vous avez eue en moi et j’ai bien hâte de tous vous côtoyer à la faculté!
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Une année scolaire pas comme les autres PAR RITA H AJJAR, re pré se ntante de classe d e la co ho rte 2019-2023 Il va sans aucun doute que la dernière année fut forte en émotions pour tous. Ayant plusieurs années d’université à mon actif (un bac et une maîtrise de l’UdeM), je croyais être en mesure de « gérer » les responsabilités du poste sans anicroche… Or, avec le contexte de cette année pas comme les autres, j’ai été confrontée à plusieurs challenges et, en plus, des événements difficiles dans ma vie personnelle, le travail et l’étude. Je ne cacherai pas que j’ai connu des moments plus difficiles. C’est ainsi en grande partie grâce au soutien que j’ai eu de ma gang de « mousquetaires du Pharm. D. », que j’ai pu passer à travers cette année des plus mouvementées (ironiquement, car on était en confinement!). D’entrée de jeu, je prends l’occasion de remercier infiniment Charlotte Lanoue, Abygaelle Bisaillon et Monika Desrochers pour leur écoute et
leur soutien dans les moments plus ardus. En tant que cohorte, nous avons connu un petit creux dans notre motivation, particulièrement autour de la fin de la session d’automne. Je le voyais dans les nombreux messages que je recevais, avec les discussions que j’entretenais et les échanges en classe… la tension devenait de plus en plus palpable. Examens, quiz, lectures, stress et temps infini passé devant un écran…. Je crois que ce fût pour moi une occasion de démontrer du leadership, tel qu’il serait attendu de tout(e) représentant(e) de classe. J’ai ainsi communiqué avec assurance les points de vue des étudiants pour trouver des compromis avec les professeurs afin d’alléger les sources de stress des étudiants. J’ai aussi usé de mes aptitudes en communication pour essayer de rallier les troupes.
Malheureusement, comme nous étions en virtuel, j’ai dû majoritairement utiliser les posts sur Facebook pour passer mes messages, mais j’ai également fait 2 vidéos à des moments que je trouvais le plus opportun, afin de communiquer avec la cohorte. Malgré ces moments plus durs, nous avons passé de super beaux moments au sein de la cohorte. Avec ma partner in crime Abygaelle, nous avons réussi à organiser en virtuel pas une, mais deux pratiques d’ECOS, qui se sont déroulées avec succès. La première, à l’automne, se voulait être une revue des cas de 1ère année, étant donné que – pandémie oblige – nous avions vu nos ECOS annulés. La deuxième, à l’hiver, fut l’occasion de se préparer en vue de nos ECOS de 2e année. Elles étaient toutes deux ouvertes aux étudiants de 3e
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année, qui ont participé en grand nombre, en prévision de leur PRÉFACE. J’espère que ce fût bénéfique pour tous les étudiants qui ont participé! Sincèrement, sans Aby, je ne crois pas avoir été capable d’y arriver, donc encore une fois, un gigantesque merci pour ta précieuse aide et toutes les nombreuses heures qu’on a ri sur Teams tard le soir en organisant ça! J’ai aussi eu l’occasion d’être tutrice pour les 1ère année avec Aby, et ce fût vraiment une des meilleures expériences! Je suis aussi très touchée de l’esprit d’équipe que nous avons démontré en tant que cohorte tout au long de la dernière année. Que ce soit pour le partage de résumés, d’outils, de documents, de GA corrigés, etc… tous ont mis la main à la pâte, puisqu’au final, nous sommes tous dans le même bateau alors pourquoi ne pas nous entraider? Durant cette année scolaire virtuelle, j’ai également eu un rôle plus soutenu pendant les cours
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pour assister les enseignants (ex : pour gérer les enregistrements Zoom, les questions, les droits de parole, etc.) J’ai aussi offert à chacun des responsables de cours des suggestions pour améliorer l’organisation des cours en ligne. Un merci spécial à Joani Côté-Cyr pour son soutien sans revanche aux rep de classe. Tu as rempli ton poste d’ACAD avec brio et je crois sincèrement que tu en as fait beaucoup plus que le client en demandait (by the way, désolée pour les nombreux audios hihi!) Un merci aussi aux professeurs qui, pour la très grande majorité, ont fait preuve d’ouverture, de disponibilité, d’écoute, et qui ont démontré une motivation à moduler les cours au fur et à mesure pour nous accommoder. Enfin, je tiens à remercier chacun des étudiants de la cohorte 2019-2023 pour votre entraide, mais aussi pour votre confiance envers moi lorsque vous me par-
tagiez vos situations plus problématiques. Je suis également très contente de la participation en grand nombre au Focus Group, car les nombreux commentaires recueillis ont pu être communiqués en fin de session aux professeurs concernés. P.S. : On ne lâche pas, il en reste pas gros. Malgré les hauts et les bas, je crois que somme toute, ce fût une expérience très enrichissante pour moi en tant que représentante de classe et je suis très reconnaissante d’avoir eu cette opportunité. P.S. : Comme je parle BEAUCOUP (trop), j’ai essayé de faire ça le plus court possible! :P
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Au coeur de ta cohorte PAR STÉPH AN IE POTAS H , re pré se ntante de classe d e la co ho rte 2018-2022 Le rôle de représentant.e de classe est très versatile, et ce, peu importe l’année du Pharm. D. Il s’agit d’un poste qui demande de l’organisation et de la proactivité. On doit être disponible pour les étudiants en tout temps, ce qui peut s’avérer un défi si vous n’êtes pas présent pendant les cours ou indisponible via les réseaux sociaux. Cette année, j’ai surtout eu à répondre à des questions entourant le document de préparation pour le PRÉFACE et les échanges de stages. Toutefois, des demandes particulières d’étudiants peuvent surgir chaque semaine : •
Documents de cours introuvables sur Studium
•
Enregistrements non déposés par les professeurs ou conférenciers
•
Quels UA seront à l’examen pour certains cours ambigus
•
Dates limites variées
•
Situations personnelles difficiles
•
Être disponible simplement pour que les gens puissent se vider le coeur et se plaindre une fois de temps en temps :)
Il faut aussi organiser quelques documents, dont le guide de préparation au PRÉFACE. La représentante de classe de la cohorte précédente a été mon alliée! Il faut notamment former un comité d’organisation, pour ne pas se retrouver à tout organiser seul! Je devais aussi être disponible pour les étudiants d’autres cohortes qui voulaient faire des annonces sur la page de notre cohorte (pratiques d’ECOS, sondages dans le cadre d’un stage STOP, etc.) J’ai également participé à la réception et à l’affichage d’offres d’emploi spécifiques aux
étudiants de 3e année, en collaboration avec Jenny Zhang, puis, au dépôt sur Facebook des GA complétés. J’ai également tenté de faciliter l’étude de mes collègues en leur envoyant des documents d’études, comme mon résumé Word du cours de dermatologie, puisque le PDF était en format image et ne permettait pas le Ctrl-F! J’ai aussi envoyé mes notes de cours à environ 20 étudiants d’un cours où on n’avait toujours pas les enregistrements quelques jours avant l’examen. En bref, j’ai toujours encouragé le partage de documents et l’entraide dans ma cohorte et j’ai fait de mon mieux pour y contribuer aussi! J’ai fait le pont entre les étudiants et les professeurs à plusieurs reprises, que ce soit pour annoncer un changement au plan de cours ou organiser le dépôt de docu-
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ments sur StudiUM. J’ai tenté au maximum d’être présente à tous les cours, avec caméra allumée, pour me montrer disponible pour le professeur au besoin. Notamment, plusieurs professeurs me demandaient de gérer les questions dans le chat sur Zoom. Sinon, je me portais volontaire pour les aider s’ils ne m’en faisaient pas la demande eux-mêmes. En contexte de pandémie, j’ai définitivement reçu plus de demandes d’aide que lors des années précédentes, que ce soit de la part des professeurs ou des étudiants. Je
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réponds en moyenne à 3 messages Facebook par jour à tous les jours! Comme je disais, il faut se montrer disponible! Toutefois, je n’ai pas perçu la pandémie comme une limite à mon rôle, mais plutôt une occasion pour l’exploiter au maximum. En bref, il s’agit d’un rôle qui varie beaucoup selon les demandes des professeurs ou des étudiants. C’est super gratifiant de faire partie de l’association. Le représentant de classe reçoit beaucoup de reconnaissance de la part de ses pairs et son travail permet de s’assurer
que tout se déroule de façon fluide pour tout le monde. C’est principalement pour cette raison que j’aime le poste de représentante de classe. On a un certain contrôle sur le déroulement de l’année et on a une voix pour défendre les intérêts de nos collègues.
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Affronter un gros défi en contexte de pandémie PA R S U S ANA BOING, re pré se ntante du Q e P Suivre le programme de qualification en pharmacie (QeP) est déjà un gros défi en temps normal et le contexte à distance ne fait qu’ajouter une couche de difficultés. Notre cohorte est spéciale en comparaison aux cohortes du Pharm. D., car nous sommes plus vieux, même si être dans la trentaine est d’habitude considéré jeune. En plus de nos études, nous devons aussi prendre soin de notre famille ainsi que de notre maison. Avec la pandémie, il y a eu des problèmes avec la garderie, l’école, les enfants qui devaient se faire dépister, etc. Pour plusieurs, le QeP est un retour aux études après de nombreuses années et, pour certains, dans une langue secondaire, ce qui représente en soi un gros défi à affronter. Avec les cours à distance, il fallait apprendre à utiliser Zoom ainsi que StudiUM, être
plus autonome comparativement aux anciennes cohortes du QeP et être plus actif sur les réseaux sociaux. La session d’automne était très chargée en émotions et a nécessité beaucoup d’énergie et de résilience de notre part pour nous adapter. J’ai toujours aimé participer aux associations étudiantes et à toutes autres organisations, alors pour moi, c’était naturel de vouloir me présenter. Être représentante cette année consistait en un énorme défi, mais surtout beaucoup d’apprentissage sur le fonctionnement des réunions, de la faculté, de l’AÉPUM, etc. Bâtir un lien de confiance à distance n’est pas évident et je n’ose même pas assumer que c’est un fait accompli. Mon objectif au début était de faire plein de projets. J’ai rêvé vraiment haut, mais la réalité m’a
vite rattrapée avec les cours, la famille, le travail, la pandémie, le contexte à distance et la participation aux réunions diverses. J’aimerais remercier toute la cohorte pour leur patience, pour m’avoir fait confiance, pour tous leurs conseils et pour avoir été présents durant mes moments difficiles. Un remerciement spécial aux représentants de cours qui m’ont beaucoup allégé la tâche en écrivant aux professeurs pour des problèmes sur StudiUM et en remplissant les canevas. J’aimerais remercier aussi Meriem Khatem ainsi que tous les membres de l’AÉPUM pour toute l’aide et le soutien qu’ils m’ont démontrés pendant cette année en répondant à mes messages, en mentionnant le QeP aux réunions avec la Faculté, en m’écoutant trop parler pendant ou après une
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longue séance de Zoom, etc. Je suis très reconnaissante de tout ce que j’ai appris pendant mon parcours et je suis très contente de m’être fait des amis pour la vie.
vaillé fort pour davantage relier le QeP au Pharm. D. et je suis fière de mon parcours comme représentante de la cohorte 2020-2021 du QeP.
Malgré les difficultés, j’ai tra-
À bientôt, mes chers collègues.
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« Je dois tout dire dans une langue qui n’est pas celle de ma mère. C’est ça le voyage. » - Dany Laferrière
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Le début d’un commencement PAR WILLIAM BOU D REAU, pré side nt é lu de l ’ACEIP/CAPS I Hein? ACEIP? Vous avez peutêtre déjà entendu parler de CAPSI, ou encore, du PDW. L’ACEIP, ou CAPSI en anglais, est l’association canadienne des étudiant(e)s et internes en pharmacie. C’est une association nationale qui regroupe les 10 facultés de pharmacie au pays. On partage donc des valeurs et des buts communs avec l’AÉPUM. Sinon, vous avez probablement entendu parler ou même assisté à la Semaine du développement professionnel (SDP ou PDW en anglais), dont la dernière édition a eu lieu à Montréal en 2020. Pourquoi t’es-tu impliqué dans cette association? La pharmacie est une profession en constante évolution et je souhaitais jouer un rôle dans cette évolution. Il n’a rien de mieux qu’échanger sur ce qui est fait dans les autres provinces pour améliorer la vie étudiante et avoir des étudiants
prêts à leur entrée sur le marché du travail. Il faut comprendre que mon rôle actuel de président élu est la première année d’un mandat de 3 ans. Contrairement à mes confrères et consoeurs de l’AÉPUM dont leur mandat tire à leur fin, c’est avec optimisme et enthousiasme que ma deuxième année de mandat débute. J’entre actuellement dans mes fonctions de président pour l’année 2021-2022. Cette année fut une année d’apprentissage au sein de l’ACEIP afin d’être mieux préparé à mon mandat de président pour 2021-2022. Je me dois de remercier la fabuleuse équipe avec laquelle j’ai travaillé cette année (Morgan, Jin, Lexi, Svetlana, Samantha, Jenn, Andrew, Melissa, Melody, Gabrielle, Derek ainsi que les représentants locaux). Plus particulièrement, je veux souligner l’implication de Tiffany, Angelica et Panteha, notre ACEIP
locale, qui ont su faire valoir les avantages de l’ACEIP et instaurer l’adhésion automatique à l’ACEIP pour les étudiants de l’UdeM à partir de septembre 2021. Cela est sans oublier leurs activités pour le PAM (Pharmacy Appreciation Month). BRAVO! Maintenant, remontons un peu en arrière afin de mieux comprendre tout ce qui s’est passé au niveau national cette année. SDP/PDW Mon entrée en fonction comme président élu a officiellement eu lieu le 1er juin 2020. À ce moment, la pandémie avait déjà commencé, mais nous nous questionnions encore sur comment la situation évoluerait. Après avoir passé près de 2 ans à organiser la Semaine de développement professionnel de Montréal en tant que VP logistique, j’ai dû évaluer avec l’ensemble du conseil ce qui advien-
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drait de la SDP/PDW 2021. Nous avons dû faire le choix déchirant de reporter cet événement en 2023 à Saskatoon pour la sécurité de tous. Encore aujourd’hui, nous travaillons sur la concrétisation du SDP/PDW 2022 à Toronto. Cet événement tant attendu par les étudiants en pharmacie au Canada devra être adapté aux recommandations de la santé publique. Vous pouvez être certains que nous faisons notre possible pour avoir un événement en présentiel afin de vous donner l’occasion de tisser des liens avec des étudiants en pharmacie à travers le pays. Nous vous garderons informés de la situation! Les comités En tant que président élu, je préside deux comités de l’ACEIP, soit celui de la révision constitutionnelle et celui du bien-être étudiant. À travers ceux-ci, les membres du comité et moi avons pu proposer diverses modifications des règlements qui vous seront présentées à l’assemblée générale en janvier 2022. Nous avons entre autres amélioré le manuel des opérations. Bon, c’est bien tout ça pour aider le fonctionnement, mais concrètement, qu’est-ce que les étudiants ont gagné? C’est surtout au sein du comité du bien-être étudiant qu’il y a eu le plus gros impact : Semaines du bien-être, soirée de jeux de société, initiative de la
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reconnaissance étudiante, Voix de l’ACEIP pour réduire la stigmatisation de la santé psychologique et diverses publications sur la gestion du stress. Ce fut un travail remarquable cette année dans ce comité, félicitations! Bien entendu, j’ai aussi pu travailler sur d’autres comités, dont celui de traduction afin de permettre aux étudiants francophones à travers le pays d’accéder dans leur langue aux documents de l’ACEIP. C’est d’ailleurs à ce point que JE VOUS LANCE UNE INVITATION : tous les membres de l’ACEIP sont les bienvenu.e.s à s’impliquer dans les comités. Que vous vouliez vous impliquer de 5 à 40 heures par session, il y a une place pour vous dans les divers comités. Vous pouvez donc contacter votre représentant.e locale de l’ACEIP afin de savoir comment joindre le comité des compétitions, de la promotion de la pharmacie, des finances, du marketing et bien plus! Les Semaines du bien-être En pleine pandémie, dernière leurs ordinateurs pratiquement 24 heures sur 24, les étudiants en pharmacie n’ont pas été épargnés par le stress et l’isolement. Avec l’aide du comité du bien-être étudiant, nous avons monté les Semaines du bien-être afin d’offrir un moyen de faire des rencontres, réduire son stress lié aux études et en apprendre plus sur les
bonnes habitudes. Ce fut donc 3 semaines ayant pour thème l’activité physique, la cuisine et l’art. Chaque semaine incluait des publications sur la gestion du stress, un concours et une activité reliée au thème. D’ailleurs, c’est Bao Ling Wei, étudiante en 3e année, qui nous a épatés avec un cours d’art à la semaine de novembre. Merci, Bao! Les Semaines de l’environnement Les Semaines de l’environnement furent un ensemble de 4 webinaires durant le mois de février ayant pour but de conscientiser les étudiants en pharmacie à propos de leur impact sur l’environnement dans le cadre de leur pratique. Les thèmes de l’écotoxicité des médicaments, l’éco-anxiété, l’impact des changements climatiques ainsi que l’impact du pharmacien dans la lutte contre les changements climatiques ont été abordés avec différents experts. J’espère que ce fut un moment que vous avez apprécié et au cours duquel vous avez beaucoup appris. Je me dois de souligner l’excellent travail d’Olivier Landry, Winnie Tran et Jenny Zhang qui ont permis la réalisation de ce projet. Bien plus Bien évidemment, plusieurs autres projets ont été réalisés au courant de l’année, que cela soit
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la recherche de nouveaux partenaires, la défense des intérêts des étudiants en pharmacie pour le Pharmacy Examining Board of Canada (PEBC) ou encore les compétitions. L’année 2021-2022 s’annonce une année pleine de nouveautés, donc restez à l’affût de ce que votre association nationale vous
permettra de réaliser. Soyez plus que les bienvenu.e.s à proposer des débouchés avec de nouveaux partenaires, des nouveaux projets ou des commentaires aux membres de l’association ou à moi directement, puisque c’est avec votre rétroaction que nous pouvons vous apporter davantage! C’est donc avec plaisir que
j’espère vous rencontrer à la rentrée scolaire et vous côtoyer à la SDP/PDW 2022 à Toronto! Bonne fin de session, mais surtout, bon été!
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TON LEXIQUE DE POCHE
POUR LA PROCHAINE ASSEMBLÉE Proposition Tout le monde peut en faire une. Suffit seulement que ce soit à propos du sujet abordé
et que le ou la président.e de l’assemblée te donne le droit de parole. Une proposition est apportée lorsqu’une décision doit être prise sur un sujet donné.
Amendement C’est lorsque tu n’es pas tout à fait satisfait de la proposition principale. Tu amendes pour la modifier, mais évidemment, cette modification doit être appuyée par un autre membre. Sous-amendement
Tu n’es pas encore satisfait.e de la modification de la proposition? Tu peux sous-amender pour la modifier encore une fois!
Point d’ordre Tu peux intervenir n’importe quand en criant point d’ordre à une condition : il faut que tu penses que les procédures ne sont pas respectées ou pour énoncer une objection. C’est le ou la président.e qui décide s’il ou elle est pour ou contre l’objection.
Point d’information Tu es tout.e mêlé.e? Tu ne sais plus de quoi on parle? Tu peux toujours
intervenir en disant bien fort point d’information. Tu peux alors poser une question concernant le point débattu!
Question préalable Ça fait 2 heures que l’on débat et tu penses que tout le monde répète la
même chose? Demande la question préalable. Elle permettra de vérifier si le reste de l’assemblée est prête à voter. Le ⅔ de l’assemblée doit être prêt pour passer au vote sur la proposition.
Déroulement typique d’une proposition venant de l’assemblée 1) Le Proposeur présente sa motion lors du point à l’ordre du jour opportun. 2) Un autre membre appuie la motion. 3) La motion est remise au secrétaire d’assemblée. 4) Le proposeur ouvre le débat et explique sa motion. Il parle en premier. 5) Les autres membres peuvent également intervenir par la suite en prenant un droit de parole. 6) Après le temps prévu pour le débat, le ou la président.e de l’assemblée demande le vote. 7) La proposition est alors adoptée ou défaite.
Tu vois comme c’est facile! Alors, proposons!
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VOTRE FUTUR CEL-PHARM. D.
OLIVIER LANDRY, votre président 2021-2022
CECILIA YIP, votre trésorière 2021-2022
JULIE LE, votre chargée aux communications 2021-2022
ANNE-SOPHIE LAPIERRE, votre chargée aux affaires internes 2021-2022
MANEL NEDJARI, votre chargée aux affaires externes 2021-2022
LAURIE FOURNIER, votre chargée aux affaires académiques 2021-2022
MELINA YIP, votre chargée aux affaires corporatives 2021-2022
CAROLINE TREMBLAY, votre coordonatrice à la vie étudiante 2021-2022
PIERRE-OLIVIER POMERLEAU, votre représentant aux instances professionnelles 2021-2022
VOTRE FUTUR CEL-PHARM. D.
JENNY ZHANG, votre présidente du comité média 2021-2022
PÉNÉLOPE LEGAULT, votre rédactrice en chef 2021-2022
PANTEHA BORZOOEYAN, votre chargée junior aux affaires de l’ACEIP/CAPSI 2021-2022
ALEX FONG, votre chargé aux affaires de la FIEP 2021-2022
LAURE JALBERT-DROUIN, votre chargée adjointe aux affaires corporatives 2021-2022
MIAN GARIUP, votre chargée adjointe à la trésorerie 2021-2022
MAUDE BOURGAULT, votre présidente du comité humanitaire 2021-2022
KEFFREY HE, votre président du comité sportif 2021-2022
CHLOÉ BROCHU, votre présidente du comité vert 2021-2022
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